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LE
DOMINATION
MANDAT

TROUVER ET RÉALISER
VOTRE BUT DANS LA VIE

MENSA
O TABLE
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LE MANDAT DU DOMINION
Dr Mensa Otabil © 2013
Tous droits réservés. Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, stockée dans un système de recherche ou transmise, sous
quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, sans l'autorisation écrite préalable de l'éditeur, ni être diffusée sous quelque forme que
ce soit de reliure ou de couverture autre que celle dans laquelle elle est publié et sans que des conditions similaires soient imposées
à l'acheteur ultérieur.

ISBN : 978­9988­1­7808­6

Pour toute demande de renseignements, contactez :

Église évangélique centrale internationaleP. O. Box 7933Accra­Nord, Ghana, Afrique de l'Ouest


Tél : +233­302­688000
Télécopie : +233­302­688007
Site Web : www.centralgospel.comE­mail : otabil@centralgospel.comTél : +233­302­688000

Sauf indication contraire, toutes les références scripturaires proviennent de la nouvelle version King James de la Sainte Bible.

Kairos BooksConception de la couverture : Oxygène


Mise en page/Impression : Combert Impressions
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DÉVOUEMENT
À mes enfants et à leur génération. Puisse chacun de vous trouver et réaliser
son plus haut potentiel.
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A REMERCIEMENTS
Tout d’abord, je remercie le Seigneur de m’avoir donné cette révélation de sa Parole, car les
écritures centrales de ce livre ont été une source d’inspiration primordiale dans ma vie.
À ma femme, Joy, je vous remercie pour votre amour, vos encouragements et votre
compagnie continus. Et à la congrégation de Christ Temple pour vos questions et vos
commentaires au fil des années alors que j'ai prêché les messages de ce livre.

Remerciement spécial à:

Erinn Ransom­Ofori de Kairos Books pour avoir fait passer cette vision du manuscrit à
la publication.

Albert et Comfort Ocran de Combert Impressions pour la composition et les travaux


d'impression.

Nana Kwadwo Duah d'Oxygen pour la conception de la couverture.


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INTRODUCTION

POURQUOI SOMMES NOUS ICI?

La quête de l'humanité pour un but et un sens à la vie

C'est une fonction humaine fondamentale de remettre en question le but et le sens fondamentaux
de la vie. À toutes les époques de l’histoire de l’humanité et dans toutes les cultures, les êtres humains ont
philosopher sur cette question : pourquoi sommes­nous ici ? Le fait que nous posions cette question est ce
qui nous différencie des animaux. Les humains ne sont pas guidés par les saisons, ni par les schémas de
migration, ni par leur instinct primaire, comme le sont les animaux. Nous sommes guidés et nous vivons
notre vie en fonction des réponses dont nous héritons – ou auxquelles nous parvenons par nous­mêmes –
aux questions humaines les plus fondamentales : quel est mon but et quel est le sens de la vie ? Nous voulons
tous savoir ce que nous sommes censés faire ici sur terre, et au fil du temps et selon les cultures, les
êtres humains ont tiré des conclusions différentes sur cette question.

En tant que chrétiens, nous nous tournons vers la Bible pour trouver des réponses et nous nous efforçons
tous de vivre notre vie selon la Parole de Dieu. Différents aspects de la Parole de Dieu résonnent plus
clairement pour certains d'entre nous, devenant le fondement de notre philosophie et de notre vision spirituelles,
et façonnent notre compréhension de ce que nous sommes censés être et faire. En essayant de suivre
l’exemple de Jésus­Christ, certains chrétiens sont principalement guidés par les Dix Commandements, et certains
se tournent d’abord vers les Proverbes ou les Psaumes pour éclairer leur chemin. Pour moi, l'écriture qui
parle le plus profondément à mon esprit et qui constitue le fondement de ma perspective, de ma philosophie et
de mon état d'esprit vient de ce que j'appelle le mandat de domination de Dieu trouvé dans le livre de la Genèse.

Le dessein et le processus de Dieu pour créer l’humanité

La Genèse est « le livre des commencements », et en tant que commencement, le tout premier chapitre
établit deux choses que nous devons remarquer :

­ Les desseins de Dieu ; et

­ Les processus de Dieu

Par objectifs, nous entendons ses intentions, et les processus illustrent comment Dieu les exécute. À
travers les actes de création de Dieu, nous pouvons voir sa pensée et ses voies, ce qui constitue une
indication de son dessein pour toutes ses créations, y compris nous.
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Les cinq premiers jours du récit de la Genèse révèlent la création des cieux et de la terre par
Dieu ; la terre et la mer ; les oiseaux, les poissons et le bétail. C'était son travail préparatoire
et le prélude à l'introduction de son chef­d'œuvre : l'homme. Dans le contexte des cinq premiers
jours de travail créatif, Dieu s’est arrêté dans Genèse 1 : 26 pour annoncer l’arrivée de son
personnage principal le soir du sixième jour.

26 Alors Dieu dit : Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance ;
qu'ils dominent sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur le bétail,
sur toute la terre et sur tous les reptiles. chose qui rampe sur la terre".

C'est la grande introduction de Dieu au premier homme. C’est la première fois qu’Il
mentionne notre espèce, et une attention particulière est accordée aux détails de Son dessein
pour nous. Trois intentions sont clairement énoncées à l'égard de l'humanité.

Les intentions déclarées de Dieu

1. Créer un être appelé homme 2.


Pour que l’homme soit le reflet de Dieu 3.
Pour que l’homme domine la terre
La création de l'homme était l'intention de Dieu. Il a dit : « Faisons l’homme. » L’homme ne
s’est pas créé lui­même et, par conséquent, il ne peut pas déterminer son propre objectif. En
toutes choses, c'est le créateur qui détermine le but de sa création.

Notez que ce passage est l'un des rares cas dans la Bible où Dieu se réfère à lui­même
au pluriel, représentant la Sainte Trinité du Père, du Fils et du Saint­Esprit. Dieu n’a pas
seulement eu l’intention de créer l’homme ; Il avait également l’intention de doter
l’homme de qualités semblables à celles de Dieu. Il a délibérément prévu que l’homme lui
ressemble, à son image, selon sa ressemblance. C'était pour que nous puissions refléter la
puissance du Père, le discernement du Saint­Esprit et le salut du Fils. Dieu n’a pas dit que
nous pouvions être Lui, mais que nous pouvions refléter Son image et être ce que
représente chaque entité à Son image.

Arrêtons­nous ici pour y réfléchir. Une image est le reflet de quelque chose ; c'est
pas l'original. Lorsque vous vous tenez devant le miroir, vous voyez votre image, pas vous­
même. Si vous levez la main, l’image de votre main sera également levée. L’image n’est pas
vous, mais elle peut refléter vos capacités physiques. De même, lorsque Dieu a dit : « Créons
l’homme à notre propre image », Il a, dans cette déclaration, doté l’homme non pas pour qu’il
soit Dieu, mais pour qu’il reflète tout ce que Dieu est et tout ce qu’il est capable de faire.
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Ceci est important pour deux raisons. Premièrement, à notre époque, où la construction sociale de la
race a façonné l’approche et la compréhension de nombreuses cultures de cette Écriture, nous avons
perdu un temps précieux à débattre sur la race qui a été créée à l’image de Dieu. Je dis que le débat est
1
du temps perdu parce que Dieu n’est pas chair ; Il est esprit. une race reflète exclusivement l’image Non
de Dieu – elles le font toutes.

De même, il est important de distinguer que Dieu a créé à la fois l'homme et la femme à son image,
malgré les perceptions de certaines cultures qui croient le contraire.
Dans le verset suivant, le verset 27, il est dit :

27
Ainsi Dieu a créé l’homme à sa propre image ; à l'image de Dieu, il l'a créé ; mâle et
femelle, Il les a créés.

L’image de Dieu n’est en fait pas « masculine ». Quand la Bible dit « homme », ce n’est pas
2
signifié comme étant uniquement un homme. C'est une référence aux ­les deux
composantes masculines et féminines de l'espèce humaine. Les deux reflètent l’image de Dieu, et aucun
n’est un reflet plus supérieur que l’autre.

Lorsque nous essayons de concevoir l’image de Dieu et qui reflète cette image, nous devons garder
à l’esprit que Dieu est esprit. Afin de discerner avec précision l’image de Dieu chez l’homme, nous devons
nous tourner davantage vers l’image spirituelle, le caractère et les attributs divins des personnes, plutôt
que vers leur pigmentation, leur sexe ou toute autre caractéristique physique ou biologique.

Finalement, après avoir eu l'intention de créer l'humanité et de lui donner la capacité de refléter la
puissance de Dieu, Dieu a voulu que sa grande création domine toutes ses autres créations. Il a dit : «
Laissez­les dominer. »
Après avoir tout créé sur la terre, Dieu a mandaté l’homme pour y exercer sa domination.

Qu’est­ce qu’un mandat ?

3
Un mandat est un ordre ou une autorisation officielle de faire quelque chose. C'est lorsqu'une
personne a été autorisée à exercer une certaine fonction ou devoir. Alors, quel est le mandat de
l’homme ? Quelle autorisation Dieu a­t­il donnée à l’humanité ? C’est la question centrale de ce
livre, et déjà dans le passage de Genèse 1 : 26 nous voyons que notre mandat est d’avoir la domination !
À partir de là, nous explorerons exactement ce que cela signifie, quels sont les critères pour avoir la
domination, comment y parvenir, et donc comment satisfaire le mandat de Dieu pour nos vies.

L'équipement de Dieu pour l'humanité pour remplir notre mandat


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Dieu a déclaré Son intention de créer l'homme, de lui donner des qualités semblables à celles de Dieu, et
pour l'autoriser à dominer sur tout ce qu'il avait créé sur terre.
Puis Il a béni l’humanité et nous a doté de dotations uniques afin de pouvoir mener à bien la
mission qu’Il nous avait confiée. Le récit de Genèse 1 :26 et 27 établit que Dieu a créé l’homme
à son image ; cependant, c’est dans Genèse 2 : 7 qu’Il développe le processus réel. Le verset dit :

7
Et le Seigneur Dieu forma l'homme de la poussière du sol, et il souffla dans ses
narines un souffle de vie ; et l'homme devint un être vivant.

La signification ici est double : l’homme a une composante terrestre et physique ; ainsi qu'une
composante céleste et spirituelle. Le premier homme, Adam, est devenu un être à la fois naturel
et spirituel, distinct de toutes les autres créations de Dieu. Cela nous donne une idée de la manière
dont l’humanité pourrait dominer la terre.

La double composition de l'homme : naturelle et spirituelle

Dieu a créé Adam en joignant les opposés :

­ la dimension terrestre­matérielle et visible ­ la


dimension divine­spirituelle et invisible

Il a commencé par créer Adam à partir d’éléments naturels, la terre. Les attributs physiques
d'Adam sont tangibles ; ils peuvent être vus. Puis Il a équipé Adam d’éléments divins, l’Esprit de
Dieu, qui est un attribut invisible et intangible de la constitution d’Adam. Ce rapprochement
d'opposés est un exemple de l'un des principes clés des processus divins, que nous explorerons
plus en détail avec les mandats de création.

Ce qui est important pour nous maintenant, c'est que l'homme, contrairement aux autres créatures sur terre,
– a été doté de capacités provenant de deux domaines différents. Il a une capacité physique et
une capacité spirituelle. Cela nous rend très spéciaux. Non seulement nous pouvons, en tant
qu'humains, faire ce qui est physiquement possible parce que nous sommes des êtres physiques,
mais nous pouvons également faire ce qui est spirituellement possible, car en nous se trouve
l'image de Dieu et le pouvoir de refléter les capacités de Dieu.

N'est­ce pas excitant ? Quelle bénédiction! Cela signifie que si vous pensez que vous
êtes insignifiant et seulement humain, vous avez tort. Tu es plus que ça. Vous avez été créé avec
des qualités uniques, et ces qualités ne sont pas seulement humaines, elles sont semblables à
celles de Dieu !

Toutefois, cela ne doit pas être pris à la légère ni pour acquis. Ce n'est pas automatique
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que nous pouvons exercer nos réflexions divines ; cela exige quelque chose de notre part.
N'oubliez pas que l'image de Dieu en nous est liée à notre caractère, à notre esprit. Par conséquent,
pour que l’homme soit à l’image et à la ressemblance de Dieu et pour affirmer ce reflet, il doit
conformer ses dispositions naturelles à la disposition de l’esprit en lui qui provient de Dieu.
4

Pour que nous puissions dominer, nous devons joindre les deux dimensions de notre création.
Nous devons aller au­delà de notre nature physique et puiser dans notre nature spirituelle. Nous devons
fusionner ce qui est vu avec ce qui est invisible ; ce qui est tangible avec ce qui est intangible. Nous
devons conformer notre vision à notre foi, afin que ce que nous pouvons voir reflète ce que Dieu peut
faire. C’est la seule façon d’avoir la domination.

L’homme ne peut pas dominer en s’appuyant uniquement sur ses capacités naturelles. Limiter
vous­même uniquement à votre constitution naturelle, physique et matérielle vous limite au royaume
de l'impossibilité, mais joindre le naturel à votre dotation spirituelle, l'invisible et l'immatériel, vous élève
au royaume du possible.

Qu’est­ce que la domination ?

5 6
Le mot domination vient du mot hébreu « radah » qui lutte et porte l'idée de
contre quelque chose de sauvage et d'indompté afin de le mettre sous votre contrôle. L’intention de
la domination est donc de donner à l’homme l’autorité et la capacité de lutter contre la nature sauvage
de la terre telle qu’elle lui a été remise, et de la faire servir à des fins utiles. Dieu nous a donné à la
fois l'autorité et la capacité. De plus, Il a implanté chez l’homme une soif de ce genre de domination.

Mais la grande question est la suivante : comment exercer la domination ?

Il ne suffit pas de savoir que vous devez avoir la domination. En plus de ces connaissances, il
faut comprendre comment exercer la domination. La domination est l'intention de Dieu, mais toutes les
intentions de Dieu ont un processus de réalisation.
Sans un processus de réalisation, nous pouvons comprendre les intentions de Dieu à notre égard, mais
ne jamais découvrir le chemin pour les concrétiser dans nos vies. Ainsi, au verset 28 de Genèse 1, Dieu
a réaffirmé l’intention de l’homme d’avoir la domination et Il a également défini le processus pour avoir
cette domination.

28 Alors Dieu les bénit et Dieu leur dit : « Soyez féconds et multipliez­vous ; remplissez
la terre et soumettez­la; dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel
et sur tout être vivant qui se meut sur la terre.

Dans ce passage, Dieu a déclaré un processus en quatre étapes pour atteindre la domination :
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1. Soyez fructueux

2. Multiplier
7
3. Répondre la terre ("remplir la terre")

4. Soumettez­le

Il a dit à Adam, si tu passes par ces quatre processus, alors tu auras


domination. Ces quatre processus fonctionnent en séquence et en tandem. Dieu les a énoncés
dans cet ordre particulier et a énoncé ces commandements avec l'intention de Son Maître.
Vous ne commencez pas par multiplier, puis choisissez le processus suivant qui vous
convient. Non; vous commencez par être fructueux, vous vous multipliez, puis vous vous
reconstituez et enfin vous vous soumettez. Si nous procédons dans cet ordre, nous finirons sûrement
par dominer. Par conséquent, avoir la domination n’est pas le produit du hasard ou de la force
brute, mais de l’adhésion à un processus bien coordonné établi par Dieu.

Chaque commandement établissait un processus clé pour exercer la domination et chacun


était prononcé dans l'esprit et le subconscient d'Adam. Chaque commande était censée être un
instinct. Le besoin primordial de l’homme était de dominer. Ce besoin est motivé par quatre
forces : la volonté d’être fructueux ; la volonté de se multiplier ; la volonté de reconstituer la terre ;
et la volonté de le maîtriser. Ces pulsions sont fondamentales pour toutes les quêtes humaines.
Ils sont instinctifs à la vie humaine et à l’expérience humaine.

Après avoir déclaré ces quatre mandats à Adam, Dieu a ensuite poursuivi son dessein
principal pour l’homme lorsqu’il a dit : « Et dominer ». En d’autres termes, si vous devenez féconds,
si vous vous multipliez, si vous remplissez la terre et si vous la soumettez, alors vous aurez la
domination. En théorie, cela semble assez simple. Cependant, l’humanité commet fréquemment
quelques faux pas.

Comment l’humanité n’a pas réussi à dominer

Nous ne parvenons pas à atteindre le dessein de Dieu à notre égard en interprétant mal
l'intention de Dieu. Aussi pertinents que soient ces quatre mandats pour nos quêtes en tant
qu’humains, leur importance pour nous a été perdue. Dans le passé, les gens ont lu ce
verset et l’ont interprété comme Dieu disant : « Ayez autant d’enfants que possible. » En
conséquence, l'un des plus grands problèmes naturels qui menacent aujourd'hui la
planète et ses ressources est la surpopulation, qui est le résultat d'une compréhension limitée et
étroite du mandat de Dieu d'être fécond et de se multiplier.

Le mandat d’être fécond et de se multiplier ne se limite pas à la capacité de procréer.


Cela inclut la procréation mais ne s’y limite pas. En réalité,
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il existe des domaines bien plus vastes dans lesquels nous pouvons être féconds et nous multiplier que dans le
simple accouplement d'un mâle et d'une femelle pour produire des enfants. Il est temps de jeter un coup d’œil à tout
ce que Dieu voulait dire par son commandement d’être fécond et de se multiplier.

Une autre raison pour laquelle nous ne parvenons pas à atteindre notre objectif – le mandat de Dieu –
est de mal utiliser, ou simplement de ne pas utiliser, ce dont Dieu nous a dotés. Nous oublions parfois que nous
sommes créés à son image. Cela nous amène à limiter notre capacité à refléter sa puissance. Nous nous
sous­estimons en pensant que nous sommes de « simples mortels » ou en ayant l’attitude que nous sommes
insignifiants. Une faible estime de soi ne peut pas se manifester chez une personne qui comprend sa double
composition. Comment pouvez­vous avoir une mauvaise opinion de vous­même quand vous savez que le
Plus Puissant fait partie de vous ?

La place de l'homme dans le grand projet de Dieu

Il est important de comprendre et d'apprécier la place particulière qu'occupe l'homme dans le Grand
Dessein de Dieu. Bien que les deux premiers chapitres de la Genèse décrivent efficacement le statut spécial
de l'homme par rapport aux choses créées par Dieu, une clarté supplémentaire est apportée par la réflexion
du Psalmiste dans le Psaume 8 : 3­9 :

3 Quand je considère tes cieux, ouvrage de tes doigts, la lune et les étoiles que tu as
4 Qu'est­ce que l'homme
ordonnées, tu te souviens de lui, et du fils de l'homme que tu lui

rends visite ? 5 Car tu l'as rendu un peu inférieur aux anges, et tu l'as couronné de gloire et
d'honneur. 6 Tu lui as donné la domination sur les œuvres de tes mains ; Tu as mis tous 7
tous les moutons et tous les bœufs, même les bêtes des choses sous ses pieds, 8 les oiseaux
du ciel et les poissons de la mer qui passent dans les champs, dans les sentiers des mers.

9
O Seigneur, notre Seigneur, comme c'est excellent
Ton nom sur toute la terre !

Cette écriture a une signification énorme pour chaque être humain. Des mots tels que merveilleux, énorme,
impressionnant, magnifique, gigantesque ne parviennent pas à saisir la pure merveille des choses incroyables que
Dieu a créées. Comparée à l'univers, la terre est comme un grain de sable, car il existe d'autres corps célestes
(comme d'autres planètes, soleils, lune, étoiles, etc.) qui sont un million, un milliard ou un billion de fois plus gros
que cette grande terre dans laquelle nous vivons. sur. Il y a des montagnes escarpées et des vallées profondes, de
vastes océans et de longues rivières, des arbres imposants et de vastes prairies. Et il y a des animaux – d’énormes
éléphants, de grandes girafes, des lions redoutables, des baleines massives et même la plus petite de ses
créations comporte des détails si minutieux qu’ils continuent d’intriguer le cerveau humain. Quand on considère
tout cela, Dieu est quand même descendu vers l’homme – ce petit, petit être apparemment sans importance – et
lui a littéralement donné une totale
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domination sur ces créations impressionnantes.

Cela a clairement déconcerté et bouleversé le Psalmiste alors qu'il se demandait : « Quand je


considère tes cieux, l'ouvrage de tes doigts, la lune et les étoiles que tu as ordonnées, qu'est­ce que
l'homme pour que tu te souviennes de lui ? Puis il dit : « Car tu l’as rendu un peu inférieur aux
anges, et tu l’as fait dominer sur les œuvres de tes mains… »

L'Écriture dit au verset 6 : « Tu as mis toutes choses sous ses pieds », et « choses » est en
italique. Ce petit détail est instructif et très important. C’est notre droit divin de dominer la terre et les
choses que Dieu a créées, mais les humains ne sont pas censés dominer les uns sur les autres. La
domination de l'homme par l'homme est un abus des desseins de Dieu.
8

Il est également significatif de noter ici que la traduction originale en hébreu de ce


l'Écriture dit : « Tu l'as rendu un peu inférieur à Elohim. » Le mot « Elohim » est le mot qui
était utilisé pour décrire Dieu à cette époque. Si nous utilisons cette traduction, alors Dieu n'a pas fait
l'homme un peu inférieur aux anges ; Il a fait l’homme un peu inférieur à Elohim – Lui­même.
Donc dans

par essence, l’homme est placé un peu plus bas que Dieu, mais plus haut et au­dessus
9
des anges.

Nous sommes les patrons de tout. Nous allons dans l'espace et explorons l'univers ; nous le
prenons en photo, l'étudions et le comprenons. Pourquoi? Parce que c'est nous qui avons été autorisés
à exercer la domination. Ainsi, malgré nos nombreux défauts et échecs, malgré nos faiblesses
et fragilités humaines, nous sommes toujours les plus sophistiqués de toute la création de
Dieu.

Ne vous prenez pas pour acquis. Ne diminuez jamais votre valeur parce que vous
ont été créés avec un pouvoir impressionnant, avec la capacité « d’être féconds, de se
multiplier, de reconstituer et de soumettre la terre et d’avoir la DOMINION ». C’est le mandat que
Dieu vous a donné. Lorsque vous saisirez ce mandat, votre vie sera transformée et vous n’aurez plus
de mal à réussir. Vous saurez comment réussir, comment surmonter et comment faire en sorte
que votre vie compte.

Dans les prochains chapitres, nous examinerons de plus près les quatre mandats et
comment ils s’appliquent à nos quêtes individuelles et collectives en tant qu’êtres humains.
Chaque mandat doit être exploré en détail et élargi pour une application personnelle et
corporative, alors commençons. Le premier mandat est « Soyez fructueux » !
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PARTIE UN

ÊTRE

FRUCTUEUX
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CHAPITRE UN

SOYEZ fructueux

W Lorsque Dieu a révélé son dessein pour la création de l'homme dans Genèse 1 : 26,
Adam n’avait pas encore été créé, il n’avait donc aucun moyen de connaître son
dessein, sauf si Dieu le lui disait. Si Adam devait connaître l’intention divine concernant son existence,
il devait l’entendre lui­même de la part de Celui qui l’avait créé. Ainsi, le soir du sixième jour de la
création, Adam est éveillé à la conscience.
Il devient un être vivant doté de toutes les facultés d'un être humain mais sans que personne ne
l'instruise sur son but ni sur la façon de vivre. Il n'avait aucun passé physique.
Aucune ascendance. Aucune expérience passée sur laquelle s'appuyer. Aucune information dans son
cerveau. Il avait été créé au stade d'un homme adulte, prêt à fonctionner comme n'importe quel
homme adulte, mais sans le bénéfice d'un ensemble de connaissances établies pour le guider.

Dans un sens, nous pouvons dire qu’Adam a été créé vide. Il était comme un ordinateur
nouvellement fabriqué, sans aucune programmation de base. Il se tenait devant Dieu frais et vide, ne
sachant quoi ni comment faire quoi que ce soit. Il avait l'esprit de Dieu en lui mais son esprit était vide.
Il n’a pas eu le temps de grandir grâce à l’apprentissage.

Dieu a regardé sa création et les toutes premières paroles qu’il a prononcées à Adam ont été :
« Soyez féconds ». Ce sont les premiers éléments d'information qui ont rempli le vide d'Adam ;
les premiers mots qu'il connaissait; la première connaissance qu'il avait. Au lieu d’une culture établie à
suivre et à la place des enseignements des parents, Adam n’avait que ces mots : « Soyez féconds
». C'était la commande fondamentale de son système d'exploitation.

Vous pouvez essayer d’imaginer l’empreinte que cela laisserait sur Adam. Essentiellement,
Adam était un nouveau­né. Imaginez un nouveau­né venant au monde et son père lui disant dès son
arrivée : « sois fécond ». Un vrai nouveau­né n’aurait aucune conscience de la signification de ces
mots, mais Adam est né en tant qu’homme et non en tant qu’enfant. Soit il avait une compréhension
intuitive de ce que signifiaient les premières paroles de Dieu, soit il aurait dû en rechercher le sens.

Que signifie être fructueux ?


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dix
Pour être fructueux signifie simplement grandir, s’épanouir et être productif ; cela signifie produire des
résultats bénéfiques et rentables. Dieu nous commande d'être productifs pour que nos œuvres
portent du fruit. C’est sa première instruction pour nous.

Implications du mot « être »

Le mot « être » ajoute un poids particulier au commandement de Dieu concernant la fécondité. Il


commande que la chose que l’on nous dit d’être soit dans notre nature, tissée dans notre identité et
comprenne tout notre état d’existence. Quand Dieu disait : « Soyez féconds », c’était un commandement
de permanence. Nous ne devons pas être fructueux occasionnellement, parce qu’Il ne l’a pas
qualifié comme tel. Il a dit : « soyez » fécond, ce qui signifie à tout moment et en toutes choses. Le
mot « être » est un verbe. C'est un mot actif.
C'est un mot qui appelle les choses à l'action. Le commandement « être » signifie trois choses :

C'est une déclaration de potentiel. Vous ne pouvez pas être ce que vous n’avez pas la capacité
d’être. Lorsque Dieu a dit d’être fécond, il avait déjà implanté en l’homme le potentiel de développement
et de productivité. Son commandement était une déclaration de notre potentiel. De même, « être » appelle
les choses.

C'est un appel à l'existence. Notre fécondité doit être évidente. Quand Dieu dit « sois », tout ce qu’Il a
appelé apparaît. Dans la Genèse, Il a dit : « Que ce soit... » et cela s'est produit. Ainsi, le commandement
d'être fécond est l'instruction de Dieu pour que nous manifestions le potentiel implanté en nous. Il ne faut

pas le cacher ; il faut le faire exister et le voir. Être fructueux est aussi quelque chose que nous
devons faire.

C'est un commandement auquel il faut obéir. Le commandement de Dieu n'est pas une
suggestion. C'est un commandement auquel il faut obéir ; c'est impératif. Il a dit : « soyez fructueux ». Il n'a
pas dit « essayer » ou « tenter » d'être fructueux ; Il nous a spécifiquement ordonné de porter du fruit et
nous devons obéir.

La fécondité va au­delà de la procréation

Le concept de fécondité implique l’idée de croissance. Pour un particulier


pour être fructueuse, il faut donc qu’il y ait une croissance qui aboutisse à quelque chose de bénéfique
et de rentable. À une époque où la population terrestre était petite et les niveaux de production faibles,
avoir beaucoup d’enfants était économiquement logique pour de nombreux pères.

À cette époque, les hommes avaient autant d’enfants que possible avec une seule femme.
Puis, lorsqu'elle était épuisée par la grossesse ou qu'elle mourait, ils allaient se marier avec une autre
jeune femme et recommençaient à avoir d'autres enfants.
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L'idée était que pour être « fructueux et se multiplier », nous devions prodigieusement
faire des bébés, et à ce moment­là, c'était une forme de croissance rentable.

Plus un homme avait d’enfants, plus il avait de travail pour son entreprise – son
l'agriculture, son commerce et le fonctionnement de son ménage. Maintenant que la
population et les progrès technologiques ont réduit la demande de ressources humaines,
il existe aujourd’hui des endroits sur terre où le modèle de fécondité prolifique
perdure. Bien souvent, ces personnes ne produisent que suffisamment de nourriture pour un
ou deux de leurs enfants, et le reste devient un problème pour la société dans son
ensemble. De toute évidence, ce n’était pas le plan de Dieu, et cette compréhension limitée
de son commandement ne couvrait pas toute la portée de sa définition de la fécondité.

La fécondité s’applique à tous les domaines de notre vie. Dans la Bible, nous trouvons
plusieurs références à la fécondité.

Dimensions de la fécondité

Le fruit des entrailles. Comme nous l’avons vu, l’un des moyens les plus anciens
et les plus courants par lesquels une personne peut être féconde est le fruit de l’utérus.
Cela implique de mettre au monde des enfants, et Dieu a voulu que nous soyons
féconds de cette manière. Psaume 127 :3 dit :
3
Voici, les enfants sont un héritage du Seigneur, le fruit de la
l'utérus est une récompense.

Certes, la procréation des enfants entre dans cette définition de la fécondité.


Les enfants sont une bénédiction de Dieu et ils doivent toujours être considérés comme tels.
Mais même si avoir des enfants n’est pas une mauvaise chose, nous découvrirons bientôt
que procréer n’est pas le seul moyen pour une personne de prospérer. Par exemple, il y a des
gens qui n’ont pas d’enfants naturels mais qui sont excessivement féconds dans de nombreux
domaines que je vais décrire maintenant, car la fécondité ne se limite pas au fruit de l’utérus.

Le fruit de l'esprit (pensées). Le deuxième type de fécondité peut être


trouvé dans Jérémie 6:19 qui dit :
19
Écoute, ô terre ! Voici, certainement, je ferai venir un malheur sur ce
peuple, le fruit de leurs pensées, parce qu'ils n'ont pas tenu compte de mes
paroles ni de ma loi, mais qu'ils l'ont rejetée.

Le fruit des pensées fait référence aux idées générées par le cerveau humain et utilisées
à des fins bonnes et utiles. Ainsi, vous pouvez être fructueux en mettant au monde des
enfants, et vous pouvez être tout aussi fructueux en faisant naître de bonnes pensées et de
bonnes idées.
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Le fruit de la bouche et des lèvres. La fécondité peut aussi se manifester par les
mots. Proverbes 18 :20 dit :
20
L'estomac de l'homme sera rassasié du fruit de sa bouche ; il sera
rassasié du produit de ses lèvres.

En tant que pasteur, chaque fois que je prêche, je deviens fructueux parce que je
convertis mes pensées et mes idées en mots, que je libère par ma bouche. Et ainsi,
même si je n’accoucherai pas au sens naturel du terme, je suis quand même fécond
parce que je suis productif avec mes idées et mes mots. C’est ce que la Bible entend par
fruit des lèvres.

Le fruit (les œuvres) des mains. Le Fruit des mains fait référence à nos œuvres. Ce que
vous créez ou développez avec vos capacités physiques est le fruit de vos mains. Ce sont
les choses que nous accomplissons en utilisant notre corps. Proverbes 31 :30­31 dit :

30 Le charme est trompeur et la beauté est passagère, mais la femme


31
qui craint le Seigneur sera louée. Donnez­lui du fruit de ses
mains, et que ses œuvres la louent aux portes.

Bien que cette écriture exalte la femme vertueuse et le fruit de ses mains, elle a une
application plus large pour chaque être humain. La Bible dit que la qualité des œuvres que
nous accomplissons de nos mains nous vaudra d’énormes éloges et reconnaissances. Il
est dit : une femme qui craint le Seigneur sera louée. En d’autres termes, celui qui
obéit au commandement de Dieu de porter du fruit sera récompensé.

Le fruit de l'Esprit (Justice) . Dans Galates 5 :22­23, la Bible dit :

22
Mais le fruit de l'Esprit est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la
23
bonté, fidélité, loi. douceur, la maîtrise de soi. Contre un tel il n'y a pas

Le fruit de l'Esprit est le caractère. La Bible nous exhorte à porter du fruit avec notre
caractère en exprimant l’amour, la joie, la paix, la gentillesse, la maîtrise de soi, la bonté
et la fidélité.

Il ressort clairement de ces versets que le ventre de la femme n’est pas le seul terrain fertile
pour la fécondité. Nous pouvons être fructueux avec notre esprit, nos mains, nos lèvres et notre
caractère. Notre esprit produit des idées, nos mains fabriquent des produits, nos lèvres
prononcent des mots et notre caractère témoigne de valeurs morales et éthiques. Ce sont des
domaines supplémentaires dans lesquels nous pouvons être fructueux.
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Avec ce commandement d'être fécond, nous sommes équipés par Dieu pour faire naître
des choses qui n'existent pas actuellement. En ce sens, nous pouvons appliquer toutes nos dimensions
de fécondité potentielle de deux manières générales :

Par l’invention – faire exister des choses à partir de rien, et


En améliorant – en créant de nouvelles choses à partir de ce qui existe déjà

Ces deux manières d’être fructueux s’appliquent aux idées, aux mots, aux produits et aux systèmes
de valeurs.

Que nous soyons féconds ou non a de graves conséquences qui affectent tous les aspects de
notre vie, y compris notre relation avec Dieu. À bien des égards, notre fécondité détermine la manière
dont Dieu nous traite. Il nous bénira ou nous punira selon notre obéissance à son commandement
de porter du fruit.

La parabole des talents, dans Matthieu 25 :15­30, est instructive. Jésus dit au
histoire d'un maître, qui dans la parabole représente Dieu, et de trois serviteurs, qui nous représentent,
ses serviteurs. Le maître a donné à chaque serviteur ses propres talents et les a laissés fructifier avec
eux. Celui qui avait cinq talents les utilisa et doubla ses talents à dix. Celui qui avait deux talents était
également rentable et les augmentait à quatre. Cependant, celui qui avait un talent a caché son
talent et n’en a rien fait.

Lorsque leur seigneur revint pour leur demander des comptes, il dit à celui qui commençait avec
cinq talents : « Bravo, bon et fidèle serviteur », et en récompense, il fut nommé dirigeant sur beaucoup de
choses. De même, pour le serviteur qui a doublé ses deux talents, le Seigneur a également dit bien fait, et
l'a également établi comme dirigeant sur plusieurs. Mais pour le serviteur qui cachait son talent, son
maître le traitait de méchant et de paresseux. Puis il lui ôta son seul talent, en fit un paria et le bannit
dans les ténèbres.

Comment Dieu réagit à l’infertilité

La parabole des talents nous enseigne donc plusieurs choses. Cela nous enseigne que ce que nous
faisons avec le talent que Dieu nous a donné a des conséquences positives et négatives. Parmi les
conséquences négatives, la plus grave est la suivante :

L’infertilité entraîne malédiction et punition. Dieu ne traite pas à la légère une personne stérile. Dans
cette parabole ainsi que dans de nombreux autres exemples bibliques, sa réponse a été une punition
rapide. Ici, le serviteur infidèle était banni et condamné « aux pleurs et aux grincements de dents ».
Dans Marc 11 : 13­14, Jésus a été déçu et consterné par le figuier stérile, alors il a fait pleuvoir des
malédictions sur lui. Dans un autre cas, Luc 13 :6­9 parle d'une parabole dans laquelle un homme
plantait un
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figuier qui n'a produit aucun fruit pendant trois ans. Le planteur en colère a dit à ses serviteurs de cueillir
l'arbre et de le jeter. Et dans Luc 3 : 9, Jean­Baptiste avertit :

9 Et déjà maintenant la cognée est mise à la racine des arbres. C'est pourquoi tout
arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu.

Une deuxième leçon que nous apprenons sur les conséquences négatives de l’infertilité est la
suivante :

Nous perdons nos talents et nos biens si nous sommes infructueux. Dans la parabole des talents,
le serviteur avec un seul talent qui cachait son don et se plaignait de la mauvaise économie et du
système injuste du maître se voyait retirer son seul talent et le donner au serviteur qui en avait dix.
C'était la conséquence du gaspillage de son don et de la plainte des conditions dans lesquelles
il aurait dû utiliser ce que son seigneur lui avait donné pour travailler.

Jésus a conclu l'histoire en disant que ceux qui sont productifs avec leur
les talents recevront davantage, mais ceux qui gaspillent leurs dons se les verront retirer. Comme
le dit l’expression courante, vous devez « l’utiliser », sinon vous êtes certain de « le perdre ».

Une question que nous pouvons nous poser à propos de cette histoire est la suivante : pourquoi
le talent du serviteur a­t­il été confisqué ? C'est simple; son talent lui a été retiré parce que le
commandement originel adressé à chaque être humain – qu'il ait dix talents ou un seul – est d'être
fécond. Ainsi, si vous ne portez pas de fruits, vous récolterez des rendements décroissants, et
même le peu que vous possédez vous sera retiré.

Comment Dieu réagit lorsque nous portons du fruit

En revanche, la parabole des talents nous dit quelle sera notre récompense si nous portons du
fruit.

La fécondité est la base pour recevoir l'approbation de Dieu. Les deux serviteurs, qui produisirent
leurs talents, reçurent des approbations positives du maître.
Il les a loués et les a qualifiés de « bons » et de « fidèles ».

Lorsque nous portons du fruit, Dieu ne nous récompense pas seulement par Son affirmation, mais aussi par le
l'Écriture dit que nous aurons l'abondance.

Nous recevons davantage en étant fructueux. Plus nous sommes fructueux, plus nous recevons.
En mettant à profit leurs talents respectifs, les « bons » et les « fidèles » serviteurs ont permis à
davantage de villes de gouverner. Celui avec les talents les plus utilisés était même
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récompensé par un supplément de la part du serviteur infructueux. Dieu dit ici que si vous utilisez
ce qu’Il vous donne, Il ajoutera Ses bénédictions pour augmenter votre travail, et vous n’en
manquerez jamais.

C'est la raison pour laquelle Dieu contourne parfois un croyant né de nouveau et


bénissez un incroyant parce qu'il est fructueux. C’est pourquoi nous pouvons voir une nation
de croyants qui parlent en langues, prient et jeûnent, continuer à lutter contre la pauvreté et le
sous­développement, tandis qu’une nation d’adorateurs d’idoles jouit de la prospérité et de la
productivité. Cela ne signifie pas que la nation laïque ira au paradis, ni qu’elle sera sauvée.
Cela signifie simplement qu'ici sur terre, ils obéissent au mandat de Dieu. Ainsi, si nous voulons
recevoir la bénédiction débordante de Dieu, peu importe combien nous croyons, jeûnons ou prions,
nous ne verrons pas la manifestation de ses promesses à moins que nous ne tenions
compte de son commandement de porter du fruit.

Lorsque Dieu a créé l’homme au début, il était pleinement conscient des besoins que
l’homme aurait en matière de subsistance et de confort, mais il n’a pas créé ces choses pour
nous. Dieu savait que nous aurions besoin de maisons, de vêtements, de meubles, de
connaissances, d’écoles, d’hôpitaux, de voitures et de bien d’autres objets, mais il ne nous les
a pas fournis. Il a laissé le développement de toutes ces choses entre nos mains. La directive
d'être fécond impliquait que l'homme était responsable de la croissance et de la production de
tous ses besoins bénéfiques. La question est donc la suivante : si l’on attendait de l’homme qu’il
porte du fruit, par quoi devait­il commencer ? Dans le prochain chapitre, nous explorerons
cette question en examinant la graine.
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CHAPITRE DEUX

LE PRINCIPE DE LA SEMENCE

En 1870, un jeune Ghanéen du nom de Tetteh­Quarshie, libéré de l'esclavage


11
qui avait
sur gages, quitta son pays natal pour chercher fortune à l'étranger. Il s'est rendu dans ce qui
est aujourd'hui la Guinée équatoriale et a travaillé comme ouvrier agricole dans une plantation de
cacao. Après avoir travaillé huit ans dans la plantation, il a décidé de rentrer chez lui, dans son village du
Ghana.

Même si le but de Tetteh­Quarshie en voyage était de rechercher sa fortune personnelle, il


est revenu avec rien d'autre que quelques graines de cacaoyer prises dans la plantation sur
laquelle il avait travaillé. Son retour chez lui n'a pas été salué par les habitants de son village, car après
huit années de séjour et de dur labeur dans un pays étranger, sa fortune ne semblait pas s'être
améliorée du tout.

Vous voyez, lorsque les gens se rendent au travail ailleurs, ils rapportent presque invariablement le
fruit du travail des autres. Mais ce jeune homme s’est rendu compte que la clé de la fécondité résidait dans
le fait de semer ses propres graines. Il n'est pas revenu avec les produits finis transformés du cacao
comme le chocolat, comme on l'attendait de lui. Il est revenu avec la graine de cacao. Plutôt que de
rapporter du chocolat à la maison, il avait pour objectif de planter les graines qui feraient germer l'arbre qui
produirait des fruits de cacao, dont il savait qu'il produirait plus de graines. Avec ces graines, il savait qu’il
pourrait planter plus d’arbres et produire une abondance de chocolat.

Il a planté les quelques graines de cacao qu'il possédait dans un petit village. En 1911, juste un moment
Trente­trois ans après que ce jeune homme eut semé ses premières graines, le Ghana était devenu le
premier producteur mondial de cacao. Bien que le pays ait désormais perdu sa position de premier
producteur de cacao, son économie continue de dépendre et de bénéficier de la vision et de la prévoyance
d'un jeune ouvrier agricole qui a eu la bonne orientation dans la vie.

Ce que nous enseigne l’exemple de Tetteh­Quarshie, c’est que dans la vie, il y a des mangeurs de
fruits et des planteurs de graines. Les mangeurs de fruits sont des consommateurs ; ils rassemblent les
produits immédiats et transformés des autres. Les planteurs de semences, quant à eux, sont des
producteurs ; ils plantent, récoltent et produisent des produits que d’autres peuvent leur acheter et
consommer.
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C'est la vision d'un jeune homme qui est devenue le fondement de l'économie de toute une
nation. Parce qu’un homme a vu le potentiel d’une graine, vingt­quatre millions de personnes
bénéficient des bénédictions résultant de ses efforts. Le pouvoir de domination commence par la
fécondité et la fécondité est fondée sur le principe de la semence : découvrir et semer des
graines fructueuses.

La graine de Tetteh­Quarshie était littéralement une graine de plante. Ce qu'il a fait avec ces
semences, c'est ce que les agriculteurs font depuis longtemps avec les semences. Les agriculteurs
savent que pour être fructueux ou productif, les graines doivent être semées. En plus de semer des
graines en agriculture, nous savons également que pour donner naissance à des enfants, la « graine
» du mâle doit être « semée ». Ce sont les manières courantes et naturelles par lesquelles nous
comprenons et utilisons le semis et la fécondité. Cependant, comme nous l'avons découvert dans le
chapitre précédent, les quatre mandats que Dieu a fixés pour le premier homme ne se limitaient
pas seulement à la pulsion procréatrice de l'homme, ni à l'agriculture. Le commandement de Dieu de
fécondité dans nos vies est à la base de tout type de productivité que nous pouvons avoir : matérielle,
sociale, économique, scientifique, etc.

La source de la fécondité

La directive de Dieu à l'ensemble de l'humanité d'être féconde est la première étape vers l'obtention de
domination. Cependant, le commandement de Dieu d'être fécond présuppose que l'homme soit déjà
doté de la capacité de fécondité. Dans le cycle de fécondité, il y a la graine et il y a le fruit.

Une graine est la source ou le début. Il s’agit généralement d’un petit matériel ou d’un concept utilisé
pour démarrer le processus de production. Le pouvoir d’une graine défie sa taille ou son apparence mais
réside dans la force vitale potentielle qu’elle porte en elle. Dans tout processus de production, il
existe un cycle continu de fruits produisant la graine, et la graine produisant davantage de fruits. C’est
comme la vieille énigme de la poule et de l’œuf. La poule produit l’œuf et l’œuf produit la poule. Le débat
séculaire a été : « qui vient en premier ? » La poule ou l'oeuf?' Je pense que la réponse simple est de
déterminer par quoi vous commencez et vous pourrez ensuite savoir ce qui va suivre.

La loi de la première mention

Afin de confirmer cette proposition, nous pouvons utiliser un outil théologique pour comprendre
la séquence de la Bible. Comme nous le savons, la Bible est la parole de Dieu. Il contient en lui la clé de
ses desseins et de ses processus. Comprendre le système logique de Dieu et ses actions nécessite un
discernement et une perspicacité particuliers. La façon dont les choses sont dites dans la Bible, le moment
et l’ordre dans lesquels elles apparaissent, ainsi que leur contexte, ont tous une signification importante
qui peut être perdue si elle n’est pas lue attentivement.
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12
La loi de la première mention déclare simplement que lorsque quelque chose apparaît
dans la Bible pour la toute première fois, Dieu l’y a placé délibérément, afin d’établir un
modèle. Cette approche de la Parole de Dieu a une application cruciale pour nous car elle ouvre
la voie à une compréhension efficace de la relation entre le fruit et la graine.

Ainsi, en appliquant la loi de la première mention, examinons le moment où Dieu


mentionne pour la première fois le mot « fruit » dans la Bible. Dans Genèse 1 :28, Dieu dit à
l’homme de « porter du fruit », mais avant cela, Il avait déjà mentionné le mot « fruit » dans
Genèse 1 :11 :

11
Alors Dieu dit : « Que la terre produise de l'herbe, de l'herbe qui donne de la
semence, et de l'arbre fruitier qui donne du fruit selon son espèce, dont la semence
est en elle­même sur la terre » ; et c'était ainsi.

Nous découvrons dans cette écriture que lorsque Dieu a créé les plantes, il n’a pas
commencé au niveau des graines. Il a dit : « Que la terre produise », et il y avait des arbres, pas
des graines. Vous pouvez imaginer dans votre esprit que lorsque Dieu a dit : « Que la terre
produise », un arbre a rapidement germé de nulle part, puis des branches ont jailli de l'arbre,
puis des fleurs sont apparues sur les branches et finalement, à partir des fleurs, se sont
développées. des fruits. À propos de ces fruits, le passage dit : « Dont la graine est en elle­
même ». Cela nous indique que Dieu n’a pas commencé le processus créatif avec des graines. Il
est Dieu. Il n’a pas eu à attendre une période de gestation. Il a simplement commencé quelques
pas en avant, créant des arbres qui avaient déjà des branches qui portaient des fruits, et les fruits contenaient des g

C’est ainsi que cela s’est produit encore et encore jusqu’à ce que chaque arbre fruitier soit
créé. Donc, si nous souhaitons porter du fruit, nous ne pouvons pas le demander à Dieu. Ce
serait comme demander à être nourri pendant que vous tenez un repas à la main. Dieu a créé
des arbres fruitiers, des arbres ayant le potentiel de porter des fruits et des fruits contenant des
graines. Au lieu de demander à Dieu davantage de fruits, nous devons aller chercher le fruit
qui nous a été donné et y planter la graine. Dans la graine, il y a un potentiel pour un autre arbre
avec plus de fruits et plus de graines ; et dans cette graine il y a plus d'arbres avec des branches,
des fruits et des graines, et ainsi de suite. Ainsi, dans ce premier arbre, se trouve toute une
plantation.

Dieu tenait pour acquis que la capacité de produire à tous les niveaux était déjà
existant chez l'homme. Pour chaque fruit que nous devons porter, il existe déjà une
provision de semences.

Des graines à semer et du pain à manger

Dans sa deuxième lettre aux Corinthiens (2 Corinthiens 9 : 10), Paul écrit :


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dix
Que celui qui fournit de la semence au semeur et du pain pour sa nourriture
fournisse et multiplie la semence que vous avez semée et augmente les fruits de
votre justice.

Nous citons souvent cette Écriture en référence au don financier, et


bien qu’il puisse être utilisé dans ce contexte, ses implications vont au­delà des dons
financiers. Il établit un principe fondamental pour être fructueux.

Le principe est que Dieu donne à chacun de la semence à semer et du pain à manger. Chaque
Chaque personne, quels que soient ses antécédents, ses limites ou ses circonstances, a en
elle une semence donnée par Dieu. C'est le grand égaliseur de Dieu. Il le fait pour que chacun
de nous ait la capacité de générer du fruit. Il serait injuste de sa part de dire « soyez féconds »
alors qu’il ne vous en a pas donné la capacité. Dieu ne dira pas « soyez féconds » et ne vous
laissera pas sans pépins. Dieu est un Dieu juste et juste, et quand Il vous dit soyez féconds,
Il vous avait déjà équipé pour être fécond.

Maintenant, pour comprendre la partie concernant le pain, vous devez réaliser que lorsque
vous êtes né dans ce monde, avant d'avoir eu la chance de semer votre graine, vous n'aviez pas
la capacité de subvenir à vos besoins. Si vous êtes né dans un hôpital, vous avez été placé sur
un lit d'hôpital que vous n'avez pas fabriqué. C'était du pain. Vous n’avez pas formé les médecins
et les infirmières qui vous ont aidé à sortir de l’utérus. C'était du pain. Vous avez apprécié
beaucoup de choses parce que d’autres les avaient déjà réalisées. Ces choses sont toutes des
exemples du pain que Dieu a promis à tout le monde.

Ce que la Bible dit ici, c'est qu'il y a des choses que Dieu vous a données et que vous devez
investir dans cette vie, et qu'il y a des fruits d'autrui dont Dieu vous permettra de profiter.
L’essentiel est de connaître la différence et de ne pas les confondre.
Il donne de la semence aux semailles et du pain à manger.

Nous savons que la graine est donnée par Dieu et que le pain est fabriqué par l’homme.
Dieu ne fait pas le pain. Il a donné à quelqu'un la graine pour le faire. Puis Il vous donne le pain
que d’autres ont préparé. Le pain représente le travail, l’effort, la création ou l’invention d’autrui.
Pour obtenir ce pain, il fallait semer une graine. Par exemple, le blé était récolté et transformé
en farine, puis d'autres ingrédients étaient ajoutés, mélangés à la pâte, la pâte était cuite et de
ce processus, nous obtenions du pain. La Bible dit que le pain est destiné à être mangé. Mais
la graine qu’Il vous donne n’est pas à manger ; c'est pour semer.

Imaginez maintenant ce scénario. À votre avis, que serait­il arrivé si Adam avait mangé le
fruit ainsi que la graine du premier manguier ? Manger le fruit ne provoquerait aucune inquiétude,
mais en mangeant la graine, il aurait mangé l'avenir de
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un autre manguier parce que le pouvoir de reproductivité résidait dans cette graine. Pour tout,
il y a donc des fruits et des graines. La graine est un investissement pour l’avenir ; le fruit est une
nourriture pour le présent – une récompense pour un investissement antérieur. La
graine se reproduit, le fruit rassasie. Dans l'ordre de Dieu, vous mangez le fruit et semez la
graine.

Rappelez­vous que c’est la graine qu’Il multiplie, pas le pain. Dieu ne vous augmente
pas selon ce que vous consommez, Il vous augmente selon ce que vous semez et selon ce
que vous investissez.

Quelle est la graine ?

Il y a quatre caractéristiques de la graine :

1. La graine est la source. C'est par là que vous commencez. Tout sur cette terre commence
dans une graine. Les arbres trouvent leur origine dans une graine. Les animaux ont leur origine
dans une graine. Les êtres humains trouvent leur origine dans une graine.

2. La graine est potentielle. Une graine est ce que vous êtes capable de devenir dans le
futur, que vous n’êtes pas actuellement. C'est un roi qui est actuellement serviteur ; un
chef­d'œuvre qui n'est pour l'instant qu'une esquisse ; un maestro désormais apprenti ; une
immense usine fonctionnant actuellement depuis le porche de quelqu'un ; c'est une église
massive qui se réunit actuellement dans une salle de classe. Dieu ne vous donne pas qui vous
êtes actuellement ; Il vous donne celui que vous pouvez devenir, et celui que vous pouvez
devenir est la graine. Qui vous êtes maintenant est le fruit.

3. La graine donne la vie. C’est la force vitale qui amorce le processus de fécondité.
Une graine peut paraître dormante mais elle n’est pas morte. C'est très vivant. Il a le pouvoir et
la capacité de produire. Si vous prenez la graine d’une plante, sa fertilité ne sera pas
évidente à l’œil nu, car elle paraîtra probablement terne et sans vie. Néanmoins, la
vitalité de la graine n’est pas extérieure à elle ; c'est en lui. Si vous jugez une graine par son
activité, vous serez déçu, car même si elle semble morte de l'extérieur, quelque chose à
l'intérieur est explosif de vie.

4. La graine est puissante. Il survit à tous les obstacles. Dans le bon environnement et
avec de bons soins, la graine surmontera tous les obstacles et prospérera. Il porte en lui le
pouvoir de la victoire absolue. Quand Dieu dit : « soyez féconds », Il ne va pas vous armer
de quelque chose qui sera facile à vaincre ou à écraser.
Tout ce qu’Il met en vous ne peut être saboté par aucune force extérieure. Il a proclamé
dans le jardin d’Eden : « La postérité de la femme écrasera la tête du serpent. » Si vous pensez
qu'un serpent ou un diable vient contre vous, le
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La Bible dit que vous écraserez la tête de ce serpent avec une graine.

La question que vous vous posez peut­être est la suivante : « Comment puis­je savoir quelle est ma
graine ? » Les talents germinatifs que Dieu nous donne partagent quelques traits distincts. Si vous êtes
suffisamment diligent pour rechercher ces traits en vous, vous saurez de quelles graines vous disposez.

Premièrement, les talents des graines sont innés. Ils sont liés à votre constitution génétique.
Vous êtes né avec eux. La première étape consiste donc à analyser ce pour quoi vous êtes naturellement
doué. Qu’est­ce qui vous attirait quand vous étiez enfant ? Où se trouvaient vos curiosités, vos talents et vos
intérêts dès votre plus jeune âge ?

Deuxièmement, les talents des graines sont instinctifs. Ils ne sont pas instruits. Qu'est­ce que tu sais,
ou savez faire, que vous n'avez pas appris formellement ? Que pouvez­vous faire de manière inexplicable ?

Troisièmement, les talents des semences sont intuitifs. Ils viennent par instinct et non par pensée. Quoi
avez­vous une compréhension inhabituelle sans trop y penser ?

Et enfin, les talents des semences sont inventifs . Ils créent facilement de nouvelles choses.
Où vous sentez­vous le plus créatif ?

Bien souvent, les gens transforment leurs cadeaux en passe­temps. Si vous pensez que vous n'avez pas
un cadeau de graines, regardez ce que vous faites pour vous amuser. Demandez au Seigneur si, peut­
être, c'est votre semence, que vous avez peut­être sous­estimée. Ou peut­être l’avez­vous mis sur une
étagère et l’avez­vous complètement négligé.

Nous avons tous des talents de semence, et afin d'accomplir le commandement de Dieu de «
porter du fruit », il est prudent pour nous de découvrir d'abord, puis de mettre en œuvre la semence qu'Il
nous a donnée. Votre graine n’est peut­être pas toujours un don ou une capacité particulière ; certaines des
graines les plus fructueuses que nous puissions avoir ne sont que de simples idées. Cependant, lorsque
nous écartons des idées telles que les « chimères », les projets lointains ou simplement une pensée passagère,
cela équivaut à manger la graine de cacao qui contenait en elle une nation pleine d’arbres.
D’un autre côté, lorsque nous nourrissons nos idées, en les valorisant au­delà de leurs modestes débuts, les
résultats peuvent changer notre vie.

Quand les idées de semences prennent forme

Une partie du processus d’exercice de la domination implique d’être fructueux en utilisant les matières
premières de la terre pour faire naître les idées que Dieu plante dans notre esprit.

Chaque invention matérielle de l’homme a été développée à partir des matières premières de la terre.
Lorsque Dieu imprègne nos esprits de ses idées­semences, elles restent
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invisibles et immatérielles jusqu'à ce que nous soyons capables de leur façonner une forme à partir des
ressources de la Terre.

Matériaux comme le fer, l'acier, le platine, l'or et d'autres métaux précieux dérivés
de la terre ont donné forme aux idées inventives des hommes et des femmes à
travers les âges. Les tissus tels que le coton, la soie et le nylon issus des ressources
de la terre ont donné corps aux idées des créateurs de mode. Il en va de même pour les
vaccins, les livres, les puces informatiques : tout cela restait sans vie dans le « ventre » de
la terre jusqu'à ce que quelqu'un leur insuffle une idée.

Imaginez un ingénieur debout au bord d’une vaste étendue d’eau. Dans sa tête
il rêve d'un moyen d'enjamber ce plan d'eau avec un pont afin de faciliter la circulation
des communications et des transports. Son idée est invisible et intangible, mais en même
temps elle est réelle. Son idée est la graine qu'il utiliserait pour produire un pont. Sans
l’idée de la graine, il ne serait pas en mesure d’envisager un moyen de franchir cette
étendue d’eau.

Les idées de cette nature ne s’acquièrent pas par la recherche. Ils sont d’abord reçus
comme source d’inspiration. Ensuite, les détails sont ensuite élaborés grâce à la recherche.
Presque tous les inventeurs vous diront que les idées initiales avec lesquelles ils sont
partis ont été reçues par inspiration. C'est après avoir reçu l'idée inspirante qu'ils
recherchent plus d'informations et de connaissances pour vérifier, développer et
matérialiser leurs idées en propositions viables.

Ainsi, pour l’ingénieur en construction de ponts, le début de sa fécondité a été la


simple idée d’un pont. Il s'agit néanmoins d'un pont, mais seul l'ingénieur en a conscience
à ce stade car il est le porteur de la graine. Les idées de semences sont invisibles et
immatérielles. Ils ont besoin de matériel physique – la terre et l’homme – pour passer de
l’invisible au visible.

La prochaine étape pour faire de son idée invisible une réalité est d’aller sur terre. Il
doit combiner sa puissance physique – fruit de son esprit et fruit de ses mains – avec
les ressources matérielles dont il dispose. Les fermes d’acier et autres composants
nécessaires à son projet sont enfouis dans le ventre de la terre sous forme de
manganèse, de bauxite, etc. Cet ingénieur doit les utiliser pour donner naissance à son
idée­graine. Lorsqu'il obtient les bons matériaux, il commence le processus de
transformation de ses idées de graines invisibles en un pont visible et tangible que les
véhicules et les piétons peuvent traverser.

Une fois que ce pont deviendra une réalité, il sera considéré comme le « bébé
» ou la « idée originale » de l’ingénieur. C’est dans ce sens qu’avoir des bébés
reflète ce qu’est la fécondité. Le pont est considéré comme son bébé car il a accouché
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à quelque chose qui n'existait pas avant son travail ; il a converti un pont du royaume de
l'invisible au royaume du visible par le fruit de son esprit et le travail de ses mains.

Tout ce qui nous entoure – depuis les inventions les plus importantes comme les ponts,
les voitures et les vaisseaux spatiaux jusqu'aux objets apparemment insignifiants comme les
épingles à cheveux – est le fruit de l'esprit et des mains de quelqu'un. Pensez­y un instant.
Comment avons­nous obtenu des chaises, des livres, des ordinateurs, des vêtements, du
dentifrice, des téléphones, des bâtiments et toutes les autres choses qui rendent notre
vie confortable ? Nous savons qu’ils ne sont pas venus du Ciel. Quelqu’un était enceinte
d’une graine – d’une idée – et nous l’a livrée. Ces idées de départ ont été développées. Les
matériaux physiques ont été façonnés pour leur donner vie, et les personnes qui les ont créés
l'ont fait en accomplissement du commandement de Dieu d'être féconds.

Laissez­moi vous donner un autre exemple. Un artiste s'assoit derrière son chevalet pour
peindre. Dans son esprit, il conçoit un concept et développe une image mentale qui exprime ses
concepts. Pendant cette étape de la conception, personne ne voit ce qui se passe dans
son esprit ; personne ne peut non plus dire quelles sont ses intentions. Alors que l’image
dans son esprit prend maintenant forme, il utilise le médium de la couleur grâce à la
manipulation habile de la peinture et du pinceau pour donner vie à l’image dans son esprit.
Tout en peignant son image, il travaille jusqu'à ce qu'il soit convaincu que ce qu'il a produit
représente les concepts qu'il a imaginés. La photo est son « idée originale ». C'est le fruit
de son esprit et de ses mains. Pour cet artiste, c'est le moyen de remplir son mandat divin d'être
fécond.

Dans le prochain chapitre, nous continuerons à examiner les dimensions du premier


commandement en regardant le processus pour devenir fécond.
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CHAPITRE TROIS

6 ÉTAPES POUR DEVENIR


FRUCTUEUX
Il est possible de travailler très dur et sincèrement tout en restant infructueux.
L'
infertilité est le contraire de la fécondité. Cela se produit lorsque nous poursuivons une activité
qui ne donne pas de résultats bénéfiques ou épanouissants. Chaque travail produit un
résultat ou un autre, mais tous les résultats ne sont pas bénéfiques ou ne nous apportent pas
d’épanouissement. Nous devenons inutiles lorsque nous poursuivons des activités qui ne font pas appel à
la force des semences que Dieu nous a données. Pour être fructueux, nous ne devons pas seulement
travailler dur ; nous devons travailler avec les semences que Dieu nous a données.

Dieu a doté chaque être humain de talents, de dons et d’idées uniques, qui peuvent être cultivés
pour une utilisation bénéfique. Ce sont nos graines. Lorsqu’ils sont découverts, valorisés, utilisés et
entretenus, ils grandissent et portent leurs fruits. Au départ, nos graines sont de petite taille et peuvent
donc facilement être négligées. Aussi petite qu'une graine puisse paraître, nous avons appris dans le
chapitre précédent qu'elle détient en elle un immense pouvoir pour donner naissance à de grandes
choses. Par conséquent, la puissance de notre graine ne doit pas être jugée à son petit début, car il y a
quelques vérités fondamentales dont nous devons nous souvenir :

­ Chacun de nous a quelque chose d'unique à offrir


­ Notre singularité est la source de notre fécondité
­ Nous pouvons tous être fructueux dans la vie

­ Nous devons tracer notre propre chemin vers la fécondité

Dans Galates 6 : 7, l’apôtre Paul fait référence au processus de fécondité lorsqu’il dit :

7
Ne vous y trompez pas, on ne se moque pas de Dieu ; car tout ce qu'un homme sème,
il le récoltera aussi.

Il a décrit la fécondité comme le fait de semer et de récolter. Notons que le principe de


Semer et récolter se rapporte à tout ce qu'un homme sème, qu'il soit positif ou négatif. La nature
et le caractère de notre récolte dans la vie sont directement liés à ce que nous semons ; il est donc important
que nous soyons conscients que ce que nous semons est
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quelque chose dont nous voulons récolter. C’est pourquoi il est toujours préférable que nous nous
tournions vers les semences que Dieu nous a données afin de ne pas nous investir dans des choses qui
entraîneraient des résultats négatifs.

6 étapes vers la fécondité

La parabole de la graine de moutarde

Dans Matthieu 13 : 31 et 32, Jésus raconte la parabole de la graine de moutarde, et à travers elle, il
définit six étapes vers la fécondité. Il a dit:

31 ...Le royaume des cieux est semblable à une graine de moutarde qu'un homme 32
dans son champ, graines ; mais qui est en effet le moindre de tous, a pris et semé
quand il pousse, il est plus grand que les herbes et devient un arbre, de sorte que les oiseaux
du ciel viennent nicher dans ses branches.

Étape 1 : Identifiez votre graine

Jésus commence la parabole en identifiant à quelle graine il avait affaire. Il l'appelle par son nom : une
graine de moutarde. S'il s'agit d'une graine de moutarde, elle peut alors produire un moutarde. C’est la première
étape vers la fécondité : la capacité de nommer votre talent ou votre idée. La raison pour laquelle il s’agit de la
première étape est qu’elle vous aide à voir le potentiel de la graine, même si elle commence très petite
et insignifiante.

N’oubliez pas que votre talent ou don­semence ne s’acquiert pas en dehors de vous ; c'est dedans
né et naturellement doté. Ainsi, s’il est bon d’avoir une éducation et d’acquérir des connaissances,
l’éducation et la connaissance ne confèrent pas en elles­mêmes des dons et des talents. Il peut améliorer ou
développer, mais pas transmettre. Par exemple, une graine de moutarde n’apprend pas à être une graine
de moutarde. C'est une graine de moutarde ! Son véritable potentiel est en lui­même. Un grain de moutarde ne
passe pas sa vie à essayer d’être un pépin de pomme.
Le meilleur qu'une telle graine de moutarde puisse être n'est qu'une fausse pomme, et qui va à l'épicerie
pour acheter de fausses pommes ? Cela aide à expliquer pourquoi ceux qui passent leur vie à essayer
désespérément d’être ce qu’ils ne sont pas finissent comme des copies conformes frustrées qui sont
contournées par le monde.

Votre semence est le don que Dieu a placé en vous. Un cadeau est quelque chose de donné gratuitement
pour vous, quelque chose que vous n'avez pas payé ou gagné. Mais pour en bénéficier, il faut être capable
de reconnaître qu’il est là, et qu’il est le vôtre. De nombreuses personnes consacrent beaucoup de temps et
d’argent à se déplacer d’une école à une autre et d’un séminaire à un autre, cherchant à acquérir un
cadeau de semences unique. La bonne nouvelle est que Dieu nous a déjà dotés de la semence qui rendra
notre vie fructueuse. La mauvaise nouvelle c'est qu'il est possible de vivre
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toute votre vie et vous ne saurez jamais quelle est votre semence.

Dans Genèse 1 : 11, nous lisons une instruction de Dieu qui nous donne un indice quant à
où réside la graine. Bien que le verset traite directement de la vie végétale, il s’applique plus largement à
toute vie.

11
Alors Dieu dit : « Que la terre produise de l'herbe, de l'herbe qui donne de la
semence, et des arbres fruitiers qui donnent des fruits selon leur espèce, dont la semence
est en elle­même sur la terre » ; et il en fut ainsi.

Dieu a permis à la vie végétale d’avoir des graines en elle­même dans le but de perpétuer
le processus créatif. Les premiers arbres et fruits ont été créés directement par Dieu ; les arbres et les fruits
ultérieurs naîtraient lorsque les graines contenues dans les fruits seraient plantées. Dieu espérait que
lorsque les graines seraient plantées, ils libéreraient les arbres et les fruits contenus dans leur petit corps. La
fécondité de la vie végétale dépendait donc de la graine qu’elle contenait.

Ce principe est crucial pour comprendre où localiser nos propres dons de semences. Avant de semer,
vous devez savoir que la graine est en vous. Cela semble assez simple, mais pour certains, cette première
étape constitue leur plus grand défi. Si vous êtes une personne qui ne sait pas par où commencer
pour découvrir votre graine, il y a cinq signaux importants dans votre vie qui tentent d’attirer votre attention.
Réfléchissez­y et regardez votre graine devenir plus claire.

Identifiez votre graine en découvrant les choses que vous apprenez facilement. Chacun de nous découvre à
un moment donné de sa vie qu’il y a certaines choses que nous sommes capables de faire beaucoup plus
facilement que d’autres. Cette prise de conscience survient lorsque nous constatons que certaines idées,
sujets ou activités nous relient plus profondément que d’autres, et qu’il existe des domaines spécifiques
dans lesquels nous réussissons mieux que nos pairs. À l’école, cela rend certaines études et activités
amusantes à apprendre ou à participer. Vous ressentez un sentiment de maîtrise dans ce domaine d’activité
parce que cela vous vient facilement.

Identifiez votre graine en découvrant les choses qui vous apportent l'épanouissement. Si
vous allez passer le reste de votre vie à faire quelque chose, autant que ce soit quelque chose que vous
appréciez. Il y a des choses que nous faisons par obligation, et il y a des choses que nous faisons parce
que nous aimons les faire. Ce sont des choses que nous ferions même si nous n’étions pas payés pour
les faire – une indication claire d’une graine.

Identifiez votre graine en découvrant votre passion. La passion est l'énergie qui anime l'effort humain. La
passion nous engage dans une cause, en lui accordant 110% de notre attention et de notre énergie. Chacun
de nous a quelque chose qui le passionne.
Lorsque nous sommes passionnés par quelque chose, nous consacrons du temps, de l'argent et d'autres
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ressources, sans que ces sacrifices soient un fardeau pour nous. La passion est ce qui nous pousse au­delà
de la fatigue, de la procrastination et des excuses, et nous pousse à atteindre les résultats souhaités.

Identifiez votre graine en découvrant votre sagesse native. La sagesse indigène est
différent des connaissances acquises. Il ne s’agit pas simplement d’avoir un don, mais d’avoir une
compréhension instinctive et intuitive de la manière de l’utiliser au mieux.
La sagesse autochtone ne fonctionne pas dans tous les domaines de votre vie mais dans des domaines particuliers.
Pour l’enseignant, il s’agit peut­être de cette capacité presque télépathique à communiquer efficacement des
connaissances à l’esprit des élèves. C’est le timing clairvoyant que nous voyons chez les grands artistes, la
capacité de saisir le moment parfait avec des réponses claires et précises à des problèmes embarrassants.
C'est Billy Graham qui connaît le point précis d'un sermon pour inviter les gens à recevoir Christ ; ou Lucianno
Pavarotti frappant la bonne note de musique au moment idéal pour envoyer des frissons dans tout votre corps. Ils
font ce que nous faisons tous, mais avec un sens de précision et de commandement qui les distingue.
Lorsque vous l’avez, vous êtes en mesure de proposer des idées très fraîches et innovantes qui vous étonnent
parfois vous­même.

Nous possédons tous une sagesse native dans certains domaines de notre vie. L’enjeu est de trouver le
temps d’identifier son fonctionnement particulier chez nous. J'ai vu des petits enfants jouer au football et j'en ai observé
un ou deux jouer avec la sagesse native. Lorsqu’ils jouent, c’est presque comme si le ballon était attiré
magnétiquement vers leurs pieds. Ils semblent mieux comprendre le ballon et le jeu que les autres. Au Ghana, on dit
qu'ils ont le « sens du ballon ». De même, il y a des avocats qui ont un « sens du droit » et des journalistes qui
ont un « sens du journalisme ». Ces personnes seront toujours au­dessus de leurs pairs dans des domaines
d'études ou d'activité particuliers, car elles ont puisé dans leur sagesse native.

Identifiez votre graine en découvrant votre flux. Quand un poisson est dans l'eau, c'est le cas
ne pas avoir de difficulté à nager ; cela suit simplement le courant. J'ai eu une fois une conversation avec un
communicateur chrétien bien connu sur la façon dont il est capable d'avoir presque toujours un impact

considérable sur son auditoire. Il m'a dit : « quand je parle à un public, j'aime entrer dans « ma zone » et quand
j'y arrive, tout est possible. Le flux est le lieu ou l’état dans lequel vous êtes capable de performer de manière continue
et cohérente à votre apogée. Il y aura toujours des choses dans lesquelles vous circulez et des choses dans
lesquelles vous ne circulez pas. Ce dans lequel vous circulez est lié à votre graine et vous rend efficace à chaque
fois. Les personnes fructueuses restent dans le courant et dans leur zone.

Étape 2 : Prenez possession de votre graine

Dans la parabole de la graine de moutarde, Jésus dit que l’homme a pris la graine.
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Identifier votre don de graine doit vous amener à vous en emparer. C’est la deuxième étape vers la
fécondité. Pour saisir votre don de semences, trois choses doivent se produire.
Vous devez :
­ Accepter la graine ­
Posséder la graine
­ Croire en la graine

La responsabilité première de Dieu envers toute l’humanité est de fournir à chaque


individu une semence avec laquelle travailler. Une partie de notre réponse consiste à accepter
ce qu’Il nous offre avec fierté. Au­delà d’accepter les dons de semences que Dieu nous donne,
nous devons posséder la semence afin d’en être de bons gestionnaires. Posséder notre semence
nécessite que nous la protégions, la guidions et la nourrissions comme s’il s’agissait de notre
enfant. Il faut aussi avoir confiance dans la graine et croire qu’elle est capable de produire sa
plante fruitière potentielle. Plusieurs fois, après avoir reçu les semences de Dieu dans nos
vies, nous continuons à lui crier de nous donner quelque chose avec quoi travailler, alors qu'en fait, c'est déjà là.

Lorsque Dieu m'a appelé au ministère, tout ce que j'avais était un profond désir de servir
Lui et faire une différence dans la vie des gens. En plus de cela, j’ai également reconnu
que j’avais la capacité d’expliquer les choses et d’aider les gens à comprendre.
Cette capacité à expliquer les choses et à aider les gens à comprendre était la graine avec
laquelle j'ai commencé. Au­delà de cela, je n’avais pas beaucoup de preuves physiques ou
matérielles pour m’encourager à faire le travail du ministère. Je n’avais ni congrégation, ni lieu de
réunion, ni système de sonorisation, ni chaises. Je n’avais même pas de costume­cravate décent !
Mais en moi, je savais que j’avais une graine à planter, et dans mon esprit je pouvais voir cette
graine nourrir de nombreuses personnes qui désiraient que la parole de Dieu soit rendue simple et
applicable à leur vie de tous les jours. Au début, j’étais le seul à pouvoir voir la valeur de ma
semence. Mon tempérament naturel de personne calme n’a pas beaucoup aidé. Parce
que je ne pouvais pas défendre avec véhémence ce que j’avais, j’ai passé la majeure partie des
premiers jours de mon appel à prier et à nourrir les désirs intenses de mon cœur. J'ai continué
ainsi dans la prière et la préparation jusqu'au moment où je suis sorti avec audace pour faire ce
que je considérais depuis longtemps comme étant ma mission de vie.

À cette époque, si j’avais essayé de convaincre beaucoup de gens d’apprécier ce que j’avais
en moi, ils se seraient moqués de moi. En fait, lorsque j'ai parlé à l'époque à un de mes amis des
émotions qui régnaient dans mon cœur et de mon désir de quitter mon travail pour entrer dans le
ministère, il m'a regardé droit en face et m'a dit : « tu es un fou.' Avec le recul, je sais qu’il avait
de bonnes intentions et je peux comprendre ses inquiétudes concernant mon bien­être. Parce que
j'étais une personne calme et que je n'en disais pas trop, il ne savait pas que j'avais les attributs
pour vivre un ministère.
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à l'intérieur de moi.

Si vous ne croyez pas en votre semence, vous pouvez être dissuadé de votre destin.
Quelqu’un ne verra peut­être que votre fruit actuel, pas le potentiel de graines qu’il contient. Au
stade graine, vous seul connaissez la nature et le devenir de la graine que vous portez, alors
saisissez­la et semez­la.

Étape 3 : Semez vos graines dans le bon environnement

Jésus a dit qu'après avoir pris la graine, l'homme l'a semée dans son champ. Après vous
Si vous avez accepté, possédé et cru en votre semence, vous devez la planter dans un sol
fertile. Si l’on revient à l’exemple de Tetteh­Quarshie, notons qu’il n’a pas planté ses graines de
cacao sur des terres étrangères, où leurs fruits ne pouvaient profiter à son peuple. Il les a
plantés dans son pays natal, où il peut dire qu'il a contribué au progrès de son pays.

Tôt ou tard, chacun devra gagner ses propres batailles, planter sa propre graine et
travailler pour produire son propre fruit. Quelqu'un qui s'occupe des graines des autres ou qui
plante les siennes dans des jardins dont d'autres prétendent ne sera pas une personne heureuse
ou épanouie. Il manquera toujours de paix parce qu'il n'agit pas selon la première directive
de Dieu implantée en Adam et héritée par tous les êtres humains.

Planter dans votre propre champ, c'est placer vos semences dans un environnement
familier et convivial par rapport à vos objectifs. Ne forcez pas votre graine dans une arène qui
la méprise, car cela épuiserait le potentiel de votre graine et étoufferait sa croissance.
Si vous avez présenté une idée révolutionnaire aux mêmes grandes entreprises et que vous
rencontrez à chaque fois un refus, faites­en attention. Dieu vous dit peut­être que le sol que vous
creusez n’est pas fertile. Peut­être devez­vous créer votre propre entreprise, où vous contrôlez la
façon dont elle est entretenue, et ainsi vous pouvez établir une base solide pour votre marque sur
cette idée.

Étape 4 : Laissez votre graine pousser

Chaque graine a une période de gestation, période pendant laquelle la graine subit
les changements nécessaires à sa germination. Après la germination, il y aura différents
niveaux de croissance avant d'atteindre la maturité. Je n'oublierai jamais l'anxiété que ma
femme et moi avons ressentie à l'égard de notre première fille. En tant que nouveaux parents,
nous n'avions aucune expérience des processus de croissance d'un enfant. Nous avions beaucoup
lu sur le sujet, mais les lectures ne concordaient pas sur tous les délais nécessaires à un enfant
pour atteindre les différentes phases de son développement.

Premièrement, nous étions en détresse chaque fois que l’enfant montrait un signe d’inconfort.
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Ensuite, nous sommes devenus anxieux lorsqu'elle était censée pouvoir s'asseoir toute seule et
qu'elle ne le faisait pas. Nous avions des craintes importantes parce que nous avions entendu
parler de certaines conditions médicales de la colonne vertébrale et de la structure osseuse qui pouvaient
empêcher un enfant de s'asseoir droit. Après qu’elle ait pu s’asseoir sans aide, nous avons tourné
notre anxiété vers le moment où elle commencerait à ramper.

Sans cesse, nous nous sommes plongés dans la panique et la frénésie à chaque phase de son
développement. Rien ne m'a plus inquiété que de voir une fille qui avait à peu près l'âge de ma fille –
environ deux ans – et qui savait écrire les lettres de l'alphabet. À cet âge, ma fille n’avait aucune
idée de ce à quoi ressemblaient les alphabets et encore moins de les écrire. Je suis rentré chez moi
ce soir­là et j'ai fait de mon mieux pour lui proposer une émission accélérée sur ABC. Bizarrement,
elle ne semblait pas partager mon désir d’apprendre ; au lieu de cela, elle s'est moquée de mes efforts
frénétiques, puis a commencé à chercher des choses plus divertissantes à faire. À cette époque, je
pensais que ma fille avait de graves troubles d’apprentissage et qu’elle resterait stupide pour
toujours. Eh bien, tout comme elle était capable de s'asseoir sans aide et de ramper au bon moment,
elle a également appris l'alphabet et est devenue une très bonne élève à l'école.

Je reconnais que dans certains cas très rares, de telles inquiétudes de la part d'un parent auraient
du mérite, mais dans mon cas, j'ai simplement laissé l'anxiété contrôler mes réponses. Nous faisons de
même avec nos dons de semences. Nous regardons le processus « lent » de notre propre croissance
et passons à la panique, peut­être parce que nous ne réalisons pas que les phases de croissance
sont particulières à chaque graine.

Il faut laisser les graines pousser. Nous devons avoir suffisamment confiance en ce que nous avons
pour lui donner le temps et les soins nécessaires pour mûrir. Certains dons de graines poussent
automatiquement sans aucune intervention particulière, tandis que d'autres peuvent nécessiter des
soins et des soins supplémentaires pour les mener à bien. D’autres dons fonctionnent bien
lorsque les situations qui les entourent sont confortables, tandis que d’autres s’épanouissent
dans un grand stress et dans l’adversité. Quoi qu’il en soit, nous ne devrions pas appuyer sur le bouton
de panique lorsque nous ne voyons pas les résultats dans les délais escomptés.

Un bon exemple de ceci a été présenté dans le magazine Time lorsque Corazon Aquino
13
a été nommée Femme de l'année en 1986, . Elle fut la première femme à être
présidente des Philippines. Mme Aquino avait vécu une vie tranquille en tant que femme au foyer et
épouse d'un leader politique de l'opposition populaire aux Philippines. Son mari, Benigno Aquino, était le
principal opposant politique du président Ferdinand Marcos. Lorsque Marcos a déclaré la loi
martiale en 1972, Benigno a été emprisonné, puis exilé aux États­Unis. Puis, en 1983, Benigno Aquino
fut assassiné alors qu'il rentrait aux Philippines.
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Répondant aux pressions des groupes d'opposition de son pays, Mme.


Aquino est sorti de l'ombre et a déclaré : « Je préfère mourir d'une mort significative plutôt
que de vivre une vie dénuée de sens. » Avec cette déclaration, un nouveau leader est né pour
mener une révolte contre la dictature dans son pays, et en devenir plus tard le président.

Dans la situation politique turbulente dont elle a hérité, elle a pu servir pleinement son
mandat contre des projets et des crises sécuritaires très graves. Je crois que la capacité de
diriger était en elle pendant toutes ces années tranquilles en tant que femme au foyer, mais une
occasion ne l'a jamais suffisamment mise au défi pour attiser ses dons jusqu'à ce que ce moment et
cette opportunité particulière croisent son chemin. Dans son cas, l’adversité a fait remonter ses dons
à la surface. La croissance d'un quino peut s'expliquer par une analogie agricole.

Lorsqu’un agriculteur plante ses graines dans le sol, le sol tente d’arrêter sa croissance.
Mais il y a quelque chose dans cette petite graine qui a le pouvoir de briser la couche arable. Le
pouvoir contenu dans la graine est capable de déloger les systèmes qui cherchent à s’asseoir
dessus, mais ils ont besoin de temps pour commencer leur ascension.

Étape 5 : Regardez vos graines devenir excellentes

Le passage dit que lorsque [la graine] pousse, elle est plus grande que. Après la
germination, chaque plante passe par plusieurs phases. Chaque phase de croissance a ses joies et
ses défis. À chaque phase de croissance, il y aura des choses à retirer et des choses à assumer.

Disons que vous êtes un récent diplômé en architecture et que vous venez d'être embauché
pour diriger votre premier grand projet. Étant votre passion et votre plus grande opportunité jusqu'à
présent dans votre carrière, vous mettez tout votre cœur et votre âme dans la proposition de
conception de votre client. Lorsque vous recevrez leurs commentaires, vous serez déçu
qu'une de vos fonctionnalités préférées du design ait été rejetée et ils vous demanderont de la
remplacer par autre chose. Vous avez peut­être considéré cette caractéristique comme une
signature de votre travail. Ensuite, le client vous dit qu'au lieu d'un immeuble de dix étages, il
aimerait l'agrandir à vingt. Étant inexpérimenté, vous pourriez être intimidé par l’ampleur du projet et
douter de vos capacités en tant qu’architecte principal. Cependant, vous devrez assumer vos peurs
pour faire le travail.
En fin de compte, même si le bâtiment manquera de cette caractéristique caractéristique que
vous aviez espéré conserver, et malgré vos insécurités initiales, vous aurez toujours ce bâtiment de
vingt étages à regarder et à dire : c'est moi qui l'ai conçu.

Étape 6 : Laissez vos fruits être une bénédiction pour les autres

En fin de compte, tout ce que vous produisez doit être bénéfique à l’humanité.
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Rappelez­vous que Dieu nous a donné de la graine à semer et du pain à manger. Bien que votre
graine soit destinée à être semée, le produit final peut très bien être destiné à servir de pain pour le plaisir
des autres. La parabole de la graine de moutarde se terminait en disant que la graine qui avait été
semée, qui poussait, et qui devenait un arbre, devenait alors une ressource pour que les oiseaux
viennent nicher dans ses branches.

Au début de ce chapitre, nous avons évoqué l’ingénieur qui rêvait de construire un pont pour traverser
une grande étendue d’eau. Même s’il s’agissait d’un exemple hypothétique pour illustrer notre propos
sur la graine, un scénario similaire a dû se produire car les ponts sont aujourd’hui une caractéristique
courante des déplacements domicile­travail à travers le monde.
Quelqu'un a dû les inventer, mais comme nous avons tous eu l'expérience de l'utilisation des ponts,
il est clair que le créateur n'en a pas réservé l'accès à lui­même.

Grâce aux ponts, nous pouvons souvent tenir pour acquis notre capacité à traverser des plans
d’eau dans le cadre de nos diverses activités. Beaucoup d’entre nous traversent des ponts tous les jours
pour nous rendre au travail et en revenir, et sans eux, notre capacité de déplacement serait limitée à
d’autres moyens. De même, tout ce que nous faisons bénéficiera également aux autres et constituera
une contribution à notre quête et à notre objectif collectifs visant à accomplir le mandat que Dieu nous
a confié.

Remuez le cadeau

Dans Proverbes 17 : 8, le roi Salomon a dit qu’un cadeau devrait être un joyau pour vous :

8
Un don est comme une pierre précieuse aux yeux de celui qui le possède :
partout où il va, il prospère. (LSG)

Quelle que soit la manière dont le propriétaire transforme ce bijou, il prospère. Alors pour ton cadeau de graines
pour prospérer, il faut apprendre à le transformer. Cela signifie l’utiliser de manière
multidimensionnelle.

Vous devez éveiller le don en vous pour qu’il mûrisse. En agriculture, le brassage ameublit le sol
et aide la plante à se frayer un chemin à l'air libre. Si vous ne remuez pas le cadeau, il sera étouffé par la
terre et ne germera jamais à la surface.
Remuer signifie stimuler, nourrir et encourager votre don. Retournez­le devant les gens que vous
connaissez et ils le couvriront de mots gentils et d'affirmations. Utilisez­le de manière simple et dont vous
savez qu'il sera un succès, afin qu'il dynamise votre don et lui donne de l'élan.

Il ne suffit pas de s’asseoir et de remercier Dieu pour le don qu’il vous a fait. Pour bien apprécier
toutes les facettes de votre don et en tirer le meilleur parti, vous
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Il faut continuer à le tourner pour découvrir comment il peut scintiller sous différents angles et
dans différents contextes. Entraînez­vous à utiliser ce que vous avez de différentes manières. Il
est possible que chaque nouvelle voie donne des résultats fructueux. Transformer son don fait
partie du processus créatif, ce que nous aborderons maintenant dans le prochain chapitre.
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CHAPITRE QUATRE

L'ESPRIT CRÉATIF
il y a cent ans, le 17 décembre 1903, dans les Kill Devil Hills du Nord
UN 14
réalisé et documenté le premier vol
Caroline, Wilbur et Orville Wright
réussi, contrôlé et habité de l'histoire. Les frères ont effectué quatre vols ce jour­là, le plus long
durant 59 secondes et parcourant 852 pieds. Leur invention – l’avion – a aidé l’humanité à dominer
l’espace aérien et à parcourir de plus grandes distances que jamais. Ils ont façonné l’histoire du
XXe siècle, depuis la manière dont nous faisons du commerce jusqu’à la manière dont nous menons
nos guerres.

Les frères Wright n’avaient apparemment aucune condition préalable pour devenir des
créateurs d’histoire. C'étaient de simples enfants de pasteurs de Dayton, dans l'Ohio, avec une
15
éducation moyenne, et qui dirigeaient une boutique de vélos et d'imprimerie. Orville Wright
Dans une interview, il a décrit ainsi le début de leur intérêt pour le vol : « Notre premier intérêt a
commencé lorsque nous étions enfants. Père nous a ramené à la maison un petit jouet actionné par un
ressort en caoutchouc qui se soulevait dans les airs. Nous avons construit un certain nombre de
copies de ce jouet, qui ont volé avec succès. » Avec des débuts aussi simples, personne n’aurait pu
prédire cet exploit record.

En 1900, les frères conçoivent leur premier planeur, avec les données dont ils disposaient
hérité d'un ancien aviateur allemand, Otto Lilienthal. Ils avaient lu tout ce qu’ils pouvaient
trouver en matière de vol. Leur père avait dans sa bibliothèque quelques livres simples dans lesquels
ils lisaient sur le vol dans la nature, et la bibliothèque publique de Dayton possédait également une
poignée d'écrits sur le vol. Lorsqu'ils eurent épuisé les ressources locales, Wilbur écrivit à la
Smithsonian Institution pour demander plus d'informations sur le vol.

Dès le début, ils ont reconnu qu’ils avaient deux problèmes. Ils ont dû trouver comment
construire la machine volante, et ils ont également dû apprendre à la piloter.
Cela signifiait qu'ils devaient se former en tant que pilotes au fur et à mesure qu'ils apprenaient à
fabriquer leur machine.

De la fin du 19e siècle jusqu’au tout début du 20e siècle, la « course au vol » a connu de nombreuses
concurrences. Le concurrent le plus important des frères Wright était le secrétaire du Smithsonian,
Samuel P. Langley.
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Langley avait l'éducation, l'expérience, l'ambition et un financement gouvernemental


important pour son obsession d'être le premier à piloter un avion habité. Même en tant que
concurrents, Wilbur et Orville Wright se sont en fait inspirés des premiers travaux de Langley.

D'autres expérimentateurs pensaient que le vol était bidimensionnel. Les Wright y


voyaient quelque chose qui se passait en trois dimensions. Alors que d’autres considéraient
la stabilité de l’avion comme la clé de son mouvement, les frères Wright ont pris une
direction complètement différente. Ils se préoccupaient beaucoup moins de la
stabilité que du contrôle. Ce n’est pas si surprenant : après tout, c’étaient des cyclistes.
D'autres expérimentateurs disaient que si l'on essayait de développer un système de contrôle
qui placerait l'avion aux commandes du pilote à tout moment, cela le rendrait fou. Aucun être
humain, pensaient­ils, ne pouvait suivre le mouvement de quelque chose qui ne reposait
essentiellement sur rien.

Le 7 octobre 1903, Langley fit sa tentative. Son énorme machine volante de 54 pieds
de long a été lancée depuis une catapulte sur la rivière Potomac et est tombée comme un
sac de ciment dans l'eau. Le 8 décembre de la même année, il réessaye. Cette fois, l'aileron
arrière s'est effondré avant de décoller de sa catapulte. Neuf jours plus tard, le 17
décembre 1903, les frères Wright pilotaient un petit biplan, presque sans fanfare, à Kitty
Hawk, en Caroline du Nord. Leur avantage était qu’ils maîtrisaient le problème du contrôle
des mouvements de leur avion.

Alors, comment des gens aussi simples ont­ils réussi à réaliser ce que les experts n’ont pas réussi à réaliser ?

Ils ont commencé avec leurs talents. Ils étaient ingénieurs et experts en cyclisme.
Ils ont utilisé leurs connaissances et les ont appliquées à leur passion.
Ils ont été inspirés. Le jouet volant de leur père a déclenché de nouvelles idées.
Plutôt que de considérer cette fascination initiale comme un jeu d’enfant, ils
ont continué à la poursuivre.
Ils ont appris tout ce qu'ils pouvaient . Lorsqu’ils eurent épuisé tous les livres à
leur portée, ils se tournèrent vers quelqu’un qui avait accès à davantage de livres.
Ils n'ont fait aucune discrimination quant à l'origine de leurs informations et
n'étaient pas non plus trop fiers d'apprendre de leurs concurrents.
Ils n'ont pas été intimidés par les experts. Langley semblait clairement avoir un
avantage sur eux. Son éducation et son argent étaient importants, mais
ni l'un ni l'autre n'empêchaient les frères Wright d'utiliser et d'avoir confiance
en leurs propres talents.
Ils ont vu le problème différemment. Avec tant d’autres
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en tentant le même exploit, ils ont découvert une nouvelle perspective que personne
d’autre n’avait envisagée. Ils se sont concentrés sur le contrôle de l’avion, tandis que
tous les autres se sont concentrés sur sa stabilisation.
Ils ont continué à travailler sur leur idée. Leur engagement et leur curiosité n'ont pas
été facilement satisfaits. Ils construisaient constamment de nouveaux cerfs­volants
et planeurs, apprenant de chacun et développant ainsi leurs connaissances,
leur perspicacité et leur expérience.

Ils ont laissé parler leurs réalisations. Ils se sont concentrés sur
objectif, pas sur les distinctions. Ils n’ont pas surexposé leurs expériences et ne se sont pas
préoccupés du nombre de personnes qui avaient vu ce qu’ils avaient fait. Étonnamment, le
premier rapport précis sur leur réalisation monumentale n'est pas apparu dans le New York Times ou
le Scientific American, mais dans un obscur journal pour apiculteurs connu sous le nom de Gleanings in
Bee Culture en 1904 et 1905. Les frères Wright étaient timides en matière de publicité et
farouchement secrets à propos de leur exploit monumental. leur invention, ils n'ont donc pas invité les
journalistes à assister à leurs premiers vols historiques.

L'esprit créatif

Dieu lui­même a démontré le plaisir qu’il avait à être créatif. Si vous allez
dans la Genèse, vous remarquerez une phrase après presque chaque création achevée par Dieu.
Comme Dieu a créé le ciel et la terre ; jour et nuit; homme et bête, Il s’arrêta pour dire : « et c’était
bon ». Le processus créatif pour Dieu n’a pas été exclusivement laborieux. Il a également
apprécié. En tournant sa grande imagination d’une manière ou d’une autre, il appréciait ce qu’il faisait.
Comme pour toute chose, nous pouvons nous tourner vers les processus de Dieu pour savoir
comment nous devons également nous comporter.

Dans le cas des frères Wright, nous observons qu’ils n’avaient pas à supporter une charge lourde
et sérieuse pour créer un avion. Pour eux, le processus créatif a commencé comme un jeu d'enfant. Une
leçon que nous pouvons tirer de cet exemple est que le processus créatif consistant à semer votre
graine ne doit pas nécessairement être fastidieux. Cela devrait être amusant et agréable. Leur exemple
nous rappelle qu'il faut puiser dans l'ouverture d'esprit d'un enfant lorsque nous appliquons la
créativité à nos idées de départ. Lorsque nous rédigeons des croquis ou prenons des notes envisageant
le développement de notre semence, nous devons le faire sans limitation. Lorsque nous
imaginons et inventons, nous voyons simplement avec notre esprit une graine que Dieu a
intentionnellement plantée en nous. Si nous développons cette graine du point de vue de notre enfant
intérieur, où notre créativité est illimitée et pure, nous pourrions très bien créer quelque chose
d'étonnant, car ce que votre imagination créatrice vous révèle est souvent une partie du dessein que
Dieu a prévu. ta vie. Alors rappelez­vous les rêves que vous faisiez quand vous étiez enfant et
voyez si vous
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avoir une passion pour eux.

Comme l’ingénieur qui a finalement construit le premier pont, vous devez d’abord donner à votre
esprit la liberté d’imaginer l’invisible. Le processus créatif est essentiel pour pouvoir faire passer les choses
du domaine de l’invisible au domaine du visible.
Si vous ne pouvez pas d’abord le visualiser, le cartographier mentalement ou le réfléchir, il ne pourra
jamais devenir quelque chose de tangible.

L'une des façons dont les adultes « mangent leurs graines » est qu'ils arrêtent de s'accorder le
temps de jouer. Lorsque nous étions enfants, bon nombre des jeux auxquels nous jouions faisaient appel à
notre imagination. Nous jouions au « bon flic, au méchant flic » et au « déguisement ». Les filles
prenaient de la boue et faisaient semblant de préparer des tartes et des gâteaux. Les garçons sautaient
sur les chaises et les meubles, faisant semblant de monter à cheval et sur des vaisseaux spatiaux.
Ils attachaient des serviettes ou des draps autour de leur cou pour couler derrière eux comme des capes
pendant qu'ils couraient et imaginaient qu'ils étaient des super­héros. Ce que les frères Wright ont fait était
aussi un jeu d’enfant. Ils ont construit un appareil et ont fait semblant de voler à l'intérieur. Ils ne savaient
pas à l’époque que leur simple jeu de simulation passerait de l’imagination à la réalité, et qu’il continuerait
jusqu’à la grandeur.

Ne laissez pas vos bébés affronter des géants

L'histoire des frères Wright nous enseigne une leçon utile basée sur la Bible.
des principes. En donnant naissance à leur idée, ils ont suivi un exemple que Dieu avait donné lorsqu’il
avait amené son fils au monde pour dominer Satan et pécher pour toute l’humanité. Avant que Jésus puisse
se manifester comme l’Agneau de Dieu qui enlève les péchés du monde, Dieu l’a protégé alors qu’il était

bébé et l’a caché à ceux qui cherchaient à le tuer. Lorsque le roi Hérode apprit qu’un nouveau roi était
né, il entreprit d’éliminer l’enfant Jésus. Dieu a dû demander aux parents de Jésus de le mettre hors de
danger et de le cacher pendant un certain temps en Égypte. Jésus était la postérité de Dieu pour la
rédemption de l'homme du péché. Il ne pouvait pas permettre que cette graine soit tuée avant qu’elle
n’ait eu la chance de devenir fructueuse.

La grande leçon ici est que lorsque les idées ou les graines sont petites, elles peuvent facilement être
détruit. Si vous exposez votre graine alors qu’elle est trop petite, il sera facile pour quelqu’un de la
voler ou de la tuer. Peu importe à quel point vous allez être formidable, en tant que bébé, vous êtes
vulnérable. Une chèvre adulte peut tuer un lionceau. Les lionnes sages ne laissent pas leurs petits sans
protection. Il n’est pas sage de laisser vos bébés affronter des géants qui ont l’intention de les tuer. Oui,
Jésus était le Fils de Dieu, mais il devait être caché à ses ennemis jusqu'à ce qu'il soit assez fort pour les
vaincre. Après la mort du roi Hérode, les parents de Jésus reçurent l'ordre de ramener l'enfant d'Égypte,
mais
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même alors, Il a gardé un profil bas jusqu’au jour de Sa manifestation.

Vos idées sont comme vos enfants. Alors gardez votre propre conseil à leur sujet jusqu'à ce que
ils commencent à sortir. Certaines idées semblent ridicules lorsqu’elles sont en phase de formation car elles
sont nouvelles et différentes. Les nouvelles idées semblent folles dans un monde qui a ses propres règles.
Cependant, une fois qu’ils ont été travaillés et cultivés jusqu’à leur fruit, les gens commencent à les prendre au
sérieux et à les rechercher.

Le monde est plein de voleurs de graines et de moqueurs de graines. Les frères Wright ont gardé
leur « bébé » des Hérodes de leur époque qui avaient l’intention de tuer toute idée nouvelle qui ne correspondait
pas à la pensée de l’establishment. Si vous avez une idée en phase de formation, je vous conseille de suivre
ce sage conseil : laissez votre semence incuber en vous jusqu'au jour où vous pourrez lui donner naissance.
Prenez le temps de méditer sur cette graine, de construire dessus et de la développer avant de la sortir au
grand jour et de l’exposer aux géants.

Les Écritures nous enseignent que tout est conçu pour produire ses fruits en saison. Ne vous découragez
pas s’il semble que la graine en vous met du temps à germer et à devenir visible. La récolte ne suit pas
immédiatement la germination de la graine. Il lui faut du temps pour grandir, mûrir et s’épanouir.

Développez votre don en compétences utiles

Nous sommes venus au monde avec nos talents germinatifs déjà programmés en nous.
Le monde ne peut pas vous donner la semence, et l’éducation non plus. L’avantage de l’éducation est de vous
aider à acquérir les compétences et la technologie nécessaires pour donner vie et fleurir à la graine qui sommeille
en vous. Cependant, ce n’est pas parce que votre don de graine n’est pas appris que vous devez arrêter
d’apprendre. Rappelez­vous, votre semence est le début ; c'est l'étincelle. En soi, il n’est qu’un potentiel, et pour
que son potentiel se manifeste, il doit être entretenu et développé, combiné à des compétences et à des
connaissances pour atteindre sa maturité. L'éducation, qu'elle soit formelle ou informelle, peut développer votre
semence. En apprenant des applications, des outils et des théories nouveaux et créatifs, vous pouvez améliorer
le développement de votre graine et vous rapprocher de l'apogée de son potentiel.

Les livres que nous lisons, les cours ou séminaires auxquels nous assistons et les matières que nous étudions,
par conséquent, tout cela fait partie de la fécondité de l’humanité. Lorsque nous lisons des livres, nous recevons
de nouvelles idées qui nous aident à continuer à être fructueux. C'est un cycle : le fruit produit des graines ;
la graine produit plus de fruits. La fécondité d’une personne inspirera des idées­semences à une autre personne,
et à partir de cette inspiration, elle produira davantage de fruits. L'invention d'une personne inspirera de nouvelles
idées pour de nouvelles inventions par quelqu'un d'autre. Ce processus de construction de fécondité sur
fécondité fait partie de
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le deuxième mandat, sur lequel nous allons maintenant nous tourner : Multiplier.
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Déclarez la Parole
Citez les Écritures suivantes lorsque vous demandez à Dieu de vous aider à accomplir Ses
commande pour être fructueux :

Genèse 1 : 26­28 — Remerciez­le de vous avoir créé à son image ; pour vous avoir béni et pour
vous considérer suffisamment spécial pour dominer ce qu’Il a créé.

Genèse 2 : 7 — Remerciez Dieu de vous avoir insufflé le souffle de la vie et de vous avoir doté non
seulement de capacités naturelles, mais également d'une nature surnaturelle.

Psaume 8 : 3­9 — Remerciez­le d'avoir pensé à vous et de la place qu'il occupe.


vous a donné dans son grand projet.

Psaume 127 : 3 ; Jérémie 6 : 19 ; Proverbes 18 : 20 – Priez pour que Dieu oigne le


fruit de tes entrailles ; et que le fruit de vos pensées et de votre bouche l'honorera et remplira votre
estomac de sa bonté.

Proverbes 31 : 30­31 ; Galates 5 : 22­23 — Demandez que le fruit de vos mains vous mérite des
louanges et de la reconnaissance, et que vous ayez un caractère juste d'amour, de joie, de paix, de
longanimité, de bonté, de bonté, de fidélité et de maîtrise de soi.

Marc 11 : 13­14 ; Luc 3 : 9 ; Matthieu 25 : 15­30 — Priez pour que votre arbre porte de bons fruits et ne
soit pas coupé ; que Dieu vous appellera bon et fidèle pour être fécond avec votre talent.

Matthieu 13 : 31­32 — Priez pour que, même si votre graine est petite, qu'elle soit comme la graine de
moutarde, et qu'elle grandisse, afin que les oiseaux nichent sur ses branches.

Pour tout aspect de fécondité avec lequel vous pourriez être aux prises, ou tout domaine dans lequel
vous avez besoin de conseils ou de sagesse, demandez­le à Dieu en vous basant sur Genèse 1 : 26­28
et le mandat qu’Il a placé sur votre vie.
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Affirmation
Faites la déclaration suivante au cours de votre vie :

Ma vie a un but divin.

Je suis doué et béni au­dessus des anges.

Car je suis créé à l'image de Dieu.

Comme lui, je suis créatif et fécond.

Je sèmerai ma graine dans un sol fertile.

Et mes fruits seront une bénédiction pour les autres.


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DEUXIÈME PARTIE

MULTIPLIER
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CHAPITRE CINQ

MULTIPLIER

W Lorsqu'un musicien entre dans un studio d'enregistrement pour créer une


chanson ou un album, son travail comprend plusieurs heures de travail minutieux.
Il peut passer des semaines ou des mois à préparer tous les éléments et pistes pour la production
de son enregistrement final. Premièrement, le groupe ou le producteur doit jouer
toute l’instrumentation avec précision, en synchronisation les uns avec les autres et avec un rythme parfait.
Si le corniste manque un rythme, ou si le bassiste se trompe de tonalité, il doit recommencer
depuis le début, jusqu'à ce que la musique soit enregistrée à la perfection. Ensuite, le
chanteur entre pour poser sa voix. Il doit frapper chaque note, rester dans le ton et
délivrer la bonne émotion. S'il oublie une ligne ou bégaie une parole, il doit recommencer
jusqu'à ce que sa voix soit parfaite. Ensuite, des choristes entrent et suivent le même
processus.

Le résultat final de tout ce travail est la bande maîtresse ; le prémice des


efforts du musicien et la première manifestation de la graine musicale en lui.
Avec une grande satisfaction dans le cœur, le musicien reçoit la bande master une fois
le dernier détail perfectionné. Cependant, même avec toute la satisfaction et
l’épanouissement qu’il ressent à ce stade, il sait que le projet ne sera pas terminé tant
qu’il ne passera pas à l’étape suivante. Aucun musicien n'écrit des chansons, ne les
enregistre et ne passe autant de temps en studio pour être le seul à avoir accès au
produit final. Les musiciens écrivent des chansons, s'entraînent à jouer et enregistrent des
albums afin de diffuser leur musique et de la vendre au public le plus large possible. Mais
pour ce faire, ils doivent dupliquer l’enregistrement principal. Cette simple bande
maîtresse détient le potentiel d’un million de copies qui peuvent être réalisées et vendues.
En multipliant le fruit de son travail, la portée potentielle de sa musique et le profit potentiel
de sa fécondité augmentent également. À ce stade, le musicien de notre illustration a
progressé du niveau de fécondité et progresse vers la multiplication.

Que signifie multiplier ?


16
Multiplier signifie augmenter, s'étendre, abonder considérablement ou dépasser
en nombre, en taille et en profondeur. Ainsi, lorsque Dieu dit : soyez féconds, il veut dire
produire quelque chose. Cependant, après avoir produit quelque chose, ne le laissez pas au
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première étape. Allez au deuxième niveau et multipliez­le ; augmentez­le, développez­le, abondez­


en. Le mot « multiplier », tel qu'on le trouve dans la langue anglaise, vient de deux mots : « multi
» et « ply ». Le mot « multi » vient du mot « multitude » signifiant abondance ou abondance. Et le
deuxième mot, « pli », signifie couche.

Si nous examinons la composition du contreplaqué, nous comprendrons l’ordre de


multiplication. La raison pour laquelle on l’appelle contreplaqué est qu’il comporte de nombreuses
couches de bois empilées les unes sur les autres. De même, le mot multiplier signifie que
vous devrez ajouter couche après couche de quelque chose afin de le multiplier. En appliquant cela
au commandement de Dieu de se multiplier, cela signifie que si vous êtes ce musicien, vous devez
aller en studio et produire la première couche : les instrumentaux. Si vous vendez ce que vous
avez produit à ce stade, il n’est pas multiplié ; ce n'est que le premier fruit. Cependant, si
vous continuez à y ajouter du chant principal, des voix de fond, des riffs et de l'émotion, cela
crée de la hauteur, de la profondeur, de la largeur et du poids à la première couche. Alors Dieu dit
à Adam : « Ne te contente pas de porter du fruit. Ajoutez à ce que vous avez produit. Ajoutez des
couches dessus. Multiplier, c'est donc augmenter en ajoutant de nouvelles couches ou
niveaux les uns sur les autres. Ce principe s’applique dans tous les domaines d’activité. Que
vous soyez musicien, homme d'affaires, architecte ou banquier, vous devez d'abord produire le
prototype de votre talent germe ; alors, vous devez le multiplier.

Prenons un autre exemple, celui d’un scientifique. Elle peut passer des années à rechercher
les composants d’un vaccin capable de guérir une certaine maladie. Lorsque ses efforts porteront
leurs fruits et qu’elle développera un vaccin efficace, la prochaine étape logique sera de multiplier ce
vaccin afin de reconstituer la terre avec le fruit de son esprit et de ses mains et de maîtriser
cette maladie sur toute la surface de la terre.

Mais il n’est pas nécessaire d’être musicien ou scientifique pour se multiplier. C'est le même
processus que celui réalisé par l'auteur, le vendeur, l'industriel, l'enseignant, l'agriculteur, le créateur
de mode et tout autre producteur. Premièrement, ils utilisent les dons de graines en eux pour
produire le fruit ; ensuite, ils multiplient ce fruit. Dieu a tissé ce modèle de manière complexe
dans le tissu de toute activité humaine. Cependant, ce n’est pas automatique. Nous devons nous
orienter consciemment vers la multiplication, car il est possible que nous stagnions si nous ne le
faisons pas. Lorsque nous régressons ou nous éloignons de ce modèle, nous déclenchons la loi de
la décadence et ne parvenons pas à remplir notre mandat de domination.

Rester bloqué en tant que start­up

Lorsque j'étais un jeune garçon qui grandissait dans mon pays, il existait un fast­food local
très populaire auprès des enfants en âge d'aller à l'école. Nous l'appelions « Yooke Gari ». C'est
une combinaison de haricots bouillis, d'huile de palme et de gari (un produit à base de manioc). Sur mon
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sur le chemin de l'école, je m'arrêtais pour acheter chez une dame en particulier qui vendait ce produit.
Depuis la deuxième année du primaire jusqu'au lycée, cela faisait partie de ma routine. Plus tard dans
ma vie, environ dix­sept ans plus tard, je suis retourné devant ces étals de marché. À ma grande surprise,
j’ai vu la même femme vendre le même produit dans les mêmes bols et contenants, portant les mêmes
vêtements qu’elle portait il y a tant d’années. C'était agréable de la revoir, mais je n'arrêtais pas de me
demander : « Qu'a fait cette dame ces vingt dernières années ? Elle était certes fructueuse, mais elle
n’avait pas réussi à exceller et à se développer. Essentiellement, son entreprise est restée bloquée en tant
que start­up.

Beaucoup de gens deviennent tellement satisfaits d’eux­mêmes et complaisants après avoir été féconds.
qu'ils restent coincés là où ils sont et ne passent jamais au niveau suivant, ni ne multiplient leur
productivité initiale. Les gens qui pensaient peut­être que démarrer une entreprise était hors de
portée, ou qu’il s’agissait d’un exploit exceptionnel, démarrent leur entreprise et sentent que c’est tout. Ils
arrêtent d’innover, arrêtent de penser à de nouvelles façons d’atteindre plus de clients. Ils se contentent du
flux de revenus qui répond à leurs besoins fondamentaux et n’ont plus faim de davantage. Même
ceux qui n’aspirent pas à devenir entrepreneurs tombent dans ce piège. Les gens trouvent un emploi et
pensent que c'est tout. Tant qu’ils reçoivent leur salaire mensuel ou bihebdomadaire, ils sont heureux
de s’en sortir et n’aspirent jamais à un meilleur poste. Vous retrouverez peut­être le même concierge qui
avait l'habitude de siffler dans les couloirs de votre école pendant qu'il nettoyait le sol, toujours là lors de
vos vingt ans de réunion, sifflant le même air.

Ce type de stagnation ne se produit pas uniquement dans le domaine professionnel.


Malheureusement, beaucoup de bons prédicateurs tombent également dans cette ornière. Ils ne prêchent
que des messages de première génération, sans jamais s’appuyer sur eux, sans jamais les développer
ou les contextualiser pour une nouvelle génération d’auditeurs.

En tant que prédicateur, je passe des heures, des jours et parfois des mois à incuber et à préparer
un message que Dieu a déposé dans mon esprit. Je travaille dans la prière jusqu'à ce que je sache que la
parole est prête à être présentée à mon auditoire. Le dimanche matin, je me tiens devant ma congrégation
et leur donne le fruit de mon message­semence, qui a souvent demandé plus de temps et d'efforts à
produire qu'à délivrer en chaire. La congrégation, à son tour, mange le fruit de mon travail et je peux
dire que j’ai été productif.

Cependant, si je prêche ce message une seule fois, à une seule congrégation,


la seule manière dont la graine du message prospérera et portera ses fruits ultérieurs est basée sur la
quantité de message dont ce groupe se souvient et s'il l'utilisera ou non pour servir quelqu'un d'autre.
Cependant, si nous allons au­delà de ma fécondité unique ce dimanche matin, en enregistrant le message
sur un CD ou dans un livre, alors la Parole de Dieu se multiplie à travers moi. Sous ces formes multipliées,
mon
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la fécondité continuera à se multiplier tant que des exemplaires de ces livres et CD existeront et que de
nouveaux publics les recevront. De plus, les versions multipliées de mes fruits iront dans des endroits où je
ne peux pas et atteindront des personnes que je ne pourrais pas autrement soigner en personne.

Dieu est un Dieu de multiplication

Nous sommes tous des créateurs de choses, que nous soyons prédicateurs, banquiers,
investisseurs, promoteurs immobiliers ou ingénieurs logiciels. Mais quoi que nous fassions, nous devons
commencer par produire le fruit et ensuite multiplier le fruit. C'est le principe de Dieu : soyez fécond, puis
multipliez­vous. Il a intégré ce principe dans chaque processus sur cette terre. Vous produisez d’abord le
fruit, puis vous le multipliez.

Nous avons illustré cela dans la nature où une seule graine produit un arbre qui multiplie ensuite ses
fruits. Une graine ne produit pas qu’un seul fruit ; il en produit beaucoup.
En plus de cela, il produit même plus de graines. Nous savons que ce processus fonctionne également
lors de la procréation, même s’il est parfois confus. Ce qui est souvent mal compris, c’est que la
multiplication ne dépend pas du nombre d’enfants que l’on donne naissance. C’est simplement être fructueux
au sens biologique du terme. Vos enfants, quel que soit votre nombre, ne sont que votre fruit. Dieu n’a
pas voulu que son commandement soit fécond et se multiplie comme une seule et même
chose. Ils ne sont pas synonymes les uns des autres ; ils sont séparés. En termes de naissance naturelle,
la multiplication ne se produit qu’à la génération suivante, lorsque votre fruit produit sa propre
graine. En ce sens, vos fruits ne se multiplient que lorsque vos enfants commencent à avoir leurs propres
enfants. Ceux d’entre nous qui considèrent que notre fécondité et notre multiplication sont obtenues
lorsque nous procréons avancent à un rythme très lent. Vous attendrez très longtemps pour arriver au
deuxième commandement de Dieu lorsque vous envisagez la multiplication de cette manière étroite.

Être fécond n’est que la première étape que Dieu nous a ordonnée. Une fois que nous sommes devenus
fructueux, notre travail pour accomplir la mission totale de l’humanité n’est pas terminé.
Parfois, nous déployons tellement d’efforts pour produire nos premiers « chefs­d’œuvre » que nous
trouvons trop exigeant de passer au deuxième principe, qui est la multiplication. C’était
probablement le problème qu’avait le vendeur de yoo ke gari . Je suis sûr qu'au fil des ans, elle a peaufiné sa
recette à plusieurs reprises pour avoir un avantage sur les autres vendeurs de yoo ke gari , et
c'est ce qui a rendu la sienne si particulièrement attrayante. Mais pourquoi n’a­t­elle pas
construit un établissement plus grand ou n’a­t­elle pas développé un restaurant avec restauration ?

Une fois que nous récoltons nos premiers fruits, nous devons exceller et nous développer avec
eux. C'est la voie de Dieu. Bien que le diable soit le minimiseur et le diviseur, Dieu est le multiplicateur.
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Il a donné à Adam la deuxième loi de la productivité le même jour où il lui a donné la


première. Il n'a pas fait de pause et n'a pas donné à Adam une chance de conquérir et
d'être fécond avant de fixer des attentes supplémentaires. Non, dans le même souffle
que Dieu a dit à Adam d’être fécond, Il lui a également ordonné de se multiplier. Les
instructions sont venues en tandem. Dieu a dit : « Adam, en plus d’être fécond, tu dois te
multiplier et croître au­delà d’être fécond. » Être créé à l’image de Dieu et avoir son esprit
insufflé en nous nous rend responsables d’être son reflet. Tout comme Dieu est
fécond, nous devons aussi être féconds. Tout comme Dieu est le Grand Multiplicateur,
nous devons également honorer notre capacité et notre responsabilité de nous multiplier.
Dans le chapitre suivant, nous examinerons la vie d'Isaac comme exemple de la façon
dont l'homme peut incarner la nature multiplicatrice de Dieu.
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CHAPITRE VI

ISAAC : L'ÉPITOME DE
MULTIPLICATION
L'histoire d'Isaac dans Genèse 26 : 12­14 capture graphiquement le principe de la multiplication T.
La
Bible dit :

12
Alors Isaac sema dans ce pays et récolta la même année un
centuple; et l'Éternel le bénit. 13 L'homme commença à prospérer et continua à
prospérer jusqu'à ce qu'il devienne très
14
prospère; des car il avait la possession de troupeaux et la possession de
troupeaux et de grandes possessions de serviteurs. Les Philistins l’enviaient donc.

Notez particulièrement que les mots prospérer, prospérer et prospérer sont utilisés ici, en vous
rappelant que Dieu est très réfléchi sur la manière dont Il révèle Sa Parole. Dans ce passage, deux
concepts cruciaux ressortent.

­ La notion de fécondité
­ Le principe de la multiplication

Premièrement, il est clair qu’Isaac a été fécond. La Bible dit qu'il a semé et qu'il a récolté ; il
commença à prospérer. Nous savons déjà que c'est la graine qui produit le fruit, et qu'on ne peut pas
récolter là où on n'a pas semé. Isaac a évidemment semé une bonne graine, dans une bonne terre, et il a
récolté le fruit de son travail. De là, nous savons qu’il a rempli sa responsabilité d’être fécond.

Deuxièmement, Isaac ne s'est pas contenté de semer et de porter du fruit, il est passé à la suivante.
niveau, en ajoutant de nouveaux calques. Après avoir commencé à prospérer, l’Écriture dit qu’il
a continué à prospérer jusqu’à devenir très prospère. C'est l'essence de la multiplication. S’il avait
seulement été fécond, Dieu n’aurait pas décrit sa prospérité de ces trois manières distinctes. Ce que
nous réitère ce passage, c’est que Dieu ne veut pas que nous nous arrêtions au niveau de la fécondité ;
Il veut que nous nous multipliions.
C'est un commandement de Dieu. Nous devons ajouter davantage de couches à ce que nous semons et
à ce que nous récoltons. Isaac a également réalisé le désir de Dieu de cette manière. Comment pouvons­
nous prendre l’exemple d’Isaac et l’appliquer à nos propres vies ? Je crois qu'au sein d'Isaac
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histoire, nous pouvons suivre quatre étapes. Examinons­les maintenant.

Les 4 niveaux de progression d'Isaac

Un examen plus attentif de la richesse d'Isaac révèle quatre niveaux ou couches de progression,
qui, si nous imitons également, peut produire le même

Niveau 1 : succès initial

La première étape de la prospérité d'Isaac fut un succès initial. Il a semé et il


récolté. Il commença à prospérer. Ce fut son premier succès. Vous obtenez un premier succès
lorsque vous entreprenez un projet et qu’il commence à donner des résultats. C’est en fait l’étape
la plus difficile, et si vous avez déjà semé une graine, vous comprendrez. Lorsque vous
plantez une graine dans un sol fertile, au début, elle semble simplement être une graine enfouie. Vous
ne pouvez pas voir les effets de votre arrosage, ni ce qui se passe pendant qu’il absorbe les nutriments
du sol. Quelques jours après l'avoir planté, vous revenez voir s'il a émergé à la surface, mais vous vous
retrouvez face à une parcelle de terre vide. Pour vous, il semble que rien ne se passe. Il se peut que
vous ne voyiez aucune trace des graines que vous avez plantées pendant un certain temps. Vous
pouvez envisager la possibilité qu’il s’agisse d’une graine morte et même envisager de la déterrer.
Néanmoins, après ce qui semble être une longue période sans preuve que la graine a enflammé la vie,
vous voyez un petit brin sortir du sol. Tout comme vous avez été étonné du temps qu'il a fallu pour
se manifester, vous pourriez également être surpris de la vitesse à laquelle il grandira ensuite.
Cependant, la croissance initiale est la période d'attente la plus longue et vous ne pouvez pas
abandonner entre la plantation, l'entretien et l'observation des premières preuves.

Même si le succès initial est souhaitable, vous ne pouvez pas relâcher votre
détermination. Vous n’avez pas encore atteint le niveau de réussite d’Isaac. Votre motivation doit
rester et votre concentration doit être intacte, car vous pouvez avoir un succès initial et échouer
globalement. Isaac eut un premier succès ; les choses ont commencé à fonctionner pour lui. Il a
commencé à porter du fruit et il a continué à lutter.

Niveau 2—Croissance soutenue

Le deuxième élément de la richesse d'Isaac réside dans sa croissance soutenue.


La Bible dit qu’il a continué à prospérer. Il n’a pas eu de coup de chance, ni de coup de chance, mais
une fois qu’il a obtenu le succès initial, il a réussi à le maintenir et a continué à croître. Une
croissance soutenue se caractérise lorsque la duplication de votre fécondité devient presque
automatique. Disons que vous démarrez une entreprise qui ne propose qu'un seul produit ou service.
Une fois que vous êtes en mesure d’employer des personnes pour répondre aux besoins d’un plus
grand nombre de clients sans votre supervision ou contrôle direct, vous avez atteint une croissance
soutenue. Vous avez résolu tous les problèmes de votre
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produit ou service et sont en mesure de le fournir de manière cohérente avec la satisfaction du


client. Isaac l’a fait et, à ce moment­là, il a commencé à se diversifier.

Niveau 3 – Actions diversifiées

Le troisième niveau de progrès d'Isaac a été la diversification de ses stocks. L'Écriture dit qu'il avait
des troupeaux et de nombreux serviteurs. Il est intéressant de noter que les Écritures ne font aucune
mention du bétail ou des troupeaux qu’il possédait au début. On nous dit seulement qu'il a semé des plantes
agricoles dans la terre, sa graine a commencé à pousser ; il commença à prospérer et devint finalement
très prospère. Cela implique que s’il n’a pas commencé avec des stocks diversifiés, il a dû commencer à
utiliser le retour de son succès dans les usines pour développer son entreprise en achetant du bétail, en
achetant des troupeaux et en embauchant davantage de personnes.

Une fois que vous avez soutenu la croissance de votre succès initial, vous êtes prêt à passer au niveau
suivant et à consolider davantage votre prospérité en vous diversifiant. Vous pouvez le faire en ajoutant de
nouveaux produits ou services que vous pouvez perfectionner et avec lesquels vous pouvez satisfaire vos
clients, ou vous pouvez démarrer une nouvelle entreprise, peut­être dans un domaine différent qui a un
besoin que vous pouvez combler et maîtriser.

Isaac a eu la sagesse de ne pas faire de son agriculture végétale initiale la seule base de son activité.
prospérité. Si vous réussissez dans un seul domaine et que vous conservez tout votre argent dans
cette couche sans ajouter d’autres couches ni vous diversifier, lorsque l’ennemi s’attaque à vos
fondations, vous êtes en difficulté. Isaac a fait preuve de bon jugement et de prévoyance ; il s'est
diversifié en acquérant d'autres actifs, créant de multiples flux de prospérité et donnant à ses
ennemis beaucoup plus de mal à tenter de le vaincre. Ce fut le tournant clé entre la fécondité et le processus
de multiplication ; Isaac a ajouté couche après couche à son fruit en semant une nouvelle
graine à chaque tour de son succès.

Niveau 4—Actifs accumulés

Isaac a complété son sens financier en prenant le contrôle d'importantes ressources


dans un portefeuille diversifié. Il avait accumulé des actifs, dépassant la position d'un petit opérateur
qui pouvait facilement être frustré ou vaincu par ses ennemis. Ses ressources étaient si formidables qu'il
pouvait résister aux persécutions politiques et étatiques de la part des Philistins.

Le roi, ses généraux et la nation entière combattirent les investissements d'Isaac et


entreprises à chaque instant. Ils ont essayé et essayé mais n’ont tout simplement pas pu l’arrêter.

Lorsqu'ils ont ciblé ses usines pour les détruire et se sont emparés de ses puits, la croissance en
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le bétail et le troupeau compensent les pertes de plantes d'Isaac ; lorsqu’ils ciblèrent son bétail, les bénéfices
de ses usines effaçèrent les pertes de bétail. En fin de compte, plutôt que de s’en prendre à Isaac, les Philistins
ont signé avec lui un protocole d’accord pour une coexistence pacifique, car ils ont réalisé qu’ils ne
pouvaient pas l’arrêter. Ils ne pouvaient pas le vaincre parce qu’il avait bâti couche après couche de richesse,
de pouvoir et d’influence.

La leçon que nous pouvons en tirer est que si les Philistins dans votre vie – le gouvernement, les
ennemis et la concurrence, les catastrophes naturelles, une économie en déclin, etc. – peuvent arrêter votre
entreprise, cela signifie que votre position est faible parce que vos couches ne sont pas profondes. . Apprenez
d'Isaac à construire des couches solides, de sorte que même si vos adversaires viennent vous attaquer, ils ne
puissent pas vous déraciner et vous détruire. Isaac était protégé par ses couches. Il ne pouvait pas être arrêté
parce qu'il comprenait qu'après la fécondité, il devait se multiplier. Il multiplia ses actions, sa richesse, sa force
de travail et son influence. Rappelez­vous de l'illustration du contreplaqué qu'à mesure que vous empilez des
couches les unes sur les autres, ce avec lequel vous avez commencé prend de nouvelles dimensions. Vos
fruits commencent à montrer de la hauteur, de la profondeur, de la largeur et du poids. De telles dynamiques
ne sont pas faciles à vaincre.

Une mise en garde

À la fin de l'Écriture détaillant la multiplication d'Isaac, elle nous met en garde contre
une chose : l'envie des autres. Comme pour la plupart des choses, il y a des avantages et des inconvénients.
Multiplier votre fécondité ne fait pas exception car à mesure que votre prospérité se multiplie, vous
attirerez dans une égale mesure votre part d’envieux. Ce détail nous aide à nous préparer et à éviter d’être
pris au dépourvu lorsque cela se produit. Vous constaterez probablement cela à mesure que vous
prospérez – financièrement, spirituellement ; dans votre famille ou dans votre entreprise, les personnes
qui commenceront à se présenter à votre porte ne seront pas toutes des sympathisants. En fait, vous
entendrez probablement plus de mots d’envie que de félicitations de la part de votre entourage. Il s’agit
simplement de la nature inférieure de l’homme à l’œuvre, et cela peut vous détruire ou vous distraire si
vous n’y faites pas attention.

À quoi ressemble un fruit multiplié ?

Une observation générale que j'ai faite à propos des exemples de multiplication est qu'elle
se produit généralement plus vite que la fécondité. Habituellement, il faut plus de temps pour qu'une
chose soit produite, pour démarrer, que pour qu'elle se multiplie. Cela peut prendre des années pour faire
décoller un projet ou un produit, mais peu de temps après, une fois que cet objet est produit, il commence
rapidement à prendre des dimensions très différentes de l'original. Il prend un nouvel aspect à mesure que les
gens l'étudient, le copient,
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modifiez­le et améliorez­le. En fin de compte, le produit original est très différent de ses versions
multipliées.

Prenons les avions par exemple. Voyager en avion fait désormais partie de la vie de beaucoup de
nos vies, mais saviez­vous que pendant deux mille ans, l'homme a rêvé de développer une machine
capable de voler avant que ce rêve ne devienne réalité ? Des dizaines de personnes ont tenté à
diverses reprises de concevoir et de construire un instrument volant, notamment Leonardo Davinci, qui
en a dessiné un au XVe siècle. Beaucoup en ont rêvé, mais aucun n’a réussi jusqu’en 1903, lorsque
les frères Wright ont construit le premier avion motorisé. Après toute cette attente, leur avion a volé
pendant quatre­vingt­neuf secondes et est descendu. C'était un énorme exploit !

Puis, après deux mille ans de tentatives infructueuses, à peine quatorze ans après le premier vol réussi,
les avions étaient utilisés de diverses manières. Au plus fort de la Première Guerre mondiale, les avions sont
devenus un outil de guerre, effectuant de longs voyages et intégrant désormais une nouvelle dimension : le
largage de bombes et le tir d’artillerie. En 1919, le premier vol transatlantique était effectué,
ouvrant la voie à une révolution dans l’ingénierie aéronautique et les voyages intercontinentaux. N'est­
il pas ahurissant que pendant deux mille ans, voler n'était qu'un rêve, mais que dans un laps de temps très
court, lorsque le premier avion a été produit en 1903, son utilisation a progressé à pas de géant, passant de
l'expérimentation et de l'émerveillement au combat, jusqu'au le transport de personnes et de marchandises,
aboutissant à une réalité où le transport aérien est devenu une industrie dynamique et standard ?

Il faut beaucoup de temps pour créer quelque chose, mais une fois qu'il est né, les gens imitent,
changent et volent l'idée. Si des mesures judicieuses ne sont pas prises, celui qui a produit l’idée originale
perdra les bénéfices de sa multiplication.
Les débutants ne deviennent généralement pas les contrôleurs des industries qu’ils ont lancées parce que
ceux qui suivent n’ont pas eu à travailler pour créer le fruit ; ils dépensent leurs énergies à travailler pour
le multiplier. Les créateurs sont souvent épuisés par l'innovation après une longue période de
travail pour faire naître quelque chose, et en conséquence, il ne leur reste souvent que le fruit, pendant
que d'autres sèment et récoltent la multiplication.

Ce n’est pas là que Dieu veut que nous soyons. Il ne veut pas que nous soyons simplement féconds
alors que nous vivons uniquement de nos fruits ; main à bouche, ou chèque de paie contre chèque de paie.
Beaucoup d’entre nous opèrent uniquement au niveau du fruit, mais ne bénéficient jamais de la
bénédiction de la multiplication, car d’autres entrent et récoltent la multiplication. Les frères Wright en sont
un bon exemple. Bien qu’ils soient à l’origine du premier avion à succès, ils ne sont pas
propriétaires de l’industrie aéronautique. D’autres bénéficient davantage de ce pour quoi ils ont
travaillé. Vous devez faire attention à ce que les autres le fassent
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ne mange pas ce pour quoi tu as travaillé.

Normalement, lorsque les choses se multiplient, c’est la connaissance, la sagesse


et la compréhension qui les multiplient. Un produit multiplié possède certaines qualités, c'est
pourquoi dans le prochain chapitre, nous examinerons de plus près l'anatomie d'un fruit multiplié.
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CHAPITRE SEPT

L'ANATOMIE D'UN
FRUITS MULTIPLIÉS
une nouvelle idée ou un nouveau produit se multiplie, les gens apportent de nouvelles connaissances,
Une
sagesse et une compréhension qui s'appliquent à lui, et à mesure qu'elles modifient
l'idée originale, elle commence à assumer les attributs suivants :

Complexité
Simplicité
Disponibilité
Abordabilité

Complexité

Lorsqu’un produit atteint le stade de multiplication, il devient plus complexe


que le prototype initial et est capable de faire plus. L’histoire du téléphone moderne en
est un bon exemple. Ce fut un voyage extraordinaire depuis l’époque du télégramme jusqu’au
téléphone intelligent moderne. C’est peu dire que les premiers téléphones étaient assez fastidieux
à utiliser. Il fallait les liquider avant de pouvoir passer un simple appel. La transmission était lente
et le processus très long. Puis vint le téléphone à cadran qui nécessitait de mettre le doigt dans
un trou et de le courber en une séquence de demi­cercles autour du cadran. Après cela est arrivé
le téléphone Pulse, avec des numéros que vous avez composés pour appeler quelqu'un à
proximité d'un autre téléphone.

Chacun d’eux a ajouté une nouvelle complexité à l’expérience téléphonique, mais il y a ensuite eu un
bond en avant. Entrez dans le téléphone mobile, qui a révolutionné notre façon de rester en contact avec
notre réseau d'amis, de famille et de connaissances professionnelles. Je suis sûr que beaucoup d’entre
nous se souviennent à quoi ressemblaient les premiers téléphones portables. J'en avais une qui ressemblait
à une boîte à côtelettes. C'était énorme, mais tout ce qu'il pouvait faire, c'était passer un appel. Vingt ans
après l'apparition des premiers téléphones portables, il n'y a désormais presque plus rien que vous ne
puissiez faire avec un seul, et pour illustrer cela, ils ont renommé tout un sous­ensemble de téléphones
portables "smartphones". Vous pouvez désormais utiliser les téléphones mobiles pour envoyer des
SMS, écouter la radio et de la musique, prendre et envoyer des photos et des vidéos, jouer à des jeux, naviguer
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Internet, passez des appels vidéo et accédez à des dizaines d'autres fonctionnalités et applications. En
se multipliant, le téléphone portable est devenu si sophistiqué et si complexe par rapport à ses débuts
simples et maladroits. Il est désormais capable de faire plus, bien plus. C'est ce que Dieu veut dire
lorsqu'il dit de ne pas laisser les idées au stade du fruit ; il faut les multiplier et leur ajouter de la
complexité.

Simplicité

C'est ironique, mais la complexité engendre souvent la simplicité. À mesure que quelque
chose devient plus complexe dans son application, il devient également plus simple à utiliser. En
prenant l'exemple du téléphone portable, il se trouve que ce qui semblait autrefois compliqué en
raison de sa nouveauté est désormais facilement utilisé par les petits enfants, les personnes âgées
et les personnes sans instruction. Les femmes du marché utilisent les téléphones portables pour passer
des appels, envoyer des SMS et même envoyer et recevoir de l’argent. Il fut un temps où les
commerçantes ne savaient pas comment envoyer un simple télégramme. Regardez maintenant les
options qu’un seul appareil leur a offertes. La complexité réside donc dans la simplicité.

Disponibilité

Un produit multiplié ne devient pas seulement complexe et simple à mesure qu’il se développe, il
devient également plus facilement disponible. Cela devient facile à obtenir. Encore une fois, il fut un
temps où les téléphones portables étaient utilisés par les PDG, les médecins et les avocats du Fortune
100, vivant dans les grandes villes commerciales. Grâce à l'augmentation des connaissances, un
produit qui n'était autrefois accessible qu'à quelques privilégiés est aujourd'hui devenu un outil courant
pour les personnes vivant dans les régions les plus reculées du monde. Une partie de sa multiplication
réside dans sa plus grande disponibilité.

Abordabilité

La disponibilité d’un produit est inutile s’il n’est pas abordable. Donc en tant que produit
se multiplie et devient plus complexe, simplifié et plus disponible, il devient moins cher. Nous
pouvons expliquer cela par de simples économies d’échelle. Plus vous multipliez quelque chose,
moins cela coûte cher. Pensez à l’économie domestique simple pour comprendre pourquoi. Lorsque
vous achetez du riz en petites quantités dans un magasin de détail, vous paierez plus cher que si
vous achetiez le riz en plus grandes quantités au prix de gros. Si tout ce que vous voulez c’est une
tasse de riz, vous paierez plus par grain que si vous achetiez une tonne de riz. Lorsque vous fabriquez
un produit à grande échelle, vous pouvez acheter ses composants à un coût inférieur à celui si vous
n’en fabriquiez que quelques­uns. Lorsque votre coût de production est inférieur, vous pouvez vous
permettre de vendre le produit final à un prix réduit et de rendre votre produit abordable pour une
plus grande base de consommateurs potentiels. C’est le genre de produit dont vous avez besoin
pour reconstituer la terre. Vous ne pouvez pas reconstituer la terre avec un produit qui n'est pas
disponible,
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inabordable et fait très peu. Vous avez besoin d’un produit multiplié pour reconstituer la terre, tout comme
le téléphone portable.

Le processus de construction (comment les choses sont construites)

Dans Proverbes 24 :3­4, la Bible déclare :

3
C'est par la sagesse qu'on bâtit une maison, Et c'est par l'intelligence qu'on la fortifie ;
et des richesses 4 Par la connaissance, les pièces sont remplies de tous les précieux
agréables.

Cette écriture a trois niveaux importants. Il affirme d'abord que, grâce à la sagesse,
la maison est construite. Le mot traduit par « sagesse » dans la Bible signifie « compétence technique »
ou « connaissance technique » dans la version originale en hébreu. L’architecture nous apprend que pour
construire un gratte­ciel, il faut d’abord des connaissances techniques.

Deuxièmement, il est dit : « c’est par l’intelligence que cela s’établit ». En hébreu, le mot
« compréhension » signifie « la capacité de faire ou de discerner les bonnes choses ».
L’établissement ne requiert pas nécessairement des compétences techniques, il nécessite une capacité à
discerner le bien ; cela demande de la logique. Cela signifie que même si des compétences techniques peuvent
vous aider à démarrer, vous avez besoin de discernement pour établir ce que vous avez construit.

Je peux m'identifier à cela en tant que pasteur, car démarrer notre église ne nécessitait aucune
compétence administrative ou de gestion. Tout ce dont j'avais besoin pour fonder cette église était un appel de
Dieu, une onction, une prière, une étude biblique et la capacité de prêcher.
Ce sont mes compétences techniques. Avec eux, j'ai fondé l'église ; J'ai prêché, j'ai prié et les gens se sont
rassemblés. À mesure que de plus en plus de personnes se rassemblaient, cela commençait à exiger plus que
de simples compétences techniques ; il commençait à exiger du discernement pour faire les bonnes choses.
Les compétences en gestion, les compétences en relations humaines et un certain nombre d’autres
compétences inattendues sont devenues plus importantes et essentielles à mesure que l’Église grandissait.

Parfois, je regarde le type de travail que j'exerce et je me demande quel travail pastoral doit
faire avec toutes ces choses. Nous devons avoir un bureau des comptes ; Je dois faire des états
financiers. En tant que chef de l'église, je dois répondre à toutes sortes de choses, qui exigent que j'aie des
compétences en matière de conseil, des compétences en gestion, voire même des compétences en matière
de développement, et une familiarité avec la technologie du son. Je suis devenu comme un ingénieur du son.
Cela ne faisait pas partie de mon appel en tant que pasteur, mais du fait que j'ai donné vie à quelque chose,
cela nécessite que je développe un autre niveau de sagesse, de compréhension et de discernement
au­delà du simple ministère afin d'établir ce que j'ai. commencé. C'est pourquoi beaucoup de gens sont
capables de démarrer mais ne sont pas capables de s'établir car, même s'ils ont des connaissances et des
compétences techniques,
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ils n'ont pas de discernement.

Le troisième aspect de ce passage dit que par la connaissance les pièces sont remplies
de toutes les richesses précieuses et agréables. La Bible utilise le mot « connaissance », mais
lorsque j’ai vérifié l’origine de ce mot connaissance, j’ai été très étonné. C'est pourquoi il est
toujours bon d'étudier la Bible dans les langues originales. Parfois, les mots sont clairement
rendus lorsqu’ils sont traduits en anglais, mais d’autres fois, le sens original est
complètement perdu. Le mot original pour connaissance signifiait moralité et intégrité. Ainsi,
avec des compétences techniques, vous pouvez commencer à construire quelque chose ;
avec discernement, vous pouvez l'établir ; mais pour que l’abondance vienne remplir vos
chambres de richesses, vous devez faire preuve d’intégrité et de moralité.

Disons que vous démarrez une entreprise de menuiserie. Un menuisier a des


compétences techniques, il a un marteau, une scie, un rabot, des clous et il assemble des
objets et met une pancarte : « Atelier de menuiserie des mains ointes » et les gens viennent et
disent : « nous voulons cela ». Il fabrique des choses et les construit pour elles. Il est très
productif et il a construit quelque chose. Mais ensuite, il doit désormais conserver les
factures ; il doit apprendre à équilibrer les choses. Lorsqu'il emploie un ou deux apprentis, il
doit apprendre à les payer, à déclarer leurs impôts sur le revenu, à cotiser à leur sécurité
sociale et tout ça. C'est un niveau de connaissance différent qui permettra d'établir
davantage son entreprise, mais cela ne signifie pas qu'il prospérera.

Ensuite, les gens vous confieront un travail et s’attendront à ce que vous le livriez à un
moment précis. Si vous leur dites qu'il sera prêt lundi à 13 heures trente et qu'ils découvrent
que vous n'êtes pas là, vous commencez à mettre votre entreprise en péril.
Vous avez peut­être construit et établi, mais la connaissance qui vous apporte la richesse
est la moralité et l’intégrité. Si vous ne tenez pas parole, l’entreprise commencera à s’effondrer.
Lorsque cela se produit, vous voudrez peut­être rejeter la faute sur le diable, mais le diable n’a
rien à voir avec cela. Dieu dit que par l'habileté vous bâtirez, avec le discernement vous
établirez, et avec intégrité vous remplirez la maison de toutes les choses précieuses et
agréables. Si vous manquez ce niveau de connaissance – la connaissance morale – même si
vous avez donné naissance à quelque chose qui fonctionne pour vous, quelqu’un d’autre qui
possède l’intégrité sautera sur votre fécondité et deviendra plus grand que vous. Chaque
fois que vous lancez une idée, n’oubliez pas que vous l’avez peut­être évoquée, mais que
vous ne mangerez peut­être jamais le fruit. Lorsque la Bible parle de se multiplier, il ne
s’agit pas seulement d’augmenter votre production, mais également de développer le caractère
– l’intégrité, la moralité et les compétences en gestion – qui est requis pour que les fruits
que vous avez multipliés vous profitent et que vous puissiez continuer à prospérer jusqu’à ce
que vous tu as conquis le monde avec tes fruits.

Comment les produits conquièrent le monde


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Je suis sûr que beaucoup d’entre nous connaissent l’ordinateur moderne. Elle fascine
beaucoup d’entre nous, et que ce soit à la maison ou sur notre lieu de travail, elle nous facilite
grandement la vie car elle facilite et simplifie nos différentes tâches. Je me souviens du tout
premier ordinateur que nous avons acheté pour le bureau de l'église. C'était un IBM et il
disposait d'environ 256 Mo de mémoire. À l’époque, il n’y avait rien de tel que Windows ; tout
était en matrice de points. Il fallait mémoriser diverses commandes pour l'utiliser, et ceux d'entre
nous qui ne pouvaient pas les mémoriser ne pouvaient pas l'utiliser de manière très efficace.

La matrice de points était l'état de l'ordinateur jusqu'à ce que Bill Gates ouvre une
nouvelle fenêtre avec son système Microsoft Windows. Cette percée a simplifié définitivement
l’utilisation des ordinateurs. Très peu de temps après l'introduction de Windows, nous sommes
passés de 286 à 386 puis à 486, puis nous avons commencé à utiliser Pentium.
Il est désormais difficile de savoir où nous en sommes. La mémoire des disques durs est passée
de mégaoctets à gigaoctets puis à téraoctets. Seule l’imagination peut prévoir où nous
en serons dans les dix prochaines années.

Saviez­vous que la quantité d'énergie de votre téléphone portable est désormais supérieure
à la puissance du plus gros ordinateur du monde il y a cinquante ans ? En fait, la NASA, qui a
envoyé le premier homme dans l'espace, a déclaré que la technologie utilisée aujourd'hui dans
la fabrication d'un téléphone portable est plus avancée que celle qui a amené l'homme sur la Lune
en 1969. La technologie que vous utilisez pour envoyer des SMS l'heure à laquelle votre mari doit
rentrer à la maison pour dîner et voter pour le candidat que vous souhaitez gagner dans une
émission de télé­réalité populaire est bien plus sophistiqué que ce qui a transporté l'homme sur la
lune. Cela ne nous a pris qu’une quarantaine d’années, et regardez à quel point les connaissances
se sont développées.

Lorsqu'un nouveau produit est lancé, il devient fructueux mais grâce à la connaissance,
il est multiplié. Il grandit, s’agrandit et devient complexe. À mesure qu’il devient plus
sophistiqué, il devient simple à utiliser et plus disponible. Une fois que cela se produira et qu’il
deviendra abordable pour une base de consommateurs plus large, il sera alors prêt à conquérir le
monde.

Permettez­moi de terminer par quelques notes de sagesse. Les idées sont privées ; les
produits sont publics. Lorsque Dieu vous donne une idée et que vous partagez ou mettez en
œuvre cette idée, elle devient une propriété publique. C'est pourquoi il est important de
s'approprier vos idées en les brevetant et en les protégeant. Lorsque vous donnez naissance à
une idée, il est de votre responsabilité de la nommer et de la posséder. Brevetez vos idées ; protégez
vos idées, car si vous ne le faites pas, quelqu'un d'autre mangera le fruit de votre travail. Si vous
ne multipliez pas vos fruits, rappelez­vous que quelqu'un d'autre le fera. Dieu a dit à l'homme, si
tu veux dominer, si tu veux prendre en charge ta vie, sois fécond mais ne sois pas seulement
fécond, multiplie­toi.
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Donnez de la profondeur, donnez du caractère, donnez de la subsistance, augmentez la


disponibilité, le prix abordable de ce que vous avez fait, et si vous multipliez et ajoutez plus de couches,
vous deviendrez comme Isaac. Les gens ne vous aiment peut­être pas, mais ils ne peuvent pas vous arrêter.
C'est ce à quoi nous devons tous tendre ; si je construis une église, je dois construire une église
qui est imparable car elle a de la profondeur et des couches. Regardez ICGC ; nous avons fondé une
église, puis une université et des écoles primaires. Nous effectuons des services communautaires
et un certain nombre de choses au profit de notre communauté, donc si un ennemi tente de nous attaquer,
les gens de la communauté se tiendront derrière nous et diront : « Ce sont ces gens qui nous donnent
de l'eau. Ne les touchez pas. Nous donnons également des bourses, donc si dans 20 ans, les personnes
à qui nous avons accordé des bourses occupent des postes élevés, nous aurons approfondi nos racines.
Vous devez construire couche après couche, vous retrancher de telle sorte que celui qui veut vous
pousser doit être redoutable, sinon ils vous frapperont et vous ne tomberez pas, car comme Isaac, vos
racines sont très profondes. Que Dieu vous aide, non seulement à porter du fruit, mais aussi à
multiplier le fruit de votre travail, afin que vous puissiez continuer à repeupler la terre.
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Déclarez la Parole
Utilisez les écritures suivantes afin de déclarer la Parole sur vos fruits, afin
afin que vous puissiez le multiplier et obéir au deuxième mandat de Dieu.

Genèse 26 : 12­14 — Priez l’onction d’Isaac sur votre vie ; demandez à Dieu de multiplier votre
semence par cent fois cette année ; priez pour que vous prospériez et continuez à prospérer
jusqu'à ce que vous deveniez très prospère avec vos fruits. Priez pour que votre succès soit suivi
d'une croissance soutenue, d'un stock diversifié et d'actifs accumulés. Demandez à Dieu de vous
protéger de ceux qui vous envient, comme il a protégé Isaac des Philistins.

Proverbes 24 : 3­4 – Demandez à Dieu la sagesse, la compréhension et la connaissance afin


que toutes vos chambres seront remplies de richesses précieuses et agréables.

Genèse 1 : 26­28 — Encore une fois, remerciez Dieu de vous avoir donné un but et
d’avoir béni vos efforts. Remerciez­le de vous avoir créé à son image et de vous avoir donné le pouvoir
de multiplication.
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Affirmation
Faites l’affirmation suivante tout au long de votre vie :

Je suis fécond et je multiplierai parce que mon Dieu est le Grand Multiplicateur et je
je suis créé à Sa ressemblance.

J’aurai du succès et maintiendrai ma croissance.

Je diversifierai mes dons et accumulerai des richesses grâce à la sagesse,


l'intelligence et la connaissance, car c'est écrit et il en sera ainsi.
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PARTIE TROIS

REMPLIR
LA TERRE
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CHAPITRE HUIT

RÉAPPLÉNER LA TERRE
Alors que nous examinons le troisième commandement du mandat de domination de
Dieu
envers l'homme, nous devons nous tourner vers la version originale et la nouvelle version
King James de la Bible afin de saisir pleinement notre mission à ce stade. Tout comme nous avons
utilisé la Loi de la Première Mention concernant la relation entre le fruit et la graine au chapitre
trois, nous devrons nous arrêter ici et prendre notre temps pour comprendre la pleine intention
de la Parole de Dieu.

Dans la version originale King James de la Bible, le troisième commandement de


Genèse 1 : 28 dit : remplissez la terre. Dans la nouvelle version King James, il est dit de remplir l'
intention . Pour nos besoins, aucun des deux mots, à lui seul, ne résume pleinement le
terrestre du troisième commandement de domination de Dieu, car il y a des moments où le
réapprovisionnement est approprié, et d'autres moments où le remplissage est plus
précis. Pour notre compréhension générale, je dirai que comprendre les deux termes nous donnera
la compréhension la plus large de notre mission à ce stade pour nous aider à savoir lequel appliquer
dans notre situation particulière. Examinons donc ce que signifie chaque mot et comment il s’applique
à notre objectif.

Que signifie remplir ? 19

Remplir signifie deux choses :

1. Pour occuper l’espace disponible. Nous devons remplir les espaces vides et les territoires
inexplorés. À mesure que nous remplissons la terre, nous devons ouvrir de nouvelles pistes et tracer de
nouveaux chemins. L'espace que nous remplissons peut être soit un espace vide, soit un espace précédemment occupé.

2. Pour être submergé par votre présence. Votre présence ressentie dans un lieu est
important. Cela concerne la présence de votre idée, produit ou service. Pour occuper un lieu,
vous devez avoir une présence plus forte que celle qui existe actuellement à cet endroit.

Ainsi, quand Dieu dit : « soyez féconds, multipliez­vous, remplissez la terre », il veut dire :
votre présence ne se limite pas à une zone localisée, mais s'étend à un nouveau territoire.
Laissez votre présence se faire sentir au­delà de votre situation géographique immédiate ou de votre
sphère d’influence.
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20
Que signifie reconstituer ?

D'un point de vue purement esthétique, j'aime mieux le mot « reconstituer » que « remplir »
car « reconstituer » semble plus exotique. Après tout, nous remplissons tout le temps. En même
temps, reconstituer est légèrement trompeur dans certains contextes, car il ne rend pas la pleine
signification du texte hébreu original. Littéralement, réapprovisionner signifie que vous devez «
reconstituer » à nouveau. « Plenish » signifie remplir ; 're' signifie encore. Cela donne donc l’impression
que la terre a été remplie, puis vidée, et qu’elle doit maintenant être à nouveau remplie. Si Dieu
avait prononcé ce commandement après le déluge, alors la reconstitution conviendrait comme un
absolu. Mais puisqu'Il a donné le commandement avant le déluge, « remplir » aurait été plus
approprié à cette époque. Pour nos besoins, nous garderons cela à l’esprit et dirons que reconstituer
signifie ce qui suit :

A recharger. Lorsque Dieu nous ordonne de reconstituer la terre, il est possible que quelqu'un
d'autre ait déjà occupé l'espace que nous sommes censés remplir.
Il se peut que des personnes aient pris les devants avant nous et que l'espace que nous devons
occuper soit déjà occupé par des personnes qui y opèrent. Dans les espaces vides, nous devons
être des pionniers. Cependant, lorsque nous remplissons un espace, nous entrons en concurrence
avec ce qui existe déjà. La dynamique d’occupation d’un espace vide est très différente de celle
de rivaliser pour occuper un lieu déjà fonctionnel.

Restaurer. Dans certains cas, les lieux que vous êtes appelés à reconstituer peuvent être
remplis d'éléments, de pratiques ou de croyances improductifs qui ne servent pas les desseins de
Dieu. Dans ces cas, vous devrez éliminer ces éléments et rétablir cet espace avec une
substance bénéfique et utile.

Ces définitions collectives illustrent que, parfois, le réapprovisionnement sera la solution appropriée.
terme pour des contextes particuliers, et à d'autres moments remplir sera plus approprié, donc à
partir de maintenant, nous utiliserons les mots reconstituer et remplir de manière interchangeable, en
gardant à l'esprit notre compréhension de la signification essentielle de la commande, que nous
continuerons à découvrir dans ce chapitre.

Dans les chapitres précédents, nous avons introduit l'analogie d'un musicien afin de faire
comprendre ses différentes étapes vers l'exécution de ce mandat.
Nous avons comparé le fait d'être fructueux à la tâche ardue d'enregistrer la musique et de
générer un master CD. Se multiplier dans l'activité du musicien consistait à dupliquer la musique
sur plusieurs CD afin de la rendre largement accessible au plus grand nombre de personnes disposées
à les acheter. Nous avons établi que sans multiplication, tous les efforts nécessaires pour être fructueux
auraient été inutiles.

Imaginez ce qui se passerait si le musicien se donnait la peine de


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il a enregistré la musique, masterisé et dupliqué l'original, mais n'a pas pris la peine de distribuer les copies
par la suite. Sa musique pourrait être un hit potentiel qui sommeille dans un entrepôt. Le troisième
mandat de remplir la terre fait référence au processus de distribution de votre travail pour garantir qu'il
soit disponible partout où il est nécessaire. Dieu exige que les êtres humains deviennent féconds grâce à leurs
« talents­semences ». Il exige également que nous multipliions en fécondité. Ensuite, Il exige qu’après
avoir multiplié nos fruits, nous devons toucher des vies et le monde avec ce que nous avons produit.

Cela ne s’applique pas seulement à la phase initiale de distribution. Disons que le musicien a
dominé son environnement local avec sa musique. Partout où il va dans sa ville, les gens écoutent sa
dernière chanson. C'est le début du remplissage de la terre. Pour accomplir sa tâche, il doit traverser
au­delà de ses environs immédiats. Son prochain niveau serait alors de faire sortir sa musique de sa zone
familière. Cet effort nécessitera plusieurs changements dans la façon dont il opère ou conditionne ce qu’il a
produit. C'est l'instruction que Dieu a donnée à Adam. Il lui a dit de commencer par produire quelque chose,
de le multiplier, puis de le distribuer partout dans le monde.

Que devons­nous remplir ou reconstituer ?

La troisième commande a toutes les significations dont nous avons parlé ci­dessus, mais nous sommes
non seulement dit de remplir; on nous dit quoi remplir. La Bible dit explicitement que nous devons
reconstituer la terre. Il ne suffit pas de reconstituer votre communauté locale ou même votre
nation. Cela ne suffit même pas à reconstituer le continent sur lequel vous vivez. Il existe une arène plus
grande vers laquelle vous devez vous efforcer afin de pouvoir remplir la capacité ultime dont vous disposez.
La terre entière est notre agenda. Oui, la terre entière est à notre portée.

Au chapitre trois, nous avons présenté la Loi de la Première Mention pour nous aider à
comprendre le système logique de Dieu en ce qui concerne la relation entre les fruits et les graines. Nous
l'avons fait parce que c'était un cas où, si nous n'avions pas prêté une attention particulière à l'utilisation
délibérée des mots par Dieu et à leur séquence, nous aurions pu manquer une partie essentielle de
la compréhension de Sa Parole. Alors que nous continuons à explorer le commandement de Dieu de remplir
ou de reconstituer la terre, nous arrivons à un autre cas où nous devons lire la Parole avec discernement et
perspicacité. Si nous examinons la phraséologie des quatre mandats du dominion, nous
remarquons que les deux premiers commandements sont très succincts. Dieu dit simplement : «
soyez féconds et multipliez­vous ».
Cependant, les deux dernières commandes ne sont pas formulées de manière aussi succincte.
Dieu ne dit pas simplement « reconstituez et soumettez », il dit délibérément : « reconstituez la
terre et soumettez­la ». Le fait que Dieu précise la terre et
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puis il le réaffirme, indique un niveau d'importance, qu'Il dit deux fois pour qu'on ne le rate pas. Le
fait que « la terre » soit référencée de deux manières différentes indique également qu’elle a deux
applications spécifiques, mais différentes. Notre compréhension de ces applications sera
essentielle à notre capacité à exécuter le commandement, mais une lecture superficielle ne mettrait
en évidence que la moitié de ce qui est dit.

Lorsque la Bible parle de la terre, cela signifie :

l'espace géographique de la terre les


cultures de la terre

les gens sur terre

Ainsi, pour remplir la terre, nous devons composer avec les éléments et les habitants de la
terre. Nous devons déplacer ce que nous avons produit d’un endroit à l’autre. Nous devons faire face
à des cultures différentes et à la manière dont leurs sentiments de valeur et d'appréciation diffèrent
des nôtres. Nous devons composer avec différents types de personnes et leurs goûts.

Les deux premiers paramètres – géographie et cultures – impliquent une lecture superficielle
de ce que signifie remplir la terre. Il comprend, au premier sens, la terre, la mer, l’air et la nature
sauvage. Lorsque Dieu parla à Adam, la terre était un lieu sauvage et inoccupé.
Même s’il y a beaucoup moins de nature sauvage aujourd’hui qu’à cette époque, nous devons
toujours composer avec les éléments de la nature pour remplir la terre. Nous avons reçu la
domination sur la terre, et pour exercer cette domination de manière responsable, nous devons
être de bons gardiens de notre habitat naturel.

Nous ne pouvons pas tenir pour acquis l’habitabilité de notre planète. Quand notre climat est
le réchauffement à un rythme alarmant, les forêts tropicales disparaissent et les plantes et les
animaux disparaissent, c'est une indication que nous échouons actuellement dans notre tâche.

Dans le deuxième sens, la terre dans ce contexte fait référence aux cultures, industries,
institutions et idéologies qui définissent le fonctionnement du monde. À cet égard, une grande
partie de la terre est actuellement remplie de pratiques et de croyances qui ne sont pas conformes
aux desseins de Dieu. Dans un sens, certaines parties de la terre sont devenues envahies par la
végétation ; les sociétés sont devenues envahies par la violence, l’injustice, l’immoralité,
la corruption et d’autres choses que nous devons corriger. Dans ce sens, obéir au
commandement de reconstituer la terre signifie que nous devons entrer dans les institutions et les
industries qui alimentent ces éléments et restaurer leur fonctionnement pour refléter la gloire de
Dieu. Ce sont les lectures les plus évidentes de la signification de remplir la terre, et nous
reviendrons sur le troisième aspect plus loin dans ce chapitre.
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Remplir la Terre est une bataille

De nombreuses entreprises ont traversé les étapes cruciales consistant à porter du fruit et même
à multiplier leurs fruits sans exécuter le troisième aspect du remplissage de la terre.
Distribuer vos fruits ou remplir la terre peut être difficile car c'est une bataille difficile. Alors que nous nous
efforçons d’étendre notre travail au­delà de notre situation géographique, nous rencontrerons des
environnements et des circonstances totalement différents qui semblent parfois contredire ce que nous
faisons, conspirer contre nous et bloquer notre progression.
Des facteurs tels que le climat, les personnes, la langue, les différences culturelles et même les
politiques ou réglementations gouvernementales peuvent devenir des obstacles.

Un musicien qui cherche à faire connaître sa musique au­delà de son environnement local se
retrouvera confronté à de formidables défis tels que la langue et la culture des habitants de différents pays.
Si sa musique était localisée, sans attrait pour un public international, ses efforts pour s'étendre au­delà
de ses frontières séduiront principalement les ressortissants de son pays résidant à l'étranger.
Il ne pourra donc pas remplir réellement la terre comme l’exige le mandat divin.

Je peux presque imaginer Adam et sa femme commencer leur vie dans le jardin d'Eden. Ils travaillent
dur, deviennent productifs, ont de nombreux enfants et développent de nouveaux outils et de nouvelles
inventions. En raison de leur fécondité, ils disposent d’une chaise, d’une table et d’outils pour leurs fermes.
Ce sont toutes des choses qu'ils n'avaient pas auparavant, mais maintenant ils peuvent regarder autour
d'eux avec fierté et voir des choses qui n'ont pas été créées par Dieu, mais par eux­mêmes. Ils voient
le fruit des entrailles, le fruit de leur esprit et le fruit de leurs mains. En ce moment, ils vivent confortablement
dans le Jardin. Alors Dieu dit : « Remplis la terre ». Cela signifie que tout ce qu’Adam et Ève ont
créé dans le Jardin, ils doivent également l’emporter ailleurs.

A titre d'illustration, imaginons que le Jardin d'Eden soit situé à Accra, au Ghana, en Afrique de
l'Ouest. Conformément à l'ordre de reconstituer la terre, Adam et Ève doivent quitter Accra, qui est
proche de l'équateur et du méridien de Greenwich, où le climat est tropical et humide. Ils commencent à
voyager vers le nord alors qu'ils entreprennent leur voyage pour reconstituer la terre. Lorsqu’ils
arrivent dans la partie nord du Ghana, ils se rendent compte que les choses ne sont pas les mêmes au
nord qu’au sud. Le sud est tropical et humide et le nord est constitué de prairies sèches, et donc certaines
des conditions qui leur ont permis de porter leurs fruits dans le sud n'existent pas dans leur nouvel
emplacement. De plus, certaines des solutions développées dans le Sud ne peuvent tout simplement
pas résoudre les problèmes du Nord.

Alors qu'Adam et Ève se dirigent un peu plus au nord, dans la région du Sahara, ils se rencontrent
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un autre changement environnemental. Le nouvel environnement est un désert rude et chaud. Si, par
exemple, ils avaient développé un certain type de chaussures, qui fonctionnait bien à Accra,
ils se rendraient peut­être compte que dans le désert, ces chaussures brûlent sous leurs pieds.
Encore une fois, ils doivent trouver de nouvelles façons de modifier ce qu’ils ont créé afin de
l’adapter aux conditions du désert.

Poursuivant leur mission de remplir la terre, Adam et Ève s'aventurent plus au nord pour tenter
de pénétrer dans le sud de l'Europe. Mais avant de pouvoir le faire, ils devront trouver un moyen de
traverser une grande étendue d’eau. Une fois qu’ils auront accompli cette tâche, ils seront
confrontés à une autre réalité climatique : un froid glacial, et ils se rendront compte une fois de plus
que les vêtements qu’ils ont fabriqués à Accra sont nettement inadaptés au nouveau terrain.
Les solutions qui ont bien fonctionné ailleurs ne suffisent plus du tout. Cela fait partie du défi de
remplir la terre.

Reconstituer la terre peut être très frustrant. Tous les efforts que vous ferez pour remplir la terre
de ce que vous avez se heurteront à une résistance. C'est pourquoi de nombreuses personnes
talentueuses et productives cachent parfois leurs dons dans de petits endroits. C’est pourquoi les
grandes idées sont exclues du reste du monde. Reconstituer la terre est frustrant. Mais c'est faisable.
Dieu nous a dotés de cette capacité, et il s’attend à ce que nous soyons à la hauteur de notre
potentiel.

La relation intime entre la Terre et l'Homme

Nous avons défini la Terre à la fois comme géographie et comme culture. Un moins évident
lecture des adresses de commandement de reconstitution remplissant ou reconstituant la
composition de la population terrestre. Afin d’expliquer cette troisième interprétation de ce que Dieu
entend par terre, nous devons revisiter la relation importante entre la terre et l’humanité.

Nous avons établi par la Loi de la Première Mention que les paroles de Dieu sont
toujours un modèle pour la façon dont nous devrions vivre. Bien qu’Il ait dit de remplir la terre,
ce commandement s’applique également à nous­mêmes. Rappelez­vous notre discussion sur la
double composition de l’homme au premier chapitre. Nous sommes à la fois spirituels et terrestres.
Omettre ce point reviendrait à n'avoir qu'une compréhension superficielle de la Parole de Dieu,
et nous passerions à côté de la partie la plus subtile mais néanmoins substantielle de sa
signification. Tout comme l'idée selon laquelle la procréation réalise pleinement les commandements
de Dieu d'être fécond et de se multiplier est incomplète, une interprétation tout aussi simpliste des
troisième et quatrième commandements nous fera également échouer dans notre mandat.

Pour approfondir cela, revenons aux deux écritures qui expliquent comment nous avons été
créés. Dans Genèse 1 : 26­27, il est simplement dit : « Dieu créa l’homme… » Ce n’est pas le cas.
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dites­nous comment nous avons été créés, seulement qui nous a créés. Cependant, au chapitre 2,
verset 7, nous avons un petit aperçu de ce qui s'est passé lors de la création de l'homme. Ça lit,

7
Et le Seigneur Dieu forma l'homme de la poussière du sol, et il souffla dans ses
narines un souffle de vie ; et l'homme devint un être vivant.

Lorsque vous lisez ce verset en anglais, l’image n’est pas aussi claire que dans la version hébraïque.
Dans le texte original en hébreu, il y a un jeu de deux mots qui nous aide à comprendre la relation
intime entre l’homme et la terre.

21
Premièrement, la traduction du mot homme en hébreu est adam. , c'est pourquoi le
premier homme s'appelait Adam. En fait, Ève s'appelait aussi Adam, car le nom est une désignation
d'espèce ; il fait référence à l'humanité dans son ensemble. Le sens littéral d’Adam fait référence à la
terre brun rougeâtre à partir de laquelle l’homme a été créé. Cela constitue une preuve supplémentaire de
notre relation étroite avec la terre et nous donne également une indication sur la pigmentation de la peau
du premier homme. Il est sorti d'une terre brun rougeâtre.

Le deuxième mot que nous devrions examiner est « fond ». En hébreu, le mot fondement Dieu a
22
est Adamah. créé Adam à partir d'Adama ; l'homme du sol. La similarité
indique simplement que le premier homme et son espèce étaient des habitants de la Terre. Nous sommes
venus de la terre. L'Adam venait de l'Adama. Dieu a insufflé à l'Adam le souffle de vie et a
transformé l'Adama en un être vivant à double nature.

Cela jette un nouvel éclairage sur le commandement de Dieu de reconstituer la terre, et ce que cela
implique de manière convaincante, c'est que lorsque Dieu parle de « terre », il fait référence à la partie de
nous qui appartient à la terre : notre chair, nos personnalités et nos imperfections. Par conséquent, alors
que nous nous efforçons de remplir la terre, nous devons non seulement le faire dans le
sens littéral d’occuper et de restaurer la planète et la société, mais nous sommes également censés
remplir et restaurer la partie terrestre de nous­mêmes.

Nous ne pouvons pas avoir de domination si notre corps est épuisé, nous devons donc nous
reconstituer avec une alimentation adéquate, faire de l'exercice et éliminer les toxines telles que les
drogues, l'alcool, le manque de sommeil, etc. De plus, nous ne pouvons pas avoir de domination si
notre esprit ne va pas bien. Romains 12 :2 déclare :

2
Et ne vous conformez pas à ce monde, mais soyez transformés par le renouvellement
de votre esprit, afin que vous puissiez prouver quelle est cette volonté bonne,
acceptable et parfaite de Dieu.
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Le troisième mandat fédéral suggère donc que nous devons reconstituer nos esprits.
23
Nous devons éliminer les pensées et les croyances qui ne sont pas bénéfiques, comme les peurs, les
attitudes négatives, le doute de soi, les phobies et tout ce qui épuise notre psychisme.
Enfin, nous ne pouvons pas poursuivre efficacement la domination si notre esprit n'est pas rempli de la
connaissance de la gloire de Dieu. Si nous ne connaissons pas le côté spirituel de notre composition,
nous ne pouvons pas réaliser notre plein potentiel ni accomplir le dessein de Dieu pour nos vies. Notre moi
naturel n’est tout simplement pas adéquat à lui seul.

Ces définitions ci­dessus sont toutes des parties essentielles de la terre que nous devons remplir.
Nous reviendrons à nouveau sur cet aspect de la Terre lorsque nous discuterons du quatrième mandat, car il
a des implications que nous devons examiner de près. De tout cela, on nous dit qu’il ne suffit pas de
reconstituer uniquement votre communauté locale ou même votre nation. Cela ne suffit même pas à
reconstituer le continent sur lequel vous vivez. Il existe une arène plus grande vers laquelle vous devez vous
efforcer afin de pouvoir remplir la capacité ultime dont vous disposez. La terre entière est notre agenda.
Oui, la terre entière est à notre portée. Vous devez littéralement conquérir la terre. Et afin d'avoir la force
physique et la puissance surnaturelle de Dieu pour vous aider, vous devez d'abord être sûr que votre propre
être – la terre qui est vous – est rempli et reconstitué de manière appropriée.

Remplir la terre est la plus grande bataille car aucune conquête n’est facile. C'est a
c'est l'étape de distribution où l'on rencontre les plus grands obstacles, car à ce niveau il y aura des
personnes, des institutions et des forces qui ne voudront pas être remplies ou reconstituées. C’est
à ce stade que des esprits familiers d’insécurité, de doute et de peur surgiront dans votre esprit et vous
convaincront que vous ne pouvez pas faire ce que vous essayez. C’est à ce moment­là que les voix des
personnes qui vous ont maltraité et rabaissé dans votre enfance deviendront fortes dans votre tête.

Que les obstacles auxquels vous faites face se trouvent dans le royaume de la terre extérieure ou dans
le royaume de la terre qui réside en vous, ils feront de leur mieux pour vous empêcher de remplir la terre,
et la raison est simple. La fécondité et la multiplication dépendent plus de vous que des autres. Vous
pouvez être fructueux sans entrer en contact avec d’autres personnes. Vous pouvez vous multiplier avec
un minimum d’interaction avec d’autres personnes. Cependant, pour se ressourcer, il faut composer avec les
gens, les coutumes, les modes de vie et les lieux. Lorsque vous vous réapprovisionnez, c’est lorsque vous
emmenez ce que vous avez ailleurs, potentiellement dans des espaces remplis par d’autres personnes,
d’autres institutions ou d’autres normes.

Les gens ne se soucient peut­être pas du fait que vous ayez été fructueux. Ce vieil esprit de négativité ne
se soucie peut­être pas du fait que vous ayez multiplié vos fruits dans une certaine mesure. Mais ils le feront
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faites attention si vous menacez leur territoire en essayant d'emporter vos fruits et votre
présence remplie de Dieu au­delà de là où vous êtes jusqu'à là où ils se trouvent. Là, vous allez
combattre des forces. Le commandement de remplir la terre s’accompagne de guerres
de toutes sortes, à la fois terrestres et spirituelles.

Ce dont Dieu veut que nous remplissions la Terre

Vous êtes­vous déjà demandé quel était le plus grand désir de Dieu ? Qu’est­ce que Dieu
désire le plus de nous ? De quoi sommes­nous censés remplir la terre ? Plusieurs fois dans la
Bible, le concept de remplir quelque chose est utilisé en relation avec la gloire de Dieu.
Dès le début de la Bible, nous voyons la présence de Dieu remplir la terre qu’Il a créée.
Genèse 1 : 2 déclare :
2
La terre était informe et vide ; et les ténèbres étaient sur la face de l'abîme.
Et l’Esprit de Dieu planait au­dessus des eaux.

Lors de la création, l’Esprit de Dieu a submergé la terre de sa présence alors qu’il se déplaçait
à la surface des eaux. Nombres 14 :20­21 dit :

20 Alors l'Éternel dit : « J'ai pardonné selon ta parole ; mais en vérité, tant que je
21
vis, la terre sera remplie de la gloire de l'Éternel.

Puis Habacuc 2 : 14 dit :


14
Car la terre sera remplie de la connaissance de la gloire de l’Éternel, comme
les eaux couvrent la mer. »

Dans l'Ancien Testament, nous rencontrons d'autres expressions indiquant que la gloire de
Dieu remplissait aussi un lieu, un tabernacle ou la vie d'une personne. De ces passages, nous
apprenons que Dieu désire que nous remplissions la terre de deux choses :

­ Sa gloire, et
­ La connaissance de sa gloire
Il s'attend à ce que nous remplissions la terre de sa gloire, que nous touchions la terre avec
Sa gloire. Qu’implique sa gloire ? Cela inclut Sa puissance, Sa miséricorde, Sa grâce, Son
abondance, Son amour, Son pardon. La gloire de Dieu est la bonté et la gentillesse. C'est
tellement de choses. Il y a des gens qui remplissent la terre d’alcool, de pornographie, de
24
drogues et de toutes sortes de dangers. contrecarrez Nous, les enfants de Dieu, devons
ces choses et remplissez la terre de fruits qui honorent Dieu, qui honorent la famille, qui
construisent la vie humaine et encouragent les gens, et qui font du monde un
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meilleur endroit. Remplissons cette terre de la connaissance de la gloire de Dieu. Que nos vies
soient le reflet de Lui, afin que lorsque nous entrons en contact avec des gens qui ne Le
connaissent pas, ils commencent à Le chercher à cause de notre exemple. Dieu veut que
nous marchions et travaillions avec Lui, que nous touchions notre monde et que nous
touchions nos générations avec tellement de Sa gloire et de Sa puissance que le monde saura
que vous êtes venu et que vous avez vécu, que vous avez fait une différence, et que c'est parce
que Dieu a vécu dans toi.
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CHAPITRE NEUF

TOUT LE MONDE PEUT REMPLIR LE


TERRE
Alimenter la terre ne signifie pas nécessairement devenir célèbre ou de renommée
mondiale. Pour certaines personnes, ce sera le cas ; la renommée fera partie de leur objectif.
Mais pour la plupart d’entre nous, il s’agit d’avoir une norme d’excellence dans ce que nous faisons
et d’être moralement intègres lorsque nous le faisons. Il s'agit de toucher les gens, d'avoir un
impact sur les domaines de notre influence et de permettre à nos vies de témoigner de la gloire
de Dieu. Parce que vous ne savez jamais qui regarde, vous pouvez inspirer quelqu'un sans même
le savoir. Si vous vivez selon le dessein que Dieu a implanté en vous, il est probable que vous en
inspirerez beaucoup d’autres, ne serait­ce que de manière modeste. Si vous vivez dans l’excellence
et la droiture, votre impact sur les autres se répercutera sûrement aux quatre coins du monde.

Donc, si vous n'êtes ni musicien ni homme d'affaires, ne vous découragez pas et ne vous
consternez pas. Le mandat du Dominion s’applique à tout ce que vous faites. Par exemple, si
vous avez découvert que vous avez une passion pour l’enseignement et que vous vivez dans une très
petite communauté isolée, vous pouvez également reconstituer la terre avec vos semences.
Cela commence bien sûr par la découverte de votre graine. Ensuite, vous commencez à enseigner.
Vous pouvez multiplier votre talent en améliorant vos compétences. Peut­être irez­vous à une
conférence pour apprendre de nouvelles techniques ou deviendrez­vous un spécialiste de
l'enseignement de votre domaine aux étudiants ayant des difficultés d'apprentissage, par
exemple comment aider les étudiants à surmonter la dyslexie ou comment favoriser la confiance chez
les étudiants qui ne sont pas sûrs de leurs capacités. Chaque année où vous enseignez, vous
pouvez avoir un impact sur le monde, car certains de ces étudiants déménageront dans des endroits proches et lointains.
Ils emporteront avec eux les connaissances, la confiance ou l’imagination qu’ils ont développées en tant
qu’élève. Peut­être grâce à vos encouragements ou parce que vous leur avez donné de solides bases
en mathématiques, ils pourraient devenir quelqu'un qui distribue leurs semences à l'échelle
mondiale. Si vous enseignez l’anglais, ils pourraient devenir des auteurs à succès. Si vous enseignez
la chimie, ils pourraient devenir des scientifiques qui guérissent le SIDA ou le cancer.

Les étudiants que vous touchez peuvent se retrouver plus tard dans des régions du monde avec
des normes, des codes et des valeurs très différents. S'ils ont capté un aspect de
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votre caractère qui glorifie Dieu et l’exposent dans leur propre vie, ils peuvent le présenter
aux autres à travers leur domaine d’influence. En envoyant des générations
d'étudiants, forts dans votre matière académique, confiants dans leurs connaissances et
leurs capacités et inspirés par votre modèle, vous contribuerez à la bonté de l'humanité.
Plus il y aura de jeunes qui entreront dans l’âge adulte en tant qu’individus nourris, confiants et
compétents, meilleur sera le monde. Ainsi, dans votre vocation d’enseignant, vous avez le
pouvoir et l’influence nécessaires pour pouvoir influencer le monde de cette manière.
Passons maintenant à un autre exemple d'une personne qui n'était pas célèbre, mais qui a
pourtant rempli la terre de sa semence.

Comment le rêve d'une mère a rempli la Terre

J’ai déjà dit à plusieurs reprises que les gens se retrouvent souvent bloqués dès les
premières étapes de leur mandat fédéral. Certains ne maîtrisent jamais la tâche d’être féconds ;
d'autres stagnent au stade de la multiplication et, par conséquent, de nombreuses personnes
n'atteignent jamais le stade de la reconstitution ou de la soumission. Ils n’atteignent jamais la
domination voulue par Dieu. J’ai réfléchi à la raison de cela, en essayant d’identifier comment
je peux aider les gens à sortir de cette ornière. L’explication qui me vient est double : soit les
gens se laissent prendre au piège d’une interprétation erronée du fait de se
reconstituer – comme d’une grossesse, soit ils sont intimidés par la portée de l’ordre de remplir
un espace aussi vaste que la terre. Nous avons résolu de manière concluante la première
question, prenons donc maintenant le temps d’aborder la seconde.

Faire quelque chose qui inclut la terre entière est une entreprise assez ardue, je l’admets. Il
est compréhensible que la seconde moitié de notre mandat national nous paraisse accablante.
Mais cela ne devrait pas être le cas, car si à tout moment vous restez concentré sur la graine et
que vous continuez à la retourner et à la nourrir, à la développer et à la multiplier, avant de
vous en rendre compte, vous aurez réalisé quelque chose de grand.
Regardons un exemple auquel je fais souvent référence pour illustrer ce point.
25
Dr Ben Carson a une histoire remarquable. C'était un jeune Africain
Garçon américain élevé dans la pauvreté par une mère célibataire qui avait abandonné
l'école primaire. Très tôt, il était un enfant difficile, enclin à la rage et un élève très pauvre.
Cependant, cette même personne a finalement obtenu son diplôme d'études secondaires,
a poursuivi ses études à l'Université de Yale et est entrée à la faculté de médecine de
l'Université du Michigan. Il a continué à exceller en devenant directeur de la neurochirurgie
pédiatrique à l’hôpital Johns Hopkins. Plus remarquable encore, en 1987, le Dr Carson est
devenu la première personne à réussir à séparer des jumeaux siamois joints par la tête.
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Maintenant, vous pourriez le dire, mais c'est une personne célèbre, au moins, dans le domaine de
la médecine. Quel est le rapport avec son histoire ? C’est vrai, il est bien connu, mais son histoire
illustre toujours comment vous pouvez avoir un impact sur le monde sans être célèbre et sans cibler
initialement la terre comme objectif. Si nous adoptons un point de vue légèrement différent sur
le Dr Carson, nous pouvons affirmer que sa mère, Sonya Carson,
26
est le véritable agent du changement. Jetons donc un coup d'œil à son histoire.

Mme Carson était une femme peu instruite qui élevait ses enfants dans des conditions sociales et
économiques très difficiles. Plutôt que d'utiliser leur situation comme excuse pour justifier les mauvais
résultats scolaires et le mauvais comportement de ses enfants, elle a été profondément perturbée
lorsqu'elle a vu ses deux fils commencer à s'engager sur un chemin rebelle. Voir la délinquance de ses
fils a suscité dans son cœur une conviction et une détermination pour s'assurer que ses garçons seraient
plus que ce que leur comportement et leurs résultats scolaires suggéraient. Elle était déterminée à ce
qu’ils accomplissent plus qu’elle. C’était une passion et un objectif profondément ancré en elle. C'était
une graine.

Afin de développer le potentiel, elle savait que réside chez ses enfants, Mme.
Carson a pris des mesures audacieuses pour corriger leur trajectoire. D’une part, elle limitait strictement
leurs loisirs et leur temps de jeu, leur permettant de jouer seulement après avoir terminé leurs devoirs
chaque jour. En plus de cela, elle exigeait qu'ils lisent deux livres chaque semaine à la bibliothèque locale,
et même si elle ne pouvait pas les lire elle­même, ils devaient rédiger des rapports sur chacun, qu'elle
faisait semblant d'examiner et de corriger. Ils avaient une peur saine de sa désapprobation, alors ils
faisaient toujours de leur mieux dans leurs comptes rendus de livres. Ses fils étaient beaucoup plus âgés
lorsqu'ils ont découvert que leur mère ne pouvait pas lire leur travail depuis le début, mais à
ce moment­là, le changement en eux avait déjà été réalisé.

En agissant selon sa conviction et sa foi dans l'idée­graine que ses fils


devrait être plus, Mme Carson a transformé ses fils d'élèves pauvres en élèves concentrés et
disciplinés qui avaient soif de connaissances et une joie de lire. Elle a transformé ses garçons en
colère et qui se comportaient mal en jeunes hommes respectueux et calmes. Arrêtez­vous un instant
pour y réfléchir ; qui serait devenu le Dr Carson sans la détermination de sa mère ? Si elle n'avait pas
pris les mesures qu'elle a prises, allant jusqu'à lui cacher son analphabétisme, aurait­il
développé le niveau de discipline nécessaire pour terminer ses études de médecine et devenir chirurgien
du cerveau ? S'il n'avait pas eu peur de sa désapprobation et de l'examen minutieux de ses rapports,
aurait­il développé l'habitude d'excellence requise pour être le premier à réussir à détacher deux
personnes jointes en tête ?

Rappelez­vous, ce n'est pas Mme Carson qui est devenue célèbre, mais néanmoins, la
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le monde a été amélioré grâce à sa contribution. Rappelez­vous, sa graine était une notion, une idée.
C'était l'idée que ses enfants dépasseraient ses limites.
C'était son objectif. C’était une idée, et finalement cette idée est devenue réalité, même au­delà de ses
attentes. Grâce à cette idée, l’un de ses fils a continué à améliorer la vie des jumeaux siamois partout dans
le monde. De cette façon, nous pouvons affirmer que Mme Carson a reconstitué la terre, même si son histoire
individuelle peut paraître humble et insignifiante. Voyons étape par étape comment elle l'a fait, et par la suite,
comment vous pouvez également le faire.

Comment elle est devenue fructueuse

Premièrement, Mme Carson a identifié sa semence et y a eu foi. C'était facile


processus pour elle parce que c’était juste devant ses yeux. Sa graine était littéralement ses enfants,
et c'était aussi une idée de leur potentiel. Son idée de départ, les façonner pour qu’ils deviennent plus
grands qu’elle, était à la fois intuitive et instinctive. En tant que mère, elle pensait que cela faisait
partie de son but dans la vie. Sa méthode pour retourner cette graine était également inventive. Elle a commencé
par le replanter dans un sol fertile lorsqu'elle a pris des mesures audacieuses pour redéfinir le régiment
et les routines de ses fils.
Grâce à ses soins, ses graines sont devenues de bonnes élèves fructueuses et des enfants
obéissants et respectueux.

Comment sa graine s'est multipliée

Une fois qu’elle a accompli la partie la plus difficile d’être fructueuse, sa graine s’est facilement multipliée.
Son fils Ben a décidé de devenir médecin, puis neurochirurgien. De cette façon, son fruit commença à
produire son propre fruit, contenant de nouvelles graines. L’une des graines que le Dr Carson a nourries et
avec lesquelles il est devenu fructueux était l’idée de séparer chirurgicalement les jumeaux siamois qui étaient
joints au niveau de la tête. Avec le temps, cette graine s’est développée et a germé d’elle­même, tandis
que les médecins du monde entier la reproduisaient. Tout cela, à cause de la foi d’une femme dans une
idée­semence.

Comment elle a rempli la terre de sa semence

Séparer des jumeaux siamois était inimaginable pour la plupart des gens à cette époque, et
pour les jumeaux séparés l’un de l’autre, ce n’était rien de moins qu’un miracle, améliorant
considérablement la qualité de leur vie. C'est ainsi que la postérité de Mme Carson a rempli la terre de la
gloire de Dieu. À ce jour, la technique développée par un jeune garçon soigné par sa mère
analphabète est encore pratiquée partout dans le monde.

Si des gens comme les Carson, avec toutes les chances contre eux, peuvent accomplir le
commandement de Dieu de toucher le monde, vous aussi. Comment faites­vous? Tu commences
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Depuis le début.

Commencer depuis le début

Disons, par exemple, que vous vous fixez un objectif financier pour vous­même ou
pour votre entreprise de gagner un million de dollars ; par où commenceriez­vous ? Envisagez­vous
de conclure une transaction d’un million de dollars dès le départ ? Non, vous commencez
modestement, en vous concentrant sur le développement d'un produit ou sur l'offre d'un
service dont vous savez qu'il bénéficiera d'un soutien constant. Vous travaillez sur ce produit ou
service, en le proposant aux clients et en l'améliorant en fonction de leurs commentaires. Vous
vous concentrez sur la graine, pas sur l’arbre fruitier adulte. Après un certain temps
passé à cultiver cette graine – à perfectionner la fonctionnalité de votre produit ou la
satisfaction client de votre service – vous examinerez vos registres comptables, additionnant
tous les petits paiements de cinquante dollars ici et de trois cents dollars là, pour découvrir que
la graine que vous avez plantée et nourri a rapporté un million de dollars de revenus.

C'est ce qu'a fait Mme Carson. Son objectif à long terme était de changer la trajectoire de ses
enfants. Elle a vu qu’ils se dirigeaient vers le même chemin d’éducation médiocre et
d’opportunités limitées qu’elle avait, mais elle voulait qu’ils le deviennent davantage. Le jour où elle
a décidé que tel était son objectif, elle ne s’attendait pas à ce que le changement se produise du
jour au lendemain. Une fois qu’elle s’est fixé un objectif à long terme, elle l’a gardé avec foi, au
fond de son esprit. Ensuite, elle a consacré toute sa concentration et son attention aux petites étapes
nécessaires pour y parvenir. Elle s’est concentrée sur l’établissement de nouvelles valeurs et traits
de caractère chez ses enfants, en établissant de nouvelles routines et structures qui les
encourageraient de la bonne manière.

Dans Éphésiens 3 :20­21, il est dit :


20
Maintenant à Celui qui est capable de faire infiniment abondamment, surtout
que nous demandons ou pensons, selon la puissance qui opère en nous,
21 pour
qu'Il soit la gloire dans l'Église par Jésus­Christ pour toutes les générations, pour
toujours et à jamais. Amen.

Pour beaucoup d’entre nous, c’est ainsi que nous remplirons notre mandat national. Nous
ne pouvons pas aller nous­mêmes aux extrémités de la terre, mais lorsque nous nous
concentrons sur notre semence et la nourrissons diligemment, Dieu ajoutera Sa grâce et sa
puissance, tout comme le dit la Bible – infiniment au­delà de tout ce que nous demandons ou
pensons, et Il nos efforts seront étendus pour avoir un impact bien plus important que ce que nous
avions espéré. Ne vous sentez pas paralysé par la portée du commandement de remplir la terre ;
et ne vous préoccupez pas de la gloire si ce n'est pas votre destin. Vous pouvez toujours remplir
la terre de vos idées, d’une notion, d’une détermination et d’une foi en votre semence.
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Un autre aspect de ce passage dans Éphésiens que je souhaite souligner est l'endroit où il
dit que Dieu fera au­dessus de tout ce que nous demandons ou pensons, selon la puissance
qui opère en nous. Cela remonte au premier chapitre de ce livre, où nous discutions de la double
nature de l’humanité. Dans cette Écriture, nous nous rappelons trois choses importantes :

1. Combinez vos capacités naturelles avec vos capacités spirituelles. C'est le seul
moyen d'atteindre la domination. Une personne peut être féconde et se multiplier grâce à ses
seules capacités naturelles. Cependant, pour aller au­delà, il faut puiser dans vos capacités
surnaturelles.

La discipline que Mme Carson a inculquée à son fils venait de sa capacité naturelle
fixer des limites et des normes. Son moi naturel désirait probablement seulement qu'il termine ses
études secondaires et obtienne un bon emploi. Mais en outre, Mme Carson a utilisé sa foi – sa
capacité surnaturelle – pour réaliser chez son fils des réalisations manifestes au­delà de sa vision
naturelle du possible. L'achèvement de ses études relevait de ce qu'elle pouvait faire ; elle pourrait
l'élever et l'encourager à accomplir cela. Mais ce qu’il a fait au­delà de son éducation relevait du
domaine de ce que Dieu peut faire. Dieu a planté l'idée, a ouvert la voie et a permis au Dr Carson
de réaliser l'impossible et d'accomplir un miracle.

Lorsque vous pensez à utiliser la partie divine de votre double composition, vous devez vous
rappeler de faire autre chose :

2. Soyez ouvert à des possibilités de reconstitution de la terre que vous n'aviez pas
anticipées . Ce n’était pas le but de Mme Carson d’élever un homme capable de faire des
miracles médicaux ; son objectif n’était probablement pas si précis. Tout ce qu'elle savait, c'est que la
semence que Dieu lui avait donnée était destinée à être une amélioration par rapport à sa
génération ; qu'il s'appuierait sur le niveau qu'elle avait atteint dans la vie et le dépasserait. En
mettant l’accent sur les petits détails, les petites réalisations et les mesures progressives de
croissance, je suis sûr que le résultat final de ce que son fils Ben a accompli et de ce qu’il est
finalement devenu a même dépassé l’objectif qu’elle avait envisagé dans son esprit. C’est ainsi que
fonctionne notre nature spirituelle. Lorsque nous l’utilisons, cela suscite l’invisible, l’inimaginable
et l’impossible, et grâce à la puissance qui est en nous, Dieu nous donne plus que ce que
nous désirons.

Un dernier rappel que l’histoire de Carson nous invite à retenir est le suivant :

3. Vous êtes programmé pour reconstituer la terre. Peu importe quelle est votre graine ou comment
qu'il puisse paraître petit ou simple, Dieu l'a déjà préprogrammé pour reconstituer la terre.
Mettez votre foi en cette vérité et consacrez vos efforts à nourrir
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et multiplier ta semence. Si vous faites cela avec diligence, vous remplirez invariablement
la mission de votre vie.

L'histoire de la mère du Dr Ben Carson résume parfaitement le point de notre précédent


illustration d'Adam s'étendant en dehors du jardin d'Eden. Dans cette illustration,
j’ai mentionné qu’en reconstituant la terre, vous – ou par extension, ceux que vous
influencez – entrerez en contact avec de nouvelles réalités qui diffèrent des conditions dans
lesquelles vous vous trouviez lorsque vous créiez votre fruit original. J'ai déclaré que pour
une reconstitution efficace, il fallait du changement, des ajustements et une adaptation.
Dans les deux prochains chapitres, nous examinerons ce point plus en détail en découvrant
les cinq dimensions du remplissage de la terre, à travers les études de cas de deux
exemples bibliques pour nous guider.
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CHAPITRE DIX

5 DIMENSIONS DE
RÉALISER LA TERRE

W De quoi avez­vous besoin pour reconstituer la terre ? Disons que Dieu vous a
donné quelque chose, que vous avez une solution ou une idée et que vous avez été
fructueux. Vous vous êtes multiplié et disons que vous travaillez bien dans un espace particulier.
Lorsque vous souhaitez aller au­delà de là où vous êtes, de quelles choses avez­vous
besoin ?

Il y a cinq étapes que vous devez franchir pour passer avec succès des étapes de
fécondité et de multiplication au remplissage de la terre. Chacun d’eux est important et vous
devrez donc les traiter successivement afin d’optimiser vos résultats.

1. Prolonger

Fondamentalement, il faut prolonger. S’étendre signifie que vous devez repousser vos
limites. Il est essentiel que nous ayons le sens de l’aventure et la soif de voir et de faire de
nouvelles choses. Nous devons nous tester et voir jusqu'où nous pouvons aller ; explorer de
nouveaux territoires et aller dans des endroits que nous ne connaissons pas. L’histoire a
montré que si vous n’êtes pas disposé à explorer et à découvrir de nouvelles choses, vous
pourriez très bien être « découvert » par un explorateur plus ambitieux. Tout au long de
l’histoire, nous avons vu la différence entre ceux qui remplissaient la terre et ceux qui restaient
dans leur jardin d’Éden. Malgré la perception selon laquelle Eden était un paradis, le
résultat pour ceux qui restaient n'était généralement pas bon.

Prenons par exemple l'histoire des Amériques. Selon l’histoire, Christophe Colomb a «
découvert » le Nouveau Monde en 1492. C’est le document officiel. Cependant, la vérité est que
Colomb s’est en réalité perdu et qu’il est tombé sur une terre étrangère. Les gens occupaient
déjà les terres sur lesquelles il est tombé, mais l’histoire ne souligne pas ce point. Les
personnes qui y résidaient à l’arrivée de Colomb ne sont pas considérées comme les
découvreurs de l’Amérique. Christophe Colomb est surnommé le découvreur, mais avant qu'il
ne découvre le Nouveau Monde, les gens y étaient déjà. Le problème est que les
peuples autochtones du Nouveau Monde étaient satisfaits de l'endroit où ils se trouvaient et
non curieux.
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ou préoccupés par ce qui existait au­delà de leurs frontières, et dans leur contentement, quelqu'un est
venu les découvrir.

La leçon que nous enseigne ici la découverte de l’Amérique est que si vous restez où vous êtes et
ne faites aucun mouvement pour explorer de nouveaux territoires et étendre votre portée, quelqu’un
d’ailleurs viendra découvrir ce qui vous appartient, s’attribuant le mérite de ce que vous avez construit. .
Si vous visitez toutes les îles de la région sur laquelle Colomb est tombé, vous constaterez que les noms
officiels des îles ne sont pas ceux que les peuples autochtones leur ont attribués. Les noms de ces îles,
enregistrés sur des cartes et reconnus par le reste du monde, sont les noms que leur a donnés un
étranger.

L'Amérique dans son ensemble porte le nom de l'explorateur Amerigo Vespucci. Le


Les premiers habitants de cette terre étaient les Cherokees, les Apaches, les Mayas et d'autres
groupes ethniques. Cependant, le nom Amérique ne vient d’aucune de leurs langues maternelles.
Cela illustre que si vous ne bougez pas, ne vous étirez pas, ne vous développez pas au­delà de votre
zone de confort, quelqu'un s'étendra sur votre territoire et imposera son autorité sur votre vie. La parabole
des talents, dont nous avons parlé au chapitre 2, l’affirme. Le serviteur qui ne faisait rien de son seul
talent le voyait confisqué et donné à celui qui avait le plus de talents. Il n’a pas exploré ni essayé de
l’étendre, donc en fin de compte, il a été donné à celui qui avait plus de talent, plus de curiosité et qui
explorait un territoire plus vaste. Dieu dit : ne vous contentez pas de produire en Éden, allez au­delà de
l'Éden et remplissez la terre. Le problème c'est qu'Eden nous est parfois tellement confortable et familier
qu'on y reste et on n'a pas envie d'aller ailleurs, mais il faut prolonger.

2. Affronter

Dans votre quête d'extension et d'expansion, vous rencontrerez une opposition que vous rencontrerez.
devoir composer avec. Vous devrez combattre l’opposition. Chaque effort d’exploration vous mettra en
contact avec de nouveaux défis. Si vous lisez l’histoire et lisez qui a découvert la source du grand
Zambèze, les livres d’histoire vous diront que c’était David Livingston, mais que des gens y vivaient déjà. Il
ne devrait pas être surprenant que ces personnes n'aient pas reçu le mérite de ce qu'elles possédaient,
car elles n'ont jamais bougé d'où elles étaient et n'ont pas non plus rivalisé pour obtenir le crédit
de découverte et l'autorité de dénomination.

C'est également ce qui est arrivé au Ghana. Nous étions assis, parlant notre gentil Fante et notre
gentil Ashanti ou Ga dans notre beau pays et livrant nos petites batailles jusqu'à Don Diego de Azambuja.
Puis tout a changé. Il a ouvert la porte aux marchands européens qui ont réduit certains en esclavage,
colonisé d'autres.
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et a finalement fait de nous des citoyens d'un pays que nous n'avions jamais vu auparavant. Pour nous au
Ghana, la nation colonisatrice s’appelait la Grande­Bretagne. Pourquoi cela pourrait­il arriver ?
Comment l’Europe, bien plus petite en taille, pourrait­elle coloniser les deux plus grands continents de la
planète – l’Afrique et l’Asie ? À cette époque de l’histoire, les Européens remplissaient la terre. Ils ont
apporté ce qu'ils avaient au reste du monde et leurs cultures et coutumes sont devenues une influence
dominante sur les autres. En un sens, ils remplissaient un mandat de création. Il faut apprendre à
lutter. Vous devez vous battre parce que vous allez être confronté à des risques environnementaux,
à des limitations culturelles, à des obstacles créés par l'homme ainsi qu'à des problèmes naturels.

Ce point ne se limite pas aux seuls événements passés de l’histoire mondiale. Tout de suite
il y a quelqu’un qui veut démarrer une pastorale auprès des jeunes dans un pays où le mode de vie
laïc du sexe, de la drogue et de la violence est devenu la norme. Les jeunes sont plongés dans les
médias populaires, dans l’immoralité et sont déconnectés de Dieu. Pourtant, vous savez que vous avez
été appelé à susciter un réveil parmi eux. Que ferez­vous? Vous devrez affronter tous les obstacles qui
tenteront de vous empêcher de les atteindre. Vous devrez faire face aux attitudes développées par leur
génération contre le christianisme et contre une vie juste. Vous devrez composer avec la place forte de
leurs loisirs et passe­temps qui retiennent plus leur attention que votre message. Vous devrez faire face
aux barrières internes qu’ils ont érigées : des obstacles émotionnels, intellectuels et idéologiques qui
vous empêchent d’atteindre leur âme.

Il est révolu le temps des luttes pour la conquête des terres. La terre a déjà été remplie de cette
manière. Désormais, vous devrez peut­être affronter un terrain invisible.
Vous devrez faire face à des attitudes, des idées et des pratiques qui sont vos plus grands adversaires.

3. Modifier

La prochaine chose à considérer est que vous devez modifier. Vous devez apporter des
changements ; vous devez modifier vos fruits en fonction de ceux qui les mangeront. Ceux d’entre vous qui
exportent savent que la façon dont vous emballez les marchandises destinées à être vendues au
Ghana est différente de la façon dont vous emballez les marchandises destinées à être vendues dans d’autres pays.
Le chocolat Golden Tree local a un mélange différent et un emballage différent du chocolat Golden Tree
exporté. Le local est fait pour notre goût local. Mais une fois que vous décidez d’aller au­delà de là où
vous êtes, vous devez modifier. Vous ne pouvez pas prendre les solutions d'Eden et essayer de les
mettre en œuvre partout dans le monde, car lorsque vous entrez dans un nouvel environnement, où
les gens ont des goûts et des préférences différents, vous n'aurez pas le même succès en vendant un
produit adapté aux goûts de quelqu'un d'autre. Au Ghana, on aime la douceur modérée des choses
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ainsi, par exemple, la teneur en sucre du chocolat local Golden Tree est relativement faible. Si le
même chocolat était exporté aux États­Unis sans modification, il ne se vendrait probablement
pas très bien, car les papilles gustatives collectives des consommateurs américains préfèrent les produits
plus sucrés. Remplir la terre remettra en question les solutions préprogrammées que vous avez
développées. Il doit donc y avoir un changement ; vous devez prolonger, vous devez lutter et vous devez
modifier.

4. Transcender

Ensuite, il faut transcender. Cela signifie que vous devez surmonter les défis qui se présentent à
vous. Vous devez dépasser les systèmes existants qui mettent des obstacles sur votre chemin. Votre
objectif n’est pas de modifier puis de mélanger, mais vous devez modifier afin de transcender les
circonstances qui ont rendu ces amendements nécessaires. Si vous vous développez sur un

territoire au climat politique ou culturel polarisé, ne vous alignez pas sur des partis politiques ou des groupes
ethniques.
Faites appel aux deux, mais ne favorisez ni l’un ni l’autre. Si vous avez une entreprise basée sur la
technologie et que vous vous aventurez dans une zone où l'électricité n'est pas fiable, modifiez vos opérations
pour utiliser d'autres formes d'énergie. Ne vous laissez pas décourager par les obstacles, laissez­les vous
inspirer pour innover et ne pas être affecté par eux.

Dans Matthieu 14, il y a une histoire très intéressante du verset 22 au verset 36 ;


Jésus­Christ dit à ses disciples : « Passons de l'autre côté ». Ils exploraient, se déplaçaient d'où
ils se trouvaient vers un autre endroit. Mais entre eux et l’autre côté, il y avait un lac presque aussi vaste que
la mer. Au fur et à mesure que les disciples partaient, ils se heurtèrent à de l’opposition. Les vents
violents imposaient un obstacle entre le point de départ et l'endroit où ils essayaient d'aller. Alors ils
virent Jésus venir à eux. Il avait transcendé le problème en marchant sur l'eau mais ils pensaient qu'il était un
fantôme. Jésus est venu vers eux et leur a dit : « Ne craignez rien, c'est moi » et ils ont modifié ; ils ont
changé d'avis. Mais seul Pierre a eu le courage de demander à Jésus : « Puis­je faire ce que tu fais ? Jésus
dit : « Vous pouvez, vous pouvez aussi marcher sur l'eau » mais un seul d'entre eux a décidé de
marcher sur l'eau. Les autres se contentaient de la sécurité du bateau. Jésus ne voulait pas qu'ils soient à
l'aise dans le bateau, il voulait qu'ils en sortent et fassent l'expérience du pouvoir sur les éléments. Mais une
seule personne était prête à le faire.

Dans la vie, la plupart des gens aiment rester sur le bateau. Seules quelques personnes veulent continuer
l'eau et transcender l'opposition à laquelle ils sont confrontés. Et pour ceux qui restent dans le bateau, ils
ne remplissent jamais la terre. Ils peuvent être féconds, ils peuvent se multiplier, mais personne au monde
n’en entendra jamais parler. Mes amis, nous ne sommes pas venus sur terre uniquement pour la peupler,
nous sommes venus pour avoir un impact. Selon notre écriture fondamentale – le mandat de
domination de Dieu – chaque être humain doit laisser un impact
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cela va au­delà de l'espace dans lequel il vit. Le monde doit entendre parler de vous, le monde
doit savoir que vous êtes venu, que vous avez vécu et ressentir l'impact de votre départ. Il
ne devrait pas arriver que vous veniez dans ce monde, que vous viviez, que vous mouriez et
que personne ne le ressente. Le monde doit savoir que quelqu'un est parti. Cela ne peut arriver
que si vous êtes fructueux, si vous vous multipliez et si vous transcendez les forces qui tentent
de vous empêcher de remplir la terre de votre présence et de votre impact.

Ce que Dieu vous a donné n'est pas censé être emprisonné dans votre
27
arrière­cour. Cette petite entreprise de couture que vous avez cousant « Kaba et Slit », ou
quel que soit le style en vogue à cette époque, n'est pas destinée à rester sur le porche de
votre mère. Ou cette petite capacité dont vous disposez pour cuisiner du yoo ke gari dans votre
jardin. Cette petite ferme avicole que vous avez avec seulement quelques poulets dont vous vous
occupez. Cette petite capacité n’est pas censée se limiter au petit domaine dans lequel elle
commence. Dans votre petite capacité, il existe une capacité d’impact mondial de classe mondiale.
Si vous le gardez dans le bateau, il restera dans le bateau. Mais si vous êtes prêt à sortir et
à marcher sur l’eau, votre capacité quittera le bateau et ira à l’autre bout du monde. Que votre
présence remplisse le monde, partout où vous allez.

La société Coca Cola en est un bon exemple. C'est le nom le plus reconnu
marque sur terre. En tant qu’entreprise, elle a bien réussi ; cela donne du travail aux gens ; et
c’est une boisson que beaucoup de gens apprécient. Mais en substance, Coca Cola, c’est de
l’eau, du sucre, de la couleur et un ingrédient secret que personne ne connaît. Lorsque nous le
buvons, nous ne buvons que de l’eau, du sucre et une couleur brunâtre. C'est simple.
Cependant, partout où vous allez, la présence de Coca Cola se fait sentir. Il a reconstitué la terre,
et pas seulement cela, il l’a soumise.

Dans la même classe que Coca Cola, il y a Nokia, Samsung, McDonald's et Toyota. La
population entière de la Terre prononce des noms qui sont étrangers à la plupart de nos langues
maternelles. Mitsubishi, Samsung, Nokia, quels sont ces mots ?

Quelqu'un ne devrait­il pas prononcer votre langue ? Par exemple, si vous êtes
Ghanéen, le monde ne devrait­il pas connaître Acheampong ou Togbe ? Pourquoi l’une des
voitures les plus populaires au monde ne s’appelle­t­elle pas Togbe ? Ou pourquoi n'existe­t­
il pas une boisson appelée Acheampong, reconnue et consommée dans tous les pays du monde ?
Les gens doivent voir que, d'où que vous veniez, vous êtes également venu et vous n'êtes
pas seulement resté en Éden, mais vous avez rempli la terre parce que Dieu a donné cet ordre.
Il a dit de ne pas rester là où vous avez commencé. Il a construit l'Éden pour Adam et Ève, il a
planté le jardin pour eux mais il leur a dit : « Ne restez pas ici. C'est Mon jardin, c'est Ma
place, et c'est là que Je t'ai mis mais ne meurs pas là où tu es né. Sortez et remplissez le
monde, Adam. Eden est ta maison Eve, mais Eden ne l'est pas
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votre destination finale. Reconstituez, remplissez la terre, touchez le monde ».

5. Défendre

Après avoir transcendé, vous devez protéger votre avantage. Ce que Dieu dit
c'est­à­dire que lorsque vous vous développez sur un territoire, n'y perdez pas pied. Défendez votre
position. J'aime utiliser les Britanniques pour illustrer cela. L'Angleterre est une très petite île.
28
Les îles britanniques dans son ensemble – l’Angleterre, le Pays de Galles, l’Écosse et l’Irlande – couvre
2 29
. n'est pas très grand. À titre de comparaison, la superficie couvre un
une superficie de 229 848 km Ce
2
. Un bon nombre de nations qui étaient sous l'influence de
du Ghana était de 238 535 km.
l'Empire britannique étaient plusieurs fois plus grandes en taille et en population bien plus importantes.
Cela enseigne qu’une plus grande taille ne détermine pas toujours une plus grande influence. Mais ce
que j’aime chez les Britanniques, c’est que les habitants de ces petites îles rêvaient d’une influence
mondiale. Aussi petits soient­ils, ils pouvaient imaginer le monde entier sous leur influence. Tout ce qui
leur faisait croire qu'ils pouvaient le faire était une bonne chose, et avant la Seconde Guerre mondiale,
ils avaient étendu leur influence sur un quart de la population mondiale. Ils ont développé un
système de gouvernance sophistiqué comprenant des dominions, des colonies, des
protectorats, des mandats et des territoires. Ils avaient acquis une portée si vaste qu’ils disaient : « Le
soleil ne se couche jamais sur l’empire britannique ». À son apogée, elle s'étendait d'est en ouest ; de
l'Australie à Hong Kong, jusqu'au Pakistan, en passant par l'Inde et de nombreux autres pays
d'Asie et d'Afrique. La plupart d’entre nous ont été colonisés par eux, même jusqu’au Canada. Dans le
cadre du résultat de leur expansion, je prêche et j’écris, non pas dans ma langue maternelle
Fante, mais dans leur langue – la langue d’une petite île.

Même les citoyens des États­Unis d’Amérique parlent la langue britannique.


Ce qui est intéressant, c'est que partout où la langue anglaise est utilisée, elle est modifiée.
Nous avons donc l’anglais ghanéen, l’anglais zimbabwéen, l’anglais sud­africain, l’anglais américain,
l’anglais canadien et les Britanniques ont l’original.
Mais pour conserver cette puissance, ils ont dû défendre leurs intérêts et protéger les avancées
qu’ils avaient réalisées sur de nouveaux territoires. Ils ont établi divers systèmes de gouvernance
pour le gouvernement direct et indirect. Ils mirent en place une structure de fonction publique pour gérer
les services publics de leurs colonies et nommèrent des gouverneurs pour superviser les administrations.

Certaines personnes peuvent avoir du mal à accepter le modèle de l’impérialisme


britannique comme modèle à suivre dans leur propre vie. Dans le prochain chapitre, nous examinerons
un exemple que nous considérons tous comme acceptable et juste. Jésus lui­même nous a
montré exactement comment nous devrions reconstituer la terre.
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CHAPITRE ONZE

PROFIL DE L'EXPANSION DE JÉSUS


PROGRAMME

et moi vous présentons le profil du programme d'expansion de Jésus. Dans L


Actes 1 : 6­8, Jésus a donné le modèle de la façon dont le réapprovisionnement doit être effectué.
Ça dit:
6
C'est pourquoi, s'étant réunis, ils l'interrogeèrent, disant : "Seigneur, vas­tu en
ce moment restaurer le royaume d'Israël ?" 7 Et il leur dit : « Ce n'est pas à vous de
connaître les temps ou les saisons que le Père a fixés sous sa propre autorité. 8
Mais vous recevrez une puissance lorsque le Saint­Esprit sera venu sur vous ; et
vous serez mes témoins à Jérusalem. , et dans toute la Judée et la
Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre.

Le processus de croissance de l’Église chrétienne primitive n’a pas été laissé au hasard ;
Jésus a exposé à ses disciples les étapes précises de l’expansion de son église. C'est un
programme dont nous pouvons tous tirer des leçons, car Il leur a donné quatre
paramètres successifs qu'ils devraient

Locale
National
Régional
Mondial

Jérusalem : un début local

Dans les Écritures, Jésus dit à ses disciples de commencer à exercer leur ministère à
Jérusalem. Il était très pointilleux sur le point de départ de la mission de l'Église. Jérusalem était un
endroit familier. Les dernières semaines de la vie de Jésus s'étaient déroulées à Jérusalem. Le
Mont des Oliviers, la Cénacle, Gethsémani, le Calvaire, Jérusalem sont les lieux où Jésus a terminé
son ministère. C’est là qu’Il est mort et ressuscité, et Jérusalem est le lieu où la victoire de la croix
a été dramatisée devant les disciples.

Certes, Jérusalem serait un terrain fertile pour commencer car c'était le


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capitale de la nation juive. C'était le lieu du grand Temple. C'était le centre de culte
pour ceux qui attendaient avec impatience la rédemption de Dieu. La majorité des
gens étaient juifs et parlaient la même langue que Jésus et ses disciples. À Jérusalem,
ils pouvaient s’identifier à la fois à la langue et à la culture de leurs auditeurs. Les
habitants de Jérusalem connaissaient les prophéties de l'Ancien Testament concernant
le Messie et vivaient dans l'attente de l'arrivée du Messie.

Puisque le christianisme avait un lien direct avec les prophéties de l’Ancien


Testament, il était relativement plus facile de transmettre son message à un public juif.

Dans cet exemple, Jésus nous apprend à commencer localement, dans un endroit qui nous est facile à trouver.
raconter notre histoire. Il n’est pas judicieux de démarrer une entreprise et de la rendre
internationale dès le début. Commencer localement est une première phase importante.
Le plus souvent, votre environnement local sera le lieu où vous serez le plus accepté, et où
vous aurez de la force. Votre environnement immédiat fournira probablement de
nombreuses preuves pour renforcer ce que vous représentez et là où il existe une
demande pour ce que vous essayez d'offrir. À Jérusalem, les gens attendaient
déjà un messie, afin que les disciples puissent partir de ce terrain d’entente et prêcher
que Jésus était Lui. C’est l’importance de commencer localement.

Judée – Expansion nationale

Jésus dit ensuite que les disciples devraient partir de Jérusalem pour se rendre en
Judée. La Judée est le deuxième niveau et représente une couverture nationale. La Judée
est nationale parce que Judée était le nom utilisé pour désigner l’État d’Israël. Bien
que les Juifs aient été dispersés et soumis à la domination coloniale des Romains, Judée
était généralement le nom utilisé pour décrire le lieu où vivaient les Juifs. Alors Jésus dit :
allez d’abord au niveau local, puis au niveau national. Il savait qu’en Judée, il pouvait y
avoir des gens qui ne le connaissaient pas. À cette époque, il n’y avait ni télévision ni
radio. De plus, Jésus était dans son ministère et n’y était que depuis trois ans et demi.
Les nouvelles n’ont pas circulé aussi vite qu’aujourd’hui. Par conséquent, il y aurait
probablement des gens en Judée qui n’auraient jamais entendu parler de Jésus. Il dit
donc à ses disciples qu'une fois qu'ils en auraient fini avec Jérusalem, ils devraient
s'étendre dans un rayon plus large, tout en restant au sein de la communauté juive.
L’idée ici est de travailler avec des alliés amis ; des personnes au­delà de votre zone
immédiate, mais qui peuvent toujours vous comprendre et s'identifier à vous.

Samarie – Portée régionale

Le troisième paramètre que Jésus a demandé aux disciples de servir était la Samarie.
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30
La Samarie était ce que nous considérons aujourd’hui comme régionale. C’est comme ce
qu’est la CEDEAO pour le Ghana. Si votre point de départ local est Accra, vous passez ensuite
au niveau national de l'ensemble du Ghana, puis jetez votre dévolu sur toute la région de l'Afrique
de l'Ouest. A ce stade, vous aurez des rivaux difficiles.

À l’époque des rois, Samarie était la capitale de l’État d’Israël divisé au nord. Le royaume
était déchiré en deux et Samarie était la capitale du nord.
Finalement, après l'exil et le retour du peuple, la Samarie fut peuplée d'une multitude
mélangée de Juifs et d'autres personnes qui s'y étaient également réinstallées. Les
habitants de Samarie ressemblaient beaucoup aux Juifs, mais pas exclusivement. Ils
avaient une fondation juive mais ils étaient également mêlés à d’autres cultures.

Jésus a donc essentiellement enseigné à ses disciples à travailler de force en force. Il a dit,
commencez par Jérusalem où je suis ressuscité, et allez en Judée où il y aura encore des gens
qui me connaissent. Les gens là­bas ne m'ont peut­être pas rencontré directement, mais ils
savent ce que je représente et parlent votre langue, vous pouvez donc leur communiquer
facilement mon message. Puis il m’a conseillé d’aller en Samarie, où vivent des Juifs qui, même
s’ils sont un peu différents et ne sont peut­être pas tout à fait d’accord avec vous, sont toujours
des personnes avec qui vous pouvez travailler parce que vous partagez un point
commun qui peut combler vos différences. Ce sont les termes avec lesquels nous devons
également planifier notre expansion.

La fin du monde : un impact mondial

Enfin, Jésus nous demande d'aller jusqu'au bout du monde. Si vous suivez le
progression de l'Église dans le livre des Actes, elle est partie de Jérusalem, elle s'est
étendue à la Judée, s'est étendue plus loin en Samarie, puis elle est allée vers les
territoires inexplorés, vers d'autres peuples qui ne partageaient pas les valeurs juives. Ils ne
croyaient pas à la loi juive, la Torah. Ils n’avaient aucune valeur aux yeux d’Abraham et
n’attendaient pas grand­chose des Juifs car à cette époque les Juifs étaient des esclaves.
Néanmoins, ils ont reçu le ministère de Jésus­Christ.

À mesure que nous nous dirigeons vers les extrémités du monde, nous rencontrerons la
résistance des peuples ainsi que celle des superpuissances étrangères. Avant d’aller à la
rencontre de ces géants, il est important de conquérir les plus petits paramètres afin de pouvoir
construire notre force. Nous devrions progresser de la Jérusalem locale à la Judée nationale,
puis à la Samarie régionale. Ce faisant, nous devrons élargir notre approche et notre attractivité
en nous éloignant des zones plus familières.

Si vous étudiez le Nouveau Testament et découvrez les types de messages qui ont été
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prêché dans tous ces lieux, vous découvrirez que le message prêché à Jérusalem
après le jour de la Pentecôte était très différent du message que Pierre prêchait à
Corneille ou aux Samaritains. C’était également différent du message que Paul prêchait
aux Grecs et aux Romains. En fait, au moment où Paul prêchait aux Romains dans
Actes 17, son message avait radicalement changé. Dans Actes chapitre 2, Pierre
fait appel à ceux qui connaissent l’Ancien Testament. Il parlait de Jésus de
Nazareth, l'homme accrédité par Dieu dans l'Ancien Testament. Lorsqu'il parlait, il
faisait toujours référence aux prophètes. Pierre citait les prophètes parce que le peuple
croyait en eux.

Lorsqu’il s’est adressé aux Grecs, ceux­ci ne croyaient en aucun prophète juif,
donc les citer n’était pas pertinent pour ce public. Paul, quant à lui, a prêché un
message classique et plus large sur l’Aropagus, et il a fait référence à la nature et à la
poésie locale. Lorsqu'il est arrivé dans leur ville, il a vu une inscription qui disait «
à un Dieu inconnu », il a donc reconnu qu'ils étaient religieux dans une certaine
mesure, et il a utilisé cela comme point de référence et leur a dit que celui qu'ils appellent
inconnu est Celui qu'il est venu leur révéler. Il est parti de leur croyance que Dieu est
grand et est au­dessus de toutes choses, puis il a corrigé une de leurs fausses croyances
et a expliqué que Dieu ne vit pas dans les choses qu'ils avaient créées, comme
l'avaient dit les poètes grecs. "En lui nous bougeons, vivons et avons notre être." Puis il
a poursuivi son message et s'est retrouvé avec Jésus­Christ.

Dans son esprit, il élaborait une stratégie efficace pour dépasser leur point de vue.
référence à un pont qui pourrait les conduire à une acceptation du Christ. Il a créé un
socle commun entre lui et eux, montrant qu'il les comprenait. Après avoir établi ce
lien, il a terminé son message en Christ. À Jérusalem, ils ont commencé avec les
prophètes et ont terminé avec le Christ. Le même message se terminant par Christ mais
ils ont engagé la conversation initiale en fonction de leurs publics respectifs.

Nous devons utiliser cette méthode pour reconstituer la terre, car lorsque vous
sortez de votre Eden, vous rencontrerez des gens qui ne croient pas en certaines des
choses en lesquelles vous croyez ou comprenez. Ils ne partageront pas nécessairement
certaines pratiques et croyances que vous pourriez tenir pour acquises. Par conséquent,
vous devez adapter la manière dont vous initiez votre relation avec eux, mais terminer
avec le même objectif partout.

C’est la méthode que Jésus a exposée, et c’est ainsi que le message s’est
répandu à travers le monde. De Jérusalem à la Judée ; de la Judée à la Samarie ; et
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depuis la Samarie jusqu'aux extrémités de la terre. C’est pourquoi, en l’espace d’environ trois cents
ans, le christianisme – qui était au départ une sous­culture d’une religion minoritaire appelée judaïsme
– est devenu la religion prédominante dans le monde.
Presque tout le monde s'est converti. Partout où ils allaient, quelque chose changeait parce qu’ils
avaient un message ; ils savaient le transporter de Jérusalem en Judée, en Samarie, jusqu'aux extrémités
du monde. Le problème pour beaucoup d’entre nous est que ce que nous disons à Jérusalem, nous
disons la même chose en Judée, en Samarie, et nous disons la même chose aux extrémités du monde.

Par exemple, si vous allez dans une église ghanéenne à New York, vous trouverez des
31
assemblées qui ressemblent à des Bubuashie, les services sont les église. La structure de
mêmes, leur pensée est toujours une mentalité culturelle ghanéenne, mais leur objectif déclaré est
d'atteindre les gens dans Amérique. Ce modèle ne peut pas progresser car il s’agit d’une approche
spécifique à Jérusalem appliquée à un public de la fin du monde. L’essentiel est encore fondamentalement
d’amener les gens au Christ, mais pour être efficace, l’approche doit être modifiée. Vous devez parler
comme les gens du bout du monde, utiliser leur langue, utiliser leur culture, utiliser leur cadre et leurs
repères familiers pour pouvoir les impliquer suffisamment pour pouvoir leur porter le message du Christ.

Dans le monde des affaires, c’est pareil. Vous ne pouvez pas fabriquer un produit, l’exporter vers le
reste du monde et l’emballer comme si vous le vendiez sur votre marché local.
Si vous exportez un produit et qu'il semble qu'il vient tout juste du marché d'Agbogbloshie, de
32
Spencer, vous aurez beaucoup de mal à rivaliser avec Macy's et Marks
Nordstrom et des autres grandes chaînes de vente au détail aux États­Unis et en Europe. Pour
être compétitif et attirer l'attention des consommateurs dans ces endroits, vous devez étudier leurs normes
sur ce qui rend un produit désirable et emballer votre produit en conséquence, tout comme vous
l'avez emballé pour répondre aux préférences des habitants de votre ville natale.

Si vous voulez reconstituer la terre, il doit y avoir un changement radical au fur et à mesure que vous
déplacez­vous vers des distances plus éloignées de votre base. Certains des livres que j’écris
sont présentés différemment en dehors du Ghana. Le design de la couverture peut varier ; il peut être
réédité pour différentes langues vernaculaires de la langue anglaise, ou les titres peuvent même être
modifiés. Je sais ce que les Ghanéens aiment, alors je le leur donne. Le Ghana est ma
Jérusalem. Mais lorsque je veux atteindre les Samaritains, et que je m'étends jusqu'aux régions les
plus reculées du monde, je n'emballe pas mes livres comme si tout le monde venait de ma
Jérusalem. Si je le faisais, les gens que j’essaie de toucher ne pourraient pas s’identifier à moi. Je sais
que je dois apprendre à les rencontrer là où ils sont. L’une des principales raisons pour lesquelles les
Africains n’ont pas encore pénétré le monde est que nous avons tendance à emporter notre monde avec nous.
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partout où nous allons. C’est l’un des inconvénients d’être si profondément enraciné dans nos
traditions. C'est bien pour nous de représenter d'où nous venons, mais à moins de vouloir nous
isoler alors que nous parcourons le monde, nous devons mettre certaines de nos méthodes de
côté pour les occasions où elles sont utiles, et aussi accepter et comprendre le culture qui nous
entoure. Autrement, nous risquons d’être fructueux, de nous multiplier et de voyager jusqu’aux
extrémités du monde, sans pour autant parvenir à influencer les nouveaux territoires dans lesquels
nous nous sommes aventurés.

Jésus nous a montré quoi faire grâce à sa méthode d’expansion de l’Église.


Regardons maintenant Israël pour voir ce que nous devrions éviter, car il sert d’exemple sur la
manière de se multiplier tout en restant impuissant.
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CHAPITRE DOUZE

ISRAËL ET LES DANGERS DE


CROISSANCE RAPIDE

T L'histoire d'Israël est un exemple biblique qui illustre comment il est possible
de se multiplier et d'être toujours impuissant. Dans Exode 1 : 7­10, il est question de
Israélites en Egypte. Ce qu’il dit est assez fascinant, c’est pourquoi je veux que nous en prenions
particulièrement note. Ça dit,

7
Mais les enfants d'Israël furent féconds et croissèrent abondamment, se multiplièrent
et devinrent extrêmement puissants ; et le pays en fut rempli. 8 Or, un nouveau roi se
leva sur l'Égypte, qui ne le fit pas. 9 Et il dit à son peuple : « Regardez, le peuple de

Joseph connaît Joseph.


1
dix
les enfants d'Israël sont plus nombreux et plus puissants que venez, laissez­nous

nous ; traitez­les avec sagesse, de peur qu'ils ne se multiplient et qu'il n'arrive, en cas
de guerre, qu'ils ne se joignent à eux aussi à nos ennemis et ne combattent contre
nous, et ne sortent ainsi du pays.

Il y a quelques choses que vous devriez remarquer dans ce passage. Premièrement, le Pharaon a
dit que le peuple était plus nombreux. Rappelez­vous maintenant que les enfants d’Israël étaient en
esclavage depuis environ 430 ans. Il y avait 70 personnes lorsqu’elles furent initialement réduites en
esclavage en Égypte. Pendant leur esclavage, ils reçurent leurs terres à Goshen et y furent détenus
pendant 430 ans. À cette époque, pour une raison quelconque, ils se multiplièrent dans le fruit des
entrailles et eurent beaucoup d’enfants. En conséquence, Israël a rempli le pays et les Égyptiens sont
devenus une minorité. Le Pharaon le vérifie lorsqu’il dit : « ils sont plus que nous ». Peux­tu imaginer? Les
Israélites devinrent plus nombreux que les Égyptiens.

Nous pouvons immédiatement constater qu’il s’agit d’un exemple du type de croissance et
d’expansion que nous devrions éviter. La croissance d’Israël a attiré une attention pour laquelle ils
n’étaient pas prêts. Cela nous montre que si vous n’avez pas de pouvoir et que vous grandissez trop
vite, vous allez avoir des ennuis. Quand leur nombre augmenta et que cela attira l’attention du Pharaon,
c’est alors que leur persécution commença. Mais pourquoi? Il est vrai qu’ils ont été fructueux d’une des
manières que Dieu a décrétées. Ils multiplièrent le fruit de leurs entrailles ; cependant, il existe
quatre problèmes inhérents à
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La croissance démographique d'Israël :

Une majorité sans autorité


Une foule sans influence
Force sans stratégie
Une armée sans munitions

Premièrement, ils constituaient une majorité sans autorité. Ils avaient une grande population
mais pas de pouvoir politique. Ils n'avaient pas appris à convertir leur nombre en puissance,
illustrant une fois de plus que la procréation en elle­même n'est pas un accomplissement approprié du
premier commandement de domination de Dieu.

Permettez­moi d'utiliser un autre exemple de mon propre pays pour illustrer pourquoi les chiffres
à eux seuls ne garantissent pas la victoire. Selon le recensement du Ghana de 2000, les chrétiens
représentent environ 68 à 69 % de la population nationale. De cette population totale,
33
près de 25 % d’entre eux sont pentecôtistes ou charismatiques. Cependant, bien qu’ils
constituent la plus grande partie de tout groupe identifiable au Ghana, les pentecôtistes et les
charismatiques n’ont aucun politicien dans leurs rangs qui cherche à les attirer.
La raison en est qu’ils sont très nombreux, mais qu’ils n’ont aucune direction. Avec une orientation,
nous pourrions très bien déterminer le type de dirigeants que nous voulons gouverner notre pays.
Au lieu de prier pour cela, nous pourrions réellement y parvenir si nous convertissions nos chiffres
en influence.

Si vous avez la majorité, vous devez y renforcer le pouvoir pour que cette majorité ait une
quelconque pertinence. Israël détenait la majorité, mais c’était une majorité impuissante. Plutôt que
d’être stratégiques ou proactifs, ils sont restés en mode survie. Ils étaient à Goshen pour subvenir
à leurs besoins fondamentaux et ils en étaient satisfaits. Ils furent impressionnés par leur
augmentation, célébrant le fait qu'ils avaient procréé au­delà de la population de leurs oppresseurs.
Ils ont reconnu leur croissance comme une preuve que Dieu les avait bénis selon la promesse faite à
Abraham, mais ils ne l'ont pas reconnu comme autre chose. Le résultat de leur complaisance fut que
lorsque les habitants de l’Égypte se rendirent au Parlement pour légiférer contre les Juifs, il n’y avait
aucun représentant d’Israël pour contrer leurs propositions. Ils ont été impressionnés par leur nombre,
mais ne se sont pas ralliés pour en faire une autorité. Le message à retenir est le suivant : malheur à
vous si votre entreprise est omniprésente dans votre environnement local, national ou international
et que vous ne disposez pas de blocs de pouvoir pour exercer votre influence.

Deuxièmement, Israël n’était, par essence, qu’une foule sans influence. Joseph était le dernier
homme qui avait de l'influence. Quand Joseph mourut, aucun autre Israélite ne chercha à
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combler le vide de pouvoir qu'il avait laissé derrière lui. Aucun d'entre eux n'a décidé de prendre
la place de Joseph afin qu'il puisse continuer à forcer le Pharaon à valoriser la présence des Israélites.
Au lieu de cela, ils n’avaient aucun remplaçant ; ils s'en sortaient juste. Le résultat fut qu’après la mort
de Joseph et l’apparition d’un nouveau roi, il n’avait aucun respect ni égard pour les Israélites. La leçon à
retenir ici est que si vous ne construisez pas une influence constante génération après génération, votre
pouvoir diminuera avec le temps.

Troisièmement, Israël possédait de la force sans stratégie. Le Pharaon reconnut qu’ils étaient plus
forts que l’Égypte. Cela ne nous dit pas pourquoi il a conclu qu’ils étaient forts. Peut­être qu’avec la
bénédiction d’Abraham, les Juifs étaient devenus une bande de personnes robustes et musclées
parce qu’ils mangeaient régulièrement de la viande.
34
Rappelez­vous que la malédiction qui s’est abattue sur l’Égypte n’a pas touché Israël. Alors peut­
être qu’ils se débrouillaient bien, et que tout le monde travaillait bien, donc leurs terres étaient
prospères. Quand il y avait la famine, ils avaient à manger, grâce à Joseph. On leur a donné des terres à
cultiver et, comme ils étaient bergers, ils avaient probablement beaucoup de protéines, ce qui les rendait de
grande taille. Cependant, même si mon hypothèse est exacte, il n’en reste pas moins qu’ils
n’avaient aucune stratégie.

Nous pouvons comparer cela à la plupart des Africains. Tout le monde admet que nous
sommes forts physiquement et numériquement, mais si notre force était mesurée en fonction de
notre stratégie, le consensus serait très différent. Dans le cas d'Israël, les Égyptiens ont décidé
de capitaliser sur le manque de stratégie d'Israël. L'Égypte a créé et imposé sa propre stratégie à
Israël et a exploité la force des Juifs pour construire l'Égypte.

Cela nous aide à comprendre la situation de l’Afrique. Nous parlons toujours de la façon dont l'Afrique
est forte parce que nous avons du pétrole, des minéraux et des chiffres, mais dans quelle mesure ces
ressources naturelles et humaines nous profitent­elles ? Notre force est sans stratégie, et le cas d'Israël
nous montre que si vous êtes fort physiquement, mais pas mentalement ou stratégiquement, la force
dont vous disposez ne vous protégera pas.

Quatrièmement, Israël était une armée sans munitions. Ils n'ont même pas
comprendre les implications militaires de leur nombre. Néanmoins, les Égyptiens en ont pris
conscience et les ont considérés comme une menace sérieuse pour leur sécurité, et l’Égypte a commencé
à élaborer une stratégie pour empêcher que cette menace ne se transforme en un réel problème.
Ils reconnaissaient que si l’Égypte entrait en guerre contre une autre nation, les Juifs parmi eux
pourraient se retourner contre elle et saboter leur sécurité nationale de l’intérieur. Cependant, il est clair
qu’Israël lui­même n’a pas reconnu leur puissance, faisant d’eux une armée latente, une armée
sans munitions. Ils étaient
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la majorité, mais c’est leur manque d’assurance militaire qui les a maintenus esclaves de la minorité.

La même histoire s’est produite en Afrique du Sud, où environ 10 % de la population dirigeait le reste.
Seule une petite minorité de Blancs contrôlait le reste de la population. Les Sud­Africains noirs étaient
essentiellement une armée sans munitions. Ils étaient nombreux, mais n’avaient aucune stratégie.
C’était une foule sans influence ; et ils constituaient une majorité qui n’avait aucune autorité. Ce
genre d’équation revient généralement à quelqu’un qui vous asservit. Par conséquent, lorsque nous parlons
de multiplication et de remplissage de la terre, cela doit s’accompagner d’un système de pouvoir
proportionné, de sorte que lorsque vous parcourez le monde, vous ne deveniez pas la
proie de ceux qui sont stratégiquement plus puissants.

Les dangers d’une croissance rapide

Exode 23 : 27­30 nous montre comment Dieu a dit que la croissance allait avoir lieu dans
Israël après avoir quitté l'Égypte. Il dit:

27
J'enverrai devant toi ma crainte, je provoquerai la confusion parmi tous les peuples
vers lesquels tu vas et je ferai que tous tes ennemis te tournent le dos. 28 Et j'enverrai
devant vous des frelons qui chasseront devant vous les Héviens, les Cananéens et les
Hittites.
29
Je ne les chasserai pas devant toi en un an, de peur que le pays
Devenez désolé et les bêtes des champs deviennent trop nombreuses pour vous.
30Petit à petit, je les chasserai devant toi, jusqu'à ce que tu sois devenu plus grand et que
tu possèdes le pays.

Dieu a expliqué qu’il n’y aurait pas d’aubaine ni d’expansion du jour au lendemain pour Israël. Il
explique dans ce passage que ce type de croissance rapide présente deux dangers.

Le danger des terres désolées

Premièrement, il mentionne le danger d’une terre désolée. Cela fait référence à l’occupation de l’espace
vous n’avez pas développé les ressources ou la capacité de contrôler. C'est une mise en garde
contre toute tentative de quelque chose de trop grand en une seule fois. Jésus nous a déjà montré qu'il
faut partir de Jérusalem. Le cycle de la fécondité nous a déjà appris qu’il faut commencer petit, avec
une graine. Nulle part dans les processus de Dieu, Il ne nous a fait savoir que nous devrions
commencer par l'étape finale. Dans chaque leçon, Il a réitéré par l’illustration que nous devons grandir
systématiquement, en laissant notre rythme correspondre à notre capacité croissante.
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Faites attention à ne pas essayer d’occuper ou de faire quelque chose qui dépasse ce que vous
pouvez gérer. Il n’est pas judicieux de démarrer une entreprise et d’avoir des succursales partout dans
le monde sans développer un système de supervision. Vous aurez de gros ennuis.
Vous ne devriez pas non plus créer une église et implanter des branches dans des endroits où vous
n'êtes jamais allé, car vous ne pourrez pas les contrôler. Il faut grandir
systématiquement. Vous êtes­vous déjà demandé pourquoi nous n'avons pas d'église en Islande ?
Parce que nous n’avons personne pour en être le pasteur. Comment puis­je surveiller ce qui se passe
en Islande ? C'est la même raison pour laquelle nous n'avons pas d'église à Tokyo, parce que
nous n'avons pas de système pour superviser une église là­bas. Nous devons grandir à partir d’un
centre où nous sommes familiers et où nous pouvons gérer et surveiller notre croissance. Si vous ne
pouvez pas surveiller votre croissance, cette croissance se retournera contre vous. Il n’est pas sage de
démarrer une entreprise et d’ouvrir des succursales partout dans le monde. Ce n’est pas la croissance
dont Dieu parle. Cela vous donnera une terre désolée. Terre que vous ne pouvez pas contrôler.
Et beaucoup d’entre nous se dispersent trop de cette façon. Vous devez être fructueux ; il faut se
multiplier mais quand on grandit, le modèle à suivre c'est Jérusalem, la Judée, la Samarie, et
ensuite jusqu'aux extrémités du monde. Vous serez déçu si vous suivez une autre séquence. Vous
devez passer systématiquement d’un endroit logique à l’autre et toujours bâtir sur votre force, en
l’exploitant à chaque nouvelle phase. C'est le système de Dieu.

Dieu a dit à Israël : je ne ferai pas tout d’un coup. Pourquoi? Parce que s’Il le faisait, ils ne
seraient pas capables de gérer une croissance aussi rapide. Au lieu de cela, Il a dit qu’Il les bénirait à
un rythme qui leur permettrait de développer leur capacité de gestion et d’entretien. Il a dit qu’Il
leur donnerait progressivement plus de terres à mesure qu’ils seraient en mesure de les gérer.

De nombreuses personnes se sont suicidées en affaires en développant leur activité au­delà de


leurs effectifs. Vous ne pouvez pas employer des masses de personnes peu qualifiées, qui n’ont pas
les connaissances ou l’expérience d’un cadre intermédiaire ou d’un leadership exécutif et qui
espèrent réussir. Ils feront échouer votre entreprise en un éclair parce qu’ils n’ont pas la capacité
de la maintenir. Attention au syndrome des terres désolées. Ne mordez pas plus que vous ne
pouvez mâcher.

Le danger de nombreuses bêtes

Le deuxième danger d’une croissance rapide illustré dans cette écriture est la présence de
nombreuses bêtes. Il s’agit de provoquer des ennemis que vous n’avez pas les ressources pour combattre.
Tous les ennemis ne devraient pas être provoqués. Il y a certaines personnes pour lesquelles, même
si elles vous ennuient, vous devriez cacher votre agacement et continuer à leur sourire parce
que vous ne pouvez pas les combattre. Vous devrez attendre que vos chances de gagner une bataille
contre eux s'améliorent ; ne leur faites pas face lorsque vous êtes faible.
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Les tolérer est votre option la plus sage, et ce faisant, développez votre force. Une fois que vous
aurez construit et consolidé votre force et qu’ils commenceront à vous harceler, vous aurez la
possibilité de leur dire ce que vous pensez avec une certaine autorité derrière votre voix.

Ce que Dieu disait à Israël, c’est que tous les combats ne devraient pas être menés.
Parfois, il est bon de faire profil bas. N'exposez pas votre force, n'exposez pas vos capacités, ne vous
vantez pas de ce que vous pouvez faire et ne jetez pas votre poids partout, en vous faisant des
ennemis que vous ne pouvez pas combattre. Cependant, ne soyez pas naïf en pensant que pendant
que vous vaquez paisiblement à vos affaires, quelqu'un envisage stratégiquement de vous éliminer.
Ne provoquez pas ces bêtes.

Lorsque vous vous faites des ennemis, c’est une bonne idée de ne pas en faire trop. Si vous êtes
un homme d’affaires et que vous avez un ennemi au ministère des Finances, un autre au ministère du
Commerce et des ennemis supplémentaires dans l’une des agences gouvernementales
locales, vous êtes en grande difficulté. Si vous devez vous faire des ennemis au sein du gouvernement
local, assurez­vous de vous faire des amis dans les finances. Vous devez équilibrer vos
ennemis car si vos ennemis deviennent trop nombreux au même endroit, ils peuvent conspirer
contre vous et vous anéantir. C'est ce qui est arrivé à Israël. Les Égyptiens conspiraient pour les
traiter astucieusement et personne n'avait la moindre idée de ce qui se passait jusqu'à ce qu'ils soient
tous réduits en esclavage. Il leur fallut encore quarante ans avant d'être livrés. Alors ne vous
faites pas simplement des ennemis grossiers. Ce n’est ni intelligent ni stratégique. Si vous êtes
stratégique, vous saurez contrôler votre tempérament et que certaines personnes ne valent pas la
peine d’être des ennemis aujourd’hui. Vous pourrez en faire des ennemis l’année prochaine. Mais
cette année, vous ne pouvez pas, car s’ils décident de vous combattre, vous perdrez. Alors ne vous
faites pas trop d'ennemis.

Dieu illustre cette histoire d’Israël comme une mise en garde pour nous. Nous l'avons comme
exemple de ce qu'il ne faut pas faire, afin que nous puissions éviter d'échouer dans notre mandat en
raison de notre propre incapacité à exploiter le pouvoir que nous possédons. Si nous pouvons éviter
les pièges dans lesquels Israël est tombé, nous pouvons reconstituer la terre de la manière
voulue par Dieu et avancer vers sa soumission. Dans les derniers chapitres du livre, nous nous
tournerons vers le quatrième commandement de notre mandat national. Et tandis que nous
terminons notre exploration des premiers commandements de Dieu à Adam, nous conclurons notre
compréhension de la manière de dominer la terre.
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Déclarez la Parole
Genèse 1 : 26­28 – Continuez à prier la parole de notre texte fondateur
votre vie et votre but.

Nombres 14 : 20­21 — Priez : « Seigneur, même si ce n'est pas à moi de connaître les temps
ou la saison où vous me restaurerez, permettez­moi de recevoir la puissance du Saint­Esprit
et d'être témoin jusqu'à la fin de la terre. Oins­moi pour reconstituer la terre avec la semence
que tu m’as donnée, et aide­moi à étendre ma capacité à aller au­delà de mon lieu immédiat
jusqu’au niveau national, régional et mondial, en ton nom.

Exode 1 :7­10 — Priez pour que Dieu vous aide à éviter les erreurs de croissance
d'Israël et que vous soyez béni pour devenir extrêmement puissant et remplir le pays.

Exode 23 : 27­30 – Demandez à Dieu d’envoyer sa crainte devant vous et de faire tourner
le dos à vos ennemis. Demandez­Lui de les chasser petit à petit pour que vous puissiez gérer
le champ et hériter de la terre.
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Affirmation
Dites cette affirmation tout au long de votre vie :

Je remplirai la terre de la gloire de Dieu et la reconstituerai.

Je serai submergé par ma présence à ma manière unique.

J’irai au­delà de mes limites et de celles qui me sont présentées, transcendant tous les défis.

Mon expansion sera progressive, systématique et régulière, jusqu'à ce que j'atteigne les
extrémités de la terre.

Et quand j’arriverai, je défendrai l’héritage que Dieu m’a désigné.


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QUATRIÈME PARTIE

SOUMETTRE LA TERRE
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CHAPITRE TROISIEME

SOUMETTRE LA TERRE
Après avoir été fécond, après s'être multiplié et après avoir rempli la terre, le
commandement de soumettre la terre vise à garantir que nous pouvons exercer un contrôle sur
ce que nous avons réalisé et maintenir notre succès. Il est très facile de devenir grand, puis
de tout perdre. Il est très facile de s’étendre, puis de perdre du terrain. Au cours de notre vie, nous
avons vu de grands mouvements, parfois même des mouvements ecclésiaux, qui sont devenus
très importants, mais on n’en trouve nulle part aujourd’hui. Nous avons vu de grandes entreprises,
qui étaient autrefois de très grandes marques reconnues dans le monde entier, mais qui ont perdu
pied et sont aujourd'hui disparues. Nous avons également vu des individus qui ont atteint la
grandeur mais n’ont pas réussi à conserver leur place au sommet. Dans chacun de ces cas, ils ont
été féconds, ils se sont multipliés, ils ont rempli la terre mais ils n'ont pas pu la maîtriser. Ils ne
pouvaient pas maintenir ce qu’ils avaient réussi à réaliser.

Que signifie soumettre 35


La terre?

Nous allons explorer trois grandes actions qui caractérisent la soumission de la terre :

Conquérir des barrières exceptionnelles


Contrôler les éléments indomptés
Cultiver à des fins utiles

Conquérir des barrières exceptionnelles

Dans nos efforts pour remplir la terre de nos fruits et de la gloire de Dieu, nous nous
heurterons à de formidables obstacles et limitations, qui peuvent prendre de nombreuses formes.
Il peut s’agir de barrières culturelles, de barrières raciales ou ethniques, de barrières de genre, de
barrières religieuses, de barrières géographiques et de risques environnementaux. Alors que vous
essayez de vous étendre pour vraiment faire sentir votre présence, vous devrez faire face à
certains de ces obstacles.

Apprenez à changer votre point de vue sur les obstacles et les défis de ce type.
Plutôt que de les voir comme des barrières qui nous empêchent d'entrer, voyez­les comme des obstacles.
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destiné à nous permettre d'exercer notre capacité à vaincre. Dieu nous a créés à son image, non pas
pour être vaincus par les défis auxquels nous sommes confrontés, mais pour que nous puissions
utiliser la partie divine de notre constitution afin de les surmonter. Par conséquent, lorsque Dieu
nous impose une épreuve, il sait que nous avons la capacité d’en remporter la victoire.
C’est nous qui oublions ce fait et laissons nos capacités surnaturelles dormir.
Vous devez vous attendre à des obstacles lorsque vous cherchez à vous développer dans les domaines
auxquels Dieu vous a appelé. Lorsque de tels obstacles surviennent et que vous utilisez les facultés
dont nous sommes dotés, vous les vaincrez. C'est ainsi que nous soumettons la terre.

Contrôler les éléments indomptés

Le monde dans lequel Adam et Ève ont été créés était un monde sauvage. Il n’y avait ni civilisation
ni culture. Tout devenait sauvage. Il n’y avait aucun ordre ni confinement de l’abondance de la terre.
Rien n'avait encore été créé pour contrôler la fécondité de la terre, ni pour empêcher les plantes et les
animaux de croître de manière incontrôlable. Dieu en a fait notre travail. Il n’y avait pas non plus
de voitures pour transporter Adam, ni de ponts ni de bateaux pour aider Ève à traverser les
rivières. Il n'y avait rien.
Si l’homme voulait rendre cette terre utile, il devait exercer sa domination et apprivoiser les éléments. Afin
de rendre la terre sauvage propice à sa vie, il devait l'apprivoiser. Ainsi, soumettre la terre, c’est contrôler
les éléments indomptables qui font obstacle à notre chemin.

Cultiver à des fins utiles

Cultiver la terre à des fins utiles signifie exploiter les ressources naturelles de la terre.
ressources au profit de l’humanité. Plutôt que de laisser la terre pousser à l’état sauvage, cultiver
signifie contenir la croissance de diverses choses proportionnellement à leur nécessité et à leur usage.
De plus, soumettre la terre de cette manière impose à l’homme la responsabilité de veiller à ce que
les ressources de la terre et le fonctionnement de la terre soient maintenus en équilibre pour les générations
futures. En tant que gardiens de la terre, Dieu a confié à l’humanité la responsabilité d’exploiter
judicieusement les ressources de la terre. C'est pourquoi la protection de l'environnement est si
importante. Nous ne pouvons pas continuer à couper du bois en espérant que la pluie tombe en
mai.

Au cours des 60 dernières années, par exemple, le Ghana a dégradé 95 % de sa zone équatoriale.
36
forêt. Nous les avons coupés pour faire du charbon de bois, les avons coupés pour défricher des terres agricoles, pour exporter

du bois et il ne reste que 5% de notre forêt. Cela signifie simplement que nous avons perturbé
l’équilibre et le cycle saisonnier. C’est pour cela qu’il ne pleut pas et qu’il fait une chaleur si accablante.
Nous sommes responsables. Soumettre la terre ne signifie pas détruire la terre. Cela signifie plutôt
gérer la terre de telle manière qu’elle puisse perpétuellement produire pour nous. Si nous ne parvenons
pas à comprendre cela, nous sommes
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se dirige vers de gros ennuis. Ce n'est pas seulement le cas au Ghana ; c'est vrai partout dans le
monde.

Si Dieu disait à l’homme de soumettre la terre, cela signifiait également qu’il devait
être responsable des ressources de la terre. Nous devons nous assurer que lorsque nous nous
étendons, grandissons et grandissons, nous gérons la terre de manière équilibrée. Nous devons
veiller à ne pas extraire trop de la terre au point qu'elle ne soit plus capable de subvenir à ses
propres besoins. La terre n'est pas un esprit, elle est physique. Ce n'est pas infini ; il est fini,
donc sa capacité est limitée à sa nature. Chaque chose sur Terre a ses limites, et si nous
n'équilibrons pas correctement notre exploitation, nous risquons d'endommager notre planète
de façon permanente. Alors Dieu a dit à l’homme : soyez fécond, multipliez­vous et étendez­vous,
mais ce faisant, assurez­vous que les choses sont en bon équilibre. Soumettez la terre.

Soumettre la Terre en nous

Nous avons établi au chapitre neuf que lorsque Dieu dit de reconstituer la terre et de la
soumettre, la référence à la terre avait une double signification : la terre autour de nous et la
terre en nous. En appliquant la définition ci­dessus de ce que signifie soumettre la terre de notre
moi intérieur, cela signifie que nous devons :

Vaincre les barrières en nous. Les limitations mentales que nous portons, les
les insécurités émotionnelles, les comportements dysfonctionnels dont nous avons été
témoins et intériorisés, et les mauvais traits de caractère que nous avons développés font tous
partie du côté terrestre de notre constitution. Dieu dit que nous devons utiliser la partie de nous
qui est créée à son image pour vaincre les barrières qui affectent notre nature terrestre.

Contrôlez les éléments indomptés en nous. Dieu dit : apprivoisez la nature sauvage qui est
en vous. Apprivoisez votre tempérament, vos peurs, votre autocritique, votre jugement des
autres, vos tendances aux commérages, votre pulsion sexuelle et vos dépendances. Toutes
les choses qui sont devenues sauvages en vous, dont vous avez perdu le contrôle et qui ne sont
pas utiles, doivent être apprivoisées avant que vous puissiez prétendre avoir soumis la
terre. Ces éléments sont là pour nous créer des opportunités. Ce sont des opportunités de victoire,
d'être capable de maîtriser les parties infructueuses de vous­même afin de vivre le dessein de Dieu
pour votre vie et de refléter davantage la partie de vous­même qui a été créée à son image.

Cultivez ­vous à des fins utiles. Cela signifie cultiver vos capacités artistiques, votre affinité
pour les chiffres, la musique ou la science. Cultivez votre caractère, vos habitudes et vos routines
de manière utile.

Aspects supplémentaires de la relation entre la Terre et l'homme


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Lorsque nous lisons la parole de Dieu pour soumettre la terre, nous devons penser à la terre
dans ses deux sens : la terre que nous habitons et la terre qui nous habite. Ce qui est intéressant
dans le fait que Dieu nous a créés à partir de la terre, c'est que normalement, lorsque vous êtes
retiré de quelque chose, cela signifie que vous êtes un sous­ensemble de cette chose. Parce que
la terre est ce dont vous êtes issu, en termes de pouvoir et d’autorité, la chose dont vous
êtes issu a généralement le commandement sur vous.

Par exemple, lorsque vous sortez du ventre de votre mère, elle a autorité sur vous pendant
au moins les années de formation de votre vie. De même, si vous avez été emprisonné et libéré,
l’État dicte une grande partie de votre vie en dehors de l’incarcération. Pris au sens naturel, nous
savons qu’à l’exception de nous, toute autre vie sur terre est contrôlée par la terre. Les
déplacements des animaux sont dictés par les saisons. Leur abri est fourni ou refusé par le
terrain.
Le moment où ils s’accouplent, l’endroit où ils mangent et la façon dont ils se comportent sont
tous orchestrés par les pulsions primaires, les changements saisonniers et les formations de la
terre. Les plantes sont également dictées par le flux de la terre. Ils fleurissent, portent des
fruits et se purgent selon les saisons. Leur survie dépend de l’équilibre entre la pluie, le soleil
et la température. Aucune autre forme de vie en dehors de l’humanité n’a le moindre
contrôle sur les conditions de son existence. Ils sont tous contrôlés par l’habitat d’où ils
viennent.

Cette formule est très cohérente ; cependant, ce n'est pas la formule à laquelle Dieu a appliqué
humanité. Dieu a pris l’homme de la terre et plutôt que de lui donner le contrôle sur l’homme, Il
lui a donné le pouvoir sur elle. Pouvez­vous imaginer votre mère vous donner naissance, et vous
sortez en lui donnant des ordres et en lui fixant des règles ? Non, ce n’est généralement pas
ainsi que les choses fonctionnent ; cependant, lorsqu’il s’agissait de nous en tant qu’espèce
et de notre relation avec la terre, Dieu a tracé une voie différente.

Bien que nous soyons issus de la terre, nous n’y sommes pas soumis ; à la place, la terre
nous est soumis, et la raison principale est que l’Esprit de Dieu nous a été insufflé. Nous
sommes à la fois de Dieu et de la terre. Dieu n'est pas contrôlé par la terre ; la terre est contrôlée
par Dieu. De même, la partie divine à l’intérieur de l’homme ne devrait pas être contrôlée par
la partie terrestre en nous. C'est la partie divine de notre composition qui est censée dominer, et si
vous vous permettez d'en saisir réellement les implications, vous ferez l'expérience d'une profonde
libération et de la liberté d'accomplir pleinement le dessein de Dieu pour votre vie.

La première chose que nous devons reconnaître est que l’homme a été retiré de la terre pour
la dominer. La partie de la terre à partir de laquelle Dieu a créé l’homme est la partie fertile et
productive de la terre. Cela signifie simplement que dès le début, Dieu a retiré l’homme
d’un terrain fertile pour indiquer que l’homme était équipé
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avec la capacité d’être fructueux et productif. L’homme a été retiré de la terre et a reçu la
domination sur la terre.

Deuxièmement, cela signifie également que, peu importe ce dont Dieu vous délivre, Il vous
donne également le pouvoir . Par exemple, si Dieu vous retire d'une famille de
sur les ivrognes, quelle que soit la puissance de l'hérédité biologique ou de l'influence sociale, votre
lignée ne vous condamne pas à être également un ivrogne. Une partie de la grâce de Dieu réside
dans le fait qu'il nous donne le pouvoir sur les choses mêmes dont il nous délivre. Vous ne pouvez
pas attribuer la responsabilité de votre passé à votre passé, ni attribuer votre condition à l’origine
de vos origines, car Dieu vous a déjà donné le pouvoir de prendre une direction différente pour
votre vie. Une fois que Dieu vous sort d’une situation infructueuse, vous devez vous rappeler que
votre capacité de domination sur celle­ci est déjà implantée en vous.
Quel que soit votre parcours, vous avez plus de pouvoir pour façonner votre vie que votre situation
n’en a pour vous façonner.

Le seul critère pour garantir que vous ne tomberez pas également dans le négatif
Les conditions dans lesquelles vous avez été élevé est de savoir que vous possédez le pouvoir
que Dieu vous a donné pour le surmonter et l’utiliser. Que vous utilisiez ou non ce pouvoir,
c'est votre propre choix. Dieu ne vous imposera pas sa volonté. C’est votre choix d’accepter
ou de refuser ce qu’Il vous a donné. Cependant, Dieu vous a donné votre parcours et votre
environnement spécifiques parce qu’Il veut que vous embrassiez votre pouvoir et exerciez votre
domination sur votre passé et sur toutes les circonstances négatives ou difficiles qui vous ont
produit. L’environnement qui vous a produit ne peut pas contrôler votre destin ; seulement vous
pouvez. Tant que vous avez le souffle de vie, ni l'environnement qui vous a produit, ni les personnes
qui vous ont négligé ou maltraité ne peuvent déterminer votre destin. Vous pouvez grandir dans
un bidonville défavorisé et néanmoins devenir l’individu le plus poli, parce que ces conditions
sont celles de la terre, et votre moi divin a le pouvoir et le commandement de soumettre ce qui est
infructueux au but de votre vie.

Le problème avec la plupart d’entre nous est que nous sommes devenus des prisonniers
volontaires de notre environnement. Aucun environnement ne peut avoir le pouvoir de nous
emprisonner à moins que nous lui cédions notre pouvoir. Les gens se plaignent parfois : « Vous
ne savez pas d'où je viens, vous ne savez pas ce qui m'est arrivé, je n'ai personne pour prendre
soin de moi » et ils utilisent cela pour expliquer leur vie misérable. Si vous vous retrouvez à faire
cela, vous devez vous demander : est­ce tout ce que j'ai ? La vérité est que vous en avez bien plus.
Plutôt que d’expliquer votre misère, vous pourriez consacrer votre énergie à la surmonter et à changer
votre histoire.

Quand des jeunes hommes viennent dans notre église habillés au hasard, avec leurs chemises
sentant et ayant l'air sale, je crois qu'ils pensent qu'ils ont le droit d'être sales
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parce qu'ils venaient du ghetto. Ce que la Bible nous dit, c'est que si Dieu vous fait sortir du
ghetto, vous avez le pouvoir et la responsabilité de vous sortir du ghetto. Vos habitudes et votre
hygiène doivent refléter votre délivrance. Vous n’avez pas le droit de réfléchir et de glorifier le
ghetto. Vous avez plutôt l’obligation de refléter et de glorifier votre créateur. C'est le but de l'Esprit
céleste en nous.
Bien que nous soyons issus de la saleté de la terre, Dieu n’approuve pas que nous menions une
vie sale. Ne vous laissez pas contrôler par la terre comme le sont les plantes et les animaux.
Vivez au­dessus, comme une personne qui sait que Dieu a insufflé en lui le souffle de la Vie.

Soumettre la terre signifie que vous devez vous élever au­dessus des limites de la vie
terrestre et vivre au­dessus des limites de votre environnement, de votre passé, de votre nature
terrestre et de votre histoire. Dans le chapitre suivant, nous examinerons l’exemple de l’apôtre
Paul pour mieux comprendre comment cela se fait.
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CHAPITRE QUATORZE

LEÇONS DE L’APÔTRE PAUL

Dans Actes 19 : 11­20, nous lisons la vie de l’apôtre Paul et comment il


répandre l’Évangile et soumettre la terre. Ça lit,

11 12 de sorte que
Maintenant, Dieu a accompli des miracles inhabituels par les mains de Paul,
même des mouchoirs ou des tabliers ont été apportés de son corps aux malades, et
les maladies les ont quittés et les mauvais esprits sont sortis d'eux.
13 Alors quelques exorcistes juifs itinérants prirent sur eux d'invoquer le nom
du Seigneur Jésus sur ceux qui avaient de mauvais esprits, en disant : « Nous vous
exorcisons par le Jésus que Paul prêche. »
14
Il y avait aussi sept fils de Scéva, un chef juif. 15 Et l'esprit malin
répondit et dit : « C'est Jésus, prêtre, qui ai fait cela.
connais, et Paul je connais ; mais qui es­tu ? le mauvais 16 Puis l’homme en qui je
esprit s'est jeté sur eux, les a maîtrisés et a prévalu contre eux, de sorte qu'ils
se sont enfuis de cette maison, nus et blessés. résidant à Éphèse; et la crainte tomba
sur eux tous, et le 17 Cela est devenu connu de tous les Juifs et des Grecs.

nom du Seigneur Jésus fut magnifié.


18 Et beaucoup de ceux qui avaient cru vinrent
confesser et raconter leurs actes. 19 Et plusieurs de ceux qui avaient pratiqué la magie
rassemblèrent leurs livres et les brûlèrent à la vue de tous. Et ils en comptèrent la valeur,
et cela fit au total cinquante mille pièces d'argent. 20 Ainsi la parole du Seigneur
grandit puissamment et prévalut.

L'histoire de Paul nous montre comment fonctionne le processus de soumission de la terre. Dans ce
Dans ce passage, nous pouvons voir qu'il y a trois domaines de fonctionnement pour dominer ou
soumettre la terre.

1. Maîtrisez votre domaine

La première leçon que nous apprenons de Paul est de maîtriser son domaine, car il était évident que
Paul maîtrisait le sien. Afin de soumettre la terre, vous devez être maître de votre zone d’opération. Dieu
veut non seulement que vous travailliez dans ce domaine particulier, Il veut aussi que vous en soyez un
maître. Si Dieu vous a aidé à porter du fruit,
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pour vous multiplier, pour remplir la terre, puis par tous les moyens, dans l'étape finale vers la domination,
Il veut que vous soyez un maître dans le domaine auquel Il vous a appelé.

Comment maîtriser son domaine ?

Établissez une présence imposante. Comme l’apôtre Paul, vous devez établir une présence
imposante. Il a exercé son ministère dans un monde qui n'était pas ouvert au message de l'Évangile.
C’était un environnement peu réceptif, mais il faisait sentir sa présence. Dans les lieux où il prêchait,
il y avait des divinités établies qui revendiquaient la vie spirituelle du peuple, mais au milieu de ces
conflits, il a établi une présence imposante pour le Christ. C'est grâce à la maîtrise de l'environnement
par Paul que le Christ a été exalté sur toutes les divinités, magiciens et pratiques spirituelles païennes qui
y étaient présentes de longue date. Dans un domaine aussi figé que celui­là, Christ est devenu la
présence dominante.

Pour soumettre la terre, vous devez établir une présence dominante dans un environnement similaire.
chemin. Dieu ne veut pas seulement que vous soyez parmi la foule dans votre domaine. Il veut que
votre présence soit distinguée. Lorsque votre produit, votre activité ou votre travail est comparé à d’autres,
il souhaite que votre marque se situe de la tête et des épaules au­dessus de tout le monde. C’est ce que
signifie avoir une présence imposante.
Le christianisme a commencé comme une sous­culture parmi les Juifs dans le petit territoire occupé de
Judée. Même parmi les Juifs, cette religion n’était pas vraiment reconnue trente ans seulement après la mort
de Jésus. Et à Éphèse, qui était une société entièrement grecque qui adorait d’autres divinités et n’avait
jamais entendu parler de Jésus, de la Bible, d’Abraham ou de la promesse du Messie, ils ont reconnu le
Christ comme la puissance suprême au cours de cette même période de trente ans. Et tout cela parce
que les apôtres ont été féconds, ils se sont multipliés et ont rempli la terre du message de l’Évangile,
et ils ont établi pour Christ un nom sans précédent. Si Dieu veut que vous soumettiez la terre avec ce
que vous avez, vous devez établir une présence imposante.

Distinguez­vous des imitateurs. À mesure que le ministère de Paul grandissait, les imitateurs
a tenté de copier son succès et de s'attribuer le mérite de son message. Pourtant, malgré leurs efforts,
le caractère unique de Paul s'est démarqué. Il était si distingué que même les démons connaissaient
la différence. Ils dirent : « Nous connaissons Jésus et nous lui obéirons ; nous connaissons Paul, et nous lui
obéirons » ; mais lorsqu'ils rencontrèrent les imitateurs, les démons dirent « nous ne savons pas qui vous
êtes » et ignorèrent leurs ordres.

Sachez que des imitateurs surgiront également lorsque vous commencerez à faire ce à quoi Dieu
vous a appelé, car le succès engendre souvent des imitateurs. Ce que vous devez faire pour vous
protéger, c’est établir une autorité si unique dans ce que vous faites que les gens puissent faire la
différence entre vous et ceux qui tentent de vous copier. Si les gens
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confondre votre service ou le classer avec tout le monde, cela signifie que vous n'avez pas encore établi son
caractère unique. Si, par exemple, vous êtes coiffeur et que les gens vous mettent dans le même panier
que d’autres coiffeurs en qualifiant tous les coiffeurs de paresseux, cela signifie que vous n’avez pas encore
une présence imposante. Si les gens disent « toutes les églises sont fausses » et qu'ils ne le disent pas, à
l'exception de la vôtre, cela signifie que vous n'avez pas de présence imposante. Si vous avez une présence
imposante, les gens sauront vous distinguer du reste. C’est lorsque vous parvenez à cette distinction que
vous pouvez dire que vous commencez à soumettre la terre.

Les gens peuvent­ils faire la différence dans votre domaine ? Lorsque les gens catégorisent votre
domaine d’activité, peuvent­ils vous distinguer, peuvent­ils dire que vous êtes différent et que vous n’êtes pas
comme les autres ? S’ils ne peuvent pas faire la différence, cela signifie que vous avez peut­être reconstitué,
mais que vous n’êtes pas encore maîtrisé. Cela signifie que tu n'as pas de commandement

présence et vous ne maîtrisez pas votre domaine. Paul s’est distingué des imitateurs et a établi une
marque inattaquable pour l’Évangile à Éphèse.

Transformer les normes et pratiques dominantes. L'un des plus remarquables


Les résultats du ministère de Paul ont été la manière dont il a amené les gens à abandonner leurs normes
et pratiques établies et à adopter son message. La Bible dit que les gens ont fait une déclaration publique en
faveur du Christ, puis ils ont brûlé leurs ouvrages et livres magiques, qui leur étaient très précieux. Grâce
au pouvoir du ministère de Paul, ils abandonnèrent volontairement leur ancienne allégeance à l’idolâtrie et
commencèrent à pratiquer le christianisme. Ce fut une étonnante transformation d’allégeance, le type de
transformation que toute personne, idée ou produit destiné à soumettre la terre doit être capable de réaliser.

Je me souviens, il n'y a pas si longtemps, de l'époque où la société informatique Apple était en quelque sorte
en marge de leur industrie. Les personnes qui utilisaient des ordinateurs Apple constituaient souvent un petit
groupe de consommateurs très férus de technologie. C'étaient des programmeurs et des ingénieurs
logiciels, etc. L'utilisateur moyen d'un ordinateur possède généralement un PC et non un Macintosh.
Cependant, Apple a concentré ses efforts pour créer des ordinateurs portables plus conviviaux et plus
attrayants pour le consommateur. Ils ont également multiplié leur offre de produits à un point tel qu'il est plus
courant et à la mode de voir des gens utiliser des produits portant le logo Apple. Alors qu'avant, il était
remarquable de voir quelqu'un utiliser un Mac, il est désormais devenu plus populaire pour les
gens d'utiliser des ordinateurs Apple ainsi que ses autres produits. Le service marketing d'Apple a effectivement
provoqué une transformation du marché. Ils ont réussi à convaincre les gens de changer d'allégeance, à tel
point que
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Lorsque les gens disent qu'ils sont des « utilisateurs de Mac », cette étiquette suscite souvent
un sentiment de fierté et de distinction.

Lorsque Paul a délivré son message, le peuple a opéré un changement idéologique et


religieux. Premièrement, il avait une présence imposante, où les gens pouvaient le distinguer des
imitateurs. En conséquence, son impact s’est accru et, finalement, les gens étaient prêts à réorienter
définitivement leur foi vers le message de l’Évangile. Paul nous montre que c'est ainsi que l'on
soumet la terre. Il n'a pas adapté son message pour imiter le système de croyance dominant. Il s’est
élevé au­dessus en démontrant que son message était supérieur. Malgré les normes
de longue date adoptées par le peuple, son message est rapidement devenu la référence pour
tous. C’est ainsi que l’Évangile de Jésus­Christ a amené les personnes d’autres systèmes de
croyance à une nouvelle vie de foi en Christ.

Grandissez à un rythme continu et mesuré. La Bible dit : « Ainsi puissamment le


la parole de Dieu a grandi et a prévalu. L’instruction que cela nous donne est qu’un produit ou
une idée qui peut soumettre la terre doit continuer sur une trajectoire ascendante et croître
continuellement. Nous le voyons avec le ministère chrétien de Paul. Elle s'accroît de plus en plus
et régulièrement. Des gens qui n’avaient jusqu’alors jamais entendu Jésus ont commencé à
l’embrasser et à abandonner ce en quoi ils croyaient auparavant. Des gens qui n’avaient même
jamais connu l’existence du Christ, tout d’un coup, ont consacré leur vie à lui et à sa voie. Le
monde entier a été transformé et les idées païennes ont été soumises à cause d’un message très
convaincant. Et dès le début, c’était en partie parce que Paul était un maître dans son domaine.
S'il n'avait pas été maître dans son domaine, il n'aurait pas réussi à se soumettre. De même, vous
pouvez être fécond, vous pouvez vous multiplier, vous pouvez remplir, mais à moins que vous
ne soyez maître de votre domaine, vous ne vous soumettrez pas.

2. Retenez votre chair

La deuxième manière que l’apôtre Paul nous montre pour soumettre la terre est de retenir
notre chair. De nombreuses personnes qui ont réussi ont été ruinées parce qu’elles n’ont pas pu
maîtriser la nature terrestre en elles et retenir leur chair. L’une de ces personnes qui me vient à l’esprit
était un formidable sportif. Tout le monde l'a salué. Il a connu une réussite sans précédent et
battait constamment tous les records de son sport, se faisant ainsi un nom international. Il est devenu
l'un des noms les plus reconnaissables au monde, mais il y a quelques mois à peine, sa chair a
fait obstacle à son succès et toute sa marque est aujourd'hui en déclin.

Il est triste de voir une personne s'élever si haut et tomber si bas simplement parce qu'elle pourrait
pas restreindre quelque chose sur lequel ils ont reçu du pouvoir. C'est un rappel frappant à
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nous tous que peu importe à quelle hauteur nous nous élevons dans notre domaine, notre chair
sera avec nous tout au long du chemin. C’est pourquoi il est si essentiel que nous le gardions
sous contrôle, car où que vous alliez, il sera avec vous. Si vous devenez président, votre chair
aura accès au privilège présidentiel, et nous avons déjà vu à plusieurs reprises le résultat d’une
chair incontrôlée avec un tel accès au pouvoir. Si votre chair n’est pas sous contrôle, elle
interférera dans votre vie et vous abattra. Cela ternira votre héritage en tant que président,
sportif ou marque d’entreprise. En conséquence, cela gaspillera et diminuera toute opportunité
que vous aviez d’exercer une influence. La prudence ici est que si vous avez l’intention de vous
élever vers de grandes hauteurs, vous devez commencer dès maintenant à vous entraîner à
maîtriser la terre qui est en vous.

Dans 1 Corinthiens 9 :27, l’apôtre Paul dit à ce sujet : « Mais je discipline


mon corps et de le soumettre, de peur que, après avoir prêché aux autres, je ne sois moi­
même disqualifié. Paul y voyait la possibilité d’avoir un grand impact et de voir tout s’effondrer
s’il tombait sous le charme de sa chair.
Ce que Paul reconnaissait, c'est que peu importe le nombre d'âmes qu'il amenait à Christ, s'il
devenait lui­même victime de sa chair, il finirait en enfer. Il disait : je peux bénir les gens et finir
quand même par être un échec et une déception. Je peux être un encouragement
pour les autres et une déception moi­même. Il réalisa que pour ne pas faire cela, il devait
donner la priorité à la soumission de sa chair.

C’est une leçon dont nous devons tous tenir compte, car ce serait une issue très triste si l’un
d’entre nous montait à de grandes hauteurs, juste pour devenir la proie de quelque chose qu’il est
en notre pouvoir de maîtriser. Nous devrions nous souvenir de l’apôtre Paul et de Galates 5 : 16, qui dit :

16
Je dis donc : Marchez selon l’Esprit, et vous n’accomplirez pas les désirs de la
chair.

Comment retenir la chair ?

Restez connecté à votre source spirituelle. Bien que votre corps vienne de la terre, votre
souffle, votre vie vient de l'esprit de Dieu. Restez connecté à cet esprit, à ce souffle de vie qui vient
de Dieu. Notre corps physique a besoin des ressources de la terre pour survivre, mais notre être
spirituel a besoin de ressources spirituelles : l'esprit de Dieu, la parole de Dieu, la prière, le
jeûne et le fait de rester en sa présence. Seule la force de votre moi spirituel maintiendra votre corps
soumis. Si vous ne soumettez pas votre corps à l'esprit, cela peut mettre en péril tout ce pour quoi
vous avez travaillé et vous détourner du plan et du dessein de Dieu pour votre vie.

Vivez et marchez dans la puissance du Saint­Esprit. Plus nous cédons et entrons


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le Saint­Esprit qui nous habite, moins nos désirs charnels auront de contrôle sur nous.
Vivre dans la puissance du Saint­Esprit signifie que nous devons développer des appétits spirituels plus
grands que nos appétits charnels. Ceux qui se sont élevés et sont tombés regrettent invariablement ce qu’ils sont
devenus. Afin de ne pas faire face à des regrets difficiles similaires dans votre propre vie, vous devez
consciemment discipliner votre esprit et votre corps pour qu’ils fonctionnent de manière juste.

Lorsque l’apôtre Paul dit : « Je soumets mon corps », ce n’est pas une chose passive ; il est actif. Il le décrit
comme quelque chose qu'il fait délibérément avec discipline, c'est­à­dire à chaque instant. Nous devons discipliner
notre esprit et nos appétits afin de développer un plus grand appétit spirituel. Plus nous restons en prière et en
présence de Dieu, moins nous serons en présence du péché. Plus nous restons dans la parole de Dieu, moins les
idées mondaines domineront notre esprit, car nos pensées s'accordent avec l'Esprit qui est à l'œuvre en nous et
nous sommes capables de soumettre la chair.

Nous avons vu des chefs d'État, des dirigeants d'entreprises et des athlètes de renommée mondiale
qui n'a pas pu soumettre la chair et est tombé en disgrâce. Ils ont réalisé trop tard qu’il fallait mener une vie
cohérente, une vie de modération et de maîtrise de soi pour détenir une telle influence. Avec une grande influence,
il faut contenir sa chair, et il faut aussi contenir sa renommée.

3. Contenez votre renommée

Dans 1 Corinthiens 3 : 6­10, Paul nous montre comment contenir notre renommée. Il dit,

6 7
J'ai planté, Apollos a arrosé, mais Dieu a donné la croissance. ni celui qui Donc alors

plante, ni celui qui arrose, mais Dieu qui donne la croissance.


8
Or, celui qui plante et celui qui arrose ne font qu'un, et chacun recevra sa propre
9
récompense selon son propre travail. Car nous sommes
dix
Les compagnons de travail de Dieu ; vous êtes le champ de Dieu, vous êtes l'édifice de Dieu.
Selon la grâce de Dieu qui m'a été donnée, comme un sage architecte, j'ai posé le fondement, et un
autre bâtit dessus. Mais que chacun fasse attention à la manière dont il construit là­dessus.

Si vous n'avez jamais été célèbre auparavant, vous ne comprendrez peut­être pas cela, mais si la célébrité
fait partie de votre aspiration, il sera sage de retenir ces paroles. Lorsque vous atteindrez le summum du succès
et que vous voudrez maintenir ce succès, vous devrez faire ce que l’apôtre Paul a fait et garder votre ego sous
contrôle.

Comment Paul a­t­il contenu sa renommée ?


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Partagez le mérite du succès. Paul n'a pas dit que j'avais tout fait ou que tout dépendait de moi ; il
accordait du crédit là où il était dû de deux manières. Premièrement, il a rendu hommage à son prochain,
Apollos, pour l’aide qu’il a apportée dans le domaine humain.
Bien que Paul ait planté, il reconnaît que sans l’arrosage d’Apollon, il n’y aurait pas eu de succès. Mais il
continue à dire que ni lui­même, le planteur, ni Apollos, l'abreuvoir, ne peuvent accomplir quoi que ce soit sans
que Dieu ne l'augmente. Cela devrait toujours être notre attitude. Nous devrions prendre l’habitude
de remercier ceux qui nous ont aidé et de remercier Dieu pour tout ce que nous sommes capables d’accomplir.
Nous devrions être comme Paul et partager le mérite de nos succès, car même si une personne peut être créditée
pour l'accomplissement, la plupart des succès sont obtenus grâce à l'aide de nombreuses autres et par la

grâce de Dieu. Alors reconnaissez que vous bâtissez sur les épaules des autres et que vous récoltez la sueur
des autres. Rappelez­vous toujours que vous êtes là où vous êtes parce que quelqu’un vous a posé de bonnes
bases, quelqu’un vous a ouvert une porte ou quelqu’un vous a indiqué la bonne direction. Apprenez à
partager le crédit. Ne prenez pas toute la reconnaissance pour vous. Partagez le mérite de votre succès avec les
personnes qui ont contribué à le rendre possible.

Considérez­vous comme un simple ouvrier pour Christ. Paul dit : « Je ne suis rien, je
je ne suis qu’un ouvrier pour Christ. C'est un homme qui est allé à Éphèse et a pris Éphèse d'assaut.
Paul a littéralement fait des disciples toute l'Asie Mineure avec l'Évangile de Jésus­Christ, mais il dit : «
J'ai seulement planté, Apollos a arrosé, Dieu a donné la croissance. Je ne suis qu'un ouvrier. Si vous adoptez
ce genre d'attitude – que vous ne l'avez pas fait tout seul, que vous n'êtes pas le patron, mais seulement un
fidèle serviteur du Christ – l'humilité viendra naturellement et vous pourrez contourner certains des obstacles
créés par l'ego. .

Construire des systèmes d'endurance . Pour soumettre la terre, vous devez construire des
des systèmes et des structures qui peuvent maintenir ce que vous avez accompli pendant de nombreuses
années à venir. Paul se décrit comme un sage bâtisseur. Il était préoccupé par la durabilité et la succession. Il

était conscient que les gens viendraient après lui et il était préoccupé par la poursuite de l’œuvre du Christ
avec un élan soutenu. Lorsque nous construisons, nous devons avoir un état d’esprit qui ne se limite
pas à notre génération ; nous devons nous efforcer de jeter de bonnes bases pour les générations futures,
car le succès sans succession est en fin de compte un échec. Pour soumettre la terre, vous devez construire de
bonnes fondations qui pourront durer au­delà de votre temps.

Si nous prenons l'exemple de Paul en devenant maîtres dans notre domaine en établissant une présence
imposante, en nous distinguant des imitateurs, en transformant les normes et les pratiques dominantes et en
grandissant à un rythme continu,
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nous sommes sur la bonne voie pour respecter le mandat de domination de Dieu. De même, si
nous pouvons retenir notre chair et contenir notre renommée tout au long du chemin en
restant connectés à notre source spirituelle, en marchant avec le Saint­Esprit au centre de nos
vies, en partageant le crédit avec les autres et avec Dieu et en construisant des systèmes qui
peuvent durer au­delà de notre vie. années, nous entendrons Dieu dire : « Bravo, mon bon et fidèle
serviteur."

Après tout, c’est de cela dont il s’agit ; obtenir l’approbation de Dieu selon laquelle nous
avons vécu notre vie comme il l’a commandé. Il nous a dit d'être féconds et de nous multiplier ;
reconstituer la terre et la soumettre. Et pour résumer tout cela, Il nous a dit d’avoir la
domination. Dans le dernier chapitre, nous nous intéresserons à un personnage de l’histoire dont
la vie a progressé de nombreuses manières selon le commandement de Dieu et qui, à la fin
de sa vie, était un exemple de domination.
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CHAPITRE QUINZE

Une étude de cas sur Dominion : l'histoire de


George Washington sculpteur
C'est plutôt malheureux, mais le destin de nombreuses personnes meurt avant même
je
d'avoir commencé. Les conditions dans lesquelles certains d'entre nous sont nés nous suivent comme
un nuage, empêchant notre vision de voir quelque chose de plus grand pour nous­mêmes. Si vous
appartenez à cette catégorie et que vous avez eu du mal à trouver et à atteindre votre objectif,
37
puissiez­vous être encouragé par la vie de George Washington Carver.

Des débuts modestes

L’introduction de George Washington Carver dans le monde n’était pas marquée par une garantie
de succès ; au contraire, le début de l’histoire de sa vie donne une raison après l’autre pour laquelle il
échouerait probablement dans la vie. Pour commencer, il est né de deux esclaves dans le Missouri, aux
États­Unis, vers 1865. Ces facteurs à eux seuls – l’époque, le lieu et la classe sociale dans laquelle
il est né – étaient des raisons suffisantes pour justifier une vie insatisfaite. Comme ses parents étaient
esclaves, la date et l’année exactes de sa naissance n’ont pas été enregistrées. Tout ce qu'il savait
et tout ce que nous pouvons en déduire, c'est une approximation de son entrée dans ce monde, car
on considérait à cette époque que les anniversaires des esclaves avaient peu de conséquence ou
d'importance. Cela n'a finalement pas eu d'importance, car les deux personnes pour lesquelles
sa date de naissance aurait le plus compté ne sont pas restées longtemps dans sa vie. Tout d’abord,
Carver n’a jamais rencontré son père.
Il est mort dans une plantation voisine avant la naissance de son fils. Puis, quelques mois seulement
après sa naissance, des bandits de la guerre civile ont kidnappé et vendu sa mère, et il ne l'a plus
jamais revue.

Sans parents et sans célébrité, il est resté la propriété de Moses et Susan Carver, le couple qui
possédait sa mère. Bien qu’il soit né de la première génération post­esclavagiste, il fonctionnait
toujours essentiellement comme leur esclave.
L’une de ses tâches dans leur ferme consistait à entretenir le jardin et, dès son plus jeune âge,
c’est devenu l’une de ses activités préférées. Il avait le don de garder les plantes en bonne santé,
de les nourrir pour qu'elles deviennent luxuriantes et riches. George ne s'en rendait pas compte à
l'époque, mais ce qu'il avait découvert, c'était la passion qui allait devenir la clé de sa réussite dans la
vie. Au milieu de sa condition à la fois d'orphelin et d'esclave,
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il avait découvert sa semence. Même ces circonstances ne pouvaient pas empêcher le plan de
Dieu pour sa vie.

À l'âge de onze ans, George a quitté la ferme Carver et a poursuivi ses études en
échangeant son travail contre un endroit où dormir et des frais nominaux pour les livres et les frais
de scolarité. Il a émigré de ville en ville, prenant du travail partout où on avait besoin de lui. Lorsqu'il
s'installait dans un endroit particulier, il s'inscrivait dans n'importe quelle école locale qui
acceptait les Noirs, comme on appelait les Noirs à l'époque. Il a continué dans cette voie
jusqu'au lycée, puis s'est inscrit au Simpson College où il a étudié la musique et l'art, deux
autres intérêts qui se sont développés pour lui très tôt dans sa vie.

Même si la musique et l'art faisaient clairement partie des talents de Carver, il savait
intuitivement que ce n'était pas sa véritable vocation. Peu de temps après, il s'est transféré au Iowa
State Agricultural College pour étudier la passion qu'il avait découverte en lui­même lorsqu'il
était enfant. En 1894, le même garçon, né d'esclaves à une date et à une heure non documentées,
devenu orphelin et élevé comme serviteur, avait obtenu un baccalauréat en agriculture et, deux
ans plus tard, un diplôme d'études supérieures.

La transformation de Carver a été vraiment remarquable, et j'espère que son histoire raconte
perspective et inspiration pour tous ceux qui viennent également d’humbles débuts.
Vous n’êtes peut­être pas né d’esclaves, mais vous êtes peut­être né dans un héritage de pauvreté.
Votre date de naissance n’est peut­être pas un point d’interrogation, mais peut­être avez­vous grandi
en vous sentant indésirable ou en pensant que votre vie n’était pas valorisée. Vous n’êtes peut­
être pas orphelin, mais vous ressentez peut­être un sentiment d’abandon ou d’aliénation.
Quelle que soit votre histoire, j’espère que vous pourrez être guéri et sachez qu’aucune condition ou
circonstance ne peut nier qui vous êtes censé être.

Aujourd’hui, George Washington Carver n’est pas surtout connu pour ses humbles
débuts, mais plutôt pour être un chimiste et inventeur de renommée mondiale. Il est surtout
connu pour avoir inventé le beurre de cacahuète, mais il a fait bien plus que cela. Il a eu un
impact important sur le monde de nombreuses autres manières, notamment en tant qu'orateur
public émouvant et en tant que personne de caractère droit. En fait, son impact a été si
remarquable que, bien qu'il soit né dans la foulée de l'esclavage racialisé, il a été le premier Afro­
Américain à se voir commander un monument national à son effigie.

Les quatre étapes vers la domination de George Washington Carver

L'histoire de George Washington Carver soulève la question suivante : comment peut­on


passer de débuts si humbles à la réalisation du désir de domination de Dieu ?
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Dans ce chapitre, nous suivrons les étapes suivies par Carver et nous verrons qu'il a fait ce que
Genèse 1 : 26­28 nous indique. Il a suivi les quatre étapes du mandat du dominion, qui, nous le
savons, commence par sa fécondité.

1. Il a été fructueux. Après avoir terminé ses études, George Washington Carver a accepté
un poste d'enseignant et de recherche au Tuskegee Institute, où il a commencé à développer ses
inventions et ses utilisations pour l'arachide. Il a inventé plus de 325 produits, dont des huiles de
massage pour traiter les effets douloureux de la polio, une formule à base d'arachide utilisée pour
restaurer les nutriments du sol épuisés par la suragriculture, et un certain nombre de recettes
domestiques, telles que le lait d'arachide, le fromage, le savon, la graisse et la plupart.
célèbre, le beurre de cacahuète. Sa fécondité a commencé avec la cacahuète, et il l'a transformée de
nombreuses manières, lui trouvant des centaines d'usages utiles.

2. Il s'est multiplié. Après avoir été fructueux, Carver a élargi ses idées sur les cacahuètes
et diversifié ses talents. Il a commencé à rechercher les façons dont les patates douces
pourraient être utiles et a créé 100 autres produits à partir de celles­ci.

Non seulement il a développé le fruit de son esprit et de ses mains grâce à ses inventions, mais
il a également commencé à utiliser le fruit de ses paroles. Au milieu du climat racial tendu de son
époque, Carver est devenu un conférencier influent sur l'égalité raciale et a été invité à prendre la
parole partout aux États­Unis, contribuant ainsi à améliorer les relations raciales au sein de
son pays.

3. Il a reconstitué la terre. Bien que Carver ait commencé à se lancer dans de nouveaux
domaines d'exploration sur la patate douce, ses idées originales sur les graines d'arachide ont
commencé à avoir un impact encore plus significatif. Alors que la Grande Dépression mettait la
pression sur les agriculteurs, son programme de restauration des sols d'arachide a contribué à
améliorer leur productivité et la qualité de leurs récoltes. En restaurant les sols, il a aidé les
agriculteurs à maintenir leurs moyens de subsistance dans une période économique difficile, et a
également aidé la population dans son ensemble en gardant des produits riches en nutriments
disponibles à bas prix. Tout cela combiné a amélioré la qualité de vie d’innombrables personnes
de manière phénoménale.

Son invention sur la cacahuète a commencé à devenir complexe, simple et disponible.


Sa solution était disponible à une époque où la Grande Dépression avait un impact sur les
économies et l’approvisionnement alimentaire du monde entier. Fort de ce besoin, Carver s'est étendu
au­delà de son pays et a commencé à avoir un impact sur le monde, enseignant littéralement aux
agriculteurs comment reconstituer les sols partout dans le monde. Bientôt, sa présence s'est
étendue à de plus en plus de régions du monde, alors qu'il était invité à s'adresser aux agriculteurs
de pays en pays.

Non seulement Carver a rempli la terre de son idée de graine, mais il l'a aussi remplie de
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La gloire de Dieu. À une époque où ses contemporains, WEB DuBois et Booker T.


Washington – ayant suscité des réactions idéologiques polarisantes, Carver était un chrétien reconnu
et restait idéologiquement neutre, à l’abri du scandale.

4. Il s'est maîtrisé. George Washington Carver est un excellent exemple de quelqu'un qui a dominé
parce qu'il a rempli la terre de son talent, a transcendé son origine et a lutté contre un climat racial
hostile, tout en défendant sa part en ne s'attirant pas de scandale ni en hésitant dans son
conviction sur l’égalité raciale. Il a soumis la terre en surmontant les barrières exceptionnelles de sa
naissance, de sa race et de sa classe sociale. Il contrôlait les éléments sauvages de la terre
et les cultivait à des fins utiles.

L'intention initiale de Carver n'était pas de devenir une renommée mondiale. Tout a commencé avec un
curiosité et intérêt pour la vie végétale. Il a maintenu le cap en saisissant les opportunités
de se perfectionner. Il a persisté et avait un amour pour ce qu’il faisait et pour qui il le faisait. Il a suivi sa
volonté d'inventer et a maintenu un engagement envers l'excellence et une conviction de ses principes. Et
malgré ses origines, Carver est resté concentré sur son avenir plutôt que sur son passé. L’héritage qu’il a
laissé est qu’il a fini par être et faire bien plus que ce que son début dans la vie le suggérait.

Alors que nous terminons notre examen du mandat du dominion qui nous a été confié dans
Genèse, je prie pour que vous soyez inspiré et habilité, et que vous emportiez de nouvelles
perspectives et compréhensions afin de devenir tout ce que Dieu veut que vous soyez.
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Déclarez la Parole
Incorporez les Écritures suivantes lorsque vous priez pour le mandat de domination sur votre
vie :

Genèse 2 : 7 — Remerciez Dieu de vous avoir insufflé le souffle de la vie et, ce faisant, de
vous avoir donné le pouvoir de maîtriser les éléments indomptés autour et en vous.

Actes 19 : 11­20 – Demandez à Dieu de vous oindre de la puissance de Paul pour soumettre le
Terre. Demandez­lui de vous aider à devenir maître de votre domaine, et qu'il vous
fortifie pour retenir votre chair.

1 Corinthiens 3 :6­10 – Remerciez Dieu et attribuez­lui le mérite de votre croissance,


et engagez­vous envers Lui comme ouvrier pour Christ.
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Affirmation
Dites l’affirmation suivante et déclarez :

Je suis fait à l'image de Dieu.

Mon destin n'est déterminé par aucune circonstance ou condition d'où je viens,
car ce dont Dieu me délivre, Il me donne le pouvoir de le maîtriser.

Je marcherai par la foi en la puissance de Dieu et en son dessein pour ma vie, et non par la
preuve de mon intellect, de mes sentiments ou de mon observation.

J'aurai une présence imposante dans mon domaine.

Je transformerai ma communauté, mon pays et mon monde.

Je ne succomberai pas à la tentation, à l’adversité ou à l’insécurité, mais je retiendrai ma chair


et je surmonterai toutes les barrières.

Je grandirai à un rythme continu et je partagerai le mérite avec ceux qui contribuent à mon
succès, en gardant Dieu en premier dans tout ce que je fais.

Je vivrai et marcherai en sa présence et glorifierai son nom.

Je serai fructueux.

Je vais multiplier.

J'aurai foi en la puissance de Dieu et en ses desseins pour ma vie. Je compte sur la direction du
Saint­Esprit.

Je reconstituerai et soumettrai la terre, et j'aurai la domination comme Dieu l'a commandé,


car il est écrit. Au nom de Jésus !
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CHAPITRE SEIZE

LA FOI ET LA DOMINION
MANDAT
38
Georges Müller était un missionnaire dans l'Angleterre du XIXe siècle, connu pour
avoir construit l'orphelinat Ashley Down avec seulement deux shillings et une foi
inébranlable en Dieu. Il avait une passion naturelle pour aider les orphelins et pour
éduquer les jeunes, et pendant soixante ans, Muller et sa femme dépendaient
exclusivement de Dieu pour subvenir à leurs besoins et réaliser leur but dans la vie. Ils ont
juré de ne jamais parler de leur manque, de ne jamais solliciter d'argent ni contracter de
dettes. Muller voulait que sa vie soit un témoignage vivant que Dieu répond à la prière,
alors il priait et croyait en Dieu pour tous ses besoins, et chaque année, la foi des Muller
se renforçait lorsqu'ils voyaient Dieu accomplir à plusieurs reprises des miracles pour
subvenir à leurs besoins et à ceux des milliers de personnes. enfants dont ils ont la garde.

Un exemple particulier de la grâce de Dieu a trouvé les Muller parmi les


orphelins un matin à l'heure du petit­déjeuner. Il n'y avait pas de nourriture pour nourrir
aucun d'entre eux, mais George Muller les conduisit dans une prière de remerciement. Il
a remercié le Seigneur pour la nourriture qu'il allait donner aux enfants et à la fin de leur
prière, on a frappé à la porte. À la porte se trouvait le boulanger local, qui disait qu'il était
resté éveillé toute la nuit parce que Dieu avait mis dans son cœur le désir de fournir du pain
aux enfants. Peu après avoir distribué le pain, on frappa à nouveau à la porte. Cette fois,
c'était le laitier dont la charrette était tombée en panne devant l'orphelinat. Il était venu
demander s'il pouvait donner tout son lait frais aux enfants afin d'alléger sa charge et de
réparer sa charrette. Ce fut l’un des nombreux cas où Muller a regardé au­delà des
circonstances visibles et a plutôt fait confiance à l’invisible.

Dans un autre cas, le chauffage d’une des maisons d’orphelinats est tombé en panne
au cœur de l’hiver. En raison d'une violente tempête, il était difficile de faire venir les
réparateurs sur place et le temps se dégradait chaque jour. Muller savait que même lorsque
les réparateurs seraient enfin arrivés, ils seraient confrontés à un défi qui prolongerait
les réparations, car le radiateur était encastré derrière un mur de briques.
Plutôt que de laisser le résultat au hasard, Muller a prié, demandant à Dieu deux
choses : premièrement, il a demandé à Dieu d'imprimer dans le cœur des réparateurs le désir de
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travailler toute la nuit, car il savait que le travail prendrait plus d'une journée entière.
Deuxièmement, il a demandé à Dieu de maîtriser la tempête. Puis il a procédé avec
l'assurance comme si les deux prières avaient déjà été exaucées.

Quand les hommes arrivèrent, le temps était devenu si doux que la température
ne nécessitait pas l’utilisation du radiateur. Les vents étaient passés de manière imprévisible
d’une rafale arctique à des brises printanières. De plus, après une journée de travail bien
remplie, le contremaître a demandé aux travailleurs de se retirer pour la soirée et de revenir le
lendemain avec des idées sur la façon de terminer le travail. Avant qu'ils puissent tous aller
se reposer, le capitaine de l'équipe a suggéré que plutôt que d'attendre le lendemain et de risquer
le retour du temps glacial, ils devraient rester et travailler toute la nuit.

À maintes reprises, Muller a fait l'expérience de ce genre de fidélité de la part de Dieu,


donnant de plus en plus d'élan à sa mission de prouver que Dieu répond à la prière. C’est
dans cette même manière de faire confiance à Dieu que George Muller a construit 117 écoles au
cours de sa vie, commençant toujours avec presque aucun capital, mais récoltant miraculeusement
plus de 7 millions de dollars pour les construire. À la fin de sa vie, il avait éduqué plus de 120
000 jeunes et orphelins, tous dans la foi. Il connaissait son objectif et il faisait confiance de
tout cœur à Dieu pour lui permettre de l’accomplir, disant un jour : « Soyez assuré que si vous
marchez avec lui, si vous regardez vers lui et attendez de lui son aide, il ne vous fera jamais
défaut. » George Muller connaissait le pouvoir de la foi et savait comment puiser dans le pouvoir
spirituel de la prière. Et par conséquent, il avait la domination.

Au début de ce livre, nous disions que l'homme est doté de capacités à la fois physiques
et spirituelles, qui nous distinguent du reste des créations de Dieu. Nous pouvons faire ce qui
est physiquement possible ainsi que ce qui est spirituellement possible car en nous se trouvent
non seulement les dons et les talents que Dieu nous a donnés, mais nous avons également à notre
disposition la capacité de refléter l’image de Dieu et sa puissance.

Cependant, pour dominer, nous devons unir nos deux natures dans la foi, car notre accès
spirituel à la puissance de Dieu dépasse de loin notre potentiel naturel. Par conséquent, la foi est
la première étape pour accéder au domaine spirituel, et c’est le seul moyen d’exercer
véritablement la domination.

La foi est une condition préalable pour exercer la domination

L’histoire de George Muller nous rappelle que la foi est une condition préalable à la domination.
À chaque étape du mandat du dominion, nous devons avoir foi en Dieu ; la foi dans les graines
qu’il a plantées en nous et la foi dans le but qu’il a imprimé dans nos vies. Nous devons avoir foi qu’Il
ouvrira les portes et les voies de notre expansion. Nous devons faire confiance au Saint­Esprit pour
nous donner le discernement sur la manière de
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manœuvrer à travers chaque étape de notre voyage. Nous devons croire qu’Il nous guidera et nous protégera,
que Dieu nous favorisera et nous donnera du pouvoir. Et lorsque nous commettons des erreurs ou
tombons, nous devons faire confiance à Dieu pour nous corriger, nous pardonner et nous réconforter.

Il est très possible pour certains d’entre nous d’atteindre la grandeur grâce à leurs capacités naturelles.
seul. Nous pouvons être féconds, nous multiplier, nous reconstituer et nous soumettre sans nécessairement
faire confiance à Dieu. Mais quel malheur ce serait, car la Bible dit que sans la foi, il est impossible de plaire à
Dieu. Il n'est pas impossible de réussir sans la foi, mais quelle est la valeur d'une grande réussite aux dépens
de l'approbation de Dieu ? Comme le dit Marc 8 : 36 : « Car quel profit y aura­t­il à un homme s’il gagne
le monde entier et perd son âme ? »

Qu’est­ce que la foi ?

La foi n’est pas une question de probabilité, de chance ou même de volonté. Tous ces éléments
fonctionnent selon les lois naturelles. La foi est différente de celles­ci car elle fonctionne selon une loi
spirituelle. Lorsque la probabilité ou la volonté sont utilisées, vous puisez dans la nature.
Lorsque la foi est appliquée, vous exploitez la puissance de Dieu. Hébreux 11 : 1 nous dit :

1
Or la foi est la substance des choses qu'on espère, la preuve de celles qu'on ne voit
pas.

La foi est l’assurance que nous avons lorsque nous ne pouvons pas faire confiance à ce qui se trouve
devant nous. C’est la confiance que ce que nous voyons sera bientôt différent. Que la réalité qui se présente à
nous est vouée à changer. La foi est une lentille différente où l’espoir est au centre et la réalité est floue.
Essentiellement, la foi consiste à utiliser l'esprit de Dieu qui est en nous, afin de suspendre la vue de nos
yeux naturels afin que nous puissions voir, à travers la vision de Dieu, des possibilités plus vastes, plus
larges, plus profondes et plus élevées que ce que l'esprit ou l'œil peuvent imaginer.

Pouvons­nous marcher par la foi et non par la vue ?

39
Que signifie marcher par la foi et non par la vue ? Cela signifie que nous devons

ne nous décourageons pas si ce que nous voyons dans nos vies n’est pas ce que nous espérons voir.
Marcher par la foi signifie que vous ne vous attardez pas sur les circonstances désagréables que vous voyez.
Cela signifie que vous ne vous fiez pas aux statistiques et à la science, aux tendances ou aux derniers rapports.
Car ces choses n’ont d’autorité que dans le domaine naturel. Au lieu de cela, lorsque nous marchons par la
foi plutôt que par la vue, nous nous concentrons sur l'espérance et les assurances que nous procure la
parole de Dieu. L’opposition viendra certainement. Mais nous devons faire davantage confiance à la parole
de Dieu et à ses promesses qu'à ce que nous voyons, à ce que nous ressentons ou à ce que nous lisons
dans les informations, car aussi solides que puissent paraître ces choses, l'autorité de Dieu est plus grande
que la vue. l'émotion, et même la science.
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Jusqu’où pourrions­nous réaliser ? Jusqu’où nos talents pourraient­ils aller si nous pouvions devenir

presque aveugles à notre réalité actuelle et à notre champ de vision naturel ?


Dans quelle mesure notre potentiel deviendrait­il plus grand si, au lieu de cela, nous voyions clairement
la possibilité qui est aux yeux de Dieu ? Pouvons­nous avoir la foi de George Muller et être capables de nous
engager dans la planification d’un projet de construction de sept millions de dollars tout en n’ayant que deux
cedis en main ? Pouvons­nous sincèrement et sincèrement remercier Dieu pour le repas d'aujourd'hui
alors que nous nous tenons devant un placard vide ? Pouvons­nous croire si profondément que Dieu
changera les forces de la nature au milieu d’une tempête et adoucira le cœur des hommes en notre
faveur ? Car c’est la substance de la foi et le pouvoir qu’elle détient.

La foi sans les œuvres est morte

Ce que je voudrais vous laisser, c’est un appel à l’action. Après tout, le mandat du Dominion
est orienté vers l’action. Il dit : « être », « découvrir », « planter », « semer », « multiplier », « diversifier »,
« étendre », « distribuer », « reconstituer », « remplir », « occuper », « répandre », " " soumettre ", "
lutter ", " transcender ", " maintenir ", " défendre ", " protéger ", etc...
Ce sont tous des verbes. Et bien que la foi soit un élément essentiel pour plaire à Dieu et avoir la
domination, Jacques 2 : 26 nous dit que :

26
Car, comme le corps sans l'esprit est mort, de même la foi sans les œuvres est morte
aussi.

Certains d’entre nous tombent dans le piège de s’attendre exclusivement à Dieu, alors qu’ils s’en
remettent à leurs capacités. Oui, nous sommes certainement censés nous attendre à Lui et lui faire confiance.
C'est notre mode de fonctionnement spirituel. Mais même si nous faisons sincèrement confiance à Dieu et
l’attendons patiemment, nous ne devons pas ignorer ce qu’il nous a déjà donné, comme le serviteur de la
parabole qui n’a qu’un seul talent. Pendant que nous attendons que Dieu fasse ce que Lui seul peut faire,
nous ne devons pas négliger de faire ce que nous pouvons faire. Même si ce que nous avons à offrir est petit,
sortez et utilisez­le. Si l’idée que vous avez est simple, sortez et essayez­la. Essayez­le tout en faisant
confiance à Dieu pour que cela fonctionne. Nous ne pouvons pas dominer uniquement sur la foi et la prière.
George Muller n’y est pas parvenu sans effort de sa part. Il faisait ce qui était en son pouvoir, mais il
savait toujours que la puissance de Dieu couvrirait le reste.
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Les références

Introduction : Pourquoi sommes­nous ici ?


1 Voir Jean 4 : 24

2
Voir Christian Egalitarianism sur www.http://en.wikipedia.org/wiki/Christian_Egalitarianism

Voir également Edwards, B. (2011) Let My People Go : Un appel pour mettre fin à l'oppression des femmes dans l'Église.
Charleston, Caroline du Sud : Createspace. ISBN : 9781466401112)

3
"mandat." Nouveau dictionnaire américain Oxford : 2e édition. 2005. Presse universitaire d'Oxford, Inc. .

4 Voir Romains 12 : 2

5 « domination ». Merriam­Webster.com. Merriam­Webster, 2011. La toile. 9 mars


2012.
6 «radah» Biblesuite.com. 2011. Internet. 10 mars 2012.

7
Bien que toutes les références bibliques contenues dans ce livre proviennent de la nouvelle version King James du
Bible, j'ai utilisé la traduction originale de King James dans ce cas particulier, qui utilise le mot
« reconstituer » plutôt que « remplir ».

8 Voir Genèse 9 : 6

9
Bob Deffingaugh. « Plus haut que les anges

(Hébreux 1 : 4­14). » Bible.org. 2012. Internet. 19 novembre 2012.

Chapitre 1 : Soyez fructueux


dix
"fructueux." Merriam­Webster.com . Merriam­Webster, 2011. La toile. 9 mars 2012.

Chapitre 2 : Le principe de la graine


11
Contributeurs de Wikipédia. "Tetteh Quarshie." Wikipédia, l'encyclopédie libre . Wikipédia, le gratuit
Encyclopédie, 30 septembre 2012. Web. 9 mars 2012.

12
«La loi de la première mention». Groupe d'études de recherche biblique.
www.biblicalresearch.info/page48.html. La toile. 19 novembre 2012

Chapitre 3 : 6 étapes pour devenir fructueux


13
PicoIyer."Femme de l'année." Heure 05 janvier 1987.Web. 14 novembre
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2012.http://www.time.com/time/magazine/article/0,9171,963185,00.html

Chapitre 4 : L'esprit créatif


14 .
"Frères Wright." Encyclopédie de la biographie mondiale en ligne

15
Gérald Horton. Origines thématiques de la pensée scientifique : édition révisée de Keplerto Einstein 1988. (p. 39).

Chapitre 5 : Multiplier
16
"multiplier." Nouveau dictionnaire américain Oxford : 2e édition. 2005. Presse universitaire d'Oxford, Inc.

Chapitre 6 : Isaac : la quintessence de la multiplication


17
Contributeurs de Wikipédia. "L'aviation pendant la Première Guerre mondiale." Wikipédia, l'encyclopédie libre . Wikipédia,
L'Encyclopédie libre, 16 novembre 2012. Web. 21 novembre 2012.

18
« Histoire du vol ». Nasa.org, 27 août 2010. Web. 26 novembre 2012.

Pour en savoir plus sur l'histoire de l'avion, veuillez consulter

"Frères Wright." Encyclopédie de la biographie mondiale en ligne . Encyclopédie de la


biographie mondiale, 2012.

Contributeurs de Wikipédia. "Vol transatlantique d'Alcock et Brown."


Wikipédia, l'encyclopédie libre . Wikipédia, L'Encyclopédie libre, 27 octobre.
2012. Internet. 13 novembre 2012.

Chapitre 8 : Reconstituer la Terre

19 "remplir." Nouveau dictionnaire américain Oxford : 2e édition. 2005. Université d'Oxford


Presse, Inc.

20
"remplir." Nouveau dictionnaire américain Oxford : 2e édition. 2005. Presse universitaire d'Oxford, Inc.

21
Adam est un nom commun en hébreu, faisant référence, comme indiqué dans le texte, à l'humanité. Ceci est démontré par le
fait qu'il est souvent étendu par ha'adam, une caractéristique grammaticale qui n'est pas utilisée avec les noms propres. Adam ne pouvait
donc pas faire référence au nom d'un seul homme, mais plutôt à l'humanité tout entière.

Pour en savoir plus, voir « La signification d'Adam : aperçu de la langue hébraïque ».


Le site Web juif. Aish.com, 2012. Web. 21 novembre 2012., ou

Davidmann, Manfred. « Signification et intention de la Genèse : notes essentielles sur


Grammaire Hébraïque ». Solham.org, 2012. Web. 26 novembre 2012.
22
« La signification de « Adam » : aperçus de la langue hébraïque ». Le site Web juif. Aish.com, 2012.
La toile. 21 novembre 2012
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Voir Romains 12 : 2
23

24 Voir Galates 5 : 16­25

Chapitre 9 : Tout le monde peut remplir la Terre


25 . Revue et Herald Publishing, 1990.
Carson, Ben MD Gifted Hands : L'histoire de Ben Carson

"Informations générales." Fonds de bourses Carson, 2012. Web


http://carsonscholars.org/dr­ben­carson/general­information. 26 novembre 2012.
26
« Sonya Carson ». Les femmes de l'histoire : les héroïnes méconnues, 2005. Web. 26 novembre 2012.

Chapitre 10 : Cinq dimensions pour reconstituer la Terre


27
Le Kaba et la fente sont un style vestimentaire couramment porté par les femmes ouest­africaines. Il se compose d'un sur mesure
haut, appelé kaba, et une jupe longue ajustée, appelée fente.

28
"Îles britanniques." Contributeurs de Wikipédia. "Îles britanniques." Wikipédia, l'encyclopédie libre .
Wikipédia, L'Encyclopédie libre, 13 novembre 2012. Web. 15 novembre 2012.

29
"Ghana." Contributeurs de Wikipédia. "Ghana." Wikipédia, l'encyclopédie libre . Wikipédia, le gratuit
Encyclopédie, 15 novembre 2012. Web. 15 novembre 2012.

Chapitre 11 : Profil du programme d’expansion de Jésus


30
Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest

31
Bubuashie est un quartier au cœur de la capitale du Ghana, Accra. Les habitants de Bubuashie

sont ancrés dans un style de vie distinctement ghanéen, contrastant avec le style de vie américain.

32
Contributeurs de Wikipédia. "Marché d'Agbogbloshie." Wikipédia, l'encyclopédie libre . Wikipédia, Le
Encyclopédie gratuite, 28 juillet 2012. Web. 19 novembre 2012.

Chapitre 12 : Israël et les dangers d’une croissance rapide


33
Profil démographique du Ghana 2012. Index Mundi. 19 juillet 2012.
http://www.indexmundi.com/ghana/demographics_profile.html. La toile. 15 novembre 2012.

34 Exode 11 : 4­7

Chapitre 13 : Soumettre la Terre


35
"maîtriser." Nouveau dictionnaire américain Oxford : 2e édition. 2005. Presse universitaire d'Oxford, Inc.

36
Programme des Nations Unies pour l'environnement, 2012. Web.
http://www.unep.org/pdf/PressReleases/Ghana_Africa_Atlas.pdf. 26 novembre 2012.

Chapitre 15 : Une étude de cas sur Dominion


37
"L'héritage de George Washington Carver". 7 juillet 2008.
Machine Translated by Google

http://www.lib.iastate.edu/scl/gwc/home.html. La toile. 15 novembre 2012.

Chapitre 16 : La foi et le mandat du Dominion


38
"L'héritage de George Washington Carver". 7 juillet 2008.
http://www.lib.iastate.edu/spcl/gwc/home.html. La toile. 15 novembre 2012.
39 Voir 2 Corinthiens 5 : 7

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