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Les facteurs de réussite à l’université, Comment puis-je me préparer à la vie
universitaire?
La fin des secondaires et les premiers pas à l’université sont souvent
marqués par un petit choc émotionnel : quitter les secondaires, c’est bien souvent
quitter un petit cocon relativement confortable, où les horaires sont bien fixés et
où chaque individu est minutieusement suivi et évalué. Adieu les devoirs, les
journaux de classe, les récrés et les petites classes de vingt élèves. Bonjour les
grands auditoires surpeuplés (ou plus souvent sous-peuplés), les numéros de
matricule et les examens QCM.
Ce changement assez radical demande un temps d’adaptation : il s’agit de
repenser sa méthode de travail, de réfléchir à ses ambitions et ses objectifs de
façon à favoriser la réussite. Nombreux sont les étudiants, surtout à l’Université,
qui ont gaspillé du temps en première année. Mauvais choix d’orientation,
manque d’implication, difficultés à s’adapter à un nouveau système… Mal
préparés, beaucoup d’élèves échouent ou abandonnent.
De nombreuses études ont tenté d’identifier les facteurs de réussite ou
d’échec à l’université. Plusieurs critères reviennent souvent :
– Le choix des études et les motivations
Plusieurs facteurs interviennent quand il s’agit de choisir une filière
d’étude :
• Quels sont les points forts de l’étudiant, quelles sont ses faiblesses ?
• Combien de temps l’étudiant est-il prêt à accorder à ses études ?
• À quel point est-il prêt à s’investir ?
Toutes ces questions rentrent en ligne de compte. Le plus souvent, les
étudiants choisissent une filière par intérêt intellectuel. Certains ont déjà une idée
de métier en tête et vont choisir les études qui débouchent sur une profession
particulière.
Une recherche a démontré que les étudiants ayant UN PROJET
PROFESSIONNEL très déterminé ne réussissent pas systématiquement mieux
que ceux qui entament des études par curiosité intellectuelle. Avoir un projet très
fixe et clair n’est donc pas gage de réussite : les étudiants dans ce cas sont au
contraire parfois découragés par les cours généraux dispensés à l’université qui
peuvent sembler très abstraits en comparaison avec la profession qu’ils désirent
exercer. Ils ressentent souvent un décalage entre le contenu de la formation et les
objectifs professionnels qu’ils poursuivent. L’intérêt intellectuel reste la
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motivation la plus déterminante pour la réussite universitaire. Étudier ce qui nous
passionne, ça compte !
– La méthode de travail
Les élèves du secondaire ont l’habitude d’être très encadrés, et de nombreux
devoirs sont demandés tous les jours pour ne pas perdre le rythme. À l’université,
chacun est livré à lui-même : c’est la responsabilité de l’étudiant d’aller en cours,
d’étudier ses syllabus, d’écrire ses synthèses. L’étudiant n’est jamais rappelé à
l’ordre, si ce n’est que par lui-même. Il s’agit donc de gagner en indépendance et
d’être scrupuleux.
Le manque d’organisation et une mauvaise méthode de travail sont les
premières causes d’échecs en première année. Le premier blocus ainsi que les
premiers examens sont souvent un coup de massue – heureusement, l’étudiant
prend conscience de sa situation, et, souvent, parvient à sauver les pots cassés en
août, en repensant sa méthode de travail.
– Le cercle social
Les relations entre étudiants à l’université ne sont pas les mêmes qu’en
secondaire. Grands auditoires, centaines de visages, cette marée humaine peut être
impressionnante. Se créer un réseau est cependant extrêmement important et
l’intégration est également un facteur de réussite. Se faire des amis et être
socialement intégré permet de favoriser l’épanouissement. Il est important de
savoir demander de l’aide et d’offrir son aide aux autres, de créer des groupes de
travail, de partager des notes pour s’assurer que les supports d’études sont
complets. Les études sont une étape importante pour créer des relations, avoir un
cercle d’amis, et tisser des amitiés qui seront indispensables pour le futur
(personnellement et parfois professionnellement parlant).
– Le milieu social de l’étudiant et le logement
Selon les chercheurs, les étudiants satisfaits de leur logement ont plus de
chance de réussir leur première année d’étude, ce qui est relativement logique
étant donné le travail à domicile que nécessitent les études universitaires.
Pour beaucoup d’étudiants, le commencement de la vie universitaire
correspond également au début de la vie en en location. Vivre en collocation, se
détacher des parents, gérer un budget, ce nouveau mode de vie se construit en
même temps que les semaines et les cours défilent. Les étudiants dont les parents
ont eux-mêmes fait des études supérieures réussissent également plus facilement
tout simplement car ils se sentent plus soutenus et mieux compris.
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– Un bon équilibre entre fête et travail
Nombreux sont les étudiants qui se laissent tenter… et qui sont parfois
aspirés dans le tourbillon de la fête (boîte de nuit, anniversaire, fêtes mondaines,
cérémonies diverses, etc.) Il est important de trouver un bon équilibre entre les
soirées et les révisions. Si certains n’y parviennent pas, d’autres font preuve
d’assez de discipline pour gérer les deux. Il n’y a pas de généralités.
Il est cependant important de retenir que toutes les recherches du monde ne
pourront jamais prédire la réussite ou la non-réussite d’un étudiant. Milieu social,
passé scolaire,… Ces critères restent très généraux. Si les motivations et le choix
d’études est bien entendu déterminant, chacun, avec un peu de volonté, de
flexibilité et d’organisation peut bien entendu réussir brillamment à l’université.
Tout est une question de détermination… et surtout d’envie.
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2. Soyez un étudiant stratégique !
Les étudiants qui réussissent leur premier cycle universitaire sont des
étudiants stratégiques. Ces étudiants vont s’intéresser de près aux attentes des
professeurs dès le début de l’année et notamment à la manière dont ils interrogent:
• S’agit-il de restitution de cours pure et dure ?
• De questions axées sur la compréhension ?
• De problématiques centrées sur le cours ou sur les exercices ?
Pour le savoir, pas de secret : il faut mener l’enquête !
Assistez au cours, interrogez d'anciens étudiants, pensez à récupérer
d'anciens questionnaires… Et adaptez votre méthode de révisions en
conséquence !
3. Prenez des notes efficaces
Qui dit cours magistral dit aussi prise de notes. C’est important de conserver
une trace de la formation pour se créer des supports de révisions, mais ce n’est
pas évident. Le professeur parle vite et il faut savoir suivre. C’est d’autant plus
dur que l’on ne connaît pas encore la matière, qu’il y a du vocabulaire qui nous
est inconnu…Ne vous laissez pas déstabiliser pour autant !
L’essentiel est d’assister activement au cours : prendre des notes les plus
correctes possibles et comprendre ce que le professeur explique. Si ce n’est pas le
cas, il ne faut pas hésiter à compléter ses notes le plus rapidement possible en
demandant au professeur à l’intercours ou à d’autres étudiants.
Pour être efficace, utilisez même abusivement des abréviations, de
numéroter ses feuilles, d'aérer les paragraphes et de n'écrire que sur les rectos. Le
verso peut servir pour compléter par la suite, rajouter des définitions, apporter des
corrections…Un impératif : remettre en forme ses notes après le cours. Il ne faut
pas être passif. Se contenter de lire, de recopier ou de surligner l’entièreté de ses
notes ne servira à rien. Il faut les structurer. Vous pouvez transformer un texte en
schéma, réaliser un tableau qui permette de voir des points communs, des
transversalités…
Bref, transformer vos notes en « supports de cours ». Ce document unique,
réalisé pour chaque cours magistral, rassemble l’ensemble de vos notes mais aussi
des éléments tirés des livres de référence, des polycopiés…
5. Apprenez à gérer votre temps libre
La gestion du temps libre est « la difficulté majeure » à laquelle est
confronté l'étudiant à son arrivée à l'université. Surtout que cela coïncide avec
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l'apprentissage d'une certaine indépendance. « Les sollicitations sont énormes :
les fêtes, les sorties… Cette liberté est aussi synonyme de contraintes : les
étudiants doivent faire des courses, tenir leur studio…. », Pour gérer au mieux ce
nouveau temps libre, il faut faire un planning hebdomadaire, heure par heure, de
toutes ces activités.
6. Gardez le cap toute l’année
Rester motivé jusqu’à la fin de l’année : plus facile à dire qu’à faire. Tout
est là encore affaire de stratégie, pour se mettre au travail mais aussi maintenir
l’effort.
• La première chose à faire : se raccrocher à l’objectif ultime. Se rappeler que
si l’on travaille si dur c’est pour devenir « quelqu’un » comme on dit ou en
d’autres termes pour préparer son avenir par exemple.
• La deuxième chose est de s’accorder des récompenses une fois qu’on a
terminé une période intense de travail.
• La troisième : identifier ses faiblesses. Commencez par inscrire les cinq
dernières tentations qui vous ont empêché de vous mettre au travail puis
déterminez des moyens de lever ces obstacles.
Pour vous aider, vous pouvez par exemple penser à une situation où vous
avez été confronté à une vraie tentation alors que vous étiez en train de réaliser
une tâche scolaire, mais pour laquelle vous êtes parvenu à résister. À vous de
choisir votre méthode pourvu qu’elle soit efficace.
7. Misez sur l’entraide entre étudiants
Pour affronter les semestriels, pas de méthode miracle. Si l'étudiant a suivi
son planning, il ne devrait pas avoir de surprise. En revanche, quand on n'a pas
travaillé pendant l'année, il faut prendre du temps pour faire ses supports de
révisions. C'est tout ce temps que l'étudiant n'a pas pour mémoriser et s’entraîner.
Il faut miser sur « la collaboration » avec d'autres étudiants. Il ne faut pas hésiter
à se créer un groupe de révisions, s'entraider, s'organiser des séquences de
questions-réponses le temps d'une soirée…
LE RESPECT DES TEXTES ORGANIQUES ET
RÈGLEMENTAIRES QUI RÉGULENT L’ORGANISATION, LE
FONCTIONNEMENT DE L’ÉTABLISSEMENT OU
INSTITUTION
L’université ou la grande école, comme toute institution sociale est régie
par des textes organiques et règlementaires qui régulent l’organisation, le
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fonctionnement, la vie académique, les enseignements, les évaluations et la
certification dans l’institution. L’étudiant doit se les approprier et les appliquer
minutieusement. « DURA LEX » disaient les latins. LA LOI EST DURE. Elle ne
connaît pas les états d’âme, c’est pourquoi nul n’est sensé l’ignorer. Donc tout
étudiant doit visiter fréquemment le babillard et avoir les textes relatif à :
• L’organisation et le fonctionnement de l’établissement ;
• La vie académique ;
• Les enseignements ;
• Les évaluations ;
• La certification ;
• Etc.
EN RÉSUMÉ :
L’engagement académique de l'étudiant est un facteur de réussite à
l'université. Il est ressorti que la qualité de l'insertion de l'étudiant dans les
systèmes académiques et sociaux de l'université constitue un déterminant
significatif de la qualité de la formation. La réussite des études exige non
seulement la capacité de répondre efficacement aux exigences universitaires, mais
aussi de surmonter le déséquilibre provoqué par le passage d'un environnement
connu (le milieu familial et l'enseignement secondaire) à un environnement de vie
inconnu (le campus et les études universitaires.
La capacité d'autonomie, c'est-à-dire la capacité de s'autogérer, de prendre
des décisions significatives et d’assurer les conséquences, mais aussi la définition
d'un projet de formation précis qui motive le choix d'une filière d'études facilitent
l'adaptation de l'étudiant à ce nouveau contexte. La qualité de l'insertion
universitaire dépend ainsi directement de la motivation de l'étudiant et de
l'engagement dont il fait preuve dans le contexte universitaire. L'engagement
académique est un processus multidimensionnel qui met en jeu quatre types de
mobilisation:
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Deuxième partie
RÉUSSIR SA VIE PROFESSIONNELLE
La vie professionnelle se rapporte à LA SPHÈRE DANS LAQUELLE
UNE PERSONNE ÉVOLUE dans son travail. La vie professionnelle, peut être
définie comme L'EXISTENCE MENÉE par un individu résultant de
l'accomplissement d'un métier, d'une activité exercée pour assurer ses
besoins.
Une des premières raisons évoquées par les personnes qui veulent réussir
leur vie professionnelle est la quête de sens. C’est très gratifiant d’avoir le
sentiment d’être utile aux autres, de faire avancer les choses, et même de changer
le monde à notre échelle. Un métier ayant du sens est surtout un travail qui crée
de la valeur (pour les autres, mais aussi pour soi-même). Le terme « sens » a deux
dimensions :
• La signification (« vous savez à quoi sert votre métier au quotidien »).
• La direction (« vous savez que votre métier aide à construire un monde
meilleur »).
Si vous faites un métier qui a du sens, vous allez aimer ce métier. Or, l’un
des secrets de la réussite professionnelle est d’aimer ce que vous faites. Les gens
qui réussissent n’ont pas l’impression de travailler dur, car ils aiment
profondément ce qu’ils font. Ils prennent plaisir au quotidien, malgré les
difficultés rencontrées.
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COMMENT RÉUSSIR VOTRE VIE PROFESSIONNELLE ?
2 – APPRENDRE À SE CONNAÎTRE
Identifier vos forces et vos faiblesses, c’est bien. Avoir l’audace de vous
remettre en question et de sortir de votre zone de confort, c’est mieux !
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notamment en changeant de métier. Mais comment savoir si c’est le bon moment
de vous réorienter professionnellement ? (Consultez les services d’orientation
académique et professionnelle.).
4 – SE FORMER EN PERMANENCE
Même s’il est possible de réussir sans diplôme, les individus qui réussissent
savent qu’ils doivent être en apprentissage permanent. La connaissance, c’est
le pouvoir de faire avancer votre vie professionnelle et personnelle. Car elle
permet d’acquérir de nouvelles compétences forts utiles. Vous pouvez par
exemple vous spécialiser dans certaines tâches que vous effectuez ou bien
généraliser vos connaissances en maîtrisant les missions annexes à votre emploi.
Il y a un autre aspect important qui découle du fait d’être bien entouré dans
votre vie professionnelle : les recommandations. Si votre travail est reconnu à sa
juste valeur, non seulement vous serez épanoui, mais vous aurez l’opportunité
d’ouvrir plus de portes à l’avenir. Car les recommandations
professionnelles influencent positivement votre réussite professionnelle.
Analyser
Analyser froidement la situation «Il existe trois points qu’il faut analyser
en premier pour identifier des éléments clé qui pourraient servir d’accélérateur de
carrière, à savoir
• ses compétences métier,
• ses compétences relationnelles
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• et, finalement, son environnement au travail et dans sa vie «privée».
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COMMENT CULTIVER SON SAVOIR ÊTRE ET SON SAVOIR-FAIRE ?
Dans un monde en perpétuel chamboulement, chaque employé est appelé à
évoluer, à modifier ses habitudes routinières et méthodes de travail traditionnelles.
Il en va souvent de la justification de son poste au sein de l’entreprise.
Se connaître soi-même
Réussir et s’épanouir dans son emploi est totalement indissociable d’un bon
équilibre entre celui-ci et sa vie privée et familiale. Il est vital de lâcher prise, de
manière à pouvoir gérer ses émotions et surtout se livrer à une profonde
introspective de sa propre personnalité.
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plus difficile sera alors d’apprendre à maîtriser ses propres émotions dans des
situations conflictuelles découlant des rapports avec les êtres humains.
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Oui, pour les diplômés des grandes écoles parce que beaucoup d’entre eux
sont recrutés suite à leur stage de fin d’études. Certains étudiants cumulent même
plusieurs stages avant de commencer leur premier emploi.
L’implication des professionnels dans l’organisation et le suivi du stage
garantit également la dimension pédagogique du stage : les stagiaires représentent
pour certaines entreprises une main d’œuvre bon marché.
CONCLUSION
A la lumière de ce qui précède, la vie estudiantine est propédeutique à la
vie professionnelle ; elle est une étape d’où l’on sort avec une tête bourrée de
théories ; et la vie professionnelle, l’étape de la mise en pratique des théories que
l’on aurait accumulées. Cependant le niveau bas de la formation universitaire,
ayant comme conséquence, l’inefficacité sur le marché d’emploi; l’absence
d’emploi, etc. sont des fait parmi tant d’autres, qui constituent un paradoxe entre
la vie estudiantine est propédeutique à la vie professionnelle. Voilà pourquoi nous
souhaiterions même que l’étudiant puisse choisir et d’anticiper son activité
professionnelle, car aujourd’hui, le diplôme universitaire constitue moins de
garantie de conserver le même rang social d’une génération à l’autre.
Je vous remercie !
Ne me tentez pas !
J’ai été on ne peut plus explicite, je ne veux pas de questions !
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