Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Biancamaria
officier de l'infanterie coloniale française
Antoine Biancamaria
Nom de naissance Antoine Dominique Biancamaria
Naissance 23 janvier 1923
Avignon, France
Décès 11 février 1959 (à 36 ans)
Algérie
Mort au combat
Origine Française
Allégeance France
Arme Infanterie
Grade Capitaine
Années de service 1943 – 1959
modifier (https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Antoine_Biancamaria&action=edit§ion=0)
Biographie
Jeunesse et formation
Ant oine Dominique Biancamaria est né le 23 janvier 1923, à Avignon, dans le Vaucluse. Son
père y ét ait capit aine du 58e régiment d’infant erie avant d’êt re affect é au 173e régiment
d’infant erie en Corse [2].
Après de bons résult at s à l'école primaire, il int ègre sur concours le pryt anée nat ional milit aire
de la Flèche en 1935. Il quit t e l'école en juillet 1940 et part en Corse où il apprend la capt ivit é
en Allemagne de son père, capit aine du 2e bat aillon du 173e régiment d'infant erie [2].
Le 22 avril 1941, sa mère décède d'une maladie grave. Il élève alors seul sa pet it e sœur Anne-
Marie et son frère cadet de un an Jérôme, jusqu'au ret our de son père en janvier 1942.
Il obt ient une bourse pour suivre de 1942 à 1943 des ét udes à l'école coloniale du lycée
Thiers, à Marseille [2].
Le 3 sept embre 1943, après la libérat ion de la Corse, Ant oine Biancamaria s'engage dans
l'infant erie coloniale et part pour Alger, où il est affect é au 10e régiment de t irailleurs
Sénégalais. Il y finira sa format ion milit aire [2].
Il devient successivement caporal, puis caporal-chef, et enfin sergent avant d'êt re admis en
novembre 1944 à l'école milit aire int erarmes de Cherchell. Il en sort aspirant en juin 1945 et
rejoint la 1re armée française en Allemagne [2].
Affect é au 6e régiment d’infant erie coloniale de la 9e division d’infant erie coloniale, il part le
26 oct obre 1945 pour l’Ext rême-Orient avec son régiment [2].
Il part icipe à t out es les opérat ions de son unit é en Cochinchine de novembre 1945 à
février 1946, et au Tonkin de mars 1946 à janvier 1948[2].
Nommé sous-lieut enant d’act ive le 10 juin 1947, il est rapat rié en juin 1948 après 27 mois de
séjour[2].
Blessé au combat , il obt ient cinq cit at ions et reçoit le 25 décembre 1948, la croix de
chevalier dans l’ordre de la Légion d'honneur à 24 ans[2].
Après son rapat riement , il rejoint le 3e régiment d’infant erie coloniale en région parisienne et
prépare le concours d’ent rée à l’école d’Ét at major dans laquelle il est admis de juillet 1953 à
juillet 1954[2].
Il s'agit de sa seule affect at ion en France mét ropolit aine. Il est promu officier de la Légion
d'honneur le 21 juillet 1955 à 31 ans. À l’issue de son st age à l’école d’ét at major, il est
affect é à l’Ét at -major de la 25e division d’infant erie aéroport ée, et part icipe sous le
commandement du général Gilles aux premières opérat ions de la guerre d'Algérie en
décembre 1954 et janvier 1955[2].
Le 21 février 1955, il est envoyé par voie aérienne à Dakar et est affect é à l’ét at -major de la
3e brigade à Bamako. Il est nommé capit aine le 1er oct obre 1955. Il rejoint la 4e brigade à
Niamey, puis est envoyé dans l’Est saharien, aux confins nigériens, à Dirkou, où il séjourne du
27 mai 1956 au 4 sept embre 1957. Il est chargé de la const ruct ion d’une pist e d’aviat ion qui
est encore ut ilisée de nos jours et a not amment servi de base logist ique lors des premiers
rallyes Paris-Dakar[2].
Rapat rié en sept embre 1957, il est affect é au 8e régiment de parachut ist es coloniaux
(devenu 8e R.P.I.Ma.), le 1er décembre 1957[2].
Mort
Tué en opérat ions à la t êt e de sa compagnie le 11 février 1959, il meurt d'une balle près du
cœur[3]. Déclaré « mort pour la France », il reçoit une cit at ion à l’ordre de l’armée. Il est
proposé par son corps pour une promot ion post hume, au grade de commandeur de la Légion
d'honneur, mais considéré comme t rop jeune, cet t e dist inct ion lui est refusée [2].
Décorations
Croix de guerre des Théât res d'opérat ions ext érieurs (1 palme, 7 ét oiles)[5].
Croix de la Valeur milit aire (1 palme)[5].
Hommages
La 41e promot ion de l'École milit aire int erarmes (2001-2003) port e son nom.[6].
Autre
Une rue port e son nom dans la ville de Vandœuvre [8].
Du 22 mai au 14 oct obre 2003, une exposit ion sur lui a eu lieu à St Cyr Coët quidan[9].
Son nom figure sur le monument aux mort s de la ville de Villanova, en Corse [10].
Son nom figure également sur la st èle commémorat ive de la Guerre d'Algérie, à Ajaccio[11].
Voir aussi
Articles connexes
Troupes coloniales
Notes et références
1. Christelle Taraud et Amaury Lorin, Nouvelle histoire des colonisations européennes (XIXe-
XXe siècles) : Sociétés, cultures, politiques, Presses Universitaires de France,
31 janvier 2018 (ISBN 978-2-13-080732-2, présentation en ligne (https://books.google.co
m/books?id=yjNKDwAAQBAJ&dq=capitaine+antoine+biancamaria&pg=PT198) )
5. « P R O M O T I O N C N E B I A N C A MA R I A » (http://cnebiancamaria.free.fr/Historiq
ue/His_Parrain.htm) , sur cnebiancamaria.free.fr (consulté le 15 avril 2020)
6. (en) « Epaulet t e 168 » (https://issuu.com/alpha75/docs/revue_168_1/55) , sur Issuu
(consulté le 12 août 2019)
Ce document provient de
« https://fr.wikipedia.org/w/index.php?
title=Antoine_Biancamaria&oldid=188305974 ».