Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
ECOLE SUPERIEUR POLYTECHNIQUE
UFR : GENIE INDUSTRIEL
DEPARTEMENT MECANIQUE PRODUCTIQUE
DEPARTEMENT GENIE ELECTRIQUE
Intitulé
« ETUDE
UDE SUR LES PLASTIQUES RENFORCES
RENFORCE »
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
ECOLE SUPERIEUR POLYTECHNIQUE
UFR : GENIE INDUSTRIEL
DEPARTEMENT MECANIQUE PRODUCTIQUE ET ELECTRIQUE
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS
NOTATIONS ET SYMBOLES
INTRODUCTION
Chapitre 1: Introduction
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIES
ANNEXES
REMERCIEMENTS
Nous tenons à exprimer notre profonde gratitude envers tous ceux qui ont, de prés ou de
loin, contribué à l’élaboration de ce mémoire.
Tous les membres du jury, qui ont bien voulu évaluer notre projet et apporter
des remarques et des suggestions visant à son amélioration;
NOTATIONS ET SYMBOLES
I : Notations Romaines
[A] Matrice de rigidité en membrane
[B] Matrice de rigidité en flexion/torsion
[D] Matrice de couplage membrane/flexion-torsion
[C] Matrice de rigidité
E Module d’élasticité
F Résultantes des forces
G Module de cisaillement
H Humidité
[I] Matrice unite d’ordre 3
L Longueur de la fibre
[S] Matrice de souplesse
[T] Matrice de tenseur de contrainte
T Effort tranchant
P Matrice de passage
t Température
M Moment
Mi Moment suivant la direction i
N Effort normal
Vf Fraction volumique de la fibre
II : Notations grècques
Σ Contrainte
σij Contrainte suivant la direction ij
ε Déformation
εij Déformation suivant la direction ij
υ Coefficient de Poisson
η Coefficient d’influence
µ Coefficient de CHENTSOV
ρ Masse volumique
α Coefficient de dilatation thermique
λ Opérateur de contrainte
θ angle de repérage
∂ Dérivée partielle par rapport à une variable
III : Symboles spéciaux
∫ Opérateur intégrale
∑ Sommation
INTRODUCTION
Tous les matériaux de construction évoluent rapidement pour faire face à une demande
de plus en plus exigeante. Parmi ces matériaux figurent les plastiques renforcés qui rivalisent
avec les aciers. On les trouve dans de nombreux objets dans tous les secteurs dont l’aviation,
l’automobile, les bateaux, la médecine, le sport, le batiment et autres.
Les plastiques renforcés sont connu mais restent du domaine de l’artisanat sauf pour
quelques usines en régime franc. Et c’est la justification de cette étude pour comprendre la
situation technologique et analyser les opportunités pour que ces matériaux soient plus
vulgarisés à Madagascar.
Cet ouvrage aborde le secteur du plastique renforcé en partant des matières premières,
en passant par les procédés de mise en œuvre, en insistant sur les avantages et inconvénients
et les méthodes de conception des pièces et en conclusion en analysant les impacts
économiques et environnementaux.
1.1 ORIGINE
99% des plastiques utilisés actuellement dans le monde sont fabriqués à partir de pétrole. Plus
exactement à partir du naphta, appelé aussi essence lourde, obtenu lors du raffinage du pétrole et de
sa séparation par distillation fractionnée en différents produits, des plus légers (GPL), aux plus lourds
(les bitumes). Cette essence lourde subit un traitement par la chaleur, le vapocraquage, qui en
présence de vapeur d’eau casse les hydrocarbures lourds du naphta qui deviennent des molécules plus
légères ne contenant que quelques atomes de carbone. Ces molécules légères utilisées pour la
fabrication des plastiques sont principalement des alcènes (oléfines) et des hydrocarbures
aromatiques (cycliques) insaturés.
1.2 CLASSIFICATION
soies, gommes,
laques
plastiques
naturelles
caoutchouc
colophanes
thermodurcissable,
plastiques sémi-
Matières plastiques thermoplaste,
synthétiques
élastomère
FRP KRP
plastiques
renforcés
GRP CRFP
Ces propriétés chimiques sont très variables par rapport aux différents produits chimiques.
On additionne aux résines premières des produits divers destinés à améliorer la quantité des
matières plastiques :
• Les charges : le choix de la charge dépend de la propriété recherchée.
Les stratifiées sont fabriquées à partir des résines et des matériaux en feuille de papier ou du
tissus. Ils sont utilisés en électrotechnique, en électronique, dans la mécanique et la construction
navale et dans la production des céramiques.
Ce sont des plastiques comportant une armature résistante dans la matrice résineuse. Ils sont
souvent utilisés dans les industries du bâtiment, dans la fabrication de tôles planes ou ondulées.
Moulées sans pression, ils se durcissent sous l’action des catalyseurs et/ou de la chaleur. On
utilise souvent les plexiglas et du polymétacrylate de méthyle.
2.3.1 Le moulage :
C’est un procédé mécanique qui permet de donner une forme à la matière plastique. Il existe
quatre (4) type de moulage :
• Le moulage par compression
Utilisé surtout sur les matières thermodurcissables, on verse la poudre à mouler et la pastille
séchée préalablement, et on soumet de la chaleur et une forte pression dans le moule durant un temps
suffisant pour durcir les résines. En tenant compte de la température, la pression et le temps de
moulage.
• Le moulage transfert
On chauffe la poudre à mouler dans une cavité, et on presse la résine ramollie par un piston à
travers un canal dans une moule fermée et chauffée. La plastification de la matière est totale d’où son
utilisation dans la fabrication des pièces compliquées.
• Le moulage par coulée
On l’effectue sans pression, convenable aux résines à faible viscosité à une température
modérée.
• Le moulage par injection
Il convient aux matières thermoplastiques. On injecte la résine en fusion dans le moule, et on
la maintient à une température peu élevée.
2.3.2 L’usinage
En général, c’est une méthode pour obtenir la forme désirée par enlèvement de matière. On
distingue :
• L’usinage à froid
Le découpage et le sciage : on utilise la cisaille à main (faible épaisseur) ou une scie
(épaisseur importante) pour découper des plaques.
Le perçage : on évite l’échauffement et le ramollissement de la pièce lors de
l’opération :
- Vitesse pas trop élevée,
- Refroidissement par air ou par solutions aqueuses,
- Evacuation des copeaux,
- Relever les forêts de temps en temps,
- maintien de la pièce à percer.
Le taraudage : est difficile à réaliser, on prefère l’insertion d’une pièce
métallique taraudée lors du moulage.
Le tournage : même principe et outils que les métaux. On évite alors l’échauffement de
la pièce, l’écaillage, la craquelure.
L’estampage : c’est la méthode pour découper les matières, on utilise souvent une
presse.
L’emboutissage : c’est une méthode de formage ou de moulage par déformation du
flan.
Métallisation :
On dépose une couche métallique sur la surface de la matière. On le fait par électrolyse avec
dépôt préalable de graphitespour rendre la surface conductrice.
•sacs, bagages
•appareils électriques et électroniques
Industriel •plaque électronique
•articles ménagérs
Chapitre 1: INTRODUCTION
1.1 DEFINITION
Ce sont des plastiques dont la solidité est très supérieure à celle de la résine de base en raison
de la présence d’éléments de remplissage à très haute ténacité dans le mélange. Les éléments de
remplissage sont généralement des fibres, des toiles ou des mats composés de fibres.
On appelle maintenant de façon courante "matériaux composites" des arrangements de fibres,
les renforts qui sont noyés dans une matrice dont la résistance mécanique est beaucoup plus faible.
Les grandes familles de matières composites sont :
LES COMPOSITES HAUTE PERFORMANCE (HP)
LES COMPOSITES GRANDE DIFFUSION (GD)
Principaux composants :
Les GD : sont à base de fibres de verre (A99% des renforts utilisés) et de résines polyester
( A 95% des résines thermodurcissable). Ils représentent 95% des composites utilisés et sont en
général des plastiques armés ou renforcés avec un taux de renfort avoisinant les 30%.
Les HP : principalement utilisés dans l'aéronautique sont d'un coût élevé. Les renforts sont
plutôt des fibres longues. Le taux de renfort est supérieur à 50%, ce qui influent sur le coût. Les
propriétés mécaniques (résistance mécanique et rigidité) sont largement supérieures à celles des
métaux, contrairement aux GD.
1.3.1 Le renfort :
• Définition
C’est l’élément qui constitue l’armature de la matière. Les renforts, en général, sont des
fibres organiques ou inorganiques.
• Forme du renfort
Polyester
Organique
Aramide
Fibre de carbone
C'est la fibre la plus utilisée dans les applications hautes performances. Elle est
obtenue par carbonisation de la fibre de PAN (Polyactylonitrile). Selon la température de
combustion, on distingue deux types de fibres :
· fibres haute résistance (HR) : pour une combustion de 1000 à 1500 °C ;
· fibres haut module (HM) : pour une température de combustion de 1800 à
2000 °C.
Fibre d'aramide
La fibre d'aramide, appelée aussi Kevlar est issue de la chimie des polyamides aromatiques. Il
existe deux (2) types de fibres d'aramide de rigidités différentes :
- la fibre basse module : utilisée pour les câbles et les gilets pare-balles
- la fibre haute module : employée dans le renforcement pour les composites hautes
performances.
Fibre de bore
Fibre de haut module et insensible à l'oxydation à hautes températures, elle est obtenue par
dépôt en phase gazeuse sur un substrat en tungstène
Fibre de silice (ou de quartz)
Elle est produite comme le verre, par fusion, et est essentiellement utilisée pour sa haute
tenue chimique et thermique dans les tuyères de moteur de fusée.
Fibre de polyéthylène de haut module
Elle présente une très bonne résistance à la traction mais une mauvaise mouillabilité. Pour
des structures peu sollicitées, on peut encore utiliser des fibres synthétiques courantes de polyamide
ou polyester.
• Rôles des renforts
Elles apportent de la solidité au matériau composite et assurent la tenue mécanique de la
matière (résistance à la traction, flexion et rigidité, responsable des propriétés mécaniques du
matériau)
• Architecture des renforts
Les structures composites sont anisotropes. La plupart des renforts travaillent bien en traction,
mais offrent de moins bonnes performances en compression et cisaillement. Il est donc impératif de
jouer sur la texture et la géométrie des renforts pour créer une architecture adaptée.
1.3.2 La matrice :
• Définition
C’est l’élément qui lie les fibres renforts. Elle peut être d’origine métallique, céramique, ou
polymère. Les matrices sont souvent des résines liquides mais parfois aussi solides.
• Les éléments pour la matrice
Les matrices thermodurcissables
Les matrices thermoplastiques
Les polymères utilisés sont essentiellement des thermoplastiques techniques qui présentent à
l'état vierge de bonnes caractéristiques mécaniques. Un renforcement de fibres courtes leur confère
une tenue thermique et mécanique améliorée et, une bonne stabilité dimensionnelle. Ce sont des
matrices possédant tous une tenue en température supérieure à 100°C et sont auto-extinguibles :
Les matrices réfractaires : Elles ont une excellente résistance mécanique mais
les procédés sont difficile à mettre au point d’où une limitation de leurs usages.
Thermodurcissables
Organiques Thermoplastes
Elastomères
Matrices
Métalliques borures
Minérales
Céramiques carbures
nitrures
• Rôles de la matrice
Apporte la tenue chimique de la structure et donne la forme désirée au produit.
Enrobe et lie les fibres entre elles.
Transmet les efforts aux fibres et les répartit.
Sépare les fibres les unes des autres.
Protège les fibres contre des agressions extérieures.
Permet d’obtenir de nombreuses formes.
• Définition
On désigne sous le nom général de charge toute substance inerte, minérale ou végétale qui,
ajoutée à un polymère de base, permet de modifier de manière sensible les propriétés mécaniques,
électriques ou thermiques, d’améliorer l’aspect de surface ou bien, simplement, de réduire le prix de
revient du matériau transformé.
A l'inverse des matières thermoplastiques, les matières thermodurcissables ont toujours
contenu des charges de nature et de forme variée, à des taux souvent élevés pouvant atteindre 60 %
en masse.
• Choix de la charge
Pour un polymère donné, le choix d’une charge est déterminé en fonction des modifications
recherchées pour l’objet fini. Ces charges devront d’abord satisfaire à un certain nombre
d’exigences :
Compatibilité avec la résine de base
Mouillabilité et uniformité de qualité et de granulométrie
Faible action abrasive et bas prix de revient
• Diagramme des différentes charges
Farine de bois
charges organiques Fibres végétales
amidon
Poudres et microsphères
Charges Oxydes et hydrate Alumine et Trihydrate
métalliques d'aluminium
Céramiques
Poudres Billes
Le verre
Microsphère
• Principe
Procédé manuel pour la réalisation de pièces à partir de résines thermodurcissables, à
température ambiante et sans pression. Les renforts sont déposés sur le moule et imprégnés de résine
liquide, accélérée et catalysée, pour être mis en forme progressivement au moyen d'ébulleurs et de
pinceaux.
• Cas d'utilisation
- Procédé pour des petites séries : de 1 à 1000 pièces / an
- Pièces de grandes à très grandes dimensions - Revêtement sur supports divers et in situ
• Diagramme du procédé de moulage au contact
déposer le
renfort
Sécher le moule mise en forme Durcissement Démoulage
imprégnés de
résine
• Matériel
- Moule : simple coque en composite, éventuellement en plusieurs éléments assemblés
- Outillages à main : ciseaux, pinceaux, ébulleurs, tranchets, pistolet à peinture ou
• Energie
- Electricité : éclairage, ventilation, chauffage - Air comprimé : motorisation outillage
Imprégnés de
resine
• Principe
Procédé manuel ou robotisé permettant la réalisation de pièces à partir de résines
thermodurcissables à température ambiante et sans pression
Les fils coupés et la résine sont projetés sur la surface du moule puis compactés et ébullés à
l'aide de rouleaux et d'ébulleurs. La résine préaccélérée est catalysée en continu lors de sa projection.
• Cas d'utilisation
- Production de pièces de moyennes à grandes dimensions
- Recherche de réduction des coûts par rapport au contact, - Petite et moyenne série
projeter le projection
presser catalysatio
sécher le renfort sur de la durcisse
avec du n de la démoulage
moule la surface résine ment
rouleau résine
du moule ébulleur
• Matériel
- Moules en composites (simple coque) - Machine de projection (mélange interne ou externe)
- Dispositif de ventilation, extraction des vapeurs de styrène - Petit outillage de stratification à la
main
• Energie
- Electricité : éclairage, ventilation, chauffage - Air comprimé : motorisation outillage,
• Principe
Le moulage sous vide s'effectue entre moule et contre-moule rigide, semi-rigide ou souple
suivant les caractéristiques des pièces. Le renfort (mat, tissu, préforme) est placé à l'intérieur du
moule ; la résine catalysée est versée sur le renfort. On utilise la pression qui s'exerce sur le moule
lors de la mise sous vide pour répartir la résine et imprégner le renfort.
• Cas d'utilisation
- Production en petites séries de pièces nécessitant deux faces lisses
- Amélioration des conditions de travail et d'hygiène (réduction des émanations de styrène)
Moule et
Dépose du Injection de mise en
contre moule cuisson démoulage
renfort résine pression
rigide,
• Matérie
- Moules et contre-moules en composites ou pellicules souples, pompes à vide avec réservoir tampon
• Energie
-Electricité, air comprimé souhaitable (démoulage)
• Principe
Le moulage par injection de résine liquide RTM (Résine Transfert Molding) s'effectue
entremoule et contre-moule rigides. Le renfort (mats, préforme, éventuellement tissus) est disposé
dans l'entrefer du moule. Une fois celui-ci solidement fermé, la résine, accélérée et catalysée, est
injectée sous faible pression (1.5 à 4 bars) à travers le renfort jusqu'au remplissage complet de
l'empreinte. Après durcissement de la résine, le moule est ouvert et la pièce démoulée.
Cas d'utilisation
- Procédé pour moyennes séries : 1000 - 10000 pièces/an
- Pièces demandant une reproductibilité d'épaisseur, joint d'étanchéité
• Diagramme de ce procédé
Moule et
Déposer le
contre fermeture injection remplissage ouverture
renfort ou du moule résine du moule
cuisson
du moule
démoulage
moule préforme
rigide
• Matériel
- Moule et contre-moule en composite rigides et résistants avec système de fermeture rapide.
Variante métallo-composites et métalliques, appareillage d'injection de résine : pot sous pression ou
système à pompes doseuses et appareillage de manutention des moules (ouverture/fermeture)
• Energie
- Electricité, air comprimé
Joint
Moule
Structure
Mat+resine
Figure 8: Schéma simplifié de moulage par injection et le préforme d’une aile avant de camion
• Principe
Le moulage se fait à l'aide d'une presse à compression entre moule et contre-moule rigides en
composite, initialement sans apport thermique extérieur. Moule ouvert, le renfort (mat) est posé sur la
partie inférieure du moule et la résine, dotée d'un système catalytique très réactif, est versé en vrac
sur le renfort. La fermeture du moule sous pression (2 à 4 bars) entraîne la répartition de la résine
dans l'empreinte et l'imprégnation du renfort. Le durcissement de la résine est accéléré
progressivement par l'élévation de température du moule due à l'exo thermie de la réaction, ce qui
permet un démoulage rapide.
• Cas d'utilisation
- Production en moyenne séries (500 à 5000 unités)
• Diagramme du procédé de moulage voie humide
Dépose du injection de
Moule +
renfort dans résines + chauffage
contre fermeture mise en
la partie catalyseur du moule Démoulage
moule du moule pression
inférieur du sur le (cuisson)
(Rigide)
moule renfort
• Matériel
- Presse compression basse pression (3 bar utiles) à vitesses de fermeture réglables
- Moule et contre-moule : caissons en composites et béton de résine
• Energie
- Electricité, air comprimé
2.3.1 Moulage par injection de résine réactive renforcée fibres broyées RRIM
• Principe
Il s'agit principalement du moulage des mousses de polyuréthannes rigides. Le renfort, fibre
de verre broyée, est incorporé dans le polyol, à raison de 10-20 % pondéral au produit final.
Le processus de moulage reste le même que pour les mousses non renforcées : alimentation
dosée sous pression de chacun des deux composants (polyol et isocyanate), mélange, injection dans
un moule fermé, réaction, durcissement, démoulage.
• Cas d'utilisation
- Production : moyennes à grandes séries
• Diagramme de ce procédé :
Mettre dans
Mélange
le moule Injection du Cuisson sous
fibre et
puis on le résine pression
Durcissement Démoulage
Polyol
ferme
• Matériel
- Machine à injecter les polyuréthanes
- Moule / contre-moule : composite, alliage léger, acier (selon les séries à produire), système de
fermeture de moule
• Energie
- Electricité, air comprimé
2.3.2 Moulage par injection de résine réactive renforcée fibres longues (S.R.I.M.)
• Principe
Il s'agit d'un moulage entre moule et contre-moule. Le renfort sous forme de mats ou de tissus
(20 à 60% pondéral) est disposé préalablement dans le moule chauffé (100 - 150 °C). Le système de
résine à deux composants très réactifs est injecté sous pression (20 - 30 bars). Après durcissement
(1 à 3 min), la pièce peut être démoulée.
• Cas d'utilisation
- Production : moyennes à grandes séries (mais inférieure au RRIM)
- Pièces à bonne résistance mécanique
• Diagramme de ce procédé
pièce
injection
chauffage dépose du pressage composite
de la cuisson démoulage
du moule renfort du moule finie
résine
(brute)
• Matériel
- Machine d'injection des mélanges à deux composants
- Moule acier usiné, poli, avec système de chauffage
-Presse pour ouverture / fermeture du moule sous pression
• Energie
- Electricité, air comprimé
• Principe
Le compound B.M.C (Bulk Molding Compound) préparé dans un malaxeur est une masse à
mouler constituée de résine, de charges et d'adjuvants divers, renforcée par des fils de verre coupés.
Le compound est moulé à chaud (130 - 150 °C)par injection (principalement) entre moule et contre-
moule en acier usiné. La pression (50 à 100 bars) de fermeture du moule entraîne le fluage de la
matière préalablement dosée et le remplissage de l'empreinte. Le temps de durcissement très court
permet un démoulage rapide.
• Cas d'utilisation
- Production en grandes séries
- Pièces de taille petite et moyenne, plus ou moins épaisses
• Diagramme de ce procédé
Mettre la
Chauffer les Mélanger la Obtention Pièce
préforme Presse le
deux parties résine et le de la composite
dans le moule
du moule fibre préforme finie
moule
• Matériel
• Energie
• Principe
Le mat préimprégné SMC (Sheet Molding Compound) est constitué d'une nappe de fils
coupés ou continus, imprégnée entre pellicules par mélange de résine polyester, de charges et
d'adjuvants spécifiques divers. Au bout d'un certain temps, la viscosité du mélange devient telle que
le produit peut être défilmé et manipulé sans coller.
Découpé en flans de masse et dimensions déterminées, le mat préimprégné est moulé à chaud
(140 à 160 °C) par compression entre moule et contre -moule acier usiné. La pression (50 à 100 bars)
entraîne le fluage de la matière et le remplissage de l'empreinte. Le temps de durcissement très court
(en fonction de l'épaisseur) permet un démoulage rapide.
• Cas d'utilisation
• Diagramme de ce procédé
Mise en Pièce
Obtention de Presse le
pression du composite
la préforme moule
moule finie
• Matériel
• Energie
• Principe
• Cas d'utilisation
• Diagramme de ce procédé :
Enrouler
Plonger le Enrouler le
Faire tourner le jusqu'à
fibres dans la mandrin des Laisser sécher
mandrin l'épaisseur
résine fibres
souhaité
• Matériel
- Machines d'enroulement, très nombreux types adaptés à chaque cas d'application, mandrins
• Energie
• Principe
Procédé de moulage limité aux enveloppes cylindriques. A l'intérieur d'un moule cylindrique
en rotation à basse vitesse, on dépose des fils coupés à partir de roving (ou du mat), de la résine
catalysée et accélérée et éventuellement des charges granulaires. Puis, on augmente la vitesse de
rotation du moule pour densifier et débuller la matière. Après durcissement de la résine,
éventuellement accélérée par un apport thermique, on peut extraire très facilement la pièce du moule.
• Cas d'utilisation
• Diagramme de ce procédé :
injection de Tourner le
tourner le Déposer les la résine moule à Extraction
Cuisson
moule mats catalysée et grande de la pièce
des charges vitesse
• Matériel
• Energie
2.5 PROCEDES
PROCEDES DE TRANSFORMATION EN CONTINU
• Principe
• Cas d'utilisation
• Diagramme de ce procédé
• Matériel
• Energie
• Principe
• Cas d’utilisation
Fabrication des plaques ondulées, des bacs de couverture (toiture) industrielle, des
couvertures d’étanchéité d’habitation et des chemins de câbles.
• Materiel
Etuve, banc de découpe, banc de traction, filières avec système de chauffage, presse
Malgré l’ancienneté du procédé – il constitue le premier essai d’industrialisation des
composites. Les applications des composites réalisés par le procédé d’imprégnation continue sont
limitées par le peu de diversité des formes compatibles avec le procédé et les médiocres
caractéristiques mécaniques du produit obtenu.
Moulage au •Nautisme,Piscine,
Nautisme,Piscine, Carrosserie (petites transport),
coffrage
contact
Projection •Production
Production de bateaux, Façade, coffrage, capotage
industriel Panneaux sandwich
simultanée
•Panneaux
Panneaux sandwiches, conteneurs, casques de
Moulage sous vide protection, capotage
•Eléments
Eléments de carrosserie des véhicules légers, cuves de
RTM petites et moyennes dimensions,fourche de
vélo,capotages et pièces industriels diverse
•Capotages
Capotages divers, bac de manutention, et des pièces en
Voie humide grande série
•Pièces
Pièces pour appareillages électriques, Pièces
BMC automobiles sous capot
•Pièces
Pièces de carrosserie sous capot et de protection,
Mat pré-imprégné
imprégné coffrets de comptage, réglette d'éclairage,pièce
industriels diverse
Enroulement •Tuyaux
Tuyaux à forte pression, citernes, réservoir de stockage,
industrie électrique, armement, ressort de suspension,
filamentaire canne à pêche, bouteille de plongée
•tuyaux
tuyaux de 2m de diamètre, grande cuve, silos de
Centrifugation longeur de 12m, cages de pression
•boulons
boulons d'ancrage,tube de structure, isolation
Pultrusion électrique, racks à bagage des véhicules
•Industrie
Industrie automobile, extension d'aile,éléments
RRIM d'aménagement d'intérieur d'habitacle
•Industries
Industries automobiles, poutre de pare-chocs,
pare chassis,
SRIM traverse
4.1 DEFINITIONS
Les définitions suivantes sont nécessaires pour la réalisation d’une pièce composite :
4.1.1 les matières homogènes : même propriétés en tout point du matériau.
4.1.2 Les matières hétérogènes : propriétés différentes en 2 points différents.
4.1.3 Les matières isotropes : même propriétés dans toutes les directions.
• Isotrope transverse : admet une droite comme un axe de symétrie.
• Orthotrope : propriétés symétriques par rapport à deux plans orthogonaux.
4.1.4 Anisotrope : les propriétés sont différentes selon les différentes directions
4.2.1 Monocouche
θ
Figure 16 : Schéma d’une monocouche
4.2.2 Stratifiés
Ce sont des empilements des monocouches ayant chacun une orientation propre par
rapport à un référentiel commun ou bien c’est la résultante de plusieurs couches (plis) de nappes
unidirectionnelles ou de tissus avec des orientations propres à chaque pli. Il existe certain type de
stratifiés dont les couches sont orientées d’une direction θ et des types symétriques dont les couches
disposent un axe de symétrie et des stratifiées de types orthogonal comportant des couches à 0° et des
couches à 90°.
2
n couches
successives
1
Figure 17 : Schéma d’un stratifié
4.2.3 Sandwich
Ce sont des matériaux comportant deux composants : la peau qui avait une grande rigidité et
ayant une faible épaisseur enveloppe le cœur dont il admet une forte épaisseur et une faible
résistance. Les sandwichs sont des matériaux très légers et possèdent une très faible resistance en
flexion ainsi que très bonne isolation thermique. Le rapport entre l’épaisseur de la peau et celui du
cœur se situe entre 10 et 100.
La peau
Le cœur
La peau
Figure 18 : Schéma d’un sandwich
4.4 ELEMENTS
ELEMENTS MATHEMATIQUES
MATHEMATIQUES DE BASE :
4.4.1 le repère
La connaissance du repère référentiel est indispensable dans le calcul ainsi que la méthode de
changement de bases.
IIIIJ, H2
Soient (H1 IIIIJ, H3 IIIIIJ, HK2
IIIIJ) les vecteurs de base du repère R et (HK1 IIIIIJ, HK3
IIIIIJ) du repère R’ et P
P = L ON MOO MOP Q en particulier pour une rotation autour de l’axe 3 ou l’axe des z
M
MPN MPO MPP
RSTU TVWU 0
P = LXTVWU RSTU 0Q et pour l’inverse il suffit de remplacer θ par – θ
0 0 1
D’où quelques soient le vecteur Y
IJ de coordonnées (u1, u2, u3) R ont pour coordonnées
(u’1, u’2, u’3) R tels que
uK1 u1
ZuK2[= P* Zu2[
uK3 u3
-1 t
Pour une base orthonormée directe P = P d’où la relation de passage inverse est identique
à celui du direct c’est-à-dire PR→R’= PR’→R et pour un tenseur exprimé sous forme matricielle,
on a :
TNN TNO TNP
T
T= L ON TOO TOP Q
TPN TPO TPP
t
dans R et T’= P*T*P dans le repère R’ et cette relation restera
σ33
σ22
2
σ11
1
Les autres directions représentent les contraintes σij tels que i,j={1,2,3}les directions de ces 3
axes.
Cette figure nous montre que le champ de contraintes au point M d’un solide est un tenseur de
σ (M) = LσON σOO σOP Q comme σ (M) est symétrique alors pour tout i≠j on a
σPN σPO σPP
σij = σji, d’où on admet que six (6) grandeurs représentent donc l’état de contraintes en un
σWIJ + τ]J
point M de l’espace dont elles sont normales ou tangentielles tel que son expression peut se mettre
Pour la contrainte principale, les σij sont nuls sauf si i=j dans R principal et ces trois valeurs
sont obtenues en résolvant l’équation [σ (M) – λ [I]]=0 tels que λ opérateur de contrainte et [I]
σN σNN
matrice unité d’ordre 3. Pour notre cas on met ses 6 variables sous la forme suivante :
σO σOO
`σ f `σ f
_σ e=_σ e dans le repère R.
P PP
_ a e _ OP e
σb σNP
(2)
^σc d ^σNO d
ε12 = ε21 = 12 n B ∂u
relative de l’objet sur les 3 axes . Pour les déformations composés on a
E ∂x2C
∂u
1
B4C
∂x 2 1
ε23 = ε 32 = 12 n (∂u
∂x
2
E ∂x3)
∂u
(6)
3 2
obtenue en résolvant l’équation ε (M) – λ [I] = 0. De même pour la déformation, elle peut être
représentée géométriquement par l’éllipsoide de révolution et le tricercle de Mohr.
Le tenseur de déformation admet aussi un déviateur.
C’est la loi de Hooke qui nous permet de donner cette relation suivant les expressions
suivant :
[σ] (M) = [C] (M) * [ε] (M) avec [C] est la matrice de rigidité
[ε] (M) = [S] (M) * [σ] (M) avec [S] est la matrice de souplesse, [C] et [S] sont des matrices
contrainte on a σkl = σlk p Sqrst = Sqrts et pour la déformation εij = εji p Sqrst = Sqrts
4.4.5 Détermination des matrices des souplesses
u u
Pour i= (1,2,3) on a Sqqqq = et pour i,j = (23,31,12) Sqrqr = et pour i o j et k o1,
Ei vwxy
ηij,k ηi,kl υij υij
Sqrss = Sqrst = et pour i o j Sqrst = X
Ei =X
Ej et enfin pour i o j
2Ei O|}~
= et ij
µkl,ij µij,kl
o kl on a Sqrst (7)
4Gij 4Gikl
= = d’après CHENTSOV
Gq : Module de cisaillement
µqr,st =
2nd ordre
coefficient de CHENTSOV
υi : Module de contraction
N N N
Saa = Sbb = Scc = (9)
O| O|k O|k
; ;
υ υ υ υ
SNO= SON = X 21 ; SNP = SPN = X 31 ; SOP = SPO = X 32 = X 23 (10)
E2 E3 E3 E2
En intégrant la relation (5) et en projetant sur les 3 axes nous aurons les relations suivantes :
∂σkk ∂σ ∂σk
E k E E f1 h 0
∂x1 ∂x2 ∂x3
∂σk ∂σ ∂σ
E E E f2 h 0
∂x1 ∂x2 ∂x3
∂σk ∂σ ∂σ
E E E f3 h 0
∂x1 ∂x2 ∂x3
Elles se déterminent facilement par les relations (4), (5), (6), (12) précédentes et nous avons
les relations :
i i i
E h2 avec i≠j et i h j h 1,2,3 (13)
ilr ilq ∂xi ∂xj
4.5 APPROCHE DES CALCULS DES COMPOSITES AVEC LES MATERIAUX HOMOGENES
comportement s’écrit :
Ep
l
= Ef * Vf + Em * Vm (18)
1/pE = ( Vf / Ef ) + ( Vm / Em)
t (19)
D’une façon analogue, on peut montrer que υlt = (υf * Vf ) + (υm * Vm) pour le coefficient de
HASHIN rajoute une hypothèse supplémentaire sur la géométrie et que les matériaux
composites admettent une borne inférieure et une borne supérieure pour les modules tels que le
module G se trouve entre deux valeurs cohérentes.
p
~ Nk
~ NO
(20)
= N
= Nk
N N
avec nN = nO =
O
et et ξ = 2L/D tels que L la longueur de la fibre et D sa
diamètre.
Cette relation nous permet de trouver le module d’un matériau composite renforcée par des
fibres courtes orientées aléatoirement dans un plan ou dans un volume.
Elle est basée sur la théorie de l’élasticité orthotrope qui nous donne le module E d’un
composite à fibres courtes, isotrope dans le plan :
Elle est similaire au précédente mais la composite isotrope est traitée comme des stratifiées
composées de plis UD, et chaque pli étant tourné d’un angle donné. Le calcul analytique de cet
approche a été réalisé sur les assemblages de 4 plis orientés à 0°, -45°, +45°, 90° et les modules de
chaque pli estimer à partir de l’équation d’HALPIN-TSAI.
(22)
Ejj O
(N ¡ )(N )a (N ¡ )(N ¡ )
|
(N )O( )(N ¡ )|
=
√P
en supposant que E11f A E22f et ξ11= 2L/e et ξ22= 2l/e et ξ12= ( ) avec
L, l, e, ξ sont respectivement la longueur, la largeur, l’épaisseur et le facteur de forme de la
fibre.
5.1 COMPORTEMENT
On suppose que l’épaisseur de la plaque suivant l’axe z est négligeable devant les autres axes.
a : ε¢l = , ε¢¤ =
Soit alors Uo, Vo les composantes du déplacement dans le plan moyen, k l’indice de chaque pli, on
ij£ i¥£
, ε¢l¤ h ε¢l Eε¢¤ . Pour des petites déformations, on a une relation
il i¤
∂w
entre l’angle de rotation de la section et le déplacement suivant l’axe z notée w tels que w h ∂x
εl h il h et ε¤ h
ij ij£ i ¨ i¥ i¥£ i ¨
-z h -z (24)
il il i¤ i¤ il
i ¨
il
avec étant la courbure de la plaque. Ensuite la déformation de cisaillement s’écrit :
ε¢l = i¤ + il
ij i¥
et on va mettre la déformation sous forme matricielle :
kl =
i ¨
εl ε¢l kl il
ε ε k
L ¤ Q=L ¢¤ Q+ z © ¤ ª k¤ =
i ¨
(25)
εl¤ ε¢l¤
i¤
k l¤
avec
k l¤ = X2
i ¨
il i¤
Ce qui nous permet d’écrire les contraintes dans un pli de la composite stratifiée sous la
Nl σl
© N¤ ª= ¯/O L σ¤ Qdz (27)
¯/O
Tl¤ τl¤
Pour intégrer sur cette épaisseur, on recourt à l’homogénéité de la contrainte dans chaque pli.
Ceci permet de discrétiser les intégrales et d’écrire d’après (27) des sommes finies c’est-à-dire :
Nl σl
© N¤ ª= ∑³́µN ²³N L σ¤ Q dz
²³
(28)
Tl¤ τl¤
y
Nydx
Tyxdx My
x Mx Txydy
Nxdy
Figure 20 : Description des efforts et des moments
En plus de Nx, Ny, Txy il y a évidement Mx le moment fléchisssant d’axe y dû aux contraintes
sx par unité de largeur suivant la direction y, My le moment fléchissant d’axe x dû aux contraintes sy
par unité de largeur suivant la direction x et Mxy le moment de torsion d’axe x dû aux contraintes τxy
tels que :
Mx=¯/O σl z dz B33C
¯/O
My=¯/O σ¤ z dz B34C
¯/O
En intégrant B37C suivant z, [M] devient [M] = [B] [ε¢ ]+[D] [k] (38)
avec Bij détermine l’effort en traction/flexion et
D’où l’expression générale reliant les contraintes et les déformations globales qui représentent
l’équation fondamentale pour les stratifiés d’après les relations (29) et (38) s’écrit :
N A B ε¢
º »=º »º » (40)
M B D k
Avec [A] : la matrice de rigidité en membrane
[B] : la matrice de rigidité en flexion-torsion
[D] : la matrice de couplage membrane/flexion-torsion
En inversant cette relation on a :
ε BK » º N »
º ¢ » h ºAK (41)
k BK DK M
Avec [A’]=[A*]-[B*][D*-1][C] ;
[B’]=[B*]*[D*-1] ;
[C’]=[D*-1][C*] ;
[D*]=[D]-[B][A*][B];
Et [D’]=[D*-1] et [A*]=[A-1], [B*]=[A*][B], [C*]=[B][A*],
Dans le cas général, on a un couplage entre les comportements en membrane et les
comportements en flexion dans un stratifié quelconque. Mais la symétrie miroir implique le
46 Mémoire de fin d’étude
RALOVARISOA Eric PROMOTION 2009
découplage, c'est-à-dire que les Bij sont tous nulles et les termes h2k-h2k-1 s’annulent deux par deux.
Pour éviter ce couplage, le comportement en membrane doit être indépendant de l’ordre de la
séquence d’empilement. Pour les stratifiés équilibrés, les termes A16 et A26 sont nuls tandis que pour
les stratifiés à la fois symétriques et équilibrés, les termes Bij sont nuls.
εij = αij (T-To) avec To : la température de référence et en entrant dans le domaine élastiques on aura
alors pour expression de εij = Sijkl * σkl + αij (T-To) (42)
avec Sijkl = f ( T )
• Effets hygrométriques
c’est l’effet de l’humidité dans la matrice surtout la matrice polymère.
Pour i≠j, σij = 0 pT et H n’affectent pas les déformations et les contraintes de cisaillement.
Fij σq σr + Fi σr ¿ 1 (46)
mais il faut tenir compte des couplages et de la structure des composites pour trouver la valeur
des Fij.
Il est très utilisé pour la conception de pièce mais souvent combiné avec le critère de
déformation maximale :
¿ 1 si σNN Á 0,
kk
kk
Ä ¿ 1 si σNN ¿ 0
σ11
Äσ
c11
¿ 1 si σOO Á 0
σ22
σf22
Ä ¿ 1 si σOO ¿ 0
σ22
Äσ
c22
¿1
k
Å
5.2.5 Le critère mixte : il s’agit d’un couplage entre les deux critères précédents :
déformation maximale appliquée dans la direction des fibres, et contrainte maximale appliquée dans
la direction transverse et en cisaillement (49)
D’après Hashin, il existe une distinction nette entre les 4 modes de rupture : la rupture de
fibres en traction et en compression et celle de la matrice.
kk O
( ) + ( k )O ¿1 σNN ¿ 1,
kk k
si
kk
¿1 σNN ¿1
Åkk
si
O
( ) + ( k )O ¿1 σOO Á 1
k
si
On peut supposer intuitivement que la rupture d’un matériau composite se produit lorsque la
contrainte maximale est atteinte, soit en traction soit en cisaillement.
Figure 21 : Rupture au niveau de la matrice
Le concepteur crée le matériau en fonction de leur besoins ce qui l’amène à faire le choix des :
• Constituants et procédés : le renfort, la matrice et le procédés de durcissement
• Structures : agencements des plis, pré-dimensionnements, des critères et des
représentations sur plans. Pour l’agencement des plis, on détermine les proportions et les nombres
des plis à placer dans chacune des directions en prenant compte des sollicitations mécaniques
exercées sur la zone considérée. Ensuite, le concepteur doit tenir compte des 3 critères suivants :
Le support des flux d’efforts sans détérioration de la pièce, limiter les déformations de la
pièce chargée et de minimiser la masse des matériaux. Enfin, les représentations sur plans permettent
de résoudre les problèmes de pliage et des efforts de contraintes.
l b
F h h
y hk
x
σÆ σP 0
ε¤ = εt = εO EN = E
t
υlt = υ12
or d’après l’homogénéité (18) et (19) on obtient:
l
E = Vf Ef +Vm Em , υlt=υ12=υf*Vf+υm*Vm
les valeurs de Ef et de Em sont donnés dans le tableau n° 9, n°12, n°13 (voir Annexe 3,
Annexe 4)
[N]=[A]ε , Aij = ∑sµN(Qij)ek avec ek = hk- hk-1 épaisseur de chaque pli, en admettant les
hypothèses suivants que ce stratifié est équilibré et symétrique avec un empilement parallèle à l’axe
ANN ANO 0 εl
des y, on a donc Bij=0 et d’après la relation (29) on a :
0
LN¤ Q=LAON AOO 0 Q Lε¤ Q
0 0 0 APP 0
ce qui nous donne que [N¤ ]= AON εl +AOO ε¤
Et la relation (30) nous donne :
AON = QNO ek avec QNO = υNO *QOO
AON = QOO ek avec QOO =EO /((1-(EO /EN))*υ212)
donc ek = N¤ / [QNO εl +QOO ε¤ ]
or h = n*ek avec n le nombre de couches et ek l’épaisseur de chaque pli
La détermination de l’épaisseur minimale et les nombres de couches se déduit par une
grandeur appelée le grammage qui est exprimé en g/m2 donné par le fournisseur suivant cette
relation :
Gr = epli*Vf*d
Avec epli : l’épaisseur à sec du pli
etotale : épaisseur totale du monolithique (résine + fibre)
Vf : le taux volumique de la fibre, par approximation Vf = epli / etotale
d : densité de la fibre utilisée
d’où St Á F/σf
Critères de rupture
σ2/σf ¿ 1 or σ2= F / St
• Effort tranchant
Pour 0 É Ê É Ë/2 section 1 : Q = F/2 et pour l/2É Ê É Ë section 2 : Q = - F/2 d’après la
méthode de section.
• Moment fléchissant
Section 1 : Mx=F x/2 pour x=0, Mx=0 et pour x=l/2 Mx=Fa/4
Section 2 : Mx= F(a-x)/2 pour x=l/2 Mx= Fa/4 et pour x=a Mx=0
Figure 29 : Diagramme de l’effort tranchant :
T
F/2
-F/2
Figure 30 : Diagramme du moment fléchissant :
M Fa/4
Fx/2 F(a-x)/2
a/2
σs xx = X2js xxFσo*z/h
Le principal impact des matières plastiques est la pollution. La lutte contre la pollution, tant
sur terre que sur mer reste alors une activité prépondérante pour les utilisateurs et les producteurs.
Beaucoup de débris plastiques aboutissent à la mer. Les plus gros morceaux peuvent être dangereux
pour de nombreuses espèces d’oiseaux ou de mammifères marins quand ils les avalent.
L’aboutissement final de la dégradation des plastiques est une multitude de micro-débris, plus petits
qu’un grain de sable et dont on ne connaît pas bien la durée de vie, probablement très longue. Ils
peuvent aussi malheureusement accumuler les polluants organiques hydrophobes sans qu’on sache
encore trop quel peut en être l’effet sur la chaîne alimentaire. Sur terre, les débris plastiques
constituent surtout une pollution visuelle, résultat d’un comportement non responsable du
consommateur ou d’une mauvaise gestion des décharges. Les déchets plastiques deviennent très
importants au cours de quelques années. Le plastique biodégradable ne constitue cependant pas le
remède à cet état de fait. A chacun d’entre nous d’y mettre aussi du sien pour éviter la dispersion des
plastiques.
Parmi les autres mesures de lutte contre les débris marins, des opérations de nettoyage manuel
des littoraux et du fond océanique sont organisées, ainsi que des programmes éducatifs pour
sensibiliser l’opinion publique et les enfants dans les écoles.
Enfin de compte, il faudrait réduire l’emploi des matières plastiques et synthétiques de
manière à ce qu’elles ne soient employées que là où elles sont indispensables et qu’elles soient
conçues de telle façon que leur recyclage puisse se faire dans les infrastructures de récupération
existantes.
La filière composite est concernée par des directives et des lois en vigeur suivants la norme
internationale pour la préservation de l’environnement comme la DIRECTIVE
1999/31/CE concernant la gestion de dechets avec la réglémentation des CET (Centre
d’Enfouissement Technique) , LA DIRECTIVE 2000/53/CE relative aux Véhicules Hors d’Usage).
SOLUTIONS APPROPRIEES
L’évaluation de coûts d’une pièce composite dépend de la nature et le taux de ses renforts ,
des résines et des charges. La variété et la vaste gamme de prix de ces éléments constitutifs ne nous
permettent pas de trouver la valeur précise de la production d’une pièce. Ainsi, on procède à des
estimations et à des évaluations.
Evaluation des prix des réservoirs d’hydrogène fabriqués par des différents matériaux :
1* 2* 3*
4* 5* 6*
D’après ce tableau, l’écart des prix n’est pas assez grande entre les composites et les autres
matériaux. Nous essayons d’étudier les caractéristiques de ces réservoirs qui nous permettant de les
choisir.
Soit le grandeur c=Pression*volume/masse
Pour le réservoir 2* et 3* cette valeur est à l’ordre de 60bar.l/kg
Pour les réservoirs composites cette valeur peut atteindre jusqu’à 550bar.l/kg
Cette valeur prouve que les matériaux composites sont vraiment performants et légérs d’où
son utilisation dans les industries automobiles, navales et aériennes. A titre d’exemple, un Clio en
acier pèse 205 kg et un Clio en structure hybride avec fibre de verre ne pèse que 150 kg, ce qui
implique une réduction à l’ordre de 23% de la consommation en carburant de 23%
Le boeing 747dreamline a été fabriqué par des structures composites (Carbone/époxy) ce qui
l’amène à une réducton de 45% de son poids et de 20 % de sa consommation en kérosène.
La consommation de pétrole pour les seules voitures particulières de l’Europe occidentale a
ainsi été réduite de 12 millions de tonnes par an, ce qui représente environ un dixième de leur
consommation en carburant et une diminution des émissions de CO2 d’environ 30 millions de tonnes
par an.
CONCLUSION :
Nous avons établis ,en première partie, les différents caractéristiques et la production des
matières plastiques. Les thermoplastes et les thermodurcissables constituent les principaux matrices
utilisées pour les matériaux composites.
Dans la partie suivante, notre étude se focalise sur les constituants, les différents
téchnologie de mise en œuvre ainsi que les méthodologies de calcul entrant dans la fabrication des
produits composites.
En plus de ces caractéristiques et de ces performances, même à un coût assez elévé, la
réduction de poids est un atout majeur des composites qui nous amène à la diminution de la
consommation d’énergie et de l’émission des gaz à effet de serre.
Compte tenu des différents technologies et des multitudes champ d’application des plastiques
renforcés, nous sommes persuader que ces matériaux auront des grandes perspectives de
développement dans toutes les régions du monde.
De nouvelles fibres, de nouvelles résines, de nouveaux procédés sont en permanence
en cours de développement et feront l’objet d’une autre étude intéréssante.
BIBLIOGRAPHIES
[1] ARAMM, Compositec « Les enjeux environnementaux de la filière composite »
[2] Cours de la théorie d’élasticité de Mr RAKOTOMANANA Rodin 4ème Année G.I
[3] CARON J-F 1997 « Composites Sciences and Technology »
[4] Di/GITIP mai 2002 « L’industrie Française des composites »
[5] G. Verchery « Analyse et conception des structures en matériaux composites »
Pluralis 1990
[6] « Instantanés Technique » Juin/Juillet/Août 2003
[7] J-M Berthlet : « Matériaux composites ; comportement mécanique et analyses des
structure ». Ed Masson, Tec&Doc 1999
[8] Leif.A.Carlsson : « Experimental characterization of advanced composite materials»
Technomic Publishing Co. Inc
[9] « Park C.H., Lee W.I., Han W.S., Vautrin A., « Weight minimization of composite
laminated plates with multiple constraints », Composites Science and Technology, vol. 63, 2003
[10] « Piquet R., Lachaud F., Ferret B., Swider P., « Etude analytique et expérimentale du
perçage de plaques minces en carbone/époxy », Mécanique & Industries, v. 1, 2000,
[11] « [Pardo 2001] Pardo S., “Tenue d’assemblages de composites sous sollicitations
dynamiques”, Thèse de doctorat, Ecole Nationale Supérieure d’Arts et Métiers, 2001
[12] « [Thionnet 1993] Thionnet A, Renard J, “Meso-macro approach to transverse cracking
in laminated composites using Talreja’s model”, Composites engineering,
WEBOGRAPHIES
www.composites-europe.com
www.reinforcedplastics.com
www.jeccomposites.com
www.aocresins.com
www.ashland.com
www.compositesontour.be
T° Caractéristiques
Nom de la matière [°C]
Réaction/ Propriétés
densité
Chlorobutadiène- PM Résiste à l’acide et aux alcalins, bonne résistance à
caoutchouc (CR) -40 à 100 1.25 à l’exposition de l’ozone et aux flammes
C. polyéthylène PM Excellente résistance aux produits chimiques,
propylène diénique -40 à 130 1.05-1.25 aux intempéries, à l’eau et au vapeur chaude
(EPDM)
C. éthylène PM Même propriétés que l’EPDM
propylène (EPM) -25 à 200 1.8
Caoutchouc Bonne résistance aux produits chimiques,
fluoré,polyfluoroalkyle -25 à 200 PM à l’huile et à la chaleur,
Méthylène (FPM) 1.8 très haute résistance aux flammes
C.isoprène, PM Résiste à l’acide et aux alcalins,
isobutylène (IIR) -40 à 130 1.5 faible résistance à l’huile et aux graisses
C. acrylonitrile PM Très bonne résistance à l’huile
butadiène, C. nitrile, -40 à 90 1.6 minérale, haute résistance à l’hydrocarbure
C. naturel, -45 à 100 PM Bonne propriétés mécanique,
polyisoprène (NR) 1.2 aucune résistance à l’huile
Polyamide (PA) 80 à 110 PD Bonne résistance à la basse température
1.17 et aux chocs
Polyester,Tétraphtalate PD Grande résistance au choc et à l’abrasion,
de polybutylène et -30 à 100 1.3 faible résistance à l’huile
de diméthyle (PBT)
polycarbonate, -130 à 130 PD Excellentes résistance aux chocs et
lexan (PC) 1.2 à la température
Polyéthylène (PE) 0 à 80 PM Bonne résistance aux produits
0.92-0.95 chimiques, faible résistance aux gaz carbonique
et aux substances aromatiques
Carbone HM 6.5 1 800 390 000 20 000 1 800 2 500 0.6 0.08*10-5
Fonction Charge
Renforçante Mica, microsphère creuse ou pleine
Abaissement de coût CaCO3, Talc
Ignifiguante Hydrate d’alumine, borate de Zinc
Conductivité électrique et thermique Poudre métalliques, noir de carbone
Colorantes Pigments ou colorants
Dureté de surface Mica, silice
Anti-UV Peinture, noir de carbone, benzophérone
Anti-retrait PVA, caoutchouc
Anti-mottant Silice
Anti-inhibition Paraffine
Nom : RALOVARISOA
Prénom : Eric
Adresse : Lot 04 D 118 DA Ambohimena Antsirabe
Tel : 034 19 821 70
Email : ralovarisoa@yahoo.fr
Titre de la mémoire : Etude sur les plastiques renforcés
Nombre de pages : 64
Nombre de figures : 31
Nombre de tableaux : 15
RESUME :
Les matériaux composites possèdent des caractéristiques et des performances très
dépendantes de ses composantes . La quantité, la position et l’orientation ainsi que la sélection de la
matrice et du procédé de mise en œuvre sont des aspects éssentiel de la conception et du
développement pour la fabrication des produits composites. L’optimisation de ces paramètres
améliore le produit en terme de fabrication, de coût, et des caractéristiques physiques…
Mots clés : Résine, renfort, charge, moulage, pli
ABSTRACT :
The composite materials have characteristic and performance very dependent on these
components. The quantity, the position and the orientation of fiber as well as the séléction of the
matrix and the process of of implémentation are aspects essential of the design and development for
the manufacture of the compound products. The optimization of these parameters improves the
product in terme of manufacture, cost, the physicals characteristic.
Encadreur : Monsieur RASOLDIER Olivier
Maître de conférences