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Cours de

Sédimentologie
L3 (Semestre1)

Madame R.Bouras.
On peut identifier les environnements anciens, à
partir des environnements actuels (principe
d’actualisme)
L’environnement est l’ensemble des facteurs
physiques, chimiques et biologiques qui président
à la formation d’un dépôt sédimentaire
Physique. Agents de transport des sédiments (eaux, vent, glace
et gravité).

Chimique. PH,salinité, T et composition de l’eau.


Biologique. Organismes.
Environnement sédimentaire marin
Les
environnements
sédimentaires
actuels
Les milieux continentaux
Les milieux fluviatiles

Géomorphologie
fluviatile
Les fleuves sont surtout des agents de transport. Ils déposent les sédiments
néanmoins aux endroits où la vitesse diminue, c'est à dire le long de leur
cours et finalement à leur embouchure où peuvent s'ajouter des
phénomènes de floculation des argiles et de précipitation de corps en
solution.
Période de
crue

Période
d’étiage
Types de réseaux fluviatiles
Les formes d'accumulation dépendent des caractères du réseau fluviatile qui sont
l'indice de sinuosité et le nombre de chenaux. L'indice de sinuosité est exprimé par le
rapport de la distance entre deux points parcourue au fond du chenal sur celle
parcourue en ligne droite. Un chenal rectiligne a un coefficient de sinuosité égal à 1.
Quatre grands types de réseaux sont distingués:
Un chenal Plusieurs
chenaux

indice de DROIT EN TRESSE


sinuosité faible
(>1.5)
indice de MEANDRIFOR ANASTOMOS
sinuosité fort ME E
(>1,5)

Les indices se sinuosités


les systèmes fluviatiles méandriformes correspondent à des milieux de faible à moyenne
énergie. Ils s’expriment généralement dans des environnements de plaine, avec des pentes
régionales faibles (de l’ordre de 10−3 ), et une charge sédimentaire modérée.

Les rivières méandriformes sont définies par une sinuosité supérieure à 1,5. En-dessous de
cette valeur, on parle de rivière sinueuse, voir rectiligne (< 1,1).

La sinuosité du cours d’eau génère une asymétrie des vitesses au travers du chenal,
proportionnelle à la courbure du tronçon. La berge concave (externe) est soumise à des
vitesses plus importantes que la berge convexe (interne), et subit une érosion.

Par conservation de la largeur du chenal, la charge de fond (sables et graviers) se dépose sur
la berge convexe.. Au fil du temps, la sinuosité augmente avec le développement des
méandres, jusqu’à ce que le cou du méandre se resserre et se recoupe, formant un méandre
abandonné
Les rives du
méandre
Pour des vitesses de courant
élevées, l’eau arrache des
particules à la roche : il y a
érosion. Quand la vitesse du
courant est suffisante, un
produit d’érosion est transporté
par le courant. En fonction de sa
taille et de la vitesse du courant,
le produit d’érosion peut se
déposer : il y a sédimentation.
Fonctionnement
d'un chenal

Un méandre est la courbe décrite par un cours d’eau. Au niveau d’un méandre, l’eau
subit une force centrifuge qui la déporte vers la rive concave, où l’eau se déplace plus
vite. Il y a donc plus d’érosion sur cette berge : elle recule et présente une pente plus
raide car le terrain à sa base est érodé. À l’inverse, des sédiments se déposent sur la
rive opposée (la rive convexe), en pente douce.
Formation des barres de
méandre
Morphologie d'un cours d'eau méandriforme
Barre de méandre
Ce sont des dépôts
caractéristiques des berges des
rives convexes, les plus abondants
des cours d’eau àméandres. Ils
couvrent une surface à pente
douce de la surface vers la rivière.
La surface qui s’accroît
progressivement en repoussant le
chenal sur la rive opposée, érodée
par le courant
Levées naturelles
Elles sont formées par accumulation
des sédiments en bordure du chenal
par répétition de phases de
progression et de retrait des crues
moyennes notamment sur les rives
concaves des rivières à méandres.
L’a lt itude dépasse de quelques dm
ou m celle desbassins d’inondation a
uxquels elles se raccordent par une
pente faible , tandis que de l’autre
côté, les levées plongent
brutalement dans le chenal qui les
entaille. La largeur est métrique à
décamétrique.
Bassins et plaines d’inondation
Ce sont les zones basses du lit
majeur d’une rivière, situéesau-delà des levées, ne
sont envahies par les eaux qu'enpériode de forte crue.
Si le chenal est peu mobile ,
les bassins d’inondation sont très étendus avec :
- Les sédiments exclus ivement fins (limons, argiles) ;
- Epaisseur de quelques m ;
Séquence type
d'un milieux
fluviatile
méandriforme
Des structures sédimentaires de
type stratifications obliques
rencontrés dans les barres à
méandre
Surface de ravinement
Description et fonctionnement
 Les rivières à chenaux en tresses ont envahit tout leur lit majeur lors
des crues, on a la submersion des barresdu chenal.

 A chaque crue, on a la modification de la position des barres et des chenaux,


il y a un changement rapide de la morphologie du cours d’eau,
absence de lieux particuliers de sédimentation ; comme les levées, bassins
méandres
 Les dépôts naissent essentiellement au fond des chenaux ou au sein
des barres du chenal.

 Les niveaux argilo-limoneux y sont peu nombreux et rarement conservés dans


les séries.

 La pente forte vers l’amont et faible vers l’aval. L’épaisseur va de 10 à


15m dans les grands cours d’eau. Les sédiments de moins en
moins grossiers d’amont en aval et bas en haut dans la séquence.
La sédimentation des réseaux en tresse se fait sous forme de barres longitudinales qui séparent
les chenaux. Ces barres deviennent obliques (transversales) dans les courbes; elles sont
mobiles et s'accroissent dans le sens du courant ("acrétion longitudinale"), leur forme dépend
de la charge et du débit. Elles sont constituées de galets imbriqués qui tombent en avalanche
en aval, de graviers, de sable à litage entrecroisé. Elles sont souvent ravinées par le
déplacement des chenaux.
Le réseau fluviatiles en tresses
5 séquences fluviatiles (de A à )D
Séquence type de bas en haut (de1à5) dans la séquenceDoù elles est la plus
E complète
5- Présence de traces d’émersion sur les barres rarement submergées ;
4- Niveaux limono-argileux, en lamines horizontales ou parfois à
circonvolutions peu épais ou absent, l’érosion commence par la base de la
3- Sable fin à stratification oblique à petite échelle et lamines de rides
D ascendantes, il y a régression de la crue ;
2- Couches sableuses à large stratification oblique ;
1-Niveaux sablo-graveleux.
C
B
A Deux coupes dans des dépôts de rivières
en tresse: les sables correspondent aux
barres longitudinales, les galets sont des
remplissages de chenaux qui érodent les
barres sous-jacentes.
Discontinuité de type palésol
Les cônes de déjection
Morphologie
d'un cône de
déjection
Un cône de déjection ou cône alluvial est
un amas de sédiments, le plus souvent de
forme conique, déposés à une rupture de
pente du lit d'un torrent, au débouché
d'un talweg pentu dans une vallée. Cette
accumulation s'initie avec
un ravinement érosif prononcé, suivi d'un
fort transport solide puis d'un dépôt des
matériaux transportés, ce processus étant
souvent renouvelé au fil des millénaires.
En montagne, les cônes de déjection sont
alimentés par les crues et les laves
torrentielles.
Le sommet d'un cône de déjection, soit le
point à partir duquel le cours d'eau est
appelé apex. Le lit du cours d'eau générateu
du cône de déjection est susceptible de
divaguer sur l'ensemble du cône,
Chenal principal

Chenaux distributeurs

Chenal abandonné

Principaux éléments constitutifs d'un cône de déjection


Écoulements non
canlisé(ruissellements)

Le lit d'un torrent peut être divisé en 3 parties :


- le bassin de réception : lieu de rassemblement des "eaux
sauvages". L'érosion y est dominante, notamment lors de
grosses pluies d'orages.

- - le chenal d'écoulement : étroit, à forte pente, il y a encore


érosion mais surtout transport.
Écoulement canalisé
(torrents)
-
le cône de déjection : c'est le lieu essentiel de dépôt des
matériaux transportés (sédimentation). Au plus fort du débit du
torrent, l'eau coule en nappe sur ce cône transportant boues et
pierres. C'est ainsi que le cône de déjection, en s'agrandissant,
repousse contre le versant opposé le lit de la rivière dans lequel
le torrent aboutit.
Ecoulement non
canalisé(debris
flow+ecoulement en
nappe
Distribution et organisation latérale des sédiments dans un cône de déjection.
Principaux types de cônes de
déjection
Cône de déjection dominé par des Cône de déjection dominé par des écoulements en
écoulements en débris flow nappes
Les milieux désertiques
Contexte de
sédimentation
Le manque d’eau est la
caractéristique essentielle
des milieux désertiques : il y
tombe moins de 100
millimètres de pluie par an.
Cette sécheresse est due à
des zones de hautes
pressions dans
l’atmosphère, qui
empêchent la formation des
nuages et entraînent une
forte insolation, des
températures élevées et des
vents violents. Dans de
telles conditions, peu
d’espèces végétales
peuvent subsister.
Environnements désertiques
,
Sol à nu
- Paysages poussiéreux ; balayés
par les vents et tempêtes de sable,
-

Paysages de dunes (déplacement et vannage du sable


par le vent: Erg (espace désertique occupé par des dunes),
Dynamique du désert :
Le vent agit par son énergie cinétique
(action de balayage ou déflation) et par
des particules qu’il transporte
(corrasion).
 Déflation : en balayant la surface des
plateaux de roches dures, le vent ne
laisse apparaitre qu’une dalle
rocheuse
comme les hamadas sahariennes.
o Lorsque le sol comporte des
matériaux hétérométriques, sols
alluviaux par exemple, la déflation
élimine les éléments les plus fins,
laissant place à un désert de cailloux
o A grande échelle, la déflation est la cause de la formation de grandes
dépressions fermées désertiques :
- Les schotts et sebkhas du Sahara et du Moyen Orient, qui sont des cuvettes
évasées isolées
- Les playas des déserts américains, qui ont une croute de sel à leur surface.
 La corrasion
L’action du vent qui souffle les
grains de sable contre les
parois rocheuses, et agissent
comme des micro-burins
(attaque mécanique) façonnant
une surface luisante, d’aspect
gras ou élaborant des stries
parallèle
Lorsque la corrasion s’exerce sur des
roches à lits de dureté inégale, elle
provoque une érosion
différentielle à l’origine d’alvéoles,
trous ou cannelures.
Développement d’alvéoles dans des grès
Morphologie des reliefs désertiques

 Les inselbergs ou montinsules, sont


des reliefs isolés résiduels aux parois
raides qui s’élèvent au-dessus de la
pédiplaine (surface d’érosion mais
reçoit l’érosion des inselbergs).
• Les inselbergs ont des sommets
horizontaux, c’est une stratification
ou une ancienne plaine désertique.
• L’ancienne surface d’érosion est
située au dessus de la surface
d’érosion active, c’est les Hamada
La sédimentation éolienne des milieux
désertiques
 Lorsque le vent faiblit et perd sa vitesse d’entrainement du sable, celui-ci
se dépose. Il y a ainsi formation d’édifice ou placages susceptibles d’être
remis en mouvement s’ils ne sont pas fixés par la végétation ou un
obstacle.

 La forme des accumulations sableuses est très complexe : Non seulement


en raison de la structure du courant éolien ;
- Mais aussi de la nature de la surface du sol ;
- De la topographie ;
- De la végétation ;
- De l a dimension des grains de sable.
Les barkhanes, sont des dunes en
forme de croissant à convexité tournée au
vent, isolées ou en colonies. La partie
concave est une pente d’écoulement qui
présente des cornes plus ou moins
allongées s’abaissant symétriquement.
Les cornes ou bras qui migrent pl us vite
que le corps central sont pointés dans le
sens du vent.
La stratification oblique planaire domine.
Compte tenu de la forme arquée de
l’accumulation, la direction de l’inclinaison
des lamines dans les bras est proche de la
perpendiculaire au vent.
Les conditions de leur genèse sont un vent
dominant de vitesse moyenne, et un
substrat cohérent constitué d’éléments de
taille supérieure à ceux qui sont
mobilisables
par le vent avec une couverture sableuse
réduite.
Morphologie et organisation interne des
barkhanes
Dunes : genèse et évolution
Les grandes rides asymétriques comprenant une pente douce
orientée au vent et une pente raide (30-35°) situées sous le vent,
séparée par une crête.
Sur la face d’érosion (pente)
Les dunes paraboliques, sont
des dunesdissymétriques
en forme de fer à cheval
à concavité au vent
souvent plus ou moins
fixée par la végétation. La
disposition par rapport à
la direction du vent est
inverse de celle de la
barkhane. Elle est peu
mobile et ne migre guère
une fois qu’elle est
formée, elle
est relativement rare.
Les dunes longitudinales ou
seifs, sont des édifices allongés,
étroits, de forme étirée dur
toute sa longueur. Elles ont 2
cotés à pentes fortes qui se
rejoignent en une crête active.
Leu longueur est toujours
plusieurs fois plus grande que sa
longueur : 2 à 3 km de
long et 30 à 150m de large en
moyenne.
Les dunes transversales
Elles forment des arêtes de sable allongées perpendiculairement à l’action des vents
dominants. Comme pour les barkanes, les dune sont asymétriques, avec une pente
relativement douce au vent et un plan escarpé sous le vent. Elles présentent une succession
de chaînes sableuses rectilignes parallèles entre elles et séparées par des sebkhas.
Les dunes en pyramide (ou en étoile ou « oghourds »),
sont des collines de sable souvent en forme de pyramide étoilée avec 3 ou
plusieurs rides s’étalant à partir du sommet. El les peuvent atteindre
300mètres de hauteur. Elles signifient l’absence de vent dominant
(secteurs à vents changeants). Elles naissent à la convergence de plusieurs
flux éoliens.
Le lœss
Le lœss (ou loess) est une roche
sédimentaire détritique meuble formée par
l'accumulation de limons issus de l'érosion
éolienne, dans les
régions désertiques et périglaciaires (ceintur
es péridésertique et périglaciaire).
Les dépôts éoliens de couverture résultent
du transport par le vent à moyenne et longue
distance et du piégeage de ces particules
fines par une végétation herbacée dense. Ils
s'étendent en couverture sur plus de 10 %
de la surface des continents et concernent
les sables fins (sables de couverture) et les
limons (lœss)1.
Critères de reconnaissance des
dépôts éoliens anciens

 .Les dépots éoliens :


- Stratification horizontale (base de séquence),
- Stratifications entrecroisées à petite et grande
échelle, montrant une orientation constante ou
multiple,
- Les lamines individuelles à grains bien triés,
particulièrement dans les tailles fines ; il y a
peu de
différence granulométrique entre les lamines,
- Les stratifications sont obliques (30-35°) quasi
permanentes
 Sables :
- La taille des grains varie entre silts (60чm) à des sables grossiers (2mm),
- Taille maximale des grains transportés par le vent est de l’ordre du mm,
- Les grains grossiers (>5mm) sont rares,
- Excellent classement granulométrique, sables souvent unimodaux (si bimodaux, 2
populations
bie n classées),
- Nappages argileux très rare

 Argile et mica quasi absents,


- Les grains (non cimentés) les plus gros (0,5 à 1mm) sont bien arrondis et mats ; les
traces en V
à la surface des grains (résultat des chocs mutuels),
- Surface des grains présentant parfois le vernis du désert (revêtement par les oxydes
de fer).
Les environnements
glaciaires
Définition
un glacier est une importante masse de glace qui provient du tassement des
couches de neige successives qui, sous la pression de leur propre poids,
évacuent l'air et forme alors une masse compacte qui se transforme
progressivement en glace.
 La couverture glaciaire actuelle occupe près de 10% de la surface de la terre, et renferme
environ 75% des eaux douces

 Cinq grandes périodes glaciaires au moins se sont succédé au cours des temps géologiques :
1-Protérozoique inférieur : Amérique du Nord ; 2- Précambrien supérieur : témoins sur tous
les continents à l’exception de l’antarctique ; 3- Ordovicien supérieur : Afrique, Amérique du
Sud ; 4- Paléozoïque supérieur : terre gondwaniennes, hémisphères sud ; 5- Cénozoïque
supérieur : à partir de l’Oligocène avec extension maximum au Pléistocène : hautes latitudes
et montagnes des régions tempérées

 La cause des glaciations, parait résider principalement dans des variations cycliques de la
quantité d’énergie solaire transmise vers les hautes latitudes, par suite de changement dans
l’inclinaison de l’orbite terrestre. Les grandes masses glaciaires se développent
principalement dans les vallées, sur les piémonts, en calotte ou inlandsis, et en banquise.
Il existent deux types de glaciers

Inlandsis

Glaciers
alpins
immenses calottes ne se rencontrent plus, de nos jours,
qu'en Antarctique (12 millions de km2) et au Groenland.
Leur volume représente 98 % de la totalité des glaces forme semblable aux inlandsis, elles présentent des
terrestres. Leur épaisseur peut dépasser 4.000 m. Leur dimensions plus modestes. Ces calottes locales, que
existence est due à une faible ablation plutôt qu'à des l'on rencontre encore de nos jours jusque dans
précipitations importantes. les Alpes
Morphologie glaciaire

Morphologie glaciaire
Cirque Vallée en
Moulin
auge

Névé
Seracs
Rimaye
Langue
glaciaire
 Cirque glaciaire
un cirque glaciaire est une dépression aux parois abruptes, de forme circulaire
ou semi-circulaire. Leur formation dépend de la topographie du site (pente
comprise entre 10° et 35°), de l'altitude (supérieure à 1900m d'altitude
• Front du glacier
Limite basse du glacier, il marque la limite entre le glacier et l'eau précédant le
glacier. Lorsqu'il recule on parle de recul glaciaire. Avec le réchauffement
climatique, le recul glaciaire s'est accéléré, mettant en péril l'existence même de
certains glaciers.
 Lac pro-glaciaire
Lac s'étant formé devant le glacier et dont l'eau est issue de l'érosion du
glacier. La plupart des grands Lacs alpins sont issus de ce processus de
fonte de glacier.
• Langue d'ablation
elle est aussi appelée zone d'ablation. C'est une partie du glacier où la fonte est
plus importante que l'accumulation. De ce fait, l'épaisseur du glacier est moins
importante à cet endroit.
• Moraine de fond
Accumulation de cailloux, roches et débris naturels sous le glacier.
 Moraine frontale
Accumulation de cailloux, roches et débris naturels devant le front du glacier.

• Moraine latérale
Accumulation de cailloux, roches et débris naturels sur le bord du glacier.

Névé / Zone d'accumulation
Partie du glacier qui, sous l'action de gels et dégels successifs, se durcit et forme une
plaque de neige persistante et subsiste l'été.

 Vallée en auge
Aussi appelée vallée en U, elle se nomme ainsi du fait de leur forme en U.
Rimaye
Le glacier est mobile, il avance naturellement. Mais il possède aussi une partie immobile, près
de sa paroi rocheuse supérieure. lorsque les deux se détachent, ils forment une crevasse : le
rimaye. C'est donc la fente qui sépare la cloison rocheuse supérieure du glacier et le névé ou
partie mobile.

 Séracs
La glace n'étant pas très élastique, lorsqu'il y a des changements d'inclinaison trop importants,
la contrainte est trop forte et des blocs de glaces se forment, ce sont les séracs.
• Verrou
Un verrou glaciaire est un allongement de la roche qui entraine une surélévation du glacier.
Il se forme avec la pression de la glace.

 Vallée en auge
Aussi appelée vallée en U, elle se nomme ainsi du fait de leur forme en U.
Dynamique glaciaire
Accumulation >Ablation
Calottes polaires

Glaciers alpins
La sédimentation glaciaire
La glace fond
(moraine frontale ou
Sédimentation latérale +de fond)

La sédimentation La sédimentation
fluvio_glaciaire glacio_marine

Dépôt d'ceberg
Dépôts qui se détachent
remaniés par du glacier en
des torrents climat tempéré et
froid
Conséquences de l'érosion glaciaires ou le modelé glaciaires

Les cirques glaciaires


Les vallée en augesou en u
Les vallées suspendus
Fjuords
•Drumlin : Un drumlin est une colline allongée
de la même composition que les moraines et se
formant lors d'un retrait glaciaire.
•Kettle : Un kettle est un petit lac généralement
circulaire formé par le moulage d'un bloc de
glace isolé du glacier et pris dans des
sédiments.
•Kame : Un kame est un dépôt fluvio-lacustre
en forme de butte irrégulière, composée de
sédiments fins et formés par les eaux de fonte
du glacier.
•Esker : Un esker est une colline allongée
composée de dépôts fluvio-glaciaires déposés
par une rivière sous-glaciaire et reproduisant le
moulage du tunnel de glace.
•Bloc erratique : Un bloc erratique est un
rocher pouvant peser plusieurs centaines de
tonnes et déposé par un glacier lors de sa
fonte.
•Sandur : Un sandur est une plaine glaciaire
formée par l'accumulation de sédiments et de
débris glaciaires relâchés par le glacier et
déposés par les eaux de fonte du glacier.
Séquence glacio_marine et lithofaciès associés
Moraine de fond striée

Moraine frontale

Moraine médiane

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