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SEQUENCE2
EQUILIBRES
EN
SOLUTION
FI - 1
Guilleret JR
1995/1996
EQUILIBRES EN SOLUTION
-.-- ~-~~---. ---
CONTENU DE LA SEQUENCE
~-.---.-_--.----. OBJECTIF
r----
A l’issue de ce chapitre
* d’appliquer
* de calculer
* de definir
les lois
l’activite
et d’utiliser
l’étudiant
des
d’une
les
devra
équilibres
espèce
diverses
être
aux
chimique
unités
capable:
espèces en solution
de concentration
MOTS CLES
Phases
Energies reticulaire et d’hydratation
Réactions réversibles
Equilibre et Constante d’équilibre
Déplacement des équilibres
Degré de dissociation
Activité et concentration
Equivalent gramme et Normalité,
Molarité
Degré français
SOMMAIRE
INTRODUCTION
B. DISSOCIATION ELECTROLYTIQUE
C-l. Retour sur les équilibres. ___. _. ._. ,. ._. .__. __..___. ._. ._.__.__. ._.10
C-l-l. Réactions irréversibles
C-l-2. Réactions réversibles
C-l-3. La constante d’équilibre
C-l -3- 1. Variation de K avec T
C-l-3-2. Expression de K
D. ACTIVITE ET CONCENTRATION
E-5. Unités diverses. _.. ___._. . _._. _._._. ___. _._. _. _. . _._..___._. _. _. .33
_ -.--_I__ _-.
INTRODUCTION
_--_-.__--..~-___-_--.--
..-~--.---..-
_____.---.- __..__. --~ ---!
+ m&lanqes solides;
t m&lanqes liquides
* m&lanqes qazeux
A-l-l, LES
SOLUTIONS
Une solution est un melange homogène dont les constituants sont
divisés et dispersés l’un dans l’autre au niveau moléculaire.
Les gaz sont parfaitement miscibles entre eux et ils forment des
maanges toujours homogènes.
identique
/ differente.
Exemples :
Suspensions colloïdales
\- 0
- 0+
-0
----+a
I B. DISSOCIATION ELECTROLYTIQUE
. 7
HCN HF H20 CH30H C2H50H NH3 SO2
B-l-l,ENERGIE
RETICULAIRE,
ENERGIE
DESOIVATATION
Le chlorure de sodium est constitué par l’association d’ions Cl- et
Na+ sous forme d’un cristal.
F=
1w’ (1)
I 4med2 l
I
(r etant la constante diélectrique du solvant
B-1-2,
SOLVATATION
Les ions en solution sont touiours entourés d’un nombre plus ou
moins bien défini de molécules de solvant.
(b)
LA SOLVATATION
H30+
Cu(H20)42+
Fe( H20)c2+
:
:
, c--
fziil
cublqur qusdratique arthcthombiqu monochniqua
a=b=c a=btc a# bsc atb+c
a=fl=y=SC) u=y=90e
fi#MO
* leur dissociation
HC1 v H+ + Cl-
* leur solvatation
1 pour HC1
C-l-l, REACTION
IRREVERSIBLE
Cor&derons la réaction suivante
au temps t0
to c 0 0
tf 0 C C
AmBn -> mA + nB
AmBn -> mA + nB
to c 0 0
tf 0 mc nc
11
C-1-2,REACTION
REVERSIBLE
Ecrivons la réaction suivante dont le caractére réversible se
traduit par la double flèche ( ----->
I 1 mole d’éthanol
cette réaction “s’arrête” lorsque les 2/3 des réactifs ont éte
transformés.
1 mole d’esther
1 mole d’eau
to C C 0 0
to C 0 0
tf C(l -xl xc xc
to C 0 0
C-1-kLACONSTANTE
D'EQUILIBRE
Soit la réaction trés générale:
aA + bB <-> CC + dD
La constante K s’écrit:
(W - Wd (3)
K=
(Ala - (Wb
AH
= (4)
RT2
K2 AH 9-q
Ln- =Y (5)
Kl R T2-Tl
T température absolue
R constante des gaz parfaits
r pK = - log K I
I KS = (Fe+++).(OH-)3 I
+ CH3-COOH
CH3-COOH + C2H5-OH > CH3-COO-C2H5 + H20
+ H20
. CH3-COOH + C2H5-OH < CH3-COO-C2H5 + H20
16
* Effet de la température:
La température a une action multiple sur les équilibres:
accélération de la vitesse de réaction, c'est là un phénomène
général
modification de la valeur de la constante d'équilibre, selon la loi
de VAN T'HOFF
déplacement de l'équilibre en dans un sens qui dépent du
caractère exothermique ou endothermique de la réaction
1000"K"K
800 0,48
0,89 0,52
0,ll 0,26
0,055 l
* Effet de la pression:-
Précisons tout de suite que la pression n'a d'influente sur le
déplacement des équilibres que dans la mesure où des molécule
gazeuses interviennent dans la réaction et qu'il y a modification de
leur nombre au cours de celle ci.
Considérons la réaction:
chloration
18
AB <- > A+ + B-
AB < -> A+ + B-
to C 0 0
teq C(l - x) cx cx
soit
K X2
-= (7)
C (1 - xl
X2
B l’infini
(1 - xl
soit x -> 1
II II
Ii D. ACTIVITE ET CONCENTRATION jl
On peut écrire :
..
I
I
(Activité) = f [concentration] II
I log Zi2\IrI I
l fi = -
2(1 +y-7I (8)
1, force ionique
1
I=- CiZi2 (9)
2 t
NaCl 10m3 M
K2S04 10-4 M
1
NaCl -> Na+ + Cl’
to 10-3 0 0
Pour K2S04:
K+ 2.10-4 1 1 1.10-4
1= 1,3.10-3
Zi2 fÏ
log fi = -
2(1 + VIj
1 < 0,02
Zi2 -
log fi = - - il 1 (10)
2
Zi2
log fi = - -
2
Zi = 2
Zi2 = 4
1 = 1,3.10-3
fi = 0,94
(11)
t Exemple;
10 9
en 9/1 T g/l = - = 1 g/l
10 1
24
10.103 mg
en mg/l T mg/l= = 1000 mg/1
10 1
10 g
en g/m3 T g/m3 = = 1000 g/m3
10.10-3
E-2. MOLARITE M
jl (13)
nb moles
M moles/1 =
In
* Exemple;
Molarité d'une solution qui contient 200 g de NaOH pour un
volume de 10 1.
NaOH = 40 g
200
Dans 200 g de soude le nombre de moles est - = 5 *-
40
25
nb moles
M moles/1 =
vl
soit
5
M=-= 0,5
10
On dit que la solution est 0,5 molaire ou plus simplement 0,5 M.
E-3. NORMALITE
La normalité constitue l'outil de calcul privilégié des chimistes.
Sa definition peut paraître complexe, et cela bien que la normalité
ait pour objectif de simplifier les calculs qui interviennent dans les
réactions chimiques!
En fait, la normalité peut être présentee simplement, elle demeure
par ailleurs incontournable pour effectuer les calculs relatifs aux
concentrations.
La normalité repose sur la notion d'équivalent gramme.
E-3-1,L'EQUIVALENT
GRAMME
L'équivalent gramme représente une masse, mais plutôt que d'en
donner une définition générale, il est préférable de considérer
séparément les différents cas suivants:
Réactions acide basiques
Réactions d'oxydo réduction
Réactions qui n'appartiennent à aucune de celles mentionnées ci
dessus.
..
L'equivalent gramme est la masse de substance qui dans une
reaction bien déterminée libère ou fixe un ion gramme H+.
26
* Exemples;
Acide'chlorhydrique
HC1 w H+ + Cl-
HC1 = 36,5 g
36,5 g de HC1 libèrent 1 ion gramme H+, donc l'équivalent gramme
de HC1 vaut 36,5 g
acide sulfurique
H2S04 - 2 H+ + SO4--
H2S04 = 98 g
98 g de H2S0 libèrent 2 H+, donc l'équivalent gramme de H2SO4
vaut la moitié de 98 g soit 49 g
Acide phosphorique
H3PO4 = 98 g
98 g de H3P04 libèrent 3 H+, donc l'équivalent gramme de H3P04
vaut le tiers de 98 g soit 32,66 g
Soude
NaOH -> Na+ + OH-
OH- est susceptible de fixer un H+ selon:
OH- + H+ -> H20
NaOH = 40 g
40 g de NaOH libere un OH- qui fixe un H+, donc l'équivalent
gramme de NaOH vaut 40 g
Carbonate de sodium
Na2C03 -> 2 Na+ + CO3--
co3-- peut fixer 2 H+ selon:
C03-- + 2 H+ -> H2CO3
Na2C03 = 106
106 g de Na2C03 fixent 2 H+, donc l'équivalent gramme de
Na2C03 vaut 106/2 ,soit 53 g
27
* Exemples:
Cas du fer-
Fe+++ + 1 e- -> Fe++
Fe+++= 56 g
56 g de Fe+++ fixent 1 e-, donc la masse de l'équivalent gramme
de Fe+++ vaut 56 g.
Ceci est valable pour la réaction considéree, c'est à dire celle
pour laquelle Fe+++ passe à l'état de Fe++ et ne met en jeu qu'un seul
electron.
Il en irait tout autre si Fe+++ était réduit à l'état métallique
selon:
Fe+++ + 3 e' -> Fe0
Ici, 56 g de Fe+++ font intervenir 3 e- par conséquent
l'équivalent gramme vaut dans ce cas 56/3, soit 18,66 g.
Na+ = 23
l'équivalent gramme de Na+ vaut 23 / 1 = 23
Ca++ = 40
l'équivalent gramme de Ca++ vaut 40 / 2 = 20
S04-- = 96
l'équivalent gramme de S04-- vaut 96 / 2 = 48
NaCl = 58,5
NaCl -> Na+ + cl-
nombre de charges l+ ou l- soit 1 charge
Eqg NaCl -> 58,5 / 1 = 58,5
H2SO4 = 98
* Remaruue:
On démontre aisément que la valeur de l'équivalent gramme d'un
compose est égal à la somme de celles de ses ions constitutifs
E-3-2,CALCUL
DELANORMALITE
La normalité est le rapport du nombre d’équivalents grammes par
le volume en litres de solution.
] N=No;;d’éqg /
(14)
* Exemplei
Na2S04 = 142 g
142
1 éqg de Na2S04 = -= 71 g
2
14,2
- q 0,2
71
1 éqg de Na’= 23 g
Dans 14,2 g de Na2S04 il y a en Na+:
23. 2
-. 14,2 = 4,6 g Na+
142
4,6
-= 0,2
23
La normalité en Na’ est donc 0,2 N
31
9,6
- = 0,2
48
La normalité en Na+ est donc 0,2 N
E-3-3,
APPLICATIONS
DELANORMLITE
La no-té trouve son application:
f Formuledes &n&a.Lit.k
On connait:
la concentration de la soude NB
t---
NB
NaoH VBl
Pour NaOH
Pour H2S04
Une seule mole intervient dans la réaction
H2SO4 = 98 g
Nous savons qu'un éqg de H2SO4 vaut 49 g, donc 2 éqg de
H2SO4 sont mis en jeu par la réaction (E-3-l-l)
33
NB
Pour la soude - . vg
1000
NA
Pour l'acide - . VA
1000
NA NB
--VA = - . VB
1000 1000
soit
NA . VA = NB . VB (15)
Appelons:
VA le volume de A prélevé
NA . VA = NB . VB
1 éqg = 5000 ”F
E-5-1,
LAMOLALITE
Elle correspond au nombre de moles dissoutes par Kg de solvant.
Son intérêt est d'être indépendante de la température.
E-5-2,
LEDEGRE
BEAUME
Le degré BEAUME dont il convient de dire que 1'utili.sation n'est
plus légale, continue cependant à être employé, par habitude, pour
définir certaines concentrations.
Il ne présente guère d'intérêt dans notre domaine sinon pour
l'évaluation de la concentration de produits commerciaux, tels les
acides :
Le degré BEAUME est établi à partir de mesures de densité selon:
xc,
I-
I
m, masse molaire de l'espèce considérée
M, molarité
H2S04 = 98 g
T g/l = 0,5 . 98 = 49 g/l
* Relation entre N et M
,
nb Eqg, nombre d'équivalents grammes libérés par une
molécule
N, Normalité
M, Molarité
OBJECTIF
MOTS CLES
..
.
SOMMXRE
INTRODUCTION
A. DEFINITIONS................... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2
C-3. Le pH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..*.............. 16
C-3-l. Définition
C-3-2. Mesure
C-3-2-l. Utilisation des indicateurs colores
C-3-2-2. Mesure potentiométrique
.
D. CALCUL DU>pH........................ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
II . INTRODUCTION il
II il
..
2
I
A. DEFINITIONS i/lj
Il Il
A-2-1,LES
ACIDES
5
La définition d’un acide selon cette théorie est pratiquement
identique à celle d’ARRHENIUS : .
3
A-2-2,
LESBASES
Dans la théorie de BRONSTEDT et LOWRY, une base est une
espèce, ion ou molécule, capable de fixer un H+.
La différence avec la définition d'ARRHENIUS semble donc plus
marquée que dans le cas des acides
En fait, on peut considérer qu'une base selon ARRHENIUS ne
constitue qu'un aspect particulier de la proposition de BRONSTEDT et
LOWRY.
NaOH est une base selon ARRHENIUS car elle peut libérer un OH-
* Exemple: NH3
.
H+
A-2-3,
COUPLES
ACIDO
BASIQUES
Les réactions acide basiques sont des reactions réversibles.
Lorsqu'un acide libère un Ht, on peut écrire:
BH <- > B- t Ht
On voit ainsi qu'à tout acide BH correspond une base B-
* Ions:
NH4+ <->NH 3 t Ht
De même pour une base on peut avoir affaire soit à des molécules
soit à des ions, mais les bases sous forme de cation sont rares.
* Molécules
* Ions
A-2-4,
POLYACIDES
ETPOLYEIASES
Un acide qui ne possède qu'un seul H+ libérable est un
monoacide, de même une base qui ne peut capter qu'un seul H+ est
appelée monobase
* Exemples
..
HCl<- > Cl- + H+
*
NH3 t H+ <B NH4+
6
A-2-5,
AMPHOLYTES
Certaines espèces ont la propriété:
soit de libèrer un H+
I soit de le fixer
* Exemples;
HC03-, ion bicarbonate,
Cet ion revêt une importance particulière en chimie des eaux par
sa participation a l'équilibre calco carbonique.
On peut avoir deux types de comportement de cet ion:
Basique
HC03- + H+ <- > H2CO3
Le couple s'écrit H2C03,HC03-
Acide
Hcoy <-> H+ + CO3--
Le couple s'écrit HCOTJ-/CO~--
Comportement acide
H20 <- H+ + OH-
Le couple est H20/0H-
Comportement basique
H20 + H+ <-> H30+
Le couple est H30+/H20
A-2-6,
LAREACTION
ACIDO
BASIQUE
Les ions H+ libres n'existent pas en solution.
Un acide ne peut libérer d'ions H+ que s'il existe dans la solution
une base susceptible de les fixer.
Une base ne pourra capturer d'ions H+ que si un acide est
capable de lui en fournir.
On dira donc qu’un acide et une base sont plus ou moins forts
selon leur aptitude à participer aux échanges de H+.
* Exemples:
* Exemples :
On a le couple HCl/Cl-
10
B-2. LA CONSTANTED'ACIDITE
B-2-1,EXPRESSION
DELACONSTANTE
La loi de GULDBERG et WAAGE s’applique aux équilibres acide
basiques et permet de donner une définition quantitative de la force
des acides et des bases.
Soit la réaction générale:
Al t B2< -> A2 t BI
( *2) ( B1)
KA =
( Al) ( B2)
B-2-2,ROLE
DUSOLVANT
La base étalon, c’est à dire celle qui sert de référence pour la
détermination de la force des acides, est l’eau.
On a alors la réaction:
BH '+ Hz0 <---3 B- + H30+
( B-1( H$+I
KA =
(BWW20)
( B-1( H30+)
KA =
(BH)
l pK = - lot2 KA I
B-2-2-2. Kx ET pKs
(BH)(OH-1
K -
B - (B-)
(B-)(H30+)
KA =
(BH)
Faisons KA. KB :
BH/B- et H30’/H20
Si BH est beaucoup plus fort que H30+, la réaction est totale vers
la droite et BH complètement dissocié n’existe plus en tant que BH.
Si un autre acide B’H est encore plus fort que HIO’, à plus forte
raison il n’existe plus dans l’eau.
Autrement dit H30t est l’acide le plus fort qui puisse exister dans
l’eau.
Ill/
1
Rôle d’acide :
Rôle de base
Ceci à 25°C
(H$)+I (OH-1
Ke = = 10-14
W2012
Ke = (HTJO+)(OH-) = 10-14
Par contre , si on dissout une base dans l’eau pure, celà revient
à y introduire des OH- et l’équilibre se déplace vers la droite.
Dans ce cas on a:
.
si la solution est neutre, ( H30+) = (OH-) = 10-7
*
16
C-3. LE-pH
C-3-1,
DEFINITION
On a introduit la notion de pH qui rejoint celle de pK, évitant
ainsi d'utiliser des nombres affectés de puissances négatives.
On pose:
* Exemples;
si (HjO+) = 10B7 pH = 7
si (HTJO+) = 10-l pH = 1
neutre si pH = 7
acide si pH < 7
basique si pH > 7
10-Z 1r3 '0 -4 ,o-5 ,o-6 ,o-7 10-6 10-9 10-10 10-'1 10-Q VF lo-'4
["30+l __ 1I 10-l, I , 1 I 1 1 i I I 1 , mm
pH -- 0123456789
1 I , r 1 I I 10I 111 12I 13I 14 --
e & +
ACIDITE NEUTRALITE BASICI TE
17
C-3-2,MESURE
DUIIH
Le pH dont on verra l'importance dans toutes les réactions qui
s'effectuënt en solution aqueuse, se détermine de deux façons.
PRINCIPAUX INDICATEURS DE pH
pH = -1og ( H30+)
D-2-1t ETAELISSEMENT
DELAFORME
GENERALE
Un certain nombre d’équilibres interdépendants interviennent en
solution :
Equilibre de l’acide
BH <- > B- + H+
Equilibre de l’eau
BH, H20
..
H30+, OH-, B- ’
”
20
(B-1 (H$+I
KA = (1)
(BH)
Ke = (H30+)(OH-) (2)
(E-1 = CO - (B-1
soit
Ke
(BH) =* CO - [(H30+) - - (6)
(H30f:+
21
D-2-2,
RELATIONS
APPROCHEES
L'utilisation de la relation générale est dirlicate et dans la plupart
des cas elle ne se justifie pas car il est possible de faire intervenir
diverses approximations tout à fait justifiées.
dissociation de l'acide
H20
BH <-> B- + H30+
Nous savons:
d'une part que la dissociation de l'eau est faible,
d'autre part que la présence de l'acide va faire rétrograder
encore cette dissociation.
Nous sommes donc habilités a négliger les H30+ provenant de la
dissociation de l'eau devant ceux liber& par l'acide.
Or, les OH- présents proviennent eux aussi de la dissociation de
l'eau selon:
2 H20 <-> H30+ + OH-
Ils sont en nombre égal a celui des H30+ qui ont la même origine
et puisque l'on a négligé ces derniers, on peut également négliger les
OH-.
.
Dans ces conditions la relation (3)
(H O+) = (B-) + (OH-)
22
peut s'écrire
(H;o+) = (B-)
(B-1 (H$+I
KA =
(BH)
U-+0+)U-$0+)
KA =
CO - U-+0+)
Soit
I W30+12
+ KA(H30+) - K$O = 0 I (81
* Acide fort
Si l'acide BH est fort sa dissociation est pratiquement complète et
.. il ne subsiste plus dans la solution que sa forme B'
BH <- > B-* + H+
23
CO ‘= (BH) + (B-1
devient
CO = (B-)
U-$0+) = (B-)
donc
(H30+) = CO
soit
pH = - log CO (9)
*. Acide faible
La relation (4)
CO = (BH) + (B-)
devient alors
(BH) = CO
(B-1 = (H30+)
Reprenons ( 1)
. (B-) (H30+)
KA =
(RH)
24
KA = -
Wj0+)2
CO
d'où
(H30+12 = KA.Co
soit
(H30+) = KA.Co
pH = - log Ka.Co
1
PH = - (pKA - log CO) (10)
2
D-3-1,
ASPECT
GENERAL
Il peut s'agir:
soit d'une solution d'un corps présentant par lui même le
caractère basique, tel l'ammoniac NH3
soit d'une solution d'un corps dont la dissociation ionique
fournit une espèce basique.
d'où
(WH++)
KA = (1’)
@H+I
* Produit ionique de l'eau
Ke = (H3O+)(OH-) (2)
* Neutralité électrique:
(BH+) + (H30+) = (OH-) (3')
* Conservation de la matière:
La base dissoute se trouve sous forme B et BH+, et l'on a
toujours
CO = (B) + (BH+) (4')
Il est possible d'établir, comme cela a été le cas pour les acides,
une relation du troisième degré permettant de d6termine.r H30+ à
partir:
des diverses constantes,
de la neutralité électrique,
de la concentration de la base.
D-3-2,
RELATIONS
APPROCHEES
Le raisonnement qui permet d’aboutir à ces relations est identique
à celui qui a été utilisé pour les acides
La relation (3’)
devient donc :
(BH+) = (OH-)
Ke = (OH-)(H30+)
on déduit
Ke
(BH+) =
(H30+)
CO = (B) + (BH+)
Ke
CO = (B) + -
(H30+)
Ke
(B) = CO - -
(H30+)
27
(H+) est donc 10 fois plus petit que (OH-) et on peut le négliger
devant ce dernier comme celà a été fait ci dessus.
(B) + (BH+) = CO
devient alors:
(BH+) = CO
Dans la premiére approximation nous avions:
@H+I = (OH-)
donc
Ke
CO = (OH-) =-
(H30+)
soit
I pH = 14 + log CO I (13)
28
La relation:
(B) + (BH+) = CO
devient alors
(B) = CO
(H30+) = KA.Ke/Co
soit
;1 (14)
D-$-l,SOLUTION
D'UN
ACIDE
ETDESABASE
CONJUGUEE
Considérons le couple formé par l'acide acétique et l'ion acétate:
CH$OOH/CH$OO-
CA = (CH3COOH) + (CH3COO-)
CA = (CH3COOH)
cg = ( CH3COO-) + (NaCH3COO)
CB = (CH3C00-)
( CH3C00-) ( H30+)
KA =
(CH3COOH)
CA
(H30+) = KA-
CB
soit
CB
pH = PKA + lOg -
CA
I (Base)
PH = PKA + lOg (16)
(Acide) I ..
.
31
D-4-2,
MELANGES
TAMPONS
* Exemrile:
De même, les mélanges d’une base faible, comme NH3, avec l’un
de leur sels obtenus à partir d’un acide fort, NH4Cl par exemple, sont
des mélanges tampons.
Dans tous les cas leur pH est donné par la relation précédente.
O-4-3,SOLUTION
DEDEUX
COUPLES
Les situations où deux couples acide basiques coexistent dans une
même solution sont nombreuses.
Il peut s’agir:
etc...
soit d’un acide faible et d’une base faible appartenant tous deux
à deux couples différents
soit d’un composé qui lorsqu’il est mis en solution fournit une
espèce acide et une espèce basique, tel le nitrite d’ammonium
NH4N02 qui se dissocie en NH4+ acide et NOz- basique.
W$+)W)
Kl = (17)
(AHI
. (WH30+)
K2 = (18)
(BH+>
34
1
pH = - (PK~ + pK2) (25)
I 2
CI-=-)( H30+)
Kl =
U-59
Kl = 1.10-7
et
HS- + H20 <B S-- + H30+
(S--)(H30+)
K2 =
(HS-1 .
K2 = 1,2.10-l3
36
I /
1E. LA REACTION DE NEUTRALISATION 11
;j
Al + B2< -> A2 + B1
(Bl)(A2)
K=
(B$(Al)
Pour Al / Bl
A1 + H2C <----> B 1 + H30+
(Bl)b30+)
KI4. = .
(Al)
37
Pour A2/B2
(B2)U-$O+)
K2 =
(A2)
Kl
Faisons-
K2
Kl W1)U-+O+) (A$
-=
K2 (Al) - W2) C(H$+)
En comparant à K, on obtient:
K =- Kl
K2
Pour que la réaction se produise vers la droite il faut:
C'est ainsi que l'acide acétique dont le pK vaut 4,8 réagira sur
l'ammoniaque pour lequel pK est égal à 9,2 .
Par contre l'ion NH4+ sera pratiquement sans effet sur la base
acétate.
rxtr(mmnant ftiblt
KA > 555 PKA < - 1.74 kktion avec Yaai
1.5>~~>1~.10~~-1lb <PKA< Wb
B/ Composés organiques
Couple K, PK. Couple K, Ph’.
HCOOH!HCOO- 1.6. 10-’ 32 C~H,COOH/C,H,COO- 2.0.10-’ z
CH,COOH/CH,COO - 1.s.10-’ 4,7 C,H,0HIC6HsO- !.z.lo-‘O 9.9
ClCH,COOH/CICH,COO- 1.3. 10-l 2.9 CH,NH;/CH,NH, 23.10-1’ 10.6
Cl,CHCOOH/CllCHCOO- 5.0.10-’ 1.3 I C6HsNH;/C6H,NHz 25.10-’ 4.6
PH
14
. :: ._:
:.:
7 y------ ------
.:.
..:.:
4
l
1
3.: : :.
-w-w-< f
r--------
3..
I
0.
%/2
(b)
PH -
10- Y
Phénolphtaleine
S-
I
i I
I
I I
1 I
3 4
Eoltivalents OH-
I I
1
I I
I i
I I
Equivalents H,O+
E-3-1,
MODIFICATION
DUPH
De nombreuses réactions:
chimiques
biochimiques
sont sous la dépendance du pH et il importe que celui ci ait une
certaine valeur pour que les réactions puissent s'effectuer dans de
bonnes conditions.
E-3-2,
DOSAGES
ACIDO
BASIOUES
Les dosages en solution d'un acide ou d'une base relèvent de la
technique générale de la volumétrie déjà abordée dans le chapitre
précédent (cf formule des généralités).
NA-VA = NB.VB
EQUILIBRES D'OXYDO REDUCTION
MOTS CLES
Couple redox
Nombre d'oxydation
Potentiel d'&ctrode
Force 4kctromotrice d'une pile
Electrode normale a hydrogéne
SOMMAIRE
INTRODUCTION
* oxydation
Exemple :
c + 02 -> CO2
* réduction
Exemple:
A. RAPPELS FONDAMENTAUX
A-l-l,
--- L'OXYDATION ET
.---- ._...
-__
__< LAREDUCTION
. ._-._..
_._.-,
-_...._ ,..._
..*.
Selon les théories modernes:
H2 ->2H+ + 2 e-
Pour CuO:
0 1I II 1 I
cl I Il 1
I
I I
Pour CuC12 :
A-1-2,
LESOXYDANTS
ETLES
REDUCTEURS
Un oxydant est un réactif susceptible de provoquer l’oxydation
d’un autre réactif appelé réducteur.
1/2 12 + 2 e- -> 1-
* exemple:
Zn t CuSO4 _3 CU + ZnSO4
Oxydation
Réduction
CU++ t 2e--sCu
Nous voyons ainsi que les &lectrons libérés par une espèce ont
éte capturés par l’autre, on a donc affaire également ici à des espèces
antagonistes, le réducteur et l’oxydant.
cu++ku
Sn++++/Sn+‘+
1/2 12/1-
Pour mesurer la force des acides, il a fallu faire appel a une base
wi-talon’~ laquelle était constituée par l’eau.
* Remarque
M&al, Fe
* Exemple:
Agt t 1 e- -> Ag
On écrira alors:
soit
* ExemDle:
H --t-Cl
* Exemples :
Fer
Fe m&all.ique
degré d’oxydation
l
et on l’écrit souvent en chiffres romains.
Fe++ N.0 = II
cl- N.0 = -1
Cr6+ N.0 = VI
A-4-1,
CALCUL
DUNOMBRE
D'OXYDATION
Un certain nombre de règles simples préside aux calculs des N.0
Cl .......... N.0 = 0
N. 0 de l’hydrogène combiné = +1
N. 0 du S dans H-SO,,
On sait que
N.0 (H) = 1
N.0 (0) = -2
D’où
N-0 (S) = -2 t 8 = 6
N.0 (0) = -2
D’où
N.0 (Mn) = + 8 -1 = 7
On a toujours :
Soit
- 7 N-0 (0) - 2 N.0 (K)
N.0 (Cr)=
2
Si N.0 (0) est connu, par contre on ne connait pas N-0 (K), il
faut donc déterminer ce dernier.
D’où
t14 - 2
N.0 (Cr) = =t6 (VI)
2
Pour que la neutralité électrique soit respectée il faut que l’on ait
bien évidemment :
2x = 3y
17
On a donc
3y=3.-2=-6
2x = 6
soit
x=3
A-4-2,
UTILISATION
DUNOMBRE
D'OXYDATION
--
Le N .O est un outil indispensable:
soit la r(iduction,
I soit l’oxydation,
* Exemple 1:
A gauche
A droite
* Exemple 2:
A gauche
A droite
t Exemple :
2 CO d CO2 t c
A gauche
N.0 (C) = t2
A droite
Fe qui passe de +2 à +3
(6 X 1) t (3 X 2) = (3 X 1) + (3 X 3) = 12
K2Cr207
FeS04
Cq(SO4)3
Fq(SO4) 3
t Exemples :
VII II
Une mole de KMn04 met donc en jeu 5 e-, par suite une solution
normale de KMn04 renferme 1/5 de mole.
17
+ Remarque
VII IV
REDOX
--_._-
l
B-l-l,LACELLULE
ELECTROCHIMIQUE
---_~-_- .*.__
Une réaction rédox du type :
cu++ + Zn <A> Zn ++ + CU
B-l-l-1. Rt!G?GES_U_S_C~~MI.Q~~E
Si nous trempons une lame de Zn dans une solution de CuS04 on
observe:
Un dépôt de CU sur le Zn
II
Zn
- ----
--
- . Zn?*_
Y---
--
- --
- --
Zn - Zn?++ 2e’ ---
--
oxycfarion _-- CI
Le premier compartiment est constitue par une solution de ZnSO4
dans laquelle est plongé un barreau de Zn.
Zn++/Zn et Cu++/Cu
Zn - Zn++ t 2e-
CU++ t 2 e- -> CU
t
I- Anode Zn’+/Zn II Cu’+/Cu Cathode
B-1-2,
ORIGINE
DELADDP
HELMHOLTZ a montré que si l’on plongeait un métal dans un
solvant ionisant tel que l’eau, il apparaissait une DDP entre le métal et
la solution.
métal
Les ions ainsi libérés sont toutefois retenus par les charges <O
présentes à la surface du métal, et il se forme une double couche
ionique appelée couche d’HELMHOLTZ.
+ Exemple:
B-1-3,
REVERSIBILITE
DESREACTIONS
REDOX
I
du point où le potentiel est le plus levé
B-2-1,
FORMULE
DENERNST
En s’appuyant sur les données de la thermodynamique relatives
aux variations des enthalpies libres, NERNST a pu établir en 1920 la
relation fondamentale qui permet d’acceder à la valeur des potentiels
d%lectrodes .
RT uwa
E = E” + - Log (1)
nF (Red)b
avec
E0 . . . . potentiel standard du couple, c’est une valeur
caractéristique de celui ci qui correspond a E quand (0x)=
(Red)
R . . . . . .constante des gaz parfaits
T . . . . . . température absolue
0,06 ooa
E = E” + - log (2)
n (Red)b
RT (CU++)
ECU = E%u + -Log
nF (CU)
RT
E CU = E°Cu + - Log (CU++)
nF
RT
EM = E”M + - Log (Mn+) (3)
nF
soit d’aprés ( 2)
RT (Fe+++)
E Fe = E°Fe + - Log
nF ( Fe++ )
(Fe+‘+)
E Fe = E°Fe + 0,06 log
(Fe*+)
On obtient:
0,06 Kwa
EM = E”M +- log (4)
n (Red)b
fil
Iconducteur
solu tien
acide
-w -0 g
---0
--
-- 0
4 -
---
--
---
- ----
25
H2 <-> 2 Ht t 2e-
n= 2
(H+I2
EH = EOH t 0,03 log - (5)
‘H2
Nous verrons par la suite (B-2-3) le rôle que joue cette &ctrode
dans la mesure des potentiels rédox.
(Cr207--) ( H30t)14
ECr = E°Cr + 0,Ol log
( Cr+++)2
B-2-2,FORCE
ELECTROMOTRICE
D'UNE
PILE
La Fem d’une pile est égale a la DDP qui existe entre ses deux
&lectrodes .
On a:
E Fem de la pile
E0x potentiel du couple qui intervient comme oxydant
26
t Exemple:
E = IE Fe - E SnI
( Fe+++ )
EFe = E°Fe + OrO6 1Og
(Fe++ )
(sn tttt 1
Esn = Eosn t 0,03 log
(Sn++)
d’oii
EFe =
c
E°Fe + 0,06 log
(Fe+++)
(Fe++)
+ 0,03 log
(sn ++++ 1
(Sn++) 1
Le couple qui intervient s’écrit:
W+J2
EH = E”H t 0,03 log - (5)
p I-12 /
Nous verrons par la suite (B-2-3) le rôle que joue cette électrode
dans la mesure des potentiels rédox.
(Cr207--) ( H30+)14
ECr = E°Cr t 0,Ol log
12
ttt
(Cr
B-2-2,FORCE
ELECTROMOTRICE
D'UNE
PILE
La Fem d’une pile est égale à la DDP qui existe entre ses deux
électrodes.
On a:
E Fem de la pile
E 0x potentiel du couple qui intervient comme oxydant
soit
1
Ht/ - H2
2
W+j2
I E H = E”H + 0,03 log -
PH2
Lorsque
(H+) = 1 M/l
pH2 = 1 atm
E H = E”H
Si en outre :
T = 298°K:
r--r-----
référence pour
“6lectrode
la détermination
normale
de tous les
A hydrogène”,
potentiels
servira
d’électrodes.
de
Electmde à
hydrogène normale
~PH=@
Fx+2c z= 2F'
s,o,2- + 24 z= 2S0,"
CO'* + c f CO?*
2HClO+2H'+Zc z= Q,+H$
C@++c f ce'+
MnO,'+EH+ +5c z Mn'* +JH,O
B-2-4,
UTILISATION
DES
POTENTIELS
REDOX
La position respective de deux couples redox dans le tableau
pr&&dent permet de savoir si un couple peut en oxyder un autre.
Ceci est particuliérement vrai dans le cas des couples dont les Eo
sont très proches l’un de l’autre.
+ Exemple:
Soit la pile constituée par les deux couples:
M+/M FS0
Ag = 0,79
c’est théoriquement Agf qui oxydera Fe”, la r&ction aura lieu dans le
sens suivant :
* Lapremtére-b_emipileest-fomée-po :._.
une électrode Ag
une solution (As+) = 1W3 M/l
le maange:
( Fe+++ )
EFe = E°Fe + 0,06 log
(Fe++)
10-l
EFe = 0,77 + 0,06 log - = 0,89 V
10-3
La réaction aura donc lieu dans le sens inverse de celui qti était
pr6vu.
Fe+++ + 4 -> Fe++ + Ag+
32
C. APPLICATIONS
C-l-l,DOSAGES
POTENTIOMETRI@JES
Supposons que l’on ait à doser une solution de Fe++ par une
;;zgbe Cr207K2, ce dosage etant un “classique” de la chimie
.
Réduction
Oxydation
En effet on a:
Cr207--/Crttt E°Cr = 1,33 V
Fe+++/Fe++ E0 Fe = Ot77 V
3;
,c-,(sr
’ <-
SF e
(
Electrodes
K2Cr207
mV
Fe++
(Fe+++ )
E Fe = @Fe + 0 rO6 1053
(Fe++)
( Cr207--) (H30+) l4
ECr = E°Cr + 0,Ol log
+++ 2
(Cr 1
Cette électrode choisie en fonction du but qui lui est assigné, est
en général une électrode au “calomel”.
Si on trace:
E= f ( K2Cr207 introduit)
Cr207--/Cr+++
L
E Volts
1,3 c ----
/
0,8
c
--
r
/
r
Fettt/Fet+
0,5
K2Cr207 introduit
C-1-2,MESURE
DUDH
La mesure du pH est l’une des applications analytiques majeures
de la potentiom&rie.
(H+I2
EH = E”H + 0,03 Log -
(pH2)
@H = 0
L’autre est du même type, mais (H+) est quelconque et elle prend
un potentiel d&flnf par: .
E = [ EH - E”H ]
et que
pH = - log (H+)
On obtient:
pTYGG--1 (9)
* par pfles-
un systeme qui ne travaille qu’en générateur
* par accumulateur-
un systeme susceptible de travailler en génerateur et en
rkepteur .
C-3-1.
LAPILE
LECIAKJE
C’est la plus ancienne des piles commerciales (1866), les deux
couples qui la constituent sont:
Zn++/Zn
17
Schématiquement on écrit :
r)
+
C-3-2,LAPILE
ALCALINE
Le schéma de cette pile est identique on pr4c&dent mais on a
substitué la soude au NH&1 , d’où le terme de “pile alcaline” .
C-3-3,
LAPILE
AUMERCURE
Elle constitue la majeure partie des piles “boutons” largement
utilis&s dans les montres, calculettes etc. . . et pose un problème
d’environnement lié au mercure qu’elle contient.
Leur capacité est environ quatre fois plus forte que celle des
piles LECLANCHE et elles présentent l’avantage d’avoir une Fem
constante durant leur décharge ce qui n’est pas le cas de toutes les
piles.
38
C-3-4,LAPILE
ACOMBUSTIBLE
Ce type de pile est surtout utilisé dans le domaine spatial, son
principe repose dans la réaction d’une combustion par voie
ekctrochimique.
H2 + w 02 -> H20
Oxydation de l’hydrogène
Réduction de l’oxygène
H2 + w 02 -> H20
Les 1/2 réactions peuvent être réalisées séparement dans des 1/2
piles dont l’une est aliment&? en permanence en H2 l’autre en 02.
C-3-5,
LESACCUMULATEURS
AUPLOMB
Les accumulateurs au plomb qui sont toujours tr&s utilises ont et6
mis au point par PLANTE en 1859.
Ils mettent en oeuvre les deux couples suivants :
Pb++/Pb
Pb++++/Pb++
Pb++ et F?I++++ se trouvent respectivement sous les formes PbS04
et Pb02 dans un milieu H2S04 .
de la prévenir
d’y remédier
I
notamment par des procédés t5lectrochimiques.
OBJECTIF
celle du pH
MOTS CLES
Solution saturée
Produit de solubilité
Solubilité
Effet d’ion commun
.. l
.
SOMMZCCRE
INTRODUCTION
A. DISSOLUTION ET PRECIPITATION.... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2
A-l. La solubilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
A-2. Solutions saturées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
A-3. Les équilibres solution / soluté . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
A-3-l. Réversibilité de la dissolution / précipitation
A-3-2. Facteurs de l'équilibre
E. SOLUBILITE ET pH ....................................................... 12
.
i/il
Il INTRODUCTION
ll'autre solide.
.
3i
j/ A. DISSOLUTION ET PRECIPITATION //
A-l, SOLUBILITE
’ en unité de masse
l en moles,
de la nature du solvant
de celle du soluté
de la température
3
Le solvant intervient:
I
par sa nature chimique
par son caractére polaire ou non
A-3-1,
REVERSIBILITE
DELADISSOLUTION
PRECIPITATION
Quand une solution est saturee, le soluté en excès constitue avec
le solvant un mélange de deux phases bien distinctes.
* Exemple:
J-l-2,FACTEURS
i* DEL'EGUILIBRE
L'équilibre de dissolution / précipitation obéit aux lois générales
relatives aux équilibres hétérogènes.
C'est ainsi que l'on retrouve les facteurs qui relèvent de la loi de
GULDBERG et WAAGE:
/I B. LE PRODUIT DE SOLUBILITE ,;
Ilii
AB <- > A+ + B-
(A+) (B-1
K=
(AB)
Avec
K = (A+)(B-)
I KS = (A+)(B-) I
la nature du solvant
la température
(A+)m(B-)n
K=
(mnB 1
* Exemples:,
* Nota:
- -
Lorsqu'une solution est saturée, on dit que son produit de
solubilité est atteint.
Dire que son produit de solubilité est dépassé si l'on continue
d'ajouter du soluté serait un non sens!
‘1
C,! RELATION ENTRE KS ET S !I
AB <- > A+ + B-
KS = (A+)(B-)
D’après l’équilibre
1 AB fournit 1 A+ et 1 B-
soit puisque
KS = (A+)(B-)
(A+) = (B-) = S
(3)
C-2. CAS GENERAL
Soit la réaction:
mA+ et nB-
(A+> (B-1
s=-=- (4)
m n
soit
(A+) = S.m
(B-) = S.n
KS = (S.m)m(S.n)n
d'oti
* Exemple:
n=2
d ‘après
m+n KS
s=
il-- mm.nn
on obtient:
1
AB <- >A+ + B-
* Exemple :
On a:
D'après (5)
Ici
m=2
n=l
d'où
soit
(Cr04--)* = 10-l M + S’
soit
KS = (2 S’)2 . 10-l
On déduit
s
La solubilité de Ag2Cr04 a donc diminué de -
.- S’
6,5 10-5 .
= 38 fois
1,7 10-6
12
Il
Lt
, E. SOLUBILITE ET pH Il
1,
KS q (M+)(OH-)
En effet, l’un des ions, OH- dans le cas présent, ne provient pas
uniquement du précipité.
Les OH- apportés par l’eau sont négligeables devant ceux libérés par
l’hydroxyde
La contribution de Fe(OH)3 aux OH- est extrêmement faible, seuls les OH-
de l’eau sont à prendre en considération.
KS 4 10 -38
Fe”‘= _______= ___________
= 4 1OmI7
(OH-)3 (10 -7)3
S = 4 1O-l7 mole / I
Dans ce cas on a :
KS 410-38
Fe”’ = ______ = ___________
= 4 10-l ’
..
(OH-)3 (10 -g)3
.
S = 4 10 -” mole / I
14
S= ----------
soit
3 5,5 10-6
S= ll- ---------- = 1.1 10-*
4
Dans ces conditions ce sont les OH- apportés par la solution qui
l’emportent sur ceux libérés par l’hydroxyde.
KS = (Ca”)(OH)* = 5,5 10 -6
KS 5,5 10 -6
Ca++= _________= ___________
= 5,5 10-*
(OH-)* (10 -*)*
S = 5,5 1Om2mole / I
15
* COMPORTEMENTACIDE DEAOH:
AOH a AO- + H+
AWH)3 a A102- + H30+
AOH + H a A+ + H20
Al(OH)3 + 3 H+ a Al+++ + 3 H20
ampholyte basique
(AOH>
Kl -------------
= couple A+ / AOH
(A+)
W-W+)
= ----------m-m couple AOH / AO’
K2
WW
(AOH) (AOH) K2
S = (A()>H) + -_-.._-__-_-__- + -_----------
Kl W+>
Y+) K2
S = (AOH) [ 1 + --_--- + --m-m- J
Kl (H+I
Or on sait que:
H+ = 1O-PH
K, = IO-PKI
K2 = 10-pw
AO-
* si pH < pK7
Les termes 1 et 10 pH-pK2 sont négligeables devant 10 pK1-pH
* si pH > pK2
10 pH-pK2 l’emporte sur les deux autres termes.
S croît avec la valeur du pH, l’espèce AO- prédomine
On voit ainsi qu’un hydroxyde peut être solubilisé soit en milieu acide soit
en milieu basique, mais que les produits résultants sont différents, A+ dans le
premier cas, AO- dans le second.
WOHI3
WOH>3
la formation dufloc
la décantation de celui ci.
18
OBJECTIF
* de définir un complexe
MOTS CLES
Ugand
Indice de coordination
Constantes de stabilité et d’instabilité
Déplacement d’un complexe
Dissimulation
SOMIXUXCRE
INTRODUCTION
A. LES COMPLEXES METALLIQUES ............................................ 2
A-l. Formation des ions complexes ............................................ 2
A-2. Dations relatives aux complexes ...................................... 3
A-2-l. les ligands
A-2-2. l'indice de coordination
A-3. Structure des complexes......................... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4
C. COMPLEXES ET pH ........................................................ 12
D. COMPLEXES ET SOLUBILITE.............. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
INTRODUCTION /
Il
4
clI I
I
Donneur <-> Accepteur + X
Complexe Complexant
* Exemple:
+++
NH3
NH3 J NH3
x0 1(
Ir x
NH3 T NH3
L NH3
A-l-l,1ES
LIGANDS
Les espèces lieras au cation métabique sont appelees ligands ou
coordinats et ils peuvent être constitues:
de molécules, H20, NH3
d'ions simples ou non, Cl', F', SCN', N02-
Nous verrons par aiheurs qu'au sein d'un même complexe, un
cation peut être lié à desligands différents.
3
Na-COO-CH2 CH2-COO-H
N-CH2-CH2-N
H-COO-CH2 / CH2-COO-Na
A-1-2,
L'INDICE
DECOORDINATION
On appelle indice de coordination, le nombre de liaisons formées
par l'ion métallique avec ses ligands.
Il est en général égal à 2, 4, 6.
w NH, bQi?WH
,>,l+
Hg’- Cl- [Hg”C1,J2 -
CO’ * NO; [Co”‘(lri02)b]’ -
Al’ l H 2O et OH - [AI”*(H,O),(OH), J’
,
Pt?’ NH, et CI’ CPt”W,):Cl21
* EXemDle:
* Exemple:
Soit le complexe hexacyanoferrate de potassium que l'on appelle ,
encore souvent ferrocyanure de potassium, et qui répond à la formule:
* Exemple:
[WNH3&jl+++
On a pour CO
Z = 27
La formule électronique decetélémentest:
5
3 1I
cl
4
qII
Lorsque CO passe à l’état de CO+++, il y a départ de 3 e-.
ls2,2s2,2p6,3s2,3p6,3d4,4s2
ls2,2s2,2p6,3s2,3p6,3d6
,
4 CIurI ! I 1! .
Il apparait donc des cases quantiques vides et ces dernières
pourront accepter les doublets du ligand NH3.
NH3 NH3
A-4-1,
IIGANDS
SIMPLES
Les ligands peuvent être de natures diverses.
[Cr(H20)61+++
CWH+‘)41++
[Cowp)61++
EAgWH$~l+
[WNH,),I++
[‘WNH$~l++
CHgWW41”
WWW41-
7
A-4-2,
UANDS
POLMENTES
Certaines ions et molécules, surtout organiques, possédent deux
ou plusieurs sites susceptibles de fournir des doublets.
+c -1 r \ M
CH,C02:
'N
'CH,CO,'..
CH, CH=CH,
a
* Exemple:
Les ions Ag+ n’ayant pas réagi è l’ion Cl-, leur réactif habituel,
on dit alors qu’ils ont été “dissimulés”, sous entendu sous forme du
complexe [Ag(NH3)2]+.
1
1 B. EQUILIBRES DE COMPLEXATION 1
Ii
[CWJH$ql++
K, =
(CU++ 1U'JH3)4
B-1-2,
LACONSTANTE
D'INSTABILITE
OUDEDISSOCIATION
Kd
Elle reprkente l'inverse de la précédente et s'écrit:
Kd = 1/ K,
(CU++)(NH$~
Kd =
[WNH$41++
pour l'argent:
K -
(As+)WH3J2
Ag - CAsWH$21+
10
Pour le mercure:
CWW3)$++ [AsI+
K=
CAgW-$)21+ U-W++
En faisant
KAg
-on observe que:
KHg
K= -=KAg 1010,3
KHg
(As+) W-+12
K= = 10-V
[JW’JH~)2+1
(As+) (NH31
K1 = = 10-33
CAgWH3)+1
et
EAgW+)+I [NH31
K2 = = 10-3,3
NW-Q+l
D’après K1
(Ag’) (NH31
PWW3)+1 =
Kl
(As+> N+I2
K&7 =
K = KlK2
pK = PK~ + PK~
K = 1()-7,2
II C. COMPLEXES ET pH
(Fe+++)(F-)
Kd = = 1(-J-5,5
(FeF++)
W+)W-1
Ka = = 10-3,2
(HF)
Les ions H+ vont consommer des ions F' et par suite l'équilibre
relatif à FeF++ va se déplacer vers la droite.
II D. COMPLEXES ET SOLUBILITE Il
Dissolution de Ag Cl :
KS = (Ag’)(Cl-)
On a ici
(Ag+) = (Cl-) =
Dissociation de Ag ( NH3 ) 2’ :
(Ag’) (NHj)2
Kd =
(AWH3)2)+
S = (M+l + (AgWH3)2t)
(N+I2
S = (Ag’) [ 1 + -1
Kd
Faisons intervenir KS en remplacement de (Ag’) :
W312
Kd
E-l-l, UTIIJSATION
ENANALYSE
QUALITATIVE
E-l-l-l. IDENTIFICATION DES IONS-
* Exemples
Ceci peut être obtenu en jouant sur les stabilités différentes des
complexes formés.
* Exemnle:
Co(SCN)+ Bleu
Fe(SCN)” Rouge
avec
-2,l
Kd Fe(SCN)+t = l”
avec
-5,2
W ET&'- = 10
Il en résulte que:
E-1-2,
UTILISATION
ENANALYSE
QUANTITATIVE
* Exemple:
Soit à titrer l’ion Ca++ dans l’eau avec un réactif, ici l’EDTA, qui
ri?agit également avec d’autres ions, en particulier le fer.
Complexon III
Titriplex
Versénate
C hélaton
Séquestrène
Les ions Ca++ non engagés dans le complexe CaPR vont l’être
dans le complexe CaY”.
CaY'-
H2Y--
la calcéine
le PAN
19
E-î-l,COAGULATION
Les colloïdes présents dans l'eau, et qui doivent être éliminés car
ils sont entre autre à l'origine de la turbidité, possèdent tous en
général des charges ~0, et du fait de ces charges de même signe, ces
colloïdes se repoussent les uns les autres.
Or, pour qu'il soit possible dWiminer les particules maintenues
ainsi en suspension, il est nécessaire de les regrouper sous forme
d'amas dont le "flot" constitue la phase ultime.
Il convient donc de vaincre les forces de répulsion qui s'opposent
à leur regroupement, tel est le but recherhé par la floculation.
Celle ci met en oeuvre des produits qui libèrent un grand nombre
d'ions positifs, lesquels neutralisent les charges (0 des colloïdes
permettant ainsi leur association.
Lorsque le neutralisation des charges est réalisée, on dit que le
système colloïdal a été "déstabilisé".
Ce sont les charges des ions qui vont venir neutraliser les
charges antagonistes portées par les colloïdes, le rôle de l'hydroxyde
sera explicité ultérieurement.
Les produits les plus utilises à cet effet sont:
20
Dimère
Trimère
Fe/oH\Fe 5+
\OH'
1
14
08
0.4
0.L
0.2
* Remarque:
E-2-2,
ELIMINATION
D'IONS
?iETALLIOUES
Certaine eaux industrielles doivent être exemptes de CU++, Fe++,
Ca++, etc...
Si les traitements d'i‘limination classiques s'avèrent insuffisants ou
inadaptés, on a alors recours à des complexants du type EDTA ou
polyphosphates, qui sequestrent ces métaux sous des formes non
gênantes.
On fait appel à ce procédé pour le traitement des eaux de
chaudières et des circuits de refroidissement.
E-3-1,
PHOTOGRAPHIE
Rappelons pour mémoire que dans la technique photographique, le
"fixage" repose sur une réaction de complexation.
Dans cette opération, il s'agit d'ehminer les halogénures d'argent
qui n'ont pas été sensibilisés par la lumière.
L'argent de ces halogénures sera complexé par l'hyposulfite de
sodium selon:
E-3-2,
EXTRACTION
DEMETAUX
Certains métaux, en particulier l'or, peuvent être extraits de
minerais très pauvres (O,OOl%) par une complexation au moyen des ions
cyanures.
Le complexe formé sera ensuite déplacé en utilisant un métal qui
forme avec CN' un complexe plus stable que celui formé par CN' avec
l'or.
SOURCES E3IBLIOGRAPHIQUES