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Champs magnétiques – chapitre n°1 Champs magnétiques

Champs magnétiques – chapitre n°1


Champs magnétiques
Compétences à acquérir
Z Exploiter une représentation graphique d’un champ vectoriel, identifier les zones de champ
uniforme, de champ faible, et l’emplacement des sources ;
Z connaître l’allure des cartes de champs magnétiques pour un aimant droit, une spire
circulaire et une bobine longue ;
Z définir le moment magnétique associé à une boucle de courant plane ;
Z par analogie avec une boucle de courant, associer à un aimant un moment magnétique ;
Z évaluer le flux et la circulation d’un champ magnétique.

Ordres de grandeur à retenir


Z 𝜇0 = 4𝜋⋅10–7 H ⋅m–1 ;
Z champ magnétique terrestre : 𝐵 = 2⋅10–5 T ; d’un IRM : 𝐵 = 5 T ;
Z moment magnétique d’un aimant usuel : 𝔐 ∼ 1 A ⋅m2 .

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EXERCICES – ÉNONCÉS B. Exercices d’entraînement


B.1 – Carte de champ d’un aimant en U
A. Exercices de cours On donne ci-contre la carte de champ d’un aimant en U. Dé-
crire les différentes zones de la carte de champ. Quelle allure
A.1 – Application directe : notion de flux
des lignes de champ peut-on prévoir à grande distance ?
1 – Quelle est la dimension d’un flux magnétique ?
2 – On considère la figure ci-dessous ; le champ est statique, 𝐵⃗⃗⃗ ⃗⃗ = 𝐵u𝑥⃗ . Calculer le flux intercepté
par :
2.1 – la spire circulaire (1), fixe et de rayon 𝑅, orientée selon −u𝑥⃗
2.2 – la spire carrée (2), de côté 𝑎, tournant dans le champ avec un angle 𝜃 entre la normale à B.2 – Analyse de cartes de champ
la spire et le champ. La figure 1.1 présente des cartes de champ magnétique pour différents systèmes. Identifier dans
ces 9 cartes celles de champs magnétiques créés par : un fil infini parcouru par un courant, un
dipôle magnétique, une spire de courant et une bobine finie.

⃗⃗⃗ ⃗⃗
𝐵 𝑥
𝜃

A.2 – Application directe : moment magnétique d’un aimant


Le champ magnétique produit par une spire sur son axe s’écrit à grande distance 𝑧 ≫ 𝑅 de son
⃗⃗⃗ ⃗⃗ = 𝜇0 𝐼𝑅2 /2𝑧 3 u𝑧⃗ , où 𝐼 est le courant et 𝑅 le rayon de la spire. Un aimant produit un
centre 𝐵
champ magnétique 𝐵 = 1 mT à une distance de 10 cm ; quel est son moment magnétique ?
A.3 – Détermination d’une structure
1 – En analysant les symétries et les invariances, déterminer la structure du champ magnétique
produit :
• par un fil infini
• par un solénoïde infini
2 – (Bonus) calculer la circulation du champ sur le contour proposé, et en déduire l’expression
du champ à l’aide du théorème d’ampère :
• pour le fil infini : un contour circulaire de rayon 𝑟 et d’axe selon le fil
• pour le solénoïde : un contour rectangulaire entre deux distances à l’axe 𝑟1 et 𝑟2 , de longueur
ℓ.
Figure 1.1 : Cartes de champ à reconnaître

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B.3 – Magnéton de Bohr plus petit que les bobines elles-mêmes.


On considère le modèle classique de Bohr de l’atome d’hydrogène. L’électron de masse 𝑚 et de On peut modéliser les bobines de Helmholtz par deux associations de 𝑁 spires confondues par-
charge −𝑒, a un mouvement circulaire uniforme de rayon 𝑟 et de vitesse 𝑣 ⃗ = 𝑣u𝜃⃗ autour du noyau courues par un même courant 𝑖, de mêmes rayons 𝑅, et séparées d’une distance 𝑅. On donne le
situé au point 𝑂. On note (𝑂𝑧) l’axe orthogonal de cette trajectoire circulaire. champ créé sur leur axe (𝑂𝑥) à une distance 𝑎 de son centre :
1 – Exprimer le moment cinétique 𝜎𝑂 ⃗ en 𝑂 de l’électron en fonction de 𝑚, 𝑟 et 𝑣 (on parle de ⃗⃗⃗ ⃗⃗ 𝜇0 𝑁 𝑖𝑅2
𝐵(𝑥) = u⃗
3/2 𝑥
moment cinétique orbital). 2 (𝑅2 + 𝑎2 )
2 – Exprimer l’intensité électrique du courant circulant dans la spire équivalente à la boucle de 1 – En sommant les champs créés par les deux bobines, calculer le champ en 𝑂. On fera attention
courant formée par l’électron en rotation et orientée dans le sens de u𝜃⃗ . En déduire le moment au choix du système de coordonnées.
magnétique 𝔐 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ de cette spire.
2 – Montrer par un développement limité correctement justifié que le champ est quasi-uniforme
3 – Montrer que 𝔐 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝛾 𝜎𝑂
⃗ où 𝛾 est un coefficient de proportionnalité appelé rapport gyroma- au voisinage de 𝑂. On précisera l’ordre d’approximation auquel on peut dire que le champ est
gnétique. Donner sa valeur. uniforme.
B.4 – Calculs de flux à travers des circuits 3 – Faire l’application numérique pour 𝑅 = 10 cm, 𝑖 = 1 A, et 𝑁 = 10. Commentaire.
Dans les quatre circuits orientés suivants, calculer le flux d’un champ magnétique uniforme 𝐵 dans 4 – Il est également possible de relier les bobines en configuration anti-Helmholtz en les alimentant
le cas où est selon u𝑥⃗ , u𝑦⃗ puis u𝑧⃗ . Les circuits 1 et 2 sont dans le plan (𝑂𝑥𝑦)𝑦, le circuit 3 est par des courant opposés (il suffit d’inverser le sens de branchement des fils). Montrer que dans ce
incliné d’un angle 𝛼 par rapport à ce même plan. Le circuit 4 est parallèle au plan 𝑦(𝑂𝑦𝑧). Les cas, le champ décroît linéairement au voisinage de 𝑂 (toujours en précisant à quel ordre cela est
circuits 1, 3 et 4 sont des rectangles de longueur 𝑎 et de largeur 𝑏 et le circuit 2 est un cercle de valable).
rayon 𝑅. C.2 – Champ créé par une bobine torique
On considère, en coordonnées cylindriques d’axe (𝑂𝑧), une spire rectangulaire de hauteur ℎ et
allant du rayon 𝑟1 au rayon 𝑟2 > 𝑟1 ; elle est donc orthogonale à u𝜃⃗ , et on m’oriente positivement
autour de u𝜃⃗ . Un solénoïde torique est obtenu en répartissant 𝑁 ≫ 1 spires de ce type par une
rotation d’angle 2𝜋 autour de l’axe (𝑂𝑧). Les spires sont parcourues par un courant 𝑖 positif dans
le sens d’orientation.
𝑧


𝑟1

𝑟2

1 – Déterminer la structure du champ 𝐵 ⃗⃗⃗ ⃗⃗ par une analyse des symétries et des invariances.
Figure 1.2 : Calculs de flux
⃗⃗⃗ ⃗⃗ le long d’un cercle de rayon 𝑟.
2 – Calculer la circulation du champ 𝐵
C. Exercices d’approfondissement ⃗⃗⃗ ⃗⃗ On séparera les cas où 𝑀 est à l’intérieur
3 – À l’aide du théorème d’Ampère, calculer le champ 𝐵.
ou à l’extérieur du solénoïde.
C.1 – Bobines de Helmholtz
4 – Calculer le flux magnétique d𝜑 à travers une petite surface comprise dans une spire, entre 𝑟
Les bobines de Helmholtz sont un dispositif constitué de deux bobines circulaires de même rayon, et 𝑟 + d𝑟, et orientée selon u𝜃⃗ .
parallèles, et placées l’une en face de l’autre à une distance égale à leur rayon. En faisant circuler un
5 – En déduire le flux 𝜑 à travers une spire, puis le flux Φ à travers l’ensemble du solénoïde.
courant électrique identique dans ces bobines, un champ magnétique est créé dans leur voisinage,
Montrer que l’on peut l’écrire sous la forme Φ = 𝐿𝑖, avec 𝐿 une constante dont on précisera
qui a la particularité d’être relativement uniforme au centre du dispositif dans un volume à peine
l’unité.

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EXERCICES – CORRIGÉS B.3 – Magnéton de Bohr


1 – En coordonnées cylindriques d’axe 𝑂𝑧,

A. Exercices de cours 𝜎𝑂
⃗ = 𝑟u𝑟⃗ ∧ 𝑚𝑣u𝜃⃗ = 𝑚𝑟𝑣u𝑧⃗
2 – Par définition, si une charge 𝛿𝑞 passe en une durée d𝑡 dans la direction u𝜃⃗ ,
A.1 – Application directe : notion de flux
𝛿𝑞
1 – À partir de la force de Lorentz : 𝑖=
d𝑡
M.L.T−2
[Φ] = ⋅L2 = M⋅L2 ⋅T−2 ⋅I−1 En d𝑡 = 2𝜋𝑟/𝑣 (un tour), la charge passante par une surface donnée est celle de l’électron :
(I.T).(L.T−1 )
𝛿𝑞 = −𝑒, donc
2.1 –
𝑒𝑣 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = − 𝑒𝑟𝑣 u𝑧⃗
Φ1 = 𝐵u𝑥⃗ ⋅ (−𝜋𝑅2 u𝑥⃗ ) = −𝜋𝐵𝑅2 < 0 𝑖=− et 𝔐
2𝜋𝑟 2
2.2 –
3 – En rapprochant les résultats précédents :
Φ2 = 𝐵𝑎2 cos(𝜃) = 𝐵𝑎2 cos 𝜃
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = − 𝑒𝑟𝑣 u𝑧⃗ = − 𝑒 𝜎𝑂
𝔐 ⃗ ⇒ 𝛾=−
𝑒
A.2 – Application directe : moment magnétique d’un aimant 2 2𝑚 2𝑚
Le moment magnétique est celui qui produit le même champ que celui de la spire à un mètre,
Un électron autour d’un proton se comporte donc lui-même comme un dipôle magnétique.
donc
B.4 – Calculs de flux à travers des circuits
𝜇0 𝐼𝑅2 𝜇 𝔐 𝐵 3
𝐵= = 0 3 ⇒ 𝔐 = 2𝜋 𝑧 = 5 A ⋅m2 Prenons les trois cas demandés dans l’ordre.
2𝑧 3 2𝜋𝑧 𝜇0 ⃗⃗⃗ ⃗⃗ = 𝐵 u𝑥⃗ alors le flux à travers les circuits 1 et 2 est nul car ils sont dans le plan (𝑂𝑥𝑦) :
Si 𝐵
A.3 – Détermination d’une structure Φ𝑥1 = Φ𝑥2 = 0
B. Exercices d’entraînement Le flux à travers le circuit 3 est la projection de la surface du rectangle dans un plan parallèle à
(𝑂𝑦𝑧) soit 𝑎𝑏 sin 𝛼 et donc le flux vaut
B.1 – Carte de champ d’un aimant en U
Φ𝑥3 = 𝑎𝑏𝐵 sin 𝛼
Entre les deux armatures nord et sud, on observe des lignes de champ parallèle, le champ y est
donc uniforme. À l’extérieur (proche de l’aimant) les lignes de champs sont courbées et s’éloignent Comme le circuit 4 est orthogonal à l’axe O𝑥 alors le flux du champ à travers celui-ci est le produit
les unes des autres : le champ devient de plus en plus faible. À grande distance, le champ tend de la surface et le champ magnétique :
vers celui d’un dipôle magnétique. Φ𝑥4 = 𝑎𝑏𝐵
B.2 – Analyse de cartes de champ ⃗⃗⃗ ⃗⃗ = 𝐵 u𝑦⃗ alors le flux à travers tous les circuits est nul car ils sont parallèles à l’axe (𝑂𝑦) :
Si 𝐵
La figure (a) présente les lignes de champ d’un fil infini parcouru par un courant. Le fil est
orthogonal au plan proposé et le champ est concentrique par rapport au fil. Φ𝑦1 = Φ𝑦2 = Φ𝑦3 = Φ𝑦4
La figure (f) présente les lignes de champ d’une bobine finie avec un champ constant dans la ⃗⃗⃗ ⃗⃗ = 𝐵 u𝑧⃗ alors le flux à travers les circuits 1 et 2 est le produit de la surface par le champ
Si 𝐵
bobine au centre et des lignes de courant qui divergent à la sortie de la bobine. magnétique car ils sont orthogonaux à l’axe (𝑂𝑧) :
La figure (g) présente les lignes de champ d’un dipôle magnétique ponctuel au centre.
La figure (h) présente les lignes de champ d’une spire de courant. Proche de la spire, le champ Φ𝑧1 = 𝑎𝑏𝐵 Φ𝑧2 = 𝜋𝑅2 𝐵
ressemble à un fil infini comme (a). Loin de la spire, elle ressemble à une carte de champ d’un Le flux à travers le circuit 3 est la projection de la surface du rectangle dans un plan parallèle à
dipôle comme (g). (𝑂𝑥𝑦) soit 𝑎𝑏 cos 𝛼 et donc le flux vaut
Remarque : La figure (b) présente les lignes de champ de deux spires en configuration Helmholtz
Φ𝑧3 = 𝑎𝑏𝐵 cos 𝛼
avec un champ constant entre les deux spires de courant. La figure (i) présente quand à lui les
lignes de champ de deux spires en configuration anti-Helmholtz avec un champ à gradient constant Comme le circuit 4 est parallèle à l’axe O𝑧 alors le flux du champ à travers celui-ci est nul :
entre les deux spires. La figure (d) présente la carte de champ d’un quadripôle. Enfin les figures Φ𝑧4 = 0
(c) et (e) présentent des cartes de champ de la superposition de dipôle, spires ou quadripôles.

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C. Exercices d’approfondissement correction relative inférieure à 𝛼 (par exemple 𝛼 = 1%) si


1/4
C.1 – Bobines de Helmholtz 144 4 125
2× 𝑢 <𝛼 ⇒ |𝑥| < ( 𝛼) = 0, 26𝑅
125 288
1 – En plaçant l’origine des abscisses 𝑥 au centre des deux bobines, on réécrit les champs créés
par les deux bobines : ce qui correspond à une zone d’espace relativement importante, la moitié de la zone centrale !
𝜇0 𝑁 𝑖𝑅2 𝜇0 𝑁 𝑖𝑅2 3 – 𝐵 = 9,0⋅10–5 T : il s’agit d’un champ mesurable, mais qui se détache encore peu du champ
⃗⃗⃗ ⃗⃗1 (𝑥) =
𝐵 u⃗ ; ⃗⃗⃗ ⃗⃗2 (𝑥) =
𝐵 u⃗ magnétique terrestre. Ce dispositif peut en revanche permettre de s’affranchir de ce champ ter-
3/2 𝑥 3/2 𝑥
2 (𝑅2 + (𝑅/2 + 𝑥)2 ) 2 (𝑅2 + (𝑅/2 − 𝑥)2 )
restre.
À l’aide d’une mise en facteur de 5𝑅/4, cela donne par principe de superposition, 4 – En réutilisant le développement précédent, mais en remplaçant 𝑖 par −𝑖 pour la bobine 2, il
2 −3/2
4𝑥2
−3/2 vient
⃗⃗⃗ ⃗⃗ = 4𝜇0 𝑁 𝑖 {(1 + 4𝑥 + 4𝑥 )
𝐵 + (1 −
4𝑥
+ ) } u𝑥⃗
3/2
5 𝑅 5𝑅 5𝑅2 5𝑅 5𝑅2 ⃗⃗⃗ ⃗⃗ = 𝐵
𝐵 ⃗⃗⃗ ⃗⃗1 + 𝐵
⃗⃗⃗ ⃗⃗2

2 – En supposant que l’on reste près du centre 𝑂 du dispositif, on peut se donner la condition 4𝜇0 𝑁 𝑖 6 32 204 4 6 32 204 4
= {(1 − 𝑢 + 𝑢3 + 𝑢 ) − (1 + 𝑢 − 𝑢3 + 𝑢 ) + 𝑂(𝑢5 )} u𝑥⃗
𝑥 ≪ 𝑅 ; on notera 𝑢 = 𝑥/𝑅 ≪ 1 pour alléger. On peut alors développer à l’ordre 5 : 53/2 𝑅 5 25 125 5 25 125

4 4
−3/2
34 1 3×5 4
2
⇒ ⃗⃗⃗ ⃗⃗ ≃ − 48𝜇0 𝑁 𝑖 𝑥u𝑥⃗
𝐵
(1 + ± 𝑢 + 𝑢2 ) =1− (±𝑢 + 𝑢2 ) + ( ) (±𝑢 + 𝑢2 )2 55/2 𝑅2
5 5 25 2! 4 5
3 à des termes d’ordre 𝟓 près cette fois-ci.
1 3×5×7 4
− ( ) (±𝑢 + 𝑢2 )3 C.2 – Champ créé par une bobine torique
3! 8 5
4 1 – La distribution de courant est invariante par rotation d’angle 𝜃 quelconque donc 𝐵(𝑟, ⃗⃗⃗ ⃗⃗ 𝑧). Soit
1 3×5×7×9 4
+ ( ) (±𝑢 + 𝑢2 )4 + 𝑂(𝑢5 ) un point 𝑀 de coordonnées (𝑟, 𝜃, 𝑧) ; le plan (𝑀 , u𝑟⃗ , u𝑧⃗ ) est un plan de symétrie des courant, donc
4! 16 5 ⃗⃗⃗ ⃗⃗ en 𝑀 ; on en déduit que
un plan d’antisymétrie du champ 𝐵
6 6 24 × 3 × 5
= 1 ∓ 𝑢 + (− + 3 ) 𝑢2 ⃗⃗⃗ ⃗⃗ = 𝐵(𝑟, 𝑧)u𝜃⃗
𝐵
5 5 2 × 52
6 26 × 3 × 5 × 7 2 – Le long d’un tel cercle, d⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 = 𝑟d𝜃u𝜃⃗ et 𝑟 et 𝑧 sont constants donc
+( ×2− 4 ) (±𝑢)3
5 2 × 3 × 53 ⃗⃗⃗ ⃗ ⃗
𝒞𝐵 = ∮ 𝐵 ⃗⃗⃗ ⃗⃗ ⋅ d⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 = ∮ 𝐵(𝑟, 𝑧)𝑟d𝜃 = 𝐵(𝑟, 𝑧)𝑟 ∮ d𝜃 = 2𝜋𝑟𝐵(𝑟, 𝑧)
24 ×3×5 26
×3×5×7
+( − 4 ×3
23 × 5 2 2 × 3 × 53 3 – Si le contour d’Ampère est hors du solénoïde, il n’enlace aucun courant donc d’après le
28 ×3×5×7×9 théorème d’Ampère,
+ ) 𝑢4 + 𝑂(𝑢5 )
27 × 3 × 5 4 2𝜋𝑟𝐵(𝑟, 𝑧) = 0 ⇒ ⃗⃗⃗ ⃗⃗ext = 0⃗
𝐵
6 32 144 4 Si le contour est dans le solénoïde, il enlace le courant 𝑁 𝑖, donc d’après le théorème d’Ampère,
= 1 ∓ 𝑢 ± 𝑢3 − 𝑢 + 𝑂(𝑢5 )
5 25 125
2𝜋𝑟𝐵(𝑟, 𝑧) = 𝜇0 𝑁 𝑖 ⇒ ⃗⃗⃗ ⃗⃗int = 𝜇0 𝑁 𝑖 u𝜃⃗
𝐵
On constate que l’ordre 2 disparaît, ce qui va expliquer la propriété utile de cette configuration. 2𝜋𝑟
En effet, par principe de superposition, on obtient alors
Remarque : le champ semble ne pas dépendre de 𝑧, mais en réalité il en dépend par morceaux
⃗⃗⃗ ⃗⃗ = 𝐵
𝐵 ⃗⃗⃗ ⃗⃗1 + 𝐵
⃗⃗⃗ ⃗⃗2
puisque la valeur de 𝑧 détermine si le point 𝑀 est à l’intérieur ou à l’extérieur du solénoïde.
4𝜇0 𝑁 𝑖 6 32 144 4 6 32 144 4
= {(1 − 𝑢 + 𝑢3 − 𝑢 ) + (1 + 𝑢 − 𝑢3 − 𝑢 ) + 𝑂(𝑢5 )} u𝑥⃗
53/2 𝑅 5 25 125 5 25 125

⇒ ⃗⃗⃗ ⃗⃗ ≃ 8𝜇0 𝑁 𝑖 u𝑥⃗


𝐵
53/2 𝑅
à des termes d’ordre 4 près ; il s’agit donc bien d’un champ quasiment uniforme sur une assez
grande plage de 𝒙. Pour s’en donner une idée quantitative, le terme d’ordre 4 correspond à une

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4 – Sur une telle petite surface (rectangle de taille ℎ × d𝑟), le champ est considéré uniforme donc

⃗⃗⃗ ⃗⃗ 𝑧) ⋅ ℎd𝑟u𝜃⃗ = 𝜇0 𝑁 ℎ
d𝜑 = 𝐵(𝑟, 𝑖d𝑟
2𝜋𝑟
5 – On en déduit le flux à travers une spire en sommant :
𝑟2 𝑟2
𝜇0 𝑁 ℎ 𝜇 𝑁ℎ 𝑟
𝜑 = ∫ d𝜑 = ∫ 𝑖d𝑟 = 0 𝑖 ln 2
2𝜋𝑟 2𝜋 𝑟1
𝑟=𝑟1 𝑟1

Le flux total traversant les 𝑁 spires est donc


𝜇0 𝑁 2 ℎ 𝑟 𝜇 ℎ𝑁 2 𝑟2 𝜇0 ℎ𝑁 2 𝑟2
Φ = 𝑁𝜑 = 𝑖 ln 2 = 0 ln 𝑖 ⇒ 𝐿= ln
2𝜋 𝑟1 2𝜋 𝑟1 2𝜋 𝑟1
𝐿 a pour unité le henry puisque 𝜇0 est en H ⋅m–1 . Hasard ou nécessité ?

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