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Objectifs
Présenter les conséquences psychologiques de l’aidance sur le vécu des parents
S’intégrer dans une approche systémique des interventions psychologiques auprès des
enfants
Expérience du chagrin dans la relation avec son enfant : tristesse, anxiété, sentiment d’être
débordé, difficultés de sommeil, préoccupation de la perte, évitement de la perte, isolement,
consommation de substance, palpitation cardique, nausée, changement des valeurs.
Stress parental : Abidin, 1995 : détresse psychologique expérimenté par les parents tout en
essayant de répondre au exigences du rôle parental. Différent des autres sources de stress et
pouvant être mesuré de manière indépendante.
3 domaines :
Enfant (tempérament et caractéristiques comportementales de l’enfant)
Parent (fonctionnement parental et personnalité du parent)
Relation parent-enfant (interactions négatives)
Caractère restreint et répétitif des comportements, des intérêts ou des activités. Les
symptômes doivent être présents dès les étapes précoces du développement. Les symptômes
occasionnent un retentissement cliniquement significatif. Ces troubles ne sont pas mieux
expliqués par un handicap intellectuel.
Le diagnostic de TSA : Chamak et al, 2011 : auprès de 248 parents (175 mères), 1 enfant
TSA et 4 familles avec 2 (75% garçons ; âge minimum 4ans), majoritairement de niveau
sévère.
Soulagement pour 43% des parents recevant un diagnostic pour leur enfant de plus de 4ans.
Difficulté à accepter le diagnostic pour 75% des parents lorsque l’enfant était âgé de moins de
4ans.
Le diagnostic de TSA : Crane et al, 2016 : 1047 parents (93% des mères ; âge : M = 43,4 ;
ET = 8). Enfants (80% garçons ; âge : M = 11,8 ; ET = 6,1).
Santé mentale des parents d’enfants avec TSA : Masefield et al, 2020
Les pères rapportent plus de stress que les mères : Rivard et al, 2014
Des différences de genres chez les parents d’enfants avec TSA : Falk et al, 2014 : 250 mères
vs 229 pères, au moins 1 enfant avec TSA entre 4 et 17 ans (M = 8,38 ans)
Les déterminants de santé mentale chez les parents d’enfants avec TSA
Les parents d’enfants avec TSA rapportent plus de stress parental que n’importe quels autre
parents, sont plus à risque de troubles anxieux et de dépression, il y a une différences de
genre : pères > mères.
Les facteurs de risque sont le manque de soutien social, les cognitions (LoC parental bas,
capacité perçue à fixer des limites) et la sévérité du trouble (pour les mères).
Plusieurs symptômes présents avant l’âge de 12ans. Plusieurs symptômes présents dans au
moins deux contextes différents. Les symptômes interfèrent avec ou réduisent clairement la
qualité de fonctionnement social, scolaire ou professionnel. Les symptômes ne surviennent
pas exclusivement au cours d’une schizophrénie ou d’un trouble psychotique, et ils ne sont
pas mieux expliqués par un autre trouble mental.
La santé mentale des parents d’enfants avec TDAH : Theule et al, 2013
Déterminants de la santé mentale des parents d’enfants avec TDAH : Lovell et al, 2015
Déterminants de la santé mentale des parents d’enfants avec TDAH : Theule et al, 2013
Les progrès médicaux et technologiques ont entrainé une augmentation du nombre d’enfants
souffrant de maladies chroniques et dépendant des parents en tant que soignants principaux :
Hatzmann et al, 2008.
Être parents d’un enfant malade chronique augmente les tâches liées à l’accompagnement de
l’enfant, augmente les communications stressantes avec les professionnels de santé, réduit le
sentiment de compétence parentale, augmente le risque de stress parentale, et réduit la qualité
de la relation parent-enfant. Golfenshtein et al, 2015
Avoir un enfant malade augmente les trois domaines du stress parental, et plus
particulièrement sur le domaine des interactions parent-enfant. Pinquart, 2018
Quels sont les facteurs associés à la maladie de l’enfant sur stress parental ? Pinquart, 2018
Santé mentale des parents
Comportements problème de l’enfant
Qualité de vie conjugale
Soutien social
Sévérité de la maladie de l’enfant
A. L’exemple de la leucémie
Les leucémies = cancers du sang, qui touchent les cellules de la moelle osseuse à l’origine des
globules blancs. Survie à 5ans : 40 à 50% chez les jeunes après traitement intensif. Rechute
habituellement au cours des 5 premières années après le traitement d’induction.
Fort besoin de soutien du partenaire, de la famille, des amis, des employeurs, des personnels
soignants, et d’autres parents dans la même situation. Mais les offres de soutien diminuent
avec le temps.
Catastrophisme de la part des parents sur la douleur des enfants : implique plus de détresse
chez les parents : Caes et al, 2014.
Les interventions auprès des parents aidant doivent cibler différents besoins. Au du
diagnostic il doit y avoir un accompagnement du chagrin :
Respect : interagir avec un regard positif et accepter l’expérience unique du parent
Compréhension : comprendre le chagrin comme une part universelle de la
condition humaine et comprendre son expression individuelle
Habilitation : soutinrent le parent dans la reconnaissance du chagrin de parent et
dans son habilité à vivre de façon signifiante et sainement
Intervention selon l’approche ACT.
Thérapie d’acceptation et d’engagement : basée sur le modèle de la flexibilité
psychologique = capacité à persister ou changer un comportement associé à des pensées et des
sensations, afin d’avancer vers ses valeurs personnelles. Hayes et al, 2012
Pour les parents avec enfants TND, toujours faire attention que le parent n’ait pas des attentes
trop hautes ou trop basses par rapport à son enfant, faire attention aux attributions, réduire le
biais de négativité.
Les interventions auprès des parents aidants doivent intégrer l’ensemble des besoins, ACT est
particulièrement recommandée. Les interventions comportementales pour accompagner les
symptômes des enfants influencent également le vécu parental.