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Idées 14m2 d’enfer

Parler du DT et des 2 années qui se terminent


Les évé auxquels je pensais aller : Le Cabaret, Gifted, le QuadraBang, la Commus’, tellement
de DT et de Soirées Jeux, littéralement tous les Escape Games d’ECSIT sauf 1 au début de
l’année.
Les assos : Le Toucan Déchaîné, cœur sur toi Tys… La Guilde, cœur sur toi PNGri… Le BDA,
source de stress et de culpabilité. Hyris, dans laquelle je n’ai pas eu le temps de m’investir,
cœur sur toi, Oskarbeaunara… De même pour la BaJ, qui peut selon moi concourir pour le
titre de meilleure asso de CS, cœur sur toi Benne-Bizarre…

Je ne vais pas vous mentir, je ne peux pas vraiment dire que j’ai bien vécu ma première
année à CentraleSupélec. Est-ce que c’est parce que j’ai passé trop de temps dans cette
connerie d’appart, ou est-ce que c’est parce que je me sentais mal que j’y passais tout mon
temps ? Je ne sais pas vraiment, sûrement un peu des deux. J’aurais dû m’en douter dès le
premier jour, quand on est venu avec mon père déposer mes affaires dans un appart ne
possédant ni coin cuisine ni oreiller. J’aurais dû m’en douter la première nuit, quand j’ai vu
que les rideaux ne fermaient pas, ou bien le lendemain matin, après m’être fait réveiller par
le soleil à 7h du matin. Quelque chose en ce lieu transpirait l’arnaque.

Cela ne m’a pas empêché de se faire absorber par ce lieu. Je n’en ai jamais trop parlé (à tel
point que je n’ai honnêtement aucune idée de si c’est quelque chose que la plupart des gens
expérimentent ou pas du tout), mais j’ai de temps en temps (et ce depuis au moins le
collège) des pensées dépressives, qui me poussent à m’isoler et me clouent sur place. J’ai de
la chance, c’est assez passager. Après quelques heures de calme et de solitude, mon cerveau
se lasse de s’utiliser comme punching-ball et ça me passe. Alors j’ai de nombreuses fois
attendu, mais je n’étais jamais vraiment seul sur ce campus. Les bruits des voisins et les repas
que j’ai sautés de peur de croiser quelqu’un me rappelaient constamment que je n’étais pas
vraiment seul. Ces pensées m’ont volé un certain nombres d’events qui avaient l’air trop
cools : le Cabaret, Gifted, le QuadraBang, un grand nombre de DT et de Soirées Jeux, ainsi
que la CommuS’... J’aimerais profiter de cet article pour présenter mes excuses envers les
gens qui ont organisé tous ces events, ainsi que tous les gens, s’il y en a, qui n’ont pas pu
réserver une place pour ces events.

Malgré tout cela, mon année a bien commencé. J’ai été placé dans une famille de parrainage
géniale, qui m’a fait découvrir pleins d’assos passionnantes. Je me suis fait des amis, ai pu
m’intéresser à des choses nouvelles, ai découvert la liberté d’avoir son propre appart,
l’addiction au fait de sécher les cours… Finalement, la quasi-totalité de mon premier
semestre à CS était bien insouciante et plutôt heureuse.

Enfin… Certains points commençaient à être frustrants, notamment le travail. Impossible


d’être concentré en cours, et ma capacité à bosser chez moi était vraiment suboptimale. Je
commençais à voir mes résultats chuter vers la fin du premier semestre, même dans les
matières qui me tenaient à cœur. Je dois être honnête, j’ai survécu à la prépa et je suis arrivé
dans cette école grâce aux maths. Bosser les maths était un vrai plaisir, c’est devenu une
corvée, et je m’en veux pour ça.

Mais quand est-ce que tout a commencé à partir en couille ? Difficile à dire, j’ai passé un
certain temps dans le déni. Je m’étais mis à sécher tous les cours, à essayer sans succès de
les travailler chez moi et à essayer d’assumer de plus en plus de responsabilités dans
certaines associations, tout en me disant que ça allait marcher et que tout allait rentrer dans
l’ordre le jour où j’arriverai à travailler efficacement chez moi. Je ne savais alors pas que ce
jour ne viendrait jamais. C’est donc compliqué de donner une date précise, mais je dirais que
ça a commencé aux alentours des passations BdA.

Loin de moi l’idée de reprocher mon état mental aux membres du BdA ! C’est surtout eux qui
pourraient me faire des reproches, pour être honnête. Les membres du BdA se sont tous
révélés adorables et m’ont accueilli à bras ouverts, alors que je n’avais jusqu’ici rien fait pour
l’association. Malheureusement, j’avais déjà sans le savoir le doigt dans l’engrenage. Je
n’avais pas les résultats que je voulais en cours, ce qui me stressait et me sapait mon énergie.
Cela m’empêchait de faire ce que je voulais faire au niveau associatif, ce qui me stressait et
me déconcentrait quand j’essayais de bosser. Au final, je ne faisais plus rien comme je
souhaitais le faire. Ma position au BdA a ajouté sa pierre à la tour de stress et de culpabilité
sur laquelle j’étais en train de m’isoler. Je suppose qu’en échange, mon inactivité en a agacé
plus d’un. Je pense que je dois des excuses et des remerciements aux membres du BdA. Vous
m’avez offert plusieurs chances. En échange, je n’ai ni su en saisir une seule, ni su être
honnête envers vous sur ce que je ressentais. Chers membres du BdA : je pense qu’il serait
meilleur pour ma santé mentale et pour votre patience que je sois honnête sur un point : je
n’organiserai pas d’events avec vous. Mais je serai ravi de venir staffer de temps en temps.
J’ai aimé bosser sur l’OdC avec vous, c’était très agréable d’enfin se sentir utile.

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