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Khalid LOUARTITI
ENSATE TETOUANE
S1
Plan
Plan
Définition
Définition
Remarque :
f
Si g ne s’annule pas au voisinage de x0 , alors f = o(g) ⇔ lim =0
x0 x0 g
Si g s’annule en x0 , mais en x0 seulement au voisinage de x0 , alors f est
f (x)
négligeable devant g au voisinage de x0 si et seulement si −→ 0.
g(x) x→x0
x̸=x0
Exemples.
Exemples.
1 Pour tout α ∈ R∗+ , ln x = o(xα ).
+∞
Exemples.
1 Pour tout α ∈ R∗+ , ln x = o(xα ).
+∞
2 Pour tout α ∈ R, xα = o(ex ).
+∞
Exemples.
1 Pour tout α ∈ R∗+ , ln x = o(xα ).
+∞
2 Pour tout α ∈ R, xα = o(ex ).
+∞
Cela sera particulièrement utile lorsqu’on souhaitera remplacer une expression par
un équivalent dans une égalité.
1 Transitivité : si f = o(g) et g = o(h) , alors f = o(h)
x0 x0 x0
1 Transitivité : si f = o(g) et g = o(h) , alors f = o(h)
x0 x0 x0
2 Produit : si f1 = o(g1 ) et f2 = o(g2 ) , alors f1 f2 = o(g1 g2 )
x0 x0 x0
o(g1 )o(g2 ) = o(g1 g2 )
x0
1 Transitivité : si f = o(g) et g = o(h) , alors f = o(h)
x0 x0 x0
2 Produit : si f1 = o(g1 ) et f2 = o(g2 ) , alors f1 f2 = o(g1 g2 )
x0 x0 x0
o(g1 )o(g2 ) = o(g1 g2 )
x0
3 Somme : f1 = o(g) et f2 = o(g) , alors f1 + f2 = o(g)
x0 x0 x0
o(g) + o(g) = o(g)
x0
1 Transitivité : si f = o(g) et g = o(h) , alors f = o(h)
x0 x0 x0
2 Produit : si f1 = o(g1 ) et f2 = o(g2 ) , alors f1 f2 = o(g1 g2 )
x0 x0 x0
o(g1 )o(g2 ) = o(g1 g2 )
x0
3 Somme : f1 = o(g) et f2 = o(g) , alors f1 + f2 = o(g)
x0 x0 x0
o(g) + o(g) = o(g)
x0
4 Multiplication par une constante : si f = o(λg) (λ ∈ R∗ ), alors f = o(g)
x0 x0
o(λg) = o(g)
x0
6 Substitution
par une
fonction
équivalente. :
si f = o(g) et g ∼ h , alors f = o(h).
x0 x0 x0
6 Substitution
par une
fonction
équivalente. :
si f = o(g) et g ∼ h , alors f = o(h).
x0 x0 x0
7 f ∼g ⇔ f − g = o(g) .
x0 x0
En particulier, f +g ∼ g ⇔ f = o(g) .
x0 x0
Remarque :
Remarque :
La notation f (x) = o(g(x)) ne veut rien dire si l’on ne précise pas au voisinage de
quel point on se trouve.
Remarque :
La notation f (x) = o(g(x)) ne veut rien dire si l’on ne précise pas au voisinage de
quel point on se trouve.
f (x) = o(g(x)) signifie en gros que f (x) est beaucoup plus petit en valeur absolue
x0
que g(x) au voisinage de x0 .
Remarque :
La notation f (x) = o(g(x)) ne veut rien dire si l’on ne précise pas au voisinage de
quel point on se trouve.
f (x) = o(g(x)) signifie en gros que f (x) est beaucoup plus petit en valeur absolue
x0
que g(x) au voisinage de x0 .
Ecrire f (x) = o(1) au voisinage de x0 signifie que f (x) −→ 0.
x→x0
Plan
Définition de la continuité
On étudie ici la limite d’une fonction en un point où elle est définie
Définition
Définition de la continuité
On étudie ici la limite d’une fonction en un point où elle est définie
Définition
Définition de la continuité
On étudie ici la limite d’une fonction en un point où elle est définie
Définition
Définition de la continuité
On étudie ici la limite d’une fonction en un point où elle est définie
Définition
Notation :
Définition de la continuité
On étudie ici la limite d’une fonction en un point où elle est définie
Définition
Notation :
Définition
Soit f une fonction définie sur un intervalle ouvert I, et soit a une borne de I.
Si f admet
une limite ℓ en a alors la fonction fe définie sur I ∪ {a} par :
f (x) si x ∈ I
x 7→ s’appelle le prolongement par continuité de f en a.
ℓ si x = a
Théorème 5
Soit I un intervalle de R et soit f ∈ C(I; R), a, b ∈ I, si y est un réel compris entre f (a)
et f (b), alors il existe un réel c compris entre a et b tel que f (c) = y.
Théorème 5
Soit I un intervalle de R et soit f ∈ C(I; R), a, b ∈ I, si y est un réel compris entre f (a)
et f (b), alors il existe un réel c compris entre a et b tel que f (c) = y.
Corollaire 3
Soit I un intervalle de R et soit f ∈ C(I; R), alors f (I) est un intervalle de R.
Théorème de la bijection
Théorème 6
Soit I un intervalle de R et soit f ∈ C(I; R), si f est strictement monotone, alors f
réalise une bijection de I sur J = f (I) et f −1 est continue sur et strictement monotone
sur J, de même sens de monotonie que f .
Plan
Plan
Dérivation en un point
Définition
Dérivation en un point
Définition
Dérivation en un point
Définition
Dérivation en un point
Définition
Exemple.
f (x) = |x| est dérivable à droite et à gauche en 0 mais pas dérivable en 0.
Exemple.
f (x) = |x| est dérivable à droite et à gauche en 0 mais pas dérivable en 0.
Proposition
Exemple.
f (x) = |x| est dérivable à droite et à gauche en 0 mais pas dérivable en 0.
Proposition
1 Pour que f soit dérivable en a, il faut et il suffit que f soit dérivable à droite
et à gauche en a et que fd′ (a) = fg′ (a) ∈ R.
Exemple.
f (x) = |x| est dérivable à droite et à gauche en 0 mais pas dérivable en 0.
Proposition
1 Pour que f soit dérivable en a, il faut et il suffit que f soit dérivable à droite
et à gauche en a et que fd′ (a) = fg′ (a) ∈ R.
2 Si fd′ (a) et fg′ (a) existent, sont finies mais différentes alors le point
A(a; f (a)) est appelé point anguleux.
Exemple.
f (x) = |x| est dérivable à droite et à gauche en 0 mais pas dérivable en 0.
Proposition
1 Pour que f soit dérivable en a, il faut et il suffit que f soit dérivable à droite
et à gauche en a et que fd′ (a) = fg′ (a) ∈ R.
2 Si fd′ (a) et fg′ (a) existent, sont finies mais différentes alors le point
A(a; f (a)) est appelé point anguleux.
3 Si fd′ (a) et fg′ (a) existent mais sont infinies alors le point A(a; f (a)) est
appelé point de rebroussement.
La fonction dérivée
La fonction dérivée
Définition
La fonction dérivée
Définition
Théorème 2
Soient λ ∈ R, f ; g : I → R deux fonctions dérivables sur I, alors :
La fonction dérivée
Définition
Théorème 2
Soient λ ∈ R, f ; g : I → R deux fonctions dérivables sur I, alors :
1 f + g est dérivable sur I et (f + g)′ = f ′ + g ′ .
La fonction dérivée
Définition
Théorème 2
Soient λ ∈ R, f ; g : I → R deux fonctions dérivables sur I, alors :
1 f + g est dérivable sur I et (f + g)′ = f ′ + g ′ .
2 λf est dérivable sur I et (λf )′ = λf ′ .
La fonction dérivée
Définition
Théorème 2
Soient λ ∈ R, f ; g : I → R deux fonctions dérivables sur I, alors :
1 f + g est dérivable sur I et (f + g)′ = f ′ + g ′ .
2 λf est dérivable sur I et (λf )′ = λf ′ .
3 f g est dérivable sur I et (f g)′ = f ′ g + f g ′ .
La fonction dérivée
Définition
Théorème 2
Soient λ ∈ R, f ; g : I → R deux fonctions dérivables sur I, alors :
1 f + g est dérivable sur I et (f + g)′ = f ′ + g ′ .
2 λf est dérivable sur I et (λf )′ = λf ′ .
3 f g est dérivable sur I et (f g)′ = f ′ g + f g ′ .
1 f
4 Si de plus g ne s’annule pas sur I, alors et sont dérivables sur I et :
g g
′ ′
1 g′ f f ′ g − f g′
=− , = .
g g2 g g2
Khalid LOUARTITI Cours analyse 1 ENSATE TETOUANE S1 22 / 55
Le calcul différentiel et les développements limités La dérivation
La fonction dérivée
La fonction dérivée
Théorème 3
Soient I, J deux intervalles de R, f : I → R ; g : J → R tels que f (I) ⊂ J.
Si f est dérivable sur I et si g est dérivable sur J alors gof est dérivable sur I et
(gof )′ = (g ′ of )f ′
La fonction dérivée
Théorème 3
Soient I, J deux intervalles de R, f : I → R ; g : J → R tels que f (I) ⊂ J.
Si f est dérivable sur I et si g est dérivable sur J alors gof est dérivable sur I et
(gof )′ = (g ′ of )f ′
Théorème 4
Soit f : I → R une fonction. Si f est dérivable sur I et si (∀x ∈ I f ′ (x) > 0) ou
(∀x ∈ I f ′ (x) < 0) alors f est une bijection de I dans f (I) et sa bijection réciproque
1
f −1 est dérivable sur f (I) et : (f −1 )′ = ′ −1
f of
Dérivées successives
Définition
Soit f : I → R
Dérivées successives
Définition
Soit f : I → R
On dit que f est deux fois dérivable sur I si f est dérivable sur I et si f ′ est
également dérivable sur I.
On note f ′′ la dérivée de f ′ et on l’appelle dérivée seconde de f .
Dérivées successives
Définition
Soit f : I → R
On dit que f est deux fois dérivable sur I si f est dérivable sur I et si f ′ est
également dérivable sur I.
On note f ′′ la dérivée de f ′ et on l’appelle dérivée seconde de f .
Plus généralement, on définit par récurrence la dérivée n-ième de f , notée
f (n) . On pose f (0) = f . Pour n ⩾ 1, on dit que f est n fois dérivable sur I
si elle est n − 1 dérivable sur I et si f (n−1) est dérivable sur I.
′
On note f (n) = f (n−1) .
Dérivées successives
Définition
Soit f : I → R
On dit que f est deux fois dérivable sur I si f est dérivable sur I et si f ′ est
également dérivable sur I.
On note f ′′ la dérivée de f ′ et on l’appelle dérivée seconde de f .
Plus généralement, on définit par récurrence la dérivée n-ième de f , notée
f (n) . On pose f (0) = f . Pour n ⩾ 1, on dit que f est n fois dérivable sur I
si elle est n − 1 dérivable sur I et si f (n−1) est dérivable sur I.
′
On note f (n) = f (n−1) .
On dit que f est indéfiniment dérivable sur I si et seulement si f est n fois
dérivable sur I pour tout n ∈ N.
Dérivées successives
Théorème 5
Soient λ ∈ R, f ; g : I → R deux fonctions n fois dérivables sur I, alors :
Dérivées successives
Théorème 5
Soient λ ∈ R, f ; g : I → R deux fonctions n fois dérivables sur I, alors :
1 f + g est n fois dérivable sur I et (f + g)(n) = f (n) + g (n) .
Dérivées successives
Théorème 5
Soient λ ∈ R, f ; g : I → R deux fonctions n fois dérivables sur I, alors :
1 f + g est n fois dérivable sur I et (f + g)(n) = f (n) + g (n) .
2 λf est n fois dérivable sur I et (λf )(n) = λf (n) .
Dérivées successives
Théorème 5
Soient λ ∈ R, f ; g : I → R deux fonctions n fois dérivables sur I, alors :
1 f + g est n fois dérivable sur I et (f + g)(n) = f (n) + g (n) .
2 λf est n fois dérivable sur I et (λf )(n) = λf (n) .
n
X
3 f g est n fois dérivable sur I et (f g)(n) = Cnk f (k) g (n−k) (formule de Leibniz).
k=0
Dérivées successives
Théorème 5
Soient λ ∈ R, f ; g : I → R deux fonctions n fois dérivables sur I, alors :
1 f + g est n fois dérivable sur I et (f + g)(n) = f (n) + g (n) .
2 λf est n fois dérivable sur I et (λf )(n) = λf (n) .
n
X
3 f g est n fois dérivable sur I et (f g)(n) = Cnk f (k) g (n−k) (formule de Leibniz).
k=0
1 f
4 Si de plus g ne s’annule pas sur I, alors et sont n fois dérivable sur I
g g
Dérivées successives
Théorème 5
Soient λ ∈ R, f ; g : I → R deux fonctions n fois dérivables sur I, alors :
1 f + g est n fois dérivable sur I et (f + g)(n) = f (n) + g (n) .
2 λf est n fois dérivable sur I et (λf )(n) = λf (n) .
n
X
3 f g est n fois dérivable sur I et (f g)(n) = Cnk f (k) g (n−k) (formule de Leibniz).
k=0
1 f
4 Si de plus g ne s’annule pas sur I, alors et sont n fois dérivable sur I
g g
Définition
Exemple.
x2 + 3
Considérons f : x 7→ .
1−x
Les fonctions g : x 7→ x − 3 et h : x 7→ 1 − x sont de classe C ∞ sur R\{1}, donc par
2
Plan
Théorème de Rolle
Théorème de Rolle
Accroissements finis
Accroissements finis
Accroissements finis
Accroissements finis
Accroissements finis
Règle de L’Hôpital
0 ∞
La règle de L’Hôpital permet de lever des indéterminations du type ou
0 ∞
Règle de L’Hôpital
0 ∞
La règle de L’Hôpital permet de lever des indéterminations du type ou
0 ∞
Théorème 9 - Règle de L’Hôpital
Soit f et g deux fonctions dérivables dans un voisinage épointé de a (V \{a}).
On suppose que f et g admettent en a toutes deux la même limite nulle ou toutes deux
des limites infinies.
Alors si f ′ /g ′ possède une limite ℓ en a, il en est de même de f /g, et l’on a
f (x) f ′ (x)
lim = lim ′ .
x→a g(x) x→a g (x)
Règle de L’Hôpital
0 ∞
La règle de L’Hôpital permet de lever des indéterminations du type ou
0 ∞
Théorème 9 - Règle de L’Hôpital
Soit f et g deux fonctions dérivables dans un voisinage épointé de a (V \{a}).
On suppose que f et g admettent en a toutes deux la même limite nulle ou toutes deux
des limites infinies.
Alors si f ′ /g ′ possède une limite ℓ en a, il en est de même de f /g, et l’on a
f (x) f ′ (x)
lim = lim ′ .
x→a g(x) x→a g (x)
Remarque :
Règle de L’Hôpital
0 ∞
La règle de L’Hôpital permet de lever des indéterminations du type ou
0 ∞
Théorème 9 - Règle de L’Hôpital
Soit f et g deux fonctions dérivables dans un voisinage épointé de a (V \{a}).
On suppose que f et g admettent en a toutes deux la même limite nulle ou toutes deux
des limites infinies.
Alors si f ′ /g ′ possède une limite ℓ en a, il en est de même de f /g, et l’on a
f (x) f ′ (x)
lim = lim ′ .
x→a g(x) x→a g (x)
Remarque :
Règle de L’Hôpital
0 ∞
La règle de L’Hôpital permet de lever des indéterminations du type ou
0 ∞
Théorème 9 - Règle de L’Hôpital
Soit f et g deux fonctions dérivables dans un voisinage épointé de a (V \{a}).
On suppose que f et g admettent en a toutes deux la même limite nulle ou toutes deux
des limites infinies.
Alors si f ′ /g ′ possède une limite ℓ en a, il en est de même de f /g, et l’on a
f (x) f ′ (x)
lim = lim ′ .
x→a g(x) x→a g (x)
Remarque :
Règle de L’Hôpital
Exemples.
Règle de L’Hôpital
Exemples.
sin(x) cos(x) cos(0) 1
1 lim = lim = =
x→0 x2 + 3x x→0 2x + 3 2×0+3 3
Règle de L’Hôpital
Exemples.
sin(x) cos(x) cos(0) 1
1 lim = lim = =
x→0 x2 + 3x x→0 2x + 3 2×0+3 3
√ 1
√ √
x 2 x x
2 lim = lim 1
= lim = +∞
x→+∞ ln(x) x→+∞ x→+∞ 2
x
Règle de L’Hôpital
Exemples.
sin(x) cos(x) cos(0) 1
1 lim = lim = =
x→0 x2 + 3x x→0 2x + 3 2×0+3 3
√ 1
√ √
x 2 x x
2 lim = lim 1
= lim = +∞
x→+∞ ln(x) x→+∞ x→+∞ 2
x
3 Certaines limites, qui n’apparaissent pas comme des limites de quotients, peuvent
être obtenues avec cette règle :
p √
p 1− 1 − 1/x 1− 1−h
lim x − x2 − x = lim = lim
x→+∞ x→+∞ 1/x h→0 h
√1
p 2 1−h 1
et donc lim x − x2 − x = lim =
x→+∞ h→0 1 2
Plan
Remarque :
Lorsque n = 0, on retrouve (avec des hypothèses plus fortes) l’égalité des accrois-
sements finis. La formule de Taylor-Lagrange à un ordre quelconque est donc une
généralisation de l’égalité des accroissements finis.
Remarque :
Remarque :
Remarque :
Remarque :
Plan
Formule de Taylor-Young
Formule de Taylor-Young
Cas particulier : x0 = 0.
n
X f (k) (0) k o(xn )
f (x) = x + o(xn ) avec lim = 0.
k! x→0 xn
k=0
Plan
Développement limité en 0
On suppose que 0 ∈ I et que f est une fonction définie sur I ou sur I\{0}. On
dit que f admet un développement limité à l’ordre n en 0 (en abrégé DLn (0)
(0))
lorsqu’il existe (a0 , a1 , . . . , an ) ∈ Rn+1 tel qu’au voisinage de 0 :
n
X
f (x) = a0 + a1 x + · · · + an xn + o (xn ) = ak xk + o (xn )
k=0
Développement limité en 0
On suppose que 0 ∈ I et que f est une fonction définie sur I ou sur I\{0}. On
dit que f admet un développement limité à l’ordre n en 0 (en abrégé DLn (0)
(0))
lorsqu’il existe (a0 , a1 , . . . , an ) ∈ Rn+1 tel qu’au voisinage de 0 :
n
X
f (x) = a0 + a1 x + · · · + an xn + o (xn ) = ak xk + o (xn )
k=0
Développement limité en 0
On suppose que 0 ∈ I et que f est une fonction définie sur I ou sur I\{0}. On
dit que f admet un développement limité à l’ordre n en 0 (en abrégé DLn (0)
(0))
lorsqu’il existe (a0 , a1 , . . . , an ) ∈ Rn+1 tel qu’au voisinage de 0 :
n
X
f (x) = a0 + a1 x + · · · + an xn + o (xn ) = ak xk + o (xn )
k=0
Développement limité en 0
On suppose que 0 ∈ I et que f est une fonction définie sur I ou sur I\{0}. On
dit que f admet un développement limité à l’ordre n en 0 (en abrégé DLn (0)
(0))
lorsqu’il existe (a0 , a1 , . . . , an ) ∈ Rn+1 tel qu’au voisinage de 0 :
n
X
f (x) = a0 + a1 x + · · · + an xn + o (xn ) = ak xk + o (xn )
k=0
Exemple.
1 o (xn )
= 1 + x + x2 + ... + xn + o (xn ) avec lim = 0.
1−x x→0 xn
f (x) = a0 + a1 (x − x0 ) + a2 (x − x0 )2 + · · · + an (x − x0 )n + o ((x − x0 )n )
n
X
= ak (x − x0 )k + o ((x − x0 )n )
k=0
Développement limité en ∞
Soient n ∈ N, f une fonction définie sur un voisinage de +∞. On dit que f admet
un développement limité d’ordre n en +∞ (en abrégé DLn (+∞) ), lorsqu’il
existe des réels a0 , a1 , . . . , an tels que :
n
a1 a2 an 1 ak 1
X
f (x) = a0 + + 2 + ··· + n + o = +o
x→+∞ x x x xn x→+∞ xk xn
k=0
Développement limité en ∞
Soient n ∈ N, f une fonction définie sur un voisinage de +∞. On dit que f admet
un développement limité d’ordre n en +∞ (en abrégé DLn (+∞) ), lorsqu’il
existe des réels a0 , a1 , . . . , an tels que :
n
a1 a2 an 1 ak 1
X
f (x) = a0 + + 2 + ··· + n + o = +o
x→+∞ x x x xn x→+∞ xk xn
k=0
Remarque :
Développement limité en ∞
Soient n ∈ N, f une fonction définie sur un voisinage de +∞. On dit que f admet
un développement limité d’ordre n en +∞ (en abrégé DLn (+∞) ), lorsqu’il
existe des réels a0 , a1 , . . . , an tels que :
n
a1 a2 an 1 ak 1
X
f (x) = a0 + + 2 + ··· + n + o = +o
x→+∞ x x x xn x→+∞ xk xn
k=0
Remarque :
Développement limité en ∞
Soient n ∈ N, f une fonction définie sur un voisinage de +∞. On dit que f admet
un développement limité d’ordre n en +∞ (en abrégé DLn (+∞) ), lorsqu’il
existe des réels a0 , a1 , . . . , an tels que :
n
a1 a2 an 1 ak 1
X
f (x) = a0 + + 2 + ··· + n + o = +o
x→+∞ x x x xn x→+∞ xk xn
k=0
Remarque :
Proposition
Proposition
Remarque :
Proposition
Remarque :
Proposition
Remarque :
Proposition
Proposition
Proposition
Proposition
Remarque :
f peut admettre un DL2 (x0 ) à l’ordre 2 sans admettre une dérivée seconde en x0 .
Soit par(
exemple :
1
x3 sin si x ̸= 0
f (x) = x . f est dérivable en 0 mais f ′ ne l’est pas. Pour-
0 si x = 0
tant f admet un DL en 0 à l’ordre 2 : f (x) = o(x2 ) (la partie polynomiale est
nulle).
x2 x3 xn
• ex = 1 + x + + + ··· + + o (xn )
2! 3! n!
x2 x3 x4 xn
• ln(1 + x) = x − + − + · · · + (−1)n−1 + o (xn )
2 3 4 n
x3 x5 x2n+1
+ · · · + (−1)n + o x2n+2
• sin x = x − +
3! 5! (2n + 1)!
x2 x4 x2n
+ · · · + (−1)n + o x2n+1
• cos x = 1 − +
2! 4! (2n)!
α α(α − 1) 2 α(α − 1) . . . (α − n + 1) n
• (1 + x) = 1 + αx + x + ··· + x + o (xn )
2! n!
où α ∈ R
Exemples.
x3 x5
+ o x6 . On en déduit que sin
sin admet le DL6 (0) suivant : sin(x) = x − +
6 120
x3 x5
+ o x5 .
admet un DL5 (0) donné par : sin(x) = x − +
6 120
Exemples.
x3 x5
+ o x6 . On en déduit que sin
sin admet le DL6 (0) suivant : sin(x) = x − +
6 120
x3 x5
+ o x5 .
admet un DL5 (0) donné par : sin(x) = x − +
6 120
Corollaire
Au voisinage de 0 , on a :
1
= 1 − x + x2 − x3 + · · · + (−1)n xn + o (xn )
1+x
1
= 1 + x + x2 + x3 + · · · + xn + o (xn )
1−x
On suppose par la suite que f et g sont deux fonctions qui admettent des DLn (0)
de parties régulières respectives P et Q .
On suppose par la suite que f et g sont deux fonctions qui admettent des DLn (0)
de parties régulières respectives P et Q .
Théorème 13 - Combinaison linéaire des DL
DL.
Pour tout réels α et β, la fonction αf + βg admet un DLn (0) de partie régulière
αP + βQ.
On suppose par la suite que f et g sont deux fonctions qui admettent des DLn (0)
de parties régulières respectives P et Q .
Théorème 13 - Combinaison linéaire des DL
DL.
Pour tout réels α et β, la fonction αf + βg admet un DLn (0) de partie régulière
αP + βQ.
Exemple.
ex + e−x
• Le DL2n+1 (0) de la fonction ch(x) = est :
2
x2 x4 x2n
+ o x2n+1 .
ch(x) = 1 + + + ··· +
2! 4! (2n)!
ex − e−x
• Le DL2n+2 (0) de la fonction sh(x) = est :
2
x3 x5 x2n+1
+ o x2n+2 .
sh(x) = x + + + ··· +
3! 5! (2n + 1)!
Khalid LOUARTITI Cours analyse 1 ENSATE TETOUANE S1 47 / 55
Le calcul différentiel et les développements limités Développements limités
Exemple.
ex
Le DL3 (0) de la fonction f (x) = .
1−x
ex x2 x3
+ o x3 )(1 + x + x2 + x3 + o x3 )
= (1 + x + +
1−x 2! 3!
x2 x3 x3
+ x2 + x2 ) + ( + x3 + x3 ) + o x3
= 1 + (x + x) + ( +
2 6 2
5 8
= 1 + 2x + x2 + x3 + o x3 .
2 3
1
Proposition - Développement limité de .
1−f
Soit f une fonction telle que limf = 0. Si f admet au voisinage de 0 un développement
1
limité d’ordre n, alors la fonction admet au voisinage de 0 un développement
1−f
limité d’ordre n, dont la partie régulière est la même que celle du développement limité
n
X
d’ordre n en 0 de la fonction x 7→ f (x)k .
k=0
1
Proposition - Développement limité de .
1−f
Soit f une fonction telle que limf = 0. Si f admet au voisinage de 0 un développement
1
limité d’ordre n, alors la fonction admet au voisinage de 0 un développement
1−f
limité d’ordre n, dont la partie régulière est la même que celle du développement limité
n
X
d’ordre n en 0 de la fonction x 7→ f (x)k .
k=0
Exemple.
1
Le DL3 (0) de la fonction f (x) = est
1 − ln(1 + x)
x2 x3
+ o x3 .
f (x) = 1 + x + +
2 3
f (x) = a0 + a1 x + · · · + an xn + o(xn ),
alors
a1 2 an n+1
F (x) = F (0) + a0 x + x + ··· + x + o(xn+1 )
2 n+1
f (x) = a0 + a1 x + · · · + an xn + o(xn ),
alors
a1 2 an n+1
F (x) = F (0) + a0 x + x + ··· + x + o(xn+1 )
2 n+1
Exemple.
Le DL5 (0) de la fonction ln(1 + x).
Exemple.
1
Le DL3 (0) de la fonction .
(1 − x)2
Exemple.
Le DL3 (0) de la fonction exp(sin(x))
f (x) = a0 + a1 (x − x0 ) + an (x − x0 )n + o((x − x0 )n )
.
Le calcul différentiel et les développements limités Développements limités
f (x) = a0 + a1 (x − x0 ) + an (x − x0 )n + o((x − x0 )n )
. On a a0 = f (x0 ) et a1 = f ′ (x0 ) donc une équation de la tangente (T ) à la courbe
représentative de f , notée Cf , au point M0 (x0 , f (x0 )) est y = a0 + a1 (x − x0 ).
Le calcul différentiel et les développements limités Développements limités
f (x) = a0 + a1 (x − x0 ) + an (x − x0 )n + o((x − x0 )n )
. On a a0 = f (x0 ) et a1 = f ′ (x0 ) donc une équation de la tangente (T ) à la courbe
représentative de f , notée Cf , au point M0 (x0 , f (x0 )) est y = a0 + a1 (x − x0 ).
La position de la courbe représentative de f par rapport à sa tangente est donnée
par l’étude du signe de
.
Le calcul différentiel et les développements limités Développements limités
f (x) = a0 + a1 (x − x0 ) + an (x − x0 )n + o((x − x0 )n )
. On a a0 = f (x0 ) et a1 = f ′ (x0 ) donc une équation de la tangente (T ) à la courbe
représentative de f , notée Cf , au point M0 (x0 , f (x0 )) est y = a0 + a1 (x − x0 ).
La position de la courbe représentative de f par rapport à sa tangente est donnée
par l’étude du signe de
f (x) = a0 + a1 (x − x0 ) + an (x − x0 )n + o((x − x0 )n )
. On a a0 = f (x0 ) et a1 = f ′ (x0 ) donc une équation de la tangente (T ) à la courbe
représentative de f , notée Cf , au point M0 (x0 , f (x0 )) est y = a0 + a1 (x − x0 ).
La position de la courbe représentative de f par rapport à sa tangente est donnée
par l’étude du signe de
f (x) = a0 + a1 (x − x0 ) + an (x − x0 )n + o((x − x0 )n )
. On a a0 = f (x0 ) et a1 = f ′ (x0 ) donc une équation de la tangente (T ) à la courbe
représentative de f , notée Cf , au point M0 (x0 , f (x0 )) est y = a0 + a1 (x − x0 ).
La position de la courbe représentative de f par rapport à sa tangente est donnée
par l’étude du signe de
f (x) = a0 + a1 (x − x0 ) + an (x − x0 )n + o((x − x0 )n )
. On a a0 = f (x0 ) et a1 = f ′ (x0 ) donc une équation de la tangente (T ) à la courbe
représentative de f , notée Cf , au point M0 (x0 , f (x0 )) est y = a0 + a1 (x − x0 ).
La position de la courbe représentative de f par rapport à sa tangente est donnée
par l’étude du signe de