Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Assurance Banque
BTS 2
Le trac généré par une prise de parole en public est l’expression d’une
appréhension, d’une peur de décevoir. Néanmoins, il est essentiel d’apprivoiser ses
peurs afin de ne conserver que le « bon » stress, celui qui agit comme un moteur et non
comme un frein. Identifiez les causes de votre anxiété.
Il existe des techniques qui vous aideront à faire rapidement retomber la pression, comme
les exercices de respiration, la relaxation ou encore la visualisation.
1
La gestuelle, l’intonation, les regards sont tout aussi importants que les mots
employés dans un discours. Il est donc essentiel de savoir travailler votre communication
non verbale
Cela commence par une excellente élocution : faites quelques exercices afin de
parfaire votre diction, apprenez à poser votre voix, bannir les mots parasites (euh, donc,
alors, voilà, etc.).
5- Apprendre à convaincre
Une allocution qui part dans tous les sens ne remportera pas l’adhésion du public et
vous risquez d’en perdre le fil à un moment ou à un autre.
2
Balayer les objections éventuelles
Argumenter pour présenter son projet ou défendre son idée
Conclure en mentionnant un élément clé
Bien réagir aux aléas : Bafouillage, trou de mémoire, lapsus… Nul n’est à l’abri
d’un moment de panique. Il est important d’apprendre à réagir en de telles
circonstances.
Vos mains tremblent : Cela n’est pas systématiquement visible par l’assemblée.
Une astuce si vous souhaitez toutefois garder un aide-mémoire en main : utilisez
du papier cartonné. Le tremblement sera moins perceptible.
Vous avez peur d’un trou de mémoire : Notez les grandes lignes de votre
intervention sur une fiche cartonnée. Pas de phrases. Uniquement des mots clés qui
sauront vous redonner le fil de votre message.
Vous bafouillez ou venez de faire un lapsus embarrassant : Soyez spontané.
L’humour, notamment l’autodérision, est efficace, car cela permet de détendre
l’atmosphère.
Un interlocuteur vous coupe la parole, vous prend à partie : Ne vous laissez pas
emporter par les émotions. Restez maître de votre intervention. Rappelez posément
les règles de la bienséance. Soyez poli, mais ferme.
Quelques astuces
Occuper l’espace : La prise de parole en public, c’est aussi une prise d’espace : si
vous en avez la possibilité, vous pouvez vous déplacer sur « la scène », vous
approcher de votre auditoire, du Power Point, etc. Mais lors de vos déplacements,
vous devez être entendu. Vous allez donc aussi occuper l’espace avec votre voix.
La voix : La plupart des gens ont l’impression de parler trop fort. Or devant un
auditoire, il ne faut pas hésiter à projeter sa voix assez loin. Lors d’une formation
de prise de parole en public, vous apprendrez à poser votre voix, à améliorer votre
articulation, et surtout à trouver votre voix. Car la voix est révélatrice de votre
personnalité, et transmet beaucoup d’émotions.
Assouplir sa gestuelle : Le travail sur la gestuelle implique un certain lâcher-prise.
Mais ce lâcher-prise est maîtrisé. Une intervention en public implique une pleine
conscience de son corps. Maintenez votre stabilité, ancrez votre posture dès les
premières secondes, en gardant à l’esprit que stable et figé ne sont pas
synonymes. La posture est stable, la gestuelle est souple.
3
Sortir du black-out : On évoque ici ce terrible moment de trac qui vous coupe la
voix. La tentation serait d’accélérer. Au contraire, il ne faut pas céder à la panique,
et faire une pause, de 15 secondes s’il le faut, pour retrouver son calme. La bouée
de secours, c’est la respiration. Quand le trac vous submerge, prenez le temps pour
faire, en direct, quelques exercices respiratoires très efficaces.
Ne pas se laisser déstabiliser : Votre auditoire peut montrer des signes d’hostilité,
ou d’indifférence : vous pouvez croiser un regard réprobateur, un bâillement,
entendre un sarcasme, autant de signes qui peuvent vous déstabiliser. Il serait
tentant de faire abstraction, mais ces réactions risquent de s’amplifier si vous les
ignorez. En développant votre aisance relationnelle, vous saurez percevoir votre
auditoire et vous adapter. Si vous percevez un ennui, réveillez-le; si un individu
vous interpelle, répondez-lui, etc.