Dorsale Réguibat (Eglab)

Dorsale Réguibat
• C’est une vaste zone cristalline de direction
générale NE-SW, recouverte au Nord par les
sédiments du bassin de Tindouf et au Sud par
les formations de Taoudéni.
• La dorsale Réguibat peut être subdivisée en
deux grands ensembles:
• - un ensemble occidental: Mauritanie
• -un ensemble oriental: Algérie
Situation Géographique
 Le craton maurétano –
éburnéen ou
craton ouest africain
est formé :
- Dorsale Réguibat
- Bouclier du Man ou Léo
Ces deux boucliers sont
séparés par la synclise de
Taouedéni
 L’ensemble occidental (Mauritanie)

• Il est hautement métamorphique et granitisé, il

comprend plusieurs formations allant des
granulites, amphibolites aux migmatites.
• Les datations géochronologiques ont donné des
âges très anciens de l’ordre de 03 milliards
d’années.
• Dans cet archéen, on peut trouver des ilôts
éburnéens .
 L’ensemble oriental (Algérie)

• Il présente de nombreuses formations dont

l’histoire géologique peut être situer entre 2.5
et 1.5 milliards d’années:
04 grands ensembles sont reconnus:
• - les formations du socle ancien
• - les formations du cycle Yetti
• - les formations du cycle Eglab
• - les formations tardives des Eglab
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YETTI Seinture EGLAB
a PALEOZOIGUE
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SERIE AngShMAS(calastromatatildes)
-1000Ma
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Volcanism
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Sedimentaire
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o Saporegiatore.a)
C GraniteYetti GraniteAftout
2080Ma 1870+/-50Ma
GraniteChegga
1950+/-100Ma
Stratigraphie
 LITHOSTRATIGRAPHIE
• Le schéma géologique montre un substratum
ancien granito-gneissique, à cachet anté-
Birimien supportant une couverture
Birimienne volcano-sédimentaire intrudée par
le pluton Aftout et affectée par l’orogenèse
éburnéenne.

• La couverture néoprotérozoïque « le Hank »

de nature sédimentaire, elle est reconnue
uniquement sur la bordure sud de la dorsale,
• Substratum ancien (série de
Chegga). Néo-Archéen-
Paléo protérozoïque
• Elle est recouverte en discordance par les
sédiments détritiques et carbonatés de la série du
Hank et s’étend sur plus de 100Km en direction
du Nord et s’enfonce sous le paléozoïque du
bassin de Tindouf.
• Ses affleurements sont connus aussi bien dans le
Yetti à l’Ouest qu’aux Eglab à l’Est, constitués
• Les âges les plus anciens obtenus ne dépassent pas 2000 Ma :
• leptynites rétromorphosées du groupe de Tilemsi datées à 1950
20 Ma (Lassère et al.1973) ;
• granites anciens (Dahmani, Tilemsi, Mokrid et Chegga) datés
de 1951 50 Ma (Lassère et al. 1970).
• une fourchette d’âge 2050-2080 Ma et un groupe à 2200 Ma
pour les associations basiques anciennes de l’Est-Eglab
(Drareni et al. 1993) ;
• l‘âge 2207 31 Ma pour des méta gabbros du groupe de
Teggeur (in. Guillot, 1996) ;
• l’âge exceptionnel 2,7 Ga pour les gneiss mylonitiques à grenat
encaissant le granite Chegga (Ouest-Eglab), mis en place, à
son tour, vers 2,2 - 2.1 Ga (Mahdjoub et al.,1995).
 Couverture birimienne (paléoprotérozoique)

• Le substratum ancien (Série de Chegga)

supporte en discordance une couverture
Birimienne, (2,2 – 1,8 Ga), de type volcano-
sédimentaire, intrudée par des complexes
basiques à acides. Cette couverture est
reconnue aussi bien dans le domaine Yetti
qu’en domaine Eglab (Buffière et al. 1967 et
Sabaté et al. 1973). Elle s’est développée au
cours de deux cycles distincts dans des bassins
fluvio-lacustres alimentés par les zones du
substratum émergées et appareils volcaniques
avoisinants puis structurée lors de l’orogenèse
 Domaine Yetti :
• Série Yetti : (Birimien I) reconnue dans le
sillon Yetti, pré-birimien, orienté NW-SE; elle
est représentée par un ensemble volcano-
sédimentaire à caractère de flysch avec
grauwackes et quartzites et par un complexe
volcanique acide rhyodacitique. L'ensemble est
structuré en plis isoclinaux couchés et plis
droits subméridiens (Sabaté, 1972), puis
intrudée, en fin de cycle, par des granitoïdes
(2090 Ma) (Rocci., 1991, in. Baudin, 1993) ;
c’est la série et granite du Yetti (Gevin,
1951).
 Domaine Eglab :
• Séries d’akilet Deilel et d’Oued Souss :
(Birimien II) reconnues uniquement dans le
domaine Eglab et sont synchrones aux intrusions
du Yetti. Elles sont représentées par deux séries
volcano-sédimentaires semblables.

• Ces séries sont également structurées en plis

isoclinaux couchés et en nappes charriées d’Est
en Ouest.

• Dans ces séries, attribuées au Birimien II (Rocci,

 Série de Guelb el Hadid
• Le cycle Eglab est clôturé vers 1700 Ma
(paléo-mésoprotérozoique ?) par des dépôts
épicontinentaux issus du démantèlement des
ensembles anciens après l’orogenèse
éburnéenne (Gevin, 1951). Reconnue
uniquement dans le domaine Eglab, cette
molasse post-orogénique est localisée
essentiellement dans le bassin orientale el
Djnoun ainsi que dans de petits bassins à l'Est
de bled M'Dena. Elle est formée de deux
ensembles (Buffière et al. 1965) :

• - ensemble inférieur constitué d’un terme

 Série du Hank

• Elle fut décrite par Théodore Monod, 1952); elle

comprend 3 termes successifs de bas en haut:
• - une série détritique gréseuse
• - une série calcaire à stromatolite
• Une série calcairo-gréseuse
La série du Hank est caractérisée par les stromatolites
Un Stromatolithe ou stromatolite
 Le stromatolite n'est donc pas à proprement parlé un
fossile; c'est une structure construite par l'action des
cyanobactéries. C'est pourquoi on dit qu'il s'agit d'une
structure organo-sédimentaire. Il peut arriver cependant
qu'on y trouve des fossiles de cyanobactéries, comme
ceux du Précambrien.
•La preuve de
l’existence de la
vie primitive dès
la fin de l’Archéen
est apportée par
les stromatolites,
 La Tillite

• Elle est formée d’argiles gris verdâtre (15m environ)

et repose horizontalement sur la série du Hank.
• Cette tillite est conservée grâce aux dépôts gréseux
du Dévonien du bassin de Taoudéni .
• Cette tillite n’existe pas dans le bassin de Tindouf.
Ce qui implique que les premiers terrains du bassin
de Taoudéni sont plus anciens.
• Une tillite ou un till est une roche sédimentaire
formée par compaction d'un dépôt fluvio-
glaciaire ancien (sédiments continentaux
contenant des matériaux entraînés par des
glaciers) ou d'un dépôt morainique c'est-à-dire
l'accumulation de débris de roches qui sont
entraînés puis abandonnés par les glaciers.
 Le Paléozoïque

• Il es transgressif sur la série du Hank et sur la

tillite. Il forme une importante succession de
dépôts sédimentaires s’étageant du Silurien au
Carbonifère.
• Le dévonien est très largement représenté et
c’est dans celui-ci que l’on trouve les
gisements de fer exemple de Ghar Djebilet
près de Tindouf.
Coupe dans le paléozoïque de
Tindouf
 Magmatisme

• On note plusieurs épisodes magmatiques dans le

domaine Yetti-Eglab:
• Mise en place des granites Chegga vers 1950+/-100ma
c’est-à-dire vers 2.2Ma
• Mise en place des granites Yetti vers 2160ma
c’est-à-dire vers 2.1 Ma, après la deuxième phase de
plissement et son érosion va alimenter le bassin
Akilet Deilel.
• Mise en place des granites Aftout vers 1920ma
c’est-à-dire vers 2.0 Ma
 Volcanisme acide Eglab

• Le plutonisme Afout est suivi d’une importante

phase volcanique connue sous le nom de
rhyolite Eglab. Le volcanisme est calco-alcalin
de type effusif : laves ignimbrites, rhyolite,
rhyodacite. Ce sont les dernières manifestations
magmatiques de l’Eglab et recoupent toutes les
autres formations précédentes.
 Sédimentation de la série volcano-sédimentaire du
Yetti à partir du socle ancien et d’un volcanisme situé à
l’Ouest

Ouest Es
t
La série du Yetti va connaître deux phases de déformation:
- La phase p1: phase de plis isoclinaux couchés
- Une deuxième phase P2: reprenant l’ensemble
(en plis verticaux et en chevrons)
- Intrusion des granites Yetti vers 2160Ma

E
W

2030M
a
Ouverture
Domaine Domaine
Yetti Eglab
Cycle Yetti
Cycle Eglab
Cycle Eglab Fin
1450Ma âge des
filons doléritiques
qui la traversent
orogenèse calédonienne, s'étendant du début du Cambrien au début du Dévonien ;
orogenèse hercynienne (ou varisque), s'étendant du Dévonien à la fin du Permien ;
orogenèse alpine, s'étendant du début du Trias au Quaternaire.

orogenèse panafricaine, au Neoprotérozoïque sup. entre -650 et -700 Ma ;

orogenèse kibarienne, au Mésoprotérozoïque à -1,35 Ga (+/- 50 ma) ;
orogenèse éburnéene, au Paléoprotérozoïque à -2,1 Ga (+/- 100 Ma) ;

orogenèse libérienne, à la base du Néoarchéen et au Mésoarchéen terminal à -2,7 Ga (+/- 100

Ma) ;
orogenèse léonienne, à la base du Mésoarchéen à -3 Ga (+/- 100 Ma).

Orogenèse Ouzzalienne
(
L'Archéen, qui a débuté à 4 milliards d'années (Ga) pour s'achever à 2,5 Ga, est caractérisé par
une intense activité magmatique ayant conduit à l'extraction de près des trois quarts du volume de
la croûte continentale à partir du manteau.
 orogenèse alpine

orogenèse hercynienne

orogenèse calédonienne
Orogenèse
Panafricaine
orogenèse
Kibarienne
orogenèse
orogenèse Eburnéenne
Ouzzalienne