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Tableau 1 : Effet des différents traitements (AM, Fo et Mi) sur le poids frais des pousses de

la tomate.
Tableau 2 : Effet de G. coronatum (AM), F. oxysporum Fo162 (Fo) et M. incognita (Mi) sur
la longueur des racines de tomates en fonction du temps après le semis.
Analyse des résultats de l’expérience de ces tableaux
Le tableau 1 : il présente l’effet des différents traitements du poids sec des pousses de la
tomate. 9 semaines après le semis, tous les traitements ont apparemment stimulé le poids frais
des pousses par rapport au témoin, mais les différences n'étaient significatives que pour F.
oxysporum (Fo) (Tableau 1). Aucune différence de poids des pousses n'a été observée 12
semaines après le traitement. Quinze semaines après le traitement, le poids des pousses le plus
élevé (7 g) a été enregistré pour AM + Fo, suivi de AM (6,9 g) et du témoin (6,6 g). A ce
moment, les traitements avec M. incognita ont montré les poids frais des pousses les plus bas
et les différences étaient significatives pour Mi avec 4,7 g.
Interprétation : L’effet significatif constat du traitement Fo s’explique par le fait que la
champignons Fo au-delà de son aspect non pathogénique, il participe significativement et
avec efficience à la croissance du poids des pousses de la tomate par rapport aux autres
traitements. L’indifférence constatée aux 12 semaines des différents traitements est dû aux
effets antagoniques des champignons et des nématodes. Ainsi aux 15 semaines, les poids secs
des pousses élevés enregistrés avec les traitements AM + Fo et AM devant le témoin
s’expliquent par leur pouvoir stimulateur de croissance. La diminution du poids des pousses
constatée au traitement Mi au 15eme semaines par rapport au non inoculé est dû à
l’infestation de la tomate par le nématode.
Le tableau 2 : il présente l’effet des différents traitements sur la longueur des racines en
fonction du temps.
Après 9 semaines de semis, on constate qu’il n’y pas de différence significative entre tous les
traitements. Les traitement (Mi, Fo + Mi et AM + Fo+Mi) ont enregistré au 12 semaines un
écart important par rapport au témoin, AM et Fo. Les traitements (AM+Mi et AM +Fo) ont
une légère différence par rapport aux précédents. Aprés 15 semaines de semis, la longueur des
racines issues des traitements (Mi, AM+Mi, Fo+Mi, AM+Fo et AM+Fo+Mi) a
significativement chuté par rapport au témoin, AM et Fo.
Interprétation : la diminution significative de la longueur des racines notée dans le
traitement Mi au 9 et 12 -ème semaines devant le témoin est dû au niveau d’infestation du
nématode sur la tomate. La légère diminution de la longueur des racines dans le traitement
(AM+Mi) pourrait être expliqué par l’effet de réduction du AM à l’infestation du nématode
Mi sur la tomate. Le traitement (AM+Fo) a entrainé une légère diminution des racines causée
par la compétition des deux champignons avec la tomate sur les ressources disponibles.

La figure 1 : l’effet de l’inoculation sur l’indice de galle


À 9 semaines après le semis, inoculation avec M. incognita a un effet léger sur l'indice de
galle entre les traitements (Fig. 1). Cependant, l'indice de galle du témoin a augmenté de
façon continue avec le temps pour atteindre un score final de 8,3 au 15 semaines après le
semis. Dans tous les traitements recevant un inoculum fongique, l'indice de galle était
d'environ 5,2 et significativement inférieur à celui du témoin. À 15 semaines après le
traitement, les réductions de l'indice de galle étaient de 43% pour AM et Fo et de 36% pour
AM + Fo.
L’augmentation exponentielle de l’indice de galle du 12 au 15 semaines atteignant à 8,3
s’explique par le fait que la plante n’a pas développée un mécanisme de défense vis-à-vis de
son agresseur. La diminution significative de l’indice de galle devant tous les traitements
recevant un inoculum fongique est du a l’effet protecteur de ses champignons.

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