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REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROUN

Paix - Travail – Patrie Peace - Work – Fatherland


--------------------- --------------------
UNIVERSITE DE YAOUNDE I UNIVERSITY OF YAOUNDE I
---------------------- --------------------
ECOLE NATIONALE SUPERIEURE NATIONAL ADVANCED SCHOOL
POLYTECHNIQUE OF ENGENEERING
---------------------- --------------------

MASTER PRO 2 EN TELECOMMUNICATIONS

PLANNIFICATION ET INGENIEURIE
DES RESEAUX DE TELECOMS

Séquence 5 : RESEAUX FIXES ET SIGNALISATION SEMAPHORE : CAS DU RTC

Equipe des concepteurs :


- Emmanuel TONYE
- Landry EWOUSSOUA

Le contenu est placé sous licence /creative commons/ de niveau 5 (Paternité, Pas d'utilisation commerciale, Partage des conditions initiales à

l'identique)..
CHAPITRE5

Réseaux fixes et
signalisation sémaphore :
cas du RTC

1
RÉSEAU
TÉLÉPHONIQUE
COMMUTÉ

2
Structure du RTC
Poste
Téléphonique
Ligne
Téléphonique

Commutateur
de transit

commutateur
Faisceaux
de circuits

3
Réseau Local et Dorsal

Réseau local

Backbone

4
Le RTC est un réseau mondial

Satellite

Centre de
transit
international

Liaison
terrestre ou
Soumarine

5
Infrastructure du Réseau local

Branchement Branchement
PC

Le Poste Téléphonique PC PC

permet d’échanger :
Distribution
 Voix
PC
 signalisation
Sonnerie SR
SR SR
Tonalités
Transport
Numérotation

Répartiteur

Centre de
Rattachement
Commutateur

6
Infrastructure du Réseau local

Branchement Branchement
PC

PC PC

Branchement : Distribution
Ligne bifilaire de 0.4 à 0.6
PC

SR
SR SR
Transport

Répartiteur

Centre de
Rattachement
Commutateur

7
Infrastructure du Réseau local

Point de concentration : Branchement Branchement


PC
Mini répartiteur permettant
de regrouper les lignes PC PC

individuelles dans un câble Distribution


de distribution
PC
Petite boite plastique ou
métallique de 14 à 28
SR
paires
SR SR
Transport

Répartiteur

Centre de
Rattachement
Commutateur

8
Infrastructure du Réseau local

Câble de Distribution : Branchement Branchement


PC

Câble de qq. dizaines de


PC PC
paires aérien ou posé en
plein terre Distribution

14, 28, 56, …, 448 PC

SR
SR SR
Transport

Répartiteur

Centre de
Rattachement
Commutateur

9
Infrastructure du Réseau local

Sous répartiteur : Branchement Branchement


PC
Bâtis sur le trottoir
permettant de brancher PC PC

les câbles de distribution Distribution


avec les câbles de
transport PC

SR
SR SR
Transport

Répartiteur

Centre de
Rattachement
Commutateur

10
Infrastructure du Réseau local

Câble de transport :
Branchement Branchement
Câble de qq. Centaines PC

de paires placé en PC PC

caniveau non inondable


Distribution
avec regards de visite
112 à 2688 paires PC

SR
SR SR
Transport

Répartiteur

Centre de
Rattachement
Commutateur

11
Infrastructure du Réseau local

Branchement Branchement
Répartiteur Général: PC

Equipement en sous sol PC PC

du centre de rattachement
Distribution
permettant de brancher
les lignes des câbles de PC
transport avec le
commutateur SR
SR SR
Transport

Répartiteur

Centre de
Rattachement
Commutateur

12
Le Réseau Dorsal (backbone)

Le réseau dorsal est constitué :


 des commutateurs qui forment les
nœuds du réseau
 Les faisceaux de circuits qui
peuvent être de cuivre, Optiques ou
Hertziens

 Le réseau peut avoir des structures


très variées

13
Réseau maillé
CR

CR

C’est débile CR
CR

CR

CR

CR

CR

14
Réseau étoilé maillé
CR CR

CR

CT CT
CR
CR

CT
CT

CR

CR
Le maillage est un
CR CR CR
Compromis entre le
coût de commutation et
le coût de transmission

15
Réseau étoilé
CR

CR

CR

CT CT
CR
CR

CT Doit
Doitêtre
être
surdimensionn é
surdimensionné

CT
CT

CR

CR

CR CR

CR

16
Réseau étoilé (2)
CR

CR CR

Moins
Moins gros
gros
CR CT CT

CR

CT CT
CR

CT
CT

Compromis
entre coût des CR
CR CT et celui
CR
des faisceaux
CR

17
Structure en Anneau SDH
CR CR
CR
CT

CR
CR CT
CR CR

CR
CT
CR

CR

CT
CR

CT

CR
CR

CT CR

CR

CR

18
La structure classique

ZAAM
CL CAA
ZAA
CAA
ZTS
ZAA
CTS
CTS CAA

CAA ZTS

CTP CTP
ZTP ZTP

ZAA CTS
CTS
CAA

ZAA ZAA
ZAA CAA CAA

ZTS CAA

ZTS

19
Poste téléphonique

Condensateur
d’arrêt 2µF
Ligne
écouteur téléphonique
de parole
Circuit

micro

Commutateur de
Commutateur Sonnerie
numérotation
lié au combiné
fermé au repos

20
Boucle locale

48V

21
Boucle locale
RRésistance
ésistance
Courant
Courantde
deboucle
boucle ÉÉquivalente
quivalente
33
33àà50
50mA
mA ligne
ligne++centre
centre

RRésistance
ésistance
48V
ééquivalente
quivalente
du
duposte
poste

C ’estle courantde
C’estle courantde bouclequi
bouclequi
transportela
transportela voixet
voixet la
la
signalisation
signalisation
22
Envoi du numéro
(numérotation impulsionnelle)

48V

I Inter digit
Chiffre 3 > 350 ms Chiffre 5 Inter digit

40 mA

66ms une impulsion = 100 ms , Bd /Md = 2


33ms 10 impulsions/seconde

23
Envoi de la parole
Microphone à charbon
Boule souple remplie
Pour simplifier on suppose que la
de grains de charbons
résistance du microphone est la
seule résistance de la boucle locale
I 48V

Le fait de comprimer/décomprimer
les grains de charbon modifie la
Contact métallique résistance de la boucle
proportionnellement au
membrane mouvement de la membrane qui
elle même varie au rythme de la
I
voix. Il en résulte que le courant
de boucle varie comme la voix.

24
Circuit de parole

Le circuit de parole réalise


Ligne
l’interface entre la ligne
téléphonique (2fils) et le
combiné (4 fils). Les signaux
sortant et entrant sont
superposés dans la ligne
téléphonique. Il faut un circuit On utilise un transformateur
pour les séparer : le signal différentiel avec 4 accès. Si une
issu du microphone doit aller ferme une entrée avec l’impédance
vers la ligne et le signal de l’entrée opposée (Za = ZL), on
arrivant de la ligne doit aller obtient le fonctionnement illustré.
vers l’écouteur.

Za
symbole ZL

25
Exemple de bobine d’adaptation
Ecouteur Micro I1 et I2

Vm Vm
I1  , I2 
I3
ZL Za
N3:60

N
I1 et (N1,N3) I 31  1 I 1
N3
N2:50 N1:200
N
820 I2 I2 et (N2,N3) I 32  2 I 2
0.1 µF Micro
I1 Ligne ZL
N3
Za

Les enroulement N1 et N2 sont fait de sorte à ce que I31 et I32 soient en


opposition de phase. Pour que le système soit adapté il faut que le courant
résultant I3 soit nul, c’est-à-dire I31 = I32

N 1 Vm N 2 Vm N1 Z L
 
N3 ZL N3 Za N 2 Za

26
Schéma simplifié du poste téléphonique

Ecouteur

micro

Za Sonnerie

27
Poste téléphonique avec antiparasite

K1 K
K2
Za K3

A l’ouverture de K1, I passe brutalement à 0, Une force contre


électromotrice génère une surtension très importante aux bornes de la
bobine d’un coté et de la ligne de l’autre.
Cette tension crée des parasites très gênants à l’écoute, et elle peut
détruire les composants du circuit de parole.
K2 et K3 fonctionnent en opposition avec K1, ils se ferment chaque fois
que K1 s’ouvre. K2 protège le circuit de parole contre les surtensions et K3
empêche la sonnerie de fonctionner lors de la numérotation

28
Le clavier et la numérotation impulsionnelle

K1

K2
K3
Za DZ

K1 et K3 sont
DZ est un Générateur des
1 2 d'impulsion +
3
dispositif de interrupteurs
5
protection 4 6 électroniques
supplémentaire 7 8 9

* 0 #
-

29
Poste à numérotation fréquentielle

K2

Za

Signal à 2
harmoniques
Générateur +
f1=697 1 2 3
DTMF dans la bande
f2=770 4 5 6 téléphonique
f3=852 7 8 9

f4=941 * 0 #
-
1209 1336 1477
F1 F2 F3

30
Signaux DTMF

1 2 3
697

4 5 6
770

7 8 9
852

* 0 #
941

1209 1336 1477

31
La ligne Téléphonique

Ve Vs

La question qui nous intéresse est : On injecte un signal Ve au bout d’une


ligne, à quoi ressemble le signal qu’on récupère de l’autre coté ?

Une ligne à des caractéristique Résistives , capacitives et selfiques, donc :

LIGNE = FILTRE = Fonction de transfert complexe F(jω)

j()
F( j) A()e
Module A(f) nous informe comment le signal est atténué
F(jω)
Phase Φ(f) nous informe comment le signal est déphasé

32
Atténuation et déphasage d’un
harmonique dans une ligne
Signal de fréquence fo à l’entrée de la ligne

V
A(fo)V

( f o )
2f o Signal à la sortie de la ligne

Φradian = 2πfo θsecondes

33
Distorsion d’amplitude
Pour q’une ligne ne provoque pas la distorsion
d’amplitude du signal qui la traverse, il faut que tous
les harmoniques constituant le signal soit atténués
de la même façon, Pour cela, il faut que le module A
de la fonction de transfert soit indépendant de la
fréquence

A(f)= Cte
A(f)

34
Distorsion de phase
Pour qu’une ligne ne provoque pas la distorsion de
phase du signal qui la traverse, il faut que tous les
harmoniques constituant le signal subissent le
même retard en traversant la ligne. Pour cela, il faut
que la phase Φde la fonction de transfert varie
linéairement avec la fréquence

1 d
( f ) 
2 df
Φ(f)

Φ(f)= Kf  θ(f) = Cte θ(f)

35
Objectif

Notre objectif est donc


de déterminer le module
et la phase de la fonction
de transfert et de voir à
quoi ils ressemblent

36
Paramètre primaire d’une ligne

o R : Résistance linéique (Ω/km)


o L : Inductance linéique (mH/km)
o C : Capacité linéique (nF/km)
o G : Perditance linéique (MΩ/km),
G = C tg, avec =angle de perte du diélectrique

Rdx Ldx

Cdx Gdx

37
Fonction de transfert d’une ligne

Une ligne de transmission est caractérisé par son coefficient de propagation :


γ= + J
: est le coefficient d’atténuation
: est le coefficient de déphasage

La fonction de transfert de la ligne est :

- -- j - - j
F e e e e

Module : A e -

Phase :  

38
Coefficient de propagation en fonction des
paramètre primaire
On démontre que :

= (R + jL)(G + jC)

Il n'est pas possible de décomposer l’expression de 


sous forme + j β affin de faire des investigations
sur le module et la phase de la fonction de transfert

39
Comportement asymptotique
On supposant que la perditance est négligeable, essayons de trouver
des hypothèses de simplification qui nous permettent de décomposer
l’expression de 

 R >> L (Vraie en basse fréquence)

  RCf
 jRC  1
2
RC j 1
2
RC
  RCf

En basse fréquence, c'est-à-dire dans la bande


téléphonique, Les coefficient et varient comme √f,
on aura donc une distorsion d'affaiblissement et de
phase. Tous les harmoniques ne sont ni atténués ni
déphasés de la même façon

40
Comportement asymptotique (2)

 L >> R (Vraie en haute fréquence)

 2 LC jRC j LC 1 j RL  j LC 


1 j 2
R
L

R C
=
2 L
= 2 LC f

En haute fréquence, le coefficient d'affaiblissement  est


indépendant de f, il n’y a pas de distorsion d’amplitude.
Le coefficient de déphasage  croit linéairement avec f, il n'y a
donc pas de distorsion de phase.
La ligne apparaît donc comme un milieu de transmission idéal
en haute fréquence, malheureusement, d’autre phénomènes
néfastes vont apparaître comme l’effet de peau et la diaphonie

41
simulation

R 267 /km (cuivre, 0.4 mm, 10 °C)


C 35 nF/km, ( quel que soit le diamètre des conducteurs)
L 0.7 mH/km ( quel que soit le diamètre des conducteurs)
tg2.10-4 quelle que soit la fréquence (polyéthylène et polystyrène)

En utilisant un logiciel capable de manipuler les variables


complexes, on peut tracer les courbes ci-dessous qui confirment
les comportements asymptotiques étudiés auparavant

1 25
 
0.8 20

0.6 15

0.4 10

0.2 5

0 0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 MHz 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 MHz

42
Pupinisation d’une paire symétrique
En basse fréquence la seule solution pour vérifier ωL>>R est
d'augmenter la valeur de L. Pupin eut l'idée simple d'insérer
dans la ligne des bobines d'induction discrètes à intervalles
réguliers pour augmenter son inductance linéique. On parle
alors de ligne Pupinisée ou de ligne chargée
s

C C C

Bobine de Bobine de
Pupin Pupin
Une ligne chargée se 1/2Lp 1/2Lp
comporte comme une
suite de filtres passe bas. 1
fc 
Il faut que leur fréquence sC  L p sC
de coupure soit
supérieure à 3400 Hz

43
Calcul des bobines de Pupin

Calculons la valeur de Lp pour avoir


une fréquence de coupure de 4kHz
avec un espacement de 2 Km 
non chargée
1
Lp  C =35nF/km
sC2 f c2
chargée

f (kHz)
Lp ≈90 mH
1 2 3 4

44
Diaphonie
Deux lignes situées dans un même câble de transport subissent
une influence mutuelle par le biais de 2 types de couplage :
 Couplage capacitif dû à la présence de capacité entre les
conducteurs des deux lignes
 Couplage par inductance mutuelle lorsqu’une ligne s’enroule
sur l’autre
Zc

Ligne perturbatrice
A B
Zc

Zc

C Ligne perturbée D
Zc Zc

45
Paradiaphonie et Télédiaphonie

PARADIAPHONIE : C'est la diaphonie qui se manifeste à


l'extrémité proche de la ligne perturbée
TELEDIAPHONIE : c'est la diaphonie qui se manifeste à
l'extrémité éloignée de la ligne perturbée

Signal
nominal

paradiaphonie télédiaphonie

46
Les écarts diaphoniques

Chaque extrémité de la ligne perturbée reçoit son signal nominal U n


sur lequel superpose un signal diaphonique. U p du coté proche ou UT
du coté éloigné. Pour déterminer la gène introduite par la diaphonie
Signal no min al
on évalue les rapports qu’on exprime en dB
Diaphonie

Un
Ecart paradiapho nique Axpo = 20 log
UP
U
Ecart télédiapho nique Axto = 20 log n
UT U n U P U n U T

Un rapport de 100 équivaut à un écart diaphonique de 40 dB

47
Trafic Téléphonique

Une ligne téléphonique n’est pas occupée en


permanence, Son trafic représente le pourcentage
de temps pendant lequel elle est occupée.

Considérons un système fictifs où 10 abonnés reliés à un centre


A peuvent communiquer avec les abonné d’un centre B relié à A
à l’aide de N circuits.
Si on observe les 10 lignes pendant une heure et on représente
leur activité sur un graphique on obtient :

N circuits

A B
10 abonnés x abonnés

48
Trafic téléphonique (2)
10
9
8
7
6
5
4
3
2
1

5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 mn

o Les instants auxquels les appels apparaissent sont indépendants


o Les communications ont une durée variable, on peut toutefois
calculer une durée moyenne
o Les lignes ne sont jamais toutes occupées en même temps

49
Trafic : quelques définition

 Le Volume de Trafic de la ligne 6 est 5+6+3 = 14 mn

 Son Trafic ou Intensité de Trafic est 14/60=0.23 Erlang


 Le Trafic Instantané du faisceau de circuit est égal au
nombre n(t) de circuit occupés à un instant donné,
 Le Trafic moyen (A) du faisceau de circuit est égal à la
moyenne dans le temps du nombre de circuits occupés n(t)

n(t)

5
T 4
1
A  n( t )dt 3

T 0 2
1

5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 mn

50
Heure chargée
Pour la planification du réseau, la mesure du trafic
d’un faisceau doit se faire pendant l’heure chargée

Heure chargée

Zone résidentielle

t (h)
6 12 18 21

Zone professionnelle

t (h)
6 12 18 21

51
Modèle d’Erlang
Si on fait les hypothèses suivante :

 Il est très rare que deux appels ou plus arrivent


pendant un même petit intervalle de temps.

 Le nombre n d’appels arrivant pendant un petit


intervalle de temps est proportionnel à cet
intervalle : n = ,  est la densité d'arrivés des
appels.

 La probabilité pour qu'un appel apparaisse à un


instant t est indépendante de t et de tout ce qui s'est
produit avant

 La loi des durées qui exprime la probabilité pour



qu’un appel ait une durée >  est une loi 
exponentielle négative g (  )  e T

52
Modèle d’Erlang (2)
Erlang a proposé le modèle suivant

Si un trafic A est présenté sur un groupe de


N organes, la probabilité de trouver i
organes occupés est

i
A
Pi  i!
2 N
A A A
1  ... 
1! 2! N!

53
Probabilité d’Echec

La probabilité d'échec correspond à i = N

AN
EN( A )  N!
A A2 AN
1   ... 
1! 2! N!
C’est la formule d’Erlang pour système avec perte ou
formule d’Erlang B

On peut la calculer par récurrence

1 N 1
1 
EN ( A ) A E N 1 ( A )

54
Abaque d’Erlang
En général on cherche le nombre d’organes nécessaires pour
écouler un trafic donné avec une qualité de service spécifiée

0.0001 0.001 0.01


100
95
90
85
80
75
70
65
60
N 55
50
45
40
35
30
25
20
15
10
5

5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85
Trafic A

55
Trafic, densité d’arrivé et durée moyenne

 : Densité d'arrivée des appels


 : Durée moyenne des appels

A 
En effet, si N =Nombre d'appels apparus pendant une durée T

 i


   A
 i
N T 

N T

56
Exemple 1
Donner le nombre de circuits nécessaires pour
transporter avec un taux d’échec de 1 % le trafic
de 1000 abonnés ayant un trafic 0.07E chacun
Trafic Offert : 1000 x 0.07 = 70 E

0.0001 0.001 0.01


100
95
90
85
80
75
70
65
60
N 55
50
45
40
35
30
25
20
15
10
5
5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85

57
Exemple 2
Donner le nombre de circuits nécessaires pour transporter
avec un taux d’échec de 1 % le trafic de 900 abonnés qui
utilisent leur téléphone une fois par heure avec une durée
moyenne de 5mn par appel
= 1/60 appel/minute 0.0001 0.001 0.01
100
= 5 mn 95
90
85
80
75
Trafic d’un abonné = 70
65
60
1/60 x 5 = 0.083 E 55
50
45
40
35
Trafic offert = 30
25
20
900 x 0.083 = 75 E 15
10
5
5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85

58
Les COMMUTATEURS

 Les commutateurs constituent les nœuds


du Réseau Téléphonique Commuté
 La fonction principale d’un commutateur
est d’assurer à la demande la connexion de
la ligne de l’abonné demandeur avec la
ligne de l’abonné demandé
 Un commutateur peut être de :
 de rattachement,
 de transit
 mixte

59
Type de connexions

Appel
Local

circuit
Appel
Sortant ou ligne
entrant

Appel de circuit
transit circuit

60
Model fonctionnel d’un commutateur

équipements
d'abonné Joncteurs

Lignes JA
d’abonnés Réseau de circuits
connexion JD

JL

marqueurs

explorateurs distributeurs

Signalisation canal sémaphore


Signalisation
Voie par voie Par canal
sémaphore

bus

Unité de
CONTROL

61
Equipement d’abonné

L’équipement d’abonné assure l’interface entre la ligne d’abonné


et le commutateur.
C’est un équipement individuel pour chaque ligne d’abonné.

équipements
joncteurs
d'abonné

lignes commutateur
commutateur jonctions
d'abonné

62
Fonctions d’un Equipement d’abonné

On dit qu’un Equipement d’abonné assure les fonctions BORSHT :

 Battery feed : Alimentation de la ligne d'abonné,

 Overvoltage protection : Protection contre les surtensions,

 Ringing : injection de la sonnerie sur la ligne,

 Signaling : Interfacer la ligne avec les auxiliaires de


signalisation,

 Hybrid : Interfaçage 2 fils / 4 fils pour la séparation du signal


montant et du signal descendant,

 Test : Isolation de la ligne d'abonné dans un but de test.

63
Model fonctionnel d’un Equipement d’abonné

dispositifs dispositifs générateur


d'essai de d'essai de générateur tonalités
ligne l'équipement sonnerie
transfo réseau de
d'isolement connexion

-48V CTP

CTP

test du
Surveillance
courant de
boucle
commande commande
surveillance commandes de
sonnerie injection
et renvoi au essais
tonalités vers explorateur
isolement
de la ligne

64
Test du courant de ligne

ligne

photocoupleur

65
Control automatique du courant de ligne

CTP : résistance à Coefficient de Température Positif


La résistance Rc augmente avec la température T
I Rc
CTP

Résistance
équivalente Re U 48V
Ligne + poste

U = (Rc + Re) I

Re  I   T   Rc   I 
Rc s’ajuste automatiquement pour que (Re+Rc) reste constant

66
Les Joncteurs
équipements
d'abonné joncteurs

lignes commutateur
commutateur jonctions
d'abonné

Le Joncteur assure les mêmes fonctions que


l’Equipement d’abonné mais vis-à-vis des circuits
d’interconnexion entre commutateurs.
C’est au niveau du joncteur qu’on injecte/extrait la
signalisation voie par voie transportée par les circuits.

67
Joncteur mixte
Dans certains commutateurs, les joncteurs véhiculent une partie
de la signalisation d’abonné à travers la matrice de connexion.
Ceci permet de réduire les coûts puisque le nombre de joncteurs
est inférieur à à celui des équipements d’abonné

signalisation Signalisation
d'abonné Intercentraux

ligne d'abonné Matrice de connexion

Equipement
d'abonné Joncteur
réduit

Signalisation
D’abonné

68
Explorateur
Un explorateur explore cycliquement les équipement
d’abonné dont il a la charge et avertit l’Unité de Control
quand il y a un événement remarquable,
A chaque passage il compare l’état de la ligne avec l’état du
passage précédent et détermine s’il y a eu un changement,
La ligne peut être dans les état suivants :

 Raccroché
 En appel (juste après décrochage)
 Connecté (à un joncteur à travers le réseau de connexion)
 En faux appel ( décrochée mais non connectée)
 Fin de faux appel (raccrochage après faux appel)
 Fin de communication (raccrochage après communication)

69
Distributeur
A la demande de l’unité de control,
le distributeur permet d’injecter
différents signaux sur la ligne ligne
d’abonné en commandant les
ponts de distribution présents sur
l’équipement d’abonné.

Signal
distribué

commande

70
Auxiliaire de reconnaissance de
697 1 2 3 Numérotation fréquentielle
770 4 5 6
1336 Hz 1447 Hz
852 7 8 9 0
941 * 0 #

1
1336 Hz
1209 1336 1477

filtre passe haut


1336+770 1209 Hz
0
1
détecteurs
CAG
Filtres Logique 0 =5
passe-bande
filtre passe bas de 1
941 Hz 0 0
décodage

0
CAG 852 Hz

770 Hz
1

697 Hz 0
770 Hz

71
Autre auxiliaire
697 1 2 3

770 4 5 6 1477

852 7 8 9

941 * 0 #

1209 1336 1477 réseau RC Filtre fréquencemètre


externe passe haut digital

9 1477
filtre passe-bande de 1
protection contre signaux parasites 0
logique de
décodage 0 =9
1
CAG
852

réseau RC Filtre fréquencemètre


externe passe-bas digital

852

72
Réseau de Connexion
Le réseau de connexion est la partie du
commutateur qui permet de connecter les lignes
appelantes avec les lignes appelées

La matrice de connexion contient


un ensemble de points de connexion
permettant de relier n’importe quelle
ligne entrante à n’importe quelle Matrice de
ligne sortante. connexion

L’unité de marquage désigne et


commande les points de connexion marqueurs
pour établir l’itinéraire demandé par
l’Unité de Control
Unité de
commande

73
Matrice de commutation
L’élément de base en commutation
est le point de connexion. Jadis
électromécanique il est aujourd’hui
électronique. (Transistor)

L’association de plusieurs points de connexion permet de


réaliser des matrices de commutation

74
Avantages et Inconvénients
+ Blocage nul
- Nombre très important de points de connexion = n x m
- difficulté de fabrication est de maintenance

n m

75
Réseau maillé
 Association de petites matrices
 Facilité de réalisation
 Facilité d’exploitation et de maintenance

Étage a Étage b Étage c


e1 s1
1
1
1 s4
e5
s5
e6 2

2 s8
e10 s9
3
e11 2
e12
3
s13
e15 4
e16 s16
s17
3
4
5
e20 s20

76
Règle de connectivité
 Si N est le nombre d’entrées du réseau, les matrices du
premier étage ont n entrées t.q. N = n x a
 Si M est le nombre de sorties du réseau, les matrices du
dernier étage ont m sorties t.q. M = m x c
 Une matrice a autant d’entrées qu’il y a de matrice dans
l’étage précédent
 Une matrice a autant de sorties qu’il y a de matrice dans
l’étage suivant
a matrices b matrices c matrices

n 1 1
m
1

2
2

N 2 3 M
3

4 3
5

77
Représentation symbolique

a b c

N M
n b a c b m

10 5 10

200 100
20 5 10 10 5 10

78
Nombre de Points de Connexions

Réseau maillé
a b c

N M
n b a c b m

NPC = a x (n x b) + b x ( a x c) + c x (b x m)

Matrice unique

N M
NPC = N x M

79
Exemple de comparaison

200 100

NPC = 200 x 100 = 20000

10 5 10
200 100
20 5 10 10 5 10

NPC = 1000 + 500 + 500 = 2000

Gain = 18000 points de connexion

Non seulement on gagne en simplicité, on gagne aussi en coût

80
Blocage Interne

Étage a Étage b Étage c


e1 s1
1
1
1 s4
e5
s5
e6 2

2 s8

e10 s9
3
2
e11
e12
3
s13
e15 4
s16
e16
s17
3
4
5
e20 s20

81
Réseau de CLOS à blocage nul

n-1
m-1

Pour lever le blocage interne, il faut avoir


(n-1) + (m-1) + 1 = n + m – 1
matrices dans le 2ème étage

82
Nombre de PC d’un réseau de CLOS

a=N/n b=n+m-1 c=M/m

N M
n b a c b m

NPC = a x (n x b) + b x ( a x c) + c x (b x m)

NM
NPC ( n m 1)( N M  )
nm

Le réseau de CLOS est-il plus


économique que la matrice unique ?

83
Comparaison CLOS/Matrice unique

4 8 5 carrée : 400 pc
clos : 480 pc
20
5 8 4 5 8 4
20 gain : -80 pc

20 31 20
carrée : 102400 pc
320 320 clos : 32240 pc (31.5%)
16 31 20 20 31 16 gain : 70160 pc

50 39 50
carrée : 1000000 pc
1000 1000 clos : 175500 pc (17.6%)
20 39 50 50 39 20 gain : 824500 pc

84
Choix de n et de m

20 99 20

1000 1000 237600 pc


50 99 20 20 99 50

50 39 50

1000 1000 175500 pc


20 39 50 50 39 20

100 19 100

1000
10 19 100 100 19 10
1000 228000 pc

Le nombre de points de connexion optimal N.M


est obtenu avec n et m voisins de N M

85
20 99 20

850 700
17 xx xx 20

86
Réseau de concentration et de brassage

Pour Optimiser le réseau de connexion, on le sépare en deux blocs

Réseau de Réseau de
lignes jonctions
d'abonné concentration brassage

A chaque ligne A chaque ligne


appelante on appelante on
affecte une affecte la sortie
sortie libre correspondant à
la destination

87
Réseau droit

Réseau droit Entrées Sorties


unidirectionnel

Réseau droit
bidirectionnel

88
Structure classique d’un réseau de
commutation

ESL
locale

arrivé départ JD

transit JD
JA
JA ESG

89
Repliage par boucles

ESG

ESL locale boucles


locales

départ JD
JD
boucles arrivé
transit JA
de transit
JA

90
L’unité de commande d’un commutateur

 Fonction de traitement des appels


 Acquisition des états des lignes d’abonnés
 Gérer l'échange et l'analyse de signalisation
 Etudier les acheminements
 Commander le réseau de connexion

 Fonction d’exploitation et de maintenance


 Gestion de l’évolution du réseau
 Détection et la localisation des défaillances
 Apparaît comme fonction annexes de la fonction de
commutation, elle constituent cependant une partie
très importante de l’unité de commande

91
Structure de la fonction de traitement des appels
Cette fonction est répartie en 2 niveaux

 Niveau périphérique
o Exploration, distribution, marquage,
o Simplicité de traitement
o Organes câblés ou micro programmés
o Modularité 
 limiter les conséquences d'une panne
 faciliter les extensions
o Un organe peut être spécialisé ou polivalent
 Niveau de commande
o Partie Intelligente de l’UC
o Traitement des données fournies par le niveau 1
o Gestion de l’enchaînement des taches (établissement,
supervision rupture … )
o Connaissance en permanence de la situation du
système
o Distribue les ordres aux éléments périphériques

92
Les contraintes fondamentales d'une Unité
de Commande

• Capacité de traitement
– L'architecture du système : Taches plus au moins centralisées,
modularité, parallélisme
– Architecture du calculateur : Processeur, horloge, RAM, temps
d’accès disque, Interfaces d’E/S ….
– Performance des algorithmes de commutation
– Environnement : Type d'appels, nombre d'abonnés

• Disponibilité
– Qualité des sous systèmes constituant l’UC
– Redondance

• Adaptation avec l’existant


– l’UC doit être conçue pour fonctionner dans un environnement
très hétérogène

93
Considération sur la disponibilité
MTBF: le temps moyen de bon fonctionnement (entre deux pannes)
MTTR: le temps moyen de réparation

MTBF MTTR
D I
MTBF MTTR MTBF MTTR

MTBF 2
MTBF 
d 2 MTTR

MTBF 2 2 MTTR 2
Dd  Id 
MTBF 2 2MTTR 2 MTBF 2 2 MTTR 2

94
Exemple

Exemple :

On dispose d'un calculateur dont :

MTBF = 2000 h,
MTTR = 3 h

L'indisponibilité prévisionnelle est :


I = 1.5 10-3
soit 524h tout les 40 ans

Si on double ce calculateur I devient :


I = 4.5 10-6
soit 1.6 h tous les 40 ans.

95
Etapes de traitement d’un appel
téléphonique
A

CR1 CT1 CT2 CR2

Ce sont les étapes successives par lesquelles


passe un appel téléphonique entre le moment
ou le demandeur (A) décroche pour
commencer l’appel et le moment où le
demandé (B) décroche pour répondre à l’appel

96
Présélection

CA1 CT1 CT2 CA2

C'est la phase qui sépare le moment ou l'abonné


demandeur décroche et le moment où il reçoit la tonalité
d'invitation:
– détecter le décrochage,
– identifier la ligne,
– branchement d'un auxiliaire de numérotation,
– l'envoie de la tonalité d'invitation

97
Numérotation et Sélection

EA CA1 Jon Jon CT1

Auxiliaire de
signalisation

• Numérotation
– CA1 reçoit et enregistre le numéro,
– l'analyse et détermine que l'appel doit être orienté vers CT1,
• Sélection
– CA1 prend alors un circuit libre parmi ceux allant vers CT1,
– Initiation d’une phase de signalisation avec CT1 (décrochage +
alo, alo)

98
Signalisation et connexion

CA1 CT1 CT2 CA2

• Signalisation
– CA1 envoie le numéro de B à CT1
– CT1 réalise une sélection avec CT2 et passe en transit
– CA1 envoie le numéro de B à CT2
– CT2 réalise une sélection avec CA2 et passe en transit
– CA2 envoie la sonnerie sur la ligne de B
• Connexion
– Au décrochage de B, CA1 et CA2 connectent les lignes de A et de B au
circuits sélectionnés et la communication commence

99
Signalisation
La signalisation concerne toutes les informations
échangées par les commutateurs pour établir et
superviser les communications téléphoniques
Signalisation Voie par voie
La signalisation est transportée par les circuits qui
transportent la voix, dans lesquels elle est injectée à
l’aide de joncteurs.
circuit
Jon Jon Jon Jon

Auxiliaire de Auxiliaire de
signalisation signalisation

Signalisation sémaphore
La signalisation est transportée par un réseau réservé à
la signalisation

100
Signalisation sémaphore

Parallèlement à la numérisation du réseau


téléphonique commuté, la nécessité d’améliorer la
rapidité des échanges a été ressentie.

De nouveau services comme le transfert


d’appel ont été ouvert. Ils peuvent nécessiter un
échange de signalisation sans établissement réel
d’un circuit de communication. Il a donc fallu séparer
la signalisation de la transmission et faire transiter
cette signalisation sur des liaisons spécifiques. C’est
la signalisation par canal sémaphore (CCS Common
Canal Signaling).
101
Signalisation sémaphore

La signalisation par canal sémaphore peut se


définir comme étant une méthode dans laquelle une
seule voix "le canal sémaphore" achemine grâce à
des messages étiquetés, l’information de
signalisation se rapportant à une multiplicité de
circuits ou à des messages de gestion et de
supervision.
L’ensemble des canaux sémaphores forme un
réseau spécialisé dans le transfert de la
signalisation, appelé SS7 (Signaling system 7). Ce
réseau sémaphore fonctionne suivant le principe de
commutation de paquets.
102
Signalisation sémaphore

Eléments du réseau sémaphore

L’ensemble des canaux sémaphores forme un


réseau spécialisé dans le transfert de la
signalisation, appelé SS7 (Signaling system 7). Ce
réseau sémaphore fonctionne suivant le principe de
commutation de paquets. Il possède des
commutateurs de paquets et des équipements
terminaux qui sont les canaux téléphoniques. Grâce
au réseau sémaphore, deux centraux peuvent
s’échanger à tout moment des messages de
signalisation indépendamment des circuits établis
entre eux.
103
Eléments du réseau sémaphore (2)
Dans un environnement SS7, tout commutateur est
schématiquement composé d’un réseau de connexion,
d’une unité de commande et d’un terminal sémaphore.
Circuits
Réseau de Vers autres
connexion commutateurs

Canal sémaphore
Unité de
PS
commande

Figure 1 Représentation schématique d’un commutateur

Le réseau de connexion est un ensemble de matrice


effectuant la commutation des différents circuits.
L’unité de commande est u ordinateur qui commande le
réseau de connexion
104
Eléments du réseau sémaphore (3)
Le terminal sémaphore possède une ou plusieurs
entrée/sorties SS7et est relié à l’unité de commande. Le
dialogue entre les commutateurs est fait par les terminaux
sémaphores qui agissent donc comme source et puits de
signalisation et donc de messages SS7. cette fonction est
appelé "Point Sémaphore (PS)" ou Signaling Point (SP).
Le réseau SS7 permet de faire communiquer un
ensemble de PS entre eux. Il est réalisé grâce à des
commutateurs de paquet appelés "Point de Transfert
Sémaphore (PTS)" . Il est néanmoins possible de relier
deux PS entre eux. PS PS

PTS
PTS
PS

PTS PS
PS
Figure 2: Exemple de réseau sémaphore 105
Eléments du réseau sémaphore (4)

Un central téléphonique appartient donc à deux


réseaux: le réseau sémaphore SS7 pour le quel il est
repéré par une adresse spécifique, et le réseau de
transmission qui englobe les circuits téléphoniques. Ces
deux réseaux sont souvent représentés par deux plan
parallèles. Un central téléphonique a nécessairement la
fonction PS puisqu’il appartient au réseau SS7, mais il
peut aussi avoir la fonction PTS et servir de relais à des
messages sémaphore qui ne lui sont pas destinés.
Les deux réseaux utilisent le même support de
transmission physique mais leurs liaisons sont gérer de
manière indépendante, comme si elles étaient
physiquement séparées.

106
Structure d’un réseau sémaphore

Mode sémaphore
Il existe trois modes sémaphores pouvant être
utilisés. Ces trois modes dépendent de la relation entre le
canal et l’entité qu’il sert.
Mode associé
C’est le mode le plus simple. Dans ce dernier le
canal sémaphore est parallèle au circuit de parole pour
lequel il permet l’échange de signalisation. Il est forcément
établit entre deux points sémaphore.

Figure 3: mode associé


107
Mode sémaphore (2)
L’inconvénient majeur est qu’il requiert un
canal sémaphore entre un SP donné et tous les
autres SPs. Les messages de signalisations suivent
alors la même route que la voix mais sur des
supports différents.
Mode non associé
Le mode non associé utilise un chemin
différents de celui de la voix. Un grand nombre de
nœuds intermédiaires, à savoir les points de
transfert sémaphores est impliqué dans
l’acheminement des messages de signalisation. Les
STPs sont utilisés afin de router les données de
signalisations entre SPs. Le fonctionnement de ce
mode est similaire à celui du protocole IP. 108
Mode sémaphore (3)
Mode quasi-associé
Ce mode ressemble au mode non associé
mais un nombre minimum (au moins 2) de SPT est
traversé pour atteindre la destination finale. C’est le
mode le plus utilisé afin de minimiser le temps
nécessaire à l’acheminement du message. Par
ailleurs, les messages acheminés vers une
destination donnée emprunte tous la même route.

Figure 4: mode quasi-associé 109


Signalisation Sémaphore

Circuit voix

n SP
SP
at io
a li s
g n
si
i t de
u
C irc

STP

SP SP

110
Signalisation analogique voie par voie

Les signaux Hors bande


Ce sont des signaux comme la rupture ou le rétablissement du
courant de boucle, l'inversion de polarité ou le changement
d'état (impédance) de la ligne.
Le plus souvent, ces signaux constituent ce qu’on appelle les
signaux de ligne, car ils sont relatifs à l'engagement d’un circuit
entre autocommutateurs comme, les signaux de prise ou de
libération,

Les signaux dans bande


Ce sont les signaux dont la fréquence est incluse dans la bande
téléphonique, ce sont en général des signaux multifréquences
semblables aux signaux DTMF utilisés par la signalisation
d'abonné.
On les appelle signaux d’enregistreur, car ils concernent la
numérotation

111
Aspect électrique

Commutateur Commutateur
départ arrivé

R U

C’est toujours le commutateur d'arrivé (distant) qui


alimente la ligne par une tension continue U, et le
commutateur de départ ferme la ligne sur une impédance
R. Les signaux vers l'avant sont réalisés par changement de
la valeur de R (f, F, o) donc du courant de boucle alors que
les signaux vers l'arrière sont réalisés par inversion de la
polarité de U

112
Système de signalisation MF-SOCOTEL

Ce système comporte deux types de signalisation : une


signalisation hors bande dite signalisation de ligne et une
signalisation dans bande dite signalisation d'enregistreur

Les signaux de ligne :

Information Sens Boucle Alim


Contrôle disponibilité AB F N
Prise AB f N
Contrôle de prise AB f P
Réponse du Ddé AB f N
Raccrochage du Ddé AB f P
Fin AB o N

113
Les signaux d’enregistreur - arrière

Combinaiso CODE A CODE B CODE C


n code de sélection état du demandé identification du Ddr
2 parmi 5
f0 + f1 A1: envoyez le signalB1: demandé libreC1: Envoyez la catégorie du
d'accès et les 2 ou 4 avec taxation demandeur est 4
premiers chiffres premiers chiffres de son
numéro national (ABPQ)
f0+f2 A2: envoyez lesB2: demandé libreC2: envoyez les4 derniers
derniers chiffres sans taxation chiffres du Ddr (MCDU)
f1+f2 A3: passage au code B B3: demandé C3: passage au code B
coupé
f0+f4 A4: passage au code C B4: passage en C4: passage au code A
conversation
f1+f4 A5: envoyez laB5 C5
catégorie du
demandeur
f2+f4 A6: Transit normal B6 C6
f0+f7 A7 B7 C7
f1+f7 A8 B8 C8
f2+f7 A9: encombrement B9 C0
f4+f7 A0 B0: abonné absent

114
Les signaux d’enregistreur - avant

Combinaiso Code d'accès Code numérique Code des catégories de


n (informations l'abonné demandeur
(2 parmi 5) préliminaires)

f0 + f1 a1: régional b1: chiffre 1 c1: abonné à cadran


f0+f2 a2 b2: chiffre 2 c2: abonné à cadran avec
justification de compte

f1+f2 a3 : national b3: chiffre 3 c3: abonné absent


f0+f4 a4 b4: chiffre 4 c4: abonné "non
identifiable"
f1+f4 a5: appel à 2 chiffres b5: chiffre 5 c5
f2+f4 a6 b6: chiffre 6 c6: abonné à clavier
f0+f7 a7 b7: chiffre 7 c7: abonné à clavier avec
justification de compte

f1+f7 a8 b8: chiffre 8 c8: passage en code


supplémentaire de
catégorie
f2+f7 a9 b9: chiffre 9 c9: cabine de nuit
f4+f7 a0 b0: chiffre 0 c0: opératrice

115
Simulation d’appel (1)

PTS

PTS
PTS
PTS

IAM3
IAM2
IAM1 PS
PS
PS

PS

116
Simulation d’appel (2)

PTS

PTS
PTS
PTS

ACM1
ACM2
PS
ACM3
PS
PS

PS

117
Simulation d’appel (3)

PTS

PTS
PTS
PTS
ANM1
ANM2
ANM3 PS
PS
PS

PS

118
Simulation d’appel (4)

PTS

PTS
PTS
PTS

REL2
REL2
REL1 PS
PS
PS

PS

119
Simulation d’appel (5)

PTS

PTS
PTS
PTS

REL2
REL2
REL1 PS
PS
PS

PS

120
Simulation d’appel (6)

PTS

PTS
PTS
PTS

RLC1

PS
PS
PS

PS

121
Simulation d’appel (7)

PTS

PTS
PTS
PTS

RLC2
PS
PS
PS

PS

122
Simulation d’appel (8)

PTS

PTS
PTS
PTS

RLC3
PS
PS
PS

PS

123
Simulation d’appel (9)

PTS

PTS
PTS
PTS

PS
PS
PS

PS

124
Qualité d ’une communication

Intensité sonore
Qualité d’une
arrivant à l'oreille
communication
du destinataire

Rendement du transducteur d'émission


(microphone)
Rendement du transducteur de réception
(écouteur)
Affaiblissement global du bout en bout
Distorsion globale du bout en bout

125
Equivalent d'affaiblissement

L’affaiblissement d’une ligne la transmission dépend de:


• L’impédance de charge de la ligne
• La fréquence de travail
Ces paramètres n’étant pas constants, la ligne sera
Caractérisée par son Equivalents d’affaiblissement

Equivalents d’affaiblissement d’une ligne est


l'affaiblissement introduit par cette ligne si elle est
attaquée par un générateur d'impédance interne
600 et de fréquence 800 Hz et fermée sur une
impédance de 600

600

600
800Hz

126
Equivalent d’affaiblissement
d’un Poste Téléphonique

L’équivalent d’un poste téléphonique ne peut


être mesuré car d’un coté on a un signal
acoustique, de l’autre un signal électrique

On détermine son équivalent en faisant une mesure


subjective qui consiste à le comparer par rapport à un
poste étalon appelé NOSFER (Nouveau Système
Fondamental pour la détermination des Equivalents de Référence )

Vue la nature très différente du microphone et de


l’écouteur, l’équivalent en transmission (8 à 12 dB) est
très différent de l’équivalent en réception (1 à 2 dB)

127
Distorsion d’affaiblissement

La distorsion d’affaiblissement intervient


quand les signaux de fréquences différentes
ne subissent pas le même affaiblissement. Ce
qui est le cas en général.

Dans le réseau téléphonique, La distorsion d’affaiblissement


est définie comme la différence entre l’affaiblissement
mesuré à 3400Hz et celui mesuré à 800 Hz
Distorsion = Aff(3400Hz) – Aff(800Hz)

Une distorsion trop importante peut avoir un effet de


déformation qui diminue l’intelligibilité de la voix

128
Réglementation
Pour garantir une qualité de communication convenable à deux
abonnés quelque soit leur position géographique, l’UIT a émis
les recommandations suivantes :
• L’équivalent d’affaiblissement de bout en bout ne doit pas
dépasser 36dB dont 3dB au maximum dans le réseau
international
• Les 33dB à consommer dans les 2 réseaux nationaux sont
répartis comme suit
• Réseau national coté émetteur : 21 dB
• Réseau national coté récepteur : 12 dB
• Une liaison téléphonique ne doit pas comporter plus de 14
tronçons dont 6 au maximum dans le réseau international
• L’équivalent d’un tronçon international ne doit pas dépasser
0.5 dB
• La distorsion d’affaiblissement ne doit pas dépasser 26dB

129
Exemple de répartition

CAA CTS CTI CTI CTS CAA

9dB 8dB 3dB 0 dB 3dB 8dB 1dB

Réseau numérique
20dB 12dB

32 dB = 4 dB de mieux que la recommandation de l’UIT

130
Echantillonnage

Te

Fe ≥2 fmax

131
V Quantification N=round(V/q)
4
2.6 3.7
=7.4 7
=5.2
3 0.5 3.7 0.5 6
2.6
5
1.85
2 4
1.1
1.85 1.1 =2.2 3
=3.7 0.5
1 1.3
0.5 2
1.3 1
0 =2.6 0
0.5 -0.1
2.3 -1
-1 =4.6 -2
0.5
-3
-2 n 4 bits -2.3 -4
V max  4 V -5
-3
-3 8V -6
q  0 . 5 V
16 -4
-7
-4 -8

132
Multiplexage
Lignes numériques à 64 kb/s

1
trame (125 µs)
2
IT1 IT2 ... IT31 IT32 IT1
3 MXR

MIC 2,048 Mb/s

32

Pour que le récepteur puisse identifier à qui appartient chaque


échantillon, on a affecté au premier slot un drapeau AT qui permet de
repérer le début de la trame. Les échantillons de la voix sont alors
numérotés et chacun est repéré à l’aide de sa position dans la trame.
C’est la technique d’adressage du multiplexage TDMA

AT VT1 VT2 ... VT15 VT16 VT17 ... VT30 VT31

Reste le problème de la signalisation

133
Multiplexage : suite
Pour que les commutateurs puissent échanger des informations
de service, l’IT 16 a été affecté au transport de signalisation

AT VT1 VT2 ... VT15 AMT VT16 VT17 ... VT30


trame 0

AT VT1 VT2 ... VT15 S1 VT16 VT17 ... VT30


trame 1
S16

AT VT1 VT2 ... VT15 S2 VT16 VT17 ... VT30


trame 2
S17

AT VT1 VT2 ... VT15 S3 VT16 VT17 ... VT30


trame 3
S18
.
.
.

AT VT1 VT2 ... VT15 S14 VT16 VT17 ... VT30


trame 14
S29

AT VT1 VT2 ... VT15 S15 VT16 VT17 ... VT30


trame 15
S30

134
Hiérarchie PDH Européenne

64 kb/s
1
2 Mb/s
8 Mb/s
1
30 34 Mb/s
2 140 Mb/s
3 565 Mb/s
4
5

135
Détail de la hiérarchie PDH Européenne

Flux surdébit introduit surdébit total débit utile débit total


Ordre du
ligne entrant IT IT IT IT
multiplex
kb/s kb/s kb/s kb/s

30 2 2 30 32
TN1 E1 1920 128 128 1920 2048

128 IT
8192 kb/s 4 12 120 132
TN2 E2
256 768 7680 8448

528 9 57 480 537


TN3 E3 33792 576 3648 30720 34368

2148 28 256 1920 2176


TN4 E4 137472 1792 16384 122880 139264

8704 124 1148 7680 8828


TN5 E5 557056 7936 73472 491520 564992

136
Transmission

Câble Coaxial (bande de base)


Fibre optique (bande de base)
Liaison hertzienne (Modulation d’une porteuse)

Quelque soit le système de transmission, on a besoin de répéteurs

≈2000 m

R 2 Mb/s R
Système Système
de transmission de transmission
R 2 Mb/s R

Transmission sur ligne E1

137
Codage de ligne

Pour pouvoir traverser les systèmes de transmission qui


comporte des transformateurs et des condensateurs, le
signal ne doit pas comporter de composante continue. On
utilise des codes bipolaires

0 1 1 0 1 1 1 0 0 1

AMI-NRZ

AMI-RZ

138
HDB3

1 0 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 1 1 0 0 0 0 1 0

B V B V
V V

139
La commutation numérique

Commutateur
numérique

140
Commutateur numérique de type S

1 1 5

5 2 2
10 1
3 3
4 4
10
1

Un échantillon peut changer de direction


mais il conserve son rang dans la trame
Ce commutateur fonctionne comme un commutateur analogique
sauf que les connexions changent à chaque intervalle de temps

141
Commutateur S 4x4
ME0
ME1 MXR
MS0
ME2 1/4
ME3

MC0

MXR
MS1
1/4

MC1

MXR MS2
1/4

MC2

MXR
MS3
1/4

MC3

Horloge

142
Commande d’un commutateur S

Le commutateur est commandé par la sortie


4 mémoires de control MC0, MC1, MC2 et MC3
Chaque mémoire correspond à un multiplex de sortie
Elle permet de déterminer ce qui va sortir sur ce multiplex en
précisant pour chaque intervalle de temps, l’entrée vers
laquelle il faut se connecter

trames sortantes
trames entrantes 0 0
0 A B C D E F G . . . A WQ K Z @ G . . .
MC0 0 3 2 1 3 3 0 … …
1 1
1 H I J K L M N . . . MC1 2 2 3 3 1 1 1 O P X Y L M N . . .
2 2
2 O P Q R S T U . . . MC2 3 1 1 2 0 2 2 V I J R E T U . . .
3 MC3 1 0 0 0 2 0 3 3
3 V W X Y Z @ €. . . H B C D S F €. . .

Le commutateur S présente un blocage interne quand pendant le


même IT, 2 échantillons de 2 affluents différents veulent sortir
dans la même direction. (Ex: A et H veulent sortir sur le multiplex
3)
143
Commutateur T
Un commutateur T ou TSI (Time Slot Interchange) est un
commutateur qui a la possibilité de changer la position des
échantillons sur la trame.

TSI

0 1 2 3 4 5 Mémoire de control

A B C D E F 2 0 3 1 5 4 C A D B F E

Le commutateur T dispose d’une mémoire tampon dans laquelle


il fait attendre les échantillons avant de les placer dans le
multiplex de sortie conformément aux informations issues de la
mémoire de control

144
A B C D
mémoires de trame
CS A E I F
A Registre à décalage
B
C
D Registre Tampon
E F G H

B OP M
E Registre à décalage
F
G
H Registre Tampon
I J K L

C D G L
I Registre à décalage
J
K
L Registre Tampon
MN O P

N K J H
M Registre à décalage
N
O
P Registre Tampon

DCR

00 00
00 01
00 10
11 01
01 00
11 10
00 11 Mémoire de contrôl
10 10
10 00
11 11
01 10
10 01
01 01
11 00
10 11 145
01 11
Commutateur étendu S/T
Ce commutateur combine des multiplexeurs et des mémoires
tampon afin de réaliser la commutation Spatiale et Temporelle

Le commutateur est commandé par la sortie : à chaque slot des


multiplexes de sortie correspond une case mémoire qui précise
l’adresse (Mx/IT) d’où doit venir l’échantillon correspondant

0 1 2 3 4 5

0 A B CD E F A G MS E F
0/0 1/0 2/0 3/0 0/4 0/5
1 G H I J K L 0/1 1/1 1/2 2/2 3/5 3/2 B H I O X U
2
M N OP Q R 1/5 3/1 0/2 2/3 2/4 2/5
L T C P Q R
1/3 2/1 1/4 3/3 0/3 3/4
3
S T UV WX J N K V D W

146
Réseau TST
multiplexes internes

n TSI 2n-1 2n-1 TSI n


ME1 1 1 MS1
1 1

n 2n-1 2n-1 n
ME2 TSI 2 2 TSI MS2
N voies
2 2
N voies
S

n TSI 2n-1 2n-1 n


MEk TSI MSk
k k
k k

147

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