Vous êtes sur la page 1sur 51

Re

PROJET DE FIN D’ETUDES


Réalisé par
AL MOUEDDEN Karima
RAMOUH Hajar
RIAD Imad

SMP6 option mécanique

Transfert thermique dans un milieu


Magnéto Hydrodynamique dans le
nano fluide et l’hybride nano fluide

Encadré par : Pr. R.SEHAQUI


Co-encadré par : H. AMINI ALAOUI
Soutenu publiquement le 24/06/2022

À la Faculté des Sciences Aïn Chock devant le Jury :

Pr. S. OUHIMMOU
Pr. H. RACHID
Pr. M. TAIBI
Pr. R. SEHAQUI
1
Dédicace

nous dédions ce projet à :


Nos parents :
Pour leur patience, leur amour, leur soutien leur
Encouragement.

Nos frères et sœurs.


Toute nos familles.
Toutes nos amies.

Sons oublier tous les professeures que ce soit du primer, du moyen, du


secondaire ou de L’enseignement supérieur.

À tous ceux qui ont sacrifié leur temps pour la science et à tous ceux qui
utilisent la science pour le bien et la prospérité de l’humanité

2
Remerciements
Nous remercions Dieu pour le courage et la volonté sans lesquels cette étude
n’aurait jamais vu le jour.
Nos vifs remerciements vont à nos très chers parents pour leurs efforts fournis
et leurs conseils pendant toute ces années d’études.
D’abord nous tenons à exprimer toutes nos gratitudes à notre encadreur
Monsieur Rachid SEHAQUI Professeur à l’université Hassan II Ain
chock pour son inestimable aide et sa disponibilité, sa gentillesse et ces
conseils judicieux tout au long de ce travail. , qui sans sa méthodologie, ses
orientations et ses conseils précieux, n'aurait pas été accompli.

Nos vifs remerciements vont également aux Membres du jury pour l’intérêt
qu’ils ont porté à notre recherche en acceptant d’examiner notre travail et de
l’enrichir par leurs propositions.

Et enfin, nous tenons à remercier toutes les personnes qui ont contribué de
près ou de loin à la réalisation de ce travail.

3
Table des matières

Abstract 7
Résumé 8
Nomenclature 9
Liste des équations 11
Liste des figures 13
Liste des tableaux 14
Introduction générale 15
Chapitre 1 :Généralités sur le transfert thermique et la MHD dans les nano fluides et 16
les hybrides nano fluides
I. Magnéto Hydrodynamique (MHD) 16
I.1-Définition et historique 16
I .2- Différentes modélisations de la MHD 17
I.2.1-MHD Idéale 17
I.2.2-MHD résistive. 17
I.3-Applications industrielles 18
I.3.1-Convertisseurs MHD 18
I.3.2-Pompes Magnéto Hydrodynamiques 19
I.3.2.1-Pompe MHD à conduction. 19
I.3.2.2-Pompe MHD à induction 21
II. Transfert thermique dans la MHD en milieu nano fluides et hybrides nano fluides 22
II.1-a Convection 22
II.1-b-Types du convection. 23
II.2-Définitions 23
II.2-a-Nano fluide 23
II.2-b-Nano particule 24
II.2-c- Hybride Nano fluide 24
II.3-Applications des nanofluides 24
II.4-Avantage et inconvénients des nanofluides 25
II.5-Importance du nano fluide dans le transfert thermique 26
II.6-Importance d’hybride nano fluide dans le transfert thermique 26
II.7. Propriétés thermophysiques des Nano fluides 27
II.8- Propriétés thermo physiques des nano fluides hybrides 29

4
Chapitre 2 : Modélisation mathématique de la convection naturelle dans une cavité 31
carré due à un champ magnétique
I. Formulations mathématiques dimensionnelles 31
I.1- Description du modèle physique 31
I.2-Hypothèses simplificatrices 32
I.3-Équations gouvernantes dimensionnelle 32
I.3.1-Équation de continuité 32
I.3.2- Équation de quantité de mouvement 32
I.3.3- Équation d’énergie 33
I.4-Formulation fonction de courant-vorticité (𝜳 − 𝝎) 33
I.4.1- Équation de poisson 33
I.4.2-Équation de vorticité 33
I.4.3- Équation d’énergie 34
II. Formulations mathématiques adimensionnelles 35
II.1-Paramètres adimensionnelles 35
II.2-Équations gouvernantes adimensionnelles 36
II.2.1-Équation de continuité. 36
II.2.2- Équation d’énergie 36
II.3-Formulation fonction de courant-vorticité (𝝍-𝜴) 36
II.3.1- Équation de poisson. 36
II.3.2-Équation de vorticité 36
II.3.3- Équation d’énergie 36
II.4- Nombres adimensionnelles 37
Chapitre 3 : Modélisation numérique 38
I. Principe du calcul numérique par différences finies 38
II. Discrétisation 39
II.1. Discrétisation de l’équation de transport 39
II.1.1-Discrétisation du terme diffusif 39
II.1.2-Discrétisation du terme convectif 39
II.1.3-Discrétisation temporelle 40
II.1.4-Résolution des systèmes d’équations 41
II.2-Discrétisation d’équation de poisson 41
II.3-Discrétisation du champs de vitesse 42
II.4-Discrétisation des conditions aux limites 42
II.4.1-Conditions aux limites de la température 42
II.4.2-Conditions aux limites sur la vorticité 43

5
III. Critère de convergence et organigramme 43
IV. Résultats 45
IV.1.Paramètres utilisé 45
IV.2-Etude de maillage 45
IV.3- Problème étudié 47
Conclusion général 50
Références bibliographiques 51

6
Abstract
In this paper, we have studied the problem of natural convection in an inclined square cavity
filled with a Cu/water nanofluid; this is done under a differentially heated configuration in the
presence of a magnetic field which tracks the cavity in its inclination. The dimensionless
governing equations formulated using stream function, vorticity and temperature have
beensolved by the finite difference method of second-order accuracy, where the upwind scheme
is employed to discretize the convective terms.
Keywords : Nanofluid, Natural Convection, magnetic field.

7
Résumé
Dans ce travail on a mené une étude numérique de la convection naturelle dans une cavité carrée
inclinée remplie d’eau et de cuivre en présence d’un champ magnétique. Les parois verticales
gauche et droite de la cavité sont portées respectivement aux températures chaude Th et froide
TC. Les parois horizontales haute et basse sont adiabatiques. Les équations gouvernantes ont
été discrétisées par la méthode des différences finies.
Mots Clés : Nanofluide, Convection Naturelle, champs magnétique.

8
Nomenclature
Symboles latins

B Champs magnétique [Kg.s-2.A-1]

(Cp) Chaleur massique [J.Kg-1 .K-1]

dp Diamètre du nanoparticules [m]

g Accélération de la pesanteur [m.s-2]

K Conductivité thermique [W.m-1K-1]

L Longueur de la cavité [m]

T Température [K]

u, v Composantes cartésiennes dimensionnelles du vecteur vitesse [m.s-1]

U, V Composantes cartésiennes adimensionnelles du vecteur vitesse

V Volume [m3]

Δx Pas de discrétisation suivants x

Δy Pas de discrétisation suivants y

Symboles grecs

𝜶 Diffusivité thermique [m2.s-1]

μ Viscosité dynamique [N.s.m-2]

ν Viscosité cinématique [m.s-1]

ρ Masse volumique [kg.m-3]

β Coefficient d’expansion volumique [k-1]

𝜸 Angle d’inclinaison °

𝜳 Fonction de courant dimensionnelle [m2.s-1]

𝝎 Fonction de vorticité dimensionnelle [s-1]

9
𝝓 Fraction volumique

ψ Fonction de courant adimensionnelle

𝜴 Fonction de vorticité adimensionnelle

θ Température adimensionnelle

τ Temps adimensionnelle

Nombres adimensionnelle

𝐆𝐫 Nombre de Grashof

𝐇𝐚 Nombre de Hartmann

𝐏𝐫 Nombre de Prandtl

indices
c Froide

d Dispersé

eff Effective

f Fluide de base

h Chaude

nf Nano fluide

P ou s Nano particule

10
Liste des équations :
I.1 La fraction volumique 27
I.2 La conductivité thermique effective du nanofluide modèle de maxwell 27
La conductivité thermique effective du nanofluide modèle de Hamilton et
I.3 27
Crosse
I.4 La conductivité thermique effective du nano fluide modèle de Yu et Choi 28
I.5 La viscosité dynamique du nanofluide Modèle d’Einstein 28
I.6 La viscosité dynamique du nano fluide Modèle de Brinkman 28
I.7 La viscosité dynamique du nano fluide Modèle de Batchelor 29
I.8 La viscosité dynamique du nano fluide Modèle de Maiga et al 29
I.9 La viscosité dynamique du nano fluide Modèle de Pak et Cho 29
I.10 La masse volumique 29
I.11 La chaleur massique de Pak et Cho 29
I.12 La chaleur massique de Xuan et Roetzel 29
I.13 Coefficient d’expansion volumique 29
I.14 Coefficient d’expansion volumique pour le nano fluide 29
I.15 La masse volumique d’hybride nano fluide 29
I.16 La capacité calorifique d’hybride nano fluide 30
I.17 Coefficient d’expansion volumique (β) d’hybride nano fluide 30
I.18 Conductivité thermique (K) d’hybride nano fluide 30
I.19 Viscosité dynamique (μ) d’hybride nano fluide 30
I.20 Diffusivité d’hybride nano fluide 30
II.1 Equation de continuité dimensionnelle 32
II.2 Equation de Navier-stokes 32
II.3 Equation de quantité de mouvement dimensionnelle suivant x 33
II.4 Equation de quantité de mouvement dimensionnelle suivant y 33
II.5 Equation de conservation d’énergie 33
II.6 Equation d’énergie dimensionnelle 33
II.7 Expression de la diffusivité thermique 33
II.8 Equation de poisson dimensionnelle 33
II.9 Dérivé de II.3 par rapport à y 34
II.10 Dérivé de II.4 par rapport à x 34
II.11 Expression de la vorticité 34
II.12 Equation de la vorticité dimensionnelle 34
II.13 Equation de la vorticité en absence de champs magnétique 34
II.14 Equation de la vorticité de cavité non inclinée en absence de champs magnétique 34
II.15 Equation d’énergie dimensionnelle en fonction de courant-vorticité 34
II.16 La densité du nano fluide 35
II.17 La capacité thermique du nano fluide 35

11
II.18 La viscosité effective du nano fluide 35
II.19 La conductivité thermique du nanofluide 35
II.20 La conductivité thermique stagnante du nano fluide 35
II.21 La conductivité thermique dispersée 35
II.22 Le module du vitesse 35
II.23 Les paramètres adimensionnelles 35
II.24 Equation de continuité adimensionnelle 36
II.25 Equation d’énergie adimensionnelle 36
II.26 Equation de poisson adimensionnelle 36
II.27 Equation de vorticité adimensionnelle 36
II.28 Equation d’énergie adimensionnelle en fonction de courant-vorticité 36
II.29 L’expression de 𝜒 36
II.30 Expression de 𝜆 36
II.31 Le nombre de Nusselt local 37
II.32 la valeur moyenne du nombre de Nusselt 37
II.33 Nombre de Prandtl 37
II.34 Nombre de Grashof 37
II.35 Nombre de Hartmann 37
III.1 Discrétisation convective 39
III.2 Equation de transport 39
III.3 Discrétisation du terme diffusif 39
III.4 Discrétisation du terme convectif selon x 40
III.5 Discrétisation du terme convectif selon y 40
III.6 - 40
III.7 Discrétisation temporelle du premier demi-pas 40
III.8 Discrétisation temporelle du deuxième demi-pas 40
III.9 Équation algébrique de f du premier demi-pas 41
III.10 Équation algébrique de f du deuxième demi-pas 41
III.11 Discrétisation de l’équation de poisson 42
III.12 Discrétisation de U 42
III.13 Discrétisation de V 42
III.14 la condition thermique aux parois horizontales adiabatique (i,1) 42
III.15 la condition thermique aux parois horizontales adiabatique (i, n) 42
III.16 la condition thermique aux parois verticales chaude 43
III.17 la condition thermique aux parois verticales froide 43
III.18 Conditions aux limites sur la vorticité Paroi basse 43
III.19 Conditions aux limites sur la vorticité Paroi haute 43
III.20 Conditions aux limites sur la vorticité Paroi verticale gauche 43
III.21 Conditions aux limites sur la vorticité Paroi verticale droite 43
III.22 Le critère de convergence choisi pour cette étude 43

12
Liste des figures

I.1 Schéma d'un générateur MHD 18

I.2 Schéma d'une machine MHD à conduction 19

I.3 Schéma d'une machine MHD à conduction à courant continu 21

I.4 Schéma d'une machine MHD à conduction à courant alternative 21

I.5 Lignes de courant dans une pompe MHD à induction 22

I.6 Principe physique de la convection naturelle 23

II.1 Configuration étudiée 31

III.1 Eléments de maillage du domaine de calcul en (i, j). 38

III.2 Organigramme de déroulement de calcul. 44

III.3 Profil de température au plan médian de la cavité 46

III.4 Profil de la composante horizontale de la vitesse au plan médian de la cavité. 46

III.5 Profil de la composante verticale de la vitesse au plan médian de la cavité. 47

III.6 Variation de 111


Nu1 en fonction du Ra pour un fluide pur et nanofluide avec différentes valeurs 48
de φ.

13
Liste des Tableaux

I.1 Les fluides les plus utilisés 20

I.2 Les avantages et les inconvénients des nano fluides 25

II.1 Tableau des conditions initiales et aux limites dimensionnelles 32

II.2 Tableau des conditions aux limites adimensionnelle 37

III.1 Propriétés thermophysiques de l’eau et des nanoparticules. 45

III.2 Effet du maillage sur le nombre du Nusselt et la fonction de courant. 45

III.3 Variation de 111


Nu1 en fonction du Ra pour un fluide pur. 47

III.4 Variation de 111


Nu1 en fonction du Ra pour un nanofluide avec différentes valeurs de φ. 48

14
Introduction générale
La Magnétohydrodynamique (MHD) est à la frontière de deux sciences, la mécanique des
fluides et l’électromagnétisme. Elle consiste en l’étude de l’interaction entre un écoulement de
fluide conducteur et des champ magnétiques et électriques. [1]
Récemment, des progrès importants se font dans un domaine de recherche fascinant de la
physique : c’est la nano physique et le hybride nano fluide qui brasse un large éventail de la
physique, ces deux derniers connaît un développement et à l’échelle nanomatériau et de la
nanotechnologie . Les nanoparticules représentent aujourd’hui un enjeu technologique et
économique majeur. Elles permettent des innovations très prometteuses dans de nombreux
domaines fondamentaux tels que : la santé, l’énergétique et l’industrie… Les nanofluides
tiennent déjà une place privilégiée concernant à titre d’ exemple des fluides traditionnels (Eau,
Éthylène glycol, etc…..).
Le transfert de chaleur dans la MHD peut jouer un rôle important dans divers processus
industriels. L’efficacité de tels processus est souvent limitée par les propriétés
thermophysiques des fluides utilisés. Le transfert thermique au sein des nanofluides et
hybrides nano fluides ouvre depuis plusieurs années un portail de recherche important pour
les études expérimentales, analytiques et numériques menant ce domaine à des publications
liées à l’utilisation des nanofluides et hybrides nano fluide . La présence des nanoparticules
dans le fluide traditionnel améliore le transfert thermique d’une manière remarquable par
rapport à un fluide traditionnel.[2]

Dans ce présent travail, nous étudions numériquement la convection naturelle dans une cavité
carrée inclinée remplie de nanofluide en présence du champ magnétique.
Notre objectif est d’étudié l’effet du champ magnétique sur le mécanisme de la convection
naturelle dans une cavité inclinée différentiellement chauffée remplie de nanofluide.

Le premier chapitre présente une description générale du transfert thermique dans la MHD
pour les nano fluides et hybrides nano fluides.
Dans le deuxième chapitre nous décrivons et formulons le modèle mathématique, les
hypothèses simplificatrices ainsi que les conditions aux limites appropriées.
Le troisième chapitre se décompose en deux parties, la première partie présente la description
de la méthode numérique utilisée, sa mise en œuvre pour la discrétisation des équations du
problème et la deuxième partie représente les principaux résultats numériques de cette étude.

15
Chapitre 1: généralités sur le transfert thermique et la MHD
dans les nano fluides et les hybrides nano fluides

Introduction
Ce chapitre se décompose en trois parties. La première partie présente une définition de la
magnéto hydrodynamique (MHD) ainsi que les différentes modélisations de la MHD. Une
seconde partie est axée sur la convection dans le transfert thermique. Dans la troisième partie,
nous définissons le transfert thermique dans la MHD, les nano fluides et les hybrides nano
fluides ainsi que l’utilisation du nano fluide et hybride nano fluide.

I- La Magnéto Hydrodynamique
I.1-Définition et historique

La Magnétohydrodynamique (MHD) est un phénomène physique qui étudie les mouvements


des fluides électriquement conducteurs en présence d’un champ magnétique (champ de force
externe). Les fluides « conducteurs électriques » peuvent être des métaux liquides, gaz
faiblement ionisés ou plasma.
Sa naissance remonte au 19éme siècle, lorsque Faraday écrivit les lois de l’induction magnétique
(1831). Elles montrent l’existence d’une force électromotrice induite dans un écoulement
soumis à un champ magnétique. Cette force est susceptible de créer des courants qui peuvent
agir avec le champ magnétique pour donner naissance à des forces de Laplace, La
magnétohydrodynamique (MHD) décrit le comportement d'un fluide conducteur du courant
électrique (ce fluide peut être un liquide, un gaz ionisé, un plasma). C'est une généralisation de
la mécanique des fluides, qui est la magnétohydrodynamique dans le cas particulier où il n'y a
pas de champ électromagnétique. Entre la mécanique des fluides et la
Magnétohydrodynamique, électro hydrodynamique en présence d'un champ électrique
(électrostatique) se présente comme un domaine intermédiaire. La magnétohydrodynamique
(MHD) est un domaine très vaste de la physique qui concerne l'interaction entre un champ
électromagnétique et un fluide conducteur de l'électricité.
Historiquement la MHD est restée longtemps associée à la production d'énergie utilisant les
mouvements de gaz ionisés à haute température sous champ magnétique (1960). Dans les
années 70, cette activité a été mise en sommeil pour des raisons de rentabilité hypothétique.
L'origine de cet "échec" est plus à chercher dans des problèmes technologiques (matériaux
réfractaires, corrosion) que dans les principes physiques mis en jeu. Toutefois loin de péricliter,
la MHD s'est développée et diversifiée. Aux travaux sur les générateurs MHD se sont ajoutés
ceux liés à de nombreuses applications, notamment en métallurgie. Des efforts de recherche

16
importants ont abouti à la mise au point de dispositifs de brassage pour des produits longs
(billettes, blooms) et plats (brames). Parallèlement des procédés d'élaboration en creusets
électromagnétiques ont permis l'obtention de produits nouveaux. Ces techniques visent à
améliorer la qualité des produits et à augmenter la productivité en limitant les opérations de
post-traitement. Par ailleurs, dans l'industrie nucléaire, le développement des pompes
électromagnétiques à sodium (circuit de refroidissement des réacteurs à neutrons rapides) ainsi
que les recherches sur les couvertures de réacteurs à fusion témoignent de l'importance de la
MHD. A côté de ces applications industrielles, les activités fondamentales particulièrement sur
l'origine et la dynamique des champs magnétiques astrophysiques restent aussi très
présentes.[3]

I.2-Différentes modélisations de la MHD

Il existe plusieurs modules de la Magnétohydrodynamique (MHD) selon le degré de complexité


nécessaire. Les modèles les plus utilisés et plus simples sont :
● La MHD idéale.
● La MHD résistive .
Le choix de l’un ou l’autre de ces deux modèles dépend de la valeur du Nombre de Reynolds
magnétique Rm.
Ce nombre, utilisé en MHD est ainsi nommé par analogie au nombre de Reynolds en
hydrodynamique, il indique l’importance du terme de convection par rapport à celui de
diffusion dans un fluide soumis à un champ magnétique.
I.2.1-MHD Idéale
La MHD idéale, dite aussi à fort nombre de Reynolds magnétique (Rm ≫ 1), est la forme la plus
simple de la MHD. Le fluide, soumis à un fort champ magnétique , est traité comme ayant peu
ou pas de résistance électrique, et on l’assimile à un conducteur parfait. La loi de lenz s’applique
de telle sorte que fluide et les lignes de champ magnétique sont intimement liés : on dit que les
lignes de champ sont « gelées » (frozen in ) dans le fluide (on peut également dire que le fluide
est gelé dans le champ magnétique).
Les équations de la MHD idéale consistent en l’équation de continuité, les lois de la quantité
de mouvement, le théorème d’ampère (dans la limite de l’absence de champ électrique et de la
thermodynamique (conservation de l’énergie) .
I.2.2-MHD résistive
La MHD résistive, dite à faible nombre de Reynolds magnétique (Rm ≤ 1) décrit les fluides
magnétisés et non parfaitement conducteurs. On parle en général d’une résistivité engendrée
par les collisions entre les constituants du plasma, qui transforment l’énergie magnétique en
chaleur (chauffage Joule). Lorsque la résistivité est non négligeable, (nombre de Reynolds
petit), le théorème d’Alfven n’est plus satisfait et la topologie magnétique peut être brisée.
Dans un fluide considéré comme un conducteur non parfait, l’évolution du champ magnétique
dans le fluide est donnée par l’équation d’induction résistive. La variation locale du champ

17
magnétique avec le temps est le résultat de son advection par le fluide et de sa diffusion dans le
fluide. Le nombre de Reynolds est en facteur inverse de l’opérateur de diffusion, plus il est
grand et plus on peut négliger la diffusion par rapport à l’advection. On peut quantifier
l’importance de la diffusion en construisant un temps de diffusion.[3]
I.3-Applications industrielles
I.3.1-Convertisseurs MHD
La MHD est directement au cœur d’applications technologiques sous forme des machines
électromagnétiques sans pièce mobile, appelées des convertisseurs MHD, qui agissent sur le
fluide au moyen de la force électromagnétique (dite force de Lorentz) et qui peuvent être
utilisés :
• pour la génération d’électricité :

Il transforme l'énergie cinétique d'un fluide conducteur directement en électricité.

Figure I.1 :Schéma d'un générateur MHD, [3].

• pour l’accélération de fluides ou leur freinage.

Dans le cas particulier d’un plasma créé dans de l’air atmosphérique. Il met en mouvement un
fluide conducteur, grâce à un champ électrique et un champ magnétique combinés.
Les accélérateurs MHD n'utilisent donc pas de pièce mécanique mobile, contrairement
aux électriques traditionnels, ils convertissent directement l'énergie électromagnétique en
énergie cinétique. Un fluide est mis en mouvement dans un champ magnétique, par un champ
électrique débitant un courant électrique aux bornes d'électrodes immergées dans le fluide.
Les réalisations industrielles concrètes, au début du XXIe siècle, restent expérimentales ou
couvertes par le secret militaire. Elles se heurtent à de nombreuses difficultés : production de
forts champs magnétiques à l’aide d’électroaimants supraconducteurs, génération de puissances
électriques suffisantes, matériaux conducteurs résistant à la corrosion… et spécifiquement à la
MHD-gaz : matériaux résistant aux fortes températures et densités de courant, systèmes
d’ionisation des gaz performants, maîtrise des aspects théoriques des plasmas froids à paramètre
de Hall élevé, etc.[3]
.
.
.
.

18
.
.
I.3.2-Pompes Magnéto Hydrodynamiques

Le principe général de fonctionnement des pompes électromagnétiques réside dans


l’application d’une induction magnétique B non colinéaire à un courant I traversant le fluide.
Ceci donne naissance à une force de Laplace F qui entraine la circulation du fluide conducteur
dans le canal. Les pompes électromagnétiques sont classées en fonction de la nature du courant
qui les traverse (continu ou alternatif), de la manière dont est crée le champ magnétique (continu
ou alternatif) et de l’origine du courant (induction ou conduction). Nous trouvons aujourd’hui
deux catégories principales de pompes électromagnétiques, les pompes à conduction et les
pompes à induction. Nous parlons de pompes à conduction lorsque le courant est injecté dans
le canal de pompage par l’intermédiaire d’électrodes. L’application première des pompes
électromagnétiques a été le pompage du sodium pour le refroidissement des réacteurs
nucléaires. Dès les années 1970, ces pompes ont été utilisées pour le pompage des métaux
liquides à haute température comme le zinc et l’aluminium. Aujourd’hui elles sont utilisées
dans d’autres domaines comme le domaine médical ou la microélectronique (électrolytes,
plasmas). Elles sont l’une des applications de la magnétohydrodynamique (MHD).

I.3.2.1-Pompe MHD à conduction


Les machines MHD linéaires à conduction peuvent fonctionner principalement comme moteur
pompe. Dans ce type de pompe, le courant électrique est fourni par une source extérieure et le
champ magnétique est imposé. Une limitation essentielle est le manque d’adhérence du métal
liquide sur les parois, ce qui augmente les pertes.
Les pompes MHD à conduction sont constituées d’un canal dans lequel s’écoule un fluide
électriquement conducteur à la vitesse V.
La Figure (I.2) représente le schéma d’une telle pompe. L’interaction entre l’induction
magnétique B et le courant J injecté par les électrodes donne naissance à une force de
Laplace.

Figure I.2 :Schéma d'une machine MHD à conduction, [1].

19
Les différentes parties de la machine à conduction sont :
Circuit magnétique : est destiné à canaliser les lignes du champ magnétique. Pour qu’un circuit
magnétique soit de bonne qualité il doit :
- Avoir une faible réluctance magnétique afin de réduire les pertes et de minimiser les fuites.
- Etre constitué de matériaux possédant de bonnes qualités magnétiques à savoir :
● Un bon coefficient de perméabilité
● Un cycle d’hystérésis
● Une bonne résistivité
Ces qualités permettent de limiter les pertes par hystérésis et par courants de Foucault qui sont
fonction de l’induction magnétique et de la fréquence.
Canal : dans lequel s’écoule un fluide électriquement conducteur à la vitesse V.
Fluide : c’est un métal liquide de très bonne conductivité électrique. Parmi les fluides les plus
utilisés dans ces pompes on trouve :
Tableau I.1 : Les fluides les plus utilisés, [1].

Éléments Conductivité électrique


Le mercure 1.66⨯ 106
Mélange de sodium et potassium
2.7 ⨯106
NaK(22%Na, 78%K)
Eau mer 4 à 106
Gallium 3.3 ⨯106

L’électrode : une électrode peut être définie comme une partie de circuit électrique en contact
avec un milieu à conduction non métallique et qui participe souvent à l’effet désiré, comme
dans notre cas l’électrode en contact avec le fluide conducteur.
Il existe plusieurs types de pompes à conduction, parmi lesquelles on peut citer .

I.3.2.1.a- Pompes MHD à conduction à courant continu

C’est le modèle le plus simple. Les courants dans le canal et dans le bobinage inducteur (cas
d’un électroaimant) sont continus. Pour créer le champ magnétique, on peut aussi utiliser un
aimant permanent.

20
Figure I.3 : Schéma d'une machine MHD à conduction à courant continu, [1].

La Figure (I.3) représente le schéma d’une pompe MHD DC avec un canal rectangulaire et dont
l’induction magnétique est créée par des aimants.

I.3.2.1.b-Pompes MHD à conduction à courant alternatif

Dans le cas de ces pompes (MHD AC), les courants dans le fluide et dans le bobinage sont
sinusoïdaux. Le courant I traversant le canal de pompage peut donc être fourni en sortie d’un
transformateur, et le champ magnétique par un électro-aimant (Figure I.4).

Figure I.4 : Schéma d’une machine MHD à conduction à courant alternatif, [1].

La différence entre ces deux types de pompes se situe au niveau de l’alimentation du bobinage
qui peut être soit en courant continu soit en courant alternatif.[1]
I.3.2.2-Pompe MHD à induction
Le principe général d’une pompe à induction consiste à créer un champ magnétique glissant
avec des enroulements polyphasés (en général triphasés). Ce dernier induit des courants dans
le fluide conducteur qui créent à leur tour une force de Laplace tendant à le mettre en
mouvement.

21
Figure 1.5 : Lignes de courant dans une pompe MHD à induction.[1]

Les différentes parties d’une pompe à induction sont :


• L’inducteur : constitué d’un circuit magnétique créant un champ glissant grâce
à un bobinage polyphasé ;
• l’induit : constitué par le fluide conducteur ;
• l’entrefer.

II. Transfert thermique dans la MHD dans un milieu de nano fluide et


hybride nano fluide

Introduction

Lorsque deux systèmes sont à des températures différentes, le système le plus chaud cède de la
chaleur au plus froid. Il y a échange thermique ou encore transfert thermique entre ces deux
systèmes . Cette situation se rencontre dans de nombreuses situations industrielles (moteurs
thermiques ou même électriques, centrales électriques au fuel au gaz, etc...,) ou domestique
(chauffage de l’habitat). Un transfert d’énergie donne lieu à un flux de chaleur qui correspond
à un d’emplacement de l’énergie du plus chaud vers le plus froid.
Le transfert thermique est le base de plusieurs processus industriel dans notre vie quotidienne.
L'intensification de ces échanges et l'amélioration de l'efficacité deviennent un grand problème
dans le monde industrielle.
Devant les enjeux d’énergie et d’environnement. Le défie technologique réside dans la
développent d’une nouvelle processus pour plus mieux management d’énergie. [4]

II.1-a-La convection

La convection est un mode de transfert de chaleur qui met en jeu, en plus de la conduction, le
mouvement macroscopique de la matière. Ce phénomène se produit au sein des milieux fluides
en écoulement ou entre une paroi solide et un fluide en mouvement.[10]

22
II.1-b-Les types du convection

On distingue trois types de convection:


- Convection naturelle: les mouvements sont dus aux variations de masse volumique dans un
fluide soumis au champ de pesanteur. Les variations de masse volumique peuvent être générées
par des gradients de température (l’air chaud est plus léger que l’air froid) et/ou par des
gradients de composition.
En convection naturelle, les mouvements des particules de fluide ont pour origine les
différences de masse volumique induites par un gradient de température imposé, en présence
du champ de gravité. En convection naturelle le transfert de chaleur global reste pour
l’ingénieur une grandeur importante à caractériser. L’intérêt pour l’étude de ce problème est
également son implication dans l’amélioration du refroidissement des composants
électroniques. En plus de cet aspect pratique l’étude des écoulements de convection dans un
nanofluide présente un intérêt certain du point de vue recherche fondamentale.

Figure I.6 : Principe physique de la convection naturelle, [7].

- Convection forcée: le mouvement du fluide est provoqué par des actions mécaniques
extérieures (pompe, ventilateur...).
- On parlera de convection mixte lorsque les deux types de convection coexistent dans un
système.[10-11]

II.2-Définitions

II.2-a-Nano fluide

Des avances majeurs dans le physique des matériaux la rendue possible, depuis la fin de cette
dernière décennie ,de synthétiser des nano particules qui dispersées dans des liquides pour
former les nano fluides. Ces derniers sont donc des solutions colloïde composer de particules
manométrique suspendue dans un fluide de base. Leurs propriétés thermique remarquable rend
ce fluide l’objet de plusieurs enquête, spécialement dans le domaine du transfert thermique. Il

23
a deviens aussi l’objet du plusieurs applications qui été couronné de succès par des publications
scientifiques.
Le nano fluide est un fluide constitué d'un fluide de base contenant des particules
nanométriques (1 à 50 nm) en suspension. Les nanoparticules utilisées dans ce type d'études
sont constituées d'un métal ou d'un oxyde métallique, augmentent la conduction et la
convection, permettant plus de transfert de chaleur. [5]

II.2-b- Nano particules

Les Nanoparticules , également appelées particules ultrafines (PUF),sont généralement définies


comme des particules discrètes entre 1 et 50 nm dans la taille. Elles peuvent être dispersées
dans l'eau ("hydrosols") ou des solvants organiques ("organosols"), selon les conditions de
préparation et les agents recouvrant qui entourent les particules.
On distingue les nanoparticules « élaborées », fabriquées artificiellement, et les « émissions
secondaires », sous-produits d’une réaction, comme les particules présentes dans la fumée de
cigarette ou les émissions de diesel..[6]

II.2-c- Hybride nano fluide

Un matériau hybride est une combinaison de propriétés physiques et chimiques de deux ou


plusieurs matériaux. Les deux nanoparticules ou plus sont dispersées dans un fluide de base
pour obtenir les propriétés souhaitées pour des applications individuelles. La fabrication de
nano fluides avec deux ou plusieurs nanoparticules similaires ou différentes est populaire en
tant que hybride nano fluide. Les travaux sur ce dernier sont peu nombreux. De nombreuses
études expérimentales sur les hybride nano fluides restent encore à faire. Les hybride nano
fluides généralement utilisés sont Al2O3/ Cu, Al2O3/ CNT, Cu / TiO2, CNT / Fe3O4, et ainsi de
suite,
Le nano fluide hybride est un nouveau domaine de recherche pour les chercheurs en génie
thermique pour obtenir un système de refroidissement amélioré.[5]

II.3-Applications des nanofluides

II.3-a-L’industrie

L’industrie au sens large (moteur thermique, climatisation, composant de puissance, installation


nucléaire, accélérateur de particules, domaine aéronautique ou spatial, etc.), car ça permet de
réduire la taille des équipements de refroidissement ou leur consommation électrique puisqu'on
gagne en efficacité sans trop se fatiguer. On estime en effet que pour doubler le coefficient
d'échange, il faut multiplier la puissance de pompage par 10, ce qui est énorme et non rentable.
Un nanofluide permet de s'en affranchir partiellement en améliorant ce coefficient jusqu'à 80%
en régime turbulent sans modifier la puissance nécessaire au fonctionnement [6].

24
II.3.b-Refroidissement des systèmes électroniques

Dans la cavité ouverte, les nano fluides ont été considérés comme fluides de refroidissement,
Pour cela plusieurs études ont été effectuées , Hamdi et cal Dans le présent travail, l'écoulement
des fluides à convection mixte bidimensionnelle et le transfert de chaleur des nano fluides d'eau
(Cu, Ag, Al2O3 et TiO2) dans une cavité entraînée par le couvercle face à deux côtés et
partiellement chauffée par le bas ont été étudiés numériquement. Des sources de chaleur
discrètes sont situées sur la paroi inférieure de l'enceinte; cependant, les murs mobiles verticaux
et le plafond sont refroidis à température constante. Les parties limites restantes de la paroi
inférieure sont maintenues isolées.

II.3.c-Refroidissement des systèmes thermiques

Utilisées principalement pour le refroidissement des systèmes énergétiques et l’effet du facteur


de forme sur le mouvement ascendant des courants fluides. Ce point est étudié par plusieurs
groupes de chercheurs, Bara et col , ont présenté des résultats d’un convection naturelle de
nano fluides dans une cavité fermée remplie l’eau pure d'une part et d’un mélange d’eau et de
nanoparticules (Cu) d'autre part pour un nombre de Rayleigh variant .

II.4-Les avantage et les inconvénients des nano fluides

Les inconvénients des


Les avantages des nano fluides
nanofluides

-Une grande surface de transfert de chaleur entre les -Le manque de l’accord des résultats
particules et les fluides. obtenus par différents chercheurs.
-Réduit par rapport au liquide pur pour obtenir équivalent -Le manque de compréhension
intensification de transfert de chaleur. théorique des mécanismes
-Particules réduites de colmatage par rapport aux responsables de changements des
conventionnelles boues, favorisant ainsi la miniaturisation propriétés.
du système. -Mauvaise caractérisation des
-Propriétés ajustables, dont la conductivité thermique et la suspensions.
mouillabilité de la surface, en faisant varier les -Stabilité des nanoparticules
concentrations de particules en fonction de différentes dispersion.
applications. -Chute de pression accrue et la
puissance de pompage.

Tableau I.2 :Les avantages et les inconvénients des nano fluides, [7]

25
II .5-L’importance de nano fluide dans le transfert thermique

En ce qui concerne les applications dans le domaine du transfert de chaleur, des études menées
depuis une dizaine d’années ont montré que dans certaines conditions, l’ajout de particules
nanométriques dans un fluide (appelé alors nanofluide) comme par exemple des particules
d’Oxyde d’Aluminium (Al2O3), d’Oxyde de Cuivre (CuO), le cuivre (Cu) ou des nanotubes de
carbone dans l’eau pouvaient augmenter le transfert de chaleur par rapport au cas du corps pur
(eau), en modifiant de manière significative la conductivité thermique du fluide porteur.
C’est en 1959 que le prix Nobel de physique Robert Feynmann a exposé pour la première fois
la démarche des nanosciences. Il proposait de construire des machines de taille réduite capables,
à leur tour, de fabriquer d’autres machines encore plus petites, ceci jusqu’à obtenir des outils
capables de manipuler individuellement atomes et molécules. Nanosciences et nanotechnologie
permettent de concrétiser cette vision, dans un environnement où les lois physiques ne sont plus
les mêmes qu’à notre échelle. Ont permis de synthétiser des particules de taille nanométrique,
qui, dispersées dans un liquide porteur, constituent des nano- fluides. Leur synthèse répond au
besoin d’améliorer les propriétés thermiques en y insérant une phase solide de conductivité
thermique très élevée.
C’est au niveau nanométrique de la matière du milieu convectif que les récents travaux ont été
concentrés.
Les nano fluides sont alors l’un des fruits d’une telle richesse. Dotés de propriétés physico-
chimiques particulières et intéressantes, telles que leur importante conductivité thermique, les
nano fluides offrent un coefficient de transfert thermique imbattable par les autres caloporteurs.
Les études menées dans cette nouvelle direction ont fourni une riche bibliographie, mais très
variée : bien qu’en majorité ils sont assez positifs.[8]

II.6-L’importance d’hybride nano fluide dans le transfert thermique

Les hybrides nano fluides sont les nouveaux class des nano fluide de transfert thermique conçu
par disperser deux types différents de nanoparticules conventionnel de fluide de transfert
thermique .
Les hybrides nano fluides améliore le performance du transfert thermique dans les procédés
thermique(c’est un groupe des opérations utilisés pour modifier les propriétés physiques
,mécaniques et parfois chimiques ),exposant des propriétés thermophysique plus mieux que
conventionnel fluide de transfert thermique et mono nano fluide (comprenant un seul type de
nano particule) .[9]

26
II.7.Les propriétés thermophysique des Nano fluides

Tout fluide classique possède des propriétés thermophysiques. L’ajout des particules solides
de taille nanométriques dans un fluide de base provoque une modification de ses propriétés
thermophysiques. L'efficacité du transfert de chaleur à l'aide du nanofluide est décrite par le
coefficient de transfert de chaleur par convection qui est en fonction d'un certain nombre de
propriétés thermophysiques, à savoir la conductivité thermique knf, la chaleur spécifique Cpnf ,
le coefficient de dilatation thermique βnf, la viscosité μnf et la densité ρnf .
La fraction volumique
La fraction volumique est la propriété la plus importante pour le nanofluide, puisque le
calcul de tous les autres propriétés se base sur la fraction volumique du nanofluide.
Et on peut définir la fraction volumique comme le volume de solide ou particule
(nanoparticules) sur le volume total (nanoparticules + fluide de base) . L’augmentation des
fractions volumiques résulte une déviation importante pour les isothermes entre le nanofluide
et le fluide pur .La valeur de la fraction volumique varie entre 0 (fluide de base pure) et 1.
La fraction volumique est donnée par la relation suivante :
"
ϕ = "! I.1
"

Vp : volume des particules solides [m3].


VT : volume totale [m3].
Conductivité thermique (K)
La conductivité thermique, notée K(W.m-1K-1), est la capacité d’un matériau de
conduire ou de transmettre de la chaleur, la conductivité thermique est améliorée de
plusieurs dizaines de pourcentage par rapport à celle du fluide de base :
A) Modèle de Maxwell
La conductivité thermique effective du nanofluide est approximée par le modèle
d'approximation auto-cohérente de Maxwell. Pour l'entité à deux composants de la suspension
de particules sphériques . Le modèle de Maxwell (1873) est donné par la formule suivante :
%# &'%$ &'((%# *%$ )
𝐾#$ = Kf I.2
%# &'%$ *((%# *%$ )

Où Kոƒ: la conductivité thermique du nanofluide.


Kf: La conductivité thermique du fluide de base.
Kp: La conductivité thermique des particules solides.
Le modèle de Hamilton-Crosser et le modèle de Yu-Choi, qui tiennent compte de la
Forme non sphérique des nanoparticules :
B) Modèle de Hamilton & Crosser (1962)
Le modèle de Hamilton et Crosser a été établi pour résoudre la limite de modèle de
Maxwell. Puisque ce dernier n’a valable que dans le cas des particules sphériques. La
conductivité thermique apparente du milieu est donnée par l’expression suivante:
%% &(,*-) %$ *(,*-)(%$ *%# ).
𝐾#$ = Kf I.3
%% &(,*-)%$ &.(%$ *%# )

27
𝟑
Où (n) est un facteur de forme empirique donne par : 𝑛 = 𝜳
n=3 pour les particules sphériques et n=6 pour les particules cylindriques.
Pour (Ψ=1) (particules sphériques) le modèle de Hamilton et Crosser est identique au
Modèle de Maxwell.
C) Modèle de Yu et Choi
Une autre expression pour calculer la conductivité thermique a été introduite par
Yu et Choi (2003). Ils ont proposé de modéliser les nano fluides comme un liquide de
base et des particules solides séparés par une couche nanométrique, cette couche agit
comme un pont thermique entre le fluide et les nanoparticules.
Knf %# &'%$ *'(-&3)4(%$ *%# ).
= I.4
2' %# &'%$ &(-&3)4(%$ *%# ).
β: Rapport de l’épaisseur de la couche nanométrique sur le rayon des particules.
Viscosité dynamique (μ)
La viscosité peut être définie comme étant une propriété d’un fluide pour qu’il résiste
aux déformations lorsqu’il est mis en mouvement. On peut donc parler de la viscosité
comme étant une mesure du frottement interne d’un fluide. Un liquide très visqueux est un
liquide qui présente un frottement interne élevé . La viscosité diminuait fortement avec la
température, en particulier pour une concentration élevée de nanoparticules .
Les différents modèles de viscosités :
Ø Modèle d’Einstein

Einstein a déterminé l’énergie dissipée autour d’une seule particule dans un fluide en
associant son énergie au travail réalisé pour la faire avancer relativement au fluide. A
partir de ce résultat, il a déterminé l’expression décrivant une dépendance linéaire de la
viscosité des suspensions dans un fluide avec la concentration :
μ,5 = μ5(2.5ϕ + 1) I.5
Où μnf : La viscosité dynamique du nanofluide.
μf: La viscosité dynamique du fluide de base.
𝝓 : la fraction volumique des nanoparticules.
Cette relation est valable pour le cas de particules sphériques et pour de très faible fraction
Volumique φ ≤ 0.03.
Ø Modèle de Brinkman

La formule de Brinkman (1952) complète le modèle d’Einstein jusqu’à une concentration


volumique inférieure à 4% . La viscosité du nanofluide est donnée par Brinkman :
𝛍
μnf= (𝟏*.)𝒏 𝟐.𝟓 I.6

Ø Modèle de Batchelor

Batchelor a montré que la viscosité est une fonction 69 non linéaire de φ avec la présence
d'un terme en φ2.

28
μnf = μf (6.2 ϕ 2+ 2.5 ϕ +1) I.7
Ø Modèle de Maiga et al

D’autres relations ont été proposées dans la littérature limitée à des applications bien
précises. Maiga et al. (2005) à partir de résultats de mesures ont proposé la corrélation :
𝜇#$ = 𝜇f (123 ϕ 2+7.3 ϕ +1) I.8
Ø Modèle de Pak et Cho

μ,5 = μ 5(533.9 𝜙² + 39.11 𝜙 + 1) I.9


La masse volumique (ρ)
La masse volumique des nano fluides est proportionnelle à la fraction volumique en
particules et augmente avec l’ajout des nanoparticules. Dans la littérature, et en l’absence de
résultats expérimentaux, la masse volumique des nanofluides est souvent calculée à partir de
la loi de mélange dans laquelle, comme pour la chaleur spécifique, le nanofluide est supposé
homogène (1998) :
ρ,5 = 𝜙 ρ8 + (1 − 𝜙)𝜌$ I.10
Où :
ρnf : Masse volumique du nanofluide.
ρs : Masse volumique de la nanoparticule.
ρf : Masse volumique du fluide.
La chaleur massique (Cp)
Nous avons retrouvé en suivant les auteurs l'une ou l'autre des deux relations
suivantes. De nombreux auteurs dont Pak et Cho. (1998) ont utilisé :
(C8),5 = (1 − 𝜙) (C8)5 + 𝜙(C9)P I.11
Certains autres dont Xuan et Roetzel (2000) ont utilisé :
(ρC9),5 = (1 − 𝜙)(ρC8)5 + 𝜙 (ρC8)8 I.12
(CP)nf, (Cp)f, (CP)p désignent respectivement les chaleurs spécifiques du nanofluide,
du fluide de base et des nanoparticules ..
Coefficient d’expansion volumique (β) :
La variation de masse volumique sous l'action de la température est caractérisée par le
coefficient d'expansion thermique appelé également coefficient de dilatation isobare :
- ;:
β = : M ;<N 1.13
Le calcul de la valeur de ce coefficient pour les nanofluides, de très nombreux
auteurs ont utilisé à la suite des premiers travaux sur les nanofluides et par analogie
avec la relation qui détermine la masse volumique l’expression suivante :
β,5 = (1 − 𝜙) β5 + 𝜙 β8. I.14
II.8- Propriétés thermo physiques des nano fluides hybrides
[14]
La masse volumique
ρ=,5 = (1 − 𝜙') [ (1 − 𝜙- )ρ5 + ρ-𝜙-] + ρ'𝜙' I.15

29
La capacité calorifique
(ρC9)=,5 = (1 − 𝜙')[(1 − 𝜙-)(ρC8)5 + (ρC8)-𝜙-] + (ρC8)'𝜙' I.16
Coefficient d’expansion volumique (β) :
β=,5 = [(1 − 𝜙) (ρβ)5 + ρ-𝜙- β- + ρ'𝜙' β']/ ρ=,5 I.17
Conductivité thermique (K)
%,# &'%$ *'((%$ *%,# ) @- %- &@. %.
𝐾$ = , 𝐾>? = I.18
%,# &'%$ &((%$ *%,# ) @

Avec 𝛷 = Φ- + Φ'
Viscosité dynamique (μ)
A'
μnf= (-*@ ../ (-*@ )../ I.19
-) .

diffusivité
%
𝛼#$ = (:B ,0$ I.20
)
! ,0$

Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons définit la MHD, le transfert thermique, les nanofluides et les
hybrides nanofluides. La prochaine étape consiste à présenter le modèle physique choisi, à
savoir les équations gouvernantes ainsi que les conditions aux limites associées.

30
Chapitre 2: Modélisation mathématique de la convection naturelle
dans une cavité carré inclinée due à un champ magnétique

Introduction :
Dans ce chapitre, nous décrivons et formulons le modèle physique, ces équations ainsi que
les conditions aux limites qui régissent le phénomène.

I. Formulations mathématiques dimensionnelles

I.1-Description du modèle physique

La configuration étudiée dans ce travail est représentée sur la figure ( II.1). Elle est
principalement basée sur une cavité carrée inclinée de longueur L remplie d’un mélange d’eau
et des nanoparticules de cuivre. Les parois verticales gauche et droite de la cavité sont portées
respectivement aux températures chaude TH et froide TC. Les parois horizontales haute et basse
sont adiabatiques.

Figure II.1 : Configuration étudiée , [4].

31
• Conditions initiales et aux limites :

Tandis que les autres parois sont adiabatiques. Les conditions initiales et aux limites de cette
étude sont présentées comme suit :

Tableau II.1 : Tableau des conditions initiales et aux limite dimensionnelle,[4].


a t = 0 par tout Pour t > 0

Pour pour pour


y = 0, L x = 0, x = L,
et 0 ≤ x ≤ L 0≤y≤L 0≤y≤L
u=v=T=0 𝑢=𝑣 T = T& , T = T' ,
𝜕𝑇 u=v=0 u=v=0
= =0
𝜕𝑦
I.2-Hypothèses simplificatrices
Le nano fluide qu’on va étudier est supposé :
§ Laminaire.
§ Newtonien.
§ Incompressible.
§ Bidimensionnel.
§ Il n'y a pas de dissipation visqueuse.
§ La gravité agit dans le sens vertical.
§ Les propriétés du nano fluide sont constants.
§ La variation du densité de nano fluide est géré par l'approximation de Boussinesq.
§ Les équations gouvernantes sont des équations de continuité. Les équations de Navier-
stokes exprimées en fonction de u et v et dans leur formulation « Vorticité-fonction de
courant » ainsi que des équations énergétiques[4].

I.3-Équations gouvernantes dimensionnelles


Les équation suivants sont exprimée en fonction de u et v.
I.3.1-Équation de continuité

V⃗ = 𝑢𝑒VVV⃗
On a 𝑉 C + 𝑣𝑒
VVVV⃗D V⃗ = 0
, 𝑑𝑖𝑣𝑉
EF EG
⇒ + ED =0 II.1
EC

I.3.2-Équation de quantité de mouvement

EJK⃗
V⃗. 𝑔𝑟𝑎𝑑
𝜌#$,I _ EM + 𝑉 ccccccc(𝑉
V⃗ )d = 𝜌#$,I 𝑔⃗ − VVVVVVVVVV⃗ V⃗ + 𝐹⃗
𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑃 + 𝜇N$$ ∆𝑉 II.2
𝐹⃗ est la force de Lorentz, ses composants sont déduites de l’équation suivante [13] :
𝐹⃗ = 𝜎#$ i𝑉V⃗ . 𝐵
V⃗ k𝐵
V⃗ = 𝜎#$ 𝐵O²i( 𝑣 𝑠𝑖𝑛𝛾 𝑐𝑜𝑠𝛾 − 𝑢 𝑠𝑖𝑛²𝛾)VVV⃗
𝑒C + (𝑢 𝑠𝑖𝑛𝛾 𝑐𝑜𝑠𝛾 − 𝑣 𝑐𝑜𝑠²𝛾 )𝑒VVVV⃗k
D

32
• Suivant x :
EF EF EF - EQ R4'' E. F E. F P1',3 S
+ 𝑢 EC + 𝑣 ED = −P + M . + .N − P 𝑔(𝑇 − 𝑇O) sin 𝛾 +
EM 1',3 EC P1',3 EC ED 1',3

T1' U5 ²
(𝑣 𝑠𝑖𝑛𝛾 𝑐𝑜𝑠𝛾 − 𝑢 𝑠𝑖𝑛²𝛾) II.3
P1'

• Suivant y :
EG EG EG - EQ R4'' E. G E. G P1',3 S
+ 𝑢 EC + 𝑣 ED = −P + M + ED. N − 𝑔( 𝑇 − 𝑇O) cos 𝛾 +
EM 1',3 ED P1',3 EC. P1',3
T1' U5 ²
(𝑢 𝑠𝑖𝑛𝛾 𝑐𝑜𝑠𝛾 − 𝑣 𝑐𝑜𝑠²𝛾 ) II.4
P1'

I.3.3-Équation d’énergie

L’équation de conservation d’énergie est exprimée sous la forme suivante :


EW
v𝜌𝐶? x M EM + 𝑉𝑑𝑖𝑣 𝑇N = −𝑑𝑖𝑣(𝑘𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑇) [11] II.5
EW EW EW E EW E EW
v𝜌𝐶? x M EM + 𝑢 EC + 𝑣 EDN = EC M𝑘N$$ ECN + ED M𝑘N$$ EDN
D’où l’équation d’énergie :
EW EW EW E X EW E X EW
M EM + 𝑢 EC + 𝑣 EDN = EC z{𝛼#$ + YPZ 6[ | EC} + ED z{𝛼#$ + YPZ 6[ | ED} II.6
7 1' 7 1'

YX4'' [89:;1:19
Avec : 𝛼#$ = II.7
YPZ7 [
1'

I.4-Formulation fonction de courant-vorticité( 𝜳 − 𝝎)

On introduisant la fonction de courant et celle de vorticité pour éliminer la pression , réduire le


nombre des variables et des équations a résoudre.

I.4.1-Équation de poisson :

V⃗ = ∇
VVVVVVV⃗ 𝑉
𝑟𝑜𝑡 V⃗ = MEG − EFN VVV⃗
V⃗˄𝑉 𝑒 = 𝜔𝑒VVV⃗\
EC ED \
E] E]
On a : 𝑢= et 𝑣 = − EC
ED
E²] E²]
Alors : M− EC² − ED²N VVV⃗
𝑒\ = 𝜔𝑒VVV⃗\
D’où l’équation de poisson :
E²] E²]
− 𝜔 = M EC² + ED² N II.8
I.4.2-Équation de vorticité :

Nous dérivons l’équation II.3 par rapport à y, et l’équation II.4 par rapport à x.
Puis on fait la soustraction pour éliminer le gradient de la pression. On obtient :

33
II.3⇒
E. F EF EF E. F EG EF E. F - E. Q
+ + 𝑢 + + 𝑣 −
EDEM ED EC EDEC ED ED ED. P1',3 EDEC
R E E. F E. F P1',3 S EW T1' U5 ² EG EF
+ P 4'' ED MEC. + ED.N − 𝑔 sin 𝛾 ED + MED 𝑠𝑖𝑛𝛾 𝑐𝑜𝑠𝛾 − ED 𝑠𝑖𝑛²𝛾N II.9
1',3 P1',3 P1'
II.4⇒
E. G EF EG E. G EG EG E. G - E²Q
+ + 𝑢 + EC ED + 𝑣 ECED = − P EDEC
ECEM EC EC EC.
R4'' E E. G E. G P1',3 S EW T1' U5 ² EF EG
+ M + ED. N − 𝑔 cos 𝛾 EC + M EC 𝑠𝑖𝑛𝛾 𝑐𝑜𝑠𝛾 − EC 𝑐𝑜𝑠²𝛾 N II.10
P EC EC. P1',3 P1'

(II.10) - (II.9) donne :


E EG EF E EG EF E EG EF R EG EF
M − EDN + 𝑢 EC MEC − EDN + 𝑣 ED MEC − EDN = P 4'' ∆ MEC − EDN
EM EC 1',3

P1',3 S EW EW T1' U5 ² EG EF EF EG
+ 𝑔 Mcos 𝛾 EC − sin 𝛾 ED N + _− EC 𝑐𝑜𝑠 '𝛾 + ED 𝑠𝑖𝑛²𝛾 + 𝑠𝑖𝑛𝛾 𝑐𝑜𝑠𝛾 MEC − EDNd
P1',3 P1'
EG EF
On a: 𝜔 = EC − ED II.11
Donc l’équation de vorticité devient :
E^ E] E^ E] E^ R - EW EW
+ ED EC − EC ED = P 4'' ∆𝜔 + P v𝜙𝜌_,I 𝛽_ + (1 − 𝜙)𝜌$,I 𝛽$x𝑔 Mcos 𝛾 EC − sin 𝛾 EDN
EM 1',3 1',3

T U5 ² E] E]
+ 1' _ EC 𝑐𝑜𝑠𝛾 + ED 𝑠𝑖𝑛𝛾d ² II.12
P1'

v Cas particulière pour l’équation de vorticité

a)-absence de champ magnétique :


On suppose que B0=0 ,l’équation dernière s’écrit alors comme suite :
E^ E] E^ E] E^ R()) -
+ − = ∆𝜔 + &𝜙𝜌_,I 𝛽_ + (1 − 𝜙)𝜌$,I 𝛽$ -𝑔
EM ED EC EC ED P*),, P*),,
EW EW
/cos 𝛾 − sin 𝛾 6 II.13
EC ED
b)-Cavité non inclinée avec absence de champs magnétique:
On suppose que 𝛾 = 0 ⇒ cos 𝛾 = 1 ; sin 𝛾 = 0, donc l’équation de vorticité devient :
E^ E] E^ E] E^ R - EW
+ ED EC − EC ED = P 4'' ∆𝜔 + P v𝜙𝜌_,I 𝛽_ + (1 − 𝜙)𝜌$,I 𝛽$ x𝑔 EC II.14
EM 1',3 1',3

I.4.3-Équation d’énergie

l’équation d’énergie peut s’écrire en fonction de courant et de vorticité de la façon suivante :


EW E] EW E] EW E X EW E X EW
M EM + ED EC − EC ED N = EC z{𝛼#$ + YPZ 6[ | EC} + ED z{𝛼#$ + YPZ 6[ | ED} II.15
7 1' 7 1'

34
Les propriétés thermophysique du nano fluide est donné comme une fonction de telles de
fluide de base et de nanoparticules. Donc la densité et la capacité thermique du nano fluide
sont, respectivement, donnés par :
𝜌#$,I = (1 − 𝜙)𝜌$,I + 𝜙𝜌_,I II.16
v𝜌𝐶?x#$,I = ( 1 − 𝜙 )v𝜌𝐶?x$,I + 𝜙v𝜌𝐶? x_,I II.17

Les mesures de La viscosité effective du nano fluide de Cu-eau rapporter par Xuan et Li pour
une température entre 20°C et 70°C correspond aux valeurs prédit par le module de
Brinkman. Ce dernier exprimé comme suit : .
' R
𝜇N$$ = (-*.)../ II.18
La conductivité thermique du nano fluide est donnée par la relation suivante:
𝑘N$$ = v𝑘N$$x_M`a#`#M + 𝑘b II.19
La conductivité thermique stagnante du nano fluide est donnée par la relation suivante
proposée par Wasp et Choi :
X &'X *'.(X *X )
v𝑘N$$ x_M`a#`#M = 𝐾$,I ‘ X8,3 &'X',3 &.(X ',3*X 8,3) ’ II.20
8,3 ',3 ',3 8,3

Où 𝑘_,I 𝑒𝑡 𝐾$,I Sont, respectivement, les conductivités thermiques du nano particules et du


fluide de base. Ainsi que la conductivité thermique dispersée qui peut s’exprimer
comme:
𝑘b = 𝐶v𝜌𝐶?x |𝑉 |𝑑? #$
II.21
Où : |𝑉 | = √𝑢' + 𝑣 ' II.22
dp: diamètre du nanoparticules.
C: une constante inconnue déterminée expérimentalement. Pour cu-eau C=0,4. [4]

II. Formulations mathématiques adimensionnelles :

II.1-Paramètres adimensionnelles :

Les équations précédentes peut s’écrire d’une façon adimensionnelle en introduire les
paramètres adimensionnelle suivantes :
C F D G
𝑋=c , 𝑈= , 𝑌= , 𝑉=
c
daS' ∆Wc daS' ∆Wc

MdaS' ∆Wc
^c ] W*W<
𝜏= , 𝛺= , 𝜓= , 𝜃=W [4] II.23
c = *W>
daS' ∆Wc daS' ∆Wc

35
II.2-Les équations gouvernantes adimensionnelles

Pour déduire les équations adimensionnelles, nous devons remplacer les variables x, y, u, v,
𝝎, 𝑻, 𝒕 , 𝜳 dans les équations dimensionnelles précédentes depuis les relations de II.23.
Alors on obtient :

II.2.1-Équation de continuité
Ef EJ
+ Eh =0 II.24
Eg
II.2.2-Équation d’énergie

Ei Ei Ei - E Ei E Ei
MEj + 𝑈 Eg + 𝑉 EhN = Qk mk
ŸEg _𝜒 Egd + Eh _𝜒 Eh d 𝐈𝐈. 𝟐𝟓

II.3-formulation fonction de courant-vorticité (𝛙- 𝛀)

II.3.1-Équation de poisson

E²n E²n
𝛺 = − M Eg² + Eh² N II.26

II.3.2-Équation de vorticité

Eo En Eo En Eo - E²o E²o Ei Ei
+ − = MEg² + Eh²N + 𝜆 Mcos 𝛾 Eg − sin 𝛾 EhN
Ej Eh Eg Eg Eh ?
(-*.)../p.? 8,3 &(-*.)q√mk
',3
E] E]
+𝐻𝑎' _ EC 𝑐𝑜𝑠𝛾 + ED 𝑠𝑖𝑛𝛾d ² II.27

II.3.3-Équation d’énergie

Ei En Ei En Ei - E Ei E Ei
MEj + Eh Eg − Eg EhN = Qk Ÿ _𝜒 Egd + Eh _𝜒 Ehd II.28
√mk Eg
@A4''B
89:;4C419
r D'
s
b7
Avec : 𝜒= E ?<7F
+ 𝐶𝜙 𝑃𝑟√𝐺𝑟¦𝑈² + 𝑉². II.29
8,3 c
t.E?< &(-*.)u
7 F',3

La 𝜆 coefficient est donnée par :


- S8 - S1'
𝜆=§ ?',3(-HI) + I?8,3 ¨= II.30
-& S' -& S'
I?8,3 ?',3( -HI)

36
𝜙 représente la fraction volumique du nano particules. Dans notre cas, le diamètre du particule
est 𝒅𝑷 = 𝟏𝟎 𝒏𝒎 . Et le dimension caractéristique du cavité est 𝑳 = 𝟏𝒄𝒎
Dans ce travail, nous avons calculé le nombre de Nusselt global du nanofluide au niveau
des deux parois isothermes. Le nombre de Nusselt des nanofluides dépend de la conductivité
thermique, de la capacité calorifique du fluide pur, des particules ultrafines, la fraction
volumique des particules en suspension, de la structure de l’écoulement et de la viscosité du
nanofluide.
Le nombre de Nusselt local sera exprimé par :
21' Ei
𝑁𝑢 = − II.31
2' Eg

Donc la valeur moyenne du nombre de Nusselt est donnée par la relation suivante :
-
1111
𝑁𝑢 = ∫ 𝑁𝑢 (𝑦) 𝑑𝑦 II.32
O

II.4- Les nombres adimensionnelles

Les nombres adimensionnelles sont déterminés à partir des propriétés thermophysiques de


fluide de base. [4]
w
Le nombre de Prandtl : 𝑃𝑟 = x' II.33
'

aS' ∆WcK
Le nombre de Grashof : 𝐺𝑟 = II.34
w' .
T
Le nombre de Hartmann : 𝐻𝑎 = 𝐵𝐿 ´R1' II.35
1'

Tableau II.2 : Tableau des conditions aux limite adimensionnelle,[4].


U=V=0

x ;y=0 x ;y=L

X ;Y=0 X ;Y=1

Conclusion:
Dans ce chapitre, nous avons établi les équations qui régissent le modèle mathématique de notre
problème ainsi leurs conditions aux limites. La prochaine étape consiste à discrétiser ces
équations par une méthode numérique basée sur le schéma de différences finies.

37
Chapitre 3 : Méthodes numériques .

Introduction

Afin de résoudre numériquement les équations aux dérivées partielles établies dans le chapitre
précédent, nous allons procéder à leurs discrétisations dans le but d’obtenir un système
d’équations algébriques dont la résolution nous permettra de déterminer les champs de toutes
les variables du problème considéré.

I. Principe du calcul numérique par différences finies


Il est souvent nécessaire d’avoir recours au calcul numérique sur ordinateur pour estimer
qualitativement et quantitativement les solutions des différents problèmes de la thermique. Le
principe de toutes les méthodes de résolution numérique des EDP est d’obtenir des valeurs
numériques discrètes qui approchent la solution exacte. Dans ce procédé il faut bien être
conscient du point fondamental suivant : on discrétise le problème en représentant des fonctions
par un nombre fini de valeurs, c’est-à-dire que l’on passe du continu au discret. Pour discrétiser
le continuum spatio-temporel, on introduit deux pas d’espace Δx > 0, Δy > 0 et un pas de temps
Δt > 0 qui seront les plus petites échelles représentées par la méthode numérique. On définit un
maillage ou des coordonnées discrètes de l’espace et du temps (tn, xi , yj) = (nΔt, iΔx, jΔy). On
note la valeur d’une solution discrète approchée au point (tn, xi , yj) et T(t, x, y) la solution
exacte (inconnue). Le principe de la méthode des différences finies est 43 de remplacer les
dérivées par des différences finies en utilisant des formules de Taylor dans lesquelles on néglige
les restes [13].

Figure III.1 : Eléments de maillage du domaine de calcul en (i, j) [13].

38
II. Discrétisation

II.1. Discrétisation de l’équation de transport

L’équation de vorticité (II.27) et l’équation d’énergie (II.25) présentées au chapitre précédent peuvent
être écrites sous une forme commune. Cette formulation permet de ne pas répéter le travail de
discrétisation pour chacune d’elles. Ces équations peuvent être réduites à une seule équation générale
dite « équation de transport », en coordonnées cartésiennes selon la forme suivante [13]:
On pose d’abord :
𝑓 = 𝜃, 𝛺
∂f ∂f ∂f ∂²f ∂²f ∂χ ∂f ∂χ ∂f
‘ +U + V ’ = α1 z + } + α2 § Ÿ + Ÿ ¨
∂τ ∂X ∂Y ∂X² ∂Y² ∂X ∂X ∂Y ∂Y

! !
α1=χ "#√%# et α2= "#√%# si 𝑓=𝜃
!
𝛼1= 0 et α2=0 si 𝑓 = 𝛺
(!'()-./ *( 01,2 +(!'(),√%#
3,2
-. -. -. -. -(.2) -(3.)
On a : (-/ + U -0 + V -1, = (-/ + + , III.1
-0 -1

;(y) ;(")
Car : + =0
;z ;{
D’où :
;5 ;y5 ;"5 ;²5 ;²5 ;} ;5 ;} ;5
M;| + + N = α1 _;z² + ;{²d + α2 Ÿ;z _;zd + ;{ _;{d III.2
;z ;{

II.1.1-Discrétisation du terme diffusif

Afin de réaliser la discrétisation du terme diffusif nous avons procédé à un développement de


Taylor d’ordre 2 de la fonction f suivant les deux directions x et y [13]: :
.856 ⁄- 856⁄- 856⁄-
-- . -- . 456,7 '4.4,7 +.4:6,7 .8 8 8
4,756 '4.4,7 +.4,7:6
+ = + III.3
-0- -1- (∆6)² (∆8)²

39
II.1.2-Discrétisation du terme convectif

Les termes convectifs de l’équation de transport ont un caractère de non linéarité. Ils posent
de grands problèmes pour leurs discrétisations surtout lorsque l’écoulement du fluide présente
des zones de recirculation. Il existe plusieurs schémas de discrétisation de ces termes, l’un des
plus efficaces est le schéma « upwind ». Dans ce schéma la dérivée première d’une entité
physique quelconque est une combinaison de la dérivée première centrée et de la dérivée
première décentrée avant, quand la vitesse de l’écoulement est positive, et de la dérivée
première décentrée arrière, quand la vitesse de l’écoulement est négative. [13]
Nous présentons les équations de discrétisation des termes convectifs de notre étude:
;y5 -
= ;(U• − |U• |)f€&-,• + (U• + |U•| − U‚ + |U‚ |)f€,• − (U‚ + |U‚ |)f€*-,• ? III.4
;z '∆~

;"5 -
= ;(U„ − |U„ |)f€,•&- + (U„ + |U„ | − U… + | U… |)f€,• − (U… + | U… |)f€,•*-? III.5
;{ '∆ƒ
Avec:
1
U• = &U + U€,• -
2 €&-,•
1
U‚ = &U€*-,• + U€,• -
2
1
V„ = &V€,•&- + V€,•-
2
1
V… = &V€,•*- + V€,• -
2
• On a aussi:
-9 -. -9 -. 9456,7 '94:6,7 .456,7 '.4:6,7 94,756 '94,7:6 .4,756 '.4,7:6
+ -1 -1 = . + . III.6
-0 -0 4∆6 4∆6 4∆8 4∆8

II.1.3-Discrétisation temporelle

La discrétisation du terme temporel utilise la méthode ADI (Alternating Direction Implicite),


Anderson [1984], Saatdjian [1998]. Le principe de cette méthode est de diviser le pas de temps
en deux parties égales, dans le premier demi-pas de temps le système est résolu implicitement
en x, mais explicitement en y. Dans le deuxième demi-pas de temps, la procédure est inversée.
[13]
Le terme temporelle alors peut s’exprimer de la façon suivante:
Ø Pour le premier demi-pas:
.856 ⁄- 8
-. 4,7 '.4,7
= ;< III.7
-/
-
Ø Pour le deuxième demi-pas:

40
856/-
-. .856
4,7 '.4,7
= ;< III.8
-/
-

II.1.4-Résolution des systèmes d’équations

Les différentes dérivées partielles figurant dans les équations de notre modèle mathématique
ont été discrétisées. Une fois leurs expressions substituées dans ces équations nous obtenons un
système d’équations algébriques qui peut être résolu facilement par des méthodes itératives.
Les équations permettant la détermination de la température et de la vorticité étant paraboliques
d’après la méthode ADI[13].
§ Nous obtenons pour le premier demi-pas une équation de la forme suivante :

,&-⁄'
+ B(i )f€,•,&-⁄' + C(i )f€&-,•
,&-⁄'
A(i)f€*-,• = D(i) III.9
Avec:
α- 1
𝐴( i) = + (U + |U‚|)
( ∆x)² 2∆x ‚
−2α- 1 2
B(i) = − (U• + |U•| − U‚ + |U‚ |) −
(∆x)² 2∆x ∆t
α- 1
C(i) = − (U − |U•|)
(∆x )² 2∆x •
*‡ - , '‡ - '
D(i) = {(∆ƒ)²
-
− '∆ƒ ( U… + |U… |)| f€,•*- -
+ M(∆ƒ)² + '∆ƒ (U„ + |U„ | − U… + |U…|) − ∆ˆN f€,•, +

*‡ - , }LM-,N *}LH-,N 5LM-,N *5LH-,N }L,NM- *}L,NH- 5L,NM- *5L,NH-


-
{(∆ƒ)² + '∆ƒ (U„ − |U„ |)| f€,•&- −α' M . + . N
'∆~ '∆~ '∆ƒ '∆ƒ

§ Pour le deuxième demi-pas nous obtenons une équation de la forme :


,&-
A(j)f€,•*- + B(j)f€,•,&- + C(j)f€,•&-
,&-
= D(j) III.10
Avec:
α- 1
A (j) = + (U + | U… |)
( ∆y )² 2∆y …
−2α- 1 2
B(j) = − (U„ + |U„ | − U… + |U…|) −
(∆y)² 2∆y ∆t
α- 1
C(j) = − (U − |U„ |)
(∆y)² 2∆y „
*‡ - ,&-/' '‡ - '
D(j) = {(∆~)²
-
− '∆~ (U‚ + |U‚ |)| f€*-,• -
+ M(∆~)² + '∆~ (U• + |U•| − U‚ + |U‚|) − ∆ˆN f€,•,&-/' +

*‡ - ,&-/' }LM-,N *}LH-,N 5LM-,N *5LH-,N }L,NM- *}L,NH- 5L,NM- *5L,NH-


-
{(∆~)² + '∆~ (U• − |U• |)| f€&-,• −α' M . + . N
'∆~ '∆~ '∆ƒ '∆ƒ

41
II.2-Discrétisation de l’équation de poisson

L’équation de poisson est discrétisée par la méthode SOR (Successive Over Relaxation).
Cette méthode a été découverte simultanément par David M. Young, Jr et Stan Frankel en
1950 dans le but de résoudre automatiquement des systèmes linéaires, c’est une variante de la
méthode de Gauss-Seidel qui permet d’atteindre la convergence rapide en un nombre
optimum d’itérations. La convergence de cet algorithme est généralement très rapide. Nous
aurons directement et de façon explicite la valeur de ψ à l’instant (n+1) ∆t au nœud considéré,
selon la formule suivante [13]::
ψ,&- , , , , , ,
€,• = (1 − γ )ψ€,• + γ MPvψ€&-,• + ψ€*-,•x + Qvψ€,•&- + ψ€,•*-xN − Rψ€,• III.11
∆ƒ² ∆~² ∆ƒ²∆~²
P= , Q= , R=
' (∆~²&∆ƒ²) '(∆~²&∆ƒ²) ' (∆~²&∆ƒ²)
'
> ;@ - >
Š‹Œ•?:6Ž&•;AŽ Š‹Œ•?:6Ž 'Y-*(-*• )6/-[
γ=F ;@ -
G , γ‹8ˆ =
-&• Ž •
;A

II.3-Discrétisation du champ de vitesse

Le champ de vitesse discrétisé est défini par le schéma d'ordre deux dit « centré » pour
approximer la dérivée première de ψ [13]:
;• •L,NM- *•L,NH-
U€,• = = III.12
;ƒ '∆~
;• •LM-,N *•LH-,N
V€,• = − ;~ = − III.13
'∆~

II.4-Discrétisation des conditions aux limites

Les dérivées des conditions aux limites sont discrétisées par un schéma décentré avant ou
arrière, selon la position de la paroi considérée. Nous avons développé la discrétisation des
conditions aux limites de la température et de la vorticité.

II.4.1-Conditions aux limites de la température

La discrétisation des conditions aux limites de la température dans notre étude est différente
selon les parois.
• Paroi horizontales adiabatique :

42
Une combinaison linéaire entre les expressions du développement de Taylor de la température
T aux nœuds (i, j + 1), (i, j + 2), (i, j − 1) et (i, j − 2) et allant de la condition thermique aux
parois nous obtenons :
;< ‘ -
M;ƒN = 0 ⇒ T(i, 1) = 4 T(i, 2) − 4 T(i, 3) III.14
€,-
;< ‘ -
M;ƒN = 0 ⇒ T(i, n) = 4 Tvi, nƒ x − 4 Tvi, nƒ − 1x III.15
€,,

• Parois verticales chaude / froide :

Paroi chaude :
T(1, j) = 1 III.16
Paroi froide :
T(m, j) = 0 III.17

II.4.2-Conditions aux limites sur la vorticité

Dans notre étude, le développement limité des fonctions Ω (i, j + 1), ψ (i, j + 1), Ω (i, j − 1),
;• ;•
ψ (i, j − 1) et en se basant sur la condition d’adhérence aux parois = = 0 nous obtenons
;~ ;ƒ
:
Paroi basse :
*'
Ω(i, 1) = ∆~. vψ (i, 2)x III.18
Paroi haute :
*'
Ω(i, ny) = ∆~. M ψvi, nƒ − 1xN III.19

Paroi verticale gauche :


*'
Ω(1, j ) = ∆ƒ. v ψ( 2, j)x III.20
Paroi verticale droite :
*'
Ω(nx, j) = ∆ƒ. v ψ(n~ − 1, j)x III.21

III-Critère de convergence et organigramme

Des calculs itératifs seront menés jusqu’à ce que la convergence du schéma numérique soit
atteinte. Le critère de convergence choisi pour cette étude est :
∑“50M- 0
L,N *5L,N“
≤ε III.22
50M-
L,N

Avec : ε=10-6
Nous avons élaboré un programme de calcul en FORTRAN dont l’organigramme est le suivant:

43
Début du programme

Lire les données, Nombres de Ra, Pr, Ec…

La première itération k = 0

Initialisation des champs ψ, w et T

Conditions initiales et aux limites

k = k+1

Appel subroutine "Poisson" qui résout l’équation de la


fonction de courant ψ

Appel subroutine "vitesse" qui calcul les vitesses u, v

Appel subroutine "transport" qui résout l’équation de la vorticité


w

Appel subroutine "transport" qui résout l’équation


d’énergie T

OUI

∑ Ðf€,•,&- − f€,•,Ð NON


≤ε
f€,•,&-

k ≥ kmax

Calcul de nombres de Nusselt

Terminé sans
Affichage des résultats converger

FIN

Figure III.2 : Organigramme de déroulement de calcul.[13]

44
IV-Résultats
IV.1-Paramètres utilisés

Nous commençons par décrire les paramètres utilisés dans notre travail, le tableau (III.1)
représente les propriétés thermophysiques de l’eau et de cuivre utilisées dans notre étude.

Tableau III.1 : Propriétés thermophysiques de l’eau et des nanoparticules.[13]


Les propriétés Eau pure Cu
thermophysiques
Pr 6,2 -
ρ (Kg/m3) 997,1 8933
CP (J/Kg.K) 4179 385
K (W/m.K) 0,613 400
β (K-1) ×10-5 21 1,67
α (m2/s) ×10-7 1,47 1163,1

IV.2-Etude de maillage

La recherche d’un maillage nous permet d’approcher la solution optimale, pour ce faire, nous
nous plaçons dans les conditions du problème à étudier, on va choisir un faible maillage puis
nous l’augmenterons au fur et à mesure jusqu’à ce que les valeurs calculées à partir de deux
maillages successifs se rapprochent, ou même se confondent. Dans ce cas, l’étude de maillage
est faite successivement pour des maillages 21×21, 41×41, 61×61, 81×81, 91×91 pour Ra = 105
et une fraction volumique des nanoparticules de nanotubes de carbone (NTC) = 0,1 plongées
dans l’eau Pr = 6,2.

Tableau III.2 : Effet du maillage sur le nombre du Nusselt et la fonction de courant.


Maillage 21×21 41×41 61×61 81×81 91×91
1111
𝑁𝑢 5.8569 5.4230 5.3139 5.2738 5.2625
|𝛹”`C | 13.0279 12.3462 12.1651 12.0771 12.0443

45
Figure III.3 : Profil de température au plan médian de la cavité

Figure III.4 : Profil de la composante horizontale de la vitesse au plan médian de la cavité.

46
Figure III.5 : Profil de la composante verticale de la vitesse au plan médian de la cavité.

Les figures (III.3 , III.4 et III.5 ) résument les résultats obtenus en traçant la température et les
composantes verticale et horizontale du champ de vitesse au plan médian. Nous remarquons
que les courbes de température et les courbes des vitesses verticale et horizontale se rapprochent
à partir de la grille 81 × 81. Donc la grille 81 × 81 est la plus appropriée pour le calcul numérique
des différentes valeurs de cette configuration.
IV.3- Problème étudié
nous avons procédé à l’étude de l’influence des différents paramètres sur le transfert de chaleur
dans une cavité carrée différentielle chauffée :

Ø 1 cas : Cavité remplie du fluide pur

Tableau III.3 : Variation de 4444


Nu en fonction du Ra pour un fluide pur.

Ra 103 104 105


0000
𝐍𝐮 1.124 2.291 4.801

47
Ø 2 cas : Cavité remplie du nanofluide ( eau+ Cu )

4444 en fonction du Ra pour un nanofluide avec différentes valeurs de φ..


Tableau III.4 : : Variation de Nu
φ\ Ra 103 104 105
2% 1.169 2.335 4.988
4% 1.218 2.362 5.012
6% 1.272 2.415 5.106
8% 1.330 2.452 5.197
10% 1.392 2.486 5.287

5
0000
𝐍𝐮 4 fluide pur
nano fluide pour 𝝓=2%
3
nano fluide pour 𝝓=4%
2 nano fluide pour 𝝓=6%

1 nano fluide pour 𝝓=8%


nano fluide pour 𝝓=10%
0
1000 10000 100000
Ra

4444 en fonction du Ra pour un fluide pur et nanofluide avec différentes


Figure III.6 : Variation de Nu
valeurs de φ.

Les tableaux (III .3 et III.4) et la figure (III.6) représentent l'effet du type de fluide, le nombre
de Rayleigh et la fraction volumique sur le nombre de Nusselt moyen. nous remarquons que le
nombre de Nusselt augmente avec l'augmentation du nombre de Rayleigh pour les deux cas (
fluide pur et nanofluide), nous observons aussi que le transfert de chaleur est plus élevé dans le
cas du nanofluide par rapport au cas du fluide pur.

48
Conclusion

A travers ce chapitre, nous avons présenté la méthode des différences finies, les étapes de
discrétisation du modèle mathématique, procédure de résolution des équations algébriques et
quelques schémas de discrétisation et l’organigramme de déroulement de calcul. A la fin nous
avons donné les résultats du programme.

49
Conclusion général

Dans ce travail, on a présenté une étude numérique de la convection naturelle laminaire


stationnaire dans une cavité remplie dans le cas d'un mélange d'eau et de nanoparticule Cu. Les
parois de la cavité avaient des températures différentes. D’abord nous avons développé le
modèle mathématique traduisant les équations régissant le problème étudié et les conditions
aux limites. Ensuite nous avons discrétisé ces équations par la méthode des différences finies.

Les simulations numériques ont été effectuées pour le nombre de Prandtl ( Pr=6.2), les nombres
de Rayleigh variant de 103 à 105 et pour différentes fractions volumiques variant de 0 et 0.1
pour le fluide pur et les nanoparticules de cuivre.

Nos principaux résultats montrent que l'effet du nanofluide sur la convection se manifeste
particulièrement à un nombre de Rayleigh élevé, l’augmentation de la fraction volumique du
nanofluide favoriseraient d’avantage le transfert de chaleur.

50
Références bibliographiques :
[1] : NACEUR SONIA, L’université Hadj Lakhdar Batna. Contribution à la Modélisation 2D
d’un Convertisseur Magnétohydrodynamique (MHD) à Conduction cha.1 le 08 /04 /2015
[2] : H. Faid et k. Cherif Etude numérique de la convection naturelle dans une cavité
différentiellement chauffée remplie de nano fluide. UNIVERSITE MOHAMED BOUDIAF -
M’SILA 2019/2020.
[3] :Mr Moulayelhassane EL MOUKRIE, Ingénieur des Procédés Industriels et Génie
Chimique. A la recherche d'opportunités professionnelles. magnéto hydrodynamique.
[4] :the European physical journal plus. Numerical modeling of natural convection in horizontal
and inclined square cavities filled with nanofluid in the presence of magnetic field
A. Bendaraa M.M. Charafi and A. Hasnaoui (2019)
[5]novethic nanopartcules
[6]W.boutal A.mohammed université de boura étude de transfert de chaleur de nano fluide
dans une cavité carrée sous champ magnétiques 2020 ch 1 p 5 .
[7] Deepakkumar Jani, nanofluide ses tous les concepts importants .
[8] Muhammed asim , farooq riaz siddiqui hybride nanofluids-next generation fluids for spray-
cooling-based thermal management of hight-heat-flux devices 2022
[9] Sophie Mergui licence de mécanique 2ème année module 2A101 Transferts thermiques.
[10] Gradés Bachir doctorat de l’université de Toulouse contribution à l’étude de la convection
naturelle dans les nanofluides en configuration de Rayleigh-bénard le 14 Octobre 2010.
[11] BELGHOUL NADIR Modélisation et simulation de la convection due à un champ de
force externe dans des cavités : Convection Naturelle, MHD et Maragoni ; Faculté de science
de l’ingéniorat 2017/2018
[12] : FARID BERRAHIL SMAIL BENISSAAD ,Université de Jijel ,Université Mentouri .
Effet d’un champ magnétique externe sur la convection naturelle avec et sans source de chaleur
dans une enceinte carrée.
[13]: A. A. Halima, la Faculté des Sciences Aïn Chock. Etude numérique de la convection
naturelle dans une cavité carrée remplie de nanofluide en présence de la dissipation
visqueuse. 17/07/2017
[14] :A. Noui S. Bouchareb Etude numérique de la convection naturelle dans une cavité
différentiellement chauffée remplie de nano fluide, Faculté des Sciences UNIVERSITE
MOHAMED BOUDIAF - M’SILA. 2021

51

Vous aimerez peut-être aussi