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Hygiène et sécurité industrielle

Hygiène et Sécurité Industrielle

Ch 1 Analyse de la fonction de travail.


1-Introduction.
L’Hygiène et Sécurité Industrielle consiste a conseiller et assister la direction de
l’entreprise en ce qui concerne l’évaluation des risques et la définition de la
politique de sécurité des travailleurs, des installations industrielles, stockage de
la matière première et des produits finis.

L’Hygiène et Sécurité Industrielle consiste aussi a mettre en place les moyens


correspondants aux mesures de prévention de cette politique organisationnelle
et des actions de sensibilisations et a la formation du personnel dans ce domaine.

2-Analyse de la fonction de travail.


L’objectf principal de l’Analyse de la fonction de travail :

1-Identifier la présence d’agent agresseurs dans un milieu de travail.

2- Identifier et reconnaitre les agresseurs chimiques en reltion avec le milieu de


travail.

3-Développer des méthodes et des moyens pour prévenir les dangers des
agresseurs chimiques.

4- Identifier et reconnaitre les agresseurs physiques en relation avec le milieu de


travail.

5- Identifier et reconnaitre les agresseurs Biologiques, Mécaniques, et


Psychologiques en relation avec le milieu de travail.

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6-Prévenir les effets nocifs de tous ces agresseurs.

7- Classer les agresseurs par graviter sur la santé humaine.

3-Risques ou Agresseurs.
L’Hygiène et Sécurité Industrielle est une science et un art voué a la
reconnaissance, l’évaluation, et au contrôles des risques au milieu du travail.

On définit 5 types de risques ou agresseurs.

1)-Risque chimique.

2)- Risque Physique.

3)- Risque Biologique.

4)-Risque psychologique.

5)-Risque Mécanique.

*Les agresseurs chimiques, physiques et biologiques agissent surtout sur la santé


des travailleurs.

*Les agresseurs psychologiques affectent surtout sur le moral et le rendement


individuel.

*Les agresseurs mécaniques provoques des lésions ou blessures localisées chez


le travailleur.

3-Surveillance a l’exposition des Risques.


La surveillance des travailleurs exposés aux agents a risques doivent êtres faites
par des contrôles périodiques pour traiter une brulure due a un risque chimique
ou une lésion due a un risque mécanique ou autres…

4-Réglementation d’hygiène.
Selon la conformité et la réglementation du travail, les personnes travaillants
dans des :

 Entreprise, fabriques, ou sociétés doivent subir une formation de base en


hygiène et sécurité industrielle et doivent porter
*une tenue de travail compatible avec le milieu du travail.

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*Equipement de protection individuelle : casque lunette et gangs.

5-Effets des agresseurs sur la santé humaines.


L’Effets des agresseurs sur la santé humaine. Peut se traduire par 3 voies de
contaminations :

1)-Voie respiratoire.

2)-Voie digestive.

3)-Voie cutané.

--Contamination par voie respiratoire :

Inhalé d’abord par le Nez ou par la bouche, l’agresseur affecte alors le système
respiratoire, transporté ensuite par le sang irrigant les poumons cet agresseur
agira surtout le corp.

Ex : Les oxydes de zinc présentent dans baguettes de soudage.

--Contamination par voie digestive :

Avaler, l’agresseur contamine l’appareil digestives puis passe dans le sang pour
empoisonner les autres organes.

Ex Bactéries présentes dans la viande ou les poissons ne respectant pas la chaine


de froid.

--Contamination par voie cutané :

En contacte avec la peau, l’agresseur peut provoquer des brulures graves ensuite
il passe dans le sang pour affecter les autres organes humain.

Ex : L’esprit de sels ou le white spirite, Hcl, …

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Ch . Gestion des produits dangereux.

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6-Gestion des produits dangereux.


On désigne par le terme de produit dangereux tous les produits ayant une
influence néfaste sur la santé humaine ou sur l’environnement.

Les produit dangereux sont des produits étiquetés par des pictogrammes de
danger/

1- pictogrammes corrosifs.

2- pictogrammes explosifs.

3- pictogrammes facilement inflammable

4- pictogrammes très inflammable.

5- pictogrammes dangereux pour l’environnement.

6- pictogrammes Toxique.

7- pictogrammes tres toxique.

8- pictogrammes irritant la peau.

7-Fiches liées aux produits dangereux


 Fiche de donnée de sécurité –FDS-
-C’est pour l’utilisateur d’un produit dangereux, a sa demande cette fiche
est transmise par le fabricant ou le vendeur avec chaque détails
d’utilisation. Elle se compose de 16 points et présente les informations
suivantes :
1-Identification de la substance et la personne responsable de sa mise sur
le marché.
2- Informant sur les composants a risques.
3-Identification des dangers.
4-Description des premiers secours.
5-Mesure de lutte contre l’incendie.
6-Mesure a apprendre encas de dispersion accidentelle.
7- précaution de stockage.
8-Procédure de contrôle contre l’exposition.
9-Propriétés physicochimique.
10-Stabilité du produit et sa réactivité.

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11-Information toxicologique.
12-Information écologique.
13-Information sur l’élimination des déchets.
14- Information sur le transport.
15- Information sur le classement de l’étiquetttage.
16-Autres information sur la protection individuels.

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Ch 2 Gestion des Matériaux Dangereux

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L’Amiante et la santé humaine


Introduction
L’analyse de la gestion des risques liés à l’amiante est irremplaçable
pour comprendre la relation entre l’évolution des connaissances et les
décisions destinées à les incorporer dans une politique de prévention.
L’importance des dommages provoqués par ce minéral, la longueur de
la période d’identification des risques, les retards dans la mise en
œuvre des procédures de protection et la persistance des problèmes
liés à l’amiante mis en place dans des bâtiments se conjuguent pour
donner à ce drame de santé publique un pouvoir pédagogique
exceptionnel. Comprendre ce qui s’est passé avec l’amiante permet de
mieux gérer les risques industriels de ce type.
Dans l’apprentissage médical, qu’il s’agisse de soins ou de
prévention, il y aura toujours deux formes complémentaires,
l’apprentissage positif qui explique comment faire et l’apprentissage
par l’erreur, le plus douloureux, mais qui marque affectivement et
s’inscrit dans la mémoire. Malgré la reconnaissance relativement
ancienne de ces erreurs, leur intégration dans les comportements de
prévention est loin d’être achevée. Il convient donc de développer
dans ce chapitre sur l’amiante non seulement les insuffisances
concernant la période qui a précédé l’interdiction de son usage en
France (1er janvier 1997), mais également celles qui sont toujours
d’actualité concernant la gestion de l’identification de l’amiante en
place et son traitement…

Définition
Le terme amiante désigne un ensemble de silicates fibreux résistants au feu. Son
synonyme, asbeste, qui vient du latin asbestos (incombustible), est peu utilisé en
français.

Deux groupes minéralogiques d’amiante, les serpentines et les amphiboles, sont


ou ont été exploités industriellement et commercialement :
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 Les serpentines ne comportent qu’une variété d'amiante :


le chrysotile (amiante blanc).

 Les amphiboles comportent cinq variétés d'amiante : l'anthophyllite,


l'amosite, l'actinolite, la trémolite et la crocidolite. Deux ont été très
utilisées : l'amosite (ou grunérite amiante, amiante brun) et
la crocidolite (amiante bleu).

Ces variétés d'amiante ont en commun d'être composées essentiellement


d'atomes de silicium (Si) et d'oxygène (O) structurés en tétraèdres silicate
(SiO4). Plusieurs éléments peuvent se combiner avec les atomes d'oxygène :
magnésium, fer, sodium..

Un échantillon naturel d'amiante est composé d'une ou de plusieurs des 6


variétés minérales répertoriées, et peut aussi contenir de petites quantités de
minéraux siliceux non fibreux (quartz, feldspath, mica...).

Certains granulats d’enrobés routiers ou de béton peuvent contenir des variétés


amphiboles non asbestiformes, elles ont la même composition chimique que leur
homologue asbestiforme et peuvent, sous certaines conditions, générer des
fragments de clivage dont les critères dimensionnels les rendent inhalables.

Les principales propriétés de l'amiante sont :

 la résistance au feu,

 une faible conductivité thermique, acoustique et électrique,

 la résistance mécanique (à la traction, à la flexion et à l'usure),

 la résistance aux agressions chimiques (acides et bases),

 l'élasticité,

 la possibilité d'être filé et tissé,

 un faible coût.

Effets sur la santé


L'expertise collective de l'INSERM de 1996 a réaffirmé que toutes les variétés
d'amiante sont cancérigènes. Mais l'inhalation de fibres d'amiante peut aussi
entraîner d'autres pathologies comme l'asbestose ou les plaques pleurales.

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Mécanisme toxicologique
Les fibres d'amiante sont constituées de faisceaux de fibrilles qui se séparent très
facilement sous l'effet d'usinages, de chocs, de frottements... pour former un
nuage de poussières très fines, souvent invisibles à l'œil nu.

La dimension des fibres est déterminante pour évaluer leurs effets sur la santé :

 plus une particule est petite, plus elle peut pénétrer profondément dans
l'appareil respiratoire ;

 plus les fibres sont longues et fines, plus l'organisme a des difficultés à les
éliminer, et plus elles sont dangereuses.

Les fibres retenues dans les poumons peuvent interagir localement avec les
tissus et provoquer une inflammation du poumon et/ou du tissu qui l'enveloppe,
Ces manifestations sont très progressives et ne se détectent pas facilement à un
stade précoce. Si la quantité de fibres retenues est importante, une fibrose du
poumon profond, l'asbestose, peut apparaître après plusieurs années.

Les cellules épithéliales des bronches sont également altérées par les fibres
(divisions cellulaires perturbées). Dans certains cas et après un long temps de
latence (entre le début de l'exposition et l'apparition de la maladie), une
transformation cancéreuse peut survenir (cancer broncho-pulmonaire). Ces
cancers broncho-pulmonaires seront d'autant plus fréquents qu'il existe une
exposition concomitante à d'autres agents cancérogènes (effet
du tabac notamment).

Enfin, certaines fibres vont avoir tendance à migrer vers l'extérieur de la cavité
pleurale pour atteindre son enveloppe externe : la plèvre pariétale. A ce niveau,
on pourra également voir se développer des zones de fibroses localisées
(appelées plaques pleurales) ou, après une latence encore plus longue, un cancer
de la plèvre : le mésothéliome.

Cancers

La plupart des cancers liés à l'amiante concernent le tissu pulmonaire,


les bronches (cancers broncho-pulmonaires) ou la plèvre (mésothéliome
pleural).

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Il arrive que des mésothéliomes apparaissent au niveau d'autres enveloppes que


la plèvre : le péritoine (qui entoure les viscères), le péricarde (qui entoure le
cœur) et le tissu testiculaire.

Le rôle de l'amiante dans l'apparition de cancers du larynx et des ovaires a été


confirmé par le CIRC en mai 2009. Le niveau de preuve est limité concernant le
rôle de l’amiante dans l’apparition du cancer colorectal, du pharynx et de
l’estomac (CIRC 2012). Une étude récente trouve une relation dose-effet
significative entre l’incidence du cancer colique et l’exposition à l’amiante.

Dans tous les cas, les premiers symptômes ou signes radiologiques surviennent
plusieurs années après l'exposition.

Le risque de développer un cancer du poumon après une exposition à l'amiante


dépend d'un certain nombre de facteurs, parmi lesquels les plus importants sont :

 le niveau (quantité) et la durée (temps) de l'exposition;

 le temps écoulé depuis l'exposition;

 l'âge auquel l'exposition a eu lieu;

 les antécédents de tabagisme de la personne exposée;

 le type et la taille des fibres d'amiante.

Le temps moyen s'écoulant entre l'exposition et l'apparition du cancer (période


de latence) est de 20 à 30 ans. Même si le cancer du poumon est généralement
associé à des expositions à l'amiante à long terme, certaines études indiquent que
des travailleurs exposés à l'amiante pendant un à douze mois montraient un
risque accru de développer un cancer du poumon des années plus tard.

On a également recensé des cas de cancer du poumon chez les personnes vivant
avec les travailleurs de l'amiante et les membres de leurs familles,
vraisemblablement causés par une exposition aux fibres d'amiante transportées à
la maison sur les vêtements de travail.

On n'observe généralement aucun symptôme au stade précoce de la maladie.


Lorsque les symptômes se manifestent, le cancer a souvent atteint un stade
avancé. Les symptômes du cancer du poumon comprennent une toux chronique,
une perte de poids, un essoufflement, de la fièvre et des douleurs thoraciques.
Ces symptômes sont aussi couramment associés à d'autres maladies
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pulmonaires, c'est pourquoi il est nécessaire d'effectuer des analyses de


laboratoire, notamment une radiographie pulmonaire, pour confirmer le
diagnostic.

Protection et prévention
Vous pouvez prendre certaines mesures pour vous protéger des effets de
l’amiante sur votre santé, notamment si vous prévoyez faire des rénovations

Sécurité pendant les travaux


 N’entrez pas dans la zone de travaux déterminée par l’entrepreneur.

 Si vous avez un système de ventilation mécanique dans votre résidence,


fermez-le durant les travaux.

L’entrepreneur prendra toutes les mesures nécessaires pour protéger votre santé
et celle de ses travailleurs. Par exemple :

 Pendant les travaux, il placera les débris de matériaux contenant de


l'amiante dans des contenants étanches.

 À la fin des travaux, il nettoiera la zone de travail et ses environs à l’aide


d’un aspirateur équipé d’un filtre à haute efficacité. Il pourra aussi avoir
humecté l’endroit avant le nettoyage pour limiter la suspension de
poussière dans l’air.

 Les travailleurs porteront des vêtements et des accessoires de protection :


masque, survêtement jetable et gants.

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Le Bruit et la santé humaine


1/ .INTRODUCTION :

Les ambiances de travail (bruits, éclairage, ambiance thermique…) sont des éléments
essentiels pour une bonne exécution d’une tâche, tant leur impact sur l’individu (fatigue
physique, stress, irritabilité) est important.
La nuisance engendrée par les ondes sonores est communément appelée bruit. Celui-ci
est plus ou moins gênant selon la source qui est à son origine et selon la sensibilité de celui
qui le reçoit (critère de tolérance).
Les ondes sonores sont caractérisées par leurs amplitudes (ou niveau de pression sonore)
et leurs fréquences. L’amplitude sonore s’exprime en décibels (dB) selon une échelle
logarithmique et la fréquence en hertz (Hz). Les fréquences en dessous de 20 Hz s’appellent
les infrasons, au-delà de 20000 Hz les ultrasons et entre ces deux valeurs extremes les
fréquences audibles (pour l’oreille humaine).
L’oreille humaine a une sensibilité auditive max de 140 db.
2/ Définition – Généralités :
 Le son et le bruit.
Les sons sont des vibrations de l’air se propageant sous la forme d’ondes acoustiques.
Le bruit correspond à un ou plusieurs sons provenant de l’environnement de travail (ex :
machines dans un atelier, usagers dans une piscine, enfants dans une cantine scolaire...).
Deux valeurs caractérisent le bruit :
 la fréquence : selon sa valeur, le bruit est aiguë (haute fréquence) correspondant
a une longueur d‘onde tres courte Ex : alarme de voiture ou grave, et (basse
fréquence) correspondant a une longueur d‘onde tres grande Ex : Claxon d’1
Bateau. L’unité est le Hertz (Hz) ;
 le niveau sonore : il représente la « quantité » de bruit émis lors du travail.
L’unité est le décibel (dB).

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Physiquement, un son est une vibration de l’air qui fait vibrer les cellules receptrices de
l’oreille. L’influx nerveux induit provoque la sensation du bruit.

 L’audition :

L’oreille comprend trois parties :

Fig Organes d’une oreille humaine

 l’oreille externe, pavillon et conduit auditif, guide le son jusqu’au tympan, membrane
séparant l’oreille externe de l’oreille moyenne, dont le rôle est de capter les variations de
pression sonore, comme le fait la membrane d’un microphone ;
 l’oreille moyenne, constituée par une chaîne de 3 osselets - le marteau, l’enclume et
l’étrier - transmet les mouvements du tympan à l’oreille interne. Elle est en communication
avec le milieu extérieur par la trompe d’Eustache habituellement fermée et s’ouvrant à la
déglutition ;
 l’oreille interne est au cœur du système auditif. C’est un milieu liquide renfermant
deux fonctionnalités distinctes : le vestibule, organe de l’équilibre, et la cochlée, dédiée à
l’audition. La cochlée abrite environ 15 000 cellules sensorielles ciliées qui ont un rôle
déterminant dans l’audition. Par l’intermédiaire de ces cellules, la cochlée exerce une triple
action :
 elle amplifie les vibrations qui lui parviennent,
 elle analyse ces mêmes vibrations et les oriente en fonction de leur fréquence
vers les fibres nerveuses qui lui sont connectées,
 elle transforme l’énergie vibratoire en influx nerveux.

L’influx nerveux généré par la cochlée est conduit jusqu’aux aires auditives du cerveau
par un faisceau de fibres nerveuses. Le cortex cérébral interprète le message nerveux qu’il
reçoit, et génère la sensation auditive, image perceptive du message sonore capté par l’oreille.

 Le niveau de bruit

On parle de bruit lorsqu'un ensemble de sons est perçu comme gênant. Cela en fait
une notion subjective : le même son peut être utile, agréable ou gênant selon qui l'entend
et à quel moment. Au-delà d'une certaine limite (niveau sonore très élevé), tous les sons
sont gênants voire dangereux, même les sons agréables comme la musique.
Pour prendre en compte le niveau sonore réellement perçu par l'oreille, on utilise le
décibel dont l'abréviation est dB. Dans les niveaux très élevés, l’oreille humaine ne ressent
pas les bruits de la même manière. On prend en compte cet effet en utilisant comme unité le
décibel

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Le sonomètre est l’instrument de mesure du bruit.

Les niveaux sonores en décibels ne s’additionnent pas : c’est une échelle


logarithmique. En effet, si une machine produit 80 dB(A) alors 2 machines produisent
83dB

1-Avion a réaction…………………..145 db
2-Douleur a l’oreille…………………115-130 db
3-scie mécanique…………………….105-110 db
4-Discotheque……………………….95-110 db
5-Motocycle………………………….95-110 db
6-Conversation humaine……………60-65 db
**Exposition au Bruit.
Le temp d’exposition au bruit varie selon le type de bruit. Il exisye 2 types de bruits.
1)- Bruit continu :C’est un bruit qui se propage dans le temp sans discontinuité(scie
mecanique, peinture au pistolet, discotheque…).
**Temp d’exposition pour un bruit continu :

Bruit de 90 db……………………………8h /j.


95 db…………………………..4 h/j
100 db…………………………2 h/j
105 db…………………………1 h/j
110 db………………………….30mn/j
2)- Bruit d‘impacte : Il resulte d’impulsions réparties de chocs mécaniques ou autres
Exemple marteau piqueur …..190 db et peu entrainer la perforation du tympan et cause
la surdité .

 Effets sur la santé

Pour une journée de travail (8 heures), on considère que l'ouïe de l’oreuille est en
danger à partir de 80 dB.
Si le niveau de bruit est supérieur, l'exposition doit être de plus courte durée. Si le
niveau est extrêmement élevé (supérieur à 135 dB, toute exposition, même de très courte
durée, est dangereuse.
Les effets sur la santé peuvent être multiples et peuvent, en plus de la surdité, provoquer
des stress des troubles respiratoires, digestifs, cardio-vasculaires, nerveux…

Fatigue auditive
A la suite d’une exposition à un bruit intense, on peut souffrir temporairement de
sifflements d’oreilles ou de bourdonnements (acouphènes) ainsi que d'une baisse de l'acuité
auditive. Cette fatigue auditive disparaît avec le temps si aucune nouvelle exposition au bruit
ne survient.

Surdité
L'exposition prolongée à des niveaux de bruits intenses détruit peu à peu les cellules
ciliées réceptrices de l'oreille interne. Elle conduit progressivement à une surdité
irréversible. L'exposition à certains solvants, dits écotoxiques, peut amplifier ce phénomène.
Aujourd’hui, on ne sait pas soigner la surdité. Le traitement de la surdité s’effectue en
utilisant un appareillage ou des prothèses électroniques qui fait amplifier l'acuité sonore

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résiduelle de l’oreille, il ne guérit pas la fonction auditive dans son ensemble. Son efficacité
reste donc limitée.

Stades de la Surdité

1er stade surdité légère Le sujet ne se rend pas compte de sa perte auditive car les
fréquences de la parole sont peu touchées.
2e stade surdité moyenne Les fréquences aiguës de la conversation sont touchées, le
sujet devient "dur d'oreille" et ne comprend plus distinctement ce qui se dit.
3e stade surdité profonde et irréversible Le sujet n’entend plus, ou très peu, ce qui se
dit.*
La surdité peut être reconnue comme une maladie professionnelle selon des critères
médicaux, professionnels et administratifs bien précis
 Evaluation des risques

L’évaluation des risques liés au bruit passe par une évaluation sonore effectuées au
moyen d’un sonomètre et si nécessaire un mesurage des niveaux de bruit auxquels les
agents sont exposés. Elle a pour objet de déterminer des indicateurs de risques,
principalement niveau d’exposition sonore quotidienne exprimé en dB et niveau de pression
acoustique de crête qui correspond à des bruits intenses mais courts et de décider des mesures
de prévention appropriées.

Le service Prévention dispose d’un multimètre environnemental permettant,


entres autres, d’estimer les ambiances sonores. Les Conseillers en hygiène et sécurité au
travail peuvent vous apporter leurs concours à l’évaluation du risque lié au bruit, dans
le cadre du Document Unique, mais n’ont pas vocation à réaliser des mesures de
sonométrie ou d’exposimétrie !

 Exposimétrie

Pour les agents travaillant dans les zones trop bruyantes, on réalise des mesures suivant
des méthodes normalisées (norme NF EN ISO 9612:2009) soit :
 à l'aide d'un exposimètre porté par l’agent et mesurant en continu le niveau de
bruit ;
 à l'aide d'un sonomètre.

L’évaluation du risque est du ressort de l'autorité territoriale. Pour la fiabilité des


résultats, Il est préférable que toutes mesures soient effectuées par un organisme accrédité.
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Hygiène et sécurité industrielle

La réglementation introduit des valeurs d’exposition professionnelle au bruit assorties


d’obligations de l’autorité territoriale résumées dans le tableau ci-dessous :

3/Mesures de prévention :

 Prévention collective

Les mesures de prévention collectives sont les plus efficaces car elles visent à
réduire l’émission de bruit ou sa propagation.
Elles consistent à :
 intégrer la gestion du problème acoustique dès la conception d’un bâtiment ;
 choisir des techniques ou du matériel moins bruyant ;
 établir un programme de maintenance et d’entretien des équipements ;
 mettre en place des moyens techniques pour réduire la transmission du bruit
(capotage, mur de séparation...) ;

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Hygiène et sécurité industrielle

 mettre en place des moyens techniques visant à réduire le bruit dans une
structure existante (plaque d’isolation ou d’amortissement acoustique).

 Prévention individuelle

Il existe plusieurs types de protections individuelles portatives :

 les casques de protection de protection e l’oreille;


 les bouchons jetables sont adaptés à des ports prolongés mais nécessitent un
bon niveau d’hygiène et doivent être placés correctement dans l’oreille ;
 les protections auditives moulées adaptées à l’oreille de l’agent très
confortables et n’isolant pas ce dernier de son environnement tout en filtrant les
fréquences des bruits les plus nuisibles.

Le choix d’une protection auditive dépend de la caractéristique du bruit auquel


l’agent est exposé, du type du travail et de sa durée. Il est donc conseillé de procéder à
une mesure de bruit par une personne compétente et de demander conseil aux
fabricants avant de choisir une protection.

Chapitre 3 : Analyse de la sécurité au travail et


évaluation des risques des espaces confinés
 Introduction

Les espaces confinés sont présents dans de nombreux secteurs d’activité et des milliers de
salariés sont concernés. Dans ces espaces, les risques générés par une atmosphère appauvrie
en oxygène, toxique ou explosive sont bien réels, et s’ajoutent à d’autres risques graves
comme ceux de chute de hauteur ou de noyade. Ces risques sont souvent la cause d’accidents

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Hygiène et sécurité industrielle

graves ou mortels. Il est nécessaire de prendre des précautions particulières et il faut que le
personnel soit formé aux dangers liés à ces activités. Toute intervention dans un espace
confiné se prépare et seule un analyse préalable des risques, menée avec soin par des
personnes compétentes, permet de définir les mesures de prévention et de protection à mettre
en œuvre pour diminuer les risques d’accidents ou tout au moins limiter les conséquences
dommageables.

Un espace confiné est un volume totalement ou partiellement fermé (bâtiment, ouvrage,


équipement, installation…) qui :n’a pas été conçu et construit pour être occupé de façon
permanente par des personnes, ni destiné à l’être, mais qui, à l’occasion, peut être occupé
temporairement pour y effectuer des opérations d’entretien, de maintenance, de nettoyage,
ponctuelles et plus ou moins fréquentes, ou des opérations non programmées à la suite
d’évènements exceptionnels,

et au sein duquel l’atmosphère peut présenter des risques pour la santé et la sécurité des
personnes qui y pénètrent en raison de la :

- conception ou de l’emplacement de l’ouvrage,

- d’une insuffisance de ventilation naturelle,

- des matières, substances ou fluides qu’il contient ou qui y sont utilisés,

- des équipements qui y sont mis en œuvre,

- de la nature des travaux qui y sont exécutés.

 Définition espace confiné


 Un espace confiné est défini comme un espace fermé, totalement ou partiellement avec les
caractéristiques suivantes :

 Cet espace n’est pas au préalable conçu ni destiné à être occupé par du personnel évoluant à
l’intérieur. Les opérations qui s’y déroulent sont alors définies comme exceptionnelles, que ce
soit au stade de la fabrication de ces espaces, de leur entretien (nettoyages en particulier) ou
de leur maintenance (vérifications périodiques, réparations).
 Les moyens d’accès, à l’extérieur comme à l’intérieur, sont restreints.
 Lors de la pénétration dans ces espaces, les opérateurs peuvent être exposés à un nombre
important de risques qu’il convient de maîtriser.

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Hygiène et sécurité industrielle

Ainsi sont qualifiés d’espaces confinés les puits, regards, grosses canalisations, égouts, vide
sanitaires, fosses en tout genre, citernes, silos, réservoirs, cuves, réacteurs de l’industrie
chimique ou nucléaire…

Secteurs concernés

Les secteurs les plus touchés par les interventions à l’intérieur des cuves sont :

 Construction métallique : cuves, camions, citernes, chaudières, navires…


 Industrie chimique : tout type de cuves, citernes, réacteurs… ayant contenu des produits
toxiques, corrosifs, inflammables, explosifs.
 Industrie alimentaire : cuves ayant été inertes à l’azote (présence de gaz tels que CO2, SO2)
 Transports : citernes routières ou ferroviaires, péniches, navires, avions…
 Nettoyage, assainissement : opérations de nettoyage, dégazage, décontamination de cuves
 Soudage : interventions sur des enveloppes métalliques ayant contenu des matières
inflammables ou à l’intérieur d’espaces insuffisamment ventilés
 Entretien / maintenance : sur ou à l’intérieur des cuves avec des outils métalliques (moules,
clefs, perceuses), pour des montages, démontages, modifications d’installation (chaudières
industrielles…).

 Dangers inhérents d’un espace confiné

1 : Asphyxie
Le risque de loin le plus important dans un espace confiné est l’asphyxie. L'air normal
comprend 78 % d'azote gazeux, 21 % d'oxygène gazeux et 1 % d'argon. Lorsque

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la concentration d'oxygène tombe en dessous de 18 % le danger d'asphyxie apparaît


rapidement.

De plus, vos sens ne le perçoivent pas. Cela vous arrive tout simplement. Vous êtes en proie à
un étourdissement et vous ne reconnaissez plus les dangers.

23.5%…………..atmosphère riche en oxygene

19.5%................ atmosphère minimum respirable

15 % --19 %........ Diminution de la capacité à travailler intensément


12 % --14 %............... atmosphère pauvre en oxygène
10—12%.............. atmosphère difficile a respirer lèvre bleu

8—10 %.................... Atmosphère faible en oxygène perte de conscience.

6—8 %.....................’4 a 5 mn du coma

4—6 %............coma en 40 secondes

Un manque d'oxygène est causé par une ventilation insuffisante. L'oxygène présent diminue
en raison de réactions chimiques ou biologiques.

Par exemple :

 Le séchage de la peinture ou des tuyaux scellés incorrectement libèrent des gaz qui chassent
l'oxygène.
 Certains procédés de soudage dégagent également des gaz dangereux. S'il n'est pas possible
de purger ces gaz, un risque survient.

La présence de gaz inertes tels que l'azote ou le dioxyde de carbone entraîne également un
déficit en oxygène. Dans certains cas, cela peut prévenir un risque d'incendie ou d'explosion
(étant donné que la quantité d'air ne doit pas non plus être trop élevée).

2: Incendie ou explosion

Si la concentration d'oxygène est supérieure à 21 %, il existe un risque d'incendie ou


d'explosion. Dans un espace confiné avec 30 % d'oxygène, par exemple, une seule étincelle
suffit pour brûler une combinaison en coton en moins d'une minute.

L’une des causes les plus courantes d'une concentration trop élevée en oxygène est une
utilisation incorrecte d'appareils de soudage ou de découpe.

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Hygiène et sécurité industrielle

Des matières inflammables et explosives qui peuvent se trouver dans des espaces confinés
sont par exemple des peintures, des solvants, des (résidus de) matériaux et chiffons, du gaz ou
de l’oxygène qui se libère de bouteilles de gaz et d'oxygène mal fermées ou des résidus du
contenu de l'espace confiné.

La décharge d'électricité statique ou l'utilisation d'outils qui ne sont pas antistatiques provoque
l'inflammation.

3: Intoxication

Les symptômes d'empoisonnement apparaissent lorsque vous êtes exposé à des substances
dangereuses. Les effets de cette exposition sur la santé sont généralement immédiats, mais ne
sont parfois perceptibles qu'après un certain temps.

Ces substances pénètrent dans votre corps par les poumons, la bouche ou la peau.

4: Électrocution
L'électrocution se produit lorsque vous touchez des objets sous tension électrique. Lorsque
des outils électriques ou des câbles sont endommagés, par exemple par coincement, le risque
d'électrocution est élevé.

Si les câbles endommagés entrent en contact avec des pièces ou des parois métalliques d’un
espace confiné, ceux-ci peuvent également se retrouver sous tension.

5: Stress thermique

Le stress thermique se présente lorsque vous n'êtes plus en mesure de réguler votre
température corporelle en raison des températures élevées et de l'humidité de l’air. Les causes
sont diverses : chaleur rayonnante, humidité ou vêtements de protection (combinaisons anti-
gaz).

Votre corps se réchauffe, causant l'apparition de « troubles de la chaleur » comme


l'épuisement dû à la chaleur ou des crampes.

Si vous travaillez dans un espace où la chaleur est extrême (par exemple le compartiment
moteur), il est important de boire suffisamment d'eau pour compenser la transpiration (toutes
les 15 à 20 minutes).

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6: Coincement

Comme nous l'avons expliqué précédemment, l'ouverture d'un espace confiné est souvent
étroite.

Un coincement peut survenir du fait des circonstances suivantes :

 Entrées et sorties étroites


 Espace réduit sur le lieu de travail
 Transport de matériel
 L'utilisation d’EPI spéciaux tels que les combinaisons étanches aux gaz qui prennent
beaucoup d'espace, mais qui sont cruciales.

 Principales causes des accidents


Si des défaillances matérielles (fuites, rupture d’équipements fragilisés…) ont pu être mis
en exergue dans certains accidents, la plupart d’entre eux sont cependant dus à des problèmes
tels que :
 Une analyse des risques inexistante ou insuffisante .
 Un défaut de communication d’informations entre entreprises utilisatrices et entreprises
intervenantes. Certains risques liés au procès ou à l’installation peuvent ne pas être connus par
les opérateurs qui assurent la maintenance.
 Des risques non identifiés de réactions chimiques entre substances incompatibles ou de
fermentation anaérobie des déchets végétaux, animaux, ménagers, boues…
 Une insuffisance du contrôle d’atmosphère avant et pendant l’intervention.
 Des consignations ou des mises en sécurité d’installations inadaptées.
 Des équipements de protection inadaptés.
 Un manque de communication entre opérateurs .
 Une insuffisance d’encadrement et de suivi des travaux .
 Une formation insuffisante du personnel évoluant à proximité de tels espaces ou intervenant
dans ces espaces.
 Une absence de procédures concernant les mesures à prendre en cas d’incident ou d’accident.

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Hygiène et sécurité industrielle

Les défauts d’organisation, de consignation, de préparation des interventions, la mauvaise


connaissance de l’état des installations ou l’usage d’outils inadaptés favorisent les accidents.

Des symboles de dangers

Ces symboles sont appelés des pictogrammes et chaque pictogrammes désigne un


danger spécifiques pour la santé humaine et pour l’environnement

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Prévention des risques

L’identification et la prévention de ces risques nécessitent :


 une véritable analyse préalable.
 une bonne connaissance des procédés mis en œuvre ou des matières que l’on peut trouver
dans les espaces confinés ainsi que des réactions chimiques ou biologiques auxquelles ces
matières peuvent donner naissance.
 et enfin une reconnaissance des lieux.

Cette analyse doit aussi tenir compte des conditions particulières créées par l’intervention ou
les travaux.

En outre, la nécessité de faire pénétrer des personnes dans des lieux exigus et mal ventilés doit
impérativement attirer l’attention des donneurs d’ordres et du personnel d’encadrement des
entreprises intervenantes sur l’importance de cette analyse pour définir et arrêter les mesures
de prévention et de protection appropriées.

Les conclusions de cette démarche préalable doivent permettre d’informer les sous-traitants et
le personnel d’intervention concernés. Pour que les travaux se déroulent dans de bonnes
conditions, cela suppose que :
 un responsable soit désigné.
 un plan de prévention de tous les risques (appauvrissement en oxygène, gaz délétères,
atmosphère explosive, noyade, ensevelissement…) soit établi.
 des procédures spécifiques d’intervention en espaces confinés soient mises au point.
 des instructions adaptées soient arrêtées et explicitées aux intervenants.
 un surveillant extérieur soit désigné et une bonne coordination des travaux dans l’espace et
dans le temps soit assurée en tenant compte du fait que les intervenants peuvent ne pas être en
contact visuel avec l’extérieur.
 les installations ou les équipements dangereux soient consignés,
 une aération ou une ventilation renforcée soit mise en place (cf. encadré).
 les intervenants disposent tous de détecteurs de gaz avec alarme, fiables, régulièrement
étalonnés et contrôlés.
 les intervenants disposent de moyens de protection adaptés (masques auto-sauveteurs,
appareils respiratoires isolants autonomes à circuit ouvert, dispositifs de protection contre les
chutes de hauteur…).

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 le bon fonctionnement de tous les équipements de protection ou de contrôle soit vérifié avant
l’opération.
 les intervenants soient formés et aient reçu une autorisation de travail en espaces confinés,
 un permis de pénétrer ait été établi, informant en particulier les intervenants des dangers
inhérents aux installations et aux matières ainsi qu’à la configuration particulière les lieux.
 les mesures à prendre en cas d’incident ou d’accident soient arrêtées et communiquées aux
intervenants.

Pour toutes les interventions dans un espace confiné, le rôle de l’encadrement est essentiel
pour limiter les risques. Il doit être impliqué dans l’ensemble des opérations, de la préparation
de l’intervention jusqu’à son achèvement, déconsignation et remise en service des
installations comprises.

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