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FLERON-VERVIERS 42/7-8
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FL IER 42/7-8
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NOTICE EXPLICATIVE
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CARTE GEOLOGIQUE DE WALLONIE : 1/25.000
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FLÉRON - VERVIERS
Martin Laloux
Service géologique de Belgique
rue Jenner 13 B-1000 Bruxelles.
Léon Dejonghe
Service géologique de Belgique
rue Jenner 13 B-1000 Bruxelles.
Pierre Ghysel
Service géologique de Belgique
rue Jenner 13 B-1000 Bruxelles.
Luc Hance
Service géologique de Belgique
rue Jenner 13 B-1000 Bruxelles.
Photographie de couverture :
Vue sur la Carrière de Trooz.
Synclinal déversé d’En Gelivau dans les grès, schistes
et dolomies de Montfort-Evieux (ME).
NOTICE EXPLICATIVE
1996
Feuille Fléron- Verviers n° 42/7-8
1. Résumé
La feuille Fléron-Verviers est située au centre est de la provin-
ce de Liège. C’est une région aux aspects contrastés et assez divers liés
aux grandes structures de son socle ainsi qu’aux allures particulières
de la Vesdre qui la traverse de part en part. L’ossature du territoire est
constituée par les terrains paléozoïques qui s’étagent depuis le
Dévonien inférieur jusqu’au Westphalien, exploité par les charbon-
nages dans le nord de la feuille jusqu’en 1974. Ces dépôts, plissés et
faillés par l’Orogenèse varisque, appartiennent au Synclinorium de
Verviers.
Ils sont recouverts en discordance par les sédiments du Crétacé
supérieur dans le triangle NW de la carte. Ils constituent une portion de
la crête du Pays de Herve.
Les sables tertiaires se distribuent en placages cantonnés sur
les plateaux ou préservés au creux des dépressions karstiques. Les dé-
pôts quaternaires sont représentés par des alluvions déposées par la
Vesdre et ses affluents dans les vallées ou laissées sur des terrasses qui
trahissent parfois d’anciens méandres abandonnés.
Le Synclinorium de Verviers est constitué du Massif de Herve,
du Massif de la Vesdre et de la Fenêtre de Theux. Ces grandes unités
affleurent sur la feuille où deux accidents majeurs, la faille de Theux au
sud, à faible pente vers le nord, et la faille du Tunnel au nord, à faible
pente vers le sud, définissent une vaste nappe limitée à sa base par une
faille plate. Cette constatation est appuyée par les divers sondages pro-
fonds, les travaux miniers et les profils sismiques réalisés sur la feuille.
C’est le Massif de la Vesdre amendé ici en ce qui concerne sa limite sep-
tentrionale. C’est une nappe complexe formée de plusieurs unités déli-
mitées par des grandes failles ondulantes, à pente générale vers le sud
ou vers le nord. Celles-ci découpent toutes les structures et circonscri-
vent diverses fenêtres tectoniques de plus petite dimension.
Au nord, et sous la nappe, les couches namuro-westphaliennes
du Massif de Herve, inclinant vers le sud, définissent le flanc normal
d’un grand pli ennoyé vers l’ouest, découpé en une série d’écailles im-
briquées .
Au sud, la Fenêtre de Theux s’inscrit dans une vaste dépression
axée sur la vallée de la Hogne. Il s’agit d’une fenêtre tectonique, cir-
conscrite par la faille de Theux. Elle montre un ensemble dévono-car-
bonifère aux couches retournées, dessinant un antiforme synclinal à
coeur namurien dont le flanc sud est très faiblement incliné vers le sud
(au sud de Pépinster) alors qu’à la Havée (coin SE) les couches en po-
sition normale sont inclinées vers le nord. Elles constituent une portion
du flanc inverse d’un grand pli, déformé et cisaillé en plusieurs écailles
par la faille de Theux et ses failles satellites.
Les effets d’une tectonique plus récente se superposent à la dé-
formation varisque sous forme d’un réseau assez dense de fractures et
de failles subverticales, de direction NNW-SSE ou N-S à NNE-SSW
dans le gisement charbonnier. Ces failles découpent l’ensemble des
structures en une succession de horsts et grabens transversaux dont le
plus important est le Graben de La Minerie, au creux duquel se logent
les entités urbaines de Verviers et de Dison.
L’extraction du charbon et dans une moindre mesure des mine-
rais de fer, plomb ou zinc, et l’exploitation de certains niveaux calcaires
ou gréseux à des fins ornementales ou industrielles ont constitué un sec-
teur important de l’économie au cours des siècles passés. Seuls les grès
famenniens et les calcaires carbonifères sont encore exploités à l’heu-
re actuelle.
3
2. Introduction
1. Etablissement de la carte
4
A cet éventail des données, il faut ajouter cinq profils
de sismique réflexion qui ont traversé une portion de la feuille
(fig. 1). La définition obtenue dans les faibles profondeurs s’est
avérée d’une information insuffisante à la cartographie
(DEJONGHE et al., 1989).
Blégny
L4
L5
L5
Herve
Micheroux
Fléron Soumagne L3
Soumagne (2528,28 m)
Ensival
(1020,40 m) Vervier
Soiron (2000 m)
Olne
L2
Pép. 2
la Vesdre (1005,51 m)
Pépinster
Pép. 1 Jonkeu
(1004 m) (1000 m) (34
Tancrémont
Theux
5 km
principaux sondages (profondeur)
L1
La Reid Sp
L3
5
2. Précédentes éditions
6
socle ainsi qu’aux allures particulières de la Vesdre qui la
traverse de part en part. Le point culminant (356 m) se situe à
400 m au NE de la Croix de Fays, sur la feuille de Verviers et
le point inférieur dans la vallée de la Vesdre, à Prayon (90 m).
7
anticlinaux gréseux famenniens et de dépressions au coeur des
synclinaux calcaires dinantiens. Ici cette correspondance peut
non seulement ne pas refléter la nature géologique mais encore
s’inverser. Ainsi, par exemple, l’imposante barre longitudinale
famenienne qui s’exprime au travers de toute la feuille
supporte un synclinal calcaire perché à Andrimont, alors
qu’elle s’approfondit sous le synclinal calcaire de La Saute. La
région de Vaux-sous-Olne voit même une inversion du relief
d’un versant à l’autre du “Couloir de Nessonvaux”
BRUXELLES
AACHEN
LIEG
EG
EGE
Feuille
Fléron-Verviers
NAMUR
MONS
DINANT
Carbonifère
Dé
Silurien
Ordovicien
Cambrien
8
notamment, des fenêtres tectoniques reconnues (Soiron, Olne,
Chant des Oiseaux et Fond des Trois-Bois) et amendé quant à
sa limite nord.
NNW SSE
F.
Theux
Tu
F.
n
ne
M F. Theux
ag
l
né
e
F.
Agu
es
se Sondages de Pépinster
s- Sondage de Soiron
As
se
Sondage de Soumagne
5 km
9
4. Hydrologie.
10
2. Lithostratigraphie
1. Introduction
2. Description
11
intercalations de grès grossiers, kaolineux, parfois graveleux,
voire conglomératiques. Les grès vert olive ne sont bien
développés que dans la région de Pépinster au sommet de la
Formation. Ils annoncent le changement latéral de faciès vers la
Formation de Fooz du bord nord du Synclinorium de Dinant à
large dominante verdâtre.
Affleurements représentatifs :
- versant à l’est de la route Pépinster - Theux, au lieu-dit
Chinhé, après le pont sur le chemin de fer.
Bt (pars) GIVET.
Cb2 VIC
Poudingue de Burnot E3
Poudingue à la base Formation de Vicht
Burnot
EIFEL.
S3b Complexe
Cb1c SOL
Grès d'Acoz gris du Bois de
Cb2 F. de Solières
Fraipont
schistes, psammites
et grauwackes, grès d'Acoz
Cb1b S3a NON
Grès et grauwacke à Couches d'Acoz F. de Nonceveux
Rensselaria
Gdb G2 MAR
schistes bigarrés de Fooz schistes de Saint-Hubert
Assise de Fooz Formation du Marteau
et du Marteau
12
conglomératiques à cailloux de quartz sont répartis dans la
partie inférieure. Les grès grenus kaolineux à galets de schiste
(shale) foncé sont particulièrement caractéristiques. Les
couches bordeaux ont un faible développement. Certains
niveaux renferment des nodules carbonatés. Plusieurs niveaux
ont livré une riche macroflore. Étant donné la dominante gréso-
quartzitique, la formation est aisément cartographiable et
repérable dans la topographie.
Epaisseur : de 120 à 250 m.
Age : La formation est datée par palynologie du
Lochkovien supérieur et de la base du
Praguien (Hance et al., 1992).
Utilisation : locale (pierre à bâtir, voir Ressources
minérales et fossiles).
Affleurements représentatifs :
- talus de la route de Pépinster à Banneux, au lieu-dit Hauts
Sarts;
- les traces d’anciennes exploitations sont bien visibles sur
les versants de la Hogne, au sud de Pépinster.
Pour en savoir plus :
HANCE et al. (1992)
GODEFROID et al. (1994)
Affleurements représentatifs :
- la formation n’est bien exposée que dans la tranchée de
chemin de fer Pépinster - Spa, de part et d’autre de la
borne K1.
13
Pour en savoir plus :
MONSEUR (1959)
HANCE et al. (1992)
GODEFROID et al. (1994)
Affleurements représentatifs :
- versant droit de la Hogne à l’est de la station de Pépinster :
affleurements situés dans les talus d’un chemin serpentant
depuis le chemin du Bois-Robert jusqu’au bas du versant;
- lieu-dit Chant des Oiseaux : plusieurs affleurements sur le
versant droit du ruisseau de Fréri.
14
réserves. Le faciès ne correspond ni à la Formation de Burnot, ni
à celle de Wépion et la datation palynologique doit être précisée
(voir HANCE et al., 1992, fig.7).
Epaisseur : dans le Massif de la Vesdre, elle est extrême-
ment variable suivant le niveau d’érosion at-
teint avant le dépôt du Conglomérat de Vicht.
A Pépinster, elle est de l’ordre de 50 m.
Age : La formation est datée par palynologie du
Praguien (Hance et al., 1992).
Utilisation : locale (barres de quartzites, voir Ressources
minérales et fossiles).
Affleurements représentatifs :
- affleurements le long du chemin qui serpente depuis la sta-
tion de Pépinster jusqu’à la Cité en haut du versant.
15
fig. 5 : Croquis schématique du contexte géologique du “Mur du Diable”
à Pépinster.
Stratotype :
localité de Pépinster, affleurements répartis sur les deux
rives de la Hogne.
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seau de Targnon et du Ry de Mosbeux, cette barre atteint une
épaisseur d’une dizaine de mètres. Les grès conglomératiques de
Pépinster, qui affleurent dans la coupe du promontoire sous la
tour des Mazures sur une épaisseur de 3,65 m (COEN-AUBERT,
1969) pourraient en être l’équivalent latéral. Dans la coupe de la
gare de Pépinster, il ne reste qu’un niveau d’une dizaine de cen-
timètres d’épaisseur, visible une dizaine de mètres sous les cal-
caires de la Formation de Névremont. Il a été choisi par FORIR
(1898) comme base de l’étage givetien du fait de la présence de
Stringocephalus burtini et d’Hexagonaria quadrigemina.
Epaisseur : 95 à 97 m à Pépinster.
Age : Eifelien supérieur - Givetien. A Heusy, l’âge
est Givetien indiquant donc un important dia-
chronisme latéral.
Utilisation : locale (voir Ressources minérales et fossiles).
Affleurements représentatifs :
- Pépinster : tranchée de chemin de fer de la ligne Pépinster -
Spa, au nord de la station de Pépinster;
- Pépinster : versant ouest de la Hogne, au lieu dit Mousset;
- le talus nord de la route Liège-Verviers, au lieu-dit Louhau
(grand virage à l’ouest de Pépinster) montre le sommet de la
formation;
- Heusy : la tranchée de l’autoroute Verviers-Prüm a été illus-
trée par Hance et al. (1989).
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Lambermont et de Hodimont y ont été recoupées. Sur la feuille,
seules les Formations de Lustin et d’Aisemont affleurent.
Parmi des grands sondages, seul le sondage de Soumagne
a traversé des couches frasniennes dans le parautochtone. Les
3,5 m de calcaire gréseux à stromatopores massifs surmontant
les couches du Dévonien inférieur sont attribués à la Formation
de Lustin.
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Epaisseur : environ 40 à 50 m lorsqu’elle existe.
Age : Givetien sur base de la macrofaune.
Utilisation : pierre de taille (voir Ressources minérales et
fossiles).
Affleurements représentatifs :
- le versant est du Ruisseau de Mosbeux (Ry de Mosbeux) offre
une coupe continue des Formations de Névremont, Roux et
de la partie basale de la Formation de Lustin à ± 1 km au sud
du carrefour avec la route Liège-Verviers;
- les talus nord de la route Liège-Verviers montrent de nom-
breux pointements au nord de Pépinster depuis le grand vi-
rage de Louhau jusqu’à l’entrée de Verviers (ancienne car-
rière du Purgatoire);
- la grande coupe du promontoire sous la tour des Mazures est
difficile d’accès mais elle montre toute la formation. Une an-
cienne carrière située au sud de la tour, sur le promontoire,
permet d’en observer la partie inférieure.
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- une unité essentiellement dolomitique, formée de dolomie fi-
nement à grossièrement recristallisée, grisâtre s’altérant en
jaunâtre, et de calcaire dolomitisé, interrompue près de la
base par deux niveaux de calcaire dolomitisé partiellement
construits par des stromatopores massifs (± 4 m). L’épaisseur
de cette unité varie de ± 9 m dans le Ry de Mosbeux à ± 30
m dans la région de Renoupré (20 m à Pépinster).
LAMBERMONT
N
AISEMONT
LUSTIN
PRESLES
ROUX
Prayon
NÉVREMONT
Trooz
10m
brachiopodes
tabulés
20
Affleurements représentatifs :
- mêmes coupes que pour la formation précédente;
- la plus méridionale des 2 anciennes carrières situées sur le
versant est du ruisseau de Targnon, à ± 300 m au sud de
l’embranchement avec la route Liège-Verviers, montre le
contact avec la Formation de Lustin.
Formations de Presles
Affleurements représentatifs :
- la formation n’est plus visible aujourd’hui hormis dans des
propriétés privées (ancienne carrière des Golettes) ou des
coupes d’accès difficiles (Mazures).
21
Formation de Lustin (LUS)
22
Affleurements représentatifs :
- l’ancienne carrière située à Prayon, sur le versant ouest de
la route Prayon-Fléron au-dessus d’anciennes usines est ex-
ceptionnelle pour analyser les unités biostromales de la for-
mation;
- coupe du Ry de Mosbeux;
- ancienne carrière du Targnon;
- mur d‘escalade le long de La Vesdre en contrebas de la gare
de Goffontaine;
- coupe sous la tour des Mazures;
- ancienne carrière Taminon (ou Jaminon) à Pépinster, ac-
tuellement école d’escalade;
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leux, noir, de calcaire subnoduleux gris et de calcschistes
(shales carbonatés) avec des brachiopodes situés au sommet
de l’unité (entre 6 et 10 m sous le 2e biostrome).
3. Le 2e biostrome est formé d’une masse de calcaire organo-
clastique subnoduleux, gris clair, riche en organismes géné-
ralement remaniés (Frechastraea, Phillipsastrea, rugueux
solitaires, tabulés, localement stromatopores lamellaires et
brachiopodes). Son épaisseur varie de 17 m à l’ouest (Prayon)
à ± 7 m à l’est (Renoupré-Bellevaux). Cette unité constitue
un bon repère cartographique. Elle présente localement, dans
la région comprise entre Pépinster et Ensival-Lambermont,
une composition plus complexe sous forme d’une masse car-
bonatée qui peut atteindre 25 m d’épaisseur, subdivisée par 1
ou 2 intervalles schisteux irréguliers. Les lentilles carbona-
tées supérieures ont une extension latérale limitée et ne sont
pas continues.
Dans la Fenêtre de Theux, les sondages du viaduc de
Polleur montrent les 1er et 2e biostromes (1,65 et 6,65 m), sépa-
rés par 17,1 m de schistes gris avec des niveaux de calcschistes
et de calcaires fins, noirs, avec des brachiopodes. Aucun affleu-
rement n’a été reconnu sur la feuille.
La composition de la formation dans le sondage de
Soumagne a été détaillée par COEN-AUBERT (1974).
Epaisseur : de 25 à 100 m.
Age : Frasnien supérieur sur base des macrofaunes
et des microfaunes (conodontes).
Affleurements représentatifs :
- le versant ouest de la route Prayon-Fléron au nord de l’an-
cienne carrière signalée pour la Formation de Lustin montre
de nombreux pointements du 2e biostrome;
- le talus de la route Liège-Verviers au nord de la gare de
Goffontaine montre les schistes à brachiopodes suivis vers
l’ouest de pointements du 2e biostrome;
- la plus septentrionale des carrières du Targnon montre ce 2e
biostrome dans un environnement tectonique complexe;
- talus nord de la rue des Combattants à Hodimont, à l’est du
passage sous l’autoroute;
- l’échangeur d’accès de l’autoroute à Lambermont (talus
ouest et sous l’autoroute) montre un coeur anticlinal formé
du 2e biostrome.
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ensemble inférieur, frasnien, nommé “Schistes supérieurs”
(COEN-AUBERT, 1982) ou “Schistes de Matagne” (DREE-
SEN, 1988) et un ensemble supérieur, famennien, nommé
“Schistes de la Famenne” dans les différents travaux de DREE-
SEN (voir références par après). Hormis sur les niveaux d’hé-
matite, aucune étude lithostratigraphique régionale et détaillée
n’a été présentée sur ce dernier ensemble.
Sur le terrain néanmoins, il n’est possible de distinguer
facilement que deux ensembles aux caractéristiques propres.
- Une partie inférieure constituée de schistes (shales) à no-
dules calcaires et bancs minces de calcaire argileux avec de
nombreux brachiopodes. L’élément le plus typique de cette
unité est cependant un niveau biostromal, rougeâtre, à
Frechastraea et Phillipsastrea, nommé par COEN-AUBERT
(1982) “3e biostrome à Phillipsastrea”;
- Une partie supérieure caractérisée par la présence de plu-
sieurs niveaux d’hématite oolithique au sein de sédiments
schisteux (shales et siltites).
Dans les limites de la feuille, les Formations de Matagne,
de Senzeilles et de Mariembourg ne sont pas reconnaissables. Le
concept de Formation de Barvaux pourrait être utilisé pour l’uni-
té inférieure mais elle présente des caractères propres (présence
d’un biostrome). Les critères macroscopiques de discrimination
retenus par les divers auteurs pour établir une distinction entre
les schistes du Frasnien et du Famennien sont variables et sou-
vent locaux (couleur, composition, granulométrie,...). En pra-
tique, ces critères peuvent exister mais leur évolution est gra-
duelle, sans que l’on puisse placer une limite précise. Deux
nouvelles formations cartographiables, Lambermont et Hodimont,
ont été créées sur base des deux ensembles signalés.
Stratotype :
Localité de Lambermont où est située la coupe type (ta-
lus ouest de la bretelle d’accès à l’autoroute, sortie n° 4,
Lambermont).
La base de la Formation de Lambermont est constituée
par le sommet du 2e biostrome de la Formation d’Aisemont. Elle
se termine sous le premier niveau d’hématite oolithique.
Dans la coupe-type, la formation est exposée sur le flanc
nord d’un anticlinal faillé dont le coeur est occupé par la partie
supérieure du 2e niveau à Phillipsastrea (sommet de la F.
d’Aisemont). Cette coupe est utilement complétée par les nom-
breux petits forages réalisés lors de la construction de l’autorou-
te Verviers-Prüm et pour le projet de canalisation de la Vesdre à
Verviers. Ils ont recoupé l’entièreté de la formation (descriptions
inédites de J. M. Graulich).
25
5
11
De bas en haut :
1. 8 m de shales verts et gris à rares nodules calcaires, brachio-
podes et fenestelles (de 3 à 12 m dans les sondages);
2. 10 m de calcaires argileux, noduleux et de shales noduleux,
rouges et verts, à bioclastes de Frechastraea, avec à la base,
un banc biostromal à Frechastraea et Phillipsastrea (0,10 à
0,50 m) correspondant au 3e biostrome à Phillipsastrea (de
7,35 à 11,25 m dans les sondages);
3. 9,8 m d’alternances de shales et de calcaires noduleux verts,
avec, à 4,6 m de la base, un mince lit de grès fin, micacé;
26
4. 13,7 m de shales gris à lingules et nodules calcaires dans la
partie supérieure;
5. ± 9 m de shales verts, violacés et gris, avec, à la base, de
minces lits de calcaires gris contenant de nombreux brachio-
podes et, au sommet, de nombreux nodules calcaires et lits
plus ou moins continus d’accumulations de brachiopodes.
Ces shales sont couronnés par le premier niveau d’hématite
oolithique.
L’épaisseurs des 3 derniers niveaux varie de 29 à 33 m
dans les sondages.
L’élément le plus caractéristique de la formation est le 3e
niveau à Phillipsastrea et les calcaires noduleux rouges et verts
qui le surmontent. Cet ensemble rougeâtre, plus ou moins épais,
est connu sur toute l’étendue de la feuille. Il est le mieux indivi-
dualisé entre Pépinster et Les Surdents. Il est aussi rencontré
dans la Fenêtre de Theux (ép. 12,60 m, situé 5,0 m au-dessus du
2e biostrome dans les sondages du Viaduc de Polleur) et le par-
autochtone du sondage de Soumagne.
L’intervalle schisteux séparant les 2 biostromes s’épais-
sit latéralement d’ouest en est. Il a une composition variable
comme l’avait déjà souligné DUBRUL (1954 : «faciès de
Chaudfontaine, Verviers et Eupen»). On y trouve des shales no-
duleux à nombreux grands brachiopodes, des shales à lits plus ou
moins continus de calcaire, des shales ou siltites finement mica-
cés à lits de nodules calcaires à brachiopodes ou des shales noirs
à lingules avec tous les intermédiaires possibles.
La limite supérieure, constituée par le 1er niveau d’hé-
matite oolithique est connue depuis Chaudfontaine jusqu’aux
environs de Membach (niveau I de Dreesen, 1982, fig. 3) ainsi
que dans la Fenêtre de Theux (DUSAR & DREESEN, 1976;
GRAULICH, 1979).
Epaisseur : de 50 m à l’ouest de la feuille à 100 m à l’est.
Age : La transition entre le Frasnien et le Famennien
est fixée dans l’intervalle compris entre ce “3e
biostrome“, frasnien, et le premier niveau
d’hématite oolithique, famennien, sur base de
conodontes (COEN-AUBERT, 1974; DREE-
SEN, 1982). Dans la coupe type, MOURA-
VIEFF (inédit) a récolté les premiers cono-
dontes famenniens dans un niveau carbonaté à
une dizaine de mètres sous le sommet de la
formation.
Utilisation : locale (murs, empierrement, etc...). Selon J.
M. GRAULICH (inédit), il est très probable
que les marbres colorés de Verviers exploités
vis à vis du “Casino” et en “Crotte” (DU-
MONT et DAVREUX dans GROESSENS
(1981) proviennent de la semelle calcaire du
3e niveau à Phillipsastrea.
27
Affleurements représentatifs :
- coupe-type;
- rue de la Grappe à Dison, sous la Mission Protestante (3e
biostrome);
- versant ouest du méandre de la Vesdre au nord de
Francomont (multiples pointements);
- Drolenval, rive de la branche ouest du méandre de la Vesdre,
au lieu-dit “Les Douwis (accès privé);
- talus nord de la rue des Combattants à Hodimont, à l’est de
son passage sous l’autoroute;
- talus le long de la voie n°1 de la gare de Verviers;
- sentier public sur le versant boisé au pied de la Cité de
l’Espoir à Renoupré.
Stratotype :
Localité de Hodimont dans l’agglomération verviétoise
où existent de nombreuses coupes représentatives. La
coupe de référence est située sur le talus ouest de la rue
de la Grappe à Dison (versant rocheux).
28
- Le premier d’entre eux (I) est le plus caractéristique par la
taille moyenne de ses ooïdes (pisolithiques) et son épaisseur
relativement constante (de l’ordre du mètre). La présence de
brachiopodes et d’Orthoceratidae est à signaler;
- Le deuxième niveau (II) regroupe en réalité un certain
nombre d’occurrences d’hématite oolithique, interstratifiées
dans des calcaires gréseux, subnoduleux, gris bleuté, à bra-
chiopodes et céphalopodes (Orthoceratidae et Cheiloceratidae),
situés dans la même biozone de conodontes;
- Le troisième niveau comprend deux occurrences notées IIIa
et IIIb dont la première, d’épaisseur métrique, est la plus no-
table. Elle est caractérisée par la présence de rhynchonelles
et d’abondants céphalopodes (Cheiloceratidae).
29
Affleurements représentatifs:
- coupe-type;
- coupe-type de la Formation de Lambermont, au nord;
- Verviers, berge de la rive droite de la Vesdre en contrebas de
la rue des Récollets (Renoupré);
- Verviers, aire de l’ancien “bassin de natation “ devenu un
terrain de motocross (quartier des Gris Chevris);
- Basse-Fraipont, début du sentier pédestre du Thier de Hansé
(El Chin’hotte);
- Lambermont, vallon du ruisseau de Fiérain au pied du lotis-
sement de Wazai.
Affleurements représentatifs :
Cet ensemble géologique homogène, résistant bien à
l’érosion, marque d’une empreinte particulière les rives des
cours d’eau par de longs et imposants développements rocheux
de couleur brun rouge foncé à noire :
- falaises escarpées sur la rive droite de la Vesdre, dominant
de manière continue les villages de Trooz et de Prayon;
30
- promontoires rocheux sur les deux versants de la route de
Prayon à Fléron;
- escarpement rocheux le long de la rue du ruisseau à
Nessonvaux ;
- talus sud puis ouest de la route Liège-Verviers dans le grand
virage à l’est de Trooz sous le Château des Roches (faciès
particulier);
- falaise le long de la route Liège-Verviers, à l’extrémité
orientale du Bois de Longtra (magnifique anticlinal);
- extrémité nord du versant rocheux de la rue de la Grappe à
Hodimont;
- “Chemin des Dardanelles” à Verviers;
- affleurements situés au fond du vallon au nord de la Chapelle
de Renoupré.
31
zone à Scaphignathus velifer). La présence de
foraminifères est à signaler.
Utilisation : locale (voir Ressources minérales et fossiles).
Affleurements représentatifs :
- l’assise du château des Roches à Trooz est taillée dans cette
formation;
- les sentiers de promenade surplombant la voie de chemin de
fer au sud d’Halinsart illustrent les 4 horizons décrits;
- le sentier promenade sur la rive ouest de la Vesdre, au nord
de la ferme de Goffontaine, montre l’entièreté de la forma-
tion;
- l’affleurement situé aux pieds de la façade est de l’église de
Dison est important. Il s’agit en effet d’un des niveaux qui
ont été confondus avec les calcaires de la Formation de
Dolhain lors du tracé de la carte par FORIR (1898,
noté Fa2d). Il contient des foraminifères étudiés par
BOUCKAERT, CONIL & THOREZ (1967) et se poursuit le
long du talus de la voie d’accès de l’autoroute étudié par
DREESEN (1975);
- route d’accès à la Cité de l’Espoir à Andrimont.
32
Sur la feuille, trois unités se dégagent sans qu’il soit pos-
sible d’en préciser les transitions.
33
cation. Certains nodules montrent des laminations, sans qu’elles
soient marquées dans la matrice, d’autres sont formés d’une ac-
cumulation de brachiopodes. Hormis leur caractère noduleux,
les faciès carbonatés ne ressemblent cependant en rien aux ni-
veaux typiques de la Formation de Souverain-Pré.
Epaisseur : ± 350 m.
Age : Cette formation est datée du Famennien supé-
rieur sur base des microfaunes.
Utilisation : exploité dans la carrière de Trooz pour la pro-
duction de granulat (voir Ressources miné-
rales et fossiles).
Affleurements représentatifs :
- l’observation du front de taille de la carrière de Trooz depuis
la route Liège-Verviers montre la partie supérieure de l’uni-
té cartographiée. La partie basale peut être observée le long
du sentier menant de Trooz à En Mazouhé, au sud de la voie
ferrée. Plusieurs affleurements quasi continus y montrent de
remarquables niveaux à pseudonodules étudiés par MACAR
(1963). D’anciennes carrières situées sur le versant ouest du
chemin, au nord de la voie ferrée, permettent de compléter
l’observation;
- le sentier promenade sur la rive ouest de la Vesdre, au nord
de la ferme de Goffontaine, montre de nombreux affleure-
ments significatifs;
- le versant escarpé du méandre de la Vesdre entre
Goffontaine et Nessonvaux expose le long de la route de
nombreux affleurements significatifs;
- les talus est et ouest de la rue Froidbermont menant de la
vallée de la Hazienne à Olne ont été étudiés par CONIL
(1964). Les affleurements illustrent la partie sommitale de la
formation;
- Dison, talus du sentier de randonnée d’Al Pisseroule.
Origine du nom :
Environs de Dolhain où la formation est la plus caracté-
ristique (feuille 43/5-6 Limbourg-Eupen).
34
FORMATION
DES DOLOMIES DE LA VESDRE
FORMATION DE LANDELIES
FORMATION
DE PONT D'ARCOLE
FORMATION D'HASTIERE
FORMATION DE DOLHAIN
Dolhain gare
stromatopores
coraux
brachiopodes
crinoïdes
10 m
FORMATION D'EVIEUX
Dolhain tranchée
fig. 8 : La Formation de Dolhain, à Dolhain (feuille 43/5 Limbourg)
35
1. Le 1er biostrome est formé d’une couche de calcaire bioclas-
tique de 0,50 m d’épaisseur située à la base ou au sommet
d’un niveau gréseux d’environ 1,80 m. Il est reconnaissable
par la présence de grands coraux (Palaeosmilia aquisgra-
nensis) et de stromatopores lamellaires;
2. Le 2e biostrome est un grès calcaire, bioclastique, d’environ
2 m d’épaisseur, avec de nombreux stromatopores lamellaires
et en boules et des coraux (Palaeosmilia aquisgranensis);
3. Le 3e biostrome («Biostrome principal de la Vesdre») est un
ensemble de calcaires gréseux et noduleux surmontés de cal-
caires crinoïdiques, en bancs pluridécimétriques, entrecou-
pés d’intercalations argileuses. Les stromatopores (lamel-
laires et en boules), les coraux (Palaeosmilia aquisgranensis,
Campophyllum flexuosum) et les tabulés (Syringopora,
Yavorskia) sont abondants. Son épaisseur est d’environ 20 -
25 m. Il constitue un excellent repère cartographique.
Affleurements représentatifs :
- la coupe la plus complète est celle située rue Trauty à Dison,
formant le talus nord d’un parking face aux bâtiments de la
société Interlac (1er, 2e et 3e biostrome);
- quelques beaux affleurements sont encore visibles au pied
de l’église de Soiron.
Origine du nom :
Environs de Bilstain où les formations de base du groupe
sont le mieux exposées (feuille 43/5-6 Limbourg-Eupen).
36
des Dolomies de la Vesdre. Le groupe de Bilstain, ainsi défini,
affleure sur toute l’étendue du Synclinorium de Verviers (les di-
vers composants de ce groupe ont été rencontrés dans les son-
dages de Fays, de Jonkeu, de Soiron et de Soumagne sous la
faille de Theux).
Formation d’Hastière
Origine du nom :
Localité d’Hastière-Lavaux dans la vallée de la Meuse.
Formation de Landelies
Origine du nom :
Commune des bords de la Sambre, au SW de Charleroi.
37
Les affleurements de cette formation sont actuellement
réduits mais les traces de son exploitation sont nombreuses
(dalles, seuils de fenêtres etc...). Elle est formée de calcaires (cal-
carénites), crinoïdiques, gris foncé, argileux à la base puis en
bancs épais (pluridécimétriques à plurimétriques), de plus en
plus dolomitisés au contact avec la formation suivante. La pré-
sence de cordons alignés montrant des articles de crinoïdes mil-
limétriques, des coraux (dont Syphonophylia) et des brachio-
podes brisés est une de ses caractéristiques. La partie supérieure
est marquée par la présence de nombreux nodules centimé-
triques de calcite blanche. Il est malaisé d’en définir une limite
supérieure du fait de la dolomitisation.
Epaisseur : de 4 à 10 m sur la feuille.
Age : La macrofaune et la microfaune indiquent un
âge hastarien (sous-zone à foraminifères
Cf1α’’).
Utilisation : pierre de taille (voir Ressources minérales et
fossiles).
38
et associées à des nodules de cherts. Ces nodules siliceux
sont interprétés comme des pseudomorphoses d’anhydrite
(SWENNEN & VIAENE, 1986).
39
sents dans les calcaires dolomitisés du sommet
de la formation au Bay-Bonnet (sous-zone
Cf4α2).
Dans la Fenêtre de Theux, les conodontes pré-
sents dans les unités IV et V indiquent un âge
Ivorien.
Utilisation : pavés, granulat (voir Ressources minérales et
fossiles).
Stratotype :
Affleurements situés dans les environs de la carrière du
Bay-Bonnet, le long de la route qui relie Trooz à Fléron.
Ce groupe englobe les Formations de la Brèche de la
Belle-Roche, de Terwagne et de Moha. Elles ont été regroupées
du fait de la faible épaisseur des deux premières et du manque de
critère permettant de distinguer les deux dernières hors du
contexte d’une carrière.
40
chifiée d’environ 4 m d’épaisseur formée de calcilutite noire en
bancs épais et d’une unité supérieure formée de calcaire bré-
choïde (à intraclastes) passant graduellement vers le haut aux
calcaires de la Formation de Terwagne. Les blocaux représen-
tent diverses lithologies (calcilutites laminées, calcarénites bio-
clastiques, calcarénites à ooïdes...). Des pseudomorphes de gyp-
se et d’anhydrite y sont présents. La matrice contient des
bioclastes (ostracodes, foraminifères).
Formation de Terwagne
Origine du nom :
Localité de Terwagne, dans la commune de Clavier.
41
Age : Moliniacien moyen, sur base de foraminifères
(sous-zone Cf4α2).
Utilisation : calcaire à chaux, pierre de taille (voir Res-
sources minérales et fossiles).
Formation de Moha
Origine du nom :
Localité de Moha au NE de Huy. Cette nouvelle forma-
tion a été approuvée par la Commission de Stratigraphie
du Carbonifère comme équivalent latéral de la Formation
de Neffe s.s., telle que définie en son lieu d’origine
(Faubourg de Dinant, sur la feuille Hastière-Dinant,
n°53/7-8).
Dans la région de la Vesdre, deux types de lithologies se
relaient latéralement au-dessus de la Formation de Terwagne :
- un premier ensemble dont la transition s’exprime par une
augmentation de la taille des bancs (très épais à massifs), de
la puissance des séquences (plurimétriques) et par l’impor-
tance relative des termes à intraclastes, bioclastes et ooïdes.
La couleur reste gris foncé à noire. Un membre apparemment
d’un seul tenant (10 à 12 m) couronne la série, quelques
mètres sous la limite inférieure de la Formation de Lives.
Cette unité est reconnue depuis la carrière de Dolhain-
Calvaire (feuille 43/5 Limbourg) jusqu’aux environs de
Magnée-Fonds de Forêt;
- un deuxième ensemble caractérisé par la présence de bancs
massifs, plus clairs, de calcarénite bioclastique et oolithique
avec des laminations parallèles et obliques et des stratifica-
tions obliques. Cette unité est bien visible sur la feuille de
Raeren (43/2) dans les carrières de Walhorn ou de Feldchen.
Ce dernier est le faciès classique de la formation. Le pre-
mier ensemble représente le faciès Dison de la formation (défini
dans la localité de Dison, carrières désaffectées de la rue
Pierreuse).
42
F. de SEILLES
M. des Awirs
F. de LIVES
M. de Corphalie
L3
Siphonodendron martini
Lithostrotion araneum
"bouffées de pipes” (séqu.-1)
M. de Haut-Le-Wastia
L2
L1 - Banc d’Or
Corphalia mosae
Siphonodendron ondulosom
Dorlodotia briarti
F. de MOHA
(faciès DISON) Dorlodotia briarti
F. de niveaux conglomératiques
TERWAGNE
10
LEGENDE
ooïdes coraux solitaires
nodules de chert coraux fasciculés
m struct.cryptalg. coraux massifs
stromatholites brachiopodes
F. de la en ” bouffée de pipe”
BR. DE LA BELLE-ROCHE
43
Dorlodotia briarti selon la description de l’affleurement par
Salée en 1920 (archives Service géologique de Belgique,
n° 135W73).
Origine du nom :
Localité de Juslenville le long de la Hogne, entre Theux
et Pépinster.
Formation de Lives
Origine du nom :
communes de Lives, dans la vallée de la Meuse, à l’est de
Namur.
44
mis en évidence par l’altération, sont caractéristiques de ce
membre. Le sommet du membre est marqué par la présence de
grands coraux Caninophylum archiaci (séquence - 2, Dison)
et d’une séquence à stromatolithes “en bouffées de pipes”
(séquence -1 à Dison) (épaisseur de 25 m à Dison à 33 m dans
les environs de la carrière du Bay-Bonnet).
- le Membre de Corphalie, d’une puissance de 15 à 20 m, est
aisément repérable en carrière par son aspect apparemment
massif. Il est constitué de bancs épais de calcaires bioclas-
tiques (grands brachiopodes, Siphonodendron martini) sur-
montés d’une phase supérieure très diagnostique : 5 à 10 m
de minces bancs de calcilutite à joints argileux. A quelques
mètres du sommet, on peut observer la présence d’un niveau
argileux jaunâtre de 0,30 m. Les premiers nodules de cherts
surmontent immédiatement cet horizon dans la carrière du
Bay-Bonnet.
- le Membre des Awirs est constitué de séquences très riches
en faune dans le terme bioclastique (coraux, tabulés, bra-
chiopodes) avec de nombreux horizons de nodules de cherts
parallèles à la stratification et de nombreux joints ou niveaux
schisteux. Il est couronné par une unité entièrement bioclas-
tique à nombreux nodules ou boudins de cherts et à fossiles
silicifiés ou empâtés dans les cherts.
Formation de Seilles
Origine du nom :
Agglomération de Seilles dans la région d’Andenne.
45
La base de la formation est définie par l’apparition des
premiers bancs massifs de calcaires clairs surmontant le Membre
des Awirs. Elle n’est visible que dans les talus de la route
Prayon-Fléron, au sud du lieu-dit “En Vôtister”, et dans la car-
rière du Bay-Bonnet. Il existe localement des niveaux métriques
à plurimétriques de brèche calcaire, interstratifiés. Il ne faut pas
les confondre avec l’aspect bréchoïde donné à la roche par
l’abondance des structures algaires. Un niveau de cherts, assez
constant souligne la partie moyenne de la formation.
Formation de Thon-Samson
Origine du nom :
Ruisseaux de Thon et du Samson dans la province de
Namur, entre Namur et Andenne.
Formation de Ronde-Haie
Origine du nom :
Hameau de Ronde-Haie, à l’est de Juslenville.
46
Brèche par PAPROTH et al. (1983a), le long de la route de
Juslenville à Ronde-Haie.
Epaisseur : inconnue.
Age : Cette formation est datée du Warnantien supé-
rieur sur base des foraminifères (sous-zone
Cf6γ).
Origine du nom :
De la houille.
47
quable est la présence de plusieurs niveaux plus ou moins épais
de grès grossiers ou conglomératiques (“poudingue”) à divers
niveaux stratigraphiques. L’épaisseur et le nombre des niveaux
charbonneux croît vers le haut de la séquence. Dans la partie ex-
ploitée du groupe, des lits ou des niveaux de concrétions carbo-
natées se rencontrent fréquemment. Il s’agit le plus souvent de
sidérose.
48
Siège de José
(coupe synthétique)
WESTPH.A
Cowette
Venta
Lairesse
Fraxhisse (Sarnsbank)
Schieferbank Schieferbank
YEADONIEN Hauptflöz
R2c Hauptflöz
R2b
MARSDENIEN
"Poudingue"
R2a d'Andenne
R2c Nivoie
R1c R2b
"Poudingue"
R1b2 d'Andenne
niveaux de grè ès grossiers
R1b1 R1b ératiques
KINDERSCOUTIEN "Poudingue"
de Houlteau R1b
R1b2 R1b grès
R1a3
niveau marin à goniatites
R1a2 charbon
R1a1
R1a1 R1b shistes (ess. siltites)
H2c H2c
ALPORTIEN
"Poudingue" H2
de calcaire
Saint-Hadelin
150 m
CHOKIERIEN
H1b
E2c
Faille du E2c
E2b E2b
ARNSBERGIEN Tunnel
léokarstique
surface pa
WARNANT. 0
LIVIEN Sondage de Soumagne
(autochtone entre 990 et 1580 m)
Faille de
Magnée
49
Horizon de Finefrau-Nebenbank (= Bouxharmont dans la
concession de Wérister et Beaujardin dans celles du Hasard
et Wérister-José) à Gastrioceras sp.
Horizon de Wasserfall (= Stenaye dans le bassin minier de
Herve, Grande veine de Nooz dans la concession de
Wérister, Général dans celle du Hasard et Victoire dans cel-
le de Wérister-José).
50
Ces horizons gréseux ne représentent pas tous des repères
continus sur l’ensemble de la feuille. Certains d’entre eux ont été
observés en affleurement et montrent une relative continuité la-
térale d’observation, d’autres n’ont été décrits que ponctuelle-
ment, dans un sondage ou une galerie de mine. Le niveau de
Bouxharmont a été choisi comme niveau repère des cartes pu-
bliées dans les synthèses de HUMBLET (1941) et de CHAU-
DOIR & ANCION (1950).
Epaisseur : > 1300 m.
Age : (voir texte).
Utilisation : charbon, moellons (“poudingues”, grès).
51
complexe arénacé avec des variations de faciès très rapides
(silts, sables argileux ou à minces lits d’argile, sables fins à dé-
bris de végétaux et concrétions manganésifères, tourbes et ar-
giles violettes à végétaux). 6,5 m d’une argile gris vert en consti-
tue la partie supérieure.
Selon FORIR (1906), l’aire d’extension de la formation
ne dépasserait pas Chaineux. Cependant, les travaux de la tran-
chée d’adduction Eupen-Seraing (GRAULICH, 1959) et 3 petits
sondages recensés au Service géologique de Belgique montrent
que cette limite s’étend vers le sud jusqu’à la région de Petit-
Rechain. Ces observations peuvent être complétées par celles de
la Carte pédologique qui montrent une succession quasi continue
de lentilles sableuses allongées sur les versants ouest et est de la
colline de Hautregard, au nord de Petit-Rechain.
Epaisseur : elle se présente sous forme d’un biseau poin-
tant vers l’ouest avec une épaisseur de 10 m à
20 m maximum au nord.
Age : aucune datation n’a été effectuée sur la feuille.
Elle est datée en d’autres points du Santonien.
Pour en savoir plus :
FORIR (1906)
GRAULICH (1959)
GRAULICH (1969)
VANDENBERGHE (1983)
52
pides variations de faciès tant verticales que latérales. D’est en
ouest, on passe progressivement des sables grossiers à lamina-
tions obliques dans les environs de Vaals à des silts et des sables
dans la région de Clermont et à une masse plus homogène de silt
quartzo-argileux carbonaté et glauconitique aux environs de
Visé.
Epaisseur : 30 m maximum.
Age : aucune datation n’a été effectuée sur la feuille.
Elle est datée, par ailleurs, du Campanien.
Utilisation : argiles plastiques (anciennement, voir Res-
sources minérales et fossiles).
53
- Craie grossière ou Calcarénite de Lanaye : calcarénite gra-
nuleuse, d’aspect tuffacé avec de nombreux lits subcontinus
de silex.
54
geâtre, plus ou moins indurés (éluvium cartographié Sx sur la
carte géologique à 1/40 000 ) avec des lentilles argilo-sableuses
à la base. Localement, les sondages montrent la présence d’amas
de silex sans argile. Ce conglomérat a une épaisseur très va-
riable, s’amenuisant du nord vers le sud (entre 5 et 15 m). Des
blocs métriques de conglomérat induré peuvent se rencontrer au
sud des limites actuelles de la craie (Touvoie, entre Nessonvaux
et Olne ou Saint-Hadelin) et des fragments de silex se rencon-
trent, dans les limons, sur toute l’étendue de la feuille. L’origine
de cette couverture, due au lessivage des formations supérieures,
est mieux détaillée dans la partie consacrée au karst. Elle n’a pas
été représentée sur la feuille du fait de ses limites très floues qui
ne correspondent pas aux limites figurées sur la carte géologique
à 1/40 000.
Epaisseur : 15 m maximum, très variable en fonction des
degrés d’altération et de karstification.
Age : aucune datation n’a été effectuée sur la feuille.
L’Horizon de Loën est daté, par ailleurs, du
Campanien supérieur, l’Horizon de Froidmont
marquant la limite traditionnelle avec le
Maastrichtien.
Utilisation : réservoir aquifère.
Formations superficielles
55
Hogne et la Magne. Leur épaisseur est généralement assez
faible, de 2 à 5 m en moyenne. Lorsque la succession est com-
plète, ils comportent à la base un gravier, souvent à gros galets,
formé de débris de roche entraînés et roulés, appartenant au bas-
sin hydrographique. Sur ce gravier, reposent des argiles, des ar-
giles sableuses ou des sables, de teinte jaunâtre, renfermant par-
fois des petits galets dans sa partie inférieure.
56
(essentiellement coraux), dans le Famennien inférieur (Rhyn-
chonellidae) et dans le Namurien (goniatites).
Goniatites
300
Westphalien
Carbonifère
HOU Namurien
Foraminifères
JUS Viséen
BBN
Coraux
BIL Tournaisien
Conodontes
DOL
Dévonien
supérieur
Dévonien
Spores
Dévonien
PER VIC moyen
ACO
Dévonien
BAU inférieur
400
MAR
R
lacune
4. Tectonique
Les terrains paléozoïques de la feuille sont intensément
plissés et faillés. Les plis, décimétriques à kilométriques, sont
généralement plus ou moins déjetés à déversés vers le N-NW. Ils
sont faiblement ennoyés vers le NW ou le SE, un même pli pou-
vant présenter des ennoyages divergents, notamment au nord de
la Fenêtre de Theux.
57
l’ensemble de la feuille en unités structurales plus ou moins im-
portantes (fig. 13). Il existe cependant des problèmes de nomen-
clature qui sont détaillés dans l’annexe 1. Dans le passé, par
exemple, des failles différentes ont reçu le même nom (ex. failles
de Verviers, Dison), d’autres ont été plusieurs fois redéfinies en
des endroits différents avec des conceptions différentes (ex.
failles de Saint-Hadelin, Magnée). Enfin, les noms de certaines
failles ont été abusivement extrapolés suivant des conceptions
tectoniques qui ont varié. Nous avons choisi ici de conserver le
nom local ou le nom communément reconnu à l’heure actuelle
pour chaque tronçon de faille défini sur la feuille (voir annexe 1
pour plus de renseignements).
F.Eupen
2 km
Massif de Stavelot
la Helle
0
la Soor
la Gileppe
elle
aH
F.L
F.Eupen
F. Oe
la Vesdre
Unité de Jalhay
pe Sud
F.Walhorn
F. Gilep
F. Renoupré
e
F. O
F.Soiron
4
F. Haut-Vent
3 - Unité de Forêt-Andrimont
3a - sous-unité de Soiron
1
3b - sous-unité de Forêt
F.Theux
F. El Fagne
1 - Unité de La Gileppe
n
La Minerie
6 - Fenêtre de Theux
oiro
Graben de
5 - Massif de Herve
4 - Unité du Tunnel
F. S
2 - Unité de Goé
6
4
5
3a
F.Pépinster
Feuille Fléron-Verviers
F. Tunnel
2
3b
4
5
58
1. Description des unités structurales :
1- L’Unité de la Gileppe
2- L’Unité de Goé
59
Pépinster. La première d’entre elles a été analysée en grand dé-
tail par HANCE et al. (1989).
WNW ESE
Faille transversale ME ME
DOL
ba
niveaux à pseudonodules nc
SVP sm SVP
ass
ifs ESN
ESN
Vesdre tunnel SNCB
carrière de Trooz
200 m
60
et des failles qui recoupent l’ensemble des structures (faille du
Trou-Renard,...). Ces dernières sont les plus nombreuses et les
plus importantes. Elles sont visibles en carrière.
f. de Magnée
agne
N f. de Soum
2
ai
Rafh
f. de
j
m C s
1
B o
n
3
la Vesdre
d
la Vesdre
2km
BIL-BBN-JUS
axe synclinal, anticlinal, dir. de l'ennoyage
SVP faille, faille de chevauchement
NEV-ROU-LUS
61
et d’Olne (o sur la fig. 15) rompent la relative régularité de
l’ensemble en exposant les formations du Viséen. Elles s’ou-
vrent au sein d’un grand anticlinal à coeur famennien et sont
limitées par une faille plissée nommée faille de Soiron, à
pente sud, au sud (définie à l’ouest du village de Soiron par
FOURMARIER, 1904) et faille d’Henrister, à pente nord, au
nord (FORIR, 1898). Leurs structures internes sont bien vi-
sibles dans les carrières abandonnées de Petit-Rechain
(grand anticlinal faillé dans la Fenêtre de Soiron), sur le ver-
sant ouest de la route de Nessonvaux à Olne et dans le bois
voisin à l’est (anticlinal faillé de la Fenêtre d’Olne). La tran-
chée Distrigaz Visé-Bastogne a traversé la Fenêtre de Soiron
à l’ouest de Soiron, dans la vallée du Bola. Son prolonge-
ment a été traversé par le sondage de Soiron, sous 271,20 m
des couches famenniennes formant le flanc nord du synclinal
du Bola. La faille de Soiron découpe tous les plis, tant dans
les structures internes des fenêtres que dans l’allochtone (cf.
sondage de Soiron).
Le tracé qu’il propose pour cette faille (fig. 16) est en réa-
lité la résultante d’une combinaison du jeu de 2 failles transver-
sales (faille des Marais, faille transversale de Nessonvaux, m et
62
n sur la fig. 15) qui affectent et masquent localement la faille de
Soiron. La faille qui limite l’anse famenienne de Vaux-sous-
Olne en constitue un témoin. Ce modèle respecte la continuité
des structures observées à l’est et à l’ouest de cet axe
Nessonvaux-Olne. Dès lors, les Fenêtres de Soiron et d’Olne ap-
partiennent à la sous-unité de Forêt, la sous-unité de Soiron, al-
lochtone, étant déplacée de 800 à 1200 m vers le nord (axes des
plis et failles secondaires).
63
vauchement de la sous-unité de Soiron sur celle de Forêt. C’est
la solution adoptée sur la feuille et les coupes géologiques.
64
- la deuxième possibilité est l’inverse de celle retenue. La fig.
17 c montre qu’il n’y a plus aucun lien entre les structures.
La limite sud d’un tel chevauchement est encore plus diffici-
le à mettre en évidence.
La faille de Magnée qui limite l’unité au sud du village de
Magnée a une histoire complexe (voir annexe). Son lieu de défi-
nition le plus communément reconnu est situé dans le ruisseau
de la Gargonate, au SW de Magnée où les couches du Viséen su-
périeur sont en contact avec des schistes houillers, datés du
Westphalien. Ce contact a été successivement interprété soit
comme une faille de charriage très plate, soit comme une faille
transversale verticale. La description du contact donnée par
MACAR en 1947 dans les minutes de la carte au Service géolo-
gique de Belgique exclut cette dernière interprétation (point
135W411). Les coupes sériées effectuées sur la feuille montrent
qu’elle se poursuit vers l’est sous le nom de faille de Soumagne,
faille du Corbeau et faille de Soiron en découpant toutes les
structures et se confondant avec - ou recoupant - la faille de
Soiron sensu-stricto à l’est de la feuille.
65
Puits Vieux-Bure F. de Magnée Carrière
E2c BBN
HOU JUS
U
Lairesse Dol. Vesdre
Sidonie
F. des Xhawirs Tunnel du Bay-Bonnet
- 122 m
"Poudingue" de Houlteau"
Beaujardin
Jeanne F.
d'Ay
Fraxhisse e
66
ne
ux
Général F. du
Tunn
el
Général
Beaujardin
Fraxhisse 1000 m
- 913m
Victoire
- "Poud." de Houlteauu JUS BBN
Général "Poud." d'Andennee F. Soumagne
Beaujardin
F. Xhawirs
F.Xhendelesse
(transversale)
5 - Le Massif de Herve
67
fig. 20 : Coupe En Vôtister-Fléron.
68
Steppes (HUMBLET, 1941), Hasard (FOURMARIER, 1910),
Xhawirs (FOURMARIER, 1926) et La Rochette (GRAULICH,
1955). Elles découpent l’unité en une série d’écailles imbriquées
(fig. 20, d’après la coupe C des archives des Charbonnages de
Wérister, 1964, complétée dans la partie superficielle).
6 - La Fenêtre de Theux
69
fig. 21 : Vue d’ensemble de l’allure renversée du Carbonifère sur les
rives de la Hogne. Le contact Viséen-Namurien est faillé (faille
mineure).
Le style des plis des calcaires et des schistes est très dif-
férents de ceux présents dans l’unité gréseuse. Le contact entre
ces ensembles n’est pas clairement visible. Aucun indice de po-
larité fiable n’a été trouvé dans l’unité gréseuse. Des couches à
polarité apparemment normale côtoient des couches renversées
au gré des nombreux affleurements disséminés. La relative in-
homogénéité des structures rencontrées (direction et ennoyage
des axes de plis), l’absence de structures tectoniques propres aux
plis et le caractère clairement lenticulaire des couches nous
conduisent à penser qu’ils ont été l’objet de déformations très
70
précoces, voire synsédimentaires (slumps...) comme l’a illustré
GILL (1979) dans des niveaux d’âge et de lithologies compa-
rables en Irlande. Il n’y a donc pas lieu de les séparer du reste par
une faille de charriage importante sur base de cette seule consta-
tation comme l’ont fait FOURMARIER (1969, synthèse) et
MICHOT (1988).
2. Fractures transversales
71
miniers. Défini sur la feuille de Herve (42/4), dans le gisement
exploité par le siège de Battice, son extension vers le sud a été
recoupée lors des travaux de l’autoroute Liège-Aachen, sur la
feuille de Herve (GRAULICH, 1969) et lors de la traversée de
Dison par l’autoroute vers Verviers (GRAULICH, 1969, 1975).
Cette structure d’effondrement se prolonge vers le sud, à travers
la ville de Verviers. L’analyse détaillée des failles bordières a
montré l’existence de 2 types de failles (ANCION & EVRARD,
1957) :
- failles composites à rejet de décrochement prépondérant (dé-
crochement sénestre, ex. 300 m de décrochement et 48 m de
rejet vertical pour la faille d’Ostende, bordant le graben à
l’est sur la feuille de Herve, 100 m et 10 à 30 m pour la faille
Mouhy);
- failles normales (30 m à 90 m d’affaissement relatif du pan-
neau est pour la faille Monty, bordant le graben à l’ouest sur
la feuille de Herve).
72
plurimétrique). Il s’agit de dolomies brun clair à grisâtre, fine-
ment à grossièrement recristallisées, se désagrégeant souvent en
arène dolomitique brune.
L’épaisse zone dolomitisée rencontrée au contact de la
faille de Soiron sur les talus de l’autoroute à Dison a été datée de
la biozone de foraminifères Cf5 (Livien, LALOUX inédit),
confirmant ainsi l’interprétation donnée par GRAULICH (1969,
1975). Selon lui ce faciès constitué de dolomies hétérogènes, fis-
surées et bréchiques, aurait une origine tectonique, liée à la faille
de charriage de Soiron. L’influence des nombreuses fractures
transversales relevées par GRAULICH (1969, pl. 2 et 11) et le
faible angle qu’elles forment avec les talus de l’autoroute ne sont
sans doute pas à négliger. Ces observations expliquent les pro-
blèmes rencontrés par les auteurs des cartes précédentes pour
tenter de résoudre le puzzle apparent de Dison (dolomies inter-
prétées comme tournaisiennes, voir GRAULICH, 1969, 1975).
3. Interprétation
a) la déformation varisque
73
fig. 22 : Coupe b-b’, synthétique.
74
Theux-Tunnel tronque la partie inférieure de la nappe à des ni-
veaux stratigraphiques et structuraux différents suivant les trans-
versales. Ces failles sont donc hors-séquences, contrairement à
l’opinion de HOLLMANN & WALTER (1995).
75
La faille de Theux, d’allure beaucoup plus plate, tronque
toutes ces unités y compris les failles de Walhorn-Pépinster,
Soiron ou Magnée. Dès lors, contrairement aux opinions ad-
mises jusqu’à présent, les grands accidents supérieurs ne lui sont
pas nécessairement liés génétiquement.
La faille d’Eupen définie sur la feuille 43/4 Eupen (fig. 13)
serait encore plus tardive selon les travaux de GEUKENS (syn-
thèse dans GEUKENS 1986) puisqu’elle recoupe la faille de
Theux au sud de la Fenêtre de Theux. Ce serait la dernière faille
du système.
76
fig. 23
77
et coraux) avec tous les intermédiaires. Les faciès de la
Formation du Roux traduisent une évolution vers un environne-
ment plus confiné (CNUDDE et al., 1986).
78
sont la marque de conditions infratidales plus profondes. La
Formation des Dolomies de la Vesdre reflète une évolution vers
des environnement lagunaires restreints, hypersalins, avec fina-
lement le développement de niveaux d’évaporites dans des
conditions de sabkha. La dissolution des évaporites est à l’origi-
ne de la brèche du Membre de Walhorn. L’analyse détaillée de
la dolomitisation, secondaire, révèle une histoire très complexe.
79
d’érosion des dépôts crétacés, la région sera une nouvelle fois re-
couverte par les sédiments résultant de la transgression rupélien-
ne.
FAGNES
HAUTES
NW SE
Warche
Vesdre
HERVE
CAMPINE
Meuse
500 m
E ±0 m
E
ÏQU ÏQU
ZO ZO
EN
O EO
C P AL
-500m
25 Km
dépôts crétacés
soulèvement de l'Ardenne
PALEOZOÏQUE
±0 m actuel 500 m
6. Ressources du sous-sol
1. Hydrogéologie
80
a) Les réservoirs du socle paléozoïque
81
La nappe du calcaire carbonifère s’inscrit dans une ban-
de comprenant les formations carbonatées depuis le sommet du
Famennien (Formation de Dolhain) jusqu’au Viséen. A cette
bande qui s’étend depuis Tri-Mottet à l’ouest jusqu’au delà de
Dison à l’est, se greffe l’excroissance du synclinal d’En-
Gélivau. Ajoutons-y les îlots calcaires des synclinaux de Soiron
et d’Andrimont ainsi que les fenêtres tectoniques d’Olne et de
Soiron et l’extrémité nord de la Fenêtre de Theux.
82
des sources du bassin de la Berwinne. Il s’agit d’une nappe de
fissures, qui fait l’objet d’exploitations locales (plusieurs cen-
taines de puits particuliers) dont 2 ou 3 captages plus importants.
1) Généralités
83
Néanmoins, l’essentiel du réseau spéléologique (c’est à
dire les cavités pénétrables par l’homme) a affecté en Belgique
des massifs de calcaire cohérent du socle paléozoïque et son dé-
veloppement ne commence que bien après l’émergence conti-
nentale définitive au Plio-Quaternaire et une fois les terrains de
couverture éliminés par l’érosion.
Un réseau karstique s’est structuré selon certaines orien-
tations préférentielles en exploitant des zones de faiblesse de la
roche : parallèlement à la structure des couches sédimentaires et
suivant un système de fractures prééxistantes et récentes. Les va-
riations du niveau de base des grands cours d’eau (la Meuse et la
Vesdre) couplées aux oscillations climatiques durant le Plio-
quaternaire ont en outre aménagé le karst sur plusieurs niveaux
superposés.
84
- à la détente généralisée des massifs rocheux due à la surrec-
tion et l’érosion continentales (Plio-Quaternaire) s’ajoute la
détente des versants des cours d’eau. Ces dernières ont ravi-
vé et amplifié le réseau existant en un carroyage dense de
fractures dans lequel le système phréatique initiera le réseau
karstique.
85
s’agit d’une perte active en période de crue, dotée de 4 entrées
basses (les 4 chantoirs d’Elènes) s’ouvrant à la base d’une paroi
calcaire de la Formation de Lustin (DUBOIS, 1975). La Grotte
“Les Effondrements” à l’extrémité nord du promontoire des
Mazures comporte un réseau inactif et étagé fait de fissures à
4 ouvertures. L’émergence est localisée 1200 m en aval dans le
lit de la Vesdre à la Résurgence de Goffontaine, au pied de la
gare du même nom. Il s’agit d’un siphon (30 m) prolongé par un
puits reconnu jusqu’à -53 m (FSBS, dans Speleo Flash, n° 137,
sept. 1983). Il est surmonté d’une petite grotte inactive, vrai-
semblablement une résurgence fossile.
Surplombant le transit souterrain de la Vesdre, la zone
des Douwis, à Flère, comprend un ensemble de 4 pertes en fis-
sures alignées NW-SE parallèlement à la rive du méandre de la
Vesdre, intégrant les eaux de crue au réseau souterrain. Ces fis-
sures correspondent à la zone de détente des versants.
La Grotte Jumelle de Flère est un ensemble de 2 réseaux
séparés en Grande Jumelle et Petite Jumelle, dont la particulari-
té est de développer des cavités, des puits de soutirage, des re-
gards phréatiques et des galeries à plusieurs niveaux, qui se re-
coupent dans les 3 directions de l’espace selon une structure en
treillis (QUINIF, 1977). Il n’est pas impensable d’arriver à
mettre les différents niveaux de galerie en relation avec les ter-
rasses de la Vesdre.
Le sommet du promontoire de Flère est comme balafré
par une échancrure béante et profonde (12 m) empruntant 2 di-
rections de fractures. Enfin, Grotte Daumerie, Grotte de l’Air
Vif, Cavité de Bécoyin, Petite faille du Bois de Douwis, Grotte
de la Grotte etc..., sont autant de témoins en surface d’un déve-
loppement karstique qui se développe à l’aplomb d’une Vesdre
souterraine.
Le deuxième exemple de ce type de réseau de recoupe-
ment souterrain se situe dans le massif calcaire plissé du Viséen
des sites classés de La Neuville et de Fonds-de-Forêt. La Magne
après un parcours sur le plateau schisteux du Houiller, au nord
de Saint-Hadelin, aborde dès le village de La Neuville le substrat
calcaire viséen en s’encaissant profondément. Trois pertes ac-
tives et fossiles (notamment la Perte du Gué Saint-Hadelin et le
Chantoir de la Magne) jalonnent les berges du cours d’eau en
amont des carrières du Bay-Bonnet. Elles soutirent une partie de
l’écoulement aérien au profit d’une Magne souterraine.
La résurgence a lieu à Fonds-de-Forêt aux Émergences
du Wuinant et de Bay-Bonnet, après un parcours souterrain de
l’ordre de 1000 m. Ce site est connu des spéléologues pour abri-
ter sur son versant est une forte densité d’appareils karstiques.
Certains d’entre eux (Grotte Verticale S.F.F., faille de la
Résurgence) témoignent de l’existence d’un faisceau de fissures
inhérentes à la détente du versant rocheux.
86
D’autres ouvertures (Trou Wuinant, Trous des Nutons)
localisées sur le plateau aboutissent, parfois via un étagement in-
termédiaire de galeries, sur le parcours même de la Magne sou-
terraine. La Grotte de l’Ours et la Caverne de Fonds de Forêt,
quant à elles, comportent dès l’entrée un niveau d’ancienne ter-
rasse alluviale.
La Grotte Walou, perchée au sommet d’un versant, com-
porte diverses ouvertures entamant les niveaux calcaires des
Formations de Terwagne, Moha et Lives (Viséen). Les fouilles
(en cours) ont mis au jour une coupe stratigraphique quaternaire
exceptionnelle pour l’Europe occidentale (GROESSENS-VAN
DYCK, 1989), qui s’étage depuis le Paléolithique moyen jus-
qu’au Néolithique. La composition de l’avifaune fossile et le
contenu palynologique des diverses couches montrent une oscil-
lation climatique caractérisée par un environnement de landes et
de prairies humides aux paysages très ouverts, qualifié de froid
(Préboréal-30 000 BP) et similaire à celui du nord de l’Ecosse
actuelle, suivi d’un climat vif (Boréal) et enfin tempéré chaud
(Atlantide). Jusqu’ici, on y a exhumé les restes d’une industrie
lithique aurignacienne, cresswellienne, magdalénienne et péri-
gordienne.
Le réseau karstique d’Olne/Vaux-sous-Olne.
87
b. Le réseau chantoir-résurgence.
88
terrain de la bande de calcaire se serait édifié dans une disposi-
tion analogue. Les appareils karstiques superficiels se concen-
treront donc de préférence sur le trajet souterrain et aux contacts
faillés des schistes houillers (f. du Corbeau) en amont et des grès
famenniens des Formations de Montfort-Évieux (f. de Soiron)
en aval.
3) Les paléokarsts
Le paléokarst viséen.
89
sommet des calcaires viséens dans le sondage de Soiron (1533m),
ont permis à GRAULICH (1962) de montrer que la dissolution
des calcaires s’est faite sous une couverture de sédiments argi-
leux marins du Groupe houiller (dépôts en lacune actuellement),
dans la zone de percolation météorique (au-dessus de la nappe
aquifère). Cette karstification aurait eu lieu lors d’une émergen-
ce continentale qu’il date de la phase sudète de l’orogenèse va-
risque. Ce processus aurait été suivi par une nouvelle phase
transgressive déposant les niveaux continentaux et marins de
l’Arnsbergien (E2b-E2c).
90
Cette surface sera remodelée durant l’Oligocène par une
nouvelle transgression qui dépose des sables jusqu’au coeur du
Massif ardennais (DEMOULIN 1986, 1995, GULLENTOPS,
1987, BLESS et al., 1991, voir fig. 25).
91
1958) assimile à des «hums», sortes de réseau serré de reliefs
isolés dominant une surface d’érosion karstique colmatée par
des éléments issus de la décalcification.
Les roches résiduelles qui recouvrent la plupart du temps
les versants et le plateau crayeux de Herve se composent d’ar-
giles à silex, parfois indurées, agrémentées à la base de lentilles
argilo-sableuses. L’argile à silex provient essentiellement du ré-
sidu insoluble de la dissolution karstique dont on devine encore
certains horizons d’une craie disparue. Le sable, d’origine ter-
tiaire, a été introduit par infiltration météorique dans le réseau
karstique de la craie.
La présence de dolines en tête de vallons, leur élargisse-
ment et leur approfondissement s’accompagnent d’effondre-
ments brusques et fréquents; ils attestent de la poursuite actuelle
des processus de dissolution en profondeur par les eaux météo-
riques agressives sur la craie. Les rideaux de glissement parfois
très longs et étagés et les arrachements de terrains qui affectent
les coteaux, témoignent de l’instabilité et de la mobilité de l’ar-
gile à silex. Celle-ci est affectée par des tassements différentiels
en bordure du massif crayeux, phénomènes qui ont des réper-
cussions dommageables encore aujourd’hui sur la stabilité des
ouvrages d’art.
- charbon
92
fig. 26 : Carte des concessions houillères (1948) du Bassin de Liège.
93
1km
- Grès et quartzites
94
Théodore (275,95m)
Grand Bure (258,5m)
HASARD-MICHEROUX MICHEROUX HERVE-WERGIFOSSE
95
450m Venta
440m 200m Venta Venta
Quatre Jean Grosse
Quatre Jean
520m Beaujardin Fornay
Venta 580m Beaujardin Beaujardin Beaujardin horizon de Bouxharmont
Quatre Jean St. Nicolas (Finefrau-Nebenbank)
600m St. Nicolas St. Nicolas
0m Violette
Douce Veine Xhorré
680m
Beaujardin Fraxhisse horizon de Fraxhisse
700m Fraxhisse
Schieferbank (Sarnsbank)
Hauptflöz
- Calcaires
- Dolomies
- Sables
- Argiles
96
sultants de l’exploitation de la houille (DAVREUX, 1833, DU-
MONT, 1882, CALEMBERT, 1947). Il n’en reste aucune trace.
- Limons
- Minerais métalliques :
Namurien
Tournaisien - Viséen
Frasn.sup.-Famennien
97
de formations lithologiquement distinctes, les amas situés au
contact lithostratigraphique du Viséen et du Namurien étant très
nettement les plus importants. La minéralogie de ces gisements
était généralement simple : il s’agissait le plus souvent d’assem-
blages de sphalérite (ZnS), de galène (PbS), de pyrite ou de mar-
casite (FeS2) et de leurs produits d’oxydation. Parmi ces der-
niers, citons la calamine, un mélange de minéraux oxydés de
zinc, carbonatés (smithsonite et hydrozincite) et silicatés (willé-
mite et hémimorphite), souvent souillés par des oxydes de fer (li-
monites) et des argiles.
Sur la feuille Fléron-Verviers, les gisements Pb-Zn sont
peu nombreux et leur importance économique très réduite.
Citons :
+ Rocheux-Oneux : Ce gisement situé à cheval sur les feuilles
Verviers et Louveigné-Spa (49/3-4) est le plus important. Il
s’agit d’un filon minéralisé, discontinu, sur environ 1200 m
de longueur avec des amas latéraux irréguliers sur 100 à
150 m de largeur. Il est lié à des fractures de direction NNW-
SSE (zone failleuse Sasserotte-Le Rocheux). La minéralisa-
tion est composée d’environ 54% de sulfures (pyrite, marca-
site, galène et sphalérite) et 46% d’oxydes (limonite,
calamine et d’autres minéraux divers). Le gisement a été ex-
ploité, apparemment dès le XVe siècle jusqu’en 1880. Les
dernières études datent de 1982-1983. Elles ont décelé, à la
profondeur de 250 m, deux passes minéralisées avec des te-
neurs en Pb-Zn de l’ordre de 9% à 25 %.
98
1869 ). Il est situé au contact entre les calcaires viséens et les
siltites et grès du Namurien (faille du Corbeau) dans le pro-
longement nord du filon précédent. Ces deux derniers gise-
ments semblent liés à la même fracture transversale;
+ Pouillon-Fourneau : amas limonitique situé au nord de la rou-
te Petite-Juslenville-Ronde-Haie (feuille 49/3-4 Louveigné-
Spa), apparemment au contact entre le Viséen et le Namurien
le long du tracé de la faille de Theux. Il contient également
de rares sulfures (galène, sphalérite). Il a été exploité par ga-
lerie souterraine jusqu’en 1863, essentiellement pour le mi-
nerai de fer.
99
7. Documentation complémentaire
1) Sondages
100
Sous la faille de Theux, recoupée à la profondeur de
209 m, le sondage a traversé un ensemble de couches du Groupe
houiller. L’inclinaison des couches est très faible, hormis
quelques petites tranches fortement inclinées (sur max. 30 m)
qui témoignent, par leurs caractéristiques, de la présence de pe-
tits plis et de failles. GRAULICH (1963b) interprète cet inter-
valle comme une superposition d’un ensemble renversé sur un
ensemble à polarité normale par l’intermédiaire de la faille de
Juslenville (540 m). C’est l’hypothèse retenue.
101
de Theux, le sondage a recoupé une épaisse série dolomitique
correspondant au Groupe de Bay-Bonnet (avec la Formation de
Pont d’Arcole) et la Formation de Dolhain, en position normale,
redoublée par une faille de chevauchement très importante
(715,50 m). Le sondage a été arrêté dans la partie supérieure de
la Formation d’Évieux à la profondeur de 1000 m.
- le sondage d’Ensival - Lambermont (ce sondage peut être
projeté à l’extrémité nord de la coupe c-c’ : x = 254, 442,
y = 142,922, z = 150 m, prof. 1020,4 m);
- description et interprétation : GRAULICH & VANDENVEN
(1973), COEN-AUBERT (1974).
102
- une série à inclinaison faible et à polarité normale allant du
Namurien (Kinderscoutien) au Famennien supérieur.
103
2) Puits de charbonnages
104
- Puits des Xhawirs (coupe b-b’, fig. 22 : x = 248,553,
y = 147,008, z = 271,02 m, prof. 550,42 m).
Références : 1, 2, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11.
Épaisseur des morts -terrains : (1) (2)
- limons 0,3 m 7,1 m
- argile à silex et sables 2,4 m
- Formation de Vaals 15,9 m 11,1 m
- total 18,6 m 18,2 m
Remarques : (6) et la coupe du puits figurée dans (11) indi-
quent 20,6 m de morts-terrains.
105
Références : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 8, 10, 12.
Épaisseur des morts-terrains : (1) et (2) (8)
- limons 4,05 m
- argile à silex et sables 8,5 m 10,0 m
- craie 3,5 m 15,0 m
- Formation de Vaals 14,5 m 15,0 m
- total 30,5 m 40,0 m
Remarques : (3), (6) et la coupe du puits figurée dans (12)
indiquent 32,4 m de morts-terrains.
- Vieux-Gustave (x = 244,900, y = 146,845, z = ± 260 m, prof.
± 800m)
Références : 8, 12.
Les documents ne donnent aucune indication sur les terrains
de couverture.
- Puits Charles (x = 243,571, y = 146,329, z = 261,38 m, prof.
± 520 m).
Références : 6, 8, 12.
(6) et la coupe du puits figurée dans (12) indiquent 45 m de
morts-terrains sans plus de précisions.
- Puits Sainte-Anne (x = 243,561, y = 146,362, z = ± 263 m,
prof. 520,00 m).
Références : 8, 12.
(12) indiquent 33m de morts-terrains sans plus de précisions.
- Bure des Onhons ou Saint-Léonard n°3 (x = 242,634,
y = 145,513, z = 267,7 m, prof. 434 m).
Références : 1, 2, 3, 13.
Épaisseur des morts-terrains : (1) et (2)
- limons 3,0 m
- argile à silex 6,0 m
- craie 4,5 m
- Formation de Vaals 16,5 m
- total 30,0 m
Remarques : (3) indique 34,5 m.
- Puits de Soxhluse (Vaux) (x = 242,298, y = 144,700,
z = 255,42 m - Puits de Service -, prof. 605 m).
(6) et la coupe du puits figurée dans (12) indiquent 10, 02 m
de morts-terrains sans plus de précisions.
- Bure de Lonette (x = 243,330, y = 147,610, z = ± 247,50 m,
prof. ± 520 m).
Références : 1, 2, 3.
Épaisseur des morts-terrains : (1) et (2)
- limons 4,5 m
- argile à silex 9,0 m
- craie 6,5 m
- Formation de Vaals 12,5 m
- total 32,5 m
106
Remarques : (3) indique 31,3 m de morts-terrains sans plus
de précisions.
107
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121
MACAR, J. de, 1879
Le Bassin de Liège (il s’agit des planches 1 à 7 qui devaient
accompagner l’article précédent et qui ont été publiées à
compte d’auteur).
122
MOURLON, M., 1882
Mémoires sur les terrains crétacés et tertiaires préparés par feu
André Dumont et edités par M. Mourlon : t. I, terrains crétacés.
Ed. Mus. Roy. Hist. Nat. Belgique, Bruxelles : 556 p.
123
RENIER, A., 1903
Une terrasse de la vallée de la Vesdre. Ann. Soc. géol.
Belgique, 30 : 108-109.
124
Red continent as exemplified by a field trip in the Upper
Famennian “Psammites du Condroz“ in Belgium. Ann. Soc.
géol. Belgique, 109 : 285-323.
125
ANNEXE 1 :
INVENTAIRE CRITIQUE DES FAILLES
RENSEIGNÉES DANS LA LITTERATURE
ET LES DOCUMENTS MINIERS
Failles de chevauchement :
- Ayeneux : définie par FOURMARIER (1910) dans le tunnel
du Bay-Bonnet, dénommée par GRAULICH (1976);
- Hasard : définie par FOURMARIER (1910) dans le
charbonnage du Hasard-Micheroux. Elle se prolongerait par
la faille des Steppes, à l’ouest, par la faille des Xhawirs à
l’est (HUMBLET, 1941, CHAUDOIR & ANCION, 1950 et
GRAULICH, 1976);
- La Rochette : (voir 4);
- Maireux : faille définie par DE MACAR (1879) et revue par
HUMBLET (1924);
- Micheroux : faille définie par DE MACAR (1879) et revue
par HUMBLET (1924, 1941) et CHAUDOIR & ANCION
(1950);
- Steppes : définie par HUMBLET (1941) dans le
charbonnage de Wérister (voir faille du Hasard);
- Soumagne : définie par GRAULICH (1963) dans le sondage
de Soumagne, à 178,20m de profondeur (voir faille de
Magnée);
- Tunnel : (voir 4);
- Xhawirs : définie par FOURMARIER (1926) dans le
charbonnage de Wérister-José (voir faille du Hasard);
- Wérister : définie par HUMBLET (1941) dans le
charbonnage de Wérister.
Failles transversales :
- Bas-Bois : faille connue de longue date, affectant la partie est
du gisement de Hasard-Cheratte et limitant un horst avec la
faille de José à l’est (voir CHAUDOIR & ANCION, 1950);
- Evegnée : il s’agit selon HUMBLET (1941) d’une faille
transversale ou d’un faisceau de failles qui se suivent depuis
la Vesdre jusqu’au nord du Bassin de Liège et provoquent
constamment un affaissement du compartiment est. Les
renseignements fournis par les archives minières montrent
que le rejet de cette faille s’annule à l’est de Fléron;
- José : faille connue de longue date, affectant la partie est du
gisement de Hasard-Cheratte et limitant un horst avec la
faille de Bas-Bois à l’ouest (voir CHAUDOIR & ANCION,
1950);
- Lonette : faille définie dans l’ancienne concession minière
de même nom. Il s’agit selon CHAUDOIR & ANCION
(1950) d’une grande faille transversale affectant la partie
127
ouest du gisement de Hasard-Cheratte. Elle est reconnue par
les travaux miniers jusqu’au nord du haras de la Rochette et
elle se poursuivrait vers le sud par la faille de La Brouck
selon GRAULICH (1980);
- Monty : faille connue de longue date dans la concession de
la Minerie (Battice, DUMONT, 1832) et analysée par
ANCION & EVRARD (1957) lors de leur étude détaillée du
Graben de la Minerie. FORIR (1906) constate qu’elle affecte
les couches crétacées et tertiaires en surface;
- Mouhy : idem;
- Ostende : idem;
- Xhendelesse : définie par GRAULICH (1976) dans la
concession de Herve-Wergifosse.
128
- Pépinster : définie par FOURMARIER (1927), au sud de la
gare de Pépinster et dénommée par lui en 1941 (voir faille de
Walhorn);
- Pouillon-Fourneau : définie par FOURMARIER (1901)
comme une faille à inclinaison sud, mettant en contact le
Houiller des Forges-Thiry avec le Viséen qui le borde au sud
(voir MICHOT, 1988);
- Rafhai : définie par GRAULICH (1976) dans le Namurien à
l’ouest de Xhendelesse;
- Renoupré : définie par COEN-AUBERT (1970, 1974) le
long de la voie de chemin de fer sur la feuille Limbourg-
Eupen (voir faille de Walhorn);
- Soiron : (voir 4);
- Theux : définie par FOURMARIER (1901, “Grande faille
courbe de Theux”) comme une faille inverse, courbe,
contournant le “bassin” ou “massif” dévono-carbonifère de
Theux puis comme la faille de charriage limitant la Fenêtre
de Theux (“Faille de Theux”, FOURMARIER, 1905,1906);
- Trou-Renard : définie par DUCARME (1945) entre
Nessonvaux et les Mazures;
- Verviers : définie par STAINIER (1933) comme une faille
inverse, à pente forte à l’affleurement. Elle passe dans la ville
de Verviers. STAINIER l’assimile à la faille de Walhorn. Il
s’agit en fait d’une des nombreuses failles mineures affectant
les séries au nord de cette faille (voir faille de Walhorn);
- Walhorn : (voir 4).
Failles transversales :
- La Brouck : définie par FOURMARIER (1954b) comme
une faille, localement minéralisée en Pb-Zn, abaissant le
panneau est sur la feuille Chênée. Il la reconnaît entre les
lieux-dits “Les Croisettes” et “La Rochette”. GRAULICH
(1980) conclut que c’est la prolongation sud de la faille de
Lonette;
- Lonette : faille définie dans l’ancienne concession minière
de même nom. Il s’agit selon CHAUDOIR & ANCION
(1950) d’une grande faille transversale affectant la partie
ouest du gisement de Hasard-Cheratte. Elle est reconnue par
les travaux miniers jusqu’au nord du haras de la Rochette et
elle se poursuivrait vers le sud par la faille de La Brouck
selon GRAULICH (1980);
- Dison : (voir 4);
- Marais : définie par GRAULICH (1976);
- Verviers : définie par FOURMARIER & KOLATCHEVSKI
(1932) pour une faille transversale située à l’est de la faille
transversale de Dison et qui traverse Verviers entre Sécheval
et Dison (gisement du Corbeau).
129
3. Failles citées dans la littérature et non représentées
Failles de chevauchement :
- Dison : (voir 4);
- Hameau-du-Bois : faille de chevauchement définie par
ASSELBERGHS (1944) comme marquant le contact entre le
Méso- et l’Éodévonien depuis l’est de Pépinster jusqu’au sud
d’Ensival. Une telle faille n’a pas été confirmée par les
nouveaux tracés cartographiques;
- Herve (Grande Faille de et Seconde Faille de) : noms
donnés par DE MACAR (1879) à des failles de
chevauchement situées au sud de la faille de Micheroux . Ces
failles n’ont plus été reconnues par la suite;
- Mariomont : faille de chevauchement définie par
ASSELBERGHS (1944) au sud de Verviers dans
l’Éodévonien, sur une base essentiellement stratigraphique.
Les levés et les datations palynologiques ont montré que
cette faille n’a pas lieu d’exister;
- Olne : nom donné par FOURMARIER (1904) à une faille
longitudinale qui marquerait le contact entre le Viséen et le
Namurien au nord d’Olne. Cette faille n’existe pas;
- Pré de Fléron : nom donné par DE MACAR (1879) ( voir
failles de Herve);
- Saint-Hadelin : (voir 4).
Failles longitudinales normales
- Jevoumont-Jehanster : faille normale, verticale, dont le
tracé sur la feuille serait celui de la faille de Theux entre Fays
et Jehanster (feuille Limbourg-Eupen), selon KLEIN (1977a,
b). Ce serait la limite méridionale d’une Fenêtre de Theux
limitée à la partie carbonifère. Elle abaisserait le panneau
sud. Le sondage de Fays (GRAULICH,1979a), situé à 400 m
au nord de la faille de Theux en affleurement a rendu cette
hypothèse caduque car il a recoupé la faille de Theux à
± 126 m de profondeur avec une pente de 15° vers le nord.
Failles transversales :
- Crèvecoeur (crain de) : faille transversale mineure de
direction NW-SE affectant la partie est du gisement de la
concession de Herve-Wergifosse (voir CHAUDOIR &
ANCION, 1950);
- Elvaux (crain d’) : idem;
- Herve (crain de) : faille transversale mineure de direction
NE-SW affectant le centre de la concession de Herve-
Wergifosse (voir CHAUDOIR & ANCION, 1950);
- Husquet : faille transversale définie par FOURMARIER &
KOLATCHEVSKI (1932) comme une petite faille au SE de
la faille transversale de Dison. C’est sans doute une des
nombreuses failles transversales relevées par GRAULICH
(1975);
- Grand-Bure : selon CHAUDOIR & ANCION (1950) il
s’agit d’une faille transversale de direction N-S et
130
d’importance relativement faible, affectant la partie est du
gisement de Hasard-Cheratte entre les failles d’Évegnée et de
Bas-Bois. Elle abaisse le panneau est et son rejet semble
s’atténuer vers le sud à l’ouest de Micheroux;
- José (crain de) : faille transversale mineure de direction NE-
SW affectant l’extrémité ouest de la concession de Herve-
Wergifosse (voir CHAUDOIR & ANCION, 1950);
- Retinne : faille connue dans les charbonnages du Hasard
(FOURMARIER, 1905). FOURMARIER la prolonge dans la
vallée des Fonds de Forêt, au nord de Prayon. Il n’en tient
plus compte dès 1910 (remplacée par les faille de Magnée et
du Tunnel). Selon HUMBLET (1941), il s’agit d’une faille
transversale au sud de la faille d’Évegnée, appelée plus
souvent faille de Magnée dans le trajet donné par
FOURMARIER (1904) entre Magnée et La Rochette. Nous
avons repris l’interprétation de FOURMARIER (1910) (voir
faille de Magnée);
- Wergifosse (crain de) : faille transversale mineure de
direction NE-SW affectant l’extrémité ouest de la concession
de Herve-Wergifosse (voir CHAUDOIR & ANCION, 1950).
Dison
- faille longitudinale courant depuis l’ouest de Soiron jusqu’au
nord d’Andrimont, tracée sous ce nom par FORIR (1898).
Elle met en contact le Famennien supérieur au sud avec le
calcaire carbonifère au nord (= faille de Soiron sensu-stricto);
- FOURMARIER (1904) la restreint à la portion de faille
longitudinale située à l’est de Dison où elle rejoint la faille
du Corbeau, au nord d’Andrimont (“nappe qui vient en
recouvrir une autre“). La tranchée de chemin de fer de Dison
(disparue), permettait de constater qu’elle incline vers le sud
de 35° à 40° environ. Il nomme la branche ouest de la faille
de Dison de Forir, faille de Soiron mais à l’inverse de Forir,
il ne les connecte pas;
- FOURMARIER (1905) en fait une faille transversale de
direction SSW-NNE qui établit le contact entre sa faille de
Soiron et sa faille de Dison (sensu 1904), assimilée à la faille
de Soiron qui se prolonge vers l’est. Il note le passage de la
faille au sud de Dison;
- FOURMARIER & KOLATCHEVSKI (1932) en précisent le
tracé et notent qu’elle est accompagnée de plusieurs fractures
parallèles (faille de Husquet, faille de Verviers);
- GRAULICH (1969, 1975) précise son tracé, en tant que
faille transversale, le long de l’autoroute Battice-Verviers
(faille mettant en contact subvertical le Viséen et le
Famennien);
- GRAULICH (1976) précise que, bien que le nom soit
antérieur à celui de faille de Soiron, il l’utilise en tant que
faille transversale pour éviter les confusions.
131
Eifelienne
- MALHERBE (1873) donne ce nom à une faille qui met en
contact entre Clermont-sous-Huy et Angleur le Houiller du
Bassin de Seraing avec l’Éodévonien qui le borde au sud et
MALHERBE (1879) poursuit la faille vers l’est pour séparer
le Bassin Houiller de Liège de celui de Herve;
- Le prolongement vers l’est de cette faille au-delà d’Angleur a
fait l’objet de nombreuses hypothèses, mais les résumer
dépasse le cadre de ce lexique. L’utilisation du nom sur la
feuille dans le passé résulte d’une extrapolation abusive.
Magnée
- tracée sans nom par FORIR (1898) comme une faille
apparemment transversale de direction SW-NE, limitant le
contact Tournaisien-Houiller au sud et se prolongeant
jusqu’à Fléron dans le Houiller;
- définie par FOURMARIER comme faille de charriage en
plusieurs points et à différents moments :
+ 1904 : coupe du ruisseau de la Gargonate (175W73) où le
Viséen est mis en contact sur le Westphalien;
+ 1905 : vallée des Fonds de Forêts suivant un contact entre
le Viséen et le Namurien, de direction WSW-ENE, et se
prolongeant vers l’est dans le Houiller. Il utilise le nom de
faille de Retinne pour une faille transversale qui établit le
contact précédemment cité;
+ 1910 : tunnel du Bay-Bonnet, au sein du Houiller car il
constate que le contact précédent n’est pas faillé;
- FOURMARIER (1926) illustre un tracé hypothétique dans le
Houiller;
- FOURMARIER (1928a) considère qu’elle rejoint la faille de
Soiron à l’ouest de Soumagne, mais que ces 2 failles sont
différentes, celle de Magnée se prolongeant dans le Houiller;
- HUMBLET (1941) la considère comme une faille
transversale dans le trajet entre Magnée et La Rochette en se
basant sur FOURMARIER (1904) et la met en
correspondance avec la faille de Retinne. Elle se poursuivrait
vers le nord par la faille d’Évegnée;
- CHAUDOIR & ANCION (1950) la considèrent comme une
faille transversale très importante qui se divise vers le nord
en deux failles, les failles d’Évegnée et de Lonette;
- analysée par GRAULICH (1976) qui reprend comme lieu-
type le contact de FOURMARIER (1904), précise son tracé
et établit sa correspondance avec la faille de Soumagne et la
faille de Soiron à l’est;
- correspondance récusée par MICHOT (1988) qui l’estime
impossible au vu de l’état des connaissances. Bien plus, il
estime que le contact de FOURMARIER (1904) est une
faille normale qu’il assimile à la faille d’Évegnée;
- une faille transversale, verticale, est impossible à cet endroit,
si l’on consulte la description du contact donnée par
MACAR dans les minutes de la carte au Service géologique
132
de Belgique, datée de 1947 (point 135W411) et les archives
minières. La faille nommée suivant les tronçons Magnée-
Soumagne-Corbeau-Soiron se confond avec - ou recoupe - la
faille de Soiron sensu-stricto à Petit-Rechain et à l’est de
Clisore.
La Rochette
Plusieurs failles portent ce nom :
- FOURMARIER (1904) : faille mettant en contact, dans les
bois de la Rochette, à l’est du Fort de Chaudfontaine (feuille
Seraing-Chênée), les plis du Dévonien qui buttent contre le
Houiller suivant une direction NW-SE;
- HUMBLET (1941) : faille signalée dans l’ancienne
concession de ce nom qui pourrait constituer dans cette
région le prolongement ouest de la faille du Tunnel. Cette
opinion est partagée par CHAUDOIR & ANCION (1950)
qui estiment son rejet à 600 m;
- GRAULICH (1955) établit la correspondance entre cette
faille et une faille longitudinale qu’il trace en surface au NW
de La Rochette. Il précise son tracé vers l’est en 1967.
Saint-Hadelin
- nom figurant pour la première fois dans une note de DE
MACAR (1878) comme limitant le ”Bassin de Herve” au
SW;
- définie par DE MACAR (1879) comme une faille
longitudinale, interne au Houiller de Herve séparant un
”Bassin de Herve” (sensu DE MACAR) au nord d’un
“Bassin de Saint-Hadelin” au sud et qui aurait eu pour effet
de supprimer les dressants qui devraient faire suite aux
grandes plateures du Houiller du ”Bassin de Herve”. Selon
GRAULICH (1976), on peut admettre que son lieu de
définition est situé au contact du Viséen et du Houiller dans
le tunnel du Hasard (Bay-Bonnet) ”là où le calcaire repose,
en stratification concordante sur le système Houiller, sans
relèvement en dressant de ce dernier et sans rencontre de son
étage inférieur, sans houille” (DE MACAR, 1879, p. 217);
- nom donné par FORIR (1898) à une faille qui établit le
contact Viséen-Houiller à Saint-Hadelin. Il la prolonge vers
l’est, en direction de Petit-Rechain sous le nom de faille de
Rechain ou de Saint-Hadelin;
- dénomination reprise par FOURMARIER (1904) pour
désigner uniquement la portion de la faille située à l’ouest de
la faille de Nessonvaux, tandis que la portion située à l’est,
suivant ce même contact est nommée faille d’Olne;
- HUMBLET (1942), définit le Massif de Saint-Hadelin
comme un synclinal à coeur Westphalien qui borde au sud le
Bassin Houiller de Herve. Il est limité au sud par la faille de
Saint-Hadelin. Il admet partiellement l’équivalence de cette
faille avec les failles d’Evegnée et de Magnée suivant le
133
tronçon défini par FOURMARIER (1904) pour la faille de
Magnée. Il estime le rejet à 3000 m;
- CHAUDOIR & ANCION (1950) : faille de charriage
parallèle à la faille des Xhawirs et limitant au sud le gisement
de Herve-Wergifosse;
- GRAULICH (1976) et MICHOT (1988) proposent l’abandon
définitif de ce nom pour éviter les confusions;
- il y a cependant bien une faille mineure entre le calcaire et
les schistes houillers à Saint-Hadelin suivant le contact tracé
par FORIR (1898) ou FOURMARIER (1904).
Soiron
- tracée sous le nom de faille de Dison par FORIR (1898);
- FOURMARIER (1904) nomme faille de Soiron la branche
ouest de la faille de Dison qui limite, en pratique, la Fenêtre
de Soiron au sud. Il considère que les failles de Soiron,
Henrister et Olne ne forment qu’une seule et même faille
courbe;
- FOURMARIER (1905) nomme de ce fait faille de Soiron
l’ensemble de ces 3 failles qu’il poursuit vers l’est en
englobant la branche est de la faille de Dison jusqu’au-delà
d’Aix-la-Chapelle et, vers l’ouest, en suivant le tracé de la
faille de Nessonvaux;
- FOURMARIER (1928a) précise son tracé aux environs de
Soiron et d’Olne et définit la Nappe de Soiron et les Fenêtres
de Soiron et d’Olne. Il considère que la faille de Soiron
rejoint la faille de Magnée au nord d’Olne;
- GRAULICH (1969, 1975) précise son tracé, découpé par de
nombreuses failles transversales, le long de l’autoroute
Battice-Verviers;
- GRAULICH (1976) précise qu’il maintient ce nom, malgré
l’antériorité du nom faille de Dison (par clarté) et établit que
les failles de Soiron, Magnée et Soumagne sont des noms
différents pour une même faille;
- MICHOT (1988) récuse cette correspondance;
- La faille de Soiron sensu-stricto délimite la sous-unité
structurale de Soiron. Son rejet est de l’ordre de 800 à 1200 m.
Elle se confond avec - ou est recoupée par - la faille nommée
suivant les tronçons Magnée-Soumagne-Corbeau-Soiron à
Petit-Rechain et à l’est de Clisore.
Tunnel
- définie par FOURMARIER (1910) dans le tunnel du Bay-
Bonnet. Elle limite un “lambeau de poussée” au nord du
Massif de la Vesdre;
- FOURMARIER (1927) précise que c’est une faille de
charriage qui cisaille les structures inférieures (plis du
substratum, faille des Xhawirs...) et qu’il s’agit d’une des
branches secondaires de la faille principale (faille de
Magnée);
- HUMBLET (1924, 1941) et CHAUDOIR & ANCION
134
(1950) la considèrent comme une faille similaire à celles de
Micheroux ou Maireux. Son rejet serait de l’ordre de 600 m.
Elle se poursuivrait à l’ouest par la faille de la Rochette et à
l’est, elle se confondrait avec la faille des Xhawirs;
- GRAULICH (1963) reprend l’opinion de FOURMARIER
(1910,1927), il précise le tracé de la faille en 1976;
- MICHOT (1988) reprend l’opinion de HUMBLET (1941) et
de CHAUDOIR & ANCION (1950);
- Selon les tracés cartographiques et les documents miniers,
c’est la faille qui limite l’unité charriée au nord et à l’ouest.
Walhorn
- définie par FOURMARIER (1905) pour désigner une
fracture longitudinale, bien visible aux environs de Walhorn
(feuille 43/2 Raeren), où elle met en contact le Famennien
supérieur sur le Houiller. Il la prolonge vers l’ouest
jusqu’aux environs de Stembert;
- ADERCA (1932) affine ce tracé vers l’ouest jusqu’aux
environs de Stembert où elle se perdrait dans un pli
secondaire en aval de Nasproué et précise son allure de faille
de charriage à faible pente sud, un peu oblique à la direction
des couches;
- STAINIER (1933) relie la faille de Walhorn à la faille
inverse qu’il a découvert dans Verviers, la faille de Verviers;
- DUBRUL & FOURMARIER (1954) précisent son tracé et la
relient vers l’est à la faille de Pépinster pour former une
grande faille qui cisaille les structures existantes;
- COEN-AUBERT (1970, 1974), dans la région de Renoupré-
Surdent, nomme faille de Renoupré l’accident nommé faille
de Walhorn par les auteurs précédents et D’HEUR (1970).
En 1974, elle précise qu’elle lui donne ce nom car elle ne
trouve pas trace vers le NE de son raccord avec la faille de
Walhorn;
- HANCE et al. (1989) définissent sous le nom de faille de
Haute-Folie un chevauchement important, ondulant, qui
affecte les couches du Dévonien inférieur et moyen à Heusy.
Il est souligné par l’existence d’une petite fenêtre et recoupe
des structures déjà constituées (plis). Le rejet est estimé à
750 m;
- La faille dénommée suivant les tronçons Walhorn-Renoupré-
Haute-Folie-Pépinster limite au nord l’Unité structurale de
Goé .
135
ANNEXE 2 : LOCALISATION DES CAPTAGES
136
Farben- und Zeichenerklärung - Verklaring - Legend
137
Farben- und Zeichenerklärung
Légende - Legend
Auffülung, Halde.
Ophoging, steenberg.
Fill, dump.
AMO
AMO Moderne alluviale Talablagerungen: Schotter und
Sande.
Recent alluvium: grind en zand
Recent alluvial deposits: gravels and sand
ALA
ALA Ältere alluviale Ablagerungen:
Lehme mit Kieselsteinen und Sanden.
Oud alluvium: keihoudende leem en zand.
Ancient aluvial deposits : silt with sand and gravel.
SBL
SBL Sandige und tonige Ablagerungen (Auffüllungen
von Karstdepressionen, Aufschüttungen)
Kleiige en zandige afzettingen (opvulling van
karstholten en resten van deklagen).
Sand and clay filling karst depressions.
VAA
VAA Vaals Formation: karbonatische Tone, Mergel,
mit einer Lage aus Kieseln oder Glaukonit füh-
renden Tonen oder grünen Sanden an der Basis.
Formatie van Vaals: kalkhoudende klei en mer-
gels; aan de basis: grindniveau of glauconiethou-
dende klei of groen zand.
Vaals Formation: calcareous clay, marls, coarse
grained glauconitic layers in the lower part.
AAC
AAC Aachen Formation: komplexes Gemisch aus vio-
letten Tonen mit Pflanzenresten, Silt, tonigen
Sanden und feinen Sanden, von Tonen überlagert.
Formatie van Aachen: complexe mengeling van
paarse klei met plantenresten, silt, kleiige zanden
en fijne zanden bedekt door kleien.
Aachen Formation: complex mixing of violet-co-
loured clays with plant debris, silts, argillaceous
sands and fine-grained sands overlain by clays.
HOU
HOU Steinkohlengruppe, «Groupe Houiller»:
Wechsellagerungen von schwarzen Schiefern (im
138
wesentlichen Siltite und Shales), tonigen Sand-
steinen, Sandsteinen und Quarziten; Lagen mit
sehr grobkörnigen Sandsteinen und Konglomera-
ten («poudingues», mit einer Mächtigkeit von
mehreren Dezimetern bis zu mehreren Metern);
dezimeter- bis metermächtige Kohlen-flöze; fos-
silführende Lagen mit Pflanzenresten und mari-
nen Faunen (darunter Goniatiten).
abgebildete Lagen:
- Stenaye - Grande Veine de Nooz - Général -
Victoire (von einer marinen Lage überlagertes
Kohlenflöz)
- Bouxharmont - Beaujardin (von einer Goniatit-
lage überlagertes Flöz)
- Schieferbank (Goniatitlage)
- Hauptflöz (Goniatitlage)
- R2c (Goniatitlage)
- R2b (Goniatitlage)
- Andenne («poudingue» d’)
- Houlteau («poudingue» d’)
- R1b (Goniatitlage)
- H2c (Goniatitlage)
- Saint-Hadelin («poudingue» de)
- E2c (Goniatitlage)
- Basis des Forges-Thiry Sandsteins (im Fenster
von Theux)
Groep van het Steenkoolterrein
afwisseling van zwarte schiefers (vooral siltsteen
en shale), kleiige zandsteen, zandsteen en kwart-
siet; niveaus met zeer grofkorrelige zandsteen en
conglomeraten (“poudingues”, decimeters- tot
tien meter dik); decimeters- tot meterdikke steen-
koollagen; fossielhoudende horizonten met plan-
tenresten en met mariene fauna (o.a. goniatieten).
Afgebeelde horizonten:
- Stenaye - Grande Veine de Nooz - Général -
Victoire (steenkoollaag bedekt door een mariene
horizont)
- Bouxharmont - Beaujardin (steenkoollaag be-
dekt door een horizont met goniatieten)
- Schieferbank (horizont met goniatieten)
- Hauptflöz (horizont met goniatieten)
- R2c (horizont met goniatieten)
- R2b (horizont met goniatieten)
- Andenne (“poudingue” of conglomeraat van)
- Houlteau (“poudingue” of conglomeraat van)
- R1b (horizont met goniatieten)
- H2c (horizont met goniatieten)
- Saint-Hadelin (“poudingue” of conglomeraat
van)
139
- E2c (horizont met goniatieten)
- basis van de Zandstenen van Forges-Thiry (in
het Venster van Theux)
Coal Measures Group : Alternating black shales
and siltstones, argillaceous sandstones, sand-
stones and quartzites ; coarse-grained sandstones
and conglomerates (plurimetre to decametre-
thick) ; coal veins (dm to m) ; fossiliferous hori-
zons with plant debris and marine fauna (inclu-
ding goniatites).
Figured horizons
- Stenaye - Grande Veine de Nooz - Général -
Victoire (coal vein overlain by a marine horizon)
- Bouxharmont - Beaujardin (coal vein overlain
by a goniatite horizon)
- Schieferbank (goniatite horizon)
- Hauptflöz (goniatite horizon)
- R2c (goniatite horizon)
- R2b (goniatite horizon)
- Andenne (Andenne conglomerate)
- Houlteau (Houlteau conglomerate)
- R1b (goniatite horizon)
- H2c (goniatite horizon)
- Saint-Hadelin (Saint-Hadelin conglomerate)
- E2c (goniatite horizon)
- Lower part of the Forges-Thiry sandstone in the
Theux Window
JUS
JUS Juslenville Gruppe:
Seilles und Thon-Samson Formationen (die
Ronde-Haie Formation schliesst nicht auf dem
Kartenblatt auf): Kalksteine in meist hellen
Tönen, mit Lagen aus Ooiden, Organoklasten und
Algenresten (darunter Stromatoliten), in meter-
dicken bis mehrere Meter mächtigen Bänken, stel-
lenweise von krinoidenführenden Kalksteinen der
Thon-Samson Formation überlagert
Lives Formation: rhythmische, dunkelgraue Kalk-
steine, mit stromatolitischen Sequenzen im unte-
ren Teil und Hornsteinknollen im oberen Teil.
Groep van Juslenville:
Formatie van Seilles en van Thon-Samson (de
Formatie van Ronde-Haie is niet waargenomen
op dit kaartblad): over het algemeen licht getinte
kalksteen met ooïden, organoklasten en algaire
niveaus (waaronder stromatolieten) in meter- tot
metersdikke banken, plaatselijk bedekt door de
crinoïdenkalksteen van de Formatie van Thon-
Samson.
Formatie van Lives: donkergrijze ritmisch ge-
laagde kalksteen met stromatolietische banden
aan de top van de sequenties in het onderste deel
en met chertknollen in het bovenste deel.
140
Juslenville Group
Seilles and Thon-Samson Formation (Ronde-Haie
Formation not observed on this sheet) : limes-
tones, generally light-coloured, metre- to pluri-
metrethick bedded, overlain by the crinoidal li-
mestones of the Thon-Samson Formation ; ooids
locally abundant, bioclastic and algal layers.
Lives Formation : dark grey stratified limestones
forming sedimentary sequences, with stromatoli-
thic top. Cherts are concentrated in the upper part.
BIL
BIL Bilstain Gruppe:
Dolomies de la Vesdre Formation: Dolomitsteine,
krinoidenführende Dolomitsteine, dunkelgrau bis
141
braun, mit Lagen aus Hornsteinen.
Landelies Formation:
krinoidenführende Kalksteine, fein bis grobkör-
nig, dunkelgrau, in Bänken mehrerer Dezimeter
bis ein Meter Mächtigkeit.
Pont d’Arcole Formation:
grau-braune bis schwarze Schiefer (Shales),
schwarze Kalksteine in dezimeterdicken Bänken.
Hastière Formation:
mittel- bis grobkörnige Kalksteine, dunkel grau-
blau in Bänken mehrerer Meter Mächtigkeit.
Groep van Bilstain:
Formatie van het Dolomiet van de Vesder: don-
kergrijze tot bruine dolomiet en crinoïden-dolo-
miet, met chertknollen.
Formatie van Landelies: donkergrijze fijne tot
grofkorrelige crinoïdenkalksteen in decimeter tot
meterdikke banken.
Formatie van Pont d’Arcole: grijsbruine tot
zwarte schiefer (shale), donkergrijze kalksteen in
decimetersdikke banken.
Formatie van Hastière: donker grijsblauwe mid-
delmatig tot grofkorrelige kalksteen in metersdik-
ke banken.
Bilstain Group :
Vesdre Dolomites Formation : dolomites, crinoi-
dal dolomites, dark grey to brown ; chert nodules.
Landelies Formation : dark grey fine-grained cri-
noidal limestones, thin- to medium-bedded.
Pont d’Arcole Formation : grey-brown to black
shales and dark grey decimetre-thick-bedded li-
mestones.
Hastière Formation : dark grey-blue, medium- to
coarse-grained limestones, thick-bedded.
DOL
DOL Dolhain Formation:
krinoidenführende Kalksteine und karbonatische
Sandsteine mit Stromatoporen (3 Biostrome),
Schiefer (Shales, Siltite).
Formatie van Dolhain: kalkhoudende zandsteen
en crinoïdenkalksteen met stromatoporen (3 bios-
tromen), schiefer (kleisteen, siltsteen).
Dolhain Formation : calcareous sandstones and
crinoidal limestones with stromatoporoids (3
biostromes), shales and siltstones,.
142
(sandiger Kalkstein, dolomitischer Sandstein,
Dolomitstein) im oberen Teil; Vorkommen von
Karbonatknollenlagen und bemerkenswerten
Horizonten von Pseudonodulen.
Formaties van Montfort en Evieux: afwisseling
van glimmer-, veldspaat- en kalkhoudende zand-
steen en grijze schiefer (siltsteen en kleisteen). In
het bovenste deel overwegend schieferig (dikwijls
met een roodachtige tint) en kalkhoudend (zandi-
ge kalksteen, dolomietzandsteen, dolomiet).
Niveaus met kalkknollen en merkwaardige hori-
zonten met pseudonodulen.
Montfort and Evieux Formations : alternating mi-
caceous, feldspathic and calcareous sandstones
with grey shales and siltstones. The upper part is
more shally (red-coloured) and calcareous (calca-
reous and dolomitic sandstones, dolomites); local-
ly, limestone nodules and ball-and-pillow struc-
tures.
ESN
ESN Esneux Formation:
feine Sandsteine, mehr oder wenig tonig, oliv-
grau, in Bänken meherer Zentimeter, stellenweise
mehrerer Dezimeter Mächtigkeit.
Formatie van Esneux: olijfgroengrijze fijnkorreli-
ge min of meer kleihoudende zandsteen, in centi-
metersdikke bankjes, plaatselijk decimetersdik.
Esneux Formation : olive-grey, fine-grained argil-
laceous limestones, thin-bedded.
HOD
HOD Hodimont Formation:
glimmerige, grau grünliche oder violette Schiefer
(Siltite), in dezimetergrossen bis mehrere Dezi-
meter dicken Lagen aus rotem oolitischen Hematit
und aus Kalknollen.
Formatie van Hodimont: grijze groenachtige of
paarsachtige glimmerhoudende schiefer (silts-
teen) met decimeter tot meerdere decimetersdikke
niveaus met rood oölietisch hematiet en niveaus
met kalkhoudende knollen.
Hodimont Formation : grey-green or purple mica-
143
ceous siltstones, including limestone nodules and
decimetre-thick red layers of oolitic hematite.
AIS
AIS Aisemont Formation:
Schiefer (Shales), dunkelgrau bis schwarz, tonige
Kalksteine und organoklastische, knolligere
Kalksteine mit Frechastreae und Phillipsastrea
(Biostrome), hell grau.
Formatie van Aisemont: donkergrijze tot zwarte
schiefer (kleisteen), lichtgrijze kalkschiefer en or-
ganoklastische subnodulaire kalksteen met
Frechastraea en Phillipsastrea (biostromen).
Aisemont Formation : dark grey to black shales,
calcareous shales and nodular light grey bioclastic
limestones with Frechastreae and Phillipsastrea
(biostromes).
ROU
ROU Roux Formation:
Schiefer (Shales) oder glimmerige Sandsteine an
144
der Basis, Dolomitsteine, organoklastische Kalk-
steine, feine, gebänderte Kalksteine.
Formatie van Roux: schiefer (shale) of glimme-
rhoudende zandsteen aan de basis, dolomiet, or-
ganoklastische kalksteen, fijnkorrelige gelami-
neerde kalksteen.
Roux Formation : Shales or micaceous sandstones
in the lower part, dolomites, bioclastic limestones,
fine-grained laminated limestones.
NEV
NEV Névremont Formation:
feine, hellgraue Kalksteine, an der Basis gebän-
dert, anschliessend organoklastische Kalksteine.
Formatie van Névremont: lichtgrijze fijnkorrelige
kalksteen, gelamineerd aan de basis en erboven
organoklastische kalksteen.
Névremont Formation : Light grey fine-grained
laminated limestones in the lower part, bioclastic
limestones in the upper part.
PER
PER Pépinster Formation:
bordeauxfarbene Schiefer (Shales und Siltite),
grüne Sandsteine, weisse kaolinitische Sand-
steine, kieselig und konglomeratisch. Im Westen
von Fraipont, im oberen Teil Ausbildung einer
quarzitischen dekametergrossen Bank.
Formatie van Pépinster: wijnrode schiefer (kleis-
teen en siltsteen), groene zandsteen, witte gekao-
liniseerde, grind- en conglomeraathoudende
zandsteen. Ten westen van Fraipont ontwikkelt er
zich in de topzone een decameterdikke kwartsiet-
bank.
Pépinster Formation : claret-coloured shales and
siltstones, green sandstones and white kaolinitic
sandstones, coarse-grained and conglomeratic.
ACO
ACO Acoz Formation:
Wechsellagerungen von Schiefern (Siltiten) und
bordeauxfarbenen, grünen oder bunten Sand-
steinen mit Bänken mehrerer Mächtigkeit aus hel-
lem Quarzit.
Formatie van Acoz: afwisseling van schiefers
(siltsteen) en van wijnrode, groene of veelkleuri-
145
ge zandstenen met metersdikke banken van bleke
kwartsiet.
Acoz Formation : Alternating shales (siltstones)
and claret-coloured, green or party-coloured sand-
stones, plurimetre-thick, light-coloured quart-
zites.
SOL
SOL Solières Formation:
Wechsellagerungen von quarzitischen Sand-
steinen und Schiefern (Siltite) in vorwiegend
grauen Tönen, wenige Lagen mit marinen
Makrofaunen.
Formatie van Solières: afwisseling van kwartsie-
tachtige zandsteen en schiefers (siltsteen) overwe-
gend grijs getint; enkele zeldzame niveaus met
mariene macrofauna.
Solières Formation : alternating quartzitic sand-
stones and shales (siltstones), dominantly grey-
coloured ; rare marine macrofauna.
NON
NON Nonceveux Formation:
rhythmische Abfolge von Quarziten in hellen
Farbtönen, tonigen Sandsteinen und grauen, bor-
deauxfarbenen oder beigen Schiefern (Siltite).
Formatie van Nonceveux: ritmische opeenvolging
van lichtgetinte kwartsieten, kleiige zandsteen en
grijze, wijnrode of beige schiefers (siltsteen)
Nonceveux Formation : succession of rythms
consisting of light coloured quartzites, argilla-
ceous sandstones and shales (siltstones), grey, cla-
ret or light brown.
BAU
BAU Bois d’Ausse Formation:
mittel- bis grobkörnige Sandsteine, graufarben,
oft kaolinitisch, Lagen mit Schiefergeröll, dunkel-
graue Schiefer (Shales, Siltite); stellenweise
Vorkommen von Kalkknollen; zusätzlich bor-
deauxfarbene Schichten.
Formatie van Bois d’Ausse: grijsachtige, vaak ge-
kaoliniseerde middelmatig tot grofkorrelige zand-
steen, niveaus met schieferrolstenen, donker grij-
ze schiefer (kleisteen en siltsteen); plaatselijk
kalkige knollen en wijnrode tussenschakelingen.
Bois d’Ausse Formation : medium- to coarsegrai-
ned sandstones, slightly kaolinitic, with shale
pebbles and dark shales. Locally, calcareous no-
dules and claret-coloured layers.
146
Sandsteine und olivgrüne Siltite; zahlreiche
Kalkknollenlagen.
Formatie van Marteau: afwisseling van wijnrode
en veelkleurige schiefer (siltsteen), vooral aan de
top olijfgroene zandsteen en siltsteen; talrijke ni-
veaus met kalkige knollen.
Marteau Formation : alternating siltstones claret-
coloured and party-coloured, olive-green silts-
tones and sandstones more developed in the upper
part; numerous layers with calcareous nodules.
147
148
1. Résumé ........................................................................... 3
2. Introduction..................................................................... 4
1. Établissement de la carte ........................................... 4
2. Précédentes éditions .................................................. 6
3. Cadre géographique et géologique général ............... 6
4. Hydrologie................................................................. 10
2. Lithostratigraphie............................................................ 11
1. Introduction ............................................................... 11
2. Description ................................................................ 11
Formation de Marteau (MAR)................................. 11
Formation du Bois d’Ausse (BAU) ......................... 12
Formation de Nonceveux (NON) ............................ 13
Formation de Solières (SOL)................................... 14
Formation d’Acoz (ACO)........................................ 14
Formation de Vicht (VIC) ....................................... 15
Formation de Pépinster (PER) ................................. 16
Formation de Névremont (NEV) ............................. 18
Formation du Roux (ROU)...................................... 19
Formations de Presles .............................................. 21
Formation de Lustin (LUS) ..................................... 22
Formation d’Aisemont (AIS)................................... 23
Formation de Lambermont (LAM).......................... 25
Formation de Hodimont (HOD) .............................. 28
Formation d’Esneux (ESN) ..................................... 30
Formation de Souverain-Pré (SVP) ......................... 31
Formations de Montfort et d’Évieux (ME).............. 32
Formation de Dolhain (DOL) .................................. 34
Groupe de Bilstain (BIL) ......................................... 36
Formation d’Hastière ......................................... 37
Formation de Pont d’Arcole .............................. 37
Formation de Landelies ..................................... 37
Formation des Dolomies de la Vesdre ............... 38
Groupe du Bay-Bonnet (BAY)................................ 40
Formation de la Brèche de la Belle-Roche ........ 40
Formation de Terwagne ..................................... 41
Formation de Moha............................................ 42
Groupe de Juslenville (JUS) .................................... 44
Formation de Lives ............................................ 44
Formation de Seilles .......................................... 45
Formation de Thon-Samson............................... 46
Formation de Ronde-Haie.................................. 46
Groupe houiller (HOU)............................................ 47
Formation d‘Aachen (AAC) .................................... 51
Formation de Vaals (VAA) ..................................... 52
Formation de Gulpen (GUL) et argiles à silex ........ 53
Dépôts sableux (sbl) ................................................ 55
Formations superficielles......................................... 55
Alluvions anciennes (ALA) et
alluvions modernes (AMO) ............................... 55
Limons, altérites, éboulis,
dépôts de versants et colluvions......................... 56
149
3. Schéma chronostratigraphique
relation avec la division lithostratigraphique........... 56
4. Tectonique ...................................................................... 57
1. Description des unités structurales
1 - L’Unité de la Gileppe ........................................ 59
2 - L’Unité de Goé .................................................. 59
3 - L’Unité de Forêt - Andrimont............................ 60
4 - L’Unité du Tunnel
(“Massif de Saint-Hadelin” auct.)...................... 65
5 - Le Massif de Herve............................................ 67
6 - La Fenêtre de Theux .......................................... 69
2. Fractures transversales .............................................. 71
3. Interprétation ............................................................. 73
a) La déformation varisque...................................... 73
b) Les déformations post-varisques ......................... 76
5. Synthèse: histoire géologique ........................................ 76
6. Ressources du sous-sol ................................................... 80
1. Hydrogéologie........................................................... 80
a) Les réservoirs du socle paléozoïque .................... 81
b) Les réservoirs des terrains de couverture. ........... 82
2. Les phénomènes karstiques....................................... 83
1) Généralités........................................................... 83
2) Spéléogenèse dans le bassin de la Vesdre. .......... 84
3) Les paléokarsts .................................................... 89
3. Ressources minérales et fossiles ............................... 92
- Charbon ................................................................. 92
- Grès et quartzites ................................................... 94
- Calcaires ................................................................ 96
- Dolomies ............................................................... 96
- Sables..................................................................... 96
- Argiles ................................................................... 96
- Limons................................................................... 97
- Minerais métalliques ............................................. 97
7. Documentation complémentaire ..................................... 100
1) Sondages ................................................................... 100
2) Puits de Mine ............................................................ 104
Références bibliographiques............................................... 109
Annexe 1 : inventaire critique des failles renseignées
dans la littérature et les documents miniers ....................... 127
Annexe 2 : captages ............................................................ 136
Légendes ........................................................................... 137
150