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Université Sidi Mohamed ben Abdellah

Faculté des Sciences Dhar El Mehraz-Fés


Département de Géologie

COMPTE RENDU
Travaux Pratiques Du Module
D’hydrogéologie STU S5

TP 2
Calcul de lame d’eau tombées

Réalisé par : Encadré par :


Réalisé par :
BARKAI BOUGOUDI CHIDI Pr. Abdelkrim AHARMOUCH

Objectif :
L’objet du présent TP est de déterminer la lame d’eau tombée moyenne sur un
bassin versant. Cette donnée revêt un rôle important dans l’établissement du

Année universitaire 2023-2024


bilan hydrologique au niveau du bassin versant. La Figure 1, ci-après,
représente la carte d’un bassin versant et les hauteurs d’eau tombée
enregistrées à un certain nombre de stations de mesure pluviométriques .
On demande de calculer la lame d’eau tombée moyenne sur l’ensemble du
bassin versant par les méthodes de la moyenne arithmétique, des isohyètes et
des polygones de Thiessen, d’abord, et de comparer et de commenter les
résultats obtenus ensuite.

Figure 1. Stations pluviométriques couvrant le bassin versant. Les mesures des


hauteurs d’eau sont en mm. Les points décimaux indiquent les positions des
stations pluviométriques.

Estimation de la lame d’eau tombée

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La lame d’eau tombée dans un bassin peut être déterminée pour n’importe
quelle période allant de la durée d’une tempête à l’année. Différentes
méthodes sont utilisées pour la détermination de la lame d’eau tombée
moyenne d’un bassin versant, selon que l’on dispose d’un réseau uniforme de
jauges de mesure des précipitations ou non.

1. Méthode de la moyenne arithmétique


Cette méthode s’impose lorsque le bassin versant dispose d’un réseau de
points de mesure de mesure disposés uniformément. La valeur moyenne est
donnée par :
n

∑ AiPi
1
Pmoy=
A

Avec :
Pi étant la valeur de la lame d’eau tombée à la station de mesure i n étant le
nombre de stations disposées dans la zone considérée.
38 ,5+ 41+57+ 48+20+10+2+ 4 , 5+14 , 5+6 ,5+17 ,5+34 ,5
AN : Pmoy= 12

Pmoy=24,5mm

2.Méthode des polygones de Thiessen


Cette méthode est aussi utilisée pour l’estimation de la lame d’eau tombée
dans un bassin versant ne disposant pas de réseau uniforme de points de
mesure. La méthode des polygones de Thiessen utilise des coefficients de
pondérations représentés par les surfaces des polygones auxquels
appartiennent les points de mesure. Le principe de la méthode est simple mais
son application nécessite une certaine pratique pour en maîtriser la technique.
Le réseau de points est dessiné sur une carte représentant le bassin versant.
Les stations de mesures adjacents dont reliées par des segments dont on
déterminera les médiatrices. Les prolongements de ces médiatrices serviront
ensuite à dessiner des polygones autour de chaque station de mesure (Figure

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11). Il est recommandé de commencer avec des stations situées au centre du
réseau de points de mesure et faire évoluer la construction des polygones dans
toutes les directions dans le but de couvrir toutes les stations. La lame d’eau
tombée, correspondant au bassin versant s’obtient en calculant la moyenne
d’eau tombée pondéré par la taille relative des surfaces des polygones
contenant les points où ont été effectuées les mesures. La moyenne pondérée
est donnée par :
n

Pmoy= ∑
Ai Pi
1
A

Où :
Pmoy, indique la précipitation moyenne sur le bassin versant
A, indique la surface totale du bassin versant
Ai, désigne la surface du polygone correspondant à la station de mesure i
n, représente le nombre total de stations de mesure
Pi, indique la lame d’eau tombée mesurée au niveau de station de mesure i

Toutes les trois méthodes permettent de déterminer les


précipitations moyennes annuelles, les résultats sont proches
mais différentes, et cela est dû aux types de calcul mais les
plus fiables sont celles des polygones de Thyssen et des
isohyètes car la surface de bassin est introduite dans les
calculs, mais pour la suite des calculs on garde la moyenne
des résultats des trois méthodes.

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