« C’est vers cette activité intérieure qu’il faut tourner nos yeux, c’est d’après elle qu’il faut

agir, que ce soit pour lire, pour prier ou, si besoin est, pour accomplir une œuvre extérieure. » 1

« Denys n’a-t-il pas dit : Celui qui parle le mieux de Dieu, c’est celui qui, à cause de la plénitude
de la richesse intérieure, peut se taire à son sujet. Car, alors, image, opération, louange,
gratitude ou autre action possible, tout cela s’évanouit. » 2

Car Dieu ne regarde pas les oeuvres en soi, mais uniquement ce qu'il y a d'amour, de ferveur et d'esprit
dans ces œuvres (Maître Eckhart)

« Car Dieu ne regarde pas les œuvres en soi, mais uniquement ce qu'il y a d'amour, de ferveur
et d'esprit dans ces œuvres. Peu lui importent nos œuvres; la seule chose qui l'intéresse, c'est la
disposition d'esprit que nous apportons à nos œuvres, l'amour que nous y manifestons pour Lui
seul. L'homme, en effet, serait trop cupide, si Dieu lui-même ne lui suffisait pas. Qu'en toutes
tes œuvres ta récompense soit que Dieu les connaît et qu'en les faisant, c'est à Lui que tu
pensais; que cela te suffise en tout temps. »3

Avoir la volonté de faire aussitôt que je le pourrai, et l'avoir fait, c'est tout un devant Dieu (Maître
Eckhart)

« En vérité, par ma seule volonté je puis tout faire. Je puis porter les peines de tous les hommes, donner
à manger à tous les pauvres, faire les oeuvres de tous les hommes et tout ce que tu peux imaginer. Si ce
n'est pas la volonté qui te fait défaut, mais seulement le pouvoir d'exécution, tu as tout fait aux yeux de
Dieu, et personne ne peut t'enlever ton mérite ni t'imputer aucune responsabilité. En effet, avoir la
volonté de faire aussitôt que je le pourrai, et l'avoir fait, c'est tout un devant Dieu. Bien plus, si je
voulais avoir autant volonté qu'en a le monde entier et que j'en eusse le grand et complet désir, je
l'aurais vraiment ; car, ce que je veux avoir, je l'ai. Et même si je voulais avoir autant d'amour qu'en
aient jamais eu tous les hommes et, de tout cet amour, aimer Dieu ou quelque autre objet que tu puisses
imaginer, tout cela je l'aurais en vérité pourvu que ma volonté fût entière. »4

Eckhart – Traités et sermons – Flammarion, 1993, Paris – Entretiens spirituels , I, page 90

Car Dieu ne regarde pas les oeuvres en soi, mais uniquement ce qu'il y a d'amour, de ferveur et d'esprit
dans ces œuvres (Maître Eckhart)

« Car Dieu ne regarde pas les œuvres en soi, mais uniquement ce qu'il y a d'amour, de ferveur et
d'esprit dans ces œuvres. Peu lui importent nos œuvres; la seule chose qui l'intéresse, c'est la
disposition d'esprit que nous apportons à nos œuvres, l'amour que nous y manifestons pour Lui seul.
L'homme, en effet, serait trop cupide, si Dieu lui-même ne lui suffisait pas. Qu'en toutes tes œuvres ta
récompense soit que Dieu les connaît et qu'en les faisant c'est à Lui que tu pensais; que cela te suffise
en tout temps. »

Eckhart – Traités et sermons – Flammarion, 1993, Paris – Entretiens spirituels , I, page 102

Avoir la volonté de faire aussitôt que je le pourrai, et l'avoir fait, c'est tout un devant Dieu (Maître
Eckhart)

1
Maître Eckhart, Traités et sermons, Traités, Entretiens spirituels, Chap. XXIII, p. 121
2
Maître Eckhart, Traités et sermons, Traités, Entretiens spirituels, Chap. XXIII, p. 121
3
Maître Eckhart, Traités et sermons, Entretiens spirituels, chap. I, p. 102
4
Maître Eckhart, Traités et sermons, Entretiens spirituels, Chap. I, p. 90

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 « En vérité, par ma seule volonté je puis tout faire. Je puis porter les peines de tous les hommes, donner
à manger à tous les pauvres, faire les oeuvres de tous les hommes et tout ce que tu peux imaginer. Si ce
n'est pas la volonté qui te fait défaut, mais seulement le pouvoir d'exécution, tu as tout fait aux yeux de
Dieu, et personne ne peut t'enlever ton mérite ni t'imputer aucune responsabilité. En effet, avoir la
volonté de faire aussitôt que je le pourrai, et l'avoir fait, c'est tout un devant Dieu. Bien plus, si je
voulais avoir autant volonté qu'en a le monde entier et que j'en eusse le grand et complet désir, je
l'aurais vraiment ; car, ce que je veux avoir, je l'ai. Et même si je voulais avoir autant d'amour qu'en
aient jamais eu tous les hommes et, de tout cet amour, aimer Dieu ou quelque autre objet que tu puisses
imaginer, tout cela je l'aurais en vérité pourvu que ma volonté fût entière. »

Eckhart – Traités et sermons – Flammarion, 1993, Paris – Entretiens spirituels , I, page 90

« C’est pourquoi ne vous occupez pas de petites choses, car vous êtes n’êtes créés pour rien de petit et
l’honneur du monde n’est que détournement de la vérité et erreur concernant la béatitude. »5

E. Zum Brum, Voici Maître Eckhart, Editions Jérôme MILLION, Grenoble, 1998, p 57

« L'homme ne doit jamais se considérer comme loin de Dieu par suite

d'une faiblesse ou d'une infirmité, ni pour un motif quelconque. »

Maître Eckhart6

« Les gens ne devraient pas tant réfléchir à ce qu'ils ont à faire; ils
devraient plutôt songer à ce qu'ils pourraient être. Si seulement ils
étaient bons, s'ils avaient la bonne manière de l'être, leurs œuvres
brilleraient d'un vif éclat. »

Maître Eckhart7

« Les gens ne devraient pas tant réfléchir à ce qu'ils ont à faire; ils devraient plutôt songer à
ce qu'ils pourraient être. Si seulement ils étaient bons, s'ils avaient la bonne manière de l'être,
leurs œuvres brilleraient d'un vif éclat. Si tu es juste, tes œuvres aussi seront justes.[…] Car ce
ne sont pas les œuvres qui nous sanctifient, c'est nous qui devons sanctifier les œuvres. »

Maître Eckhart8

« Car l’homme doit, intérieurement, appartenir à Dieu de toute sa volonté au point de ne plus
s’embarrasser ni de la manière dont il vit ni des œuvres qu’il accomplit. »

Maître Eckhart9

5
Maître Eckhart, Voici Maître Eckhart – Textes et études réunis par Emilie Zum Brunn , Voici Maître Eckhart à qui Dieu
jamais rien ne cela, §18, p. 57
6
Maître ECKHART, Traité et sermons, Entretiens spirituels, Chapitre XVII, p. 103
7
Maître Eckhart, Traités et sermons, Entretiens spirituels, Chapitre I, page 82
8
Maître ECKHART, Traités et sermons, Entretiens spirituels, Chapitre I, p. 82
9
Maître ECKHART, Traités et sermons, Entretiens spirituels, Chapitre I, p. 106-107

709021796.doc AU 30/11/23 15:48 Pages page 2/ 3

 « Beaucoup de gens estiment qu'ils doivent accomplir de grandes œuvres extérieures : jeûner,
marcher pieds nus, etc., faire ce qu'on appelle pénitence. Mais la véritable pénitence, la meilleure
de toutes, par laquelle on s'amende puissamment et au plus haut point, c'est que l'homme se
détourne radicalement et totalement de tout ce qui n'est pas complètement Dieu ni de nature
divine en lui-même et dans toutes les créatures, et, dans un amour inébranlable, fasse un retour
total et parfait vers Dieu, de façon que sa ferveur et son désir soient grands.
[…]
Bien plus, si tu pouvais un seul instant te détourner avec assez de force et d'horreur
véritable de tous les péchés et te tourner avec la même force vers Dieu, alors, quand bien même
tu aurais commis tous les péchés qui ont été commis depuis Adam et qui continuent à se
commettre, ils te seraient entièrement remis avec leur punition en sorte que, si tu mourais à
l'instant, tu irais contempler la face de Dieu. »

Maître Eckhart10

« Les gens ne devraient pas tant réfléchir à ce qu'ils ont à faire; ils devraient plutôt songer à ce qu'ils
pourraient être. Si seulement ils étaient bons, s'ils avaient la bonne manière de l'être, leurs œuvres
brilleraient d'un vif éclat. Si tu es juste, tes œuvres aussi seront justes. Ne t'imagine pas mettre la
sainteté en tes œuvres ; la sainteté ne peut résider qu'en ton être. Car ce ne sont pas les œuvres qui
nous sanctifient, c'est nous qui devons sanctifier les œuvres. Quelques saintes que soient les œuvres,
elles ne nous sanctifieront jamais en tant qu'œuvres. Au contraire : dans la mesure où nous avons un être
saint et une nature sainte, c'est nous qui sanctifions toutes nos œuvres, qu'il s'agisse de manger, de
dormir, de veiller ou de faire n'importe quoi. Ceux dont l'être n'est pas grand, n'aboutiront jamais à
rien, quoi qu'il fassent. »11

Eckhart

« Si tu trouves néant, l’unique raison en est que tu cherches un

néant. »

Maître Eckhart12

« Qui ne connaitrait que les créatures, il n’aurait jamais besoin de penser à

aucun sermon, car toute créature est pleine de Dieu et est un livre. »
Maître Eckhart, L’étincelle de l’âme, Sermons 1 à 30, sermon n° 9, p. 108
Trad. de Gwenddoline Jarczyk et Pierre-Jean Labarrière

10
Maître ECKHART,Traités et sermons, Entretiens spirituels, Chapitre I, p. 101
11
Eckhart – Traités et sermons, Flammarion, 1993, Paris, Entretiens spirituels , I, p. 82

12
Maître Eckhart, Traités et sermons, Flammarion, 1993, Paris, Sermon n° 4, p. 244

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