Bac S 2012 Amérique du nord CORRECTION © http://labolycee.

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EXERCICE I : ÉRUPTION DE LA MONTAGNE PELÉE EN 1902 (10 points)

1. Équations horaires du mouvement

1.1. Dans le référentiel terrestre choisi, le système d’étude est le bloc de matière, de
masse m. **
1 2. Le système n’est soumis qu’à son poids, il est donc en chute libre. On néglige, en
effet les forces de frottements dues à l’air et la poussée d’Archimède.
Comme on travaille dans un référentiel supposé galiléen, on peut appliquer la deuxième loi
de NEWTON au système : *
D’où

Ainsi et *
**
donc ax(t) = 0 az(t) = – g

dv x (t)
1.3. Par définition, d’où ax(t) = =0
dt
dv z (t)
Et az(t) = =–g
dt
*
Par intégration vx(t) = k1
vz(t) = – g.t + k2 où k1 et k2 : constantes d’intégrations

Ces constantes se déterminent grâce aux conditions initiales : (vo.cosα ; v0.sinα)

D’autre part : vx(0) = k1 = vo.cosα et vz(0) = k2 = v0.sinα

Finalement : vx(t) = vo.cosα *

vz(t) = – g.t + v0.sinα

dx(t)
Par définition, d’où vx(t) =
dt
dz(t)
et vz(t) =
dt

Par intégration x(t) = (vo.cosα).t + k’1

1 *
z(t) = – .g.t² + (v0.sinα).t + k’2
2
k’1 et k’2 : constantes d’intégrations obtenues avec les conditions initiales :
x(0) = 0 et z(0) = 0 donc k'1 = 0 et k’2 = 0

1 2
Soit : x(t) = (v0.cos).t z(t) = – g.t + (v0.sin). t
2 *
 uuur
2. Bloc éjecté du cratère avec une vitesse initiale verticale v 01

2.1. Si la vitesse initiale est verticale, alors α = 90°.

D’après la question 1.3. vx(t) = vo1.cos90 alors vx(t) = 0
**
vz(t) = -g.t + v01.sin90 alors vz(t) = -g.t + v01

D’après la question 1.4. x(t) = (v01.cos90).t alors x(t) = 0

1 1 2
z(t) = – g.t2 + (v01.sin90). t alors z(t) = – g.t + v01.t
2 2

2.2. Quand le bloc a atteint son altitude maximale h, sa vitesse vz est nulle.
vz(tS) = 0 = – g.tS + v01
*
v
tS = 01
g
1
2.3. D’après la question 2.1. z(tS) = – g.tS2 + v01.tS = h
2
En remplaçant tS par son expression du 2.2. il vient :
2 2 2
1 v 01 2 v 01 1 v 01 v 01 1 v 01
h = – g.( ) + v01.( )=– + = *
2 g g 2 g g 2 g

d’où v01² = 2.g.h et v 01 = 2.g.h

2.4. Si h = 400 m alors v 01 = 2  9,8  400 = 89 m.s-1

uuur
3. Bloc éjecté du cratère avec une vitesse initiale oblique v 02 *
x(t)
3.1.1. D’après la question 1.3. x(t) = (v02.cos).t soit t =
v 02 .cos
1 2
z(t) = – g.t + (v02.sin). t
2 *
En remplaçant t dans l’expression de z(t), on obtient :
2
1  x(t)   x(t) 
z(t) = – .g.   + (v02.sin).  
2  v 02 .cos   v 02 .cos 
1 x(t)2
z(t) = – .g. 2 + (tan).x(t)
2 v 02 .cos2

3.1.2. Quand le bloc touche le sol, z(t) = – 800 m et x(t) = 1,8 km = 1,8×103 m
1 x 2 (t)
D’après l’équation précédente : z(t) – tan.x(t) = – g. 2
2 v 02 .cos2
-2.(z  t  - tanα.x  t  ) x 2 (t)
= 2
g v 02 .cos2
g.x 2 (t)
2
v 02 .cos 2 =
-2.(z  t  - tanα.x(t))
2 g.x 2 (t)
v 02 =
-2.(z  t  - x(t).tanα).cos2
 g.x 2 (t)
v02 =
-2.(z  t  - x(t).tanα).cos2
9,8  (1,8  103 )2
V02 = = 1,1×102 m.s-1
-2  (-800 - 1,8  10  tan43)  cos 43
3 2 *
La vitesse calculée est très proche de celle donnée dans le texte 2.
*
3.2.1. Énergie cinétique : Ec = ½ m.v²
Énergie potentielle de pesanteur : EPP = m.g.z avec z = 0 pour la position initiale du
bloc.
Énergie mécanique :Em = Ec + EPP

Àt=0 Ec(0) = ½ m.v02² Ec(0) = ½ ×500×110² = 3,03×106 J *

EPP(0) = m.g.z EPP(0) = 0 J

Em(0) = Ec(0) + EPP(0) = EC(0) = 3,03×106 J

3.2.2. Au point le plus élevé de la trajectoire Em = 3,03×106 J car l’énergie mécanique se

conserve.
Le vecteur vitesse est horizontal et d’après 1.3. on a (vx(t) = v02. cos α ; vz(t) = 0).

Je sais que: Ec = ½ m.vC2 = ½ m.(v02. cos α)² *

D’où Ec = ½×500×(110×cos43)² = 1,6×106 J

Et EPP = Em – EC = 3,03×106 – 1,6×106 = 1,4×106 J

3.2.3. altitude maximale h’ : EPP = m.g.h’

E
h’ = PP
m.g
1,4  106
h’ = = 2,9×102 m
500  9, 8 *

3.2.4. D’après 1.3. :

x(t) = (v02.cos).t donc x(t) est une fonction linéaire du temps, sa courbe représentative
est une droite passant par l’origine. x(t) correspond à la courbe n°1. *
1
z(t) = – g.t2 + (v0.sin).t ainsi la courbe représentative de z(t) est une parabole.
2
z(t) est représentée par la courbe n°2.

Pour z = h’ (sommet de la courbe n°2), on trouve

graphiquement xC égale à environ 600 m. *

xC
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EXERCICE II – DÉTECTEUR DE FUMÉES (5 points)
–27 –26
1. Poids de la particule α : P = mα . g d’où P = 6,64×10 × 9,81 = 6,51×10 N
U –19 9,0 –17 *
Force électrostatique : Fe = qα.E = 2e. d’où Fe = 2 × 1,6×10 × 2
= 9,6×10 N
d 3,0  10
On vérifie que la force électrique est très largement supérieure à la force poids, en faisant le rapport des
9 3
deux valeurs Fe/ P = 10 > 10

2. Dans un condensateur plan, le champ

ur
électrique E a une direction perpendiculaire *
aux plaques, et un sens orienté vers la plaque
chargée négativement. uur
Pour la force électrostatique, comme Fe ur
uur ur E *
Fe  2.e.E , elle possède les mêmes sens et
ur
direction que E .
ur uur
*
Remarque : E et Fe sont représentés sans
soucis d’échelle, et chaque vecteur possède
sa propre échelle.

3. On applique la deuxième loi de Newton au

système {particule α}, dans le référentiel terrestre supposé galiléen.

D’où
*

Ainsi et

ur
Le vecteur accélération a même sens et même direction que le vecteur champ E .
Par projection suivant les axes du repère, on obtient

Comme , en primitivant on obtient

où C1 et C2 sont des constantes d’intégration qui dépendent des conditions initiales.

À t = 0,

On en déduit que C1 = v0 et C2 = 0.

Donc

*
  x  v 0 .t  C3
uuur 
Comme , donc OG  2.e.U 2 ,
 y  .t  C 4
 2.m .d
 x  v 0 .t  C3
uuur 
ainsi OG  e.U 2 .
 y  .t  C 4
 m .d
uuur  x  0
À t = 0, le point G est confondu avec l’origine du repère OG  , on en déduit que
y  0
C3 = C4 = 0.
 x  v 0 .t (1) *
uuur 
Ainsi OG  e.U 2
 y  m .d .t (2)
 

x L
4. D’après l’équation horaire (1), t = . Avec x = L, on a t = .
v0 v0 *
2
e.U  L  *
On remplace t par cette expression dans l’équation horaire (2) : y L  .  .
m .d  v 0 
2
1,6  1019  9,00  4,0  102 
yL  27 2 
. 7 
–8
= 4,5×10 m
6,64  10  3,0  10  1,6  10 
La valeur de yL est très proche de zéro, ainsi la particule n’a quasiment pas été déviée. On peut considérer
que sa trajectoire est une droite et donc que le mouvement est rectiligne.

BAC S 2013 Antilles Guyane Session remplacement EXERCICE 3

DE HUBBLE A JAMES WEBB (4 POINTS) CORRECTION © http://labolycee.org

1. Le télescope Hubble évolue à une altitude constante de la surface de la Terre. Dans le référentiel
géocentrique, sa trajectoire est un cercle.
*
2. La 2ème loi de Newton appliquée au système {télescope}, dans le référentiel géocentrique supposé
galiléen indique.
En considérant que le télescope n’est soumis qu’à la force d’attraction gravitationnelle de la Terre, on a

Or = G. .
*

D’où = G. .

Ainsi = G. .

D’autre part, = . + .
DONC = 0 On en déduit donc que la vitesse est constante et que le mouvement est
*
uniforme.

G.MT v2
3. D'après la question précédente, on a 
R T  h 
2
R T  h  *
G.MT
On en déduit que v .
RT  h
4. Pendant une période T, le satellite parcourt son orbite de longueur 2π(RT + h) à la vitesse v, donc
2 .(RT  h) *
T= .
v
5. Énoncé de la 3ème loi de Kepler : Le rapport du carré de la période de révolution par le cube du demi-
grand axe de l'ellipse (ou du cube du rayon du cercle) est une constante qui ne dépend que du centre *
attracteur.

24 ².(RT  h)2

D'après la question 4 : T =
v2 *
G.MT
D'après la question 3 : v 
2

RT  h
4 ².(R T  h)2 4 ².(RT  h)
3
On en déduit que : T 
2
=
G.MT G.MT
RT  h

Finalement en posant r = RT + h , le rayon de l'orbite on obtient

6. On déduit de la q5 :
4 ².(RT  h)3 *
T=
G.MT
Calcul : Pour calculer la valeur de T : RT et h sont à exprimer en m
4 ²  ((6370  600)  103 )3 3
T= 11
= 5,79×10 s = 96,6 min
6,67  10  5,97  10 24