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Table des matières

CHEZ LE MÊME ÉDITEUR


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Copyright

Partie 1 - QU’EST-CE QUE LA RÉFLEXOLOGIE


PLANTAIRE ?

ORIGINES
MODE D’EMPLOI
EFFETS DE LA RÉFLEXOLOGIE PLANTAIRE

En prévention et bien-être
En technique d’accompagnement

LES ZONES RÉFLEXES


RÉFLEXOLOGIE ET MÉDECINECHINOISE

LES VOIES DE TRANSPORT ET DE COMMUNICATION DANS


L’ORGANISME
MODES DE PENSÉE
DIFFÉRENCES ENTRE MASSAGES CHINOIS ET
RÉFLEXOLOGIE PLANTAIRE
PONT ENTRE ORIENT ET OCCIDENT

LA RÉFLEXOLOGIE EN FRANCE

NAISSANCE ET DÉVELOPPEMENT
LA PERCEPTION DE LA RÉFLEXOLOGIE
LES ASSURANCES DE SANTÉ ET LES MUTUELLES
LES GROUPEMENTS PROFESSIONNELS
LES FÉDÉRATIONS

Partie 2 - FONCTIONNEMENT DE LA
RÉFLEXOLOGIE

LES PORTES D’ENTRÉE DES INFORMATIONS

LES RÉCEPTEURS SENSORIELS


LES RÉCEPTEURS DE PRESSION

LE CONTACT ET LA COMMUNICATION

LA DOULEUR

LE TOUCHER ET LE PROCESSUS DE LA DOULEUR


QU’EST-CE QU’UN ÉMONCTOIRE ?
LES CONDUCTEURS

LES NEURONES
L’ARC RÉFLEXE
LE SYSTÈME NERVEUX
LA CIRCULATION: VASCULARISATION DU PIED ET
RÉFLEXOLOGIE PLANTAIRE
LES GLANDES ENDOCRINES

DEGRÉ DE LA SENSIBILITÉ EN FONCTION DE LA


LOCALISATION
LE TOUCHER ET LES ÉMOTIONS
Partie 3 - NOTICE ET POSOLOGIE

LA SÉANCE DE RÉFLEXOLOGIE

DU PODOLOGUE AU RÉFLEXOLOGUE

LA RELATION AVEC LE RÉFLEXOLOGUE

QUEL TYPE DE SÉANCE?


POSOLOGIE ET SÉANCES
RÉFLEXOLOGIE ET PRÉVENTION

INDICATIONS THÉRAPEUTIQUES

LE STRESS
LA DÉPRESSION ET L’ANGOISSE
L’HOSPITALISATION
LE NOURRISSON
L’ENFANT
L’ADOLESCENT
LA RÉFLEXOLOGIE AU FÉMININ
LE COUPLE
L’HOMME
LES TROISIÈME ET QUATRIÈME ÂGES
LES SPORTIFS
QUAND PRENDRE RENDEZ-VOUS ?
CONTRE-INDICATIONS ET PRÉCAUTIONS

LE BON ÉTAT D’ESPRIT


DÉROULEMENT D’UNE SÉANCE

LE TRAVAIL SANS QUESTIONNAIRE ET SANS FILET


LE QUESTIONNAIRE
L’INSTALLATION
LA SÉANCE
EFFETS SECONDAIRES INDÉSIRABLES

Partie 4 - SE SENTIR BIEN DANS SES PIEDS

PETITS CONSEILS QUOTIDIENS DU PÉDICURE PODOLOGUE

LE PIED SEC
LE PIED HUMIDE

LES PETITS MAUX DU PIED

LA VERRUE PLANTAIRE
LA MYCOSE
LES ONGLES INCARNÉS
LES AMPOULES
LES CORS
LES CREVASSES
L’ECZÉMA
PIED ET DIABÈTE

BIEN CHOISIR CHAUSSETTES ET CHAUSSURES

LES DIFFÉRENTES FORMES DE PIED


TALONS HAUTS ET TALONS PLATS : PARLONS-EN…

Partie 5 - LA RÉFLEXOLOGIE POUR DÉBUTANTS

AVANT LA SÉANCE

MISE EN CONDITION
PRÉPARATION DE LA SÉANCE
PRÉCAUTIONS

VOTRE PREMIÈRE SÉANCE

LES PRINCIPALES MANŒUVRES


DESCRIPTION ET INDICATION
POUR FINIR LA SÉANCE

Partie 6 - SÉANCES POUR LES EXPERTS


DÉBUTANTS

TRAITEMENT RÉFLEXE DE LA COLONNE VERTÉBRALE

REPÈRES ANATOMIQUES
MANŒUVRES

L’AUTO-TRAITEMENT : UNE BONNE FAÇON D’APPRENDRE LE


TOUCHER
TRAITEMENT ÉNERGÉTIQUE PIEDS ET MAINS SELON LA
ROUE DES MÉRIDIENS

TECHNIQUE DE BASE
UNE VARIANTE

QUELQUES POINTS POUR LES PETITS MAUX DE TOUS LES


JOURS

NÉVRALGIE
DOULEUR DU PIED
HALLUX VALGUS
L’ÉPINE CALCANÉENNE
PRÉVENTION EN CAS DE JAMBE LOURDE
LE COUP DE FROID
SURCROIT DE TRAVAIL INTELLECTUEL

Partie 7 - FOIRE AUX QUESTIONS !

POURQUOI SENT-ON DES PIEDS ?


LA RÉFLEXOLOGIE EST-ELLE DOULOUREUSE ?
LA DISPARITION DES DOULEURS À LA SUITE D’UN SOIN
EST-ELLE DÉFINITIVE ?
L’UTILISATION D’OUTILS EST ELLE NÉCESSAIRE EN
RÉFLEXOLOGIE?
QUELLE EST LA DIFFÉRENCE ENTRE LE MASSAGE DU
KINÉSITHÉRAPEUTE ET LES MANŒUVRES ...
LA RÉFLEXOLOGIE PEUT-ELLE REMPLACER LA MÉDECINE
TRADITIONNELLE ?
LA RÉFLEXOLOGIE PEUT-ELLE ÊTRE ASSIMILÉE À UN
SOIN MÉDICAL ?
LA RÉFLEXOLOGIE RÉUSSIT-ELLE À TOUS LES COUPS ?
COMMENT TROUVER UN BON RÉFLEXOLOGUE ?
LES RÉFLEXOLOGUES TRAVAILLENT-ILS DE FAÇON
IDENTIQUE?
QUEL EST LE PRIX D’UNE SÉANCE?
LA SÉANCE DE RÉFLEXOLOGIE PEUT-ELLE ÊTRE
REMBOURSÉE PAR CERTAINES MUTUELLES?
POURQUOI UN TEL REGAIN POUR LA RÉFLEXOLOGIE?
PEUT-ON ASSOCIER D’AUTRES MÉTHODES EN
PARALLÈLE À LA RÉFLEXOLOGIE?

INDEX
CHEZ LE MÊME ÉDITEUR

Les fleurs de Bach, Pascale MILLIER – G54860

La santé du cerveau est dans l’assiette, Mangez mieux, pensez


mieux - Catherine CHEGRANI-CONAN - G54634

Les huiles essentielles, Se soigner par l’aromathérapie - Nelly


GROSJEAN - G54598

L’aromathérapie - Nelly GROSJEAN - G53821

L’homéopathie - Dominique-Jean SAYOUS - G53918


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61, bd Saint-Germain
75240 PARIS
www.editions-eyrolles.com

Photographies : Joëlle Marvaud

Le code de la propriété intellectuelle du 1er juillet 1992 interdit en effet expressément la


photocopie à usage collectif sans autorisation des ayants droit. Or, cette pratique s’est
généralisée notamment dans les établissements d’enseignement, provoquant une baisse
brutale des achats de livres, au point que la possibilité même pour les auteurs de créer des
œuvres nouvelles et de les faire éditer correctement est aujourd’hui menacée.
En application de la loi du 11 mars 1957, il est interdit de reproduire intégralement ou
partiellement le présent ouvrage sur quelque support que ce soit, sans autorisation de
l’Éditeur ou du Centre Français d’Exploitation du Droit de Copie, 20 rue des Grands-
Augustins, 75006 Paris.

ISSN : 2103-5865
ISBN : 978-2-212-12978-6
© Groupe Eyrolles 2011
1

QU’EST-CE QUE LA RÉFLEXOLOGIE PLANTAIRE


?
ORIGINES

Nous ne pouvons dater avec précision l’origine de ces pratiques


naturelles ancestrales.
En Égypte, les premières représentations picturales de massage sur
les pieds et les mains furent retrouvées sur un papyrus dans une
tombe d’un certain Ankmahor à Saqqara édifiée vers 2230 avant
Jésus-Christ et découverte en 1897. Le docteur William Fitzgerald
(1872-1942), médecin américain ORL, est à l’origine de la
réflexologie moderne. Il découvre qu’en appliquant des pressions sur
certains points placés le long de trajets nerveux, cela soulage des
douleurs localement et améliore le fonctionnement de certains
organes. Dans le cadre d’interventions chirurgicales bénignes, il peut
ainsi se passer de cocaïne, anesthésiant employé à l’époque.
De 1916 à 1920, le docteur Fitzgerald enseigne sa méthode à
Washington au sein d’une école créée par le docteur Riley,
chiropracteur. Le docteur Riley et sa femme développent le travail du
docteur Fitzgerald dans leur clinique où ils appliquent cette
technique sur leurs patients.
Suite aux excellents résultats, ils décident d’approfondir la méthode
du docteur Fitzgerald en créant une nouvelle école où ils
enseignèrent la thérapie par zones.
Bon à savoir!
Cette technique fut appelée pressure anesthesia,
l’anesthésie par pressions, puis le Docteur Fitzgerald
l’appela la thérapie par zones. En utilisant des zones
réflexes analgésiques, des cas d’insomnie et de stress
furent résolus et des dentistes évitèrent l’emploi
d’anesthésiants lors d’extractions dentaires.
Le docteur Riley crée alors le premier schéma de localisation des
points réflexes situés sur le pied et l’oreille. Il partage le pied en huit
zones horizontales et dix lignes verticales.
À cette époque, en Angleterre, en Allemagne et aux États-Unis, la
technique de thérapie par zones, s’essouffle dans le milieu médical,
probablement à cause de l’enthousiasme suscité par la découverte
de molécules chimiques, dont on pense qu’elles vont résoudre tous
les problèmes de santé.
En Europe, c’est pendant la première guerre mondiale que
l’apparition de la pénicilline et l’évolution des modes opératoires
chirurgicaux, prennent le relais de techniques plus empiriques et
plus simples telles que la thérapie par zones.
Ces thérapies quittent alors le monde médical pour une diffusion
purement familiale.
En 1926, Eunice Ingham (1889-1974), physiothérapeute américaine
assistante du docteur Fitzgerald, est engagée par le docteur Riley et
participe à ses recherches. Fascinée par le travail mené par les
docteurs Fitzgerald et Riley, elle commence à développer sa théorie
réflexe sur les pieds. Elle vérifie l’emplacement de points douloureux
en les rapprochant de symptômes donnés par la personne. Cela lui
permet de mettre au point une cartographie des zones réflexes sur
les pieds. Elle travaille différemment du docteur Fitzgerald qui, lui,
pratique des pressions continues dans un but anesthésiant, alors
qu’en appliquant des pressions alternées, elle obtient un effet
stimulant ou inhibant sur le corps.
Elle fait de sa technique un usage familial et non médical. Sa
contribution au développement de ce qu’est la réflexologie plantaire
actuelle est indéniable.
C’est Eunice Ingham qui a pour idée de considérer le pied comme
un microcosme de tout le corps humain, le pied symbolisant un
humain dont les orteils correspondent à la tête et le talon au petit
bassin. Profondément convaincue que la réflexologie pouvait aider à
soulager les souffrances de ses congénères, Elle eu l’opportunité de
traiter des centaines de personnes, ce qui lui permit de localiser
avec précision et de façon réfléchie les différentes parties du corps
sur le pied. Véritable pionnière en la matière, elle souhaite que son
livre « Ce que les pieds peuvent raconter grâce à la réflexologie
s’avère être un nouveau tremplin pour atteindre des niveaux très
élevés dans cette nouvelle méthode, mais efficace façon d’aider
ceux qui cherchent à améliorer la santé d’une manière complète et
définitive. »
La méthode Ingham reste la base de la réflexologie moderne. Ce
n’est que dans les années soixante que le terme « réflexologie » est
employé. Jusqu’alors, on parlait de thérapie de zones ou
éventuellement de massages réflexes.
Attention
Il faut distinguer la thérapie par zones de la réflexologie
plantaire. La thérapie par zones repose sur les pressions
appliquées sur des lignes longitudinales qui traversent le
corps, alors que la réflexologie plantaire repose sur une
cartographie reliée à la projection anatomique du corps sur
le pied.
MODE D’EMPLOI

L a réflexologie plantaire est une technique qui utilise les doigts ou


des outils pour appliquer des pressions sur le pied, ceci afin de
rééquilibrer ou de maintenir l’équilibre énergétique de la personne.
Les points où s’appliquent les pressions sont appelés points
réflexes. En exerçant une pression sur la zone réflexe, le praticien
stimule à distance les fonctions des organes et des glandes en
correspondance, permettant de réguler, disperser ou tonifier la
circulation énergétique.
Le praticien manœuvre sur la plante et l’ensemble du pied de la
personne en utilisant ses doigts, la paume de la main, parfois les
articulations des doigts en fonction de la manœuvre et de l’effet qu’il
désire obtenir.
Les zones réflexes sont le miroir de l’anatomie du corps humain. Le
pied droit représente le côté droit du corps. C’est ainsi qu’on
retrouve la zone réflexe du rein droit sur ce pied. Le rein gauche se
projette sur le pied gauche. Le foie, organe le plus important du
corps, figure sur le pied droit sur une zone beaucoup plus large que
celle du rein qui est beaucoup plus petit que lui, respectant ainsi les
proportions anatomiques.
Attention
La théorie énergétique se rapportant à la réflexologie
plantaire appelée aussi réflexologie podale est à différencier
de l’acupuncture chinoise. Elle n’est pas basée sur les
méridiens mais respecte la cartographie de l’anatomie du
corps humain.

VOCABULAIRE…
Le terme réflexologie signifie « la connaissance des
réflexes », par extension nous pourrions ajouter « des
zones réflexes ». Une partie du corps comme le pied ou
l’oreille par exemple, renvoie l’image de l’organisme tout
entier (la tête, le tronc, les membres, ainsi que tous les
organes avec leurs fonctions).
Le pied peut donc être considéré comme le miroir du corps
en miniature.
Toute zone est cartographiée de façon très précise sur
chaque pied, cela permet d’agir à distance sur l’ensemble
du corps, en toute connaissance.

Les orteils représentent la tête, le milieu du pied le tronc avec le


thorax et l’abdomen, le talon le petit bassin.

La réflexologie n’est pas une technique de massage, même si elle


peut y ressembler à première vue. Elle s’apparente aux techniques
de pressions avec les doigts, telles que le Do In ou le shiatsu
permettant de soulager de façon indirecte un grand nombre
d’affections.
C’est une technique qui permet une équilibration globale de la
personne ayant des répercussions bénéfiques sur les plans
physique, émotionnel et énergétique.
C’est une méthode préventive de soins énergétiques naturels qui
vient assister l’organisme en l’aidant à remplir ses fonctions
principales de façon durable.
EFFETS DE LA RÉFLEXOLOGIE PLANTAIRE

L’objectif de la réflexologie est double.


D’une part, il s’agit de prévention et de bien-être. Lorsque certaines
zones sont douloureuses, avant même qu’une pathologie ne se soit
manifestée, la réflexologie permet de se centrer et de retrouver une
sensation de détente et de calme intérieur, à une époque où les
causes de stress sont multiples, avec ses nombreuses
conséquences psychosomatiques.
D’autre part, la réflexologie permet de soulager des pathologies
fonctionnelles réversibles. En accompagnement et en soutien de
soins médicaux classiques, elle permet souvent à la personne, en
accord avec son médecin et à sa demande, de diminuer les
posologies médicales. Les périodes de convalescence et les suites
post-opératoires s’en trouvent également réduites. Par exemple,
après une intervention chirurgicale, le fait de travailler la zone réflexe
du système urinaire peut permettre à la personne d’uriner sans aide
externe, la sonde urinaire est retirée plus rapidement, supprimant
cette porte ouverte aux infections. En maintenant l’équilibre
énergétique ou en le rétablissant, les différents types de réflexologie
constituent de véritables techniques d’accompagnement à la
personne simples et efficaces.

ZONE RÉFLEXE DOULOUREUSE…


Une zone réflexe douloureuse peut signaler la présence
d’une maladie chronique, d’une blessure, d’un déséquilibre
énergétique. Prenons l’exemple d’un mal à l’épaule. La
douleur peut provenir d’un surcroît inhabituel de travail,
d’une mauvaise posture, d’un choc ou d’un organe en
souffrance qui entraîne à son tour des douleurs para-
vertébrales via le système nerveux et musculaire. Autant
de manifestations que l’on reconnaît au niveau des tissus
du pied et qui démontrent sur une suractivité ou une sous-
activité de la fonction de l’organe en correspondance. Si en
travaillant sur la zone de l’épaule, la douleur est réduite,
mais de façon très partielle et cela après deux à trois
séances, cela peut faire penser à un pincement vertébral.
En prévention et bien-être

L’effet le plus souvent ressenti après une séance de réflexologie est


une sensation de relaxation profonde. Son effet anti-stress n’est plus
à démontrer, à ce titre nous pouvons affirmer qu’il s’agit bien d’une
technique de bien-être. L’effet anti-douleur, quant à lui, se rencontre
souvent, bien que nous ne puissions le garantir.
En cas de stress, les pores de la peau se resserrent ce qui va
entraver l’élimination des toxines.
Via le toucher au niveau de l’épiderme, couche la plus superficielle
de la peau, la relance du travail des émonctoires permet l’élimination
des toxines, laissant à la fin de la séance une impression de légèreté
et de plus grande énergie. En travaillant sur la zone réflexe du
système nerveux autonome qui contrôle le fonctionnement des
organes, des muscles lisses et des glandes, il est possible d’agir sur
tout le corps.
Il faut savoir qu’un déséquilibre énergétique persistant peut entraîner
une déficience de la fonction organique dans un premier temps, puis
ultérieurement une atteinte physique de l’organe. Ainsi, une séance
de réflexologie effectuée préventivement, permet de mettre à jour et
de localiser avec précision un déséquilibre énergétique débutant,
évitant l’apparition de signes cliniques.
En technique d’accompagnement

En débloquant les tensions physiques et énergétiques, la


réflexologie apporte une sensation de détente profonde et de
décontraction, aide précieuse au travail ultérieur d’un autre
professionnel tel que l’ostéopathe ou le kinésithérapeute. Elle
permet de se libérer de tensions liées à des émotions parasites dont
nous n’avons pas forcément conscience.
Dans le cas d’une vive émotion ou de colères rentrées, un
ralentissement du système digestif, une hyper acidité de l’estomac et
des tensions musculaires peuvent apparaître. La réflexologie va
aider au retour à la normal. Le relâchement des tensions
musculaires et nerveuses vont libérer certaines contractures
notamment au niveau du dos et des pieds, apportant un effet de
relaxation et améliorant de façon non négligeable le transit digestif et
la qualité du sommeil. On peut assister à une amélioration de la
circulation des flux énergétiques, vasculaires, lymphatiques,
endocriniens et du système nerveux autonome qui régissent notre
métabolisme. Elle favorise le travail des défenses naturelles du
corps, rééquilibre le fonctionnement organique et glandulaire et
revitalise tout l’organisme.
La réflexologie a donc à la fois une action spécifique sur un organe
particulier et une action générale indirecte sur l’ensemble du
métabolisme, sur les systèmes nerveux, lymphatique, sanguin,
endocrinien, digestif, urinaire, etc. Localement, les manœuvres
nourrissent les tissus sous-cutanés du pied qui retrouve sa
souplesse en normalisant le tonus tissulaire et l’élasticité de la peau
par une meilleure irrigation locale.
Le point de vue de l’auteur
Je me rallie aux principes de la médecine traditionnelle
chinoise, selon lesquels il vaut mieux prévenir que guérir.
Recevoir régulièrement une séance en réflexologie plantaire
aide à surmonter plus facilement les agressions de la vie
courante et à se maintenir en bonne santé.
C’est un moment de détente, une petite parenthèse que la personne
s’accorde dans la vie stressante et trépidante que beaucoup d’entre
nous menons. C’est aussi un moment de partage fait dans la
bienveillance et la neutralité, où une personne peut se permettre de
se laisser aller en toute confiance. Hors du temps et de l’espace,
cela lui permet de reprendre pied lorsqu’elle commence à vaciller
sous le surplus de travail ou de stress.
LES ZONES RÉFLEXES

À savoir
Dans la grande majorité des cas, pour effectuer leurs
séances, les professionnels suivent la cartographie établie
par Eunice Ingham. Cependant, certains praticiens ont leur
propre système de zones de projection régis par d’autres
règles.
Certains points ont changé de localisation depuis Eunice
Ingham. Douglas Dwyer, son neveu, a notamment modifié
l’emplacement de la zone réflexe de la glande thyroïde. En
effet cela respecte de façon plus exacte la localisation
anatomique au niveau du corps.
Chaque pied correspond à la représentation exacte de l’hémicorps
en correspondance. Ainsi, le foie qui se situe dans l’abdomen du
côté droit a sa zone réflexe sur le pied droit et la rate qui est à
gauche se retrouve sur le pied gauche.
Il peut arriver que d’un individu à l’autre de petites différences de
localisation anatomique existent, il en découle une différence de
zone réflexe.
Une fois la zone localisée, il n’est pas rare de ressentir de façon
précise, tel organe ou tel autre comme si nous les avions réellement
sous les doigts : par exemple, le rein dont la forme anatomique
ressemble à un haricot peut être ressenti comme tel par un praticien.
Une des raisons pour laquelle la réflexologie ne peut être considérée
comme une science exacte est qu’il n’existe pas de cartographie
unique. Un praticien expérimenté doit pouvoir trouver les points avec
précision grâce à un ressenti qu’il aura développé au niveau de ses
doigts et aux réactions de son patient.
À titre d’exemple, une personne ayant une paresse au niveau de la
vésicule biliaire peut ressentir une douleur vive au niveau de
l’organe lorsque la pression se fait précisément sur le point réflexe.
On peut parfois entendre la vésicule se vider cela se manifeste par
un «gargouillis» à son niveau.
LA RÉFLEXOLOGIE : UNE EXPÉRIENCE
INDIVIDUELLE
La réflexologie a montré à de nombreuses reprises son
efficacité. Mais la particularité de tout être humain étant
d’être unique, ce qui peut être bénéfique pour une
personne, n’apportera strictement rien à une autre. C’est
donc une expérience individuelle que chacun mène avec
sa sensibilité, son ressenti, et non pas une panacée
universelle.
Souvent nous constatons une amélioration, une
atténuation de certains symptômes, mais cela peut être ou
non définitif. Nous ne devons jamais crier victoire et savoir
rester humble : l’être humain est complexe et les résultats
ne sont jamais certains.
RÉFLEXOLOGIE ET MÉDECINECHINOISE

Contrairement à bien des idées reçues, la réflexologie plantaire telle


que pratiquée en Occident ne prend pas son origine en Chine. La
réflexologie plantaire est différente des massages plantaires chinois,
tant par la façon dont elle est pratiquée que dans son essence
même.
LES VOIES DE TRANSPORT ET DE
COMMUNICATION DANS L’ORGANISME

En médecine occidentale

On considère trois systèmes intervenant dans le transport des


différents éléments, à savoir la circulation sanguine, la circulation
lymphatique et le système nerveux. C’est par l’intermédiaire de ces
trois voies que les informations circulent entre les différentes parties
de notre corps pour se rendre notamment au siège de
commandement central qu’est notre cerveau. Celui-ci, en fonction
des informations acquises, dirigera sa réponse vers tel type de
système plutôt que tel autre, afin de maintenir l’équilibre interne de
l’organisme.
En médecine orientale

Comme en médecine occidentale, il y a bien 3 voies de transport


mais une quatrième s’ajoute afin de permettre la circulation de
l’énergie vitale appelée Qi en Chine, il s’agit des méridiens. Cette
voie est presque inconnue en Occident bien qu’une ouverture à
l’idée de son existence semble se faire actuellement.
Le Qi, notre énergie vitale, gouverne le sang qui a lui-même besoin
de la nourriture et de l’air pour pouvoir circuler dans les vaisseaux
sanguins sous forme d’oxygène pour être régénéré. Le niveau du Qi
dépend directement des nutriments et des liquides transportés dans
le sang dont la fonction principale est de transporter à l’aide du Qi
nourricier les éléments nutritifs. Ces deux systèmes sont
complémentaires et indissociables. Le Qi va circuler principalement
dans le réseau des méridiens.
Il existe douze méridiens principaux qui se répartissent en cinq
éléments. Ils constituent la voie de transport de l’énergie dans le
corps au même titre qu’en médecine occidentale : le système
vasculaire avec les artères et les veines transportent le sang et le
système nerveux conduit l’influx nerveux.
En circulant au travers de nos différents organes et en baignant nos
tissus et nos cellules, les méridiens constituent un système de
circulation énergétique qui contribue à maintenir notre corps en
bonne santé. Le tracé linéaire de ces méridiens ne correspond pas
aux trajets des nerfs ni des vaisseaux, il suit plutôt les sillons
creusés le long des muscles qu’ils iront nourrir.
Chaque méridien principal porte le nom du viscère ou de l’organe
auquel il appartient. En médecine chinoise, les organes représentent
un ensemble de fonctions et non seulement l’organe anatomique.
Ces méridiens parcourent la tête, le visage, le corps et les membres
afin d’irriguer énergétiquement tout l’organisme.
Le monde oriental, notamment en Chine, a classifié les fonctions du
corps selon cinq éléments, tous interdépendants les uns des autres
bien qu’ayant leurs caractéristiques propres. Il s’agit du Bois qui
correspond à notre élément Terre, du Feu et de l’Eau qui portent le
même nom, du Métal qui correspond à l’Air et de la Terre qui
correspond à notre cinquième élément immatériel qu’est l’Éther. Ces
éléments sont associés à des émotions, des saisons, des couleurs,
des organes, des saveurs, etc.
MODES DE PENSÉE

La médecine occidentale

De façon caricaturale, le monde occidental a pour cerveau dominant


l’hémisphère gauche : le cortex rationnel, raisonnable, scientifique
qui progresse par preuves à l’appui, il isole les éléments pour
élaborer ses théories. Gouverné par la pensée logique qui va de
l’abstrait au concret, notre esprit cartésien a besoin de preuves
concrètes pour déclarer que «cela marche». Il procède par essais en
vérifiant ses théories dans le quotidien, pour élaborer ses certitudes.
La personne met en pratique ce qu’elle a appris de façon théorique,
ce n’est pas le monde de l’improvisation, c’est celui de la technique.
Notre pensée s’appuie sur une vision stable mais statique de la vie.
Notre monde occidental considère le corps humain, de façon
analytique en étudiant les organes de façon isolée. Le bon
fonctionnement du corps est la résultante de différents processus
physiologiques, la maladie étant abordée sous l’aspect d’un
dysfonctionnement biochimique qui atteint l’organe à l’origine du
trouble.
Lorsqu’il y a un symptôme, on recherche l’agent extérieur
responsable. Le traitement vise ensuite la façon d’isoler et
d’annihiler le fauteur de trouble. Le diagnostic repose sur les
symptômes, sans forcément considérer le terrain sur lequel il se
développe, ni le facteur d’origine.
La médecine occidentale tue l’ennemi mais ne recherche pas
forcément pourquoi l’organisme de la personne lui a laissé la
possibilité de pénétrer et éventuellement de se multiplier.
Chez une personne malade ou risquant de l’être, l’état des organes
(aspect statique de la physiologie) est pris en compte. Dans un
premier temps, considérant le terrain sur lequel la maladie risque de
se développer, la personne est traitée de façon globale
préventivement. Le contexte émotionnel et alimentaire, ainsi que
l’hygiène de vie interviennent dans un second temps. Une fois la
maladie déclarée, l’arrière-plan est étudié afin d’en découvrir l’origine
et orienter le traitement.
Ainsi, la réflexologie plantaire occidentale traditionnelle suit des
protocoles précis en relation directe avec notre système anatomique,
dans le respect de la physiologie et du métabolisme en rapport à des
pathologies précises. En réflexologie plantaire, le praticien respecte
la cartographie des zones réflexes qui sont bien déterminées, ne
laissant que peu de place à l’intuition, mais il est également à «
l’écoute » de ce qui se passe sous ses doigts. Les tensions, les
tissus trop mous, trop gonflés, trop tendus, l’orientent vers le type de
manœuvre à employer. La douleur suscitée par l’appui de certains
points peut lui être un révélateur.
Cependant, l’esprit évolue et considère de plus en plus les
différentes interactions du métabolisme des différents acteurs
anatomiques (organes, glandes endocrines...), ou biologiques
(hormones et neurotransmetteurs, le système nerveux...). Ces
facteurs sont mesurables, notamment par les examens sanguins et
le dosage des urines.
La médecine orientale

Le monde oriental est gouverné par le cortex intuitif, l’hémisphère


droit qui progresse par déduction. Il se permet d’expérimenter et met
en corrélation les résultats obtenus pour constituer la connaissance
et le savoir qu’il est toujours prêt à remettre en question.
Porté sur les images, les couleurs, les symboles, les rythmes et la
musique, c’est en fait le cerveau créatif, qui a une vision dynamique,
support de la pensée inventive. Il a une vue d’ensemble des choses,
se fixe des objectifs précis et va du concret vers l’abstrait : c’est le
monde de l’espace. L’association d’idées se fait selon la loi de la
ressemblance, reposant sur le mécanisme de l’analogie et des
métaphores qui sont au cœur des mécanismes de l’apprentissage,
reliant les évènements entre eux.
Le cerveau élabore ses théories par déductions, en étudiant les
différentes interactions et agit en reliant des informations sans
rapport apparent entre elles. Ses tâtonnements lui permettent
d’élaborer ses conclusions, ce qui peut paraître incompréhensible
voir très fantaisiste pour ceux qui ne fonctionnent principalement
qu’avec l’hémisphère gauche.
La médecine chinoise repose sur le chiffre « cinq ». Les cinq
éléments correspondent à une variété de phénomènes dynamiques
qui caractérise, pour l’homme, cinq périodes d’un même cycle : la
naissance et la vie du nourrisson, l’enfance et l’adolescence, l’âge
adulte, la vieillesse et enfin la mort. Ces éléments ont également leur
correspondance au ciel et sur terre.
Le quinaire correspond au mouvement, il exprime l’aspect rayonnant
de la vie, considérant l’aspect dynamique de la physiologie, la
fonction des organes. Le massage chinois est l’une des cinq
pratiques thérapeutiques utilisées dans les soins, les quatre autres
étant l’acupuncture, la pharmacopée, les règles de diététique et le Qi
Qong.
Le ciel est en correspondance avec le climat, les cinq énergies
climatiques étant le vent, la chaleur, l’humidité, la sécheresse et le
froid. Si ces énergies sont bien dosées, ce sont des éléments
nutritifs pour nous. Si elles sont en excès, ou si l’individu qui les
reçoit est trop faible et manque d’énergie, on parle d’énergies
perverses, car elles deviennent pathogènes. L’humain est en lien
avec le monde des émotions, entre le ciel et la terre « les pieds sur
terre et la tête dans les étoiles ». La santé dépend de l’harmonie
existante au sein de ces cinq éléments sur ces trois plans différents.
Pour la médecine chinoise, chaque émotion est en lien avec un
méridien particulier, c’est ainsi qu’une émotion perturbante pourra
avoir une incidence sur le méridien en correspondance qui à son
tour va entraîner une dysfonction énergétique de l’organe ou de
l’entraille proche de lui.
Chacun des cinq éléments correspond à une émotion particulière :
• la colère pour le bois,
• la joie pour le feu,
• la réflexion pour la terre,
• la tristesse pour le métal,
• la peur pour l’eau.
Si ces émotions sont modérées, elles nous nourrissent et sont
nécessaires car l’être humain est un être social. Par contre, si elles
sont extrêmes, elles provoquent une énergie perverse d’origine
interne qui nous perturbe sur les plans physique, émotionnel et
énergétique.
Ainsi pour les chinois, il existe un rapport direct entre notre état de
santé et nos émotions, cela correspond à ce que nous commençons
à considérer sous l’appellation « maladie psychosomatique ».
La terre est en lien avec ce qui nous alimente, elle représente la
mère nourricière.
Les cinq éléments de la terre sont en association avec les cinq
saveurs spécifiques des aliments :
• l’acide pour le bois,
• l’amer pour le feu,
• le sucré pour la terre,
• le piquant pour le métal,
• le salé pour l’eau.
Leur consommation raisonnable, nous permet de rester en bonne
santé, en excès, elles deviennent perverses.
Notre alimentation et notre environnement de vie devront être
différents en fonction notamment des saisons, des heures etc.
DIFFÉRENCES ENTRE MASSAGES CHINOIS ET
RÉFLEXOLOGIE PLANTAIRE

Les massages chinois

Les massages chinois peuvent être de deux types : préventifs ou


thérapeutiques.
Hors hôpitaux, ils ne sont pas effectués par des médecins. Ils se font
sur un mode opératoire différent de la réflexologie plantaire car
s’effectuent de façon beaucoup plus intuitive, plus basés sur le
ressenti du praticien. C’est ainsi que d’une personne à l’autre pour
un symptôme équivalent, la séance pourra être très différente.
L’enseignement des massages chinois repose sur une diversité de
manœuvres, plus étendue qu’en Occident, mais la théorie par zones
réflexes n’est pas considérée. Les zones ne sont d’ailleurs pas
définies de la même façon. Cela fournit un éventail d’effets plus
variés en fonction du but recherché, mais cela est aussi moins
précis.
En Orient, les individus sont beaucoup moins sensibles que nous à
la douleur. C’est ainsi que les manœuvres appliquées par bon
nombre de praticiens chinois se font beaucoup plus en force et de
façon intensive qu’en Occident où nous avons plus l’habitude d’être
« cocooner » et nous n’apprécions pas une manipulation trop
douloureuse.
Les massages chinois thérapeutiques sont effectués de façon plus
précise que le massage préventif et orienté en fonction de la nature
des troubles rencontrés. S’appuyant sur une conception globale de
l’individu, le massage chinois suit les règles de diagnostic
spécifiques à la Médecine Traditionnelle Chinoise. La base repose
sur la circulation énergétique dans le réseau des méridiens. Elle suit
les principes et méthodes de la loi de polarité Yin/Yang et de la loi
des cinq éléments.
Le système de santé repose ainsi sur l’existence d’interactions entre
les différents éléments et le lien de cause à effet entraîne des
situations en cascade.
C’est un monde en changement perpétuel, c’est le mouvement
caractéristique de la vie, où l’individuel ne peut exister en dehors du
collectif, le microcosme étant en lien avec le macrocosme.
Ainsi, la santé est le fruit de l’interactivité existant entre l’extérieur et
l’intérieur, le haut et le bas, l’avant et l’arrière du corps. L’harmonie
en orient correspond à un équilibre en perpétuel mouvement.
Réflexologie plantaire

Les méridiens des mains


Ils sont en relation avec les éléments Feu et Métal. L’élément Feu
est représenté par les méridiens du Cœur de l’Intestin Grêle, du
Maître du Cœur et du Triple Réchauffeur. L’élément Métal est
représenté par les méridiens du Gros Intestin et des Poumons.

Les méridiens des pieds


Ils sont en relation avec les 3 éléments principaux que sont la Terre,
l’Eau et le Bois.
La disposition des méridiens exclut la possibilité de n’employer que
la surface des pieds pour pouvoir agir sur tous. Les méridiens en
relation avec les pieds traversent les principaux organes du corps
dont les fonctions sont en lien direct avec la nutrition, la digestion,
l’élimination, le stockage et la distribution.
Il s’agit respectivement de la Rate, du Pancréas et de l’Estomac
pour la Terre, des Reins et de la Vessie pour l’Eau, du Foie et de la
Vésicule Biliaire pour le Bois.
Cela nous montre pourquoi la réflexologie plantaire, tout en étant
indiquée pour relancer le système énergétique ou le maintenir en
juste équilibre, ne peut utiliser la loi des méridiens au niveau des
pieds pour traiter l’ensemble de l’organisme.
Seulement quelques points de ces différents méridiens, bien que
non des moindres, se trouvent au niveau des pieds. Ainsi en
reprenant notre système digestif, l’intervention des poumons et des
intestins ne serait pas prise en compte en réflexologie plantaire s’il
s’agissait d’une méthode issue de la médecine chinoise, les
méridiens correspondant ne circulant absolument pas dans les
membres inférieurs ni au niveau des pieds.
En associant les zones réflexes miroir de notre anatomie et les
points de terminaison ou d’origine des six méridiens en relation, on
peut obtenir l’amélioration d’un éventuel déséquilibre et faciliter la
circulation de l’énergie vitale.
C’est pourquoi le travail de digipuncture sur le trajet des méridiens
ne peut être employé seulement sur les pieds et se différencie donc
de la réflexologie plantaire.
PONT ENTRE ORIENT ET OCCIDENT

Cette évolution est accentuée par la technologie moderne, l’arrivée


d’internet reliant instantanément les différents continents entre eux.
En Chine, le rôle du médecin est de maintenir ses patients en bonne
santé, alors qu’en Occident il est de les aider à la retrouver.
Ainsi, l’association de différentes techniques venues du monde
entier ouvre d’immenses possibilités et modifie notamment la façon
d’aborder le domaine de la santé.
Cela conduit à être beaucoup plus à l’écoute, à se rapprocher de
son ressenti, à se laisser guider en laissant décrocher le mental qui
veut tout comprendre et tout contrôler.
Notre monde occidental peut ainsi s’ouvrir à la prévention. L’alliance
de nos deux mondes, des deux hémisphères permet de mettre des
mots sur ce qui existe avec la satisfaction de la compréhension du
phénomène. N’est-ce-pas ce que font nos chercheurs, lorsqu’ils se
montrent curieux et vont plus loin que les théories qui enferment ?
Le monde du temps s’ouvre au monde de l’espace. En ouvrant le
cadre précis offert par notre point de vue occidental, à l’horizon
holographique de l’individu, tel que vu en Orient, l’individu est
considéré de façon globale tant dans le domaine physique,
énergétique qu’émotionnel.
Cela est rendu possible si nous tenons compte et associons :
• le temps par la notion chronologique de l’apparition des
troubles,
• l’espace, en analysant la relation existant entre les différents
organes et viscères avec les symptômes, leur mode
d’apparition et les facteurs aggravants tels que décrits par la
personne.
Le soin est mieux ciblé et approfondi que si nous nous contentions
de suivre la cartographie des zones réflexes. À présent, la Chine
utilise notre cartographie des zones réflexes depuis les années
cinquante et utilise notre pharmacopée en association avec leur
propre médecine.
LA RÉFLEXOLOGIE EN FRANCE
NAISSANCE ET DÉVELOPPEMENT

L’auriculothérapie a été la première réflexologie à être introduite en


France par le docteur Nogier qui l’a mise au point autour des années
1970. Elle fut reconnue en 1987 par l’Organisation mondiale de la
santé au même titre que l’acupuncture. Une expérience menée en
2001 à l’institut Gustave-Roussy de Villejuif, tend à prouver son
efficacité. Après stimulation directement sur le pouce et
indirectement sur l’oreille au niveau de la zone réflexe du pouce,
l’IRM (Imagerie par résonance magnétique) a montré que la même
zone de projection au niveau du cerveau réagissait
En 1978, c’est une podologue, Monique Gély, qui introduit en France
la réflexologie plantaire à l’institut « INERP » où elle l’enseigne aux
professionnels et aux particuliers qui souhaitent élargir leurs
connaissances en ce domaine.
En 1987, Mireille Meunier intègre à la réflexologie le raisonnement
de l’énergétique chinoise, ajoutant dans son protocole, les notions
de Yin (féminin ou récepteur) et Yang (masculin ou émetteur). Elle
introduit la notion des cinq éléments ou cinq mouvements, se basant
essentiellement sur la consistance des tissus retrouvés par la
palpation des pieds avec les doigts.
Elle différencie la zone réflexe causale de la zone symptomatique,
ce qui correspond à la philosophie chinoise. Cela permet d’aller
jusqu’au bout de notre raisonnement et d’apporter à la personne les
manœuvres les plus adéquates.
En 2007, mon expérience de podologue et de réflexologue m’a
permis de créer la méthode RKP (Réflexo-kinésiologie plantaire),
basée sur l’enseignement d’Eunice Ingham, auquel j’ai adjoint le test
musculaire, outil de base de la kinésiologie.
Grâce au test musculaire, les praticiens RKP peuvent connaître :
• la durée idéale d’un soin efficace, évitant ainsi les «
surdosages »,
• les zones causales et symptomatiques à travailler,
• la localisation précise des zones en cas de doute,
• le plan des manœuvres à effectuer élaboré avec précision.

NAISSANCE EN FRANCE ET
DÉVELOPPEMENT DE LA
RÉFLEXOLOGIE D’EUNICE INGHAM
Le test musculaire permet également d’effectuer une
équilibration énergétique, préalablement à la séance de
réflexologie.
Martine Faure-Alderson, docteur et ostéopathe, a créé une
méthode de réflexologie, la Réflexologie thérapie totale, où
elle attribue un rôle prépondérant au système nerveux.
Elle décrit des zones réflexes plantaires, empruntées au
raisonnement de l’ostéopathie, telles que celles du
système crânio-sacré.
Cette liste n’est pas exhaustive, les différentes méthodes
ont en commun la réflexologie plantaire et ont un lien plus
ou moins direct avec la cartographie d’Eunice Ingham.
LA PERCEPTION DE LA RÉFLEXOLOGIE

Même si à la suite d’une séance, des maux de tous les jours sont
atténués ou disparaissent, la réflexologie fait partie des techniques
non éprouvées et non thérapeutiques, bien que reconnues.
Ne sont considérées actuellement comme thérapeutiques que les
techniques appliquées par les médecins habilités à traiter les
malades et sanctionnés par un diplôme d’État. Les résultats de leurs
recherches sont étudiés et obtenus scientifiquement, sur des bases
expérimentales et cliniques, entraînant divers protocoles et moyens
de traitement. Selon ces données, la réflexologie ne peut donc pas
être considérée comme une thérapie à proprement parlé.
La formation n’est pas sanctionnée par un diplôme d’État mais par
une attestation ou un certificat professionnel ou non, en fonction du
type de formation dispensée par le centre de formation. Elle fait
partie des nombreux maillons d’accompagnement de la personne
tant dans le domaine du bien-être que du développement personnel.
Un projet de loi concernant les droits des malades et la qualité du
système de santé est présenté par le sénat, le droit fondamental à la
protection de la santé devant être mis en œuvre par tous les moyens
disponibles au bénéfice de toute personne.
Dans le cadre de la prévention, la réflexologie s’inscrit ainsi dans les
techniques de confort et de bien-être.
La réflexologie figure au Répertoire opérationnel des métiers et de
l’emploi (ROME) créé par l’ANPE, sous le code K1103 – «
Développement personnel et bien-être de la personne ». Les
autorités sanitaires contribuent, avec les usagers, à développer la
prévention, garantir l’égal accès de chaque personne aux soins
nécessités par son état de santé et assurer la continuité des soins et
la meilleure sécurité sanitaire possible. La réflexologie s’inscrit
parfaitement dans ce cadre, dans le développement des techniques
préventives de santé.
LES ASSURANCES DE SANTÉ ET LES
MUTUELLES

Bien qu’existant depuis plusieurs années dans les pays qui nous
entourent, nous assistons enfin de plus en plus souvent à la prise en
charge de techniques de « soins alternatifs », de « médecines
douces » par les assurances et mutuelles de santé en France,
conscientes de leurs rôles préventifs.
Nous sommes dans un monde qui change. Malgré la lourdeur d’un
système qui tente de freiner cette évolution, en tant que
consommateurs, nous y participons. La prise en charge de notre
santé par nous-mêmes fait en sorte que les mutuelles et les
assurances de santé suivent nos nouveaux modes de pensées et
d’actions. Renseignez-vous auprès de votre organisme.
Cela ne vient pas en remplacement mais en complément des
médecines allopathique et homéopathique. Le fait d’établir un plan
de traitement où différentes techniques telles que la réflexologie sont
associées, permet bien souvent d’accélérer le processus de
guérison de la personne.
La législation régissant les activités médicales est le code de la
santé, or la réflexologie, bien que touchant de très près le domaine
de la santé n’est pas considérée en France, comme une profession
de santé.
LES GROUPEMENTS PROFESSIONNELS

Bien qu’acceptée, la réflexologie n’est pas encore reconnue


officiellement en France. Il existe différentes associations permettant
de trouver facilement à proximité un praticien qualifié en techniques
de soins alternatifs, d’obtenir des informations complémentaires.
LES FÉDÉRATIONS

Contrairement aux idées reçues, il n’est pas obligatoire d’être inscrit


à une fédération professionnelle pour exercer le métier de
réflexologue. En France, il existe plusieurs fédérations, créées par
des réflexologues et formateurs, mais la liste des praticiens n’y est
pas exhaustive. Une de ces fédérations n’accepte à présent que les
praticiens issus des écoles qu’elle reconnaît. En sont exclus par
exemple, les élèves de certaines écoles fondatrices.
Ainsi, les professionnels issus d’autres formations que celles
admises n’apparaissent pas dans le listing mis à disposition du
grand public.
Les critères d’admission n’étant pas clairement définis, c’est presque
mission impossible pour une école d’y être admise.
La difficulté pour toutes ces fédérations professionnelles est de
conserver, dans le temps, l’idée de départ mise en place par les
pionniers : tenir à disposition du grand public une liste de
professionnels patentés afin de maintenir une qualité de soins et
d’informations sur la profession.
Malheureusement, l’idée de départ n’est plus toujours respectée.
Cela au détriment de la profession et du grand public qui est ainsi
trompé, les critères d’intégration étant bien éloignés de ce qui est
demandé dans la pratique professionnelle.
Il est donc très difficile de savoir le nombre précis de réflexologues
qualifiés qui exercent en France, ainsi que le nombre d’Écoles
formant à cette profession.
La légitimité de tel praticien et de telle école ne pourra être reconnue
qu’avec une unité dans la profession et ceci de façon objective et
désintéressée, pour le plus grand bien des praticiens et du public.
Espérons que dans l’intérêt de tous, de telles pratiques
discriminatoires disparaissent rapidement.
2

FONCTIONNEMENT DE LA RÉFLEXOLOGIE
LES PORTES D’ENTRÉE DES INFORMATIONS

Le corps communique avec le monde environnant grâce à nos cinq


sens qui sont la vue, l’audition, le goût, l’olfaction et le toucher.
En réflexologie, le sens du toucher est privilégié. De petits
récepteurs sensoriels, sous la peau, reçoivent les informations sous
forme de stimulations (stimuli déclenchés par la douleur, la chaleur,
le froid, une pression légère ou profonde, et les stimuli chimiques,
etc.).
Les informations perçues au niveau cutané sont multiples : tact fin,
tact grossier, sensibilité thermique, sensibilité douloureuse
(nociception).
LES RÉCEPTEURS SENSORIELS

La peau renferme de petits récepteurs sensitifs qui, situés dans les


muscles, les articulations, les os ou les tissus conjonctifs dans les
différentes parties de l’organisme, permettent d’identifier les
différentes sensations.
Lorsque les récepteurs spécialisés dans la réception de tel ou tel
stimulus sont excités, les informations sensorielles sont véhiculées
d’une part sous forme électrique via l’influx nerveux par les nerfs
correspondants et d’autre part sous forme chimique par les
neuromédiateurs via la circulation sanguine.
Les informations véhiculées par les fibres nerveuses sont transmises
à la moelle épinière, puis dirigées vers le cerveau dans l’aire
pariétale de l’hémisphère cérébral du côté opposé à l’origine de
l’information. Le cerveau, à son tour, achemine des réponses vers
les organes, les muscles et les cellules, leur permettant de s’adapter
à l’environnement.
En fonction de la manipulation effectuée, et grâce aux récepteurs
sensitifs de la peau, le toucher léger transmet :
• par la voie nerveuse de retour, un message de détente ou de
tonification en direction des muscles et des fascias qui les
entourent ;
• par la voie sanguine, la libération d’hormones qui ont un effet
soit décontractant et antalgique, soit stimulant.
LES RÉCEPTEURS DE PRESSION

Au niveau du pied, plus particulièrement au niveau des muscles


plantaires, se trouvent des capteurs cutanés qui réagissent à la
pression. Ce sont les mécanorécepteurs ou récepteurs de pression
qui recueillent les informations données par le pied.
Ces informations sont ensuite diffusées vers le cerveau qui reçoit
ces influx. Il les analyse et donne les ordres pour coordonner
notamment le tonus musculaire et commander le geste juste.
L’effet réflexe des pressions exercées en réflexologie se propage
ainsi via le système nerveux. Les informations transmises au
cerveau provoquent détente ou stimulation des organes ou des
zones réflexes correspondants en fonction des manœuvres
effectuées.
Ce système réflexe a pour rôle principal de maintenir l’équilibre
postural, il est donc en lien direct avec les informations données par
le système locomoteur, les yeux et les oreilles, portes d’entrée des
informations proprioceptives.
Ce sont sur ces récepteurs locomoteurs, les mécanorécepteurs, que
les semelles posturologiques agissent également, en inhibant ou en
activant les chaînes musculaires en fonction des cas.
LE CONTACT ET LA COMMUNICATION

Qui dit « toucher » dit « contact », relation avec ce qui est à


l’extérieur de nous. Le toucher fait partie de nos cinq sens, le seul
dont la privation entraînerait la mort.
Selon feu le docteur Saul Schanberg, scientifique et neurophysicien
de renommée internationale, sous-directeur d’un programme de
recherche sur le comportement humain, le toucher serait dix fois
plus puissant que la communication verbale ou émotionnelle et
affecterait pratiquement tous nos actes.
Notre peau est cette frontière entre notre corps et notre
environnement. Contrairement aux yeux et aux oreilles, elle est
branchée en permanence avec la source d’information.
Nous sommes conscients de nos besoins fondamentaux tels que la
faim, la soif et le sommeil, mais nous sommes ignorants quant à
notre besoin de contact corporel.
Masser bébé
L’enfant se sentant conforté dans la relation intime avec sa
mère éprouve un sentiment de sécurité. Les parents qui
massent le corps et les pieds de leur bébé dés la naissance
créent un lien d’amour et de connivence qui n’ira qu’en
grandissant.
Un nourrisson doit recevoir une nourriture tant physique
qu’émotionnelle et tactile pour se développer. C’est tout d’abord par
le contact charnel et maternel qu’il découvre le monde. Les cellules
enregistrent ainsi les informations transmises au subconscient. Les
autres sens tels que l’odorat, le goût, la vue et l’audition existent
mais ne vont se développer que par la suite. Par ailleurs, la
stimulation cutanée semble avoir des conséquences bénéfiques sur
le système immunitaire, favorisant la résistance aux infections et aux
maladies.
La mémoire du corps s’imprime à partir de cette première série
d’impressions reçues par le nouveau-né. Ces différentes sensations
se classent entre agréables ou désagréables, puis l’enfant va
analyser les différentes sensations qui lui amènent plaisir ou
déplaisir.
C’est ainsi que nos expériences heureuses et malheureuses vont
nous construire et nous faire adopter nos systèmes de pensées et
d’actions. Progressivement, nous allons affiner ce sens et en
fonction de nos expériences, nos sensations vont être plus
élaborées pour se transformer en sentiment de bien-être ou mal-
être.

LE TOUCHER À TRAVERS LE MONDE


La notion de toucher varie considérablement d’une
population à l’autre, d’une famille à l’autre.
La tradition chrétienne a associé le sens du tact avec le
plaisir sexuel, transformant en péché les plaisirs du
toucher. La société occidentale contemporaine a
dévalorisé ce sens qui occupe une place réduite, autant
dans l’éducation des enfants que dans les relations
interpersonnelles.
Il y a eu toute une génération de parents auxquels les
pédiatres conseillaient de maintenir une distance entre eux
et leurs enfants afin que ceux-ci ne soient pas gâtés. C’est
ainsi que lorsque l’enfant pleurait, il ne devait pas être pris
dans les bras, car un « tel élan de faiblesse », risquait de
faire perdre leur autorité aux parents. La tendresse était
mise à l’écart au profit de l’éducation ou de « l’élevage »
oserais-je dire. Nous sommes les enfants ou les petits-
enfants issus de ces principes éducatifs. Cela explique le
mal-être de notre société où les personnes se trouvent de
plus en plus isolées et où les relations spontanées sont
jugées comme suspectes, alors qu’il s’agit tout simplement
d’une manifestation naturelle que tout être vivant devrait
vivre comme normale.
Si dans notre civilisation, le toucher est longtemps resté
tabou, ce n’est pas le cas partout.
C’est ainsi que j’assistais en Algérie, il y a quelques
années, aux soins donnés par une maman à son tout petit
qui venait de naître. L’enfant tout emmailloté, était
totalement dévêtu par sa mère, deux à trois fois par jour :
elle l’enduisait d’huile et le massait énergiquement. Après
avoir interrogé son entourage, j’appris que cette pratique
se faisait couramment.
Apparemment, en plus de la relation d’amour mère-enfant,
cela permet de développer plus rapidement la maturité
nerveuse et d’activer les voies réflexes, participant ainsi à l’
éveil plus précoce du tout petit.

Ce qui est vrai sur un plan physique, l’est également sur un plan
symbolique. Émotionnellement, une trop grande solitude est
ressentie comme une sensation de froid, de morsure parfois.
La médecine moderne s’est éloignée de l’importance d’une relation
tactile entre le thérapeute et son patient dans le processus de
guérison, le diagnostic se faisant de moins en moins par le toucher.
L’introduction de la technologie de plus en plus automatisée a
également participé à supprimer le toucher dans le domaine
médical, voire professionnel et social.
C’est ainsi que les pratiques du toucher thérapeutique sont
progressivement tombées en désuétude. Mais depuis peu, en
occident, un regain d’intérêt venant des patients eux-mêmes voit le
jour. Tant que notre besoin de toucher et d’être touché est satisfait,
nous grandissons sainement mais lorsqu’il est inhibé, notre
développement physique et émotionnel en souffre.
LA DOULEUR

Le saviez-vous?
Cette notion de douleur est très intéressante à étudier
sociologiquement. Ainsi, dans l’idéologie chrétienne, la
fonction de la douleur est rédemptrice : le fidèle doit se
racheter du péché originel. Pour expier leurs péchés et
gagner la vie éternelle, l’église suggérait aux fidèles de
s’infliger des mortifications. Ce qui peut expliquer que la
médecine occidentale ne se préoccupe que depuis peu de la
prise en compte de la douleur.
La douleur physique est une sensation transmise par le sens du
toucher.
Physiologiquement, elle est à la fois un signal d’alarme traduisant
une atteinte de l’organisme puis devient un signal de défense. Elle
peut être aigüe, brève ou continue. Le seuil de la douleur est
identique chez tous les êtres humains : on la perçoit à partir de la
même intensité de stimulus.

EXEMPLE
La chaleur est perçue comme sensation douloureuse à
partir de 44°C, lorsqu’elle commence à endommager les
tissus. Le seuil de tolérance à la douleur varie par contre
d’un individu à l’autre et est influencée par des facteurs
culturels et émotionnels. Il augmente avec l’âge et est
modifié par les émotions fortes.

En réflexologie, nous différencions les douleurs aigues le plus


souvent à caractère inflammatoire et les douleurs chroniques à
caractère récurrent et plus ou moins constantes. La durée
d’évolution est l’élément prépondérant qui permet de distinguer une
douleur aiguë «signal d’alarme », d’une douleur chronique « douleur
maladie », en raison des changements neurochimiques qui
surviennent, elle peut être continue ou bien intermittente (névralgie
faciale, migraine).
La douleur chronique évolue à partir de 3 à 6 mois, puis persiste et
devient rebelle aux antalgiques usuels (cancer, zona). Elle envahit
peu à peu la vie quotidienne de celui qui en souffre. Devenue
l’élément central de la vie du patient, elle a des conséquences
psychologiques et sociales importantes.
Les nocicepteurs

Les récepteurs cutanés appelés nocicepteurs recueillent les


informations douloureuses. Les uns répondent à des étirements de
forte intensité produits par des objets pointus, d’autres à des
températures supérieures à 45°C, d’autres enfin à tous les types de
stimuli douloureux (mécanique, chimique et thermique).
La stimulation des nocicepteurs entraîne une sensation de douleur
aigüe.
L’organisme, réagissant à la douleur, possède un système de
contrôle lui permettant de la réguler. Cela se produit lorsque les
tissus ont un risque d’être endommagés.
L’information est transmise au cerveau à partir de ces récepteurs par
les voies nerveuses sensitives.
C’est au niveau du cerveau (cortex et thalamus) que la sensation de
chaleur, de froid, de douleur ou de contact est identifiée au niveau
des aires sensitives. Physiologiquement, c’est au niveau du front
(cortex frontal) que la douleur est ressentie de façon consciente. À
son tour, le cerveau envoie des signaux réponses vers le tronc
cérébral et la moelle, en empruntant les voies nerveuses
descendantes.
Le traitement en réflexologie favorise la libération d’hormones, les
endomorphines, fabriquées par l’hypophyse, une glande endocrine
située au centre du cerveau. Elles sont de cinq à dix fois plus
puissantes que la morphine et inhibent la transmission des signaux
de la douleur par l’intermédiaire de la moelle épinière.
Au cours d’un traitement par la réflexologie, un certain nombre de
modifications chimiques se produisent dans le corps. L’une d’elles
permet le soulagement de la douleur.
La libération d’endomorphines par le cerveau suite aux pressions
faites sur le pied, entraîne une sensation de bien-être et de
relaxation, empêchant le corps de répondre à de nombreuses
sensations et donc permettant de le détendre. La réflexologie amène
ainsi un soulagement plus ou moins passager qui ne résoudra pas
pour autant l’origine de cette souffrance. Si les tissus sont lésés, la
douleur persiste après arrêt de la stimulation et s’accompagne d’une
inflammation.
Douleur aiguë

La douleur aiguë a valeur de signal d’alarme aidant au diagnostic.


Généralement, elle diminue lorsque sa cause est traitée, car, en
principe, les zones d’origine de la douleur et du symptôme sont les
mêmes. Elle est récente, passagère, isolée et provient d’un trouble
énergétique en lien avec la circulation superficielle.
Dès lors qu’elle a été perçue, son maintien devient inutile voire
néfaste car il facilite une évolution vers la chronicité.
Si la personne est en bonne santé énergétique, les symptômes sont
aigus et de courte durée, exprimant l’intensité de la résistance du
corps et la violence du conflit entre l’énergie saine et l’énergie
pathogène. Le corps, pour se défendre, est en hyperfonctionnement.
Fièvre, courbatures, céphalées et excès de transpiration, en sont les
signes.
Le saviez-vous ?
La douleur aiguë peut conduire à des réactions
spectaculaires, il existe des témoignages de personnes
atteintes de zona qui sont prêtes à se jeter par la fenêtre
tellement la douleur est insupportable.
La réflexologie, en soutenant les émonctoires et l’énergie de la
personne, diminue la charge de travail effectuée par l’organisme
pour compenser les déséquilibres des organes en souffrance, ce qui
permet d’atténuer les conséquences et l’évolution vers un état de
maladie chronique.
La réflexologie dans ce cas est appliquée fréquemment en séances
très courtes, superficielles et douces. Cela peut se faire tous les
deux jours et naturellement cela s’inscrit dans le cadre d’une
intervention pluridisciplinaire.
Si la personne est affaiblie, la douleur aiguë peut diminuer ses
facultés de discernement, la limitant à ne plus considérer que « sa
douleur », elle n’a plus la force vitale pour se battre contre l’intrus.
Douleur chronique

La personne est énergétiquement faible : les symptômes aigus


évoluent progressivement vers un état de chronicité, expression du
peu de résistance de l’organisme à lutter contre l’énergie pathogène.
Fièvre modérée, ou absence de fièvre, asthénie, symptômes
traînants ou cycliques, faiblesse de l’organe en sont les
manifestations. Ces douleurs peuvent entraîner un état dépressif.
Lorsqu’un organe n’effectue pas correctement son travail,
l’organisme cherche à compenser. Si le déséquilibre persiste,
progressivement l’organisme tout entier vient à s’épuiser.
En réflexologie, les séances sont plus longues et plus espacées
pour atteindre un rythme de croisière lorsque la personne est
convalescente. Par la suite, un suivi régulier lui est conseillé à titre
préventif.
Douleurs, émotions et réflexologie

Les mécanismes à l’origine de la douleur ne sont pas uniquement


d’ordre chimique, physique et neurologique.
La douleur comporte une dimension sensorielle et une dimension
affective individuelle. Il peut survenir une difficulté émotionnelle, au
cours de laquelle le patient ne peut exprimer son mal-être qu’en
transposant ce conflit intérieur par des sensations douloureuses
physiques.
La perturbation émotionnelle se manifeste sous forme somatique par
le biais de la douleur. Nos organes deviennent ainsi la cible de nos
émotions mal vécues. Les dysfonctions organiques en lien avec un
trouble émotionnel ont une incidence sur les vertèbres en relation,
ce qui explique nombre de douleurs du dos. Le foie est la cible de la
colère, le rein de la peur, les poumons de la tristesse et le pancréas
du souci. Une fois le conflit résolu, la douleur disparaît comme par
enchantement.
Il est important de faire la distinction entre la sensation douloureuse
et la perception que l’on s’en fait. Le praticien, par son écoute et son
accompagnement, aide la personne à prendre plus de recul face à
cette douleur, à la percevoir différemment, lui permettant ainsi de
l’atténuer.
L’objectif étant de parvenir à ce que la personne prenne le recul
nécessaire par rapport à ses émotions, pour arriver à créer un
espace intérieur où les autres aspects de la vie pourront enfin
trouver leur place à leur juste niveau.
Le toucher réflexologique agit sur le plan inconscient de la personne,
l’émotionnel en souffrance prend ce qui lui convient et des résultats
surprenants autant qu’inattendus peuvent survenir.
On évite de se focaliser sur la douleur ou l’émotion parasite
d’origine, en dirigeant l’esprit de la personne vers une sensation
agréable, d’autres centres d’intérêts.
La réflexologie constitue une des portes d’entrée possible pour
permettre à l’inconscient de trouver sa propre solution et de sortir de
ce cercle infernal.
Douleurs aux pieds

La douleur peut être locale ou bien le reflet d’un trouble à distance.


En cas de zone localement perturbée par de mauvaises chaussures,
de lésions physiques, de problèmes de posture, de traumatismes
locaux, etc. : il s’agit d’une atteinte du circuit énergétique alimentant
l’organe ou le système en correspondance. L’atteinte physique
intervient par la suite si le problème local n’est pas résolu. En cas de
traumatisme à distance, la zone réflexe réagit quelques minutes
après, ce temps de réaction peut varier suivant la gravité du
traumatisme et l’état de santé général du sujet. Dans les deux cas,
la douleur s’auto-entretient.
Une zone ou un point douloureux peut être aussi l’effet mémoire
d’une affection ancienne stabilisée sur un plan physique, type
fracture, cicatrice, opération chirurgicale. Le circuit énergétique
n’ayant pas été totalement rétabli, cela explique la présence
récurrente de la douleur dans cette zone, la réflexologie s’avère
alors être très efficace.
Réflexologie et seuil de tolérance à la douleur

L’intensité de la douleur n’est pas quantifiable, c’est en ce sens


qu’elle est subjective. Il existe des barèmes qui permettent de
l’évaluer.
Le comportement d’un individu face à la douleur peut varier selon
son acceptation, ses perceptions douloureuses antérieures, la
connaissance de la cause, de la signification qu’il attribue à la
douleur, de la personnalité, de son état mental, émotionnel et de
l’état physique général.
La personne peut reprendre en mains son propre pouvoir sur la
douleur, en arrivant à la gérer et à la contrôler au lieu d’en être
l’esclave.
Notre seuil de tolérance à la douleur peut évoluer grâce à la façon
dont notre mental appréhende celle-ci. Le réflexologue, en effectuant
des manœuvres relaxantes, amène la personne à se détendre et à
lâcher prise afin qu’elle prenne un certain recul par rapport à son
corps.
En réduisant ainsi le niveau de douleur et le degré de stress, la
réflexologie a sa place dans le cadre des traitements lourds tels que
le cancer, les troubles cardio-vasculaires.
Les douleurs épuisent le patient, c’est la raison pour laquelle le
traitement antalgique constitue un objectif essentiel en médecine.
Le fait de pouvoir ainsi diminuer le degré de douleur même de façon
passagère, pour toutes les raisons évoquées, a l’intérêt de pouvoir
baisser la quantité d’antalgiques à prendre en cas de douleur
prolongée, comme c’est si souvent le cas dans les accidents
locomoteurs ou les maladies graves.
LE TOUCHER ET LE PROCESSUS DE LA
DOULEUR

Les récepteurs spécifiques à la douleur, les nocicepteurs, sont les


mêmes que certains récepteurs de pression situés sous la peau, si
bien que lorsque le réflexologue fait ses manœuvres, il agit sur ces
deux circuits en même temps.
La douleur provoque des modifications physiologiques telles que des
troubles de la fonction respiratoire, une transpiration et une variation
du rythme cardiaque. Ces manifestations s’accompagnent
d’attitudes caractéristiques comme la recherche de positions dites «
antalgiques » visant à éviter la perception des sensations
douloureuses.
Le saviez-vous ?
Les nocicepteurs de la douleur ne transmettent plus
l’information au cerveau, une fois que le nombre
d’informations douloureuses est en trop grande quantité
pour être géré.
Ainsi en réflexologie, la douleur est recherchée dans le but de
trouver les zones en souffrance et de les soulager. Le praticien ne
s’appesantit pas trop longtemps ni ne stimule trop fort une zone
douloureuse afin que la personne ne ressente pas plus d’une piqûre.
Il agit de façon indirecte en favorisant une diminution du stress.
QU’EST-CE QU’UN ÉMONCTOIRE ?

Quand un muscle ou un organe est atteint physiquement ou en cas


de stress extrême, il y a production de déchets.
Les émonctoires sont les principales voies d’élimination des déchets
et des toxines accumulés dans le corps.
Ce sont :
• le nez et les sinus
• les poumons
• le foie
• les intestins
• les reins
• la vessie
• la peau
Le nez et les sinus rejettent sous forme de glaires les déchets dont
le corps a à se libérer. Ils sont assistés dans leur rôle par les
poumons.
Le foie est l’émonctoire le plus important, car non seulement il filtre
et élimine les déchets comme le font les autres émonctoires, mais il
est aussi capable de neutraliser de nombreuses substances
toxiques et cancérigènes. Les déchets filtrés par le foie sont éliminés
dans la bile. Une bonne production et un écoulement régulier de bile
sont donc non seulement garants d’une bonne digestion, mais aussi
d’une bonne élimination.
Les reins éliminent les déchets filtrés hors du sang en les diluants
dans l’urine. La vessie assiste les reins en évacuant les urines hors
du corps. Toute diminution de la quantité d’urine conduit à une
concentration en déchets, provoquant une accumulation de toxines
dans l’organisme, ce qui génère des troubles énergétiques.
Les intestins, par leur longueur (7 m) et leur diamètre (3 à 8 cm),
jouent aussi un rôle fondamental. En effet, la masse de substances
qui peut y stagner, se putréfier ou fermenter est très importante et
contribue pour une grande part à l’auto-intoxication. Aussi est- il
recommandé de drainer les intestins (massages, entre autre).
La peau constitue une double porte de sortie puisqu’elle rejette des
déchets sous forme de petits cristaux dissous dans la sueur par les
glandes sudoripares et des déchets collants, dissous dans le sébum
par les glandes sébacées. Si par l’abondance de toxines, les
capacités d’élimination des émonctoires est dépassée, les cellules
s’encrassent, entraînant des blocages énergétiques puis physiques.
Cela se manifeste sous forme de bronchite, de cystite, de diarrhées
ou d’écoulement nasal, sans fièvre par exemple.
Le saviez-vous ?
Les chaussures restreignent les mouvements naturels du
pied ainsi que la circulation sanguine et lymphatique. Ainsi,
de nombreux dépôts peuvent se retrouver sur la plante des
pieds.
La réflexologie participe ainsi au nettoyage de l’organisme, en
l’aidant à disperser et à éliminer les toxines et à briser les dépôts
d’acide urique ou de calcium, soit localement soit à distance par voie
réflexe.
Une simple pression sur ces dépôts provoque chez la personne
traitée une sensation de piqûre. Mais en quelques secondes la
douleur disparaît, la zone réflexe est libérée de ces « grains de sable
», entraînés par la circulation sanguine et lymphatique vers les
émonctoires naturels.
LES CONDUCTEURS

Le praticien provoque une stimulation en effectuant une pression sur


une zone du pied, au niveau des récepteurs situés sous la peau ou
capteurs podaux : il achemine ainsi l’information, grâce à l’influx
nerveux, jusqu’à l’organe en correspondance avec la zone réflexe.
LES NEURONES

Les neurones sont des cellules nerveuses, destinées à transmettre


une information aux centres de commande que sont la moelle
épinière et le cerveau. Le contact et la transmission d’influx divers
est réalisé par les nerfs sensitifs et moteurs grâce au principe de
l’arc réflexe. Ainsi, nous avons au niveau de chaque pied, 7200
terminaisons nerveuses. Lors de la marche, par le contact du pied
au sol, sont transmises au cervelet partie basse du cerveau et
responsable de l’équilibre, de nombreuses informations. Cela nous
évite notamment de perdre l’équilibre lors de la marche, grâce à ces
cellules nerveuses et aux relais proprioceptifs existant. Cela part des
récepteurs sensitifs sous la plante du pied et est transmis par la
moelle épinière au cerveau qui affinera l’information, c’est la clé de
l’apprentissage de la marche.
Pour acheminer le signal de retour donnant la réponse motrice, une
substance appelée neurotransmetteur est stockée dans de petites
vésicules situées au bout du neurone, libérée lorsqu’une impulsion
électrique le parcourt. Les neurotransmetteurs permettent au
cerveau de communiquer avec le reste du corps.
Le cerveau est constitué de cent milliards de neurones qui sont
parcourus à chaque instant de décharges électriques, lieu
d’informations entre l’intérieur et l’extérieur du corps.
L’arrivée du neurotransmetteur dans les récepteurs déclenche une
série de réactions biochimiques qui donnent naissance à un signal
électrique. Ainsi se propagent les signaux qui permettent les
réactions vitales de l’organisme. Sans eux, il n’y aurait pas de
contraction musculaire volontaire ou involontaire. Il n’y aurait pas de
respiration et les hormones ne seraient pas délivrées.
L’ARC RÉFLEXE

Tous les messages que reçoit la moelle épinière ne sont pas


toujours véhiculés jusqu’au cerveau.
L’arc réflexe le plus simple met en jeu deux neurones : un neurone
sensitif qui transmet une information (douleur par exemple), qui
déclenche une contraction musculaire pour échapper au stimulus
douloureux via un neurone moteur. Il intervient notamment dans la
réalisation des réflexes involontaires et spontanés, impliqués dans la
réaction à la douleur (par exemple le retrait de la main en cas de
brûlure), mais aussi dans le maintien du tonus musculaire et de la
posture.
L’influx nerveux, porteur des informations recueillies de la
profondeur, via la moelle arrive à la superficie, indiquant les zones
sensibles, douloureuses, hyperalgiques, signe d’un
dysfonctionnement plus ou moins important ou ancien.
Si un quelconque obstacle perturbe la voie de transmission
nerveuse, la réponse ne pourra être transmise. Ainsi la réflexologie
plantaire ne pourra réellement fonctionner que si l’intégrité de tout le
système nerveux est préservée.
La stimulation des zones donne une information qui est
intégralement transmise par les récepteurs sensitifs jusqu’au
cerveau dont la réponse diffère en fonction du type de manœuvres
effectuées par le réflexologue. Cela peut entraîner une diminution
locale de la douleur, une meilleure régulation fonctionnelle
permettant de renforcer l’organisme, aidant le corps à mieux se
défendre.
Bon an mal an…
Le réflexologue ne peut jamais être sûr du résultat, en effet
le cerveau fait son propre choix. Il peut arriver de très
bonnes surprises, comme certaines fois ne rien se passer.
LE SYSTÈME NERVEUX

La voie réflexe du système nerveux fonctionne dans les deux sens :


des organes vers les zones réflexes du pied et des récepteurs de la
peau vers les organes.
Chaque organe est relié au système nerveux sympathique et
parasympathique qui est un système nerveux autonome
fonctionnant en dehors de notre volonté. Ces deux systèmes
nerveux sont distincts. Quand l’un ralentit le fonctionnement de
l’organisme, l’autre l’accélère. L’équilibre physiologique est obtenu
quand les deux systèmes sont stabilisés. En appliquant un travail
réflexe sur le système nerveux, on cherche à maintenir voire rétablir
cet équilibre.
LA CIRCULATION: VASCULARISATION DU PIED
ET RÉFLEXOLOGIE PLANTAIRE

La pression sur la peau stimule la perméabilité des vaisseaux


sanguins. Le pied possède un grand nombre de capillaires et
notamment la semelle veineuse de Lejars située au niveau de la
plante du pied. Le sang et la lymphe circulent mieux lorsque l’on agit
sur les petits vaisseaux que sont les capillaires. Le sang est mieux
oxygéné et les capillaires peuvent ainsi jouer pleinement leur rôle
nourricier et épurateur au niveau cellulaire. Lorsque le pied est mal
vascularisé, cela entraîne des dépôts de déchets métaboliques à ce
niveau, créant dans un premier temps, des douleurs et un
ralentissement de la circulation énergétique.
La réflexologie plantaire agit ainsi directement sur la circulation du
pied et sur le membre inférieur. Les manœuvres réflexes activent la
circulation, décontractent les muscles, stimulent le système
lymphatique, facilitent la digestion et accélèrent l’élimination des
déchets. De ce fait, la température augmente, la tension artérielle
baisse et les tissus sont mieux oxygénés.
En travaillant sur la zone réflexe des poumons qui se trouve sous et
sur les 2e, 3e et 4e têtes métatarsiennes, cela assure la mise à
disposition d’oxygène pour l’organisme, l’apport en nutriments et en
oxygène pour les cellules s’en trouve facilité.
En cas d’accident vasculaire cérébral, le travail sur le réseau artériel
et sur la zone réflexe du cerveau permet une meilleure irrigation, ce
qui aide à la récupération des lésions cérébrales.
La circulation énergétique, préalablement ralentie, est rétablie grâce
à l’activation de la circulation sanguine qui va permettre
l’augmentation de quantité de sang et d’oxygène mise en circulation
pour nourrir les différents tissus.
LES GLANDES ENDOCRINES

Elles agissent sur les organes internes dont elles modulent les
grandes fonctions physiologiques en libérant des hormones. Elles
ont un rôle majeur dans la réponse adaptative de l’organisme, leurs
effets peuvent durer de quelques minutes à plusieurs heures.
Les hormones sont déversées dans la circulation sanguine, puis les
cellules vont récupérer dans le sang les éléments dont elles ont
besoin. Elles peuvent également être libérées par le système
nerveux sympathique, c’est ce qui se passe en cas de stress. La
réponse est immédiate, en cas de stress prolongé les glandes
endocrines prennent le relai.
L’efficacité de la réflexologie en cas de stress n’est plus à démontrer
: le réflexologue agit par voie réflexe sur les glandes endocrines
hypothalamus, hypophyse et surrénales, ainsi que sur le système
sympathique directement en lien avec la libération d’hormones
antistress.

FOCUS SUR LE DIABÈTE


En cas de diabète chez le sujet jeune, le réflexologue ne
peut pas aider le pancréas à produire plus d’insuline, mais
la croissance de l’enfant n’étant pas terminée, il est
possible d’aider le pancréas afin qu’il poursuive son
développement, ne serait-ce que légèrement. Ainsi, si
l’enfant prend de l’insuline, il aura peut-être besoin d’une
dose moins forte.
Dans le cadre du diabète chez le sujet plus âgé, le
réflexologue agit sur la régulation du pancréas, du foie et
permet ainsi à la personne de passer plus facilement le
cap vers une éventuelle amélioration, le travail se faisant
alors en collaboration avec l’équipe soignante.
DEGRÉ DE LA SENSIBILITÉ EN FONCTION DE
LA LOCALISATION

En considérant une échelle de discrimination tactile de 0 à 50, 50


correspondant à la plus grande sensibilité, la plante du pied se situe
à 20, celle des orteils à 10, celle du nez à 7, celle de la paume des
mains à 10 et celle des doigts à 5.
Nous nous rendons compte ainsi de l’intérêt d’agir sur les pieds,
dont la voie réflexe est l’une de celles qui apportent le maximum
d’informations sensitives au cerveau. Il existe néanmoins des zones
encore plus sensibles, mais qui ne sont pas utilisées pour leurs
zones réflexes, il s’agit du mollet, de la cuisse, du bras, du dos et de
l’abdomen.
Le point de vue de l’auteur…
Un pied est beaucoup plus grand qu’une oreille ou une main,
ce qui explique ma préférence pour la réflexologie plantaire,
ceci dit de très bons résultats sont obtenus notamment par
l’auriculothérapie.
LE TOUCHER ET LES ÉMOTIONS

De nombreux traumatismes physiques ou émotionnels ont un impact


énergétique. L’énergie bloquée par ces multiples traumatismes se
cristallise sous forme de kystes ovales qui s’incrustent plus ou moins
profondément dans les tissus. Ils se retrouvent principalement dans
les zones intestinales, ou sexuelles, le foie et au niveau des
articulations, surtout des épaules et de l’aine, ce qui peut expliquer
nombre de douleurs où aucune cause physiologique ne peut être
retrouvée.
Le toucher est bien souvent associé à un acte d’amour ou de non
amour. Ainsi le réflexologue, par son toucher, pourra aider à
cautériser cette blessure dont la personne souffre au plus profond
d’elle-même. Le praticien prenant en compte le fait que le toucher
est une façon de se rapprocher de l’autre, d’aller à sa rencontre,
peut parfois, par son approche, permettre à la personne de
s’accorder un moment de réparation de blessures passées.
Ces simples gestes pouvant être associés à de l’amour au sens
noble du terme, font émerger au niveau conscient une meilleure
image de la personne pour elle-même.
Il n’est pas surprenant qu’une personne, au cours d’une séance,
puisse tomber en larmes sans raison particulière. C’est un moment
de rencontre intérieure. Le toucher du réflexologue permet
indirectement, par une intervention extérieure et neutre, de sortir la
personne de cette émotion négative à l’origine de ces tensions. Le
praticien est là dans la bienveillance, prêt à accompagner non en
tant que soignant, mais juste pour redonner la possibilité de vivre en
toute simplicité le moment présent tel qu’il se présente en toute
humanité. Toucher l’autre tout en respectant son intégrité et en lui
communiquant notre empathie, voilà tout l’art qu’il nous est demandé
de développer en tant que praticien.
C’est pour toutes ces raisons que la réflexologie, comme toute
technique qui repose sur le toucher, n’est pas perçue de la même
façon d’une personne à l’autre et l’expérience sera aussi différente
en fonction du praticien rencontré.
Le toucher, en réflexologie plantaire, permet de déceler les zones
congestionnées ou en déséquilibre. On dit souvent que les yeux du
praticien se trouvent aux bouts de ses doigts.
Les doigts peuvent ressentir les tensions présentes, si les
articulations du pied sont souples, ou bien si elles présentent
certaines tensions, des zones trop molles ou bien encore de petites
granules facilement palpables.
3

NOTICE ET POSOLOGIE
LA SÉANCE DE RÉFLEXOLOGIE
DU PODOLOGUE AU RÉFLEXOLOGUE

Lorsque nous avons mal aux pieds, cela ne dépend pas toujours de
la réflexologie. En effet, bon nombre de ces maux de pieds relèvent
de la compétence de plusieurs praticiens et notamment du pédicure
podologue. De même, lorsqu’il y a des zones douloureuses au
niveau du pied, il faudra toujours se demander s’il s’agit d’une
douleur locale liée à un mauvais chaussant, à la conséquence d’une
mauvaise posture, ou bien s’il s’agit d’une zone réflexe douloureuse.
En cas d’atteinte de la peau, il y a fort à parier qu’il s’agisse d’un
problème local.
Les questions à se poser sont : La zone réflexe douloureuse se
caractérise-t-elle par une absence de causes mécaniques comme
un frottement ou bien par l’absence de déformation du pied ou de
problème statique à un niveau supérieur ?
Le pédicure podologue

Mise en garde!
La notion de « pédicure médical » est une ineptie, soit il
s’agit d’un pédicure podologue muni d’un diplôme d’état,
sinon le titre de pédicure ne peut être utilisé.
Praticien titulaire d’un diplôme d’État, il fait partie des professions
paramédicales et peut donc prescrire mais ne peut pratiquer la petite
chirurgie.
Le pédicure podologue effectue les soins superficiels des pieds en
cas de petite pathologie consécutive à un frottement dans une
chaussure, un cor ou un ongle incarné.
Dans le cas où vous présentez beaucoup de peaux sèches, ce
dernier élimine ce surplus de « kératose ». En cas de mauvaise
posture ayant des retentissements au niveau des pieds, le pédicure
podologue spécialisé en posturologie corrige les défauts de posture
responsables de ces douleurs podales à l’aide de semelles
orthopédiques.
Le médecin traitant

Côté pieds, ce thérapeute est à même de diagnostiquer s’il s’agit


d’un problème musculaire, osseux, articulaire, circulatoire ou
dermatologique.
Dans les cas de signes manifestes de mauvaise circulation, ou de
suspicion de diabète, il est à même de vous donner les premières
prescriptions, telles qu’examens à effectuer et médicaments à
prendre. S’il ne peut intervenir, il vous oriente alors vers le
professionnel compétent.
Le rhumatologue

Il est le spécialiste des rhumatismes, des inflammations et douleurs


apparaissant à proximité des os, des muscles, des tendons, des
articulations et des ligaments.
Tout problème se manifestant au niveau des articulations peut faire
penser à une pathologie rhumatismale. Dans ce cas, une
inflammation locale y est souvent associée, l’articulation est chaude,
rouge et douloureuse.
Il traite également la fasciite plantaire, aussi appelée aponévrosite
plantaire. Elle se caractérise par une inflammation de l’enveloppe
fibreuse du tendon qui forme la cambrure du pied et qui a pour rôle
de soutenir et de protéger le tendon de la plante du pied.
Le dermatologue

C’est le professionnel à consulter dans le cas de certaines maladies


de peau telles que les verrues, les mycoses, l’eczéma, les psoriasis,
les dermatites diverses.
Le kinésithérapeute

Ce professionnel de santé est celui qui intervient en cas de


traumatismes musculaires, ligamentaires et osseux. Son traitement
repose sur la mobilisation active et passive des articulations et sur
les massages.
Le réflexologue plantaire

À travers ses manœuvres sur les pieds, ce praticien vous


accompagne vers un état de bien-être, voire de mieux être. Son rôle
est préventif.
Ce n’est pas un thérapeute à proprement parlé. Il n’est pas à même
de porter un diagnostic et en cas de doute il vous oriente vers votre
médecin traitant ou vers le spécialiste compétent.
LA RELATION AVEC LE RÉFLEXOLOGUE

Pour que la séance soit efficace, il est important que la personne ait
le désir d’établir cette relation à son corps avec la présence de
l’autre. Pour cela il est important d’instaurer un climat de confiance.
Dés les premières manœuvres, le praticien laisse passer une partie
de ce qu’il est, est-il pressé, est-il centré, est-il sûr de lui, est-il
présent à la personne, a-t-il une main de fer dans un gant de
velours, etc. Ces plus ou ces moins marqueront la différence de
qualité de la séance.
À l’écoute des pieds!
En partant des pieds, témoins vivants des expériences de
vie de la personne, le praticien voit non seulement un cor du
5e orteil ou un hallux valgus ou encore un affaissement de
l’arche médiale entraînant un pied plat, mais aussi un pied
maltraité par une chaussure inadaptée portée par une
personne qui n’a pas pu ou su s’écouter.
Il doit être à l’écoute et porter toute son attention et sa sympathie
sans jugement. Il participe à ce rôle de réconciliateur de la
personne par rapport à elle-même et à son corps, il en va de
même pour toute technique de bien-être où la personne se
trouve « cocoonée ».
QUEL TYPE DE SÉANCE?

Le type de séance en réflexologie plantaire dépend de ce que vous


en attendez et du temps dont vous disposez.
Si vous désirez une séance orientée vers la détente et le bien-être,
la prestation dure en moyenne une petite demi-heure, mais le travail
n’est pas aussi approfondi que si elle inclut un travail réflexe plus
approfondi en rapport avec une douleur ou une pathologie reconnue
médicalement.
Souvent ce qui est proposé en guise de réflexologie, est en réalité
une séance de massage de bien-être. Avant d’entamer une séance,
il est donc important de demander ce que la prestation comprend
réellement.
Parfois des soins tels que la beauté des pieds, un bain de pieds
bouillonnant avec une application d’huiles essentielles peuvent vous
être proposés en complément. Les instituts qui en proposent sont
souvent des points de vente de produits de beauté. Ces
établissements placent au premier plan l’aspect commercial, ce qui
détourne la réflexologie de sa vocation première, la réduisant à son
aspect de bien-être et de relaxation.
En fonction de sa formation, le réflexologue vous accueille de
différentes manières. À la première visite, le praticien procède à un
petit questionnaire de santé pour s’assurer que rien n’empêche le
traitement et pour orienter sa séance.
Dans certaines pathologies, il doit prendre certaines précautions,
aussi ne faut-il pas hésiter à évoquer votre état de santé, vos
antécédents médicaux ou les éventuels traitements en cours.
Le soin à domicile
Le réflexologue se rend chez vous pour pratiquer la séance,
avec le matériel nécessaire mais ne travaillant pas dans un
espace conçu pour exercer, il n’est pas forcément à son
aise. Il est important de pouvoir bénéficier à 100 % de sa
séance donc mieux vaut éviter toute perturbation :
téléphone, télé, éclairage violent....
POSOLOGIE ET SÉANCES

Durée

Le temps d’une séance varie en fonction de la finalité recherchée.


En moyenne, la durée d’une prestation s’échelonne entre une demi-
heure et une heure. Celle-ci inclut un temps d’écoute d’une dizaine
de minutes où s’établit le motif de la consultation d’après l’état
général du consultant.
Il est important que le praticien s’accorde le temps nécessaire pour
fixer l’objectif à atteindre en début de séance. Une prestation de
courte durée sera tournée, pour l’essentiel, vers le bien-être.
Un temps de séance plus long est plus adapté pour travailler au-delà
d’une recherche personnelle de « mieux être », permettant alors
d’orienter les manœuvres en fonction des douleurs et des
déséquilibres dont vous lui aurez fait part.
Dans les deux cas, le praticien personnalise autant les techniques
employées que le timing de la séance.
Il s’adapte également aux réactions du consultant qui peuvent varier
d’une envie d’abattre des montagnes à un besoin irrépressible de
dormir ou de se laisser aller dans un état cotonneux.
Fréquence

Il n’est pas souhaitable de réaliser des traitements plusieurs jours de


suite car un temps d’intégration est nécessaire au corps pour
assimiler les informations reçues, et les éventuelles modifications
provoquées.
L’organisme met en place son système d’auto-guérison à son propre
rythme.
Il est toujours difficile de pouvoir déterminer le nombre nécessaire de
séances. En effet, les améliorations sont très variables d’un
symptôme à l’autre et d’un sujet à l’autre, la réflexologie ne
répondant pas à des règles arithmétiques.
Chaque individu possède son propre pouvoir d’adaptation, ses
propres besoins et ses propres attentes par rapport à la réflexologie.
Autant de paramètres individuels qui sont d’ailleurs sujet à variation
tout au long du processus de soins.
S’il existe des cas où l’objectif que l’on se fixe peut être atteint
rapidement, si les troubles ne s’atténuent pas au bout de trois à
quatre séances, il y a fort à parier que cette méthode n’est pas celle
qui vous corresponde.

CONSEIL DE PRO
Entre deux séances, laissez passer une semaine,
exception faite de séances courtes (dix à quinze minutes),
dans le cas de pathologies encadrées en milieu hospitalier
où il sera bénéfique de faire un maximum de trois séances
par semaine, avec un minimum de deux jours d’écart.
RÉFLEXOLOGIE ET PRÉVENTION

Vous êtes en bonne santé et avez envie de le rester, la réflexologie


est une bonne méthode pour maintenir cet état. Cela vous aidera
particulièrement si vous êtes anxieux.
Vous désirez vous occuper de vous, mais sans forcément dépendre
de quiconque. Le fait d’aller consulter un réflexologue est la
meilleure façon d’avoir les renseignements pour vous faire un auto
traitement. Si cela vous plaît, vous pourrez par la suite vous faire
suivre régulièrement par un professionnel et vous traiter vous-même
entre deux séances.
Son efficacité préventive, en renforçant les défenses naturelles de
l’organisme, n’est plus à démontrer.
Les personnes ayant un suivi en réflexologie sont souvent moins
sujettes aux grippes et aux petits maux quotidiens, leur capacité de
résistance est accrue et dans le cas où elles sont malades, l’atteinte
est moins importante et dure moins longtemps.
INDICATIONS THÉRAPEUTIQUES

Les troubles digestifs, les désordres liés au cycle menstruel, à la


stérilité,
à la ménopause, les problèmes d’asthme, de rhumes et
d’encombrements bronchiques, les lourdeurs au niveau des jambes,
constituent les indications les plus fréquentes où la réflexologie agit
comme un stimulant de notre pouvoir d’auto-guérison, mais cette
liste n’est pas exhaustive. Toutefois dans certains cas le praticien
doit renoncer ou tout au moins travailler avec prudence, il peut
demander de remettre la séance à plus tard.
Par exemple, en cas de diabète, certaines précautions sont à
prendre, la remise en route du système énergétique peut favoriser
une meilleure sécrétion d’insuline par le pancréas.
Cela est susceptible d’entraîner certains désagréments si une
coopération entre la personne, son médecin et le réflexologue n’est
pas mise en place.
LE STRESS

Au quotidien, notre organisme est soumis à de multiples facteurs de


stress. Un état de stress prolongé ou répété, peut entraîner des
effets néfastes sur certaines fonctions physiologiques comme la
mémoire, la digestion ou la reproduction. Une bonne adaptation de
notre organisme face au stress permet au corps de mieux résister
face à tout type d’agression.
Plus un stress se prolonge, plus nos défenses s’affaiblissent.
Les entrées en maladie peuvent être déclenchées par un stress
d’origine physique, énergétique voir émotionnelle. Il y a quelques
années, lorsque l’on parlait d’origine émotionnelle pour une maladie,
cela était considéré comme fantaisiste, à présent le monde médical
parle de maladies psychosomatiques.
Notre civilisation actuelle est assez anxiogène, la France n’est-elle
pas le pays qui consomme le plus d’antidépresseurs ? Nous avons
autant besoin de bons médecins que de bons praticiens en
techniques d’accompagnement à la personne. Les réactions face au
stress doivent être appropriées, afin d’éviter de déclencher un conflit
interne, souvent à l’origine de l’entrée en maladie. Il est très difficile,
voire impossible, d’échapper au stress, mais il est possible de
modifier nos réactions et la façon de percevoir les conséquences
d’un stress afin de préserver notre santé. La vie nous place souvent
dans des situations inconfortables qui demandent de nous recentrer
en permanence, cela est rendu possible si notre corps ainsi que
notre mental vont bien.
En cas de stress trop important, notre équilibre est mis en péril, mais
en arrivant à prendre conscience de l’élément déclencheur, nous
avons le moyen d’agir pour l’atténuer.
La mise en place d’un environnement sécurisant favorise l’état de
calme intérieur, plus propice à faire face aux situations stressantes.
Tout stress, peur, colère, grande tristesse, ressassement mental, etc.
a une incidence directe sur le cerveau.
Le réflexologue par ses manœuvres, son rôle d’écoute et son
accompagnement, a un effet déstressant ayant pour conséquence
physiologique de réguler le cœur, or le rythme cardiaque est en lien
direct avec nos émotions et notre vécu.
En contribuant à diminuer, voire évacuer le stress ainsi que les
tensions musculaires et nerveuses, la réflexologie constitue une
technique de détente pour la personne.

LA RÉFLEXOLOGIE ET LES ADDICTIONS


La réflexologie agissant sur le stress est un bon adjuvant
pour s’aider à arrêter de fumer, car elle atténue les
désagréments qui font suite au sevrage, comme les sautes
d’humeur, la boulimie.
Stimuler la production des endorphines diminue le désir de
fumer. En travaillant sur la zone réflexe du système
respiratoire, elle va aider le fumeur à récupérer plus
rapidement sa capacité respiratoire.
Cependant, il est nécessaire d’inclure à cette intervention
une collaboration avec d’autres techniques, type
acupuncture, aide au sevrage tabagique, sophrologie,
hypnose, etc.
Un appui psychologique en accompagnement, peut aider
la personne à se libérer de cette addiction au tabac. Pour
les autres addictions, la réflexologie agit sur le stress
provoqué par le manque lié à l’arrêt de l’attitude addictive.
N’étant pas une thérapie, elle ne doit être appliquée qu’en
méthode d’accompagnement dans le cadre d’interventions
pluridisciplinaires.
LA DÉPRESSION ET L’ANGOISSE

Dans le cas de dépressions légères, la réflexologie peut être


bénéfique, redonnant un nouvel élan vital à la personne qui retrouve
le courage d’aller de l’avant.
En cas de dépression sévère, la réflexologie pure n’est pas
conseillée, la personne n’étant pas toujours à même de recevoir un
soin énergétique sans être un peu bousculée et ce n’est pas le but. Il
est évident que les manœuvres de bien-être sont les bienvenues,
car lors de ces périodes, les personnes peuvent se sentir un peu
seules et le fait d’être touchées peut leur faire le plus grand bien.
Le réflexologue agit avec prudence, il effectue principalement des
manœuvres de bien-être et travaille sur les zones réflexes des
émonctoires. Il agit de façon privilégiée pour avoir une action de
rééquilibrage énergétique général.
Dans les cas de dépressions graves, il est important d’avoir l’accord
écrit du thérapeute ou du médecin traitant qui suit la personne. Le
fait d’avoir l’aval du professionnel, permet au réflexologue d’agir en
toute tranquillité, de ne pas interférer dans les traitements en cours.
Ainsi, la réflexologie, en tant que méthode d’accompagnement, peut
faciliter le travail entrepris par la personne dans d’autres domaines
comme la relaxation, la psychanalyse, la psychothérapie, l’hypnose,
etc.
Cependant, dans le cas de pathologies psychiatriques lourdes, il est
conseillé, en accord avec l’équipe médicale, de consulter un
réflexologue au sein de l’établissement hospitalier dans lequel la
personne est suivie, le réflexologue en cabinet n’étant pas assez
armé pour agir de façon isolée.
La séance peut être orientée pour améliorer les troubles digestifs et
circulatoires, assister les émonctoires, atténuer les effets
secondaires liés aux traitements, agir sur le stress. Dans ce cas, il
est important que l’intervention du réflexologue soit incluse dans une
perspective de travail d’équipe.
L’objectif de la séance est d’établir un contact physique avec ces
personnes, aucun conseil n’est donné, juste le bien-être est à
considérer.

RÉFLEXOLOGIE ET MILIEU
PSYCHIATRIQUE
En cas de pathologies psychiatriques graves avec fortes
perturbations du comportement, la réflexologie ne pourra
être appliquée, les réactions du malade étant trop
imprévisibles et risquant de mettre en danger le
réflexologue.
Par contre, si le malade est calme, de tendance dépressive
par exemple, la réflexologie est toute indiquée sous
surveillance et accord médical.
Cela permet au patient de recevoir un peu de bien-être et
de se voir aidé à réhabiter son corps.
Les effets secondaires liés à la prise de psychotropes
peuvent s’en trouver atténués.
Toutes les douleurs dorsales, les troubles digestifs et de
l’ensemble des appareils anatomiques s’en trouvent
améliorés.
L’HOSPITALISATION

La réflexologie s’inscrit dans les techniques d’accompagnement et


de bien-être qui s’associent avec succès avec les soins médicaux
traditionnels.
Dans le cadre de la prise en charge du malade, il est effectivement
certain que le fait de lui apporter un soutien en intervenant sur
différents plans lui permet de guérir plus rapidement et de façon plus
durable.
Le point de vue de l’auteur
La réflexologie peut s’avérer une aide précieuse après une
anesthésie. J’avais entendu parler de ses bienfaits sur la
reprise de la miction après une anesthésie, ceci évitant le
maintien d’une sonde, source de désagréments et
d’infections. Ayant été anesthésiée plusieurs fois en une
année, lors de ma dernière intervention, je décidais
d’appliquer sur moi la réflexologie pour relancer le système
urinaire, le résultat ne se fit pas attendre et je pus le
comparer avec les interventions précédentes.

CANCER ET RÉFLEXOLOGIE
La réflexologie permet pour les patients atteints de cancer
de retrouver ou d’améliorer leur qualité de vie. Les patients
continuent à prendre leur traitement médical sans le
modifier.
Suite au traitement en chimiothérapie, le sujet ressent
moins de douleurs et de nausées, vomit moins, se nourrit
mieux et dort mieux, ce qui lui évite un supplément
médicamenteux pour lutter contre ces effets secondaires.
Par contre, certains effets tels que la perte de cheveux
subsistent.
Recevoir des traitements réguliers en réflexologie atténue
la douleur et favorise la détente.
La respiration est plus calme et plus ample, ce qui est
bénéfique pour l’ensemble de l’organisme, les poumons
étant le premier fournisseur en oxygène pour les cellules
de tout le corps.
On constate une baisse de l’anxiété et de la douleur chez
des patients souffrant de cancer métastasique. Le
traitement a un effet positif immédiat sur le degré de
douleur, mais cela ne perdure pas, d’où la nécessité de
répéter le soin assez souvent.

Dans toute maladie grave, le réflexologue par son rôle


d’accompagnement, est le témoin compatissant du vécu de la
personne. L’anxiété, la peur de l’avenir, la sensation d’isolement, les
douleurs pénibles, la fatigue sont atténuées, permettant à la
personne de vivre un moment de détente améliorant temporairement
sa qualité de vie. Le patient peut trouver auprès du réflexologue, un
allié qui est le trait d’union entre lui et le corps médical. Il est à noter
que le réflexologue n’intervient jamais sur le bien fondé du traitement
médical et infirmier mis en place, son action ne se fait que dans le
domaine du bien-être de la personne.
Il serait intéressant de l’appliquer également sur le transit intestinal,
ceci afin d’éviter des occlusions post-opératoires et une
médicamentation inutile.
En soins palliatifs, la réflexologie vise à améliorer la qualité de la fin
de vie, sans espoir de guérison. L’état de relaxation profonde amène
la personne à être plus apaisée et lui permet, si son heure est
venue, de partir dans la douceur, ce qui est aussi important pour elle
que pour ses proches.
À noter que, dans le cadre de certaines pathologies, il est important
d’écourter la séance (entre dix et quinze minutes), quitte à la répéter
plusieurs fois dans la même semaine.
C’est une démarche possible pour des personnes hospitalisées dans
une structure qui propose l’intervention d’un réflexologue comme
dans certains établissements de santé ou d’accueil de personnes
âgées, ce que nous souhaitons voir se répandre.
LE NOURRISSON

Le toucher est le premier langage du nouveau-né. Une stimulation


cutanée précoce semble ainsi avoir des conséquences à long terme
sur le développement physique et émotionnel de l’enfant puis de
l’adulte.
En jouant avec les pieds du bébé, en créant une interaction entre lui
et la personne qui fait la manœuvre, on aide au processus de
maturation neurologique. Un bébé privé de caresses peut accuser
des retards de croissance. À travers le toucher se transmettent des
informations sensorielles qui créent notre relationnel avec le monde
environnant. La qualité des soins et les caresses prodigués au jeune
enfant l’aide à construire une image positive
de lui-même, alimentant le sentiment d’être aimé et accueilli.
Les bienfaits de la réflexologie appliquée au nourrisson et au tout
jeune enfant sont multiples. Cela peut aider le bébé à dormir
correctement en le déstressant et résoudre les troubles de la
déglutition et d’ordre digestif. Ce contact favorise la production par
l’hypophyse des hormones de croissance, ce qui est très indiqué
chez les tout petits.
Bon à savoir
À la naissance, le crâne est soumis à de nombreuses
contraintes, l’ostéopathe vérifie la mobilité des os du crâne
et son intégrité, le réflexologue s’associe en travaillant sur
les zones réflexes du crâne et de la colonne vertébrale.
Le nourrisson étant très réactif, les séances sont très courtes, les
résultats sont obtenus très rapidement, quelques minutes suffisent.
L’idéal est que les deux parents soient formés aux différentes
manœuvres à effectuer et dés que possible, que ce soit eux qui
interviennent.
L’ENFANT

On peut appliquer la réflexologie sur des enfants à condition de faire


des séances très courtes. Seules les mains seront utilisées. L’emploi
d’éventuels outils, plus agressifs et moins précis que les doigts, est à
éviter. La consultation n’est pas toujours facile, car trop formelle.
Les petits n’étant pas suffisamment patients ne peuvent se prêter
véritablement au jeu pour profiter pleinement de la séance. Il est
intéressant d’inclure le parent à la séance, en lui apprenant à faire
quelques manœuvres simples sur ses pieds.
Le point de vue de l’auteur
Ce que je préconise ? Que le parent qui amène l’enfant
reçoive un premier soin tout seul, afin de le sensibiliser à la
méthode et de lui faire ressentir les effets.
En appliquant ainsi ces premières connaissances avec leur cœur et
le toucher, le rapport parent enfant dont le petit d’homme a tant
besoin pour pouvoir s’épanouir s’en trouve renforcé.
La réflexologie est particulièrement bénéfique pour les enfants
stressés ou dans le cas des petites maladies infantiles. Pour les
enfants trop nerveux c’est une technique intéressante, mais pas
toujours facile à appliquer car l’enfant risque de ne pas tenir en place
très longtemps. Il est conseillé dans ce cas, de faire faire la séance
par un des parents juste avant l’endormissement.
L’ADOLESCENT

Certaines zones telles que le système reproducteur ne sont pas


stimulées, il est important de laisser mère nature faire son travail et
de respecter ses lois naturelles.
L’adolescent vit une période de transformation, de transition. En
réflexologie, nous établissons une relation qui repose sur le toucher,
or l’adolescent a besoin de se retrouver pour se reconnaître, se
couvrant d’une certaine pudeur. Il est important de le laisser
tranquille.
La réflexologie n’est indiquée que pour des adolescents vraiment
désireux de faire cette expérience et à la condition que le contact
passe bien entre lui et le réflexologue.
Les étudiants stressés par la pression qui leur est mise au moment
des examens et par le fait de trouver un travail à l’issu de leur
formation trouvent dans la réflexologie une manière de se détendre
et de se déstresser de façon naturelle.
LA RÉFLEXOLOGIE AU FÉMININ

Symptômes menstruels

La réflexologie rencontre des succès dans les troubles liés aux


symptômes menstruels qui affectent nombre de femmes. Le
réflexologue peut tenter d’agir sur les règles douloureuses,
excessives, irrégulières ou leur absence. Les troubles de l’humeur,
du sommeil, le gonflement des seins et le ballonnement intestinal
ainsi que les infections à répétition, peuvent s’en trouver également
atténués.
La femme enceinte

De la quatorzième à la dix-huitième semaine commence l’étape


d’engagement à vivre du petit d’homme. C’est la période d’animation
du fœtus qui va jusqu’à la vingt deuxième semaine.
La future mère, porteuse de l’enfant, ne peut ignorer qu’elle est
accompagnée, sauf en cas de déni de grossesse. Il s’agit donc pour
le réflexologue, d’apporter bien-être et détente à la future maman,
tout en respectant la croissance du fœtus.
L’acidité gastrique et les remontées acides apparaissent lors de
cette période, la réflexologie peut atténuer ces problèmes digestifs et
favoriser la circulation sanguine. Elle permet d’aider l’organisme à
équilibrer la glycémie, à améliorer l’état physique. Pour atténuer les
désagréments créés par la grossesse, pour maintenir l’équilibre
calcique, en baisse du fait que le futur bébé puise dans les réserves
de sa mère, le réflexologue travaille sur la zone réflexe de certaines
glandes endocrines. Le système lymphatique peut être travaillé de
façon énergétique ce qui évitera l’accumulation de sels biliaires
responsables de démangeaisons. De nombreux problèmes
spécifiques tels que les douleurs sciatiques, l’anxiété, l’anémie, les
nausées, etc. peuvent être ainsi atténués, d’autant plus que la
réflexologie s’inscrit dans un programme global de santé en
partenariat avec la médecine allopathique ou homéopathique.
Enfin, la réflexologie permet aussi de soulager la future maman, en
décontractant son dos, malmené par le poids du bébé.

RÉFLEXOLOGIE ET ACCOUCHEMENT
Les séances effectuées avant l’accouchement semblent
réduire le temps de travail et permettre de mieux contrôler
les contractions.
Si le travail est très long, le réflexologue, en accord avec la
sage femme et le médecin accoucheur, peut travailler tout
doucement sur certaines zones pour détendre la maman,
l’amener à une respiration calme et équilibrée et l’aider à
lutter contre l’anxiété tout en restant centrée.
La réflexologie contribue ainsi de façon naturelle, à faciliter
l’accouchement.
Les soins postnataux

Après la naissance il est très important de rééquilibrer le système


hormonal pour éviter la dépression post-natale. Le rétablissement de
la circulation énergétique est indiqué et la réflexologie permet de
soutenir la maman si elle manque de lait au cours de la période
d’allaitement. Les zones génitales, et les seins (glandes mammaires)
sont évitées, en particulier s’il y a abondance de lait.
Pendant l’allaitement, la maman profite grandement d’un
rééquilibrage énergétique. Tous les soins sont maintenant prodigués
au bébé, maman est laissée un peu à l’écart, fatiguée par des nuits
entrecoupées et un bébé qui continue à lui demander beaucoup
d’énergie.
Les zones réflexes du bas de la colonne vertébrale et des hanches
sont manœuvrées pour favoriser le rétablissement de la circulation
énergétique et le système lymphatique pour accélérer l’élimination
des toxines.

CÉSARIENNE, PÉRIDURALE ET
RÉFLEXOLOGIE
La réflexologie est utilisée pour rétablir une fonction
respiratoire optimale surtout après une anesthésie
générale. Pour établir la circulation énergétique, la zone
réflexe de l’utérus est abordée en douceur. Le système
endocrinien est manœuvré pour rétablir la circulation
énergétique.
La réflexologie vise à remettre en mouvement les énergies
bloquées par l’anesthésie et à retrouver une fonction
respiratoire optimale.

La réflexologie soutient ainsi le métabolisme du corps.


FAUSSE COUCHE ET AVORTEMENT
En cas de fausse couche, de petites séances journalières
sont recommandées.
Il est important de faire appel à l’énergie créatrice de la
maman qui vient de perdre son bébé. L’accompagnement
par le toucher est primordial pour cette femme qui vit ce
moment douloureux.
Pour un avortement, le travail est fait sur un plan physique,
énergétique et émotionnel. Même dans le cas où tout a l’air
de bien se passer, il faut savoir que les conséquences
peuvent resurgir des années après.
Le simple fait d’être touchée, peut permettre à la personne
de se réconcilier avec elle-même en cas de culpabilité ou
regret.
Cependant le travail effectué en réflexologie ne remplace
nullement un accompagnement thérapeutique qui peut être
d’une aide très précieuse dans de telles circonstances.
Dans ce cas, la réflexologie fait partie intégrante des soins
multidisciplinaires. Le travail en réflexologie alors, repose
essentiellement sur des manœuvres de bien-être et dans
le redémarrage d’une circulation énergétique qui a pu se
trouver bloquée.
LE COUPLE

La stérilité

La stérilité affecte dans la même proportion les hommes et les


femmes et si elle peut être d’origine émotionnelle, 20 % des cas sont
d’origine inconnue. Il n’est pas rare de « tomber enceinte » lorsque
le couple décide d’adopter. Ainsi, le stress, la peur de ne pas arriver
à être un bon parent, de ne pas être à la hauteur de ce qu’attend
l’entourage familial par exemple, peuvent entraîner un blocage
totalement inconscient.
Dans les cas d’infertilité réversible à l’intérieur du couple, chacun
peut recevoir une séance de réflexologie, cela produit d’excellents
résultats.
La tension nerveuse affecte le fonctionnement des glandes
endocrines et la libération des hormones sexuelles. La réflexologie,
en traitant les zones réflexes du système endocrinien, aide à
stimuler l’ovulation, facilite le déblocage énergétique responsable de
cette paresse endocrinienne et de la stérilité de l’appareil
reproducteur féminin. Il peut amener la personne à prendre plus de
recul par rapport à ce désir d’enfant qui peut devenir obsessionnel.
Cependant, aucune garantie de résultat ne peut être certifiée, mais
cela ne coûte rien d’essayer. Il est fort important que le couple
puisse vivre ces moments de préparation en toute quiétude, le
réflexologue amène la personne à considérer différemment cette
période d’attente.
L’HOMME

La nouvelle génération a compris que le bien-être n’était pas


l’apanage des femmes. Maintenant, il n’est pas rare de voir des
hommes de tout âge consulter sans pour cela avoir peur du ridicule.
Les indications pour les hommes sont similaires à celles de la
réflexologie en générale. Dans notre société où stress et fatigue sont
le lot quotidien de nombre d’entre nous, hommes et femmes
confondus sont soumis à toutes ces tensions.
La réflexologie en dehors du fait qu’elle peut permettre d’atténuer
certaines petites douleurs qui nous polluent la vie, entraîne un état
de détente, fort appréciable. La personne peut ainsi prendre plus du
recul face aux difficultés qu’elle rencontre.
Cela lui permet de retrouver une énergie vitale, une force nécessaire
pour lui permettre de prendre les bonnes décisions au bon moment.
LES TROISIÈME ET QUATRIÈME ÂGES

La solitude et la dépendance sont les deux difficultés le plus souvent


rencontrées lors du vieillissement, le réflexologue, au même titre que
tout accompagnant, permet d’en adoucir et d’en aplanir les
inconvénients.

LES PERSONNES ÂGÉES EN LONG ET


MOYEN SÉJOUR
Le personnel soignant a un rôle très difficile et souvent
ingrat, c’est un véritable apostolat, car il faut bien souvent
une grande patience avec les personnes âgées. Ces
dernières ont un rythme plus lent, une compréhension
souvent plus difficile de ce qu’on attend d’elles. De plus, ce
qui leur est proposé ne leur convient pas toujours.
Le personnel soignant n’a souvent que très peu de temps
à consacrer à chaque personne, ce qui fait que le côté
humain qui est essentiel dans ce type de relations, est
souvent mis de côté, car non vital et donc jugé comme
superflu.
Quel dommage, en effet, une personne quelle qu’elle soit a
besoin de se sentir accompagnée et soutenue pour avoir
envie d’avancer. Il est important de travailler avec des
techniques et des intervenants différents pour avoir un
résultat optimal, tant sur un plan physique que moral.
Le réflexologue par son intervention, permet d’arrondir
certains angles et contribue à améliorer la qualité de vie du
résident.
La qualité des relations existant entre les patients et le
personnel soignant permet d’offrir un accompagnement et
des moments de vie privilégiés pour la personne âgée.
Pour être optimale, la prise en charge requiert une
collaboration entre tous les différents corps de métier.

Pour les personnes âgées dont la capacité motrice voire


intellectuelle viennent à diminuer, le rôle du réflexologue est
primordial permettant d’améliorer leur mobilité et de retrouver un
minimum d’autonomie et le goût de se déplacer. Se retrouvant
effroyablement seules, il est important pour elles de voir que leur
corps n’est pas repoussant et qu’il peut être touché, elles peuvent
alors en retirer un certain plaisir.
La réflexologie a pour avantage d’augmenter les capacités
immunitaires et de défense de l’organisme, permettant d’être plus
solides et de mieux résister aux nombreuses petites maladies qui
deviennent parfois fatales.
Le côté relationnel doit être pris en compte, la personne trouve un
allié avec le réflexologue, elle ne se sent plus toute seule face à un
monde devenu très dur pour elle.
LES SPORTIFS

Pour réussir en sport de haut niveau, cela demande des efforts


importants, soutenus et durables. Le sportif malmène le plus souvent
son corps, il est important qu’il ait un bon suivi et un bon
accompagnement, c’est notamment le rôle des médecins, des
kinésithérapeutes et autres soignants qui l’accompagnent.
En travaillant par voie réflexe sur les zones perturbées par un
surmenage ou une pratique sportive intensive, le réflexologue facilite
l’élimination des toxines produites par les muscles lors des exercices
intenses.
La réflexologie est donc toute indiquée, en préparation mais non
juste avant la compétition, sinon le sportif risquerait d’être trop
détendu et manquerait de concentration. Juste après l’effort, en
agissant sur les zones réflexes de la circulation veineuse et
lymphatique, la réflexologie apporte une sensation de légèreté dans
les jambes et les pieds.
Agir sur les zones réflexes des émonctoires a un rôle réparateur, en
facilitant l’élimination des toxines engendrées par le travail
musculaire. En évitant que les déchets ne s’accumulent dans les
tissus provoquant des douleurs type crampes, courbatures,
sensations de brûlures dans les membres, cela permet le retour
rapide à l’équilibre énergétique du sportif.
QUAND PRENDRE RENDEZ-VOUS ?

Certaines personnes préfèrent venir uniquement en cas de « crise ».


D’autres sollicitent un réflexologue régulièrement à titre préventif ou
complémentaire, comme ils consultent leur dentiste pour faire un
bilan. Dans cette perspective, vous pouvez envisager de rendre
visite à votre praticien aux changements de saison, par exemple, ou
bien en cas de stress, de fatigue ou de surcharge de travail
également…
Des symptômes physiques sont apparus récemment et vous
souffrez de douleurs aigues ? Vous estimez que la réflexologie peut
vous aider. Dans ce cas, il est conseillé de réaliser deux à trois
séances courtes dans la semaine (de dix à vingt minutes maximum).
Dans le cas où un proche puisse continuer le travail entrepris par le
réflexologue, le résultat est plus efficace. Suite à ces séances, on
préconise une visite par semaine, puis tous les dix jours. Enfin, on
espacera celles-ci progressivement toutes les six semaines au fur et
à mesure de l’atténuation de la douleur ou des crises.
Dans le cas de pathologies lourdes, la réflexologie est à considérer
autrement, les consultations en réflexologie se font dans le cadre
d’un suivi thérapeutique « multi professionnels ». Ses bienfaits
peuvent alors être validés, confortés et consolidés par les résultats
des analyses médicales et de leur évolution. Dans ce cas, les
séances seront courtes et répétées avec la surveillance médicale qui
s’impose.
Conseil
Je tiens à préciser que la visite chez le réflexologue ne vous
fait pas faire l’économie d’une visite chez votre médecin
traitant. Une séance de réflexologie ne remplace nullement
un traitement médical, mais peut s’inscrire en technique
complémentaire.
Pour les « vieilles douleurs », cervicalgies, rhumatismes…prévoyez
un suivi à plus long terme. Après la première séance, envisagez un
deuxième rendez-vous deux à trois semaines plus tard. Puis
progressivement, vos séances pourront s’espacer pour se réduire à
une visite tous les mois et demi, pour faire place à un entretien
préventif.
CONTRE-INDICATIONS ET PRÉCAUTIONS

Trop souvent on entend tout et n’importe quoi au sujet de la


réflexologie. Certaines règles de prudence et les contre-indications
formelles sont très peu nombreuses.
Il n’existe pas de limite d’âge, cela peut aider aussi bien les
nourrissons que les grands vieillards, voire les personnes en fin de
vie. Nombre de troubles peuvent s’en trouver améliorés, en
accompagnement de techniques plus traditionnelles, permettant une
guérison plus rapide et définitive. La séance est adaptée à chaque
cas, la technique permet une grande souplesse d’action. La
réflexologie a une action préventive et certaines propriétés curatives
spécifiques qui s’intègrent parfaitement dans le plan de santé
globale de la personne. Comme pour toute pratique de bien-être,
quelques règles de prudence sont à appliquer.
Parole d’expert
« Etant donné qu’on ne peut faire aucun mal en travaillant
sur les zones réflexes, il n’y a aucune hésitation à avoir.
Mettez-vous au travail et faîtes tout le bien qu’il vous est
possible. » Eunice D. Ingham
Les contre-indications absolues

La première d’entre elles est l’hésitation ou le ressenti du


réflexologue. S’il a l’impression que la réflexologie pourrait être
négative pour son receveur. Il ajournera la séance ou proposera
uniquement du bien-être en expliquant les raisons à son
interlocuteur.
Si vous avez un doute, n’hésitez pas à en parler soit à votre médecin
soit au réflexologue lui-même, ils sont là pour vous conseiller.
Le réflexologue n’intervient pas sur un pied douloureux, notamment
en cas d’entorse, d’ecchymoses, d’inflammation ou de fracture, en
cas d’ulcération au niveau du pied ou à proximité en fonction de
l’étendue des blessures. Il n’intervient pas non plus sur une
personne porteuse d’une infection, ou fiévreuse. En effet, toute la
vitalité de l’organisme se focalise pour lutter contre l’envahisseur et
contre l’accumulation de toxines, la réflexologie aurait pour
conséquence de stimuler les émonctoires déjà surmenés pour
éliminer les toxines. De plus, il y a un risque que le foyer infectieux
se propage par la circulation lymphatique. Cela risquerait d’entraîner
une plus grande fatigue de l’organisme et quelques désagréments
qui peuvent être évités.
Enfin, dans le cas d’une atteinte cardiaque récente (type infarctus),
d’une thrombose ou d’une phlébite récente, il est conseillé d’attendre
que votre état se soit stabilisé avant de consulter.
Les contre-indications relatives et les règles de prudence

Certaines zones sont à éviter sans pour autant exclure


complètement la possibilité d’utiliser la réflexologie. Certaines
précautions sont prises, entre autres, dans le cas de grossesse à
risque, où certains points peuvent stimuler l’induction du travail ou
l’augmentation des mouvements fœtaux. Il est toujours primordial,
pour une future maman, d’accorder sa confiance au praticien. Il lui
explique bien en quoi va consister la séance et doit lui laisser le
temps de juger si elle est vraiment prête à vivre cette expérience.
Dans les cas d’instabilité psychologique ou de fragilité physique
associée, il est conseillé de faire des séances très douces, basées
sur le bien-être et avec un travail réflexe minimal.
En cas d’épilepsie, il est prudent de ne pas stimuler de façon
excessive, afin d’éviter la survenue d’une crise.
Des règles de prudence sont également définies pour les personnes
atteintes de cancer, de diabète, de période d’infections bénignes ou
de problèmes circulatoires et lymphatiques ainsi que pour les
personnes porteuses d’un stimulateur cardiaque. Le réflexologue a
recours alors, à des manœuvres superficielles et douces.
Il en va de même pour les personnes âgées ou de santé fragile, pour
qui des séances plus rapprochées, plus courtes et tout en nuances
sont préconisées.
Pour les maladies graves et notamment pour les personnes en
phase terminale, il est important de n’effectuer que des manœuvres
de bien-être.
Si vous pensez que la réflexologie pourrait être bénéfique pour vous,
mais que vous présentez une pathologie lourde, il est important que
vous demandiez l’accord écrit de votre médecin pour recevoir ce
soin. Cela va permettre la mise en place d’une collaboration étroite
avec le réflexologue, sous le contrôle des résultats obtenus par les
examens biologiques.
LE BON ÉTAT D’ESPRIT

Vous ne connaissez pas la réflexologie et c’est votre première


séance, le mieux est d’être dans l’acceptation de ce que vous allez
recevoir. Vous avez pris vos renseignements avant de vous rendre
chez le réflexologue afin de trouver la personne qui vous convient.
Vous avez envie d’expérimenter cette technique nouvelle pour vous,
c’est parfait.
Si vous n’êtes pas dans une démarche personnelle mais que vous
faîtes plaisir à un de vos proches, vous avez tout à fait le droit d’être
sceptique. Si cela vous semble à première vue peu convaincant, que
vous n’avez aucune envie de faire cette expérience, il y n’aura
aucun résultat bénéfique à espérer.
Lorsqu’une personne a des doutes quant au bien fondé d’une
séance, je n’essaie absolument pas de la convaincre. Le seul
conseil que je puisse lui donner est d’être à l’écoute de son ressenti,
d’essayer de percevoir les changements qui peuvent s’opérer ou
non en elle.
Soyez honnête avec vous-même, acceptez que cela puisse marcher
ou bien si vous êtes déjà persuadé que cela est « bidon », ne vous
engagez pas dans une telle démarche, car vous perdriez votre
temps et votre argent et cela ne serait d’aucun intérêt ni pour vous ni
pour le praticien vous recevant.
DÉROULEMENT D’UNE SÉANCE

Lors d’une première consultation, le réflexologue vous demande le


motif de votre visite et ce que vous en attendez. Une personne sans
demande particulière reçoit une séance où la réflexologie est mêlée
à des manœuvres de bien-être.
En cas de fatigue ou de stress sans cause précise, les pieds sont
examinés de façon plus approfondie, à la recherche de zones
potentiellement responsables.
En cas de motif de consultation précis, les zones travaillées
correspondront avec ce qui peut être en lien anatomique et
physiologique avec la problématique soulevée.
LE TRAVAIL SANS QUESTIONNAIRE ET SANS
FILET

Le travail sans questionnaire et sans filet se fait sur l’ensemble du


pied sans direction particulière, tout à la découverte de ce qui est
rencontré sous les doigts du praticien.
En fonction de la consistance des tissus, tendus ou mous, cela lui
indique une hyperfonction ou une stase au niveau d’une zone
réflexe.
La technique et les manœuvres de digipuncture sont fonction de ce
que le praticien, « sent » sous ses doigts et ressent intuitivement
ainsi que de l’effet qu’il désire transmettre pour atténuer, voire
disperser une douleur. Cette communication directe avec la
personne à travers son pied fait partie intégrante de la réflexologie.
Cependant, travailler au fil de l’eau, et finalement sans filet, risque
de surcharger l’organisme par des manœuvres inutiles, voire des
messages redondants. Si le corps reçoit trop d’informations, il ne
peut les assimiler correctement. Une « surstimulation » dans
l’intensité et dans le temps fatigue l’organisme et l’empêche de
produire la réponse adaptée à la situation. L’aide d’un questionnaire
préalable permet d’affiner et d’orienter avec une plus grande
précision le travail à faire.
LE QUESTIONNAIRE

Afin de prendre toutes les précautions qui s’imposent, notamment en


cas de contre indications (maladie infectieuse, hypertension, période
aigue de trombophlébites…), le praticien établit un questionnaire
concernant l’état de santé de la personne en début de séance. Cela
lui permet d’orienter la séance vers ce qui convient le mieux à la
personne.
Véritable état des lieux de la santé énergétique de la personne, le
questionnaire permet aussi au praticien d’établir une corrélation
entre ce qui a été dit et ce que la palpation des zones réflexes lui
indique.
Le questionnaire peut mettre en lumière les changements que vous
avez vécus ces derniers temps susceptibles de vous affaiblir,
comme un changement brusque de climat, un choc émotionnel, une
modification dans votre alimentation, dans votre rythme de travail ou
de votre sommeil.
En s’appuyant sur le questionnaire, le praticien définit son plan de
séance, les zones réflexes à travailler, l’ordre dans lequel il va
procéder et déterminer quels conseils personnalisés il peut donner. Il
peut cerner plus facilement ce qui est en rapport avec le motif de
consultation et agir directement et de façon plus précise.
Enfin, le questionnaire offre un confort supplémentaire pour le
receveur. En attirant l’attention du praticien sur une douleur physique
à un endroit donné du corps, ce dernier explore la zone réflexe
correspondante avec plus de douceur qu’il ne le ferait s’il tombait
dessus par hasard.
Après avoir suivi les indications du questionnaire et détendu la ou
les zones correspondantes aux troubles, le praticien orientera alors
le receveur vers un ostéopathe qui pourra soulager totalement celui-
ci.
La réflexologie permet ainsi de préparer le « terrain » pour le travail
ultérieur d’un autre professionnel au domaine de compétence plus
adapté à la situation.
L’INSTALLATION

Pour bénéficier au maximum de la séance, en premier lieu, il est


important que vous soyez bien installé et que vous n’ayez ni trop
chaud, ni trop froid. Une couverture légère peut vous être proposée.
Vous prenez la position allongée la plus confortable en plaçant un
coussin sous votre tête et un autre sous vos genoux, ceci afin
d’éviter que votre colonne vertébrale soit en tension. La position
idéale est celle où le praticien peut voir votre visage, ceci afin de
surveiller vos éventuelles mimiques provoquées par ses
manœuvres. Il peut ainsi s’adapter en fonction de vos réactions.
De plus, il est important pour vous en début de séance que vous
puissiez ressentir la façon dont le praticien travaille. Ceci permet
d’instaurer d’emblée une relation de confiance.
En cabinet, il vous est proposé soit de vous allonger sur une table de
massage comme celles qui sont employées par les
kinésithérapeutes ou les infirmières, ou bien, vous êtes invités à
prendre place dans un fauteuil inclinable.
Dans le cadre de visites à domicile, le dos bien calé dans votre
fauteuil, avec un ou plusieurs tabourets et des coussins permettront
de vous mettre en position de « recevoir » tout en vous sentant chez
vous.
Dans la réflexologie plantaire traditionnelle, le praticien emploie
uniquement ses mains. Cependant, certains utilisent des instruments
(stylets, bâtonnets…), ce qui ne remet pas en cause l’efficacité du
soin donné.
Étape obligatoire, vous devez vous déchausser, le réflexologue
travaillant directement sur vos pieds nus. Nous voilà partis pour la
séance.
LA SÉANCE

Une séance de réflexologie commence par une détente et un


assouplissement des pieds, suivie de pressions plus ou moins fortes
et régulières sur toute la longueur de la plante, sur les parties
intérieures et extérieures de la cheville et sur le dessus du pied.
Cela permet de vérifier la température du pied, s’il existe des
différences d’une zone à l’autre, s’il y a des problèmes de circulation.
Le pied est-il tonique ou non ? La peau présente-t-elle des
anomalies et dans ce cas lesquelles ? Autant d’observations qui
peuvent permettre d’orienter la personne vers le spécialiste adéquat
(pédicure-podologue, posturologue ou médecin traitant...).
Ces manœuvres préparatoires entraînent un état de relaxation
physique, voire émotionnelle. Cette phase de détente est propice au
bon déroulement de la séance et en potentialise les effets.
EFFETS SECONDAIRES INDÉSIRABLES

Après la séance, il se peut que vous vous sentiez comme sur un


petit nuage, avec une impression de légèreté, de chaleur interne.
Profondément relaxé et détendu, avec une sensation de surplus de
tonus, vous êtes prêt à déplacer des montagnes.
En améliorant les défenses immunitaires, la séance de réflexologie
montre son efficacité en quelques heures ou quelques jours pour les
symptômes récents.
Pour les troubles anciens, le résultat se fait sentir de façon sensible,
après une à quatre semaines et peut persister jusqu’à 2 mois après
l’arrêt du traitement.
Certaines douleurs peuvent disparaître, ce soulagement ne se
prolonge pas forcément très longtemps, mais au fur et à mesure des
séances, les symptômes vont en s’estompant.
Après une séance de réflexologie, je conseille toujours aux
personnes de boire plus d’eau que d’habitude, afin de venir soutenir
les émonctoires dans leur travail d’évacuation des toxines.
La « crise de guérison »

Il peut arriver qu’à la suite d’une séance, au lieu de vous sentir


mieux, les douleurs soient au contraire exacerbées. Pas de panique,
cela indique simplement que la séance a débloqué ce qui existait en
vous à l’état latent, mais qui était resté en silence. Il peut s’agir de
symptômes passés mais ayant disparus depuis longtemps. Toute
une variété de petits maux peuvent ainsi réapparaître mais cela est
de courte durée et la personne est définitivement guérie après. Tout
rentre habituellement dans l’ordre, dans les deux jours suivant le
traitement.
On assiste parfois à l’apparition de douleurs ou de situations
désagréables et inconfortables avec aggravation passagère des
symptômes. Les réactions les plus fréquentes pouvant se produire
sont une transpiration plus abondante et malodorante. La peau étant
un émonctoire, les toxines se libèrent par les pores. Les reins
peuvent fonctionner davantage, pour éliminer les toxines via les
urines plus abondantes, plus foncées et malodorantes. Les selles
peuvent être plus fréquentes et malodorantes se manifestant sous
forme de diarrhées ponctuelles. De petites poussées de fièvre, des
frissons peuvent survenir, dus à la mobilisation naturelle du
processus de défense du corps contre les agents pathogènes, mais
la personne n’est pas malade.
Parmi les autres réactions, on note des maux de tête, des nausées,
des mucosités sortant du nez et qui soulagent la congestion des
sinus, des courbatures musculaires, des crises de foie, de la fatigue;
la production de glaires, de flatulences, des éruptions cutanées, un
besoin irrépressible de dormir, des sautes d’humeur, une envie de
pleurer sans vraiment comprendre pourquoi.
Fort heureusement, ces manifestations n’ont pas lieu
systématiquement et surtout, elles ne durent pas. Il faut considérer
ces réactions comme des signes avant-coureurs de l’entrée en
guérison, laissant augurer une suite favorable. Le praticien est aussi
là pour vous en informer et vous rassurer.
Cependant, si vous êtes sujet aux dépressions, il sera utile de le
signaler avant de démarrer la séance afin que le praticien prenne
certaines précautions. Quoiqu’il arrive, en cas de doute et si les
désagréments persistent, voire s’aggravent, il ne faut pas hésiter à
consulter votre médecin traitant, vous « couvez » peut-être autre
chose. Par exemple, des courbatures associées à un nez qui coule,
à un état d’abattement accompagné de diarrhées, ne sont pas
forcément à mettre au compte d’une crise de guérison…
Pour en terminer avec la crise de guérison, celle-ci peut se produire
ou pas dès la première séance ou bien survenir au bout de deux ou
trois visites. Il n’y a pas de règle en la matière. Mais une chose est
sûre, c’est en démarrant une séance de réflexologie de façon douce
et progressive, qu’on évite le plus souvent de tels inconvénients.
Une petite harmonisation énergétique de la personne, permet le plus
souvent d’éviter de tels inconvénients.
Des maux « libérés »

En réalité, ce n’est pas le réflexologue à proprement parler qui «


prend les choses en mains », mais bien le corps qui se manifeste ici
et rien d’autre. Ainsi, il peut arriver qu’une personne, sujette dans
son enfance à des crises de foie et qui n’en aurait pas eu depuis, y
soit à nouveau confrontée après une séance.
En réalité, le foie un peu paresseux tout au long de ces années, ne
réagissait plus comme il aurait dû. Tonifié, « regonflé » à la suite de
la séance, il réagit, ce qui conduit à un afflux temporaire d’un grand
nombre de toxines tout à coup libérées.
La circulation sanguine est également surchargée, l’organisme a
donc un peu de mal à faire face à ce surplus de travail, et c’est la
crise... Le praticien n’est pas à incriminer au premier degré. En
revanche, c’est bien la réflexologie qui a permis la remise en route
du foie paresseux.
Dernier point, mais qui a son importance dans la relation de
partenariat entre la personne et son réflexologue, en cas de
réactions violentes, le praticien doit en être informé afin d’adapter
ses manœuvres lors des séances suivantes. Soit le rendez-vous
suivant sera plus espacé, pour permettre à l’organisme de récupérer
et d’activer son propre pouvoir de guérison. Soit le réflexologue
veillera à diminuer l’intensité de ses manœuvres, voire à écourter
son passage sur les zones sensibles. Tout est question de dosage.
4

SE SENTIR BIEN DANS SES PIEDS


PETITS CONSEILS QUOTIDIENS DU PÉDICURE
PODOLOGUE

En cas de dérèglement des glandes sudoripares, seules présentent


au niveau de la plante des pieds, cela entraîne soit une sécheresse
des pieds, soit une hypersudation.
LE PIED SEC

Le pied est naturellement lubrifié par la sueur, il ne possède aucune


glande séborrhéique sur la plante, n’excrétant ainsi pas de sébum,
film protecteur constitué d’eau et de graisse qui recouvre l’épiderme,
couche la plus superficielle de la peau.
Conseil
Pensez à hydrater vos pieds avec un lait, une huile ou une
crème. Privilégiez les crèmes à base de vitamine A, D et E.,
les huiles d’onagre, de bourrache semblent très bien
convenir, mais tout dépend du mode de fabrication.
Renseignez-vous auprès de votre médecin ou de votre
pharmacien pour éviter tout produit allergène.
Il y a quelques années on préconisait l’huile à base
d’amande douce ou d’avocat, à présent, on considère qu’il y
a des risques d’allergie à les employer. L’été, évitez les
chaussures qui ne vous maintiennent pas du tout l’arrière du
pied.
Une fois la corne apparue au niveau du talon, évitez
absolument de frotter avec une pierre ponce à sec, en effet
si vous faîtes cela, vous obtiendrez l’effet contraire à celui
souhaité.
La peau est vivante, recevant des microtraumatismes
répétés, elle va mettre un système de défense en place, en
développant une couche d’hyperkératose. Préférez l’emploi
de crèmes gommantes, ou bien limez mais toujours très
doucement après le bain, la peau morte étant alors ramollie.
Sinon consultez un pédicure podologue qui vous soignera
jusqu’au bout des orteils !
La sécheresse extrême s’accompagne d’un épaississement de la
couche de l’épiderme, formant des callosités appelée hyperkératose.
Dans le cas où le poids du corps est trop important, la zone d’appui
ne peut le supporter, on retrouve sur l’avant de la plante du pied
cette couche trop épaisse de peau morte appelée durillon.
Le capiton plantaire est en surcharge, le durillon se forme et les
petits capitons situés en arrière des orteils, sont écrasés
progressivement.
Nous en retrouvons aussi au niveau du talon, cela peut
s’accompagner de crevasses qui peuvent être très profondes, la
peau jaunit.
Une sécheresse globale du pied peut s’accompagner de fentes entre
les orteils, sans démangeaisons, il suffit d’hydrater, pour que tout
rentre dans l’ordre. Ces fissures sont différentes de celles
provoquées par les mycoses.
LE PIED HUMIDE

Il y a 250 000 glandes sudoripares réparties sur les deux pieds, qui
sont susceptibles de sécréter jusqu’à ¼ de litre de sueur par jour. La
transpiration est un phénomène physiologique, indispensable pour
réguler la température du corps et chasser les toxines mais qui doit
rester dans les limites du raisonnable.
Cette régulation de la température du corps ne peut fonctionner
correctement lorsque les pieds sont enfermés dans les chaussures
et les chaussettes, ce qui explique la raison pour laquelle on
transpire plus des pieds lorsqu’on est chaussé. Des facteurs vont
accentuer cette sécrétion provoquant ce qu’on appelle une
hypersudation ou hyperhydrose.
Conseil
Pour limiter votre transpiration par des soins simples, vous
pouvez nettoyer vos pieds matin et soir avec un savon au Ph
neutre ou légèrement acide.
Lavez-vous les pieds de préférence à l’eau froide ou
légèrement tiède, afin de resserrer les pores de la peau,
préférez les sprays aux crèmes anti transpirantes, car elles
ont tendance à faire macérer le pied.
Pensez à toujours bien sécher vos pieds et particulièrement
entre les orteils, si vous transpirez beaucoup, n’hésitez pas
à changer de chaussettes plusieurs fois par jour et surtout
privilégiez les chaussettes en fil d’écosse, en coton, voir en
soie ainsi que les chaussures en cuir.
N’oubliez pas de bien aérer vos chaussures lorsque vous ne
les portez pas.
Le port de chaussettes ou de chaussures synthétiques créent un
manque d’aération et en découle une transpiration excessive au
niveau du pied. La transpiration est régulée par l’hypothalamus, une
glande endocrine qui participe au système de refroidissement du
corps, mais elle est aussi influencée par l’adrénaline libérée par les
glandes surrénales lors de stress. Un dysfonctionnement temporaire
du système nerveux ou hormonal, régulateurs de la transpiration,
peut survenir lors d’un stress ou lors de périodes comme la
ménopause. Le terrain émotionnel du sujet est souvent en jeu, les
personnes très émotives, stressées pourront être dans ces périodes,
plus sujettes à transpirer.
Les dermatologues peuvent vous proposer si cela perdure malgré
tout, un traitement par ionophorèse, ce traitement consiste à
obstruer de façon presque totale les glandes sudoripares La séance
dure 20 minutes et est à répéter chaque semaine. Cela ne peut être
utilisé chez les porteurs de pacemaker, les porteurs de prothèse
métallique, les femmes ayant un stérilet, les femmes enceintes, les
jeunes enfants. Chez les adolescents, il est préférable d’attendre
que tout rentre naturellement dans l’ordre, en effet, c’est une période
où le jeune vit de profonds bouleversements hormonaux et cela va
s’estomper avec le temps.
LES PETITS MAUX DU PIED
LA VERRUE PLANTAIRE

Comme son nom l’indique, elle se situe principalement au niveau de


la plante des pieds et peut se retrouver entre les orteils. Elle se
caractérise par une douleur à l’appui, ce qui fait que la personne doit
esquiver le pas pour éviter d’appuyer sur cette zone. Le terrain
propice à son apparition est celui d’une personne en déficit
immunitaire, avec souvent un état de fatigue et un manque de
magnésium. Il s’agit d’un virus très contagieux, la personne s’auto-
contamine le plus souvent.
La verrue plantaire s’attrape dans des lieux humides, comme les
piscines, hammams, douches et salles de sport. La période
d’incubation est de deux à trois mois. Elle se transmet soit par
contact direct ou indirectement par des objets ayant été en contact
avec une peau infectée, comme des chaussettes ou des
chaussures. Ce virus peut survivre plus de 7 jours sur une surface
sèche.
La verrue est constituée de minuscules petits capillaires
hypertrophiés, disposés comme une pièce de monnaie de taille
différente en fonction de son ancienneté. Le saignement permet au
virus de se diffuser très rapidement et lorsqu’il y a une blessure il se
multiplie. A contrario, une fois que la première verrue apparue
(verrue mère) est détruite, les autres disparaissent.
Elle se retrouve le plus souvent chez les filles et chez les pré-
adolescents et adolescents.
Conseil
Portez des chaussures plastiques dans les lieux publics où
vous devez marcher pieds nus.
Veillez bien à renouveler vos chaussettes chaque jour et
surtout à ne pas les changer de pieds, n’empruntez pas non
plus les chaussures ou chaussettes d’autres personnes.
Privilégiez le coton que vous pouvez laver très chaud.
Afin d’éviter l’auto-contamination, vous pouvez placer un
petit bout d’élastopiaste sur la verrue, souvent, cela suffit à
la faire disparaître.
Le tiers des verrues disparaissent spontanément au bout de six
mois. Sinon il faut avoir recours soit à un traitement local à base
d’acide salicylique en veillant bien à protéger la zone autour afin
d’éviter de bruler la peau saine, cela fonctionne dans plus de 70%
des cas, soit avoir recours à un dermatologue qui applique un
traitement par le froid à l’azote liquide (à -196 °C), ou un traitement
au laser en fonction de sa localisation et de sa profondeur.
Il faut noter que les remèdes de grand-mère marchent assez bien,
cela va de la bave d’escargot à la pelure de citron à faire macérer
dans du vinaigre blanc pendant trois jours à appliquer sur la verrue.
Depuis peu, un aérosol permettant de geler la verrue à une
température de - 50° C dans un délai de trente secondes à une
minute, est en vente libre en pharmacie. Quasiment indolore et
extrêmement facile d’utilisation, cette technique s’avère assez
performante.
Cependant, consultez votre médecin traitant qui vous conseillera
peut-être un apport en magnésium.
LA MYCOSE

Les mycoses sont des champignons qui peuvent se retrouver sur les
pieds, sur les ongles et entre les orteils, on les appelle alors « pied
d’athlète ». Elles se retrouvent souvent chez les personnes
chaussées de baskets ou tennis donc souvent chez les jeunes et les
sportifs. Une odeur très désagréable les accompagne souvent, ce
sont les bactéries et les champignons qui les produisent.
L’apparition des mycoses est favorisée par deux facteurs qui se
retrouvent dans la chaussure : l’humidité et l’obscurité. Le « pied
d’athlète » se manifeste par des démangeaisons et de petites fentes
entre les orteils qui sont fort douloureuses, de petites vésicules
peuvent apparaître.
Sans traitement, cela se propage sur le dessus du pied et peut aussi
contaminer d’autres personnes, les fentes peuvent s’agrandir, créant
la porte ouverte pour d’autres bactéries susceptibles d’infecter
encore plus le pied.
La mycose se reconnaît par son odeur et la présence de peau qui
desquame, présentant souvent, comme au niveau des orteils une
irritation très rouge et légèrement suintante. Elle peut atteindre
l’ongle, on parlera d’onychomycose.
L’ongle au début présente une tache jaune voir blanche au niveau
de son bord libre qui s’épaissit progressivement. Une poudre se
forme sous celui-ci qui peu à peu à tendance à s’effriter. N’attendez
pas d’arriver à ce stade, le risque étant que la racine de l’ongle soit
détruite irrémédiablement.
Conseil
Évitez par-dessus tout d’échanger avec une autre personne
vos chaussettes ou vos chaussures.
Comme pour les verrues, ne remettez jamais des
chaussettes deux fois de suite et surtout veillez à ne jamais
les changer de pied.
Privilégiez le coton que vous pouvez laver très chaud. Ayez
votre propre serviette de toilette.
Prenez tout le temps nécessaire pour bien sécher vos pieds,
n’oubliez pas les espaces entre les orteils. Évitez le port de
chaussures synthétiques, en effet le pied ne peut respirer
correctement et a tendance à transpirer plus que
normalement, créant un milieu humide propice au
développement des mycoses. Dans la mesure où le temps le
permet, mettez plutôt vos pieds à l’air.
Changez de chaussures en alternant si possible chaque jour,
ceci pour vous permettre de les aérer.
Une fois déchaussé, ouvrez bien vos chaussures pour les
aérer, vous pouvez également vaporiser un spray
antifongique à l’intérieur.
En cas de mycose, il faut consulter un pédicure podologue. Ce
dernier coupe l’ongle, dégage la mycose qui se trouve sous l’ongle
et vous conseille l’application d’un traitement antifongique local
souvent sous forme de vernis incolore que vous badigeonnerez
environ trois fois par semaine.
Un traitement local adapté et efficace peut vous être prescrit soit par
votre pédicure podologue soit par votre médecin. Je ne vous
conseille pas les traitements par voie orale, certains ayant des effets
secondaires sur un plan digestif.
LES ONGLES INCARNÉS

L’ongle incarné résulte d’une mauvaise coupe d’ongle, un bout mal


coupé pointu continue à pousser et finit par s’enfoncer dans la peau
tel un harpon. Cela est fort douloureux et provoque souvent une
infection, la peau à proximité bourgeonne formant une excroissance
de chair qui devient purulente. La douleur ne peut pas vous tromper.
Il peut arriver que la forme même de l’ongle prédispose la personne
à avoir des ongles incarnés. Le facteur déclenchant est souvent lié à
des chaussures mal adaptées soit trop courtes ou trop étroites
augmenté par un talon haut. Par exemple, il ne faut pas mettre de
chaussettes trop petites à un nourrisson, l’ongle très souple risque
de s’incarner.

CONSEILS
L’ongle incarné est traité par un pédicure podologue.
Parfois cela nécessite l’intervention du chirurgien
orthopédiste qui le retire par un acte chirurgical sous
anesthésie locale.
Contrairement à ce qui est souvent dit, la forme d’ongle
carré ou rond importe peu, mais l’important est de ne pas
laisser un coin d’ongle pointu. L’important est de rétablir
une forme d’ongle bien harmonieuse, respectant la
physiologie du lit de l’ongle.
Naturellement, il faut remédier à la cause, en prenant un
chaussant adapté à la forme de ses pieds.
Il est possible dans certains cas de reguider la pousse de
l’ongle, certains podologues placent un petit fil sous l’ongle
pour le redresser.
LES AMPOULES

Liées à un frottement de la peau sur une zone de peau fine, la


réaction de défense de l’organisme produira une petite vésicule
remplie d’un liquide transparent.

CONSEILS
Portez des chaussettes ou des chaussants adaptés à votre
pied, évitez tout faux pli à l’intérieur de vos chaussures et
veillez à ce que la semelle de propreté située à l’intérieur
soit toujours en bon état, car souvent elles finissent par
présenter des replis qui peuvent créer des frottements
intempestifs au niveau du pied.
Pour le savoir, faîtes comme si vous enfiliez un gant et
introduisez votre main dans votre chaussure, à l’aide de
vos doigts touchez l’intérieur, vous allez être surpris de
ressentir le terrain chaotique sur lequel vous marchez.
Il vous suffit tout simplement de changer ces semelles en
vente chez tout bon cordonnier, en pharmacie et grandes
surfaces.
Localement, recouvrez l’ampoule pour qu’elle puisse se
résorber, avec un pansement appelé « seconde peau »,
que vous gardez jusqu’à la résorption totale de l’ampoule.
Ne coupez jamais la peau sinon elle se retrouverait à vif.
Ce que vous pouvez faire, avec toutes les précautions
d’asepsie nécessaires, est de la percer avec une aiguille
désinfectée à l’alcool à 90°, puis vous la protégerez par un
pansement traditionnel.
LES CORS

En forme de petits cônes, la pointe de peau dure se dirige à


l’intérieur du pied. Il se constitue progressivement suite à un
frottement répété du pied avec la chaussure, on le retrouve
principalement au niveau des orteils et surtout lorsqu’ils sont en
griffes suite à des déformations. Lorsqu’il apparait entre deux orteils,
il est appelé « œil de perdrix » de par son aspect semblable à un œil
d’oiseau. Le principal risque est que le cor s’infecte, de ce fait, vous
éviterez de mettre un pansement anti-cor qui en réalité n’est pas
adapté à ce cas. En effet, recouvert d’acide salicylique, s’il se
déplace un tant soit peu, il risque de brûler la peau saine autour et le
professionnel aura beaucoup plus de mal à vous soigner par la suite.

CONSEILS
En prévention, évitez tout ce qui peut provoquer un
frottement au niveau des orteils, principalement une
chaussure mal adaptée ou une couture de chaussette mal
située, évitez les chaussants trop étroits.
Une fois le cor constitué, le plus simple est d’aller consulter
un pédicure podologue qui le retirera. Normalement cet
acte est indolore mais plus vous attendez, plus le cor est
profond et difficile à retirer.
LES CREVASSES

Elles se rencontrent le plus souvent au niveau du talon. Comme


dans la nature, elles se présentent sous forme de fissures plus ou
moins profondes.
Si elles apparaissent lorsqu’il fait chaud, il faut bien hydrater vos
pieds et éviter les chaussures qui ne vous tiennent pas l’arrière du
pied, votre pharmacien peut vous conseiller nombre de crèmes qui
sont très efficaces.
Si elles apparaissent lorsqu’il fait froid, cela peut être provoqué par
des engelures. Dans ce cas, demandez à votre médecin qu’il vous
prescrive une cure de vitamine D avant les premiers froids, cela peut
atténuer ce genre de problèmes.
Une fois constituées, il est bon de les faire aplanir par un pédicure
podologue avant d’hydrater à nouveau la peau.
L’ECZÉMA

Il s’agit d’une inflammation non contagieuse de la peau qui peut être


soit d’origine allergique à un produit soit due à un contact avec une
substance irritante comme la lessive avec laquelle ont
été lavées les chaussettes, le tanin du cuir de la chaussure.
L’eczéma n’est pas contagieux, mais cela est fort dérangeant.
Il se présente sous forme de petites plaques rouges irritées, avec
apparition de petites vésicules qui démangent, localisées sur le pied
et sur la plante.
PIED ET DIABÈTE

Du fait des troubles de la sensibilité qui peuvent accompagner le


diabète, il peut arriver que la personne ne ressente rien et que des
blessures restent longtemps ignorées.

QUELQUES CONSEILS POUR LES


PATIENTS DIABÉTIQUES
Observez quotidiennement vos pieds à la recherche de
blessures (tissus mal vascularisés), en plaçant votre pied
au dessus d’un miroir sans le poser. Si vous êtes dans
l’impossibilité de le faire vous-même, demander à
quelqu’un d’autre de les regarder.
Coupez vos ongles avec prudence, limez-les de
préférence. N’hésitez pas à consulter un pédicure
podologue, ces soins sont pris en partie en charge dans ce
cas, parlez-en à votre diabétologue.
Séchez-vous bien les pieds après les avoir lavés pour
lutter contre les risques d’infection par les mycoses.
Ajustez bien les chaussettes car les plis favorisent
l’irritation et l’inflammation au niveau des zones de
pression.

La lésion de petits vaisseaux sous la peau au niveau des orteils, du


talon ou d’autres zones de pression, peut entraîner une gangrène
diabétique et l’apparition d’ulcères profonds, formant des trous
appelés « mal perforant plantaire ».
L’absence de sensibilité ne signifie pas que ce n’est pas grave d’où
l’importance dans cette maladie de suivre certaines règles de
prudence.
BIEN CHOISIR CHAUSSETTES ET CHAUSSURES

Les chaussettes doivent être bien ajustées aux pieds, ne pas


présenter de coutures susceptibles d’appuyer sur le pied. Il faut
privilégier les fibres naturelles.
La chaussure standard idéale n’existe pas, chaque cas est
particulier. Elle doit être adaptée à la forme du pied (hauteur et
largeur) sous peine d’entraîner des déformations douloureuses et
irrémédiables.

ASTUCE
Pour éviter de transpirer dans ses chaussures, préférez les
chaussures en cuir. Pensez à les aérer lorsque vous ne les
portez pas.
LES DIFFÉRENTES FORMES DE PIED

La longueur de nos orteils nous indique le type de chaussures que


nous devrions porter pour être bien chaussés.
Il existe plusieurs morphologies de pied, chaque forme mérite sa
chaussure particulière.
On distingue 3 formes de pied : grec, égyptien et romain.
Le pied grec

Le deuxième orteil est le plus long (25 % de la population). Ce pied


correspond le mieux à la chaussure standard, dont la plus grande
longueur est en face du 2e orteil.
Le pied égyptien

Le gros orteil est le plus avancé (65 % de la population). Ce pied est


plus souvent sujet à l’hallux valgus, il s’agit de la déformation du
gros orteil.
Aucune chaussure standard ne respecte en effet cette morphologie.
Vous avez généralement intérêt à prendre une demi-pointure au-
dessus, à choisir un modèle plutôt étroit, et à mettre de la mousse
dans le fond en regard de vos derniers orteils.
Le pied romain ou carré

Les 1er, 2e voire le 3e orteil sont de même longueur, le 4e puis le 5e


sont plus petits (7 % de la population). Préférez les chaussures à
bout carré pour éviter la déviation du gros orteil.
TALONS HAUTS ET TALONS PLATS : PARLONS-
EN…

Les talons hauts ont longtemps été un gage de féminité. Montrés du


doigt comme étant responsables de nombreux maux de dos et de
malformations de pieds, ils ont été progressivement relégués au
fond des armoires. La guerre contre les talons hauts étaient lancée.
Tout bon podologue devait conseiller à ses patientes des chaussures
monacales, sous peine de ne pas respecter ce que la grande charte
des biens chaussés imposait.
Les femmes venant nous consulter, s’excusaient presque de leur
coquetterie et étaient culpabilisées si portant des chaussures à
talons hauts, elles se permettaient de se plaindre de douleurs aux
pieds. C’est ainsi que la mode des chaussures plates, avec le bout
qui remonte, s’est développée.
Loin d’être idéal, force est de constater qu’elles entraînent leurs
propres conséquences néfastes sur l’équilibre de la personne.
Physiologiquement, la ligne de gravité doit se reporter légèrement en
avant du cou de pied (deuxième photo ci-dessous). Si elle est trop à
plat, la personne se trouve déséquilibrée, pour compenser elle va se
pencher vers l’avant (la première photo ci-dessous), ce qui va
avancer le centre de gravité.
Pour reporter le centre de gravité vers l’arrière et se rééquilibrer, la
personne met ses orteils en griffe.
Dans le cas d’un chaussant trop haut comme le montre la deuxième
figure de la page 84, la personne est déséquilibrée vers l’avant, elle
compense en tirant son buste vers l’arrière, ce qui a pour
conséquence de postérioriser le centre de gravité et d’entraîner une
lordose lombaire ce qui implique une cambrure exagérée au niveau
du dos.
Il n’existe donc pas de hauteur idéale pour les chaussures.
Cependant, une moyenne de 4 cm de talons semble raisonnable.
En-dessous, la personne n’est pas plus en équilibre qu’avec une
chaussure à talons hauts.
Il est conseillé de varier la hauteur de vos chaussures, mais vous
vous rendrez vite compte de la hauteur qui vous convient.
N’hésitez pas également à marcher pieds non chaussés, si vous
pouvez le faire chez vous, car cela provoque un véritable massage
réflexe.
Le contact avec le sol permet d’éliminer notre surcharge en ions
positifs, lesquels favorisent fatigue et tensions nerveuses.
Les chaussures doivent être portées avec parcimonie. De plus, en
maintenant le pied comme dans un carcan la sangle musculaire a
tendance à s’atrophier par manque d’activité.
La chaussure provoque un ralentissement de la circulation sanguine
et lymphatique au niveau du pied, pouvant aboutir à un blocage
énergétique par voie réflexe d’un organe. L’énergie a besoin de
circuler librement.
5

LA RÉFLEXOLOGIE POUR DÉBUTANTS


AVANT LA SÉANCE
MISE EN CONDITION

Ressentir l’ancrage au sol

Assis, prenez conscience de vos pieds. Ressentez le contact de


toute la plante du pied au sol et avec un peu d’imagination, si vous le
désirez, prenez le temps d’imaginer que vous avez des racines qui
partent de vos plantes de pied et s’enfoncent dans le sol, ceci peut
prendre quelques minutes.
Maintenant levez-vous et ressentez vos jambes. À présent, vous
pouvez vous sentir plus ancrés.
Les doigts réunis et le cerveau

Vous avez besoin de vous recentrer. Les pieds sont bien à plat,
joignez vos doigts de vos deux mains, en les écartant. Imaginez que
vos mains représentent votre tête, chaque main constituant un
hémisphère cérébral. En les mettant en connexion, vous ressentez
comme de petites fourmis au bout des doigts, laissez faire
tranquillement le travail pendant une à deux minutes. Vous voilà plus
centré.

Frottez-vous les mains l’une contre l’autre et ressentez la chaleur qui


en émane, vous êtes fin prêt pour commencer.
PRÉPARATION DE LA SÉANCE

Vous pouvez créer une ambiance qui vous plait, ni trop éclairé ni
trop sombre, mais ce n’est pas une obligation. Veillez cependant à
ce que l’environnement ne soit pas trop bruyant, si vous mettez de la
musique demandez à la personne si elle apprécie ce que vous lui
faîtes écouter.
Prévoyez une crème, un lait hypoallergique ou une huile de
massage ainsi que des lingettes ou des mouchoirs pour essuyer les
pieds de la personne. Veillez également à avoir les ongles coupés
courts.

ASTUCE DE PRO
Vous pouvez préparer des mini serviettes que vous aurez
préalablement soit humidifiées et passées au micro onde,
soit passées sous l’eau chaude et essorées, puis vous les
placerez dans un thermos.
Ainsi, au moment où vous commencez votre séance, ou
bien à la fin, vous avez des serviettes bien chaudes que
vous pouvez passer sur les pieds de la personne.

Il est primordial que la personne soit correctement installée, de sorte


qu’elle n’ait aucune tension, veillez à ce que sa nuque et son dos ne
soient pas dans une position d’étirement. Dans le cas où elle est
étendue, placez de petits coussins sous sa tête et sous les genoux,
ce qui a pour effet de détendre le dos.
Prévoyez une couverture légère dont vous recouvrirez
éventuellement la personne au cours du soin. En effet, il est
important qu’elle puisse avoir toujours chaud, il n’est pas rare qu’on
se refroidisse lors de la séance.
Prévoyez une installation où vous serez confortablement installé.
Vous devez avoir suffisamment de place pour pouvoir changer de
position.
Assurez-vous d’être à bonne hauteur par rapport aux pieds de la
personne dont vous allez vous occuper.
Soyez le plus souple possible, relâchez vos épaules, ayez la tête et
le dos droit et desserrez les dents. Soyez ouvert et disponible pour
la personne qui est en face de vous.
Évitez, notamment au début, de travailler en regardant les pieds de
la personne. Soyez plutôt dans les sensations de vos mains.
PRÉCAUTIONS

Il est conseillé de commencer par des manœuvres de bien-être


avant de vouloir travailler sur des points précis. La personne se sent
ainsi plus détendue pour recevoir la pression réflexe qui parfois peut
être un peu douloureuse. En tant que débutant, ne vous acharnez
pas sur une zone douloureuse car n’ayant pas les connaissances
nécessaires vous risquez de faire plus de mal que de bien.
Une fois la douleur ressentie, éloignez-vous de cette zone, puis
revenez éventuellement dessus par la suite. Si lors du deuxième
passage cela est toujours aussi douloureux, n’insistez pas.
Ne restez que quelques secondes sur une même zone, sinon vous
risquez de trop stimuler, vous pouvez toujours y revenir plusieurs
fois.
Vous n’irez pas sur les zones variqueuses ni les verrues plantaires
ou autres zones blessées au niveau du pied, par contre vous pouvez
passer en douceur sur les cicatrices, excepté si cela est désagréable
pour la personne.
Attention
Demandez à la personne si elle a été opérée des pieds. S’il
lui reste du matériel, dans ce cas, vous n’irez pas sur ces
zones.
VOTRE PREMIÈRE SÉANCE

Prenez contact avec les pieds de la personne et suivez le protocole


qui suit.
Il y a une règle à toujours respecter, lorsque vous changez de pied,
vous ne devez jamais lâcher le premier pied avant d’avoir pris en
main le deuxième pied.
LES PRINCIPALES MANŒUVRES
DESCRIPTION ET INDICATION

L’effleurage

L’effleurage général du pied est relaxant. Il se pratique en début de


séance, ou lorsqu’on passe d’une zone réflexe à l’autre.
On effleure tout le pied, en partant des orteils, on suit le dos du pied,
on contourne les chevilles, et on revient vers les orteils.
La surface entière de la main effleure la peau et glisse dessus, sans
chercher à modeler les tissus sous-cutanés, l’autre main fait de
même sur la plante du pied.
Ce mouvement permet au praticien de prendre contact, de
réchauffer l’épiderme, de décontracter et de soulager la douleur.
La manipulation lymphatique

Nous poursuivons par la manipulation lymphatique ou alternée qui


est plus dynamisante. La main droite enveloppe le bord interne du
pied droit, en partant des orteils, glisse jusqu’à la cheville et la
contourne. Quant à la main gauche, elle fait le mouvement contraire
du côté externe, en partant du talon pour aller vers les orteils.

Lorsqu’une main contourne la cheville, puis poursuit par le cou de


pied, elle ramène la lymphe du bassin. L’autre main, en partant des
orteils, stimule la lymphe du cou et de la nuque.
La pression en lignes

Elle permet de travailler les tissus en profondeur.


Appuyez le bout de votre pouce sur la plante du pied en arrière de la
première tête métatarsienne, l’autre main maintenant le pied sur la
face dorsale, puis tracez en reptation des lignes jusqu’au talon. But
de l’opération : atteindre les tissus profonds.
Faîtes de même en arrière des autres orteils. Vous effectuez ainsi
cinq lignes que vous pouvez répéter trois à quatre fois sur chaque
pied.
Vous pouvez également employer la technique dite de la « chenille
», vue plus bas, mais dans ce cas, vous mettez votre pouce en
direction du talon pour avancer.
La manœuvre flexion
Extension du poignet le poing fermé, vous devez commencer en
appliquant une pression très douce, et en fonction du ressenti de la
personne vous pouvez augmenter progressivement votre pression.
Démarrez face plantaire, en plaçant votre poing bien fermé, et
perpendiculaire au pied, juste en arrière de la ligne du diaphragme.
Puis vous pliez votre poignet tout en laissant glisser vos doigts
fermés, ce qui va vous faire progresser vers le talon. Veillez bien à
ne mobiliser de façon active que votre poignet.
Seule la flexion extension du poignet permet le déplacement sur la
face plantaire du pied.
N’hésitez pas à remettre les doigts bien à plat au contact de la peau
au cours de cette progression car seul le poignet doit travailler.
En principe, vous devez faire cette flexion du poignet environ trois à
quatre fois pour un même trajet, sinon votre main n’est pas
correctement placée.
Étirement des orteils

Encerclez l’hallux ou gros orteil, tournez en va-et-vient intérieur,


extérieur, avant, arrière et ceci environ 20 fois. Puis poursuivez par
la phalange (au niveau de l’ongle) entre le pouce et l’index.
Pour les autres orteils, prenez en pince la dernière phalange que
vous mobilisez doucement, tout en maintenant la phalange suivante
avec le pouce et l’index de l’autre main.

Terminez en pinçant le bout des orteils entre les deux doigts, vers le
bout du pied, comme si vous « tiriez » l’énergie vers l’extérieur.
Prenez ensuite le bout du pied entre la paume des deux mains et
frottez énergiquement la partie dorsale et pulpaire des orteils.
Étirement du pied en flexion-extension des orteils

Placez une main sur le dessus du pied au niveau des dernières


phalanges des orteils, l’autre main soutenant le pied au dessous
puis pliez les orteils vers le bas.
Faîtes suivre de suite par des étirements des orteils en plaçant une
main sur le dessus et l’autre appuyant avec le bout des doigts sur
les orteils face plantaire du pied.
Faîtes le doucement, cela peut être parfois douloureux. Si la
personne a les orteils « raides », faîtes cette manœuvre a minima.
Cela a pour but d’activer la circulation de la tête et du pied.
La manœuvre dite « de la chenille »

On utilise surtout le pouce. La dernière articulation du pouce se plie


et se tend sans rotation ni mouvement circulaire, c’est le rythme et
l’alternance entre pression et détente du pouce qui ré-harmonise les
zones réflexes.
Lorsque nous tendons le pouce nous relâchons la pression, c’est la
phase passive. Lorsque nous plions l’articulation du pouce, nous
donnons une pression dans les tissus plantaires qui correspond à la
phase active. Le reste de la main tient le pied.
L’autre main lui vient également en soutien en maintenant le pied.
L’impulsion se fait à partir de la dernière phalange du pouce. Elle
mobilise et, évacue les déchets et augmente la circulation sanguine,
lymphatique et nerveuse.
Vous pouvez varier le rythme et l’intensité de la pression.
Le mouvement du peigne

Pour réaliser un mouvement de peigne sur le dessus du pied, dans


les creux séparant les métatarsiens (les os longs sur le dessus du
pied), jusqu’à la ligne du diaphragme, mettez la pulpe de vos doigts
à la verticale du pied face dorsale et projetez uniquement la dernière
phalange de vos doigts vers la ligne du diaphragme puis reprenez
en replaçant vos doigts à la verticale, placez ces derniers entre
chaque espace, comme dans la manœuvre de la chenille mais avec
vos quatre doigts (sauf le pouce).

Poursuivez jusqu’au cou de pied par des pressions glissées puis


remontez le long des malléoles.
À l’aide des doigts faîtes le tour des malléoles.
Poursuivez en chenille le long des quatre lignes tracées face
plantaire. Effectuez cette manœuvre trois à quatre fois de suite.
Vous pouvez faire un pied après l’autre ou bien ligne par ligne en
changeant de pied entre chaque ligne.
Vous pouvez reprendre les quatre lignes en faisant une manœuvre «
essuie-glace ». Placez votre pouce sur la face plantaire du pied en
arrière des lignes et tout en maintenant le pied avec votre autre
main, Effectuez un mouvement d’essuie-glace le bout du pouce
allant alternativement à droite et à gauche.

Poursuivez par un effleurage comme au début.


Stimulation des zones réflexes du foie et des reins et du plexus
solaire

Le foie

Poursuivez par la zone réflexe du foie, située en arrière des 5e à la


2e têtes métatarsiennes, dirigez-vous en arrière jusqu’à la styloïde,
la zone du foie se trouve délimitée.
Faîtes des « pattes de chat » sur la zone du foie sur la face plantaire
du pied droit. Pour cela, enfoncez votre pouce bien à plat puis faîtes
de même à côté avec l’autre pouce et vous « piétinez » ainsi sur
toute la zone réflexe du foie.
Effectuez cette manœuvre fermement, lentement et en profondeur
même si cela est un peu douloureux. Cependant si la douleur
persiste, n’insistez pas.
Ne restez pas trop longtemps, ne stimulez pas trop fort. En cas de
douleur la manœuvre sera plus douce et vous dispersez en rotations
anti horaire. La personne pourra ressentir une piqûre, mais la
douleur ne doit pas être plus importante.
Les pressions circulaires ou rotations

La pression circulaire sur la zone réflexe des reins s’effectue avec la


dernière phalange du pouce, vous restez sur place.
Puis manœuvrez fermement dans le sens des aiguilles d’une
montre. En fonction du rythme donné. La circulation de l’énergie
devient plus fluide au point traité. Lorsque la manœuvre est rapide et
superficielle elle dynamise, par contre, en cas de manœuvre lente et
profonde la circulation énergétique sera calmée.
La pression circulaire qui disperse se fait dans le sens inverse des
aiguilles d’une montre, elle disperse l’énergie accumulée sur un
point ou une zone. Effectuée rapidement et superficiellement elle
dynamise. Au contraire, lentement et en profondeur, elle calme.

Les reins
Commencez par le pied droit, par la zone des reins qui se trouve
face plantaire dans le prolongement du 2e ou 3e espace métatarsien
au milieu de la voûte plantaire, (juste au-dessus de la ligne de la
taille), délimitant la partie inférieure du rein. Pied droit D 12 à L 3
(décalage d’une vertèbre vers le bas du côté droit du fait de la
présence du Foie), Pied Gauche D 11 à L 2, cela correspond à un
demi pouce plus haut que du côté droit environ.
À l’aide du pouce, pratiquez des petites rotations sur la zone réflexe
du rein qui seront soit en sens horaire pour concentrer l’énergie, soit
antihoraire pour la disperser :
Si vous ne vous sentez pas à l’aise ou si cela est désagréable à la
personne, vous vous êtes peut-être trompé de sens.
Vous pouvez aussi employer la technique « patte de chat » en
modulant la pression tant dans son rythme que dans sa profondeur.
Faites de même sur le pied gauche repère zone réflexe des
vertèbres dorsales D 11 à L 2 pour trouver le rein.

Le plexus solaire

Placez les pouces sur les 2 pieds au niveau du point réflexe du


plexus solaire qui se trouve dans le V formé par les masses
musculaires en dessous des orteils.
Vous n’appuyez pratiquement pas, soyez juste dans la sensation de
vos pouces. Vous pouvez percevoir comme de petits battements de
cœur ou des picotements, cela est tout à fait normal, attendez que
cela se régularise dans les deux pieds pour continuer et terminer
votre séance. Ne restez pas plus de trois à quatre minutes sur cette
zone.
POUR FINIR LA SÉANCE

Placez vos paumes sur les plantes des pieds de la personne, sans
exercer de pressions, maintenez cette position quelques minutes.
Commencez par le talon puis poursuivez par le milieu du pied au
niveau de la voute plantaire pour finir au niveau des orteils.
Vous pouvez changer de position à la recherche des zones que vous
avez observées comme étant plus froides ou en souffrance.
Les manœuvres au niveau des pieds sont terminées.
N’hésitez pas à accorder à votre patient quelques minutes, pour lui
laisser le temps de remettre pied à terre et se reconnecter au monde
extérieur.
Essuyez délicatement les pieds de la personne.
Assistez-la quand elle se relève et dites-lui de le faire doucement,
car elle peut se sentir désorientée.
Avant qu’elle ne se lève, vous pouvez procéder à un petit balayage,
si elle se sent un peu déboussolée.
Pour cela, placez-vous derrière la personne et de votre main non
dominante tenez une épaule. Avec l’autre main, tracez un X en
partant d’une épaule et en vous rendant vers la hanche opposée
puis changez d’épaule pour vous rendre à l’autre hanche.
Renouvelez cette opération quatre fois.
Puis vous allez diviser le dos de la personne en quatre lignes
horizontales. Partez au niveau des épaules pour vous rendre vers le
bas du dos, et tirez des lignes transversales énergiquement, à partir
de chaque côté de la colonne vertébrale en traçant avec vos doigts
les mains apposées transversalement.
À la fin de la séance, conseillez à la personne de prendre un peu de
repos si possible.
Conseillez-lui de boire un peu plus d’eau après la séance et cela
durant 2 à 3 jours, ceci afin d’aider son organisme à se nettoyer. En
effet, le fait d’avoir travaillé sur ses pieds a permis de libérer des
toxines bloquées jusque là et votre patient peut être confronté à une
crise de guérison (voir p. 70).
6

SÉANCES POUR LES EXPERTS DÉBUTANTS


TRAITEMENT RÉFLEXE DE LA COLONNE
VERTÉBRALE

Vous voilà capable de passer au deuxième niveau, le traitement


réflexe de la colonne vertébrale.
La colonne vertébrale est composée de vertèbres (7 cervicales, 12
dorsales, 5 lombaires), du sacrum et du coccyx. Elle symbolise notre
architecture intérieure, notre axe, notre verticalité. La manœuvre
sera toujours effectuée sur les deux pieds.
Travaillez toujours du haut vers le bas, autrement dit partez du gros
orteil pour aller vers le talon, ceci afin d’éviter toute surcharge
énergétique et tension vers le haut susceptible d’entraîner des
migraines. Ceci arrive souvent chez les personnes dont le mental est
en surcharge. L’énergie est alors bloquée et ne pouvant se
disperser, s’accumule.
Si vous travaillez avec la manœuvre en chenille, la pression sera
moyenne voire faible, particulièrement dans les zones douloureuses.
REPÈRES ANATOMIQUES

Cervicales C 1 : articulation première et deuxième phalanges de


l’hallux Dorsales D 1 : articulation première phalange et premier
métatarsien ;
D 12 : base du 1er métatarsien
Lombaires L 1 : articulation de Lisfranc bord interne ;
L 3 : plus grande hauteur de voute
Sacrum : à la verticale de la malléole interne
Coccyx : à l’appui postérieur du talon
MANŒUVRES

Démarrez en appuyant doucement, à partir de l’articulation P1 P2 de


l’hallux, bord médial, correspondant à C1, niveau de la jonction entre
l’occiput et l’atlas.
Dans le cas où la zone cervicale serait douloureuse, allez
directement sur la zone du coccyx. Sinon poursuivez par
l’articulation métatarso-phalangienne de l’hallux. Descendez vers
l’articulation métatarso-phalangienne de l’hallux, afin de travailler la
zone des cervicales, mobilisez doucement cette articulation pour
travailler l’ensemble de la région du cou. Cette zone équilibre le
système nerveux crânien qui régule nos organes des sens.
Poursuivez par le premier métatarsien qui correspond aux dorsales
et à la première lombaire, cela équilibre le système sympathique.
Poursuivez jusqu’au point projeté à la verticale de la malléole
interne, point de jonction entre la cinquième lombaire et les
vertèbres du sacrum jusqu’à la zone antérieur d’appui du calcanéus,
point de jonction entre sacrum et coccyx.
Poursuivez par la zone du talon partie interne et postérieure du
calcanéus correspondant au coccyx.
Prenez le pied en sandwich entre vos mains bien à plat, vos doigts
placés au niveau du talon et sur le dessus du pied au niveau du cou
de pied et faîtes glisser vos mains vers les orteils, répétez cette
manœuvre deux à trois fois.
L’AUTO-TRAITEMENT : UNE BONNE FAÇON
D’APPRENDRE LE TOUCHER

Même si c’est nettement moins confortable que de recevoir un soin,


si vous n’avez jamais touché un pied, l’automassage peut être
intéressant avant de le faire sur les autres, voire de recevoir une
réflexologie. Fiez-vous à vos propres réactions physiques, elles vous
guideront.
Toutefois, vous devez observer quelques précautions. N’insistez pas
sur une zone douloureuse, cela ne sert à rien de vous faire souffrir.
Prenons un exemple : vous avez mal à l’estomac et, naturellement,
vous allez regarder dans un livre ou sur une planche de réflexologie
où se trouve la zone réflexe sur laquelle vous allez presser. Pourquoi
pas ? Cela dit, sans être formé et malgré vos bonnes intentions et
toute votre application à vouloir bien faire, les douleurs persistent et
des remontées gastriques apparaissent même… Pourquoi ?
La réflexologie ne repose pas sur une succession de points réflexes
qu’il suffirait de stimuler mécaniquement dans un certain ordre pour
traiter une problématique. Le corps est un tout qui fonctionne avec
sa propre intelligence,
chaque individu réagit de manière très différente aux mêmes stimuli.
De surcroît, plusieurs systèmes anatomiques peuvent être combinés
et de nombreux paramètres, y compris énergétiques voire
émotionnels, peuvent s’entremêler. C’est un peu comme
l’automédication, il ne faut pas faire n’importe quoi car vous
risqueriez fort de vous rendre compte à vos dépends de l’inefficacité
de cette méthode.
Les bienfaits la balle de tennis
Pour faire travailler les zones réflexes, prenez une balle que
vous faîtes rouler sous la plante du pied, jusqu’à vos orteils
de telle façon que la balle aille du talon jusqu’aux orteils et
revienne au talon. Faîtes plusieurs allers-retours en
appliquant des pressions différentes à chaque fois.
Alors oui à l’auto traitement, mais avec un minimum de
connaissances et de modération.
Vous pouvez reprendre les manœuvres précitées que vous effectuez
sur vos propres pieds. Vous pouvez utiliser sous vos pieds nus un
objet cylindrique (rouleau à pâtisserie, bouteille, balle de tennis).
Il existe des chaussures à picots qui sont vendues pour appliquer
sur soi un massage réflexe, elles sont à utiliser avec modération
pour être vraiment efficaces.
En effet, si elles sont utilisées trop longtemps, elles risquent d’agir
trop et de vous fatiguer et si vous vous y habituez, elles n’auront
plus aucune efficacité.
Rien de mieux que d’utiliser ses doigts.
TRAITEMENT ÉNERGÉTIQUE PIEDS ET MAINS
SELON LA ROUE DES MÉRIDIENS
TECHNIQUE DE BASE

Cette correction repose sur le trajet des méridiens chinois et


respecte le sens de la grande circulation énergétique.

Pour respecter le sens de la grande circulation énergétique, il


convient de passer d’un point à un autre dans un ordre bien précis.
Nous partons du point Poumon = P 1 et continuons par le point Gros
Intestin = G.I. 2, nous terminons par le point méridien Foie = F 12 ;
ainsi nous aurons respecté le sens de la grande circulation
énergétique, représentée sur le cercle ci-contre.
Pour commencer, prenez en pince le bord interne de l’ongle du
pouce sur le point méridien Poumon (1). Faîtes de même avec deux
doigts de l’autre main sur le point du Gros Intestin (2). qui se trouve
sur le bord interne de l’index.
Poursuivez en lâchant le point du méridien Poumon et connectez-
vous au point de l’Estomac (3) qui se trouve sur le bord externe du
2e orteil. Lâchez le point du Gros Intestin et connectez-vous au point
de la Rate/ Pancréas (4) qui se trouve sur le bord interne du gros
orteil (ou hallux). Poursuivez en lâchant le point du méridien
Estomac et connectez-vous au point du Cœur (5) qui se trouve sur
le bord interne de l’auriculaire. Poursuivez en lâchant le point du
méridien Rate/Pancréas et connectez-vous au point de l’Intestin
Grêle (6) qui se trouve sur le bord externe de l’auriculaire.
Poursuivez en lâchant le point du
méridien Cœur et connectez-vous au point de la Vessie (7) qui se
trouve sur le bord externe du cinquième orteil.
Poursuivez en lâchant le point du méridien Intestin Grêle et
connectez-vous au point du méridien du Rein (8) qui se trouve
symboliquement sur le bord interne de l’ongle du cinquième orteil.
Bon à savoir
Le point de départ du méridien du Rein se trouve en réalité
sous le pied, mais il envoie une expansion vers le cinquième
orteil où il se connecte au méridien de la Vessie.
Poursuivez en lâchant le point du méridien Vessie et connectez-vous
au point du méridien du Maître Cœur (9) qui se trouve sur le bord
interne de l’ongle du majeur.
Poursuivez en lâchant le point du méridien du Rein et connectez-
vous au point du Méridien Triple Réchauffeur (10) qui se trouve sur
le bord externe de l’ongle de l’annulaire.
Poursuivez en lâchant le point du méridien Maître Cœur et
connectez-vous au point de la Vésicule Biliaire (11) qui se trouve sur
le bord externe du 5e orteil.
Poursuivez en lâchant le point du méridien Triple Réchauffeur et
connectez-vous au point du Foie (12) qui se trouve sur le bord
externe du gros orteil. Terminez en lâchant le point de la Vésicule
Biliaire et connectez-vous au point du Poumon comme au début
bord interne du pouce.
Si vous voulez prolonger votre séance, vous pouvez reprendre la
dernière étape en prenant par le point P1 sur le pouce de l’autre
main, et vous continuez comme décrit précédemment.
UNE VARIANTE

Au lieu de tenir les points, vous pouvez les tapoter en alternance.


Une fois le point Poumon puis le point Gros Intestin, reprenez le
point Poumon puis le point Gros Intestin une dizaine de fois pour
passer au point suivant, Gros Intestin et le point Estomac une
dizaine de fois puis le point Estomac et le point Rate etc. jusqu’à ce
que vous terminiez par le point Foie du premier pied et le point
Poumon de la deuxième main.
Arrivé là, vous poursuivez jusqu’à finir le tour complet qui doit se
terminer par le point Poumon de la première main. Le tour est joué !
Terminez par un balayage énergétique basé sur les énergies
complémentaires yin et yang. Avec votre main gauche descendez
sur le côté externe de la jambe droite à partir du genou et poursuivez
jusqu’aux orteils extérieurs. De l’autre main, remontez à partir des
orteils internes le long du côté interne de la jambe jusqu’au genou.
Levez vos deux mains et repartez depuis les points d’origine sans
repasser au dessus du trajet effectué, puis faîtes de même sur
l’autre jambe.
Faîtes cette manœuvre trois à quatre fois.
QUELQUES POINTS POUR LES PETITS MAUX
DE TOUS LES JOURS

Ce sont des points qui vous permettent de vous soulager de


certaines douleurs, mais cela ne doit pas vous économiser d’aller
consulter votre médecin traitant ou un spécialiste, si la douleur
persiste.
NÉVRALGIE

Il s’agit une douleur liée au pincement d’un nerf. La réflexologie


marche très bien lorsque la douleur est naissante. Une fois installée,
il est beaucoup plus dur d’espérer des « miracles ».
Chez les personnes âgées ou déjà affaiblies physiquement, il faut
intervenir rapidement avec un traitement médical plus puissant si
aucun effet n’est ressenti : infiltrations, ostéopathie, séances de
kinésithérapie, pour éviter une perte d’autonomie rapide et difficile à
rattraper.
Névralgie du membre supérieur

La cervicalgie aiguë ou torticolis peut survenir après un effort, une


exposition au froid, ou être liée à une mauvaise position longtemps
maintenue.
Cela s’accompagne d’une douleur intense avec un blocage de la
nuque et du cou, une contracture est présente le plus souvent,
accompagnée d’une déviation de la tête afin d’atténuer la douleur.
Travaillez surtout sur la zone de l’épaule, effectuez des rotations
profondes sur la 5e tête métatarsienne et débordez sur la face
dorsale du 5e métatarsien. Ajoutez la zone de la colonne vertébrale
des cervicales jusqu’aux premières vertèbres dorsales, le long de la
première phalange du gros orteil sur le bord interne.
Malaxez sous la première phalange du gros orteil.
Poursuivez par les premières phalanges des autres orteils, face
plantaire et débordez sur les coussinets plantaires sous les orteils.
Névralgie du membre inférieur

Le membre inférieur est principalement innervé par le nerf crural et


le nerf sciatique.
La cruralgie est la douleur du devant du membre inférieur, la
sciatique celle de l’arrière et de la partie basse antérieure de la
jambe.

Commencez par le côté non douloureux et poursuivez du côté de la


jambe douloureuse.

Le nerf crural
Le trajet du nerf crural partant des espaces lombaires L 2, L 3 et L 4
passe par l’extérieur de la hanche, l’aine et surtout le devant de la
cuisse jusqu’au genou, parfois jusqu’au devant du tibia.
Ainsi, pour la névralgie crurale, longez et tournez autour de la
malléole interne en manœuvre en chenille. Faîtes ensuite de petites
rotations sur les points réflexes de la colonne vertébrale, L 2, L 3 et
L 4.

Puis rendez-vous sur le bord externe du talon et avancez en chenille


jusqu’à la styloïde.

Le nerf sciatique
Le nerf sciatique prend son origine au niveau des racines lombaires
L 4 et L 5 et au niveau du début du sacrum à S 1 et S 2.
Pour savoir quelle racine est atteinte, on fera mettre la personne :
• sur le talon : en cas de difficulté à marcher sur les talons, il
s’agit des racines lombaires L 4 et L 5.
• sur la pointe des pieds :si la personne n’arrive pas à marcher,
il s’agit des racines du sacrum, S 1 et S 2.

Il est possible que cela soit juste douloureux, dans ce cas travaillez
sur l’ensemble des racines de L 4 à S 2.

La zone réflexe des racines du nerf sciatique L 3 L 4 se trouve sur le


bord interne du pied au niveau de la plus grande hauteur de la
voute, et celle des racines L 5 - S1 se projette à la verticale de la
malléole interne.
Pour la névralgie sciatique, pratiquez de petites rotations sur les
points réflexes de la colonne vertébrale des racines de L 4 à S 1.
Faîtes de petites rotations au niveau de la petite cuvette qui se
trouve sous la malléole externe.
Répétez la manœuvre en rythme une dizaine de fois.
Tracez une ligne sous le tiers postérieur du talon, faîtes cette
manœuvre en chenille.

Stimulez les points terminaux des « méridiens » qui dépendent de la


branche du nerf atteint.
Tapotez le petit orteil au niveau du bord externe de la base de l’ongle
et au fond du quatrième espace.
S’il s’agit de la branche qui va au gros orteil, les points sont situés
l’un à l’extrémité de celui-ci dans l’angle de l’ongle, l’autre à la base
du doigt.
DOULEUR DU PIED

Il s’agit d’une déformation articulaire qui atteint l’articulation du


premier métatarsien avec la première phalange du gros orteil, cela
entraînant
Pratiquez de petites rotations sur le point situé près du deuxième
orteil à sa base.
Puis rendez-vous au milieu du cou de pied, dans le prolongement
des deuxième et troisième orteils, vous allez trouver un petit creux
entre deux tendons musculaires.
HALLUX VALGUS

des frottements avec la chaussure et pouvant devenir


particulièrement douloureux.
Vérifiez que vos chaussures sont bien adaptées à vos pieds en
largeur et en hauteur, ni trop hautes, ni trop basses car le résultat
sera aussi mauvais pour votre pied et pour votre dos.

ASTUCE
Avant d’en arriver à l’opération, vous pouvez vous
confectionner une attelle que vous placez la nuit de la
façon suivante.
Découpez une bande d’élastoplaste de petite largeur, puis
appliquez-la sur le bord du pied légèrement en arrière de la
malléole externe. Faîtes le tour du pied et longez le gros
orteil. Terminez votre trajet sur le côté du gros orteil qui se
trouve près du 2e orteil. Assurez-vous que vous soyez bien
dans un axe droit et que cela ne soit pas trop tendu afin de
ne pas tasser l’articulation.
Procédez à un balayage de la zone sensible, en allant du bout de
l’orteil vers la cheville, puis faîtes de toutes petites rotations très
douces sur les deux points situés sur le côté interne du pied, l’un en
avant de l’articulation de la première phalange du gros orteil et
l’autre en arrière de la tête métatarsienne.
L’ÉPINE CALCANÉENNE

Il s’agit d’une douleur plantaire située le long d’un tendon du côté


interne du pied ou au milieu.
Cela rend la marche très douloureuse voire parfois impossible.
Pour vous garantir qu’il s’agisse bien de cela, seule une radio peut le
mettre en évidence.
Le traitement le plus approprié en état d’inflammation est la mise au
repos de la zone, ce qui peut se faire grâce à la confection de
semelles orthopédiques appropriées.
Cependant, si cela ne fait que commencer, vous pouvez effectuer
une manœuvre sur les points suivants : Sur le dessus du pied en
son milieu entre deux tendons musculaires ;
En arrière et à la hauteur du sommet des malléoles, au dessus du
bord supérieur du calcanéus et près du tendon d’Achille.
Stimulez ces points pendant une à deux minutes chacun, plusieurs
fois. C’est une façon de détendre les muscles et de vous soulager.
Tirez sur les orteils, pliez-les avec la stimulation des points qui rend
les manœuvres quasi indolores. Les résultats vous surprendront au
bout de quelques jours déjà.
PRÉVENTION EN CAS DE JAMBE LOURDE

La sensation de jambe lourde peut s’accompagner de gonflement


des tissus ou d’œdèmes.
Placez votre pouce et votre index sur le dessous et le dessus du
pied en pinçant et en pompant la zone des espaces interdigitaux,
trois à quatre fois de suite puis éjectez vers l’espace métatarsien
base du 1er espace inter métatarsien.
Pompez le point situé en arrière de la fin du 1er espace métatarsien,
vous trouverez une cuvette située entre deux tendons musculaires,
aidez-vous du bout de vos pouces que vous alternez pour effectuer
ce mouvement de pompage.
Terminez par le pli du cou de pied dans le prolongement du
troisième orteil, faîtes de petites rotations à ce niveau.
LE COUP DE FROID

À pratiquer à l’approche des premiers frimas ou lors de symptômes


de type rhume.
Pincez la base du nez entre le pouce et l’index entre cinq à huit
minutes et répétez la manœuvre deux à trois fois par jour.
Frottez avec votre poing la bosse de bison qui est la vertèbre qui
dépasse en haut du dos, à la base du cou, puis frottez un poignet
l’un contre l’autre sur leur face interne, vous allez vous réchauffer.
Terminez en frottant énergiquement le point situé sur le pied au fond
du 4e espace métatarsien sur la face dorsale du pied, juste en avant
de la styloïde.
SURCROIT DE TRAVAIL INTELLECTUEL

Sur soi

Les photorécepteurs de la rétine de l’œil sont très nombreux ainsi


que les fibres nerveuses qui se rendent au système nerveux central,
ainsi le simple fait de fermer les yeux diminue de manière
considérable la charge de travail à faire sur soi.
Prenez cinq à dix minutes de votre temps, puis fermez les yeux,
placez vos mains en coupe sur le globe oculaire sans appuyer et
respirez tranquillement, vous pouvez écoutez de la musique ce qui
vous détendra. Puis tranquillement massez vous chaque orteil ; vous
pouvez aussi vous masser les doigts des mains, car cela est plus
pratique sur soi.
Sur les autres

Alors que la personne place ses mains en coupe sur ses yeux
fermés, vous lui massez les orteils et vous pouvez ajoutez à cela, les
manœuvres de bien-être déjà citées et terminez par les manœuvres
de stabilisation énergétique et le point du plexus solaire.
Bon à savoir !
Si vous ne vous sentez pas bien, ou une autre personne se
sent prête à s’évanouir, il existe un point à stimuler en
attendant les premiers secours. Il s’agit du point situé sous
le nez au milieu du petit sillon situé au dessus de la lèvre
supérieure.
7

FOIRE AUX QUESTIONS !


POURQUOI SENT-ON DES PIEDS ?

Cela provient des bactéries qui colonisent nos pieds et des toxines
que rejette notre peau.

CONSEILS
Nettoyez bien votre peau avec un savon respectant son
microfilm naturel protecteur. Séchez-vous bien les pieds et
dans la mesure du possible mettez des chaussettes en
fibres naturelles.
De plus, il faut savoir qu’un excès de protéines animales
augmente la libération de toxines et peut contribuer à
l’émission de ces mauvaises odeurs.
Il en va de même du poisson, de l’ail et des oignons, ce qui
ne signifie pas ne plus en manger, mais en consommer de
façon raisonnable.
L’apport en chlorophylle sous forme de légumes verts
permet d’absorber à l’intérieur du corps, ces mauvaises
odeurs.
LA RÉFLEXOLOGIE EST-ELLE DOULOUREUSE ?

La pression sur certaines zones réflexes peut s’avérer douloureuse.


Dans ce cas, le praticien n’insiste pas mais repasse ultérieurement
plusieurs fois de suite sans s’acharner pour ne pas obtenir l’effet
contraire.
La sensibilité ou la douleur ne sont pas forcément une contre-
indication.
En fonction des tissus et des douleurs que le praticien rencontre, il
ajuste sa pression. Rassurez-vous, les zones réflexes
particulièrement sensibles vont devenir de moins en moins
douloureuses au fil de la séance et des séances à venir.
LA DISPARITION DES DOULEURS À LA SUITE
D’UN SOIN EST-ELLE DÉFINITIVE ?

Dans certains cas la douleur peut être soulagée de façon immédiate


et disparaître définitivement. Si tel n’est pas le cas, afin de fixer le
résultat, il est souhaitable de poursuivre par une ou deux séances
supplémentaires.
Son efficacité est d’autant plus importante si les douleurs sont
superficielles et récentes. Cependant, s’il s’agit de problèmes plus
profonds et plus anciens, il est nécessaire d’en identifier la cause
pour soulager la personne. Il faut alors un plus grand nombre de
séances pour en venir à bout.
L’UTILISATION D’OUTILS EST ELLE
NÉCESSAIRE EN RÉFLEXOLOGIE?

En fonction du type de réflexologie, différents outils sont employés.


Il en existe une grande variété. Par exemple dans le Dien Chan,
massage du visage, son créateur a mis au point de multiples
instruments qu’il utilise en fonction des cas rencontrés. De par sa
forme et sa matière, chaque outil a sa spécificité, son rôle, ses
effets. Les stylets sont en bois, les peignes en aluminium, les petites
pointes en pierre...
On en utilise certains pour l’automassage, dans le cadre de la
réflexologie plantaire (pour les pieds) ou palmaire (pour les mains),
d’autres massent la tête. On retrouve aussi des rouleaux de
massage pour les pieds, des instruments à picots en bois ou en
silicone et certains appareils sont électriques. En réflexologie
plantaire, l’utilisation d’outils n’est pas du tout indispensable. En
effet, quel meilleur outil que la sensibilité de nos doigts et de nos
mains !
En fonction de la partie que nous allons utiliser (plat de la main,
paume qui enveloppe le pied, phalanges repliées en reptation,
pouce en chenille) nous effectuons des manœuvres multiples aux
effets très variés.
Les doigts sont plus précis que la main et l’articulation de l’index
nous permet d’agir en profondeur mais dans ce cas, il est difficile
d’apprécier la force de pression à donner et il faut donc être très
vigilant et déjà expert pour l’employer. En dehors des séances, il
existe différents accessoires qui permettent d’effectuer un
automassage des pieds.
Par-delà leur aspect ergonomique et esthétique, parfois discutables,
voire carrément « gadget », ces produits ne remplaceront nullement
une consultation en réflexologie.
La fabrication en série entrainant la standardisation de ces
accessoires révèle des lacunes. En effet, ils globalisent l’action sur
le pied et ne tiennent compte ni de la morphologie, ni de la
sensibilité de chacun.
QUELLE EST LA DIFFÉRENCE ENTRE LE
MASSAGE DU KINÉSITHÉRAPEUTE ET LES
MANŒUVRES EN RÉFLEXOLOGIE ?

Nous devons différencier les massages dit « de relaxation »,


s’appuyant en grande partie sur le bien être de l’individu des
massages thérapeutiques. En Occident, nous considérons le
massage comme « réparateur » : nous allons chez le
kinésithérapeute comme chez le médecin, lorsque quelque chose ne
va pas.
En France, le kinésithérapeute est le seul habilité à effectuer les
massages thérapeutiques, il est détenteur d’un diplôme d’État.
Il a à sa portée une grande variété de techniques de massage.
Il travaille sur les muscles en les pétrissant, par palpation, par
vibrations etc. Son but est de faire lâcher les tensions, les raideurs
musculaires et articulaires, de rééduquer des muscles qui ont été
blessés et de soulager les douleurs.
Il peut s’aider d’accessoires pour augmenter la relaxation
musculaire, la circulation sanguine ou lymphatique et rétablir la
circulation nerveuse.
Cela n’est pas le but en réflexologie plantaire où l’action ne se fait
pas sur les muscles, les articulations ou les organes, mais bien sur
les zones réflexes podales.
Cette technique s’apparente à la digipuncture ou acupressure qui se
module en fonction de chaque cas.
LA RÉFLEXOLOGIE PEUT-ELLE REMPLACER LA
MÉDECINE TRADITIONNELLE ?

La réflexologie ne remplacera jamais un traitement médical.


Ce n’est pas une science exacte, aucun praticien en réflexologie
plantaire ne peut prétendre avoir la certitude qu’après la séance, la
personne soit soulagée. Le praticien ne soigne rien, il n’est pas
censé guérir quelque pathologie que ce soit. Par son action, il ne fait
que faciliter la remise en route d’une circulation énergétique
paresseuse de la fonction d’un organe, ou la diminuer en cas de
suractivité énergétique.
Le résultat final est effectué par le pouvoir d’auto guérison de la
personne. Ainsi pour un même symptôme, avec une séance
identique nous n’obtenons pas le même résultat d’un individu à
l’autre.
Les conditions climatiques (froid, chaud, humidité, sécheresse, etc.),
l’énergie vitale et le niveau de fatigue de la personne, les éléments
stressants de sa vie, par exemple, sont autant de facteurs pouvant
avoir une incidence sur le taux de réussite de la séance.
Le réflexologue ne recommande en aucun cas à un patient de
modifier son traitement médicamenteux seul son médecin est
habilité à le faire. Il est important de constituer un réseau
d’accompagnants pour la personne et plus particulièrement dans
des pathologies lourdes.
Ainsi le praticien, encourage toujours la personne à rester en contact
avec son médecin pour l’informer de tout changement qu’il constate
afin que son traitement puisse être adapté aux changements
susceptibles d’intervenir après une séance de réflexologie.
Il est important de noter que la réflexologie plantaire n’a pas pour but
de remplacer votre médecin mais bien de proposer une technique
naturelle de santé utilisable par tous, efficace et sans danger, ni
effets secondaires. L’approche de la personne se fait de manière
globale, tenant compte de ses déséquilibres au-delà des seuls
symptômes apparents.
Le but de la réflexologie plantaire est d’harmoniser l’énergie vitale
permettant ainsi au corps de retrouver ses capacités d’auto
régulation et de guérison.
C’est par un travail basé sur l’ouverture, le respect et mené avec
intelligence de tous les intervenants, (médecins, auxiliaires
médicaux et partenaires de santé) que le consultant peut espérer
être le mieux accompagné.
LA RÉFLEXOLOGIE PEUT-ELLE ÊTRE
ASSIMILÉE À UN SOIN MÉDICAL ?

Comme toute technique de « soins alternatifs », la réflexologie se


situe hors des professions médicales et paramédicales, néanmoins
le réflexologue fait partie des partenaires de santé qui collaborent et
soutiennent la médecine traditionnelle et les différentes thérapies.
La réflexologie permet de faciliter la remise en route de la circulation
énergétique ralentie ou bloquée, mais elle ne guérit pas ni ne soigne
les pathologies comme peuvent le faire les médecines allopathique
et homéopathique.
De plus, l’insuffisance de recherches à ce jour, tout au moins en
France, ne permet pas de l’intégrer dans les méthodes de soins
médicaux ou paramédicaux. Cependant, bien que son application ne
suive pas forcément des règles dites scientifiques, nous pouvons
affirmer que la réflexologie plantaire a fait ses preuves et qu’elle
s’intègre parfaitement dans les techniques énergétiques au service
des méthodes de soins traditionnels.
Nous pouvons dire que la réflexologie s’intègre parfaitement dans
les méthodes de soins naturels et qu’elle a un rôle de premier rang
dans la prévention. Elle est le trait d’union entre les méthodes de
bien-être traditionnelles et les méthodes de soins classiques et va
devenir progressivement une des méthodes incontournables dans
notre parcours de santé.
LA RÉFLEXOLOGIE RÉUSSIT-ELLE À TOUS LES
COUPS ?

Pas toujours… Si la réflexologie était une panacée universelle, cela


se saurait.
L’obtention d’un résultat positif reste à ce jour inexpliqué.
Cela est sans doute lié à la subtile alchimie entre la confiance que
place la personne en son praticien et la qualité de leur
communication.
Tout dépend également de ce qui est recherché et l’état d’esprit de
celui qui reçoit. Mais il est certain que le temps consacré à l’écoute
de l’autre, l’empathie, la porte d’entrée liée au toucher… font que «
le courant passe » ou non.
Naturellement, le professionnalisme du réflexologue y est également
pour quelque chose, mais ce n’est pas l’unique facteur.
COMMENT TROUVER UN BON RÉFLEXOLOGUE
?

Par le bouche à oreille.


En discutant avec vos interlocuteurs médicaux et paramédicaux
habituels, s’ils sont en accord avec ces techniques.
En passant par les groupements professionnels, les sites internet qui
répertorient nos professions.
LES RÉFLEXOLOGUES TRAVAILLENT-ILS DE
FAÇON IDENTIQUE?

Il existe différents types de réflexologie plantaire, ce qui amène les


praticiens à travailler différemment.
Certains, plus proches des traditions orientales, ont une main assez
ferme. D’autres, plus proches de techniques énergétiques,
n’emploient le toucher que très superficiellement.
La technique Ingham, par exemple, se situe entre les deux.
C’est une réflexologie adaptée à la population occidentale qui n’est
pas habituée aux soins très énergiques et douloureux.
De manière générale, il est important qu’indépendamment de la
technique employée, le réflexologue que vous allez consulter soit
bien formé.
La profession n’étant pas encore reconnue officiellement, le terme
de formation regroupe le meilleur et du moins bon.
Ainsi, d’un praticien à l’autre, les techniques employées sont
différentes en fonction de la formation suivie.
En règle générale, les manœuvres de réflexologie pure ne doivent
pas durer plus de vingt minutes sous peine de fatiguer inutilement
l’organisme.
Par contre les manœuvres de bien-être sur le pied peuvent durer
plus longtemps.
En général, les deux types de travail s’entremêlent, sans même que
vous ne vous en rendiez compte.
Les manœuvres de réflexologie pure consistent en des pressions
sur des points réflexes bien définis sur le pied où le praticien
applique des reptations, des rotations, des pressions appuyées et
relâchées de façon ponctuelle, contrairement aux manœuvres de
bien-être qui s’effectuent sur une zone plus large et moins précise.
Il existe aussi un courant Sud Africain qui travaille plus en
énergétique pure qu’en pressions appuyées comme dans la
méthode Ingham.
À partir de là, le choix est à faire en fonction de votre personnalité et
de ce que vous désirez.
Je ne peux pas dire que telle technique soit meilleure que telle autre.
En effet nous sommes tous différents : ce qui convient à l’un ne
correspond pas forcément à ce qu’il y a de mieux pour l’autre.
QUEL EST LE PRIX D’UNE SÉANCE?

Le prix est fonction de la loi de l’offre et de la demande, il est


naturellement plus élevé dans les régions où ces techniques sont
connues et répandues.
Il peut varier d’une région à l’autre, allant de 40 à 120 euros. Cela
peut s’expliquer par la diversité des charges, il existe notamment
moins de charges locatives dans une zone rurale et peu touristique
qu’en milieu urbain et dans les zones touristiques.
Tout dépend de la localité, de l’emplacement, de la notoriété, de la
décoration du lieu.
Les séances à domiciles sont plus chères car le praticien engage
des frais de déplacements.
Le tarif varie également en fonction du cadre dans lequel vous
recevrez ce soin, certains centres plus ou moins luxueux vous
proposant différents services en plus de la réflexologie sont
naturellement à des tarifs souvent plus élevés que dans un cabinet
privé.
Certains praticiens peuvent vous proposer une série de séances à
un prix promotionnel ou dégressif.
C’est une façon de vous fidéliser et de vous permettre d’intégrer la
réflexologie dans votre vie quotidienne en tant qu’hygiène de vie.
Il faut tenir compte également du temps de séance. Naturellement,
une séance d’une demi-heure devrait être moins chère qu’une
séance d’une heure.
Vous pouvez également vous rapprocher d’organismes
professionnels qui regroupent un certains nombres de réflexologues.
Cela vous donne la possibilité de consulter le prix demandé par
différents praticiens situés près de chez vous et l’avantage est que
ces informations sont actualisées.
LA SÉANCE DE RÉFLEXOLOGIE PEUT-ELLE
ÊTRE REMBOURSÉE PAR CERTAINES
MUTUELLES?

Oui, les mutuelles se rendent comptent de plus en plus de


l’importance du côté préventif de la santé.
De plus, la réflexologie comme bon nombre d’autres méthodes de
soins énergétiques naturels, commence à être reconnue par le
grand public pour les bienfaits qu’elle apporte.
La diminution de remboursement des médicaments amène à une
prise de conscience pour nombre d’entre nous.
Cela permet de considérer la santé sous un autre aspect. La mise
en œuvre sur le plan de la santé s’oriente vers la prévention comme
en médecine chinoise, il devient approprié de dire « mieux vaux
prévenir que guérir ».
C’est ainsi qu’il faut considérer la réflexologie comme s’intégrant
dans un programme de soins préventifs.
Grâce à cette prise de conscience, nous pouvons espérer qu’un plus
grand choix nous sera donné par la suite sur la façon de prendre
soin de nous. C’est ainsi que nous avons à présent plusieurs
mutuelles qui vous proposent un forfait annuel de remboursement de
séances telles que la réflexologie. Certains organismes ont établi un
partenariat entre les mutuelles et les partenaires de santé, comme
l’Association Amavie qui en fait partie.
POURQUOI UN TEL REGAIN POUR LA
RÉFLEXOLOGIE?

C’est peut-être du au fait du développement de l’acupuncture en


occident, car pour beaucoup de gens, la réflexologie s’y apparente.
L’idée de pouvoir traiter à distance un organe ou une fonction
organique n’est plus à prouver. C’est en ce sens que l’acupuncture
et la réflexologie se retrouvent.
Les progrès de la recherche médicale moderne (analyses
qualitatives et quantitatives, expérimentations cliniques, etc.), ont
bénéficié à la réflexologie qui en vient peu à peu à utiliser ces
mêmes protocoles d’expérimentation pour mettre en valeur ses
propres résultats.
Auparavant lorsqu’on parlait santé, on n’en considérait que le
versant thérapeutique. Aujourd’hui, s’ouvre la page de la prévention
et de la prise en charge par chacun de sa propre santé.
Enfin, tout un pan de la médecine traditionnelle ainsi que de la
pharmacopée a compris l’intérêt d’une collaboration entre les
différents partenaires de santé pour le bien être des citoyens de
demain.
Beaucoup d’entre vous peuvent se montrer sceptiques et cela est
bien légitime. Je vous conseille de tenter l’expérience afin de vous
forger une opinion propre.
PEUT-ON ASSOCIER D’AUTRES MÉTHODES EN
PARALLÈLE À LA RÉFLEXOLOGIE?

Cela dépend de la réactivité de votre organisme qui réagit plus ou


moins vite en fonction du moment. Il n’y a peut-être pas intérêt au
cours d’une même semaine d’appliquer d’autres méthodes agissant
directement sur le corps.
D’autres méthodes de développement personnel ne faisant pas
appel à la même porte d’entrée sensorielle que la réflexologie
peuvent être conseillées sans avoir d’interaction avec le travail
effectué. Comme il ne s’agit pas du toucher, elles n’ont pas la même
incidence. L’organisme peut ainsi prendre son temps pour réagir
sans être bousculé. L’association de ces différentes techniques crée
une synergie qui aboutit à un résultat plus rapide et durable.
Pour une personne stressée, sophrologie et relaxation, bien que
différentes de la réflexologie, n’en sont pas moins complémentaires
car elles amènent à un meilleur état de bien-être et à une détente
plus profonde.
La thérapie de zones du Docteur Fitzgerald a été utilisée avec la
chromothérapie. Certains praticiens associent ces deux techniques,
l’emploi des ondes chromatiques semble accélérer la pertinence des
manœuvres effectuées en réflexologie. Chaque couleur possède
son propre champ d’action. Le praticien utilise en fonction du cas
rencontré un type particulier de faisceau lumineux.
L’association de la réflexologie plantaire à l’ostéopathie me semble
particulièrement bénéfique. Le réflexologue prépare le terrain en
amenant une détente musculaire de la zone à traiter, ce qui permet
ensuite à l’ostéopathe d’effectuer son travail beaucoup plus
facilement.
INDEX
A

abdomen
accident vasculaire cérébral
accompagnement
addiction
anatomie
anesthésie
angoisse
arc réflexe
assurances
asthme
auto-traitement
B

bien-être
C

cancer
cervicales
chaussettes
chaussures
coccyx
colonne vertébrale
conducteurs
contre-indications
coup de froid
crise de guérison
cycle menstruel
D

décontracter
dépression
détendre
détente
diabète
dorsales
douleur plantaire
drainer
dynamiser
E

effets secondaires
éléments
émonctoire
émotion
énergie
équilibre
extension
F

fédérations
foie
G

glandes endocrines
H

hospitalisation
I

infections
intestin Grêle
intestins
J

jambe lourde
L

lombaires
lourdeurs
M

main
traitement
manipulation
de la chenille
effleurage
essuie-glace
étirement
extension
flexion
lignes horizontales
lymphatique
malléole
orteils
pattes de chat
paumes
peigne
pression
pressions circulaires
rotation
massage
chinois
médecine
chinoise
traditionnelle
ménopause
méridien
main
Maître Cœur
pied
Poumon
Rein
Triple Réchauffeur
mutuelles
N

nerf
crural
sciatique
neurones
névralgie
nocicepteurs
O

organe
Estomac
Foie
Pancrés
Rate
Reins
Vésicule Biliaire
Vessie
orteils
outils
P

pathologies
peau
petit bassin
pied
ampoule
carré
cor
crevasse
douleur
droit
eczéma
égyptien
gauche
grec
humide
maux
mycose
ongles incarnés
romain
sec
traitement
verrue
plantes
plexus solaire
point
cartographie
de terminaison
Estomac
Foie
Gros Intestin
Gros Intestin G.1. 2
Poumon
Poumon P 1
Rate/Pancréas
réflexe
Vésicule Biliaire
Vessie
posologie
prévention
professionnels
psychiatrie
Q

Qi
R

rate
récepteurs
de pression
sensoriels
réflexologie
plantaire podale
rein
rhumes
S

sacrum
séance
déroulement
durée
enfant
fin
fréquence
nourrisson
préparation
prix
sinus
soins
stérilité
stimuler
stress
surcroit de travail intellectuel
système nerveux
T

talons
tête
thérapie
par zones
thorax
toucher
auto-traitement
nourrisson
transpiration
tronc
troubles digestifs
V

voies respiratoires

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