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AS 2020/2021
UNIVERSITÉ DE PARIS
Sous-khôlles
Oral Analyse d’article
Sujets
https://www.a2sup.fr/
Sommaire
Le harcèlement scolaire
Sujet 1 .……………………………………………………………………………….p.3
Cannabis médical : l'expérimentation lancée en France
Sujet 2 ……………………………………………………………………….……….p.4
“Parité et entreprises : bientôt des quotas de femmes dans les comités exécutifs ?”
Sujet 3…………..………………………………………………………………….…p.5
Covid-19 : la fermeture des écoles est une « catastrophe générationnelle », selon l’Unesco
Sujet 4 .…………………………………………………………………….….….…..p.7
Naissance de 5 clones d’un singe génétiquement modifié
Sujet 5.…………………………………………………………………………..……p.8
Une étude épingle le fonctionnement inégalitaire du système éducatif français
Sujet 6……………………………………….…………………………………..…....p.9
La liberté d’expression à l’heure du numérique ou la difficile quête de l’équilibre sur les
réseaux sociaux
Sujet 7.…………………………………………..……………………………….….p.10
Télétravail: une formule gagnante-gagnante face à la situation sanitaire actuelle ?
Sujet 8...………………………………………………………………………….….p.12
Mot d’encouragement
Ça y est vous êtes presque à la fin ! Plus que les oraux et vous pourrez tranquillement faire
dodo ! Alors gardez encore un peu de motivation pour les quelques semaines à venir !
Les analyses d’articles peuvent vous apeurer mais vous êtes au bon endroit pour ne plus avoir
peur de ces vilains fantômes. Munissez-vous de vos meilleurs surligneurs, d’une feuille de
brouillon et de votre cerveau. Mixez le tout et trouvez une problématique à laquelle vous
essayerez de répondre au cours de votre développement. Organisez vos idées pendant les 10
minutes de préparation et tout ira pour le mieux. N’oubliez pas que les oraux évaluent avant
tout votre esprit critique et votre argumentation ! Evidemment vous n’y êtes pas encore, vous
êtes là pour préparer les souks afin de passer en séance avec quelques autres P1 et un tuteur qui
vous donneront des conseils pour vous améliorer. Alors pensez à bien préparer ces sujets et tout
se passera bien !
Judith KOROL
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Sujet 1 - Le harcèlement scolaire
Remis sur le devant de la scène avec le décès d’Alisha, 14 ans, victime de persécutions
et retrouvée morte noyée en mars 2021, le harcèlement scolaire est une préoccupation majeure
pour l’école. On estime qu’un élève sur dix a déjà été confronté à ce phénomène. En effet le
harcèlement peut prendre des formes très diverses (moral, physique, d’appropriation ou sexuel)
et touche tous les niveaux, même les plus jeunes.
Pour parler de harcèlement, la violence doit relever d’une intention de nuire, d’être
répétée (un acte isolé et ponctuel ne peut être considéré comme du harcèlement) et dans une
relation asymétrique (l’agresseur exerce une domination physique/psychologique qui résulte
d’un phénomène de groupe). Elle provoque chez la victime un sentiment d’insécurité et une
blessure psychique. La répétition, délicate à évaluer, dépend du « seuil de tolérance » variable
entre les différents élèves. L’élève cible se retrouve donc seul et devient un bouc émissaire sur
lequel les autres se défoulent.
Il est parfois difficile de reconnaître une situation de harcèlement, car le harceleur agit
de façon cachée et les formes que peuvent prendre le harcèlement sont souvent interprétées
comme de simples chamailleries d’enfants. La lutte contre ce phénomène implique de repérer
et suivre les victimes, mais suppose aussi une prise en compte des agresseurs, comme le montre
le récent suicide d’un collégien accusé de harcèlement dans son collège.
Les actions mises en place à l’école s’inscrivent dans une prise en compte globale du
climat scolaire, le harcèlement pouvant être considéré comme un échec de la dynamique de
groupe. Des lycéens et collégiens volontaires sont formés pour devenir ambassadeurs contre le
harcèlement et devenir des acteurs de prévention en intervenant auprès de leurs camarades.
Depuis 2019, le « droit pour les enfants à une scolarité sans violence » dans le code de
l’éducation, marque de la priorisation du harcèlement scolaire par l'Éducation Nationale.
D'autres mesures ont été mises en place notamment pour lutter contre le
cyberharcèlement (interdiction du téléphone portable au collège). Un rapport parlementaire
récent souligne l’importance d’une prise en charge psychologique de l’harcelé comme de
l’harceleur. De plus, la méthode de « préoccupation partagée » se diffuse dans les
établissements, elle comporte plusieurs étapes : constitution d’une équipe de professionnels
spécialement formés, soutien bienveillant de la cible, approche ne blâmant pas les intimidateurs
avec des entretiens individuels et leur implication dans la résolution du conflit.
Sources :
Le Monde 11/09/2017 - Harcèlement scolaire : un élève sur dix est concerné
Cairn, Agora 2016 - Harceleurs et harcelés : des expressions du mal-être différentes
Nicole Catherine - Le harcèlement scolaire (Puf, 2018)
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Sujet 2 - Cannabis médical : l'expérimentation
lancée en France
Autorisée en 2019 par l'Assemblée nationale mais repoussée par la crise sanitaire,
l'expérimentation du cannabis médical débute cette année en France. Le ministre de la Santé,
Olivier Véran, se rend vendredi 26 mars 2021 au CHU de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme)
pour "la première prescription" de ce médicament.
Quelque 3 000 patients vont se faire prescrire du cannabis. Ils ne seront éligibles que
s'ils souffrent de maladies graves définies par l'ANSM. Une condition supplémentaire : les
traitements classiques ne doivent pas avoir fonctionné au préalable sur les malades.
Dans la plupart des cas, ces patients se verront prescrire des huiles à placer sous la
langue, plus ou moins dosées en THC (la molécule psychoactive du cannabis) et en CBD
(molécule aux vertus relaxantes, ne provoque pas d'effets psychotropes), mais également des
fleurs séchées à vaporiser et inhaler.
Les produits adressés aux patients vont être fournis gratuitement durant deux ans par les
géants du cannabis thérapeutique. Toutes étrangères, la loi française interdisant d'exploiter la
fleur de cannabis, ces entreprises espèrent que l'expérimentation soit validée à l'issue des deux
années de test pour conquérir un nouveau marché estimé à 700 000 patients.
Cependant, le cannabis médical peut avoir des effets secondaires bien connus,
principalement d'ordre neuro-psychiatrique et liés au THC : somnolence, crise d'angoisse, état
paranoïaques mais aussi pour un usage prolongé un risque de dépendance. Il peut aussi y avoir
des effets secondaires d'ordre cardiovasculaire.
Une étude réalisée sur plus de 500 patients a étudié l’apparition de symptômes
d’addiction après la consommation de cannabis thérapeutique. Les chercheurs leur ont demandé
s’ils avaient ressenti un symptôme, parmi une liste de 15, toutes caractéristiques du syndrome
de sevrage. Un an puis deux ans après, ils ont posé les mêmes questions aux patients, afin
d’analyser leur évolution. 41% des personnes interrogées ont ressenti des symptômes légers,
34% des symptômes modérés et pour 25% du groupe, ils étaient sévères. Enfin, 10% des
personnes ayant participé à l'étude ont même ressenti une aggravation de leurs symptômes, alors
qu'ils prenaient du cannabis pour les soulager.
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Sujet 3 - “Parité et entreprises : bientôt des quotas
de femmes dans les comités exécutifs ?”
Le gouvernement planche sur un projet de loi sur l'égalité entre les femmes et les
hommes dans la vie économique. Ce texte contient une mesure choc : la mise en place, dès
2022, de quotas de femmes dans les plus hautes sphères des entreprises (à l'heure actuelle, à
peine un membre sur cinq des instances dirigeantes des 120 plus grandes sociétés cotées en
France est une femme). Objectif préconisé par ce rapport : atteindre les 20 % de dirigeantes
dans les Comex (les «comités exécutifs» qui réunissent les têtes dirigeantes) de plus de huit
personnes en 2022, avant de passer à 40 % dès 2024.
Un défi qui se fonde sur le succès de la loi Copé-Zimmermann. Adoptée en 2011, elle a
contraint les grandes entreprises et entreprises de taille intermédiaire (ETI) à compter au moins
40% de femmes dans leur conseil d'administration (instance regroupant les personnes chargées
d'administrer les entreprises ou associations). Les objectifs ont même été dépassés : ces conseils
d'administration comptent aujourd’hui 44 % de femmes.
Même s'il est salué, ce nouveau projet de quotas suscite des débats dans le monde de
l'entreprise. « La loi Copé-Zimmermann a fonctionné, car il s'agissait de féminiser les conseils
d'administration qui peuvent compter des personnes venant de l'extérieur. Introduire davantage
de femmes dans les Comex est plus complexe, car ça se passe en interne et doit se préparer en
amont. », note le directeur général d'Icade, seule entreprise du SBF 120 (les 120 principales
entreprises françaises cotées) à compter plus de 40 % de femmes dans son Comex. «
Concrètement, explique-t-il, il faut d'abord promouvoir des femmes aux postes de management
pour leur permettre ensuite de rejoindre le Comex. Dans certaines entreprises, cela sera
compliqué à faire en deux ans ».
Quelques grandes entreprises tirent leur épingle du jeu à l'instar de Publicis (37,5 % de
femmes) ou encore de L'Oréal (30 %) au prix d'une politique volontariste. La directrice des
ressources humaines chez L’Oréal explique qu’il est possible de nommer des femmes à des
postes à responsabilités même si l'intégralité des compétences ne sont pas acquises dès la prise
de poste. Même politique chez Publicis, où des stages de coaching sont proposés aux jeunes
salariées.
Pour atteindre un objectif de 40 % de femmes d'ici 2024, il reste du travail. Selon une
étude du cabinet de chasseurs de têtes, il manque 280 femmes dans les comités exécutifs des
entreprises du SBF 120. Autre enseignement : en 2019, les femmes dans les Comex occupent
majoritairement des postes fonctionnels, bien moins propices à l'accession au rôle de PDG.”
Adapté du Parisien datant du 7/03/2020 : Parité et entreprises : bientôt des quotas de femmes
dans les comités exécutifs ? - Le Parisien
5
Vocabulaire :
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Sujet 4 - Covid-19 : la fermeture des écoles est une
« catastrophe générationnelle », selon l’Unesco
« Le nombre d’enfants en difficulté [de lecture] a bondi de 100 millions à 584 millions
l’an dernier, augmentant de plus de 20 % et effaçant les progrès réalisés au cours des deux
dernières décennies », mesure un rapport détaillé de l’institution onusienne évoquant
une « catastrophe générationnelle ».
Cet indicateur-clé mesure chaque année les acquis en lecture des élèves de CE1-CE2
(grade 2 ou 3 dans les pays anglo-saxons), des savoirs fondamentaux, qui, s’ils ne sont pas
solides, peuvent freiner sur le long terme la scolarité de l’élève.
L’Unesco craint ainsi « une décennie » de perturbation liée à la crise sanitaire et appelle
à la mise en place d’« efforts exceptionnels pour proposer des cours et des stratégies de
rattrapage ».
« La crise a montré à quel point l’éducation est un bien public mondial. Il faut la
protéger », a réagi auprès de l’Agence France-Presse, Audrey Azoulay, la directrice générale
de l’Unesco. Elle a appelé à une mobilisation de la communauté internationale, en amont lundi
de la réunion mondiale des ministres de l’éducation.
Or, « 65 % des gouvernements des pays à faible revenu ont réduit le financement de
l’éducation, contre 35 % dans les pays à revenu élevé », déplore le rapport. Les « pertes
d’apprentissage » devraient ainsi être les plus importantes en Amérique latine et aux Caraïbes,
ainsi qu’en Asie centrale et du Sud.
Les écoles restent totalement fermées dans une trentaine de pays, dont le Mexique, la
Hongrie ou encore l’Arabie saoudite. Une majorité d’Etats ont choisi l’ouverture partielle ou
sous conditions de leurs établissements, comme les Etats-Unis, où des manifestations de parents
en colère ont été organisées depuis le début de l’année.
Les établissements sont totalement ouverts dans environ la moitié des pays du monde
(107 Etats), principalement en Afrique, en Asie et en Europe.
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Sujet 5 - Naissance de 5 clones d’un singe
génétiquement modifié
En 1996, le clonage a vécu ses plus grandes avancées avec le clonage du premier
mammifère, l’agneau Dolly, par transfert de noyaux de cellules somatiques. Ces techniques ont
été reprises pour de nombreuses causes : clonage des animaux en voie d’extinction, puis de
primates et enfin le clonage de cellules souches embryonnaires humaines en 2013. Afin d’éviter
des débordements, de plus en plus de textes encadrant ces expériences ont été rédigés. Dans la
Constitution fédérale chinoise, il est stipulé : «Toute forme de clonage et toute intervention
dans le patrimoine génétique de gamètes et d’embryons humains sont interdites.». Cependant,
toutes ces formes ne sont pas “à jeter”.
Les auteurs du rapport affirment que les informations pourront servir à la recherche sur
les maladies psychologiques humaines : les chercheurs voulant élaborer de nouveaux
médicaments ou traitements pourront travailler sur des animaux génétiquement semblables,
ayant des maladies bien spécifiques. Le directeur de l'Institut de neurosciences et co-auteur de
l'étude, a indiqué que l'équipe de chercheurs essaiera désormais de cloner des singes présentant
des maladies cérébrales différentes. Selon lui, cloner des primates ayant des caractéristiques
idéales pour la recherche permet d'utiliser beaucoup moins de singes pour les expérimentations
animales, qui soulèvent souvent de nombreuses questions éthiques.
Le même institut de Shanghai avait fait les gros titres de la presse en janvier 2018 en
faisant naître pour la première fois des singes génétiquement identiques par la même technique
de clonage utilisée pour la célèbre brebis Dolly, premier mammifère cloné. Ce type
d'expérimentations biomédicales provoque cependant souvent la polémique, en Chine comme
ailleurs. La dernière en date remonte à novembre, lorsque le chercheur chinois He Jiankui avait
annoncé avoir fait naître deux bébés humains dont les gènes avaient été modifiés pour les
protéger du virus du Sida. Très critiqué par Pékin et par la communauté scientifique
internationale, il est désormais visé par une enquête de police et a été démis de ses fonctions
dans l'université du sud de la Chine où il officiait.
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Sujet 6 - Une étude épingle le fonctionnement
inégalitaire du système éducatif français
A partir des résultats de l’édition 2015 et afin de comparer deux extrêmes: les
établissements les plus défavorisés et ceux qui sont le moins, les auteurs de l’étude ont réparti
les lycées en fonction du profil socio-économique des publics accueillis. Le résultat est sans
appel : les premiers n'accueillent en moyenne pas plus d’un quart d’enseignants « pleinement
certifiés » c'est-à-dire ayant passé un concours, quand les seconds font manifestement le plein
dans ce vivier. Cette répartition passe cependant sous silence l’une des spécificités de l’école
française : dans l’enseignement professionnel les enseignants peuvent être certifiés ou issus du
monde professionnel.
Ces disparités d’affectation ne sont pas propres à la France néanmoins cet écart y est
plus élevé. Un tiers des lycéens sont exposés à des enseignants qui ne sont « pas assez bien
préparés pour faire cours », selon les déclarations des chefs d’établissement, soit environ trois
fois plus que dans les établissements favorisés (12 %). Dans l’OCDE, l’écart est, en moyenne,
de 7 points. Ces résultats ne manqueront pas de faire réagir la communauté éducative, dont une
frange ne cache pas ses doutes face aux comparaisons, surtout quand ils viennent d’une
organisation qu’ils classent plutôt dans la « mouvance libérale ».
Les problèmes de qualification des enseignants et les vastes écarts de résultats entre
élèves sont un nouveau défi et pèsent plus aux yeux des analystes que la réduction de la taille
des classes sur ces écarts, pourtant défendue depuis plus de trente ans comme l’un des
fondements principaux de la politique d’éducation en France.
En se penchant sur les politiques de formation dans 19 pays jugés performants, les
auteurs ont identifié trois dynamiques communes mais le système français, cinq ans après la
mise en chantier des écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE), ne partage
qu’une d’entre elles.
Pour attirer des enseignants vers des lycées peu attractifs, l’étude plaide en faveur d’une
voie peu populaire pour la plupart des syndicats d’enseignants : l’autonomie des établissements.
« Les enseignants sont plus équitablement répartis là où les établissements sont responsables
de leur recrutement et de leur salaire, assure Mme Le Donné. Marc Douaire, président de
l’Observatoire des zones prioritaires prône également le recrutement plus local des candidats.
Plusieurs démarches sont aujourd’hui mises en place et le ministre de l’éducation, suite aux
études de l’OCDE, fera probablement de la formation des enseignants son prochain grand
chantier.
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Sujet 7 - La liberté d’expression à l’heure du
numérique ou la difficile quête de l’équilibre sur les
réseaux sociaux
Après l’attaque du Capitole par des manifestants pro-Trump, aux Etats-Unis, le 6 janvier
(alors que la victoire de Joe Biden à la présidentielle devait être validée), la décision des
principaux réseaux sociaux de fermer les comptes de Donald Trump a agi comme un
électrochoc. Elle a suscité de nombreux commentaires, les uns se félicitant d’une réaction
bienvenue mais tardive, les autres s’indignant d’une censure jugée préventive, en dehors de
toute supervision démocratique. Face aux menaces que fait peser la prolifération des discours
de haine et des fausses informations sur le débat démocratique, de nombreuses réflexions sont
en cours à l’échelle nationale ou européenne.
Mais le rôle de la justice est compliqué par le volume et la vitesse des échanges en ligne.
« Compte tenu de la masse des publications, un système judiciaire ne peut pas être aussi
opérationnel et efficace qu’un algorithme de modération », souligne la juriste Célia Zolynski,
co-rapporteuse de l’avis du Comité national pilote d’éthique du numérique sur les « Enjeux
d’éthique dans la lutte contre la désinformation et la mésinformation ». « Bien sûr, la justice
doit rester le premier recours, mais elle est prise de vitesse, constate Monique Canto-Sperber.
Dans le meilleur des cas, elle répare, mais elle le fait un an après et elle ne redonne pas la
parole que la sanction du Web a réduite au silence. »
A ces obstacles s’ajoute la difficulté de qualifier les contenus préjudiciables, cette zone
grise qui contribue à la diffusion de la haine, sans pour autant tomber sous le coup de la loi ni
enfreindre les règlements des plates-formes. « La distinction entre une parole acceptable et
inacceptable dépend souvent de ses effets, souligne Emmanuel Didier, sociologue au CNRS et
membre du Comité consultatif national d’éthique. Les tweets de Donald Trump appelant ses
partisans à monter sur le Capitole étaient ambigus, ils ne constituent de véritables appels à la
violence que parce qu’ils ont été suivis de violence. »
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Vocabulaire :
GAFA : Google, Apple, Facebook, Amazon
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Sujet 8 - Télétravail: une formule gagnante-gagnante
face à la situation sanitaire actuelle ?
En janvier, dans un autre baromètre commandé par le ministère, 36% des actifs estimant
que leur travail pouvait se faire à distance disaient continuer de se rendre sur leur lieu de travail.
Si le télétravail est un des leviers pour contrôler la situation sanitaire, pourquoi n'est-il pas
davantage employé ?
La situation actuelle s'explique avant tout par les réticences des entreprises, dans un
même secteur, la part de télétravail diffère fortement d'une structure à une autre, constatent les
inspecteurs du travail. Le télétravail demande une nouvelle organisation et des contraintes
matérielles qui ont su être gérée lors du premier confinement, mais les entreprises ne souhaitent
pas les gérer à nouveau
Enfin le télétravail est de moins en moins apprécié des employés : selon un rapport de l’OIT, le
télétravail apporterait davantage de stress que le travail en entreprise. Une autre conséquence
du télétravail est l’isolement. En effet, une entreprise est un lieu collectif d’échange ; réunions,
pauses à la machine à café, discussions dans l’open space… Ainsi, un collaborateur qui travaille
depuis chez lui perd environ 50% des informations partagées sur une journée. Cela a forcément
des effets négatifs sur son intégration, et il peut vite se sentir seul et avoir l’impression de n’être
qu’une adresse mail pour ses collègues.
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https://wom-recrutement.com/teletravail-les-effets-negatifs-sur-le-moral-et-la-
sante/?fbclid=IwAR19DktmJ7hOHtrcoGHlZW0-GrDj_9OHQiUBFzMHbx8-
WbrSAfdCx4dv9Po
Vocabulaire :
OIT : Organisation Internationale du Travail
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Ces sujets d’analyses d’article ont été réalisés par :
Un gros câlin aux P2/D1 test : Lise-Audrey Ngninkeu, Ornelle Feuhouo, Lucas Mocci,
Jocelyn Pochon, Judith Ravetta, Philippine De Arce, Jade Dallot, Cléophée Dufrien,
Emma Guillou
Un grand merci aux VP Tutorat PASS : Armelle Godet (DFGSM2)
et Marine Conan (DFGSM2)