J'ai souvent peur, peur de ne pas être à la hauteur, peur de ne pas rentrer

dans le moule, peur de décevoir, peur de ne pas être fait pour ça. Mais surtout
je pense que j'ai surtout peur d'échouer. Depuis mon bac, mes études et ma
vie professionnelle sont couronnés de succès. Je suis devenu journaliste en
formation en M2 et alternant pour une grosse chaîne de TV en l'espace de 5
ans. Peut-être car l'idée d'échouer m'effraie plus que tout ?

Au quotidien, cela est très compliqué à gérer mais je ne m'en rends compte
qu'après coup. Ça me génère énormément de stress et j'ai dû mal à gérer
cette pression constante. Quand je suis en alternance, il y a une hiérarchie
très impressionnante, je rencontre des gens différents, je veux toujours bien
faire au point de vouloir tout contrôler. Or, je suis souvent glacé par la peur.
Cela peut se traduire par exemple : par une peur de parler aux gens mais
aussi une difficulté à monter rapidement un reportage (je m'arrête sans arrêt
sur une phrase que je veux perfectionner au point ne plus avancer sur le
reste).

Pour pouvoir gérer cette peur, je dois apprendre à garder mon calme, souffler
et relativiser. L'échec est humain. Je ne vois pas pourquoi je n'aurai pas le
droit d'échouer ?
Je dois prendre plus de temps pour moi, faire du sport, m'aérer l'esprit, pour
pouvoir apprendre à me détendre. Je pense que cela m'aiderait à prendre sur
moi. Je devrais aussi communiquer pour faire part de mes faiblesses et
progesser sur ces points. Communiquer avec mes proches pour faire part de
mes difficultés m'aiderait aussi à gagner en confiance en moi. Je suis encore
en apprentissage il faut que j'arréte de croire que ma vie ne doit être constitué
que de belles réussites. Profiter sans avoir ma vie professionnelle qui trôte
dans le coin de ma tête. Il m'arrive de ne pas dormir pendant plusieurs jours,
car j'ai peur d'avoir mal fait les choses. Je me bousillé du temps pour moi
durant le weekend pour avancer mes montages et être prêt au moment venu
pour être le plus performant possible. Je devrais peut être freiner un peu là
dessus et accepter l'échec. Il faudrait que je vois l'échec autrement. C'est pas
grave si je suis pas bon dans ça, c'est peut-être que je suis fait pour être être
bon ailleurs.

Maxime Mullot