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Éducation à l’orientation

RÉUSSIR SA VIE ACADÉMIQUE ET


SA VIE PROFESSIONNELLE
Première partie :
RÉUSSIR SA VIE ACADÉMIQUE
Académique vient du latin « académicus » et est dérivé d’« académie ». Ce
dernier terme selon le dictionnaire Robert (1993) se rapporte au domaine de
l'enseignement supérieur ou des établissements supérieurs. Nous pouvons alors
définir la VIE ACADÉMIQUE comme l'ensemble des exigences requises au sein
d'un milieu universitaire ou d'un établissement supérieur. Exigences en termes de
conformité aux normes du milieu et de performances.
PRÉPARATION À LA VIE UNIVERSITAIRE
Quelle est la différence entre étudier au secondaire et étudier à l’université?
Au secondaire, les élèves passent la majorité de leur temps en salle de
classe. Le personnel enseignant les encadrent beaucoup au niveau de leurs
apprentissages en leur disant quoi noter et quoi étudier pour les examens et en
donnant du temps en salle de classe pour compléter les devoirs, les travaux et les
lectures demandés.
À l’université, les étudiants passent moins de temps en salle de classe par
semaine. Ils ont donc plus de liberté. Les professeurs les encadrent aussi, mais
différemment qu’au secondaire. C’est-à-dire qu’ils sont tout autant disponibles et
accessibles pour répondre aux questions ou pour donner des explications
supplémentaires, sauf qu’ils ne disent pas toujours quoi noter et quoi étudier pour
les examens. Ce sont donc les étudiants qui sont responsables de leurs
apprentissages et qui doivent bien gérer leur temps afin de répondre aux exigences
de leurs cours.
Au secondaire, les heures de classe sont fixes du lundi au vendredi, alors
qu’à l’université, les heures varient. De plus, la charge de travail est plus grande
à l’université. Il sera donc important que tu apprennes à bien gérer ton temps, tout
en veillant à maintenir un équilibre entre ta vie et tes études, et à ajuster tes
méthodes d’étude afin de répondre aux exigences académiques de l’Université.

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Les facteurs de réussite à l’université, Comment puis-je me préparer à la vie
universitaire?
La fin des secondaires et les premiers pas à l’université sont souvent
marqués par un petit choc émotionnel : quitter les secondaires, c’est bien souvent
quitter un petit cocon relativement confortable, où les horaires sont bien fixés et
où chaque individu est minutieusement suivi et évalué. Adieu les devoirs, les
journaux de classe, les récrés et les petites classes de vingt élèves. Bonjour les
grands auditoires surpeuplés (ou plus souvent sous-peuplés), les numéros de
matricule et les examens QCM.
Ce changement assez radical demande un temps d’adaptation : il s’agit de
repenser sa méthode de travail, de réfléchir à ses ambitions et ses objectifs de
façon à favoriser la réussite. Nombreux sont les étudiants, surtout à l’Université,
qui ont gaspillé du temps en première année. Mauvais choix d’orientation,
manque d’implication, difficultés à s’adapter à un nouveau système… Mal
préparés, beaucoup d’élèves échouent ou abandonnent.
De nombreuses études ont tenté d’identifier les facteurs de réussite ou
d’échec à l’université. Plusieurs critères reviennent souvent :
– Le choix des études et les motivations
Plusieurs facteurs interviennent quand il s’agit de choisir une filière
d’étude :
• Quels sont les points forts de l’étudiant, quelles sont ses faiblesses ?
• Combien de temps l’étudiant est-il prêt à accorder à ses études ?
• À quel point est-il prêt à s’investir ?
Toutes ces questions rentrent en ligne de compte. Le plus souvent, les
étudiants choisissent une filière par intérêt intellectuel. Certains ont déjà une idée
de métier en tête et vont choisir les études qui débouchent sur une profession
particulière.
Une recherche a démontré que les étudiants ayant UN PROJET
PROFESSIONNEL très déterminé ne réussissent pas systématiquement mieux
que ceux qui entament des études par curiosité intellectuelle. Avoir un projet très
fixe et clair n’est donc pas gage de réussite : les étudiants dans ce cas sont au
contraire parfois découragés par les cours généraux dispensés à l’université qui
peuvent sembler très abstraits en comparaison avec la profession qu’ils désirent
exercer. Ils ressentent souvent un décalage entre le contenu de la formation et les
objectifs professionnels qu’ils poursuivent. L’intérêt intellectuel reste la

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motivation la plus déterminante pour la réussite universitaire. Étudier ce qui nous
passionne, ça compte !
– La méthode de travail
Les élèves du secondaire ont l’habitude d’être très encadrés, et de nombreux
devoirs sont demandés tous les jours pour ne pas perdre le rythme. À l’université,
chacun est livré à lui-même : c’est la responsabilité de l’étudiant d’aller en cours,
d’étudier ses syllabus, d’écrire ses synthèses. L’étudiant n’est jamais rappelé à
l’ordre, si ce n’est que par lui-même. Il s’agit donc de gagner en indépendance et
d’être scrupuleux.
Le manque d’organisation et une mauvaise méthode de travail sont les
premières causes d’échecs en première année. Le premier blocus ainsi que les
premiers examens sont souvent un coup de massue – heureusement, l’étudiant
prend conscience de sa situation, et, souvent, parvient à sauver les pots cassés en
août, en repensant sa méthode de travail.
– Le cercle social
Les relations entre étudiants à l’université ne sont pas les mêmes qu’en
secondaire. Grands auditoires, centaines de visages, cette marée humaine peut être
impressionnante. Se créer un réseau est cependant extrêmement important et
l’intégration est également un facteur de réussite. Se faire des amis et être
socialement intégré permet de favoriser l’épanouissement. Il est important de
savoir demander de l’aide et d’offrir son aide aux autres, de créer des groupes de
travail, de partager des notes pour s’assurer que les supports d’études sont
complets. Les études sont une étape importante pour créer des relations, avoir un
cercle d’amis, et tisser des amitiés qui seront indispensables pour le futur
(personnellement et parfois professionnellement parlant).
– Le milieu social de l’étudiant et le logement
Selon les chercheurs, les étudiants satisfaits de leur logement ont plus de
chance de réussir leur première année d’étude, ce qui est relativement logique
étant donné le travail à domicile que nécessitent les études universitaires.
Pour beaucoup d’étudiants, le commencement de la vie universitaire
correspond également au début de la vie en en location. Vivre en collocation, se
détacher des parents, gérer un budget, ce nouveau mode de vie se construit en
même temps que les semaines et les cours défilent. Les étudiants dont les parents
ont eux-mêmes fait des études supérieures réussissent également plus facilement
tout simplement car ils se sentent plus soutenus et mieux compris.

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– Un bon équilibre entre fête et travail
Nombreux sont les étudiants qui se laissent tenter… et qui sont parfois
aspirés dans le tourbillon de la fête (boîte de nuit, anniversaire, fêtes mondaines,
cérémonies diverses, etc.) Il est important de trouver un bon équilibre entre les
soirées et les révisions. Si certains n’y parviennent pas, d’autres font preuve
d’assez de discipline pour gérer les deux. Il n’y a pas de généralités.
Il est cependant important de retenir que toutes les recherches du monde ne
pourront jamais prédire la réussite ou la non-réussite d’un étudiant. Milieu social,
passé scolaire,… Ces critères restent très généraux. Si les motivations et le choix
d’études est bien entendu déterminant, chacun, avec un peu de volonté, de
flexibilité et d’organisation peut bien entendu réussir brillamment à l’université.
Tout est une question de détermination… et surtout d’envie.

SEPT CONSEILS POUR RÉUSSIR VOTRE PREMIÈR (CYCLE


UNIVERSITAIRE (BACC PLUS TROIS)
1. Ne faites pas l'impasse sur les cours magistraux
Premier changement de taille lorsque vous arrivez à l'université : le cours
magistral. Une découverte parfois déstabilisante pour les étudiants qui peuvent
avoir l'impression de perdre leur temps ou le sentiment d'être noyés au milieu de
la mêlée dans l'amphi. Vient alors la sempiternelle question : faut-il assister à
l'ensemble des cours ? "Dans la majorité des cas, oui ! Ces cours sont importants
car ils permettent de mieux cerner la matière, de comprendre certaines choses. Le
professeur va insister sur un point, hausser le ton à un moment… On peut voir ce
qui est important pour lui, quelles sont ses exigences.
Assister à ces cours permet aussi tout simplement de se socialiser.
D'appartenir à ce nouveau monde, l’université. En revanche, si le professeur ne
fait que lire son cours, on peut aussi concéder qu'un étudiant peut tout aussi bien
choisir d’étudier chez lui à partir des livres de référence. À vous de vous poser les
bonnes questions avant de trancher.
• Le professeur donne-t-il une structure à son cours ?
• Fournit-il un plan ?
• Des exemples, des explications supplémentaires qui ne se trouvent pas dans
le polycopié ?
• Par son enthousiasme, suscite-t-il votre intérêt pour la matière qu’il
enseigne ?

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2. Soyez un étudiant stratégique !
Les étudiants qui réussissent leur premier cycle universitaire sont des
étudiants stratégiques. Ces étudiants vont s’intéresser de près aux attentes des
professeurs dès le début de l’année et notamment à la manière dont ils interrogent:
• S’agit-il de restitution de cours pure et dure ?
• De questions axées sur la compréhension ?
• De problématiques centrées sur le cours ou sur les exercices ?
Pour le savoir, pas de secret : il faut mener l’enquête !
Assistez au cours, interrogez d'anciens étudiants, pensez à récupérer
d'anciens questionnaires… Et adaptez votre méthode de révisions en
conséquence !
3. Prenez des notes efficaces
Qui dit cours magistral dit aussi prise de notes. C’est important de conserver
une trace de la formation pour se créer des supports de révisions, mais ce n’est
pas évident. Le professeur parle vite et il faut savoir suivre. C’est d’autant plus
dur que l’on ne connaît pas encore la matière, qu’il y a du vocabulaire qui nous
est inconnu…Ne vous laissez pas déstabiliser pour autant !
L’essentiel est d’assister activement au cours : prendre des notes les plus
correctes possibles et comprendre ce que le professeur explique. Si ce n’est pas le
cas, il ne faut pas hésiter à compléter ses notes le plus rapidement possible en
demandant au professeur à l’intercours ou à d’autres étudiants.
Pour être efficace, utilisez même abusivement des abréviations, de
numéroter ses feuilles, d'aérer les paragraphes et de n'écrire que sur les rectos. Le
verso peut servir pour compléter par la suite, rajouter des définitions, apporter des
corrections…Un impératif : remettre en forme ses notes après le cours. Il ne faut
pas être passif. Se contenter de lire, de recopier ou de surligner l’entièreté de ses
notes ne servira à rien. Il faut les structurer. Vous pouvez transformer un texte en
schéma, réaliser un tableau qui permette de voir des points communs, des
transversalités…
Bref, transformer vos notes en « supports de cours ». Ce document unique,
réalisé pour chaque cours magistral, rassemble l’ensemble de vos notes mais aussi
des éléments tirés des livres de référence, des polycopiés…
5. Apprenez à gérer votre temps libre
La gestion du temps libre est « la difficulté majeure » à laquelle est
confronté l'étudiant à son arrivée à l'université. Surtout que cela coïncide avec
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l'apprentissage d'une certaine indépendance. « Les sollicitations sont énormes :
les fêtes, les sorties… Cette liberté est aussi synonyme de contraintes : les
étudiants doivent faire des courses, tenir leur studio…. », Pour gérer au mieux ce
nouveau temps libre, il faut faire un planning hebdomadaire, heure par heure, de
toutes ces activités.
6. Gardez le cap toute l’année
Rester motivé jusqu’à la fin de l’année : plus facile à dire qu’à faire. Tout
est là encore affaire de stratégie, pour se mettre au travail mais aussi maintenir
l’effort.
• La première chose à faire : se raccrocher à l’objectif ultime. Se rappeler que
si l’on travaille si dur c’est pour devenir « quelqu’un » comme on dit ou en
d’autres termes pour préparer son avenir par exemple.
• La deuxième chose est de s’accorder des récompenses une fois qu’on a
terminé une période intense de travail.
• La troisième : identifier ses faiblesses. Commencez par inscrire les cinq
dernières tentations qui vous ont empêché de vous mettre au travail puis
déterminez des moyens de lever ces obstacles.
Pour vous aider, vous pouvez par exemple penser à une situation où vous
avez été confronté à une vraie tentation alors que vous étiez en train de réaliser
une tâche scolaire, mais pour laquelle vous êtes parvenu à résister. À vous de
choisir votre méthode pourvu qu’elle soit efficace.
7. Misez sur l’entraide entre étudiants
Pour affronter les semestriels, pas de méthode miracle. Si l'étudiant a suivi
son planning, il ne devrait pas avoir de surprise. En revanche, quand on n'a pas
travaillé pendant l'année, il faut prendre du temps pour faire ses supports de
révisions. C'est tout ce temps que l'étudiant n'a pas pour mémoriser et s’entraîner.
Il faut miser sur « la collaboration » avec d'autres étudiants. Il ne faut pas hésiter
à se créer un groupe de révisions, s'entraider, s'organiser des séquences de
questions-réponses le temps d'une soirée…
LE RESPECT DES TEXTES ORGANIQUES ET
RÈGLEMENTAIRES QUI RÉGULENT L’ORGANISATION, LE
FONCTIONNEMENT DE L’ÉTABLISSEMENT OU
INSTITUTION
L’université ou la grande école, comme toute institution sociale est régie
par des textes organiques et règlementaires qui régulent l’organisation, le

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fonctionnement, la vie académique, les enseignements, les évaluations et la
certification dans l’institution. L’étudiant doit se les approprier et les appliquer
minutieusement. « DURA LEX » disaient les latins. LA LOI EST DURE. Elle ne
connaît pas les états d’âme, c’est pourquoi nul n’est sensé l’ignorer. Donc tout
étudiant doit visiter fréquemment le babillard et avoir les textes relatif à :
• L’organisation et le fonctionnement de l’établissement ;
• La vie académique ;
• Les enseignements ;
• Les évaluations ;
• La certification ;
• Etc.
EN RÉSUMÉ :
L’engagement académique de l'étudiant est un facteur de réussite à
l'université. Il est ressorti que la qualité de l'insertion de l'étudiant dans les
systèmes académiques et sociaux de l'université constitue un déterminant
significatif de la qualité de la formation. La réussite des études exige non
seulement la capacité de répondre efficacement aux exigences universitaires, mais
aussi de surmonter le déséquilibre provoqué par le passage d'un environnement
connu (le milieu familial et l'enseignement secondaire) à un environnement de vie
inconnu (le campus et les études universitaires.
La capacité d'autonomie, c'est-à-dire la capacité de s'autogérer, de prendre
des décisions significatives et d’assurer les conséquences, mais aussi la définition
d'un projet de formation précis qui motive le choix d'une filière d'études facilitent
l'adaptation de l'étudiant à ce nouveau contexte. La qualité de l'insertion
universitaire dépend ainsi directement de la motivation de l'étudiant et de
l'engagement dont il fait preuve dans le contexte universitaire. L'engagement
académique est un processus multidimensionnel qui met en jeu quatre types de
mobilisation:

1. une MOBILISATION AFFECTIVE: le désir d'apprendre, les aspirations, les


attitudes et les perceptions de soi et du contexte d'apprentissage
2. une MOBILISATION CONATIVE: la quantité d'énergie physique et
psychique investie par l'étudiant dans les activités d'apprentissage;
3. une MOBILISATION COGNITIVE: le travail intellectuel mis en œuvre par
l'étudiant dans l'apprentissage ;
4. enfin, une MOBILISATION MÉTACOGNITIVE: les stratégies par
lesquelles l'étudiant prend conscience de ses démarches d'apprentissage,
analyse les résultats auxquels elles aboutissent, les évalue pour
éventuellement les réguler.

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Deuxième partie
RÉUSSIR SA VIE PROFESSIONNELLE
La vie professionnelle se rapporte à LA SPHÈRE DANS LAQUELLE
UNE PERSONNE ÉVOLUE dans son travail. La vie professionnelle, peut être
définie comme L'EXISTENCE MENÉE par un individu résultant de
l'accomplissement d'un métier, d'une activité exercée pour assurer ses
besoins.

COMMENT RÉUSSIR VOTRE VIE ?

« Je voudrais bien réussir ma vie » témoigne de l’importance de réussir sa


vie pour être heureux. Intéressons-nous sur un aspect essentiel de la réussite et du
bonheur : la réussite professionnelle. Mais qu’est-ce que la réussite
professionnelle au juste ?

Bien que tout le monde parle de réussir sa vie, la notion de réussite


professionnelle reste difficile à cerner. Car la réussite, ça ne s’apprend pas dans
les livres. D’ailleurs, à la question « comment réussir sa vie professionnelle ? »,
il n’y a pas qu’une seule réponse !

Une des premières raisons évoquées par les personnes qui veulent réussir
leur vie professionnelle est la quête de sens. C’est très gratifiant d’avoir le
sentiment d’être utile aux autres, de faire avancer les choses, et même de changer
le monde à notre échelle. Un métier ayant du sens est surtout un travail qui crée
de la valeur (pour les autres, mais aussi pour soi-même). Le terme « sens » a deux
dimensions :
• La signification (« vous savez à quoi sert votre métier au quotidien »).
• La direction (« vous savez que votre métier aide à construire un monde
meilleur »).

Si vous faites un métier qui a du sens, vous allez aimer ce métier. Or, l’un
des secrets de la réussite professionnelle est d’aimer ce que vous faites. Les gens
qui réussissent n’ont pas l’impression de travailler dur, car ils aiment
profondément ce qu’ils font. Ils prennent plaisir au quotidien, malgré les
difficultés rencontrées.

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COMMENT RÉUSSIR VOTRE VIE PROFESSIONNELLE ?

Pour réussir sa vie professionnelle, il faut :

1 –TROUVER LE BON ÉQUILIBRE ENTRE VIE PROFESSIONNELLE


ET VIE PERSONNELLE

La réussite professionnelle ne peut être décorrélée de la réussite


personnelle. Si vous vous focalisez uniquement sur votre vie professionnelle au
dépend de votre vie personnelle (famille, amour, projets, loisirs, temps libre, etc.),
vous risquez de passer à côté de votre vie. Alors oui, être heureux au travail est
essentiel pour réussir sa vie (après tout, on n’y passe plus de 7 h par jour !). Mais
cela ne suffit pas.

La réussite professionnelle implique aussi de libérer du temps pour vos


proches et pour vous. Organisez donc votre temps pour éviter que votre vie
professionnelle prenne systématiquement le dessus sur votre vie privée.

2 – APPRENDRE À SE CONNAÎTRE

« Connais-toi toi-même et tu connaîtras l’univers » disait un penseur Grec.


Bien vous connaître est la base pour trouver l’emploi qui vous correspond afin de
réussir professionnellement. Jusqu’ici, vous avez peut-être concentré toute votre
attention sur les objectifs fixés par vos employeurs.
• Et s’il était temps de vous intéresser à vous ?
• D’identifier vos forces, vos faiblesses, vos valeurs et vos véritables
ambitions ?

Consultez les services d’orientation académique et professionnelle. Ces


éléments de développement personnel sont essentiels pour réussir votre carrière
professionnelle. Si vous connaissez vos forces, vous pourrez plus facilement vous
diriger vers des métiers où vous serez performant et épanoui. C’est le meilleur
moyen de trouver votre véritable voie professionnelle.

3 – SAVOIR SE REMETTRE EN QUESTION

Identifier vos forces et vos faiblesses, c’est bien. Avoir l’audace de vous
remettre en question et de sortir de votre zone de confort, c’est mieux !

Car la réussite professionnelle est aussi liée à la capacité à se remettre en


question, tout en restant positif. Le pessimisme n’a jamais fait avancer personne.
Ne perdez pas de temps en vous lamentant sur les erreurs commises : tirez-en les
leçons et avancez vers votre succès professionnel. Concrètement, la réussite
nécessite de sortir régulièrement de votre zone de confort professionnelle,

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notamment en changeant de métier. Mais comment savoir si c’est le bon moment
de vous réorienter professionnellement ? (Consultez les services d’orientation
académique et professionnelle.).

4 – SE FORMER EN PERMANENCE

Même s’il est possible de réussir sans diplôme, les individus qui réussissent
savent qu’ils doivent être en apprentissage permanent. La connaissance, c’est
le pouvoir de faire avancer votre vie professionnelle et personnelle. Car elle
permet d’acquérir de nouvelles compétences forts utiles. Vous pouvez par
exemple vous spécialiser dans certaines tâches que vous effectuez ou bien
généraliser vos connaissances en maîtrisant les missions annexes à votre emploi.

Par ailleurs, il est judicieux de bénéficier du savoir et des expériences


d’autrui dans votre vie professionnelle. C’est là tout l’objet des formations :
qu’elles soient en ligne, en continue et/ou professionnalisantes, elles vous aident
à atteindre le succès professionnel.

5 – ÊTRE BIEN ENTOURÉ

La réussite nécessite d’être entouré de personnes qui nous apprécient et qui


comprennent notre façon de vivre et de travailler. Si c’est le cas, vous vous
sentirez alors soutenu dans vos projets. Faites donc en sorte de vous entourer de
personnes vous montrant que la réussite professionnelle est possible.

Il y a un autre aspect important qui découle du fait d’être bien entouré dans
votre vie professionnelle : les recommandations. Si votre travail est reconnu à sa
juste valeur, non seulement vous serez épanoui, mais vous aurez l’opportunité
d’ouvrir plus de portes à l’avenir. Car les recommandations
professionnelles influencent positivement votre réussite professionnelle.

SITUATIONS DE VIE PRATIQUES POUR RÉUSSIR SA VIE


PROFESSIONNELLE
QUE FAIRE POUR ACCÉLÉRER SA CARRIÈRE ?

Analyser
Analyser froidement la situation «Il existe trois points qu’il faut analyser
en premier pour identifier des éléments clé qui pourraient servir d’accélérateur de
carrière, à savoir
• ses compétences métier,
• ses compétences relationnelles

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• et, finalement, son environnement au travail et dans sa vie «privée».

Étendre ses connaissances


Il faut étendre ses connaissances techniques afin de progresser sur le plan
professionnel, par exemple, par l’avancement dans la hiérarchie ou par
l’élargissement de son potentiel à occuper des postes dans d’autres secteurs»

Activer son réseau


Un bon équilibre entre la vie professionnelle et personnelle contribue
également d’une manière significative à accélérer sa carrière. Entretenir une
bonne communication relationnelle (bon rapport) avec les collègues. Démontrez
que votre engagement n’est pas motivé par votre unique égoïsme, mais par le
souci d’aider réellement votre entreprise à avancer et évoluer. C’est plus facile à
dire qu’à faire quand on doit affronter l’animosité ou l’incrédulité de certains.
Mais cela vaut la peine d’être tenté si l’on veut garder son emploi dans l’entreprise
en espérant que la situation évolue avec le temps.

Relation avec son chef


En dépit des difficultés et des conflits qui peuvent s’exacerber, il ne faut
pas voir d’emblée son chef comme un adversaire, mais plutôt tout tenter pour
essayer de créer une relation d’alliance avec lui.

Faire le grand saut


Une réorientation professionnelle et toujours délicate, mais elle peut aussi
s’avérer être très profitable à celui que la tente. Elle permet de faire varier ses
compétences et de démontrer ses aptitudes au changement. Une qualité qui est
souvent très prisée des patrons qui veulent faire avancer ou évoluer leur entreprise.
«Il existe des situations où l’on a tout intérêt à aller voir ailleurs. Là où les
circonstances, les structures, la hiérarchie bloquent tout dénouement positif, il
serait faux de s’accrocher à son poste. «Rien ne sert dès lors de perdre son temps
et de continuer de vivre dans la frustration.» Changer d’employeur permet aussi
de remettre les compteurs à zéro quand on s’est égaré dans ses relations avec son
employeur ou ses collègues.

Cela peut provenir d’une maladresse incomprise ou d’une remarque mal


interprétée. Il faut pourtant en tirer les leçons en évitant les quiproquos chez son
nouveau patron. Il faut cependant éviter, si cela est possible, de donner sa
démission d’une façon impulsive. Il est toujours plus aisé de trouver un nouveau
poste quand on est encore employé.

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COMMENT CULTIVER SON SAVOIR ÊTRE ET SON SAVOIR-FAIRE ?
Dans un monde en perpétuel chamboulement, chaque employé est appelé à
évoluer, à modifier ses habitudes routinières et méthodes de travail traditionnelles.
Il en va souvent de la justification de son poste au sein de l’entreprise.

Apprendre à améliorer ses performances


Dans un tel contexte, nul n’est besoin de préciser que le mot d’ordre de
chacun est de se prendre en charge pour affronter un environnement plus exigeant.
Cela commence par une meilleure connaissance de soi. Il faut identifier ses forces,
ses envies, ses motivations; définir les buts de sa vie et fixer ses priorités. Il s’agit
surtout de faire preuve de créativité dans le cadre de son travail, d’innover et de
se réinventer constamment, de devenir proactif plutôt que réactif. «Le fait
d’améliorer ses performances professionnelles est aussi synonyme de satisfaction
personnelle». Le fait de s’investir pour transformer ses rêves en réalité permet de
démontrer ses ambitions, de se fixer des objectifs et chambouler les habitudes qui
se sont installées au fil des ans au sein de son entreprise.

Bousculer les habitudes exige du courage


Il ne suffit pas d’avoir des objectifs clairs, encore faut-il définir ses
priorités. Ce sont les objectifs qui priment pour le chef d’entreprise. Il s’agit de
mesurer le chemin parcouru et d’en évaluer les résultats concrets. C’est là
qu’interviennent les techniques d’évaluation et d’échange de bonnes pratiques. Il
ne faut jamais oublier que ce sont ses propres valeurs qui nous guident. «Tant que
nos comportements correspondent à nos valeurs, cela débouche sur une grande
satisfaction et confiance en soi, sinon, cela engendre une source de frustration et
de désarroi».

Se connaître soi-même
Réussir et s’épanouir dans son emploi est totalement indissociable d’un bon
équilibre entre celui-ci et sa vie privée et familiale. Il est vital de lâcher prise, de
manière à pouvoir gérer ses émotions et surtout se livrer à une profonde
introspective de sa propre personnalité.

Déceler ses propres forces et ses faiblesses constitue un exercice qui


demande beaucoup d’humilité et de sincérité. C’est pour cette raison qu’il est très
important de réaliser cet état des lieux personnel en le faisant valider par une
personne tierce, un conseiller d’orientation psychologue ou un coach personnel,
ce qui y apportera une plus grande crédibilité.

Ce n’est qu’après un tel exercice que l’on pourra réellement commencer à


combler les lacunes de ses compétences et peaufiner ses qualités personnelles. Le

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plus difficile sera alors d’apprendre à maîtriser ses propres émotions dans des
situations conflictuelles découlant des rapports avec les êtres humains.

COMMENT PRÉPARER CHAQUE ÉTUDIANT AU MONDE DU


TRAVAIL ?
La mission d’insertion de l’enseignement supérieur entraîne, outre la
création de filières professionnelles ou professionnalisantes et la modification des
pratiques pédagogiques censée s’étendre à toutes les filières, une prise en charge
de l’avenir de chaque étudiant. Cela se traduit pour l’étudiant par la possibilité de
changer de filière en cours d’année et de construire son propre parcours d’études,
en lien avec son projet personnel et professionnel.
L’établissement doit donc adapter l’organisation de ses filières et créer des
dispositifs d’accompagnement, au niveau des études elles-mêmes, de la
consolidation des projets individuels, de la mise en contact avec le milieu
professionnel visé (prise d’information, stages, alternance…).
« Faire de la professionnalisation une finalité, voire la finalité, d’une
formation induit cependant un changement crucial dans un programme ou dans
un curriculum : le parcours de professionnalisation de l’étudiant devient la clef de
voûte de la formation.
Il y aurait une forme de consensus tacite sur le fait que la
professionnalisation inclue le développement de compétences professionnelles.
Mais encore :
• L’accompagner dans son insertion professionnelle
• La mise en place des bureaux d’aide à l’insertion professionnelle
• La généralisation des projets professionnels
• Apprendre en situation professionnelle : stage et alternance

LE STAGE : OUTIL INCONTOURNABLE DE


PROFESSIONNALISATION
Le stage et sa durée sont souvent considérés comme des éléments décisifs
du degré de professionnalisation d’une formation. Le stage peut couronner une
formation, dans l’objectif de confronter au réel les acquis théoriques, ou encore
préciser le projet professionnel des étudiants. S’il s’intègre plus finement au
cursus, il peut s’agir d’alternance.
Le stage est la forme la plus répandue de professionnalisation pour
l’enseignement supérieur. Le stage est-il donc la réponse la plus adaptée à
l’insertion professionnelle des jeunes diplômés, leur apportant l’expérience et les
relations indispensables à tout recrutement ?

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Oui, pour les diplômés des grandes écoles parce que beaucoup d’entre eux
sont recrutés suite à leur stage de fin d’études. Certains étudiants cumulent même
plusieurs stages avant de commencer leur premier emploi.
L’implication des professionnels dans l’organisation et le suivi du stage
garantit également la dimension pédagogique du stage : les stagiaires représentent
pour certaines entreprises une main d’œuvre bon marché.
CONCLUSION
A la lumière de ce qui précède, la vie estudiantine est propédeutique à la
vie professionnelle ; elle est une étape d’où l’on sort avec une tête bourrée de
théories ; et la vie professionnelle, l’étape de la mise en pratique des théories que
l’on aurait accumulées. Cependant le niveau bas de la formation universitaire,
ayant comme conséquence, l’inefficacité sur le marché d’emploi; l’absence
d’emploi, etc. sont des fait parmi tant d’autres, qui constituent un paradoxe entre
la vie estudiantine est propédeutique à la vie professionnelle. Voilà pourquoi nous
souhaiterions même que l’étudiant puisse choisir et d’anticiper son activité
professionnelle, car aujourd’hui, le diplôme universitaire constitue moins de
garantie de conserver le même rang social d’une génération à l’autre.

Je vous remercie !
Ne me tentez pas !
J’ai été on ne peut plus explicite, je ne veux pas de questions !

NOTRE PROCHAINE CAUSERIE ÉDUCATIVE PORTERA SUR LE THÈME : RÉUSSIR


SA VIE PROFESSIONNELLE. DONC, À LA PROCHAINE ÉDITION !

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