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Psychopathologie

Les troubles des conduites : chahed

Les troubles associé : TDAH / TOP ou encore les troubles anxieux et dépressifs peuvent
intervenir dans la sévérité des troubles de conduites et augmenter le passage à l’acte
suicidaire.

Prévalence plus élevé chez les garçons

1) Facteurs de risque :

Il y un facteur génétique qui contribue dans la transmission des troubles de conduite et l’étude
des jumeaux et d’adoption prouve bien ce thèse aussi les études de l’interaction gène-
environnement.

Aussi la temporalité et la personnalité de l’individu peuvent être impliqué, des facteurs


environnementaux : Les enfants dont les pères avaient à la fois une dépendance, en particulier
à l’alcool, et une personnalité antisociale, ou des parents délinquants ou bien qui souffrent des
troubles mentaux, présentaient un risque élevé de trouble des conduites et de trouble déficit de
l’attention/hyperactivité. Autre facteur environnementaux est l’exposition à la violence
véhiculé par les médias et les enseignants doivent sensibiliser et informer les parents de tout
ça.

Sans oublier le rôle des déficits cognitifs dont deux types sont impliqués : le déficit des
habilités verbales et le déficit des fonctions exécutifs

Le groupe d’expert doivent chercher la correspondance entre les déficits cognitifs et les
différentes symptômes des troubles de conduites en fonction de l’âge et de sexe de l’enfant.

Prévention :

Le groupe d’expert propose des méthodes de prévention validé au niveau international : des
visites à domicile pour les enfants entre 0 à 3 ans a fin d’aider l’enfant à développer ses
compétences sociales

(De la part des enfants, des enseignants, des parents, de l’environnement.)

2) tentative de définition : école de pensé en psychologie et classifications

 DSM 4 : école américaine et l’influence de la théorie comportementaliste :

Les troubles de conduites sont inscrites dans le chapitre « Troubles de déficit de l’attention et
comportement perturbateur »

traitant 4 entités : trouble déficit de l’attention/ hyperactivité ; trouble oppositionnel avec


provocation ; trouble comportement perturbateur non spécifié ; troubles de la conduite.

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Selon le DSM et le CIM c’est un ensemble de conduites récurrentes et persistantes dans


lesquels sont bafoués les droits fondamentaux d’autrui, les normes sociales correspondant à
l’âge du sujet.

4 catégorie principales des troubles de conduite : des conduites agressives envers des
personnes ou des animaux / destruction de biens matériels sans agression physique / fraudes
ou vols / violation graves de règles établies et pour être diagnostiqué il fau la présence de
trois critères au cours des 12 derniers mois et d’au moins un de ces critères au cours des 6
derniers mois.

 La CIM-10 :

La CIM-10 parle de « troubles du comportement et troubles émotionnels apparaissant


habituellement durant l’enfance et l’adolescence » elle regroupe :

Les troubles hyper kinésiques / les troubles de conduites / troubles mixtes des conduites et
troubles émotionnels / troubles émotionnels apparaissant spécifiquement dans l’enfance /
troubles du fonctionnement social.

 La CFTMEA : l’approche psychanalytique

Apparait dans le chapitre « troubles des conduites et du comportement » elle a changé


radicalement la manière de prise en charge elle regroupe :

Troubles hyper kinésiques / conduites suicidaires / troubles liés à l’usage de drogues ou


d’alcool produit utilisé / troubles des conduites alimentaires / troubles de l’angoisse de
séparation / troubles de l’identité et de conduite sexuelles / autres troubles caractérisés des
conduites.

3) Un essai de définition globale :


Manifestation :

A travers ces classifications précédentes, on pourrait dire que les troubles de conduites est
tout e une série d’actes ayants des difficultés quantitatifs et qualitatifs. Dans ce cadre on
définit 5 groupes de manifestations :

1- Agitation / 2- comportements agressifs / 3- mensonges / 4- vols / 5- fugues


 Agitation :
 Les comportements agressifs : violences / colère / opposition
 Les vols : on ne parle de vol qu’à partir de 6-7 ans y a des vols ‘’domestiques ‘’ et des
vols à ‘’l’extérieur’’
 Les fugues : à partir de 6-7 ans

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4) Dépistage et diagnostic :

Le groupe d’expert recommande d’utiliser le dispositif actuel des bilans de santé pour dépister
les signes précurseurs des troubles des conduites et identifier les facteurs de risque.

Le diagnostic nécessite une évaluation à partir de plusieurs sources d’informations (enfant,


parent, enseignant) par une équipe pluridisciplinaire, en prenant en compte l’histoire et le
mode de fonctionnement familial. Il est nécessaire également d’évaluer les troubles associés :
TOC / TDAH / troubles mentaux.

Le psychologue évalue les TC en utilisant certains nombres d’instruments : CBCL / l’echelle


d’évaluation des dimensions du comportement de Bullock et Wilson EDC / les echelles de
Conners…)

Aussi y a les méthodes projective : TAT / CAT…

Autisme
Définition :

Selon le DSM 5, c’est un trouble neuro-développemental, se caractérise par des altérations


dans deux domaines : la communication sociale, et les comportements restreins ou répétitifs.
Actuellement, les taux de prévalence touchent 1 % de la population.

Tableau clinique :

1) Difficulté persistantes au niveau des interactions sociales : l’enfant tente vers


l’isolement, pas des relations interpersonnelles, manque de réciprocité socio-
émotionnelle au niveau de l’initiative et de réponse sociale, aussi nous constatons des
difficultés à développer, maintenir et comprendre les relations sociales ;
comportement inadapté au contexte, difficulté d’imitation et l’instrumentalisation de
l’adulte.
2) Troubles de la communication : trouble du langage expressif, retard de langage,
écholalie, anomalies de la modulation de la voix, fonction symbolique réduite ou
absente.

Avec des trouble de la communication non verbale, le contact visuel est altéré avec
absence de pointing.

3) Comportement et activités répétitifs et/ ou restreins : intérêt restreins limitées ou


atypiques, avec immuabilité, pas ou peu de jeux spontanés, imaginatifs ou
symboliques, utilisation des objets de façon détournée
4) Anomalies perceptives : apparente indifférence au monde sonore, insensibilité à la
douleur, approche particulière des objets

.Critères diagnostique : DSM5

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Tous les symptômes cités dans le tableau clinique doivent etre présents dès les étapes
précoces du développement

Spécification avec/ sans : troubles associés

Il faut bien spécifier si ce trouble est avec ou sans déficit intellectuel, altération du langage, si
il ya un association à une pathologie médicale ou génétique ou un facteur environnemental

Pathologie associé : les maladies génétiques tels que X fragile, trisomie 21, syndrome de Rett,
STB…

Aussi les maladies métaboliques telles que la phénylcétonurie, aciduries organique...aussi


l’épilepsie, aussi les troubles sensoriels

Démarche diagnostique :

La démarche consiste à un diagnostique nosologique : consultation pédopsychiatrique, un


entretien ADI R, sévérité CARS aussi l’évaluation pluridisciplinaire : évaluation de
l’intelligence à l’aide de l’EDEI, évaluation orthophonique et en psychomotricité, la démarche
nécessite aussi la recherche des troubles associés passant par la consultation ORLa fin de
détecter toute déficience sensorielle, des examens génétique (X fragile), et neurologique
(épilepsie)

Diagnostique différentiel : les déficiences sensorielles, mentales, la dysphasie, aphasie,


carence affectives.

Evolution : pronostic

A l’age adulte, on marque une amélioration significative dans le domaine de la


communication et une réduction des activités répétitives, le pronostique dépend de l’existence
d’un retard mental associé, de l’épilepsie, de l’apparition de langage avant 6 ans. Une
aggravation importante pendant la puberté avec retour à l’état antérieur

Au totale, l’évolution est relative, certains patients restent très handicapés, certains d’autre ils
arrivent à une autonomie personnelle relativement bonne. Mais ils nécessitent tous un
accompagnement à vie.

Etiologie :

Le modèle neuro développemental postule que se sont des troubles qui résultent d’une
anomalie dans le processus du développement cérébral dès le premier semestre de gestation
du à une combinaison des facteurs génétiques et environnementaux.

Selon l’approche neurobiologique c’était le role de la sérotonine, dopamine et noradrénaline


aussi l’hypothèse de la possibilité d’un processus auto-immunitaire

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Dans le cadre d’une approche psychopathologique, Winnicott suppose qu’une défaillance


dans la triple fonction assurée par la mère à son enfant (fonction de soutien, de soin et de
présentation des objets et de monde) amènerait l’enfant à un état psychique de non
intégration, ce que Winnicott dénomme « angoisses impensables » premier mécanisme
d’évolution psychotique.

Mis à part l’hypothèse organique et psychologique, le role de l’interaction gène


environnement a été largement étudié

Prise en charge pluridisciplinaire :

 Approche éducatives / pédagogique :

Il ya les méthodes éducatives à référence développementale : méthode TEACHE qui implique


les parent comme des co-thérapeutes, et qui vise à favoriser les apprentissages et l’autonomie

Et la méthode ABA à référence comportemental : qui se base sur la théorie de


conditionnement opérant de Skinner et l’entrainement par essais distincts technique qui traite
l’attention et la manque de motivation de l’enfant autiste.

 Aussi il y a la psychothérapie d’inspiration psychanalytique, la musicothérapie,


ergothérapie…
 La pharmacothérapie : Les traitements pharmacologique sont toujours
symptomatique (les neuroleptiques classiques et associés / les antidépresseurs /
anxiolytique…

De manière générale, la prise en charge de l’enfant autiste implique l’approche


médicale(diagnostique et traitement pharmacologique des troubles de comportement),
l’approche éducative(apprentissage et socialisation), rééducative(orthophonie,
psychomotricité) et l’approche psychologique (accompagnement et soutien psychologique)

Prise en charge précoce :

Plusieurs études ont confirmé le début précoce de l’autisme avant 2 ans. Ceci permet de prise
en charge précoce des troubles associés, facteurs d’un bon pronostic

Signes précoce : ne répond pas à son nom, ne pointe pas, langage retardé, pas de sourire
social, ignore ses parents, ne sait pas utiliser ses jouets, marche sur la pointe des pieds,
mouvements bizarres.

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