Les ressources de Pascal

PASCAL
DE CLERMONT

Enseigne comment ne plus

se faire manipuler
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Ressource #1

MENSONGES ET
MANIPULATIONS

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Détecter les mensonges et les manipulateurs

Il est impossible de détecter le mensonge, on ne peut détecter que « l’acte de mentir ».
Une personne sincèrement persuadée de l’exactitude de ce qu’elle dit aura tous les com-
portements de celui qui dit la vérité (que ce soit factuellement vrai ou faux).

Chacun est différent, donc les « signes à repérer » ont parfois des significations totale-
ment opposées selon les personnes. Pas de « recette miracle ». Il faut « calibrer » et « ap-
prendre le langage » inconscient de votre interlocuteur (qui peut aussi varier en fonction
du contexte : pro, personnel, amoureux...) avant de tirer des conclusions.

Cherchez toutes les incohérences comportementales, les modifications, les incongruenc-

es, les hésitations...

Attention: Seul un faisceau d’indications convergentes va vous permettre de tirer des con-
clusions. Pas de conclusions hâtives.

Les perceptions à privilégier par ordre d’impor-

tance décroissant sont:

Première impression et instinct

Signes Macro & micro

Contenant et structure du discours

Première impression et instinct

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Votre instinct

C’est votre « cerveau reptilien » qui vous parle dès les premières secondes de la ren-
contre. Écoutez le, il est votre meilleur conseiller ; surtout pour ceux qui développent sa
précision, sa vigilance et son implication dans les décisions, par les exercices reptiliens
adéquats. En lien direct avec vos parties inconscientes, il ne se laisse pas abuser par le
contenu intellectuel du discours (traité par le néocortex) ni par ses implications affectives
(traitées par le limbique).

Comportements à repérer pour détecter les men-

songes

Macro
Regarder la personne de loin, sans le « son », et s’attacher aux réactions limbiques spatia-
les (mouvements généraux ou légers d’éloignement/rapprochement/ attaque/immobili-
sation figée), ouverture ou fermeture, changements de distance...

Face touching et auto-massage

Repérer les mouvements où l’interlocuteur masque sa bouche, masque ou se gratte le
visage (le nez)...

Dissimulation
Est-ce que votre interlocuteur masque ou dissimule certaines parties de son corps (mains,
visage...) ?

Voix
Repérer les modifications dans le débit, la tonalité, le rythme, le volume...

Discours
Obliger la personne à réagir naturellement (système limbique) par des questions inatten-
dues, des demandes de précisions, en passant d’un sujet { l’autre pour revenir au premier
(technique dite « de Columbo »)... Repérer la structure du langage, son naturel, son regis-

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Respiration
Repérer les modifications dans le rythme, l’amplitude...

Tells ou signaling
Les « tics » d’une personne quand elle ment ou qu’elle dit la vérité sont à calibrer pour les
repérer ensuite durant le discours. Il est toujours possible d’implanter un signaling chez
une personne afin qu’inconsciemment elle « indique » lorsqu’elle ment ou dit la vérité (pe-
tits mouvements de bouche, plissement des yeux, tremblements de la lèvre supérieure
ou inférieure...).

Yeux
Accès aux zones de mémoire ou de construction (calibrer ces zones chez votre interlocu-
teur). Repérer les clignements ou mouvements plus rapides.

Mâchoires et dents
Mouvements de mâchoires = tension ou stress.

Visage
Les émotions simulées ne mobilisent qu’une partie du système visage + corps + membres
mais pas sa totalité.

Réaction immédiate
Réaction de la personne juste après l’énoncé de la question ou de l’affirmation, avant
qu’elle n’ait eu le temps de mettre son masque (cortex et néocortex). Utiliser les réactions
de son système limbique. Associer à vos observations l’une des émotions de base : joie –
tristesse – peur –dégoût - colère – mépris.

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Ressource #2

CRÉEZ VOTRE
RÉALITÉ PAR
L’ÉVOCATION
MENTALE

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Super Technique bonus 1

Super Technique bonus 1

Point de départ de vos nouvelles facultés, cette exercice de projection visuelle va renforc-
er votre nouveau pouvoir - d’évocation mentale - déjà acquis par le premier exercice dit
du « Saint visage ». Et vous permettre de projeter vos pensées et vos intentions les yeux
ouverts aussi bien qu’avec les yeux fermés.

La base de cet exercice sera d’enregistrer une image colorée selon un protocole adapté,
puis de la reconstituer mentalement pour la projeter ensuite sur un mur blanc en la mod-
ifiant.

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Phase 0 : préparation
Fixez - temporairement - votre carte de crédit (colorée et brillante) au centre
d’une feuille blanche de bristol (ou carton) A4. Utilisez pour ce faire un peu
de Patafix ou du scotch double-face. Asseyez vous devant une table.

1 Phase 1 : enregistrement

Comme dans l’exercice du Saint visage projeté sur le mur, tenez votre car-
ton (face comportant la CB vers vous) à bout de bras et à hauteur de vos
yeux. Au lieu de simplement vous concentrer sur l’image noire et blanche
comme dans l’exercice précédent, vous allez rythmer par votre respiration
des cycles de focalisation/défocalisation.

Sur l’expiration, les yeux ouverts, focalisez précisément sur votre CB com-
me si vous la traversiez de votre regard. Et ce en comptant jusqu’à 12 dans
votre tête (c’est une longue expiration)

Sur l’inspiration, les yeux ouverts, défocalisez votre CB qui devient floue,
comme si vous regardiez très loin l’horizon derrière votre carton. Et ce en
comptant jusqu’à 12 dans votre tête (c’est une longue inspiration).

Continuez cet exercice durant 22 cycles complets de respiration puis posez

le carton et fermez les yeux.

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Phase 2 : reconstruction interne

Posez le carton sur la table et fermez les yeux. Il s’agit pour vous mainte-
nant de reconstituer la CB mentalement avec le plus de détails possibles :
reliefs, couleurs, épaisseur, brillance...

A cette étape, vous avez deux possibilités : soit votre image reste floue, in-
complète, fugace : recommencez les phases 1 et 2. Soit votre image est bien
stabilisée - ce qui peut prendre plusieurs essais successifs durant plusieurs
jours - : passez alors à la phase suivante.

3 Phase 3 : projection

Ouvrez alors les yeux, et projetez mentalement votre image invoquée sur le
mur blanc face à vous. « Evoquez-la » avec la plus grande précision : reliefs,
couleurs, épaisseur, brillance...

Lorsque l’image disparaît peu à peu, clignez 2 secondes les yeux pour la
faire revenir et progressivement se redessiner. Dès que vous contrôlez
son retour deux fois après sa première apparition, vous êtes capable de la
maintenir suffisamment longtemps pour passer à l’étape suivante (Phase
4). Travaillez néanmoins quelques jours à allonger son temps de présence,
ce sera indispensable pour la suite de votre progression.

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Phase 4 : approfondissement niveau 1: Standard
Félicitations, vous avez franchi une étape importante, et votre mental opti-
misé ne demande que de nouveaux exercices pour progresser encore plus
vite. À présent, en suivant le même protocole que dans l’étape précédente,
il s’agit de contrôler les déplacements/glissements de l’image projetée, puis
de la faire tourner sur elle-même ou la rapprocher et l’éloigner à volonté.

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Lorsque vous maîtrisez bien ces modifications, passez à l’étape suivante. En

revanche, si votre création ne reste pas fixée assez longtemps pour vous per-
mettre de lui imposer les mouvements de votre choix, reprenez l’étape 3 et
focalisez-vous sur l’augmentation de la durée de présence visuelle.

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Phase 5 : approfondissement niveau 2 : Praticien
avancé

En suivant le même protocole que dans l’étape précédente, il s’agit de pro-

voquer des modifications de l’image projetée, faire disparaître ou ajouter
un élément, la déformer, la dédoubler... à volonté.

6 Phase 6 : approfondissement niveau 3 : Expert

Une phase primordiale de votre progression vient d’être franchie. En suiv-

ant le même protocole que dans l’étape précédente, il s’agit maintenant de
maîtriser les changements de couleurs et de formes de l’image projetée, la
faire disparaître ou ajouter un élément, la déformer, la dédoubler, changer
sa couleur... à volonté.

Phase 7 : approfondissement niveau 4 : (Maître)

7 Votre protocole va s’enrichir d’une pratique supplémentaire. Commencez

par « l’enregistrement » comme dans la phase 1, puis passez directement
à la phase 3 de « projection » les yeux ouverts en travaillant la précision, le
rendu, l’opacité, et le relief de « votre re-création » mentale.

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Phase 8 : aboutissement

Votre protocole se déroule maintenant en un seul temps (sans phase d’en-

registrement) et vous projetez votre « création mentale » sur le mur blanc,
mais aussi sur le « décor » devant vous. un peu comme si votre CB était
posée sur votre table, votre télévision, loin à l’horizon... Ce que vous voyez
doit être aussi clair, précis, réel que la réalité elle-même. C’est votre réalité.

À présent vous êtes capable de créer l’objet de votre choix et l’appliquer

sur la réalité. Cette capacité va vous être précieuse pour prendre en main
et diriger le cours des événements de votre vie, mais aussi celle des autres.

Au-delà de l’influence, les autres utilisations peuvent être par exemple de

projeter vos pensées et vos intentions dans l’esprit de vos interlocuteurs,
d’agir sur la matière inerte (tordre des métaux, influencer la roulette ou les
bandit-manchots dans un casino…), ainsi que de modifier votre physique,
silhouette, apparence mais aussi vos organes - démultipliant votre potentiel
d’auto-guérison - grâce aux techniques de « psychomodeling ».

Extrait des Formations Pascal de Clermont en mentalisme et coaching mental

et du livre “Devenez la meilleure version de vous-même” Editions du Moment
2012-2015.

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Super Technique bonus 2

Votre faculté naturelle d’évocation mentale est déjà en vous ! Dans le règne animal, les
prédateurs se font une « image mentale » (centres de « vision construite ») de leur proie
avant d’attaquer. Fort probable qu’ils utilisent l’évocation pour planifier leur assaut et
évaluer les différentes stratégies possibles. Idem pour les cétacés qui jonglent avec plu-
sieurs « évocations mentales » en 3D et 4D simultanément.

Pour réveiller et optimiser cette aptitude cruciale en mentalisme comme en influence et

en contre- influence, l’entraînement suivant est très efficace si fait régulièrement (quatre
à cinq fois par semaine).

Phase 0 : préparation

0 Choisissez un petit objet (différent) à chaque session et que vous pouvez

manipuler facilement. Asseyez-vous tranquillement.

N’utilisez pas de musique durant votre exercice afin de rester en fréquenc-

es mentales optimales et éviter de descendre en fréquences Alpha/Thêta
(ce qui rendrait votre pratique moins efficace).

Pour focaliser plus facilement vos processus mentaux et annihiler vos

pensées parasites, les plus perfectionnistes peuvent dès le départ utiliser
des CD de textures sonores comme « PES 1 & 2 » et/ou « Méditation ». (du
même auteur).

1 Phase 1 : enregistrement

Pendant deux minutes, tournez l’objet dans vos mains, mordillez-le, frot-
tez-le sur vous, faite-le cliqueter à votre oreille, tapotez-le sur la table, goû-
tez-le même, si cela est possible, tout en le suivant des yeux en permanence
pour graver son image en mémoire. Ainsi vous associez deux perceptions
en même temps, la visuelle et une autre.

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Phase 2 : temps d’oubli

2 Prenez une minute pour faire une pause et penser à autre chose.

3 Phase 3 : évocation mentale associative (EMA)

Fermez les yeux et reprenez l’objet en main. Votre défi est de reconstituer
« mentalement » une image fidèle de l’objet en refaisant les gestes de tout
à l’heure (le tourner, le mordiller, le frotter, le faire cliqueter, le tapoter,
le goûter...) mais cette fois-ci sans le voir. La nature associative de votre
mémoire devrait beaucoup vous aider. Cette phase dure de deux à dix min-
utes.

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Phase 4 à 9 : renforcement

Après une courte pause d’une minute, en utilisant le même objet, reprenez
les phases 1 à 3 et ce deux fois de suite.

Conseils: Au départ votre reconstruction virtuelle sera simple, puis progressivement

deviendra plus complexe, mieux texturée, plus en relief et plus précise. Il sera alors temps
de la manipuler dans l’espace comme un modèle 3D dans un logiciel, puis de « créer » un
décor autour. Utilisez des objets de plus en plus complexes au fil de l’évolution de vos
capacités retrouvées.
En variante à la phase 3, fixez du regard un mur blanc et recréez mentalement l’objet des-
sus, comme un projecteur de cinéma. Utiliser un regard légèrement en biais vers le haut
aide cette technique. Veillez bien à ce que l’objet ne passe pas dans votre champ visuel
durant sa manipulation.

Extrait des Formations Pascal de Clermont en mentalisme et coaching mental et du livre “Révélez
le mentaliste qui est en vous” Editions Leduc.s 2018.

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