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Objectif :
Être capable de :
- connaître l’expression mathématique et les différents moyens de créer d’un champ magnétique tournant,
- connaître et comprendre le principe de fonctionnement de la machine asynchrone et synchrone,
- réaliser des calculs de dimensionnement élémentaires sur ces deux machines : puissances mise en jeu,
vitesse, couple, couplage des enroulements.
Mise en situation :
Il existe deux grands types de machine alternative : la machine synchrone et asynchrone. Leurs caractéristiques
(mécanique et électrique) et modèles reposent sur des principes différents, mais ces deux machines reposent sur un
point commun : la création d’un champ tournant dans l’entrefer est à la base de leur fonctionnement.
2. Champ tournant.
2.1 Champ tournant crée par 3 enroulements identiques, disposés régulièrement à la périphérie d’un
axe circulaire (espacé de 120 ° dans l’espace) et parcourus par des courants triphasés.
B1 : crée par i1
On alimente simultanément 3
B2 : crée par i2 enroulements (qui représenteraient
B3 : crée par i3 le stator d’une machine à courant
B : champ alternatif), décalés dans l’espace de
tournant 120 °, par un système de courant
(B1+B2+B3)
triphasé équilibré : la résultante de la
somme des champs B1, B2 et B3
donne un champ tournant (noté B
dans l’illustration) qui effectue un
tour dans l’espace lorsque une période
temporelle est écoulée. Le champ
tournant a une amplitude constante.
A noter qu’il est possible de connaître
la position du champ tournant : celui-
ci se trouve dans l’axe de la bobine où
l’intensité du courant est maximale
(voir les deux exemples des 2
illustrations !).
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2.2 Champ tournant crée par un aimant animé d’un mouvement de rotation.
Un champ magnétique tournant dans l’espace peut être également crée par un aimant animé d’un
mouvement de rotation circulaire : cette aimant sera soit naturel (……) ou un électroaimant qui
nécessitera alors d’une alimentation à courant. On appellera alors, dans ce cas précis, l’aimant par la
désignation suivante : « la roue polaire ». La roue polaire (aimant naturel ou électroaimant) est présente
dans les alternateurs et moteurs synchrones triphasés et monophasés.
Nota : on remarque que dans notre illustration, le stator est couplé en étoile (sortie de chaque
enroulement interconnectée). Le couplage du stator d’une machine alternatif triphasée n’est pas réalisé au
hasard : il dépend de sa tension nominale et de la désignation du réseau de tension triphasé auquel il est
raccordé (3×U).
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3.2 Principe de fonctionnement du moteur asynchrone.
On place un disque en métal (image du rotor) sous l’influence du champ tournant B et on constate :
-le disque tourne,
-il tourne moins vite que le champ tournant.
La position du champ tournant varie dans l’espace et donc, un point quelconque du disque ne voit pas
la même amplitude (projection orthogonale suivant un axe de référence).
Ainsi le disque en métal est sujet de force électromotrice induite selon la loi de Lenz et se comporte
comme un aimant artificiel. Il tourne et cherche à accrocher le champ tournant mais ne peut pas
tourner à la même vitesse (vitesse de synchronisme) , car dans ce cas la cause qui lui a donné naissance
disparaît (variation du flux relatif : e = Δφ/Δt =0 !!!!). Le disque tourne moins vite que la vitesse de
synchronisme du champ tournant.
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3.3 Machine asynchrone Tétrapolaire – fréquence de synchronisme.
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4. Bilan des puissances d’un moteur asynchrone.
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5. L’alternateur synchrone triphasé : principe de fonctionnement – Bilan des puissances
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5.2 Architecture d’un alternateur synchrone triphasé et incidence du nombre de pôle de la roue polaire.
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5.3 Bilan des puissances d’un alternateur synchrone triphasé.
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