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Introduction :

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J’ai effectué mon stage dans un IME DONC les VALLES a pour
mission d’accueillir des enfants et adolescents de 12 à 21ans,
handicapés mentaux léger ou modéré avec ou non des troubles
associés.
L’autonomie de ces enfants-là est limitée, nécessitant donc un
accompagnement.

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Plus précisément lors de mes séances d’escalade et de Slackline d’une
durée de plus d’1h Nous faisions face à un groupe de 6 jeunes allant
de 12 à 14ans. Chacun présente une « déficience intellectuelle » légère
à modérer donc
mais aussi un trouble développemental de la coordination. Ce sont des
groupes qui ont été fait avec l’équipe lors de réunion afin de rendre les
prises en charges les plus pertinentes possible.
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Ce sont des jeunes ou la planification et l’automatisation des gestes
volontaires est perturbée, en effet Le geste ne devient pas
automatique. On parle de dyspraxie quand il y a des difficultés à
commander le mouvement volontaire, difficulté à le contrôler,
faiblesse et raideur musculaire, une perte du sens du geste mais aussi
une mauvaise évaluation du mouvement de l’articulation et une
mauvaise perception de son corps dans l’espace

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Il faut savoir que Cette séance dans le temps est la 3 ème de notre cycle ,
il y a déjà de nettes améliorations quant à la pratique mais aussi dans
la séance en elle-même les roulement sont plus rapide ils savent ce
qu’ils ont à faire et notamment sur la sécurité ils avaient vraiment bien
compris

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Pour commencer chaque séance j’ai mis en place une routine avec des
cartes d’émotions. Avec le psychomotricien nous avons décidé de
commencer et terminer chacune de nos séances de cette manière-là, ils
vont devoir Être capable d’extérioriser une ou des émotions à travers
une image. Généralement ils ont du mal à extérioriser ce qu’ils
ressentent, cet exercice permet une mise en entrée dans l’activité dans
un bon cadre.
Loes des séances de manières general Nous savons que ces jeunes-là
ont des difficultés d'attention de concentration et de cognition par
conséquent la mémoire visuelle est mieux préservée que la mémoire
auditive. Donc Pour soutenir la réalisation d'une consigne la
formulation verbale n'est pas suffisante et un ettaillage visuel comme
un modèle, favorise le maintien de l'information nécessaire en
mémoire de travail. Par conséquent j’illustrais chacun des exercices.

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Comme échauffement et mise en entrée dans l’activité ils ont 10


minutes de « libre » par deux, en effet j’avais commencé ma première
séance par un jeu directement mais certains ne voulaient pas
pratiquer . En discutant avec eux ils voulaient effectuer une prise
d’informations sur le mur avant, prendre confiance en eux. Cela est dû
à la peur de l’échec encore plus face aux autres. Par conséquent
chaque début de séance commence de la même manière. Par deux ils
grimpent à hauteur voulu sans jamais dépasser la ligne rouge et au
STOP du grimpeur le pareur compte jusqu’à 5, puis le grimpeur
désescalade. Ensuite, grimper jusqu’à la ligne rouge puis d’escalader,
ou jusqu’à sa hauteur maximale en dessous de la ligne rouge bien
entendu. J’ai remarqué que Certains se faisaient des petits challenge
« grimpe jusqu’à la prise rouge, touche la prise jaune… » C’était
vraiment une situation qu’ils s’appropriaient de façon autonome et ils
faisaient ça bien
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Sur cette séance là j’ai voulu travailler les déplacements, et la prise
d’informations lors de la grimpe. En effet, les gestes sont très peu
précis, ils se précipitent sur les prises sans choisir la meilleure. Il n’y a
donc pas de réel choix de trajet, ils font la voie sans prise en compte
des meilleures prises. Il est important de souligner que la répétition
consolide peu à peu en mémoire le schème moteur. Et plus cette
répétition est effectuée dans des situations changeantes, meilleur est
l’inscription et plus le mouvement ainsi appris est adaptable et au fur
et a mesure des séances ca c’est vu

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La situation 1 se nomme « la chasse aux étoiles » : ils doivent être
capable de se déplacer sur le mur et de prendre les informations
rapidement avec une contrainte de temps :

- Deux équipes grimpent en même temps. Ils devaient récupérer


plus d’étoiles que l’équipe adverse elles étaient positionnées sur
l’ensemble du mur. Le départ se fait à proximité du mur et au
« top ».
- Ils devaient Récupérer une étoile sans tomber ni même la faire
tomber ensuite Ils doivent bien déposer l’étoile dans le cerceau
correspondant à leur équipe , je leur avait bien dit qu’ils
devaient bien Prendre le temps lors de la désescalade pour ne pas
chuter, ou rapper le mur.
- Le groupe se débrouillait très bien alors j’ai décidé de faire une
adaptation de se jeu et de faire en manche. Une équipe place
l’ensemble des étoiles sur le mur (donc doit grimper pour les
placer) et l’autre va devoir les récupérer le plus vite possible.
Ensuite changement de rôle et l’équipe qui fait le moins de
temps l’emporte

Je mettais un réel point d’honneur quant à la sécurité, Il faut être


rigoureux sur celle-ci par conséquent, aucun ne devait grimper en
dessous d’un autre. De plus il faut désescalade, et non pas sauter du
mur sous peine de pénalité. ET Aucun ne doit aller au-dessus de la
ligne rouge

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La seconde situation j’ai appelé ça « le parcours », ils doivent être
capable d’analyser le parcours pour le réussir, et de se déplacer sur un
parcours établi au préalable
Par deux un grimpeur et un assureur toujours ils devaient être capable
de respecter et de faire les différents parcours.
Cette situation se présente en 2 étapes.
- La première il faut être capable de réaliser la traversée tout en
restant dans les limites que J’AI définie.
- La seconde par deux avec une craie, l’un définie un trajet avec la
craie que l’autre va devoir faire puis inversement. Soit en
encerclant les prises choisies soit en dessinant un trajet.
Ils doivent bien respecter les limites définies et ne pas utiliser les
prises hors limites. Ne pas poser les pieds au sol avant la fin de la
traversée car sinon elle ne sera pas validée, mais il faut tout de même
encourager quant à l’endroit arrivé. Lors des traversées le pareur se
doit d’aider son grimpeur quant aux prises à utiliser, à son
déplacement mais aussi l’encourager

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La dernière situation est le « jeu du béret » : Ils doivent être capable


de prendre les informations rapidement

Chaque équipe par à trois / quartes mètres du mur. Chacun à un chiffre


allant de 1 à 3.
A l’annonce de son chiffre il va falloir aller dans son cerceau de sa
couleur d’équipe et aller toucher la frite avant l’autre. Une fois toucher
il faut désescalades pour valider 2 points.
J’ai inversé les départs pour que chaque équipe face les deux
traversées.
Si un des jeunes saute et ne désescalade pas il fait perdre deux points à
son équipe pour non-respect des règles de sécurité.
l’équipe arrivant à 12 en première gagne le jeu.
Ce qui était important c’est qu’ils devaient être capable d’allier
rapidité et adresse car une chute entraîne le retour au point de départ.
Analyser et prendre le chemin le plus rapide ; court pour atteindre la
cible.
Un point qui pour moi était très important c’était de Ne pas
abandonner, ni baisser les bras car toute réussite est valorisé et
permetais de gagner un point. Se prouver à eux même qu’ils sont
capables d’atteindre la cible même sans être le premier.

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Pour la Slackline

Le premier atelier, il y avait deux chasubles accrochées à un plot il


devait être capable de les récupérer sans tomber puis faire demi-tour
une fois arriver au bout, et les remettre sur le chemin retour. Après
chacun fait comme bon lui semble, juste faire l’aller, faire l’aller-
retour. Tenir les deux mains sur la slackline en hauteur pour s’aider,
tenir une seule main.

Le second ils avancent en se tenant à un bâton que je tendrais vers


eux.

Le troisième, ils avancent avec deux bâtons dans chaque main, et


avance comme s’ils faisaient de la marche nordique mais sur la
Slackline.
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Cette activité reste dans la continuité de l’escalade, mais permet aussi
une perception de son corps dans l’espace, un réel travail sur
l’équilibre, et de cette raideur musculaire, elle nécessite vraiment du
relâchement Mais Outre l’aspect thérapeutique qu’apporte la pratique,
il faut aussi penser à la notion de plaisir lors de celle-ci, pour que ça
ne soit pas une contrainte pour eux. Je souhaitais vraiment leur en
faire découvrir une nouvelle, et pratiquer en extérieur ou chacun
s’amuse et prend du plaisir. Faire une activité en extérieur avec
notamment le beau temps pour profiter de l’air est une chose simple,
mais qui leur faisait tellement de bien. Je savais qu’avec les
confinements certains ne sortent pas beaucoup de chez eux, vivent en
appartement, et par conséquent profiter d’un espace comme celui-ci,
changer de décor l’espace d’un instant, sortir des salles, moi je les
sentais heureux, contents et attendais cette activité avec impatience.

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Enfin après chaque séance je fais un petit bilan qu’ils remplissaient
avec l’utilisation de smiley pour le ressenti est plus simple d’un point
de vue cognitif ils étaient par deux.

Et en plus de ça, Je souhaite en savoir plus quant aux situations


d’apprentissages, je demandais par exemple :

- « qui a réussi à toucher trois fois la frite ? »


- « si je saute du mur que se passe-t-il ? »
- « vous avez réussi les trajets que vous aviez dessinés ? »
- « combien d’étoiles vous avez ramenés pour votre équipe ? »
-

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L’escalade permet de travailler sur différent plan qui sont
extrêmement intéressant pour ces jeunes-là. Mais plus
particulièrement d’un point de vue moteur :

- Il y a un réel travaille de coordination entre les mains et les


pieds afin de progresser sur le mur
- Travailler sur la faiblesse et raideur musculaire
- Apprendre à faire les bons gestes et être capable d’évaluer celui-
ci
- Perception de son corps dans l’espace

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C’est une activité qui mobilise les :

 Ressources cognitives :
 Ressources informationnelles :
 Ressources affectives :
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Mes attendues par rapport à cette activité était :

 - D’effectuer un travail sur le schéma corporel et sur l’image du


corps.
 - De travailler le ressenti du corps.
 - De se réapproprier son corps
 - D’utiliser l’ensemble de son corps
 - De situer et de se représenter son corps dans l’espace
 - De lutter contre l’apragmatisme (perte d’initiative motrice.)
 Mais aussi de Prendre du plaisir

PAS DIRE Les ressources motrices sont relatives à tout ce qui sollicite le corps sur le
plan de la vitesse, de la force, de la puissance, de la coordination ou de la souplesse. Elles
relèvent de la capacité de chaque élève à gérer intensité et temps d’action de son système
musculaire.

 Ressources cognitives : Un travail sur la réflexion et l’élaboration de stratégie quant


au déplacement sur le mur. Une pression temporelle qui va forcer à réfléchir
rapidement et efficacement.
 Ressources informationnelles : Il va y avoir un vrai travail de repères dans l’espace
lors des séances, savoir analyser ses trajectoires. Être concentré et bien regardé ce
qui est à disposition.
 Ressources affectives : Les jeunes vont être confrontés sur le plan collectif à deux
situations. D’une part, s’engager collectivement pour essayer ensemble de gagner un
objectif par de la communication, de l’encouragement. Sur le plan conflictuel ils
doivent être capable de gérer la pression crée par le fait qu’il faut être plus rapide
que les autres tout en étant concentré sur ce que je fais, et ne pas succomber à la
surcharge d’émotions (ne pas être premier mais quand même atteindre l’objectif)
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L’objectif de l’IME est de dispenser une éducation et un
enseignement spécialisés prenant en compte les aspects
psychologiques et psychopathologiques et recourant à des
techniques de rééducation. L’ensemble des prises en charges
doivent apporter une réponse globale adaptée aux besoins
favorisant la scolarisation, l’insertion professionnelle et l’insertion
sociale des personnes en situation de handicapes. L’APA rentre
parfaitement dans ce projet. Nous allons lors de ces séances
travailler grâce à leurs capacités qui ne sont pas à négliger sur les
troubles liés à leur pathologie, afin qu’ils puissent participer le plus
possible, et de façon autonome, a une vie de qualité en société. La
notion d’autonomie ainsi que de les préparer au mieux pour leur vie
futur sont les axes prioritaires lors de toutes prises en charges
pluridisciplinaire, c’est de part ces réadaptations, ces réhabilitations
que nous allons améliorer la condition physique, améliorer les
fonctions cardiorespiratoires ; neurologique ; musculaire ; cognitive
et c’est tout cette ensemble la qui va permettre d’atteindre au
mieux ces objectifs.

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