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Chargé de cours :
Madame Sophie LAVENNES
ANNEE ACADEMIQUE 2022-2023
Table des matières
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1) Description et fonctionnement de l’institut de la Sainte Union :
L’institut la Sainte Union de Dour a pour objectif de consolider les apprentissages de base en proposant
aux élèves un cursus adapté en fonction de leur motivation, de leurs aspirations et capacités ainsi que
l’attentes de leurs parents. Pour atteindre cet objectif, la Sainte Union propose un enseignement de
transition général et technique qui prépare les élèves à poursuivre des études supérieures universitaires
ou non-universitaires de type long ou de type court mais aussi un enseignement de qualification
technique et professionnel qui prépare les élèves, ayant une intelligence plus pratique, à poursuivre
des études qui les mettent plus rapidement en contact avec les réalités concrètes. En effet,
l'enseignement de qualification tout en préparant à l'entrée dans la vie active, permet également la
poursuite d'études. En diversifiant leur offre d'enseignement, la Sainte Union encourage chaque élève
à choisir un parcours lui assurant la meilleure formation en fonction de sa personnalité propre.
L’école met un point d’honneur concernant les moyens à mettre en place afin de faciliter les passages
entre des moments-clé de la scolarité comme le passage du fondamental au secondaire, le passage des
différents degrés ainsi que celui du secondaire au supérieur
- Du fondamental au secondaire :
La Sainte Union propose des rencontres entre directions, entre enseignants du 1er degré secondaire et
du 3e degré primaire afin d'identifier des liens entre le programme intégré et les programmes du 1er
degré de l'enseignement secondaire et en organisant dans le courant du 3ième trimestre une rencontre
d'informations générales à l'intention des futurs élèves et de leurs parents. De plus, l’école insiste aussi
sur le fait que les parents ont un rôle important à jouer dans l'apprentissage de leur enfant par leur
présence et l'intérêt qu'ils manifestent au travail et aux résultats de leur fils ou de leur fille. Démontrer
que, l'intérêt que les parents portent à l'école, la place que celle-ci occupe dans les priorités de la
famille, est déterminant dans l'aide que les parents peuvent apporter à leur réussite scolaire.
Enfin, la Sainte Union présente dès que possible aux différents professeurs réunis en conseil de classe,
les fiches d'identité des nouveaux élèves en présence de l'agent PMS qui collabore avec l'Institut de
sorte de permettre à chaque élève de progresser dans rythme d’apprentissage vers plus d’autonomie.
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- Du premier degré au troisième degré du secondaire :
L’école met en place des séances d'informations à l'intention des élèves de deuxième année et de
quatrième année ainsi que de leurs parents dans le courant du deuxième trimestre. Celles-ci, documents
à l'appui, renseignent les intéressés sur les filières organisées ou non dans l'école aux deuxième et
troisième degrés. Des visites d'entreprises, de sites particuliers, d'expositions, d'institutions en vue de
mieux connaître le monde du travail et ses exigences qui dépassent souvent celles de l'école sont aussi
proposés aux élèves.
Enfin, concernant les élèves suivant un cursus qualifiant ou professionnalisant, ceux-ci ont une période
de stage qui va leur permettre de se rendre compte de la réalité de terrain du monde du travail.
- Du secondaire au supérieur :
Afin de permettre une aide à la maturation du choix des études supérieures, la Sainte Union organise
des rencontres avec des professionnels, des anciens élèves et les élèves du troisième degré, au sujet de
leur vécu. De la documentation sur les différentes filières des Hautes Ecoles et des Universités est à
disposition des élèves et l’école les encourage à participer à une ou plusieurs portes ouvertes en
fonction de leurs aspirations et centre d’intérêts.
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2) Eléments significatif du travail préparatoire de l’enseignant et du stagiaire :
Lors de ce stage d’observation, j’ai pu créer avec l’aide de mon maître de stage un chapitre de cours
sur le thème du harcèlement sur base du sien. En effet, pour celui-ci, le professeur m’a demandé de le
modifier à l’aide de sources plus récentes afin qu’il soit mis à jour. Pour cela, j’ai demandé à
l’assistante sociale travaillant à temps plein au sein de la Sainte Union de la documentation qu’elle a
pu acquérir lors des différentes formations imposées par l’école afin que le personnel puisse se former
face au harcèlement grandissant et évoluant au sein de la société. De plus, j’ai du me familiariser avec
le programme d’enseignement en lisant les compétences visées et les objectifs d’apprentissage. Sur
base de ce programme, j’ai sélectionné les thèmes importants à aborder. Après chaque leçon, il est
important pour l’enseignant de réfléchir à l’efficacité de notre enseignement ainsi que les méthodes
employées.
Mon maître de stage a pu me guider dans la compréhension des objectifs du stage, des attentes et des
responsabilités liées au rôle de l’enseignant dans le secondaire comme la planification des cours, la
gestion du groupe classe ainsi que les méthodologies pédagogiques appropriées pour le cours de
sciences sociales.
De plus, mon maître de stage a pu clarifier les objectifs spécifiques du cours de sciences sociales ainsi
que les connaissances et compétences que les élèves doivent acquérir à l’issue du chapitre. Grâce à ses
conseils j’ai pu élaborer un plan de cours détaillé en organisant la matière de manière logique en
définissant les apprentissages. L’objectif est de fournir aux élèves une expérience d’apprentissage
structurée et cohérente.
Par la suite, j’ai pu observer activement la dynamique de la classe. Lors de cette observation active, le
professeur est un modèle de références pour le stagiaire en démontrant les pratiques exercées en
matière d’enseignement.
Enfin, le maître de stage a pu évaluer régulièrement mes points forts ainsi que mes points faibles en
me fournissant un feed-back après chaque séquences de cours.
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3) Caractéristiques de la classe :
Le cours dans lequel j’ai pu effectuer mon stage est « Sciences sociales » en 3e générale. Une partie
de celle-ci est dans l’option sciences sociales. Le groupe est composé de 17 élèves.
L’ambiance de classe est assez particulière. En effet, la plupart des élèves rencontrent des difficultés à
être actifs et participatifs lors des leçons. Lorsque le professeur essaie de les dynamiser en leur posant
des questions, il y en a peu qui interagissent ou n’osent pas prendre la parole devant la classe.
Néanmoins, il y a un étudiant qui possède des troubles du comportement avec hyperactivité (TDAH)
qui éprouve le besoin de parler et bouger constamment. Afin de canaliser son énergie, il a été important
de faire participer activement cet élève pour que l’enseignement soit bénéfique pour tous et que le
cours ne soit pas perturbé.
✓ Voici une liste des avantages de faire participer activement un élève ayant des troubles du
comportement avec hyperactivité :
- Engagement et attention : Lorsqu'un élève atteint de TDAH est activement impliqué dans
les activités de la classe, il a plus de chances de rester engagé et concentré. La participation
active peut l'aider à maintenir son attention sur le sujet ou la tâche en cours, réduisant ainsi les
distractions potentielles. En effet, lors des cours donnés, l’élève concerné avait des difficultés
pour se concentrer et perturbait le cours. Grâce à cette participation active, il a pu canaliser son
énergie et l’utiliser à bon escient.
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- Renforcement de l'estime de soi : Lorsque les élèves atteints de TDAH1 sont encouragés à
participer activement et qu'ils constatent qu'ils peuvent contribuer de manière significative à la
classe, cela renforce leur estime de soi. Se sentir compétent et valorisé peut améliorer leur
confiance en eux et leur motivation à s'investir davantage dans leurs études.
- Développement des compétences sociales : La participation active en classe offre aux élèves
atteints de TDAH des occasions de développer leurs compétences sociales. Ils peuvent
apprendre à écouter les autres, à respecter les opinions différentes, à travailler en équipe et à
communiquer de manière efficace. Ces compétences sont essentielles pour réussir dans la vie
quotidienne et dans le monde professionnel.
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Trouble de l’attention avec hyperactivité.
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4) Méthodologies utilisées pour atteindre les acquis d’apprentissage :
Lors de ma phase d’observation, j’ai pu remarquer que la dynamique de groupe était peu active et
participative. En effet, le professeur essaie de rendre les élèves acteurs de leur cours mais ceux-ci sont
peu réactifs et ne prennent pas énormément d’initiatives. Il a donc fallu adapter la manière d’enseigner
pour que les élèves soient participatifs et qu’ils aient envie d’apprendre.
Voici quelques astuces pour encourager la participation des élèves dans une classe secondaire :
- Créer un environnement inclusif : S’assurer que tous les élèves se sentent en sécurité et
respectés dans la classe. Encouragez le respect mutuel entre les élèves et valorisez la diversité
des opinions. Lors du chapitre sur le harcèlement, j’ai dû mettre à l’aise les élèves sur les
parties sensibles que nous allons aborder. Si le sujet devient trop compliqué moralement pour
certains, ils ont le droit de sortir quelques instants de la classe afin de reprendre leurs esprits.
- Faire preuve d’enthousiasme : Il est important que le professeur montre sa passion pour le
sujet enseigné. L’enthousiasme est contagieux et peut susciter l’intérêt des élèves.
- Utiliser des méthodes d’enseignement interactives : Il est judicieux de varier les méthodes
d’enseignement par la biais d’activités interactives comme des discussions de groupe, des
débats, des jeux de rôles, etc. Lors du chapitre sur le harcèlement, j’ai pu laisser place au débat
et aux expériences personnelles des élèves. De plus, un jeu de rôle avec un harceleur, un harcelé
et des témoins a été réalisé pour qu’ils puissent déceler les différents acteurs du harcèlement.
- Poser des questions ouvertes : Il est important de ne pas poser des question fermées mais
plutôt des questions ouvertes pour que les élèves y répondent par des analyses et réflexions
afin de travailler leur esprit critique.
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- Impliquer les intérêts des élèves : Relier le contenu du cours aux intérêts et expériences
des élèves est un moyen utile pour sensibiliser les élèves. Il faut leur montrer que le sujet est
pertinent dans leur vie quotidienne et comment il peut les aider à atteindre leurs objectifs
futurs.
- Donner l’exemple : Se montrer ouvert et réceptif aux idées des élèves permet de les soutenir
dans leur apprentissage par des discussion. De plus, le professeur doit démonter l’importance
de la participation active en classe en étant lui-même participatif lors des activités en classe.
- Fournir des rétroactions constructives : Lorsque les élèves participent, valoriser leurs
contributions leur fourni un feed-back positif et constructif. Cela les encouragera à continuer
de s’engager activement dans la classe.
En Belgique, les professeurs de l'enseignement secondaire utilisent divers outils pour atteindre
les objectifs d'apprentissage et les acquis de leurs élèves.
Voici une liste des principales pédagogies et méthodologies utilisées par les enseignants. Toutes n’ont
pas été employées lors de ce stage d’observation mais il est utile de les expliquer brièvement afin de
les comprendre :
- La pédagogie active : cette approche encourage l'implication des élèves dans leur propre
apprentissage. Les professeurs peuvent utiliser des techniques telles que les travaux de groupe,
les projets et les études de cas pour aider les élèves à explorer des concepts de manière
interactive.
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- L'apprentissage collaboratif : cette technique implique la collaboration entre les élèves pour
atteindre des objectifs d'apprentissage communs. Les professeurs peuvent utiliser cette
approche en encourageant les élèves à travailler ensemble sur des projets et à partager leurs
connaissances.
- L'utilisation des TIC : les professeurs peuvent utiliser des technologies de l'information et de
la communication pour compléter leur enseignement, telles que des présentations interactives,
des vidéos éducatives et des simulations. Cela peut aider à maintenir l'attention des élèves et à
rendre l'apprentissage plus interactif.
En résumé, les professeurs de l'enseignement secondaire en Belgique utilisent une variété d'outils et
de méthodologies pour atteindre les objectifs d'apprentissage et les acquis de leurs élèves. Les
pédagogies et les méthodes d'enseignement utilisées sont souvent centrées sur l'implication active des
élèves dans leur propre apprentissage et l'utilisation de technologies pour compléter l'enseignement
traditionnel. De plus, les élèves ont des styles d’apprentissages différents quant aux méthodes
d’enseignement. Certains apprennent mieux en écoutant, d’autres en lisant ou par des travaux de
groupe. En utilisant différentes méthodologies, les enseignants peuvent répondre aux différents
besoins et préférences des élèves, ce qui favorise leur engagement et leur compréhension. Enfin,
certains élèves peuvent rencontrer des difficultés d'apprentissage spécifiques. En utilisant différentes
méthodologies, les enseignants peuvent adapter leur enseignement pour répondre aux besoins des
élèves ayant des styles d'apprentissage différents ou des troubles de l'apprentissage. Par exemple, en
utilisant des techniques visuelles, des supports visuels ou des exercices pratiques, ils peuvent aider les
élèves à mieux comprendre et à surmonter leurs difficultés
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✓ Pédagogies utilisées lors du stage d’observation.
Une des pédagogie utilisée lors de mon stage a été la méthode d’enseignement explicite :
- Début clair : L'enseignant annonce clairement les objectifs de l'apprentissage aux élèves, en
expliquant ce qu'ils vont apprendre et pourquoi c'est important. Il est judicieux de commencer
la séquence par une brève présentation du cours afin que les élèves soient au courant de la
matière qui sera abordée.
- Guidage : L'enseignant fournit des directives précises et des explications détaillées tout au
long du processus d'apprentissage. Cela peut inclure des questions réfléchies pour aider les
élèves à réfléchir et à comprendre les étapes importantes.
- Pratique guidée : Les élèves participent activement à des exercices ou à des activités
supervisées par l'enseignant. Ces activités permettent aux élèves de pratiquer ce qu'ils ont
appris, en bénéficiant d'un soutien et d'un feedback continu de la part de l'enseignant.
- Pratique indépendante : Une fois que les élèves ont acquis une certaine compréhension et
compétence, ils sont encouragés à s'exercer de manière autonome. L'enseignant fournit des
occasions pour les élèves de consolider et de renforcer leurs apprentissages par le biais
d'exercices individuels ou de travaux pratiques.
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- Évaluation continue : L'enseignant évalue régulièrement les progrès des élèves pour s'assurer
de leur compréhension et de leur maîtrise des compétences enseignées. Cette évaluation permet
à l'enseignant d'adapter son enseignement en fonction des besoins individuels des élèves.
En utilisant la méthode d'enseignement explicite, les enseignants peuvent fournir aux élèves un cadre
structuré et des instructions détaillées pour les aider à développer des compétences et des
connaissances solides. Cette approche favorise l'engagement des élèves, leur compréhension
approfondie et leur autonomie dans l'apprentissage.
En effet, cette pédagogie peut s’avérer utile pour lorsqu’on est chargé d’enseigner un cours de sciences
sociales car celles-ci sont étroitement liées à la réalité sociale et politique. La discussion permet aux
élèves de relier les concepts abstraits étudiés en classe à des situations réelles. En discutant de
problèmes sociaux actuels ou d'études de cas spécifiques, les élèves peuvent mieux comprendre
l'application pratique des connaissances acquises. En utilisant la pédagogie par la discussion, les
enseignants de sciences sociales peuvent créer un environnement d'apprentissage dynamique et
participatif qui stimule l'intérêt des élèves, développe leur pensée critique et les prépare à s'engager
activement dans la société en tant que citoyens informés et responsables.
La pédagogie par la discussion est une méthode d'enseignement interactive qui implique l'échange
d'idées et de perspectives entre les élèves et l'enseignant. Cette méthode d'enseignement présente
plusieurs avantages pédagogiques, notamment favoriser l’apprentissage actif, ce qui signifie que les
étudiants ne sont pas simplement des récepteurs passifs de l’informations mais qu’ils participent
activement à la discussion et l'élaboration de la compréhension de la matière. Ils peuvent également
poser des questions, clarifier des points et donner leur avis.
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De plus, cela encourage la pensée critique. En effet, la discussion en classe permet aux étudiants
d'analyser, d'évaluer et de critiquer différents points de vue, en utilisant des preuves et des arguments
pour soutenir leurs positions. Cela encourage la pensée critique et la réflexion sur les sujets abordés.
Ensuite, elle permet d’améliorer la communication. En discutant avec leurs pairs et leur enseignant,
les élèves améliorent leur capacité à communiquer clairement et efficacement, à écouter les autres et
à exprimer leurs idées de manière cohérente.
Cette pédagogie favorise également la collaboration. Les discussions en groupe permettent aux
étudiants de travailler en équipe, de développer des compétences en leadership et de résoudre les
problèmes ensemble.
La discussion permet d’encourager la rétention de l’information. Les étudiants sont plus susceptibles
de se souvenir des informations qu'ils ont apprises lorsqu'ils ont participé activement à la discussion
en classe, plutôt que de simplement écouter une lecture ou une présentation.
Enfin, la pédagogie par la discussion permet de promouvoir la diversité des perspectives car elle
permet de comprendre les perspectives et les expériences des autres et de favoriser la compréhension
interculturelle.
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L’apprentissage par la discussion :
La discussion, préparée ou spontanée, est une composante essentielle de l’apprentissage, qu’elle soit
entre l’étudiant et l’enseignant ou entre étudiants. Elle permet aux apprenants de construire pas à pas
leurs propres connaissances par une participation active au développement de la pensée critique.
Ainsi, apprendre en discutant avec les autres permet à chacun d’articuler ses idées, ses opinions et
questionnements, de partager les informations, de les valider et/ou en construire de nouvelles.
L’enseignant peut organiser des moments d’échanges dans son cours, préparer des interventions afin
d’entraîner les étudiants. Cette activité de prise de parole programmée et réfléchie augmente la qualité
des échanges tout en prévenant les renoncements et démotivations par manque d’intérêt ou à cause de
la complexité des sujets abordés.
L’enseignant, en acceptant de ne diriger que partiellement les échanges, permet aux étudiants de
devenir des acteurs responsables de leurs apprentissages.
Il est important d’encourager les élèves à interagir entre eux et non pas seulement des interactions
étudiants – professeur. En effet, les élèves ont l’habitude de discuter avec le professeur en lui
demandant l’autorisation de parole. Néanmoins, dans ce type de pédagogie, il est préférable de laisser
la parole circuler plus librement que d’habitude. Le rôle de l’enseignant est d’intervenir lorsque le
débat dérive du sujet principal. De plus, l’enseignant participe au débat afin de relancer les questions,
affiner les raisonnements mais aussi pour donner de pistes de réflexion. Dans cette pédagogie, le
professeur est au cœur de la discussion avec les élèves, c’est-à-dire que ses interventions sont très
importantes afin de les aider à avancer dans leur réflexion.
Quant aux formes d’interventions de l’enseignant pour soutenir la discussion des élèves, voici
quelques pistes :
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- Reformuler une idée exprimée par un élève et demander à l’ensemble du groupe de se
positionner par rapport à lui : « X a dit que … qu’en pensez-vous ? Etes-vous d’accord avec
lui ? Pourquoi ? »
- Mettre en contradiction deux idées exprimées indépendamment par des élèves différents pour
mettre l’accent sur les divergences et ainsi susciter un nouveau débat.
- S’appuyer sur des supports utilisés lors de l’activités pour s’interroger et interroger les
groupes : « Quand je regarde vos résultats, je vois que vous n’êtes pas d’accord sur … Qu’en
pensez-vous ?
- Poser une nouvelle questions découlant de ce qui vient d’être dit et faire progresser la
discussion.
- Soutirer des informations pertinentes aux élèves à l’aide d’indices visuels ou allusions verbales.
- Répondre aux remarques des élèves pour leur assurer un retour et construire une signification
plus générale, en confirmant ce qui a été dit, en répétant pour permettre d’attirer l’attention de
tous mais aussi en reformulant. Il est aussi important de rejeter une réponse fausse ou
inappropriée.
- Décrire les expériences importantes vécues ensemble en classe.
o Points positifs :
- La discussion réflexive contribue à donner un sens à la matière que doivent apprendre les
étudiants.
- Cette stratégie pédagogique permet aux étudiants de faire des liens entre le contenu de cours
et quelque chose de concret.
- Elle permet aux étudiants de contribuer à la construction des apprentissages de tout un chacun.
- C’est une façon dynamique de présenter le contenu d’un cours.
- Elle contribue au développement de l’esprit critique sur des questions liées à l’exercice de la
future profession des étudiants.
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o Points négatifs :
Donner un cours sur le thème du harcèlement est un sujet sensible pour l’enseignant pour plusieurs
raisons que je vais expliquer ci-dessous en relevant les points forts ainsi que les moments critiques que
l’on peut rencontrer.
❖ Pédagogie active :
La pédagogie active est une méthode d'enseignement qui met l'accent sur l'implication active des
étudiants dans leur propre apprentissage. Elle vise à favoriser leur participation, leur réflexion, leur
collaboration et leur engagement dans le processus d'acquisition des connaissances. Voici quelques
éléments clés de la pédagogie active :
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- Collaboration et interaction : Les étudiants sont encouragés à travailler ensemble, à partager
leurs idées, à collaborer sur des projets communs et à interagir les uns avec les autres. Cette
interaction favorise l'apprentissage par les pairs, où les étudiants peuvent s'enseigner
mutuellement et bénéficier de différentes perspectives. Le cours de sciences sociales porte sur
l'étude des interactions humaines, des relations et des dynamiques sociales. Il a donc été
judicieux d’utiliser cette méthode lors de ma présentation de séquence de cours.
- Évaluation authentique : La pédagogie active met l'accent sur l'évaluation authentique, c'est-
à-dire l'évaluation des compétences et des connaissances des étudiants par le biais de tâches
réelles et significatives plutôt que par de simples examens écrits. Cela peut inclure des
présentations, des projets, des portfolios, des études de cas, des simulations, etc.
L'objectif principal de la pédagogie active est d'engager les étudiants dans leur apprentissage, de
développer leur esprit critique, leurs compétences de résolution de problèmes et leur capacité à
appliquer les connaissances dans des contextes réels. Cela favorise également leur motivation et leur
autonomie dans leur parcours éducatif.
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❖ Moments critiques que l’on peut rencontrer lors d’un cours de sciences sociales:
- Biais personnel : Les élèves peuvent apporter leurs opinions lors des discussion sur le thème
du harcèlement. Il est important pour l’enseignant de maintenir un environnement neutre et
d’encourager le groupe à considérer et respecter les différents avis des autres.
Lors des débat, les avis des élèves divergeaient et il pouvait y avoir quelques conflits d’intérêts.
Mon rôle a donc été de recentrer le débat sur le sujet et faire en sorte que chacun accepte les
opinions des autres lors des échanges.
- Manque d’engagement : Certains élèves peuvent avoir du mal de s’engager dans le cours de
sciences sociales, en le percevant comme moins concret ou pertinent quez d’autres matières. Il
est important pour l’enseignant de susciter leur intérêt en rendant les leçon interactives mais
aussi en utilisant des exemples concrets.
Lors du chapitre sur le harcèlement, j’ai pu utiliser des exemples concrets sur le sujet tels que
des capsules vidéos. De plus, les élèves étaient acteurs du cours afin de renforcer leur
engagement au sein de celui-ci et de les amener à réfléchir, discuter et appliquer les concepts
et compétences enseignées.
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❖ Points positifs que l’on peut rencontrer lors d’un cours de sciences sociales :
- Pensée critique : Les sciences sociales encouragent la pensée critique en encourageant les
élèves à remettre en question les idées préconçues, à évaluer les preuves et à formuler des
arguments solides. Cela leur permet de développer une réflexion indépendante et de prendre
des décisions éclairées.
Lors du cours, les élèves ont pu débattre sur le harcèlement et ont pu mener une réflexion sur
base des notions théoriques.
- Sensibilisation à la diversité : Les sciences sociales abordent souvent des sujets tels que la
diversité culturelle, l'égalité des sexes et les droits de l'homme. Cela aide les élèves à
développer une sensibilisation et une appréciation des différentes perspectives et expériences.
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5) Analyse réflexive sur le travail de l’enseignant :
Le travail d'un enseignant du secondaire est essentiel car il joue un rôle important dans la formation et
le développement de l'esprit des jeunes. En tant que modèles, les enseignants sont chargés de
transmettre des connaissances, d'inculquer des compétences et de développer une passion pour
l'apprentissage chez les élèves.
L'un des aspects les plus convaincants du travail des enseignants est l'impact positif qu'ils peuvent
avoir sur la vie de leurs élèves. Chaque jour, les enseignants ont la possibilité d'inspirer, de motiver et
de soutenir les étudiants sur les plans académique et personnel. Ils peuvent aider les élèves à découvrir
leurs passions, à développer leur estime de soi et à surmonter les obstacles qu'ils rencontrent. Les
enseignants sont souvent des figures d'autorité bienveillantes et des modèles dont l'influence peut
s'étendre bien au-delà de la salle de classe.
Un autre aspect important du travail d'un enseignant dans le secondaire consiste à créer un
environnement d'apprentissage stimulant et inclusif. Les élèves viennent à l'école avec des
expériences, des capacités différentes et il est de la responsabilité de l'enseignant de les comprendre et
de les soutenir. En adaptant les méthodes d'enseignement, en fournissant les ressources appropriées et
en encourageant la collaboration, les enseignants peuvent aider chaque élève à atteindre son plein
potentiel.
Cependant, le travail d'un enseignant n'est pas sans défis. Les enseignants sont souvent confrontés à
des salles de classe surpeuplées, à des ressources limitées et à des attentes élevées de la part des élèves,
des parents et de la société dans son ensemble. Ils doivent faire preuve d'une grande résilience, d'un
enthousiasme inébranlable et d'une capacité à s'adapter continuellement aux besoins changeants de
leurs élèves.
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✓ Réflexion personnelle sur le travail de l’enseignant :
En tant qu'enseignant, mon rôle est essentiel dans la formation et l'éducation des jeunes. Mon travail
consiste à transmettre des connaissances, à développer les compétences des élèves et à les
accompagner dans leur parcours éducatif. Cette responsabilité est à la fois enrichissante et exigeante,
et nécessite une réflexion constante sur ma pratique pédagogique.
L'un des aspects les plus gratifiants de mon travail est d'observer les progrès réalisés par les élèves.
Chaque fois qu'un étudiant comprend un concept complexe, surmonte une difficulté ou réalise une
réussite, cela renforce ma motivation et me rappelle pourquoi j'ai choisi d’entreprendre le certificat
d’aptitudes pédagogique. Pouvoir contribuer au développement intellectuel et personnel des jeunes est
une véritable source de satisfaction.
Un autre défi auquel je suis confronté est celui de maintenir la motivation des élèves. Les adolescents
peuvent parfois manquer d'engagement et d'intérêt pour l'apprentissage, ce qui peut rendre mon travail
plus difficile. Il est donc important de rendre les cours attractifs et pertinents en utilisant des méthodes
pédagogiques interactives, des supports multimédias et des exemples concrets. En suscitant l'intérêt
des élèves, je peux les encourager à s'investir davantage dans leur propre apprentissage.
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En conclusion, le travail d'un enseignant en secondaire est à la fois gratifiant et complexe. Cela
demande une remise en question constante de ma pratique pédagogique, ainsi qu'une adaptation
permanente aux besoins des élèves. Malgré les défis rencontrés, voir mes élèves grandir, s'épanouir et
réussir représente une source inépuisable de motivation et de fierté.
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L’importance pour l’enseignant de toujours s’actualiser sur les pratiques et
techniques éducatives.
Un enseignant exerçant dans l'enseignement secondaire en Belgique doit constamment se mettre à jour
sur les techniques et les pratiques pédagogiques pour plusieurs raisons :
Les connaissances et les exigences de l'éducation évoluent constamment, avec de nouvelles méthodes,
technologies et théories éducatives qui émergent régulièrement. Les enseignants doivent donc rester à
jour pour être en mesure d'enseigner efficacement les matières qu'ils enseignent. Au sein de la Sainte-
Union, les enseignants ainsi que l’équipe éducative ont pour obligation de participer au minimum à
une formation par année scolaire afin de se mettre à jour au niveau des pédagogies nouvelles.
Les élèves sont également en évolution constante, avec des styles d'apprentissage différents, des
besoins spécifiques et des intérêts variés. Les enseignants doivent donc être capables d'adapter leurs
méthodes d'enseignement à chaque élève individuellement pour maximiser leur réussite. La formation
continue offre aux enseignants l'occasion d'acquérir de nouvelles stratégies et techniques
d'enseignement différenciées, de découvrir des méthodes d'évaluation innovantes et d'apprendre à
adapter leur enseignement en fonction des styles d'apprentissage et des niveaux de compétence des
élèves.
Enfin, les enseignants sont également responsables de la formation continue obligatoire, qui est requise
pour maintenir leur certification en tant qu'enseignant. Cela signifie qu'ils doivent régulièrement
participer à des cours de formation pour développer leurs compétences et leurs connaissances
professionnelles.
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Compétences nécessaires pour exercer le métier de professeur en enseignement
secondaire :
Pour exercer avec succès le métier de professeur dans une école secondaire, diverses compétences sont
nécessaires. Au-delà de l'expertise dans leur domaine d'enseignement spécifique, voici les
compétences clés que les enseignants doivent posséder pour fournir une éducation de qualité et
soutenir le développement global des élèves :
- Adaptabilité : Les enseignants doivent être capables de s'adapter aux différents styles
d'apprentissage et aux besoins individuels des élèves. Ils doivent être flexibles dans leur
approche pédagogique, en utilisant des stratégies d'enseignement variées pour répondre aux
différents niveaux de compétence et aux intérêts des étudiants.
- Communication efficace : Une communication claire et efficace est essentielle dans le métier
d'enseignant. Les enseignants doivent être capables d'expliquer les concepts de manière
accessible, d'encourager la participation des élèves, de poser des questions pertinentes et
d'écouter activement les préoccupations et les idées des élèves. Ils doivent également être
capables de communiquer efficacement avec les parents et les collègues.
- Gestion de classe : Les enseignants doivent avoir des compétences solides en gestion de
classe pour maintenir un environnement d'apprentissage positif et productif. Cela inclut la
capacité à établir des règles et des attentes claires, à gérer le comportement des élèves de
manière appropriée, à favoriser la collaboration et à résoudre les conflits de manière
constructive.
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- Empathie et relationnel : Les enseignants doivent faire preuve d'empathie envers les élèves,
en comprenant leurs besoins émotionnels et en créant un environnement bienveillant et inclusif.
Ils doivent être capables de nouer des relations positives avec les élèves, d'encourager leur
estime de soi, de les soutenir dans leurs défis et de favoriser leur développement personnel.
- Développement professionnel continu : Les enseignants doivent être engagés dans leur
propre développement professionnel continu. Ils doivent rester à jour avec les nouvelles
pratiques pédagogiques, les avancées dans leur domaine d'enseignement et les innovations
technologiques. Cela leur permet de fournir une éducation de qualité et de s'adapter aux
évolutions du système éducatif.
- Patience : Dans une classe de l'enseignement secondaire, il y a souvent une grande diversité
d'élèves en termes de personnalités, de niveaux de compréhension, de capacités
d'apprentissage, de besoins spécifiques, etc. Certains élèves peuvent comprendre rapidement
les concepts, tandis que d'autres peuvent avoir besoin de plus de temps pour assimiler les
informations. L'enseignant doit donc être patient et prêt à adapter son enseignement pour
répondre aux besoins individuels de chaque élève. De plus, L'apprentissage est un processus
complexe et individuel. Chaque élève a son propre rythme d'apprentissage et peut rencontrer
des difficultés à différents moments. Il est important pour un enseignant de reconnaître que
certains élèves auront besoin de temps et de multiples explications pour comprendre un
concept. Enfin, Les élèves du secondaire traversent une période de leur vie où ils sont
confrontés à de nombreux changements sociaux, émotionnels et physiques. Certains peuvent
éprouver des difficultés à gérer leurs émotions, à maintenir leur attention ou à s'engager
activement dans la classe. L'enseignant doit être patient et compréhensif face à ces défis et
offrir un soutien émotionnel aux élèves.
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De plus, les enseignants de l’enseignement secondaire doivent travailler avec des adolescents
particulièrement difficiles à comprendre et à motiver. Les élèves peuvent devenir distraits,
désintéressés ou résister à l'autorité, ce qui peut rendre l'enseignement difficile. Par conséquent, les
enseignants doivent patiemment trouver des moyens d'impliquer les étudiants et de maintenir leur
intérêt tout au long du cours.
En somme, être un enseignant compétent dans une école secondaire nécessite bien plus que la simple
maîtrise des connaissances académiques. Cela exige des compétences pédagogiques solides, une
adaptabilité aux besoins des élèves, une communication efficace, une gestion de classe adéquate, de
l'empathie, des compétences en évaluation et un engagement envers le développement professionnel
continu. Ces compétences combinées permettent aux enseignants de créer un environnement
d'apprentissage stimulant, inclusif et propice au développement intégral des élèves.
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❖ Annexes :
Parcours thématique n° 4 :
Les produits stupéfiants
Afin de faire émerger toutes tes représentations, tes interrogations face à ce sujet, rédige une question
pertinente sur base de l’extrait du livre « L’herbe bleue », de Béatrice Sparks.
Consigne :
Rappel :
Pour que votre question pertinente soit correcte, elle doit :
- Etre en rapport avec le thème étudié
- Être compréhensible
- Être claire et précise
- Être formulée dans un français correct
La question de la classe :
Quelles substances sont appelées drogues ? Pourquoi consomme-t-on de la drogue
?
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Situations-problèmes
Lis attentivement les situations-problèmes décrites ci-dessous. Puis, par groupe de deux, analyse-les
et donne ton opinion en argumentant ta réponse.
Cas n° 1 : « Dans tes relations de travail, tu connais une personne se drogue.
Quelques mois plus tard, cette personne meurt d’une overdose ».
Questions :
e) Que penserais-tu si, malgré ton aide, elle décédait malgré tout ?
Cas n° 2 : « Tu es maman et tu apprends que ton fils fume régulièrement du cannabis. » Questions :
Réponds à ces questions sur une feuille de bloc. Puis, lis l’extrait de l’Herbe Bleue.
Que penses-tu de l’extrait de « l’Herbe bleue » ?
……………………………………………………………………………………………….…
………………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………….…
………………………………………………………………………………………………….
……………………………… réponses des élèves…………………………………………
………………………………………………….………………………………………………
………………………………………………….………………………………………………
……………………………………………….…………………………………………………
………………………………………………….………………………………………………
Procure-toi au plus vite le livre car il y aura un petit travail sur celui-ci dans la suite du cours.
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Le Livre de Béatrice Sparks : « L’herbe bleue »
L’Herbe bleue (Go Ask Alice) est un livre publié anonymement comme un journal intime en 1971,
mais qui a depuis été attribué à la psychologue américaine Beatrice Sparks. Elle reconnaît en être
l’auteur quelques années plus tard dans une interview. Elle s’est en fait inspirée d’une partie du journal
intime d'une de ses patientes mais également d'événements fictifs inspirés par son travail avec d'autres
adolescents en difficulté.
Avant tout, le but de Béatrice Sparks était d’éviter, à d'autres jeunes, de connaître les mêmes travers et
de les mettre en garde la jeunesse contre des risques sociaux dans des livres quelque peu moralisateurs
et puritains.
"Cher journal,
Je ne sais pas si je dois être honteuse ou heureuse. Je sais seulement qu'hier soir il
m'est arrivé une chose incroyable, extraordinaire. En l'écrivant, ça va paraître
morbide, mais en réalité c'est formidable, merveilleux, miraculeux.
Les copains de Jill étaient si gentils, si détendus, si à leur aise, que je me suis
immédiatement sentie chez moi avec eux. Ils m'ont acceptée comme si j'avais
toujours fait partie de leur bande et tout le monde était joyeux, très relax. J'ai adoré
cette atmosphère. C'était chouette, chouette, chouette. Bref, au bout d'un moment
Jill et un des garçons ont apporté des verres de Coca-Cola pour tout le monde et
aussitôt les gosses se sont couchés par terre sur des coussins, ou sur le canapé les
fauteuils. Jill m'a cligné de l'oeil en disant : " Ce soir nous allons jouer au furet, tu
sais, " il court il court le furet ", comme
quand on était gosses. " Bill Thompson qui s'était allongé à côté de moi, s'est mis à rire : " C'est dommage pourtant
que quelqu'un doive surveiller les enfants. " Je l'ai regardé et il m'a souri. Je ne voulais pas passer pour une idiote en
lui demandant ce qu'il voulait dire.
Tout le monde a bu, lentement, et il me semblait qu'ils s'observaient tous. Je regardais Jill, en pensant que je devrais
faire tout ce qu'elle ferait.
Soudain, je me suis sentie toute drôle, comme s'il y avait une tempête en moi. Je me souviens qu'on avait mis deux
ou trois disques, depuis qu'on avait apporté les verres, et à présent, tout le monde me regardait. J'avais les mains
moites, et je sentais des gouttes de sueur couler de mes cheveux sur ma nuque. La pièce semblait anormalement
silencieuse quand Jil s'est levée pour aller tirer les rideaux je me suis dit : " Ils essayent de m'empoisonner ! Pourquoi,
pourquoi, pourquoi veulent-ils m'empoisonner ? "
Tout mon corps était tendu, tous mes muscles crispés, et j'éprouvais une bizarre appréhension qui m'étranglait, me
suffoquait. Quand j'ai rouvert les yeux, je me suis aperçue que c'était simplement Bill qui m'avait prise par les épaules.
" T'en as de la chance ", disait-il, lentement, comme un disque que l'on passe à une mauvaise vitesse. " Mais ne
t'inquiète pas, je te surveillerai. Ca va être un bon voyage. Allez, détends-toi, laisse-toi aller, ça va être chouette ". Il
m'a caressé la figure et le cou, tendrement, et il m'a murmuré : " Je t'assure, je veillerai sur toi, il ne t'arrivera rien de
mal ". Soudain, il semblait se répéter, inlassablement, comme dans une chambre d'écho. Je me suis mise à rire comme
une folle. C'était la chose la plus drôle, la plus absurde que j'avais jamais entendue. Et puis j'ai remarqué des dessus
qui changeaient lentement, au plafond. Bill m'a attirée contre lui et m'a posé la tête sur ses genoux pendant que je
regardais les couleurs se mêler et tournoyer au plafond, des grandes tâches rouges, bleues, jaunes. Je voulais faire
partager aux autres ce spectacle merveilleux mais les mots qui sortaient de ma bouche étaient pâteux, mouillés, ils
29
avaient un goût de couleur. Je me suis redressée et je me suis mise à marcher en frissonnant un peu. J'avais
l'impression que le froid s'insinuait en moi et je voulais le dire à Bill, mais je ne pouvais que rire.
Bientôt, des tas de pensées sont apparues, entre chaque mot. J'avais découvert le parfait et véritable langage originel,
celui d'Adam et d'Eve, mais quand j'essayais de l'expliquer, le mots que j'employais n'avaient pas de rapport avec
mes pensées. Je les perdais. Ma découverte m'échappait, cette merveilleuse chose vraie, merveilleuse, inestimable,
qui aurait dû être sauvée pour la postérité. J'étais désolée, et finalement je n'ai plus rien dit, je ne pouvais plus, et je
me suis laissée tomber par terre, j'ai fermé les yeux et alors la musique a commencé à m'absorber, physiquement. Je
pouvais la sentir, la toucher, la humer et l'entendre, tout à la fois. Jamais rien au monde n'avait été aussi beau. Je
faisais partie de chaque instrument littéralement. Chaque note avait son caractère, sa forme, sa couleur, et semblait
séparée des autres, si bien que je pouvais considérer son rapport avec tout le reste du morceau avant la note suivante
retentisse. Mon esprit possédait la sagesse des siècles, et il n'y avait pas de mots que pour décrire ce que je ressentais.
J'ai vu un magazine, sur une table, et je le voyais en cent dimensions. C'était si beau que je n'ai pu le supporter et j'ai
fermé les yeux. Aussitôt je me suis mise à flotter dans une autre sphère, un autre monde. Des choses se précipitaient
vers moi et s'éloignaient rapidement, en me coupant la respiration comme lorsqu'un ascenseur descend trop vite. Je
ne savais plus distinguer le réel de l'irréel. Est-ce que j'étais la table, ou le livre, ou la musique, ou bien est-ce que je
faisais partie de tout à la fois ? Mais ça n'avait pas d'importance parce que, quoi que ce soit, c'était merveilleux. Pour
la première fois de ma vie, je n'avais plus de complexes. Je dansais devant tout le monde, je faisais des effets de bras,
de jambes et je m'amusais, j'étais heureuse.
Mes sens étaient devenus si aigus que je pouvais entendre quelqu'un respirer dans la maison voisine, et que je sentais
l'odeur du gâteau au chocolat que quelqu'un faisait cuire à des kilomètres de là.
Après des éternités, je pense, je suis retombée sur terre et j'ai vu que tout le monde se levait. J'ai demandé vaguement
à Jill ce qui c'était passé et elle m'a expliqué que dans dix des quatorze verres de Coca il y avait eu du L.S.D. et " il
court il court le furet " personne ne savait qui l'aurait. Ouh ! Quel bonheur d'avoir été parmi les gagnants ! Quelle
chance !
Quand nous sommes rentrées, grand-papa et grand-maman étaient couchés, il n'y avait pas de lumière dans la maison,
et Jill m'a aidée à monter dans ma chambre, à me déshabiller et à me coucher, et je me suis endormie, j'ai sombré
dans un vague sommeil "mal de mer " , mais pleine de bien-être, sauf pour une légère migraine due sans doute à ma
crise de fou rire. Quelle soirée ! Formidable ! Merveilleuse ! C'était fantastique ! Mais je ne pense pas que je
recommencerai. J'ai entendu raconter trop d'histoires horribles sur la drogue.
Maintenant que je réfléchis, j'aurais dû deviner ce qui se passait ! La première idiote venue l'aurait deviné, mais je
trouvais cette soirée si bizarre, si excitante, que je suppose que je n'écoutais pas, ou peut-être que je ne voulais penser
à rien. Je serais morte de peur si j'avais su !
Alors je suis vraiment très heureuse qu'ils m'aient joué ce tour, parce que maintenant je peux me sentir libre et
vertueuse puisque je n'ai pas pris la décision moi-même. Et d'abord toute cette histoire est finie et je n'y penserai plus.
"
Résumé du livre :
Un soir, une jeune fille de 15 ans mal dans sa peau est invitée à une soirée. Au jeu "il court le furet",
elle ne le sait pas mais, dans 10 des 14 verres, il y a du LSD. C'est sa première prise de drogue, à son
insu. Elle y prend goût et tout s'enchaîne très vite : elle se drogue de plus en plus souvent, développe
une addiction, quitte ses parents, vend sa "came" et se retrouve presque à la rue. « Quand on a
commencé, il n'y a plus de vie possible sans drogue, mais c'est une existence dégueulasse d'esclave.
Et pourtant, je suis ravie d'y retourner. Heureuse ! Heureuse ! Ça n'a jamais été meilleur qu'hier soir.
Chaque nouvelle fois est la meilleure ». Elle fera de nombreuses tentatives pour arrêter de se droguer,
et finira dans un asile psychiatrique. Elle meurt trois semaines après avoir décidé d'arrêter d'écrire son
journal (« Tout a été pour le mieux, je pense, d'une manière spéciale. Salut, à bientôt. »)
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Ce livre fascine la jeunesse d'aujourd'hui par sa façon de ne pas "interdire" la drogue, elle explique
différents points de vues, d'un côté celui d'une adolescente qui se laisse entraîner dans la drogue,
trouvant "excitant" ce milieu pourtant "dangereux" puisqu'elle a entendu dire des choses "vulgaires"
sur le L.S.D. Pensant après son expérience que les gens qui ont écrit ces "choses vulgaires" "ne savaient
manifestement pas de quoi ils parlaient", elle se dit "curieuse" d'essayer la "mariejeanne". Ainsi débute
la fin de son existence, se disant vieille, se sentant vieille. Elle en vient à utiliser son corps pour avoir
sa dose, comme d'autres personnes avant elle. Au cours de sa descente aux enfers, elle rencontre des
gens autant en difficultés qu'elle.
D'un autre côté, ce livre montre à quel point il est difficile de sortir de l'emprise de la drogue. Ce livre
dissuade la consommation de drogue d'une manière fine et dissimulée.
31
Compétence n° 2 : Rechercher des informations et construire une démarche de
recherche optimale.
Poison
Si l’on prend le mot «drogues» dans son sens large, elles sont
disponibles partout, et chacun est amené à les rencontrer: la
société de consommation offre de nombreux produits qui
modifient l’humeur, la pensée, les sensations et le
comportement.
32
A partir du texte suivant, définis ce qu’est une drogue.
Qu’appelle-t-on une drogue? A l’origine (XIVe siècle), on désignait sous ce terme les constituants des
médicaments, puis ces médicaments eux-mêmes. Au XXe siècle, le sens du mot s’est transformé pour
désigner les substances chimiques qui ont un effet modificateur sur l’état de conscience et/ou l’activité
mentale. Mais toutes les substances de ce type n’ont pas été désignées sous le terme «drogue». En Europe,
il s’est d’abord appliqué aux substances produites et fabriquées dans les pays du Sud (opium, coca,
cannabis...).
Ce n’est que plus récemment que les substances produites dans les pays du Nord (alcool, tabac,
médicaments...) ont été également qualifiées de «drogues». Cette différence de traitement entre les
«drogues du Sud» et les «drogues du Nord» s’explique sans doute par les sens péjoratifs conférés au mot
drogue dans notre société : les modificateurs de la pensée et de l’humeur produits dans le Sud sont
considérés comme de «mauvaises drogues». Par contre, «il y a du bon tabac dans ma tabatière», et «goûtons
voir si le vin est bon».
«Psychotrope» est un mot récent (± 1970) signifiant «qui donne une direction à la pensée». Il désigne donc
les mêmes produits que «drogues», mais il est plus neutre, car il ne possède pas le sens péjoratif du mot
«drogue». Les drogues, quelles qu’elles soient, sont souvent entourées d’une atmosphère de sollicitation:
publicité, pression des amis, coutumes sociales.
Source : Un autre regard sur les drogues, brochure éditée par Infor-Drogues
Une drogue est toute substance chimique qui a un effet modificateur sur l’état de conscience et/ou
l’activité mentale.
33
2. Quelles sont les catégories de drogues ?
Les drogues sont répertoriées selon deux catégories : les drogues douces et les drogues dures.
Dans les drogues douces, on retrouve : le café, l’alcool, le tabac, … Dans les drogues
- Les drogues de synthèse : les amphétamines, le LSD (acide), les médicaments, le cannabis,
les hallucinogènes.
34
Les drogues douces Les drogues dures
Cannabis - ecstasy
Tabac - hallucinogènes
A ton avis, quelle est la drogue la plus répandue parmi les jeunes à l’heure actuelle ?
De plus, le cannabis séduit de plus en plus de jeunes et ce, de plus en plus tôt.
Les drogues dures sont les drogues les plus dangereuses immédiatement car elles développent une
forte dépendance chez le consommateur et finissent par devenir indispensables au consommateur.
35
3. Qu’est-ce que la toxicomanie ?
Que signifie le terme « toxicomane » ?
En observant ce différents photographies prises par la police américaines, que peux-tu constater ?
36
4. Qu’est-ce que la dépendance ?
Sur base des témoignages dans le dossier de documents sur « Les différentes drogues », définis ce
qu’est la dépendance.
Une addiction est une conduite qui repose sur une envie répétée et irrépressible, en dépit de la
motivation et de s’y soustraire.
37
Les hommes dépendent de beaucoup de choses, et cette dépendance est aussi inévitable que,
finalement, souhaitable : ne parle-t-on pas de liens affectifs, ou d’attachement ? «Dépendre de»
signifie «être relié à».
Il est heureux que les hommes et les femmes soient «reliés» les uns aux autres et au monde qui les
entoure. Mais, il est des liens qui vous emprisonnent plus que d’autres... selon la capacité qui vous
reste de vous en défaire. La dépendance qui peut apparaître suite à la consommation régulière de
certaines drogues varie en fonction du produit, du mode et des conditions d’usage, de la
personnalité de l’usager et de sa situation à ce moment-là.
Plus on consomme de produits stupéfiants, plus les quantités consommées sont conséquentes. En effet,
le corps et le cerveau se sont habitués au produit et réagissent de moins en moins, ce qui explique
l’augmentation des doses.
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Les deux sortes de dépendance :
Dans la consommation des drogues, on peut distinguer deux sortes de dépendance : la dépendance
psychologique et la dépendance physique.
✓ La dépendance physique :
C’est un phénomène physique du même ordre que la faim ou la soif. Le corps s’habitue à la
présence régulière de certaines substances dans l’organisme. Si, pour l’une ou l’autre raison,
elles viennent à manquer, le corps signale ce manque au cerveau qui le manifestera sous forme
de désir très fort d’en consommer à nouveau (parfois associé à de la douleur physique).
✓ La dépendance psychologique :
Il est important de souligner le fait que la grande majorité des cas de dépendance sont d’ordre
psychologique. Le corps n’a pas de réelle dépendance mais l’esprit, oui. Le consommateur
ressent de réelles angoisses à l’idée de ne pas avoir sa dose même si son corps est sevré. Seul
le psychologique peut expliquer des dépendances à l’égard de produits non consommables :
T.V., téléphone portable, voiture, travail, jeux,... C’est l’incapacité pour une personne d’être
bien sans un «produit».
Remarque :
La dépendance psychologique cause plus de dégâts dans la vie d’un individu. Cette dépendance
psychologique n’est pas supprimée totalement et ce, même après une longue période de sevrage et une
abstinence totale de la part de l’ancien toxicomane.
Des années plus tard, l’envie peut reprendre car le souvenir du plaisir est synonyme de nostalgie. Un
toxicomane sevré doit alors être en alerte toute sa vie.
39
5. Quelques témoignages de toxicomanes
Réponds aux questions sur le livre sur une feuille à en-tête que tu remettras à ton professeur.
…/35
Petit questionnaire sur le livre « L’Herbe bleue » :
1. Comment se nomme l’auteur du journal intime ? Quel âge a-t-elle ? …/2
L’auteur ne révèle pas son nom, à aucun moment dans le livre. Elle vient de fêter ses quinze
ans, le 20 septembre.
2. Au début du livre, (p. 9) penses-tu que l’auteur se décrive objectivement ? Justifie ta réponse.
… /3
L’auteur se trouve moche, informe, laide et dépourvue de tout charme. Je pense qu’elle exagère
sa description physique.
L’auteur n’est pas bien dans sa peau, elle se cherche car elle est en pleine période de
l’adolescence.
4. Cette vision négative d’elle peut-elle être une des raisons qui l’ont conduite à continuer à
prendre des drogues ? Justifie ta réponse. …/3
5. Quelles drogues la jeune fille consommait-elle ? Cite-en quatre distinctes et précise pour
chacune d’elles s’il s’agit d’une drogue douce ou dure. …/4
L’auteur va essayer : LSD ou acide (drogue douce), héroïne (drogue dure), cannabis (drogue
douce), amphétamines (drogue douce), speed (drogue dure),
…
L’auteur vit de moins en moins bien sa descente aux enfers. Elle a de plus en plus de mal à
assumer ses choix de vie : sur le moment, c’est existant pour elle cette consommation. Mais,
le lendemain, une fois les effets dissipés, elle a beaucoup de mal à assumer ses bêtises (viol,
deals envers les jeunes, vendre son corps…). Elle se sent mal dans sa peau.
40
7. Combien de fugues va-t-elle faire ? Explique-en les raisons pour chacune d’elles. …/6
L’auteur va fuguer deux fois. La première fois s’explique pour protéger ses parents (elle a
dénoncé un dealer et a peur des représailles). La seconde fugue s’explique par le manque de
compréhension qu’elle ressent vis-à-vis de ses parents. Elle a l’impression d’être le vilain petit
canard et la consommation de drogues quotidienne lui manque.
8. Quelles réactions vont avoir ces parents au cours de ses fugues et lors de son retour au domicile
? Explique. …/2
Ses parents vont tenter d’être compréhensif. Ils cherchent à la sauver, à la sauver. Ils sont
heureux et rassurés de la savoir en vie mais inquiets de ne pas connaître la vérité.
9. Finalement, quelle décision va prendre finalement ses parents pour tenter de la sauver à la fin
du livre ? Explique. …/3
Ils vont lui faire suivre une cure de désintoxication un peu forcée après l’avoir retrouvée sous
l’influence de stupéfiants pendant qu’elle faisait du babysitting. Même s’ils savent qu’elle a
été droguée à son insu, ils tentent de la soigner.
10. Quelle rencontre va-t-elle bouleverser sa vie et sa vision d’elle-même quelques semaines avant
la fin de la rédaction de ce journal ? …/2
L’auteur va rencontrer un jeune homme, Joël, qui suit les cours à l’université où son père
travaille.
Non car son passé la rattrape. Ses anciens « amis drogués » ont beaucoup de mal à accepter sa
rédemption. Ils vont tout faire pour la faire replonger et la faire prendre par les autorités car ils
pensent qu’elle les dénonce.
12. Au final, depuis la première prise de drogues, combien de temps son « enfer » aura-t-il duré ?
…/1
La descente aux enfers a duré 1 an entre la première prise de drogues au début juillet (où elle
a passé un court séjour chez ses grands-parents) jusque la fin du livre.
13. Quel passage t’a le plus ému(e) ? Justifie. …/2 Réponses des élèves.
41
Dans le document n° 9, on te présente l’histoire de deux toxicomanes. Cite-leur nom et leur âge.
- Emmanuel : 15 ans
- Sandra : 16 ans
Sandra tombe amoureuse d’un garçon peu recommandable qui va l’initier au « sniff » de l’héroïne.
Peu à peu, au fur et à mesure des doses, elle va sombrer dans l’enfer de la drogue.
42
Compétence n° 3 : Confronter, seul ou en équipe, les résultats d’une recherche avec des
modèles pour en faire ressortir les limites et dégager d’une situationproblème les axes
de tension qui la traversent.
Quels sont les axes de tension qui se dégagent de ce thème et des différentes situations mises en
évidence depuis le début de l’étude de ce thème ?
Les deux axes de tension sont l’exclusion/ l’intégration :
- Exclusion du groupe par une consommation massive des drogues.
- Intégration dans un groupe « drogué » car on fait comme les autres, on est dans le coup.
Mais il y a aussi la marginalité car on est exclu de la société par la consommation de drogues dures.
Emets, seul dans un premier temps, au moins trois hypothèses permettant de répondre à la question de
départ.
Mes hypothèses :
…………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………….
……………………………………réponses des élèves……………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
Confronte ensuite tes hypothèses à celles des autres élèves de la classe. Quelles sont les hypothèses
qui en ressortent ? Liste-les.
…………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………….
……………………………………réponses des élèves……………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
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Synthèse : les différents stupéfiants
Quels que soient les contextes socio-culturels, l'adolescence est une période privilégiée de quête et
d'expérimentations nouvelles propices à l'adoption de comportements à risque. La consommation de
drogue appartient à cette panoplie de comportements dont les adolescents sont particulièrement
friands.
Dangers de la drogue
Causes
Les trois principales causes socio-affectives qui peuvent en partie expliquer la consommation de
drogue par l'adolescent sont :
- le sentiment d'abandon consécutif au divorce des parents, ou associé à un délitement
familial ;
- la difficulté de trouver un sens à sa vie et à la vie en général ;
- une volonté de transgression plus forte que l'interdit, parfois encouragée par un entourage
trop systématiquement hostile à l'adolescent.
Souhaiter s'intégrer à un groupe, réduire les tensions psychiques, attirer l'attention des parents, sont
également des motivations fréquentes de l'adolescent qui passera à l'acte d'autant plus facilement que
la recherche de repères et d'identité est difficile. Moins le jeune dispose en effet de moyen de construire
ses propres repères, plus les risques de consommation de drogues sont grands.
Types de consommateur
Consommateur occasionnel :
Le consommateur occasionnel est de loin le plus fréquent et ne doit pas inquiéter outre mesure. Sa
motivation est souvent liée à un besoin d'affirmation de soi, de provocation du monde des adultes, de
besoin très classique de transgression. Après une évaluation précise de la consommation (type de
produit, fréquence des prises...), l'instauration ou la réinstallation d'un dialogue avec les parents et les
enseignants, la prise en compte de l'« appel » symbolique lancé par l'adolescent suffisent généralement
à accompagner ce type de consommateur vers une prise de conscience aux effets le plus souvent
bénéfiques.
44
Consommateur chronique :
Le consommateur chronique, lui, a franchi le stade de la « rébellion symbolique » pour entrer dans
celui de la toxicomanie. Ce type d'adolescent est en rupture avec son milieu familial et presque toujours
immergé dans des milieux où la consommation de drogue est importante. Pour ces profils de
consommateurs, si le rétablissement du dialogue avec le milieu familial est essentiel, il ne suffit plus.
Le recours à des thérapeutes spécialisés (psychiatres, psychologues, intervenants dans le champ de la
prévention et de la médicalisation de la toxicomanie) est indispensable.
Les drogues sont également classées selon le type d’effets qu’elles procurent :
Les drogues difficiles à classer (on parle par défaut de « perturbateurs ») : elles peuvent avoir les effets
de plusieurs des catégories précédentes sans avoir rien de spécifique.
La dangerosité d’une drogue n’est pas reliée à son type d’effet. Dans chaque
catégorie, il y a des drogues dont les risques sont différents et
d’importance variable.
A court terme :
45
• Des effets physiologiques :
Le fonctionnement cérébral normal est perturbé. Le degré d’attention baisse ainsi que le niveau de
vigilance. Les capacités de raisonnement sont troublées, ainsi que la vision et la perception des choses.
La désinhibition est l’effet souvent recherché par le jeune consommateur. Dans un premier temps,
apparait une exaltation, un sentiment d’euphorie et d’affirmation de soi. Puis apparaît bien souvent des
phases plus « down » avec des moments de mal être, d’agressivité, de violence verbale et physique.
L’alcool et ou le cannabis accentuent les comportements violents, et facilitent par exemple le passage
à l’acte.
Les drogues causent par ailleurs de nombreux accidents car les dangers ne sont pas toujours bien
estimés du fait de l’altération des perceptions de soi et de l’extérieur.
A long terme :
Voici quelques idées reçues sur les drogues. A ton avis, sont-elles vraies ou fausses ? Justifie tes
réponses.
• «Toutes les drogues se valent» : FAUX, L’effet d’une drogue et son éventuelle toxicité sont
indépendants l’un de l’autre. Ainsi, le tabac a un effet léger, mais sa toxicité à long terme est
très grande. Par contre, on ne connaît pas de dose mortelle au L.S.D., drogue à l’effet puissant
(indépendamment des autres problèmes que le L.S.D. peut entraîner).
• «La drogue, cela ne concerne que les jeunes » : FAUX, Ce qui est vrai, c’est que certaines
drogues sont plus spécialement consommées par certains groupes sociaux. Par exemple, les
colles et solvants sont le plus souvent utilisés par des enfants, les tranquillisants sont souvent
46
la «spécialité » des femmes de plus de 40 ans, l’alcool concerne plus les hommes que les
femmes, le tabagisme augmente chez les femmes mais diminue chez les hommes... Toute la
société est donc concernée.
• «Les drogues interdites par la loi sont les plus dangereuses » : FAUX La distinction entre
«drogues licites» et «drogues illicites» n’a aucun rapport avec leur danger potentiel. L’alcool
est une drogue licite qui est une cause très importante de mortalité, le haschich est illicite, mais
aucun décès direct ne peut lui être attribué. Il est par contre évident que l’usage des drogues
illicites présente un danger que les drogues licites n’ont pas: celui de rencontrer des problèmes
avec la justice.
• « Un usager de la drogue est un toxicomane » : FAUX Divers usages des drogues existent:
pour «tenter l’expérience», pour le plaisir, dans un but fonctionnel (un stimulant pour travailler,
un tranquillisant contre l’angoisse...), pour l’ambiance d’une soirée entre amis... La véritable
toxicomanie ne concerne qu’une petite partie des usagers de drogues. Il est important de ne pas
coller l’étiquette «drogué » ou «toxicomane» à tout expérimentateur de drogues; une personne
cataloguée comme telle pas son entourage risque d’être rejetée par sa famille, exclue de son
école ou de son travail... ce qui peut l’amener à augmenter sa consommation de drogues! Ce
préjugé, faux au départ, risque donc de devenir réalité.
• « Il suffit de consommer une drogue et c’est l’escalade » : FAUX Si beaucoup d’héroïnomanes
ont commencé par fumer du tabac ou du haschich, la grande majorité des fumeurs ne
deviennent jamais héroïnomanes. De la même manière, tous les alcooliques ont commencé par
boire une bière, mais tous les buveurs de bière ne deviennent pas alcooliques.
• « La drogue prive les consommateurs de leur volonté » : FAUX C’est le mythe de «la toute-
puissance du produit». Mais les drogues n’ont pas cette puissance magique d’emprise sur ceux
qui en usent: «prendre de la drogue» ne signifie pas «être pris par la drogue», et en prendre
reste un choix, même s’il n’est pas toujours fait en connaissance de cause. Si un héroïnomane
résiste difficilement à la souffrance du manque par sa simple volonté, les drogues n’éliminent
ni son esprit critique, ni sa volonté et ne peuvent donc être invoquées pour dégager les usagers
de leurs responsabilités.
En conclusion :
Donc, le tout est de trouver ses propres réponses face à ces drogues car ses
réponses sont personnelles. Elles font partie de l’intimité de chacun. Ce qui est
important, c’est de poser ces questions avant d’être confronté aux drogues.
Réflexions à méditer :
47
- Serai-je assez fort pour quitter une soirée où l’alcool prend trop de place ?
- Etc.
Remarque :
Si un jour tu connais une personne dépendante de ces substances, tu peux contacter le site d’Infor-
Drogues pour avoir de précieux conseils ou simplement permettre à la personne toxicomane peut être
écoutée.
Le numéro d’appel est le 02 227 52 52 et le siège social se situe à Bruxelles (19, rue Marteau).
L’anonymat y est garanti et le numéro d’appel est accessible 24h/24h.
✓ Le cannabis L’héroïne
✓ L’alcool La cocaïne
A l’aide des documents mis à ta disposition (par le professeur) et/ou ceux que tu auras collectés avec
tes partenaires, construis une synthèse en tenant compte des exigences suivantes :
- Liste des effets de la dépendance psychologique décrits par le consommateur (positifs et/ou
négatifs) ;
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Consigne :
Le travail devra être rédigé à la main (premier jet en classe) et ensuite dactylographié. Ce travail sera
aussi illustré de trois images au maximum. Le résultat final devra être fini pour le
……………………….. . Une courte présentation face à la classe aura lieu. Tu pourras illustrer ta
présentation si tu le souhaites au moyen d’un power point, une image projetée sur l’écran de la classe
….
49
Cours sur les drogues version élèves :
Parcours thématique n° 4 :
……………………………………
Voici un sujet sensible, qui touche plus de personnes qu’on ne le croit... Même si la drogue n’est pas « visible
», elle est présente dans tous les milieux. Après avoir découvert sa relation avec les jeunes, intéressons-nous
d’un peu plus près à ses différents stupéfiants.
Afin de faire émerger toutes tes représentations, tes interrogations face à ce sujet, rédige une question
pertinente sur base de l’extrait du livre « L’herbe bleue », de Béatrice Sparks lue par ton professeur.
Consigne :
Rappel :
Pour que votre question pertinente soit correcte, elle doit :
La question de la classe :
…………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………..
Situations-problèmes
Lis attentivement les situations-problèmes décrites ci-dessous. Puis, par groupe de deux, analyse-les et donne
ton opinion en argumentant ta réponse.
Cas n° 1 : « Dans tes relations de travail, tu connais une personne se drogue. Quelques mois plus tard, cette
personne meurt d’une overdose ».
Questions :
50
a) Quelle est ta réaction en apprenant que cette personne se drogue ?
b) Comment réagis-tu face à cette terrible nouvelle ?
c) Si tu pouvais revenir en arrière, quels conseils lui donnerais-tu ?
d) Quelle aide lui fournirais-tu ?
e) Que penserais-tu si, malgré ton aide, elle décédait malgré tout ?
Cas n° 2 : « Tu es maman et tu apprends que ton fils fume régulièrement du cannabis. » Questions :
Réponds à ces questions sur une feuille de bloc. Puis, lis l’extrait de l’Herbe Bleue.
Que penses-tu de l’extrait de « l’Herbe bleue » ?
……………………………………………………………………………………………….…
………………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………….…
51
Le Livre de Béatrice Sparks : « L’herbe bleue »
L’Herbe bleue (Go Ask Alice) est un livre publié anonymement comme un
journal intime en 1971, mais qui a depuis été attribué à la psychologue
américaine Beatrice Sparks. Elle reconnaît en être l’auteur quelques années plus
tard dans une interview. Elle s’est en fait inspirée d’une partie du journal intime
d'une de ses patientes mais également d'événements fictifs inspirés par son travail
avec d'autres adolescents en difficulté.
Avant tout, le but de Béatrice Sparks était d’éviter, à d'autres jeunes, de connaître
les mêmes travers et de les mettre en garde la jeunesse contre des risques sociaux
dans des livres quelque peu moralisateurs et puritains.
"Cher journal,
Je ne sais pas si je dois être honteuse ou heureuse. Je sais seulement qu'hier soir il m'est arrivé une chose
incroyable, extraordinaire. En l'écrivant, ça va paraître morbide, mais en réalité c'est formidable, merveilleux,
miraculeux.
Les copains de Jill étaient si gentils, si détendus, si à leur aise, que je me suis immédiatement sentie chez moi
avec eux. Ils m'ont acceptée comme si j'avais toujours fait partie de leur bande et tout le monde était joyeux,
très relax. J'ai adoré cette atmosphère. C'était chouette, chouette, chouette. Bref, au bout d'un moment Jill et
un des garçons ont apporté des verres de Coca-Cola pour tout le monde et aussitôt les gosses se sont couchés
par terre sur des coussins, ou sur le canapé les fauteuils. Jill m'a cligné de l'œil en disant : " Ce soir nous allons
jouer au furet, tu sais, " il court il court le furet ", comme quand on était gosses. " Bill Thompson qui s'était
allongé à côté de moi, s'est mis à rire : " C'est dommage pourtant que quelqu'un doive surveiller les enfants. "
Je l'ai regardé et il m'a souri. Je ne voulais pas passer pour une idiote en lui demandant ce qu'il voulait dire.
Tout le monde a bu, lentement, et il me semblait qu'ils s'observaient tous. Je regardais Jill, en pensant que je
devrais faire tout ce qu'elle ferait.
Soudain, je me suis sentie toute drôle, comme s'il y avait une tempête en moi. Je me souviens qu'on avait mis
deux ou trois disques, depuis qu'on avait apporté les verres, et à présent, tout le monde me regardait. J'avais
les mains moites, et je sentais des gouttes de sueur couler de mes cheveux sur ma nuque. La pièce semblait
anormalement silencieuse quand Jil s'est levée pour aller tirer les rideaux je me suis dit : " Ils essayent de
m'empoisonner ! Pourquoi, pourquoi, pourquoi veulent-ils m'empoisonner ? "
Tout mon corps était tendu, tous mes muscles crispés, et j'éprouvais une bizarre appréhension qui m'étranglait,
me suffoquait. Quand j'ai rouvert les yeux, je me suis aperçue que c'était simplement Bill qui m'avait prise par
les épaules. " T'en as de la chance ", disait-il, lentement, comme un disque que l'on passe à une mauvaise
52
vitesse. " Mais ne t'inquiète pas, je te surveillerai. Ca va être un bon voyage. Allez, détends-toi, laisse-toi aller,
ça va être chouette ". Il m'a caressé la figure et le cou, tendrement, et il m'a murmuré : " Je t'assure, je veillerai
sur toi, il ne t'arrivera rien de mal ". Soudain, il semblait se répéter, inlassablement, comme dans une chambre
d'écho. Je me suis mise à rire comme une folle. C'était la chose la plus drôle, la plus absurde que j'avais jamais
entendue. Et puis j'ai remarqué des dessus qui changeaient lentement, au plafond. Bill m'a attirée contre lui et
m'a posé la tête sur ses genoux pendant que je regardais les couleurs se mêler et tournoyer au plafond, des
grandes tâches rouges, bleues, jaunes. Je voulais faire partager aux autres ce spectacle merveilleux mais les
mots qui sortaient de ma bouche étaient pâteux, mouillés, ils avaient un goût de couleur. Je me suis redressée
et je me suis mise à marcher en frissonnant un peu. J'avais l'impression que le froid s'insinuait en moi et je
voulais le dire à Bill, mais je ne pouvais que rire.
Bientôt, des tas de pensées sont apparues, entre chaque mot. J'avais découvert le parfait et véritable langage
originel, celui d'Adam et d'Eve, mais quand j'essayais de l'expliquer, les mots que j'employais n'avaient pas de
rapport avec mes pensées. Je les perdais. Ma découverte m'échappait, cette merveilleuse chose vraie,
merveilleuse, inestimable, qui aurait dû être sauvée pour la postérité. J'étais désolée, et finalement je n'ai plus
rien dit, je ne pouvais plus, et je me suis laissée tomber par terre, j'ai fermé les yeux et alors la musique a
commencé à m'absorber, physiquement. Je pouvais la sentir, la toucher, la humer et l'entendre, tout à la fois.
Jamais rien au monde n'avait été aussi beau. Je faisais partie de chaque instrument littéralement. Chaque note
avait son caractère, sa forme, sa couleur, et semblait séparée des autres, si bien que je pouvais considérer son
rapport avec tout le reste du morceau avant la note suivante retentisse. Mon esprit possédait la sagesse des
siècles, et il n'y avait pas de mots que pour décrire ce que je ressentais.
J'ai vu un magazine, sur une table, et je le voyais en cent dimensions. C'était si beau que je n'ai pu le supporter
et j'ai fermé les yeux. Aussitôt je me suis mise à flotter dans une autre sphère, un autre monde. Des choses se
précipitaient vers moi et s'éloignaient rapidement, en me coupant la respiration comme lorsqu'un ascenseur
descend trop vite. Je ne savais plus distinguer le réel de l'irréel. Est-ce que j'étais la table, ou le livre, ou la
musique, ou bien est-ce que je faisais partie de tout à la fois ? Mais ça n'avait pas d'importance parce que, quoi
que ce soit, c'était merveilleux. Pour la première fois de ma vie, je n'avais plus de complexes. Je dansais
devant tout le monde, je faisais des effets de bras, de jambes et je m'amusais, j'étais heureuse.
Mes sens étaient devenus si aigus que je pouvais entendre quelqu'un respirer dans la maison voisine, et que je
sentais l'odeur du gâteau au chocolat que quelqu'un faisait cuire à des kilomètres de là.
Après des éternités, je pense, je suis retombée sur terre et j'ai vu que tout le monde se levait. J'ai demandé
vaguement à Jill ce qui c'était passé et elle m'a expliqué que dans dix des quatorze verres de Coca il y avait eu
du L.S.D. et " il court il court le furet " personne ne savait qui l'aurait. Ouh ! Quel bonheur d'avoir été parmi
les gagnants ! Quelle chance !
Quand nous sommes rentrées, grand-papa et grand-maman étaient couchés, il n'y avait pas de lumière dans la
maison, et Jill m'a aidée à monter dans ma chambre, à me déshabiller et à me coucher, et je me suis endormie,
j'ai sombré dans un vague sommeil "mal de mer " , mais pleine de bien-être, sauf pour une légère migraine
due sans doute à ma crise de fou rire. Quelle soirée ! Formidable ! Merveilleuse ! C'était fantastique ! Mais je
ne pense pas que je recommencerai. J'ai entendu raconter trop d'histoires horribles sur la drogue.
Maintenant que je réfléchis, j'aurais dû deviner ce qui se passait ! La première idiote venue l'aurait deviné,
mais je trouvais cette soirée si bizarre, si excitante, que je suppose que je n'écoutais pas, ou peut-être que je ne
voulais penser à rien. Je serais morte de peur si j'avais su ! Alors je suis vraiment très heureuse qu'ils m'aient
53
joué ce tour, parce que maintenant je peux me sentir libre et vertueuse puisque je n'ai pas pris la décision moi-
même. Et d'abord toute cette histoire est finie et je n'y penserai plus. "
54
Compétence n° 2 : Rechercher des informations et construire une démarche de
recherche optimale.
Drogue
Qu’appelle-t-on une drogue? A l’origine (XIVe siècle), on désignait sous ce terme les constituants des
médicaments, puis ces médicaments eux-mêmes. Au XXe siècle, le sens du mot s’est transformé pour
désigner les substances chimiques qui ont un effet modificateur sur l’état de conscience et/ou l’activité
mentale. Mais toutes les substances de ce type n’ont pas été désignées sous le terme «drogue». En
Europe, il s’est d’abord appliqué aux substances produites et fabriquées dans les pays du Sud (opium,
coca, cannabis...).
Ce n’est que plus récemment que les substances produites dans les pays du Nord (alcool, tabac,
médicaments...) ont été également qualifiées de «drogues». Cette différence de traitement entre les
55
«drogues du Sud» et les «drogues du Nord» s’explique sans doute par les sens péjoratifs conférés au mot
drogue dans notre société : les modificateurs de la pensée et de l’humeur produits dans le Sud sont
considérés comme de «mauvaises drogues». Par contre, «il y a du bon tabac dans ma tabatière», et
«goûtons voir si le vin est bon».
«Psychotrope» est un mot récent (± 1970) signifiant «qui donne une direction à la pensée». Il désigne
donc les mêmes produits que «drogues», mais il est plus neutre, car il ne possède pas le sens péjoratif du
mot «drogue». Les drogues, quelles qu’elles soient, sont souvent entourées d’une atmosphère de
sollicitation: publicité, pression des amis, coutumes sociales.
Source : Un autre regard sur les drogues, brochure éditée par Infor-Drogues
………………………………………………....……………
………………………………………………………………
………………...……………………………………………
………………………………………………………………
………………………………………………………………
56
2. Quelles sont les catégories de drogues ?
Les drogues sont répertoriées selon deux catégories : les drogues …………………… et les drogues
………………………………. .
(exemples : ……………………………………………………………………………......)
Une drogue illicite est ……………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………….……..
(exemples : ……………………………………………………………………………......)
Tableau synthèse :
Les ……………………………… Les …………………………………
57
Les drogues ……………………….…… :
-
--
A ton avis, quelle est la drogue la plus répandue parmi les jeunes à l’heure actuelle ?
………………………………………………………………………………………………..…
…………………………………………………………………………………………………..
Sur base des documents 1 à 3, explique pourquoi la consommation de drogues estelle préoccupante ?
………………………………………………………………………………………………..…
…………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………..…
…………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………..…
…………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………..…
…………………………………………………………………………………………………..
Les drogues douces sont les drogues les plus ………………………….. car
..…………………………………………………………………………………………….……
…..……………………………………………………………………………………….………
…………………………………………………………………………………………………...
Les drogues dures sont les drogues les plus ………………………….. car
…………………………………………………………………………………………….……..
………………………………………………………………………………………….………..
…………………………………………………………………………………………………...
58
3. Qu’est-ce que la toxicomanie ?
Que signifie le terme « toxicomane » ?
………………………………………………………………………………………………..…
…………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………….……
………………………………………………………………………………………….………
……………………………………………………………………………………….…………
59
4. Qu’est-ce que la dépendance ?
Sur base des témoignages dans le dossier de documents sur « Les différentes drogues », définis ce qu’est la
dépendance.
60
Les hommes dépendent de beaucoup de choses, et cette dépendance est aussi inévitable que, finalement,
souhaitable : ne parle-t-on pas de liens affectifs, ou d’attachement ? «Dépendre de» signifie «être relié à».
Il est heureux que les hommes et les femmes soient «reliés» les uns aux autres et au monde qui les entoure.
Mais, il est des liens qui vous emprisonnent plus que d’autres... selon la capacité qui vous reste de vous en
défaire. La dépendance qui peut apparaître suite à la consommation régulière de certaines drogues
varie en fonction du produit, du mode et des conditions d’usage, de la personnalité de l’usager et de sa
situation à ce moment-là.
Plus on consomme de produits stupéfiants, plus les quantités consommées sont conséquentes. En effet, le
corps et le cerveau se sont habitués au produit et réagissent de moins en moins, ce qui explique
l’augmentation des doses.
61
Les deux sortes de dépendance :
Dans la consommation des drogues, on peut distinguer deux sortes de dépendance : la dépendance
……………………………………… et la dépendance ………………….. .
✓ La dépendance ……………………………………. :
C’est un phénomène physique du même ordre que la faim ou la soif. Le corps s’habitue à la présence
régulière de certaines substances dans l’organisme. Si, pour l’une ou l’autre raison, elles viennent à
manquer, le corps signale ce manque au cerveau qui le manifestera sous forme de désir très fort d’en
consommer à nouveau (parfois associé à de la douleur physique).
✓ La dépendance …………………………………….. :
Il est important de souligner le fait que la grande majorité des cas de dépendance sont d’ordre
psychologique. Le corps n’a pas de réelle dépendance mais l’esprit, oui. Le consommateur ressent de
réelles angoisses à l’idée de ne pas avoir sa dose même si son corps est sevré. Seul le psychologique
peut expliquer des dépendances à l’égard de produits non consommables : T.V., téléphone portable,
voiture, travail, jeux,... C’est l’incapacité pour une personne d’être bien sans un «produit».
La dépendance psychologique cause plus de dégâts dans la vie d’un individu. Cette dépendance
psychologique n’est pas supprimée totalement et ce, même après une longue période de sevrage et une
abstinence totale de la part de l’ancien toxicomane.
Des années plus tard, l’envie peut reprendre car le souvenir du plaisir est synonyme de nostalgie. Un
toxicomane sevré doit alors être en alerte toute sa vie.
62
5. Quelques témoignages de toxicomanes
Dans le document n° 9, on te présente l’histoire de deux toxicomanes. Cite-leur nom et leur âge.
- …………………………………… : ………………………………………………
- …….……………………………… : ………………………………………………
…………………………………………………………………………………………….……
………………………………………………………………………………………….………
……………………………………………………………………………………….…………
…………………………………………………………………………………………….……
………………………………………………………………………………………….………
……………………………………………………………………………………….…………
…………………………………………………………………………………….……………
………………………………………………………………………………….………………
…………………………………………………………………………………………….……
………………………………………………………………………………………….………
……………………………………………………………………………………….…………
…………………………………………………………………………………….…………… Après avoir
visionné l’extrait vidéo, réponds aux questions suivantes.
63
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
Quel sont les axes de tension qui se dégagent de ce thème et des différentes situations mises en évidence
depuis le début de l’étude de ce thème ?
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………….
Mes hypothèses :
…………………………………………………………………………………………………...
…………………………………………………………………………………………………...
…………………………………………………………………………………………………...
…………………………………………………………………………………………………...
…………………………………………………………………………………………………...
…………………………………………………………………………………………………...
…………………………………………………………………………………………………...
64
Confronte ensuite tes hypothèses à celles des autres élèves de la classe. Quelles sont les hypothèses qui en
ressortent ? Liste-les.
…………………………………………………………………………………………………...
…………………………………………………………………………………………………...
…………………………………………………………………………………………………...
…………………………………………………………………………………………………...
…………………………………………………………………………………………………...
…………………………………………………………………………………………………...
…………………………………………………………………………………………………...
…………………………………………………………………………………………………...
…………………………………………………………………………………………………...
…………………………………………………………………………………………………...
…………………………………………………………………………………………………...
…………………………………………………………………………………………………...
65
Synthèse : les différents stupéfiants
Quels que soient les contextes socio-culturels, l'adolescence est une période privilégiée de quête et
d'expérimentations nouvelles propices à l'adoption de comportements à risque. La consommation de drogue
appartient à cette panoplie de comportements dont les adolescents sont particulièrement friands.
Dangers de la drogue
Ritualisation de la prise de risque, transgression de l'interdit à caractère initiatique, la drogue véhicule une
double dimension : négative, par le risque et les conséquences graves que peut entraîner sa consommation ;
mais aussi positive, en raison de la puissance symbolique de l'interdit qu'elle peut exercer chez certains jeunes.
Deux questions sont cependant centrales et obsèdent les parents confrontés à ce fléau : pourquoi mon enfant
se drogue-t-il ? Que dois-je faire pour le sortir de là ?
Causes
Les trois principales causes socio-affectives qui peuvent en partie expliquer la consommation de drogue par
l'adolescent sont :
Souhaiter s'intégrer à un groupe, réduire les tensions psychiques, attirer l'attention des parents, sont également
des motivations fréquentes de l'adolescent qui passera à l'acte d'autant plus facilement que la recherche de
repères et d'identité est difficile. Moins le jeune dispose en effet de moyen de construire ses propres repères,
plus les risques de consommation de drogues sont grands.
Types de consommateur
Consommateur occasionnel :
Le consommateur occasionnel est de loin le plus fréquent et ne doit pas inquiéter outre mesure. Sa motivation
est souvent liée à un besoin d'affirmation de soi, de provocation du monde des adultes, de besoin très
classique de transgression. Après une évaluation précise de la consommation (type de produit, fréquence des
prises...), l'instauration ou la réinstallation d'un dialogue avec les parents et les enseignants, la prise en compte
de l'« appel » symbolique lancé par l'adolescent suffisent généralement à accompagner ce type de
consommateur vers une prise de conscience aux effets le plus souvent bénéfiques.
66
Consommateur chronique :
Le consommateur chronique, lui, a franchi le stade de la « rébellion symbolique » pour entrer dans celui de la
toxicomanie. Ce type d'adolescent est en rupture avec son milieu familial et presque toujours immergé dans
des milieux où la consommation de drogue est importante. Pour ces profils de consommateurs, si le
rétablissement du dialogue avec le milieu familial est essentiel, il ne suffit plus. Le recours à des thérapeutes
spécialisés (psychiatres, psychologues, intervenants dans le champ de la prévention et de la médicalisation de
la toxicomanie) est indispensable.
Les drogues sont également classées selon le type d’effets qu’elles procurent :
✓ « dépresseur du système nerveux » : elles agissent sur le cerveau en ralentissant certaines fonctions ou
sensations. Un ralentissement de la fonction respiratoire et l’endormissement sont souvent des effets
secondaires de ces drogues.
✓ « stimulant » : elles accroissent les sensations et certaines fonctions organiques comme le rythme cardiaque
ou encore la sensation d’éveil... Leur action « stimulante » est souvent suivie d’un contrecoup avec par
exemple des sensations inverses de fatigue et d’irritabilité.
✓ « hallucinogène » : elles modifient les perceptions visuelles, auditives et corporelles. Ces modifications
sont très dépendantes du contexte et de la personne qui utilise de telles drogues.
Les drogues difficiles à classer (on parle par défaut de « perturbateurs ») : elles peuvent avoir les effets de
plusieurs des catégories précédentes sans avoir rien de spécifique.
La dangerosité d’une drogue n’est pas reliée à son type d’effet. Dans chaque catégorie, il y
a des drogues dont les risques sont différents et
d’importance variable.
La consommation de drogue (alcool, cannabis, cocaïne, ecstasy,…) entraîne des conséquences au niveau
physiologique, psychologique et social. Ces conséquences varient selon la façon dont le corps va métaboliser
la drogue.
67
A court terme :
Le fonctionnement cérébral normal est perturbé. Le degré d’attention baisse ainsi que le niveau de vigilance.
Les capacités de raisonnement sont troublées, ainsi que la vision et la perception des choses.
La désinhibition est l’effet souvent recherché par le jeune consommateur. Dans un premier temps, apparait
une exaltation, un sentiment d’euphorie et d’affirmation de soi. Puis apparaît bien souvent des phases plus «
down » avec des moments de mal être, d’agressivité, de violence verbale et physique.
L’alcool et ou le cannabis accentuent les comportements violents, et facilitent par exemple le passage à l’acte.
Les drogues causent par ailleurs de nombreux accidents car les dangers ne sont pas toujours bien estimés du
fait de l’altération des perceptions de soi et de l’extérieur.
A long terme :
68
Quelques idées reçues sur les drogues
Voici quelques idées reçues sur les drogues. A ton avis, sont-elles vraies ou fausses ? Justifie tes réponses.
En conclusion :
Donc, le tout est de trouver ses propres réponses face à ces drogues car ses réponses
sont personnelles. Elles font partie de l’intimité de chacun. Ce qui est important,
c’est de poser ces questions avant d’être confronté aux drogues.
Réflexions à méditer :
69
Déroulement de la leçon sur le harcèlement.
Séquence de 2 X 50 minutes :
Corps de la leçon:
p.3.4.5
Ces pages n’ont pas pu être réalisées en classe
par manque de temps. Les élèves ont lu le
résumé du livre chez eux à titre informatif.
p.6 Les élèves sont dans l'écoute et la Méthode active : Les élèves réfléchissent à
Le professeur demande aux élèves s’ils retranscription de données. une question « pour notre classe, une drogue
connaissent quelques types de drogues. c’est … »
70
p.7 Les élèves sont l’écoute et copie les Méthode explicite : J'explique le savoir afin
Le professeur définit le terme drogue et définition. de transmettre des informations théoriques.
psychotrope.
p.8
Le professeur fait lire à tour de rôle les élèves. Les élèves sont l’écoute active et Méthode active: Les élèves réfléchissent eux-
Il le met sur la voie, afin qu’ils trouvent participative. Ils essaient de trouver les mêmes aux définitions et types de drogues.
d’eux-mêmes les réponses au pointillés. S’ils réponses à l’aide du professeur qui les mets Méthode expositive où j'explique le savoir
ne trouvent pas, le professeur leur dicte. sur la voie. afin de transmettre des informations
théoriques.
p.9 Les élèves sont dans l’écoute et la Méthode active: Les élèves réfléchissent eux-
le professeur définit le terme « toxicomanie » retranscription d’information. mêmes aux définitions et types de drogues.
Ensuite, il demande aux élèves s’il existe un Ensuite, ils sont dans l’analyse et la réflexion Méthode expositive où j'explique le savoir
profil type de consommateur afin de déceler s’il existe oui ou non un profil afin de transmettre des informations
type de consommateur. théoriques.
p.10 Les élèves sont dans l’écoute active et la Méthode explicite : J'explique le savoir afin
Le professeur définit les termes dépendance et retranscription d’information. de transmettre des informations théoriques.
addiction.
Ensuite, il explique les effets produits par la
drogue.
p.12 Les élèves sont dans l’écoute active et Méthode active: Les élèves sont dans
Le professeur fait lire à un élève les 2 types l’analyse afin de déceler les 2 types de l’analyse et le décodage d’information
de dépendance afin qu’il puisse identifier les dépendance.
2 types de dépendance.
71
P 13 - 16
Ces feuilles n’ont pas été abordée en classe
par le professeur par manque de temps.
p.18 Les élèves participent activement, avec l’aide Méthode explicite : J'explique le savoir afin
Le professeur aide les élèves pour la création du professeur, à l’élaboration de la synthèse. de transmettre des informations théoriques.
d’une synthèse du cours afin de déceler les Il peuvent utiliser leurs notes de cours ainsi Méthode active: Les élèves sont dans
éléments important de ce chapitre. que leur connaissance. l’analyse et le décodage d’information
p.23
Cette feuille n’a pas été présentée par le
professeur par manque de temps.
72
73
74
Cours réalisé et donné par l’étudiant :
Introduction
Observe ces illustrations. A quoi font-elles référence ? Quels sentiments provoquent-elles en toi ?
Réactions de la classe :
.………………………………………………………………………………………………
….
………………………………………………………………………………………...………
…
75
………………………………………………………………………………………………..
…
Sciences sociales 1
1
http://www.youtube.com/watch?v=wvnotcnHiMo
76
2
http://www.youtube.com/watch?v=g-dI_RFSFbc&feature=relmfu
3
http://www.youtube.com/watch?v=kTJoyhprYWc&feature=relmfu
1) Que penses-tu de ces spots de prévention ? Et des phrases qui terminent chaque d’eux ? Quelles
réactions suscitent-elles en toi ? Que mettent-elles en évidence ?
2) Que penses-tu de la phrase prononcée par l’enseignante, dans le premier spot : « Je n’ai pas
accompli cet acte, donc je suis innocent » ?
3) Que penses-tu de la phrase « Un enfant sur 10 est victime de maltraitance à l’école ! »
?
77
Sciences sociales Parcours thématique : le harcèlement scolaire 3
A/ Tentative de définition...
Voici ce qu’en disent les chercheurs !
« Un élève est victime de harcèlement lorsqu’il est exposé, de façon répétée et à long terme, à des actions
- L’isolement de la victime : il est toujours question d’une agression des plus forts contre les
plus faibles, des plus nombreux contre ceux qui sont seuls ou des plus âgés contre des plus
jeunes.
78
C/ Les protagonistes du harcèlement : jouons-nous tous un rôle dans le
harcèlement ?
Sciences
sociales 5
79
Parcours thématique : le harcèlement scolaire
- La victime : elle ne présente pas de profil type. Les études sur le sujet ont montré que
l’on observe, tout au plus, une petite différence par rapport au reste du groupe, une
certaine faiblesse, une difficulté à se défendre à un moment donné. Elle peut ainsi être
harcelée parce qu’elle est trop petite ou trop grande, chétive ou un peu forte, bonne ou
mauvaise élève. Néanmoins, on observe un point commun : elle est souvent isolée ou a
peu d’amis au sein du groupe.
80
D/ Quelles sont les formes que peut prendre le harcèlement ?
Comme nous l’avons vu grâce aux spots de prévention, le harcèlement peut prendre des aspects
nombreux et variés (moqueries, attribution d’un surnom, isolement, insultes, menaces, coups,
etc.). On peut néanmoins généraliser ces différents aspects en 3 formes globales de harcèlement.
81
Sciences sociales Parcours thématique : le harcèlement scolaire
Phrases : 2, 5, 11, 14
quelqu’un.
Phrases : 3, 4, 8, 9, 12, 13
Phrases : 1,6,7, 10
82
E/ La dynamique du harcèlement
On appelle « dynamique » l’ensemble d’éléments qui, lorsqu’ils sont réunis, permettent au harcèlement
de fonctionner et constituent un piège redoutable pour les victimes.
• Les acteurs
• Le contexte
Le harcèlement fonctionne dans un contexte d’invisible visibilité : faire rire les autres sans se faire
repérer.
• Les lieux :
- Les transports en commun
- La cour de récréation
- Les couloirs
- Les toilettes
- Dénigrement de ses capacités et perte d’estime de soi : C’est l’une des conséquences les plus
fréquemment signalées par les victimes. Le harcèlement blesse très profondément, il atteint la
personne dans ce qu’elle a de plus intime.
- Décrochage scolaire : Comment peut-on travailler efficacement lorsque l’on n’a jamais plus un
moment de paix à l’école ?
- Absentéisme scolaire : Les élèves victimes de harcèlement ont tendance à développer différentes
stratégies pour éviter d’aller à l’école.
Selon toi, que peuvent devenir des jeunes qui ont pris l’habitude au quotidien de persécuter leurs
proches ?
- A moyen terme : échec solaire, marginalisation (comportement de plus en plus agressif en ayant
une attitude dominante et délinquant).
D’après de nombreuses études sur le harcèlement scolaire, il existe quatre types de harcèlements
scolaires fréquents.
b) Le harcèlement sexuel : il prend différentes formes comme des paroles dévalorisantes, des
attouchements, qui peuvent mener au viol en forçant les victimes de par l’insistance, les
ordres, la pression morale et/ou physique ou le chantage.
7,5% des filles déclarent avoir été victimes de voyeurisme ou d’une
caresse/baiser forcé, contre 5% des garçons.
c) Le harcèlement moral : c'est une conduite abusive qui se caractérise par des paroles
insultantes, des humiliations, des fausses rumeurs, discriminations, des comportements
dégradants à répétition.
Ces pratiquent peuvent causer des troubles psychologiques mettant en danger la santé de
la victime. Cependant elle est moins facile à déceler car elle est plus discrète que le
harcèlement physique.
10 à 15 % des élèves sont harcelées moralement.
3. Qu’as-tu retenu ?
Sciences sociales Parcours thématique : le harcèlement scolaire 87
Entoure la bonne réponse pour chacune des questions suivantes. Il te permettra de faire le test de tes
connaissances sur la façon d’éviter d’être une victime... ou une petite brute !
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....................................................................................................................................................
...
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...
Synthèse :
2 Bellon (J.-P.) & Gardette (B.), « Prévenir le harcèlement à l’école », Paris, Editions Fabert, 2010
Il est défini comme un « acte agressif, intentionnel perpétré par un ou plusieurs individus aux moyens de
forme de communication électronique répétée à l’encontre d’une victime ».
D’après toi, quels sont les réseaux sociaux les plus connus et/ou
fréquentés ?
Selon toi, que faut-il faire face à une situation de harcèlement ? Avant de répondre, pense à ce que
nous venons d’apprendre sur le harcèlement...
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....................................................................................................................................................
• Quand on est témoin...
....................................................................................................................................................
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92
Dans l’encadré ci-dessous, souligne :
- en bleu : ce qui semble être une solution possible pour lutter contre le harcèlement, - en
rouge : les éléments qui te choquent.
Dans 85% des cas de harcèlement observés dans la cour d’école ou dans la classe, il y a
des pairs qui en sont témoins. Pour solutionner le problème du harcèlement, le rôle des pairs
est primordial ; contrairement aux adultes qui ne sont pas souvent témoins des actes de
harcèlement (et qui, par conséquent, interviennent rarement), les jeunes sont presque toujours
présents sur les lieux et peuvent parfois intervenir.
80 à 90% des étudiants disent être mal à l’aise lorsqu’ils sont témoins de harcèlement.
Cependant, selon les données basées sur l’observation, ces jeunes passent seulement 25% de
leur temps à aider ou intervenir au nom des victimes. Donc, pour 75% du temps, les jeunes
appuient le comportement des harceleurs en observant passivement (54%) ou en imitant le
comportement agressif de ceux-ci (21%).
Lorsque les pairs interviennent, le harcèlement cesse en moins de 10 secondes dans 57% des
cas. On doit toutefois enseigner aux jeunes les bonnes façons d’intervenir.
Très souvent, les enfants et adolescents répugnent à signaler aux adultes les agissements d’un élève
qui agresse les autres parce que, disent-ils, « On n’est pas des balances ! ».
Il n’est pas certain que tous ceux qui emploient cette formule connaissent exactement l’origine et le
sens de cette expression. Le mot « balance » est emprunté au vocabulaire de la mafia et du grand
banditisme. Il désigne le truand qui dénonce ses complices à la police. Rien de comparable donc
avec les valeurs devant exister au sein d’un établissement scolaire.
93
Ce que je dois savoir…
La violence est l’usage d’un pouvoir (physique, hiérarchique, moral,…) de façon ouverte ou
camouflée, motivée ou non, par un individu, un groupe ou une collectivité via ses comportements.
Cela a pour but de contraindre, de blesser une personne.
Mais on peut aussi mettre en évidence des violences sexistes ou sexuelles visant principalement les
femmes.
Violences sexistes : il s’agit de violences recouvrant le sexisme ordinaire, qui traduit les
stéréotypes par des mots, des gestes ou des comportements pouvant aller jusqu’aux actes
violents.
Ces violence visent généralement les femmes en les excluant ou les infériorisent
(caractère discriminatoire en rapport avec la fonction ou le statut occupé dans la société.
94
Le harcèlement est défini comme une forme de comportement agressif, caractérisé par la répétition
et par l’abus de pouvoir.
- La répétition : elle se fait une durée courte (plusieurs jours, semaines, …) ou une durée plus
longue (plusieurs années).
Ostracisme : Consiste à tenir quelqu’un qui ne plait pas à l’écart d’un groupe ou d’une société d’une
manière discriminatoire ou injuste.
Il faut cultiver envers l’autre un sentiment de non-violence et non-vengeance afin de ne pas créer un
cercle vicieux de violence. On peut faire appel à un médiateur (professeur, éducateur, parents, ami
proche, …) afin de nous aider à régler le conflit sans heurt et le plus rapidement possible avant que
la situation ne dégénère.
Admettre que l’on a besoin d’aide n’est pas un signe de faiblesse mais un signe de maturité
!!!
95
1.4. Les protagonistes du harcèlement
Tu dois être capable de caractériser d’identifier, sur base d’un exemple (dont tu as été témoin ou
étudié en classe), les quatre types de harcèlement scolaire.
Bien souvent, le harcèlement débute par une simple rumeur qui sera ensuite amplifiée. Elle peut
viser des élèves isolés ou un groupe.
1.7 La rumeur
La rumeur est une nouvelle, un bruit qui se répand dans le public, dont l’origine est inconnue ou
incertaine et la véracité douteuse.
Souvent cela concerne les habitudes, les orientations et les goûts des jeunes. Par exemple, dès le
début du collège, les filles peuvent être rangées dans deux catégories qui vont les enfermer dans des
rôles sociaux qu’elles n’ont pas choisis qui sont « la fille bien » et « la fille facile ». La « fille facile
» est soumise au regard des garçons et des filles et jugée responsable des violences subies.
96
1.7. Les conséquences du harcèlement
(Voir p. … )
97
2. Différence entre délation et dénonciation
La délation est une forme de dénonciation inspirée par des motifs méprisables.
3. Le cyber harcèlement
Le cyber harcèlement : est un acte qui consiste à intimider, à menacer ou à contraindre des personnes
en ligne via les réseaux sociaux, des e-mails, des messages texte, des articles de blog ou tout autre
moyen de communication numérique ou électronique
Le harcèlement sur internet, s'il a toujours pour objectif de nuire à une personne, peut prendre
différentes formes. Les nouvelles technologies permettent en effet de s'attaquer à un individu de
diverses façons.
98
3.2. Cyber-harcèlement : à chacun sa méthode…
Enfin, la propagation de rumeurs, la création d'un groupe ou d'une page sur les réseaux sociaux
pour lyncher l'individu, le piratage des comptes, l'usurpation d'identité sont d'autres méthodes
fréquemment utilisées pour nuire à une personne.
99
3.3. Quelles méthodes de cyber-harcèlement ?
a) Happy slapping :
Il s’agit d’une séquence vidéo lynchage. L’agression est filmée et les images sont diffusées
sur les réseaux sociaux afin de dénigrer, humilier la victime.
b) Le slut shaming :
Le slut shaming est une des formes de harcèlement les plus courantes sur les réseaux sociaux.
Il consiste à faire honte aux femmes en les jugeant sur leur
sexualité ou leur tenue vestimentaire considérée comme « provocante ». Slut, signifie «
salope » et shaming « honte » en anglais.
c) La grossophobie :
Hommes comme femmes sont parfois harcelés sur internet à cause de leur poids. Moqueries,
menaces, intimidations, photomontages humiliants sont quelques-unes des armes utilisées
pour harceler les personnes grosses.
d) Le body shaming :
Cela consiste à « poster » des messages pour créer la polémique voire le conflit dans un fil
de discussion ou de commentaires sur un média social. Le perturbateur cherche à gêner,
voire interrompre le groupe en publiant des messages souvent insultants ou ridiculisant les
activités en cours.
100
f) Harcèlement et commentaires à caractère sexiste
Le sexisme est une des formes de cyber harcèlement les plus courantes. Les femmes sont
ainsi régulièrement jugées, moquées, critiquées sur leur apparence, leurs choix de vie ou
leurs compétences. On pourrait considérer le body shaming, le slut shaming et la
grossophobie comme des déclinaisons du sexisme.
La religion d'une personne, indépendamment de son origine ethnique supposée est, là aussi,
une des causes du harcèlement. Un individu juif ou musulman (entre autres) va fréquemment
subir du cyber harcèlement à cause de sa religion.
Les moqueries sur le handicap physique ou mental, la honte et la culpabilisation faites aux
personnes souffrant d'une maladie sont là aussi quelques-unes des formes que prend le
harcèlement sur internet.
i) Chantage, haine et humiliation envers les personnes homosexuelles
La question du genre est encore sensible sur internet. Les personnes qui assument le fait
d'être transgenre sont ainsi très souvent victimes de harcèlement. Moqueries, insultes voire
même menaces de mort sont malheureusement courantes.
101
102
✓ Cours sur le harcèlement version élèves :
Introduction
Observe ces illustrations. A quoi font-elles référence ? Quels sentiments
provoquent-elles en toi ?
Réactions de la classe :
.………………………………………………………………………………
………………
….
…………………………………………………………………………………
……...………
…
103
…………………………………………………………………………………
……………..
1
http://www.youtube.com/watch?v=wvnotcnHiMo
2
http://www.youtube.com/watch?v=g-dI_RFSFbc&feature=relmfu
3
http://www.youtube.com/watch?v=kTJoyhprYWc&feature=relmfu
104
Réponds oralement aux différentes questions ci-dessous :
105
Compétence n° 2 : Rechercher des informations et construire une démarche
de
recherche optimale
A/ Tentative de définition...
Voici ce qu’en disent les chercheurs !
« Un élève est victime de harcèlement lorsqu’il est exposé, de façon répétée et à long
106
C/ Les protagonistes du harcèlement : jouons-nous tous un rôle
dans le harcèlement ?
107
- ………………………. : il présente souvent peu (voire pas du tout)
d’empathie1 et ignore la culpabilité. Il a souvent un fort charisme qui
le rend populaire auprès de ses camarades. Il sait être drôle et
s’emparer des petits défauts des autres pour les tourner en dérision. Il
est également intelligent et sait se comporter de manière à ce que ses
méfaits soient invisibles aux yeux des adultes mais visibles pour les
autres élèves.
108
différents aspects en 3 formes globales de harcèlement. (Verbal – social ou
cyber – physique)
109
Lorsque l’on utilise son corps pour
blesser quelqu’un.
Le harcèlement ………………
Phrases : ………………………..
quelqu’un.
Phrases : ………………
Phrases : ………………
110
E/ La dynamique du harcèlement
On appelle « dynamique » l’ensemble d’éléments qui, lorsqu’ils sont réunis,
permettent au harcèlement de fonctionner et constituent un piège redoutable
pour les victimes.
• Les acteurs
• Les lieux :
- Les ………………. ..
- La …………………...
- Les ………………….
- Les ………………….
111
F/ Le harcèlement : un cercle vicieux ?
4. Si les témoins ne se rendent pas compte de 3. Le harceleur, qui a besoin d’un public, v
ce qu’il se passe, ils vont entrer dans le rôle tenter de faire rire celui-ci, pour le rendre
…………………..
…………….. et s’en prendre la victime.
112
G/ Les conséquences du harcèlement
Les conséquences pour la victime :
113
Les conséquences pour le harceleur :
Selon toi, que peuvent devenir des jeunes qui ont pris l’habitude au quotidien
de persécuter leurs proches ?
- A court terme
:………………………………………………………………………
…
………………………………………………………………………
………………..
- A moyen terme :
……………………………………………………………………….
………………………………………………………………………
…………………
- A long terme :
………………………………………………………………………
….
………………………………………………………………………
………………
114
Synthèse :
D’après de nombreuses études sur le harcèlement scolaire, il existe quatre types de harcèlements scolaires fréquents.
7,5% des filles déclarent avoir été victimes de voyeurisme ou d’une caresse/baiser forcé, contre 5% des
garçons.
115
3. Qu’as-tu retenu ?
116
117
4. Le cyber-harcèlement2?
2 Bellon (J.-P.) & Gardette (B.), « Prévenir le harcèlement à l’école », Paris, Editions Fabert, 2010
118
Définition du cyber-harcèlement :
…………………………………………………………………………………
………………
…………………………………………………………………………………
………………
…………………………………………………………………………………
………………
…………………………………………………………………………………
………………
119
5. Comment réagir ?
Selon toi, que faut-il faire face à une situation de harcèlement ? Avant de
répondre, pense à ce que nous venons d’apprendre sur le harcèlement...
............................................................................................................................
.......................
............................................................................................................................
........................
120
- en bleu : ce qui semble être une solution possible pour lutter contre le
harcèlement, - en rouge : les éléments qui te choquent.
Dans 85% des cas de harcèlement observés dans la cour d’école ou dans la classe, il y a des
pairs qui en sont témoins. Pour solutionner le problème du harcèlement, le rôle des pairs est
primordial ; contrairement aux adultes qui ne sont pas souvent témoins des actes de
harcèlement (et qui, par conséquent, interviennent rarement), les jeunes sont presque toujours
présents sur les lieux et peuvent parfois intervenir.
80 à 90% des étudiants disent être mal à l’aise lorsqu’ils sont témoins de harcèlement.
Cependant, selon les données basées sur l’observation, ces jeunes passent seulement 25% de
leur temps à aider ou intervenir au nom des victimes. Donc, pour 75% du temps, les jeunes
appuient le comportement des harceleurs en observant passivement (54%) ou en imitant le
comportement agressif de ceux-ci (21%).
Lorsque les pairs interviennent, le harcèlement cesse en moins de 10 secondes dans 57% des
cas. On doit toutefois enseigner aux jeunes les bonnes façons d’intervenir.
121
5.1. « Je ne suis pas une balance ! »
Très souvent, les enfants et adolescents répugnent à signaler aux adultes les
agissements d’un élève qui agresse les autres parce que, disent-ils, « On n’est
pas des balances ! ».
Il n’est pas certain que tous ceux qui emploient cette formule connaissent
exactement l’origine et le sens de cette expression. Le mot « balance » est
emprunté au vocabulaire de la mafia et du grand banditisme. Il désigne le
truand qui dénonce ses complices à la police. Rien de comparable donc avec
les valeurs devant exister au sein d’un établissement scolaire.
122
123
Ce que je dois savoir…
124
1.2. Le harcèlement et ses caractéristiques
Ostracisme : Consiste à tenir quelqu’un qui ne plait pas à l’écart d’un groupe
ou d’une société d’une manière discriminatoire ou injuste.
Admettre que l’on a besoin d’aide n’est pas un signe de faiblesse mais un
signe de maturité
!!!
125
On peut mettre une évidence trois acteurs :
Tu dois être capable de caractériser d’identifier, sur base d’un exemple (dont
tu as été témoin ou étudié en classe), les quatre types de harcèlement
scolaire.
Bien souvent, le harcèlement débute par une simple rumeur qui sera ensuite
amplifiée. Elle peut viser des élèves isolés ou un groupe.
1.7. La rumeur :
La rumeur est
…………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
……………
……………………………………………………………………………………
…………..
Souvent cela concerne les habitudes, les orientations et les goûts des jeunes.
Par exemple, dès le début du collège, les filles peuvent être rangées dans
deux catégories qui vont les enfermer dans des rôles sociaux qu’elles n’ont
pas choisis qui sont « la fille bien » et « la fille facile ». La « fille facile» est
soumise au regard des garçons et des filles et jugée responsable des violences
subies.
126
1.9. Les conséquences du harcèlement
(voir p. … )
-
- -
127
2. Différence entre délation et dénonciation
3. Le cyber harcèlement
128
Pourquoi un tel succès ?
a) ………………………………………………………………………….
b) …………………………………………………………………………….
c) ………………………………………………………………………………………
129
3.3. Quelles méthodes de cyber-harcèlement ?
a) ………………………………. :
b) ………………………………. :
Le slut shaming est une des formes de harcèlement les plus courantes
sur les réseaux sociaux. Il consiste à faire honte aux femmes en les
jugeant sur leur sexualité ou leur tenue vestimentaire considérée
comme « provocante ». Slut, signifie « salope » et shaming « honte »
en anglais.
c) ……………………………….:
d) …………………………………. :
130
e) ………………………………. :
f) ……………………………………………. :
g) …………………………………………………………………………
……………:
h) ………………………………………………….. :
131
i) …………………………………………………………….. :
j) ……………………………………………………………… :
132
133
Déroulement de la leçon sur le harcèlement.
Séquence de 2 X 50 minutes :
Corps de la leçon: Les élèves sont dans l'écoute. Méthode explicite où je réexplique le savoir
p.4 afin de transmettre des informations
Le professeur aborde 2 définitions du théoriques.
harcèlement.
Le professeur explique les différentes Les élèves sont dans l'écoute et la Méthode explicite : où j'explique le savoir
caractéristiques de harcèlement ➔ répétition, retranscription de données. afin de transmettre des informations
isolement, violence. théoriques.
p.5-6 Les élèves sont l’écoute mais aussi dans la
Le professeur définit les différents acteurs du participation active lorsque le professeur leur
harcèlement. Harceleur – victime – témoins. donne la parole.
134
p.7 Les élèves sont dans la participation active et Méthode active: Les élèves réfléchissent eux
Le professeur explique aux élèves les formes l’analyse en utilisant les savoirs appris. même à la classification des différentes
de harcèlement ➔ physique – verbal – social phrases.
ou cyber. Après explications, le professeur
demande aux élèves de lire les phrases et de
les placer dans les catégories correspondantes.
p.11-12 Les élèves sont dans l’écoute et complètent Méthode explicite : où j'explique le savoir
Le professeur explique aux élèves les les mots manquants dans le cours à l’aide du afin de transmettre des informations
conséquences du harcèlement : pour la professeur. théoriques.
victime ainsi que pour le harceleur
p.13 Les élèves participent activement à la Méthode explicite où j'explique le savoir afin
Le professeur réalise avec les élèves une réalisation de la synthèse sur la matière déjà de transmettre des informations théoriques.
synthèse de la matière déjà vue au cours. abordée. Méthode active: Les élèves réfléchissent eux
même à la classification des différentes
phrases.
p.14 - 15 Les élèves peuvent travailler en groupe de 2 Méthode active: Les élèves réfléchissent eux
Le professeur laisse les élèves compléter les afin d’échanger leurs réponses. même à la classification des différentes
réponses dans le tableau afin de voir s’ils ont Par la suite, ils mettent en commun leurs phrases.
compris la matière vue aux cours précédents. réponses et se font corriger par le professeur
Après quelques instants de réflexion, le si besoin.
professeur corrige avec les élèves.
p.16 Les élèves sont dans la réflexion et la Méthode active: Les élèves réfléchissent eux
Le professeur questionne les élèves sur ce participation active. même à la classification des différentes
qu’est pour eux le cyberharcèlement. phrases.
Le professeur écoute les réponses des élèves.
p.17 Les élèves sont dans l’écoute et la Méthode explicite où j'explique le savoir afin
Le professeur dicte la définition du retranscription d’informations. de transmettre des informations théoriques.
cyberharcèlement
Les pages 18 à 21 n’ont pas été faites en
classe par manque de temps.
135
p.22 Lorsqu’il y a des pointillé, les élèves doivent Méthode explicite où j'explique le savoir afin
Le professeur fait lire à tour de rôle les élèves essayer de trouver par eux-mêmes les de transmettre des informations théoriques.
de la classe. Si les élèves ne trouvent pas la réponses adéquates Méthode active: Les élèves réfléchissent eux
réponse aux pointillés, le professeur les aides même à la classification des différentes
ou leur donne la réponse adéquate. phrases.
p.23 Les élèves sont dans l’écoute et la Méthode explicite où j'explique le savoir afin
Le professeur effectue un rappel sur les retranscription d’informations de transmettre des informations théoriques.
caractéristiques du harcèlement.
p.24 Les élèves sont d’abord dans l’écoute Méthode explicite où j'explique le savoir afin
Le professeur rappelle les protagonistes du concernant le rappel du professeur puis son de transmettre des informations théoriques.
harcèlement dans la participation active concernant les 4 Méthode active: Les élèves réfléchissent eux
Il laisse du temps aux élèves pour qu’ils types de harcèlement scolaire et leur même à la classification des différentes
puissent se souvenir des 4 types de fonctionnement. phrases.
harcèlement scolaire et leur fonctionnement
Le professeur introduit « la rumeur »
p.26 Les élèves sont d’abord dans la réflexion puis Méthode explicite où j'explique le savoir afin
le professeur demande aux élèves s’ils dans l’écoute concernant les 2 définitions de transmettre des informations théoriques.
connaissent la différence entre dénonciation
ou délation. Il les corrige si besoin puis donne
la définition exacte.
p.27.28.29 Les élèves sont dans l’écoute et la réflexion. Méthode explicite où j'explique le savoir afin
Le professeur fait lire à tour de rôle les élèves Ils peuvent expliquer ce qu’ils ont déjà vécu de transmettre des informations théoriques.
et les pousser à la réflexion lors des ou vu comme cyberharcèlement. Méthode active: Les élèves réfléchissent eux
différentes méthode de cyberharcèlement. Il même à la classification des différentes
leur demande s’ils ont déjà vu ce genre de phrases.
harcèlement.
136
Sources :
▪ Bibliographie :
Altet, M., Desjardins, J., Etienne, R., Paquay, L., & Perrenound, P. (2014). Travail réel des
enseignants et formation : Quelle référence au travail des enseignants dans les objectifs, les
Gauthier, C., Bissonnette, S., Richard, M., & Castonguay, M. (2013). Enseignement explicite
Habib, M., & Camus-Charron, M. (2019). J’ai des DYS dans ma classe ! : Guide pratique
Pallascio, R., & Lafortune, L. (2000). Pour une pensée réflexive en éducation. PUQ.
Gauthier, C., Bissonnette, S., & Bocquillon, M. (2022). Questions théoriques et pratiques sur
▪ Sitographie :
https://pedagogie.uquebec.ca/le-tableau/la-discussion-reflexive-et-lapproche-par-enquete-des-
activites-socioconstructivistes Consulté le 29/05/2023
https://www.researchgate.net/publication/340875154_La_discussion_en_classe_de_ST_une_s
trategie_d'aide_a_l'apprentissage Consulté le 29/05/2023
https://moodle.com/fr/news/comment-encourager-la-participation-des-eleves-classes-en-ligne/
Consulté le 09/06/2023
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