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CONCOURS BLANC NATIONAL N° 9

2016-2017
MATIERE : Culture générale sanitaire
et sociale

FILIERE : Infirmiers

PROPOSITION DE CORRECTION

Réponse 1- La problématique pourrait être :


Comment prendre en charge au mieux les troubles psychiatriques chez les jeunes sachant
que plus cette prise en charge est instaurée précocement, plus elle est bénéfique ?

Deux points au total, un point si les mots clés (troubles psychiatriques/ santé mentale/
maladie mentale/ prise en compte/ accompagnement précoce) sont utilisés.

Réponse 2- « 51% des jeunes…..enseignants »

La maladie mentale fait toujours, en 2016, peur à l’entourage.


Pourtant, les connaissances en matière de psychiatrie ont évolué et de nombreux ouvrages
et documentaires nous informent sur les différents troubles que l’on peut rencontrer, les
souffrances que subissent les individus et l’impact de la présence d’une personne souffrant
de soucis psychiatriques auprès de son entourage familial ou autre.
Nous allons voir dans un premier temps pourquoi « 51% des jeunes pensent que les
personnes présentant une maladie mentale sont dangereuses pour l’entourage, puis,
pourquoi ce chiffre chute lorsqu’il s’applique aux parents et enseignants. Dans un second
temps nous verrons un autre aspect du manque de santé mentale, celui de la maltraitance
au sein de la famille ou des institutions spécialisées.
La moitié des jeunes de 15 à 25 ans interrogés pensent que fréquenter une personne
atteinte de troubles mentaux présente des risques. Cette réflexion provient généralement
d’une méconnaissance partielle ou totale des troubles psychiatriques qui sont souvent
auréolés de peurs infondées.
La folie, surtout quand elle est méconnue, angoisse, et laisse proie à l’imagination quant aux
possibles réactions de l’individu qui en est atteint.
Les quelques faits divers d’agressivité, voire d’agression de la part de ces personnes sont
ainsi souvent généralisés à toute la population atteinte de troubles psychiatriques alors que
ces faits divers restent très marginaux.
Les jeunes ont vite fait de cataloguer cette catégorie de personnes qui ne rentre pas dans
leur « moule », dans leurs codes et de la diaboliser. Ils n’ont pas conscience que des
personnes alcoolisées ou droguées sont parfois beaucoup plus violentes et nocives pour
l’entourage que des autistes ou bipolaires souvent inoffensifs.
Ce chiffre de 51% chute à 38% pour les parents ou enseignants. Ces personnes plus
âgées ont souvent plus de recul et plus d’ouverture par rapport aux troubles psychiatriques.
Les parents sont bien placés pour savoir que leurs enfants sont plus victimes de la société
que l’inverse et les enseignants qui côtoient ces jeunes se rendent eux aussi compte de leur
innocence et vulnérabilité.
Ces deux chiffres montrent à quel point les malades atteints de troubles psychiatriques sont
méconnus et marginalisés par la société, spécialement par les jeunes.

Un autre aspect de la maladie mentale concerne non pas la violence émanant des
personnes qui en sont atteintes mais, phénomène moins connu, la violence dont elles sont
les victimes.
En effet, des études montrent que la famille entourant ces personnes est souvent poussée à
bout, soit pour des raisons de fatigue, de sentiment d’impuissance ou de manque de soutien
et en arrive à maltraiter celui ou celle dont elles ont la charge. Le manque de reconnaissance
et l’épuisement quand on a affaire à une personne malade pousse parfois l’entourage à mal
s’en occuper, voire à lui prodiguer des soins inadaptés ou insuffisants.
Au niveau médical, le personnel soignant, s’il est en effectif réduit, aura tendance à négliger,
voire à maltraiter le malade qui ne pourra s’en plaindre, faute de moyens de s’exprimer.

Ainsi donc, les personnes atteintes de troubles psychiatriques constituent un monde


à part qui, quand on le connait mieux, fait tomber des barrières et nous apprend à
l’apprécier, à l’aimer.
Deux points pour l’introduction : amorce, problématique, annonce du plan.
Six points pour un développement structuré et argumenté.
Deux points pour la conclusion qui doit être le bilan du commentaire.
Si non respect des lignes = 0 à la question

Réponse 3-

La phrase en gras dans le texte met en avant la France en tant que mauvaise élève pour la
prise en charge des maladies psychiatriques.
En effet, nous savons que peu de centres sont consacrés aux malades, que la prise en
charge est réservée aux plus jeunes et que nombre de familles doivent aller en Belgique, en
Suisse pour que leur enfant bénéficie d’un accueil, d’accompagnement adapté et de soins.
Les médecins sont eux aussi mal informés pour détecter les troubles. Il est difficile
aujourd’hui de trouver un professionnel qui pose un diagnostic de syndrome Asperger par
exemple. Les enseignants sont mal préparés pour un accueil adapté.
Quant aux adultes atteints, il ne leur est souvent proposé aucune structure adéquate.

Nous devons vaincre ce retard car les personnes concernées sont nombreuses et doivent
être prises en considération.

Quatre points : un pour la structuration et trois pour les arguments.

Orthographe : dix fautes = - 1 point

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