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Thème

2 Bâtiments
intelligents

Chapitre 5
Système de sécurité
incendie d’un hôtel 107

Chapitre 6
D
ès 2012, Microsoft s’est engagé à pré-
Éclairage senter un bilan carbone neutre au niveau
et performance mondial.
énergétique 139 En France, pour optimiser son empreinte éco-
logique, Microsoft a choisi d’implanter son
Campus, certifié HQE Exploitation, au cœur
Chapitre 7 d’un des plus importants programmes ter-
Quantité et qualité tiaires Haute Qualité Environnementale d’Ile-
de l’énergie électrique 161 de-France. Le bâtiment a été conçu pour éco-
nomiser jusqu’à 35 % d’énergie.
Chapitre 8 Le bâtiment s’intègre au projet Issy Grid, dont
le but est d’optimiser les consommations et les
Gestion technique
productions d’énergies renouvelables au sein
des bâtiments
de la ville d’Issy-les-Moulineaux.
et bus KNX 185
© Ville d’Issy-les-Moulineaux
© Delagrave - reproduction interdite

Issy Grid : vue d’ensemble

Thème 2 - 105
CHAPITRE

5 Système de sécurité
incendie d’un hôtel
On cherche à rénover le Système Sécurité Incendie d’un hôtel Ibis Budget de
164 chambres situé à Issy-les-Moulineaux. Il est composé de deux sous-sols, d’un
rez-de-chaussée, de 6 étages et d’une terrasse. C’est un établissement de type
ERP de 3e catégorie avec locaux à sommeil. Cet établissement doit se conformer
au règlement de l’arrêté du 8 décembre 2014 relatif à l’accessibilité aux personnes
handicapées. Il sera équipé d’un système de sécurité incendie de catégorie A.

CHAPITRE

6 Éclairage et performance
La réglementation thermique RT 2012 impose une exigence de consom-
mation globale, pour l’éclairage, le chauffage, la climatisation, l’eau
chaude sanitaire. C’est ainsi que l’optimisation de l’éclairage participe
à la performance énergétique dans les bâtiments (éclairer mieux en
consommant moins).

CHAPITRE

7 Quantité et qualité de l’énergie


électrique d’une installation
Coût annuel en € par m2

occupants
Focus
La mesure de la consommation est primordiale pour la gestion de
l’énergie. Les stratégies adoptées pour optimiser son utilisation se font 3000 Engagement
de l’occupant Adaptation
à l’occupant
Retour sur investissement

Permettre
de travailler dans
les meilleures conditions
Salaire moyen des occupants dans l’espace avec un bâtiment qui s’adapte

à la fois sur l’aspect quantitatif de l’énergie qui influe directement aux besoins de chacun

300
Tenant Apps & Services
Espace de travail interactif, service
sur la facture et sur l’aspect qualitatif des récepteurs qui doivent être Productivité de localisation de personnes et d’emplacement,
e-concierge

compensés si nécessaire. Location de l’espace


Smart Building Platform Services
RTC/Téléprésence, Location/Détection de trafic.
Murs et bornes interactifs, assistant digital

Infrastructure de sécurité et d’accès

30
équipements
Focus

Solutions Signalétique, service & surveillance. Localisation,


de base ascenseurs, parkings

Services de gestion du bâtiment


Énergie, équipements électriques, eau, …
Energie

CHAPITRE

8 Gestion technique
des bâtiments et bus KNX
Pour mettre en application la stratégie de gestion de l’énergie dans les
bâtiments tertiaires, il convient d’élaborer des scenarii sur le mode de
consommation des différentes zones. Ainsi un maillage de capteurs et
d’actionneurs est interconnecté via le bus de terrain KNX afin de les
faire communiquer entre eux.

106
Système de sécurité CHAPITRE

incendie d’un hôtel


OBJ E C T IF S – Réaliser une installation SSI
– Respecter la réglementation
5
M I S E E N S I T U AT I O N
Le projet consiste à rénover le Système de Sécurité Incendie d’un hôtel Ibis Budget de 164
chambres situé à Issy-les-Moulineaux. Il est doté de 2 sous-sols, un RDC et de 6 étages. L’hôtel
propose des chambres de 2 ou 3 personnes. L’effectif total d’occupation des chambres peut
atteindre 400 personnes. C’est un établissement de type ERP de la 3e catégorie avec locaux
à sommeil, au titre de la sécurité incendie. Le règlement applicable à cet ERP est l’arrêté du 8
décembre 2014 relatif à l’accessibilité aux personnes handicapées. L’escalier et les circulations
horizontales seront équipés d’une installation d’éclairage de sécurité d’évacuation. L’établis-
sement sera équipé d’un système de sécurité incendie de catégorie A. Les détecteurs utilisés
seront sensibles aux fumées et aux gaz de combustion.

Doc. 1 L’hôtel et ses équipements SSI

© Facom
© Accor hôtels

© ATV

Ibis Budget © Finsecur

On demande de préparer le chantier et de réaliser les travaux de SSI. Les éléments de SSI
seront implantés dans la salle de conférence et les bureaux.

Ressources et matériel mis à la disposition des élèves


© Delagrave - reproduction interdite

• Notices de montage Finsecur


• Caisse à outils
• Éléments de SSI
• Fiches techniques d’éléments SSI

Comment réaliser et mettre en service un système de sécurité


PROBLÉMATIQUE incendie ?

107
ACTIVITÉ 1 Préparation du chantier
OBJECTIFS Analyser les conditions de l’opération et son contexte
....... h

Te m

n
tio
Organiser l’opération dans son contexte ps
de réalisa

Dans la phase de préparation de chantier, il est nécessaire d’établir une liste de matériel, identifier les
références des équipements en relation avec le cahier des charges et de connaitre les différentes étapes
du projet.

1 Bon de travail
Le responsable technique vient de recevoir la commande pour un système de sécurité incendie. Les membres
de l’équipe d’intervention sont destinataires du bon de travail et d’intervention.

Doc. 2 Bon de travail

Bon de travail BT N° 2340


Date de traitement du bon
Demandeur Émetteur Urgent
de travail

Ibis Budget
Responsable du service
technique Cap Energie 
9 Oui
Non
Intervenant (Nom & prénom) Adresse :
39 quai du Président Roosevelt
 92130 Issy-les-Moulineaux

sanitaire
9 électricité
éclairage
Date de début prévue : 

Nature des travaux :


chauffage / Climatisation
ENR Date de fin estimée :
9 SSI


Précision sur les travaux à effectuer


Réalisation de l’installation d’un système de sécurité incendie.
Cette réalisation concerne la pose jusqu’à la mise en service du système de sécurité incendie.

Consignes
Les travaux se feront dans les règles de l’art et en respectant les consignes de sécurité liées à l’habilitation
électrique (NF C 18-510).

Essais - Réception

Fiche de livraison renseignée après avoir effectué les tests afin de lever les réserves.

1 Compléter le bon de travail Doc. 2 et voir les documents pages 111 à 121.

108
2 Identification du matériel
3 Donner la signification de SSI. Voir connaissances associées p.132

S S I

ACTIVITÉS
Système Sécurité Incendie

4 Quelle est la principale fonction d’un SSI ?

Un Système de Sécurité Incendie (SSI) assure la mise en sécurité des personnes, limite la propagation du feu et


facilite l’intervention des secours au sein d’un Établissement Recevant du Public (ERP). Pour cela, la loi impose un


SSI en adéquation avec le type, le groupe et la catégorie auxquels appartient l’ERP.




5 Donner signification de SDI. Voir connaissances associées p.133

DOCUMENTS RESSOURCES
S Système de D Détection I Incendie

6 Donner la composition du SDI.

1. ECS


2. DM (déclencheurs manuels)


3. DA (déclencheurs automatiques)


7 Quelles sont les quatre grandes familles de bâtiments ? Voir documents ressources p. 121

1 Les Établissements Recevant du Public (ERP) 2 Les Immeubles de Grande Hauteur (IGH)

CONNAISSANCES ASSOCIÉES
3 Les Établissements Recevant des Travailleurs (ERT) 4 Les bâtiments d’habitation

8 Identifier le rôle de chaque appareil du SSI.

Appareil Détecter Signaler Sécuriser Alerter


Détecteur de chaleur thermo-vélocimétrique 9
Déclencheur manuel 9
Détecteur optique de fumée 9
Détecteur linéaire 9
Diffuseur d’alarme générale sélective (AGS) 9
Diffuseur sonore (DS) 9
Ventouse électromagnétique 9
9 Donner la signification d’ECS. Voir connaissances associées p.133

E Équipement C de Contrôle S et de Signalisation

Quelle est sa fonction ?


QUIZ
© Delagrave - reproduction interdite

– recevoir les signaux des détecteurs et déclencheurs manuels qui lui sont reliés


– déterminer si ces signaux correspondent à une condition d’Alarme Feu




– signaler cette condition d’Alarme Feu sous forme audible et visible




– localiser le lieu du danger




– surveiller le fonctionnement correct du système




Chapitre 5 - Système de sécurité incendie d’un hôtel 109


10 Donner la signification de CMSI. Voir connaissances associées p.135

C Centralisateur M de Mise S en Sécurité I Incendie

Quelle est la fonction d’un CMSI ?

Dispositif qui, à partir d’informations ou d’ordres de commande manuelle, émet des ordres électriques de


commande des matériels assurant les fonctions nécessaires à la mise en sécurité d’un bâtiment en cas


d’incendie


11 Selon le classement des bâtiments, à quelle famille appartient l’hôtel ? Voir documents ressources p. 121

ERP


12 Identifier le matériel qui compose chaque catégorie de SSI. Voir connaissances associées p.123 et 124

Composition du SDI
Catégorie de SSI
DM DA ECS

A 9 9 9
B 9
C 9
D 9
E 9
13 Compléter la fiche identification du magasin Voir documents ressources p. 123

Activité du bâtiment Hôtel

Type d’établissement O

Effectif total 400

Catégorie de l’établissement 3

Catégorie du SSI A

Type d’équipement d’alarme (EA) 1

110
3 Détails de l’installation
Le SSI retenu est de catégorie A et le SDI sera composé d’équipements d’alarme type 1 adressable.

14 Donner les caractéristiques techniques de l’ESC Baltic 512. Voir documents ressources p. 125

ACTIVITÉS
Nombre de bus de détection rebouclés 4

Nombre de bus de détection ouverts 8

Capacité totale de détection 512

Nombre de points de détection par ligne ouverte 32

Nombre de points de détection par ligne rebouclée 128

Tension d’alimentation 230 Vac

DOCUMENTS RESSOURCES
Tension et capacité de la batterie ECS 12 V 7,2 Ah

© Finsecur Tension et capacité de la batterie UGA 12 V 1,3 Ah

Autonomie en veille 24 h

Autonomie en alarmes 10 min

Autonomie en mise en service 1h

14 Donner les caractéristiques techniques et la fonction des éléments suivants :


Voir documents ressources p. 125 et suivantes

Désignation : Détecteur de fumée Optique




Référence : CAP112A


CONNAISSANCES ASSOCIÉES
Tension d’alimentation : 12 Vcc par le bus ECC


Consommation en veille : 100 μA




Consommation en alarme : 5 mA


Température d’utilisation : -


10 °C à + 60 °C
Poids avec socle : 130 g

© Finsecur Indice de protection IP32 / IK07


– ICC INTÉGRÉ Oui 9 Non

Fonction : L’élément sensible du détecteur est constitué d’une chambre optique utilisant l’effet Tyndall. Un flux


lumineux dont la longueur d’onde se situe dans les infrarouges permet de détecter l’introduction de fines par-


ticules issues d’un foyer dans la chambre d’analyse. Seules les réflexions du signal lumineux sont prises en


compte. La chambre est étanche à la lumière extérieure. Le flux lumineux renvoyé par les particules de fumée


vers le récepteur infrarouge est amplifié et analysé en permanence. Lorsque la quantité de lumière reçue est


supérieure à un seuil, le détecteur passe en état d’alarme.




Désignation : Indicateur d’action




Référence : FI-IA100 / 112




Poids : 40 g

QUIZ
© Delagrave - reproduction interdite

Tension d’alimentation : 12 ou 24 Vcc




Consommation : 10 mA


© Finsecur Température de fonctionnement : -10 °C à +50 °C




Fonction : Indicateur optique extrêmement compact permettant la signalisation à distance d’alarmes, de dys-


fonctionnements ou autres grâce à sa LED très lumineuse et faible consommation. Ils sont indispensables


lorsque les détecteurs à identifier sont situés dans les combles, faux-plafonds, locaux fermés à clef.


Chapitre 5 - Système de sécurité incendie d’un hôtel 111


Désignation : Détecteur thermique


Référence : CAP212A


Tension d’alimentation : 12 V


Consommation en veille : 50 μA


Consommation en alarme : 10 mA


Température d’utilisation : -


10 °C à + 60 °C
Poids avec socle : 130 g


© Finsecur Indice de protection : IP32 / IK07




– ICC intégré Oui 9 Non

Fonction : La fonction détection de chaleur est assurée par une sonde thermique qui mesure en permanence


la température ambiante. Le détecteur traite l’information de température de deux façons simultanées :




– comparaison de la température ambiante à un seuil prédéterminé et passage en état d’alarme si le seuil




est dépassé, quelle que soit la vitesse d’élévation de la température. Ce mode de détection est appelé


« thermostatique » ;


– calcul de la vitesse d’élévation de la température et passage en alarme lorsque la température s’élève sui-


vant une vitesse prédéterminée. Ce mode de détection est appelé « thermovélocimétrique ».




La sonde de température est constituée d’une thermistance à coefficient de température négatif (CTN) à


très faible inertie thermique, permettant une mesure suffisamment rapide en cas d’élévation rapide de la


température.


Déclencheur manuel
Désignation :
Référence : NEMO 112A


Tension d’alimentation : 12 V


-10 °C à + 50 °C
Température de fonctionnement : 
Poids net : 107 g


Indice de protection : IP 44 / IK 07


© Finsecur – ICC intégré Oui 9 Non


– Clé de réarmement en façade Oui 9 Non
– LED clignotante d’alarme Oui 9 Non

Fonction : Un déclencheur manuel d’alarme incendie (DM) est un appareil à déclenchement manuel de


couleur rouge qui permet de signaler la présence d’un incendie ou d’une fumée anormale. Cet appareil


émet une information à destination de l’équipement de contrôle d’un Système de Détection Incendie (SDI)


ou SSI (Système de Sécurité Incendie), d’un centralisateur de mise en sécurité incendie (CMSI) ou d’un


Bloc autonome d’alarme sonore (BAAS)




112
Désignation : Alarme Générale Sélective


Référence : FI-AGS


Tension d’alimentation : 9 à 60 Vcc.




Température de fonctionnement : -10 °C à + 50 °C




ACTIVITÉS
Poids : 176 g


Consommation : 13 mA nominal à 12 Vcc




17 mA nominal à 24 Vcc

© Finsecur
20 mA nominal à 48 Vcc


Puissance sonore : 65 dB à 1 m


Indice de protection : IP31




Fonction : Diffuseur sonore (DS) qui convient parfaitement dans les établissements recevant du public (ERP).


DOCUMENTS RESSOURCES
Le signal d’évacuation générale n’est perçu que par le personnel d’encadrement.


Désignation : Flash lumineux à éclats




Référence : SOLX/RF/RL/R/D


Tension d’alimentation : 9 à 60 Vcc




Température de fonctionnement : -10 °C à + 55 °C




Consommation maximale en double flash 

14 mA nominal à 12 Vcc


12 mA nominal à 24 Vcc


8 mA nominal à 48 Vcc

© Finsecur
1 Hz
Fréquence : 

CONNAISSANCES ASSOCIÉES
IP65
Indice de protection : 

Fonction : Le Solista Maxi est une balise à LED. Son rôle est d’avertir de l’état de l’ordre d’évacuation géné-


rale. En général, elle est immédiatement déclenchée à la suite d’une alarme. Elle peut être programmée


pour un rendement lumineux beaucoup plus élevé où la visibilité est le premier objectif (double flash)


Désignation : Report d’alarme




Référence : FI-REP


Tension d’alimentation : 24 à 48 Vdc




Température de fonctionnement : -10 °C à + 50 °C




Câblage : quatre fils




© Finsecur Indice de protection : IP42 / IK07




Poids 180 g


Fonction : Ce tableau de report de confort permet le renvoi à distance des informations de fonctionnement ou


d’alarme d’un équipement d’alarme incendie. Le voyant « EN SERVICE » indique la présence de l’alimentation

QUIZ
© Delagrave - reproduction interdite

provenant du tableau. Les voyants « FEU » et « Défaut » sont activés par la fermeture du contact correspon-


dant sur le tableau. Les voyants clignotent dans un premier temps pour signaler un nouvel élément, avec un


signal sonore discontinu. L’acquittement du signal sonore correspond à une validation de l’événement par


l’utilisateur. Le voyant s’allume alors de manière continue.




Les voyants seront éteints lors de la réinitialisation du tableau.




Chapitre 5 - Système de sécurité incendie d’un hôtel 113


16 Rappeler le type et la section (ou le diamètre) du câble pour raccorder chaque appareil.
Voir documents ressources p. 124

Appareil Type Section ou diamètre


C2
Déclencheurs manuels saillies 1 paire 8/10e rigide sans écran
(non propagateur de flamme)

C2
Détecteurs de fumée 1 paire 8/10e rigide sans écran
(non propagateur de flamme)

C2
Détecteurs de chaleur 1 paire 8/10e rigide sans écran
(non propagateur de flamme)

CR1
Diffuseurs sonores 2 × 1,5 mm2
(résistant au feu)

C2
Indicateur d’action 1 paire 8/10e rigide sans écran
(non propagateur de flamme)

C2
Report d’alarme 2 paires 8/10e rigide sans écran
(non propagateur de flamme)

114
ACTIVITÉ 2 Réalisation d’un SSI d’une salle
de conférence ....... h

Te m

n
tio
ps
de réalisa
OBJECTIFS Analyser les conditions de l’opération et son contexte

ACTIVITÉS
Organiser l’opération dans son contexte

L’équipement de contrôle et de signalisation adressable Baltic 512 est conçu pour répondre (selon le cahier
des charges) aux exigences des systèmes de sécurité incendie (SSI) de catégorie A avec équipement
d’alarme (EA) de type 1.
On demande : logiciel de
1. de compléter le schéma de câblage de l’installation (Bus1-2 rebouclé) ; configuration
Finsecur
2. de raccorder le matériel implanté selon la configuration des locaux ; ➔ lienmini.fr/e261-12

3. de configurer l’installation à l’aide du logiciel de Finsécure téléchargeable ;

DOCUMENTS RESSOURCES
4. de procéder à la mise en service de l’installation. Voir documents ressources p. 125 et suivantes

Doc. 3 Plan de la salle de conférence avec ses zones de détection

ZDA1

CONNAISSANCES ASSOCIÉES
Base © Centre à nous, Quélbec
ZDA2

Zone de détection Désignation


ZDA1 DA-Bureaux

ZDA2 DA-Salle de conférence

Liste des points de détection

N° Désignation ZD
QUIZ

1 DA - Salle de conférence 2
© Delagrave - reproduction interdite

2 DM - issue de secours 2

3 DA - vestiaire 1

4 DM - entrée vestiaire 1

Chapitre 5 - Système de sécurité incendie d’un hôtel 115


Doc. 4 Schéma de câblage de l’installation 1

© Dec Industrie

116
© Delagrave - reproduction interdite Doc. 5

Noir
rouge
Câblage des déclencheurs manuels

© Dec Industrie

Chapitre 5 - Système de sécurité incendie d’un hôtel


117
QUIZ CONNAISSANCES ASSOCIÉES DOCUMENTS RESSOURCES ACTIVITÉS
Doc. 6 Raccordement des détecteurs aux indicateurs d’action

© Dec Industrie

Noir
Rouge

118
© Delagrave - reproduction interdite Doc. 7
Câblage des parties sonore et lumineuse

© Dec Industrie

Chapitre 5 - Système de sécurité incendie d’un hôtel


119
QUIZ CONNAISSANCES ASSOCIÉES DOCUMENTS RESSOURCES ACTIVITÉS
Doc. 8 Partie report d’alarme

© Dec Industrie

120
DOCUMENTS RESSOURCES

Configuration de l’installation

ACTIVITÉS
Bus 1-2 (rebouclé, 128 adresses)

DOCUMENTS RESSOURCES
Report d’alarme

CONNAISSANCES ASSOCIÉES
© Matériels Finsecur
Flash lumineux

Diffuseur sonore

Les types et les catégories d’établissements


Quatre grandes familles de bâtiment
ERP
1 Établissements recevant du public : magasins, hôtels, restaurants, cliniques, etc.
ERT
2 Établissements recevant des travailleurs, établissements classés pour la protection de l’environnement
(usines, entrepôts, ateliers, parkings, etc.)
IGH
3 Immeubles de grande hauteur : plus de 50 m pour les immeubles à usage d’habitation et plus de 28 m
© Delagrave - reproduction interdite

QUIZ

pour tous les autres immeubles

4 Les bâtiments d’habitation collectifs ou individuels : pavillons, immeubles, etc.

Chapitre 5 - Système de sécurité incendie d’un hôtel 121


DOCUMENTS RESSOURCES

Classement des ERP


Les ERP sont classés par types selon leurs activités et par catégories selon l’effectif du personnel et
la capacité d’accueil du public.

Capacité d’accueil du public Catégorie


Moins de 300 personnes (activités interdites en sous-sol) 5
Moins de 300 personnes 4
De 301 à 700 personnes 3
De 701 à 1500 personnes 2
Plus de 1500 personnes 1

ERP 5e catégorie
S/sol Étages Tous niveaux
Moins de 25 personnes
Structures d’accueil pour personnes âgées – –
âgées résidentes
J
Moins de 20 personnes
Structures d’accueil pour personnes handicapées – –
handicapées résidentes
Salles d’audition, etc. 100 – 200
L
Salles de spectacles, etc. 20 – 50
M Magasins de vente, etc. 100 100 200
N Restaurants ou débits de boissons 100 200 200
O Hôtels ou pensions de famille – – 100
P Salles de danse ou salles de jeux 20 100 120
Ecoles maternelles, crèches, haltes garderies et jardins d’enfants * 1 (20) 100
R Autres établissements 100 100 200
Locaux réservés au sommeil – – 30
S Bibliothèques ou centres de documentation 100 100 200
T Salles d’exposition 100 100 200
Établissements de soins :
U Sans hébergement – – 100
Avec hébergement – – 20
V Établissements de culte 100 200 300
W Administrations, banques, bureaux 100 100 200
X Établissements sportifs couverts 100 100 200
Y Musée 100 100 200
PA Établissements de plein air – – 300
OA Hôtels restaurants d’altitude – – 20
GA Gares aériennes – – 200

NB : les gares souterraines ou mixtes sont classées dans les catégories 1, 2, 3 ou 4 quel que soit l’effectif.

122
DOCUMENTS RESSOURCES

Catégories d’ERP

ACTIVITÉS
5 e cat 4 e cat 3 e cat 2 e cat 1 re cat
ERP
SSI EA SSI EA SSI EA SSI EA SSI EA
J Structures d’accueil pour personnes âgées et personnes handicapées A 1 A 1 A 1 A 1 A 1
Accueil > 3000 p A 1
Structures à usage d’audition, de conférences,
E 3 C D E 2b
L de réunions. Salles de spectacles ou à usages
multiples Accueil < 3000 p 4 4 4 Avec salle polyvalente
C D E 2b
E 4

M Magasins de vente, centres commerciaux 4 4 3 C D E 2b B 2a


N Restaurants et débits de boissons 4 4 4 3 3

DOCUMENTS RESSOURCES
O Hôtels, pensions de famille et autres établissements d’hébergements A 1 A 1 A 1 A 1 A 1
Salles de danse 3 3 C D E 2b B 2a A 1

P Salles de danse s/sol 3 C D E 2b C D E 2b B 2a A 1

Salles de jeux 4 4 C D E 2b B 2a A 1
Établissements d’éveil, d’enseignement, de
formation, centre de vacances, centres de Avec zone sommeil A 1 A 1 A 1 A 1 A 1
R loisirs sans hébergement
Autres 4 4 2b 2b 2b
S Bibliothèques, centres de documentation et de consultation d’archives 4 2b 2b B 2a A 1

Accueil > 3000 p B 2a


T Salles d’exposition
Accueil < 3000 p 4 3 C D E 2b C D E 2b

avec locaux de sommeil A 1 A 1 A 1 A 1 A 1


U Établissements de soins
Sans locaux de sommeil 3 3 3 3 3
V Établissements de culte 4 4 4 4 4
W Administrations, banques, bureaux 4 4 3 C D E 2b C D E 2b

CONNAISSANCES ASSOCIÉES
X Établissements sportifs couverts 4 4 4 3 3
4 B 2a
Y Musées 4 4 4 Ou sur demande de la commission de sécurité :

A 1 A 1
CTS Chapiteaux, tentes, structures itinérantes à étage 3 3 3 3 3
SG Structures gonflables
EF Établissements flottants 3 3 3 2b 2b
GA Gares accessibles au public 2b 2b B 2a B 2a

OA Hôtels et restaurants d’altitude A 1 A 1 A 1 A 1 A 1


PA Établissements de plein air
PS Parcs de stationnement couverts Selon le nombre de niveaux SSI : A / EA : 1 ou SSI : CDE / EA : 3

PO Petits hôtels A 1 A 1 A 1 A 1 A 1

EP Établissements pénitentiaires A 1 A 1 A 1 A 1 A 1
RF Refuges de montagne 4 4 4 4 4

Comment choisir le type d’équipement


d’alarme (EA)
© Delagrave - reproduction interdite

QUIZ

SSI EA
A 1
A 2a
C D E 2b Niveau de risque
C D E 3 Catégorie de SSI E D C B A
C D E 4 Equipement d’alarme 4 3 2b 2a 1

Chapitre 5 - Système de sécurité incendie d’un hôtel 123


DOCUMENTS RESSOURCES

EA Matériel associé
Associé à un SDI, il comprend une unité de gestion des alarmes, des dispositifs sonores ou des blocs auto-
1 nomes d’alarme sonore (BAAS) du type Sa

Il comprend des déclencheurs manuels, une unité de gestion des alarmes de type 2, des dispositifs sonores
2a ou des BAAS du type Sa, éventuellement un tableau répétiteur.

Il comprend des déclencheurs manuels, des BAAS du type Pr, un ou plusieurs BAAS du type Sa, et éventuel-
2b lement un tableau répétiteur.

Il comprend des déclencheurs manuels, un ou plusieurs BAAS du type Ma, un dispositif de commande de
3 mise à l’arrêt.

Il est constitué de tout dispositif sonore à condition qu’il soit autonome (cloche, sifflet, trompe, bloc autonome
4 d’alarme sonore du type Sa associé à un interrupteur…)

Exemple EA 2b dans le cadre d’un SSI


de catégorie E

BAAL : blocs autonomes d’alarmes lumineux


BAAS : blocs autonomes d’alarmes sonores
BAASL : blocs autonomes d’alarmes
sonores lumineux
BAAS Sa : blocs autonomes d’alarmes
sonores satellites
BAAS SaMe : blocs autonomes d’alarmes
sonores satellites à messages enregistrés
BAAS Ma : blocs autonomes d’alarmes
sonores manuels
BAAS MaMe : blocs autonomes d’alarmes
sonores manuels messages enregistrés
DS : diffuseur sonore
DM : déclencheur manuel
DAS : dispositif actionné de sécurité
SCM : dispositif de commande manuelle

© Eaton

124
DOCUMENTS RESSOURCES

L’ECS BALTIC 512

ACTIVITÉS
Caractéristiques générales
Alimentations :
– Source principale 230 Vca
– Sources secondaires : une batterie plomb sans entretien
12 V 7,2 Ah pour l’ECS, 1 batterie plomb sans entretien 12 V,
1,3 Ah pour l’UGA
– Autonomie : 24 h en veille, 10 min en alarme, 1 h en mise en
sécurité lignes principales
– Un grand afficheur LCD graphique (16 lignes de caractères)
Détection
– 8 bus ouverts ou 4 bus rebouclés
– Capacité totale 512 points/512 zones

DOCUMENTS RESSOURCES
© Finsecur
– 32 points par ligne ouverte ou 128 points par ligne rebouclée
Mise en sécurité
Les Plus : – 1 zone d’évacuation UGA1
– Téléchargement par port UBS – 2 lignes indépendantes de diffuseurs sonores, temporisation
– Lignes ouvertes et/ou rebouclées ajustable de 0 à 5 min
– 3 fonctions de mise en sécurité configurables à émission ou
– Logiciel entièrement ouvert à rupture avec ou sans contrôle de position
– Paramétrage intuitif Sorties de report
– Autocodage des adresses Alarme feu générale. Dérangement général, 2 relais configu-
– Transfert des informations sous word ou excel rables.
pour la réalisation du dossier SSI Carte 16 relais configurables optionnelle.

– Sortie RS232 pour imprimante ou configuration


par PC Caractéristiques physiques
Dimensions : L 506 mm × H 300 mm × P 117 mm
– Sortie RS485 au standard ModBus Indice de protection IP32 / IK07
– Redondance par 2 microprocesseurs Poids : 6,6 kg (avec batterie)

CONNAISSANCES ASSOCIÉES
Matière ABS gris

Détecteurs automatiques
Détecteur Optique Adressable CAP112A
Paramètre Min. Typique Max. Unité
Tension d’alimentation 8,5 12 15 V
Consommation en Veille 40 50 60 μA
Consommation en Alarme 8 10 12 mA
Tension d’entrée (Vmin - Vmax) 8,5 12 12,5 V
Courant continu maximal nominal (Ic max, isolateur fermé) – – 75 mA
Courant de commutation maximal nominal (Is max) – – 92 mA
Courant de fuite maximal (IL max, isolateur ouvert) – 0 200 μA
Impédance série au courant continu maximal nominal (Zc max) – 0,3 2 Ω
Tension sortie indicateur d’action (limité en courant à 10 mA) 9,5 12 15 V
ISO 78 92 mA
ISC 19 25 mA
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QUIZ

Borne Nom Raccordement


1 IA Indicateur d’action
2 +S Sortie
3 +E + Entrée
© Finsecur

4 - 0V
5 Non utilisé

Chapitre 5 - Système de sécurité incendie d’un hôtel 125


DOCUMENTS RESSOURCES

Détecteur Thermique Adressable CAP212A


Partie thermique
Classement suivant EN 54-5 : 2000
Classe A1R Température typique d’application 25 °C
Température maximale d’application 50 °C
Température statique de réponse 60 °C
Temps de stabilisation avant que le détecteur soit opérationnel en mode thermovélocimétrique :
3 min 20 s pour les vitesses d’élévation de température supérieures ou égales à 10 °C/min
40 minutes pour les vitesses d’élévation de température inférieures à 10 °C/min

Paramètre Min. Typique Max. Unité


Tension d’alimentation 8,5 12 15 V
Consommation en Veille 40 50 60 μA
Consommation en Alarme 8 10 12 mA
Tension d’entrée (Vmin - Vmax) 8,5 12 12,5 V
Courant continu maximal nominal (Ic max, isolateur fermé) – – 75 mA
Courant de commutation maximal nominal (Is max) – – 92 mA
Courant de fuite maximal (IL max, isolateur ouvert) – 0 200 μA
Impédance série au courant continu maximal nominal (Zc max) – 0,3 2 Ω
Tension sortie indicateur d’action (limité en courant à 10 mA) 9,5 12 15 V
ISO 78 – 92 mA
ISC 19 – 25 mA

Borne Nom Raccordement


1 -IA -Indicateur d’action
2 +S + Sortie
3 +E + Entrée
4 – 0V
5 Non utilisé

Raccordement des détecteurs de la gamme Finsecur (avec indicateur d’action)

126
DOCUMENTS RESSOURCES

Déclencheurs manuels

ACTIVITÉS
Raccordement des déclencheurs manuels de la gamme Finsecur

DOCUMENTS RESSOURCES
CONNAISSANCES ASSOCIÉES
Caractéristiques générales
Nemo 112A
– Signalisation visuelle de l’état alarme
– Tension d’usage 12 V ou 24 V Nemo 112A
– Température de fonctionnement -10 °C à + 50 °C
Nemo C
– Contacts d’alarme sec inverseur
– 125 Vca/ 1 A ou 30 Vcc 0,5 A
– Impédance en alarme : 470 ohms ou 940 ohms
– Signalisation visuelle de l’état d’alarme
– Tension d’usage 12 V ou 24 V et Nemo C
– Température de fonctionnement -10 °C à + 50°C

Caractéristiques physiques
– Dimensions : L 90 mm x H 90 mm x P 35 mm
– Couleur / matière ABS rouge
– Capot de protection translucide (option)
– Poids net 107 g
– IP 44 / IK 07

Les Plus :
– Faible épaisseur ne nécessitant pas d’encastrement
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QUIZ

– ICC intégré (Nemo 112A)


– Clé de réarmement en façade
– LED clignotante d’alarme

Chapitre 5 - Système de sécurité incendie d’un hôtel 127


DOCUMENTS RESSOURCES

Principe du Bus rebouclé

© Finsecur

Raccordement des contacts


« alarme / dérangement »
Caractéristiques des contacts
• Contact inverseur
• Tension max. : 30 V
• Courant : 1 A max

Fonctionnement
• Le contact « alarme feu » change d’état sans temporisation
lors d’une détection feu sur un point de détection de l’ECS
• Le contact « dérangement » change d’état sans temporisation
lors de toute détection de défaut par l’ECS.

Attention !
Le contact « dérangement général » est à sécurité positive. Il
est inversé lorsque l’ECS est en veille.

© Finsecur

128
DOCUMENTS RESSOURCES

Report Alerte FI-REP Caractéristiques générales

ACTIVITÉS
Alimentation
– 10 Vcc à 60 Vcc
Câblage
– Câblage sur 4 fils – alimentation 24 ou 48 Vdc

Caractéristiques physiques
– Dimensions : H 164 mm x L 110 mm x P 63 mm
– IP42 / IK07
– Poids : 180 g
– Température de fonctionnement : -10 °C à + 50 °C
– Coffret comprenant un socle à fixer au mur et un capot clipsé
– Matière/couleur : ABS blanc – VO

DOCUMENTS RESSOURCES
Les Plus :
– Câblage sur deux fils – alimentation par le bus
– Embase à fixer au mur

© Finsecur

CONNAISSANCES ASSOCIÉES
Diffuseur sonore FI-AGS

Caractéristiques Caractéristiques Les Plus :


générales physiques – Fonctionnement de 9 Vcc
– Dimensions : H 109 mm × L 164
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QUIZ

Alimentation à 60 Vcc
– 9 à 60 Vcc mm × P 54 mm
– Poids : – Faible consommation 26 mA /
Consommation : 24 Vcc – 40 mA / 48 Vcc
– Buccin : 200 g
– 26 mA / 24 Vcc
– FI-AGS : 190 g – Buccin est disponible en
– 40 mA / 48 Vcc
– Température de fonctionnement : classe B certifié NF
Puissance sonore -10 °C à + 55 °C
– Buccin : > 90 dB à 2 m – Indice de protection : IP31
– FI-AGS : 70 dB à 2 m – Coffret ABS blanc comprenant un
– Câblage sur 2 fils socle à fixer au mur et un capot clipsé © Finsecur

Chapitre 5 - Système de sécurité incendie d’un hôtel 129


DOCUMENTS RESSOURCES

Utilisation du logiciel de programmation Baltic


• CD :\Programmation\logiciel_programmation_BALTIC-Setup-3-10-9.exe
À l’ouverture du logiciel, l’application propose la configuration de la centrale par défaut. Pour charger
le programme de l’équipement tel qu’il était lors la livraison, choisir
et sélectionner le programme disponible sur le support numérique.

• CD:\Programmes\Baltic\

Chargement d’un programme


Pour envoyer ou lire la configuration de la centrale, il faut être connecté. Après avoir relié le PC à la
centrale via le câble USB, cliquer sur .
Une fois la connexion établie, il faut valider l’envoi de la programmation en cliquant sur
.

130
DOCUMENTS RESSOURCES

Le chargement d’une nouvelle configuration prend moins d’une minute. La centrale se réinitialise
automatiquement après le chargement.

ACTIVITÉS
DOCUMENTS RESSOURCES
Adressage et programmation
Notre programme contient les paramètres par défaut pour notre équipement. Dans notre application
d’exemple, nous avons défini deux zones qui se composent de bureaux et d’une salle de conférence.
Cette organisation se répercute sur la programmation. Il y a donc deux zones déclarées et nommées.

CONNAISSANCES ASSOCIÉES
Ensuite, les différents équipements adressables sont configurés dans les 2 onglets

On adresse les équipements dans l’ordre dans lequel ils ont été câblés, il est aussi important
d’adresser les IA sinon ils ne fonctionneront pas. L’UGA11 et le CMSI2 ne sont pas exploités sur cet
équipement, leurs fonctionnalités ont, par conséquent, été désactivées. On s’en sert généralement
pour contrôler les dispositifs actionnés de sécurité comme par exemple les ventouses magnétiques
des portes coupe-feu.
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QUIZ

1. Unité de Gestion d’Alarme


2. Centralisateur de Mise en Sécurité Incendie

Chapitre 5 - Système de sécurité incendie d’un hôtel 131


CONNAISSANCES
ASSOCIÉES

Les établissements recevant du public (ERP)


Définition
Les établissements recevant du public (ERP) sont des bâtiments dans lesquels des personnes extérieures sont
admises. Une entreprise non ouverte au public, mais seulement au personnel, n’est pas un ERP. Les ERP sont
classés en catégories qui définissent les exigences réglementaires applicables en fonction des risques.
Les catégories sont déterminées en fonction de la capacité d’accueil du bâtiment, y compris les salariés (sauf
pour la 5e catégorie).

3 grands principes de la règlementation en sécurité incendie dans les ERP


1. Favoriser l’évacuation du public
2. Limiter la propagation du feu
3. Faciliter l’intervention des secours

Mise en œuvre
Règles à respecter dans les ERP :
1. l’implantation, les voies d’accès et son isolation par rapport à des édifices tiers ;
2. les matériaux de construction ;
3. le cloisonnement ;
4. l’aménagement ;
5. les dégagements ;
6. le désenfumage ;
7. l’éclairage normal et de sécurité ;
8. les installations techniques ;
9. les moyens de secours et d’alarme.

Qu’est-ce qu’un Système de Sécurité Incendie (SSI) ?


Tous les établissements, quels que soient leur activité et le public qu’ils reçoivent, doivent installer un système
de sécurité incendie (SSI).
Un SSI doit être conforme à la norme NF S 61-931. Il est réparti en cinq catégories classées par ordre
décroissant de E à A, A représentant le niveau maximum de risque et E le niveau minimum.
Selon ce niveau de risque, un équipement d’alarme particulier devra être mis en place.
Un SSI permet de collecter, traiter et effectuer les fonctions nécessaires pour mettre un bâtiment sous totale
sécurité. Il doit assurer la sécurité des personnes, faciliter l’intervention des pompiers et limiter la propagation du
feu. Afin de mettre le bâtiment en sécurité, le SSI détecte l’incendie automatiquement ou sur intervention humaine.
Un SSI est constitué :
y
d’un compartimentage évitant la propagation de l’incendie ;
y
d’un signal sonore et/ou visuel d’évacuation pour avertir les usagers de la nécessité d’évacuer ;
y
d’un dispositif de désenfumage ;
y
d’une extinction automatique ;
y
d’une mise en arrêt automatique de certains appareils techniques.

Pour l’accessibilité handicap, et depuis la loi du 11 février 2005, il est obligatoire d’installer un dispositif
d’alarme lumineux pour les personnes sourdes ou malentendantes afin qu’elles puissent être averties
de l’évacuation comme toute autre personne valide.
Idéalement, le flash lumineux doit être de couleur rouge ou blanche avec une intensité de 0,5 cd/m2.
Vous pouvez installer plusieurs dispositifs lumineux pour obtenir l’intensité requise.

132
CONNAISSANCES
ASSOCIÉES

La composition du SSI

ACTIVITÉS
Comment choisir le matériel SSI ?
Il dépend :
y du type et de la catégorie de l’établissement ;
y de la catégorie du SSI ;
y du type de l’équipement d’alarme (EA) ;
y du nombre de zones de détection.

DOCUMENTS RESSOURCES
Le SSI le plus complet est composé de deux parties fonctionnelles distinctes : le SDI et le SMSI.

SDI, système de détection d’incendie


Il se compose de :
y
détecteurs automatiques (DA) ;
y
déclencheurs manuels (DM) ;
y
équipement de contrôle et de signalisation (ECS) pour le traitement des informations transmises par les
détecteurs et les déclencheurs. Il permet aussi de déterminer si ces signaux correspondent à une alarme feu,
de la signaler de manière audible et visible, de localiser le lieu du danger et de surveiller le fonctionnement
du système.

CONNAISSANCES ASSOCIÉES
Les matériels utilisés dans le SDI
Les informations suivantes, réalisées sur la base de la règle R7 de l’APSAD, permettent de déterminer au mieux
le type et le nombre de Détecteurs Automatiques d’Incendie pour réaliser une installation de détection incendie
en différentes étapes :
yétape 1 : choix du type de détecteur ;
yétape 2 : détermination de la surface maximale de surveillance et de la distance D entre détecteurs.

Choisir une technologie adaptée au local ou circulation à surveiller


Le choix du type de détecteur devra s’effectuer en fonction des spécificités propres à chaque local et à son
exploitation :
y
nature des risques détectés ;
y
exploitation normale et occasionnelle ;
y
phénomènes spécifiques susceptibles de perturber les détecteurs (température, humidité, poussières...) ;
y
architecture : hauteur du local, difficultés d’accès...

Les déclencheurs manuels


QUIZ

L’action sur un déclencheur manuel DM déclenche l’alarme générale sélective sans temporisation avec des
condamnations des issues normales et de secours. Ils sont posés dans les circulations à chaque niveau, à
proximité immédiate des escaliers, au rez-de-chaussée, à proximité des sorties et à 1,30 m du sol et câblés
sur une même boucle avec un câble type C2 de 8/10 millimètre.

Les conducteurs sont de couleur rouge (commande du signal d’évacuation), verte (commande des issues),
jaune (commande du compartimentage), blanche (commande de désenfumage).

Chapitre 5 - Système de sécurité incendie d’un hôtel 133


CONNAISSANCES
ASSOCIÉES

Les détecteurs automatiques


Le choix des détecteurs
Ils sont installés au plafond, dans les circulations, couloirs, locaux à risques et espaces sommeil. Les indicateurs
d’action permettent d’informer du déclenchement d’un détecteur de l’extérieur du local sinistré. Il existe différents
types de détecteurs automatiques suivant le risque à surveiller.

Fumées Températures Flammes


thermovélo-
aspiration opto-thermique optique optique thermostatique optique
cimétrique
Type multiponctuel ponctuel ponctuel linéaire ponctuel ponctuel ponctuel

optique thermovélo-
Principe de optique optique
diffusion et optique opacité cimétrique thermostatique optique UV
fonctionnement diffusion diffusion
thermique thermostatique

Phénomènes détectés Feux couvants à évolution lente, feux ouverts à évolution rapide feux ouverts à évolution rapide
Fumées claires
chaleur 10°C/
Nature des éléments et sombres, gaz fumées claires fumées claires, Température ultraviolets
fumées claires min, tmaxi :
détectés de combustion et température fumées sombres 70 °C ou 90°C flammes
62 °C
aérosols
Précocité de détection excellente très bonne bonne bonne tardive tardive bonne
laboratoires,
laboratoires, laboratoires,
dépôts de
chambres buanderies,
produits très
Type de locaux (valeur froides, incinérateurs,
locaux de chaufferies, inflammables,
statique des critères entrepôts, bureaux, couloirs, locaux cuisines,
grande hauteur, cuisines, ateliers locaux groupes
d’adaptation des ateliers, à sommeil, chaufferies, combles, ateliers,
grands volumes, de soudure ou électrogènes,
détecteurs aux risques chaufferies, ateliers électriques, locaux ordures chaufferies,
atrium de menuiserie chaufferies
d’incendie) parkings, parkings,
gaz, mazout,
ambiances ambiances
protection
agressives agressives
machines
variations température fumées
Perturbations : Ambiance
locaux avec dégagements obstacles normales de ambiante proche abondantes
parasitage ou risque particulièrement
habituels de vapeur ou de gaz physiques la température du seuil de masquant les
d’inefficacité « sale »
ambiante déclenchement flammes
Réaction aux courants
insensible vitesse > 5 m/s insensible
d’air
perturbation, si variation brusques
risques de
de la température en ambiance
Réaction à la Perturbations et déclenchement d’alarme perturbations si
insensible normale ou si la température
température en cas de givrage la température
normale est voisine du seuil de
est > 70 °C
déclenchement
Réaction à l’humidité insensible perturbations en cas de condensation insensible
Réaction aux fumées,
alarmes intempestives possibles insensible
poussières et aérosols
Réaction aux variations
insensible alarmes intempestives possibles insensible
de pression
perturbations
par arcs
sensibilité à
électriques,
l’éclairage direct
Réaction aux éclairages
(naturel ou
rayonnements Insensible insensible artificiels,
artificiel) sur le
lumineux intenses
récepteur ou le
rayonnements
réflecteur
directs du soleil,
éclairs
4m adapté adapté adapté adapté adapté adapté adapté
Hauteur 7m adapté adapté adapté adapté adapté adapté adapté
max de 12 m adapté adapté adapté adapté adapté
surveillance montage accord
20 m adapté
spécifique prescripteur

134
CONNAISSANCES
ASSOCIÉES

ACTIVITÉS
Implantation des détecteurs (extrait R7)

DOCUMENTS RESSOURCES
CONNAISSANCES ASSOCIÉES
© Cooper Safety

SMSI, Système de Mise en Sécurité Incendie


Composition du SMSI
Il est composé de l’ensemble des équipements nécessaires au fonctionnement de la mise en sécurité des
personnes et du bâtiment en cas d’incendie :
y centralisateur de mise en sécurité incendie (CMSI) ;
y dispositifs actionnés de sécurité (DAS) ;
y diffuseurs sonores (DS).

Le SMSI assure les fonctions de mise en sécurité suivantes :


yévacuation des personnes : diffusion du signal d’évacuation, gestion des issues de secours ;
BILAN
QUIZ

ycompartimentage ;
ydésenfumage ;
yextinction automatique.

Chapitre 5 - Système de sécurité incendie d’un hôtel 135


Q UIZ
CHAPITRE

5
Cocher la ou les bonnes réponses
1. À quelle famille de bâtiments appartient un magasin ?
9ERP
IGH
ERT
Bâtiments d’habitation

2. Quel est le rôle d’un déclencheur manuel ?


Détecter
9 Signaler
Sécuriser
Alerter

3. Un hôtel de plus de 300 chambres est de catégorie 4.


Vrai 9Faux
4. Un système de Détection incendie est composé de :
9ECS
9DM
9DA
CMSI

5. Un SSI (dispositions générales) doit être conforme à la norme :


NF C 15-100
NF C 18-510
9 NF S 61-931

6. Le SSI est réparti en cinq catégories classées par ordre de risque :


Croissant de 1 à 5
Décroissant de 5 à 1
Croissant de A à E
9 Décroissant de E à A

7. Quelle est la composition d’un Système de Mise en Sécurité Incendie (SMSI) ?


9CMSI
9DAS
9DS
DM

8. Le câble reliant le report d’alarme à la centrale comporte :


2 fils
3 fils
9 4 fils

9. Un DM est relié à la centrale par un câble de type C2 de 8/10 millimètre.


9Vrai Faux

10. Un DS est relié à la centrale par un câble de type CR1 de 2 x 1,5 mm2.
9Vrai Faux

136
TECHNO MAG

Fire Eye : un complément aux


systèmes de détection incendie
La vidéo intelligente au service de la détection incendie Cependant, les risques restent
présents dans ces environne-
ments contraignants.

Des images vidéo


en complément
En support aux Systèmes de
Sécurité Incendie de catégorie
A, recommandés par les compa-
gnies d’assurance, il est recom-
mandé l’ajout d’une détection
incendie par analyse d’images
© Fire Eye vidéo, pour ces sites complexes.
Fire Eye est un système composé
de caméras intelligentes, embar-

L
es systèmes de détection soleil entraînent un phénomène quant des algorithmes permet-
incendie classique ne sont de stratification* des fumées, tant de détecter les fumées et les
pas totalement efficaces qui peut rendre inefficace une flammes dans ces environnements
dans les immeubles de détection
spécifiques,
grande hauteur. Un système vidéo électronique
classique. en s’affran-
peut apporter des informations Dans les IGH, un chissant du
complémentaires De même,
les milieux
phénom
phénomène de stratification phénomène
ventilés, em- des fumées peut rendre inef-
Dans les locaux de grande hau-
de stratifica-
poussiérés, ficace un système de détec-
teur, la différence de température
tion*.
entre l’air froid en partie basse humides ou tion électronique classique.
du bâtiment, les fumées chaudes Fire Eye est
très lumineux
qui montent puis se refroidissent peuvent perturber les systèmes particulièrement adapté à la sur-
au fur et à mesure de leur ascen- traditionnels que sont les détec- veillance de zones relativement
sion, et l’éventuel coussin d’air teurs de fumée ponctuels, par spacieuses, ouvertes ou semi-ou-
chaud sous toiture généré par le aspiration ou linéaires. vertes.

* Une importante chaleur est dégagée qui s’accumule en partie haute du volume, dans la couche de fumées et provoque un réchauf-
fement très important des parois.
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Questions
Quels sont les cas où les systèmes de détection incendie électroniques sont insuffisants ?

Dans les immeubles de grande hauteur, dans les milieux ventilés, empoussiérés, humides ou très lumineux.




Chapitre 5 - Système de sécurité incendie d’un hôtel 137


138
Bâtiments Bâtiments Bâtiments Locaux Installations Tunnels
d’habitation recevant du public de grande hauteur de travail classées routiers

Code Code de la voirie


Code de la construction et de l’habitation Code du travail
de l’environnement routière

Ministère en charge Ministère Ministère en charge Ministère en charge Ministère en charge


du logement de l’intérieur du travail de l’écologie du transport

Règlement de sécurité Tunnel > 500 m


Règlement de sécurité Dispositions concernant
des IGH (immeubles de arrêté du 8/11/06
Règlement de sécurité des ERP (établissement la sécurité et la santé
grande hauteur) Arrêté Instauration des ICPE Tunnels > 300 m
des bâtiments recevant du public) des lieux de travail
du 30/12/11 loi 19/07/76 (décret Circulaire
d’habitaion Arrêté Dispositions générales Décrets n°92-332 et
Règlementation sécurité incendie

Type : ICHA, IGHO, IGHR, 2005-1170 du 13/09/05) interministérielle


du 31/01/86 modifié Arrêté du 92-333 modifiés
IGHS, IGHU, IGHW, IGHZ N°2000-63 25 août 2000
25/06/80 modifié du 31/03/92
et IGH TC annexe 2

Arrêtés des
Arrêtés des Nomenclature
dispositions Dispositions pour
dispositions des ICPE
particulières la prévention
spécifiques Installations soumises
Établissements installés des incendies
Établissements spéciaux à autorisation (A),
dans un bâtiment : et le désenfumage
Type : PA, CTS, SG, PS, à déclaration (D),
Type : J, L, M, N, O, P, R, Arrêté du 5/08/92
GA, OA EF et REF à déclaration avec
S, T, U, V, W, X et Y
contrôle (DC),
à enregistrement (E),
à autorisation avec servi-
tudes (AS) ou non clas-
sées (NC)
Instructions techniques communes aux ERP
Arrêtés des dispositions
(applicables pour partie aux IGH et habitations)
particulières
IT 246 Désenfumage ; IT 249 Façade ; IT 263 Atrium…
Éclairage et CHAPITRE

performance énergétique
OBJ E C T IF S - Connaître les notions liées à l'éclairagisme en liaison avec l'efficacité
énergétique
6
- Appliquer la réglementation thermique RT 2012 à un bâtiment connecté
- Utiliser un logiciel spécialisé pour définir un système d'éclairage.

M I S E E N S I T U AT I O N
L’une des salles de réunion du campus Microsoft fait l’objet d’une restructuration importante
afin de la rendre plus fonctionnelle, plus accueillante tout en étant conforme à la réglementation
thermique RT 2012. Le chargé de travaux doit alors préparer le chantier d’éclairage dans le
but de satisfaire ces exigences.

Doc. 1 Caractéristiques de la salle de réunion

Dimensions de la salle
• Longueur : L = 9 m
• Largeur : l = 7 m
• Hauteur : ht = 3 m
© Ph. Thiébaut

Ressources et matériels logiciel


• Logiciel Dialux, Wago DALI configurator Dialux
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• Luxmètre, télémètre
• Smartphone ou tablette avec l’application QRcode ➔ lienmini.fr/e261-20

Comment conjuguer confort visuel et gestion de l’énergie dans


PROBLÉMATIQUE un bâtiment à haute qualité environnementale grâce à l’éclairage ?

139
ACTIVITÉ 1 Préparation du chantier de la salle de réunion
OBJECTIFS Analyser les conditions de l’opération et son contexte
....... h

Te m

n
tio
Organiser l’opération dans son contexte ps
de réalisa

Dans la phase de préparation de chantier il est nécessaire de valider les choix des solutions techniques et
de vérifier la planification des différentes étapes avant de commencer les modifications de la salle de réunion.

1 Énergie et éclairagisme
Le campus Microsoft intègre des contraintes de construction qui lui permettent d’être qualifiée HQE et BBC.
Voir connaissances associées p. 155

1 Pour les occupants des bâtiments, quels sont les bénéfices attendus d’une
attribution des labels HQE et BBC ?

HQE : haute qualité environnementale donc en lien avec l’écoconstruction du bâtiment.




BBC : bâtiment basse consommation




2 La réglementation thermique 2012 est-elle applicable au campus Microsoft ?

9 Oui Non

Raison : 
elle concerne tous les bâtiments neufs

3 En quoi l’étude de l’éclairage des différentes zones d’un bâtiment contribue-t-elle


à atteindre les objectifs de performances énergétiques ?

Optimisation de l’éclairage dans chaque zone, donc on éclaire avec la juste énergie nécessaire. De plus dans


la réglementation thermique RT 2012 il est clairement stipulé que l’éclairage doit faire partie des points à traiter


dans le projet global.




L’éclairage de la salle de réunion fait appel à des notions liées à la photométrie.

4 Compléter le tableau suivant Voir connaissances associées p. 156

Unité Symbole

Éclairement (E) Lux


 lx


Flux lumineux (Ф) Lumen


 lm


Puissance du tube (W) 18 W




Flux lumineux du tube (lm) 840 lm




140
Bilan de l’éclairage de la salle de réunion
Le logiciel Dialux permet de réaliser des avant-projets d’éclairage et de faire un rendu du résultat de l’étude
(Cf Doc. 1). À l’issue de l’étude un rapport complet est édité.

Doc. 2 Extrait du rapport généré par Dialux sur la salle de réunion

ACTIVITÉS
Courbe isolux, donnant
la valeur de l’éclairement
le long du tracé.

Luminaire

Table (plan utile)

DOCUMENTS RESSOURCES
Chaise
dessin © Ph. Thiébaut

Hauteur de la pièce : 3 m. Hauteur de montage : 2,8 m. Valeurs en Lux. Echelle 1:90


Facteur de maintenance : 0,90

Surface ɉ (%) Emoy (lx) Emin (lx) Emax (lx) Emin/Emoy


Plan utile / 625 241 778 0,386
Sol 68 468 54 721 0,115

CONNAISSANCES ASSOCIÉES
Plafond 70 242 156 298 0,644
Murs (4) 49 283 23 555 /

Plan utile :
Hauteur : 0,800 m
Trame : 128 × 128 points
Zone périphérique : 0,000 m

Liste des luminaires


N° qté Désignation (facteur de correction) ʊ (luminaire) (lm) ʊ (lampes) (lm) P (W)
1 12 OSRAM 4039806405746 Siteco louvre L 4x18 W ALU 3262 5200 72,0
Total : 39 147 Total : 62 400 864,0
Puissance installée spécifique : 13,71 W/m2 = 2,20 W/m2/10 lx (surface au sol : 63,00 m2)

5 Compléter le tableau suivant (cf Doc. 2) :

Type de résultat Moyenne Min Max


Seules
QUIZ

Éclairement salle entière (lx) les valeurs de


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625
 241
 778
 l’éclairement
(uniquement le plan utile)
des tables nous
intéressent.
Bilan de l’éclairage de la salle de réunion : flux total Φt = 
39 147 lm

Puissance électrique totale : Pt = 864 W




Chapitre 6 - Éclairage et performance énergétique 141


2 Gestion du chantier
Aspect matériel : bon de commande
6 Compléter le bon de commande pour réaliser le chantier de la salle de réunion, sachant que les
câbles sont disponibles en stock (Cf. Doc. 2)

Bon de commande
Nbr Matériel Caractéristique ou référence
1 Protection 4 067 73

12
 Luminaire OSRAM Siteco Louvre L 4 × 18 W


48
 Source lumineuse (tube fluorescent) Philips TLD 18 W


12
 Ballast électronique DALI QTi DALI 4 × 18 DIM

1 Contrôleur programmable Wago 750-880

1 Alimentation 24-18 VDC 787-1007

2 Borne DALI 753-647

1 Borne finale de bus 750-600

Déroulement : le diagramme de GANTT suivant présente le déroulement du chantier.


Doc. 3 Diagramme de GANTT

7 Préciser le rôle des acteurs du chantier et préciser la personne qui est habilitée BC.

Prénom Fonctions Habilité BC

Paul Électricien, il s’occupe


 de la pose des luminaires


Sébastien Électricien, il réalise le câblage de l’armoire électrique




Nathan
Électricien habilité BC, il s’occupe de la consignation, de la mise en service

et du paramétrage
 9
Jacques Électricien, il s’occupe de la pose des luminaires


Robert Chef de chantier




8 Le diagramme de GANTT proposé décrit-il toutes les opérations nécessaires à la réalisation complète
du chantier ?

Oui 9 Non Raison : 


il faut aussi inclure la gestion des déchets

142
Aspect environnemental
Doc. 4 Échange de courriel

ACTIVITÉS
DOCUMENTS RESSOURCES
Textes de loi

Loi 75-633 du 15 juillet 1975


« Toute personne qui produit ou détient des déchets… est tenue d’en assurer ou
d’en faire assurer l’élimination » dans les filières respectueuses de l’environnement.
Le producteur du déchet est légalement responsable de sa complète élimination

CONNAISSANCES ASSOCIÉES
sauf à le remettre à un éco-organisme agréé par les pouvoirs publics dans le cadre
des filières REP (responsabilité élargie du producteur).

Décret N° 2002-540 du 18 avril 2002 relatif à la classification des déchets :


il identifie les lampes sans filament, contenant du mercure, comme déchets
dangereux.

Décret N° 2005-829 du 20 juillet 2005 relatif la composition des équipements


électriques et électroniques et à l’élimination des déchets issus de ces
équipements. Il impose aux producteurs d’organiser et de financer la collecte
et l’élimination des équipements qu’ils mettent sur le marché. Sont concernées
les lampes à décharge, dont les tubes fluorescents, et à LED ainsi que les
luminaires à usage professionnel (DEEE PRO).

9 Qui est le destinataire de cet e-mail et quel est son rôle ?


QUIZ
© Delagrave - reproduction interdite

Chef de chantier


10 Quelle étape faudra-t-il inclure dans l’organisation du chantier ?

Le tri et l’évacuation des déchets




Chapitre 6 - Éclairage et performance énergétique 143


Gestion des déchets du chantier Voir sur le site Delagrave le quiz Récylum
sur le recyclage des DEEE.
Doc. 5 Containers de recyclage

Container
de recyclage

© Rexel © Récylum

11 Quels déchets seront à évacuer dans la phase préparatoire du chantier ?

Les tubes fluorescents doivent être entreposés dans les containers prévus pour tubes fluorescents. Les luminaires


doivent être placés dans des containers pour DEEE professionnels. Les chutes de câbles sont à recycler égale-


ment. Enfin les faux plafonds doivent aussi être évacués.




12 Pour quelle raison classifie-t-on les déchets tels que les sources d’éclairage ?

Les sources d’éclairage contiennent des substances chimiques nocives.




13 Compléter le tableau ci-dessous à l’aide des Doc. 3 et Doc. 4.

N° Nom de la tâche Durée Début


1 Préparation du chantier / matériel 6h 18/01/21
2 Consignation de l’installation ~ 30 min 18/01/21
3 Dépose des faux plafonds 3h 19/01/21
4 Gestion des déchets
 3h
 19/01/21


5 Modification de l’armoire électrique


 5h
 19/01/21


6 Configuration adressage DALI


 5h
 19/01/21


7 Pose et raccordement des luminaires


 6,5 h
 19/01/21


8 Pose des nouveaux faux plafonds


 4h
 19/01/21


9 Déconsignation de l’installation
 0,5 h
 20/01/21


10 Réalisation des différents tests


 2h
 21/01/21


11 Peinture de la salle
 4h
 21/01/21


12 Réception du chantier
 1h
 21/01/21


14 Quels acteurs du chantier pourraient gérer les déchets lors la phase de dépose ?

Jacques
Nom 1 :   Nom 2 : Paul


Raison : ils s’occupent de la dépose et sont sous-employés (voir diagramme de Gantt)




15 Le diagramme de GANTT modifié, est-il réaliste ou trop optimiste ? (Justifier)

Le nouveau diagramme est plus réaliste car la gestion des déchets est désormais prévue et les temps alloués aux


tâches sont tenables.




144
ACTIVITÉ 2 Réalisation pratique de l’installation d’éclairage
OBJECTIFS Compléter les documents liés aux opérations
....... h

Te m

n
tio
Exploiter les outils numériques dans le contexte professionnel ps
de réalisa

ACTIVITÉS
Diagnostiquer un dysfonctionnement

La salle de réunion comporte des vitres donnant sur l’extérieur qui, en pleine journée, apportent de la
lumière naturelle. Pour bénéficier de cette source de lumière gratuite ainsi que de la lumière artificielle
provenant du couloir, il a été décidé de gérer l’éclairage du bâtiment à l’aide d’appareillages communicants
intégrant le protocole DALI. La gestion par protocole DALI nous permet ainsi de programmer la variation de
la lumière en fonction des apports extérieurs de lumière. Les scenarii possibles sont nombreux.

Doc. 6 Implantation des luminaires

DOCUMENTS RESSOURCES
Lumière
intérieure

Lumière
extérieure

CONNAISSANCES ASSOCIÉES
© Ph. Thiébaut

Suite à la restructuration de la salle de réunion, il a été décidé de répartir les luminaires en deux
groupes distincts (ligne L1 et ligne L2). Il faut alors établir les schémas électriques de la salle de
réunion ainsi que les pages de configuration de l’automate Wago. Le logiciel Wago DALI configurator
est disponible sur un PC.

1 Quelles raisons conduisent à établir plusieurs groupes de luminaires plutôt qu’un seul dans la salle
de réunion ?
QUIZ

Le groupement des luminaires par zone permet d’ajuster au mieux l’éclairage et offre un nombre de scenarii plus

© Delagrave - reproduction interdite

important que la solution binaire : tout allumé ou tout éteint.




2 Combien de groupes et de ballasts individuels peut-on commander dans le campus Microsoft via le
protocole DALI ?

Nombre de groupes : 


16  Ballasts : 
64

Chapitre 6 - Éclairage et performance énergétique 145


1 Matériel
3 Recenser le nombre de luminaires existants ainsi que le nombre de ballasts DALI qui sont nécessaires
pour la salle de réunion, en utilisant le Doc. 6.

12
Nombre de luminaires :  12
 Nombre de ballasts DALI : 

4 Lister les éléments permettant de gérer l’éclairage de la salle de réunion en complétant le tableau ci-
dessous.

Référence
Nbr Nom du matériel Fonction du matériel
ou constructeur
1
 Contrôleur programmable
 Programmer des scenarii
 750-880

1
 Alimentation 24-18 VDC
 Alimenter le bus
 787-1007

 Borne DALI


 Interfacer le contrôleur avec le bus DALI
 753-647

1
 Borne finale de bus
 Fermer le bus
 750-600

12
 Ballast électronique DALI Alimenter et commander les tubes
 QTi DALI 4X18 DIM

Cellule DALI MSensor


3 (Type 2) Montage dans Détecter la présence et la luminosité
 5109-7427
un luminaire

Documentation
DALI

➔ lienmini.fr/e261-02

5 La topologie de l’installation actuelle est-elle conforme en termes de structure et de nombre de ballasts ?


Voir connaissances associées et documents ressources p. 158 et 154
9 Oui Non

Raison : Le groupement est de 2 < 16 et le nombre de ballasts est de 12 < 64




6 En tenant compte des dimensions de la salle de réunion, quelle section de câble faut-il choisir ici pour
réaliser le réseau DALI ? Voir documents ressources p. 153

S = 0,5 mm2
Section : 

Raison : avec une section de 0,5 mm2 il est possible d’aller jusqu’à 100 m


146
2 Schéma électrique
7 Compléter le schéma puis terminer le câblage de la platine. Voir documents ressources p. 154

Doc. 7 Schéma de câblage

ACTIVITÉS
DOCUMENTS RESSOURCES
L2

N1 L1 N2

CONNAISSANCES ASSOCIÉES
N1 L1

QUIZ
© Delagrave - reproduction interdite

rouge
bleu
vert jaune
jaune
vert

Chapitre 6 - Éclairage et performance énergétique 147


3 Diagnostic du réseau DALI
L’installation est fonctionnelle et correspond au câblage du Doc. 7. Dans le but de compléter le dossier
de maintenance, il est nécessaire de récupérer la configuration du réseau DALI actuelle en lançant un
diagnostic du fonctionnement à l’aide du logiciel Wago-Dali-Configurator. De plus, cela permettra de
vérifier si le réseau est opérationnel.
Pour accéder à l’aide sur Wago-Dali-Configurator lancer le logiciel puis cliquer sur [?] ( 1 Doc. 8).

Doc. 8 Aide sur Wago-DALI-configurator

8 Suivre la procédure ci-après pour récupérer la configuration actuelle du réseau DALI.

MÉTHODE Diagnostic réseau dans Wago-Dali-Configurator


Étape 1 : connexion au contrôleur Wago
Récupérer l’adresse IP au contrôleur Ethernet à l’aide du logiciel WAGOEthernet-Settings ou à l’aide
des micro-interrupteurs présents sur le côté de celui-ci.

Étape 2 : paramétrage
1 Lancer le logiciel Wago-DALI-Configurator, cliquer sur [Paramètres]
2 Choisir une connexion [Ethernet (TCP/IP)]
3 Renseigner l’adresse IP actuelle du contrôleur
4 Sélectionner la position de la borne DALI à paramétrer
5 Cliquer sur [OK]
6 Cliquer sur [Connexion]

Tête de station
O
La position
de la borne DALI
se compte de gauche
à droite (1 à n), en partant
de la tête de station.

Wago-DALI-configurator

148
Étape 3 : récupération des informations de l’ensemble des équipements du réseau DALI.
Les différentes informations disponibles sont :
– adresse non disponible (ND) : impossible de joindre l’adresse ;
– lampe allumée (ON) ;
– défaut équipement (DE) ;

ACTIVITÉS
– défaut lampe (DL) ;
– erreur de limite (LE) : valeur de luminosité au-dessus des limites imposées par les paramètres du ballast ;
– double adresse (DA) : l’adresse est présente deux fois sur le réseau ;
– capteur en mode actif (AM) : capteur inhibé ou non ;
– le temps de fonctionnement du luminaire.

Lancement du diagnostic
1 cliquer sur [Diagnostics].
2 cliquer sur [Demande d’état].

DOCUMENTS RESSOURCES
CONNAISSANCES ASSOCIÉES
Diagnostic du réseau DALI
Étape 4 : création d’un rapport
Les différentes informations disponibles sont :
3 Créer un rapport sous format CSV de l’ensemble du diagnostic en cliquant sur [Rapport d’état]
4 cliquer sur [Enregistrer] après avoir nommé le fichier.

9 Sur le diagnostic donné à la figure ci-dessus, entourer en couleur rouge les groupes de luminaires du
réseau DALI de la salle de réunion.

10 Le résultat du diagnostic de la figure ci-dessus présente-t-il des dysfonctionnements ?

9 Oui Non

Ballast 7
Si oui, faire la constatation : 

Si oui, donner les raisons du (des) dysfonctionnement(s) en formulant des hypothèses :


QUIZ
© Delagrave - reproduction interdite

Source lumineuse défectueuse / problème de ballast




11 Analyser les résultats et faire un rapport de maintenance détaillé sous format numérique en intégrant le
schéma du Doc. 7, le rapport d’état (Cf. étape 4), et tous les éléments qui permettront de constituer un
dossier complet de l’installation.

Chapitre 6 - Éclairage et performance énergétique 149


ACTIVITÉ 3 Contrôle de conformité de l’installation
OBJECTIFS Contrôler les grandeurs caractéristiques de l’installation existante
....... h

Te m

n
tio
Proposer une modification ou une amélioration au client ps
de réalisa

La salle de réunion vient d’être livrée. Il est nécessaire de vérifier sa conformité avant de lever les réserves
et faire la mise en service. Pour réaliser cette partie, la salle de classe sera prise comme support.

1 Compléter le tableau suivant :

Caractéristiques du local Valeur Caractéristiques du local Donnée


La hauteur totale (ht) Luminaire encastré (J=0)
ht =  J= 
sous plafond est Luminaire suspendu (J=1/3)

La largeur (l) de la pièce est l =  Couleur des tables 

La longueur (L) de la pièce est L =  Couleur des murs 

Hauteur du plan utile (hu)


hu =  Couleur du faux plafond 
(tables)

2 Lancer le logiciel Dialux et compléter Doc. 9 Assistant Dialux (1/3)


les champs à l’aide des données du
tableau.
Étape 1
La première fenêtre permet de compléter
les informations qui figureront dans le dos-
sier technique final à l’issue de l’avant-projet
d’éclairage.

Doc. 10 Assistant Dialux (2/3)

Étape 2
À chaque étape, lorsque les champs sont
remplis, cliquer sur [suivant].
Choisir le type de luminaire adapté et lancer
la simulation. Au besoin, tester plusieurs types
de luminaires pour au final, ne retenir que le
plus adéquat et obtenir un résultat d’éclaire-
ment satisfaisant comme sur le Doc. 10.

150
Étape 3
Doc. 11 Assistant Dialux (3/3)
Lorsque nous avons des valeurs moyennes
au-dessus de 500 lx en moyenne il faut cli-
quer sur calculer pour obtenir un résultat
comme sur le Doc. 11.

ACTIVITÉS
DOCUMENTS RESSOURCES
3 À partir des résultats obtenus compléter le tableau ci-dessous

Type de résultat Moyenne Min Max

Éclairement salle entière (lx)   

Puissance d’une source lumineuse : Ps 

Puissance totale : Pt 

CONNAISSANCES ASSOCIÉES
4 Préciser les caractéristiques des lampes qui sont installées dans la salle étudiée.

Type 

Puissance d’une source (W) 

Flux lumineux (lm) 

Nombre total de sources 

Pour la suite de l’activité il faudra disposer d’un télémètre pour dimensionner les zones et d’un luxmètre
pour mesurer l’éclairement.

Luxmètre
© Chauvin-Arnoux
© Robert Bosch

Télémètre
QUIZ
© Delagrave - reproduction interdite

Appareils de mesures

Chapitre 6 - Éclairage et performance énergétique 151


Répartition de l’éclairement
5 Représenter la salle de cours puis mesurer l’éclairement du plan utile des différentes zones à l’aide
d’un luxmètre (Doc. 11). Voir connaissances associées p. 156

6 Préciser la valeur moyenne de l’éclairement mesuré.

Éclairement mesuré : 

7 La valeur obtenue est-elle conforme à la norme ? (Justifier)

Oui Non

Raison :  

8 Proposer une amélioration possible de l’installation actuelle.







152
DOCUMENTS RESSOURCES

Caractéristiques du bus DALI

ACTIVITÉS
Topologie
La topologie du bus est libre. Il est possible de mixer un câblage bus, étoile… Ainsi, le réseau
DALI devient évolutif et peut être modifié à tous instant.

DOCUMENTS RESSOURCES
Topologie du réseau DALI

Un maître DALI peut piloter jusqu’à 64 ballasts. Il est possible de constituer au maximum
32 groupes (16 groupes + 16 groupes virtuels spécifiques au systèmes Wago avec
la borne 753-647) et de programmer jusqu’à 16 scènes.

CONNAISSANCES ASSOCIÉES
Câblage du réseau DALI

Un câble 5G1 permet à la fois la distribution de la puissance et du bus. 3 fils pour l’alimentation
et 2 fils pour le bus DALI non polarisé.
La section minimale du câble dépend de sa longueur.

Longueur du câble Section du câble DALI

< 100 m 0,5 mm 2

100 - 150 m 0,75 mm 2


© Delagrave - reproduction interdite

QUIZ

< 300 m 1,5 mm 2


Longueur du câble selon la section

La longueur totale entre les deux participants les plus éloignés ne doit pas excéder 300 m
et la chute de tension sur le bus DALI doit être inférieure à 2 V.

Chapitre 6 - Éclairage et performance énergétique 153


DOCUMENTS RESSOURCES

Schéma de câblage DALI


DALI multi-maître 753-647
Entrées TOR 750-402 Module de
Contrôleur 750-880 fin 750-600

Exemple de réseau DALI (Wago)

Ballast DALI (Osram)

154
CONNAISSANCES
ASSOCIÉES

Notions sur l’énergie

ACTIVITÉS
Les bâtiments modernes sont labélisés BBC, HQE, …, et mettent en avant leurs qualités vertueuses vis-à-vis
de leurs impacts sur l’environnement.
Les termes les plus souvent rencontrés sont :
yBBC : Bâtiment basse consommation qui sous-entend que la consommation en énergie est inférieure à
50 kWh/m2/an ;
yE+C- : bâtiments à énergie positive et faible empreinte carbone ;
yHQE : Haute qualité environnementale donc en lien avec l’écoconstruction du bâtiment ;
yHPE : haute performance énergétique ;

DOCUMENTS RESSOURCES
yRT 2012 : impose une exigence de consommation globale, pour les espaces chauffés et pour les seuls cinq
autres usages suivants : éclairage, chauffage, climatisation, eau chaude sanitaire et auxiliaires liés aux usages
thermiques ;
yRT 2020 : la réglementation thermique 2020 est le continuum de la RT 2012 et impose, en plus des cinq
usages de base, de nouveaux tels l’utilisation des appareils ménagers, les appareils électroniques (ordinateurs,
télévision, réfrigérateur) et les effets du carbone de la construction (énergie grise*). Avec l’application de la RT
2020, nous serons, individus et citoyens, sensibilisés à consommer moins d’énergie ;
yBEPOS : correspond aux Bâtiments à Energie POSitive, donc des bâtiments permettant de produire plus
d’énergie qu’ils n’en absorbent.
(*) Energie grise : en moyenne, 80 % des énergies consommées par un bâtiment sur sa durée de vie sont dues
à son utilisation et 20 % à sa construction. Cette dernière, appelée énergie grise, est difficilement quantifiable
car elle représente l’énergie consommée pour réaliser un certain nombre d’opérations nécessaires à la
construction du bâtiment lui-même.

CONNAISSANCES ASSOCIÉES
D’une manière générale, l’aspect environnemental fait appel à une approche globale des ressources consommées.
C’est ainsi qu’un avant-projet d’éclairage participe à l’optimisation de la consommation d’énergie en adoptant
l’éclairement du lieu en fonction de l’utilisation du local.

Énergie consommée

Énergie produite
Évolution de la réglementation thermique

Exemple d’application
Comment vérifier si un bâtiment tertiaire respecte la réglementation thermique RT 2012 et peut être
qualifié de bâtiment BBC ?
QUIZ

Données
Un bâtiment a une consommation d’énergie mesurée de 40 Wh/m2 (éclairage, chauffage etc.). L’établissement
fonctionne 320 jours par an à raison de 7 h par jour. On peut donc calculer la consommation sur une surface
d’un mètre carré sur une année.
La consommation est : c = 40 × 320 × 7 soit : c = 89,6 kWh/m2/an. Comme c > 50 kWh/m2/an, ce bâtiment n’est
pas BBC.

Chapitre 6 - Éclairage et performance énergétique 155


CONNAISSANCES
ASSOCIÉES

Notions sur l’éclairage


Éclairement
Définition
L’éclairement E est défini comme le flux lumineux ʊpar unité de surface S.

E = Éclairement en lux (lx)


E= ʊ = Flux lumineux exprimé en lumen (lm)
S = Surface en mètre carré (m2)

Les valeurs de E sont déterminées en fonction de la nature des locaux.

Nature des locaux Eclairement en Lux


Zone de circulation 100
Escaliers, quais de chargement 150
Magasins, entrepôts 100
Magasins de ventes, zones de vente 300
Zone de caisse 300
Espace publics, hall d’entrée 100
Guichets 300
Restaurant, hôtel, réception, concierge 300
Cuisines 500
Établissement scolaire, salle de classe 500
Salle de conférence 500
Salle de dessin industriel 750
Éclairage de bureau :
• Classement 300
• Dactylographie, lecture 300
• Poste de CAO 500
• Réception 300
• Archive 200

Appareil de mesure de l’éclairement : le luxmètre


Le luxmètre permet de mesurer le niveau d’éclairement. Il comporte généralement
un bouton de réglage du calibre (200 lx, 2 000 lx, 20 000 lx) à ajuster en fonction des
valeurs attendues.
Pour l’utiliser, il suffit de choisir le calibre adéquat et de faire des relevés au niveau
du plan utile par exemple en le posant sur une table, et de reporter les valeurs sur
un plan.

Éclairement
d’un plan utile

Luxmètre

Plan d’implantation
des luminaires

156
CONNAISSANCES
ASSOCIÉES

ACTIVITÉS
Source lumineuse
Définition
Une source lumineuse est le procédé utilisé pour générer de la lumière. Il existe plusieurs types de sources
lumineuses qui sont choisies en fonction de la nature du local à éclairer.

Voici quelques types de sources :


➜ Lampe fluorescente : constituée d’une lampe sous forme tubulaire associée à un ballast électro-
nique. La durée de vie est assez importante (8000 h à 12 000 h).
Un tube fluorescent de 800 lumens consomme 18 W.

DOCUMENTS RESSOURCES
➜ Lampe fluocompacte : cette lampe fonctionne sur le même principe que la lampe fluorescente
mais a été miniaturisée. Elle est donc constituée d’une lampe sous forme tubulaire associée à
un ballast électronique. La durée de vie est assez importante (8000 h à 12 000 h).
Une ampoule de 800 lumens consomme 13 W en technologie fluocompacte.

➜ Lampe LED : la lampe à LED est actuellement très demandée car elle est moins énergivore.
La durée de vie est très importante (> 20 000 h).
Une ampoule de 800 lumens consomme 9 W en technologie LED.

Luminaire
Définition
On désigne par luminaire un appareil qui supporte une source lumineuse.
Le choix des luminaires doit allier plusieurs critères :

CONNAISSANCES ASSOCIÉES
y
efficacité de diffusion ;
y
angle de diffusion de la lumière défini par sa classe ;
y
esthétique (pour satisfaire le client) ;
y
coût.
© Osram

Répartition du flux lumineux


La norme UTE C 71 121 détermine un certain nombre de répartitions du flux lumineux repérées par des
lettres.
En fonction des flux partiels F1, F2, F3, F4 et F5 repérés dans la figure ci-dessous, on classe les luminaires.

Classe Catégorie de luminaire


A, B, C, D, E F1 direct intensif
F, G, H, I, J F2 direct extensif
K, L, M, N F3 semi-direct
O, P, Q, R, S F4 mixte
T F5 indirect
QUIZ

Classe de luminaire

Chapitre 6 - Éclairage et performance énergétique 157


CONNAISSANCES
ASSOCIÉES

Notions sur le protocole DALI


DALI
Définition
Digital Addressable Lighting Interface (DALI) est un protocole de communication pour le secteur de l'éclairage
qui sert à la communication entre dispositifs de commande de technique d'éclairage comme par exemple :
des ballasts électroniques, des indicateurs de présence ou des capteurs de luminosité.

Principe du raccordement du bus DALI


Le réseau DALI est constitué d’une partie alimentation (phase, neutre et PE) et d’une partie communication
(DA) sur un BUS. La transmission digitale se fait donc par 2 brins non polarisés qui autorisent 64 participants
(ballast), 16 groupes et 16 scenarii par segment DALI.

Réseau DALI

Le protocole DALI gère aussi :


y
le renvoi de message d'état des éclairages individuels ;
y
la sauvegarde de données de configuration dans le ballast comme les appartenances à un groupe (valeurs de
scénarios d'éclairage), les vitesses de variation, le niveau si défaillance du système (System Failure Level), le
niveau d'allumage en retour de tension (niveau « Power ON »).

La structure du réseau DALI est la suivante :


y
topologie de bus : en ligne, arborescente, en étoile ou structures mixtes ;
y
longueurs de conducteur jusqu'à 300 m (en fonction de la section de conducteur)

Topologie d’un réseau DALI

158
Q UIZ
CHAPITRE

6
Cocher la ou les bonnes réponses

ACTIVITÉS
1. En quelle unité s’exprime l’éclairement ?
Lumen 9Lux Candela

2. Quel est le nom de l’appareil de mesure de l’éclairement ?


Télémètre Testeur 9Luxmètre
3. Quelle est la valeur de l’éclairement minimum d’une salle de classe ?
150 Lx 200 Lx 250 Lx 300 Lx 9500 Lx
4. Quelle est la durée de vie moyenne d’un éclairage à LED ?

DOCUMENTS RESSOURCES
2000 h 10 000 h 9
> 20 000 h

5. Le logiciel Dialux permet de réaliser :


9l’implantation des luminaires 9le calcul de l’éclairement
9le calcul de la puissance totale de l’installation d’éclairage
6. La gestion de l’éclairage par protocole DALI permet de faire varier la luminosité des points lumineux :
9Individuellement 9partiellement 9en totalité
7. Combien d’éléments peut-on commander avec le protocole DALI ?
16 32 964 128 256

8. Combien de groupes peut-on commander avec le protocole DALI ?


916 32 64 128 256

CONNAISSANCES ASSOCIÉES
9. Le logiciel Wago-DALI-configurator permet de :
9programmer des scénarii 9diagnostiquer les éléments du réseau DALI
9configurer les éléments du réseau 9assigner des ballasts DALI aux groupes et aux scènes
10. La RT 2012 concerne :
9l’éclairage 9le chauffage 9la climatisation
9l’eau chaude sanitaire 9les auxiliaires liés aux usages thermiques
11. BBC signifie :
bâtiment bas coefficient bâtiment bio communiquant 9bâtiment basse consommation
12. Pour être qualifié de bâtiment BBC il faut que le bilan des énergies consommées soit :
> 50 kWh/m2/an 9< 50 kWh/m /an 2
> 40 kWh/m2/an

13. Un bâtiment a une consommation d’énergie mesurée de 32 Wh/m2 (éclairage, chauffage,


etc.). L’établissement fonctionne en moyenne 320 jours par an à raison de 6 heures par jour.
a. La consommation sur une surface d’un mètre carré sur une année est de :
90 kWh/m2/an 961,4 kWh/m /an 2
50,2 kWh/m2/an 20,2 kWh/m2/an

9non
QUIZ

b. Ce bâtiment peut-il être qualifié de BBC ? oui


© Delagrave - reproduction interdite

Justification : 
La valeur de 50 kWh/m2/an est dépassée

c. Sur un chantier, un diagramme de GANTT permet de :


9affecter les ressources à des tâches précises 9gérer le planning des tâches dans le temps
définir le rôle des techniciens du chantier
répartir uniquement les niveaux d’habilitation des personnes

Chapitre 6 - Éclairage et performance énergétique 159


59
TECHNO MAG

© Adobe stock
La solution Li-Fi
Et si la lumière ne servait
pas qu’à éclairer mais aussi
à transmettre de l’infor-
mation…

À
l’instar de la Wi-Fi (Wire-
less-Fidelity) la techno-
logie Li-Fi (Light-Fide-
lity) ou VLC (de Visible
Light Communication) permet de
transmettre des données par de la
lumière LED modulée.
Il suffit de se trouver sous un

© Ph. Thiébaut
luminaire avec son ordinateur,
sa tablette, son smartphone etc.,
pour avoir accès à l’Internet.
Cette technologie tend à se déve- Solution Li-Fi
lopper ces dernières années afin
d’optimiser les espaces de travail l’installation électrique du bâti- Aujourd’hui, le principe de Visible
au bureau. Il n’est plus nécessaire ment est simplifiée puisque les Light Communication (VLC) est
alors d’équiper chaque poste de luminaires intègrent les modems et directement lié au développe-
travail de prises réseau puisque chaque PC est muni d’un dongle ment des LED.
les échanges se font via des lumi- Li-Fi pour établir la connexion.
De nombreux grands groupes (Sie-
naires équipés de modems LiFi. De plus, la technologie Li-Fi ne se
mens, Samsung, Toshiba, Casio)
limite pas à des locaux fermés,
et des start-up (LVX Systems USA,
Avantages mais est appli-
cable en exté- Pure Lifi GB,
Le Li-Fi permet de limiter les
rieur via des Une technologie N a g a k a w a
piratages des données puisque
seuls les appareils (PC portables, lampadaires qui perm permet d’optimiser les JP) se sont
smartphones etc.) situés sous les équipés. espaces de bureaux avec lancés dans
luminaires sont concernés par les un débit plus important. l’étude et le
échanges des données. Il n’y a Le Li-Fi développe-
pas d’ondes électromagnétiques un procédé ment de solutions Li-Fi. En France,
transmises à travers les parois vraiment nouveau ? Oledcomm et Luciom, toutes deux
vers l’extérieur ; En fait, cette technologie s’ins- créées en 2012, proposent des
les expériences ont montré que pire du photophone de Alexander solutions Li-Fi compatibles pour
le débit de transfert en Li-Fi est Graham Bell en 1880. Lors de l’ex- des applications de géolocalisation
bien plus important qu’en Wi-Fi périence, le son est transmis, sans et de transmission audio/vidéo.
(10 fois plus rapide) ; fil, à 200 m via la lumière.

Questions Introduction
au Li-Fi
La technologie LiFi permet de :
alimenter des lampes sans fil ➔ lienmini.fr/e261-01

transmettre de l’information en Wi-Fi


9 transmettre de l’information sans fil via la lumière

160
Quantité et qualité CHAPITRE

de l’énergie électrique
OBJ E C T IF S – Réaliser une installation de mesure de la quantité d’énergie consommée
– Analyser la qualité de l’énergie électrique dans les bâtiments tertiaires
7
M I S E E N S I T U AT I O N
Un bâtiment se targuant d’être BBC et HQE tel le campus Microsoft, se doit d’établir une bud-
gétisation prévisionnelle de la répartition des dépenses par secteur.
Il est alors primordial de vérifier par mesurages si les objectifs fixés ont été atteints.

Doc. 1 Pyramide de répartition des investissements (source Microsoft service)

Coût annuel en € par m2

occupants
Focus
3000 Engagement
de l’occupant Adaptation
à l’occupant
Retour sur investissement

Permettre
de travailler dans
les meilleures conditions
Salaire moyen des occupants dans l’espace avec un bâtiment qui s’adapte
aux besoins de chacun

300
Tenant Apps & Services
Espace de travail interactif, service
Productivité de localisation de personnes et d’emplacement,
e-concierge

Smart Building Platform Services


RTC/Téléprésence, Location/Détection de trafic.
Location de l’espace Murs et bornes interactifs, assistant digital

Infrastructure de sécurité et d’accès

30
équipements
Solutions Signalétique, service & surveillance. Localisation, Focus
de base ascenseurs, parkings

Services de gestion du bâtiment


Énergie, équipements électriques, eau, …
Energie

Plus on progresse dans la pyramide, plus l’impact financier est important et plus le retour sur
investissement des solutions est complexe à appréhender. En effet, l’amélioration du bien-être
ou de la productivité des occupants est très difficile à évaluer. En revanche, les économies
d’énergie se constatent facilement dès la réception des factures énergétiques.

Ressources et matériels
• Matériel d’habilitation électrique (EPI, DDT ...)
• Centrale de mesure
• Un smartphone ou une tablette
© Delagrave - reproduction interdite

Comment installer une centrale de mesure pour évaluer


PROBLÉMATIQUE les impacts économiques et énergétiques d’une solution
« smart building » au sein d’une entreprise ?
Peut-on évaluer la qualité de l’énergie électrique consommée ?

161
ACTIVITÉ 1 Préparation de l’installation d’une centrale
de mesure dans un TGBT ....... h

Te m

n
tio
ps
de réalisa
OBJECTIFS Analyser les conditions de l’opération et son contexte
Organiser l’opération dans son contexte

Dans la phase de préparation de l’installation d’une centrale de mesure il est nécessaire de séquencer les
différentes opérations à réaliser.

1 Bon de travail
Le chef d’équipe vient de recevoir le bon de travail de la part du chef du service technique.

Doc. 2 Bon de travail

Bon de travail BT N° 214


Date de traitement du bon
Demandeur Émetteur Urgent
De travail

M. Bill Gates
M. Olivier Blanchard
Service technique 
9 Oui
Non
Intervenant (Nom & prénom) Adresse :
39 quai du Président Roosevelt
 92130 Issy-les-Moulineaux

sanitaire

Nature des travaux :


9 électricité
éclairage
Date de début prévue : 

chauffage / climatisation Date de fin estimée : 


autres (préciser)

Précision sur les travaux à effectuer


Installation d’une centrale de mesure dans l’armoire du TGBT afin de mesurer la consommation de chaque
départ ainsi que la qualité de l’énergie.
Pose du chemin de câble jusqu’au local de supervision (partie verticale et horizontale).
Réalisation du câble réseau allant du TGBT au local de supervision.

Consignes
Les travaux dans le local TGBT se feront dans les règles de l’art et en respectant les consignes de sécurité
liées à l’habilitation électrique (NF C 18-510).

Essais - Réception
Fiche de livraison renseignée après avoir effectué les tests afin de lever les réserves.

1 Pourquoi est-il nécessaire d’établir un bon de travail ?

Il
est nécessaire d’établir un bon de travail pour clarifier les tâches à exécuter.

2 Prendre connaissance des éléments constitutifs du dossier technique permettant la préparation du


chantier Voir connaissances associées et documents ressources p. 177 et 180

3 Compléter le bon de travail du Doc. 2.

162
2 Élaboration du dossier de réalisation
Doc. 3 Détails du chantier

ACTIVITÉS
b=6m

a = 0,40 m
Partie existante Partie à réaliser Baie de brassage

Extrait du cahier des charges


La centrale de mesure devra pouvoir mesurer les carac-
téristiques U, I, P, Q, S, ainsi que les taux d’harmoniques.
Cette centrale devra avoir au moins un port Ethernet et
c=2m

être consultable via un smartphone.

DOCUMENTS RESSOURCES
Le câble de liaison de type FTP cat 6 sera disposé sur
un chemin de câble afin que la centrale soit raccordée
au réseau de l’entreprise via la baie de brassage.
© Schneider Electric

4 Compléter le tableau suivant afin de recenser le matériel nécessaire au chantier.

Matériel Caractéristiques et/ou commentaires Référence Quantité


© Legrand

Chemin de câble droit 100 × 30 × 3000 CM000021 3

CONNAISSANCES ASSOCIÉES
© Legrand

Liaison entre 2 chemins de


câbles CM558241 2
(éclisse rapide EDRN)
(2 pour chaque raccordement)

217 × 93
Support de chemin (distance de 1,5 m entre CM557233 5
2 supports)

(à fixer tous les 50 cm)


Kit d’éclissage CM558954 15

© Catalogue Legrand

Câble réseau FTP cat 6 En stock En stock

À fixer sur le côté droit


Connecteur RJ45 En stock En stock
de l’armoire
QUIZ
© Delagrave - reproduction interdite

PM4340
© Schneider Electric

Centrale de mesure 96 × 96 mm
(référence à préciser en fonc- avec écran documents 1
tion du cahier des charges) d’affichage intégré Voir ressources
p. 179

Chapitre 7 - Quantité et qualité de l’énergie électrique 163


3 Risques de blessures au cours du montage du chemin de câble
Doc. 3 Risques de blessures lors de la pose de chemins de câbles (Schneider Electric)

Les possibilités de montage d’un chemin de câble sont certes nombreuses mais génèrent des
risques de blessures
Composant
1. Chemin de câble fil Performa
2. Kit console murale
3. Console pour coulisse (montage mural)
4. Console en L type Omega
5. Eclisse boulon
6. Eclisse plaque à boulonner
7. Eclisse rapide à clipser (sans boulon)
8. Clips pour coudes 90°
9. Console murale (montage direct ou sur rail 41)
10. Plaque écrou à ressort pour rail 41
11. Console à ergots pour fixation rapide (sans vis)
12. Sortie de câbles
13. Cloison de séparation à ergots pour fixation rapide (sans vis)
14. Support mural pour montage vertical
15. Support de marquage
16. Console murale rapide pour chemin de câbles 60 x 60 mm
17. Plot rehausseur isolant pour montage au sol
18. Console rehausse pour montage au sol
19. Kit console murale réglable

La mise en place d’un chemin de câble se fait essentiellement manuellement que ce soit pour la
découpe, le pliage ou la pose des éléments. La coupe se fait à l’aide d’une cisaille.

Dans le cas du pliage du chemin de câble, il est primordial de se protéger les pieds
en portant des chaussures de sécurité avec coque de protection.
Une partie de l’installation étant réalisée en hauteur, il convient de porter
un casque de protection pour se prémunir contre la chute éventuelle
© Frankel d’objets. © Abisco

5 Vérifier le bon état des éléments nécessaires au chantier suivant.

Matériel Chaussures Casque Gants Lunettes Cisaille Caisse à outils

État 9 Correct
Défaut
9 Correct
Défaut
9 Correct
Défaut
9 Correct
Défaut
9 Correct
Défaut
9 Complète
Incomplète

164
4 Risques liés aux travaux en hauteur
6 Les travaux envisagés présentent-ils des risques de chute ? (justifier)

9Oui Non Le chemin de câble est posé à 2,4 m de hauteur




ACTIVITÉS
7 Renseigner le tableau ci-dessous afin de calculer la hauteur de la plate-forme adaptée à la pose du
chemin de câble (Cf Doc. 3).

Doc. 5 Hauteur de plancher nécessaire (source Duarib)

Caractéristique Valeur
Hauteur du chemin
hc = 2,4 m
de câbles à poser

DOCUMENTS RESSOURCES
Taille du technicien
chargé de la pose ho = 1,78 m
du chemin de câbles
Hauteur de plancher
hp = 0,4 m
nécessaire

8 Choisir la plateforme PIRL ou PIR la plus adaptée pour réaliser la pose du chemin de câble en toute
sécurité.

Hauteur maxi Charges

CONNAISSANCES ASSOCIÉES
Abréviation Correspondance Norme Choix
du plancher d’utilisation
PIRL Plate-forme Individuelle Roulante Légère 1,00 m
NF-P 93-353 -
décembre 1994
150 kg 9
NF-P 93-352 - 150 kg ou
PIR Plate-forme Individuelle Roulante 2,50 m
décembre 1997 200 kg

9 Vérifier le système de verrouillage, le système antibascule ainsi que l’état du garde-corps de la plate-
forme qui sera utilisée lors de la réalisation.

Système Système
Matériel Plate forme Garde-corps Marches
de verrouillage stabilisateur

État 9 Correct
Défaut
9 Correct
Défaut
9 Correct
Défaut
9 Correct
Défaut
9 Correct
Défaut

Doc. 6 Exemple de PIRL (source Duarib)

Système
Garde-corps
stabilisateur
QUIZ

antibascule
© Delagrave - reproduction interdite

Système de
verrouillage

Chapitre 7 - Quantité et qualité de l’énergie électrique 165


5 Risque électrique
10 Les travaux envisagés nécessitent-ils la consignation de l’armoire du TGBT ? (Justifier)

9 Oui Non il


faudra déposer la centrale de mesure pour la remplacer

Doc. 7 Autorisation de travail

Autorisation de travail
Lieu des travaux Système / Ouvrage Délai de restitution

Situation actuelle de l’équipement


En production À l’arrêt Sous tension Hors tension
Présence de pièces nues sous tension Non Oui lesquelles :
Suppression du voisinage par : Consignation totale Consignation partielle
Mise hors de portée par nappe isolante

Matériel à consigner Dispositions particulières du chargé de consignation

Mesure particulière à mettre en œuvre sur l’équipement



Contrôle des équipements de protection individuelle et collective


EPI ECS EIS
Casque isolant et anti-choc Nappe isolante Cadenas
Écran facial Banderole de balisage de zone Macaron de consignation
Pancarte d’avertissement de
Gants isolants avec étui Outils isolants
travaux
Gants de travail Tapis isolant
Vêtements de protection
Détecteur de tension
et chaussures de sécurité

Début de travaux délivré le /  / 20 à  h  min

Chargé d’exploitation Chargé d’intervention Chargé de travaux Exécutant électricien


Nom :  Nom :  Nom :  Nom
Signature Signature Signature Signature

Fin de travaux délivrée le  / / 20 à  h  min

Chargé d’exploitation Chargé d’intervention Chargé de travaux Exécutant électricien


Nom :  Nom :  Nom :  Nom :
Signature Signature Signature Signature

11 L’autorisation de travail a été visée par l’équipe puis transmise au chargé d’exploitation, et ce dernier
en a profité pour donner des directives. Voir documents ressources p. 177

9 Oui Non Rappel de règles de sécurité etc.




166
ACTIVITÉ 2 Réalisation de l’installation d’une centrale
de mesure dans un TGBT ....... h

Te m

n
tio
ps
de réalisa
OBJECTIFS Organiser l’opération dans son contexte. Réaliser une opération de manière écoresponsable

ACTIVITÉS
Communiquer entre professionnels sur l’opération

L’armoire électrique du TGBT est consignée. L’installation de la centrale de mesure doit être effectuée en
suivant le planning prédéfini et en respectant les règles de l’art et les règles de sécurité électrique.

1 Organisation générale et contrôle du matériel à installer


L’extrait du diagramme de GANTT du Doc. 8 précise le déroulement de la réalisation de l’installation de la
centrale de mesure. Une version plus complète de ce diagramme est disponible.
Voir documents ressources p. 177

DOCUMENTS RESSOURCES
Doc. 8 Extrait du diagramme de GANTT

CONNAISSANCES ASSOCIÉES
1 Vérifier la disponibilité du matériel et compléter le tableau suivant :

Matériel Référence Quantité Disponibilité

Chemin de câble droit


(Section de 3 m)
CM000021 4 9 Oui Non

Liaison entre 2 chemins de câbles


(Éclisse rapide EDRN)
CM558241 4 9 Oui Non

Support de chemin CM557233 7 9 Oui Non

Kit d’éclissage CM558954 10 9 Oui Non

Câble réseau En stock 100 m 9 Oui Non


QUIZ
© Delagrave - reproduction interdite

Connecteur RJ45 En stock 1 boite de 50 9 Oui Non

Centrale de mesure
(référence à préciser en fonction du cahier des charges)
PM5340 1 9 Oui Non

Chapitre 7 - Quantité et qualité de l’énergie électrique 167


2 Vérification de la consignation
2 Compléter la liste de vérification afin de s’assurer que les travaux pourront être effectués en respectant
la norme NF C 18-510.

Vérification Vérification Vérification


L’ordre de faire des
travaux dans le local 9 Oui Les attestations de travail
et de consignation, sont 9Oui Le matériel de sécurité
est-il conforme et en bon
9 Oui
électrique du TGBT a-t-il dûment remplis par les
état ?
été donné formellement ? Non différents acteurs Non Non

En complément des documents écrits d’habilitation, un schéma est joint au dossier.

Doc. 9 Consignation
© Ph. Thiébaut

3 Pour s’assurer que la consignation du TGBT a été bien réalisée, où doivent être placées les pointes de
touche du DDT lors du test ? (Cf. Doc. 9)

En amont de INV N En amont de INV GE En amont de INV N & INV GE

9 En aval de INV N 9 En aval de INV GE 9 En aval de INV N & INV GE

4 Vérifier l’état des EPI qui sont à disposition et vérifier le balisage de la zone.

État des EPI


Balisage Si un des EPI est défectueux, préciser lequel
(gants, casque à visière, etc.)
9 Correct
Défaut
9 Correct
Défaut
Les outils et les protections étant en bon état, il est donc possible de s’assurer par soi-même de
l’absence de tension avant d’installer la nouvelle centrale de mesure.
5 Après en avoir reçu l’ordre, s’équiper des EPI et réaliser une VAT dans l’armoire du TGBT en aval des
deux protections INVN & INVGE (Cf. Doc. 9)

Présence de tension Présence de tension Si la vérification révèle la présence de tension


en aval de INVN en aval de INVGE sur l’un des départs, le signaler ici
Oui Oui
9 Non 9 Non

168
3 Installation et raccordement de la centrale de mesure
6 Organiser la zone de travail en rangeant le matériel inutile et s’équiper des outillages et matériels qui
seront utilisés pour la pose de la nouvelle centrale de mesure. 9 Oui Non
7 S’informer des schémas existants et des documents constructeur

ACTIVITÉS
Voir documents ressources p. 177 à 179
8 Compléter le schéma électrique Doc. 10, pour tenir compte de la nouvelle centrale PM5340.

Doc. 10 Nouveau schéma électrique

DOCUMENTS RESSOURCES
© Ph. Thidbaut

CONNAISSANCES ASSOCIÉES
9 Déposer l’ancienne centrale (PM 820) 9 Oui Non
10 Poser la nouvelle centrale (PM 5340) en suivant la recommandation du constructeur

Doc. 11 Instructions d’installation (© Schneider Electric)

QUIZ
© Delagrave - reproduction interdite

11 Raccorder la centrale de mesure installée en respectant les règles de l’art en suivant le schéma du
Doc. 10 et les informations des documents ressources. Voir documents ressources p. 179 9 Oui Non

Chapitre 7 - Quantité et qualité de l’énergie électrique 169


4 Pose du chemin de câble
Doc. 12 Détails sur le montage du chemin de câbles

6m
0,40 m

× 2 à chaque jonction

© Legrand

Fiche des tâches


Tâches Validation

9
Effectuer le tracé du parcours du chemin de câble en veillant à bien respecter les lignes verticales et
horizontales et les dimensions imposées par le cahier des charges. Pour ce faire, un niveau à bulle Oui Non
et un mètre seront nécessaires.

9
Sur la ligne précédemment tracée, placer des repères aux endroits où seront fixés les supports du
chemin de câbles. Prendre soin de marquer l’emplacement des trous à effectuer. Il est recommandé Oui Non
de respecter la distance maximale de 1,5 m entre deux supports.

Percer le mur aux endroits nécessaires, puis mettre des chevilles et enfin fixer les supports à l’aide
de vis adaptées. 9
Oui Non

Travailler et façonner la forme du chemin de câbles au sol et couper aux endroits nécessaires. 9
Oui Non

Poser le chemin de câbles sur le support et les fixer aux différents supports. 9
Oui Non

Effectuer la mise à la terre du chemin de câbles. 9


Oui Non

170
5 Raccordement de la centrale de mesure au réseau Ethernet
12 Poser le câble réseau le long du chemin de câble en le fixant avec des colliers de serrage. 9 Oui Non

13 Réaliser le tenant et l’aboutissant du câble réseau (voir ci-dessous) en suivant la norme TIA/EIA 568B.

ACTIVITÉS
14 Vérifier les connexions réalisées à l’aide d’un testeur de câble réseau. Oui Non

Doc. 13 Test de câble

Vérification
Tenant (TIA 568B) Aboutissant (TIA 568B)
N° Correct Incorrect N° Correct Incorrect

9 9

DOCUMENTS RESSOURCES
1 1
2 9 2 9
3 9 3 9
4 9 4 9

© CSL Computeur
5 9 5 9
6 9 6 9
7 9 7 9
8 9 8 9

CONNAISSANCES ASSOCIÉES
Tenant Aboutissant

15 Faire déconsigner l’armoire électrique.

ATTESTATION DE DÉCONSIGNATION N° 

FIN DE TRAVAUX : ATTESTATION DE DÉCONSIGNATION

DEMANDE DE DÉCONSIGNATION ATTESTATION DE DÉCONSIGNATION


CHARGÉ DE TRAVAUX CHARGÉ DE CONSIGNATION

Nom : Nom :
QUIZ

Date et heure de la demande : Date et heure de la validation :


© Delagrave - reproduction interdite

signature : signature :

16 L’attestation de déconsignation est dûment remplie. 9 Oui Non

17 À l’issue du chantier les déchets sont correctement triés et évacués. 9 Oui Non

Chapitre 7 - Quantité et qualité de l’énergie électrique 171


ACTIVITÉ 3 Mise en service et contrôle de l’installation
d’une centrale de mesure dans un TGBT ....... h

Te m

n
tio
ps
de réalisa
OBJECTIFS Régler, paramétrer les matériels de l’installation
Contrôler les grandeurs caractéristiques de l’installation

L’armoire électrique du TGBT est consignée. La mise en service de l’installation vise à mettre le TGBT en
condition d’exploitation qui désormais prendra en compte les relevés physiques à distance via le réseau.

1 Prise en main du TGBT et de la centrale de mesure


1 Compléter le tableau d’état du TGBT dans le cas où la source d’alimentation normale est disponible,
puis lorsque la source de secours est utilisée en remplacement de la source normale.
Voir documents ressources p. 177

État du TGBT : source normale État du TGBT : source de secours


Organe Activé Désactivé Organe Activé Désactivé
Protection INV N 9 Protection INV N 9
Protection INV GE 9 Protection INV GE 9
2 Renseigner le tableau d’état du TGBT lorsque celui-ci est en condition d’exploitation en présence de
la source normale. Voir documents ressources p. 177 et 178

État du TGBT
Organe Activé Désactivé Élément raccordé sur le départ
Protection INV N
9
Protection INV GE
9
Protection QBat
9 Batterie de condensateurs

Protection Q1 9 Divers

Protection Q2 9 Éclairage de la zone 1

Protection Q3 9 Éclairage de la zone 2

Protection Q4 9 Éclairage de la zone 3

3 L’autorisation de mettre en service est-elle clairement donnée ? 9 Oui Non

4 Après l’ordre de mise sous tension, relever l’état de la centrale de mesure.

État Voyant E Voyant U Voyant D

Éteint Hors tension Aucune alarme active 9 Verrouillage de facturation


désactivé 9
Allumé Fonctionnement normal 9 Alarme active acquittée
Verrouillage de facturation
activé

Éteindre puis rallumer Alarme active non acquit-


Clignotant
l’appareil tée

172
2 Paramétrage du contrôle de mesure
Les boutons du panneau avant permettent de naviguer jusqu’aux écrans de données en temps réel et de
vérifier que l’appareil indique des valeurs correctes.

Doc. 14 Descriptif de la centrale de mesure

ACTIVITÉS
A Boutons de sélection de menu
B Voyants LED
C Navigation ou sélections de menu :

S Quitter l’écran et remonter d’un niveau

DOCUMENTS RESSOURCES
c Faire remonter le curseur dans la liste des options
d Déplacer le curseur vers le bas et afficher les options suivantes
W Déplacer le curseur d’un caractère vers la gauche
X Faire défiler vers la droite et afficher les éléments de menu
suivants

1 Afficher l’élément suivant dans la liste ou augmenter la valeur en


surbrillance
2 Afficher l’élément précédent dans la liste

D Zone de maintenance et de I Entrées d’état / Sorties


notification des alarmes logiques
E Relais J Port de communication
F Entrées de tension (Ethernet ou RS-485)
K Joint statique

© Schneider Electric
G Alimentation
H Entrées de courant L Points de contact

CONNAISSANCES ASSOCIÉES
Paramètres régionaux et menus
Le verrouillage de la centrale peut être opéré pour des raisons de sécurité. En sortie d’usine le mot de
passe par défaut est 0000.

5 Effectuer les modifications des paramètres régionaux de la centrale de mesure

MÉTHODE Paramétrage de la langue


Étape 1 : Naviguer jusqu’à Maint > Régl. > IHM > Région

Étape 2 : Utiliser les boutons Modif et + ou – pour sélectionner Français


QUIZ
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MÉTHODE Sélection du mode d’affichage des menus


Étape 1 : Naviguer jusqu’à Maint > Régl. > IHM > Région

Étape 2 : Défiler jusqu’à Mode IHM et cliquez sur Modif

Étape 3 : Utiliser les boutons Modif et + ou – pour sélectionner le mode d’affichage

Chapitre 7 - Quantité et qualité de l’énergie électrique 173


Paramètres de base
6 Configurer les paramètres de base à savoir la tension et le type de réseau.

MÉTHODE Effectuer le réglage du type de réseau


Étape 1 : Naviguer jusqu’à Maint > Régl. > Cpteur > Basiq.

Étape 2 : Modifier tous les paramètres nécessaires conformément au réseau électrique alimentant
l’armoire du TGBT et à son raccordement (exemple : 3 phases + neutre + PE et SLT = TT).

Étape 3 : Quitter et enregistrer les paramètres

Paramètre de communication
7 Paramétrer l’adresse IP de la centrale d’alarme.

MÉTHODE Configuration des communications


Étape 1 : Sélectionner Maint > Régl > Cpteur > comm
(Mot de passe par défaut 000)

Étape 2 : Sélectionner Config adresse IP et modifier les paramètres IP selon la configuration


de l’appareil effectuée par votre administrateur réseau
(exemple d’adresse : 172.16.10.25)

Étape 3 : Sélectionner Config COM1 et modifier les paramètres conformément au réseau RS-485
(ces paramètres peuvent être récupérés sur la précédente centrale en consultant
le dossier technique du TGBT)

Test de la communication réseau


8 Une fois l’adresse IP de la centrale paramétrée, tester la communication.

MÉTHODE Procédure ou résultat pour un PC sous Windows


Étape 1 : Aller dans démarrer puis taper cmd

Étape 2 : Choisir cmd.exe

Étape 3 : Taper ping 172.16.10.25 (exemple avec l’adresse vue plus haut)

Étape 4 : Le résultat donné fait apparaître le nombre de paquets transmis

9 La communication entre l’ordinateur et la centrale du TGBT est-elle validée ? 9 Oui Non

174
3 Relevé des caractéristiques physiques et électriques
Le TGBT est en mode d’exploitation normale, dans ce cas chacun des départs (Q1 à Q4) est sollicité par
sa charge respective. Voir documents ressources p. 177
10 Les mesures des caractéristiques électriques peuvent se faire selon deux méthodes.

ACTIVITÉS
MÉTHODE Relevé via le logiciel
Étape 1 : Lancer le logiciel Ecoreach et configurer l’adresse IP en naviguant dans les menus.

Étape 2 : Établir la connexion avec la centrale et récupérer les données mesurées.

MÉTHODE Relevé via une application ou un smartphone

DOCUMENTS RESSOURCES
Étape 1 : Récupérer une application pour décoder des QR
codes sur un smartphone ou une tablette

Étape 2 : Sur la centrale de mesure il faut naviguer à l’aide


du bouton f jusqu’à obtenir le QR code corres-
pondant aux données que l’on souhaite et valider
avec le bouton (z) (exemple : QRPQS pour les puis-
sances, QRE pour les énergies etc.)

Étape 3 : À l’aide de la tablette ou du smartphone, il suffit


de scanner le QR code afin d’afficher les données
de mesure.

Aide au relevé

CONNAISSANCES ASSOCIÉES
par Smartphone
Scanner ici pour obtenir de
➔ lienmini.fr/e261-29
l’aide pour cette procédure

11 En navigant sur l’interface graphique du PM5340, relever les caractéristiques électriques et compléter
le tableau suivant. Voir connaissances associées p. 181

Départ activé (TGBT)


P (W) Q (VAr) S (VA) I1 (A) I2 (A) I3 (A) Fp
Q bat Q4 Q3 Q2 Q1
X X X X

X X X X X

12 Au vu de la valeur du facteur de puissance Fp obtenue lorsque Qbat n’est pas activé, est-il nécessaire
de compenser l’installation activant la protection
Doc. 15 Accès au QRPQS
Qbat ? Oui Non
L’utilisation de l’application QRcode pour smartphone
permet d’effectuer les relevés des données des
QUIZ
© Delagrave - reproduction interdite

puissances P, Q, et S directement in situ en scannant


l’écran de la centrale de mesure.

13 Suivre le synoptique du Doc. 15 en l’exécutant sur


la centrale de mesure ; scanner le QR code, puis
analyser les données recueillies afin de réaliser
un compte rendu au format numérique (sous
libreoffice ou autre).

Chapitre 7 - Quantité et qualité de l’énergie électrique 175


4 Fiche de livraison
PROCÈS-VERBAL DE RÉCEPTION DE TRAVAUX
Établi en présence : Cachet de l’entreprise
de l’entreprise désignée ci-contre :

et :

de M. ou Mme  maître d’ouvrage (ou client) 

Concernant les travaux exécutés par l’entreprise citée ci-dessus en date du 

relatifs à 

Le maître d’ouvrage (ou client) déclare que :


la réception est prononcée sans réserve avec effet à la date du 

la réception est prononcée avec réserve mentionnée dans l’état des réserves figurant au verso avec effet à la date
du 

la réception est refusée ou différée (rayer la mention inutile) pour les motifs suivants :


Les garanties découlant des articles 1792, et 2270 du Code Civil commencent à courir à compter de la signature du
présent procès-verbal.
S’il y a des réserves, les garanties commencent à courir à compter de la signature du présent procès-verbal pour la
part non-réservée et à compter de la date du constat de levée des réserves pour la part qui avait été réservée.
La signature du procès-verbal et le règlement des travaux autorisent le maître d’ouvrage (ou client) soussigné à
prendre possession de l’ouvrage.

Fait à  le  en 2 exemplaires (1 pour chacune des parties)

Signature du représentant de l’entreprise Signature du maître d’ouvrage (ou client)

ÉTAT DES RESERVES


N° Nature des réserves Travaux à effectuer
1

L’entreprise et le maître d’ouvrage conviennent que les travaux nécessités par les réserves exposées ci-dessus seront
exécutés dans un délai de ………… à compter du ………..…………

Fait à  le  en 2 exemplaires (1 pour chacune des parties)

Signature du représentant de l’entreprise Signature du maître d’ouvrage (ou client)

CONSTAT DE LEVÉE DES RÉSERVES


Le maître d’ouvrage (ou client) lève les réserves après avoir constaté que l’entreprise exécutante a valablement remé-
dié aux malfaçons, omissions et imperfections énoncées ci-dessus
Fait à  le  en 2 exemplaires (1 pour chacune des parties)

Signature du représentant de l’entreprise Signature du maître d’ouvrage (ou client)

176
DOCUMENTS RESSOURCES

Schéma
Organisation du chantier électriques
tertiaires

ACTIVITÉS
➔ lienmini.fr/e261-25

DOCUMENTS RESSOURCES
Organisation

Extrait du schéma électrique du TGBT

CONNAISSANCES ASSOCIÉES
© Delagrave - reproduction interdite

QUIZ

Chapitre 7 - Quantité et qualité de l’énergie électrique 177


DOCUMENTS RESSOURCES

© Ph. Thiébaut

Schéma du TGBT

178
DOCUMENTS RESSOURCES

Centrale de mesure

ACTIVITÉS
DOCUMENTS RESSOURCES
CONNAISSANCES ASSOCIÉES
A = Disjoncteur / Fusibles 500 mA
B = Bloc de court-circuitage

Guide de choix PM5100 PM5110 PM5310 PM5320 PM5330 PM5340 PM5560 PM5563
Indice de mesure IM221 IM221 IM221 IM221 IM221 IM221 IM332 IM332
Installation
Installation rapide sur panneau, afficheur intégré „ „ „ „ „ „ „ -
Afficheur déporté (option) - - - - - - - „
Installation rapide sur rail DIN - - - - - - - „
Précision CI 0.5S CI 0.5S CI 0.5S CI 0.5S CI 0.5S CI 0.5S CI 0.2S CI 0.2S
Affichage
LCD rétro-éclairé, multilingue, barregraphe, 6 „ „ „ „ „ „ „ „
lignes, 4 valeurs simultanées
Report d’impulsions „ „ „ „ „ „ „ „
Multitarif - - 4 4 4 4 8 8
Qualité de l’énergie
THD, thd, TDD „ „ „ „ „ „ „ „
Harmoniques individuelles (impaires) jusqu’au 15 15 31 31 31 31 63 63
(rang)
Entrées/sorties et relais
E/S entrée digitale - - 2 2 2 2 4 4
sortie digitale 1 1 2 2 2 2 2 2
relais - - - -2 2 - -
Alarmes et contrôle
Alarmes 33 33 35 35 35 35 52 52
Temps de réponse des seuils, secondes 1 1 1 1 1 1 1 1
Gestion des alarmes - „ „ „ „ „ „ „
© Delagrave - reproduction interdite

Alarmes mono et multiconditions - - „ „ „ „ „ „


QUIZ

Alarme logique booléenne - - - - - - „ „


© Schneider Electric

Communication
Ports série avec protocole Modbus - 1 1 - 1 - 1 1
Port Ethernet avec protocole Modbus TCP - - - 1 - 1 2(1) 2(1)
Ethernet-to-serial gateway - - - - - - „ „
Serveur web embarqué avec pages web - - - - - - „ „
Conformité MID, EN50470-1/3, annexes B et D, - PM5111 - - PM5331 PM5341 PM5561 -
classe C
(1) 2 ports Ethernet pour raccordement en guirlande simplifiée, une adresse IP.

La série PM 5330 intègre la fonction QRcode que l’on peut scanner avec une tablette ou un smartphone.

Chapitre 7 - Quantité et qualité de l’énergie électrique 179


CONNAISSANCES
ASSOCIÉES

Notions sur la qualité d’énergie


Creux de tension et coupures
Définition Un creux de tension est une baisse brutale de la tension en
un point d’un réseau d’énergie électrique, suivie d’un rétablissement de
la tension après un court laps de temps.

La durée d’un creux de tension est de 10 ms à 1 s. La variation de tension


exprimée en pourcentage (%) de la valeur nominale est comprise entre 1 %
Creux de tension
et 90 %.

Définition Une coupure est un cas particulier du creux de tension, à savoir un passage par zéro de la tension
pendant un temps plus long que pour ce dernier.

La durée de la coupure est généralement inférieure à la minute (t < 1 min) pendant laquelle la tension est à une
valeur nulle.

Application pratique / conséquence


Les creux de tension et les coupures perturbent de nombreux appareils raccordés au réseau. Ils sont la cause
la plus fréquente de problèmes de qualité d’énergie.
Les applications les plus sensibles sont : les éclairages et systèmes de sécurité (hôpitaux, balisage des
aéroports, locaux recevant du public, immeubles de grande hauteur…), les équipements informatiques (centre
de traitement de données, banque, télécommunications).

Harmoniques
Définition Les harmoniques proviennent principalement de charges non
linéaires dont la caractéristique est d’absorber un courant qui n’a pas la
même forme que la tension qui les alimente. Ces courants harmoniques
paraissent « déformés » (Cf figure ci-contre).

L’allure finale d’un courant harmonique résulte de l’addition de plusieurs


courants d’amplitudes et de fréquences différentes. Par exemple I1 à la
fréquence f1 = 50 Hz, I3 à la fréquence f3= 150 Hz, I5 à f5= 250 Hz. Courant

Application pratique / conséquence Ces courants harmoniques circulant


I1
à travers les impédances du réseau créent des tensions harmoniques qui
peuvent perturber le fonctionnement des autres utilisateurs raccordés à la I3 I5
même source.
Le taux de distorsion harmonique (THD pour Total Harmonic Distortion)
donne une mesure de la déformation du signal. La limitation de ce taux,
exprimée en pourcentage (%), est régie par des normes, dont les valeurs
ne doivent pas être dépassées.

Courants harmoniques
Surtension
Définition Toute tension appliquée à un équipement dont la valeur de crête sort des limites d’un gabarit défini
par une norme ou une spécification est une surtension.

Les surtensions sont de trois natures : temporaires (à fréquence industrielle), de manœuvre, d’origine
atmosphérique (foudre).

Application pratique / conséquence Elles peuvent apparaître : en mode différentiel (entre conducteurs actifs
ph/ph – ph/neutre), en mode commun (entre conducteurs actifs et la masse ou la terre).
Moyens matériels Afin d’évaluer la qualité de l’énergie électrique, on utilise des centrales de mesure dans lesquelles
des alarmes peuvent être paramétrées lorsque les seuils de tension, de courant, de THD, etc. sont dépassés.

180
CONNAISSANCES
ASSOCIÉES

Notions sur la compensation de l’énergie réactive

ACTIVITÉS
Facteur de puissance
Définition Le facteur de puissance d’une installation électrique (FP) est
égal au rapport de la puissance active P (W) sur la puissance apparente
S (VA).
En général lorsque l’on considère que les caractéristiques de la tension
et du courant sont sinusoïdales, on note Fp ≈ cos ɍ.

DOCUMENTS RESSOURCES
Application pratique Comparaison de deux installations alimentées par un réseau U = 400 V, f = 50 Hz.

Installation N° 1 Installation N° 2
Formules
Grandeurs Charge diverse Four
(triphasé)
P1 = 1800 W et cos ɍ =0,5 P2 = 1800 W et cos ɍ = 1

Puissance active
P = √3.U.I.cos ɍ P1 = 1800 W P2 = 1800 W
P (en W)

Puissance réactive Q Q = √3.U.I.sin ɍ Q1 = 1800.tan 60 Q2 = 1800.tan 0


(en VAr) Q = P.tan ɍ Q1 = 3117,69 VAr Q2 = 0 VAr

Puissance apparente S S = √3.U.I S1 = √18002 + 3117,692 S2 = √18002 + 02


(en VA) S = √P2 + Q2 S1 = 3600 VA S2 = 1800 VA

Intensité du courant I I1 = 3600 I2 = 1800


I= S √3.400 √3.400
√3.U

CONNAISSANCES ASSOCIÉES
(en A)
I1 = 5,19 A I2 = 2,59 A

Constatation : si l’on compare les deux valeurs des intensités des courants, on constate qu’à puissance active
P égale (P1 = P2), l’intensité du courant I sera d’autant plus faible que le facteur de puissance Fp tend vers
l’unité (Fp = 1) ou tangente ɍ= 0.

Compensation
Définition On appelle compensation le fait d’installer
des dispositifs tels que des batteries de condensateurs
afin de fournir de l’énergie réactive Qc dans le but
de réduire l’énergie globale Q en la ramenant à une
valeur Q’ (Cf ci-contre).

L’énergie de compensation se calcule par :


Qc = P( tan ɍ - tan ɍ'), où tan ɍ est la valeur avant la Triangle des puissances
compensation, tan ɍ' est la valeur souhaitée. On fixe
tan ɍ'=0,4 (correspondant à ɍ = 21° et cos ɍ = 0,93 ).

Application pratique Pour l’exemple de l’installation N°1 on a tan ɍ = Q . L’application numérique donne
QUIZ

P
tan ɍ = 3117,69
soit tan ɍ = 1,73. L’énergie Qc à compenser est alors Qc = P( tan ɍ - tan ɍ').
1800
Application numérique : Qc = 1800(1,73 – 0,4). Il vient Qc = 2397,69 VAr.

Moyens matériels Avant de décider de la nécessité éventuelle de compenser la puissance réactive consommée,
il est nécessaire d’installer une centrale de mesure.

Chapitre 7 - Quantité et qualité de l’énergie électrique 181


CONNAISSANCES
ASSOCIÉES

Notions sur le travail en hauteur


Réglementation
La réglementation ne donne pas de définition du travail en hauteur. C’est à l’employeur de rechercher l’existence
d’un risque de chute de hauteur lors de l’évaluation des risques. Le Code du travail précise les règles à suivre
pour la conception, l’aménagement et l’utilisation des lieux de travail et pour la conception et l’utilisation
d’équipements pour le travail en hauteur. Des règles particulières s’appliquent au secteur du BTP et à certaines
catégories de travailleurs.
Travailler sur une charpente, un toit, un pylône, une plate-forme, un échafaudage… Qu’il soit temporaire ou
régulier, le travail en hauteur peut être une activité à risque. Les chutes avec dénivellation constituent en effet la
seconde cause d’accidents du travail mortels après ceux de la circulation.
Lorsque l’on ne peut faire autrement que de travailler en hauteur, on est amené à faire des choix quant au
dispositif qui permet d’atteindre l’endroit de l’intervention.

Modifier l’équipement ou l’ouvrage


Possibilité d’éviter En priorité pour supprimer le travail en hauteur
les risques
et travailler depuis le sol
Si techniquement
impossible
Équipements permanents : escaliers,
Prévoir des installations permanentes En priorité
passerelles, plates-formes de travail,
pour l’accès et pour la zone de travail
garde-corps, acrotères
Si techniquement
impossible
Équipements temporaires :
Utilisations d’équipements En priorité échafaudages, PIR, tour d’accès, filets
temporaires (protection collective) sous face, appareils de levage,
plates-formes suspendues, PEMP …
Si techniquement
impossible
Harnais et points d’ancrage,
En priorité systèmes d’arrêt des chutes
Utilisations d’équipements
ou systèmes de restriction d’accès
de protection individuelle
(nécessite une formation et un
entraînement au port de l’équipement)

Protection contre la chute en hauteur : logigramme de choix (source INRS)

Ce que prévoit la réglementation


Au titre de la réglementation, les échelles, escabeaux et marchepieds sont à considérer comme des équipements
de travail permettant un accès en hauteur (notamment pour atteindre un plan de travail), mais pas comme des
équipements pour le travail en hauteur.
Le Code du travail indique ainsi « qu’il est interdit d'utiliser les échelles, escabeaux et marchepieds comme
poste de travail. Toutefois, ces équipements peuvent être utilisés en cas d'impossibilité technique de recourir à
un équipement assurant la protection collective des travailleurs ou lorsque l'évaluation du risque a établi que
ce risque est faible et qu'il s'agit de travaux de courte durée ne présentant pas un caractère répétitif » (article
R. 4323-6313).

182
Q UIZ
CHAPITRE

7
Cocher la ou les bonnes réponses

ACTIVITÉS
1. Le bon de travail est-il une attestation d’habilitation électrique ? Oui 9Non
2. Le bon de travail précise : 9la nature du travail à effectuer 9la durée du travail
3. L’attestation de travail est un document signé par :
9le chef d’exploitation 9le chargé de travaux 9l’exécutant électricien
9le chargé d’intervention
4. L’attestation de travail précise : 9la nature du travail à effectuer 9le début d’intervention
9la fin de l’intervention 9la partie de l’installation à consigner

DOCUMENTS RESSOURCES
5. Un chemin de câbles permet de : 9guider et organiser les câbles suivant un chemin défini
protéger les câbles séparer les circuits : courant faible – courant fort uniquement

6. La pause d’un chemin de câbles à 2,50 m du sol


constitue-t-elle un risque ? 9Oui Non

7. A-t-on le droit d’utiliser un escabeau pour effectuer des


travaux tels que les poses de chemins de câbles à une
hauteur de 2,50 m ?
Oui c’est possible 9
Non c’est interdit

8. Dans le cas de la pose d’un chemin de câbles à une


hauteur de 2,45 m, quelle hauteur minimum de plateforme
convient pour un technicien mesurant 1,72 m ?
9

CONNAISSANCES ASSOCIÉES
25 cm 35 cm 45 cm
© Duarib

9. Une plateforme individuelle roulante légère (PIRL) supportant 150 kg, peut-elle contenir sur son plateau,
deux techniciens de 60 kg et 70 kg pouvant s’aider mutuellement sur une tâche donnée ? (Préciser)

Oui 9Non Précision : c’est une plateforme individuelle




10. La centrale de mesure PM 5340 permet de :


9mesurer les puissances P, Q, S
9mesurer les intensités des courants sur les différentes phases
donner le taux d’harmonique en courant 9mesurer l’énergie consommée
9relever les creux de tension
11. La communication avec la centrale de mesure PM5340 peut se faire via :
9Ethernet Modbus TCP/IP bluetooth Wi-Fi Zigbee RS485

12. La mesure des puissances active P, réactive Q et apparente S permet de :


9calculer la proportion de puissance Q par rapport la puissance P
calculer des harmoniques de courant 9déterminer s’il faut une compensation d’énergie
13. La centrale de mesure PM5340 permet de déterminer :
QUIZ

9le montant de la facture d’énergie 9


© Delagrave - reproduction interdite

l’énergie totale consommée en aval de l’appareil


l’énergie totale consommée en amont de l’appareil
l’énergie totale consommée en amont et en aval de l’appareil

14. La fonction QRcode du PM 5340 permet de : 9verrouiller l’appareil


9accéder aux données via un smartphone 9accéder aux données via une tablette
15. La valeur de la tangente à ne pas dépasser est : 9tan ɍ'=0,4 tan ɍ'=0,93

Chapitre 7 - Quantité et qualité de l’énergie électrique 183


83
TECHNO MAG

Cloud, IoT et optimisation de l’énergie


Et si le Cloud et les objets de données à distance, via un Avec son partenaire Iconics,
connectés permettaient d’ac- réseau de terrain de type TCP/IP. Microsoft a développé une solu-
Les résultats tion appelée
croître la qualité de l’énergie…
des mesures Les objets conne- ESB (Energy
e f f e c t u é e s ctés cré
créent un maillage de Smart Buil-
peuvent alors
capteurs communicants sur ding) basée
être comparés
à des valeurs
bus de terrain pour une s u r l ’ a r-
normatives. gestion globale de l’énergie c h i t e c t u re
dans le bâtiment. cloud Azure.
© Adobe stock Le respect Cette solu-
des normes engendre inéluctable- tion ESB contrôle les données en

L
e contrôle d'une installation
en temps réel permet d'opti- ment des économies d'énergie qui provenance des GTB et des cap-
miser la gestion de l'énergie se traduisent aussi en baisse des teurs des bâtiments afin de les
électrique, tant en quantité, coûts de production. centraliser au sein d’une même
qu’en qualité d’énergie consommée. salle de contrôle distante.
De surcroît, la gestion devient un La solution des objets
Cette architecture permet non seu-
enjeu majeur pour les entreprises connectés
lement de réduire de façon considé-
tertiaires et industrielles. Compte tenu de la complexité et la rable la consommation d’énergie du
Pour ce faire, il est indispensable multiplicité des relevés à effectuer
bâtiment, mais elle permet aussi de
d'effectuer des relevés de caracté- et à traiter, les entreprises ne se
faire de la maintenance prédictive et
ristiques électriques sur des durées contentent plus de gérer les éner-
d’optimiser par là même les coûts
pouvant aller de quelques minutes gies, localement et par domaine,
de maintenance et d’opérations.
jusqu'à plusieurs semaines afin mais de manières globale et plu-
d'avoir une vision globale de l'en- rielle. Elles recourent alors aux La tendance est donc de gérer les
semble du triptyque : réseau-ins- objets connectés (IoT Internet of bâtiments avec encore plus de pré-
tallation-équipement. Things) assemblés pour créer un cision en fonction de l’occupation
maillage de capteurs communicants du lieu par l’usager, grâce à l’intel-
sur bus de terrain. ligence artificielle.
© Ph. Thiébaut

Dans le cas d'une période de rele-


vés de caractéristiques physiques
sur du long terme, il est évident que
les mesurages ne seront pas effec-
tués par un technicien in situ pour
des raisons pratiques.
© Microsoft

Les données devront être trans-


mises par l'appareil de mesure à
un centre de collecte et d'analyse

Questions
Les objets connectés (IoT) permettent de : 9 transférer les valeurs mesurées à distance
9 gérer des données de manière globale 9 gérer des données de manière locale 9 réaliser des économies d’énergie

184
Gestion technique CHAPITRE

des bâtiments et bus KNX


OBJ E C T IF S – Apprendre à utiliser un bus de terrain
– Mettre en service une installation de gestion technique du bâtiment
8
M I S E E N S I T U AT I O N
La gestion de l’énergie d’un bâtiment tel que le campus Microsoft fait l’objet d’une analyse ap-
profondie afin d’optimiser les consommations diverses dans le bâtiment. Pléthore de capteurs
et d’objets connectés sont alors déployés dans le but de récupérer les données (température,
luminosité, présence, débits, etc.) permettant ainsi d’avoir une vue globale de l’état d’exploita-
tion du bâtiment à l’instant t. Une partie des équipements connectés intègre le protocole du bus
de terrain KNX offrant ainsi un maillage très ordonné par zone des capteurs et autres éléments.

Doc. 1 Le bâtiment

© Stock photos

Ressources et matériels KNX


• PC + Logiciels e-configure
© Delagrave - reproduction interdite

• Caisse à outils
• Éléments / modules KNX ➔ lienmini.fr/e261-19

Comment réaliser la mise en place d’un réseau de composants


PROBLÉMATIQUE sur un bus de terrain intégrant le protocole KNX ?

185
ACTIVITÉ 1 Préparation : mise en place d’un réseau KNX
OBJECTIFS Définir une installation à l’aide de solutions préétablies
....... h

Te m

n
tio
Compléter les documents liés aux opérations ps
de réalisa

Dans la phase de préparation de chantier il est important de recenser le matériel disponible pour s’assurer
que les délais de livraison seront tenus. Il faut ensuite compléter le schéma électrique qui sera intégré au
dossier technique.

1 Bon de travail
Le chef d’équipe vient de recevoir le bon de travail de la part du chef du service technique Olivier
Blanchard.

Doc. 2 Bon de travail

Bon de travail BT N° 1412


Date de traitement du bon
Demandeur Émetteur Urgent
De travail

M. Bill Gates
M. Olivier Blanchard
Service technique 
9 Oui
Non
Intervenant (Nom & prénom) Adresse :
39 quai du Président Roosevelt
 92130 Issy-les-Moulineaux

sanitaire

Nature des travaux :


9 électricité
éclairage
Date de début prévue : 

chauffage / Climatisation Date de fin estimée : 


autres (préciser)

Précision sur les travaux à effectuer


Réalisation partielle du chantier de la salle de réunion N°2.
Cette réalisation ne concerne que la partie éclairage, qui devra être gérée à distance via le protocole du bus
KNX.

Consignes
Les travaux se feront dans les règles de l’art et en respectant les consignes de sécurité liées à l’habilitation
électrique (NF C 18-510).

Essais - Réception
Effectuer la mise en service après avoir effectué les tests préalables.

1 Compléter le bon de travail Doc. 2

2 Prendre connaissance des éléments constitutifs du dossier technique permettant la préparation du


chantier Voir connaissances associées p. 201 et documents ressources p. 199

186
2 Vérification de la fonction du matériel et affectations des adresses
Extrait du cahier des clauses techniques particulières (CCTP) : l’installation à réaliser et à
paramétrer doit suivre les caractéristiques suivantes :

ACTIVITÉS
Doc. 3 Configuration souhaitée

© Schneider Electric

DOCUMENTS RESSOURCES
Remarque : le câble du bus KNX se distingue facilement par sa couleur verte.

3 Compléter le tableau suivant afin de recenser le matériel nécessaire au chantier.

Matériel Détails Fonctions Disponible


MTN684032

Alimentation de bus
Alimenter le bus KNX
 Oui Non
KNX 320 mA

CONNAISSANCES ASSOCIÉES
MTN681829
Transférer les paramètres vers


Interface USB Bus


les participants : PC (port USB)
 Oui Non
KNX
vers le bus KNX


MTN649204
Commuter la sortie sélectionnée

Système KNX, Oui Non
actionneur Adresse :
et ainsi alimenter l’appareil qui

de commutation
4 sorties 1.1.3

y est raccordé.


MTN628119
Oui Non
KNX commande
multifonction – 4 BP Commander les participants.
 Adresse :
avec récepteur IR
1.1.1

QUIZ
© Delagrave - reproduction interdite

MTN630919
© Schneider Electric

KNX - détecteur Oui Non


Détecter la présence d’une

de présence 360° Adresse :
- maître/esclave -
personne dans une pièce.

récepteur IR 1.1.2


4 Les éléments recensés dans le tableau sont-ils tous disponibles ? Oui Non

Chapitre 8 - Gestion technique des bâtiments et bus KNX 187


3 Extrait du projet de l’installation
Un extrait du projet de l’installation est donné Doc. 4.
L’éclairage de la salle se compose de 4 groupes de luminaires commandés par un bloc de boutons ainsi que
d’un détecteur de présence et de luminosité. En cas de lumière naturelle intense ou d’absence détectée,
les sources de lumières diminuent ou s’éteignent afin d’économiser de l’énergie.

Doc. 4 Configuration de l’éclairage souhaitée

© Ph. Thiébaut

Schéma fonctionnel
Un extrait du schéma fonctionnel souhaité est donné Doc. 5.
5 Sur le Doc. 5, préciser les adresses physiques des participants à l’aide du Doc. 3.

Doc. 5 Schéma fonctionnel

1.1.3

1.1.1
1.1.2
© Ph. Thiébaut

Remarque : Le schéma électrique prévoit 3 protections pour : le bloc d’alimentation du bus KNX, le bloc de
l’actionneur 4 sorties et le groupe de luminaires.

188
Schéma électrique
6 Proposer un schéma électrique de raccordement des différents éléments (entouré en bleu uniquement)
correspondant à l’extrait du Doc. 4 et du Doc. 5.

Doc. 6

ACTIVITÉS
Configuration souhaitée

DOCUMENTS RESSOURCES
PE
BUS

CONNAISSANCES ASSOCIÉES
QUIZ
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Chapitre 8 - Gestion technique des bâtiments et bus KNX 189


Besoins en matériels : câble
Une représentation partielle de l’installation de la salle est donnée sur le Doc. 7.

Doc. 7 Plan d’implantation

© Ph. Thiébaut

7 Compléter le tableau ci-dessous afin d’évaluer le type et la quantité de câbles nécessaires au projet
(Cf Doc.7) Voir documents ressources p. 200

Type de câble Section Longueur nécessaire


BUS KNX 0,5 mm2 9 0,8 mm2 10 m 9 20 m 30 m

Circuit éclairage 9 1,5 mm2 2,5 mm2 10 m 20 m 9 30 m (phase)

8 Évaluer la consommation des éléments du réseau KNX en complétant le tableau ci-après.

Élément du bus KNX Consommation


Système KNX, actionneur de commutation 4 sorties 17,5 mA

KNX commande multifonction – 4 BP avec récepteur IR 28 mA

KNX - détecteur de présence 360° - maître/esclave - récepteur IR 8 mA

Consommation partielle de l’installation 53,5 mA

9 Calculer la marge de consommation dont dispose l’alimentation MTN684032 compte tenu de la valeur
partielle consommée calculée.

Le MTN684032 peut fournir 320 mA. La marge est donc de 320 – 53,5 = 266,5 mA.


190
ACTIVITÉ 2 Réalisation d'une installation sur bus
de terrain KNX ....... h

Te m

n
tio
ps
de réalisa
OBJECTIFS Organiser l’opération dans son contexte

ACTIVITÉS
Réaliser une installation de manière éco-responsable

1 Implantation et pose des éléments


La partie d’installation à réaliser est résumée sur le Doc 8.

Doc. 8 Courant fort et courant faible

DOCUMENTS RESSOURCES
CONNAISSANCES ASSOCIÉES
© Ph. Thiébaut

1 Recenser le matériel nécessaire à cette phase de chantier

Matériel / outillage Disponibilité


Caisse à outils complète 9 Oui Non

Gaine 9 Oui Non

Pot d’encastrement 9 Oui Non

Fils de section 1,5 mm2 9 Oui Non

Fil de bus KNX 9 Oui Non

9
QUIZ

Alimentation de bus KNX 320 mA Oui Non


© Delagrave - reproduction interdite

Interface USB Bus KNX 9 Oui Non

Actionneur de commutation 4 sorties 9 Oui Non

Commande multifonction 4 BP 9 Oui Non

Détecteur de présence 360° 9 Oui Non

Chapitre 8 - Gestion technique des bâtiments et bus KNX 191


Équipement du tableau électrique
2 Organiser la zone de travail en rangeant le matériel inutile et s’équiper des outillages et matériels qui
seront utilisés pour la pose de la nouvelle centrale de mesure. Oui Non

3 S’informer des schémas existants et des documents constructeurs Voir documents ressources p. 199
(Cf Docs 3, 7 et 8) Oui Non

4 Poser et fixer le tableau électrique en respectant l’horizontalité et la verticalité du coffret Oui Non

5 Garnir le tableau électrique en installant les éléments de protection, d’alimentation et de commande


etc. Oui Non

Doc. 9 Tableau général électrique

L’installation n’étant pas complète,


puisqu’il ne s’agit que d’une première
phase de chantier, l’armoire électrique
offre une possibilité d’extension.

6 Procéder aux tracés des emplacements des pots d’encastrement conformément au plan du Doc. 8 et
noter l’adresse du participant qui y sera installé (Cf Doc. 3) Oui Non

7 Réaliser le perçage du support afin d’y fixer les pots d’encastrement. Oui Non

8 Poser les pots d’encastrement et les fixer. Oui Non

9 Installer et fixer les gaines pour le passage des fils Doc. 10 Adresse du participant
du circuit courant fort. Oui Non

10 Réaliser le câblage de la partie courant fort


© Schneider Electric

conformément au Doc. 6 en respectant les règles


de l’art. Oui Non

11 Réaliser le câblage du bus KNX en veillant à


installer le participant correspondant à l’adresse
physique (voir Doc. 3 et Doc. 10). Oui Non

12 En quoi le découpage en zone Z, ligne L et participant P est nécessaire lors de la phase de préparation
en amont du projet ?

Il
est nécessaire de répartir les participants dans différentes zones afin d’élaborer des scenarii. Chaque participant,

ayant une adresse physique de type Z.L.P., devient facilement localisable dans le bâtiment. Il est donc nécessaire


de décider des découpages en amont du projet.




13 À l’issue du chantier les déchets sont correctement triés et évacués. Oui Non

192
ACTIVITÉ 3 Mise en service et configuration
de l’installation ....... h

Te m

n
tio
ps
de réalisa
OBJECTIFS Régler, paramétrer les matériels de l’installation. Contrôler les grandeurs caractéristiques

ACTIVITÉS
de l’installation. Exploiter les outils numériques dans le contexte professionnel
Valider le fonctionnement de l’installation

L’armoire générale électrique n’est pas raccordée au réseau. La mise en service de l’installation vise à mettre
le TGE en condition d’exploitation et à paramétrer les participants connectés au bus KNX.

1 Vérification avant le raccordement au réseau

1 Pour quelle raison est-il nécessaire d’effectuer les vérifications des liaisons équipotentielles et

DOCUMENTS RESSOURCES
d’isolement hors tension ? Voir connaissances associées p. 204

Les vérifications des liaisons équipotentielles et de l’isolement sont toujours effectuées hors tension pour


des raisons de sécurité. La norme NF C 15-100 précise bien le cadre de ces vérifications


2 Quelle valeur de résistance ohmique (Ω) permet de valider une liaison équipotentielle garante d’une
installation conforme à la norme NF C 15-100 ?

La valeur de la résistance doit être < 2 Ω d’après la norme NF C 15-100.




3 En quoi est-il nécessaire d’effectuer une mesure d’isolement avant de réaliser une mise en service et
quelle est la valeur attendue si la tension du réseau est de 230 V ?

CONNAISSANCES ASSOCIÉES
La mesure d’isolement permet de vérifier l’absence de circulation de courant électrique en dehors des


conducteurs.


Valeur attendue : ≥ 0,5 MΩ




4 Vérifier le bon état des appareils et équipements nécessaires au chantier.

Testeur de continuité /
Matériel Mégohmmètre Caisse à outils
Ohmmètre

État 9 Correct 9 Correct 9 Complète


Défaut Défaut Incomplète

5 Effectuer la liste des vérifications préalables à la mise en service.

Fiche des tâches à effectuer HORS TENSION


Tâches Validation
Les serrages des conducteurs sont-ils corrects ? 9 Oui Non
QUIZ

9
© Delagrave - reproduction interdite

Les conducteurs de protection électrique (PE) sont-ils présents ? Oui Non

Le contrôle des liaisons équipotentielles donne-t-il des résultats corrects ? 9 Oui Non

La mesure d’isolement est-elle correcte ? Valeur relevée :  9 Oui Non

Chapitre 8 - Gestion technique des bâtiments et bus KNX 193


2 Mise en place de la topologie du réseau KNX
La construction de l’architecture du réseau KNX se fait à l’aide du logiciel ETS ou du logiciel e-configure.
Ce dernier a l’avantage d’être plus simple. Voir connaissances associées p. 201

6 Vérifier l’équipement permettant de paramétrer les participants du réseau KNX.

Matériel Ordinateur PC Cordon USB Logiciel e-configure

État 9 Correct 9 Correct 9 Installé


Défaut Défaut Non installé

7 Désolidariser la commande multifonction 4 BP, ainsi que le détecteur de mouvement de la boite


d’encastrement, afin d’avoir accès au bouton de programmation situé à l’arrière.
Voir documents ressources p. 200 .

8 Dans le logiciel e-configure, créer une nouvelle page afin de configurer un nouveau projet, en suivant
la fiche de procédure ci-après et en validant les différentes étapes.

MÉTHODE Phase A : créer une nouvelle page


Étape 1 : Lancer le logiciel [e-configure]

Étape 2 : Sélectionner [nouveau projet]

Étape 3 : Renseigner les champs : nom du projet, type, nom du client etc.

Étape 4 : Dans la boite Nouvel étage donner un nom à l’étage (ex Etage 1)

Étape 5 : Il est possible d’insérer une image en arrière-plan, par exemple la vue de dessus d’une
pièce, d’un étage etc. en sélectionnant [Rechercher] dans l’item Plan, comme sur la figure
ci-dessous.

Bien que facultatif pour les petits projets, l’ajout d’une vue en arrière-plan peut faciliter
la prise en main de projets de plus grande envergure, pour un étage complet, voire
un bâtiment entier.

194
3 Affectation des éléments à une pièce et attribution des fonctions
9 Établir l’architecture du réseau KNX en suivant la fiche de procédure ci-après et en validant les
différentes étapes.

ACTIVITÉS
MÉTHODE Phase B : affecter et lier les éléments d’une pièce
Étape 1 : Une fenêtre avec des onglets apparait avec le mot étage souligné :

Étape 2 : Dessiner la forme de la pièce à l’aide des éléments de l’onglet :

Étape 3 : Glisser-déposer les éléments depuis le menu catalogue jusqu’à la pièce précédemment
dessinée (voir la figure ci-dessous et l’Extrait du cahier des clauses techniques particulières)

DOCUMENTS RESSOURCES
Étape 4 : Créer les liens entre les participants du réseau en suivant le modèle du Doc. 4 (partie entou-
rée en bleu)

CONNAISSANCES ASSOCIÉES
10 Une fois que tous les éléments ont été disposés dans la zone de travail il est nécessaire de procéder à
l’attribution des fonctions des participants de commande.

MÉTHODE Phase C : attribution de fonction à un des boutons


(ici le bouton N°2)

Étape 1 : Sélectionner le [bouton N°2] du bloc de 4 boutons.


L’ensemble du bloc est alors encadré en bleu et un nouveau menu apparait à droite de
l’écran. Sélectionner [télérupteur ON/OFF]
QUIZ
© Delagrave - reproduction interdite

Étape 2 : Sélectionner le détecteur de présence et le configurer en s’inspirant de l’étape ci-dessus.

Chapitre 8 - Gestion technique des bâtiments et bus KNX 195


4 Constitution du tableau électrique dans e-configure
Une fois l’architecture définie en suivant les phases A et B, il est nécessaire de réaliser le tableau
électrique.

11 Créer l’architecture du réseau KNX en suivant la fiche de procédure.

MÉTHODE Phase D : créer le tableau électrique


Étape 1 : Sélectionner l’onglet [tableau électrique] puis [actionneurs]

Étape 2 : Dans la boite de dialogue composition des actionneurs sélectionner [automatique] puis
[un tableau par étage] et [démarrer]

Étape 3 : Le logiciel nous propose l’actionneur 4 sorties, MTN649204

Étape 4 : Sélectionner l’onglet [topologie] pour obtenir l’écran suivant :

Étape 5 : Vérifier les adresses physiques des participants et au besoin, les adapter au cahier des
charges (Cf Doc. 3)

196
5 Transfert de la configuration depuis le logiciel vers les participants
Les phases A, B et C ayant été réalisées, il est maintenant possible de mettre l’installation sous tension
et de transférer la configuration aux différents participants.

12 Transférer la configuration dans les participants du réseau en suivant la fiche méthode ci-après.

ACTIVITÉS
MÉTHODE Phase E : transférer la configuration
Étape 1 : Mettre l’installation sous tension

Étape 2 : Raccorder l’ordinateur à l’interface USB KNX de l’installation

DOCUMENTS RESSOURCES
Étape 3 : Depuis l’écran principal de e-configure sélectionner [Charger]

Étape 4 : Cocher la ou les configurations à charger comme illustré sur la figure ci-après

CONNAISSANCES ASSOCIÉES
Étape 5 : Cliquer sur la flèche de chargement puis sélec-
tionner [KNX-USB…] comme sur l’illustration, puis
cliquer sur [suivant]

Étape 6 : À la demande du logiciel, appuyer sur le bouton de chacun des participants à charger (petit
bouton situé à l’arrière de chaque participant)

Étape 7 : Lorsque les configurations des participants ont été correctement transférées, les éléments
se retrouvent sur la droite de la flèche
QUIZ
© Delagrave - reproduction interdite

Étape 8 : Débrancher le câble USB-KNX et ranger le matériel.

Chapitre 8 - Gestion technique des bâtiments et bus KNX 197


6 Vérification du fonctionnement de l’installation
Lorsque la configuration des participants est effectuée, il est nécessaire de procéder à des tests afin de
valider le fonctionnement global de l’installation.

13 Replacer la commande multifonction 4 BP ainsi que le détecteur de présence à leur position


respective conformément au schéma d’implantation du Doc. 7. Oui Non

14 Compléter le tableau de la fiche méthode afin de valider le fonctionnement de l’installation.

MÉTHODE Mise en service


Étape 1 : Mettre l’installation sous tension

Étape 2 : Fermer Q1

Étape 3 : Fermer Q2

Étape 4 : Actionner tour à tour les boutons BP1 à BP4 puis indiquer l’état de chacune des lampes.
(Lampe allumée = 1, lampe éteinte = 0)

Bouton actionné L1 L2 L3 L4
BP1 1 1 1 1
BP2 0 0 0 0
BP3 0 0 0 0
BP4 0 0 0 0

Étape 5 : Tester le détecteur de présence et indiquer l’état de chacune des lampes (lampe allumée =
1, lampe éteinte = 0)

Détection
L1 L2 L3 L4
de présence
Oui 1 1 1 1
Non 0 0 0 0

15 Dans le cas où le client souhaiterait actionner les points lumineux L1 à L4 individuellement,


respectivement via les boutons BP1 à BP4, que faudrait-il faire comme modification(s) dans le
schéma électrique ?

Il
n’y a aucune modification électrique à réaliser, c’est l’avantage du bus KNX

16 Quelle(s) phase(s) faudrait-il réaliser pour reconfigurer l’installation pour tenir compte de ce
changement de fonctionnement ?

Phase A 9Phase B 9Phase C 9Phase D 9Phase E


17 L’installation étant fonctionnelle, procéder à la livraison au client. Oui Non

198
DOCUMENTS RESSOURCES

Extrait du document constructeur


sur l’actionneur de commutation

ACTIVITÉS
A Raccord alimentation réseau. L’actionneur
(MTN649212) dispose de deux bornes de
Actionneur de commutation raccordement pour le conducteur N ainsi que pour le
REG-K/x/230/10 à commande manuel conducteur L (montage en cascade possible).
B Sous le protège-câble : borne de raccordement
Notice d’utilisation de bus avec touche de programmation et DEL de
programmation (rouge)
C DEL de fonctionnement « RUN » (verte)
D DEL de mode manuel (rouge)
E Touche de commutation en mode manuel « Main »

DOCUMENTS RESSOURCES
F Bornes de canal pour le raccordement des
consommateurs
G Touches de canal pour la commande manuelle du
canal correspondant, ne répondent que si le mode
manuel est activé
H DEL d’état du canal (jaunes) pour le canal
Réf. MTN649202, MTN649204, MTN649208,
correspondant
MTN649212
I Couvercle avec ouverture vers l’avant

Se familiariser avec les raccordements, Montage de l’actionneur


les affichages et les éléments de
commande Danger de mort dû au courant électrique. Seuls
les électriciens sont autorisés à monter et à
raccorder l’actionneur. Respectez les prescriptions
Figure 1 :
nationales ainsi que les directives KNX en vigueur.

Figure 2 :

CONNAISSANCES ASSOCIÉES
Figure 2 : insérez l’actionneur par le bas dans le rail
A puis poussez-le vers le haut. Poussez-le vers le haut
contre B de manière à ce que les griffes situées au dos
de l’appareil se fixent au rail C .
Figure 3 :

Danger de mort dû au courant électrique. Attention ! L’actionneur peut être endommagé.


Lors de l’application de la tension du consommateur, Protégez comme représenté sur la figure 3 :
© Delagrave - reproduction interdite

QUIZ

les sorties peuvent être sous tension. – Les sorties par un disjoncteur de 10 A monté en
Les sorties de commutation disposent d’un relais amont. Si vous protégez séparément les sorties de
bistable. Des secousses survenant lors du transport deux canaux de commutation allant ensemble, les
peuvent entraîner la commutation des contacts. deux canaux doivent disposer de la même phase.
Après l’application de la tension de bus/réseau,
veuillez attendre au moins 30 secondes. Les relais – Lors du repiquage de la tension du réseau, veillez
des canaux sont désactivés. Les relais des canaux également à protéger le raccord au réseau par un
de commutation peuvent être mis dans la position disjoncteur de 10 A placé en amont.
souhaitée par simple commutation « marche/arrêt ».

Chapitre 8 - Gestion technique des bâtiments et bus KNX 199


DOCUMENTS RESSOURCES
Artec/Trancent/Antique Montage du poussoir Argus Présence KNX avec régulation de
Poussoir double plus lumière et récepteur IR
Pour le montage du poussoir, vous avez
Réf MTN6281 besoin d’un cadre Système Design.
La notice suivante décrit le montage du
poussoir double. Le montage des poussoirs
simple et quadruple s’effectue de la même
Se familiariser avec le poussoir manière.
Les poussoirs peuvent être affectés Se familiariser avec l’ARGUS
à plusieurs fonctions de façon à vous
permettre de commuter, de varier la Le KNX ARGUS Présence avec régulation
luminosité, de commander les stores ou de lumière et récepteur infrarouge (désigné
d’activer des scenarii. ci-après ARGUS) est un détecteur de
présence KNX pour le montage au plafond
Raccordements, affichages à l’intérieur.
et éléments de commande Il détecte les mouvements les plus légers
1 Montez l’anneau porteur sur la boite dans un cercle de 360° et dans un rayon
d’encastrement. de 7 m (pour une hauteur de montage de
2,5 m).

Raccordements, affichages
et éléments de commande

2 Raccordez le fil rouge du bus à la borne


rouge (+) et le fil noir à la borne gris
foncé A (-).
Le blindage, le fil de continuité ainsi que les
A DEL d’état (à côté des touches) fils sable et jaune de la ligne de bus B ne
B DEL de fonctionnement sont pas nécessaires.
C DEL IR 3 Isolez le câble de blindage et
d’accompagnement ainsi que les A Touche de programmation
D Capteur IR
deux fils et logez-les dans la boite B LED de programmation
1-9 plaques tactiles (en fonction du poussoir, d’encastrement. C Raccordement de bus
l’ordre correspond alors à l’adressage
dans le logiciel d’application) Disposition des capteurs de mouvement
(A, B, C, D)

4 Insérez la borne de raccordement du bus


sur le raccord du poussoir A .
A raccordement de bus 5 Placez le poussoir dans le cadre.
B DEL de programmation 6 Placez le poussoir avec le cadre sur
C Touche de programmation l’anneau porteur. Veillez à ce que le Mettre en marche l’ARGUS
pousssoir s’enclenche.
1 Appuyer sur la touche de
Mise en marche du poussoir programmation.
La LED de programmation s’allume.
DANGER 2 Charger l’adresse physique et
Danger de mort dû au courant l’application depuis l’ETS dans l’appareil
électrique. Tous les travaux sur l’appareil La LED de programmation s’éteint.
doivent être effectués uniquement par un L’application a été chargée avec succès,
personnel électricien qualifié. Respectez l’appareil est opérationnel.
les prescriptions nationales ainsi que les
directives KNX en vigueur.

Désignation Détails Référence Prix

KNX Câble BUS EIB 2 paires


Réf. PHN812300 0,72 €/m
0,80 mm2 au mètre

Logiciel
Logiciel de configuration : e-configure
Gratuit
E-configure (de schneider)
➔ lienmini.fr/e261-04

200
CONNAISSANCES
ASSOCIÉES

Notions sur le bus de terrain KNX

ACTIVITÉS
Définition un bus de terrain est constitué d’un conducteur ou d’un ensemble de conducteurs reliant plusieurs
éléments entre eux, leur permettant ainsi d’échanger des données. Dans le protocole du bus KNX les
messages échangés sont appelés télégrammes et les appareils (boutons, capteurs, etc.) sont des participants
au réseau.

© Ph. Thiébaut
L’avantage du raccordement sur un bus est de ne
demander qu’un seul câble, pour connecter un
ensemble de 10, 20 capteurs, voire plus, pour gérer
les actionneurs d’une pièce comme illustré sur la

DOCUMENTS RESSOURCES
figure ci-contre.
Les actionneurs peuvent alors moduler l’éclairement
d’une pièce en fonction de la luminosité, faire monter
ou descendre des volets roulants en fonction de
l’heure, de l’occupation du local, ou des contraintes
météorologiques. Les scenarii sont nombreux et
Éléments connectés au Bus KNX
permettent de mettre en œuvre des stratégies pour
optimiser la consommation d’énergie.

Bien que nombreuses, les possibilités du bus KNX


sont limitées tant en nombre de zones, qu’en nombre
de participants.

En effet, il est possible de définir une installation en


arborescence comportant au maximum 15 zones.

CONNAISSANCES ASSOCIÉES
Chaque zone peut contenir au maximum 15 lignes.
Et chacune des lignes peut regrouper au maximum
64 participants.

© Ph. Thiébaut
Le déploiement du bus KNX est résumé sur la figure
ci-contre.

Déploiement du Bus KNX

Application
Le technicien en charge de concevoir et réaliser le réseau KNX, pourrait procéder de la manière suivante.

1 Définir les zones où sont installées les participants et vérifier que le câblage au sein d’une même
ligne respecte les structures possibles suivantes :

Longueur maxi entre


l’alimentation électrique
et les appareils reliés
au bus : 350 m
Longueur maxi entre
QUIZ

deux appareils reliés au


bus : 700 m
Longueur totale des
câbles au sein d’une
ligne : 1000 m
Longueur mini entre
© Ph. Thiébaut deux alimentations au
Structures du Bus KNX
sein d’un même seg-
ment de ligne : 200 m

Chapitre 8 - Gestion technique des bâtiments et bus KNX 201


CONNAISSANCES
ASSOCIÉES
2 Définir les adresses des participants en fonction de leur localisation

1) étage 1 ➔ zone 1

2) salle de réunion ➔ Ligne 1

3) bouton de commande 1 ➔ participant 1

3’) capteur de présence 1 ➔ participant 2

3’’) actionneur de commutation lampe 1 ➔ participant 3

Ainsi les adresses physiques seraient alors définies : bouton de commande 1 .1 .1, capteur de présence 1 .1 .2,
actionneur de commutation 1 .1 .3.

Le découpage en zones, lignes et participants doit alors être répertorié rigoureusement surtout lorsque le
bâtiment à équiper est de grande ampleur.

Zone Ligne Participant Adresse


Bouton de commande 1 1. 1. 1
Capteur de présence 1. 1. 2
Salle réunion Actionneur de commutation 1. 1. 3
Bouton de commande 2 1. 1. 4
 1. 1. 5
Étage 1
Bouton de commande 1. 2 . 6
Capteur de présence 1. 2 . 7
Bureau 1 Actionneur de commutation 1. 2 . 8
 1. 2 . 9
 1. 2 . 1 0
Bouton de commande 2 . 1. 1
Capteur de présence 2 . 1. 2
Bureau 1 Actionneur de commutation 2 . 1. 3
 2 . 1. 4
 2 . 1. 5
Étage 2
Bouton de commande 2.2.6
Capteur de présence 2.2.7
Bureau 2 Actionneur de commutation 2.2.8
 2.2.9
 2.2.10
Exemple de déploiement des adresses

3 Configurer les participants avec les adresses préalablement définies à l’aide de logiciels tels, ETS ou
e-configure lite.

Exemple du résultat de l’attribution des adresses

Remarque : l’activité 3 présente la configuration des participants à l’aide du logiciel e-configure lite.

202
CONNAISSANCES
ASSOCIÉES

Symboles

ACTIVITÉS
La conception du réseau de terrain intégrant le protocole KNX passe par la réalisation du schéma fonctionnel
qui permet de simplifier la représentation. Il est alors nécessaire d’adopter les symboles ad hoc, afin que les
installateurs sachent décoder les schémas.

Symboles de circuit du KNX


Symbole Désignation Symbole Désignation Symbole Désignation
Appareils de base Capteur général Capteur de vitesse

DOCUMENTS RESSOURCES
avec tension du vent
auxiliaire, par ex.
Alimentation
alternative Actionneurs

Actionneur,
Capteur de volet,
Bobine général
par ex. 2 canaux

Capteur tout ou Actionneur avec


Alimentation avec rien, par ex. tension auxiliaire
bobine intégrée 4 canaux, par ex.
pour le continu
Forme 1 Forme2 Actionneur avec
Capteur binaire, temporisation
Coupleur de bus
par ex. 4 canaux,
par ex. pour Actionneur de
l’alternatif commutation,

CONNAISSANCES ASSOCIÉES
commutateur
Connecteur
Emetteur IR pour sortie binaire n
fonctionnement canaux, pas libre
sur pile, par ex. de potentiel
Coupleur de lignes
4 canaux
(CL), coupleur Actionneur de
de zones (CZ), commutation, n
Récepteur IR/
amplificateur de canaux, libre de
décodeur, par ex.
lignes (AL), xx : potentiel
4 canaux
CL, CZ ou AL
Actionneur de
Remplacer Capteur volet, interrupteur
Interface xxx par d’éclairement pour volet,
COM, USB, RS 2 canaux
232, IP
Actionneur
Capteur de variateur,
Coupleur réseau température actionneur
KNX au RNIS interrupteur/
Détecteur de variateur
dioxyde de
carbone Actionneur
Module logique analogique
Détecteur de
Capteurs mouvements Autres éléments
(infrarouge passif)
QUIZ

Interrupteur avec
Capteur à touche,
par ex. entrée
par ex. bouton- Capteur temporel, binaire, sortie
poussoir avec 2
© Schneider Electric

horloge binaire par ex.


contacts de travail
2 canaux
Capteur variateur, Unité d’affichage,
Interrupteur
par ex. deux affichage
horaire, minuterie
canaux d’informations
Symboles KNX

Chapitre 8 - Gestion technique des bâtiments et bus KNX 203


CONNAISSANCES
ASSOCIÉES

Notions sur les vérifications préalables


à une mise en service
Définition Les installations électriques doivent être essayées et vérifiées avant leur mise en service ainsi
qu'à l'occasion de toute modification importante, afin de s'assurer qu'elles ont été réalisées conformément
à la norme NF C 15-100. Une mise en service prévoit des vérifications de sécurité préalables à réaliser hors
tension.

Les étapes préliminaires à la mise en service consistent en une inspection visuelle, un test de liaison
équipotentielle, un test d’isolement et un test du dispositif de protection différentielle.

Inspection visuelle
L’inspection visuelle doit précéder les essais et être normalement effectuée, l'ensemble de l'installation étant
hors tension. L’inspection visuelle est destinée à vérifier si le matériel électrique est relié en permanence à la
terre.

Test de la liaison équipotentielle


Le test consiste à contrôler les liaisons effectives à l’aide d’un contrôleur d’installation délivrant une tension à
vide de 4 à 24 V et dont l’intensité du courant est fixée à 0,2 A conformément à la norme NF C 15-100. Les
résultats doivent donner une valeur de résistance de liaison < 2 Ω.

Applications
Le test de la liaison équipotentielle (PE) en A de la figure ci-dessous donne des valeurs < 2 Ω.

Test de liaison équipotentielle PE (contrôleur Chauvin Arnoux)

Mesure de l’isolement d’une installation


La résistance d'isolement doit être mesurée entre chaque conducteur actif et la terre. L’utilisation d’un
mégohmmètre est nécessaire. Ce dernier injecte une tension à courant continu dont la valeur dépend de la
tension du circuit. Les valeurs attendues référencées dans le tableau sont des valeurs minimales.

Tension nominale du circuit Tension d’essai en courant Résistance d’isolement


en volt (V) continu en volt (V) en Mégohm (MΩ)

TBTS et TBTP 250 ≥ 0,25


Inférieure ou égale à 500 V,
500 ≥ 0,5
à l’exception des cas ci-dessus
Supérieure à 500 V 1 000 ≥ 1,0

204
CONNAISSANCES
ASSOCIÉES
La mesure d’isolement se fait hors tension et récepteurs débranchés (voir figure ci-dessous).

ACTIVITÉS
Pour les installations tertiaires ou industrielles, il est possible d’effectuer des mesures sur des tronçons de
moindre longueur. Dans ce cas, la valeur de l’isolement sera inversement proportionnelle à la distance.
Par exemple, pour un tronçon de 50 mètres, Risolement 50 m = 2 × Risolement 100 m

© Chauvin Arnoux

DOCUMENTS RESSOURCES
Mesure d’isolement d’une installation

Dans le cas d’une mesure d’isolement d’une machine tournante, il convient de mesurer l’isolement des
enroulements par rapport à la terre ainsi que leurs isolements mutuels comme illustré sur la figure ci-dessous.

© Chauvin Arnoux

CONNAISSANCES ASSOCIÉES
Test d’isolement d’un moteur

Test du dispositif de protection différentiel


Le test d’un disjoncteur différentiel a pour but de s’assurer que le DDR se déclenche à IΔ < IΔn où IΔ est le
courant de défaut phase-terre, et IΔn est le calibre du seuil de déclenchement du dispositif de protection (10-
30-100-300 mA…).
Le principe du test est de simuler un défaut phase-terre, engendrant une différence entre les courants entrant
et sortant. Lorsque la valeur du courant de défaut atteint le seuil de déclenchement du DDR, la protection doit
s’ouvrir dans un temps très court (< 300 ms).
© Chauvin Arnoux

BILAN
QUIZ

Test de déclenchement d’un DDR

Dans la pratique le déclenchement s’obtient à ~ 50 % IΔn.

Chapitre 8 - Gestion technique des bâtiments et bus KNX 205


CONNAISSANCES
ASSOCIÉES
Autres mesures conseillées
Dans le cadre du contrôle des installations basse tension, d’autres mesures sont conseillées (parfois obligatoires
dans certains pays) comme :

– La chute de tension ΔU% dans les câbles, obtenue par deux mesures d’impédance de ligne, permettant de
contrôler l’adéquation de leurs sections.

Chute de tension ΔU

La valeur de la chute de tension admissible dépend du type d’utilisation (éclairage ou autres cas) ainsi que du
type d’alimentation (réseau public ou poste privé).
Cas n°1 : la chute de tension sur le circuit d’éclairage pour un abonné BT est de 3 %, alors que pour le circuit
alimentant un moteur la chute de tension admise est de 5 %.
Cas n°2 : la chute de tension sur le circuit d’éclairage pour un abonné propriétaire du poste HT/BT est de 6 %,
alors que pour le circuit alimentant un moteur la chute de tension admise est de 8 %.

– La tension et la fréquence de l’installation, permettant ainsi d’identifier de possibles mauvaises connexions.

La détection de déséquilibre de courant de phase, via la mesure sur pince, et une évaluation de premier niveau
du contenu harmonique, permet de compléter utilement l’analyse de l’installation considérée.

206
Q UIZ
CHAPITRE

8
Cocher la ou les bonnes réponses

ACTIVITÉS
1. Lors de la préparation d’un chantier il est nécessaire de :
9vérifier la quantité du matériel 9vérifier l’état de l’outillage
9s’assurer d’être missionné (bon de travail)
2. Le schéma fonctionnel d’une installation d’un réseau KNX sert à :
configurer directement les participants 9simplifier sa représentation
9présenter son fonctionnement
3. Lors de la conception de l’architecture du bus de terrain KNX il est possible d’adopter une topologie en :
triangle 9étoile zigzag 9arborescence 9ligne

DOCUMENTS RESSOURCES
4. Le découpage d’une architecture du bus de terrain KNX se fait en :
acteur 9participant département région 9zone
9Ligne colonne

5. Les adresses des participants dans un bus KNX sont données ci-après :

Bouton de commande 2.2.6


Capteur de présence 2.2.7
Actionneur de commutation 2.2.8

a. À quelle(s) zone(s) appartient le bouton de commande ? 92 4 6

b. À quelle(s) ligne(s) appartient le capteur de présence ? 92 4 7

CONNAISSANCES ASSOCIÉES
c. À quelle(s) ligne(s) appartient l’actionneur de commutation ? 92 4 8

d. Quel est le numéro de participant du bouton de commande ? 2 4 96


6. Dans un réseau KNX le nombre de zones est limité à : 915 64 32

Détecteur Bouton Récepteur Actionneur


de mouvement commande infrarouge 1 sortie
© Ph. Thiébaut

Schéma de principe d’une installation

7. Identifier les éléments du schéma de principe de la figure ci-dessus en le complétant.


8. La distance maximale entre l’alimentation du bus et le dernier participant connecté à L1 est :
QUIZ

9350 m
© Delagrave - reproduction interdite

200 m 700 m 1000m

9. Lorsqu’une réalisation complète d’installation a été réalisée, la phase de mise en service est précédée de :
9une inspection visuelle 9une vérification des liaisons équipotentielles
9plusieurs mesures de résistance d’isolement
10. Les tests et vérifications préalables à la mise en service sont effectués :
9hors tension sous tension

Chapitre 8 - Gestion technique des bâtiments et bus KNX 207


07
TECHNO MAG

Gestion d’énergie et bus


IP, Enocean, Modbus, GSM est Vers une simplification
illustré sur la figure. de la domotique ?
Dans cette installation, la confi- Pour tenter de rendre moins nébu-
guration peut se faire à l’aide leuse la pluralité des propositions
© Stock photos

d’un ordinateur via le logiciel existantes, les constructeurs se


ETS (ou e-configure) alors que la sont regroupés dans un consor-
supervision se fait via un écran tium pour fournir un standard dans
tactile ou une tablette, ces trois la domotique. Or, le choix proposé,
éléments étant ici régis par le sans cesse croissant, ne permet
Le bus de terrain solution protocole TCP/IP. pas d’augurer une simplification
simple au service de la gestion d’une installation domotique,
d’énergie ? Avantage et d’autant que les objets connectés
inconvénients du bus (IoT) arrivent en masse et utilisent
de terrain de nouveaux protocoles (Zwave,

O
utre le bus KNX, il existe
pléthore de bus permet- L’avantage du bus de terrain Zigbee, Bluetooth, Enocean etc.).
tant de faire communi- c’est de rendre l’installation du
quer des appareils entre matériel plus aisée et écono-
eux, tant pour les installations mique (un câble pour le bus).
domestique, tertiaire, qu’indus-
L’inconvénient de la solution bus
trielle. C’est ainsi que l’on retrouve
de terrain dans la domotique
les bus DALI, CAN, LIN, FlexRay™,
réside dans la multiplicité des
AS-i, Profibus®, RS-485, RS-232,
types de bus et des protocoles. Le
Ethernet etc.
large spectre des
Or, ces différents solutions techno-
bus obéissent à Le bus de logiques a ten-
des protocoles terrain r rend l’instal- dance à freiner la
(TCP/IP, Enocean, lation des matériels croissance d’un
GSM etc.) qui plus aisée mais on déploiement de la
ont chacun leurs ne sait pas toujours domotique dans
propres carac- lequel choisir. de petites struc-
téristiques et qui tures telles que le
parfois sont ame- résidentiel et le petit tertiaire. En
nés à coexister au sein d’une effet, l’installateur est confronté
même architecture. Il est donc au choix d’une stratégie {bus +
nécessaire de recourir à des pas- protocole} et doit vérifier la com-
© Schneider Electric

serelles afin d’interconnecter des patibilité entre les éléments, ce qui


appareils de familles diverses pour peut être chronophage pour une
bénéficier des avantages indivi- entreprise artisanale. De fait, les
duels de chacune des technolo- artisans électriciens voient en KNX
gies. Un exemple de connexion une solution domotique complexe
entre les protocoles KNX, TCP/ à appliquer. Réseau multi protocoles

Questions
Comment faire communiquer entre eux des bus qui ont des protocoles différents ?

On met en place des passerelles d’interconnexion.




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