Les Grands ensembles

géologiques de l'Algérie
Par
Pr. Djelloul BELHAI
LGGIP, FSTGAT,
USTHB

Djelloul BELHAI ; LGGIP, FSTGAT, USTHB, 2020

 Cours 1 L2
Section A et B

La Plate-forme saharienne (1)

Avril 2020

Djelloul BELHAI ; LGGIP, FSTGAT, USTHB, 2020

Historique des études des travaux sur la PFS
Les premiers travaux de reconnaissance géologique dans les régions
sahariennes remontent au XIXème siècle. Ils firent l’objet d’une première
synthèse géologique lors de l’excursion géologique organisée par Oscar Lenz
en 1880, avec un itinéraire allant du Maroc au Mali, en traversant leS ahara
algérien. Au cours de cette excursion, les premiers fossiles du Dévonien et du
Carbonifère ont été déterminés. D’autres travaux de reconnaissance ont été
conduits dès le début du XXème siècle entre autres, ceux de Gauthier, 1906 ;
Kilian, 1922, 1932 ; Menchikoff, 1924, 1930, 1949 Beuf et al., 1971etc….
• Les travaux d’exploration géologique prennent beaucoup d’ampleur à partir
des années 1950 en raison de l’essor des prospections pétrolières qui ont
permis de mettre en évidence d’importants gisements d’hydrocarbures dans le
Sahara algérien.
• On a très tôt distingué dans le Sahara les noyaux métamorphiques (Hoggar
et Eglab) et les terrains sédimentaires discordants (la Plate-forme saharienne).

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 Le désert du Sahara couvre plus de 70% la surface de
l’Algérie, il s’étend le long d’une ceinture traversant
plusieurs pays nord africains.
Le Sahara Algérien se présente sous forme d’une
immense plate forme pré-cambrienne de nature
métamorphique sur laquelle repose de grands bassins
sédimentaires; ces dernières sont recouvertes par une
épaisse couche de sable qui s’étend a perte de vue
constituant les ‘Ergs Sahariens’ (Erg= système de dunes a
grande échelle)
La PFS fait partie intégrante du CAO, Le craton Ouest
Africain est composé de deux boucliers d’âge Archéen et
Paléo protérozoïque, la dorsale Réguibat au Nord et la
dorsale de Léo au Sud, séparés par les sédiments
protérozoïques à paléozoïques du bassin de Taoudenni et
bordés par les chaînes panafricaines et hercyniennes . Ces
deux boucliers sont composés de formations d’âge
Archéen à l’Ouest et Protérozoïque (Birrimien) à l’Est.

On distingue ainsi dans le Sahara deux entités géologiques distinctes:

• Les Boucliers métamorphiques (Bouclier Hoggar au SE et
bouclier Reguibat a l’Ouest)
•La plate forme Saharienne d’âge phanérozoïque
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 IV-1- La Plate-forme saharienne
La plate-forme saharienne représente la partie occidentale de la dalle Nord africaine. Elle est limitée au Nord par le grand accident Sud
atlasique qui la sépare du domaine alpin et au Sud par les boucliers Réguibat et Touareg.
Elle qui occupe une très grande surface de la partie septentrionale du continent africain et correspond à l’une des plus grandes plates-
formes précambriennes au monde. Elle est aujourd’hui constituée de l’association de plusieurs bassins intracratoniques d’âge paléozoïque.
Les dépôts sédimentaires de la plate-forme saharienne constituent la couverture du socle anté-Cambrien du Sahara.
Elle est constituée de terrain d’âge paléozoïque, mésozoïque et cénozoïque. Elle a enregistré les effets tectoniques postérieurs à
l’orogenèse panafricaine ; calédonien, hercynien voir même alpin.

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 La discordance infra-tassilienne
La discordance infra-tassilienne :
La discordance infra-tassilienne correspond à la discordance majeure qui sépare les couches
sub-horizontales des Tassilis internes et les séries plissées du socle infra-tassilien. Cette
surface s’est édifiée suite aux événements géologiques pré-tassiliens. Après la formation
de cette surface de discordance, s’est installée une sédimentation détritique homogène sur
le Nord du Hoggar. Cette discordance marque le début de la cratonisation du Sahara central.

Relation des séries tassiliennes avec leur substratum : discordance majeure ou concordance (à l’Ouest)

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 La discordance infra-tassilienne
C’est une surface très étendue qui va depuis le Tachad (l’Ennedi) jusqu’au Hoggar,
soit sur 2500 km, et du Niger (Djado) jusqu’au sahara sur 1500 km. Elle sépare les
séries sédimentaires paléozoïques du socle essentiellement cristallophyllien.

Elle s’étale sur 2 millions de km2 et correspond à une intense érosion des anciennes
séries plissées et métamorphisées au cours des différents cycles orogéniques (archéens,
éburnées et panafricains). Elle surmonte des granites synorogéniques et post-
orogéniques, des migmatites, des gneiss, marbres et schistes.
En certains endroits, elle recoupe les structures et les séries intermédiaires (séries
pourprées).
A l’Ouest du Sahara (synéclise de Taoudenni et l’Ougarta), elle apparait en concordance
et aucune rupture n’est apparente. Djelloul BELHAI ; LGGIP, FSTGAT, USTHB, 2020
Série paléozoïque monoclinale de la plate-forme saharienne (Tassili)
La PFS se situe au sud du domaine alpin et fait partie du Craton Ouest Africain.
Elle comprend un socle précambrien affecté par des failles majeurs, et
recouvert par des épaisses séries sédimentaires qui se sont réorganiser au cours
du Paléozoïque en bassins sédimentaires séparés par des zones hautes. Ces
bassins sédimentaires jouent un rôle actif dans l’économie Algérienne vue que
prés de 80% des énergies fossiles sont extraites de ces bassins, dont on peut
citer: le gisement de Hassi Messaoud dans le bassin de Berkin qui est le plus
grand gisement pétrolier de toute l’Afrique, ainsi que le champ de Hassi R’Mel
aussi plus grand gisement de gaz naturelle d’Afrique. Les bassins sahariens
sont recouverts par une importante couche de sable éolien formant de grands
s y s t è m e s d u n a i r e s a p p e l é s l e s E r g s .

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 Les Tassilis et la zone pré-tassillienne

• Au-delà du pays cristallin des

Eglab à l’Ouest et le massif
central de l’Ahaggar, et en
discordance sur ces deux
substratums, la couverture
phanérozoïque, forme trois
ensembles structuraux et
morphologiques qu’on peut
distinguer du nord comme suit :
• La ceinture tassilienne, le
pays pré-tassilien et le pays des
Hamadas d’âge Crétacé-Tertiaire.
les grés tassilis internes et leurs
Fig : les grés tassilis internes et leurs équivalents au
équivalents au Sahara Sahara septentrional, de l’Ougarta au sud tunisien
septentrional, de l’Ougarta au
sud tunisien.
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 Les Tassilis et la zone pré-tassillienne
La ceinture tassilienne : Représentée par de vastes plateaux gréseux, elle est divisée en trois entités
morphologiques selon Kilian, 1932 ; Bœuf et al. 1971; Fabre 1976).
Le Tassili interne, forme le premier escarpement au dessus du socle précambrien, considéré d’âge
Cambrien-Ordovicien, formant au Nord du Hoggar une falaise importante.
Le sillon intra-tassilien ou dépression intra-tassillienne est située en aval du Tassili interne et
correspond à une zone étroite où affleurent les argiles à Graptolites du Silurien.
Le Tassili externe, forme une autre falaise importante au-dessus de la dépression intra-tassilienne.
Son âge est attribué au Dévonien inférieur, formé essentiellement de grès.
L’avant-pays prétassilien : dans ces plateaux affleurent la suite de la série avec une succession
lithologique plus variée : argiles grès et carbonates.

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 Les formations paléozoïques de la PFS

Colonne stratigraphique des grès du tassili externe dans les

Ajjers centraux d’après Biju-duval et al (1968)
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 Le Paléozoïque inférieur : a- Le Cambrien
• Ensembles des terrains essentiellement détritiques déposés entre 530 et 385 Ma, c’est-
à-dire pendant 145 Ma sur une superficie de 9 000 000 km2. L’épaisseur moyenne des
sédiments est de 1500 m avec surtout des grès, des conglomérats et de très rares fossiles.
• Il est lui-même subdivisé en grands ensembles lithostratigraphiques suivants :
• Le Cambro-ordovicien, surtout gréseux
• Le Silurien argileux
• Le Dévonien inférieur gréseux
• a- Le Cambrien (300 m) :
• Le Cambrien s’est déposé au niveau du craton ouest Africain, sur une couverture
sédimentaire d’âge précambrien (1000-700 Ma). Dans la zone panafricaine, il repose soit
sur un socle métamorphique granitique, soit sur les séries mollassique.
• Il représente une épaisse série de roches détritique, constituée essentiellement par des
quartzites, des bancs de microconglomérats et de conglomérats, est comprise entre le socle
(ou l’Infracambrien) et l’ordovicien.
Dans la région d'Amguid, on connaît les célèbres unité I et unité II. L'unité I qui est
représentée par le conglomérat d'El Mougar (Moungar Ettir qui signifie bec d'oiseau).
L'unité II est formée par les grès de base ou formation des Ajjers âgée probablement du
Cambrien supérieur et atteint le Tramadoc. On y distingue :
• - les grès de base de Tin Tardjelli
• - la vire du Mouflon
• - la Banquette Djelloul BELHAI ; LGGIP, FSTGAT, USTHB, 2020
 b- L’Ordovicien :
• Il constitue un ensemble allant du Trémadocien à l’Ashgillien représenté par
des dépôts proximaux (fluviatiles) qui s’agencent autour des régions émergées et
forment les falaises du Tassili interne. Sa surface de base est constituée par une
pédiplaine presque parfaite. Il représente le début de la véritable transgression.
• L’Ordovicien inférieur et moyen :
• La série ordovicienne débute par l’Unité III datée du Trémadocien au
Caradocien. Ce sont les grès à Tigillites Sa base est généralement marquée par un
complexe argilo-gréseux, surmontée par des argiles d’El Gassi noires à passées de
grès à pyrite et glauconie. Au-dessus reposent des quartzites blancs à niveaux de
grès très fins renfermant parfois des Tigillites ; c’est les formations dites quartzites
de Hamra. Par la suite, les dépôts deviennent argileux, et vers le sommet, on
observe les grès fins à moyens de la formation des grès d’El Goléa.
• L’Unité IV, séparée de la précédente par une surface de ravinement,
correspond tout d’abord aux argiles microconglomératiques d’El Goléa et ensuite
de grès à dragées de quartz.

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 L’Ordovicien supérieur
Le sommet de l’Unité IV de l’Ashgilien correspond aux grès de Ramade qui
viennent couronner le sommet de l’ensemble ordovicien. Il s’agit de grès
quartzitisés fins à très fins, à passées d’argiles. (Ashgill ; Unité IV) est marqué par
une importante glaciation qui a laissé de nombreux témoins en Afrique de
l’Ouest (Beuf et al., 1971 ; Hambrey, 1985 ; Ghienne, 1998 ; Crowell, 1999). Il
s’agit de planchers glaciaires striés, de dépôts d’eskers, de formations
fluvioglaciaires et glacio-marines présents sur l’ensemble de la plate-forme
saharienne, de la Mauritanie à la Libye (Beuf et al., 1971. Les témoins sont
principalement liés aux effets érosifs induits par l’inlandsis. Il s’agit de surfaces
d’érosion importantes et de paléo-vallées glaciaires (Dia et al., 1969 ; Beuf et al.,
1971 ; Deynoux, 1980 ; Ghienne et Deynoux, 1998). L’Ordovicien terminal est
ainsi séparé des formations plus anciennes par une discordance angulaire de
ravinement (Beuf et al., 1971).

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 c- Le Silurien (600m) :

• Le Silurien est argileux dans son ensemble. Cette formation

saharienne constitue autour du bouclier Hoggar la dépression
intra-tassilienne (Beuf et al 1971). Elle s'est déposée directement
sur les grès de l’Ordovicien terminal. Le Silurien est caractérisé
par une sédimentation détritique fine déposée en milieu marin. Il
est formé essentiellement d’argile noire à Graptholites et d’argile
avec de rare de carbonates. Toutefois, des faciès gréseux existent
au sein de cette formation, comme c’est le cas dans le bassin de
Béchar où les premiers sédiments déposés à la base du Silurien
peuvent être des grès grossiers surmontés par les argiles. Des
faciès argilo-silteux à lentilles carbonatées ont également été
reconnus (Fabre, 1988).

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 - Le Dévonien inférieur (1300m)
• Il est marqué par des dépôts essentiellement argileux et argileux
–gréseux, présentant des faciès très varie qui s’accumulent dans la
zone sud de la plate-forme et présentent de nombreuses
stratifications obliques qui témoignent d’un environnement
• fluviatile (Bassin de Reggane, Cuvette de Sbaâ, voûte d’Azzène)
• Les paléocourants indiquent une direction des apports fluviatiles
vers le Nord-Ouest (Boeuf et al., 1971).

Fig : Dévonien inférieur et moyen de Djebilet, d’après Gevin (1960)

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 -Le Dévonien moyen et supérieur
- Le Dévonien moyen (100-250m) : Il est caractérisé par plusieurs lacunes de
sédimentation. Ces dépôts auraient été touchés par l’érosion frasienne ou
famennienne. Il présente un faciès argilo-carbonaté évoluant vers un faciès
argileux à passées marneuses et calcaires.
Il correspond à la période de maximum de la transgression marine vers l’Est
permettant ainsi l’édification de formations récifales dans l’Ahnet et
Timimoun.
- Le Dévonien supérieur (900-1700Ma) : Durant cette période, les sédiments
s’accumulent sur une épaisseur importante, supérieure à 1000 mètres,
témoin d’une subsidence importante.
Cette période présente un faciès argilo– carbonaté évoluant aussi vers un
faciès argilo-silteux. La partie sommitale plus gréseuse et silteuse marque le
début de la régression.

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 Stratigraphie du Dévonien

Fig : coupes schématiques du dévonien supérieur au viséen dans le Gourara et Mouydir, Conrad, 1970).

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 d- Le Carbonifère (500-900m)
• Selon Legrand–Blain, le Carbonifère est bien connu en affleurement sur
tout le pourtour de la plate-forme saharienne. Par contre au centre de la
plate-forme, souvent, il est érodé.
• Le Carbonifère inférieur et moyen sont marin mais le Carbonifère
supérieur est continental.
• Le Carbonifère marin est divisé en rois grands ensembles :
• Le Carbonifère inférieur détritique où les carbonates sont extrêmement
rares. La stratigraphie s'y établit grâce à des zones de Conodontes
goniatites, Brachiopodes et palynomorphes. Les sédiments sont datés du
Tournaisien inférieur et supérieur, du Viséen inférieur et parfois de la base
du Viséen (Legrand-Blain).

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 Le carbonifère inférieur et Le Carbonifère supérieur

Le carbonifère inférieur carbonaté, dont la base n'est pas isochrone. La

calcite est pauvre par rapport aux argiles. Les goniatites sont absentes
sauf à Béchar alors que les foraminifères sont abondants et permettent
de dater le Viséen supérieur et le Serpukhovien (A. Sebbar, 1986).
Le Carbonifère moyen carbonaté est bien développé dans les bassins du
sahara septentrional et oriental. Dans les faciès carbonatés, les biozones
à foraminifères permettent d'identifier le Bashkirien et le Moscovien.
Le Carbonifère supérieur est argileux-gréseux versicolore.
Renfermant de nombreux débris végétaux, les sédiments se sont mis
en place dans des environnements continentaux (Meyendroff, 1938 ;
Gevin, 1960 ; Conrad, 1984 ; Conrad et al., 1984).

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 Le Carbonifère supérieur

• - Le Carbonifère supérieur
• Le Carbonifère supérieur est argileux-gréseux versicolore.
Renfermant de nombreux débris végétaux, les sédiments se
sont mis en place dans des environnements continentaux
(Meyendroff, 1938 ; Gevin, 1960 ; Conrad, 1984 ; Conrad et al.,
1984). Tout comme au cours du Carbonifère inférieur, les
sources des sédiments détritiques se situent au Nord et au
Nord-Ouest alors que les reliefs de la chaîne varisque étaient en
cours d’édification en Europe et au Maroc (Piqué et al., 1991).

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 e- Le Permien

Le Permien est assez souvent regroupé avec le

Carbonifère, et confondu avec le Stéphanien, surmonte les
formations du carbonifère par des formations argilo-
gréseuses parfois gypseuse ou carbonatées, déposées
dans un milieu fluviatile dont le matériel semble provenir
de la destruction de massif lointain. Ces formations qui ne
sont conservées que dans les dépressions de Béchar et
Illizi sont attribuées au Permien.

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 Les différentes provinces pétrolières du Sahara algérien et les
bassins associés

Les bassins sédimentaires de la plate-forme saharienne

correspondent à de grandes dépressions remplies de sédiments
marins, fluviatiles et lacustres qui reposent en discordance sur la
surface infra-tassilienne formée avant le Cambrien (Caby, 1968).
Ainsi, Les géologues pétroliers ont subdivisé l’Algérie en trois
principales provinces qui sont la procvince orientale, la province
occidentale et la province septentrionale (Nord).

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Les provinces pétrolières du Sahara

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 1- La province orientale

• La province orientale : elle comprend les bassins

d’Illizi, de Ghadames et le bassin de Berkine séparés
par le môle de Dahar, le bassin de Mouydir. Formé
essentiellement par des terrains méso-cénozoïque
reposant en discordance sur le Précambrien.

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 2- La province centrale ou triasique
Elle se situe dans la partie septentrionale de la plate-forme
saharienne où le Paléozoïque est souvent érodé et le
Mésozoïque discordant sur ce dernier. Elle renferme des
gisements d’huile et de gaz. dont les éléments majeurs
forment un vaste anticlinorium sub-latitudinal et comprend :
• Le dôme de Tilghemt
• Le haut fond de Talemzane
• La région de Djemâa Touggourt
• Le bassin de Hassi Messaoud
• La voûte de Dahar.
• Ce sont essentiellement des terrains méso-cénozoïque
discordants sur le Paléozoïque..

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 3- La province occidentale
La province occidentale : C’est une zone essentiellement gazière
elle englobe les bassins :
- Les bassins de Oued Mya, celui de Mouydir, l’ensellement de
Djorfa, de dômde de Allal, le môle d’Idjerane, le bassin de
l’Ahnet, l’ensellement de Djoua, le bassin de Timimoun, le
dôme de Oued Namous, l’ensellement d’Azzel Mati, la cuvette
de Sbâa, la voûte d’Azzène, le bassin de Reggane,
l’ensellement de Boubarnous. Dans cette partie occidentale se
situent la chaîne de l’Ougarta et la bassin de Tidouf.

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 Tectonique de la PFS
• Les travaux de géologie structurale réalisés par le Beicip-Franlab
(1975) pour l’entreprise Sonatrach concernant cette tectogenèse
mettent en évidence l’existence de deux phases de compression :
• - Une phase N40° Viséenne : Les premiers mouvements tectoniques
hercyniens ont eu lieu pendant la période allant du Tournaisien
jusqu’au Viséen inférieur perturbant fortement la sédimentation
régionale et donnant naissance à des structures d’orientation NW-
SE et des plis en échelons. Cette phase serait résponsable du
soulèvement de l’Ougarta et des érosions observées sur le môle de
Tihemboka.
• - Une phase N120° (Carbonifère supérieur -Permien)
• - On connait au Crétacé la phase autrichienne assez importante pour
être détectée.

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 Le Méso-Cénozoïque
Le Mésozoïque transgressif et discordant sur les termes du
Paléozoïque est représenté par d’épais sédiments continentaux et
lagunaires. Les travaux de Busson sont une référence dans le
domaine pétrolier et gazeux.
• 1 -Le Trias
• Transgressif, discordant sur les formations Paléozoïque ; ce sont
des dépôts argilo-grèseux et lagunaires (sel et anhydrite) ; on note
que la série gréseuse constitue de bons réservoirs pétrol
2- Le Jurassique
• Il est composé de sédiments marins est lagunaires. La série débute
par un niveau repère dolomitique.
3- Le Crétacé :
Dans la région de Tadmait, le Crétacé terminal est bien développe
avec une base de dizaine de mètres de dolomites litées.
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 Les continentaux
• Outre le continental inférieur constitué par le cambro-ordovicien,
Le Crétacé inférieur constitue le continental intercalaire dont l’Albien
gréseux constitue un réservoir d’eau fossile, très important.
• Le Cénozoïque constitue des plateaux parfois bien apparent et
isolés qu’on appelle Hamada (Une hamada est un plateau rocailleux surélevé des
zones désertiques telles que le Sahara confondue parfois avec Reg).
À sédimentation continentale elles constituent le continental terminal

Hamdad

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 Les ressources
• 1- le Pétrole : Le silurien et Dévonien roches
mères) et continental inférieur (roches
réservoirs)
• 2- l’eau : le continental intercalaire (nappe
albienne fossile)

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