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Albane Veber Le 10 novembre 2015

Luyran Yan
Clément Trigolet
Emile Zhang

Rapport du projet de
Calculs Topographiques et
Informatiques
Dans le cadre du projet de Calculs Topographiques et Informatiques de deuxième
année nous avons réalisé un relevé Topographique d’une zone du campus de l’ESTP, dans le
but d’en établir le plan détaillé. La zone 9 nous a été attribuée, celle autour du Centre de
documentation et du bâtiment Newton.

Le travail s’est fait en différentes étapes :


• Elaboration du diagramme de Gantt,
• Reconnaissance de terrain pour déterminer le nombre de stations
nécessaires,
• Mesure de la Polygonale,
• Calculs sur Covadis des V0 et de la fermeture,
• Réalisation des fiches signalétiques,
• Elaboration de la table de Codification,
• Mesure des détails sur zone à relever,
• Exploitation des données sur Covadis,
• Implantation des données dans AutoCAD.

I. Description des différentes étapes

1) Elaboration du diagramme de Gantt

Le diagramme de Gantt planifie les tâches à réaliser et le temps nécessaire pour leur réalisation. Il est
également possible de décider dès lors quels opérateurs s’occuperont des missions. Il permet une
vision à long terme du projet et une bonne répartition du travail durant tout le temps du projet.

2) Reconnaissance du terrain pour déterminer le nombre


de stations nécessaires

La zone à relever est située au côté nord-ouest de notre belle école. Il faut que nous observions tous
les bâtiments, les bordures, les chemins, les installations de transport et les espaces verts ainsi que
les points de référence.

Une reconnaissance du terrain est indispensable pour décider de la localisation optimale des
stations. Après la reconnaissance, il est intéressant de faire un schéma d’ensemble afin d’avoir une
vision générale de la zone de travail.

Les stations doivent avoir certaines qualités. Elles doivent :


• Etre inter-visibles,
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• Avoir des cotés relativement égaux (équidistance),
• Etre stables.

De plus, il faut essayer d’avoir un minimum de stations.


Schéma :

3) Mesure de la Polygonale

Nous avons donc 6 stations en cheminement fermé (S1, A1, S3, S4, S5, S6B) choisies de manière à
encercler la zone 9 dont nous avons la charge, ce qui nous permettra de lever correctement toute la
zone (cf. plus haut). Les points connus en coordonnées sont A1 et S6B (fiches signalétiques associées
fournies).

Nous nous installons tout d’abord en S1, près du bâtiment Laplace : le point choisi est un angle de
plaque d’égout (fiche signalétique). Nous avons visé un point de référence, éloigné et stable au
possible : la base de l’antenne gauche de la Maison de Famille Eyrolles de l’ESTP. Ce dernier nous
permet de vérifier après chaque tour d'horizon que la station n'a pas bougée, la distance apportant
de la précision à la vérification. Une fois la mise en station terminée, nous effectuons les visées
arrière et avant : on vise S6B (oubli : cf. partie « difficultés rencontrées ») et A1 (deuxième station),
en CG et CD (pour faire la moyenne par la suite). On revient sur la référence pour vérifier que la
station n’a pas bougé : c’est le cas.

On peut ensuite passer à la station suivante (A1 connue en coordonnées et située sur le parking en
face du Centre de Documentation ESTP) où on procède de même : on installe la station, on vise la
référence (toujours la base de l’antenne gauche de la MF) puis on prend les visées arrière S1 et avant
S3 (de l’autre côté du parking, près des grilles du RER B), en CG et CD. On vérifie la référence.

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Nous répétons ces étapes pour les autres stations du canevas de base, jusqu’à S6B situé à côté du
bâtiment Haussmann (on y vise S5 en arrière et S1 en avant), ce qui nous permet de fermer la
polygonale.
Grâce à cette polygonale fermée, nous avons pu faire les fiches signalétiques (voir annexe) pour
chaque station.

Nous pouvons à présent extraire les données du tachéomètre et passer sur Covadis, afin de nettoyer
les mesures faussées, calculer le V0 de S1 et calculer la fermeture de la polygonale.

4) Calculs sur Covadis des V0 et de la fermeture

Une fois l’ensemble des visées nécessaires au calcul de la polygonale effectuées sur le terrain, nous
avons exporté les données sur Covadis puis effectué l’ensemble des calculs.

Pour cela, tout d’abord, on fait une réduction des visées, c’est-à-dire qu’on moyenne les visées en CG
et en CD et on met en référence les visées effectués depuis S1.

Logiquement nous aurions dû nous stationner en S6B et viser A1 (qui sont les 2 stations connues en
coordonnées) afin de calculer les coordonnées directement en Lambert 93. Mais, en réalité, le point
S3 et aussi un point connu en coordonnée puisqu’il s’agit du point 3000. De ce fait nous avons entré
les coordonnées en Lambert 93 des stations A1 et S3 (3000), mis les visées effectuées depuis A1 en
référence, et calculé le V0 de S3.

Une fois cette opération effectuée, on calcule la polygonale avec Covadis. Nous obtenons des
fermetures dans les tolérances, ainsi que l’ensemble des coordonnées de nos stations en Lambert 93.

À titre de contrôle, nous avons vérifié que les coordonnées calculées par Covadis pour la station S6B
correspondaient à celles données par le professeur : c’est le cas.

Réalisation des fiches signalétiques

La réalisation des fiches signalétiques est constituée de 5 parties:


• la localisation
• les coordonnées
• les avantages et inconvénients
• les photos
• un croquis de terrain

Pendant que 2 opérateurs prenaient les mesures de la polygonale, un troisième a pris des photos des
stations, tout d’abord en vue d’ensemble, ce qui montre l’environnement alentour, puis en vue
rapprochée, ce qui montre le point précis qu’on a choisi (le coin d’une plaque ; un clou, etc.).
Sur le croquis de terrain, nous avons également indiqué 3 mesures qui permettent de situer très
précisément la station. Ces mesures sont prisent avec un point fixe et précis autour de la station.

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5) Elaboration de la table de Codification

Afin d’éviter les erreurs, faciliter le dessin et gagner du temps sur AutoCAD, nous avons mis en place
une table de codification. La codification permet d’associer un numéro à chaque élément du plan lors
de la mesure sur le terrain. Elle est établie au préalable, en amont du relevé de terrain.

Sur AutoCAD : A chaque code est attribué un calque et un symbole pour les détails ponctuels. Quand
il s’agit d’une bordure, nous définissions le type de ligne souhaité.

Un symbole, comme une plaque d’égout ou un escalier, peut nécessiter 3 mesures bien particulières.
Il est donc important de bien connaître sa table de codification lors du relevé.

Afin de n’oublier aucun symbole, il est indispensable de faire un repérage sur le terrain afin de
connaître chaque élément qui sera par la suite relevé.

6) Mesure des détails sur zone à relever

La fermeture étant bien dans la tolérance (cf. plus haut), nous pouvons commencer à lever les points
de détails. Nous nous remettons donc en S1, l’installation en station étant identique à celle du
canevas de base (visée arrière = S6B). La référence, lointaine, est toujours prise à l’antenne gauche
de la MF.

Après l’installation en S1, on commence par viser S6B (AR) et A1 (AV), comme tout à l’heure, afin de
pouvoir vérifier le bon positionnement de l’appareil et la validité des visées. On commence ensuite à
lever les points de détail en CG (le besoin de précision est largement moindre que celui du canevas
d’appui). Nous re-visons régulièrement la référence (toutes les 5 visées de détail) pour nous assurer
que la station n’a pas bougé.

Depuis S1, nous visons un large éventail de points : chemin menant au centre de documentation,
façades du bâtiment Newton, arbres et lampadaires, bordures de zone verte… en rentrant
directement dans l’appareil le code de l’objet ponctuel ou linéaire à lever (cf. la section codification
pour plus de détails). Nous levons ainsi une cinquantaine de points depuis S1.

è Pour lever les arbres ou les lampadaires, on utilise la fonction décalage de l’angle horizontal.
Du fait de l’impossibilité d’incorporer le prisme au centre de l’arbre, nous positionnons le
prisme de manière à ce que la distance arbre-appareil soit égale à la distance prisme-
appareil. Puis nous visons le prisme pour relever la distance et finissons par viser le milieu du
tronc d’arbre ou du lampadaire pour prendre la valeur de l’angle horizontal.

Une fois ce dernier terminé, nous passons alors à A1 ; l’installation en station est identique à la mise
en place du canevas de base. Après avoir visé la (même) référence et les visées arrière (S1) et avant
(S3), nous pouvons commencer à lever les points de détail.

Depuis A1 (connu en coordonnées) on a pu viser un grand nombre de points : parking de l’ESTP,


arbres et buissons alentours, rebords de pelouse (rectiligne et curviligne), lampadaires, bouches
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d’égout, talus autour du bâtiment Newton, façade et marches menant au Centre de Documentation,
grillage du RER B… Toute cette variété de points de détails a été relevée en CG avec la codification
établie précédemment.

Depuis S3 (clou d’arpentage 3000), après installation nous pouvons viser l’arrière de la bibliothèque
avec son escalier en colimaçon, le grillage du RER en entier, tous les arbres restants (avec le décalage
de l’angle horizontal), des bouches d’égout manquantes, les contours du parking en face de la
bibliothèque ainsi que les délimitations au sol des places de parking (on vise les deux premiers
emplacements pour avoir la largeur, puis on décale sur AutoCAD en fonction du nombre de places).
Pour viser les coins de la bibliothèque on va utiliser la fonction décalage de l’angle vertical cette fois.

Depuis S4 (après installation, référence et visées vers S3 et S5) on peut enfin relever la dernière
façade manquante de la bibliothèque ! On vise également par la même occasion la grille longeant le
bâtiment Nexity, les places de parking en contrebas et la bordure de cette-ci, les arbres plantées
parallèlement en deux rangées qui descendent jusqu’à la sortie donnant sur la rue Marcel Bonnet.
On relève en même temps le talus entre la bibliothèque et la grille longeant Nexity, coupée au milieu
par un petit escalier composée de trois marches.

Après installation en S5, nous pouvons viser les lampadaires, arbres et bouches d’égout le long de la
sortie donnant sur Marcel Bonnet. Nous relevons également les bordures le long de cette rue, sans
oublier les emplacements de stationnement pour deux-roues.

Enfin, en S6B (près du bâtiment Haussmann), il n’y a plus grand-chose à relever car nous avons
presque pris tous les points. Néanmoins on relève deux panneaux indicateurs et des bouches
d’égout, puis nous terminons de relever les bordures de rues environnantes. Le travail terminé, nous
pouvons passer à l’exploitation des données sur Covadis.

7) Exploitation des données sur Covadis

Lors de la quatrième et dernière séance nous avons rapidement fini de faire nos relevés de points de
détail (cf ci-dessus), afin de télécharger l’ensemble de nos points sur Covadis. Le travail devant être
fait en coordonnées locales, nous avons attribué des coordonnées arbitraires à S1. Une fois les points
chargés, nous avons nettoyé les visées et supprimé les levers incohérents. Nous avons ensuite
attribué à toutes les stations leurs coordonnées en Lambert 93 (celles calculées lors du calcul de la
polygonale), puis calculé le V0 de chaque station en mettant en référence à chaque fois les visées
arrières et avants sur les autres stations. Après nettoyage et réduction des valeurs (moyennage),
nous avons demandé à ce même logiciel de nous calculer, à partir des angles horizontaux et verticaux
et des distances mesurés, les coordonnées de nos points de mise en station puis celles de nos points
de détails : on commence par V0(S1) et on obtient les coordonnées de S1 à partir des mesures
réduites. Nous obtenons ensuite les coordonnées des autres points du canevas.

Nous avons finalement concaténés les différents fichiers réalisés dans une même géobase. Il faut
faire attention à chaque fois que les différentes géobases soient dans le même système de
projection. Pour cela on va dans le menu Options de COVADIS, on change le système de projection en
Lambert 93, et on rentre les coordonnées d’une station afin de calculer l’altération linaire sur le
terrain.
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8) Implantation des données dans AutoCAD

Une fois que l’on a obtenu la géobase contenant l’ensemble des coordonnées en Lambert 93 de nos
stations et de nos points de détails, le travail est quasiment terminé. En effet, la table de codification
ayant été faite au préalable, il nous suffit de générer le dessin en sélectionnant notre géobase. C’est
l’avantage du levé codifié. Ayant prêté attention aux codes attribués lors de notre levé, nous
obtenons notre zone dessinée sans problèmes. Il nous restait seulement à décaler les places de
parking et les escaliers.

II. Difficultés rencontrées et commentaires


1) Elaboration du planning de Gantt

Le diagramme de Gantt est un outil très pratique mais on s’aperçoit que la réalité s’éloigne parfois de
la prévision.

Et effet, la réalisation de la codification nous a pris plus de temps que prévu (c’est la première fois),
ce qui a retardé les mesures du relevé topographique.

2) Reconnaissance du terrain pour déterminer le nombre


de stations nécessaires

Cette étape n’a pas été problématique. Nous nous sommes rapidement mis d’accord sur le choix des
stations, à l’unanimité : les stations sont été choisies de manière à pouvoir relever toute la zone
demandée.

3) Mesure de la Polygonale

La mesure de la polygonale s’est globalement bien passée. Quelques erreurs et oublis cependant :

- Depuis S1 (première station), nous avons en premier lieu oublié de viser en arrière (S6B), ce
qui nous a bien évidemment posé de sérieux problèmes pour fermer la polygonale une fois
les données transférées sur Covadis… Nous sommes donc revenus sur le terrain la séance
suivante afin de refaire cette station.
- Lorsqu’on vise A1 depuis S1, il y a des buissons qui masquent la visée par intermittence au
gré du vent : un opérateur a été chargé de tenir les buissons, sans succès. On s’est
finalement résigné à augmenter la hauteur du prisme, ce qui a pu entraîner une baisse de
précision dans les visées successives.
- Le point S3 (3000) étant également utilisé par un autre groupe, nous avons dû attendre notre
tour avant de nous positionner, ce qui nous a fait perdre près de 45 minutes. De plus, il est

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situé sur une place de parking : fort heureusement aucune voiture n’est venue se garer à cet
emplacement.
- Les vicissitudes de terrain nous ont contraint à choisir S4 à un endroit peu commun et pas
des plus pratiques : le coin d’une bouche d’égout où il manque la grille (cf. fiche
signalétique), ce qui peut-être dangereux. Nous avons choisi ce point à contrecœur car c’est
le seul point remarquable et « fixe » qui nous permettait de viser toute la façade arrière de la
bibliothèque ainsi que les éléments naturels alentours : la plantation d’un piquet nous
semblait aléatoire, en regard des aléas climatiques et du passage de la tondeuse à gazon…
Nous avons par conséquent préféré éliminer ce risque.
- En S5, le point est bien repéré mais la forte circulation des gens (sortie Marcel Bonnet)
rendait les visées parfois difficiles. Néanmoins, tout s’est bien passé avec un peu de patience.

4) Calculs sur Covadis des V0 et de la fermeture

Le calcul de la fermeture et du V0 sur Covadis fut quelque peu laborieux au départ, mais tout fut bien
qui finit bien.

Au départ, le logiciel refuse de nous calculer les V0 ; après moultes tergiversations, nous découvrons
que la polygonale n’est pas fermée et qu’il nous manque une visée (S1àS6B – cf. plus haut). Nous
repartons sur le terrain réparer la chose. De retour en salle, nous pouvons enfin calculer les V0, mais
une incohérence de taille est signalée : les dénivelés théoriques entre S3-S4 et S4-S5 sont fortement
hors tolérance ! Pourtant les stations étaient bien stationnées (références visées régulièrement) et
nous tardons à trouver l’erreur. Finalement, l’erreur s’était glissée dans la saisie de la hauteur
d’instrument : en S4, c’est la hauteur du prisme qui a été saisie à la place. Cette faute grossière
corrigée grâce au carnet terrain dans lequel nous avions noté la hauteur de tourillon, le calcul de la
polygonale peut être effectué et nous obtenons des fermetures planimétriques et altimétriques qui
rentrent toutes dans les tolérances attendues.

5) Réalisation des fiches signalétiques

Lors de la réalisation des fiches signalétiques, nous nous sommes aperçus que les stations choisies
sont pour la plupart situées à côté du chemin, ce qui peut éventuellement engendrer des problèmes
liés à la circulation des piétons et voitures et donc donner une imprécision sur les mesures.
Cependant, grâce à notre patience et persévérance, nous n’avons pas été dérangés outre mesure.

6) Elaboration de la table de Codification

La réalisation de la table de codification a été plus longue que ce que nous imaginions.

Nous n’avions encore jamais créé ni utilisé une telle table si bien qu’il a été difficile d’anticiper la
mise en pratique. Par exemple, pour les lampadaires, notre table de codification préconisait de
prendre 3 points sur le cercle. Cependant nous nous sommes tout de suite aperçu sur le terrain qu’il
était fastidieux et inutile de prendre 3 points, et que un point suffisait au vu de du diamètre réduit du

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poteau. Ainsi, nous avons pris les lampadaires avec le code de l’arbre (qui ne demandait qu’une seule
mesure), et nous avons par la suite, sur l’ordinateur, corrigé le code correspondant.

Nous avons fait cette erreur car c’était la première fois que vous devions réaliser une table de
codification mais maintenant que nous avons pu constater en pratique la finalité de la table, une
telle erreur ne sera pas reproduite, soyez-en assuré.

7) Mesure des détails sur zone à relever

A part des problèmes pour nommer les différents points de détail (confusion dû à la variété des
objets à relever), nous ne relevons pas (au sens non topographique !) de problèmes majeurs. Le lever
codifié étant inédit pour nous, on mentionnera quelques erreurs dans la saisie de la codification sur
l’appareil, erreurs notées sur le terrain et corrigées à la première heure dès le téléchargement des
données sur Covadis. D’autre part, les codes correspondant aux arcs de cercle et tronçons curvilignes
ne sont pas encore maitrisés à 100%, d’où quelques incohérences lors du dessin sur AutoCAD :
également corrigés par la suite.

En outre, quelques problèmes de visibilité (branches, feuillage…) nous ont forcé à changer la hauteur
du prisme par endroit, d’où une éventuelle perte de précision (hauteur plus importante).

8) Exploitation des données sur Covadis

Pour le levé des points de détails, nous avons traité sur COVADIS chaque station séparément. Pour
une de nos stations le calcul du V0 était hors tolérance sans qu’on arrive toutefois à l’expliquer.
L’écart étant très faible, ceci n’altérait en aucun cas le positionnement de nos points lors de la
génération de notre dessin sur AUTOCAD. Cela nous a rassuré.

Il faut savoir que souvent sur le terrain des erreurs étaient effectuées par exemple dans la saisie du
code ou de la hauteur de prisme. Il nous fallait alors rectifier ces erreurs sur COVADIS avant de
calculer les coordonnées des points rayonnées, afin d’éviter des incohérences grossières.

De plus, nous avons dû renommer quelques points, puisque par inadvertance, nous avions nommé
de la même façon les points caractérisant 2 plaques différentes sur le terrain. De ce fait la génération
de ces plaques sur AUTOCAD ne fonctionnait pas. Une fois ce problème rectifié, nous avons bien
obtenu les plaques comme souhaitées.

C’est avec soulagement que nous pouvons passer à l’étape suivante, qui est le dessin sur AutoCAD.

9) Implantation des données dans AutoCAD

Une fois l’ensemble des erreurs rectifiées sur COVADIS, et l’élaboration de la table de codification
effectuée, la génération du dessin sous AUTOCAD s’est passée de la meilleure des façons.

Nous avons juste eu deux petits soucis. Tout d’abord pour l’escalier en colimaçon du centre de
documentation, n’ayant pris que 2 points, il ne se dessinait pas, nous l’avons donc tracé directement

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avec AUTOCAD. Et finalement, faute de temps, nous avons oublié de viser la fin de la bordure devant
Newton depuis la station S5. Celle-ci n’apparaissait donc pas lors de la génération du dessin.

Conclusion

Ce projet nous a permis de développer notre sens de l’organisation afin de répartir efficacement
chaque opérateur sur les tâches à effectuer, et également de nous améliorer encore à travailler en
groupe, dans la joie et la bonne humeur.

Durant ce projet, nous avons été confrontés à plusieurs difficultés. Il a donc fallu tout d’abord
identifier le problème puis trouver une solution en utilisant les capacités et qualités propres à
chacun.

Finalement, nous pensons que ce projet a été une réussite car nous obtenons un plan fidèle à la
réalité et que nous nous sommes bien répartis les tâches et nous étions complémentaires ; tout en
travaillant dans la bonne entente générale. Nous ressortons de ce projet avec une nouvelle
expérience et de nouvelles connaissances, fort d’une nouvelle expérience topographique.

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