Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Médard-Sylvain OVONO
Diplômé en Génie Electrique de l’ENSET- Gabon
Diplômé en Informatique. Appl. aux SE de l’ULB- Belgique
Docteur en Sciences de l’Education d’AMU-France
(Didactique de l’Informatique et Algorithmique)
SYLLABUS DE COURS
INFORMATIQUE GENERALE 1
Page 1
Edition du 8/11/23
Syllabus strictement réservé aux étudiants, toute reproduction sans l’accord de l’auteur est interdite.
TABLE DES MATIERES
HISTORIQUE ............................................................................................................................... 3
I- INTRODUCTION : ................................................................................................................ 7
VI- LOGICIEL........................................................................................................................ 27
VI-1- Assembleurs et compilateurs .................................................................................... 27
VI-2- Chargeurs et interpréteurs ........................................................................................ 27
VI-3- Système d’exploitation (OS) ..................................................................................... 27
BIBLIOGRAPHIE ....................................................................................................................... 29
Page 2
Edition du 8/11/23
HISTORIQUE
L’ordinateur, cette machine à calculer moderne, est l’aboutissement d’une longue série de perfectionnements qui
s’échelonnent sur plusieurs siècles.
A l’origine, on trouve la machine la plus élémentaire : LE BOULIER CHINOIS, qui apparaît environ 2 500 avant notre
ère. Il est constitué d’un certain nombre de boules pouvant être déplacées le long de tiges parallèles. Il permet
d’effectuer des opérations arithmétiques élémentaires.
On peut situer la naissance d’une véritable machine à calculer en 1642, lorsque Blaise Pascal, dans le but de
simplifier la tâche de son père, commissaire pour la levée des impôts en Normandie, invente la machine arithmétique
« LA PASCALINE ». Le but de Pascal était de rendre mécanique l’opération d’addition et en particulier le « report »,
source fréquent d’erreurs, grâce à un système de roues dentées munies d’ergots.
Au 17ème siècle toujours, Claude Perrault invente un boulier dont le report se fait automatiquement et le
mathématicien allemand Gottfried Wilhem Leibniz conçoit une machine permettant de faire les quatre opérations par
l’intermédiaire de roues à pignons.
Au cours du 19ème siècle quelques nouvelles inventions voient le jour : l’arithmomètre de Thomas de Colmar conçu à
partir des idées de Leibniz (1820), la machine à curseur du suédois Odhner (1875), le comptomètre à clavier de
l’américain Felt (1885). Toutes ces machines étaient capables d’effectuer les quatre opérations arithmétiques.
L’ancêtre des calculateurs modernes a été conçu par le mathématicien anglais Charles Babbage (entre 1820 et
1834). On y trouvait, en effet, les trois éléments essentiels de nos calculateurs, à savoir : un organe d’introduction de
données, un organe de sortie des résultats et un organe de calcul et de contrôle. L’introduction de données se faisait
soit par cartes perforées, soit par des cadrans. La sortie des résultats se faisait aussi soit par cartes perforées, soit
par l’intermédiaire du cadran, soit par l’impression sur papier. L’organe de calcul utilisait des dispositifs mécaniques
et une mémoire était réalisée par l’intermédiaire de roues dentées. Les opérations à effectuer étaient, elles aussi,
introduite à l’aide de cartes perforées, ce qui rendait le traitement automatique.
En 1890 le statisticien américain Hermann Hollerith, afin de permettre le dépouillement plus rapide du recensement
de la population américaine met au point une machine électromécanique. Puis il fonde en 1896 la « Tabulating
Machine Company ». C’est aussi lui qui introduit le format standard de cartes perforées dont les dimensions sont
celles du billet de un dollar de l’époque.
Thomas Watson construit en 1911 la machine à cartes perforées dont un premier modèle avait été réalisé par
l’ingénieur américain Powers en 1907. Watson reprendra en 1924 la « Tabulating Machine Company » pour fonder
la firme IBM (International Business Machine).
Parallèlement, en 1924 également, une machine électromagnétique à cartes perforées est conçue par l’ingénieur
norvégien Bull dont les brevets sont exploités par les français qui créent en 1931 la « Compagnie des Machines
Bull ».
Les besoins des mathématiciens, des physiciens nucléaires, la mise au point de la bombe atomique pendant la
deuxième guerre mondiale ainsi que le déchiffrement des messages codées ennemis vont intensifier les recherches
sur les machines à calculer. Dans les années 30, à l’Université de Harvard, Howard AIKEN conçoit, sur les idées de
Babbage, la « Automatic Sequence Controlled Computer Mark I », elle fonctionnera en 1944. On enregistre à cette
époque un temps de calcul de l’ordre de 1/3 de seconde pour l’addition, 6 secondes pour la multiplication et 11
secondes pour la division.
En 1940, la Compagnie Bull réalise un autre équipement utilisant toujours la technique des relais électromagnétiques
dans les organes de commande et de calcul.
Page 3
Edition du 8/11/23
De 1945 à 1946, à l’Université de Pennsylvanie, Presper Eckert et John Mauchly mettent au point l’ENIAC. Cette
machine permet de diviser les temps de calcul par 1000 mais présente l’inconvénient d’un trop grand encombrement
(270 m3 – 30 tonnes).
Deux idées nouvelles vont alors modifier la conception des machines mises au point à cette époque (machines dites
de la première génération). Les instructions, au lieu d’être exécutées au fur et à mesure de leur introduction en
machine, vont être soumises en bloc et conservées en mémoire, d’où elles seront traitées les unes après les autres
pour être exécutées.
Le système décimal utilisé jusqu’alors va céder la place au système binaire. Ces deux innovations sont dues au
professeur John Von Neumann de l’Université de Princeton (1947). L’EDVAC de l’Université de Pennsylvanie et
L’EDSAC à l’Université de Cambridge étaient fondés sur ces deux principes.
Les innovations technologiques vont, dès 1959, permettre une diminution du volume des équipements, de la
consommation électrique et du dégagement de chaleur. C’est l’époque où apparaissent les mémoires à tores de
ferrite1, les transistors2, les circuits imprimés3 et de nouveaux supports des informations, les bandes et tambours
magnétiques (calculateurs de la 2ème génération). Les vitesses de traitement et les capacités des mémoires s’en
trouvent considérablement augmentées. Ces perfectionnements donnent aux « ordinateurs » (néologisme français
imaginé par IBM-France pour traduire le mot anglais « computer ») une plus grande sûreté de fonctionnement, une
facilité d’emploi permettant d’assurer des tâches de plus en plus vastes par un nombre plus important d’utilisateurs.
Dès 1963, une nouvelle étape dans la miniaturisation des équipements est franchie (3 ème génération). Les circuits
intégrés4 remplacent progressivement les circuits imprimés. On voit apparaître des mini- et des micro-ordinateurs
dont les coûts de plus en plus réduit permettent une plus grande diffusion au sein des entreprises. On dépasse
actuellement des vitesses d’exécution de l’ordre de quelque dizaines de picosecondes (=10 -12).
1
Tores de ferrite : un tore (anneau) de ferrite (composé d’oxydes métalliques) est susceptible d’être magnétisé dans les deux sens
opposés, sens que l’on peut représenter par 0 et 1, les deux chiffres du système de numération binaire.
2
Transistor : dispositif constitué principalement de semi-conducteur (sélénium, silicium et surtout germanium). Le mot transistor
vient de l’expression TRANsfer reSISTOR et a été utilisé par J. Bardeen et W.H. Brattain de la « Bell Telephone » pour désigner le
dispositif qu’ils avaient conçu.
3
Circuits imprimés : Circuits comportant un ensemble d’éléments (résistances, condensateurs…) qui sont connectés entre eux.
4
Circuits intégrés : les éléments et les connections d’un circuit imprimé sont cette fois introduits dans de petits morceaux de semi-
conducteurs.
Page 4
Edition du 8/11/23
Quelques dates importantes dans histoire des supports, représentations et manipulations de l’information
? Concept de nombre
-12000 Ecriture sur tablette d’argile (Tchécoslovaquie)
-3000 Tablette d’argile en comptage (Mésopotamie), Papyrus (Egypte)
-2600 Abaque (Chine)
-1800 Numération de position (Mésopotamie)
-400 Table de comptage (Grèce)
-200 Papier (Chine)
-100 Tablette de cire (Grèce et Rome)
400 Parchemin (Europe)
1440 Imprimerie par caractères mobiles (Gutenberg)
1621 Règle à calcul (Oughtred)
1642 Machine à additionner (Pascal)
1671 Machine à calculer (Leibniz)
1686 Crayon
1728 Métier à tisser guider par carte perforées
1820 Analycal engine (Babbage)
1828 Porteplume
1868 Machine à écrire
1890 Trieuse et tabulatrice à cartes perforées (Hollerith)
1907 Lampe triode (de Forest)
1919 Relais électrique
1944 Mark I (Aiken)
1946 ENIAC (Mauchly et Eckert)
1948 Premier programme enregistré (sur Mark II), Transistor
1949 Tambour magnétique
1950 Bande magnétique
1951 Tore de ferrite
1953 Circuit imprimé, 1er ordinateur commercial (1er génération)
1956 FORTRAN (Formula Translator)
1959 Ordinateur de la 2nd génération, circuit intégré, COBOL (Common Bisiness Oriented Language)
1962 Microprocesseur, Calculatrice électronique de poche
1964 Ordinateur de la 3ème génération
1965 BASIC (Beginner’s All-purpose Symbolic Instruction Code)
1967 Mémoire à bulles
1968 PASCAL
1970 Disque magnétique souple
1977 Micro-ordinateur individuel
Page 5
Edition du 8/11/23
PARTIE 1 :
Page 6
Edition du 8/11/23
I- INTRODUCTION :
Page 7
Edition du 8/11/23
II-1- Présentation d’un système à microprocesseur
Page 8
Edition du 8/11/23
A- L’UNITE CENTRALE
- imprimante,
- scanner,
- périphérique de stockage externe,
- appareil photo ou caméra numérique,
- etc.
Page 9
Edition du 8/11/23
1- La carte mère
Comme son nom l'indique, la carte mère est une carte maîtresse, prenant la
forme d'un grand circuit imprimé possédant notamment des connecteurs pour
les cartes d'extension, les barrettes de mémoires, le processeur, etc.
2- Le microprocesseur
Page 10
Edition du 8/11/23
La carte mère possède un emplacement (parfois plusieurs dans le cas de cartes
mères multiprocesseurs) pour accueillir le processeur, appelé support de
processeur. On distingue deux catégories de supports :
- Slot (en français fente) : il s'agit d'un connecteur rectangulaire dans lequel
on enfiche le processeur verticalement
- Socket (en français embase) : il s'agit d'un connecteur carré possédant
un grand nombre de petits connecteurs sur lequel le processeur vient
directement s'enficher
La mémoire vive (RAM pour Random Access Memory) permet de stocker des
informations pendant tout le temps de fonctionnement de l'ordinateur, son contenu est
par contre détruit dès lors que l'ordinateur est éteint ou redémarré, contrairement à
une mémoire de masse telle que le disque dur, capable de garder les informations
même lorsqu'il est hors tension. On parle de « volatilité » pour désigner ce phénomène.
Pourquoi alors utiliser de la mémoire vive alors que les disques durs reviennent moins
chers à capacité égale ? La réponse est que la mémoire vive est extrêmement rapide
par comparaison aux périphériques de stockage de masse tels que le disque dur. Elle
possède en effet un temps de réponse de l'ordre de quelques dizaines de
nanosecondes (environ 70 pour la DRAM, 60 pour la RAM EDO, et 10 pour la SDRAM
voire 6 ns sur les SDRam DDR) contre quelques millisecondes pour le disque dur.
Page 11
Edition du 8/11/23
La mémoire vive se présente sous la forme de barrettes qui se branchent sur les
connecteurs de la carte mère.
4- Le boîtier d’alimentation
La plupart des boîtiers sont fournis avec un bloc d'alimentation (en anglais
power supply). L'alimentation permet de fournir du courant électrique à
l'ensemble des composants de l'ordinateur. Aux Etats-Unis les blocs
d'alimentation délivrent un courant à 110V et à 60 Hz, tandis qu'en Europe la
norme est 220V à une fréquence de 50 Hz, c'est la raison pour laquelle les blocs
d'alimentation possèdent la plupart du temps un commutateur permettant de
choisir le type de tension à délivrer.
Il est essentiel de s'assurer que le commutateur est bien positionné sur le bon
voltage afin de ne pas risquer de détériorer des éléments de l'unité centrale.
Le bloc d'alimentation doit posséder une puissance suffisante pour alimenter les
périphériques de l'ordinateur.
Page 12
Edition du 8/11/23
5- Les connecteurs d’entrées-sorties
Page 13
Edition du 8/11/23
Les principales cartes d'extension sont notamment :
- La carte graphique ;
- La carte son ;
- La carte réseau.
B- LES PERIPHERIQUES
a- Le clavier
Il existe 4 types de claviers pour PC, les trois premiers ont été inventés par IBM, le
dernier est la conséquence d'une modification due à la sortie de Microsoft
Windows 95. Voici les quatre types de clavier:
Page 14
Edition du 8/11/23
Type PC/XT Type PC/AT
b- La souris
- Les souris mécaniques, dont le fonctionnement est basé sur une boule (en
plastique ou en caoutchouc) encastrée dans un châssis (en plastique)
transmettant le mouvement à deux rouleaux;
- Les souris opto-mécaniques, dont le fonctionnement est similaire à celui
des souris mécaniques, si ce n'est que le mouvement de la boule est
détecté par des capteurs optiques ;
- Les souris optiques, capables de déterminer le mouvement par analyse
visuelle de la surface sur laquelle elles glissent.
Il existe également les souris sans-fil, appartenant aux trois grandes familles, elles
se distinguent par la technologie utilisée :
- souris infrarouges (en anglais «IR» pour «infrared»): ces souris sont utilisées
en vis-à-vis avec un récepteur infrarouge connecté à l'ordinateur. La
portée de ce type de dispositif est de quelques mètres au plus, en vision
directe, au même titre que la télécommande d'un téléviseur.
- souris hertzienne : ces souris sont utilisées avec un récepteur hertzien,
généralement propriétaire au constructeur. La portée de ce type de
dispositif est d'une dizaine de mètres au plus,, sans nécessairement avoir
une ligne visuelle avec l'ordinateur. Ce type de dispositif peut notamment
Page 15
Edition du 8/11/23
être pratique pour les personnes connectant leur ordinateur à leur
téléviseur, situé dans une autre pièce.
- souris Bluetooth et wifi : ces souris sont utilisées avec un récepteur
Bluetooth ou wifi connecté à l'ordinateur. La portée de ce type de
dispositif est équivalente aux technologies hertziennes propriétaires.
a- Le moniteur
- Les écrans à tube cathodique (notés CRT pour Cathod Ray Tube),
équipant la majorité des ordinateurs de bureau. Il s'agit de moniteurs
volumineux et lourds, possédant une consommation électrique élevée.
- Les écrans plats équipant la totalité des ordinateurs portables, les
assistants personnels (PDA), les appareils photo numérique, ainsi qu'un
nombre de plus en plus grand d'ordinateurs de bureau. Il s'agit d'écrans
peu encombrants en profondeur (d'où leur nom), légers et possédant une
faible consommation électrique.
Page 16
Edition du 8/11/23
On définit souvent les moniteurs par certaines caractéristiques :
Diagonale Définition
15" 800x600
17" 1024x768
19" 1280x1024
21" 1600x1200
On peut signaler au passage qu’il y a aussi des écrans plasma basé sur une
émission de lumière grâce à l'excitation d'un gaz, mélange d'argon (90%) et de
xénon (10%). La technologie plasma permet d'obtenir des écrans de grande
dimension avec de très bonnes valeurs de contrastes mais le prix d'un écran
plasma reste élevé. De plus la consommation électrique est plus de 30 fois
supérieure à celle d'un écran LCD.
Page 17
Edition du 8/11/23
b- Les imprimantes
L'imprimante permet de faire une sortie imprimée (sur papier) des données de
l'ordinateur.
- l'imprimante laser
- l'imprimante à jet d'encre
- l'imprimante matricielle (à aiguilles)
- l'imprimante à marguerite
Situé sur la face avant de l’unité centrale, le lecteur de disquette vous permet
non seulement de transmettre des informations à l’ordinateur, mais également
d’en recevoir. Les lecteurs n’étant pas des disquettes, vous devez par
conséquent insérer cette dernière dans la fente du lecteur avant de pouvoir lire
ou écrire des données.
Il existe des disquettes de 5,25 ‘’ (pouces) de 1,2 Mo de capacité et de 3,5 ‘’ de
1,44 de Mo.
Page 18
Edition du 8/11/23
b- Le disque dur
Un disque dur est constitué non pas d'un seul disque, mais de plusieurs disques
rigides (en anglais hard disk signifie disque dur) en métal, en verre ou en
céramique, empilés à une très faible distance les uns des autres et appelés
plateaux (en anglais platters).
Les disques tournent très rapidement autour d'un axe (à plusieurs milliers de tours
par minute actuellement) dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Il
existe sur les disques durs des millions de bits (d’informations), stockés très
proches les uns des autres sur une fine couche magnétique de quelques
microns d'épaisseur, elle-même recouverte d'un film protecteur.
La lecture et l'écriture se fait grâce à des têtes de lecture (en anglais heads)
situées de part et d'autre de chacun des plateaux.
Page 19
Edition du 8/11/23
c- La clé USB
Une clé USB (ou clef USB : Universal serial Bus ; Bus universel en série) est un
dongle5 contenant une mémoire de masse (une mémoire flash ou un
minidisque dur), à laquelle on peut accéder en le branchant sur un port USB
d’ordinateur ou, plus récemment, de certaines chaînes Hi-Fi ou platines DVD de
salon.
Les clés USB sont alimentées en énergie par la connexion USB de l’ordinateur sur
lequel elles sont branchées. Elles sont insensibles à la poussière et aux rayures,
contrairement aux disquettes, aux CD ou aux DVD, ce qui leur donne un
indéniable avantage au niveau de la fiabilité. Les clés actuelles sont en format
USB 2.0 (le débit est de plus de 480 Mbits/s). Les clés USB sont relativement
standardisées, cependant, certaines ne sont pas compatibles avec certains
systèmes d’exploitation, nécessitant l’installation d’un pilote.
La capacité d’une clé USB peut varier de quelques mégaoctets ou quelques
gigaoctets à quelques téraoctets. Au début de 2008, les clés les plus populaires
ont 1, 2 ou 4 gigaoctets, et jusqu’à 32 gigaoctets pour les plus chères. La
capacité réelle est légèrement inférieure à celle qui est annoncée.
5
Un dongle est un composant matériel se branchant sur les ordinateurs, généralement sur un port d'entrées-sorties.
Dans les années 1980, ce terme désignait des matériels destinés à valider le droit d'utiliser un logiciel, remplissant le rôle
de « verrous matériels ». Les opposants au franglais parlaient alors de sentinelles. Il était généralement branché sur la
sortie parallèle de l'ordinateur. Les dongles les plus récents se branchent sur un port USB. Actuellement, ce terme peut
désigner toutes sortes de matériels comme des périphériques de stockage (clés USB), des clés permettant de se
connecter à un réseau Wi-Fi, Bluetooth ou infrarouge, ou encore de recevoir la TNT (relié à une antenne).
Page 20
Edition du 8/11/23
PARTIE 2 :
Page 21
Edition du 8/11/23
III- FONCTIONNEMENT DES ORDINATEURS
III-1- Introduction
Page 22
Edition du 8/11/23
2- L’exécution ne fournit pas le résultat attendu : C’est l’Erreur logique.
III-4- Fonctionnement
Processeur
UC
Entrée
Sortie
Mémoire Mémoire
Centrale auxiliaire
Edition du 8/11/23
IV- LES SYSTEMES DE NUMERATION
Alors que les chiffres binaires ne peuvent prendre que deux valeurs (0 et 1) :
c’est la base 2.
Dans un nombre, chacun des chiffres a une valeur définie par la position qu’il y
occupe et par la base utilisée.
Ainsi, en base 10 on a :
9516 = 6x100 + 1x101 + 5x102 + 9x103
11= 1x100 + 1x101
En binaire :
11 = 1x20 + 1x21 = 310
101100 = 0x20 + 0x21 + 1x22 + 1x23 + 0x24 + 1x25 = 4410
Page 24
Edition du 8/11/23
« Chiffre binaire » est souvent abrégé en BIT : BInairy digiT
IV-3- Nombres hexadécimaux
Dans le système binaire, une valeur devient très rapidement longue à écrire.
Exemple : 951610 = 10 0101 0010 11002
Tableau de correspondances
Décimal 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
Hexadécimal 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 A B C D E F
Binaire 0000 0001 0010 0011 0100 0101 0110 0111 1000 1001 1010 1011 1100 1101 1110 1111
IV-4- Instructions-machines
Les instructions exécutables par le processeur sont aussi mémorisées sous forme
d’une suite de bits. En général, on les représente sur papier sous la forme
hexadécimale. La plupart d’entre elles s’écrivent à l’aide de deux chiffres
hexadécimaux, c’est à dire de 8 bits. Un bloc de 8 bits s’appelle un octet (ou
byte).
V- MEMOIRES ET CODIFICATIONS
Afin de pouvoir manipuler plus aisément les informations binaires qui sont
stockées en mémoire centrale, on regroupe généralement les bits en blocs
appelés « mots ». La taille des mots diffère d’un ordinateur à l’autre. On
rencontre fréquemment des mots de 1, 2 ou 3 octets (8, 16 ou 32 bits).
Le mot est la quantité minimale d’information que le processeur peut chercher
ou placer en mémoire.
Page 25
Edition du 8/11/23
Pour retrouver plus facilement ces mots en mémoire, on les numérote à partir de
0, ce numéro est appelé l’adresse du mot.
Lorsqu’une mémoire est grande, on réunit parfois les mots en pages qui sont
également numérotées.
Les tailles des mémoires sont généralement exprimées en nombres de mots,
dont il faut connaître la taille, ou plutôt en nombre d’octets, de kilo octets
(1024=210 octets ; k ou Ko), méga octets (10242 octets ; M ou Mo) ou giga octets
(10243 octets ; G ou Go).
X :5816 :
0 1 0 1 1 0 0 0
5 8
Y : 5916 :
0 1 0 1 1 0 0 1
5 9
Page 26
Edition du 8/11/23
VI- LOGICIEL
Après cette brève étude sur les composants électroniques d’un ordinateur
(matériel ou hardward), nous allons nous intéresser aux programmes
fondamentaux indispensables à la gestion des différentes ressources de
l’ordinateur et au dialogue avec ses périphériques (le logiciel ou softward).
Page 27
Edition du 8/11/23
Une partie de l’OS peut se trouver en mémoire auxiliaire, mais une autre
doit se trouver en permanence en mémoire centrale : on y trouve un mini-
chargeur destiné à charger automatiquement dès la mise en route de
l’ordinateur, l’interpréteur de commande et le chargeur. Cette partie minimale
constitue le système résident et est stocké en mémoires mortes (ROM). Les
autres parties sont logées en mémoires vives (RAM) et leur contenue disparaît
en cas d’arrêt de la machine.
Page 28
Edition du 8/11/23
BIBLIOGRAPHIE
ELIS, J-P., Auto formation la maîtrise accélérée, MS-DOS 6.0, Editions Micro Ap-
plication, 1993
LE BEUX P. TAVERNIER H., Pascal et turbo pascal par la pratique, SYBEX, 1987
Page 29
Edition du 8/11/23
Edité par le DITE
Page 30
Edition du 8/11/23