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Cours d’Hydrologie
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Rappel de cours
La moyenne arithmétique
in
P
Station de Sidi Mokhfi Station
i d’Azrou
Pn i 1
Station
n d’Aïn Leuh
Méthode de polygones de Thiessen
Cette méthode est utilisée quand le réseau de mesure a une répartition non
homogène. La précipitation moyenne pondérée Pmoy pour le bassin, se calcule alors en
effectuant la somme des précipitations Pi de chaque station, multipliées par leur
facteur de pondération (aire Ai), le tout divisé par la surface totale A du bassin. Le
facteur de pondération est une surface ou aire d'influence déterminée par
découpage géométrique du bassin sur une carte topographique
Ai Pi
1 n
Pmoy
A i1
Tracer les médiatrices de ces segments qui vont dessiner un réseau de polygones qui
B constitueront par la suite les zones d’influence des stations.
C Planimétrer les surfaces des différents polygones et leur attribuer la hauteur pluviométrique
de la station correspondante.
SBV
Traçage des différentes
médiatrices
Etablissement de
zone d’influence de
chaque station
on trace une série de segments de droites reliant les stations pluviométrique. On
élève des perpendiculaires au centre de chacune des droites ; les intersections de ces
perpendiculaires déterminent des polygones
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Méthodes des isohyètes , elle est fondée sur l'utilisation des isohyètes.
Les isohyètes sont des lignes de même pluviosité . Grâce aux valeurs pluviométriques
acquises aux stations du bassin et aux stations avoisinantes, on peut tracer le réseau
d'isohyètes.
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Méthode des isohyètes
Les isohyètes sont des lignes de même pluviosité (isovaleurs de
pluies annuelles, mensuelles. journalières, etc.). Elles sont construites grâce aux
valeurs pluviométriques acquises aux stations du bassin et aux autres stations
avoisinante. Les méthodes d’interpolation sont nombreuses. Les plus sophistiqués
font appel à des notions mathématiques et statistiques rigoureuses comme la
méthode de splines ou de krigeage. Ces méthodes sont intégrées dans les
systèmes SIG et donc le travail peut se faire de manière automatique.
Méthode des isohyètes
Cette méthode consiste à:
-Tracer les lignes d’égale pluviométrie
(courbe isohyète),
- Considérer une surface limitée
par deux isohyètes successives à laquelle
on attribue la pluviométrie moyenne.
S .P i i
Pour la surface Si P i
SBV
S .P
i
i i
P
SBV
Exemple: Bassin du Saïss
390
FES
380
Taoujdate
370
MEKNES Sebaa Aioun
Haj Kaddour
360
Boufekrane
350
El Hajeb
10 km
610
Courbe isohyète en m
340
10 km
330
450 460 470 480 490 500 510 520 530 540 550 56
Traitement des données des précipitations: Moyennes:
• Arithmétique
• Polygones de Thiessen
• Contours en isohyètes
L’évaporation
L’évaporation est le processus physique au cours duquel un liquide se transforme en vapeur.
La transformation en vapeur d’un solide tel que la neige ou la glace, sans passer par l’état
liquide s’appelle sublimation.
Parmi les facteurs influençant l’évaporation, on peut citer:
MESURES LIÉES À L’ESTIMATION DE
L’ÉVAPORATION ET L’ETP
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Le retour de l'eau à l'atmosphère peut se faire de différentes manières, soit
directement par évaporation à partir d'une surface d'eau libre (mer, lac, cours d'eau, etc.),
soit le plus souvent à partir d'un sol ou par l'intermédiaire des végétaux. On parle dans ce
deuxième cas d'évapotranspiration. Pour l'évaporation, la quantité d'eau qui repart dans
l'atmosphère dépend uniquement des paramètres physiques tels que la température de l'air,
de l'eau, de la vitesse du vent, de l'ensoleillement, etc. L'évapotranspiration, elle, dépend en
plus du couvert végétal et de son stade de développement.
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Mesures de l'Evaporation
Différents types d'appareils ont été conçus mais avec leurs défauts et leurs
qualités. Les plus utilisés sont:
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Le « Black Bellani »
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Mesure de l’Évaporation potentielle
Atmomètre de Piche
Bac d’évaporation
station météorologique
Bac de Colorado
Mesure de l’évapotranspiration réelle (ETR)
Mesures directes
Les mesures directes d' ETP ou d' ETR se font surtout en agronomie où on étudie
chaque type particulier de cultures. Les résultats de ces mesures sont difficiles à utiliser avec
précaution en hydrologie car il y a une très importante différence d'échelle entre la surface de
la parcelle d'essai (quelques mètres-carrés) et celle d'un bassin versant (des dizaines de
kilomètres-carrés).
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Estimation de l'évapotranspiration Potentielle
K 0.73 0.78 1.02 1.15 1.32 1.33 1.33 1.24 1.05 0.91 0.75 0.70
Formule de Turc:
t
ETP 0.4 ( Ig 50).K
t 15
Avec:
45 46 47 48 49 50 45 46 47 48 49 50
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Latitude Latitude
Estimation de l'E.T.P. par la méthode de Penman:
D'autres formules pour évaluer l'ETP sont utilisables. Citons par exemple les
formules de Penman, de Bouchet, de Blanet et Criddle, de Papdakis dont on trouvera les
expressions dans des ouvrages de climatologie et d'agronomie. La formule simplifiée de
Penman peut être écrite comme suit:
Formule de Penman:
T
ETP K ( ).( Rg 50)
T 15
h
Rg Iga(0.18 0.62 )
Avec:
H
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Estimation de l'évapotranspiration Réelle
Formule de Turc:
Cette formule est d'un emploi aisé mais elle ne donne malheureusement que l'ordre
de grandeur de l'ETR. En effet, cette formule permet l'estimation du "déficit d'écoulement" qui
ne se rapproche de l'évapotranspiration réelle que pour des bassins versant relativement
étendus, sans échanges à la frontière et pour des durées d'observation assez longues pour
que l'on puisse négliger les variations de réserves souterraines. Cependant et dans la mesure
du possible, on préférera la méthode suivante. 39
Méthode simplifiée de Thornthwaite:
Cette méthode est basée sur la notion de réserve en eau facilement utilisable
(notée par la suite RFU).
On admet que le sol est capable de stocker une certaine quantité d'eau (la RFU) ;
cette eau peut être reprise pour l'évaporation par l'intermédiaire des plantes.
La quantité d'eau stockée dans la RFU est bornée par 0 (la RFU vide) et RFU max
(capacité maximale de la RFU qui est de l'ordre de 0 à 200 mm suivant les sols et sous-sols
considérés, avec une moyenne de l'ordre de 100 mm).
On admet que la satisfaction de l'ETP a priorité sur l'écoulement, c'est-à-dire
qu'avant qu'il n'y ait d'écoulement, il faut avoir satisfait le pouvoir évaporant (ETP = ETR). Par
ailleurs, la complétion de la RFU est également prioritaire sur l'écoulement.
On établit ainsi un bilan à l'échelle mensuelle, à partir de la pluie du mois P, de
l'ETP et de la RFU.
Si P > ETP
, alors:
ETR = ETP
il reste un excédent (P - ETP) qui est affecté en premier lieu à la RFU , et, si la RFU est
complète, à l'écoulement Q. 40
Si P < ETP :
on évapore toute la pluie et on prend à la RFU (jusqu'à la vider) l'eau nécessaire pour
satisfaire l'ETR soit:
Mois S O N D J F M A M J Ju A
P
30 28.6 53.4 70.3 41.4 86.5 14.1 64.3 9,1 56,2 39,4 11,8
ETP 67,4
40.0 9.2 17.1 16.2 35.1 50.9 80.9 120.6 104.7 143.2 118,7
P-ETP -37.4
-11.4 44.2 53.2 25.2 51.4 -36.8 -16.6 -111.5 -48.5 -103.8 -106.9
RFU
0.0 0.0 44.2 97.4 100.0 100.0 63.2 46.6 0.0 0.0 0.0 0.0
Ecoule- 0.0
ment 0.0 0.0 0.0 22.6 51.4 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0
ETR
30 28.6 9.2 17.1 16.2 35.1 50.9 80.9 55.7 56.2 39.4 11.8
Déficit 37.4 11.4 0.0 0.0 0.0 0.0 36.8 16.6 111.5 48.5 103.8 106.9
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On peut distinguer plusieurs cas de figures :
• P < ETP : l'évapotranspiration se fera à la fois sur la totalité des précipitations et sur les
réserves emmagasinées par le sol.
• ETR = ETP : jusqu'à épuisement des réserves (RFU atteint son maximum).
•P = ETP : toute la quantité d'eau précipitée sera reprise par l'ETR , celle-ci est égale à
l'ETP.
•P > ETP: l'évapotranspiration se déroulera d'une façon normale, mais il restera une
certaine quantité d'eau disponible (surplus) qui sera emmagasinée dans le sol jusqu'à la
saturation, permettant ainsi de reconstituer la réserve du sol.
•P >> ETP : la quantité d’eau précipitée sera suffisante pour l'évapotranspiration et l'ETR est
égale à l'ETP, mais le surplus d'eau se découlera soit par infiltration, soit par
ruissellement, si la réserve facilement utilisable atteint son maximum.