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Cours SVT

1ère année bac Sciences


Expérimentales
Biof
Programme de svt :
1ère année du baccalauréat
Sciences expérimentales
1ère semestre
2ème semestre
La nature des éléments solides des sédiments (sédiments
détritiques) varie d'un milieu sédimentaires à l'autre.
- Dans les fleuves on observe des blocs, des galets, du
graviers, des sables, du limon et de l'argile…
- Dans le littoral on observe des galets et du sable
.- Dans le Sahara on trouve du sable.
Le tableau du document 2 donne une classification des éléments
détritiques des sédiments selon la taille des particules sédimentaires.
La variation de la taille et la forme des sédiments dans les différents
milieux sédimentaires est expliquée par la dynamique des agents de
transport (force des courants d'eau, force des vagues et des marées,
vitesse du vent…).
Les photos montrent des rides qui reflètent l’organisation de particules
sédimentaires sous l'influence de forces hydrodynamiques (action des
courants d'eau) et aérodynamiques (action du vent) responsables de leur
transport jusqu’au lieu de sédimentation.
Les rides donnent des informations sur le sens du courant passé. Ainsi les
rides sont symétriques quand elles sont la conséquence de courants
bidirectionnels. Quand elles sont asymétriques, ces rides peuvent être
indicatrices de courants unidirectionnels
L'intérieur des strates peut présenter des fines couches obliques, c’est la
stratification entrecroisée, elle apparaît dans des zones ou le sens des
courants varie continuellement, comme dans les rivières (alternance des crues
et décrues)
Les fentes de dessiccation (mud cracks) se forment encore actuellement sur les
littoraux ou les lacs et les étangs vaseux. La boue ou la vase sèche et se rétracte
pendant les périodes d'assèchement.
l’environnement étudié peut comprendre des témoins de l’activité des organismes
anciens comme les traces de déplacement, par exemple les empreintes de
dinosaures..
Conclusion:

• Les figures sédimentaires sont des éléments géométriques de faibles


dimensions qu’on observe à la surface ou à l’intérieur des couches
sédimentaires.
 Les rides et la stratification entrecroisée sont générées par la dynamique
des fluides de milieu (eau, vent).
 Les fentes de dessiccation sont dues aux conditions qui régnaient lors de
dépôt des sédiments (température, humidité).
 Les traces d'activité d'êtres vivants sont considérées comme indicateur
d'environnement
1-Analyse granulométrique du sable
1-Analyse granulométrique du sable

L'analyse granulométrique consiste à étudier la distribution dimensionnelle des différents


grains d'un échantillon de sable sec, en fonction de la taille (diamètre). Cette analyse se fait par
tamisage.
2-collecte de données : calcul des pourcentages de refus et refus cumulé
1.On pèse le refus du tamis ayant la plus grande maille: soit R1 la masse de ce refus.
2.On poursuit la même opération avec tous les tamis de la colonne pour obtenir les masses
des différents refus.
3.Les masses des différents refus cumulés Ri sont rapportées à la niasse totale de
l'échantillon m1.
4.Les pourcentages de refus et de refus cumulés pour chaque tamis seront déduits.
3- exploitation des résultats :Représentation graphique des résultats

a-Histogramme et courbe de fréquence


b-Diagramme et courbe cumulative
4-Exercice d'application

document 4 page 6

1- voir le tableau doc 4

2- voir le papier millimétrique


3- Analyse des polygones de fréquence:

- Sable A: La courbe de fréquence est unimodale, donc le sable A est homogène.

- Sable B: La courbe de fréquence est bimodale, donc le sable B est hétérogène.

- Sable C: La courbe de fréquence est unimodale, donc le sable C est homogène.

4- voir papier millimétrique


5-
Grains Grains transparents, Grains ronds,
transparents, facettes brillantes, mats à facettes
anguleux avec des arêtes usées. dépolies,
arêtes tranchantes.
- Transport glaciaire - Transport long par - arêtes usées.
Transport très long
ou fluviatile à court l’eau. par le vent (éolien).
distance. - Des dépôts littoraux - Des dunes
- Des dépôts glaciaires (plages) et dans désertiques ou
Sable A : Dominance des grains NU donc le transport est court ou absent,
il s’agit d’un sable fluviatile.

Sable B : Dominance des grains RM donc le transport est long par le vent, il s’agit
d’un sable désertique.

Sable B : Dominance des grains EL donc le transport est long par l’eau, il s’agit
d’un sable du littorale (plage).
1- Facteurs agissant sur le transport des particules sédimentaires

Coller le doc 2 page 22


D’aprés les résultats observés dans le tableau, on constate que

 Plus la hauteur du support de la gouttiere augmente, plus la masse des sédiments

recueillis dans le bac est grande.

 Plus la hauteur du support augmente, plus la taille et de diamètre des sédiments

recueillis augmentent

On explique ses observations par le fait que augmentation de la hauteur du support implique

une forte augmentation de la vitesse du courant d'eau,Ce qui induit le transport d’une

masse plus importante des sédiments et méme le transport des éléments solides de plus grande

taille.
2- Relation entre la vitesse du courant et la granulométrie: Diagrammee d’Hjulstrome

Coller le doc 4 page 24


1- D’aprés le diagramme de Hjulstrém, on remarque qu’un élément sédimentaire

sur la surface de la terre peut adopter 3 types de comportements différents. Il est

soit arraché ou érodé (érosion), soit transporté, soit sédimenté

-Les facteurs qui conditionnent ce comportement sont :

La vitesse du courant de transport (eau ou vent)

 La taille ou le diamètre des particules


2- D’aprés le diagramme de Hjulstrém

-pour le courant de vitesse égale 10 cm/s


 La particule dont le diamètre égale 10 mm va subir la sédimentation
 La particule dont le diamètre égale 2 mm va subir la sédimentation
 La particule dont le diamètre égale 0,01 mm va subir le transport

-pour le courant de vitesse égale 100 cm/s


 La particule dont le diamètre égale 10 mm va subir le transport
 La particule dont le diamètre égale 2 mm va subir l’érosion
 La particule dont le diamètre égale 0,01 mm va subir le transport
3- La particule dont le diamètre égale 100 mm va subir la sédimentation

lorsque la vitesse de courant égale 10 cm/s


3- Mode de transport des particules détritiques par un courant hydraulique

Coller le doc 3 page 24


 Transport par suspension
La charge en suspension est constituée par des matériaux dont la taille et la densité leur
permettent, dans des conditions d'écoulement déterminées, de se déplacer sans toucher le fond
du lit. Le transport en suspension est en général constitué de matériaux fins, argiles et colloides
et quelquefois de limons
 Transport sur le fond:
La charge de fond est formée de matériaux trop grossiers pour être mis en suspension a cause de
leur densité et de la vitesse du courant. Ces particules glissent, roulent ou se déplacent par
saltation sur le fond du chenal.
1- Sédimentation dans les cours d’eau
a- sédimentation dans les rives de méandre

Coller Fig a doc 1 page 26


Un méandre est une sinuosité très prononcée du cours d'un fleuve ou

rivière

Les méandres sont des lieux de dépôt particuliers. En effet, dans un

méandre, l'érosion se produit sur la rive concave, à pente raide, là où

la vitesse du courant est la plus grande. Le dépôt se réalise sur la

rive convexe, là où la vitesse du courant est la plus faible


b- Sédimentation le long d’un cours d’eau

Coller Fig b doc 1 page 26


Dans les fleuves , les rivières et les ruisseaux ; la vitesse du courant

diminue de l’amant en avale ce qui provoque un granoclassement

ou une sédimentation horizontale des éléments transportés , les plus

grands en amant où le courant est fort , les plus fins en avale où le

courant est faible .


b- Sédimentation au bord d’un cours d’eau : terrasses fluviatiles

Coller Fig c doc 1 page 26


Les terrasses fluviatiles sont des figures qui caractérisent la sédimentation en

milieu fluviatile, leur formation est liée à l'alternance de périodes de dépôts et

d'érosions.

Quand les phases érosives sont très importantes par rapport aux phases de

dépôts, on parle de terrasses étagées . Dans le cas inverse on parle de terrasses

emboitées
1- Sédimentation dans le milieu lacustre

Coller doc 2 page 28


Un lac est un corps d’eau permanent enclavé dans le continent. La nature de

sédimentation dépend de plusieurs facteurs : le climat, la profondeur du lac,

l’apport des rivières et la végétation.

La sédimentation lacustre est caractérisée par des dépôts calcaires de nature

chimique riche en fossiles indicateurs de conditions écologiques régnant dans ces

milieux. Les sédiments se déposent dans le lac selon une zonation concentrique

(la taille des particules diminue de la périphérie vers le centre).


1- Sédimentation dans le milieu lacustre

Coller doc 3 page 28


le vent est l’agent de transport principale , il donne du sable éolien très fins

formant des rides et des dunes géantes


1- Sédimentation dans les milieux lagunaires

Coller doc 1 page 32


Lagune c’est un milieu ou l’eau marine se trouve piégée
temporairement sans alimentation grâce à une barrière naturelle ,
exemple la lagune de oualidia dans la région d’el jadida
l’eau piégée est soumise à l’évaporation les différents sels solubles
dans l’eau cristallisent et sédimentent donnant naissance aux
évaporites roches sédimentaires caractéristiques du lagune , tel que l’
halite et le gypse
2- Sédimentation dans les deltas

Coller fig A doc 2 page 34


le delta est une basse structure sédimentaire qui connait une
forte accumulation de sédiments suite à la diminution de la
vitesse du courant (apport important par le fleuve et faible
action de la mer ). tel que le delta du nile.
On divise le delta en 3 zones :

- la plaine deltaïque : hors de l’eau ,elle comprend surtout le sable et les argiles riche en

matière organique végètale ,la rivière la découpe en de nombreux petits canaux

- le front deltaïque : à se niveau s’affronte les eaux douces et les eaux salées ,la charge

sédimentaire se dépose sable et argile très fin (limon)

- le prodelta ou début du delta ,fait la transition avec le plateau continental avec des dépôt

d’argile et de limon
1- morphologie des zones de sédimentations marins

Coller doc 1 page 36


2- quelques facteurs qui contrôlent la sédimentation marins

Coller ½ doc 2 page 38


3- le niveau de compensation des carbonates:CCD

Coller ½ doc 2 page 38


a-Analyse de figure aet b

Plus la Profondeur augment plus la dissolution des coquilles calcaire

augmente Jusqu'à une profondeur égale à 5 km. Au-delà de cette

profondeur la dissolution est totale (les coquilles calcaires

disparaissent.)

Plus la profondeur augmente plus la dissolution des coquilles

siliceuses diminue jusqu'à une valeur seuil constante


b- Conclusion

CCD : il s'agit d’un niveau en milieu océanique, sous lequel le

carbonate de calcium (CaCO3) se dissocie, c’est-à-dire que lorsque

des particules de CaCO3, comme celle qui viennent du plancton

atteignent ce niveau, elles sont dissoutes et se retrouvent dans l'eau

sous leur forme ionique Ca2+ et HCO3-


La dissolution des tests siliceux est grande dans les eaux

superficielles sous saturées en silice. Elle diminue en profondeur sous

l'effet de la haute pression et de basse température. À grandes

profondeur au-dessous de CCD, la sédimentation siliceuse domine à

condition que la production de silice par le plancton ait été

suffisamment importante
1- Répartition des gisements de phosphate au Maroc

Coller doc 1 page 40


2- Les conditions de sédimentation des roches phosphatées

Coller doc 2 et 3 page 40


Les roches de phosphate se déposent en couches horizontales de faible
épaisseur, généralement en alternance avec des couches siliceuses,
argileuses, marneuses et calcaires. L’épaisseur des séries phosphatées
varie géographiquement d’un gisement à l’autre, et
chronologiquement aussi, d’un étage stratigraphique à l’autre. La
genèse des bassins de phosphate marocain s’étale du Maastrichtien
(La fin du Crétacé) au Lutétien (Début du Tertiaire) durant une
période de 15 million d’années.
La présence de fossiles et particulièrement, des dents et os de requins a

permis de prioriser la sédimentation du phosphate marocain dans un

milieu marin , peu profond à eau tiède (légèrement chaud ni chaud

ni froid)

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