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Symbole
2. Numérisation d’un signal analogique
C’est l’opération qui consiste à associer une valeur analogique à la plus petite
variation mesurable entre deux valeurs codées distinctes en sortie.
Cette variable est appelée quantum (ou résolution) définit par
Ve max
q
2n
Quantum
2. Numérisation d’un signal analogique
Echantillonnage
u (V) u (V)
u (V)
0 0 0
1 2 3 4 5 6 t (ms) 1 2 3 4 5 6 t (ms) 1 2 3 4 5 6 t (ms)
TE
Ontransforme
On attribue à ainsi
chaqueunebande
courbela continue
tension qu'a la courbe
en une courbeau
endébut de la bande.
escalier.
C’est le rôle de l’échantillonneur-bloqueur.
2. Numérisation d’un signal analogique
Numérisation
La numérisation consiste à découper la courbe en escalier en bandes horizontales
et à attribuer à toutes les marches situées dans la même bande, la même valeur
entière.
Le nombre de bandes horizontales dépend du nombre de bits utilisés
1 bit correspond à deux valeurs : 21 = 2 valeurs 0 et 1
2 bits correspondent à 4 valeurs : 22 = 4 valeurs 00, 01, 10 et 11
3 bits correspondent à 8 valeurs : 23 = 8 valeurs 000, 001, 010, 011,
100, 101, 110 et 111
4 bits correspondent à 16 valeurs, 8 bits à 256 valeurs, 16 bits à 65536
valeurs, 32 bits à plus de 4 milliards de valeurs.
u (V)
111
bande 8
bande 7 110
bande 6 101
Numérisons cette bande 5 100
courbe en escalier 0 bande 4 011
valeurs. bande 1
001
000
2. Numérisation d’un signal analogique
Caractéristique de transfert Vs(Ve)
Vs(V)
111
110
101
100
011 1
q=
010 2n
001
q
000 Ve(V)
1
Binaire naturel
2. Numérisation d’un signal analogique
Échantillonneur bloqueur
Principe de fonctionnement
Phase d'échantillonnage :
L'échantillonnage consiste à prélever périodiquement la valeur de la tension ue(t) . Cette
opération non linéaire est réalisée en utilisant un interrupteur électronique K commandé
au rythme d'un signal d'horloge uC(t) dont la période TE est la période d'échantillonnage.
2. Numérisation d’un signal analogique
Échantillonneur bloqueur
Phase de maintien :
A l'instant kTE , le condensateur C se charge avec la tension ue(kTE).
Entre les instants kTE et (1+k)TE , le condensateur ne se décharge pas ( i = 0) et
maintient constante la tension ( uEB (t) = ue(kTE) ).
Mauvais échantillonnage
3. Structure électronique des CAN
Convertisseur simple rampe
A la valeur de la tension d’entrée on fait correspondre une impulsion dont la
largeur est proportionnelle à cette tension.
Cette impulsion vient contrôler l’autorisation à s’incrémenter d’un compteur.
On génère ainsi le code binaire de sortie en comptant plus ou moins
longtemps en fonction de l’amplitude du signal à convertir.
3. Structure électronique des CAN
Convertisseur simple rampe
Une impulsion " Start " remet à zéro le compteur et décharge le condensateur
Vs croît linéairement jusqu’à la valeur désiré Vx,
le comparateur bascule: la sortie " End " passe à zéro
Le compteur se bloque à la valeur numérique correspondant à la grandeur Vx .
3. Structure électronique des CAN
Convertisseur simple rampe
L’impulsion START s’effectue par le circuit intégrer CMOS 4016
N
3. Structure électronique des CAN
Principe de fonctionnement et Chronogrammes
Phase 1 : RAZ Vc=0 et N=0
Phase 3 : Vc=Vx
Le comparateur bascule et bloque le compteur à sa dernière valeur N :
3. Structure électronique des CAN
Principe de fonctionnement et Chronogrammes
+ Avantages :
- Simple et peu coûteux.
- Inconvénients :
Phase 2 : On décharge la capacité sous une tension fixée Vref. Durant cette
décharge, on incrémente un compteur (n bits) qui une fois la décharge terminée,
sera l'image numérique de la tension à quantifier.
On notera qu’il faut que Vref et Vx soit de signe opposé.
La durée de fonctionnement du compteur est alors :