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PROBLEMES RÉSOLUS
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commercial sans autorisation explicite de l’auteur, est strictement interdite et constitue une violation
de la propriété intellectuelle protégée par l’ONDA (Office National des Droits d’Auteurs) et une
contrefaçon sanctionnées par le code pénal.
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Nous faisons appel aux lecteurs afin de les sensibiliser sur la menace que représente la contrefaçon
pour l’avenir de l’écrit et de la production intellectuelle, particulièrement dans le domaine de l’édition
scientifique et technique. Pour cela, nous les prions de nous signaler toute fraude en nous contactant
par message électronique à l'adresse E-mail suivante : resgeotech@gmail.com
Logiciels de calcul
La résolution de certains problèmes a nécessité l’utilisation des logiciels tels que : SETPIL, SPULL,
DEEPSOIL, OPTUM, STB et SPW. Il s’agit des logiciels du type Freeware ou en version d’essai qui sont
disponibles sur simple demande par message électronique adressé à l’auteur, à l’adresse :
resgeotech@gmail.com
Chapitre 8. Capacité portante des fondations à partir des essais sur place
8.1. Rappels du cours 191
8.2. Applications 195
8.3. Solutions 203
Chapitre 10. Tassement des fondations à partir des essais sur place
10.1. Rappels du cours 229
10.2. Applications 236
10.3. Solutions 239
Annexes
Annexe 1 : Liste des symboles et notations 712
Annexe 2 : Liste des abbréviations 728
Photos de couverture 729
Dans cet état des choses, ce livre a pour mission de présenter l’application des méthodes de calcul
en se référant dans bon nombre de cas à des exemples issus des projets géotechniques. Il va sans dire
que la résolution de tels problèmes est très avantageuse car elle permet d’analyser des "cas d’étude" et
d’apprécier la démarche entreprise pour appliquer telle ou telle méthode de calcul. Cependant, en fin
de chaque chapitre, quelques problèmes ont été conçus en vue du développement de certains aspects
théoriques, afin d’interpréter certains phénomènes ou d’expliquer la signification physique de certains
paramètres de calcul.
Ce livre a été conçu sous sa forme électronique pour être largement diffusé au sein d’un public
intéressé par le calcul des ouvrages géotechniques. Il est structuré en trois grandes parties, à savoir :
Bases de mécanique des sols, Calcul statique des ouvrages géotechniques, et Calcul dynamique des
ouvrages géotechniques. Bien que chaque chapitre commence par un bref rappel des notions requises
pour la résolution des problèmes proposés, il est à préciser que ce rappel ne dispense pas du bagage
théorique nécessaire, fourni par une formation didactique en géotechnique. Il est à noter que ce rappel
est essentiellement extrait des livres de l’auteur, regroupés dans une liste à la fin du livre, et indiqués
en tant que référence par leur numéro d’ordre entre crochets. Il est aussi important de noter dans ce
contexte que le livre ne rappelle pas les définitions et la terminologie courante en géotechnique. Ainsi,
sur le plan formel, les symboles des grandeurs ainsi que les notations ont été définis en quasi-totalité
conformémement au recommandations de la SIMSG (Société Internationale de Mécanique des Sols et
de Géotechnique) et regroupées dans une liste en annexe du livre. Ainsi, les grandeurs utilisées dans
les formules sont directement définies dans cette liste et ne sont que citées dans le texte du rappel du
cours. On trouve aussi en annexe une liste des abbréviations utilisées dans le livre.
Le contenu de ce livre, bien qu’il traite d’une vingtaine de chapitres relatifs au calcul géotechnique,
basés sur les méthodes les plus courantes de calcul des ouvrages géotechniques, ne prétend pas être
exhaustif. Chaque chapitre commence par un bref rappel des méthodes de calcul, énonce les
problèmes à résoudre, ensuite regroupe les solutions en fin de chapitre.
Malgré l’effort fourni, tant de fond que de forme pour mettre au point ce livre, la première édition ne
prétend pas être parfaite et bon nombre d’erreurs aurait probablement échappé à la vigilence des
relecteurs. Les lectures critiques seront les bienvenues pour des futures améliorations de ce livre, en
les transmettant par message à l’adresse électronique ci-dessous.
Ali BOUAFIA
Université Saâd Dahleb de Blida
Faculté de Technologie
Département de Génie Civil
E-mail : resgeotech@gmail.com
FFO
ONND
DAAT
TIIO
ONNS
S
La figure 21.1 rappelle la nomenclature et les schémas des différents modes de vibration d'une
fondation superficielle.
d 2u y du y
Tamis/y: M 2
C pH K H u y Q0y exp(it ) (21.3)
dt dt
d 2 x d x
Roulis/x : I 2
Cp K x M x exp(it ) (21.4)
dt dt
d y
2
d y
Roulis/y : I 2
C p K y M y exp(it ) (21.5)
dt dt
d 2 d
Lacet : I 2
C p K M exp(it ) (21.6)
dt dt
Le système d’équations (21.1) à (21.6) peut s’écrire sous la forme matricielle suivante :
[M], [C] et [K] sont respectivement les matrices de masse, d’amortissement et de rigidité du système
sol-fondation.
On admet couramment que les différents modes de vibration sont découplés, ce qui facilite
l’analyse vibratoire séparée de chaque mode à la base du modèle analogique de l’oscillateur simple
Le découplage des modes permet d’écrire la forme généralisée suivante pour un mode de vibration i
comme suit :
M représente la masse dans un mode en déplacements et le moment d’inertie massique dans un mode
en rotations.
En cas d’un chargement harmonique de la forme :
Par définition, l’impédance Ki* au mode vibratoire i est le rapport de la force généralisée au
déplacement généralisé de la fondation sans masse, telle que [23] :
1e forme d’écriture:
L’impédance représente la raideur complexe d’un ressort équivalent à l’oscillateur simple sans
masse :
ci K is R0 ci K is a 0
C ip (21.15)
Vs
2e forme d’écriture:
ki et ci, appelés coefficients d’impédance, sont donnés par le tableau 21.4 dans le cas général.
1e forme d’écriture:
K i ' K i 2C ip (21.18)
Ki
C ip ' C ip 2 (21.19)
2e forme d’écriture:
ci K is R0 ci K is a 0
C ip (21.23)
Vs
21.1.1.3. Cas d’une fondation circulaire en surface d’un sol monocouche infiniment épais en
absence d’amortissement interne
Iψ est le moment d’inertie massique de la fondation par rapport à son axe horizontal central. Pour une
fondation cylindrique de rayon R0, de hauteur h et de masse volumique ρf, le moment d’inertie au
balancement s’exprime comme suit :
R2 h2
I R02 h f 0 (21.35)
4 3
21.1.1.4. Cas d’une fondation circulaire dans un sol monocouche surmontant un substratum en
absence d’amortissement interne
Gazetas (1983) a proposé de tenir compte des effets séparés de la fiche de la fondation et de la
proximité du substratum sur la raideur statique Ksi, comme le montre la figure 21.3 [34].
Comme le schématise la figure 21.4, Luco (1974) et Gazetas (1983) ont proposé de déterminer la
raideur statique en fonction du rapport R0/H. La solution suppose que le module de cisaillement de la
première couche est inférieur à celui de la deuxième couche [34].
On analyse une fondation circulaire équivalente ayant un rayon R 0e (voir tableau 21.2). La méthode
est valable seulement si le rapport de la longueur sur la largeur ne dépasse pas 4, et que la fréquence
adimensionnelle a0 est inférieure à 1.5 [34].
Il s’agit d’un calcul direct de la fondation rectangulaire, comme le résume le tableau 21.3. Les
facteurs λi de correction dépendent de l’élancement L/B de la fondation et sont donnés par la figure
21.5.
La prise en compte de l’amortissement se fait à travers les équations (21.17) à (21.22). Les
paramètres à utiliser dans les cas précédents sont ceux dotés de l’indice "prime".
Tableau 21.3. Cas d’une fondation rectangulaire rigide en surface d’un massif
élastique sans amortissement matériel
1e forme:
1
Ad (21.40)
ki ' (1 r ) (2r ) 2
2 2
MG
Bi s 2 (21.41)
K i R0
r
arctg ( 2 ) est l’angle de déphasage (21.43)
1 r2
Cp
est le pourcentage d’amortissement critique (21.44)
2 M 0
2e forme:
1
Ad (21.45)
(k i 'a Bi ) 2 (ci ' a 0 ) 2
2
0
MG
Bi (21.46)
K is R02
Bi
r a0 (21.47)
0 ki '
ci ' a 0
tg 1 (21.48)
k i 'a02 Bi
ci '
(21.49)
2 k i ' Bi
La résonance se manifeste pour ξ en deçà de 70.7%, et la valeur maximale de A d est atteinte pour un
rapport de fréquences rr tel que :
(c i ' ) 2
rr 1 (21.50)
2k i ' Bi
(c i ' ) 2
k i ' Bi
a0r 2 (21.51)
Bi
Bi
Admax (21.52)
(c ' ) 2
ci ' k i ' Bi i
4
2rr
r arctg (21.53)
1 rr2
Le tableau 21.4 regroupe les grandeurs intervenant dans l’analyse de vibration d’une fondation
circulaire rigide posée en surface (D=0) d’un massif élastique infiniment épais (H=∞) et n’ayant
pas d’amortissement matériel (β=0).
Mode K is ki ci Cpi Bi ξi
16 3 3 3 I 3 0.50
GR03 1 B' R04 B' G B'
3 16 16 16 16 R05 16 (1 2 B' )
Lacet
1 2 B' 3 1 2 B'
Rappel :
Formules générales des paramètres (quelle que soit la fiche D) pour un mode i :
p
C ip ci
Coefficient d’amortissement spatial :
2M 0 2 k i Bi
MG IG
Facteur de masse Bi (ou Bi s )
K i R0
s 2
K i R02
Considérons un pieu isolé vertical constitué d’un matériau élastique linéaire et étudions le problème
fondamental d’une charge verticale harmonique appliquée en tête du pieu. Comme le schématise la
figure 21.6(a), On considère une tranche infinitésimale épaisse de dz, ayant une aire de la section
droite égale à S, un périmètre P, un module d’Young Ep et une masse volumique ρp. La variation de
l’effort axial Q est due à la mobilisation des contraintes τ de frottement latéral le long de cette tranche.
L’équilibre dynamique de la tranche se traduit par l’équation suivante :
(21.54)
(21.55)
(21.56)
(21.58)
(a) (b)
Figure 21.6. Equilibre dynamique d’une tranche infinitésimale du pieu
la solution de l’équation (21.58), en termes de déplacements, en cas d’un pieu de fiche D dans un sol
homogène, encastré à sa base dans un substratum et soumis en tête à une force verticale harmonique
de la forme :
Q Q0 sin t (21.60)
s’obtient aisément en appliquant la méthode de séparation des variables, sous la forme suivante [35] :
Q0 sinh a( D Z )
v p ( z, t ) sin(t ) (21.61)
E p Sa coshaD
On retrouve évidemment l’expression de a de l’équation (12.15) en cas d’un pieu circulaire. Enfin, le
coefficient α est un paramètre adimensionnel donné par :
2
1 (21.63)
a 2 C12
(21.64)
2v p C pB v p B0B 1 vp
2
vp (21.66)
Z 2 E p S t E p S C12 t 2
Novak (1978) a montré qu’on peut évaluer les paramètres du modèle viscoélastique à l’interface
comme suit [36] :
2.75
B0 G (21.67)
B
C p G (21.68)
La fonction d’impédance de l’interface pieu/sol est ainsi donnée par :
K v B0 iC p (21.69)
L’analyse en petits déplacements a été présentée dans le but d’interpréter des cas simples
d’interaction sol/pieu en vue d’évaluer la raideur dynamique du pieu K v et estimer par conséquant
l’amplitude du déplacement, ou d’analyser le comportement du pieu au cours du battage.
Dans la pratique, le problème de propagation d’ondes de contraintes est résolu en discrétisant le
système sol/pieu/mouton, comme le schématise la figure 21.7, en un ensemble de masses, ressorts et
amortisseurs (ou pistons). L’objectif pratique d’une telle analyse est de tenter une prévision de la
capacité portante d’un pieu en cours du battage, celui-ci étant instrumenté en tête d’un accéléromètre
et des jauges de déformation pour obtenir respectivement la vitesse et la force verticale en tête.
La première analyse du battage d’un pieu à la lumière de la théorie des ondes de contraintes a été
entreprise par Smith (1960). Le pieu est discrétisé en tranches constituées de masses ponctuelles M i et
p LS
Mi (21.70)
N
EpS
Ki ( N 1) (21.71)
L
Pour décrire la mobilisation des efforts de frottement latéral et en pointe en fonction des
déplacements et vitesses, on adopte en général une loi de comportement visco-élasto-plastique aussi
bien à l’interface sol/fût du pieu qu’à la pointe, telle que schématisée par la figure 21.8. La force de
frottement latéral Ri à la tranche i s’écrit comme suit :
Comportement viscoélastique (vpi < vpq) :
Rsti K vi v ip B(Z ) B0 v ip (21.77)
dv ip
R i
dyn K v C
i
v
i
p
i
p (21.78)
dt
Comportement viscoplastique (vpi > vpq) :
Rsti K vi v qp B(Z ) B0 v qp (21.79)
i
dv
K vi v qp C ip
p
i
Rdyn (21.80)
dt
C ip J l K vi v ip J l Rsti (21.81)
On peut ainsi regrouper les lois de comportement décrites par les équations (21.77) à (21.80) par
l’écriture unique, quel que soit le niveau de déplacement à l’interface :
dv ip
R i i
R 1 Jl (21.81)
dyn
st
dt
D’une manière similaire, la force en pointe Qp s’écrit, en notant par vp(D) le déplacement vertical en
pointe :
dv p ( D)
Q pdyn Q pst 1 J p (21.82)
dt
Cette formulation de la loi de comportement le long du fût et en pointe a été à la base de plusieurs
logiciels d’analyse du battage des pieux.
Dans la figure 21.8, les courbes en pointillé représentent le comportement élastoplastique à
l’interface, ce qui décrit plutôt le comportement statique, en absence des forces d’amortissement.
Le déplacement vpq en fin de phase élastique linéaire, appelé quake (ou tremblement), dépend de la
nature du sol, et ses valeurs, déterminées expérimentalement, varient d’un auteur à l’autre. Le tableau
21.5 en regroupe quelques valeurs typiques.
En absence de l’amortissement, lorsque le déplacement à l’interface sol/fût atteint le quake,
l’interface rentre dans le domaine plastique et la force R sti représente l’effort limite de
frottement latéral statique.
Similairement, en absence de l’amortissement, la force Q pst représente la force limite statique en
pointe, qu’on peut évaluer en multipliant la résistance statique en pointe q l par l’aire de la section de la
pointe du pieu.
Le facteur d’amortissement Jl en frottement latéral est plus petit que J p en pointe. Smith (1960)
recommande de le prendre égal au tiers de ce dernier :
Jp
Jl (21.84)
3
Professeur Goble était le premier à développer une analyse de prévision de la capacité portante d’un
pieu en cours du battage, celui-ci étant instrumenté en tête, comme le montre la figure 21.9, d’un
accéléromètre et des jauges de déformation pour obtenir respectivement la vitesse et la force verticale
en tête.
En effectuant des mesures de vitesse et de force, à l’instant t*, soient V(t*) et F(t*), et l’instant
t*+2D/C1, soient V(t*+2D/C1) et F(t*+2D/C1), Goble a montré que la résistance totale R à
l’enfoncement du pieu est donnée à l’instant t par :
1 D EpS p D
R F (t*) F (t * 2 ) V (t*) V (t * 2 (21.85)
2 C1 C1 C1
E p S dv p ( D)
Rdyn J c (21.86)
C1 dt
ES C
R 1 J c 2 F (t max ) R
C1
Rdyn J c 2 F (t max ) (21.87)
C1 EpS E p S
F(tmax) est la force mesurée en tête du pieu à l’instant du maximum de la vitesse lors du battage. Du fait
que la résistance totale R au battage, calculée par l’équation (21.85) est la somme des termes R st et
Rdyn, on peut en déduire le terme statique :
L’impact du mouton sur un pieu ou un pénétromètre dynamique lors du battage induit en tête une
onde de contraintes se propageant avec une célérité C1. Supposons que le pieu est coiffé d’un casque
dont le rôle est de protéger la tête des collisions successives directes avec le mouton, ainsi que de
répartir les contraintes en tête (voir figure 21.11). On propose d’évaluer la contrainte axiale induite
par choc en tête du pieu, ainsi que la durée du choc. Le casque est considéré comme un matériau
élastique ayant une longueur Lc, un module d’Young Ec et une aire S, et qui peut être schématisé par un
ressort ayant une raideur K égale à :
Ec S
K (21.89)
Lc
On montre que la vitesse verticale en tête du pieu est donnée par [6] :
dv 0p 2n ng
(V0 2 ) sin( t p 2 n 2 ) exp( nt )
dt p 2 n 2 p
(21.90)
2ng 2ng
2 cos(t p 2 n 2 ) exp( nt ) 2
p p
d p p2 n2
1 1
t t * 0 ce qui donne t* tg V0 (21.92)
dt p2 n2 nV0 g
Dans ces expressions, les coefficients n et p, ayant la dimension d’une pulsation propre (Rad/s), sont
définis comme suit :
K
p (21.94)
M
La durée du choc tc correspond au premier zéro de l’équation (21.90). Au delà de tc, les équations
(21.90) et (21.91) perdent toute signification physique.
Notons enfin qu’une telle analyse correspond à une longueur du pieu supérieure à la moitié de la
distance parcourue par l’onde incidente pendant la durée du choc, soit t cC1/2. Sinon, une onde
réfléchie depuis la pointe atteint la tête et modifie le comportement analysé ci-dessus de la tête du
pieu.
L’analyse présentée ci-dessus correspond au cas où la pulsation propre n est inférieure à p. Les
autres cas sont présentés en détails en référence 6 (Tome 2, chapitre 12).
Le signal de la contrainte en tête du pieu durant le choc, comme le montre la figure 21.12, manifeste
un maximum pour un temps t*. Evidemment, l’équation (21.91) est valable pour décrire la courbe
entre les deux premiers zéros, ce qui correspond à la durée du choc.
Notons qu’en absence du casque, et notant pas S M l’aire de la section du mouton, le choc fait induire
en tête de la tige une vitesse telle que :
dv 0p V0
(21.95)
dt S
1
SM
V0
p Ep p (21.96)
S
1
SM
En cas d’un pieu en cours de battage, l’enfoncement se traduit par la mobilisation d’une résistance
latérale à l’interface, ce qui modifie notablement l’onde incidente au fur et à mesure qu’elle progresse
en profondeur.
On reprend les données du site étudié au problème 18.6 en vue d’étudier le comportement en
vibration des fondations d’une machine industrielle. Celle-ci doit être bâtie sur un bloc de fondation
carrée ayant un coté de 2 m et une fiche de 1 m. La machine et la fondation ont une masse totale de 30
tonnes. La machine est excitée par une force harmonique verticale ayant une amplitude de 40 kN et
une pulsation de 62.8 Rad/s. On considère que le sol étudié est doué d’un coefficient d’amortissement
interne β égal à 5%.
1) Calculer le rayon de la fondation circulaire équivalente, et évaluer la raideur verticale statique, ainsi
que la raideur dynamique de cette fondation,
ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
Une centrale électrique au charbon comporte une zone de stockage du charbon fondée sur des
semelles carrées de 1.5 m de coté et fichées à 1.0 m par rapport à la surface d’un sol constitué d’une
couche de sable limoneux propre et mal gradué (classe SL-Sm) de grande épaisseur.
La nappe phréatique a été détectée à 2.1 m, mais par souci de simplicité des calculs, on la considère
en surface. Les essais de forages du type Cross-Hole au sondage SC-2 a permis d’obtenir un profil des
célérités Vs et Vp des ondes S et P dont l’interprétation a permis de caractériser le sol au niveau de ce
sondage par Vs=150 m/s et ν=0.33. Le poids volumique saturé a été estimé à partir des essais in-situ et
a pour valeur moyenne de 20 kN/m3 au niveau de ce sondage. On considère dans les calculs un
coefficient d’amortissement interne β de 5%.
Sachant que la machine et la fondation ont une masse totale de 15100 kg et que les vibrations
transmises aux fondations sont représentées par une force verticale harmonique ayant une amplitude
de 100 kN et une pulsation de 150 Rad/s, on demande de calculer :
1) Le rayon de la fondation circulaire équivalente, la raideur verticale statique, ainsi que la raideur
dynamique de la fondation,
ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
Problème 21.3. Vibration en tamis d’une fondation sous une centrale électrique
oooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
Dans le cadre du projet d’un pont-rail à structure mixte, on étudie le comportement vibratoire en
balancement d'une semelle carrée en béton armé, ayant 6.0 m de coté et une fiche de 1.50 m dans un
dépôt d’argile marneuse saturée homogène épais en moyenne de 5.5 m et surmontant une couche de
marne saine considérée comme un bedrock. L'argile marneuse est caractérisée par =0.48, un module
de cisaillement de 50 MPa, une masse volumique de 1900 kg/m3 et un coefficient d'amortissement
interne de 4.3%. La fondation supporte une pile du pont lui transmettant un moment balançant
harmonique de 2900 kN.m d'amplitude et une pulsation de 50 Rad/s. La fondation a un moment
d'inertie au balancement Iψ égal à 3x105 kg.m2. On demande de :
oooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
Problème 21.5. Interprétation des vibrations d’un pieu isolé sous charge axiale
On analyse les vibrations d’un pieu isolé circulaire de diamètre B, de fiche D, et de module d’Young
Ep, installé dans un sol élastique homogène, encastré à sa base dans un substratum et soumis en tête à
une force verticale harmonique de la forme : Q Q0 sin t .
1) Que devient l’équation (21.58) si le pieu travaille en pointe (frottement latéral nul le long du pieu) ?
3) A partir de l’expression de la raideur dynamique axiale Kv, que représente le terme EpS/D ?
Application numérique :
Pieu en béton armé préfabriqué ayant un diamètre de 1.0 m, une fiche de 10 m, un module d'Young de
32000 MPa et une masse volumique de 2500 kg/m3.
Sol: Massif d’argile limoneuse caractérisée par un profil constant du module de déformation: Es= 85
MPa, coefficient de Poisson =0.46.
Sollicitation verticale harmonique: Q0= 450 kN et ϖ =50 Rad/s.
Indication : On calculera le paramètre B0 par la formule proposée par Novak (1978):
2.75
B0 G
B
6) Ecrire l’expression de la raideur verticale statique Kvs sur la base de l’équation (12.22) du chapitre
12,
Problème 21.6. Capacité portante d’un pieu à partir d’un essai de battage [6], [8], [12]
Il est possible d'estimer la capacité portante verticale d’un pieu si celui-ci est instrumenté en tête
par un accéléromètre et des jauges de déformation, pour obtenir respectivement les signaux de la
vitesse et la force verticale en tête en cours de son installation par battage.
Un essai de battage d’un pieu instrumenté élancé en béton armé a permis l’acquisition à temps réel
des signaux de la force d’impact ainsi que la vitesse en tête du pieu, comme l’illustre la figure 21.10. Le
sol de fondation est un dépôt de sable limoneux.
En adoptant les recommandations de la méthode de Case-Goble de considérer le temps t* comme
correspondant simultanément au premier passage du pic de force et de vitesse, on demande de :
oooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
On s’intéresse à l’interprétation d’un essai DPT mené avec l’appareillage PAGANI ayant les
caractéristiques suivantes :
Mouton : M=63.5 kg, H= 0.75 m, diamètre= 100 mm.
Tige pénétrométrique : Diamètre=37 mm, Poids =8.5 kg/m.
Cône pénétrométrique : Diamètre = 43.7 mm, angle au sommet =90°,
Casque : Masse = 2.35 kg.
Cet appareillage est classé en tant que pénétromètre super-lourd catégorie B (DPSH-B).
Indications :
- Pour le matériau acier, considérer une masse volumique de 7850 kg/m3, et un module d’Young de
2.1x105 MPa.
- L’aire de la section du casque étant différente de celle de la tige, on peut calculer une longueur du
casque équivalent, ayant la même aire des tiges.
oooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
Une antenne Radar est fondée sur un radier circulaire en béton armé ayant un diamètre de 18.28 m
et une fiche pratiquement négligeable dans un sol fin homogène. Ce dernier est caractérisé par un
module de cisaillement dynamique de 138 MPa, un coefficient de Poisson de 0.43 et un poids
volumique de 15.7 kN/m3.
La figure 21.13 schématise le mouvement de rotation de l’antenne, ce qui se traduit par une
impulsion transmise à la fondation sous forme d’une rotation par rapport à un axe horizontal passant
par le point O.
_____________________________________________________________________________________________________________________
* Ce problème est basé sur des données extraites de la référence 43.
3) Dans le but de l’évaluation des performances de l’ouvrage, des mesures menées après construction
de l’ouvrage ont donné une amplitude de rotation de 1.6x10-6 Rad. Que concluez-vous ?
4) La rotation admissible de balancement pour ce type d’ouvrage est couramment fixée à 5x10-5 Rad.
Que concluez-vous ?
oooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
Les piles d’un pont à structure composite, long de 38 m et haut de 5 m doivent être fondées sur des
semelles continues longues de 15 m, larges de 4.25 m et fichées à 5.50 m par rapport au terrain
naturel.
Le site, de nature alluvionnaire, est formé sur une épaisseur de 20 m du sable et sable graveleux,
ayant un poids volumique moyen de 17.2 kN/m3, un module de cisaillement dynamique de 130 MPa,
et un coefficient de de Poisson de 0.33. Le sol est considéré comme ayant une épaisseur infinie.
L’étude de la réponse dynamique de l’ouvrage a nécessité la définition de la matrice de rigidité de la
fondation, en supposant négligeable tout couplage entre les différents modes de vibration.
En se basant sur le modèle analogique simplifié, on demande de calculer pour chaque mode de
vibration :
2) La raideur statique,
oooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
Problème 21.10. Vibration à la torsion d'une semelle carrée dans le sable [8]
Dans une usine, une machine transmet en régime permanent un couple de torsion harmonique de
850 kN.m et une pulsation d’excitation de 85 Rad/s, à un bloc de fondation carrée ayant un coté de 2 m
4) En considérant le cas où sol est caractérisé par un coefficient d’amortissement interne de 4.5%,
étudier la question précédente et conclure sur l’effet de l’amortissement interne sur le
comportement dynamique à la torsion de cette fondation.
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A partir du modèle de l’oscillateur simple représenté à la figure 21.2, expliquez comment prend-on
en compte aussi bien l'amortissement spatial (ou géométrique) que de l'amortissement interne (ou
matériel) lors de l'étude des vibrations d'une fondation superficielle ?
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Problème 21.1
BL
1) Le rayon de la fondation circulaire équivalente est : R0 =1.128 m.
Les caractéristiques mécaniques du modèle analogique simulant la réponse du système sol/fondation
sont comme suit:
- Raideur statique verticale du ressort :Puisque H/R0=5/1.128=4.43 >2 et D/R0=1/1.128=0.886>2, la
formule de la raideur Kvs est applicable (voir condition de validité à la figure 21.3) :
4GR0 D R D D / H =579.3 MN/m.
K vs (1 )1 1.28 0 1 0.85 0.28
1 2 R0 H R0 1 D / H
R0
a0 = 0.548. On bien a0 <1.5 et L/B<4 : l’équivalence est donc applicable.
Vs
cv K vs a0 0.85x0.548x579.3
- Coefficient d'amortisseur du modèle: C pv =4.296x106 kg/s.
62.8
MG
Le facteur de masse Bv s'écrit sous la forme générale suivante: Bv = 0.678.
K vs R02
Kv '
La pulsation propre est 0 =135.68 Rad/s.
M
C pv '
=0.641< 0.707 : Possibilité de résonance en déplacements.
2 M 0
Le rapport des fréquences est donné par: r =0.462.
0
Le coefficient d'amplification dynamique A est donné par: A 1
1.015
(1 r ) (2r ) 2
2 2
Q0 40 x103
L'amplitude U des déplacements est telle que: U A 1.015 =0.073 mm.
Kv ' 552.32 x106
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Problème 21.2
BL
1) Le rayon de la fondation circulaire équivalente est : R0 =0.846 m.
En considérant le sol étudié comme un massif homogène, le module de cisaillement est calculé
MG
Le facteur de masse Bv s'écrit sous la forme générale suivante: Bv = 1.312.
K vs R02
Kv '
La pulsation propre est 0 =149.08 Rad/s.
M
C pv '
=0.438<0.707 : Le système fondation/sol peut manifester une résonance en déplacements.
2 M 0
Le rapport des fréquences est r =1.00.
0
1
Le coefficient d'amplification dynamique A est donné par: A 1.14
(1 r ) (2r ) 2
2 2
Q0 100 x103
L'amplitude U des déplacements est telle que: U A 1.14 =0.34 mm.
Kv ' 335.61x106
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Problème 21.3
En présence d'une force horizontale au niveau de la base de la fondation, le rayon équivalent est le
même, soit de 0.846 m.
La raideur horizontale statique est donnée par :
8GR0 2 D 8 x 45 x0.846 2 x1
K Hs (1 ) (1 ) =326.08 MN/m.
2 3R0 2 0.33 3x0.846
Les deux conditions de validité de cette formule sont vérifiées, puisqu'on a D=1 m<2R0=2x0.846=1.69
m, et H=∞>>R =0.846 m.
cH K Hs a0 0.576 x326.08x0.846
Le coefficient d'amortisseur du modèle est: C pH =1.059x106 kg/s.
150
La fonction d’impédance horizontale s’écrit comme suit :
KH*= KH’ + iCpH’
K H ' K H 2C pH = 326.08-2x1.059x0.05x150=310.19 MN/m.
Q0 50 x103
L'amplitude UH des déplacements est donnée par : U H A 1.60 = 0.260 mm.
KH ' 310.19 x106
Le rapport de fréquences à la résonance est : rm 1 2 2 =0.908, et ϖrés =130.1 Rad/s.
1 Q0 50 x103
A max =1.77, soit une amplitude U A 1.77 =0.285 mm.
2 1 2 KH ' 310.19 x106
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Problème 21.4
LB 3
1) Le rayon de la fondation circulaire équivalente est donné par : R0e 4 =3.42 m.
3
3
8GR03 D D 1 R0e 8 x50 x3.42 1.5 1.5 1 3.42 =25306.2 MN.m/Rad.
Ks (1 2 e )(1 0.7 )(1 ) (1 2 )(1 0.7 )(1 )
3(1 ) R0 H 6H 3(1 0.48) 3.42 5.5 6 5.5
La célérité d’onde S est Vs=(G/ρ)1/2= 162.22 m/s.
R0e
La fréquence adimensionnelle est a 0 = 1.054. On voit que les conditions d’application de
Vs
l’équivalence sont vérifiées, car L/B=1<4 et a0 < 1.5.
1) En absence du frottement latéral (τ(z)=0), le pieu se comporte en tant que barre non confinée par le
sol, et on retrouve évidemment l’équation (18.1) de la corde vibrante :
2) En absence d'accélération, on aboutit évidemment à l’équation (12.14) qui est celle du tassement
d’un pieu sous une charge verticale statique :
a, ayant la dimension de l’inverse d’une longueur, est donné par l’équation (21.62).
3) Le terme EpS/D représente la raideur statique du pieu en absence de frottement latéral, ce qui
s’obtient de l’équation (21.64) en posant =0 et B0=0.
4) Le cas particulier d’un pieu infiniment long peut s’obtenir des équations précédentes en imposant
B 2
D→∞, ce qui donne une rigidité dynamique en tête du pieu égale à : K v E p a.
4
En cas d’un pieu travaillant en pointe, le frottement latéral est nul, ce qui s’obtient en écrivant B 0=0,
c'est-à-dire a=0. Puisque a tend vers 0, le terme (αaD)/tanh(αaD) tend vers 1 et on obtient :
E pB 2
Kv
4D
Application numérique :
2.75 2.75
G=E/2(1+ν)=29.1 MPa, B0 G 29.1 25.47MPa / m. a 4B0 0.056 m 1.
B x1 Ep B
Ep 2 502
C1 3577.7 m / s. 1 1 0.968.
p a 2C12 0.05623577.7 2
- Pieu étudié :
4 4
E pB 2 32000x12
- Cas d’un pieu travaillant en pointe : K v 2513.3 MN / m.
4D 4 x10
On remarque qu’en passant d’un pieu encastré en pointe à un pieu infiniment long fait réduire la
rigidité dynamique Kv de la moitié pour le cas étudié. Ainsi, on constate que l’augmentation de la fiche
D fait réduire la rigidité dynamique du pieu et ainsi augmenter l’amplitude du tassement sous la
charge verticale harmonique.
V=Q0/Kv=450x103/2713.2x106=0.16 mm.
6) La raideur verticale statique Kvs peut se déduire de celle de Kv en imposant ϖ=0, c'est-à-dire α=1, ce
qui aboutit à l’expression donnée par l’équation (12.22) :
Q0 E pB 32000x12
2
a 0.056
Kv
s
2770.6 MN / m.
v0 4 tanh(aD) 4 tanh(0.056x10)
Kv tanh(aD)
kv .
s
Kv tanh(aD)
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Problème 21.6
1) A partir de la figure 21.10, le temps est exprimé en (D/C1=2.5 ms), D étant la fiche du pieu et C1 la
célérité d'onde dans le pieu, et a pour origine l’abscisse du passage par le premier pic en termes de
force et de vitesse, ce qui correspond selon les notations de la méthode Case-Goble, à un temps t* égal
à 0.
La force et la vitesse correspondant à t* sont respectivement égales à 716 kN et 3.30 m/s. Après un
temps t*+ 2D/C1, soit de 2x2.5x10-3 =5x10-3 s, la force et la vitesse correspondantes sont de 516 kN et
1.80 m/s.
R
1
2
(716 x10 3 516 x10 3 ) 2 x96 x103 3.30 1.80 = 760 kN
2) La force limite statique ou capacité portante du pieu isolé est donnée par :
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Problème 21.7
La vitesse de chute libre du mouton au moment de la collision avec le casque est égale à :
V0 2 gH = 3.87 m/s.
La section du casque n’étant pas la même que celle des tiges, on calcule une longueur L c du casque
équivalent, ayant la même section S que la tige : S.Lc = Mc/c, ce qui donne Lc= 27.84 cm.
2n
dv 0p ng 2ng 2ng
(V0 2 ) sh(t n 2 p 2 ) exp( nt ) 2 ch(t n 2 p 2 ) exp( nt ) 2
dt n 2 p 2 p p p
dv 0p
La contrainte de compression résultant de l’impact en tête de la tige est donnée par : p Z p
dt
d p
et devient maximale après un temps t* tel que : t t * 0 ce qui donne :
dt
n2 p2
th 1 V0 .
1
t*
n2 p2 nV0 g
1 1 x
Pour simplifier l'application numérique, on utilise l'égalité suivante: th 1 ( x) Ln
2 1 x
dv 0p
La contrainte maximale est alors égale à : p Z p = 40.6x3.52=142.9 MPa.
dt
Comme le montre la figure 21.12, la contrainte verticale σp en tête de la tige passe par une valeur
maximale de 142.9 MPa, à laquelle correspond une, vitesse maximale de 3.52 m/s, et ce après un
temps 0.187 ms du choc. La durée tc du choc est environ de 10 ms.
L’onde incidente se propageant le long de la tige pénétrométrique ne doit en principe pas
rencontrer aucune résistance latérale du sol, du fait que la pointe est légèrement débordante par
rapport aux tiges. On injecte couramment de la boue de forage (par exemple de la bentonite) dans
l’espace annulaire entre les tiges et la paroi du forage.
Au cours de la durée du choc, soit de 10 ms, l’onde aurait parcouru une distance de 10x10-3x5172=
51.7 m. Ainsi, l’onde réfléchie en pointe pénétrométrique arrivera en tête de la tige pour des
profondeurs de la pointe inférieures à 51.7/2 = 25.8 m, ce qui complique davantage l'analyse du
phénomène de battage.
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Les considérations suivantes doivent être prises en compte lors de la conception de la structure de
l’antenne radar [43] :
- La réponse dynamique de la structure ne doit pas interférer avec le fonctionement des équipements
électroniques.
- Le disque du radar doit être suffisammement rigide pour ne pas se déformer d’un manière excessive
lors du mouvement de rotation en azimut ou en élévation.
- La tour de l’antenne doit être suffisamment rigide et ne doit pas manifester une résonance.
- Enfin, le déplacement de la fondation ne doit pas causer des déformations excessives de l’ouvrage.
1) On considère un oscillateur simple comportant une masse égale à la masse totale de la structure et
la fondation, un ressort dont la raideur au balancement est donnée par :
8GR03
K =492960 MN.m/Rad, et un amortisseur caractérisé par :
3(1 )
R04
Cp 0.8 G
(1 )(1 nB )
Le facteur de masse est donné par :
3(1 ) I
B = 0.238, ce qui donne Cpψ=36.82x108 kgm2/s/Rad.
8 R05
La pulsation et la fréquence propres sont respectivement données par :
K 0
0 66.4 Rad/s, f 0 = 10.57 Hz.
I 2
Le coefficient d’amortissement est donné par :
C p
= 0.248.
2 K I
2) Etude à la résonance :
rés 0 1 2 2 = 62.2 Rad/s
1
Admax = 2.08
2 1 2
L’amplitude de rotation au balancement en résonance est :
(1 )
a 3 M Ad = 1.21x10-6 Rad.
8GR03
3) On remarque que la valeur prédite de l’amplitude en résonance est en très bonne concordance avec
celle mesurée, ce qui démontre que l’utilisation d’un modèle simple comme celui de l’oscillateur
simple permet de prédire correctement le comportement au balancement de cet ouvrage.
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Problème 21.9
LB ( L2 B 2 )
Torsion R0e 4 =5.35
6
4GR0 D
2) Pompage : K vs (1 ) =5627.0 MN/m.
1 2 R0e
32(1 )GR0 2 D
Tamis : K Hs (1 ) =5220.0 MN/m.
7 8 3 R0e
8GR03 D
Roulis/longueur: Ks (1 2 e ) =80575 MN.m/Rad.
3(1 ) R0
8GR03 D
Roulis/largeur: Ks (1 2 e ) = 348647 MN.m/Rad.
3(1 ) R0
16 D
Torsion : K s GR03 (1 2.67 e ) =397593 MN.m/Rad.
3 R0
3) En considérant les différents modes de vibration découplés et chacun modélisé par un oscillateur
simple dont les caractéristiques sont indépendantes de la fréquence d’excitation, les raideurs statiques
calculées précédemment forment la matrice de rigidité dynamique comme suit (ceofficient
d'impédance ki =1) :
K Hs 0 0 0 0 0
0 K Hs 0 0 0 0
0 0 K vs 0 0 0
K k i
0 0 0 Ksx 0 0
0 0 0 0 Ksy 0
0 0 0 0 0 K s
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Problème 21.10
1) On suppose que le sol n'est pas doué d'amortissement matériel (β=0). Le rayon R 0e de la fondation
circulaire équivalente est tel que:
LB ( L2 B 2 )
R0e 4 =1.14 m.
6
2) Le modèle analogique simplifié est caractérisé par une impédance à la torsion K θ telle que:
Kθ*= Kθ + iCpθ
La raideur dynamique Kθ est égale à Kθs.kθ et le coefficient Cpθ du piston s’écrit en fonction de la
raideur statique comme suit :
c K s R0
C p
Vs
G
Vs =251.66 m/s.
R0
a0 =0.385.
Vs
K
La pulsation propre est égale à 0 =1322.2 Rad/s.
I
Le facteur de masse est calculé comme suit:
I G
B = 0.0278.
Ks R02
B
c = 0.1286.
32
1 B
3
c Ks R0 0.1286 x 4065.4 x10 6 x1.14
Cp = 2.37 MN.m.s.
Vs 251.66
Le pourcentage d'amortissement critique est :
0.50
= 0.385 =38.5%.
32
(1 B )
3
Le facteur d'amplification dynamique est calculé comme suit:
1
A = 1.00.
(k a02 B ) 2 (c a0 ) 2
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Problème 21.11
La figure 21.14 schématise clairement les différentes étapes de prise en compte de l'amortissement
matériel, caractérisé par le coefficient β.
En absence de l'amortissement matériel (cas a), le piston représente l'amortissement géométrique
et est caractérisé par le coefficient Cg (cas b). La fonction impédance K* est ainsi définie par :
Ki* = Ki + iCigϖ.
Figure 21.14. Schémas de prise en compte de l’amortissement dans le modèle d’oscillateur simple