Traduit de Anglais vers Français - www.onlinedoctranslator.

com

Femmes et naissance 34 (2021) 278–287

Listes de contenus disponibles surScienceDirect

Les femmes et la naissance

page d'accueil Journal:www.elsevier.com/locate/wombi

Une exploration phénoménologique de la parentalité après le traumatisme de la

naissance : perceptions des mères de la première année

E. Molloy*, DL Biggerstaff, P. Sidebotham

Warwick Medical School, Gibbet Hill, Université de Warwick, Coventry, CV4 9AL, Royaume-Uni

ARTICLEINFO ABSTRAIT

Historique des articles : Problème:Bien que les problèmes de santé mentale périnatale soient considérés comme ayant un impact sur la capacité
Reçu le 19 novembre 2019 Reçu sous une parentale d'une mère, il existe peu de recherches explorant les perceptions des mères de leur relation avec leur enfant à la
forme révisée le 5 mars 2020 Accepté le 6
suite d'expériences de naissance traumatisantes et comment celles-ci pourraient affecter leur capacité parentale. Arrière plan:
mars 2020
Le traumatisme à la naissance est un phénomène bien connu qui peut entraîner des problèmes de santé physique et mentale
périnatale continus chez les femmes. Cela peut avoir un impact sur leur attachement à leurs enfants, leurs capacités
Mots clés:
parentales et leur identité en tant que mères.
Traumatisme à la naissance
Objectifs :Explorer les auto-perceptions maternelles des liens avec leurs nourrissons et les expériences parentales après un
Attachement
traumatisme à la naissance.
Parentalité
maternage Méthodes :Des entretiens approfondis avec dix mères ont été réalisés à l'aide d'une méthodologie d'analyse
Auto-efficacité phénoménologique interprétative.
Trouble de stress post-traumatique Résultats:Les femmes qui ont vécu un traumatisme à la naissance ont souvent décrit une déconnexion avec leurs nourrissons
Mères et un manque de confiance dans la prise de décision de leurs parents. Beaucoup se percevaient comme des mères « pas assez
bonnes ». Pour certaines femmes, le traumatisme a entraîné des trous de mémoire de la période post-partum immédiate
qu'elles ont trouvées pénibles, ou la récupération physique a été si écrasante qu'elle a eu un impact sur leurs capacités à
devenir parents comme elles l'avaient imaginé. Certaines femmes ont développé une anxiété liée à la santé qui a entraîné une
expérience d'isolement de la parentalité précoce.
Conclusion :Les femmes qui ont subi un traumatisme à la naissance peuvent être exposées à un risque accru de peur et d'anxiété
concernant la santé de leur enfant et leurs capacités parentales. Certaines femmes peuvent ressentir cela comme un attachement
émotionnel plus faible à leur bébé. Les femmes qui subissent un traumatisme à la naissance devraient bénéficier d'un soutien au début
de la parentalité. Les relations mère-enfant s'améliorent souvent après la première année.
© 2020 Collège australien des sages-femmes. Publié par Elsevier Ltd. Tous droits réservés.

réagissent de manière appropriée à leurs nourrissons et peuvent être moins

Déclaration d'importance
Publier
Les expériences de naissance traumatisantes peuvent avoir un impact
significatif sur la santé mentale de la mère. Cet impact peut avoir des
conséquences continues sur ses capacités en tant que parent, la façon
dont elle perçoit sa capacité à être parent et son évaluation d'elle-
même en tant que mère « assez bonne ».
Ce que l'on sait sur ce sujet
La littérature indique actuellement que les mères qui souffrent de
maladies mentales périnatales (PNMH) peuvent avoir plus de mal à
* Auteur correspondant.
Adresse e-mail:enmolloy@warwick.ac.uk (E. Molloy).
capables de réguler leurs propres émotions et de modéliser la régulation
émotionnelle de leurs enfants. La dérégulation émotionnelle chez les
enfants a été liée à des difficultés dans les interactions avec les pairs dans
l'enfance et à des problèmes relationnels persistants à l'âge adulte. À ce
jour, peu d'études publiées ont examiné les liens du point de vue des mères
entre la mère et l'enfant après un traumatisme à la naissance.
Ce que ce papier ajoute
À part de manière anecdotique, on comprend ou sait peu de choses sur
l'expérience parentale d'une mère à travers la maladie PNMH. Explorer les
perceptions des mères de leurs expériences et capacités parentales peut
éclairer le développement de services qui sont là pour soutenir les parents
atteints de maladies PMNH et la parentalité précoce. Cela permet également
d'explorer le lien pour les femmes entre leur expérience de naissance et la
façon dont elles se sentent capables d'être parent. Les femmes qui ont eu du
mal à développer une relation ont constaté que cela s'améliorait avec le
temps. Cela peut également donner de l'espoir aux mères qui ont des
difficultés avec leurs relations parentales.

http://dx.doi.org/10.1016/j.wombi.2020.03.004
1871-5192/© 2020 Collège australien des sages-femmes. Publié par Elsevier Ltd. Tous droits réservés.
 E. Molloy et al. /Femmes et naissance 34 (2021) 278–287
Introduction
Traumatisme à la naissance
Le traumatisme à la naissance est un phénomène bien connu lors de
l'accouchement qui peut toucher jusqu'à 30 % des femmes dans le monde chaque
année [1]. Pour certaines femmes, le traumatisme peut continuer à affecter leur
santé mentale, entraînant ou aggravant des maladies antérieures de santé
mentale périnatale (PNHM), y compris, mais sans s'y limiter, l'anxiété, le trouble
obsessionnel compulsif maternel (TOC) et les troubles de stress post-traumatique.
2]. Toutes les femmes qui subissent un traumatisme à la naissance ne
développent pas des symptômes cliniquement diagnostiques de trouble de stress
post-traumatique (TSPT). Certaines femmes peuvent éprouver ces symptômes qui,
tout en étant sous le seuil de diagnostic, ont toujours un impact sur la vie
quotidienne, mais pour lesquels elles se sentent incapables de demander de l'aide.
Il est généralement admis que jusqu'à la moitié de toutes les femmes vivant avec
des maladies PNMH ne cherchent pas de soutien pour ces [3].
Impact du traumatisme de la naissance sur la parentalité
Vivre avec une maladie mentale est censé avoir un impact potentiel sur la
vie quotidienne et peut avoir un effet négatif sur l'auto-efficacité, la santé à
long et à court terme et les interactions sociales [4]. Ceci est exacerbé
lorsque la maladie est mal ou non gérée. La maladie mentale périnatale
n'est pas différente, mais l'impact n'est pas seulement sur la mère, mais
aussi sur ses relations les plus intimes, en particulier avec son enfant. Les
recherches actuelles suggèrent que pour certains enfants, vivre avec des
parents qui souffrent de maladies PNMH peut avoir des effets à long terme
sur leur développement et leur santé physique et mentale [5].
Il existe peu de recherches actuelles qui explorent l'impact des
traumatismes à la naissance sur la parentalité du point de vue des mères. À
ce jour, la recherche a exploré les interactions mère-enfant précoces [2], la
perception qu'ont les femmes de leurs enfants [6], et les changements dans
la perception qu'a la mère de son enfant au fil du temps en relation avec les
symptômes du SSPT [sept]. Les données qualitatives qui existent indiquent
une rupture dans les relations et les interactions complexes de la relation
d'allaitement suite à un accouchement traumatique [8].
Méthodes
Étudier le design
Les mères ont été invitées à participer à une étude à méthodes mixtes en deux
phases. La première phase consistait à participer à une enquête en ligne conçue
pour explorer les expériences de recherche de soutien pour le SSPT à la suite
d'accouchements traumatisants, l'expérience de symptômes compatibles avec le
SSPT et les perceptions de l'impact de leur naissance sur la parentalité de leur
enfant. La deuxième phase était une phase d'entretiens approfondis, qui
impliquait une auto-sélection pour participer à des entretiens semi-structurés en
face à face. Certains des résultats de cette deuxième phase sont discutés dans cet
article. La première phase a été utilisée pour comprendre l'étendue du problème
et pour rassembler un large éventail d'expériences, ainsi que pour proposer le
recrutement dans la phase deux pour participer à une entrevue approfondie sur
leurs expériences.
Analyse phénoménologique interprétative (IPA)
L'étude a utilisé des méthodes d'interprétation qualitatives pour explorer les
perceptions des femmes concernant la recherche de soutien après un traumatisme à la
naissance et leur perception de l'impact de la naissance sur leur rôle parental. Le
traumatisme de la naissance est une expérience subjective qui est personnelle aux
femmes qui ont accouché et à la manière dont elles ont vécu leurs soins et leur
accouchement. IPA est une méthode inductive idiographique dans laquelle la
positionnalité du chercheur et son interprétation de la signification que les participants
attribuent à leurs expériences fait partie du processus analytique.9].
279
Tableau 1
Symptômes du trouble de stress post-traumatique.
Symptômes du trouble de stress post-traumatique*
Flashbacks
Cauchemars
Souvenirs, pensées, sentiments pénibles (autour de la naissance) Trous
de mémoire (de l'expérience de la naissance)
Perturbations de sommeil
Comportements de type hypervigilance ou anxiété
Sentiments de blâme ou de culpabilité
D'autres symptômes rapportés par les participants à l'entretien comprenaient : attaques de panique ;
Sentiments de Dissociation ; Pensées intrusives
Adapté du DSM-V (American Psychiatric Association, 2000).
L'API a été utilisée comme méthodologie de choix car elle permet l'analyse
individuelle de l'histoire de chaque participant, tout en créant une analyse qui
reconnaît les points communs entre les expériences. Dans la recherche en santé,
cela est particulièrement pertinent lorsque l'on se concentre sur les expériences
vécues par les patients et le sens qu'ils attribuent à leurs interactions au sein de
leur environnement.dix]. Pour ce domaine, les perceptions des femmes sur leur
propre parentalité, cela s'aligne sur la philosophie de l'IPA, dans laquelle l'analyse
interprétative des données de recherche vise à acquérir une compréhension du
monde intérieur de la participante [dix]. (Tableau 1)
L'étude a été entreprise en partie dans le cadre d'un mémoire de maîtrise. Cet
article décrit les résultats des questions deux et trois des entretiens semi-
structurés (voirTableau 2). Le programme d'entrevue consistait en 5 questions
ouvertes qui ont servi de guide pour explorer les expériences des parents en
matière de parentalité précoce après la naissance de leur bébé. L'intervieweur
avait la liberté de sonder la personne interrogée pour élaborer sur la réponse
originale ou de suivre une piste de recherche introduite par la personne
interrogée. Des indices et des invites ont également été utilisés par le chercheur
pour permettre à la personne interrogée de discuter davantage du sujet. Il
s'agissait d'un point de discussion sur les perceptions des femmes quant à l'impact
de leur naissance sur leur rôle parental.
Stratégie de recrutement
Le recrutement pour l'enquête a été effectué à l'aide d'une combinaison
d'échantillonnage raisonné et boule de neige. L'enquête a été diffusée en ligne sur
plusieurs réseaux sociaux, notamment des forums sur la parentalité et la santé
maternelle sur Facebook ; réseaux de santé mentale périnatale sur Twitter
(#MatExp); et les réseaux personnels. L'enquête a posé des questions sur les
expériences de naissance des mères - pensées et sentiments autour de la
naissance; symptômes persistants compatibles avec ceux du SSPT ; expériences de
recherche de soutien; et l'impact qu'ils ont ressenti de leur naissance sur leurs
premières expériences parentales. Aux fins de l'étude, le traumatisme à la
naissance a été défini comme toute expérience de naissance que les participants
ont ressentie comme traumatisante. L'enquête s'appuyait sur l'auto-déclaration
par les participants de symptômes compatibles avec le SSPT [11] (voirTableau 1)
plutôt que d'utiliser une enquête validée.
Dans la dernière partie de l'enquête, les participants pouvaient choisir de se
porter volontaires pour la phase deux de l'étude - des entretiens semi-structurés
approfondis. Les femmes qui avaient indiqué leur volonté d'être contactées par le
chercheur et qui répondaient aux critères d'éligibilité ont été contactées après la
soumission de l'enquête.
Tableau 2
Guide d'entretien.
1. Que pouvez-vous me dire sur la première fois où vous avez tenu votre bébé dans vos bras ?
2. Comment était-ce d'être à la maison avec votre bébé ?
3. Quel genre d'impact pensez-vous que la naissance a eu sur votre rôle parental ?
4. Si vous avez pu accéder à du soutien - quelles différences avez-vous remarquées en vous-même/
votre rôle parental pendant et après votre traitement ?
5. Comment vous sentez-vous maintenant ?
280 E. Molloy et al. /Femmes et naissance 34 (2021) 278–287
La collecte des données d'enquête a commencé en mars 2016 et s'est
poursuivie jusqu'en juin 2016, date à laquelle les réponses ont cessé. Les
entretiens ont eu lieu au domicile des participants entre avril 2016 et juin
2016. Cette étude a été menée sous la forme d'un mémoire de maîtrise, d'où
le court délai de collecte des données en raison des contraintes de temps
pour l'étude et la rédaction globale.
Admissibilité
Les femmes pouvaient être incluses dans l'étude si elles avaient eu un
accouchement qu'elles considéraient comme traumatisant ; avaient indiqué
dans l'enquête qu'ils étaient disposés à être interrogés sur leur expérience
et enregistrés ; et avoir lu le feuillet d'information du participant et signé le
formulaire de consentement avant l'entrevue.
La deuxième phase de l'étude a été conçue en utilisant les principes de
l'analyse phénoménologique interprétative (IPA). Les entretiens ont été
menés sous forme d'entretiens approfondis semi-structurés. Après une
discussion sur leur expérience de naissance et leur recherche de soutien, les
discussions ont exploré la première fois qu'elles ont tenu leur bébé après la
naissance, le début de la relation parentale lorsqu'elles étaient à la maison et
comment elles ressentaient leur relation avec leur enfant au moment de
l'entretien. . Les échanges se sont structurés autour d'un guide, mais
suffisamment ouvert pour permettre aux femmes de parler des expériences
qui leur ont été les plus importantes, dans un souci à la fois de cohérence et
de diversité des données recueillies.
Éthique
Les principales questions éthiques de cette étude étaient la
confidentialité et le potentiel de détresse émotionnelle pour les
participants, ainsi que les pratiques de travail solitaire pour le
chercheur principal. La fiche d'information détaillait le droit des
femmes à la confidentialité dans le traitement et la communication des
données ; dans les limites de la sauvegarde si nécessaire. Tous les
noms utilisés dans cette étude et dans d'autres rapports de l'étude sont
des pseudonymes et tous les détails d'identification ont été supprimés.
(Première auteure) a suivi la politique du travailleur isolé
conformément aux directives de l'Université de Warwick, également
dans le cadre de sa pratique habituelle, conformément à la politique du
conseil local en tant que travailleuse seule dans le cadre de son autre
rôle (soutien communautaire à l'alimentation du nourrisson).
L'approbation éthique de cette étude a été accordée par le comité
d'éthique de la recherche biologique et scientifique de l'Université de
Warwick (REGO-2016-1752).
L'analyse des données
Les enregistrements ont tous été transcrits par le chercheur principal. En
utilisant les principes de l'IPA, chaque transcription a été lue plusieurs fois
pour assurer la familiarité avec les données. Les transcriptions ont ensuite
été codées manuellement et visuellement par identification des thèmes et
sous-thèmes, avec des extraits illustratifs des transcriptions. Toutes les
transcriptions ont été lues, et les codes et les thèmes ont été vérifiés et
discutés. L'IPA est un processus idiographique réflexif [9]. Le chercheur
principal a de l'expérience et un intérêt particulier à travailler dans le
domaine du soutien en santé mentale périnatale (volontaire) et du soutien à
l'allaitement. Cela s'est traduit par l'utilisation de journaux réflexifs et par
une discussion avec son superviseur (mémoire de maîtrise). Seuls les thèmes
convenus entre les deux chercheurs ont été intégrés à l'analyse finale.
Saturation des données
En utilisant les principes de l'IPA, la saturation des données pour cette étude a été
reconnue comme étant lorsqu'aucun autre thème n'était développé à partir de chaque
ensemble de données. La saturation dans l'analyse qualitative peut ne jamais
se produire, en particulier au sein de l'API, la réflexivité du chercheur fait
partie intégrante de l'analyse, et revenir aux transcriptions au fil du temps
peut permettre des variations d'interprétation et un développement
ultérieur des thèmes. Le nombre de participants était limité à ceux qui
s'étaient portés volontaires pour participer. L'impact de cela sur les
conclusions de cet article est discuté plus loin (voir Forces et limites).
Résultats
Douze femmes ont indiqué par le biais des sondages remplis (n = 72) qu'elles
étaient disposées à être interviewées. Tous ont été initialement invités à participer
et dix ont accepté d'être interviewés. Les caractéristiques des participants, telles
qu'elles ressortent de l'enquête initiale, sont présentées dansTableau 1. Tous les
entretiens ont eu lieu au domicile des femmes. Une femme (Erin) a été interrogée
au sujet de deux naissances traumatisantes ; ceux-ci sont répertoriés séparément
dans le tableau. Les entretiens ont duré entre 35 et 90 min et ont été enregistrés
sur un dictaphone et retranscrits. Toutes les femmes étaient au moins 18 mois
après l'accouchement depuis leur naissance traumatisante ; deux étaient
enceintes et consultaient leur équipe locale de psychologie périnatale.
Toutes les femmes interrogées ont vécu la naissance de leur enfant comme
traumatisante et bouleversante. Cinq femmes ont eu un accouchement qu'elles
ont également décrit comme physiquement traumatisant, impliquant soit des
forceps, soit une intervention chirurgicale immédiatement après la naissance, soit
une césarienne d'urgence. Cinq membres du groupe d'étude ont également été
séparés de leur bébé immédiatement après la naissance et n'ont pas eu de contact
peau à peau. Parmi celles qui ont eu un contact peau à peau après la naissance,
une femme (Heather) n'avait aucun souvenir d'avoir eu un contact peau à peau
après la naissance. Toutes les femmes qui ont participé aux entretiens ont déclaré
par le biais de l'enquête en ligne qu'elles avaient ressenti des symptômes
compatibles avec le SSPT après leur accouchement. Au moment de l'entretien,
seules deux des dix femmes interrogées ont également déclaré avoir un
diagnostic clinique de SSPT, tel que diagnostiqué par leur professionnel de la
santé mentale. La méthode d'alimentation et l'impact à la naissance sur l'initiation
de l'allaitement était un thème clé pour toutes les femmes de cette étude.
L'analyse des données des entretiens a dégagé cinq thèmes principaux :
La première rencontre et ensuite (moments manquants) ; Regarder à travers
de l'autre côté; Il n'y a rien de tel que de ne pas pouvoir (allaiter); Le travail
de parent (début de relations); et Aller de l'avant ensemble (les relations
maintenant). Ces thèmes, ainsi que des sous-thèmes de niveau inférieur, des
descriptions de notre interprétation de la signification du thème et des
citations illustratives sont affichés dansTableau 3.
Les thèmes qui ont émergé ont suivi une chronologie approximative de
la naissance à la période postnatale. Cela était dû en partie à la structure du
guide de discussion, dans lequel la naissance était discutée, avant de passer
aux pensées et aux sentiments sur le fait d'être à la maison, et sur la façon
dont les relations entre le parent et l'enfant étaient, puis ont changé au fil du
temps. Cela correspondait également à la manière dont chaque femme
racontait sa propre histoire, au fait qu'il y avait un ordre dans lequel les
événements se déroulaient et que chaque événement avait un effet sur la
trajectoire suivie par les expériences ultérieures (Tableau 4).
Au début, puis. . . [Moments manquants]
Ce thème était axé sur le moment de la naissance et la rencontre initiale
entre la mère et l'enfant, ainsi que sur les attentes de la mère face à cette
rencontre. Il était caractérisé par des sous-thèmes autour du
«Soulagement», de la «Dissociation» et du «Ne pas se souvenir». Certaines
femmes ont immédiatement perdu le contact avec leur nouveau-né et ne
savaient même pas si elles avaient survécu à la naissance ou où elles se
trouvaient. L'incapacité de se rappeler des détails immédiatement après la
naissance, ou des souvenirs capturés sur des photographies ou rappelés par
d'autres, était un thème récurrent pour certaines femmes qui contribuait à
un sentiment d'inadéquation ou à une réaffirmation du traumatisme de la
naissance.
 E. Molloy et al. /Femmes et naissance 34 (2021) 278–287 281

Tableau 3
Informations démographiques et de naissance pour les participants aux entretiens.

Participant Âge Parité ethnique à l'époque Temps écoulé depuis Genre de naissance Informations Complémentaires Clinique Allaitement maternel

de traumatique traumatique diagnostic de

naissance naissance SSPT
BF initié à Couronné de succès

naissance (plus peau à Allaiter-

peau) ing
établi

Lauraun 32 Blanc 1 3 ans Vaginal spontané Soulagement de la douleur refusé Oui Non Non
Britanique naissance

Anne 21 Blanc 1 16 ans Naissance prématurée Jeune parent, séjour à l'USIN, Oui Non Oui
Britanique manque de partage d'informations (exprimé pendant
séjour à l'hopital)
Emilie 29 Blanc 2 18 mois Accouchement vaginal provoqué Problèmes ultérieurs de reflux (sous Non Oui Oui
Britanique les soins d'un consultant
pédiatrique)
Îleun 27 Blanc 1 18 mois Vaginal spontané Bébé emmené immédiatement à Oui Non Oui
Britanique naissance l'USIN, manque de partage (exprimé pendant
d'informations séjour à l'hopital)
Nancy 27 Blanc 1 2,5 ans Admission ultérieure Accouchement par césarienne d'urgence Oui Oui Oui
Britanique pour l'infection des plaies
Louise 34 Blanc 1 18 mois Vaginal spontané 3rddegré de déchirure réparé au Non Non Non
Britanique naissance théâtre (exprimé pendant
séjour à l'hopital)
Amy 26 Est 2 2 ans Vaginal spontané Antécédents natals précipités Non Oui Oui
européen naissance ignorés
b
Chauffage Blanc 1 4 ans Accouchement assisté, suivi Soulagement inadéquat de la douleur lors Non Oui Oui
Britanique d'un placentaire manuel du retrait placentaire
suppression

Érin 30 Blanc 1 6 ans Vaginal spontané Problèmes de santé avec bébé Non Oui Oui
Britanique naissance après la naissance
Érin 33 Blanc 2 3 ans Accouchement vaginal provoqué Traumatisme de la naissance précédente Non Oui Oui
Britanique

Elisabeth 26 Blanc 1 33 ans Accouchement provoqué avec Soulagement inadéquat de la douleur pendant Non Non Non
Britanique épisiotomie l'accouchement

unLaura et Isla étaient toutes deux enceintes au moment de l'entretien et, pendant cette grossesse, elles avaient été orientées vers leurs services de psychologie PNMH locaux.
bNon communiqué.

Pour de nombreuses femmes de cette étude, le moment de pour certaines femmes qui ont contribué à des sentiments d'inadéquation à
l'accouchement était caractérisé par le soulagement que le travail et propos de la naissance et d'eux-mêmes en tant que parents, et servent également
l'accouchement soient terminés. Dans certains cas, ce fut aussi le début de la de réaffirmation ou de rappel du traumatisme de la naissance.
dissociation cognitive entre ce à quoi ils s'attendaient à ce que la naissance Elle n'avait pas l'impression – qu'elle était à moi. Je suppose que parce que je
et la parentalité soient, contreleur réalité actuelle. Certaines femmes ont ne savais rien de la naissance, c'était comme si je n'avais pas eu de bébé. Cela
vécu une véritable dissociation, où leurs souvenirs de cette période aurait pu être n'importe qui [ . . . ] Je me suis senti désolé pour elle parce
postnatale précoce sont remémorés comme une expérience hors du corps, qu'elle a des tubes coincés dans le nez, mais ce n'était pas comme 'oh c'est
se regardant avec leurs bébés, plutôt que de se souvenir de l'événement de mon enfant' (Elizabeth)
l'intérieur. D'autres ont décrit ne rien ressentir du tout
Pour certaines femmes, une catégorie fortement associée était
. . . elle est sortie - et ils l'ont mise sur moi - et je n'ai rien senti. Donc, vous
l'utilisation de rappels visuels ou le lien que les souvenirs visuels
entendez des gens se sentir soulagés, je ne pense pas qu'il y ait eu un
avaient pour les femmes. Certains ont réalisé très tôt qu'ils avaient des
soulagement, il n'y avait tout simplement rien. J'étais juste en train de
trous dans leur mémoire. Heather a compensé cela en réservant une
regarder cette créature, et j'étais juste bizarre, complètement bizarre. Je
séance de photographie de nouveau-né "d'urgence" pour capturer les
suppose que le choc, c'est ce que j'ai ressenti, euh - je voulais qu'elle me
souvenirs qu'elle était consciente d'avoir manqués.
quitte. Donc je pourrais au moins, juste pour te ressaisir et comprendre ce qui
J'étais consciente qu'elle avait 4 jours, 5 jours, 6 jours. En partie
vient de se passer, et me regrouper, et me sentir à nouveau un peu plus moi-
d'être hospitalisé [réadmission les jours 4 et 5, après sortie le jour 3
même, et tu ne peux pas faire ça quand cette chose est sur toi. . . et c'est
en raison de la pression artérielle] et d'être coincé à l'hôpital, mais
intéressant que ça, ce concept qu'elle soit une chose qui est sur moi, que je ne
aussi d'être à la maison. Je passais la plupart de mon temps au lit à
peux pas, ne peux pas me regrouper tant qu'elle est, a duré, que si j'essaie de
pleurer, à écouter [partenaire] se promener en bas avec elle.
faire quelque chose, et qu'elle est "ma, ma, ma, ma » (chantant) dans ma tête,
L'écouter pleurer et moi pleurer encore plus. Alors j'ai pensé, c'était
j'ai besoin d'elle juste pour s'arrêter, juste s'arrêter, juste s'arrêter, et ça, ça a
en partie une question de culpabilité, vous savez, elle n'aura plus
vraiment duré. Et c'est vraiment ce que je ressentais alors, que juste 'OK très
jamais 7 jours, et ça m'a manqué. (Chauffage)
bien, emportez-le maintenant'. Je peux donc comprendre ce qui vient de se
passer. (Laura)

En raison de la nécessité d'une chirurgie maternelle ou de soins néonatals,
certaines femmes ont immédiatement perdu le contact avec leur nouveau-né et ne
savaient même pas si leur enfant avait survécu à la naissance, où elles se
trouvaient ou avec qui elles étaient. Cette incapacité à se souvenir des premiers
détails de la rencontre avec leur bébé, ou des souvenirs capturés sur des
photographies ou rappelés par d'autres, était un thème récurrent
Simultanément, Heather a également utilisé la photographie,
pendant ses moments les plus désespérés, pour se rappeler pourquoi
elle ne reverrait plus jamais cela, au cas où sa mémoire diminuerait la
terrible réalité qu'elle vivait actuellement.
J'avais l'habitude de prendre des photos de moi-même, des selfies, j'étais au
lit, avec comme, morve, et je prenais un selfie pour que si je *pensais jamais*,
282 E. Molloy et al. /Femmes et naissance 34 (2021) 278–287

Tableau 4
Analyse IPA : Thèmes et sous-thèmes des entretiens avec les participants.

Thème général Sous-thèmes Sens interprété Citations illustratives (nom des participants)

La première rencontre et
alors . . . [Moments manquants]
Regardant à travers de
l'autre côté
Il n'y a rien comme ça
comme ne peut pas?
[allaitement maternel]
Le métier de parent
[début de relations]
Le soulagement Les moments après la naissance où les femmes ont
Dissociation rencontré leur bébé pour la première fois. Pour beaucoup,
Ne pas se souvenir cela se caractérisait par le soulagement que la naissance soit
terminée. Pour d'autres, c'était le début de la dissociation
entre ce qu'ils attendaient de la naissance et de la
parentalité,contreleur réalité actuelle.
Ce n'est pas moi; Ce ne sont pas de Quitter l'hôpital était à la fois une chose à laquelle aspirer et
vraies attentes (moi-même et les à craindre, en particulier lorsque des problèmes de santé
autres) avaient entraîné un séjour plus long que d'habitude dans le
Il n'y a pas de filet de sécurité service postnatal.
Être à la maison a entraîné des intrusions indésirables de la
part des visiteurs, y compris les soins de santé
Professionnels (HCP); mais aussi une perte du filet
de sécurité du personnel de service (en particulier
pour les familles qui ont eu un séjour prolongé en
milieu hospitalier)
je n'échouerai plus Certaines femmes de cette étude ont découvert que
Je ne peux pas (être une bonne mère) leur capacité à allaiter avec succès est devenue
primordiale, car leur corps n'avait pas répondu aux
attentes pendant la grossesse ou l'accouchement, et
cela est devenu un facteur rédempteur de leur rôle
parental.
Pour d'autres, le traumatisme de la naissance a
été exacerbé par le traumatisme de la perte de
leur relation d'allaitement.
Tâches pratiques La capacité initiale à se connecter émotionnellement avec
Tout est écrasant leur bébé immédiatement après la naissance pour de
nombreuses femmes de cette étude était en corrélation avec
leur capacité à devenir parent de la manière dont elles
s'étaient imaginées.
« J'étais soulagé, que ce soit fini et que je n'aie plus
à me disputer avec eux. . . et je n'avais plus à lutter
avec ces gens. Mais j'étais heureuse, évidemment
qu'elle soit née" (Amy)
«Je me sentais comme, enlevez-moi. Je ne veux pas
le regarder. Je ne devrais pas la tenir, tu devrais la
tenir » (Laura)
« Nous n'avons pas eu peau sur peau ou la première tétée.
Toutes les informations NCT, ça m'a fait me sentir comme un
échec » (Louise)
"Tout ce temps que nous avons passé à discuter avec des
médecins alors que je voulais du temps pour connaître mon
bébé" (Nancy)
"Les gens n'arrêtaient pas de venir et de me parler, et je
me sentais juste comme, Alice à travers le miroir -
comme si j'étais voir à travers" (Laura)
«Même les visiteurs de santé, je sais qu'ils ne faisaient
que leur travail, mais c'était comme si. Comme s'ils me
surveillaient, est-ce que je le fais bien » (Anna)
"J'étais absolument déterminé, comme je ne sais pas, si
j'avais besoin de médicaments, cela signifiait que je ne
pouvais pas - je ne sais pas ce que j'aurais fait" (Isla)
“ . . .était juste cette chose qui criait et me faisait
mal à chaque fois qu'elle voulait se nourrir
» (Heather).
"Je pouvais répondre à ses besoins quotidiens mais je
ressentais peu d'attachement" (Heather)
"Je n'avais aucune idée de comment interagir - comment ou
quoi" (Laura)
"Ce n'est pas acceptable de dire - je ne supporte pas mon
bébé" (Laura)
"Je pense qu'à ce moment-là, je le détestais en fait, et vous ne
pouvez pas l'admettre, n'est-ce pas - combien de personnes
pensez-vous diraient cela? Je déteste mon bébé ? (Emilie)

Avancer ensemble [relations Ils sont étonnants Ce thème s'est concentré sur la différence que le temps "C'est vraiment bien maintenant, vraiment bien." (Laura)
à présent] Que se passe-t-il la prochaine fois ? La avait faite dans la relation et le moment où les femmes
récupération comme voyage avaient l'impression d'aimer leur bébé, par opposition à
ce qu'il s'agisse d'un travail.

d'avoir un autre enfant - je pourrais regarder ça. . . J'ai pensé que ce
que je ne veux pas faire, ce que tout le monde dans le monde entier
a fait évidemment, c'est d'avoir un enfant, puis d'oublier à quel
point c'était terrible et d'en avoir un autre ! Donc je me protégeais
de jamais, d'entrer dans cette situation, en prenant des selfies,
couvert de morve (Heather)
Regardant à travers de l'autre côté
Ce thème a été un moment clé dans lequel un soutien supplémentaire suite au
traumatisme de la naissance s'est senti refusé ou au contraire inutile. Les sous-
thèmes se concentraient sur « les attentes [de moi-même et des autres] » ; 'Ce
n'est pas réel/Ce n'est pas moi'; "Il n'y a pas de filet de sécurité". Pour de
nombreuses femmes, ce retour à la maison était le point critique où la vie
postnatale devait se poursuivre normalement, tandis que leurs expériences
quotidiennes se heurtaient aux attentes antérieures de la vie en tant que parent et
aux perceptions des attentes de la société quant à la vie en tant que parent. un
nouveau parent. Pour d'autres, des problèmes de santé persistants ont gâché
leurs premières expériences parentales. « L'autre côté » fait référence à la fois aux
attentes post-natales de la vie en tant que nouveau parent et saisit également les
sentiments d'altérité et de séparation que certaines femmes ont éprouvés à la
suite du traumatisme de la naissance.
L'expérience visuelle a été capturée dans le cadre du thème
«Regarder à travers de l'autre côté», dans lequel à la fois visuellement
et psychologiquement, les femmes de cette étude ont décrit le
sentiment de se sentir séparées et autres; à la fois de ce qu'ils
attendaient de la vie et de ce qu'ils se reconnaissaient.
Je me souviens d'être à la maison, et les gens étaient ici en visite et
regardaient simplement leurs visages et j'avais l'impression d'être
complètement «autre», séparé de tout, car [la naissance] était une expérience
tellement étrange, et il n'y a pas semblent être quelque chose de rationnel à ce
sujet [. . . ] C'était comme être dans Alice au pays des merveilles ou quelque
chose comme ça, j'avais l'impression d'avoir changé pour toujours et que je
n'appartenais presque plus à ce monde (Laura)
Rentrer à la maison était vraiment étrange comme être dans un univers
parallèle. Je savais que c'était ma maison mais je n'avais pas l'impression que
c'était (Elizabeth)
J'avais l'impression d'être dans une bulle, regardant tout le monde mener une
vie normale (Anna)
Mon expérience, si j'essaie de la visualiser, est ce moment où je me suis
vu dans le miroir, je regarde, ce qui ne peut être décrit que comme
fantomatique. Et je ne me reconnaissais pas. Et je pense que c'est plus -
oui, dans un sens physique. Mais en fait, dans un sens émotionnel. Car
 E. Molloy et al. /Femmes et naissance 34 (2021) 278–287
Je n'ai jamais eu de bébé avant, je ne savais pas comment j'allais réagir. Je me
souviens m'être regardé et avoir pensé "ce n'est pas moi" [ . . . ] même en moi,
je ne me reconnaissais pas. J'étais devenue très collante, je ne voulais pas que
[mari] me laisse seule avec lui, je ne pensais certainement pas pouvoir
m'occuper de lui, je n'avais aucune idée de ce que je faisais. Je me sentais à
nouveau comme un enfant. Inadéquat. J'avais l'impression de n'avoir aucune
idée de ce que je faisais (Louise)
Louise décrit sa prise de conscience qu'elle n'était pas sûre de la façon dont
elle pourrait réagir en devenant mère pour la première fois. Mais aussi son
sentiment d'inadéquation et son manque de confiance en elle et dans sa prise de
décision.
Une partie de ce thème, « Attentes », fait référence aux attentes que les
femmes avaient d'elles-mêmes avant d'accoucher, attentes qu'elles se sentaient
alors incapables de réaliser. Ce sous-thème englobe également les attentes que
les femmes percevaient comme des pressions sociétales. Cela était lié à d'autres
commentaires et concepts concernant l'allaitement, et nos attentes sur ce qu'est la
«bonne» parentalité, et dans quelle mesure cela est informé à la fois par nos
propres expériences et par ce que nous voyons autour de nous quotidiennement.
Il n'y a rien de tel que ne peut pas? [Allaiter et être maman]
Bien qu'il n'y ait pas eu de points de discussion planifiés autour de
l'alimentation, la relation d'allaitement était au centre de toutes les femmes
de cette étude, ce qui était lié à leurs perceptions de la capacité de leur corps
à accoucher et à la façon dont elles s'étaient imaginées en tant que parents.
Les sous-thèmes étaient axés soit sur « Je n'échouerai plus » ; ou "Je ne peux
pas être une bonne mère". Une relation d'allaitement infructueuse a ajouté à
leur sentiment d'incapacité à apaiser et à allaiter leur bébé, ce qui était
étroitement lié à leur capacité à materner avec succès.
La relation d'allaitement, ou son absence, a eu un impact énorme
pour de nombreuses femmes sur la façon dont elles s'imaginaient être
parentales et sur leur perception de ce à quoi ressemblait une « bonne
» parentalité. Pour certaines de ces femmes, l'incapacité d'allaiter leur
bébé comme elles l'avaient prévu a aggravé le traumatisme de la
naissance. Leur manque perçu de capacité à allaiter s'est confondu
avec leur position par rapport à leur bébé d'être leur source de confort.
Je me sentais beaucoup à cette époque de ne pas pouvoir être ce qu'elle voulait que
je sois. Je ne pouvais donc pas la nourrir, ce qui était un gros problème. Le fait que je
ne pouvais pas la nourrir signifiait que je ne pouvais pas la réconforter, que je ne
pouvais pas créer de liens avec elle, que je n'étais pas assez bien pour elle. Le fait
qu'elle, je sentais qu'elle n'aimait pas être tenue, était juste parce que, je ne pouvais
rien lui apporter de réconfort - c'était un sentiment très fort à propos de tout cela, de
laisser - j'ai besoin que quelqu'un d'autre vienne ronde parce qu'ils peuvent lui
donner ce dont elle a besoin, mais je ne peux pas (Laura)
La chose absolue - je ne peux pas m'occuper de ce bébé, je ne peux même pas le
nourrir (Elizabeth)
Pour d'autres, l'allaitement est devenu la chose qu'elles pouvaient faire,
ou ne reculeraient devant rien, soit pour prouver aux autres qu'elles avaient
tort, soit pour se prouver quelque chose sur les capacités de leur corps.
Je pense ne pas avoir eu l'accouchement que je voulais, je me disais
'non, on allaite, merde ! Peu importe - quoi qu'il arrive d'autre, ça va
bien, ce peu que je peux faire (Isla)
Être parent est un travail [Commencer des relations]
Les sous-thèmes de ce thème général tournaient autour des « tâches
pratiques » ; et 'Être submergé'. Les femmes considéraient le début de leur
parcours parental comme une contribution à cette émotion
283
se déconnecter de leurs nourrissons où leur connaissance de soi et leur
compréhension de leur propre corps ont été rejetées par les professionnels, ce qui
les a amenés à douter de la prise de décision et des connaissances sur la
parentalité. Ils ont commencé à se méfier de leurs propres instincts. Elles
sentaient également qu'elles ne pouvaient pas parler de ce qu'elles ressentaient
vraiment de peur d'être qualifiées de «mauvaises mères» ou de se faire retirer
leurs enfants.
C'était le thème le plus prédominant pour ce groupe d'étude. Être à la maison
était, pour la plupart des femmes de cette étude, décrit comme une expérience à
la fois terrifiante et isolante. Cette période n'englobait pas seulement les
premières semaines post-partum, mais pour certaines, elle a duré beaucoup plus
longtemps.
Je dirais que jusqu'à 6 mois, nous ne faisions que survivre. Et puis, évidemment, nous
avons eu la langue-cravate. Et cela nous a donné un bon bond en avant avec
l'alimentation, donc je pense que cela aurait été d'environ 61/2
mois, peut-être 7 mois. Ça fait longtemps. Ça a l'air horrible. Mais
peut-être que – les gens ont-ils vraiment du mal – je me sens mal de
dire cela. Je détestais ça - je le détestais - et c'est affreux à dire - ça a
l'air affreux, n'est-ce pas (Emily)
Là où les bébés avaient été dans l'unité néonatale, le fait d'avoir le réconfort
supplémentaire et le personnel à portée de main donnait aux femmes un sentiment de
sécurité qu'elles n'étaient pas seules. Rentrer à la maison, sans alarme ni soutien
supplémentaire ajouté aux niveaux d'anxiété.
Nous étions donc assez désireux d'être rassurés sur le fait que nous faisions
les choses correctement, car il n'y en avait pas d'autre, comme il n'y avait pas
de moniteurs, quand nous sommes rentrés à la maison, donc il n'y avait rien à
dire, car ils avaient vérifié son glycémie de temps en temps et rien ne disait
que son taux d'oxygène était bon, et oui, il n'était pas sous intraveineuse, donc
c'était important s'il se nourrissait (Isla)
Pour certaines femmes, cette anxiété a été aggravée par les visiteurs et
les commentaires des professionnels de la santé (HCP).
Je suis juste devenu très, très protecteur, je n'ai pas, je n'ai pas aimé,
vous savez, nous avons eu des visiteurs, différents sont venus et j'étais
littéralement, vous savez, "non, non, non, ne touchez pas ” des choses
comme ça, je ne voulais pas que quelqu'un d'autre la retienne [ . . . ] Je
détestais aller dans les cliniques de pesée, et des choses comme ça,
parce que c'était juste que – vous savez – tout était – je détestais – c'était
extraterrestre, c'était horrible. J'ai détesté. Je les ai toujours trouvés
intrusifs - comme s'ils doutaient de vous et vous ont deviné, et - je me
suis toujours senti contrôlé sur [ . . . ] J'avais l'impression d'être
interrogée tout le temps sur tout (Anna)
Cette anxiété pour certains s'est ajoutée à la peur et à l'isolement qu'ils
ressentaient au cours de leurs premières expériences parentales. Pour Heather,
qui a souffert de flashbacks de la naissance, puis de pensées intrusives sur les
accidents survenus à son bébé si elle n'était pas présente, sa période postnatale a
été épuisante et terrifiante.
Tout cela jouait dans ma tête, donc ce n'était pas comme si je dormais
pendant qu'ils [partenaire et enfant] étaient partis. J'étais à l'étage en
train de faire une crise de panique parce que je ne savais pas où ils
étaient ni ce qui se passait. J'attendais juste qu'ils rentrent à la maison,
même si c'était censé me donner une pause. Cela ne me laissait pas de
répit, donc – c'était juste – c'était juste épuisant. En plus d'être fatiguée et
des trucs de nouveau-nés standard, j'étais en permanence, 24 heures sur
24, en état d'alerte maximale pour - ça devait toujours être moi, et je
sentais que c'était uniquement mon fardeau (Heather)
Certaines femmes qui étaient loin de leur famille ou qui avaient de mauvaises
relations avec leur famille géographiquement proche ont décrit le sentiment
qu'elles n'avaient personne vers qui se tourner pour obtenir de l'aide ou qu'elles
craignaient que leurs beaux-parents prennent en charge la parentalité ; une partie
de cela a été confondue avec un traumatisme lié à la perte de la relation
d'allaitement. Pour les femmes qui bénéficiaient d'un soutien familial proche, cela
peut jouer un rôle positif ou négatif, en particulier en ce qui concerne le sentiment
qu'elles ont pu accéder à un soutien supplémentaire
284 E. Molloy et al. /Femmes et naissance 34 (2021) 278–287
ma belle-mère, je me souviens avoir dit à l'époque "eh bien, quoi que
vous fassiez, n'allez pas chez le médecin et dites que vous faites une
dépression parce que les services sociaux vont enlever ce bébé" et moi,
je travaille dans ce genre d'environnement, je sais que ce n'est pas vrai.
Dieu, je sais qu'il y a des situations où les bébés doivent être emmenés et
ils ne le feront pas. Mais à l'époque, elle disait : « Tu vas bien, c'est
normal, c'est normal d'avoir le baby blues » et je savais que ce n'était pas
normal, ce n'était vraiment pas normal. (Laura)
Il y avait une déconnexion entre le fait de ne pas sentir qu'ils se souciaient
émotionnellement et simultanément de ne pas vouloir être vu ou étiqueté comme
une mère indifférente ou inapte. Cela leur a également donné une idée des choses
dont ils étaient capables et des choses dont ils n'étaient pas capables.
Pas envie qu'elle se réveille. Parce que je ne pouvais pas, je n'avais pas
l'impression de pouvoir lui donner du tout [ . . . ] et s'il y avait des choses
spécifiques à faire, elle avait besoin de changer sa couche - très bien !
Parce que je sais commentfaisque, vous la prenez et l'emmenez à l'étage.
Ou si elle avait besoin d'un biberon, super - je sais comment faire ça
– mais c'était ces morceaux qui n'étaient pas routiniers, comme les morceaux
où vous êtes censé interagir, et je n'avais juste aucune idée de comment le
faire, ou quoi faire (Laura)
Dans certains cas, cela a pris la forme d'un besoin d'une histoire sociale
acceptable sur le fait de ne pas vouloir passer du temps avec leur bébé.
Parfois, retourner au travail plus tôt que prévu, en utilisant l'histoire
socialement acceptable dans laquelle leur carrière était importante pour
eux, consistait moins à avoir besoin de se sentir plus qu'une mère et à
retrouver une partie de leur identité, et plus à pouvoir s'éloigner de la
maison et confier les soins de leur bébé à quelqu'un qu'ils percevaient
comme plus compétent pour s'occuper de leur bébé qu'ils ne le pensaient.
Je ne sais pas à quel point j'ai été honnête avec elle [la conseillère] à propos de
ce que je ressentais. Parce que ce n'est pas acceptable de dire - 'Je ne supporte
pas mon bébé' n'est-ce pas ? Il n'est pas acceptable de dire que [ . . . ] J'avais
encore besoin d'un récit, expliquant pourquoi cela ne fonctionnait pas. Et ça
ne marchait pas parce que je suis une femme de carrière de haut vol. Pas
comme toi Maman tape avec tes seins, dehors. Non, non, regarde-moi ! Parce
que ça m'a fait me sentir mieux dans ma peau (Laura)
Comme indiqué ci-dessus, les femmes ont souvent décrit leur capacité parentale
comme étant axée sur les tâches, en termes à la fois de leur capacité physique à interagir
avec leur bébé et de leur capacité émotionnelle à être présentes avec leur bébé. Pour les
mères qui avaient du mal à ressentir un attachement émotionnel, les tâches de soins
physiques étaient des choses qu'elles pouvaient faire, qui étaient logiques et ne
nécessitaient pas d'apport émotionnel. Alors que pour d'autres, les blessures ou
infections qui en résultaient dès la naissance signifiaient que les tâches physiques
qu'elles estimaient devoir être capables d'accomplir étaient plus difficiles, ce qui
contrastait avec la maternité qu'elles s'imaginaient commencer.
J'étais très contrarié par toutes les choses qu'on me mettait sur mon
chemin - le fait que je n'étais pas mobile, comme si je ne pouvais
pas bouger, que je ne pouvais pas le tenir quand j'avais besoin de le
tenir. de lui. Et puis, j'ai été réadmis à l'hôpital, donc je ne suis pas
resté très longtemps à la maison, et c'était horrible et horrible
(rires). J'ai vraiment eu du mal avec ça. J'avais des perfusions et un
rembourrage au poignet, je ne pouvais pas le tenir correctement et
j'avais l'impression de devoir demander de l'aide pour l'allaiter. . . Je
regardais les autres filles de mon groupe NCT [National Childbirth
Trust], en quelque sorte rebondir (rires) et pouvoir conduire et sortir
et profiter d'avoir leur petit. Et je me suis senti piégé et effrayé. Et
vraiment, ça a pris, je pouvais à peine marcher jusqu'au bout de la
route même après 10 semaines. Il m'a fallu beaucoup de temps
pour retrouver ma forme physique. (Nancy)
Pour de nombreuses femmes de cette étude, ce manque de confiance en leurs
capacités et en leur propre confiance en elles a commencé au cours de leur travail et de
leur accouchement.
Je pense que peut-être que la naissance était là où je me remettais en
question. Tu sais, peut-être qu'ils ont raison et pas moi. Je savais en
quelque sorte que j'avais raison. Mais alors ils sont dans cette position,
vous savez ce qu'est la naissance, et ce sont des professionnels » (Amy)
Je me sentais assez rassuré, dans beaucoup de choses, d'un point de vue
mental, dans ce que je fais et dans la façon dont je traite les gens. Et
certainement quand je n'étais pas écouté, j'aime, genre, peut-être qu'en
fait je ne sais pas de quoi je parle. Peut-être la raison pour laquelle ils
sont professionnels, et je ne le suis pas, dans ce domaine particulier,
c'est parce qu'ils savent de quoi ils parlent. J'ai donc perdu beaucoup de
jugement et de confiance en ce que je faisais pour [mon enfant] (Emily)
Je n'avais pas de PND, mais j'étais malheureuse et anxieuse parce que les choses ne
s'étaient pas déroulées comme nous l'avions prévu et je ne savais pas pourquoi, et
j'avais l'impression que je ne pouvais pas être une mère et avoir un bébé
correctement ( île)
Directives actuelles du NICE [12] indiquent que les services de débriefing ne
devraient pas être offerts en standard à toutes les femmes ; mais les femmes de cette
étude avaient toutes eu des accouchements qu'elles considéraient comme traumatisants
et, dans de nombreux cas, elles ne savaient pas exactement ce qui s'était passé ni
pourquoi. Cela a alimenté leurs débuts incertains en tant que parents. Pour les femmes
qui avaient historiquement une relation plus compliquée avec leur corps jusqu'à présent,
avec des problèmes de santé ou de reproduction persistants, ces expériences de
naissance traumatisantes semblent contribuer à une incrédulité continue en leurs
capacités physiques. Ces croyances ont ensuite été confirmées par leur échec perçu à
donner naissance de la manière qu'elles avaient planifiée ou espérée ; ce qui signifiait
qu'ils étaient incapables d'être parents efficacement car ils étaient incapables de
dépasser la naissance.
Avancer ensemble [Relations maintenant]
Ce dernier thème général était caractérisé par des sous-thèmes centrés
sur « le rétablissement en tant que voyage » ; 'Ils sont étonnants'; et 'Que se
passera-t-il la prochaine fois ?' Cela englobait le développement d'un
sentiment de joie dans la parentalité, dans la relation en développement et
la personne que leur bébé devenait. Cela faisait également référence à
l'espoir qu'ils n'avaient pas marqué ou endommagé émotionnellement leur
bébé à long terme en raison du début imprévu de la relation. Il y avait
également une compréhension ou une appréciation de la difficulté d'une
tâche parentale et s'il s'agissait d'une faiblesse personnelle ou d'une partie
d'une perception sociétale.contreattentes.
Les femmes de cette étude ont décrit comment leurs relations avec leurs
enfants ont changé au fil du temps. Pour certains, c'était vers la fin de la
première année de parentalité et il s'agissait d'un changement graduel dans
la relation et leurs sentiments envers leurs bébés.
Je pense que je n'ai pas décidé que je l'aimais, jusqu'à ce qu'elle ait
définitivement plus de 10 semaines. Et je ne pouvais pas dire que je
l'aimais, jusqu'à ce qu'elle ait presque 1 an. Et avant cela, elle était une
obligation. Il n'y avait pas de lien émotionnel (Heather)
Souvent, la relation a commencé à changer au fur et à mesure que leur
bébé grandissait et que leur personnalité devenait plus évidente, mais aussi
à mesure qu'ils pouvaient voir plus de réactivité de leur enfant.
Décidément, ma connexion avec lui a pris du temps. Certainement
quand il était plus jeune, quand c'était une boule molle et chaude,
plutôt qu'une petite personne. Il est définitivement, une petite
personne maintenant. Vous voyez sa merveilleuse personnalité
transparaître, autant qu'il est aussi un singe. Mais je reçois
certainement beaucoup de lui, car il est capable de communiquer à
sa manière. Mais quand c'est une boule de joufflu et que c'est dur
parce qu'on ne sait pas forcément ce qu'il se passe (Emily)
Vous avez des résultats mesurables où vous pouvez dire 'Oui, il veut aller
vers moi' [ . . . ] et il y avait une partie de moi qui était ravie quand il s'est
enroulé contre moi, d'accord, il est dans la phase collante,
 E. Molloy et al. /Femmes et naissance 34 (2021) 278–287
mais lui, il t'a serré dans ses bras. Et j'ai pensé OUI il me veut!
(Louise)
Ici, il est également évident que l'insuffisance que Louise a décrite
plus tôt (en regardant de l'autre côté) semble ensuite traverser ses
expériences parentales, de son incapacité à établir l'allaitement, et
donc de son incertitude quant au fait que son bébé la connaîtrait
comme sa mère, et ce n'est que lorsqu'elle a pu voir des commentaires
positifs reconnaissables de la part de son enfant qu'elle a pu s'auto-
évaluer comme faisant du bon travail.
Discussion
Il y a peu de littérature publiée qui traite de l'impact du traumatisme de
la naissance sur la parentalité du point de vue de la mère. Une grande partie
des séquelles connues et étudiées se concentrent sur des problèmes de
santé mentale en cours; l'impact potentiel sur un enfant en développement
de maladies mentales périnatales; l'impact sur la relation de couple et les
pratiques de planification familiale ultérieures. Il existe des travaux plus
récents qui se concentrent sur les événements indésirables de l'enfance
(ACE) et leurs effets sur l'enfance et à l'âge adulte [13,14].
Les résultats de recherches récentes soutiennent l'idée que non
seulement l'allaitement peut être affecté par les séquelles physiques et
émotionnelles de la naissance, mais aussi que l'absence d'une relation
d'allaitement voulue peut entraîner son propre traumatisme.15,16]. Pour de
nombreuses femmes, ce sont des problèmes combinés; il est de plus en plus
reconnu que les femmes qui ont eu des accouchements traumatisants
peuvent avoir plus de difficultés à établir l'allaitement. Parmi les femmes de
cette étude, trois étaient incapables d'établir une relation d'allaitement;
toutes les trois faisaient partie des cinq femmes de cette étude qui n'ont pas
eu de contact peau à peau immédiat après la naissance, et étaient
également moins susceptibles d'avoir été soutenues pour exprimer le
colostrum/lait à l'hôpital. Au moins une de ces femmes a également
développé une mammite dans la période postnatale immédiate, malgré son
incapacité à allaiter son enfant.
Se connecter émotionnellement
Le manque de lien émotionnel a été ressenti par certaines des femmes
de cette étude. Celles qui n'ont pas ressenti cette « bouffée d'amour »
immédiatement après la naissance, ou qui ont même ressenti activement de
l'aversion pour leurs bébés, ont caché ce qu'elles ressentaient, par peur
d'être perçues comme une mauvaise mère ou de se faire enlever leur enfant.
Les recherches actuelles indiquent que le lien commence dès la conception
pour de nombreuses femmes et que pour certaines, un faible attachement
pendant la période prénatale peut prédire des difficultés d'attachement et
de lien après la naissance.17]. Les femmes qui se sentent déconnectées de
leur bébé avant la naissance peuvent par la suite avoir du mal à répondre
adéquatement aux signaux de leur bébé ou avoir l'impression qu'elles sont
incapables de «lire» leur bébé ainsi que les autres membres de la famille.
L'utilisation du renforcement par rétroaction positive, dont parlent Emily et
Louise, lorsque les commentaires des bébés sont plus explicites, semble ici
avoir fonctionné de la même manière que l'utilisation d'interactions vidéo
enregistrées pour améliorer la parentalité et la sensibilité maternelle. Le
guidage interactif vidéo (VIG) a été utilisé avec une certaine efficacité par des
professionnels formés pour soutenir l'établissement de relations entre les
mères et leurs nourrissons grâce à l'utilisation d'interactions enregistrées. Il
existe actuellement des preuves limitées pour l'utilisation de VIG, bien qu'il y
ait plus de recherches soutenant l'utilisation d'une méthode similaire mais
alternative,18].
Dans cette étude, au moins une mère (Heather) a décrit que la déconnexion
entre elle et son bébé avait commencé pendant la période prénatale. Elle ne
s'attendait pas à tomber enceinte aussi rapidement qu'elle l'avait fait, donc elle n'a
pas vraiment « cru » aux [multiples] tests de grossesse. Elle s'attendait à ressentir
une connexion à divers autres moments clés,c'est à dire,le scan de datation, le
scan d'anomalies, les premiers mouvements,
285
naissance. L'attachement fœtal et « garder le bébé à l'esprit » n'étaient pas des
choses dont elle se souvenait avoir été mentionnées ou discutées avec son équipe
de sages-femmes communautaires. Le manque d'attachement à un fœtus, qui
peut indiquer ou prédire des problèmes d'attachement continus pendant la
période périnatale, est également souvent observé chez les femmes qui peuvent
avoir eu des fausses couches multiples ou récurrentes ; comme une forme d'auto-
préservation, où elles ne s'attendaient pas à tomber enceintes à nouveau, ou ne
sont pas certaines que la grossesse aboutira à une naissance vivante [19].
Récits socialement construits
Les mères qui ont vécu un accouchement traumatisant et qui ont ensuite
développé des symptômes de SSPT peuvent avoir des souvenirs manquants de la
période post-partum immédiate. De plus, ils ont peut-être eu du mal à se sentir
connectés à leur enfant de la manière dont ils s'y attendaient. Ces moments
manquants peuvent déclencher des sentiments de culpabilité et de honte chez les
femmes, car les histoires socialement construites de la « première fois » sont
souvent un point clé dans les récits de naissance et de parentalité.
Certaines femmes ont parlé de leurs bébés en utilisant un langage dissociatif
et impersonnel, estimant que dans les quelques mois qui ont suivi la naissance, le
bébé était un « ça » ou une « chose ». Le concept de ne pas aimer un enfant est à
bien des égards un anathème à la manière dont la société vénère le maternage et
la maternité. Bien qu'il y ait une dichotomie dans la façon dont les mères sont
perçues, où le travail que les femmes font à la maison et pour s'occuper des
enfants est considéré comme financièrement et donc sociétalement improductif.
Dans les médias, les cas de maltraitance d'enfants très médiatisés se concentrent
souvent sur la mère comme indifférente, alors qu'elle devrait protéger son enfant
[20,21,33]. Par exemple, la recherche d'informations sur la mort de la mère et du
beau-père de Daniel Pelka fait apparaître des gros titres utilisant les mots cruel,
tordu et brutal, tandis que le beau-père est décrit une fois comme un monstre, et
principalement comme un tueur. Ainsi, pour une mère aux prises avec des
problèmes de santé mentale et de SSPT, et qui a du mal à tisser des liens avec son
bébé, il y a une peur sous-jacente qui a été exprimée ici par les femmes, à savoir
qu'admettre des sentiments qui peuvent être considérés comme l'antithèse de la
maternité, l'expose au risque de se faire retirer son enfant et d'être classée
comme quelque chose de monstrueux elle-même.
Le concept de la parentalité étant uniquement le domaine des femmes
est toujours répandu dans la société mondiale d'aujourd'hui, bien que
l'équilibre soit quelque peu en train de changer, avec des recherches
récentes pointant vers le concept de travail non rémunéré ; il y a toujours un
niveau élevé d'inégalité dans les tâches ménagères, dont globalement les
femmes supportent le poids [22,23]. Des récits anecdotiques indiquent
également que les femmes sont plus susceptibles que les hommes de
travailler à l'extérieur de la maison, tout en continuant à travailler comme
elles l'ont toujours fait à la maison. De nombreuses femmes assument la
responsabilité de la gestion du ménage et d'autres responsabilités familiales
[24]. Cela peut avoir été inculqué dès la petite enfance en raison du genre
des jouets et des jeux acceptables, du concept de style de vie "tout avoir", et
des attentes des partenaires basées sur leurs propres expériences d'être
parents, tout en ignorant ou en rejetant le charge mentale nécessaire pour
gérer un ménage et son impact ultérieur sur la santé mentale [25].
Réponses au deuil
Les femmes peuvent éprouver un chagrin privé de leurs droits à cause de la
perte de la naissance et de l'expérience parentale qu'elles s'attendaient à avoir. Le
deuil privé de ses droits est celui qui ne peut être ouvertement reconnu ou
publiquement soutenu[26].Pour les femmes de cette étude, leurs réseaux de
soutien médical et social étaient perçus comme étant plus préoccupés par la santé
et l'arrivée en toute sécurité de leur bébé que par les sentiments de leur [mère] à
propos de l'accouchement. Faire face à ce chagrin, combiné aux réactions de
stress déclenchées par l'expérience de la naissance et les soins qu'elles ont reçus,
a laissé de nombreuses femmes se sentir détachées de leur bébé et incapables de
remplir ce qu'elles percevaient comme leur rôle attendu de maternage de leur
enfant. Le modèle de deuil postulé par Straube et Schut [27] décrit un modèle à
double processus dans lequel les gens se déplacent
286 E. Molloy et al. /Femmes et naissance 34 (2021) 278–287
entre différents processus et différentes activités au sein de chaque
processus. Les premières sont des activités axées sur la perte et les facteurs
de stress sont ceux directement liés à la perte ou au deuil. Ceux-ci, y compris
les pleurs ; tristesse, déni ou colère; s'attarder sur les circonstances de la
perte ; et éviter les activités de restauration. Le deuxième processus
concerne les activités axées sur la restauration et les facteurs de stress
associés aux pertes secondaires. Les pertes secondaires peuvent être
définies comme celles qui sont liées au mode de vie ou aux relations. Ces
activités peuvent comprendre l'adaptation (à un rôle différent); la gestion
des changements de routine; développer de nouvelles façons de se
connecter avec la famille et les amis; et cultiver un nouveau mode de vie. Les
femmes de cette étude ont décrit à la fois le fait d'éviter les discussions sur
la grossesse et l'accouchement et peuvent éviter de parler de leur propre
histoire de naissance.28]. La recherche montre que ces changements
psychologiques et le début du lien mère-enfant commencent souvent au
moment où les femmes commencent à penser à devenir enceintes, ou au
moment de la confirmation de la grossesse [29,30]. C'est à ce moment que
les femmes commencent à réfléchir à leur propre éducation et à la manière
dont elles ont été parentales. Pour les femmes qui ont subi un traumatisme
à la naissance, la perte peut être encore exacerbée par la déconnexion entre
la façon dont elles percevaient que leur parcours parental allait commencer
et la manière dont cela s'est réellement produit.
Chaos et banalité
Pour toutes les femmes de cette étude, la période postnatale immédiate,
et souvent leur première année en tant que parent, a été caractérisée par
des sentiments contradictoires de chaos et de banalité. Cette période initiale
de la maternité est souvent un moment où les femmes se sentent dépassées
et où les routines et les normes antérieures disparaissent [31]. Dans le
« Regard à travers de l'autre côté » dans le sous-thème de « ce n'est pas moi/
ce n'est pas réel », les femmes décrivent ce qui semble correspondre à la
théorie d'une réorganisation psychique, qui fait référence au phénomène
reconnu qui est une réorganisation de soi et du concept de soi en
préparation et pour devenir mère [32]. Pour certaines femmes, le
traumatisme de la naissance est devenu un moment où ces femmes
semblaient s'être détachées de leurs normes de comportement établies et
de leurs attentes en matière de comportement, les laissant à la dérive et
essayant de trouver la sécurité en contrôlant ce qu'elles pouvaient contrôler
dans la mesure du possible ; ou se réajuster en revenant aux normes
antérieures (c.-à-d. reprendre le travail plus tôt que prévu) parce qu'il s'agit
de quantités connues.
Recherche de soutien
Le fait de demander de l'aide ou le sentiment que la maternité ne progressait
pas comme les femmes l'avaient prévu, ou conformément aux attentes ou aux
conventions sociétales perçues, était perçu comme une stigmatisation. Aucune
des femmes de cette étude n'a pu accéder aux services de soutien spécialisés
localement au début de sa période postnatale ; dans de nombreux cas, cela était
dû à la peur du résultat – seraient-elles considérées comme inaptes et se
verraient-elles retirer leur bébé ? pour certaines femmes, il s'agissait d'un manque
de sensibilisation aux spécificités de leur maladie et d'une incapacité à décrire
adéquatement leurs sentiments 'non, non, pas suicidaire, je n'étais pas déprimée,
je ne voulais juste plus me sentir comme ça » (Laura).Pour d'autres, ils ne
répondaient pas aux critères d'orientation vers le service, soit en raison du temps
écoulé depuis la naissance, soit parce qu'ils n'étaient pas suffisamment malades
pour répondre aux critères de seuil d'orientation.
Forces et limites
En tant qu'étude IPA, les thèmes qui ont émergé étaient propres à
l'expérience de chaque femme. Cependant, l'ordre chronologique et les
thèmes généraux pourraient être tracés dans tous les récits. Les
femmes de cette étude étaient un groupe auto-sélectionné et
peuvent donc ne pas décrire des expériences représentatives de toutes les
femmes qui ont vécu un accouchement traumatique. Cependant, sur la
population totale de l'étude (n = 72), seuls 2 ont déclaré qu'ils ne pensaient
pas que leur expérience de naissance avait eu un impact sur leur rôle
parental.
Les femmes de ce groupe d'étude d'entretiens ont toutes décrit une histoire, ou une
compréhension, de la recherche de soutien pour d'autres problèmes de santé mentale
ou physique, cela peut les avoir rendues plus susceptibles de se porter volontaires pour
participer car elles peuvent estimer qu'elles ont une meilleure compréhension de la
capacité à décrire leur santé mentale. Beaucoup ont également eu du mal à accéder à un
soutien malgré ces connaissances et cette expérience antérieures, et ont donc peut-être
également ressenti le besoin de souligner ces lacunes dans leurs soins.
Tous les répondants étaient également au moins 18 mois après
l'accouchement et, comme décrit dans leurs réponses, estimaient maintenant que
leur rôle parental et leur relation avec leur enfant s'étaient améliorés. Ce groupe
peut avoir ressenti moins de peur d'admettre ses sentiments antérieurs, ou son
absence, en raison de ces améliorations ultérieures. Les mères qui sont plus tôt
dans leur parcours, ou plus tard, mais qui ne ressentent aucun changement positif
dans leur relation parentale ou parent-enfant peuvent ne pas s'être portées
volontaires pour participer en raison de la stigmatisation et de la peur. La
population de cette étude était un groupe relativement homogène, étant
majoritairement blanc, britannique et dans des relations hétérosexuelles. Les
expériences de ces femmes peuvent ne pas être généralisables à d'autres groupes
démographiques culturels ou minoritaires.
conclusion
Les expériences des femmes d'une naissance traumatisante peuvent les
amener à s'éloigner émotionnellement de leur bébé pendant une grande partie de
la première année de leur parcours parental. Certaines femmes trouvent que
lorsque leur connaissance de soi et leur perception de leur propre corps sont
rejetées ou remises en question pendant le travail, cela a un impact sur leur
confiance en leur capacité à devenir parents. Une naissance traumatisante peut
rendre l'allaitement soit une tâche impossible, en raison de difficultés physiques et
psychologiques, soit devenir un objectif et une source de détermination pour
réussir.
Au fil du temps, les femmes sont capables de créer des relations plus
fortes et plus aimantes et attentionnées avec leurs bébés. Pour certains,
c'est avec l'aide d'un soutien psychologique ; d'autres ont constaté que cela
se produit car ils sont capables d'enregistrer des commentaires positifs de
leur bébé dans leurs interactions.
Les réponses des femmes à une naissance traumatisante semblent s'aligner
sur un modèle de deuil à double processus, qui peut être aggravé par des
sentiments de privation de droits lorsque leur bébé est encore avec elles, mais
elles ressentent néanmoins un sentiment de perte par rapport à l'expérience de
naissance qu'elles espéraient pour. Cela pourrait présenter une piste utile pour
une exploration plus approfondie.
Comme cette population d'étude était homogène, des travaux
supplémentaires sont prévus pour explorer les expériences de diverses
populations qui subissent un traumatisme à la naissance. Des travaux
supplémentaires sont également nécessaires pour identifier les types de soutien
que toutes les mères trouveraient acceptables et accessibles afin de surmonter les
difficultés de traitement et de compréhension des expériences de naissance
traumatiques et de soutenir leur attachement émotionnel à leurs nourrissons.
Financement
Aucun déclaré.
Approbation éthique
Aucun déclaré.
Conflit d'intérêt
Aucun déclaré.
 E. Molloy et al. /Femmes et naissance 34 (2021) 278–287
Déclaration de contribution de la paternité du CRediT
E. Molloy :Analyse formelle, Administration du projet, Ressources,
Conceptualisation, Enquête, Méthodologie, Conservation des données,
Rédaction - ébauche originale, Rédaction - révision et édition.DL
Biggerstaff :Supervision, Rédaction - révision & édition, Méthodologie.
P.Sidebotham :Rédaction - révision et édition.
Remerciements/Divulgations
Les auteurs tiennent à remercier tous les participants à l'étude pour
leur temps et leur volonté de partager leurs histoires.
Annexe A. Données supplémentaires
Des documents supplémentaires liés à cet article peuvent être trouvés, dans la
version en ligne, à l'adresse doi :https://doi.org/10.1016/j.wombi.2020.03.004.
Références
[1]JE Soet, Prévalence et prédicteurs de l'expérience des traumatismes psychologiques chez les femmes
lors de l'accouchement, Naissance 30 (1) (2003) 36–46.
[2]CD Ionio, Symptômes de stress post-traumatique après l'accouchement et interactions mère-
enfant précoces : une étude exploratoire, J. Reprod. Psychol infantile. 32 (2) (2013) 163–181.
[3] NCT, The Hidden Half: Bringing Postnatal Illness Out of Hiding Récupéré 1105, 2019,
de NCT :, (2017) .https://www.nct.org.uk/sites/default/files/related_-documents/
NCT%20The%20Hidden%20Half%20shortform.pdf.
[4] Mind, Mind: Living With Mental Illness Récupéré le 31 10, 2019, de Mind:, (2016) .
https://www.mind.org.uk/media/3244655/understanding-mentalhealth-
problems-2016.pdf.
[5]EB Paschetta, Troubles psychiatriques périnataux : un aperçu, Am. J. Obstet. Gynécol.
210 (6) (2014) 501–506.
[6]J. Davies, Symptômes de stress post-traumatique après l'accouchement et perceptions des
mères de leurs nourrissons, Infant Mment. Santé J. 29 (6) (2008) 537–554.
[sept]SS McDonald, Symptômes de stress post-traumatique, stress parental et relations
mère-enfant après l'accouchement et à 2 ans après l'accouchement, J. Psychosom.
Obstét. Gynécol. 32 (3) (2011) 141–146.
[8]RS Elmir, Perceptions et expériences des femmes d'une naissance traumatisante : une
métaethnographie, J. Adv. Infirmières. 66 (10) (2010) 2142–2153.
[9]JA Smith, Réflexion sur le développement de l'analyse phénoménologique
interprétative et sa contribution à la recherche qualitative en psychologie, Qual.
Rés. Psychol. 1 (2004) 39–54.
[dix]DL Biggerstaff, AR Thompson, Analyse phénoménologique interprétative (API): une
méthode qualitative de choix dans la recherche en santé, Recherche qualitative en
psychologie 5 (3) (2008) 214–224.
[11]American Psychiatric Association, Manuel diagnostique et statistique des troubles
mentaux V, 5 éd., American Psychiatric Association, Washington DC, États-Unis,
2013.
[12] NICE, Soins postnatals jusqu'à 8 semaines après la naissance : Directives cliniques
[CG37] Extrait le 11 01 2019 du National Institute for Clinical Excellence :https://
287
www.nice.org.uk/guidance/cg37/chapter/1-Recommendations#maternalhealth
(février), (2015) .
[13] NHS Health Scotland, Tackling the Attainment Gap by Preventing and Responding to
Adverse Childhood Experiences (ACEs). The Scottish Adverse Childhood Experiences
Hub Récupéré le 11 01, 2019, de, (2017) .http://www. healthscotland.scot/media/
1517/tackling-the-attainment-gap-by-preventingand-responding-to-adverse-
childhood-experiences.pdf.
[14]EG Spratt, Les effets de la négligence précoce sur le fonctionnement cognitif, linguistique et
comportemental pendant l'enfance, Psychologie 3 (2012) 175–182.
[15]A. Brown, Que perdent les femmes si on les empêche d'atteindre leurs objectifs
d'allaitement ? J.Clin. Allaitement (2018).
[16]AJ Brown, Impact des complications à la naissance sur la durée de l'allaitement : une enquête
en ligne, J. Adv. Infirmières. 69 (4) (2012) 828–839.
[17]EP Petri, L'attachement mère-fœtus prédit indépendamment la qualité du lien mère-
enfant et la psychopathologie post-partum, J. Matern. Néonatal Med. 31 (23) (2018)
3153–3159.
[18]RO Ryan, Parenting and child mental health, London J. Prim. Soins (Abingdon) 9 (6)
(2017) 86–94.
[19]HD Ockhuijsen, Faire face après une fausse couche à répétition : incertitude et
préparation au pire, J. Fam. Planifier. Repr. Soins de santé 39 (4) (2013) 250–256.
[20] K. Brantley, "Je ne voulais pas de ce putain de bébé de toute façon": une mère du
Tennessee est accusée de maltraitance d'enfants après que Facebook Live lui ait
montré négligemment un banc pressant sa fille d'un mois d'une main pendant
qu'elle Fumer avec l'autre 2020,Courrier quotidien en ligne.Extrait le 03 01, de
https://www. dailymail.co.uk/news/article-7526273/Tennessee-mom-charged-
childabuse-Facebook-Live.html(10 1), (2019) .
[21] T. Kuntz, mot pour mot/maltraitance des enfants ; a Glimpse Into a Hell For Helpless
Infants, New York Times, 1997 2020 Récupéré le 29 02, à partir dehttps://www.
nytimes.com/1997/11/02/weekinreview/word-for-word-child-abuse-aglimpse-into-a-
hell-for-helpless-infants.html(11 2).
[22]JC Cerrato, Inégalités de genre dans les tâches ménagères et conflit travail-famille,
Front. Psychologie 9 (1330) (2018) 1–11.
[23]JQ Fernández, La division genrée des tâches ménagères, Psicothema 28 (2) (2016)
130-136.
[24]EZ Jurativac, Emploi à temps plein et aidant familial : profil de la charge de travail, de
l'effort et de la santé des femmes, Womens Health Issues 24 (2) (2014) e187–e196.
[25]EH Landstedt, Changer les tâches ménagères, changer la santé ? Une analyse longitudinale
de la façon dont les changements dans les tâches ménagères sont associés aux symptômes
somatiques fonctionnels, Int. J. Circumpolar Health 75 (1) (2016), doi:http://dx.doi.org/
10.3402/ijch.v75.31781.
[26]K. Doka, Disenfranchised Grief, Lexington Books, Lexington, MA, 1989.
[27]MS Straube, Le modèle à double processus pour faire face au deuil : justification et
description, Death Stud. 23 (3) (1999) 197–224.
[28]EKH Laney, Devenir mère : l'influence de la maternité sur le développement de
l'identité des femmes, Int. J. Théor. Rés. 15 (2) (2015) 126–145.
[29] K. Dow, « Une longueur d'avance de neuf mois » : le lien maternel et la gestation
pour autrui, J. Anthropol. 82 (1) (2017) 86–104. Récupéré le 11 07, 2019, dehttps://
www. repository.cam.ac.uk/bitstream/handle/1810/254155/
Dow%202015%20Ethnos.pdf?sequence=1.
[30]MR Spinner, Lien mère-enfant, J. Can. Médecins de famille 24 (1978) 1151–1153
(novembre).
[31]JC Horne, Devenir mère : changement d'accumulation dans la maternité pour la première fois,
J. Occup. Sci. 12 (3) (2005) 176–183.
[32]MM von Mohr, La transition vers la maternité : perspectives de la psychanalyse et des
neurosciences, Psychoanal. Étude Enfant 70 (1) (2017) 154–173.
[33] Nouvelles de la BBC. (2013, 17 09). Le garçon affamé Daniel Pelka «invisible» pour les
professionnels. Récupéré le 02 2020, 27, surhttps://www.bbc.co.uk/news/uk-england-
coventry-warwickshire-24106823.