Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
net/publication/373097527
CITATIONS READS
0 229
1 author:
Paul Averous
Université Paris-Saclay
1 PUBLICATION 0 CITATIONS
SEE PROFILE
All content following this page was uploaded by Paul Averous on 13 August 2023.
Résumé
Ceci est un récapitualtif des problèmes proposés au club de mathématiques de Hoche du-
rant l’année scolaire 2022-2023. Ils sont catégorisés en 4 niveaux de difficulté (Apéritif, Entrée,
Plat, Dessert), parmi lesquels vous trouverez des exercices des 4 grands domaines des maths
olympiques : l’arithmétique, l’algèbre, la combinatoire et la géométrie.
Ce document présente également des solutions des exercices proposés. Il faut cependant noter
que le cours pour aborder ces exercices n’est pas présent, meme si les principaux résultats
démontrés et utiles sont énoncé à la fin de document. Au sein d’une meme catégorie, les exer-
cices ne sont pas classés par ordre de difficulté. Enfin, un certain nombre d’exercices sont
des problèmes présents sur le site Mathraining - dont j’encourage vivement les élèves voulant
progresser en mathématiques olympiques à prendre connaissance - donc je n’en donne pas de
correction, seulement la référence.
Toute question à propos d’un exercice ou d’une correction peut m’etre adressée par mail à
l’adresse : paul.averous@gmail.com
Veuillez me demander avant de diffuser ce document.
Un grand merci également à Paul Perrier d’avoir proposé un certain nombre d’exercices de
combinatoire et d’équations fonctionnelles et à Amélie Triqueneaux pour certains exercices de
géométrie.
Séance Thème
1 Objets mathématiques essentiels et stratégies de base
2 Géométrie : Chasse aux angles
3 Combinatoire : Principe des tiroirs, principe des extrema
4 Arithmétique : Divisibilité, pgcd et nombres premiers
5 Combinatoire : Dénombrement
6 Algèbre : Introduction aux inégalités
7 Pot-Pourri
8 Arithmétique : Divers
9 Géométrie : Chasse aux angles
10 Combinatoire : Pavages
11 Arithmétique : Arithmétique modulaire et classiques
12 Combinatoire : Invariants
13 Algèbre : Introduction aux suites
14 Combinatoire : Divers
15 Pot-Pourri
16 Géométrie : Divers
17 Combinatoire : Géométrie-combinatoire
18 Géométrie : Divers
19 Algèbre : Equations fonctionnelles
20 Arithmétique : Divers
21 Algèbre : Introduction aux polynomes
22 Pot-Pourri
23 Algèbre : Introduction aux complexes
24 Algèbre : Introduction aux complexes
25 Algèbre : Inégalités
26 Pot-Pourri
27 Arithmétique : Autour du theoreme d’Euler-Fermat
28 Arithmétique : Autour du theoreme d’Euler-Fermat
29 Géométrie : Tranformations du plan, homothéties
1
Table des matières
1 Exercices 3
1.1 Apéritif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.1.1 Arithmétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.1.2 Algèbre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.1.3 Combinatoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.1.4 Géométrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.2 Entrée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
1.2.1 Arithmétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
1.2.2 Algèbre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1.2.3 Combinatoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
1.2.4 Géométrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
1.3 Plat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
1.3.1 Arithmétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
1.3.2 Algèbre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
1.3.3 Combinatoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
1.3.4 Géométrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
1.4 Dessert . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
1.4.1 Arithmétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
1.4.2 Algèbre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
1.4.3 Combinatoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
1.4.4 Géométrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
2
1 Exercices
1.1 Apéritif
Ces exercices sont très proches du cours, ils servent de mise en jambe. L’objectif de toute séance
est d’avoir au moins terminé les exercices de l’apéritif. Parmi eux se trouvent certains résultats
classiques qu’il est bon de retenir. Les plus importants sont de toute manière rappelés à la fin de
ce document.
1.1.1 Arithmétique
Exercice 1. Solution
A l’aide d’un raisonnement direct, montrer que (a − b)(a + b) = a2 − b2
Exercice 2. Solution
Soit n ∈ N, A l’aide d’un raisonnement par contraposée, montrer que si n2 est pair, alors n est
pair.
Exercice 3. Solution
1
Montrer que n’est pas un nombre décimal.
3
Exercice 4. Solution
n(n + 1)
Soit n ∈ N∗ . Montrer par récurrence que 1 + 2 + 3 + . . . + n =
2
Exercice 5. Solution
Montrer que si a | b et c | d, alors ac | bd
Exercice 6. Solution
Déterminer tous les entiers naturels n ∈ N vérifiant n | n + 7
Exercice 7. Solution
Déterminer tous les entiers naturels n ∈ N vérifiant n2 + 1 | n
Exercice 8. Solution
Déterminer le pgcd de 364 et 154
Exercice 9. Solution
Montrer que ∀n ∈ N, n(n + 1)(2n + 1) est divisible par 6.
n(n + 1)(2n + 1)
Rédmontrer le résultat en montrant que ∀n ∈ N, 12 + . . . + n2 =
6
Exercice 10. Solution
Quels sont les entiers n tels que n et n + 2 sont premiers entre eux ?
Quels sont les entiers n tels que n2 − 1 et n2 − 2n + 1 sont premiers entre eux ?
3
Exercice 14. Solution
Montrer que si a2 | b2 alors a | b
4
1.1.2 Algèbre
5
Exercice 41. Solution
Soient P et Q des polynomes a coefficients dans R (On notera a l’avenir P, Q ∈ R[X]). Montrer
que P + Q et P Q sont des polynomes a coefficients dans R
6
1.1.3 Combinatoire
7
Exercice 66. Solution
On dispose de piles de jetons. On peut séparer une pile pour former deux piles ou fusionner deux
piles pour en former une. Peut-on, en débutant avec une pile de 2022, obtenir 2023 piles de 1 jeton ?
8
1.1.4 Géométrie
9
Exercice 90. Solution
On considère une rivière droite de largeur L et deux points A et B de part et d’autre de cette
rivière. On veut construire un pont perpendiculaire à la rivière. Où le construire pour que le trajet
de A à B soit le plus court possible ?
10
1.2 Entrée
Ces exercices sont un peu plus techniques, nécessitant des manipulations algébriques, un peu
d’initiative et parfois de l’intuition ou des résultats intermédiaires. Ils restent cependant très ac-
cessibles.
1.2.1 Arithmétique
11
Exercice 107. Solution
Démontrer le critère de divisibilité par 2, par 3, par 5, par 9, par 10 et par 11
2a ≡ 7 (mod 15)
3a ≡ 8 (mod 15)
(p − 1)! ≡ −1 (mod p)
12
1.2.2 Algèbre
f (x) − f (y)
=a
x−y
13
Exercice 127. Solution
Déterminer toutes les fonctions strictement croissante puis croissant f : R −→ R tels que f (f (x)) =
x pour tout x ∈ R.
14
1.2.3 Combinatoire
15
Exercice 153. Solution
On considère n points dans le plan, trois quelconques jamais alignés (on dit qu’ils sont en position
générale), tels que quatre quelconques soient toujours les sommets d’un quadrilatère convexe.
Prouver que ces n points sont les sommets d’un n-gone convexe.
P ≤ G ≤ 2P
16
1.2.4 Géométrie
17
Exercice 168. Solution
a) Montrer que l’image d’une droite par une homothetie est une droite parallele a la premiere.
b) Montrer qu’une homothetie de rapport k multiple toutes les longueurs par |k| : les homotheties
conservent les rapports de longueur.
c) Montrer que les homotheties conservent les angles, les droites, les cercles.
18
1.3 Plat
Exercices plus difficiles, certains sont issus de compétitions internationales, ils nécessitent gé-
néralement de l’intuition et peuvent prendre beaucoup plus de temps. Il doivent rester accessibles
à tout élève ayant très bien assimilé les notions présentées.
1.3.1 Arithmétique
19
Exercice 184. Solution
Trouver toutes les solutions entieres de
1 + 2! + . . . + n! = mk
avec k > 1
20
1.3.2 Algèbre
f (n + m) = f (n) + f (m)
(on pourra commencer à chercher les fonctions dans N puis dans Z avant de passer à Q)
Source : équation de Cauchy sur Q
21
Exercice 205. Solution
Montrer que :
Um ⊂ Un =⇒ m | n
∀(x, y, z, w) ∈ C4 , |x − y| · |z − w| ≤ |x − z| · |y − w| + |x − w| · |y − z|
Interpreter géometriquement.
Source : Inégalité de Ptolémée
3
a+b+c≥
abc
Source : Roumanie 2005
22
1.3.3 Combinatoire
23
Exercice 221. Solution
Sur une île vivent des caméléons : 25 rouges, 12 verts et 8 bleus. Quand deux caméléons d’une
même couleur se rencontrent, ils se font peur et prennent chacun une des deux autres couleur mais
pas la même. Quand deux caméléons de couleurs différentes se rencontrent, ils se font peur et
prennent tout deux la troisième couleur. Après un an, tous les caméléons sont de la même couleur.
Cette couleur peut-elle être le bleu ?
24
1.3.4 Géométrie
c2 = a2 + b2 − 2ab cos(C)
25
1.4 Dessert
Ces exercices sont de deux types : soit ils bien plus compliqués que ceux du plat (ils peuvent etre
issus d’olympiades internationales plus récentes), soit ils présentent des résultats moins importants,
mais qui peuvent demeurer très forts dans de bons contextes. Il faut se souvenir que ces exercices
s’adressent à des élèves de classes de 3e et de 2de, donc certains résultats "classiques" ne le sont
pas (Cauchy, récurrence forte, convexité)
1.4.1 Arithmétique
26
1.4.2 Algèbre
x21 x2 (x1 + . . . + xn )2
+ ... + n ≥
y1 yn y1 + . . . + yn
Source : Inégalité des mauvais élèves
a b c 3
+ + ≥
b+c c+a a+b 2
Source : Inégalité de Nesbitt
∀ϵ > 0, ∃N ∈ N, ∀n ∈ N, n ≥ N =⇒ |un − l| ≤ ϵ
où a est un nombre entier positif. Pour quelles valeurs de a a-t-on xi qui divise xj pour tous i ≤ j ?
27
Exercice 250. Solution
Démontrer le résultat suivant :
Soient a, b ∈ C.
Si ∀n ∈ N, un+2 = aun+1 + bun , alors notons P (x) = x2 − ax − b. Soient r1 , r2 les racines (éven-
tuellement complexes) de P . Alors :
1) Si r1 ̸= r2 , alors un = (λ1 r1n + λ2 r2n ), λ1 , λ2 ∈ C
2) Si r1 = r2 = r, alors un = (λ1 + λ2 n)rn , λ1 , λ2 ∈ C
Source : Terme général d’une suite récurrence linéaire d’ordre 2
est une reunion d’intervalles disjoints dont la somme des longueurs vaut 1988.
28
Exercice 258. Solution
Montrer que pour tous θ, φ ∈ R,
• cos(θ + φ) = cos(θ) cos(φ) − sin(θ) sin(φ)
• sin(θ + φ) = cos(θ) sin(φ)
+ sin(θ)
cos(φ)
• cos(θ) + cos(φ) = 2 cos θ+φ cos θ−φ
2 2
θ+φ
• sin(θ) + sin(φ) = 2 sin 2 cos θ−φ 2
Source : Formules de duplication
√ n 1
0<b< p et b −a ≤ √
p p
29
1.4.3 Combinatoire
30
Exercice 271. Solution
Sur une ligne infinie, se trouvent des cailloux, avec un ou plusieurs cailloux par case. James a deux
opérations possibles :
a) Enlever un caillou à la case n et n + 1 et en mettre un à la case n + 2.
b) Enlever deux cailloux à la case n, en mette un à la case n + 1 et un à la case n − 1.
Montrer qu’il y a toujours un moment au bout duquel James ne peut plus bouger ses pions.
En déduire la valeur de
n 2
X n
k
k=0
31
1.4.4 Géométrie
32
2 Solutions des Exercices
2.1 Apéritif
2.1.1 Arithmétique
Solution 1. Enoncé
On pose S = (a − b)(a + b). En développant, on a donc S = a2 + ab − ab − b2 = a2 − b2 .
Solution 2. Enoncé
Supposons n impair. Il existe donc un entier k ∈ Z tel que n = 2k + 1. On a alors n2 = (2k + 1)2 =
4k 2 + 4k + 1 = 2(2k 2 + 2k) + 1 = 2k ′ + 1 ou k ′ = 2k 2 + 2k ∈ Z. Ainsi, si n est impair, alors n2 est
impair, donc par contraposée, si n2 est pair, alors n est pair.
Solution 3. Enoncé
1 a
Supposons par l’absurde que est un nombre décimal. Il peut donc s’écrire sous la forme b avec
3 10
a et b des entiers relatifs. On a alors 10b = 3a, donc 10b doit etre divisible par 3, ce qui constitue
1
une contradiction. Ainsi, notre hypothese initiale doit etre fausse, ie ne peut pas etre un nombre
3
décimal.
Solution 4. Enoncé
Montrons par récurrence la proposition
n(n + 1)
P(n) : ”1 + 2 + ... + n = ”
2
1(1 + 1)
Initialisation : P(1) : ”1 = ” est bien vraie.
2
Hérédité : Supposons P(n) vraie pour un certain entier naturel n. On veut montrer qu’alors,
n(n + 1)
P(n + 1) est vraie. Comme on sait que P(n) est vraie, on sait que 1 + 2 + ... + n = , donc
2
n(n + 1) (n + 2) (n + 1)(n + 2)
1 + 2 + ... + n + (n + 1) = + (n + 1) = (n + 1) = , donc P(n + 1)
2 2 2
est vraie.
Conclusion : La proposition est intialisée et héréditaire, donc d’après le principe de récurrence,
n(n + 1)
∀n ∈ N∗ , 1 + 2 + ... + n =
2
Solution 5. Enoncé
a | b et c | d donc il existe k, k ′ ∈ Z tels que b = ka, d = k ′ c, donc bd = (kk ′ ) ac i.e. ac | bd
| {z }
∈Z
Solution 6. Enoncé
Si n | n + 7, alors n | (n + 7 − n) donc n | 7 donc n ∈ {−7, −1, 1, 7}. Réciproquement, tous ces
entiers conviennent bien.
S = {−7, −1, 1, 7}
Solution 7. Enoncé
Pour tout n ∈ N, |n2 + 1| > |n|, donc la seule possibilite est que n = 0. Réciproquement, on a bien
1 | 0.
S = {0}
Solution 8. Enoncé
On utilise l’algorithme d’Euclide :
364 = 2 × 154 + 56
154 = 2 × 56 + 42
56 = 1 × 42 + 14
42 = 3 × 14 + 0
33
Solution 9. Enoncé
Parmi deux nombres consécutifs, au moins l’un des deux est pair, donc n(n + 1) est pair, donc
2 | n(n + 1)(2n + 1). Quand a la divisibilité par 3, si 3 | n, on a fini, sinon le reste de la division
euclidienne de n par 3 est 1 ou 2. Dans le premier cas, on vérifiera que 2n + 1 est divisible par 3
et dans le deuxième, que n + 1 est divisible par 3. Dans tous les cas, n(n + 1)(2n + 1) est divisble
par 3, et donc par 6.
n(n + 1)(2n + 1)
∀n ∈ N∗ , 12 + 22 + ... + n2 =
6
Solution 10. Enoncé
On sait que le pgcd de n et n + 2 divise n + 2 − n = 2. Si n est pair, n et n + 2 partagent un facteur
commun 2. Si n est impair, alors n ne possède pas de facteur 2, donc n et n + 2 sont premiers entre
eux.
On a n2 − 1 = (n + 1)(n − 1) et n2 − 2n + 1 = (n − 1)2 , donc les deux nombres possèdent n − 1 en
facteur commun. Pour qu’ils soient premiers entre eux, il faut que n − 1 = ±1. Si n − 1 = 1, alors
n = 2 et on a effectivement 3 qui est premier avec 1. Si n − 1 = −1, alors n = 0 et on a bien −1
qui est premier avec 4.
Solution 11. Enoncé
2x + 1 est impair, donc premier avec 8, donc d’apres le lemme de Gauss, si 2x + 1 | 8y, alors
2x + 1 | y
Solution 12. Enoncé
Remarquons que parmi p et p + 1, il y en a un des deux qui est pair. Or le seul nombre premier
pair est 2, donc soit p, soit p + 1 est égal à 2. Dans le premier cas, on a bien une solution, dans le
deuxième non (1 n’est pas premier).
Remarquons que parmi p et p + 1, il y en a un des trois qui est divisible par 3. Or, le seul nombre
premier divisible par 3 est 3, donc l’un de p, p + 2, p + 4 est égal à trois. Seul le premier cas donne
effectivement une soltion.
Solution 13. Enoncé
On applique le critère de divisibilité par 11, on a 2 − 9 + 0 − 3 + 7 − 4 + 8 − 9 = −8, donc 98473092
n’est pas divisible par 11.
Solution 14. Enoncé
β1
Notons a = pα 1 ×. . .×pk et b = q1 ×. . .×qr les décompositions en produits de facteurs premiers
1 αk βr
de a et b. Alors raisonons par contraposée : Si a ne divise pas b, il exsite l tel que l’exposant de pl
dans la décomposition de b soit inferieur à αl , ce qui ne changera pas après multiplication par 2,
donc a2 ne divise pas b2 .
Solution 15. Enoncé
Problème Mathraining #3120
Solution 16. Enoncé
Le poroblème revient à montrer que n3 ≡ n (mod 6). On vérifie aisément que cela est vrai en
testant n = 0, 1, 2, 3, 4, 5.
Source : Envoi d’arithmétique 2022
Solution 17. Enoncé
On regarde 32023 modulo 10 : on remarque que 34 = 81 ≡ 1 (mod 10) donc il suffit de regarder le
reste de la division euclidienne de 2023 par 4, ie 32023 ≡ 33 ≡ 7 (mod 10)
34
Solution 18. Enoncé
L’équation est équivalente à x2 − y 2 = 13. On factorise : (x − y)(x + y) = 13. Or, x − y et x + y
sont entiers, et 13 est premier, donc :
( ( ( (
x−y =1 x − y = 13 x − y = −1 x − y = −13
ou ou ou
x + y = 13 x+y =1 x + y = −13 x + y = −1
35
Solution 28. Enoncé
On veut connaitre le nombre de facons de constituer une equipe de k personnes si on a un groupe
de n personnes. D’un cote cela vaut evidemment nk .D’un autre, on peut considerer la derniere
personne du groupe de n : si on decide de la prendre dans l’equipe, il reste a choisir k − 1 personnes
parmi les n−1 restantes, sinon il reste a choisir k personnes parmi les n−1 restantes. En combinant
les deux cas, on a donc bien
n n−1 n−1
= +
k k−1 k
Source : Formule d’Euler
Solution 29. Enoncé
On peut effectuer un comptage direct en developpant, sinon on procede par recurrence :
Initialisation : (a + b)0 = 1
HéréditéPn: Supposons la propriété
Pn vraie
pour un certain
∗
Pn nn∈ kN n−k+1. Alors (a+b)n+1 = (a+b) n
Pn ×(a+b) =
n k n−k n k+1 n−k n
n+1 n+1
(a + b) k=0 k a b = k=0 k a b + k=0 k a b =a +b + k=1 ( k−1 +
n
k n+1−k Pn+1 n+1 k n+1−k
k )a b = k=0 k a b
Conclusion : La proposition est initialisée et héréditaire, donc pour tout n ∈ N∗ ,
n
n
X n k n−k
(a + b) = a b
k
k=0
36
2.1.2 Algèbre
1 − xn+1
∀n ∈ N, 1 + x + . . . + xn =
1−x
∀n ∈ N, un = a + nq
∀n ∈ N, un = aq n
a3 + b3 + a + b ≥ 4ab
37
Solution 37. Enoncé
On essaye f (x) = x : A gauche on a x + y + x2 + y 2 + 2xy. A droite on a x + y + (x + y)2 . En
développant le membre de gauche (ou en factorisant le membre de droite), on constate que c’est
effectivement une solution.
Solution 38. Enoncé 2 2
On essaye f (x) = x2 : A gauche, on a (x2 + y2 )2 +y 2 = x4 +x2 y + 5y4 et à droite, on a x4 + 5y4 +x2 y,
donc on constate que c’est effectivement une solution.
Solution 39. Enoncé
Par contraposée, si f n’est pas injective, il exsite x > y tels que f (x) = f (y), mais alors la fonction
n’est pas strictement monotone, ce qui conclut.
Solution 40. Enoncé
b 2 2
Pour tout nombre réel x, on a P (x) = a x + 2a + 4ac−b la forme canonique de P . On a donc
4a
b 2 b2 −4ac
P (x) = 0 ⇐⇒ x + 2a = 4a2 . Il faut donc b − 4ac ≥ 0. Réciproquement, si b2 − 4ac ≥ 0 on
2
√
−b ± b2 − 4ac
a bien des solutions x =
2a
Solution 41.PEnoncé Pmax(n,m)
n Pm
On note P = k=0 ak X k et Q = k=0 bk X k avec an et bm non-nuls. Alors P +Q = k=0 (ak +
bk )X k en complétant la suite la plus courte avec des 0. P + Q est donc bien un polynome à coeffi-
cients réels. Pn Pm
De meme, P Q = k=0 l=0 ak bl X k+l est bien un polynome à coefficients réels (on peut regrouper
les termes de meme degré)
Solution 42. Enoncé
En utilisant les formes vues précédement, on a deg(P + Q) ≤ max(deg P, deg Q) avec une inégalité
stricte SSI P et Q ont le meme degré et des coefficients dominants opposés. De meme, comme an
et bm sont non-nuls, on a an bm qui est non-nul, donc P Q est bien de degré n + m = deg P + deg Q
Solution 43. Enoncé
A est bien un polynome de degré 2, il correspond à la définition.
On remarque que B 2 = X est un polynome de degré 1, or d’apres l’exercice précédent, cela veut
dire que B serait de degré 21 , ce qui est impossible. B n’est donc pas un polynome.
C est un polynome de degré 42
En developpant, D est un polynome de degré 1.
Solution 44. Enoncé
A est de degré 7 et de coefficient dominant 1
B est le produit de deux polynomes de degré 1 et d’un polynome de degré 5, tous de coefficients
dominants 1, donc il est de degré 7 et de coefficient dominant 1
C est la somme d’un polynome de degré 5 et d’un produit de polynomes de degrés 1, 2, 3. C’est
donc un polynome de degré 6 , de coefficient dominant le coefficient devant X 6 ie 3
Solution 45. Enoncé
1) partie réelle : 3 ; partie imaginaire : 4
√; module : 5 ; conjugué : 3 − 4i √
2) partie réelle : 1 ; partie imaginaire : 15 ; module : 4 ; conjugué : 1 − 15i
3) partie réelle : 0 ; partie imaginaire : 2 ; module : 2 ; conjugué : −2i
Solution 46. Enoncé
1 a − ib a b
On a = = 2 2
−i 2
a + ib (a + ib)(a − ib) a +b a + b2
Solution 47. Enoncé
Module : |z|2 = zz
z+z
Partie réelle : ℜ(z) =
2
z−z
Partie imaginaire : ℑ(z) =
2i
Solution 48. Enoncé
L’inégalité est équivalente à 0 ≤ x2 − 2x + 5 = (x − 1)2 + 4, ce qui est évidemment vrai car un
carré est positif.
38
Solution 49. Enoncé
L’inégalité est équivalente à 0 ≤ a2 + b2 + c2 + 2ab − 2bc − 2ac = (a + b − c)2 , ce qui est évidemment
vrai car un carré est positif.
Solution 50. Enoncé
L’expression se factorise : abc + ab + ac + bc + a + b + c + 1 = (a + 1)(b + 1)(c + 1) ≥ 0 car a, b, c ≥ −1
Solution 51. Enoncé
D’un coté, on a :
a b c d a b c d
+ + + > + + + =1
a+b+d b+c+a b+c+d a+c+d a+b+c+d a+b+c+d a+b+c+d a+b+c+d
De l’autre coté, on a :
a b c d a b c d
+ + + < + + + =2
a+b+d b+c+a b+c+d a+c+d a+b b+a c+d c+d
| {z } | {z }
=1 =1
Source : IMO
Solution 52. Enoncé
On développe et on ramène tout du même côté, notre inegalité est alors équivalente à a2 + b2 −
2ab + c2 + d2 − 2cd ≥ 0. On retrouve ici des identités remarquables : notre inégalité est équivalente
à (a − b)2 + (c − d)2 ≥ 0, ce qui est evidemment vrai.
Solution 53. Enoncé
π
On passe le membre de droite sous forme exponentielle, donc notre équation devient z 3 = 8ei 4 .
π
Une solution est donc evidemment z = 2ei 12 . Avec les racines troisièmes de l’unité, on a
π 5π 9π
S = {2ei 12 , 2ei 12 , 2ei 12 }
39
2.1.3 Combinatoire
40
Solution 63. Enoncé
On remarque qu’une pièce 1 × 3 recouvre 3 cases. Or, une grille 4 × 4 n’a pas un nombre de cases
divisible par 3 : on ne peut donc pas la recouvrir avec de telles pièces. Le meme raisonnement
s’applique à une grille de taille 2n × 2n pour n ∈ N∗ .
41
monochromatique. On considère un sommet du graphe, dont par 5 aretes. Par le principe des ti-
roirs, 3 de ces aretes sont d’une meme couleur, supposons sans perte de généralité vertes. Si l’un
des trois points auquels sont reliés ces aretes sont reliés par une arete verte, on obtient un triangle
vert, absurde, sinon c’est que les trois aretes reliant les trois sommets sont rouges, donc on a un
triangle rouge, absurde.
Pour 5, ce n’est plus le cas, il suffit de considérer un graphe complet à 5 sommets dont le bord est
d’une couleur et l’interieur d’une autre couleur.
Solution 74. Enoncé
On peut faire des paires de nombres consécutifs entre 1 et 40. D’apres le principe des tiroirs, si
on choisit 21 nombres, il y en aura 2 dans la meme paire, ie il y en aura 2 consécutifs, et deux
nombres consécutifs sont toujours premiers entre eux.
Solution 75. Enoncé
Par l’absurde, supposons qu’aucun des amis n’ait assez de bougies pour feter son anniversaire. Alors
il y a au plus (a1 − 1) + . . . + (a7 − 1) = a1 + . . . + a7 − 7 bougies, mais on en a a1 + . . . + a7 − 6,
donc c’est absurde.
Solution 76. Enoncé
n n(n − 1)
On compte le nombre de segments reliant deux sommets : il y en a = et on retire
2 2
les cotés du n-gone (il y en a n). On a donc
n n(n − 3)
−n=
2 2
42
2.1.4 Géométrie
43
Source : Théorème de l’angle au centre
Solution 84. Enoncé
D’après le théorème de l’angle au centre, 2β = AOB
\ = 2α. donc α = β.
44
Solution 87. Enoncé
On remarque que le quadrilatère AA′ B ′ B est cyclique, donc on a l’égalité d’angles P\A′ B ′ =
PB PA
\′ = P
180 − ABB \BA, donc les triangles P BA et P A′ B ′ sont semblables, donc on a = ie
P A′ P B′
P B × P B ′ = P A × P A′
45
Solution 89. Enoncé
D’après le théorème de l’angle à la tangente, ABC
\ = ABP \. Or, la droite (B ′ C ′ ) est le symétrique
de la droite (BC) par rapport à P , donc elles sont parallèles, donc B
\ ′ CP = P \ CB. D’après la
réciproque du théorème de l’angle inscrit, on a fini.
46
Solution 93. Enoncé
Il suffit de tracer le cercle Γ′ qui est la translation du cercle Γ par un vecteur de meme direction
que d et de longueur a, puis de placer Y sur un des points d’intersection, de tracer la parallèle à d
passant par Y et de placer X à l’intersection de cette parallèle et de Γ.
47
2.2 Entrée
2.2.1 Arithmétique
n(n + 1)(2n + 1)
∀n ∈ N∗ , 12 + 22 + ... + n2 =
6
2
n(n + 1)
b) Remarquons tout d’abord que pour tout entier naturel n, (1 + 2 + 3 + . . . + n) = 2
.
2
Montrons par récurrence la proposition
2
3 3 3 n(n + 1)
P (n) : ”1 + 2 + ... + n = ”
2
2
1(1 + 1)
Initialisation : P (1) : ”1 = ” est bien vraie.
2
Hérédité : Supposons P (n) vraie. On veut montrer qu’alors, P (n + 1) est vraie. Comme on sait que
2
n(n + 1)
P (n) est vraie, on sait que 1 + 2 + ... + n =
3 3 3
, donc 13 + 23 + ... + n3 + (n + 1)3 =
2
2 2
n2 + 4(n + 1)
n(n + 1) (n + 1)(n + 2)
+ (n + 1)3 = (n + 1)2 = , donc P (n + 1) est vraie.
2 4 2
Conclusion : La proposition est intialisée et héréditaire, donc
2
n(n + 1)
∀n ∈ N∗ , 13 + 23 + ... + n3 =
2
48
Solution 98. Enoncé
On cherche a montrer
P(n) : ”7 | 8n − 1”
Initialisation : Pour n = 0, on a bien 7 | 0
Hérédité : Supposons le resultat vrai pour un certain n ∈ N. Remarquons que 8n+1 − 1 = 8(8n −
1) + 7. Or, 7 | 8n − 1, donc 7 | 8n+1 − 1.
Conclusion : Le proposition est initialisee et hereditaire, donc d’apres le principe de recurrence,
∀n ∈ N, 7 | 8n − 1
(α1 + 1) × . . . × (αk + 1)
S = {−7, −3, 1, 2}
49
Solution 107. Enoncé
Pour tous les critères, on écrit n ∈ N avec son écriture décimale (n = a0 + 10a1 + 100a2 + . . .) et
on regarde cette expression modulo l’entier dont on veut le critère de divisibilité.
Solution 108. Enoncé
9
On remarque que 74 ≡ 1 (mod 10), donc 73 ≡ 74k+3 ≡ 3 (mod 10) car 39 ≡ 3 (mod 4), donc le
chiffre des unités est 3
Solution 109. Enoncé
D’après le théorème de Bézout, les inversibles sont exactement les nombres premiers avec 8, donc
1, 3, 5, 7
50
2.2.2 Algèbre
Fn+1 = Fn + Fn−1
√ √ √ √
( 1+2 5 )n − ( 1−2 5 )n ( 1+2 5 )n−1 − ( 1−2 5 )n−1
= √ + √
5 5
√ !n−1 √ √ !n−1 √
! !
1 1+ 5 1+ 5 1− 5 1− 5
=√ +1 − +1
5 2 2 2 2
√ !n+1 √ !n+1
1 1+ 5 1− 5
=√ −
5 2 2
√ √
Car 1+2 5 et 1−2 5 vérifient x2 = x + 1
Conclusion : La proposition est initialisée et héréditaire donc vraie pour tout entier naturel.
Source : Formule de Binet
Solution 122. Enoncé
Remarquons que si (un ) est periodique de periode T , alors par récurrence immédiate, pour tout
entier naturel k, et tout entier naturel n, un = un+kT .
Alors soit n un entier naturel, on a un+1 = un+1+2×2022 = un+4045 = un + 5 × 809 = un . Donc
un+1 = un ie la suite est constante.
Solution 123. Enoncé
Montrons par récurrence la proposition
51
Donc P(n + 1) est vraie (On a bien Fn+1 − Fn = Fn−1 puisque Fn+1 = Fn−1 + Fn )
Conclusion : La proposition est initialisee et hereditaire, donc d’après le princpe de récurrence,
1
f (x) = −x
2
n k−1
!
X X
l n−1−α
P (x) = (x − a) ak xα
k=1 l=0
| {z }
:=Q(x)
Donc, si un polynome de degré n pouvait avoir n + 1 racines, on pourrait le factoriser par ces n + 1
racines et on aurait un produit de n + 1 polynomes de degré 1, donc un polynome de degré n + 1,
absurde.
52
Solution 130. Enoncé
Si P est non-nul et ∀x ∈ R, P (x) = 0, alors si on note n le degré de P , P possède n + 1 racines
distinctes puisque tous les réels sont des racines de P . D’apres l’exercice précédent, c’est impossible.
Donc P est le polynome nul.
Notons R = P − Q. ∀x ∈ R, R(x) = 0, donc d’apres la question précédente, R = 0 donc P = Q.
Avec ce raisonnement, il suffit en fait que les deux polynomes coincident en max(deg P, deg Q) + 1
points.
Solution 131. Enoncé
Pour la première équation, on regarde les degrés. Alors 2 deg(P ) = 1 + 2 deg(Q), mais alors un
nombre pair serait égal à un nombre impair, donc il n’exsite pas de solution.
Pour la deuxième équation, on remarque en passant au degré que 2 deg P = 2 + deg P donc P est
de degré 2. Notons P (x) = ax2 + bx + c, a ̸= 0. Alors ax4 + bx2 + c = ax4 + bx3 + cx2 , donc d’après
l’exercice précédent, on a b = 0 et b = c donc P (x) = ax2 . Réciproquement, tous les polynomes de
la forme ax2 conviennent (le polynome nul convient également).
Solution 132. Enoncé
Supposons P non nul. Alors si on note a le coefficient dominant de P , et n son degré, on a d’apres
l’exercice 6, a = 2n a, donc n = 0. Alors P doit etre un polynome constant. Réciproquement, tous
les polynomes constants (meme le polynome nul) conviennent.
Solution√ 133.√Enoncé
1) z1 = 2 + i 2
−1
2) z2 = 5ei tan (3/4)
π
3) z3 = ei 2
4) z4 = −1
Il ne nous reste alors qu’à prendre en compte le signe de b : si b est positif, alors c et d sont de
meme signe, et si b est négatif, ils sont de signes opposés. Finalement, on trouve
√ s√
s
a2 + b2 + a a 2 + b2 − a
y = ± + sgn(b) · i
2 2
x y 1 1 1
+ 4 ≤ + =
x4 +y 2 y +x 2 2xy 2xy xy
53
Solution 139. Enoncé
On a, d’apres l’inégalité arithmético-géométrique :
a3 + b3 + c3
≥ abc
3
a3 + b3 + d3
≥ abd
3
a3 + c3 + d3
≥ acd
3
b3 + c3 + d3
≥ bcd
3
Donc en sommant le tout :
54
2.2.3 Combinatoire
chemins possibles. On laisse au lecteur le soin de généraliser cette solution pour aller en (n, m)
Solution 145. Enoncé
Imaginons que les 5 pièces sont alignées, et supposons qu’on a 2 barres qui serviront à délimiter
les sacs : toutes les pièces a gauche de la première barre vont dans le premier sac, toutes les pièces
entre la 1re et la 2e barre vont dans le 2e sac, et les pièces a droite de la 2e barre vont dans le 3e
sac. On a donc 7 places qu’il faut remplir avec les deux barres et les 5 pièces. On a donc :
7
= 21
2
possibilités.
Solution 146. Enoncé
Considérons une assemblée de n personnes. On veut connaitre le nombre de facons de choisir un
sous-groupe de ces personnes. D’un coté, pour chaque personne, on peut choisir de la prendre ou
de ne pas la prendre, donc il y a 2n possibilités. D’un autre coté, on peut soit prendre une équipe
de 0 personnes, ce qui représente n0 possibilités, ou bien une personne, soit n1 possibilités, soit
finalement :
n
X n
= 2n
k
k=0
55
Solution 148. Enoncé
Notons Fn le nombre de manières de remplir une grille 2 × n avec des dominos 1 × 2. On a F0 = 1
et F1 = 1. On remarque maintenant que si on connait Fn et Fn−1 , alors on connait Fn+1 . En
effet, pour remplir une grille 2 × (n + 1), on a deux possibilités : soit on remplit la grille jusqu’a
n − 1, et on rajoute deux dominos horizontaux, soit on remplit la grille jusqu’a n, et on rejoute
un domino vertical (on notera bien qu’il ne faut pas compter 2 fois le cas n − 1, puisque ajouter
deux dominos verticaux revient à remplir jusqu’à n, et à completer avec un domino vertical). Donc
Fn+1 = Fn + Fn−1 . On retrouve la suite de Fibonacci.
Solution 149. Enoncé
On remarque que si tous les ai valent 1, alors S = n. Montrons maintenant que S est invariant
modulo 4 : si on change le signe d’un des ai , alors 4 des quantités de la somme vont changer de
signe, donc la différence entre la valeur initiale de S et la valeur finale de S va etre divisible par 4,
ce qui signifie que S n’a pas changé modulo 4. Ainsi, on doit avoir n ≡ 2 (mod 4), ie 4 | n
56
2.2.4 Géométrie
57
Solution 160. Enoncé
Comme ABF D est cyclique, on a DF
\ \ donc DF
B = 180 − DAB, \ \ Or, ABEC est
B = CAB.
cyclique, donc DF
\ \ Donc les droites (CE) et (DF ) sont parallèles.
\ = 180 − CEB.
B = CAB
AB + CD = x + w + z + y = BC + AD
\ = 180 − 75 − 75 = 30
BDC
Solution 163. Enoncé
D’après le théorème de l’angle au centre, XO
\ 1 Y = 2XAY , donc par symétrie du problème,
\
XO
\ O
1 2 = XAY
\ . De meme, XO
\ O
2 1 = XBY
\ . Donc les triangles XAB et XO1 O2 sont semblables.
58
Source : Premier théorème de Miquel
Solution 164. Enoncé
On note D le point d’intersection des cercles circonscrits à AQR et BP R. Les quadrilatères AQDR
et BP DR sont cycliques donc RDQ\ = 180 − BAC \ et RDP \ Donc QDP
\ = 180 − ABC. \ = 360 −
QDR − RDP = BAC + ABC = 180 − ACB car la somme des angles d’un triangle vaut 180. Donc
\ \ \ \ \
le quadrilatère P DQC est cyclique, ie le cercle circonscrit à CQP passe par D, ie les trois cercles
sont bien concourants.
59
Solution 167. Enoncé
Pour la première égalité, il suffit d’appliquer l’exercice 87 dans le cas ou B et B ′ sont confondus.
Pour la deuxième, c’est le théorème de Pythagore, appliqué en remarquand que la tangente est
perpendiculaire au rayon.
60
2.3 Plat
2.3.1 Arithmétique
1
∀n ∈ N∗ , an + ∈Z
an
NB : On utilise ici une version un peu differente de la demonstration par récurrence : on appelle
récurrence d’ordre n une récurrence ou on utilise les n dernieres propositions pour montrer la
suivante. C’est tout a fait la meme chose que l’image de l’escalier : Si de toute paire de marches
consécutives, je peux monter sur la suivante et que je peux monter sur les deux premieres marches,
alors je peux monter tout l’escalier.
Solution 173. Enoncé
Supposons par l’absurde que n et 2n sont des carrés d’entiers. Alors il existe p, q ∈ N tels que
2n q2 √ q √
n = p2 et 2n = q 2 , mais alors 2 = = 2 , donc 2 = , ce qui constitue une absurdité car 2
n p p
n’est pas rationnel.
Solution 174. Enoncé
Supposons par l’absurde qu’il existe un nombre fini de nombres premiers. Notons les p1 , . . . , pn .
Alors l’entier p1 × . . . × pn + 1 est plus grand que tous ces nombres, mais aucun des nombres
premiers listés ne le divise (sinon, il devrait aussi diviser 1, mais tous les nombres premiers sont
strictement plus grands que 1, donc c’est impossible.), on a donc une contradiction, donc il doit
exister un nombre infini de nombres premiers.
Source : Euclide
Solution 175. Enoncé
a) Un dévelopement du membre de gauche donne le résultat voulu.
b) On peut réécrire 4545 + 5454 = 5454 + 4 × (4136 )4 . La facorisation précédente montre que ce
nombre n’est pas premier.
c) On écarte le cas n = 1. Si n est pair, le résultat est évident. Sinon, on peut écrire n = 2k+1, k ∈ Z.
Alors on a
n4 + 4n = (2k + 1)4 + 4 × (2k )4
= ((2k + 1)2 + 2 × 22k + 2 × (2k + 1) × 2k )((2k + 1)2 + 2 × 22k − 2 × (2k + 1) × 2k )
On vérifiera aisément que les deux facteurs sont bien strictement superieurs à 1
Source : Factorisation de Sophie-Germain
Solution 176. Enoncé
Problème Mathraining #3246
Solution 177. Enoncé
Par l’absurde, supposons qu’il en existe un nombre fini k ∈ N. Notons les p1 , . . . , pk . Considérons
le nombre n = 4p1 × . . . × pk − 1. Alors N n’est divisible ni par 2 ni par un des pi . C’est donc le
61
produit de nombres premiers distincts des pi et de 2. Or, un produit de nombres premiers de la
forme 4m + 1 est un nombre de la forme 4m′ + 1, donc au moins un des divsieurs de N est de la
forme 4l + 3, et n’apparait pas dans la liste des pi , ce qui est absurde. Il y a donc une infinité de
nombres premiers de la forme 4k + 1.
62
Solution 185. Enoncé
a) On remarque que k × kp = p × k−1 p−1
. D’apres le lemme de Gauss, on a donc p | p
car p ne
k
divise pas k.
b) En développant avec le binome de Newton, on a bien (x + y)p ≡ xp + y p (mod p)
c) On démontre alors par récurrence la proposition :
P(a) : ”p | ap − a”
Initialisation : p | 1p − 1
Hérédité : Supposons la propriété vraie pour un certain a ∈ N∗ . Alors (a + 1)p ≡ ap + 1 ≡ a + 1
(mod p), donc p | (a + 1)p − (a + 1).
Conclusion : La proposition est initialisée et héréditaire, donc pour tout a ∈ N∗ , p | ap − a.
Le résultat se généralise facilement aux nombres négatifs.
Source : Petit théorème de Fermat
Solution 186. Enoncé
On peut factoriser l’expression : (n − m)(n2 + nm + m2 ) = 24. On a évidemment, n ≥ m. De plus,
n2 + nm + m2 | 24, donc en particulier, n2 + nm + m2 ≤ 24.
Si m ≥ 3, on a n2 + nm + m2 ≥ 27, impossible. Donc m ∈ {0, 1, 2}.
Si m = 0, on a n3 = 24, ce qui n’a pas de solution.
Si m = 1, on a n3 = 25, ce qui n’a pas de solution.
Si m = 2, on a n3 = 32, ce qui n’a pas de solution.
63
2.3.2 Algèbre
a1 +...+an n
De plus, d’après l’inégalité arithmético-géométrique, on a a1 × . . . × an ≤ = 1, donc
n
en passant à l’inverse (en n’oubliant pas d’inverser le sens de l’inégalité !), on a bien
1 1 1
+ 1 × ... × + 1 ≥ 2n × √ ≥ 2n
a1 an a1 . . . an
que pour tout n, a ≤ un+1 ≤ un (récurrence immédiate en utilisant bien le fait que pour tout
√ √ √ n
entier m, um ≥ a), donc un − a = vn (un + a) ≤ 2u0 v02
Solution 198. Enoncé
Problème Mathraining #4227
Solution 199. Enoncé
Résolvons d’abord l’équation fonctionnelle sur Z
Analyse : En remplacant n et m par 0, on trouve f (0) = 2f (0), donc f (0) = 0. En remplacant m
par 1, on remarque que f (n+1) = f (n)+f (1). Par récurrence immédiate, on a que pour tout entier
naturel n, f (n) = nf (1). Remarquons maintenant en posant n = 1 et m = −1 que f (1) = −f (−1),
donc que f (n − 1) = f (n) − f (1) pour tout entier n, donc par récurrence immédiate en partant de
0, on a que pour tout entier négatif n, f (n) = nf (1). Ainsi, pour tout entier n, f (n) = nf (1)
Synthèse : Réciproquement, peu importe la valeur de f (1) =: a, on vérifie que f (n) = an convient.
(Toute valeur de a convient effectivement)
Pour passer à Q, commencons par remarquer que par récurrence immédiate sur n, pour tout
rationnel x et tout entier naturel n, f (nx) = nf (x). On procède de meme pour n un entier négatif.
Soit maintenant x = pq un rationnel. f (1)p = f (p) = f (q pq ) = pf (x), donc f (x) = x(1).
Synthèse : Réciproquement, toutes les fonction linéaires conviennent effectivement.
Source : Equation de Cauchy sur Q
Solution 200. Enoncé
n
Y (x − ak )
On note Li = . C’est un polynome de degré n qui s’annule en tous les ak , sauf en
(ai − ak )
k=0
k̸=i
n
X
ai ou il vaut 1. On peut donc poser P = bk Lk , qui vérifie toutes les conditions et qui est de
k=0
degré au plus n.
Si il existe deux polynomes P et Q qui vérifient ces conditions, alors P et Q sont de degré au plus
n et coincident en n + 1 points donc ils sont égaux
Source : Polynome d’interpolation de Lagrange
Solution 201. Enoncé
On remarque que le polynome P − X 2 s’annule en 1, 2, 3 et 4. Or, c’est un polynome de degré 4,
donc P − X = a(X − 1)(X − 2)(X − 3)(X − 4). Il ne reste plus qu’a determiner a grace a la valeur
de P en 0. On trouve alors a = 24
1
. On a donc P (−2) = 19
64
Solution 202. Enoncé
On remarque en évaluant en 0 que 0 est une racine de P . En injectant −1, on trouve que c’est une
racine, de meme pour −2 et −3. Donc P (x) = Q(x)x(x + 1)(x + 2)(x + 3).
Réciproquement, on a alors (X + 4)X(X + 1)(X + 2)(X + 3)Q(X) = X(X + 1)(X + 2)(X + 3)(X +
4)Q(x+1). Alors Q(X) = Q(X +1). Cela implique alors que Q est constant : Q(X)−Q(0) s’annule
en tout point de Z
Réciproquement, tout polynome de la forme aX(X +1)(X +2)(X +3) convient (meme le polynome
nul)
Solution 203. Enoncé
Soit P un polynome et α une racine de P . Remarquons que pour tout x ∈ R,
P (x) = P (x) − P (α)
Xn Xn
= ak xk − ak α k
k=0 k=0
Xn
= ak (xk − αk )
k=1
n k−1
!
X X
l n−1−α
= ak (x − α) xα
k=1 l=0
n k−1
!
X X
l n−1−α
P (x) = (x − a) ak xα
k=1 l=0
| {z }
:=Q(x)
Donc, si un polynome de degré n pouvait avoir n + 1 racines, on pourrait le factoriser par ces n + 1
racines et on aurait un produit de n + 1 polynomes de degré 1, donc un polynome de degré n + 1,
absurde.
Si |x| était un polynome, on pourrait noter n son degré. On aurait alors |x| − x qui aurait une
infinité de racines (tous les nombres positifs) mais qui ne serait pas le polynome nul, ce qui est
absurde. Ce n’est donc pas un polynome.
Solution 204. Enoncé
Résolvons cette équation avec la forme exponentielle. Soit z = reiθ , r ∈ R+ , θ ∈ R tel que z n = 1.
Alors rn = 1 et einθ = 1.
D’après la première équation, on a r = 1 et d’après la deuxième équation, il existe k ∈ Z tel que
nθ = 2kπ ie θ = 2kπ
n .
2ikπ 2ik′ π
Enfin, remarquons que si k ≡ k ′ (mod n), alors e n =e n , donc :
2ikπ
Un = {e n , k ∈ [[0, n − 1]]}
65
Solution 207. Enoncé
D’apres le lemme du tourniquet, on a x2 + y 2 + z 2 ≥ xy + xz + yz, donc (x + y + z)2 = x2 + y 2 +
z 2 + 2(xy + xz + xy) ≥ 3(xy + xz + yz). On a alors :
2
2 1 1 1
(a + b + c) ≥ + +
a b c
1 1 1
≥3 + +
ab ac bc
a+b+c
=3
abc
3
En divisant par (a + b + c), on retrouve bien finalement : x + y + z ≥
abc
Source : Roumanie 2005
Solution 208. Enoncé
Problème Mathraining #6207
Solution 209. Enoncé
4(a+c) 4(b+d)
1
LHS = (a + c)( a+b 1
+ c+d 1
) + (b + d)( b+c 1
+ d+a ) ≥ a+b+c+d + a+b+c+d = 4 d’après l’inégalité
arithmético-harmonique ( 1 + 1 ≤ 2 ⇐⇒ x+y ≤ x + y ).
2 x+y 4 1 1
x y
1
S= 0, −
2020
A = B = 2n−1
66
2.3.3 Combinatoire
67
faut donc un nombre pair de pièces, et donc que le nombre total de cases soit divisible par 8, donc
que n soit divisible par 4. Réciproquement, on peut paver toute grille de 4k × 4k grace au motif
suivant :
68
2.3.4 Géométrie
69
Solution 227. Enoncé
On s’interesse tout d’abord au point A. Notons A′ le point diamétralement opposé à B sur le
cercle circonscrit à ABC. Le théorème de l’angle inscrit nous affirme que BAC
\ = BA \ ′ C, donc
b = BC′ ie a = BA′ donc la quantité est bien égale au diamètre du cercle circonscrit. En
sin(A) BA sin(A)
b
appliquant le meme raisonnement à B et C, et en notant R le rayon du cercle circonscrit, on a
a b c
= = = 2R
sin A sin B sin C
70
Solution 230. Enoncé
Remarquons que si un tel carré DEF G est construit, alors comme (F G) ∥ (DE), il exsite une
homothétie de centre (BG) ∩ (CF ) = A qui envoie B sur G et C sur F . Cette meme homothétie
envoie donc le carré de coté [BC] ne contenant pas ABC sur DEF G. Il suffit donc de construire ce
carré BCY X, puis de regarder les points d’intersection de (XA) et (Y A) avec (BC). Cela forme
bien le carré recherché.
71
72
2.4 Dessert
2.4.1 Arithmétique
73
en exercice au lecteur, un des cas ayant déjà été traité plus haut). On trouve alors les solutions
(4, 3, 21), (3, 2, 9), (5, 4, 51). Donc
S = {(0, 3, 6), (3, 2, 9), (4, 0, 5), (4, 3, 21), (5, 4, 51)}
S = {1}
74
2.4.2 Algèbre
n
!2 n
! n
!
X X X
⇐⇒ a k bk ≤ a2k b2k
k=1 k=1 k=1
a b c a2 b2 c2 (a + b + c)2 a2 + b2 + c2 3
+ + = + + ≥ = +1 ≥
b+c c+a a+b ab + ac bc + ab ac + bc 2(ab + ac + bc) 2(ab + ac + bc) 2
75
Solution 252. Enoncé
On montre le résultat par récurrence.
Initialisation : Pour n = 2 le résultat est vrai par définition d’une fonction convexe.
Hérédité : Supposons le résultat
Pn vrai pour un certain n. Soient λ1 , . . . , λn+1 ∈]0, 1[ et x1 , . . . , xn+1
des réels. Alors notons y = k=1 1−λ λk
n+1
x k et λ = 1 − λn+1 Alors λ + λn+1 = 1, donc f (λy +
λn+1 xn+1 ) ≤Pλf (y) + λn+1 xn+1 . On peut alors appliquer l’hypothese de récurence sur y et cela
n
conclut car k=1 1−λ λk
n+1
=1
Conclusion : La proposition est initialisée et héréditaire donc d’après le théorème de récurrence, la
propriété est vraie pour tout entier naturel n.
On remarque avec les points précédents que 2 sin(a) cos(b) = sin(a + b) + sin(a − b). En prenant
2 et φ = 2 on a le résultat voulu.
θ = a+b a−b
76
n n
!
X n X n i(kx)
cos(kx) = ℜ e
k k
k=0 k=0
n !
X n ix k
=ℜ e
k
k=0
= ℜ (e + 1)n par le binome de Newton
ix
ix ix −ix
= ℜ (e 2 )n (e 2 + e 2 )n
x n nix
= 2n cos ℜ e 2
2
x n nx
= 2n cos cos
2 2
Solution 260. Enoncé
1) On a (a2 + b2 )(c2 + d2 ) = (ad − bc)2 + (ac + bd)2 (il suffit de développer pour s’en convaincre)
2) Modulo 4, on carré vaut 0 ou 1 donc la somme de deux carrés vaut 0, 1 ou 2, mais 0 et 2 sont
impossibles car cela donnerait un nombre pair, donc on a bien p ≡ 1 (mod 4)
3) a2 ≡ b2 (mod p) ⇐⇒ p | a2 − b2 ⇐⇒ p | a − b ou p | a + b car p est premier, donc c’est
p−1
équivalent à a ≡ b (mod p) ou a ≡ −b (mod p), donc on a carrés distincts modulo p.
2
4) On veut montrer que −1 est un carré modulo p. Les carrés sont exactement les nombres qui
p−1
élevés à la puissance p−1 2 donnent 1 (racines du polynome X
2 − 1). Or, comme p ≡ 1 (mod 4),
p−1
√ √
a+b c+d √ √ √
q
a+b+c+d 2 + 2 ab + cd 4
= ≥ ≥ ab cd = abcd
2 2 2
77
q
On peut alors diviser par 4 a+b+c
3 puis élever à la puissance 43 , et on obtient
a+b+c √
3
≥ abc
3
4) On peut maintenant montrer le résultat par récurrence : avec le point 2 il est vrai pour toute
puissance de 2 et avec le point 3, s’il est vrai pour n il est vrai pour n − 1, donc pour tout n ∈ N,
x1 + . . . + xn √
on a bien ≥ n ax1 x2 . . . xn
n
Solution 262. Enoncé
Problème Mathraining #6462
78
2.4.3 Combinatoire
79
Solution 272. Enoncé
L’astuce ici est de remarquer que si on prend 7 termes consécutifs a1 , . . . , a7 , alors a1 +2a2 +. . .+6a6
est un invariant du problème modulo 5. En effet,
En remarquant que n n
, et en appliquant la formule précédente, on a
k = n−k
n 2
2n X n
=
n k
k=0
b) La réponse est oui : il suffit de procéder par récurrence pour s’en convaincre.
Solution 275. Enoncé
La réponse est 2013 . Pour le montrer, et comme dans tout problème de ce type, il faut montrer
2 choses :
1) k ≥ 2013. En effet, si on considère un 2016-gone régulier dont les sommets alternent entre
rouge et bleu, avec un 2014-ième point bleu quelque part d’autre dans le plan, alors il nous faut au
moins 2013 droites pour séparer correctement les points : il faut que chaque arc du cercle délimité
par deux de nos points soit coupé, et une droite coupe au plus deux arcs.
2) Montrons que 2013 est suffisant : remarquons que pour toute paire de points de la meme
couleur A et B, on peut tracer deux droites qui les séparent du reste des points, puisqu’il suffit
de prendre deux parallèles de part et d’autre de (AB) suffisemment proches de A et de B pour
qu’aucun autre point ne soit dans la région. Considérons maintenant l’enveloppe convexe de nos
points, on distingue deux cas : Si il y a un point rouge sur l’enveloppe convexe, on peut le sépa-
rer du reste des points par une droite, puis appairer le reste des points rouges pour les séparer
comme vu précédement. Sinon, il n’y a que des sommets bleus sur l’enveloppe convexe, mais alors
en en prenant deux consécutifs C et D, on peut les séparer du reste des points par une unique
droite parallèle à (CD) et proche de C et D : c’est l’avantage de l’enveloppe convexe. Ensuite, on
conclut comme précédement avec les 2012 points restants : on appaire les points, ce qui nous donne
2012/2 = 1006 paires, et il nous faut 2 droites par paire, donc on a un total de 2 × 1006 + 1 = 2013
droites.
Source : IMO 2013
80
Solution 276. Enoncé
Théorème d’Erdos-Szekeres : Soient a, b deux entiers strictement positifs. Parmi toute suite de
ab+1 réels, on peut extraire une sous-suite croissante de a+1 termes ou une sous-suite décroissante
de b + 1 termes.
Démonstration : Soit (un )1≤n≤ab+1 une suite. On note an et bn la taille de la plus grande sous-
suite croissante et de la plus grande sous-suite décroissante de (um )1≤m≤n dont le dernier terme
est un (donc des entiers naturels). Par l’absurde, si pour tout n, on a an ≤ a et bn ≤ b, alors les
couples (an , bn ) ne peuvent prendre que ab valeurs, donc d’après le principe des tiroirs, il exsite
k < l tels que al = ak et bl = bk , mais alors si SPDG, uk ≤ ul , alors une sous-suite croissante de
taille ak terminant par uk peut se prolonger en une sous-suite croissante de taille ak + 1 > al se
terminant par al , absurde.
Il ne reste alors plus qu’a considerer la suite des ordonnées des points rangés
√ dans l’ordre croissant
de leurs abscisses et d’appliquer le théorème précédent à a = b = ⌊ n⌋ (on peut par exemple
utiliser le produit scalaire pour vérifier que les triangles sont bien obtus)
81
2.4.4 Géométrie
82
Solution 279. Enoncé
Montrons que A, B, D, E, F sont cocycliques. On note G1 et G2 les points d’intersection des droites
d1 et d2 respectivement avec le cercle circonscrit à ABD. D’après le théorème du pole Sud dans
le triangle ADB, DG2 = BG2 et d’après le théorème du pole Nord, DG1 = BG1 . On en déduit
donc que (G1 G2 ) est la médiatrice de [BD], et donc que G1 = E et G2 = F .
D’un autre coté, si AB+CD = BC +AD, alors on peut distinguer deux cas : si deux cotés adjacents
sont de meme longueur, alors les deux autre cotes le sont aussi et le quadrilatère est bel est bien
circonscriptible. Sinon, supposons que AB > BC. Alors AB − BC = AD − CD > 0. On note P
et Q les points de [AB] et [DA] respectivement tels que BP = BC et DQ = DC. Alors AP Q est
isocèle en A. Les triangles AP Q, QCD et P CB sont tous les trois isocèles, donc les bissectrices
issues des sommets A, D et B sont confondues avec les médiatrices respectives des segments [P Q],
[QC] et [P C], qui s’intersectent donc en un point. donc il existe un point équidistant de tous les
cotés du quadrilatère ie il admet un cercle iscrit.
83
Solution 281. Enoncé
On remarque que chaque point d’intersection est un centre d’homothétie positive : on a une homo-
thétie qui envoie C1 sur C2 , une qui envoie C2 sur C3 et une qui envoie C1 sur C3 . La composée des
deux premières homothéties est en fait la 3e : C1 est envoyé sur C2 puis sur C3 . Alors le centre de
cette nouvelle homothétie est aligné avec les deux autres, ie les points d’intersection des tangentes
sont alignés.
84
Source : Droite d’Euler
85
3 Récapitulatif des résultats
Voici une liste des résultats important présentés au cours de l’année ou en exercice, dans tous
les domaines. Ils sont pour la plupart des classiques, essentiels à la résolution de bon nombre
d’exercices en mathématiques olympiques.
(Exercice 29)
86
3.2 Arithmétique
1 1
φ(n) = n 1 − ... 1 −
p1 pk
(Exercice 241)
3.2.2 Congruences
87
3.3 Algèbre
3.3.1 Suites
3.3.2 Polynomes
3.3.3 Inégalités
88
Lemme 12. Lemme du tourniquet
Soient a, b, c ∈ R. Alors
a2 + b2 + c2 ≥ ab + ac + bc
(Exercice 192)
Théorème 16. Inégalité de Cauchy-Schwarz
Soient a1 , . . . , an , b1 . . . , bn ∈ R. On a alors
n
!2 n
! n
!
X X X
ak bk ≤ a2k b2k
k=1 k=1 k=1
(Exercice 243)
x21 x2 (x1 + . . . + xn )2
+ ... + n ≥
y1 yn y1 + . . . + yn
(Exercice 244)
Lemme 14. Inégalité de Nesbitt
Soient a, b, c ∈ R∗+ . Montrer que
a b c 3
+ + ≥
b+c c+a a+b 2
(Exercice 245)
que k=1 λk = 1, !
Xn X n
f λk xk ≤ λk f (xk )
k=1 k=1
(Exercice 252)
89
3.4 Combinatoire
(Exercice 61)
Théorème 19. Formule d’Euler
Pour tout entier n et pour tout k entre 1 et n − 1,
n n−1 n−1
= +
k k−1 k
(Exercice 28)
n
X n
= 2n
k
k=0
(Exercice 146)
Théorème 20. Théorème d’Erdos-Szekeres
Soit une suite de taille RS + 1. Il existe soit une sous-suite croissante de taille R + 1, soit une
sous-suite décroissante de taille S + 1.
(Exercice 363)
Lemme 18. Identité de Vandermonde
X mn
m+n
=
k i j
i+j=k
(Exercice 273)
90
3.5 Géométrie
c2 = a2 + b2 − 2ab cos(C)
(Exercice 228)
91