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ÉTUDE DE PRÉFAISABILITÉ DE
D’AMBATOMIRAHAVAVY
Présenté par:
RAVELOJAONA FANOMEZANTSOA HERITIANA
Promotion 2004
UNIVERSITÉ D’ANTANANARIVO
ÉCOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO
D’AMBATOMIRAHAVAVY
Présenté par:
RAVELOJAONA FANOMEZANTSOA HERITIANA
Président :
Professeur RASOLOMANANA Eddy
Enseignant à l’Ecole Supérieure Polytechnique
Rapporteur :
Professeur RANDRIANJA Roger
Chef de Département Mines à l’Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo
Examinateurs :
RAFARALAHY, Enseignant à l’Ecole Supérieure Polytechnique d’Antanarivo
FABIEN Remi Roger, Enseignant à l’Ecole Supérieure Polytechnique d’Antanarivo
Nous tenons à exprimer notre vive et sincère gratitude à tous ceux qui, de près ou de loin,
ont bien voulu, par leur précieuse collaboration, contribuer à l’élaboration de ce mémoire :
-Monsieur le Pr. RANDRIANOELINA Benjamin, Directeur de l’Ecole Supérieure Polytechnique
d’Antananarivo.
-Monsieur le Pr. RASOLOMANANA Eddy Harilala, Enseignant à la filière Mines et qui a bien
voulu accepter de présider la séance de soutenance de ce mémoire.
-Monsieur le Pr. RANDRIANJA Roger, Chef de Département Mines à l’Ecole Supérieure
Polytechnique d’Antananarivo pour ses initiatives, ses directives pour mener au mieux la formation
digne de vrais ingénieurs et qui a bien voulu accepter la responsabilité d’être le patron de ce
mémoire..
Nos remerciements s’adressent aussi :
-aux membres de jury pour l’honneur qu’ils nous ont accordé de faire partie jury de ce mémoire au
milieu de leurs lourdes responsabilités.
-aux professeurs qui nous ont fait part de leurs connaissances et expériences durant nos études.
Enfin nos remerciements chaleureux vont particulièrement à :
-nos parents, pour tous les sacrifices consentis, tous les efforts et les conseils. Vos patiences nos
ont permis d’arriver à ce stade.
-tous nos collègues et amis qui nous ont offert leur contribution.
SOMMAIRE
Liste des tableaux
Liste des figures
Liste des abréviations
INTRODUCTION
PARTIE I- PRÉSENTATION DE LA CARRIÈRE
I.DÉFINITION……………………………………………………………………………….. 1
II.SITUATION DE LA CARRIÈRE…………………………………………………………..1
II.1.Situation administrative………………………………………………………. 1
II.2.Situation géographique……………………………………………………….. 1
II.3.Accès à la carrière……………………………………………………………..2
III.CLIMATOLOGIE……………………………………………………………………….... 3
IV.CONTEXTE GÉOLOGIQUE…………………………………………………….............. 5
IV.1.Géologie générale………………………………………………………….....5
IV.2.Structure géologique du gisement…………………………………………… 5
V.3.Morphologie du gisement……………………………………………………. 6
V.ÉVALUATION DE LA RÉSERVE……………………………………………………….. 6
VI.CARACTERISTIQUES DU GISEMENT…………………………………....................... 9
VI.1.Indice de continuité………………………………………………….............. 9
VI.2.Résistance à la compression……………………………………………..….. 9
VI.3.Essais Los-Angeles et Micro Deval…………………………………………10
VI.4.Autres caractéristiques………………………………………………………10
I.INTRODUCTION…………………………………………………………………………. 11
II.OPPORTUNITES SUR LA MISE EN EXPLOITATION DU GISEMENT………………11
III.ÉVOLUTION DU MARCHE…………………………………………………………… 11
III.1.Etude de la prévision………………………………………………………….12
III.1.1.Calcul de a et b ….………………………………………………. 13
III.1.2.Calcul de coefficient de corrélation…………………………………14
III.1.3.Intervalle de prévision………………………………………………15
III.2.Récapitulatifs des applications numériques………………………………….15
IV.INTERPRÉTATION SUR LA CONSOMMATION…………………………………….. 16
I.INTRODUCTION…………………………………………………………………..............17
II.RYTHME DE TRAVAIL…………………………………………………………………. 17
III.PROGRAMME D'EXTRACTION………………………………………………………. 17
IV.OPÉRATION MINIÈRE…………………………………………………………………19
IV.1.Travaux préliminaires………………………………………………………..19
IV.2.Abattage………………………………………………………………………22
IV.2.1.Foration des trous……………………………………………………22
IV.2.1.1.Les différentes techniques de foration…………………….22
IV.2.1.2.Choix des matériels de foration……………………………23
IV.2.1.3.Equipements de foration…………………………………..24
IV.2.2.Le Tir………………………………………………………………. 25
IV.2.2.1.Définition et choix de l'explosif……………………………25
IV.2.2.2.Calcul de la banquette maximale…………………..............26
IV.2.2.3.Calcul de l'espacement maximal………………………….. 26
IV.2.2.4.Calcul de a et b par la méthode d'OPPENAU…………….. 27
IV.2.2.5.Calcul des charges………………………………………… 29
IV.2.2.6.Chargement des trous………………………………………33
IV.2.2.7.Calcul de production de chantier d'abattage……………….35
a . Plan de tir…………………………………………………. 38
b . Mise à feu………………………………………………… 38
c . Récapitulation…………………………………………….. 40
IV.3.Opérations annexes …………………………………………………………41
IV.3.1.Débitage…………………………………………………………….41
IV.3.2.Production de moellons……………………………………………. 41
IV.4.Chargement et transport…………………………………………………… 41
IV.4.1.Choix de l’engin de chargement……………………………………41
IV.4.2.Choix des engins de transport…………………………………….. 42
IV.4.2.1.Durée d’un cycle………………………………………….. 42
IV.4.2.2.Engin de transport……………………………………….... 43
V.TRAVAUXANNEXES…………………………………………………………………….43
I.LES INVESTISSEMENTS………………………………………………………………… 57
I.1.Les investissements fixes…………………………………………………….. 58
I.2.Investissement en fond de roulement………………………………………… 61
II.ASPECT FINANCIER……………………………………………………………………. 64
III.CRITERES DE RENTABILITES…………………………………………………………71
IV.ACTUALISATION………………………………………………………………………. 73
CONCLUSION
Bibliographie
Annexes
Liste des tableaux
Ar : Ariary
BTP : Bâtiment et Travaux Public
CV : Cheval Vapeur
EXCAM : Exploitation des Carrières de Madagascar
ESPA : Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo
KVA : kilo Volt-Ampère
LNTPB : Laboratoire National des Travaux Publics et Bâtiments
MA : Millions d’Années
PK : Point Kilométrique
3P : Partenariat Public Privé
PERT : Program Evaluation and Review Techning
RN : Route nationale
VAN : Valeur ajoute nette
INTRODUCTION
Ce mémoire traite toutes les étapes indispensables pour aboutir à une exploitation
rationnelle. Il est divisé en six parties :
I. DÉFINITION
Selon le code minier Malagasy en vigueur, (loi N° 99-022 portant code minier du
30 juillet 1999).
« Carrière » : tous gîtes de substances de carrière ;
« Substances de carrière » : toutes substances minérales destinées à la production de
granulats (moellons, pavés, pierres plates, graviers, gravillons et sables) et de produits
d’amendement de terres locales pour la culture (y compris les tourbières, mais à
l'exception des phosphates, nitrates et sels alcalins) ; les substances de carrière sont
exploitées à ciel ouvert ou en souterrain ;
« Substances minérales » : toutes substances naturelles inorganiques, amorphes ou
cristallines, solides, liquides ou gazeux, situées en surface ou en profondeur, ou sous les
eaux.
1
II.3. Accès à la carrière
L’accès se fait par une route secondaire de 2,2 km environ en prenant la bifurcation
à droite entre le P.K. 17 et P.K. 18 de la route nationale RN1.
III. CLIMATOLOGIE
La région d’AMBATOMIRAHAVAVY est soumise au climat des régions centrales
de l’île avec alternance d’une saison sèche ; Avril-Octobre et d’une saison de pluie le
reste de l’année.
La pluviométrie moyenne annuelle est de 1365 mm. L’alternance saisonnière est
encore bien marquée : 1185 mm en saison de pluie et 180 mm en saison sèche. (Tableau
n° 1).
La température moyenne annuelle est de 22°C, avec un maximum de 24°C en
décembre et un minimum de 8°C en Août (Tableau n° 2).
Ces données de précipitation etde température ne sont pas sans impact sur les
conditions de travail, notamment pour une exploitation à ciel ouvert où les travaux
subiront directement les effets des intempéries.
2
IV.CLIMATOLOGIE
La région d’Ambatomirahavavy est soumise au climat des régions centrales de l’île
avec alternance d’une saison sèche ;Avril-Octobre et d’une saison de pluie le reste de
l’année.
La pluviométrie moyenne annuelle est de 1365mm.Lalternance saisonnière est
encore bien marquée : 1185mm en saison de pluie et 180mm en saison sèche.(Tableau
n°1).
La température moyenne annuelle est de 22°C, avec un maximum de 24°C en
décembre et un minimum de 8°C en Août (Tableau n°2).
Ces données de précipitation et de température ne sont pas sans impact sur les
conditions de travail, notamment pour une exploitation à ciel ouvert où les travaux
subiront directement les effets des intempéries.
3
Tableau1: Moyenne de précipitations mensuelles 1961-1990
Mois Jan Fev Mar Avr Mai Juin Juil Aoùt Sep Oct Nov dec
Pluies 270,4 256,9 183,1 50,5 20,1 7,2 11,1 15 9,5 66,6 170,8 304,1
Nombres
De jours 18 17 17 9 6 6 8 9 4 8 14 20
Max de
24 h 174 98,7 128 56,5 42,6 31,8 23,5 33,1 33,4 52,4 115,2 105,4
Date
max 24h 28/82 06/84 12/75 13/86 22/66 01/63 13/78 23/66 11/71 08/76 12/78 20/66
Tableau 2 : Normales des températures extrêmes (en°C et 1/10) période 1961- 1990
Mois Jan Fev Mar Avr Mai Juin Juil Aoùt Sep Oct Nov dec
TN 14 ,9 15,0 14,7 13,7 11,8 9,5 9,1 8,9 9,8 11,5 13,1 14,3
Normales TX 24,4 24,6 24,2 23,5 21,5 19,2 18,2 18,7 21,4 23,9 24,6 24,7
(TN+TX)/2 19,7 19,8 19,4 18,6 16,6 14,4 13,7 13,8 15,6 17,7 18,9 19,5
TNA 10,5/64 10,3/62 10 ,1/66 06,1/78 05 ,7/79 03,1/72 0 2,7/66 04,0/68 02,9/62 05,0/68 08 ,0/68 09,0/66
Absolues TXA 29 ,2/78 29 ,2/69 33 ,0/87 29,1/90 28,0/72 26 ,0/66 24 ,0/66 26,4/9 29,0/78 20,6/67 30,8/68 30 ,5/72
4
V.CONTEXTE GÉOLOGIQUE [5]
IV.1. Géologie régionale
La région étudiée correspond à une zone gneissique, rattachée dans le cadre de la
stratigraphie malagasy au système du graphite. Les séries gneissiques du vieux socle ont
été largement migmatisées et granitisées lors du cycle majeur de 550 MA et sont
partiellement recouvertes par les coulées volcaniques récentes de l’Ankaratra, et les
épanchements basiques du petit volcan du Vontovorona. Il n’a pratiquement pas été
rencontré de roches intrusives. Quant aux systèmes filoniens, hormis les filons
granitiques de types Ambatomiranty, ils sont peu développés. Les formations alluviales
sont peu étendues. Nous nous trouverons donc dans une zone qui, si la pétrographie de
détail montre une grande diversité, une grande monotonie se révèle du point de vue
géologique (conférer à la figure n°2).
Il parait utile, de donner, pour fixer les idées, quelques indications
géochronologiques récentes :
-la série gneissique du système du graphite est antérieure à 2600 MA (chiffre
donné par la monazite d’Antsirabe et les biotites de la région de Tamatave) ;
-le granite Ambatomiranty d’Ambatoroaka à Antananarivo est daté de
1050 MA ;
-la charnokite de l’institut Pasteur à Antananarivo : 820MA ;
-les granites migmatitiques : 550 MA, d’après une mesure faite au Tampoketsa
d’Ankazobe, à 100 km au Nord de Antananarivo.
5
IV.3. Morphologie du gisement
Le gisement se présente sous forme d’un massif rocheux dont la direction est
sensiblement Est-Ouest et le pendage pratiquement vertical .Le front est ouvert à l’Est.
6
Figure n°2 : Carte géologique de la région d’Arivonimamo
7
• •
1002,5 1001,6
• Vers Ambatomirahavavy
•
10 70
1073,8 1094,6 30
1060
104
10 80
NORD 1049,9 • 0
60 1095,1
10 90
10 50
10 •
1104,5
70
•
1102,5
1100
10 1104,2
1088,3
80 •
11
10
10 • 1093,7 9 •
1117,3
00
111
1079,3 0
11
0
10
•
1095,6 1006,9
•
1100,4 Zone de Reb oisement
Eau et Forêt
Légende:
0 30 60
Métres
3200
D’où IC = 100. = 49%
6500
9
Application numerique:
FMAX = 220 KN = 22435 kgf = 22,4 t
S= 25 cm2 = 25 10-4 m2
22,4
RC = −4
= 8960 t m 2
25.10
D’où
Rc = 9000 t / m2
10
PARTIE II- ÉTUDE DE MARCHÉ
I. INTRODUCTION
Les responsables de l’entreprise EXCAM (Exploitation des carrières de
Madagascar) et le Département Mines de l’Ecole Supérieure Polytechnique
d’Antananarivo ont besoin d’un cadre de référence afin de pouvoir mener à bien la
réalisation de leur politique d’exploitation. On procède alors à ce que l’on entend par
’’ étude de marché ‘’. Qui est l‘ensemble de méthodes d’analyses permettant de connaître
et de comprendre le milieu dans lequel vit l’entreprise et de prévoir son évolution afin de
rectifier la politique de production.
11
Antananarivo, Antsirabe et Mahajanga, représente environ 50% de la vente annuelle
tandis que le Nord fait 37% et le Sud 15% seulement. Ainsi si on prend à 20% la vente
globale de la consommation du ciment pour la fabrication du béton à Antananarivo, on
peut établir le tableau suivant :
12
ε : variation aléatoire Gaussienne d’espérance mathématique nulle.
Le modèle ajusté est exprimé par :
cˆ = aˆ.t + bˆ
ˆ
Ave aˆ , b, cˆ sont les estimateurs respectifs sans biais convergents de a ,b,c.
III.1.1.Calcul de â et b̂ ___
Les estimateurs â et b̂ , sont calculés par la méthode des moindres carrées, ils sont
donnés par les formules suivantes :
aˆ =
∑ (c − c ).(t − t )
i i
∑ (t − t )
2
i
13
On aura ainsi :
2094764
aˆ = = 24937,67
84
bˆ = 115800 − 1999 x 24937,67 = −49734602,33
cˆ = 24937,67t − 49734602,33
Co var iance(ci , t i )
ρo =
Varci . Vart i
ρO =
∑ (c − c )(. t − t )
i i
∑ (c − c ) .∑ (t − t )
2 2
i i
∑ (t − t )
2
i
ρo = aˆ.
∑ (c − c )i
2
Application numérique :
84
ρo = 24937,67.
68901288943
ρo = 0,87
Test de coefficient de corrélation :
En considérant un risque α = 0,05, on lit sur la table de Student-Fisher à T-2 degré de
liberté.
tα
tα= 2 ρo = = 0,55 avec n : nombre d’année =11
2
n − 2 + tα
On constate que ρo > ρα . Cela indique que le coefficient de corrélation est significatif au
risque α = 0,05. L’ajustement est donc valable.
14
III.1.3. Intervalle de prévision
) = 1 − ρo
2
V (∑
n−2
(∑ c 2
− n.c 2 )
où n : nombre d’année
V(∑) est la variance inconnue des résidus.
⎡⎛ 1 ⎞ (t2010 − t )2 ⎤
V (Z 2010 ) = V (∑ )⎢⎜1 + ⎟ + 2 2 ⎥
⎣⎢⎝ n ⎠ ∑ ci − n.t ⎦⎥
et ρ (Z 2010 ) = V (Z 2010 )
M=301 260,57
0,87 0,55 cˆ = 24937,67 − 49734602,3 390114,37 1806588935,1 1970824293,9 44393,9 N=478902,17
15
Figure n°4 : Droite prévisionnelle d’évolution de la consommation du granulat à Antananarivo
16
PARTIE III - PROJET D’EXPLOITATION
I. INTRODUCTION
Les techniques d’exploitation mises en œuvre sont aussi nombreuses que variées.
L’exploitation d’un gisement nécessite la connaissance de leur forme géométrique, de
leur orientation et de la direction de leur extension. Ces caractères permettent de définir
la méthode d’exploitation à utiliser. De plus, chacune des opérations à réaliser doit être
bien intègre dans la maille de l’ensemble des travaux d’exploitation. Ainsi, la
connaissance préalable de la taille du gisement détermine la dimension des matériels à
utiliser aux opérations d’abattage, concassage, transport. Pour une réserve relativement
faible, il est rentable d’utiliser des petits matériels de courte durée alors que pour un
gisement important, il est autorisable d’utiliser des matériels et équipements de
dimension impressionnante. Le nombre de chacune de ces équipements dépend de la
capacité de la production.
III.PROGRAMME D’EXTRACTION
Les différentes séquences d’exploitation de la carrière de granite et les cubatures de
minerai en m3. sont présentées comme suit :
Ouest Est
Altitude
en m
n
n+1
n+2
1050
n+3
n+4 7 1030
8 4
n+5
≈45 9 5 2 1010
n+6 10 6 3 1
m
30 20 10 0
Figure n° 5 : évolution de la séquence d’exploitation vue en profil
17
1,2,3,4,5,……..,n,n+1,n+2,n+3,n+4 montrent la séquence d’exploitation, c'est-à-dire
qu’on doit abattre en première lieu la tranche 1 puis la tranche 2 et ainsi de suite jusqu'à
la tranche n+6 .
Cette évolution suit le programme ci-dessous :
Les stériles vont à la verse.
Année 1 :
Production des produits de carrière (80% de la production en année de croisière c'est-à-
dire en troisième année) : 27 000 m3.
Des stériles : faible
Année 2 :
Production des produits de carrière (90% de la production en année de croisière c'est-à-
dire en troisième année) : 30 400 m3.
Des stériles : très faibles
Année 3 à année 10 :
Production des produits de carrière : 33 810 m3. (Conférer à l’annexe n°5)
Des stériles : très faibles
18
IV. OPÉRATION MINIÈRE
Par définition, l’opération minière est une succession d’actions ou d’activités qu’il
faut exécuter dans un ordre plus ou moins défini pour réaliser un travail ou des travaux
donnés. Dans tous les travaux miniers, il y a toujours des successions d’opérations
comme l’abattage, le transport, le concassage, le stockage et le vente.
Découverture
Concassage du minerai
Criblage
Concassés
surdimensionnés
Concassés commerciaux
Stockage en silo
19
Construction de la route d’accès aux gradins d’exploitation qui est destinée
à la circulation des engins de transport, d’une largeur minimale de 7 m et de
pente de dix pour cent (10%) au maximum.
Longueur : 200m Largeur : 7m
Nettoyage de la zone exploitée : la végétation étant moins importante, il
s’agit d’un travail assez limité.
Trois engins sont prévus pour cela :
-un compacteur ;
-un tractopelle 438D ;
-un camion servant à transporter les stériles et les matériaux afin d’entretenir les
pistes.
20
Figure n°7 : Plan de masse
21
IV.2. Abattage
L’abattage est une opération selon laquelle des blocs de roches sont détachés du
massif à l’aide d’explosifs. Dans notre cas, le flan Est du massif n’est pas recouvert de
stérile, ce qui facilite l’ouverture de la carrière de ce côté. Cela veut dire que la
meilleure direction de la progression de l’abattage se fera d’Est en Ouest. La chaîne
d’extraction sera :
- foration des trous de mine ;
- tir ;
- opérations annexes.
- La foration percutante :
Deux types d’appareils peuvent être choisis pour cela :
Premièrement : Marteau pneumatique ou hydraulique avec la percussion du piston sur
l’emmanchement (hors du trou).
L’utilisation de cette méthode est largement développée en carrière. Elle s’adapte
parfaitement aux besoins des exploitants et présente une souplesse d’emploi intéressant.
La capacité d’abattage a été accrue avec la foration hydraulique et quelques 2 500 000
tonnes peuvent être traitées actuellement par un seul équipement hydraulique. Cette
solution demande un gisement homogène et des hauteurs de front ne dépassant pas de
20m.
Deuxièmement : Marteau pneumatique ou hydraulique avec la percussion du piston sur
le taillant (fond du trou)
Le marteau pneumatique fonctionne à l’air comprimé. Elle s’applique tout
particulièrement aux gisements hétérogènes et fracturés ainsi qu’aux trous de grandes
profondeurs et rectilignes. Même si sa vitesse de pénétration est nettement inférieure à
celle du marteau hydraulique, on préfère l’utiliser dans les diamètres de trou supérieurs à
100mm. Son application est limitée en travaux publics, elle est surtout employée dans
les grandes mines ou carrière. La gamme de matériel est étendue et comporte des
22
machines adaptées à chaque diamètre de foration avec des compresseurs tractés ou
embarqués, cabine, chargeurs, de barre…
23
Marteau hors du trou
Roches dures
Marteau fond
du trou
Rotary broyant
Roche tendres
Rotary coupant
Diamètre de
foration en
mm 22 23 38 41 51 64 76 89 127 152 250 300 381
Application
24
IV.2.2. Le Tir
L’objectif du tir est d’obtenir, au coût minimum, l’abattage de blocs faciles à
charger dans l’ouverture du concasseur.
25
Utilisation du Nitrate fuel
Il présente des caractéristiques suivantes :
Vitesse de détonation de 3400 à 4200 m/s
Masse volumique 0,9 kg/dm3
D’où
3400 x 0,9 < Ie < 4200 x 0,9
IR = 3200 x 2,68
Alors les valeurs de z sont comprises entre 0,36 et 0,44, ce qui justifie leur utilisation
comme charge de colonne. C’est un explosif moins puissant à énergie de gaz
prépondérante pour agrandir les fissurations (énergie d’explosion est largement supérieur
à l’énergie de détonation).
26
Le schéma de tir a donc une maille maximale de dimension (2m x 1,8m). Or, pour trouver
la maille (c x b) on utilise la méthode d’OPPENAU qui donne des valeurs plus précises.
IV.2.2.4. Calcul de a et b par la méthode d’OPPENAU
Pour déterminer les charges à introduire dans le trou de mine, on doit déterminer la
banquette ‘b’ et l’espacement ‘c’.
1èr rangée
2ieme rangée
c
H E
b
G F
K J
Plate forme
27
d1= Longueur total de la colonne d’explosif en (m)
V
v = Coefficient de vitesse avec v =
4000
Où V est la vitesse de détonation de l’explosif
Ф = Diamètre du trou en (mm)
L’explosion fournit un effort qui doit vaincre :
- La résistance à la traction α se rapportant à la surface (H E G F)
- La résistance au cisaillement β relative à la surface (G F K J)
La longueur totale de la colonne d’explosif d1 est égale à la somme de la longueur de la
charge de colonne d2 destiné à faire sauter le front sauf le pied et celle de la charge de
pied (de fond) d3 destiner à briser le pied.
d1= d2 + d3
Ainsi on peut donc écrire d’après l’équation (1)
α .c.( d / cos θ ) = 2,4.m.Δ.γ .d 2 .v.φ 2 (2) effet de traction
β .b.c. cosθ = 2,4.m.Δ.γ .d3.v.φ 2 (3) effet de cisaillement
De l’équation (3), on tire la valeur de ’c’
β .b. cosθ .c
Δ=
2,4.m.γ .d 3 .v.φ 2
or d3=2.s et s=0,3.b alors d3=0,6.b (s: surforation)
1,44.m.Δ.γ .v.φ 2 c
alors c= et b=
β . cosθ 1,3
En utilisant seulement le nitrate fuel
Δ= 0,9kg /dm3
γ = 0, 5
m = 1,2
V 3700
v= = = 0,96
4000 4000
γ = 0, 5
9000
β= =900t/m2
10
Pratiquement θ=18°et cos θ=0,95
d’où
1, 44 x1, 2 x 0 ,9 x 0 ,5 x 0 ,96 x ( 64 ) 2
c= = 3,57 m =cnitrate fuel
900 x 0 ,95
28
c
b= = 2,74m = bnitrate fuel
1,3
De la même manière mais avec l’Emulstar, nous obtenons :
π .φexp
2
.10.ρ exp . f
4 φexp
2
.ρ exp . f
Δ= =
π .φ .10
2
φ2
4
avec f : coefficient de foisonnement de l’explosif égal à 1,07
5000
v= = 1,12
4000
1, 44 x1,18 x 0,84 x 0,5 x1,12 x ( 64 ) 2
d’où c = = 3,82 m = cemulstar
900 x 095
b = 2,94m=bemulstar
On a constaté que : cnitrate fuel ≈ cemulstar et bnitrate fuel ≈ bemulstar cela veut dire que
l’utilisation simultanée de ces deux explosifs est valable. De plus ces deux valeurs
théoriques de la banquette et de l’entraxe sont respectivement supérieures aux bmax et
cmax . En effet, en analysant les formules (2) et (3) précédentes, le travail de l’explosif
dans un trou ne fait que détacher du massif rocheux un volume (b x c x d) de roche.
Alors qu’il est aussi essentiel de considérer la fragmentation de ce volume détaché. La
fragmentation est proportionnelle aux fissurations crées par les ondes de contraintes
réfléchies aux surfaces libres (surface de dégagement). Donc pour avoir un maximum de
fissuration nous pouvons réduire la valeur théorique de ‘b’ et celle de ‘c’ de telle sorte
qu’il existe une part d’énergie destinée directement à la fracturation des gros blocs Il faut
noter que le calcul de la charge est effectué à partir des valeurs de b et c calculées
théoriquement. Le choix de ces valeurs réduites dépend totalement des circonstances en
place mais nous pouvons prendre par défaut cr=2m et br=1,8m.On trouve ce même
technique dans les autres carrières comme dans les entreprises COLAS et SMTC et
SMATP [ 7 ]
29
α .d .c
d2 =
2,4.m.γ .Δ.v.φ 2 . cosθ
Avec d = hauteur à arracher par l’effort de traction.
d = hauteur du trou foré – hauteur de la charge de fond
d = L – d3
Trou incliné de 9m et de diamètre=64m
En utilisant seulement du nitrate fuel
-Calcul de d3
900 x3,57 x 2;74 x0,95
d3 = = 1,64m
2,4 x1,2 x0,5 x0,9 x0,96 x(64) 2
Or, l’effet de cisaillement fourni par cette charge ne suffit pas pour arracher
totalement le fond, par conséquent, il nous faut un effort de traction supplémentaire autre
que celui dû à la charge de fond.
Soit δd3 cette hauteur de charge :
α .d3 .c
en supposant que d3’=d3+ δd3 ≈ d3 alors δd3 =
2,4.m.γ .Δ.v.φ 2 . cosθ
Application numérique :
450 x1,64 x3,57
δd 3 = = 0,54m
2,4 x1,2 x 0,5 x 0,9 x 0,96 x (64) 2 x 0,95
Alors la hauteur totale de la charge de pied sera égale à: d3 + δd3 = d3’
d3’ =1,64 + 0,54 = 2,18m
-Calcul de d2
Il nous reste à arracher à la traction la hauteur d telle que :
d = 9 – 2,18 = 6,82m
450 x6,82 x3,57
d2 =
2,4 x1,2 x0,5 x0,9 x0,96 x(64) 2 x0,95
d2 = 2,27m
d’où
d1 = d2 + d3’
d1 = 4,45m
Le poids du mètre linéaire du nitrate fuel pour un trou de 64mm est égal à 2,9 kg/m.
Par conséquent, la charge totale de hauteur égale à 4,45m correspond à p=13kg de nitrate
fuel.
30
En utilisant seulement l’Emulstar
En opérant de la même façon que précédemment :
d3 = 1,75m
δd3 =0,58m
d3’ = 2,33m
d2 = 1,85m
d1 = 4,187m
p=10,7kg ≈ 10 cartouches + ½ cartouche
Par conséquent, dans 7 trous consécutifs nous pouvons consommer 13 x 5 =65 kg de
Nitrate fuel et 10,5 x 2 = 21 cartouches de 1kg d’Emulstar.
Répartition de l’explosif dans le trou
Avec
d1= 4,45m
d3’ = 2,18m correspond à 48% du volume de la charge totale
d2 = 2,27m correspond à 52% du volume de la charge totale
Dans un trou il y a
13 x5 10,5 x 2
MN = = 9,285kg de nitrate fuel et MG = = 3kg d’emulstar
7 7
MN MG 9,285 3
Avec un volume total VE = + = + = 12,624dm 3
ρN ρG 0,9 1,3
Si Vd3 ‘’ est le volume occupé par la charge de pied et Vd2’’ le volume occupé par la
charge de colonne alors VE = Vd3 ‘’ + Vd2’’
12,624 x 48
Avec Vd3'' = = 6,059dm3
100
12,624 x52
Vd 2'' = = 6,564dm3
100
De plus :
π .φ 2 .d 3''
Vd 3'' = VG (d 3'' ) + V N (d 3'' ) = (4)
4
Avec
VG( d3’’) :volume de 2kg d’emulstar dans la charge de fond
VN( d3’’) : volume du nitrate fuel dans la charge de fond
d3’’ : longueur réelle de la charge de fond
Vd3'' .4 6,059 x 4
d =''
3 = = 18,83dm
π .φ 2 πx(0,64) 2
31
et
π .φ 2 .d 2''
Vd 2'' = VG (d 2'' ) + VN (d 2'' ) =
4
Avec
VG( d2’’) : volume de 1kg d’emulstar dans le charge du colonne
VN( d2’’) : volume du nitrate fuel dans le charge du colonne
d2’’ : longueur réelle de la charge du colonne
Vd 2'' .4 6,564 x 4
d 2'' = = = 20,40dm
π .φ 2 πx(0,64) 2
De (4) on obtient donc :
VN( d3’’) = Vd3 ‘’ - VG (d3 ‘’)
πx (0,5) 2 x8
VN ( d 3'' ) = 6,059 − = 4,48dm 3
4
Alors la masse de nitrate fuel de la charge de fond est :
MN( d3’’) = VN( d3’’) . ρN = 4,03 kg
Alors la masse de la charge de colonne est MN(d2’’) = 6,36 kg
La longueur du bourrage terminal est égale à bt = br = 1,8m
Le bourrage intermédiaire est de hauteur : bI
Il faut que bI ≤1/3 br et si 6 est le nombre de ces bourrages on obtient:
9 − d3'' − bt − d 2''
bI =
6
9 − 1,83 − 1,8 − 2,04
bI = = 0,555m
6
32
1,8 m : bourrage terminal (bt)
0,34m
33
Le bourrage, qui consiste à obturer le trou de mine est nécessaire pour assurer un bon
travail de l’explosif et d’éviter surtout l’échappement du gaz à haute pression.
Pour assurer une bonne propagation de l’explosif, il est interdit de laisser un espace
entre les explosifs. Alors la première doit atteindre bien le fond du trou et les suivantes
sont bien en contact les unes des autres.
Dans notre cas, on pratique le bourrage intermédiaire pour maîtriser le calibrage du
bloc prêt pour le concasseur, ainsi que de réduire la charge pour qu’il n’existe pas trop de
débris des blocs.
Sable
0/3
Détonateur
Bourrage
Charge de colonne:
Cordeau Force de compression
Détonan sous l’effet soufflant
t du nitrate fuel
Charge de fond:
Force de cisaillement sous
l’effet brisant de
l’Emulstar
Surforation
34
IV.2.2.7.Calcul de la production du chantier d’abattage [15]
D’après le programme d’exploitation, on doit exploiter en moyenne 115 m3 / jours
(conférer à l’annexe 5) de roche en place. En connaissant la vitesse de foration du
marteau perforateur et le volume de roche abattue par trou de 9m et de diamètre 64mm,
on peut déterminer le nombre de trous à forer par jour.
Vitesse de foration 18m/h
Volume de la roche abattue par trou 29,1m3 (IV.2.2.7.à la page 40)
Un cycle d’abattage durera 5 jours avec 4 jours pour la foration des trous et un jour
pour le tir. Ainsi pour avoir un meilleur rendement, nous devons abattre 1610m3 de roche
en place à chaque volée de tir.
Nombre de trous à forer par jour :
1610
≈ 14 trous / jour soit 126 m /jour la longueur totale forée.
4 x 29,1
Avec la vitesse de foration de 18m/h, la durée de foration correspondante est
d’environ 7heures.
La production moyenne de 115m3 / jour de la roche en place s’obtiendra en réglant
l’espace temps entre deux cycles consécutifs. D’où la valeur de cet espace temps est de :
1610
− 5 = 9 jours
115
35
Du 1er jour jusqu’au 4iéme jour
Des successions entre les tâches conduisent à la représentation graphique suivante :
A 45 45
B 7h 7h
C 8h 8h
0 0 min min 30mi 30 min
Tache A
Tache B
Tache C
Figure n°13 : Diagramme de Gantt n°1
Tache
36
Au 5iéme jour
6
4
2
8h 8h
7h 7h
45 min 45 min
30 min
0 0
6h 6h 7h 7h
45 min 45 min 30 min 30 min
Tache D
Tache E
Tache F
Tache C
Tache
Figure n°15 : Diagramme de Gantt n°2
37
a. Plan du tir
L’utilisation de l’explosif exige la mise au point d’un plan de tir dressé à l’avance
qui contient :
Le nombre total du détonateur utilisé (ceci est égal au nombre de trou à
charger).
Pour une foration de 14 trous par jours, le nombre total des trous pour une volée de tir est
égal à 14 x 4 = 56
Le nombre de détonateurs pour chaque numéro.
L’emplacement de ces détonateurs selon leur numéro.
PLAN DE TIR
13 12 11 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x
x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x x
14 13 12 11 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
2m
Légende x-----x-----x
1,8m
x x
Détonateur N° 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
Nombres : 2 3 4 4 4 5 4 4 4 4 4 4 4 4 2 1
b. Mise à feu
On choisit la mise à feu avec un cordeau détonant (cordeau maître) équipé de relais
de détonation, amorcé au détonateur électrique microretard par trou.
Les détonateurs reliés par un circuit en série sont connectés à la ligne de tir branchée
elle-même sur les bornes de l’exploseur. Avant de déclencher l’explosion, il faut
s’assurer de la bonne exécution des raccords des détonateurs entre eux et avec la ligne de
tir. Ainsi, on mesure la résistance électrique du circuit à l’aide d’un ohmmètre.
38
Soit R la résistance totale et avec R1 et R2 respectivement la résistance de la ligne de
tir et la résistance d’un détonateur et n le nombre de mines.
On a :
R = R1 + ( R2 x n )
Application numérique. :
on a R1= 0,5 Ω
R2= 1,02 Ω
n = 56
donc : R = 0,5 + (1,02 x 56 ) = 57,62 Ω
Détonateur
Ohmmètre
E = 1,5 . R . I
1 ,5 : coefficient de sécurité
R : la résistance totale
I : l’intensité nécessaire pour l’explosion ≥ 6 Ampères (A)
39
Application numérique :
Détonateur
Vers l’exploseur à manivelle
40
IV.3.Opérations annexes
Apres l’analyse des résultats obtenus à la suite d’un tir, certains blocs de roches
sont prêts pour le concassage de diamètre ≤ 400mm. Les gros blocs nécessitent d’autres
opérations :
-le débitage;
-la transformation en moellon.
IV.3.1. Débitage
On étale les gros blocs et on les brise à l’aide d’un Brise Roche Hydraulique de type
ATLAS – COPCO 4000 joules ayant un poids de 3300 kg.
41
Rendement requis par cycle [m3/cycle]
La taille adéquate du godet =-----------------------------------------------------
Rendement volumétrique par cycle [cycle-1]
42
IV.4.2.2. Engin de transport
Les camions sont les plus aptes au transport. On doit disposer de deux camions ;
un camion en marche et un autre en stand by : arrêt volontaire et renforcement en cas
d’insuffisance d’approvisionnement des premiers camions mis en route. En effet, si on
admet qu’un camion effectue en moyenne cinq voyages par heure et que pour chaque
voyage il transporte 15tonnes. Alors, il suffit d’utiliser un camion en ligne pour assurer
une cadence de 35tonnes/heure, même si la pelle travaille pendant 4heures par jour.
V. TRAVAUX ANNEXES
Les pistes seront revêtues avec des matériaux calibrés. L’entretien se fait à l’aide
de :
-Un compacteur ;
-Un camion arroseur de 30 m3.
43
PARTIE IV – FRAGMENTATION DES ROCHES
Après être chargées dans un camion, les roches sont transportées vers l’unité de
concassage. En principe, cette opération consiste à fragmenter mécaniquement les roches
en différentes granulométries grâce à l’application des contraintes mécaniques externes.
Nature Dimension (mm)
Tout venant 0/31,5
Gravillons 10/14
Gravillon nettes 3/10
Sable 0/3
44
I. LES PRINCIPAUX APPAREILS DE TRAITEMENT
L’usine de traitement est divisée en deux unités principales :
Unité primaire :
Cette unité est composée principalement de :
Trémie d’alimentation;
Convoyeurs à bandes;
Concasseur à mâchoire;
Broyeur.
Unité secondaire :
Cette unité est composée principalement de :
Broyeur;
Bandes transporteuses.
45
Débit traité
Réglage à :
Concasseur Concasseur
à à
mâchoires mâchoires
C’est le concasseur à mâchoires qui convient à notre projet et ses caractéristiques sont
déterminées ultérieurement.
Plus précisément, on utilisera un concasseur à mâchoires à simple effet adapté pour
les roches peu abrasives, mi-dure de résistance à la compression inférieure à 2500 kg/cm2
.De plus son coût est de 2 fois moins cher que celui du concasseur à double effet.
46
2000
1800
alimentation en
1600
reglage 1/4 ouverture
1400 admission
millimètre
0 A : Concasseur à
mâchoires
0 50 100 150 200 250 300 350 400 450
B : Concasseur giratoire
tonnes par heure
47
Détermination des caractéristiques fonctionnelles de l’appareil
Le choix d’un concasseur à mâchoires est déterminé par ses caractéristiques
fonctionnelles qui sont les dimensions de l’ouverture d’entrée.
En effet, la taille du concasseur à installer dépend de la production pour un réglage
d’ouverture de sortie donnée. On peut préconiser la dimension des gros blocs admis en
alimentation.
A partir de la formule de TAGGART , on peut calculer la longueur de l’ouverture
d’entrée qui convient à la production estimée.
P= 0,084 . E . S
Où
P=production totale en t/h
E=longueur de l’ouverture d’entrée exprimée en cm
S=longueur maximale de l’ouverture de sortie exprimée en cm
Application numérique :
P= 35t/h S=10cm
35
E= = 41,66cm
0,084 x10
E = 417 mm
Après ce calcul, on considérera que cette valeur correspond à l’ouverture minimale
du concasseur. En effet, pour la bonne marche de l’unité primaire et en consultant les
catalogues, on adopte un concasseur dont l’ouverture d’entrée sera égale à 800 x 510 mm
qui correspond à un rapport de réduction 1/4.
II.2. Broyeur
Pour le concassage secondaire et tertiaire, on utilise le broyeur à cône qui est le plus
couramment utilisé, en raison de leur simplicité et de leur robustesse.
Il est constitué d’un pilon conique oscillant dans une cuve plus large également conique.
L’angle des cônes est tel que le passage se rétrécit vers le bas. Le pilon est formé
d’une enveloppe métallique qui tourne librement sur une broche. L’axe est actionné dans
sa partie inférieure par un palier excentrique. Un mouvement différentiel provoquant
l’attrition ne peut se produire que si des agrégats sont bloqués simultanément en haut et
en bas du passage, à cause de la différence de rayons en ces points.
Le broyeur conique est un type de concasseur giratoire à angle encore plus ouvert,
ce qui permet la production de granulat encore plus fin. La forme de la tête utilisée
48
détermine la dimension du produit (allant du plus fin au plus grossier) et l’ouverture
maximale d’alimentation.
49
Expérimentalement, la taille de ces particules de dimension critique se situe dans
une plage comprise entre 70 et 100% de la dimension de maille (d’après
TRELLEBORG).
Dans nôtre cas, on choisit les cribles à balourds car leur domaine d’utilisation
s’étend du côté des grosses granulométries. De plus ils présentent des avantages par leur
construction plus simple.
50
V. FLOW-SHEET
Pour ce projet, on propose un mode de traitement imposant un certain nombre de
matériels enchaînés, travaillant d’une façon continue et complémentaire aboutissant à une
production optimale.
I I : Trémie d’alimentation
0 / 400 II : Alimentateur vibrant
III : Scalper
IV : Concasseur
II V : Broyeur
VI : Crible vibrant ayant chacun son
III ouverture de tamis
30/400
I
0/100
0/100 0/85
V
0/30 31,5
31,5/85 VI 20
10
0/31,5
0/10
10/31,5
14
0/31,5 10/31,5 14/31,5
0/31,5 10
10/14 5
3,15
3/10
0/3
51
En effet, le tout-venant, déjà brisé et présentant au maximum une dimension de
l’ordre de 400mm, est déversé dans une trémie d’alimentation de 20m3 à l’aide d’un
camion venant du lieu d’abattage à raison de 35t/h . Il est, ensuite, versé dans un
alimentateur vibrant qui alimente à son tour le scalper vibrant ; puis évacué vers le
concasseur. A ce niveau, le tout-venant est réduit à 0/100mm. Les produits concassés sont
repris par un transporteur à courroie et sont envoyés vers le broyeur. Ils sont ensuite
criblés et séparés en trois classes granulaires :
La classe 31,5 mm destinée à être recyclée ;
La classe 10/31,5 mm, broyée une seconde fois dans le deuxième broyeur du unité
secondaire ;
Celle de 0/10 mm, évacuée dans le second crible de l’unité secondaire.
La classe 10/31,5 mm, en sortant du second broyeur, est ensuite envoyée vers le second
crible de l’unité secondaire et va être séparée en quatre classes granulaires suivantes :
La classe plus de 14 mm sera recyclée ;
La classe 10/14 mm va être directement mise en stock ;
Celles de 5/10 mm et de 3/5mm vont être mises dans un même aire de stockage ;
Et celle de 0/3 mm va être également mise en stock..
L’électricité est fournie par un groupe électrogène de 650 KVA CAT 3412 pour
alimenter les concasseurs primaires et secondaires.
VI.STOCKAGE
VI.1. Méthode de stockage des produits finis
La partie inférieure du criblage est en pente pour provoquer le mouvement libre
d’évacuation des solides vers le silo. Ce dernier est le lieu où on stocke provisoirement
les produits finis. Chaque silo a une capacité de 70 m3 chacun.
Les gravillons sont classés suivant leur granulométrie dans le silo et que le tout venant et
le stérile sont mis à part. On n’attend pas que le silo soit comblé pour dégager les
produits finis. On le dégage au fur et à mesure que le passant du criblage augmente, et
avant que le concassage commence à travailler, le silo doit être vidé.
La chargeuse 950 G série II CAT est choisie pour le dégagement des produits finis
placés dans le silo. Après ce dégagement celle-ci place ces produits sur une surface à coté
du silo. Ce sont des stockages en tas à l’air libre.
52
PARTIE V- ANALYSES D’IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX
.
Les exploitations de granulat sont perçues comme sources de nuisances pour
l’environnement. Le nouveau code minier Malagasy fixe notamment les conditions dans
lesquelles une étude (ou une notice) d’impact doit être réalisée.
Une étude d’impact environnemental doit comprendre les cinq parties suivantes :
L’analyse de l’état initial ;
L’analyse des effets sur l’environnement ;
Les raisons pour lesquelles le projet a été retenu ;
Les mesures envisagées pour prévenir, supprimer, réduire, et si possible
compenser les conséquences dommageables ;
Les mesures pour la remise en état du site.
Mais dans nôtre cas, on effectue une étude très sommaire. Elle a été menée dans le but de
donner un aperçu de ce qui doit être fait dans ce domaine.
53
ELEMENTS ENVIRONNEMENTAUX
MILIEU MILIEU HUMAIN
BIOPHYSIQUE
Hydrologie Géologie Climatologie Utilisation
du sol
A B C D E F G H
A CONSTRUCTION
C
T
I 1- Etudes et aménagement M
V Aménagements préliminaire
I des sites 2- Déboisement FA F
T A
E 3- Installation de chantiers M M X F
S A
4- Excavation, forage et M FA M FO
D creusage
U Infrastructures
et 1-Transport et circulation FO X
P équipements 2-Bâtiments et M X
R équipements
O 3-Disposition des déchets F0 F0
J
E
T EXPLOITATION ET ENTRETIEN
1-Procédés et traitement FO X
2-Transport et chargement FO X
3-Mode d’abattage FO X
Impact négatif
FA : Faible
M : Moyenne
FO : Forte
X : Impact positif
A : Ruissellement / infiltration
B : Forme et relief
C : Nature des dépôts
D : Qualité de l’air
E : Bruits
F : Qualité de vie (santé hygiène)
G : Activités économiques
H : Espace forestiers
54
II. MESURES D’ATTENUATION
Cette étape consiste à présenter les actions ou les mesures appropriées pour prévenir,
supprimer ou réduire les impacts négatifs ou bien accroître les bénéfices des impacts
positifs sur l’environnement. Les mesures proposées ont été définies à la suite de la
détermination des répercussions potentielles du projet. Elles ont été élaborées en tenant
compte de l’objectif à atteindre et voici un tableau illustrant ses mesures.
55
III. REMISE EN ÉTAT DU SITE
Les solutions suivantes ont été proposées pour l’affectation du site après
exploitation :
Fosse à laisser à vide :
Contrôle de stabilité de talus ;
Vérification de l’angle ou pente de talus correspondant aux conditions nécessaires
pour leur réutilisation ;
Protection des talus contre l’érosion : gazonnement, reboisement.
Fosse à remblayer :
Remblai compact ;
Remodelage ;
Remblayage ;
Reboisement.
Possibilité de réaménagement du site :
L’aptitude de la carrière à l’aménagement dépend de divers facteurs :
Position géographique ;
Présence d’eau ;
Géométrie de la fosse.
La dissimulation :
La réintégration paysagère des stocks dans l’environnement : modelage des terrains et
apport de terre.
L’élimination :
Utilisation de matériaux grossiers pour la stabilisation des pistes, la contribution
des digues et écrans ;
Comblement des excavations en surface (zone érodée) ;
Démontage de l’installation.
56
PARTIE VI - ÉVALUATION ÉCONOMIQUE
I. LES INVESTISSEMENTS
Ils comprennent :
-Les investissement fixes : terrain, construction, travail de génie civil, équipements
et matériels ;
-Le capital ou l’actif circulant constitué par le fonds de roulement.
Ainsi pour l’évaluation des matériels et des charges diverses nécessaires à la réalisation
de ce projet, nous adopterons la répartition suivante. Les investissements sont constitués
de coût en monnaie locale d’une part et de coût en devise d’autre part.
57
I.1. Les investissements fixes
I.1.1. Terrain domanial
Il est évalué à 5ha et en monnaies locales 50 000 000 Ar.
58
I.1.4. Equipements pour la carrière
-Pelle 442 500 000 1 442 500 000 110 625 000 331 875 000
Hydraulique
235 CNE
-Tractopelle 162 300 000 1 162 300 000 40 575 000 121 725 000
438 D
-Compacteur 402 720 000 1 402 720 000 100 680 000 302 040 000
-Arroseuse 184 000 000 1 184 000 000 46 000 000 138 000 000
-Exploseur 12 000 000 1 12 000 000 3 000 000 9 000 000
-Ohmmètre 5 000 000 1 5 000 000 1 250 000 3 750 000
-Ligne de tir 6 000 000 1 6 000 000 1 500 000 4 500 000
(500)
Sous total 1 444 658000 1 444 658000 361 164 500 1 083 493500
59
I.1.5. Equipement pour l’unité de concassage
I.1.7. Divers
Désignation Coût total (Ar) Monnaie locale Devise
en Ar en Ar
-Equipements de 58 200 000 52 380 000 5 820 000
bureau
-Etude et 120 000 000 108 000 000 12 000 000
encadrement
-frais de 130 000 000 117 000 000 13 000 000
démarrage
308 200 000 277 380 000 30 820 000
60
I.2. Investissement en fonds de roulement
I.2.1. Frais du personnel
I.2.1.1. salaire [13]
61
I.2.1.2. Charges sociales
On a considéré dans les charges sociales, les salaires annuels pour évaluer les frais
de l’OSTIE et du CNAPS tels que :
CNAPS : 54 623 604 x 13% = ---------------- 7 101 068,52 Ar
OSTIE : 54 623 604 x 5% = -----------------2 731 180,2 Ar
------------------------
Sous total = -----------------------------------9 832 248,72 Ar
I.2.1.3. Loyers, logement
62
I.2.3. Consommable de la carrière
63
Récapitulation du fonds de roulement
64
II.2. Source de financement
II.2.1. Capital social: C s
C s= 1/3 L
C s= 724 438 280,5Ar
65
II.3. Tableau de remboursement des emprunts
II.3.1. Tableau d’emprunt local (22%)
66
II.4. Intérêts intercalaires
Les intérêts intercalaires sont des remboursements que devraient effectuer
l’entreprise avant qu’elle ne produise.
-intérêts intercalaires sur l’emprunt local :
794 479 400 x 3 = 2 383 438 200 Ar
-intérêts intercalaires sur l’emprunt extérieur :
57 239 850 x 3 = 171 719 550 Ar
Après arrondissement, l’intérêt intercalaire = 2 555 158 000 Ar
Fonds de roulement
Ffo =-------------------------------
Production
Ffi= frais financiers
Intérêts inter + intérêts EL + intérêts ED
Ffi = ---------------------------------------------------------
- Production
67
A = Amortissement par tonne de production à l’année considérée
Application numérique :
Production :
A l’alimentation = 35t/h soit 82 320 t / an
Moellons = 7095 t / an
---------------------
89415 t / an
68
- autres (travaux, fournitures et services extérieurs : assurance, entretien et
réparation, frais divers de gestion) considéré à 5% du CI soit 49 876 625,26Ar
On a alors CI = 997 532 505,26Ar ≈ 997 533 000Ar
Frais du personnel FP =65 576 000 Ar
Coût d’exploitation CE = CI + FP = 1 063 109 000Ar
Coût de production CP = CE + A avec A : amortissement
Résultat brut d’exploitation RBE = Ventes – CE
Ffi = frais financiers = Intérêts inter + intérêts EL + intérêts ED
Résultat net avant impôts RNAI = RBE - Ffi
Impôts = 35% du RNAI
Résultat net RN = RNAI - mpôts
Cash flow brut = RBE + A
Cash flow net = RN + A
69
Désignation 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
-Production 71 532 80 473,5 89415 89415 89415 89415 89415 89415 89415 89415
-Ventes hors tut à 32421 Ar/t 2 319 138 972 2 609 031 343,5 2 898 923 715 2 898 923 715 2 898 923 715 2 898 923 715 2 898 923 715 2 898 923 715 2 898 923 715 2 898 923 715
-Consommation intermédiaire 997 533 000 997 533 000 997 533 000 997 533 000 997 533 000 997 533 000 997 533 000 997 533 000 997 533 000 997 533 000
-Frais du personnel 65 576 000 65 576 000 65 576 000 65 576 000 65 576 000 65 576 000 65 576 000 65 576 000 65 576 000 65 576 000
-Coût d’exploitation 1 063 109 000 1 063 109 000 1 063 109 000 1 063 109 000 1 063 109 000 1 063 109 000 1 063 109 000 1 063 109 000 1 063 109 000 1 063 109 000
-Amortissement 678 887 680 678 887 680 678 887 680 678 887 680 678 887 680 553 426 600 553 426 600 553 426 600 553 426 600 553 426 600
-Résultat brut d’exploitation 1 256 029 972 1 545 922 343,5 1 835 814 715 1 835 814 715 1 835 814 715 1 835 814 715 1 835 814 715 1 835 814 715 1 835 814 715 1 835 814 715
-Frais financier 1 107 235 050 942 615 185 777 995 320 613 375 455 448 755 590 284 135 725 278 411 740 272 687 755 266 963 770 261 239 785
-Résultat net avant impôts 148 794 922 603 307 158,5 1 057 819 395 1 222 439 260 1 387 059 125 1 551 678 990 1 557 402 975 1 563 126 960 1 568 850 945 1 574 574 930
-Impôts = 35% du RNAI 52 078 222,7 211 157 505,5 370 236 788,3 427 853 741 485 470 693,8 543 087 646,5 545 091 041,3 547 094 436 549 097 830,8 551 101 225,5
-Résultat net 96 716 699,3 392 149 653 687 582 606,7 794 585 519 901 588 431,2 1 008 591 344 1 012 311 933,7 1 016 032 524 1 019 753 114,2 1 023 473 704,5
-Résultat net cumulé 96 716 699,3 488 866 352,3 1 176 448 959 1 971 034 478 2 872 622 910 3 881 214 254 4 893 526 188 5 909 558 712 6 929 311 827 7 952 785 532
-cash flow brut 1 934 917 652 2 224 810 024 2 514 702 395 2 514 702 395 2 514 702 395 2 389 241 315 2 389 241 315 2 389 241 315 2 389 241 315 2 389 241 315
-Cash flow net 775 604 380 1 071 037 333 1 366 470 287 1 473 473 199 1 580 476 112 1 562 017 944 1 565 738 534 1 569 459 124 1 573 179 715 1 576 900 305
-Cash flow net cumulé 775 604 380 1 846 641 713 3 213 112 000 4 686 585 199 6 267 061 311 7 829 079 255 9 394 817 789 10 964 276 913 12 537 456 628 14 14 356 933
70
III.CRITERES DE RENTABILITÉ (du point de vue entreprise)
Le calcul se fait toujours à l’année de croisière (3éme année)
Bénéfice brut
Taux de marge brut = ----------------------
Chiffres d’affaires
Bénéfice net
Taux de marge net = ----------------------
Chiffres d’affaires
Bénéfice brut
Taux de rentabilité brut = -----------------------------------
Investissement total
Bénéfice net
Taux de rentabilité net = -----------------------------------
Investissement total
71
687 582 606,7
T r n = ----------------------------------- = 0,1457
4 717 306 874
Un investissement de 100 Ar dégage 14,6 Ar de bénéfice net.
Dr = 2 ans et 8 mois
-charges variables Cv
Ce sont des charges liées directement à la production. Elles dépendent de degré
d’utilisation de l’intensité et du rendement de l’emploi du capacité et moyen disponible.
Cv= FP + Utilités + matières consommables diverses + coût de fabrication
des moellons + pièces de rechange
Cv= 1 013 231 880 Ar
72
III.4.2. Exprimé en pourcentage de capacité
IV.Actualisation
L’évaluation du projet doit tenir compte du facteur temps, car l’investissement ne
porte ses résultats qu’au bout d’un certain temps.
L’actualisation est donc nécessaire pour comparer les avantages, soit ramener au
temps initial, soit ramener au temps futur.
T
Bt
Ba = ∑
t = 0 (1 + i )
t
1
(1 + i)t Coefficient d’actualisation de l’avantage Bt ramené à l’avantage initial Bo.
73
IV.2. Taux de rendement interne
Le taux de rendement interne (TRI) est la valeur du taux d’actualisation i pour
laquelle les recettes et les dépenses actualisées sont égale.
t =T
Bt t =T
( R − D)
∑
t =0 (1 + r ) t
= ∑
t =0 (1 + r ) t
=0
A
VAN1
B
VAN2
0 C D r
74
Année Cash flow net en Ar Coëfficiënt Bénefice actualisé Coëfficiënt Benefice actualisé
d’actualisation en Ar d’actualisation en Ar
1 1
----------- -----------
( 1 + i )t ( 1 + i )t
1 775 604 380 0,833 646 078 448,54 0,813 630 566 360,94
2 1 071 037 333 0,694 743 299 909,102 0,661 707 955 677,113
3 1 366 470 287 0,579 791 186 296,173 0,537 733 794 544,119
4 1 473 473 199 0,482 710 214 081,918 0,437 643907787,963
5 1 580 476 112 0,402 635 351 397,024 0,355 561 069 019,76
6 1 562 017 944 0,335 523 276 011,24 0,289 451 423 185,816
7 1 565 738 534 0,279 436 841 050,986 0,235 367 948 555,49
8 1 569 459 124 0,232 364 114 516,768 0,191 299 766 692,684
9 1 573 179 715 0,194 305 196 864,71 0,155 243 842 855,825
10 1 576 900 305 0,161 253 880 949,105 0,126 198 689 438,43
75
En considérant la figure n°14, les triangles ACr et BDr sont semblables, on peut
écrire :
Cr AC VAN1
—— = —— = ————
Dr BD VAN2
Cr = CO + Or OC = i1
Et avec
Dr = DO + Or OD = i2
VAN1 Or - OC Or - i1
——— = ———— = —————
VAN2 Or - OD Or - i2
Application numérique :
r = 0,4844 , soit r = 48,44 %
76
CONCLUSION
1- Los Angeles :
1-1Définition :
L’essai Los Angeles est défini comme la mesure de la résistance à
la fragmentation par choc des éléments d’un échantillon granulaire.
1-1Principe de l’essai :
L’essai consiste à mesurer la quantité d’éléments inférieure à
1,6 mm (tamis maillés carrée MODULE AFNOR N° 33), produite en
soumettant les matériaux aux chocs de boulets normalisés dans la
machine Los Angeles.
Le matériau
Soumis à l’essai est choisi parmi les classes granulaires
suivantes :
Tamis à mailles carrées MODULE AFNOR N°
4 /6,3 37/39
6,3/10 39/41
10/14 41/Y
14/25 Y/45
16/31,5 43/46
25/50 45/48
avec
Y : tamis MODULE AFNOR inexistant. Il s’agit de tamis à
mailles14mm. Toutefois les proportions suivantes doivent être
respectées :
-La classe granulaire 10/25 doit contenir 60% de 10/16
-La classe granulaire 16/31,5 doit contenir 40% de 16/25
-La classe granulaire 25/50 doit contenir 60% de 25/40
Pour le pesage, il y a lieu de peser d’abord les sous classes granulaires
(10/16 ;16/31,5 ; 25/50).
La masse de la charge de boulets varie suivant les classes granulaires
choisies.
Si :
M : masse du matériau soumis à l’essai
m : masse des éléments inférieure à 1,6mm produite au cours de
l’essai.
La résistance à la fragmentation par choc s’exprime par la quantité :
L.A = 100 . m/M
1-3 Matériaux soumis à l’essai :
La quantité de matériaux remise au laboratoire pour effectuer
l’essai doit avoir au moins une masse de 1500g environ. La prise de
l’échantillon doit suivre le mode opératoire :
Préparation d’un échantillon pour essais.
1- BÉTON
Béton, matériau de construction reconstituant artificiellement la
roche, composé de granulats, de sable, de ciment, d’eau et
éventuellement d’adjuvants pour en modifier les propriétés. C’est le
matériau de construction le plus utilisé au monde, que ce soit en
bâtiment ou en travaux publics.
1-1 Ciment
La teneur en ciment dépend de la résistance souhaitée. Pour les
bétons de remplissage, peu sollicités, le dosage est de 150 kg/m 3 . Pour
toutes les pièces constituant la structure des bâtiments, en béton armé
ou précontraints, le béton contient généralement 350 kg/m 3 de ciment.
Pour les mortiers, mélanges de sable, de ciment et d’eau, la teneur
atteint en moyenne 450 kg/m 3 . Enfin, les coulis, utilisés en injection
dans des forages, ne comprennent que du ciment et de l’eau. Ils servent
à boucher les microfailles et les fractures d’un terrain, par exemple
autour d’un barrage avant son édification.
1-2 Granulats
Les granulats utilisés sont des graviers issus de carrières, blocs de
roche concassés et broyés, ou des granulats roulés, extraits du lit des
rivières. La taille des granulats varie en fonction de celle du coffrage,
de la densité d’acier pour les éléments en béton armé, et du type de
béton recherché. La taille des granulats est indiquée par deux chiffres,
la plus grande dimension des éléments les plus petits et celle des
éléments les plus grands. Par exemple, un gravier 5/15 est composé de
particules dont le diamètre varie entre 5 et 15 mm. Pour les bétons
employés en bâtiment, les granulats les plus courants sont des graviers
5/15 et 15/25. Pour des travaux de génie civil, où les pièces sont plus
massives, les graviers sont plus gros, jusqu’à 150 mm de diamètre dans
le cas des barrages. Il s’agit alors de béton cyclopéen.
1-3 Sable
Les grains de sable, de même origine que les granulats, ont un
diamètre inférieur à
2 mm. Cette roche sédimentaire doit être propre et sans poussières
argileuses. Il existe un béton, le mortier de ciment, contenant
uniquement du sable, du ciment et de l’eau. Il sert principalement en
maçonnerie pour lier les briques ou les parpaings, et pour dresser les
enduits sur les murs.
1-4 Eau
L’eau doit être propre ; c’est généralement de l’eau potable. Si
elle contient des chlorures, une réaction chimique a lieu et modifie la
prise du ciment. Le béton perd alors ses qualités de résistance. La
consistance du béton, et donc sa facilité de mise en œuvre dans les
coffrages, dépendent de la quantité d’eau. Plus un béton est liquide,
plus il est facile à travailler. Mais un tel matériau présente une plus
faible résistance une fois sec. Il est donc nécessaire de définir la teneur
en eau selon l’usage du béton, et d’obtenir le juste équilibre pour que le
matériau soit résistant et néanmoins maniable. En général, le béton mis
en œuvre est plutôt sec, mais il est vibré au coulage pour lui permettre
de remplir correctement le coffrage, et pour expulser l’air emprisonné
lors du malaxage.
1-5 Adjuvants
Lors du malaxage, on ajoute parfois des adjuvants au béton qui
permettent de modifier les propriétés du matériau. Il est ainsi possible
de rendre des bétons étanches, pour construire des ouvrages souterrains
ou des piscines ; on peut retarder ou accélérer le temps de prise du
ciment dans le béton. Des adjuvants sont également utilisés à des fins
architecturales. Par exemple, au cours du malaxage, on peut ajouter des
pigments aux bétons ou aux mortiers. Des durcisseurs de surfaces, des
particules de quartz sont incorporés pour obtenir des dalles en béton
supportant des charges roulantes importantes, en usine par exemple. Le
béton peut être rendu poreux et fortement perméable, pour des
applications en lit filtrant, ou sous les chaussées de route, pour
empêcher l’eau de pluie de stagner sur les voies de circulation. Pour
obtenir des massifs de béton lourd, utilisés comme lest, on peut
incorporer des particules d’acier. Le béton obtenu peut avoir une
densité allant jusqu’à 4 t/m 3 , alors que la masse volumique d’un béton
courant non armé est de 2,4 t/m 3 , selon la nature des composants. Le
béton comprenant des particules de plomb contribue à stopper les
rayonnements ; on l’emploie en milieu nucléaire. Le béton lourd
possède également de très bonnes propriétés d’isolation phonique.
ANNEXE 5
CALCUL DE LA PRODUCTION ANNUELLE DES PRODUITS DU
CARRIÈRE
Si on prend à 294 le nombre de jours de travail par an et un poste
de 8heures par jours :
-la production annuelle dans l’unité de concassage est :
Sachant que la production prévu dans l’unité de concassage est de 35
tonnes par heures
AN :
294 x 35 x 8 = 82328 tonnes soit 82328 /2 ,64= 31180m 3 avec 2,64 la
densité apparente de la roche.
-la production annuelle du moellon est :
Sachant que la société emploi 16 ouvriers par jours et chaque ouvrier
peut produire 60 moellons par jours et la dimension moyenne d’un
moellon est de 20x20x20 cm.
AN :
0,2 x 0,2 x 0,2 x 60 x 16 x 294= 2258m 3
D’òu la production annuelle des produits du carrière atteint à
31180+2258 =33438 m 3 et en tenant compte un certaine perte du produit
ce chiffre s’élève à ≈33810 m 3
Ainsi, la production moyenne au chantier d’abattage est de
33810/ 294 =115 m 3 /jours.
ANNEXE 6
CALCUL DES CONSOMMABLES
2- Logement de gardien :
1-2x 16 m 2 = 32 m 2 , le coût s’élevé à 4 000 000 Ar
5- Atelier mécanique :
100 m 2 x 450 000 = 45 000 000 Ar
7- Magasin de stockage :
65 m 2 x 450 000 = 30 000 000 Ar
9- silos :
70 m 3 x 4 x 105 000 = 30 000 000 Ar
ANNEXE 9
UNITÉ PRIMAIRE
1- Trémie d’alimentation
-20m 3
-
poids : 9197 kg
-blindage acier e= 24-10mm
2- Alimentateur vibrant B 1052 – 2v
-largeur : 1000 mm
-longueur : 5 343 mm
-arbre BLX10 avec moteur électrique
-puissance : 15 kw
-poids : 7221 kg
3- Scalpeur vibrant TK 1000x1500 mm 2v
-avec moteur électrique
-barreaux divergents pour coupure à mm
-puissance :5,6 kw
-poids :1700 kg
4- Transporteur à courroie Nordbelt
-puissance :5,5 kw
-poids : 4 460 kg
-stockage des stériles
-longueur :15m
-largeur : 650mm
-inclinaison : 18°
-granulo max : 30mm
-débit :25t/h
5- Concasseur C80
-ouverture d’alimentation : 800 x 510 mm
-mâchoires réversibles en deux parties
-puissance du moteur électrique bobine à bagues :
-poids du concasseur :
6- Transporteur à courroie Nordbelt
Reprise sous C80
-puissance :18,5kw
-poids : 5 985 kg
-longueur :21m
-largeur : 800mm
-inclinaison : 16°
-granulo max : 400mm
-débit :30t/h
7-Poste d’alimentation de type Tampon de 20m 3
-Un ensemble poste d’alimentation de 3,5m x 3,5m posé sur dalle béton
ayant une capacité de 20m 3 ,inclinant un ensemble de support et
manchette d’alimentateur.
-poids :5764 kg
-rehausse pour chargeur
-blindages épaisseur de 6mm
-grille de protection
8- Alimentateur vibrant EME de type 42U
-puissance :1,8 kw
-poids :721 kg
-dimensions du couloir : 800x1250mm (32x50 inch)
-manchettes et supports
UNITÉ SECONDAIRE :
1- Poste d’alimentation de type tampon de 20m 3 .
-Un ensemble poste d’alimentation de 3,5m x 3,5m posé sur dalle béton
ayant une capacité de 20m 3 ,inclinant un ensemble de support et
manchette d’alimentateur.
-poids :5764 kg
-rehausse pour chargeur
-blindages épaisseur de 6mm
-grille de protection
2- Alimentateur vibrant EME de type 33U
-dimensions du couloir : 630 x 1500 mm ( 25 x 60 inch )
-puissance :1,8 kw
-poids :534 kg
-manchettes et supports
3- Transporteur à courroie Nordbelt
Alimentation HP 200 en 10/31,5
-puissance : 5,5 kw
-poids : 4 436kg
-longueur :14m
-largeur : 650mm
-inclinaison : 19°
-granulo max : 31,5mm
-débit :30t/h
4-Broyeur à cône Nordbelt série HP200
-puissance : 21,5 kw
-poids : 18 409 kg
C’est un équipement :
-Bâti moulé avec butée, arbre fixé et blindages.
-Anneau de réglage et anneau de blocage, blocage par vérins .
hydrauliques.
-Excentrique avec bague intérieure, butée, couronne dentée
et blindage.
-Contre arbre, pignon, bagues et boîtier de contre arbre.
5- Transporteur à courroie Nordbelt
Reprise sous HP 200
-poids : 4 109 kg
-longueur :12m
-largeur : 650mm
-inclinaison : 17°
-granulo max : 31,5mm
-débit :30t/h
6- Tôlerie By-Pass
-poids : 663 kg
-stockage 0/31,5
-alimentation CVB 2050 IV
7- Transporteur à courroie Nordbelt
Stockage 0/31,5
-puissance : 9 kw
-poids : 5 375kg
-longueur :20m
-largeur : 650mm
-inclinaison : 20°
-granulo max : 31,5mm
-débit :5t/h
8- Transporteur à courroie Nordbelt
Alimentaion CVB 2050 IV
-puissance : 18,5 kw
-poids : 6 731kg
-longueur :28m
-largeur : 650mm
-inclinaison : 20°
-granulo max : 31,5mm
-débit :30t/h
9-Crible CVB 2050 IV étages
-puissance :22 kw
-poids :24 794 kg
-largeur : 2000 mm
-longueur :5000 mm
-nombre d’étages :4
-surface d’un étage : 10m 3
1 è r étage : coupure 14 mm avec toiles métalliques tendues
2 è m e étage : coupure 10 mm avec toiles métalliques tendues
3 è m e étage : coupure 5 mm avec toiles métalliques tendues
4 è m e étage : coupure 3,15 mm avec plus-value INOX tendu anti-
colmatant
10- Transporteur à courroie Nordbelt
Alimentaion trémie en 14/31,5
-puissance : 5,5 kw
-poids : 3 579kg
-longueur :16m
-largeur : 500mm
-inclinaison : 19°
-granulo max : 31,5mm
-débit :5t/h
11- Transporteur à courroie Nordbelt
Stockage 10/14
-puissance : 5,5 kw
-poids : 4 229kg
-longueur :20m
-largeur : 500mm
-inclinaison : 18°
-granulo max : 25mm
-débit :10t/h
12- Transporteur à courroie Nordbelt
Stockage 3/10
-puissance : 5,5 kw
-poids : 4 229kg
-longueur :20m
-largeur : 500mm
-inclinaison : 18°
-granulo max : 25mm
-débit :5t /h
13- Transporteur à courroie Nordbelt
Stockage 0/3
-puissance : 5,5 kw
-poids : 5 552kg
-longueur :20m
-largeur : 6500mm
-inclinaison : 20°
-granulo max : 5mm
-débit :10t/h
ANNEXE 10
DESCRIPTION DE LA MÉTHODE DE CALCUL DE LA RÉSERVE
S i + S i +1
Le volume obtenu est la somme ∑ 2 .d
avec :
RÉSUMÉ