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Cinquième partie
Mangétisme
213
PCSI 2019–2020, Lycée Lalande, Bourg–en–Bresse Alexandre Alles
Chapitre 24
Le champ magnétique
Bibliographie Strong parallel magnetic fields.
bCap Prépa Physique MPSI–PCSI–PTSI, Pérez, 2013 ! Chapitre 20 Mega Shark vs. Crocosaurus (2010)
La notion de magnétisme nous est relativement familière ce-
Thalès : la magnétite attire le fer.
pendant elle reste difficile à appréhender et formaliser : dans
Invention de la boussole, IIIème siècle.
ce chapitre nous allons poser un cadre descriptif de la notion
Utilisation de la boussole pour la navigation, XIIIème siècle.
de champ magnétique afin de commencer à étudier quelques Ørsted (1820) : courant électrique perturbe une boussole.
phénomènes liés au magnétisme.
N* Thalès de Millet (-625– -647) : astronome, physicien, mathématicien, géomètre et politicien grec.
N* Hans Christian Ørsted 1777–1851 : physicien danois.
b Champ
Un champ est la représentation d’une propriété physique en tout
point de l’espace à un (ou plusieurs) instant donné. Cette pro-
priété est définie par une grandeur physique qui est une fonction
de l’espace et du temps.
Champ scalaire : la grandeur physique est une grandeur scalaire
(température, pression, masse volumique, concentration...)
Champ vectoriel : la grandeur physique est représentée par
un vecteur (champ de pesanteur, champ de vitesse d’un solide,
champ de vitesse d’un fluide, champ magnétique...)
Figure 1 – Aimant droit et limaille de fer Figure 2 – Carte de champ d’un aimant droit
b Interaction entre deux aimants
Tout aimant possède un pôle nord et un pôle sud (on parle de dipôle magnétique). Des pôles de même nature se repoussent tandis
que des pôles de nature différente s’attirent.
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1.3.2 Fil
b Origine du champ magnétique
Un champ magnétique peut être créé grâce à un courant électrique.
Figure 5 – Champ magnétique créé par un fil Figure 6 – Carte de champ magnétique associée à un fil
1.3.3 Bobine plate ou spire
Fil électrique de forme circulaire, si un courant parcourant le fil il apparait un champ magnétique.
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1.3.4 Solénoïde
Un solénoïde est un enroulement de fil en forme d’hélice, cela cor-
respond à peu de choses près à l’association de plusieurs spires.
b Lignes de champ associées à un solénoïde
Le champ est quasiment uniforme dans le solénoïde, les lignes de
champ sortent par la face nord et rentrent par la face sud.
Remarque : Le champ au sein d’un solénoïdé réel n’est pas rigoureu-
sement uniforme.
Figure 9 – Champ magnétique créé par un solénoïde
1.4 Mesure de champ magnétique
Comme souvent en physique, la quantification d’une grandeur se fait par l’effet qu’a cette grandeur. Il semble naturel d’affirmer qu’un
aimant génère un champ magnétique bien supérieur à celui de la Terre.
b Ordres de grandeur
5
Composante horizontale du champ magnétique terrestre à la surface de la Terre : 4, 7.10 T
Champ à l’extrémité d’un aimant usuel : 10 1 à 1T
IRM : 6T
Intérieur d’un électroaimant à bobinage : 10 à 100T
Magnétar (étoile à neutron à grande vitesse de rotation) : 1011 T
b Champ uniforme
Le champ magnétique est uniforme là où les lignes de champ sont parallèles.
TD 27 Ex1
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blank
blank
b Intensité du champ magnétique
Dans le vide, l’intensité du champ magnétique créé par un circuit est proportionnelle à l’intensité du courant dans ce circuit.
Remarque (hors programme) : Ces différents constats sont rassemblés pour construire l’expression général d’un champ magnétique en
fonction du courant électrique, la loi de Biot et Savart
Z !
! ! µ0 I dl ^ (!
r !r 0)
B( r ) = ! ! .
4⇡ !
r 0 2C |r r 0 |3
7 1
Avec µ0 = 4⇡.10 H.m la perméabilité magnétique du vide.
TD 27 App1
b Principe de superposition
Dans le vide, les champs magnétiques en un point de l’espace se somment vectoriellement.
TD 27 Ex2
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Le vecteur moment magnétique s’exprime en A.m2 et pointe du sud ver le nord du circuit.
b Ordre de grandeur
3
Spire de rayon 5cm parcourue par un courant de 1A : 8.10 A.m2
Aimant permanent usuel : 1A.m2
Terre : 8.1022 A.m2
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Chapitre 25
Action d’un champ magnétique
Mankind has always feared
Bibliographie what it doesn’t understand.
bCap Prépa Physique MPSI–PCSI–PTSI, Pérez, 2013 ! Chapitre 21 Magneto
Un circuit électrique parcouru par un courant et plongé dans un champ magnétique subit des actions mécaniques dites de Laplace. Dans
ce chapitre nous allons nous attarder sur ces actions mécaniques et les utilisations que l’on peut en faire, par exemple pour mettre au
point des moteurs électriques.
Ampère (1820) : mise en évidence de la force magnétique
Sturgeon (1825) : invention de l’électroaimant
N* William Sturgeon (1783–1850) : physicien et inventeur anglais.
I Force de Laplace
1.1 Première approche
K Rail de Laplace
!
Un fil électrique rectiligne parcouru par un courant i et plongé dans un champ magnétique B subit une force, dite force de Laplace, qui
vérifie les caractéristiques suivantes
la force est perpendiculaire au fil et au champ magnétique ;
le trièdre formé par le courant orienté, le champ magnétique et la force de Laplace est direct ;
sa norme est proportionnelle à la longueur du fil, à l’intensité du courant et à l’intensité du champ magnétique.
b Force de Laplace
Soit un fil électrique rectiligne de longueur l parcouru par un courant électrique i et plongé dans un champ magnétique uniforme
! !
B . Soit le vecteur l de norme l, confondu avec le fil et orienté par i. La force de Laplace subie par le fil s’écrit
! ! !
FL =i l ^B .
Remarque : La force de Laplace est une conséquence de la force de Lorentz exercé sur les porteurs de charges en mouvement dans le
conducteur. Les porteurs de charges sont déviés sur l’une des faces du conducteur, ce qui induit l’apparition d’une différence de potentiel
!
U (et donc d’un champ électrique E ) par effet Hall. Ce champ électrique engendre une force sur les charges positives réparties dans le
! !
conducteur F = q E qui va pouvoir mettre ce dernier en mouvement : c’est la force de Laplace.
I !
v e
! • !
E B
!
F lorentz
Remarquons que la force de Lorentz magnétique ne travaille pas alors que la force de Laplace oui.
Remarque : Pour une intensité de 1A, un champ de 1T et un fil de 1m ; la force subie est de 1N. Cette valeur est faible, en pratique on
utilise des bobinages pour augmenter la longueur du fil et donc la force subie.
1.2 Le rail de Laplace
Soit deux rails conducteurs parallèles séparés d’une distance l et raccordés à un générateur de courant de c.e.m. I, le tout fixe dans le
référentiel du laboratoire supposé galiléen. On ferme le circuit en déposant une tige conductrice de masse m et de longueur l sur les
!
rails et libre de se déplacer sans frottement. L’ensemble est plongé dans un champ magnétique uniforme et stationnaire B = B ! uz
perpendiculaire au circuit.
!
uy
!
ux
!
uz
!⌦
B
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Ne pas confondre le champ magnétique extérieur dans lequel est plongé le dispositif et le champ magnétique créé par le circuit lui
même !
Remarque : Cette expérience est à l’origine de la conception des moteurs linéaires.
Force de Laplace appliquée à la tige
! ! !
F L = I l ^ B = Il!
u y ^ B( !
u z) = IlB !
ux .
Puissance motrice si v < 0, i.e. mouvement dans le sens des x décroissants. Si on néglige les frottements alors la seul force présente est
la force de Laplace, ainsi le théorème de la puissance cinétique conduit à
dEc dv lB
= PL =) = I.
dt dt m
1.3 Généralisation
En pratique on ne rencontrera pas toujours un conducteur linéaire tel que le rail de Laplace, ainsi l’expression de la force de Laplace
que nous avons précédemment introduit est mise en défaut. Il faut alors se tourner vers une expression plus fondamentale.
Cette expression faisant intervenir la valeur du champ magnétique au point M , on peut donc désormais travailler avec des champs
magnétiques non–uniformes et des circuit non–rectilignes.
b Force de Laplace
La force de Laplace découle de la force élémentaire de Laplace par
Z Z
! ! ! !
FL = dF L = i dl M ^ B (M ) .
circuit M 2circuit
1. ⇣ !
! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !⌘ ! !
F L = iP Q ^ B + iQR ^ B + iRS ^ B + iSP ^ B = i P Q + QR + RS + SP ^ B = 0 .
La résultant des forces est nulle, i.e. le champ magnétique n’a pas tendance à déplacer le centre de masse du cadre.
! le vecteur unitaire aligné sur les bords horizontaux
2. Commençons par calculer les forces subies par chaque coté de la spire, on note u r
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de la spire
! ! ! ! ^ Bu ! = ibB cos ↵u
!; ! ! ! ! ^ Bu ! = iaB u !;
F1 = iP Q ^ B = ibu r x z F2 = iQR ^ B = iau z x y
! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !
F3 = iRS ^ B = ibur ^ B ux = ibB cos ↵uz ; F4 = iSP ^ B = iauz ^ B ux = iaB uy .
! ! ! ! ! ! ! ! ! b! ! + bu! ^ iaB u
! = bu
! ^ iaB u
! = iabB sin ↵u
!.
ML = OM1 ^ F1 + OM2 ^ F2 + OM3 ^ F3 + OM4 ^ F4 = ur ^ ( iaB)u y r y r y z
2 2
Ce moment est indépendant du point O, c’est un moment relatif à des actions mécaniques de résultante nulle : c’est un couple.
! ! ! avec !
3. Rappelons que le moment magnétique d’une spire s’écrit M = i S = iabu ✓ S le vecteur surface du circuit orienté dans le sens
conventionnel. Le moment subie par la spire s’écrit
! ! = iabu
! ^ Bu
!=M ! !
ML = iab ⇥ B ⇥ sin ↵u z ✓ x ^B .
!
4. La puissance s’écrit P = ML !
! = iab!B sin ↵ .
2.2 Moment magnétique plongé dans un champ magnétique
b Moment magnétique dans un champ magnétique uniforme
! !
Un moment magnétique M plongé dans un champ magnétique uniforme B subit, de la part de ce champ, des actions de Laplace dont
la résultante est nulle et le moment est
! ! !
ML = M ^ B .
Remarque importante : Si le champ magnétique n’est pas uniforme à l’échelle du dipôle magnétique, la résultante des actions magnétiques
n’est pas nulle !
y
y
!
M
! !
ML B
x !
ML
⌦ x
!
B
!
M
! !
L’action d’un champ magnétique sur un moment magnétique tant à aligner les vecteurs M et B .
! ! et le moment magnétique tourne dans le sens trigonométrique.
Si ↵ 2 ]0, ⇡[ alors ML orienté suivant +u z
! ! et le moment magnétique tourne dans le sens antitrigonométrique.
Si ↵ 2 ] ⇡, 0[ alors M orienté suivant u
L z
Si le moment magnétique est légèrement écarté (i.e. ↵ 6= 0) alors le moment des actions de Laplace tend à le ramener parallèle au champ
magnétique : position d’équilibre stable. De plus ↵ = ⇡ est une position d’équilibre mais instable.
b Effet mécanique d’un couple de Laplace
! ! ! ! ! !
Le couple de Laplace MM = M ^ B subit par un moment magnétique M tend à aligner M et B .
Remarque : ceci explique le comportement d’une boussole dans le champ magnétique terrestre.
!
Remarque : le couple ML traduit l’action à distance d’une source de champ magnétique sur un moment magnétique. D’après le principe
!
des actions réciproques, la source de champ magnétique subie le moment opposé ML . Ainsi, deux aimants proches vont tourner pour
aligner leurs moments magnétiques, la présence de frottements assurent qu’ils se stabiliseront après un temps suffisamment long.
2.3 Effet moteur d’un champ magnétique tournant !
u y
Bobine 2
L’expression de ce champ n’est valable qu’à l’intersection entre l’axe des deux bobines. En pratique le champ obtenu n’est pas uniforme car
les lignes de champs s’écartent rapidement en s’éloignant d’une bobine. On fera tout de même l’approximation d’un champ stationnaire
pour des bobines très proches et dans une petite zone autour de l’intersection entre les axes des bobines.
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! !
Eel = pE .
On peut naturellement associer à cette énergie potentielle une force conservative traduisant l’interaction entre un dipôle électrostatique
et un champ électrostatique
! ! ! ⇣ !⌘
Fel = gradEel = grad !
pE .
! !
Exemple : Considérons un dipôle permanent indéformable (i.e. !
p constant) plongé dans un champ électrique uniforme, alors Fel = 0 .
Le seul effet est l’alignement du dipôle avec le champ électrique, vu précédemment.
Exemple : Considérons un dipôle permanent indéformable (i.e. ! p constant) plongé dans un champ électrique non uniforme.La force
! ! ! ! sont alignés
précédente s’écrit dans le cas où le dipôle p = pux et le champ E = E(x, y, z)u x
! dE !
Fel = p ux .
dx
Le champ électrique non uniforme engendre une force le long de l’axe du dipôle.
Exemple : Considérons deux charges électriques confondues +q et q qui s’attirent par le biais d’une force de type rappel élastique
! !. Supposons la charge +q fixe, alors il apparaît une
de raideur k. On plonge ce système dans un champ électrique E = E(x, y, z)u x
force de Lorentz sur la charge q engendrant un dipôle induit de longueur d’équilibre vérifiant le principe fondamental de la statique
0= qE kx ) x = qE/k, le moment dipolaire associé est !
p = qxu !. Ainsi, la force électrique apparaissant sur ce dipôle est de la
x
forme ✓ ◆
! ! ⇣ !⌘ ! q2 E 2 dE 2 !
Fel = grad !
p E = grad / ux .
k dx
Exemple : Si on plonge un dipôle magnétique permanent dans un champ uniforme il ne subit qu’un couple qui tend à l’orienter le long
du champ magnétique.
! ! alors il
Exemple : Si on aligne un dipôle magnétique permanent avec un champ magnétique non uniforme de la forme B = B(x)u x
force de la forme
! dB 2 !
Fmag / ux .
dx
Citations bis
Français : Lokhlass vient de Loch Ness et classe.
Magnetism, you recall from physics class, is a powerful force
Anglais, allemand : Lapras est tiré du nom Laplace.
that causes certain items to be attracted to refrigerators.
Japonais : “ra pu ra su" vient de Laplace.
Peter Archer, The quotable intellectual
http ://www.pokepedia.fr
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Chapitre 26
Lois de l’induction
L’induction, en nous faisant convenir de choses évidentes,
tire de ces aveux le moyen de nous faire convenir de choses douteuses,
Bibliographie mais qui ont du rapport avec les premières.
bCap Prépa Physique MPSI–PCSI–PTSI, Pérez, 2013 ! Chapitre 22 Cicéron
L’un des phénomènes majeurs du magnétisme est l’induction, nom donné en référence à l’apparition de courants dits induits dans le
système. L’induction est technologiquement très importante : générateurs électriques, moteurs, transformateurs, chauffage, freinage par
induction...
Faraday (1831) : approcher un aimant d’une spire engendre un courant électrique.
N* Michael Faraday (1791–1867) : chimiste et physicien anglais.
b Flux magnétique
!
Soit un circuit orienté par le sens conventionnel du courant. Soit S le vecteur surface du circuit défini
par le sens de i et la “règle" de la main droite. Si le circuit est plongé dans un champ magnétique
!
B uniforme, le flux magnétique à travers le circuit est défini par le produit scalaire
!!
= B.S ;
Le flux totale s’écrit comme l’intégrale du flux élémentaire sur toute la surface du circuit
Z Z
!
= d M = B (M )!n M dS .
M 2Scircuit M 2Scircuit
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II Lois de l’induction
b Loi de Faraday
!
Soit un circuit électrique filiforme orienté par le sens conventionnel de i. Soit S le vecteur surface de ce circuit, orienté par i et la
“règle" de la main droite. Le circuit est le siège d’une f.e.m. induite e orienté conventionnellement dans le même sens que i telle que
d
e= ;
dt
exprimé en V.
Remarque : Une étude expérimentale précise n’est pas possible avec un aimant car on ne connait pas précisément le champ magnétique
associé à une telle source. Il faudrait réaliser l’expérience dans l’entrefer d’un électroaimant.
Remarque importante : Une spire est équivalente à une résistance associée en série avec une inductance et un générateur de f.e.m.
d
e= , cependant dans certains cas l’inductance sera négligée, on le précisera.
dt
2.2 Interprétation : loi de modération de Lenz
Interprétons l’expérience introductive avec la loi de Faraday.
d
Plus l’aimant est approché rapidement, plus le flux magnétique augmente rapidement et donc est grand. La valeur absolue de la
dt
f.e.m. induite est grande, ce qui fait croitre l’intensité du courant induit.
Plus la surface de la spire est grande, plus le flux est grand et ainsi l’intensité du courant induit augmente.
Le sens du courant induit est tel que ce courant engendre un champ magnétique tendant à s’opposer aux variations du champ
magnétique extérieur.
N* Heinrich Friedrich Emil Lenz (1804–1865) : physicien germano–balte.
Remarque : La cause de l’apparition du courant induit est le déplacement de l’aimant, i.e. d’un moment magnétique. Alors la spire
acquiert un moment magnétique dans la direction opposée afin de repousser l’aimant.
Remarque : La cause de l’apparition du courant induit est l’augmentation du flux du champ magnétique à travers la spire, alors un
champ magnétique induit opposé au champ magnétique extérieur apparaît pour diminuer ce flux.
Remarque : Les ruptures d’équilibre chimique par ajout d’un constituant peuvent également s’interpréter à l’aide d’une loi de modération.
Remarque : Après avoir traité un exercice, vérifier que vos résultats sont en accord avec la loi de modération de Lenz.
TD27 – Ex1
Les questions 1 et 2 traitent de ce chapitre la question 3 est une ouverture vers le chapitre suivant.
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L’année prochaine vous étudierez les lois de Maxwell qui permettent de décrire l’électromagnétisme (ensemble des phénomènes électriques
et magnétiques comme par exemple la propagation des ondes lumineuses).
8 ! ⇢
>
> div E = ;
>
> E0
>
> !
>
>
>
< !! @B
rot E = ;
@t
>
> ! !
>
> div B = 0 ;
>
>
>
> !
> !!
:rot ! @E
B = µ0 j + µ0 E 0 .
@t
L’induction peut se voir comme l’apparition d’un champ électromoteur. Une f.e.m. n’est plus ni moins qu’une différence de potentiel et
! !
engendre ainsi un champ électrique tel quel E m = grade
I !
! ! x ⇣ !! ⌘ ! x @B ! @ x! ! d
e= E m · dl = rot E m · dS = · dS = B · dS = .
C @t @t dt
S S S
! ⇣! !⌘
f =q E +!
v ^B .
!
Exprimons la force f 0 dans le référentiel du laboratoire puis réexprimons la dans le référentiel du circuit
!0 ⇣! !⌘ ⇣! !⌘
f = q E0 + !
v 0 ^ B 0 = q E 0 + (!
v +!
ve ) ^ B 0 .
Or en mécanique classique, les forces sont invariantes par changement de référentiel. Ainsi ce changement de référentiel se traduit par
! ! ! ! ! !
les transformations des champs B = B 0 et E = E 0 + ! ve ^ B 0 . Il apparait un second champ électromoteur de la forme !
ve ^ B avec !ve
la vitesse du circuit par rapport au laboratoire. Dans ce cas la f.e.m. induite peut s’écrire
I ⇣
! !⌘ !
e= ve ^ B . dl .
C
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Chapitre 27
Induction de Neumann : Circuit fixe dans un champ magnétique variable
Bibliographie This is an extremely unusual magnetic flux for any planet.
bCap Prépa Physique MPSI–PCSI–PTSI, Pérez, 2013 ! Chapitre 23 Transformers Prime : Metal Attraction (2011)
La variation du flux d’un champ magnétique à travers un circuit est à l’origine de l’apparition de f.e.m. par le biais des phénomènes
d’induction. Deux possibilités s’offrent donc à nous pour créer des f.e.m. : soit faire varier les champs magnétiques soit déplacer les
circuits afin de modifier le flux magnétique à travers ce dernier.
C’est en 1831 que Faraday observa l’apparition d’une f.e.m. dans un circuit en déplaçant un aimant à proximité de ce dernier. Toutefois
nous avons vu qu’un circuit parcouru par un courant engendre un champ magnétique, ce qui peut entraîner des phénomènes d’inductions
dans d’autres circuits ou bien lui–même.
I Auto–induction
1.1 Flux magnétique et inductance propre
Ordre de grandeur
3 N2
Calculer l’inductance propre d’une bobine telle que S = 1, 0.10 m2 , l = 0, 01m et N = 1.0 ⇥ 102 spires. L = µ0 S ⇡ 12mH.
l
Avec le coefficient L appelé coefficient d’auto–inductance ou d’inductance propre. Ce coefficient est positif, dépend uniquement de la
géométrique du circuit et s’exprime en Henry (H).
En toute généralité le calcul du flux propre passe par la connaissance précise du champ propre, pour une géométrique quelconque ce
calcul peut s’avérer fastidieux. Dans le cas d’une bobine longue idéale le calcul est quant à lui très simple car nous avons vu que le
! !.
champ magnétique à l’intérieur d’un tel circuit est uniforme et s’exprime B = µ0 N iu z
TD28 – App1
di di 1 B0 S!
Ri = e = B0 S! sin(!t) L () + i= sin(!t), circuit du 1er ordre avec forçage.
dt dt ⌧ L
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R R
TD28 – App2
di R E
E L E e 2. + i=
dt L L
E L
3. i = (1 exp( t/⌧ )) avec ⌧ = .
R R
i i
1.3 Aspect énergétique
A partir du schéma électrique équivalent on peut écrire
1 di2
Ei = U i ei = Ri2 + L .
2 dt
Et par intégration on peut obtenir la variation d’énergie emmagasinée dans la bobine en fonction du temps et ainsi définir l’énergie
potentielle magnétique du circuit 1 2 1 2
EL = EL (t) EL (0) = Li (t) Li (0) .
2 2
1 2
Em = Li .
2
Cela correspond à l’énergie dépensée par le générateur pour créer le champ magnétique propre lors de la croissance de i.
Remarque : Le courant (ainsi que l’énergie magnétique) étant une quantité continue lors de l’ouverture brutale d’un interrupteur le
courant ne peut chuter brutalement alors il apparaît une étincelle de rupture afin d’évacuer l’énergie stockée de façon continue.
II Bobines en interaction
Un circuit étant le siège d’un phénomène d’induction engendre un champ magnétique avec lequel il va interagir (auto–induction). Mais
alors que se passe–t–il lorsque deux circuit sont approchés l’un de l’autre ?
2.1 Inductance mutuelle
!
En toute généralité le champ magnétique B 1 engendré par le circuit 1 est proportionnel au courant i1 le parcourant tandis que le circuit
!
2 engendrera un champ magnétique B 2 proportionnel au courant i2
1!2 / B1 / i1 et 2!1 / B2 / i2 .
1!2 = M i1 ; 2!1 = M i2 .
Le coefficient M ne dépend que de la géométrie des circuits ainsi que leur orientation respective et s’exprime en Henry (H).
TD28 – App3
! N1 ! ! ! N1 N2
Effets de bords négligés : B 1 = µ0 i1 uz alors 1!2 = B1 .N2 S2 = µ0 S2 cos ✓
l1 l1
Remarque : Le calcule de 2!1 est plus compliqué car le champ magnétique n’est pas uniforme... Le fait que l’inductance mutuelle soit
la même pour les deux flux nécessitera de passer par des calculs plus précis de champ magnétique, nous admettrons donc ce résultat
pour le cas général.
TD28 – App6
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M M
R1 R2 R1 R2
E1 L1 L2 E2 E1 e 1 e2 E2
i1 i2 i1 i2
Figure 1 – Circuits couplés par inductance mutuelle. Figure 2 – Schéma électrique équivalent.
La dynamique de ce système est régit par un système de deux équations à deux inconnues
di1 di2
E1 L1 M = R1 i 1 ;
dt dt
di2 di1
E2 L2 M = R2 i 2 .
dt dt
Dans le cas où R1 = R2 , E1 = E, E2 = 0 et L1 = L2 la résolution peut se faire en combinant les équations pour faire apparaître deux
nouvelles variables x = i1 + i2 et y = i1 i2
dx
(L + M ) + Rx = E ;
dt
dy
(L M) + Ry = E .
dt
On reconnait deux équations différentielles linéaires d’ordre 1 qui admettent comme solutions
t/⌧x
x(t) = Ax e + Bx ;
t/⌧y
y(t) = Ay e + By ;
L+M L M E
avec les temps caractéristiques ⌧x = , ⌧y = et les solutions en régime permanent Bx = By = . On peut donc obtenir
R R R
les courants
x(t) + y(t) Ax t/⌧x Ay t/⌧y E
i1 (t) = = e + e + ;
2 2 2 R
x(t) y(t) Ax t/⌧x Ay t/⌧y
i2 (t) = = e e .
2 2 2
Initialement, on considère qu’il n’y a pas de courant établi i1 (0) = i2 (0) = 0, cela reste vrai après l’allumage de la source car la bobine
tend à modérer les variations de courants (loi de Lenz). Ainsi les conditions initiales permettent d’écrire
Ax Ay E
+ + =0;
2 2 R
Ax Ay
=0.
2 2
Ainsi les solutions prennent la forme
t/⌧x t/⌧y
x(t) + y(t) E e +e
i1 (t) = = 1 ;
2 R 2
t/⌧y t/⌧x
x(t) y(t) Ee e
i2 (t) = = .
2 R 2
En réponse à un échelon, le couplage influencera uniquement le régime transitoire.
2.3 Circuits couplés en RSF
Le couplage des circuits par inductance mutuelle trouve de nombreuses applications en régime sinusoïdal forcé.
TD28 – Ex1
228
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III Applications
TD28 – Pb2
Le fond de la casserole est un bloc métallique comportant de nombreux électrons libres. La plaque à induction crée au sein de la
casserole un champ magnétique variable qui engendre des courants de Foucault : les électrons soumis à un champ magnétique se mettent
en mouvement et formes des « petites spires de courants ». Le matériaux possédant une certaines résistivité va dissiper une partie de
l’énergie des courants de Foucault sous forme thermique par effet Joule, chauffant ainsi directement le matériau de la casserole.
N* Léon Foucault (1819–1868) : physicien français.
Ainsi tous les matériaux ne seront pas adaptés : ils doivent présenter un caractère ferromagnétique (i.e. aimantables) afin de concentrer
les lignes de champ magnétique dans le matériau et maximiser les courants de Foucault.
TD27 – Pb1
TD28 – Pb3
229
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3.3 Le transformateur
3.3.1 Principe général
b Transformateur de tension
Un transformateur de tension convertit une tension alternative en une autre tension alternative de même fréquence mais de valeur
efficace différente. Le fonctionnement d’un tel dispositif repose sur le couplage de deux bobinages par l’intermédiaire d’un matériau
ferromagnétique dont le rôle est de canaliser les lignes de champs d’un bobinage à l’autre.
i1 i2
U1 e1 e 2 U2
• •
e2 N2 ddt N2
= = .
e1 N1 ddt N1
U2 e2 N2
= = .
U1 e1 N1
i1 U2 N2
= = .
i2 U1 N1
Quelques exemples
Quel nombre de spires faut–il pour utiliser des appareils européens (220V) aux USA (110V) ? Et pour alimenter un appareil
nomade (12V) sur le secteur (220V) ?
On peut identifier la puissance fournie par les générateurs, la puissance dissipée par effet Joule et la puissance consommée pour faire
croitre le champ magnétique dans les circuits
✓ ◆
d 1 1
Pm = L1 i21 + L2 i22 + M i1 i2 .
dt 2 2
230
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Transformateurs d’isolement
Lorsque l’on souhaite visualiser la caractéristique d’un dipôle à l’oscilloscope il est nécessaire de visualiser la tension aux bornes du
dipôle et la tension aux bornes d’une résistance afin de visualiser une image de l’intensité du courant. Le premier circuit ci–dessous
n’est pas possible à réaliser car il y a deux masses ce qui court-circuite la diode. Une solution consiste à placer un transformateur de
rapport 1 entre le GBF et le reste du circuit à alimenter. De cette façon, le GBF, via le transformateur, applique une tension (variable)
à l’association en série de la diode et du résistor. On peut alors placer dans le circuit secondaire une masse à l’endroit souhaité, il n’y
a plus aucun lien électrique entre le GBF et le reste du circuit.
231
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Chapitre 28
Induction de Lorentz : Circuit mobile dans un champ magnétique stationnaire
Je comprends pas. Je roule à fond, à fond,
Bibliographie à fond dans l’herbe mais ça avance pas.
bCap Prépa Physique MPSI–PCSI–PTSI, Pérez, 2013 ! Chapitre 24 Jean Alesi dans les Guignols de l’Info
bLe SUPer manuel de Physique PTSI, ed. Bréal, 2013 ! Chapitre 26
Les convertisseurs électromécaniques sont des dispositifs permettant de convertir une énergie électrique en énergie magnétique (et
inversement). Ces dispositifs sont très nombreux dans notre environnements : moteurs, génératrices, freins... L’apparition d’une force
électromotrice dans un dispositif possède de nombreux applications que ce soit de la conversion électromécanique ou non, on peut par
exemple mentionner le chauffage par induction également. Dans ce chapitre nous allons donc remobiliser toutes les notions que nous
avons introduites en mécaniques, électrocinétique et induction afin d’étudier le fonctionnement de plusieurs dispositifs réels que nous
modéliserons simplement.
K Rail de Laplace
Fonctionnement générateur : circuit fermé par un ampèremètre et barre mise en mouvement par l’opérateur.
Fonctionnement récepteur : circuit fermé par un générateur de tension.
b Équation électrique
Le schéma équivalent conduit (grâce à la loi des Mailles) à l’équation électrique E + e(t) = E Bav(t) = Ri(t).
La barre est parcourue par un courant et plongée dans un champ magnétique extérieur, il apparait donc une action de Laplace. Faisons
un bilan des forces en présence
Le poids de la barre m! g = mg u !.
z
!
La réaction des rails N qui compense le poids, on négligera les frottements pour simplifier l’étude.
! ! que l’on prendra nulle afin d’étudier la situation “moteur".
L’éventuelle action d’un opérateur F op = Fop u x
! ! ! !.
Les actions de Laplace F L = i a ^ B = i(t)aB u x
232
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b Équation mécanique
! conduit à l’équation m dv = (!
Le principe fondamental de la dynamique suivant u
! ! ! !
P + N + F op + F L )u
x x = i(t)aB.
dt
Les équations électrique et mécanique sont couplées (elles contiennent toutes deux les quantités v(t) et i(t). La substitution ou la méthode
des pivot permet de découpler ces équations et d’obtenir le système
8
> dv a2 B 2 aB
< (t) + v(t) = E;
dt Rm Rm
>
: 1
i(t) = [E Bav(t)] .
R
Pour un rail initialement au repos, la résolution de la première équation différentielle conduit aux solutions
8 ✓ ◆
> E t Rm
>
< v(t) = 1 exp avec ⌧ = 2 2 ;
aB ⌧ a B
✓ ◆
>
> E t Rm
: i(t) = exp avec ⌧ = 2 2 .
R ⌧ a B
v(t) i(t)
t t
On observe un régime transitoire accéléré suivi d’un régime permanent, tout comme pour un objet en chute libre dans l’atmosphère :
les effets inductifs entraînent une force de frottement fluide proportionnel à v, parfois on parle de frottement électormagnétique.
m dv
Partons de l’équation électrique et faisons apparaître des puissances en multipliant par i(t), notons que i(t) = d’après l’équation
aB dt
mécanique.
b Bilan de puissance
On obtient le bilan de puissance
m dv 1 dv 2
Ei = Ri2 + Bav = Ri2 + m .
Ba dt 2 dt
La puissance fournie par le générateur est en partie dissipée par effet Joule dans la résistance mais aussi convertie en puissance mécanique
(en faisant croître l’énergie cinétique de la barre mobile).
Mode générateur
!
Réaliser à nouveau l’étude précédente en l’absence de générateur et en considérant un opérateur appliquant une force F op .
b Équations du dispositif
Équation électrique e(t) = Bav(t) = Ri(t).
dv ! ! ! ! !
Équation mécanique m = ( P + N + F op + F L )u x = Fop + i(t)aB.
dt
233
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Pour un rail initialement au repos, la résolution de la première équation différentielle conduit aux solutions
8 ✓ ◆
> RFop t Rm
>
< v(t) = 1 exp avec ⌧ = 2 2 ;
a2 B 2 ⌧ a B
✓ ◆
>
: i(t) = Fop 1 exp
> t Rm
avec ⌧ = 2 2 .
aB ⌧ a B
v(t) i(t)
On observe un régime transitoire accéléré suivi d’un régime permanent, tout comme pour un objet en chute libre dans l’atmosphère :
les effets inductifs entraînent une force de frottement fluide proportionnel à v, parfois on parle de frottement électormagnétique.
II Machines en rotation
Le fonctionnement de ce dispositif est identique à celui du rail de Laplace à la différence près que la translation est remplacée par une
rotation et les actions de Laplace prennent la forme d’un moment. On peut utiliser ce dispositif comme un générateur ou un récepteur.
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Calculer le moment associé aux actions de Laplace par rap- Figure 3 – Représentation 3D de la spire en rotation
autour de son axe vertical.
port au centre de la spire
I O.
! ! !
Expression générale M L,O = OP ^ dFL (P ).
P 2(C)
Décomposons segment par segment
! ! ! ! ! ! ! ! !
M L,O = OJ1 ^ F1 + OJ2 ^ F2 + OJ3 ^ F3 + OJ4 ^ F4
! ! ! ⇣ ! !⌘
= 2OJ1 ^ F1 = 2OJ1 ^ iM N ^ B
⇣ a ⌘
=2 ! + a cos u
sin u ! ^ (ibu! ^ Bu!) = !
iabB sin u
x y z x z
2 2
dEc
= P =) J ˙ ¨ = MB ˙ sin .
dt
TD 29 Pb2
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Dans les faits machines synchrones et asynchrones sont assez proches, la différence étant : associe–t–on un moment magnétique permanent
au rotor ou non. Si le rotor est constitué de spires que l’on alimente alors il apparait un moment magnétique permanent (machine
synchrone) si les spires sont court–circuités alors il n’y a aucun moment magnétique permanent (machine asynchrone). Ces deux types
de machines peuvent également être utilisés comme récepteur ou génératrice (on parle d’alternateur car le courant généré est alternatif).
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K Freinage électromagnétique
Mise en évidence du freinage électromagnétique avec un aimant et des tubes en différents matériaux.
Reprenons les résultats établis précédemment sur le rail de Laplace. En l’absence d’opérateur externe et de générateur, les équations
électrique et mécanique permettent d’écrire (voir étude en début de chapitre pour la méthode complète)
8 2 2
>
> dv (t) + a B v(t) = 0 ;
<
dt Rm
>
> Bav(t)
: i(t) = .
R
Pour un rail initialement en mouvement à la vitesse v0 , la résolution de la première équation différentielle conduit aux solutions
8 ✓ ◆
> t Rm
>
< v(t) = v 0 exp avec ⌧ = 2 2 ;
⌧ a B
✓ ◆
>
:i(t) = aB v0 exp
> t Rm
avec ⌧ = 2 2 .
R ⌧ a B
v(t) i(t)
On observe un régime transitoire accéléré suivi d’un régime permanent, tout comme pour un objet en chute libre dans l’atmosphère :
les effets inductifs entraînent une force de frottement fluide proportionnel à v, parfois on parle de frottement électormagnétique.
Plus barre est massive plus il faut du temps pour la stopper (inertie).
Plus B est intense moins il faut de temps pour stopper la barre.
Remarque : le frein électromagnétique fait office de génératrice, l’énergie de freinage des tramways et métros de Lyon est ainsi récupérée
et réutilisée pour alimenter les transports en commun.
http://www.rse-egis.fr/wp-content/uploads/2016/11/Egis_contact_39_Lyon_recup-energie-freinage.pdf
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TD 29 Pb1
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