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‫الجمهورية الجزائرية الديمقراطية الشعبية‬

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET


POPULAIRE
‫وزارة التعليم العالي والبحث العلمي‬
MINISTERE de l'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA
RECHERCHE SCIENTIFIQUE
‫جامعة عبدالحميد بن باديس مستغانم‬
UNIVERSITE ABDELHAMID IBN BADIS MOSTAGANEM

FACULTE DES SCIENCES DE LA NATURE & DE LA VIE

DEPARTEMENT DE BIOLOGIE

THESE DE DOCTORAT LMD 3ème Cycle


DOMAINE : Sciences de la Nature et de la Vie
FILIERE : Sciences Biologiques
SPECIALITE : Pharmacologie Expérimentale

THEME

Contribution à l’étude phytothérapeutique : neuroprotectrice,


anti-inflammatoire, anti-ulcère, antidiabétique et antioxydante
des dattes Algériennes (Phoenix dactylifera L.)
-Etude in vitro et in vivo-

Présenté par :
Mme CHENINI-BENDIAB Hadjer

Devant le jury :

Président : Pr Chibani Abdelwahab Univ de Mostaganem


Rapporteur : Pr Djebli Noureddine Univ de Mostaganem
Examinateur : Pr Belyagoubi-Benhamou Nabila Univ Aboubakr belkaid -Tlemcen-
Examinateur : Pr Kharoubi Omar Univ Ahmed Benbela -Oran 1-

Laboratoire de « Pharmacognosie & Apy-Phytothérapie »


Année universitaire 2021-2022

….
« Remerciements »

« L’achèvement de ce travail mené sur plusieurs années me procure une grande satisfaction, et
représente une véritable consécration d’efforts et de sacrifices, fournis lors de mon cursus »

Avant tout, je remercie ALLAH, de m’avoir permis d’atteindre cet objectif et de m’avoir
donné la force et le courage d’y arriver

Je tiens à remercier vivement mon directeur de thèse le « Pr DJEBLI Noureddine »,


« mon mentor», de m’avoir accordé sa confiance, son aide, et sa disponibilité pour la réalisation
de ce travail. Je lui suis reconnaissante de m’avoir fait bénéficier de sa grande compétence, de
son professionnalisme, son dynamisme, et de sa bienveillance à mon égard. Je voudrais lui
assurer mon estime et ma profonde gratitude.

Je suis très honorée de la présence des membres du jury et je tiens à remercier :

Monsieur le Pr CHIBANI de l’université de Mostaganem de m’avoir fait l’honneur de présider


le jury de cette thèse, et pour l’intérêt qu’il a porté à ce travail. Toute en lui adressant mon
immense estime et respect.

Madame la Pr BELYAGOUBI-BENHAMOU de l’université de Tlemcen, pour sa participation


à ce jury de thèse en qualité d’examinatrice et pour le temps consacré à l’évaluation de ce
travail. En tenant à lui montrer ma sincère gratitude.

Monsieur le Pr KHAROUBI de l’université d’Oran, pour l’intérêt qu’il a manifesté en


participant en qualité d’examinateur à ce jury, et d’avoir apporté ses connaissances scientifiques
au profit de l’expertise de ma thèse. Je lui adresse ma haute considération.

Je remercie Pr KOLAYLI de l’université de Trabzon –Turquie- pour l’accueil qu’elle m’a


attribuée au sein de son laboratoire de recherche, et d’avoir partagé avec moi ses connaissances
afin de compléter mon travail. Tout en lui exprimant ma sincère gratitude pour sa disponibilité
et son soutien tout au long de mon stage. Sans oublier le doctorant KARA YAKUB, qui m’a
énormément aidée lors de mes expériences au laboratoire.

Mes remerciements s’adressent également au Dr Takerli Ibtissem, médecin spécialiste en


anatomopathologie, pour l’aide qu’elle m’a apportée dans l’interprétation histopathologique de
mes résultats de recherches. Ainsi que de m’avoir ouvert les portes de son laboratoire, dont le
plateau technique m’a été d’un grand apport.
Merci également au Dr SEBAAT, médecin spécialiste en hémobiologie, pour son aide précieuse
et sa disponibilité.

Je souhaite remercier tous mes amis et collègues ; enseignants et doctorants du laboratoire


« Pharmacognosie et Apy-phytothérapie » pour leur soutien et leur gentillesse. En particulier la
doctorante Melle Taleb Rabiaa ElAdouaia, pour sa sympathie et son aide.

Je voudrais également remercier l’ingénieure de laboratoire « Pharmacognosie et


Apy-phytothérapie » Mme MEDJAHED Wahiba pour son attention, son amabilité, et qui m’a
permis de travailler dans de bonnes conditions grâce à son professionnalisme.

Je ne veux pas oublier de remercier les étudiants en master de la spécialité


« Pharmacotoxicologie » promotions 2018-2019-2020-2021 pour leur contribution à la
réalisation de mes travaux de recherche en particulier in vivo.

Un grand merci également à l’illustre famille de phoeniciculteur « AIDI Mosbah et fils », de la


région de Tolga, wilaya de Biskra, pour leur générosité et leur contribution entant que notre
fournisseur de dattes (Deglet Nour).

Ces remerciements seraient incomplets s’ils ne mentionnaient pas tous les membres de ma
famille qui m’ont aidée, épaulée et réconfortée tout le long de ce travail, en particulier :

Mes très chers parents, mes premiers modèles, mon assurance et mes premiers soutiens

Mon mari et mes enfants, mon équilibre et mon bonheur

Mes sœurs, mon refuge et ma ressource

Mon frère, ma protection

Mes beaux-parents, mes seconds parents

Ma belle-sœur et ses enfants, ma quiétude et mon harmonie

Ma meilleure amie, ma confidente.


Résumé

Le fruit dattier (Phoenix dactylifera L.) représente un patrimoine national, par ses qualités
gustatives et nutritives, mais pas seulement, grâce à sa richesse en composés phytochimiques
actifs, il pourrait être considéré comme un nouveau potentiel thérapeutique. Pour ces raisons,
ce produit naturel a fait l’objet de notre étude. En premier lieu une analyse phytochimique des
extraits de pulpes et de noyaux de dattes a été réalisée par détermination de la teneur des
composés phénoliques tels que les phénols totaux, les flavonoïdes, tanins condensés et tanins
hydrolysables par les méthodes colorimétriques. Une analyse chromatographique du profil des
acides phénols et des flavonoïdes a été également effectuée par HPLC-UV, ainsi que des
sucres à l'aide d'un détecteur d’indice de réfraction (RID) avec HPLC. En second, des
évaluations in vivo des activités biologiques telles que ; antioxydante, antiinflammatoire,
antidiabétique, antiulcéreuse et neuroprotectrice ont été réalisées pour les extraits aqueux de
pulpes et de noyaux de dattes. Les résultats de l’investigation phytochimique ont mis en
évidence la richesse des noyaux de dattes en composés phénoliques. L’analyse par HPLC-UV
a révélé la présence de 13 et 11 acides phénols et flavonoïdes dans les extraits éthanoliques de
pulpe et de noyaux de dattes respectivement avec différentes concentrations. Alors que les
teneurs en glucose, fructose et saccharose étaient plus importantes dans l’extrait de pulpes de
dattes. Les résultats des évaluations in vivo des activités biologiques étudiées par les différents
paramètres investigués à savoir ; les pourcentages d’augmentation et d’inhibition de l’œdème
pour l’activité antiinflammatoire, la glycémie et l’évolution pondérale pour l’activité
antidiabétique, la fonction rénale et hépatique pour l’activité antioxydante, l’indice d’ulcère et
le pourcentage d’inhibition gastrique pour l’activité antiulcéreuse et les tests de comportement
et de mémoire pour l’activité anti Alzheimer, ont indiqué des effets prophylactiques et /ou
curatifs des extraits aqueux de pulpes et de noyaux de dattes. Ces données ont été soutenues et
confirmées par des examens histologiques établis sur les organes cibles de chaque pathologie
tels que la patte, le pancréas, le foie, les reins, l’estomac et le cerveau. Cette recherche a
permis de démonter le potentiel thérapeutique de pulpes et de noyaux de dattes Algériennes
(P. dactylifera L.), qui pourrait être éventuellement exploité dans le développement de
nouvelles formulations pharmaceutiques.

Mots clés : Phoenix dactylifera L., antioxydant, antiinflammatoire, antidiabétique, anti-ulcère,


neuroprotecteur.
Abstract

The date fruit (Phoenix dactylifera L.) represents a national heritage, by its gustatory and
nutritional qualities, but not only, owing to its richness in active phytochemical compounds, it
could be considered as a new therapeutic potential. For these reasons, this natural product was
the object of our study. Firstly, a determination of the phytochemical composition of date
pulps and seeds was carried out by determining the content of phenolic compounds such as
total phenols, flavonoids, condensed tannins and hydrolysable tannins by colorimetric
methods. A chromatographic analysis was also performed of the phenolic acids and
flavonoids profile by HPLC-UV, as well as an analysis of sugars using a refractive index
detector (RID) with HPLC. Secondly, in vivo evaluations of biological activities such as;
antioxidant, anti-inflammatory, antidiabetic, antiulcer and neuroprotective were carried out
for the aqueous date pulps and seeds extracts. The results of the phytochemical investigation
highlighted the richness of date seeds in phenolic compounds. The HPLC-UV analysis
revealed the presence of 13 and 11 phenolic acids and flavonoids in the ethanolic date pulps
and seeds extracts respectively with different concentrations. While the contents of glucose,
fructose and sucrose were more important in the date pulps extract. The results of the in vivo
evaluations of the biological activities studied by the different parameters investigated such
as; the percentages of increase and inhibition of edema for the anti-inflammatory activity, the
glycaemia and the weight evolution for the antidiabetic activity, the renal and hepatic function
for the antioxidant activity, the index of ulcer and the percentage of inhibition for the antiulcer
activity and the tests of behaviour and memory for the anti-Alzheimer's activity, indicated
prophylactic and/or curative effects of the aqueous date pulps and seeds extracts. This was
confirmed by histological examinations established on the target organs of each disease like
paw tissue, pancreas, liver, kidney, stomach and brain. This research has demonstrated the
therapeutic potential of Algerian dates (P. dactylifera L.), which could be exploited in the
development of new pharmaceutical formulations.

Key words: Phoenix dactylifera L., antioxidant, anti-inflammatory, antidiabetic, anti-ulcer,


neuroprotective.
‫الملخص‬

‫يمثل التمر إرثًا وطنيًا‪ ،‬من خالل مذاقه وصفاته الغذائية‪ ،‬ولكن ليس فقط‪ ،‬بفضل ثرائه في المركبات الكيميائية‬
‫النباتية النشيطة‪ ،‬يمكن اعتباره إمكانات عالجية جديدة‪ .‬لهذه األسباب ‪ ،‬كان هذا المنتج الطبيعي موضوع دراستنا‪.‬‬
‫أولً ‪ ،‬تم تحديد التركيب الكيميائي النباتي للب التمور وأحجاره عن طريق تحديد محتوى المركبات الفينولية مثل‬
‫الفينولت الكلية والفالفونويدات والعفص المكثف والتانينات القابلة للتحلل بالماء باستخدام طرق القياس اللوني‪ .‬تم‬
‫إجراء تحليل كروماتوغرافي أيضًا لملف أحماض الفينول والفالفونويد ب‪ HPLC-UV‬وكذلك تحليل السكريات‬
‫باستعمال كاشف معامل النكسار(‪ )RID‬مع ‪ . HPLC‬ثانيًا‪ ،‬التقييمات في الجسم الحي لألنشطة البيولوجية مثل ؛‬
‫مضادات األكسدة واللتهابات والسكري ومضادات القرحة والوقاية العصبية للمستخلصات المائية للب وحجارة‬
‫التمر‪ .‬أظهرت نتائج الدراسة الكيميائية النباتية ثراء نوى التمر في المركبات الفينولية‪ .‬كشف التحليل‬
‫الكروماتوغرافي عن وجود ‪ 13‬و ‪ 11‬حمض فينول وفالفونويد في المستخلصات اليثانولية من لب وحبات التمر‬
‫على التوالي بتركيزات مختلفة‪ .‬بينما كانت مستويات الجلوكوز والفركتوز والسكروز أعلى في مستخلص لب‬
‫التمر‪ .‬نتائج التقييمات في الجسم الحي لألنشطة البيولوجية التي تمت دراستها من خالل المعايير المختلفة التي تم‬
‫فحصها ‪ ،‬وهي ؛ النسب المئوية لزيادة وتثبيط الوذمة للنشاط المضاد لاللتهابات ‪ ،‬ونسبة السكر في الدم وتغير‬
‫الوزن للنشاط المضاد لمرض السكر ‪ ،‬والوظيفة الكلوية والكبدية للنشاط المضاد لألكسدة ‪ ،‬ومؤشر القرحة ‪،‬‬
‫ونسبة تثبيط النشاط المضاد للقرحة واختبارات السلوك والذاكرة لمضاد الزهايمر‪ ,‬تم توظيح التأثيرات الوقائية و ‪/‬‬
‫أو العالجية للمستخلصات المائية من لب وحجر التمر‪ .‬تم تأكيد ذلك من خالل الفحوصات النسيجية التي أجريت‬
‫على األعضاء المستهدفة لكل مرض مثل نسيج المخ والبنكرياس والكبد والكلى والمعدة والدماغ‪ .‬أظهر هذا البحث‬
‫اإلمكانات العالجية للتمور الجزائرية‪ ،‬والتي يمكن استغاللها في تطوير تركيبات دوائية جديدة‪.‬‬

‫الكلمات المفتاحية التمر ‪ ،‬مضادات األكسدة ‪ ،‬المضادة لاللتهابات ‪ ،‬المضادة للسكري ‪ ،‬المضادة للقرحة ‪ ،‬واقي‬
‫األعصاب‬
Liste des figures

Figure 1 : Mécanismes de génération des espèces réactives de l’oxygène ........................... 08


Figure 2 : Carte géographique des 10 pays producteurs de dattes dans le monde en 2014 .... 32
Figure 3 : L'anatomie du fruit dattier ................................................................................... 33
Figure 4 : A-Localisation géographique de la wilaya de Biskra -Algérie (région de Tolga)
B- Photo du palmier dattier. ................................................................................................. 39
Figure 5 : Photo du fruit dattier ; (A) Pulpes de dattes, (B) Noyaux de dattes ...................... 40
Figure 6 : Courbes d’étalonnages. A : acide gallique, B : Quercétine, C : Catéchine,
D : Acide tannique. ............................................................................................................. 46
Figure 7 : Chromatogramme HPLC-UV de l'extrait éthanolique de pulpes de dattes ........... 48
Figure 8 : Chromatogramme HPLC-UV de l'extrait éthanolique de noyaux de dattes .......... 48
Figure 9 : Chromatogramme HPLC-UV de l'extrait éthanolique du fruit dattier ................. 48
Figure 10 : Capacité de piégeage du radical libre DPPH (Trolox) ....................................... 64
Figure 11 : Capacité de piégeage du radical libre DPPH. A : extrait de pulpes ; B : extrait de
noyaux................................................................................................................................. 64
Figure 12 : Courbe d’étalonnage du sulfate ferreux heptahydraté (FeSO4.7H2O)................. 65
Figure 13 : Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes (EP) sur la protéine C-réactive (CRP).
............................................................................................................................................ 68
Figure 14 : Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes (EN) sur la protéine C-réactive (CRP).
............................................................................................................................................ 68
Figure 15 : Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes (EP) sur le taux sérique de glutamate-
oxaloacetate-transaminase (TGO), glutamate-pyruvate transaminase (TGP). ....................... 69
Figure 16 : Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes (EN) sur le taux sérique de glutamate-
oxaloacetate-transaminase (TGO), glutamate-pyruvate transaminase (TGP). ....................... 70
Figure 17 : Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes (EP) sur le taux sérique de l’urée et la
créatinine ............................................................................................................................. 70
Figure 18 : Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes (EN) sur le taux sérique de l’urée et
la créatinine ......................................................................................................................... 71
Figure 19 : Aspect macroscopique du foie et des reins. Groupe contrôle (C), témoin du stress
oxydatif (T-Hg), groupes traités avec l’extrait aqueux de pulpes de dattes (EP) : Hg-EPD1
(150mg/kg), Hg-EPD2 (300mg/kg), Groupe traité avec l’acide ascorbique à 50mg/kg
(Hg-STD). ......................................................................................................................... 73
Figure 20 : Aspect macroscopique du foie et des reins. Groupe contrôle (C), témoin du stress
oxydatif (T-Hg), groupes traités avec l’extrait aqueux de noyaux de dattes (EN) : Hg-END1
(150mg/kg), Hg-END2 (300mg/kg), Groupe traité avec l’acide ascorbique à 50mg/kg
(Hg-STD). .......................................................................................................................... 74
Figure 21 : Photomicrographie du tissu hépatique coloré à l'hématoxyline et à l'éosine (X40).
Groupe contrôle (C), témoin du stress oxydatif (T-Hg), groupes traités avec l’extrait aqueux de
pulpes de dattes (EP) : Hg-EPD1 (150mg/kg), Hg-EPD2 (300mg/kg), groupe traité avec l’acide
ascorbique à 50mg/kg (Hg-STD) ......................................................................................... 76
Figure 22 : Photomicrographie du tissu hépatique coloré à l'hématoxyline et à l'éosine (X40).
Groupe contrôle (C), témoin du stress oxydatif (T-Hg), groupes traités avec l’extrait aqueux de
noyaux de dattes (EN) : Hg-END1 (150mg/kg), Hg-END2 (300mg/kg), groupe traité avec
l’acide ascorbique à 50mg/kg (Hg-STD). ............................................................................. 77
Figure 23 : Photomicrographie du tissu rénal de la région cortical coloré à l'hématoxyline et à
l'éosine (X40). Groupe contrôle (C), témoin du stress oxydatif (T-Hg), groupes traités avec
l’extrait aqueux de pulpes de dattes (EP) : Hg-EPD1 (150mg/kg), Hg-EPD2 (300mg/kg),
groupe traité avec l’acide ascorbique à 50mg/kg (Hg-STD) ................................................. 79
Figure 24 : Photomicrographie du tissu rénal de la région cortical coloré à l'hématoxyline et à
l'éosine (X40). Groupe contrôle (C), témoin du stress oxydatif (T-Hg), groupes traités avec
l’extrait aqueux de noyaux de dattes (EN) : Hg-END1 (150mg/kg), Hg-END2 (300mg/kg),
groupe traité avec l’acide ascorbique à 50mg/kg (Hg-STD). ................................................ 80
Figure 25 : Pourcentage d'augmentation de l’œdème de la patte (%AUG) durant les six heures
qui ont suivi l’induction de l’inflammation. Groupe témoin (TI), Groupes traités avec l’extrait
aqueux de pulpes de dattes (EP) : EPD1 (100mg/kg), EPD2 (200mg/kg), EPD3 (300mg/kg).
Groupe traité avec le Diclofénac à 50mg/kg (STD). ............................................................. 89
Figure 26 : Pourcentage d'inhibition de l’œdème de la patte (%INH) durant les six heures qui
ont suivi l’induction de l’inflammation. Groupes traités avec l’extrait aqueux de pulpes de dattes
(EP) : EPD1 (100mg/kg), EPD2 (200mg/kg), EPD3 (300mg/kg). Groupe traité avec le
Diclofénac à 50mg/kg (STD). .............................................................................................. 90
Figure 27 : Pourcentage d'augmentation de l’œdème de la patte (%AUG) durant les six heures
qui ont suivi l’induction de l’inflammation. Groupe témoin (TI), Groupes traités avec l’extrait
aqueux de noyaux de dattes (EN) : END1 (100mg/kg), END2 (200mg/kg), END3 (300mg/kg).
Groupe traité avec le Diclofénac à 50mg/kg (STD). ............................................................. 91
Figure 28 : Pourcentage d'inhibition de l’œdème de la patte (%INH) durant les six heures qui
ont suivi l’induction de l’inflammation. Groupes traités avec l’extrait aqueux de noyaux de
dattes (EN) : END1 (100mg/kg), END2 (200mg/kg), END3 (300mg/kg). Groupe traité avec le
Diclofénac à 50mg/kg (STD). .............................................................................................. 92
Figure 29 : Photomicrographie représentative du tissu de pattes des souris. Coloration à
l'hématoxyline et à l'éosine (H&E). C : groupe contrôle ; TI : groupe témoin ; STD : groupe
traité avec le diclofénac à 50mg/kg ; EPD1, EPD2 et EPD3 : groupes traités avec l’extrait
aqueux de pulpes de dattes à 100, 200 et 300mg/kg respectivement. .................................... 93
Figure 30 : Photomicrographie représentative du tissu de pattes des souris. Coloration à
l'hématoxyline et à l'éosine (H&E). C : groupe contrôle ; TI : groupe témoin ; STD : groupe
traité avec le diclofénac à 50mg/kg ; END1, END2 et END3 : groupes traités avec l’extrait
aqueux de noyaux de dattes à 100, 200 et 300mg/kg respectivement .................................... 94
Figure 31 : Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes (EP) sur la consommation d’eau chez
les rats diabétiques induit par la STZ durant les trois périodes d’expérimentation. ............. 102
Figure 32 : Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes (EN) sur la consommation d’eau chez
les rats diabétiques induit par la STZ durant les trois périodes d’expérimentation. ............. 103
Figure 33 : (A) Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes (EP) sur la glycémie à jeun durant
l’expérimentation (8semaines). (B) Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes (EP) sur la
glycémie plasmatique à jeun après 8 semaines d’expérimentation. ..................................... 104
Figure 34 : (A) Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes (EN) sur la glycémie à jeun durant
l’expérimentation (8semaines). (B) Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes (EN) sur la
glycémie plasmatique après 8 semaines d’expérimentation. ............................................... 105
Figure 35 : Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes (EP) sur les taux de : cholestérol total
(CT), triglycérides (TG), lipoprotéines de haute densité (HDL) et lipoprotéines de basse densité
(LDL) sériques chez des rats diabétiques induits par le STZ .............................................. 106
Figure 36 : Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes (EN) sur les taux de : cholestérol total
(CT), triglycérides (TG), lipoprotéines de haute densité (HDL) et lipoprotéines de basse densité
(LDL) sériques chez des rats diabétiques induits par le STZ .............................................. 107
Figure 37 : Photomicrographie du tissu pancréatique coloré à l'hématoxyline et à l'éosine
(X40). Groupe contrôle (C), témoin diabétique (TD), groupes diabétiques traités avec l’extrait
aqueux de pulpes de dattes (EP) : D-EPD1 (150mg/kg), D-EPD2 (300mg/kg), groupe
diabétique traité avec le glibenclamide à 5mg/kg (D-STD). ............................................... 110
Figure 38 : Photomicrographie du tissu hépatique coloré à l'hématoxyline et à l'éosine (X40).
Groupe contrôle (C), témoin diabétique (TD), groupes diabétiques traités avec l’extrait aqueux
de pulpes de dattes (EP) : D-EPD1 (150mg/kg), D-EPD2 (300mg/kg), groupe diabétique traité
avec le glibenclamide à 5mg/kg (D-STD). ........................................................................ 112
Figure 39 : Photomicrographie du tissu rénal de la région cortical coloré à l'hématoxyline et à
l'éosine (X40). Groupe contrôle (C), témoin diabétique (TD), groupe diabétique traité avec
l’extrait aqueux de pulpes de dattes (EP) : D-EPD1 (150mg/kg), D-EPD2 (300mg/kg), groupe
diabétique traité avec le glibenclamide à 5mg/kg (D-STD). ............................................... 114
Figure 40 : Photomicrographie du tissu pancréatique coloré à l'hématoxyline et à l'éosine
(X40). Groupe contrôle (C), témoin diabétique (TD), groupes diabétiques traités avec l’extrait
aqueux de noyaux de dattes (EN) : D-END1 (150mg/kg), D-END2 (300mg/kg), groupe
diabétique traité avec le glibenclamide à 5mg/kg (D-STD). ............................................... 116
Figure 41 : Photomicrographie du tissu hépatique coloré à l'hématoxyline et à l'éosine (X40).
Groupe contrôle (C), témoin diabétique (TD), groupes diabétiques traités avec l’extrait aqueux
de noyaux de dattes (EN) : D-END1 (150mg/kg), D-END2 (300mg/kg), groupe diabétique
traité avec le glibenclamide à 5mg/kg (D-STD) ................................................................. 118
Figure 42 : Photomicrographie du tissu rénal de la région cortical coloré à l'hématoxyline et à
l'éosine (X40). Groupe contrôle (C), témoin diabétique (TD), groupes diabétiques traités avec
l’extrait aqueux de noyaux de dattes (EN) : D-END1 (150mg/kg), D-END2 (300mg/kg), groupe
diabétique traité avec le glibenclamide à 5mg/kg (D-STD). ............................................... 120
Figure 43 : Indice d’ulcère et pourcentage de protection gastrique chez les groupes traités avec
l’extrait de pulpes de dattes à 150mg/kg (U-EPD1), 300mg/kg (U-EPD2) et du Lansoprazole à
30mg/kg (U-STD) comparativement au groupe témoin (TU). ............................................ 133
Figure 44 : Indice d’ulcère et pourcentage de protection gastrique chez les groupes traités avec
l’extrait de noyaux de dattes à 150mg/kg (U-END1), 300mg/kg (U-END2) et du Lansoprazole
à 30mg/kg (U-STD) comparativement au groupe témoin (TU)........................................... 133
Figure 45 : Aspect macroscopique de la totalité de l’estomac chez le modèle d’ulcère gastrique
induit par 0.6MHCl/80%Ethanol. ...................................................................................... 136
Figure 46 : Photomicrographie de l’estomac coloré à l'hématoxyline et à l'éosine (X40). Groupe
contrôle (C), témoin de l’ulcère gastrique (TU), groupes traités avec l’extrait aqueux de pulpes
de dattes (EP) : U-EPD1 (150mg/kg), U-EPD2 (300mg/kg), groupe traité avec du Lansoprazole
à 30mg/kg (U-STD). .......................................................................................................... 138
Figure 47 : Photomicrographie de l’estomac coloré à l'hématoxyline et à l'éosine (X40). Groupe
contrôle (C), témoin de l’ulcère gastrique (TU), groupes traités avec l’extrait aqueux de noyaux
de dattes (EN) : U-END1 (150mg/kg), U-END2 (300mg/kg), groupe traité avec du
Lansoprazole à 30mg/kg (U-STD) ..................................................................................... 139
Figure 48 : Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes sur l’évolution pondérale.
(A) : période pré-thérapeutique. (B) : période thérapeutique. ............................................. 150
Figure 49 : Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes sur la consommation de solution.
(A) : période pré-thérapeutique. (B) : période thérapeutique .............................................. 150
Figure 50 : Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes sur l’évolution pondérale.
(A) : période pré-thérapeutique. (B) : période thérapeutique .............................................. 151
Figure 51 : Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes sur la consommation de solution.
A : période pré-thérapeutique. B : période thérapeutique. ................................................... 151
Figure 52 : Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes sur le dysfonctionnement neurologique
(test de l’activité locomotrice). (A) : période pré-thérapeutique. (B) : période
post-thérapeutique ............................................................................................................. 152
Figure 53 : Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes sur le dysfonctionnement neurologique
(test de curiosité). (A) : période pré-thérapeutique. (B) : période post-thérapeutique .......... 153
Figure 54 : Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes sur le dysfonctionnement neurologique
(test du double compartiment noir/blanc). (A) : période pré-thérapeutique. (B) : période post-
thérapeutique ..................................................................................................................... 154
Figure 55 : Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes sur le dysfonctionnement neurologique
(test de croix surélevée). (A) : période pré-thérapeutique. (B) : période
post-thérapeutique. ............................................................................................................ 154
Figure 56 : Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes sur le dysfonctionnement neurologique
(test de Persolt). ................................................................................................................ 155
Figure 57 : Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes sur le dysfonctionnement
neurologique (test de l’activité locomotrice). (A) : période pré-thérapeutique. (B) : période
post-thérapeutique ............................................................................................................. 156
Figure 58 : Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes sur le dysfonctionnement
neurologique (test de curiosité). (A) : période pré-thérapeutique. (B) : période
post-thérapeutique. ........................................................................................................... 156
Figure 59 : Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes sur le dysfonctionnement
neurologique (test du compartiment noir/blanc). (A) : période pré-thérapeutique. (B) : période
post-thérapeutique. ........................................................................................................... 157
Figure 60 : Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes sur le dysfonctionnement
neurologique (test de croix surélevée). (A) : période pré-thérapeutique. (B) : période post-
thérapeutique. ................................................................................................................... 158
Figure 61 : Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes sur le dysfonctionnement
neurologique (test de Persolt) après la période thérapeutique. ............................................ 158
Figure 62 : Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes sur la mémoire (MST : Mémoire
spatiale de travail). (A) : période pré-thérapeutique. (B) : période post-thérapeutique......... 162
Figure 63 : Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes sur la mémoire (MSR : Mémoire
spatiale de de référence conditionnée). (A) : période pré-thérapeutique. (B) : période post-
thérapeutique. .................................................................................................................... 163
Figure 64 : Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes sur la mémoire (Distinction de
position). (A) : période pré-thérapeutique. (B) : période post-thérapeutique. .............. 164
Figure 65 : Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes sur la mémoire (Piscine de Morris :
Mémoire spatiale de travail (MST)) ................................................................................... 165
Figure 66 : Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes sur la mémoire (Piscine de Morris :
Mémoire spatiale de référence conditionnée (MSR)) ......................................................... 166
Figure 67 : Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes sur la mémoire (MST : Mémoire
spatiale de travail). (A) : période pré-thérapeutique. (B) : période post-thérapeutique......... 167
Figure 68 : Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes sur la mémoire (MSR : Mémoire
spatiale de de référence conditionnée). (A) : période pré-thérapeutique. (B) ...................... 168
Figure 69 : Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes sur la mémoire (Distinction de
position). (A) : période pré-thérapeutique. (B) : période post-thérapeutique. ...................... 169
Figure 70 : Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes sur la mémoire (Piscine de Morris :
Mémoire spatiale de travail (MST)). .................................................................................. 170
Figure 71 : Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes sur la mémoire (Piscine de Morris :
Mémoire spatiale de référence conditionnée (MSR)). ........................................................ 171
Figure 72 : Photomicrographie du cortex cérébrale et l’hippocampe coloré à l'hématoxyline et
à l'éosine (X40).C : groupe contrôle, C-EP : groupe contrôle traité avec l’extrait de pulpes de
dattes à 250mg/kg, T-Alz : groupe témoin du modèle Alzheimer, Alz-EP : groupe modèle
Alzheimer traité avec l’extrait de pulpes de dattes, Alz-STD : groupe modèle Alzheimer traité
avec du Donépézil à 1mg/kg .............................................................................................. 177
Figure 73 : Photomicrographie du cortex cérébrale et l’hippocampe coloré à l'hématoxyline et
à l'éosine (X40).C : groupe contrôle, C-EN : groupe contrôle traité avec l’extrait de noyaux de
dattes à 250mg/kg, T-Alz : groupe témoin du modèle Alzheimer, Alz-EN : groupe modèle
Alzheimer traité avec l’extrait de noyaux de dattes, Alz-STD : groupe modèle Alzheimer traité
avec du Donépézil à 1mg/kg .............................................................................................. 179
Liste des tableaux

Tableau 1 : Taxonomie de Phoenix dactylifera L. ............................................................... 32


Tableau 2 : Contenu nutritionnel de pulpes de dattes .......................................................... 34
Tableau 3 : Contenu nutritionnel de noyaux de dattes ......................................................... 35
Tableau 4 : Analyses phytochimiques qualitatives des extraits aqueux et éthanolique de
pulpes et de noyaux de dattes .............................................................................................. 45
Tableau 5 : Teneur en composés phénoliques dans les extraits aqueux et éthanoliques de pulpes
de dattes. ............................................................................................................................. 46
Tableau 6 : Teneur en composés phénoliques dans les extraits aqueux et éthanoliques de
noyaux de dattes. ................................................................................................................ 47
Tableau 7 : Profil phénolique des extraits éthanoliques de pulpes, noyaux et fruit dattier par
RP-HPLC-UV (mg/g MV). .................................................................................................. 50
Tableau 8 : Teneurs en sucres dans l’extrait de pulpes de dates par HPLC-RID (%/100g MV)
............................................................................................................................................ 51
Tableau 9 : Résultats du test de toxicité chez les souris NMRI ........................................... 57
Tableau 10 : Résultats du test de toxicité chez les rats Wistar ............................................ 57
Tableau 11 : Concentrations SC50 (mg/ml) provoquant le piégeage de 50% du radical libre
DPPH des extraits éthanoliques de pulpes et de noyaux de dattes, ainsi que le Trolox. ......... 65
Tableau 12 : Potentiel antioxydant de la réduction ferrique (FRAP) des extraits éthanoliques
de pulpes et de noyaux de dattes ......................................................................................... 66
Tableau 13 : Corrélation bivariée entre les composés phénoliques (Phénols totaux, flavonoïdes,
tanins condensés et tanins hydrolysables) et l’activité antioxydante (DPPH et FRAP) .......... 67
Tableau 14 : Corrélation bivariée entre les composants phénoliques (TP : Phénols totaux,
TF : Flavonoïdes totaux, TC : Tanins condensés, TH : Tanins hydrolysables) et la CRP,
fonction hépatique (TGO, TGP) et rénal (Urée, Créatinine) ................................................ 72
Tableau 15 : Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes (EP) sur le poids corporel chez les
rats diabétiques induit par la streptozotocine ...................................................................... 102
Tableau 16 : Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes (EN) sur le poids corporel chez les
rats diabétiques induit par la streptozotocine ...................................................................... 103
Tableau 17 : Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes (EP) sur le taux sérique de glutamate-
oxaloacetate-transaminase (TGO), glutamate-pyruvate transaminase (TGP), urée et créatinine
chez des rats diabétiques induits par le STZ. ...................................................................... 108
Tableau 18 : Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes (EN) sur le taux sérique de
glutamate-oxaloacetate-transaminase (TGO), glutamate-pyruvate transaminase (TGP), urée et
créatinine chez des rats diabétiques induits par le STZ. ...................................................... 108
Tableau 19 : Corrélation bivariée entre les composés phénoliques et la glycémie ............. 109
Tableau 20 : Effet de l’extrait aqueux de pulpe de dattes sur le volume gastrique, le pH et
l’acidité totale .................................................................................................................... 131
Tableau 21 : Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes sur le volume gastrique, le pH et
l’acidité totale .................................................................................................................... 131
Tableau 22 : Corrélation entre le pH, volume gastrique et l’acidité totale .......................... 132
Tableau 23 : Corrélation bivariée entre les composés phénoliques (Phénols totaux, flavonoïdes,
tanins condensés et tanins hydrolysables), l’indice d’ulcère et le pourcentage de protection
gastrique ............................................................................................................................ 134
Tableau 24 : Corrélation bivariée entre les tests de comportement neurologique (Activité
locomotrice, curiosité, double compartiment noir/blanc et le labyrinthe de la croix surélevée) à
la 1ère phase ...................................................................................................................... 159
Tableau 25 : Corrélation bivariée entre les tests de comportement neurologique (Activité
locomotrice, curiosité, double compartiment noir/blanc et le labyrinthe de la croix surélevée) à
la 2ème phase ...................................................................................................................... 160
Tableau 26 : Corrélation bivariée entre les tests de comportement neurologique (Activité
locomotrice, curiosité, double compartiment noir/blanc et le labyrinthe de la croix surélevée) à
la 3ème phase ..................................................................................................................... 160
Tableau 27 : Corrélation bivariée entre les tests de comportement neurologique (Activité
locomotrice, curiosité, double compartiment noir/blanc et le labyrinthe de la croix surélevée) à
la 4ème phase ...................................................................................................................... 161
Tableau 28 : Corrélation bivariée entre les tests de mémoires (MST, MSR, distinction de
position, Morris MST, Morris MSR) au cours du 1er jour d’apprentissage ...................... 172
Tableau 29 : Corrélation bivariée entre les tests de mémoires (MST, MSR, distinction de
position, Morris MST, Morris MSR) au cours du 2ème jour d’apprentissage .................... 173
Tableau 30 : Corrélation bivariée entre les tests de mémoires (MST, MSR, distinction de
position, Morris MST, Morris MSR) au cours du 3ème jour d’apprentissage .................... 174
Tableau 31 : Corrélation bivariée entre les tests de mémoires (MST, MSR, distinction de
position, Morris MST, Morris MSR) au cours du 4ème jour d’apprentissage ...................... 175
Tableau 32 : Corrélation bivariée entre les tests de mémoires (MST, MSR, distinction de
position, Morris MST, Morris MSR) au cours du 5ème jour (test) ..................................... 176
Abréviations

Abv Désignation Abv Désignation


% INH Pourcentage de l’inhibition de ERN Espèces réactives de l’azote
l’œdème de la patte FAO Organisation pour l'alimentation
%AUG Pourcentage d’augmentation de et l'agriculture
l’œdème de la patte FeCl3 Chlorure de fer
%PG Pourcentage de protection gastrique FeIII-TPTZ Complexe ferrique-
ACh Acétylcholine tripyridyltriazine
AChE Enzyme acétylcholinestérase FeSO4.7H2O Sulfate ferreux heptahydraté
AChT Enzyme acétyle cholinetransférase FID Fédération internationale du
ADA Association Américaine de Diabète diabète
ADN Acide désoxyribonucléique FRAP Pouvoir antioxydant de la
ADO Antidiabétiques oraux réduction ferrique
AINS Anti-inflammatoires non stéroïdiens GPx Glutathion peroxydase
AIS Anti-inflammatoires stéroïdiens H. pylori Helicobacter pylori
ALAT Alanine-Amino-Transférase H2O2 Peroxyde d'hydrogène
AlCl3 Trichlorure d'aluminium H2SO4 Acide sulfurique
ARN Acide ribonucléique HCl Acide hypochloreux
ASAT Aspartate-Amino-Transférase HClO Acide chlorhydrique
BChE Enzyme butyrylcholinestérase HDL Lipoprotéines de haute densité
C4H6O3 Anhydride acétique HgCl2 Chlorure de mercure
CAPE Ester de l'acide caféique et du 2- HO- Radical hydroxyle
phényléthanol) HPLC Chromatographie liquide haute
CAT Catalase performance
CCl4 Tétrachlorure de carbone HPLC-RID HPLC avec détecteur d’indice
COX-1 Cyclo-oxygénases-1 de réfraction
COX-2 Cyclo-oxygénases-2 IACUCs Comités institutionnels de
CRP Protéine réactive-C protection et d'utilisation des
CT Cholestérol total animaux
DID Diabète insulinodépendant IC50 (EC50) Concentration inhibitrice à 50%
DM Dégénérescence maculaire IFCC International Federation of
DNID Diabète non insulino-dépendant Clinical. Chemistry
DPPH 2,2-diphényl-1- picrylhydrazil. IL Interleukine
DS Diabète sucré IP Intra-péritonéale
DT1 Diabète de type 1 IU Indice d’ulcère
Abv Désignation Abv Désignation
ERO Espèces réactives de l'oxygène PNN Polynucléaires neutrophiles
IPP Inhibiteurs de la pompe à protons r Coefficient de corrélation (r de
LDL Lipoprotéines de basse densité Pearson)
LOX Lipoxygénases R Coefficient de corrélation (R de
MA Maladie d'Alzheimer Sperrman)
MF Matière fraiche RP-HPLC- Chromatographie liquide haute
MN Maladies neurodégénératives UV performance en phase inversée
MP Maladie de Parkinson SD Standard de déviation
MPO Myéloperoxydase SNC Système nerveux central
MRAC Maladies rénales aiguës et SOD Superoxyde dismutase
chroniques SPSS Statistical Package for the Social
MS Matière sèche Sciences
MSR Mémoire spatiale de référence STZ Streptozotocine
conditionnée TG Triglycérides
MST Mémoire spatiale de travail TGO Glutamate-Oxaloacetate-
MV Matière végétale Transaminase
N2O3 Trioxyde de diazote TGP Glutamate-Pyruvate-
NaOH Hydroxyde de sodium Transaminase
NH4OH Ammoniaque TNFα Facteur de Nécrose Tumorale
NMRI Institut médical Naval de recherché UG Ulcère gastrique
-NO Oxyde nitrique
NO2 Dioxyde d'azote
NOX NADPH oxydase
O.N.A.B Office Nationale des Aliments et du
bétail.
O2•− Radical superoxyde
O3 Ozone
OCDE Organisation de coopération et de
développement économiques
OMS Organisation mondiale de la Santé
ONOO Peroxynitrite
PA Plaques amyloïdes
PD Palmier dattier
Table de matières

Introduction ....................................................................................................................... 01

1ère Partie : Revue Bibliographique

Chapitre I : Pathologies investiguées


I.1. Stress oxydant
I.1.1. Généralités ................................................................................................................ 06
I.1.2. Espèces réactives de l'oxygène (ERO) et de l'azote (ERN) ......................................... 06
I.1.3. Origines des espèces réactives de l'oxygène (ERO) ..................................................... 07
I.1.3.1. Sources endogènes .................................................................................................. 07
I.1.3.2. Sources exogènes .................................................................................................... 07
I.1.4. Mécanismes de génération des espèces réactives de l'oxygène (ERO) ......................... 07
I.1.5. Stress oxydant et dommages moléculaires ................................................................. 08
I.1.6. Stress oxydant et pathologies ..................................................................................... 09
I.1.7. Systèmes de défense antioxydant ............................................................................... 09
I.2. Inflammation
I.2.1. Généralités ................................................................................................................ 10
I.2.2. Mécanismes de la réponse inflammatoire .................................................................... 10
I.2.3. Marqueurs inflammatoires ......................................................................................... 11
I.2.4. Cellules de la réponse inflammatoire ......................................................................... 11
I.2.5. Réponses inflammatoires et pathologies ..................................................................... 12
I.3. Diabète
I.3.1. Généralités ................................................................................................................. 13
I.3.2. Classification et physiopathologie .............................................................................. 14
I.3.2.1. Diabète de type1 (DT1) ........................................................................................... 14
1.3.2.2. Diabète de type2 (DT2) ........................................................................................... 15
I.4. Ulcère gastroduodénal
I.4.1. Généralités ................................................................................................................ 16
I.4.2. Physiopathologie ........................................................................................................ 17
I.5. Alzheimer
I.5.1. Généralités ................................................................................................................ 18
I.5.2. Hypothèses de la pathogénèse de la maladie d'Alzheimer ........................................... 19
Chapitre II : Traitement
II.1. Traitements synthétiques usuels et leurs effets secondaires
II.1.1. Antioxydants ............................................................................................................. 21
II.1.2. Antiinflammatoires ................................................................................................... 21
II.1.3. Antidiabétiques ......................................................................................................... 22
II.1.4. Antiulcéreux ............................................................................................................. 23
II.1.5. Anti-Alzheimer ........................................................................................................ 24
II.2. Traitements naturels
II.2.1. Composés antioxydants ............................................................................................. 24
II.2.1.1. Vitamine C (acide ascorbique) ................................................................................ 24
II.2.1.2. Vitamine E (α-tocophérol) ..................................................................................... 25
II.2.1.3. Caroténoïdes (vitamine A) ...................................................................................... 25
II.2.1.4. Minéraux ............................................................................................................... 25
II.2.1.5. Polyphénols ........................................................................................................... 25
II.2.2. Quelques plantes médicinales pourvues d’activités thérapeutiques ........................... 26
II.2.2.1. Activité antioxydante ............................................................................................. 27
II.2.2.2. Activité antiinflammatoire ...................................................................................... 27
II.2.2.3. Activité antidiabétique ............................................................................................ 28
II.2.2.4. Activité antiulcéreuse ............................................................................................. 29
II.2.2.5. Activité Neuroprotectrice (AntiAlzheimer) ............................................................ 30

Chapitre III : Phoenix dactylifera L. & Fruit dattier


III.1. Palmier dattier (Phoenix dactylifera L.)
III.1.1. Généralités .............................................................................................................. 31
III.1.2. Classification .......................................................................................................... 32
III.1.3. Distribution géographique ...................................................................................... 32
III.2. Fruit dattier
III.2.1. Généralités .............................................................................................................. 33
III.2.2. Importance nutritionnelle de pulpes et noyaux de dattes .......................................... 34
III.2.3. Substances phytochimiques dans les pulpes et noyaux de dattes .............................. 35
III.2.3.1. Flavonoïdes .......................................................................................................... 36
III.2.3.2. Acides phénoliques .............................................................................................. 36
III.2.3.3. Caroténoïdes ......................................................................................................... 37
III.2.3.4. Phytostérols et phytoestrogènes ............................................................................ 37
III.2.4. Effets thérapeutiques de pulpes et de noyaux de dattes ............................................. 37
III.2.4.1. Effet antioxydant .................................................................................................. 37
III.2.4.2. Effet antifongique ................................................................................................ 38
III.2.4.3. Effet anti-cancérigène et antimutagène ................................................................. 38

2ème Partie : Etude expérimentale

Axe I : Composition Phytochimique


I.1. Introduction................................................................................................................. 39
I.2. Matériels et méthodes
I.2.1. Matériel végétal ......................................................................................................... 39
I.2.2. Préparation des extraits bruts ..................................................................................... 40
1.2.3. Analyses phytochimiques .......................................................................................... 41
I.2.3.1. Analyses phytochimiques qualitatives ..................................................................... 41
I.2.3.2. Analyses quantitatives ............................................................................................ 42
I.2.3.2.1. Détermination de la teneur en phénols totaux ........................................................ 42
I.2.3.2.2. Détermination de la teneur en flavonoïdes totaux ................................................ 42
I.2.3.2.3. Détermination de la teneur en tannins condensés ................................................... 43
I.2.3.2.4. Détermination de la teneur des tannins hydrolysables ........................................... 43
I.2.3.3. Profil phénolique (RP-HPLC-UV) ........................................................................... 43
I.2.3.4. Profil des sucres (HPLC-RID) ................................................................................. 44
I.3. Résultats
I.3.1. Analyses phytochimiques .......................................................................................... 44
I.3.1.1. Analyses phytochimiques qualitatives ..................................................................... 44
I.3.1.2. Analyses phytochimiques quantitatives ................................................................... 45
I.3.1.3. Profil phénolique .................................................................................................... 47
I.3.1.4. Profil des sucres ...................................................................................................... 51
I.4. Discussion ................................................................................................................... 51

Axe II : Activités biologiques


Chapitre I : Matériel animal & tests de toxicité
I.1. Matériel animal ........................................................................................................... 56
I.2. Tests de toxicité .......................................................................................................... 56
I.2.1. Test de toxicité chez les souris ................................................................................... 56
I.2.2. Test de toxicité chez les rats ...................................................................................... 57
I.3 Résultats des tests de toxicité ...................................................................................... 57
I.4. Discussion .................................................................................................................... 58

Chapitre II : Activité Antioxydante

II.1. Matériels et méthodes


II.1.1. Détermination de l’activité antioxydante in vitro ...................................................... 59
II.1.1.1. Piégeage du radical libre DPPH (2,2-diphenyl-1-picrylhydrazil) ............................. 59
II.1.1.2. Pouvoir antioxydant de la réduction ferrique (FRAP) ............................................ 59
II.1.2. Détermination de l’activité antioxydante in vivo ....................................................... 60
II.1.2.1. Répartition des lots d’expérimentation ................................................................... 60
II.1.2.2. Thérapeutique ........................................................................................................ 60
II.1.2.3. Induction du stress oxydatif .................................................................................... 60
II.1.2.4. Paramètres étudiés ................................................................................................. 60
II.1.2.4.1. Dosage de la protéine C-réactive (CRP) ............................................................... 60
II.1.2.4.2. Fonction hépatique ............................................................................................. 61
II.1.2.4.3. Fonction rénale ................................................................................................... 61
II.1.2.4.4. Aspect macroscopique du foie et des reins .......................................................... 61
II.1.2.4.5. Etude histologique .............................................................................................. 61
II.1.2.5. Analyse statistique ................................................................................................. 63
II.2. Résultats
II.2.1. Activité antioxydante in vitro ................................................................................... 64
II.2.1.1. Piégeage du radical libre DPPH ............................................................................. 64
II.2.1.2. Pouvoir antioxydant de la réduction ferrique (FRAP) ............................................. 65
II.2.1.3. Corrélation bivariée entre les teneurs en composés phénoliques et l’activité
antioxydante ....................................................................................................................... 66
II.2.2. Activité antioxydante in vivo ....................................................................................
II.2.2.1. La protéine C-réactive (CRP) ................................................................................. 67
II.2.2.1.1. Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes ....................................................... 67
II.2.2.1.2. Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes ...................................................... 68
II.2.2.2.Fonction hépatique .................................................................................................. 69
II.2.2.2.1. Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes ....................................................... 69
II.2.2.2.2.Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes ....................................................... 69
II.2.2.3. Fonction rénale ....................................................................................................... 70
II.2.2.3.1. Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes ....................................................... 70
II.2.2.3.2. Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes ...................................................... 71
II.2.2.4. Corrélation bivariée entre les composants phénoliques et la CRP, fonction hépatique et
rénale ................................................................................................................................. 71
II.2.2.5. Aspect macroscopique du foie et des reins ............................................................ 72
II.2.2.5.1. Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes ....................................................... 72
II.2.2.5.2. Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes ...................................................... 74
II.2.2.6. Examen histologique ............................................................................................. 75
II.2.2.6.1. Examen histologique du tissu hépatique .............................................................. 75
II.2.2.6.2. Examen histologique du tissu rénal .................................................................... 78
II.3. Discussion ................................................................................................................ 81

Chapitre III : Activité Antiinflammatoire


III.1. Matériels et méthodes
III.1.1. Répartition des lots d’expérimentation et traitement ................................................ 87
III.1.2. Induction de l’inflammation ..................................................................................... 87
III.1.3. Paramètres étudiés ................................................................................................... 87
III.1.3.1. Mesure de l’œdème de la patte .............................................................................. 87
III.1.3.2. Etude histologique ................................................................................................ 88
III.1.4. Analyse statistique .................................................................................................. 88
III.2. Résultats
III.2.1. Augmentation (%AUG) et Inhibition (%INH) de l’œdème de la patte .................... 89
III.2.1.1. Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes ........................................................ 89
III.2.1.2. Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes ....................................................... 90
III.2.2. Etude histologique .................................................................................................. 92
III.2.2.1. Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes ......................................................... 92
III.2.2.2. Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes ....................................................... 94
III.3. Discussion ................................................................................................................ 95

Chapitre IV : Activité Antidiabétique


IV.1. Matériels et méthode
IV.1.1. Répartition des lots d’expérimentation .................................................................... 99
IV.1.2. Induction du diabète ................................................................................................ 99
IV.1.3. Thérapeutique ......................................................................................................... 99
IV.1.4. Paramètres étudiés ................................................................................................ 100
IV.1.4.1. Evolution pondérale et consommation d’eau ...................................................... 100
IV.1.4.2. La glycémie ....................................................................................................... 100
IV.1.4.3. Bilan lipidique .................................................................................................... 100
IV.1.4.4. Fonction hépatique ............................................................................................. 100
IV.1.4.5. Fonction rénale .................................................................................................. 100
IV.1.4.6. Examen histologique .......................................................................................... 101
IV.1.5. Analyse statistique ................................................................................................ 101
IV.2. Résultats
IV.2.1. Evolution pondérale et consommation d’eau ......................................................... 101
IV.2.1.1. Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes ....................................................... 101
IV.2.1.2. Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes ..................................................... 102
IV.2.2. La glycémie .......................................................................................................... 104
IV.2.2.1. Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes ....................................................... 104
IV.2.2.2. Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes ..................................................... 105
IV.2.3. Bilan lipidique ....................................................................................................... 105
IV.2.3.1. Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes ....................................................... 105
IV.2.3.2. Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes ..................................................... 106
IV.2.4. Fonction hépatique et fonction rénale .................................................................... 107
IV.2.4.1. Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes ....................................................... 107
IV.2.4.2. Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes ...................................................... 108
IV.2.5. Corrélation bivariée entre les composants phénoliques et la glycémie ................... 109
IV.2.6. Examen histologique ............................................................................................. 109
IV.2.6.1. Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes ........................................................ 109
IV.2.6.1.1. Tissu pancréatique .......................................................................................... 109
IV.2.6.1.2. Tissu hépatique .............................................................................................. 111
IV.2.6.1.3. Tissu rénal ....................................................................................................... 113
IV.2.6.2. Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes ..................................................... 115
IV.2.6.2.1. Tissu pancréatique .......................................................................................... 115
IV.2.6.2.2. Tissu hépatique .............................................................................................. 117
IV.2.6.2.3. Tissu rénal ...................................................................................................... 119
IV.3. Discussion .............................................................................................................. 121

Chapitre V : Activité Antiulcéreuse


V.1. Matériels et méthode
V.1.1. Répartition des lots d’expérimentation ................................................................... 128
V.1.2. Thérapeutique ....................................................................................................... 128
V.1.3. Induction d’ulcère gastrique ................................................................................... 128
V.1.4. Paramètres étudiés ................................................................................................. 129
V.1.4.1. Volume et pH du suc gastrique ............................................................................. 129
V.1.4.2. Acidité totale ....................................................................................................... 129
V.1.4.3. Indice d’ulcère (IU) et pourcentage de protection gastrique (%PG) ..................... 129
V.1.4.4. Analyse macroscopique de l’estomac .................................................................. 130
V.1.4.5. Histologie de l’estomac ...................................................................................... 130
V.1.5. Analyse statistique ................................................................................................. 130
V.2. Résultats
V.2.1. pH, volume gastrique et acidité totale ..................................................................... 130
V.2.1.1. Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes ........................................................ 130
V.2.1.2. Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes ....................................................... 131
V.2.1.3. Corrélation entre le pH, volume gastrique et l’acidité totale ................................. 132
V.2.2. Indice d’ulcère et pourcentage de protection gastrique ............................................ 132
V.2.2.1. Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes ....................................................... 132
V.2.2.2. Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes ....................................................... 133
V.2.3. Corrélation bivariée entre les composés phénoliques, l’indice d’ulcère et pourcentage de
protection gastrique ........................................................................................................... 134
V.2.4. Analyse macroscopique de l’estomac ...................................................................... 134
V.2.5. Histologie de l’estomac ........................................................................................... 137
V.3. Discussion ................................................................................................................. 140
Chapitre VI : Activité Anti-Alzheimer
VI.1. Matériels et méthodes
VI.1.1. Répartition des lots d’expérimentation .................................................................. 145
VI.1.2. Induction de l’Alzheimer ...................................................................................... 145
VI.1.3. Thérapeutique ...................................................................................................... 145
VI.1.4. Paramètres étudiés ................................................................................................ 146
VI.1.4.1. Evolution pondérale et consommation de solutions ............................................ 146
VI.1.4.2. Tests de comportement neurologique .................................................................. 146
VI.1.4.2.1. Test de l’activité locomotrice ........................................................................... 146
VI.1.4.2.2. Test de curiosité (test de trous) ........................................................................ 146
VI.1.4.2.3. Epreuve d’anxiété ............................................................................................ 146
VI.1.4.2.3.1. Test de double compartiment noir/blanc ........................................................ 146
VI.1.4.2.3.2. Test de labyrinthe en croix surélevée ........................................................... 147
VI.1.4.2.4. Test de Persolt (test de la nage forcée) ............................................................. 147
VI.1.4.3. Tests de mémoire ................................................................................................ 147
VI.1.4.3.1. Le labyrinthe radiaire à huit bras ...................................................................... 147
VI.1.4.3.1.1. Mémoire spatiale de travail (MST) ................................................................ 147
VI.1.4.3.1.2. Mémoire spatiale de référence conditionnée (MSR) ...................................... 148
VI.1.4.3.1.3. Distinction de position .................................................................................. 148
VI.1.4.3.2. Piscine de Morris ............................................................................................. 148
VI.1.4.4. Histologie du cerveau ........................................................................................ 149
VI.1.5. Analyse statistique ................................................................................................ 149
VI.2. Résultats
VI.2.1. Evolution pondérale et consommation de solutions ................................................ 149
VI.2.1.1. Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes ...................................................... 149
VI.2.1.2. Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes .................................................... 151
VI.2.2. Tests de comportement neurologique ..................................................................... 152
VI.2.2.1. Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes ...................................................... 152
VI.2.2.1.1. Activité locomotrice ......................................................................................... 152
VI.2.2.1.2. Test de curiosité (test de trous) ........................................................................ 152
VI.2.2.1.3. Epreuve d’anxiété ........................................................................................... 153
VI.2.2.1.3.1. Test de double compartiment noir/blanc ........................................................ 153
VI.2.2.1.3.2. Test de labyrinthe en croix surélevée ............................................................ 154
VI.2.2.1.4. Test de Persolt (test de la nage forcée) ............................................................. 155
VI.2.2.2. Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes .................................................... 155
VI.2.2.2.1. Activité locomotrice ......................................................................................... 155
VI.2.2.2.2. Test de curiosité (test de trous) ........................................................................ 156
VI.2.2.2.3. Epreuve d’anxiété ............................................................................................ 157
VI.2.2.2.3.1. Test de double compartiment noir/blanc ........................................................ 157
VI.2.2.2.3.2. Test de labyrinthe en croix surélevée ............................................................ 157
VI.2.2.2.4. Test de Persolt (test de la nage forcée) ............................................................. 158
VI.2.3. Corrélation bivariée entre les tests de comportement neurologique......................... 159
VI.2.4. Tests de mémoire ................................................................................................... 161
VI.2.4.1. Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes ....................................................... 161
VI.2.4.1.1. Le labyrinthe radiaire à huit bras ...................................................................... 161
VI.2.4.1.1.1. Mémoire spatiale de travail (MST) ................................................................ 161
VI.2.4.1.1.2. Mémoire spatiale de référence conditionnée (MSR) ...................................... 162
VI.2.4.1.1.3. Distinction de position .................................................................................. 164
VI.2.4.1.2. Piscine de Morris ............................................................................................. 165
VI.2.4.1.2.1. Mémoire spatiale de travail (MST) ................................................................ 165
VI.2.4.1.2.2. Mémoire spatiale de de référence conditionnée (MSR) .................................. 165
VI.2.4.2. Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes ..................................................... 166
VI.2.4.2.1. Le labyrinthe radiaire à huit bras ...................................................................... 166
VI.2.4.2.1.1. Mémoire spatiale de travail (MST) ................................................................ 166
VI.2.4.2.1.2. Mémoire spatiale de référence conditionnée (MSR) ...................................... 167
VI.2.4.2.1.3. Distinction de position .................................................................................. 168
VI.2.4.2.2. Piscine de Morris ............................................................................................. 170
VI.2.4.2.2.1. Mémoire spatiale de travail (MST) ................................................................ 170
VI.2.4.2.2.2. Mémoire spatiale de de référence conditionnée (MSR) .................................. 170
VI.2.5. Corrélation bivariée entre les tests de comportement neurologique......................... 171
VI.2.6. Histologie du cerveau ........................................................................................... 176
VI.2.6.1. Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes ........................................................ 176
VI.2.6.2. Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes ...................................................... 178
VI.3. Discussion .............................................................................................................. 180
Conclusion générale ........................................................................................................ 187
Références bibliographiques .......................................................................................... 190
Introduction générale

De nombreuses pathologies aux répercussions très lourdes sur la vie et la santé humaine
sont considérées comme les maux du siècle, telles que les maladies neurodégénératives, le
diabète et l’ulcère gastroduodénal. Aujourd'hui, de plus en plus de facteurs environnementaux
liés à l'activité humaine et au mode de vie moderne sont responsables de la génération du stress
oxydatif. Ce facteur agressif a une grande capacité à endommager presque tous les composants
cellulaires (lipides, protéines, ADN), ce qui explique son implication dans l'induction et/ou
l'amplification de plusieurs pathologies (Roussel et Ferry, 2002), telles que ; le cancer
(Kinnula et Crapo, 2004), les maladies cardiovasculaires (Singh et Jialal, 2006), les troubles
neuraux (Sas et al., 2007), la maladie d'Alzheimer (Smith et al., 2000), le diabète
(Al-Mamary et al., 2014), les maladies du foie (Arteel, 2003), l’ulcère gastrique
(Ramakrishna et al., 1997), l’insuffisance rénale (Gado et Aldahmash, 2013) et le
vieillissement (Hyun et al., 2006). Le processus inflammatoire est pratiquement impliqué dans
la physiopathologie de la plupart des maladies suscitées (Tungmunnithum et al., 2018). En
effet, différentes pathologies fournissent de multiples exemples de réactions inflammatoires
dont le tableau est très variable en fonction de leur étiologie, du terrain sur lequel elles
surviennent, et de leurs modalités évolutives.

Le stress oxydatif est un déséquilibre entre l’action de l'oxygène réactif et la capacité du


système biologique à détoxifier rapidement les intermédiaires réactifs ou à réparer les
dommages qui en résultent. Les causes du stress oxydatif sont soit l’augmentation de la
production de radicaux libres ou soit une diminution de l'activité des défenses antioxydantes ou
les deux (Valko et al., 2007 ; Chidi et al., 2020). Les espèces réactives de l'oxygène (ERO)
sont nécessaires au métabolisme normal et agissent comme des facteurs de signalisation
spécifiques dans des conditions physiologiques (Finkel et al., 2000 ; Cao et al., 2020).
Cependant, un excès de radicaux libres est capable de réagir avec les lipides membranaires, les
acides nucléiques, les protéines, les enzymes et d'autres petites molécules, ce qui entraîne des
dommages cellulaires et une susceptibilité accrue à l'inactivation des enzymes (Li at al., 2014).
Ces altérations peuvent être prévenues ou entravées par l'inhibition de l'initiation ou de la
progression de la réaction en chaîne oxydative (Gerber et al., 2002). Les antioxydants
synthétiques et naturels ont été décrits pour gérer ces effets en interrompant l'action de leurs
ions métalliques catalytiques (Robak et al., 1995). Les antioxydants synthétiques sont efficaces
mais ont été associés à divers effets secondaires (Sasaki et al., 2002).

1
L’inflammation est un processus normal dans l’organisme humain et animal, elle agit
pour éliminer les infections et favoriser la cicatrisation des plaies (Liu et al., 2019). C'est un
mécanisme complexe, constitué d'une cascade d'événements séquentiels dans le tissu pour
éliminer la cause initiale du dommage cellulaire (Dos Reis Nunes et al., 2020). La persistance
du processus inflammatoire augmente la production excessive d'espèces réactives de l'oxygène
(ERO) (radicaux hydroxyles, radicaux peroxyles et radicaux superoxydes), entraînant ainsi un
état de stress oxydatif (Tungmunnithum et al., 2018). Les anti-inflammatoires non stéroïdiens
(AINS) sont les médicaments synthétiques les plus utilisés, pour le traitement de
l'inflammation, en inhibant la voie métabolique de l'acide arachidonique de la cyclooxygénase
(COX) qui produit des prostaglandines (Blackler et al., 2014). Cependant, l'utilisation des
AINS est associée à de nombreux effets secondaires, tels que leurs effets indésirables sur le
tractus gastro-intestinal, les reins et le système cardiovasculaire (Virshette et al., 2019).

Le diabète sucré est un problème de santé majeur qui a atteint des proportions
alarmantes ; c'est une véritable menace sanitaire, qui ne dépend pas du statut socio-économique
et ne connaît pas de frontières. En effet, le diabète est l'une des dix principales causes de décès
dans le monde (Atlas de la fédération international du diabète, 2019). En 2019, la fédération
internationale du diabète a estimé à 463 millions le nombre de personnes vivant avec le diabète
et ce nombre devrait atteindre 578 millions en 2030 et 700 millions en 2045
(Saeedi et al., 2019). Le diabète est un trouble métabolique chronique caractérisé par une
hyperglycémie à jeun, une hyperglycémie postprandiale et une hyperlipidémie, provoquant des
défauts de métabolismes des glucides, des lipides et des protéines (Taskinien, 2002 ;
Ceriollo, 2005 ; ADA, 2014). Ce dysfonctionnement se produit lorsque l'organisme ne produit
pas assez d'insuline (DM insulino-dépendant ; DID) ou qu'il ne peut pas utiliser efficacement
l'insuline qu'il produit (DM non insulino-dépendant ; DNID) (West, 2000). De nos jours,
plusieurs médicaments de synthèse sont utilisés pour le traitement du diabète, notamment
l'insulinothérapie ou les hypoglycémiants oraux de synthèse. Cependant, l'utilisation de ces
médicaments n'est pas anodine, il y a donc un risque de causer des effets secondaires tels que
les troubles hépatiques et rénaux, l'anorexie mentale, l'atrophie cérébrale, les douleurs
abdominales, ce qui limite leurs applications (Piedrola et al., 2001 ; Khaliq et al., 2016).

L’ulcère de l'estomac est le trouble gastro-intestinal le plus courant (Laloo et al., 2013).
Il est considéré comme une maladie chronique qui survient lorsqu'il y a une perforation de la
muqueuse de l'estomac. Un équilibre physiologique existe entre les facteurs agressifs et la
défense de la muqueuse. Lorsque cet équilibre est compromis en faveur des facteurs agressifs,

2
une lésion de la muqueuse gastrique se produit (Wasman et al., 2010 ; Chen et al., 2015)
Certains des facteurs agressifs sont Helicobacter pylori, les anti-inflammatoires non stéroïdiens
(AINS), l'éthanol, le stress, la production de radicaux libres (ERO) et les facteurs génétiques,
(Vonkeman et al., 2007, Onasanwo et al., 2010). Le traitement des ulcères gastriques est un
défi médical, c’est pourquoi un grand nombre de médicaments modernes, notamment les
inhibiteurs de la pompe à protons, les analogues de la prostaglandine, les antagonistes des
récepteurs de l'histamine et les agents cytoprotecteurs ont été élaborés. Cependant ces
traitements synthétiques sont coûteux et ont une incidence de récidive, d'interaction
médicamenteuse et plusieurs effets secondaires comme la gynécomastie, la galactorrhée et les
infections gastro-intestinales (Dashputre et Naikwade 2011 ; Priyanka, 2015 ;
Yismaw et al., 2020).

Parmi toutes les causes de démence, la maladie d’Alzheimer occupe la première place et
constitue la plus grande partie - environ deux tiers - de tous les diagnostics différentiels
(World Health Organisation-Alzheimer’s Disease International, 2012 ;
Alzheimer’s Disease International, 2015). C’'est la forme la plus courante de démence chez
les personnes âgées de plus de 65 ans (Trevisan et al., 2019). Le rapport mondial sur la maladie
d'Alzheimer a estimé, en 2018, environs 50 millions de personnes dans le monde atteintes de
démence. En 2050, ce nombre devrait atteindre environ 152 millions de personnes
(Alzheimer’s Disease International, 2018). La maladie d’Alzheimer est un désordre
neurodégénératif irréversible qui se caractérise cliniquement par un déclin progressif des
fonctions cognitives telles que la perte de mémoire et la capacité d'apprentissage,
et physio-pathologiquement par la présence d'enchevêtrements neurofibrillaires (ENF), les
agrégats de peptides β-amyloïdes (Aβ) et la protéine tau. (Xing et al., 2018 ;
Chukwunwike Uzuegbunam et al., 2020). Les stratégies thérapeutiques et préventives
possibles ont toujours été dirigées vers l'inhibition du stress oxydatif et de l'inflammation, en
raison de leur rôle central dans la pathogenèse de la dégénérescence neuronale
(Feng et al., 2018).

La recherche scientifique a opté pour une nouvelle approche thérapeutique destinée au


développement de nouvelles sources naturelles. Ce traitement s’appuie sur la diversité des
végétaux riches en authentiques substances bioactives, qui leurs confèrent des vertus
thérapeutiques inédites et très prometteuses non pourvoyeuses d’effets secondaires et toxiques.

3
De plus, de nombreuses études épidémiologiques ont montré de manière constante qu'une
consommation élevée de fruits et de légumes est associée à un risque réduit de plusieurs
maladies chroniques, telles que les maladies cardiovasculaires, les maladies
neurodégénératives, troubles de métabolismes, l'inflammation, ainsi que le vieillissement. Ce
phénomène est attribué au fait que ces aliments peuvent fournir un mélange optimal de
substances phytochimiques (Guo et al., 2003 ; Al-Farsi et Lee., 2011 ;
Djaoudene et al., 2019).

Au fil des années, il est devenu de plus en plus évident que la nature recèle de nombreuses
plantes médicinales qui contiennent des substances phytochimiques douées d’activités
pharmacologiques puissantes, y compris des propriétés antitoxiques prometteuses
(Ekor, 2014 ; El-Far et al., 2019) . L'Organisation mondiale de la santé estime que jusqu'à
80 % de la population humaine dépendent encore des médecines traditionnelles
(Yadva et al., 2014 ; El-Far et al., 2019).

Fondé sur cette orientation scientifique, notre recherche a eu pour objectif d’investiguer les
propriétés thérapeutiques d’un produit naturel connu essentiellement pour ses caractères
nutritifs « le fruit dattier ».

Le palmier dattier (Phoenix dactylifera L.) est l'un des produits agricoles les plus
importants du Sahara Algérien. Les fruits de dattes sont considérés comme une source
alimentaire hautement énergétique (Hamad et al., 2015). Ils sont composés de pulpe et de
noyau qui constitue 10% à 15% du poids du fruit dattier (Al Farsi et Lee., 2008). Les propriétés
thérapeutiques des deux parties de dattes sont attribuées à leurs différents composés
phytochimiques (Nematallah et al., 2018). En effet, dans la littérature, ces produits naturels
sont riches en flavonoïdes, caroténoïdes, acides phénoliques, anthocyanes, tanins et alcaloïdes
(El Far et al., 2019; Qadir et al., 2019, Saryono, 2019). Plusieurs recherches antérieures ont
rapporté que les dattes possèdent des activités hépatoprotectrices (Salem et al., 2018),
antidiabétiques (Abiola et al., 2018), neuroprotectrices (Pujari et al., 2014), anticancéreuses
(Al-Zubaidy et al., 2016) et antibactériennes (Taleb et al., 2016).

Notre travail a été organisé en deux parties, la première a parcourue brièvement la revue
bibliographique de trois chapitres distincts ; généralités et physiopathologie du stress oxydatif,
l’inflammation, le diabète, l’ulcère gastroduodénal et l’Alzheimer, ensuite une vue générale sur
les différents traitements synthétiques et naturelles à base de plantes médicinales contre les
pathologies investiguées, et enfin une description globale du fruit dattier ainsi que ses intérêts
thérapeutiques élucidés par différents travaux antérieurs.
4
La seconde partie a été établie selon deux axes expérimentaux, le premier a été attribué à des
analyses phytochimiques qualitatives et la détermination des teneurs de quelques composés
phénoliques (polyphénols totaux, flavonoïdes, tanins condensés et hydrolysables) des extraits
de pulpes et de noyaux dattes de la variété Deglet Nour. Des analyses chromatographique du
profil phénolique par HPLC-UV ainsi que les sucres par détecteur de réfraction HPLC-RID ont
été également analysées. Le second axe a été consacré à cinq chapitres correspondant à
l’évaluation in vivo des activités biologiques ; antioxydante, anti-inflammatoire, antidiabétique,
antiulcéreuse et anti-Alzheimer des extraits de pulpes et de noyaux de dattes. Cette deuxième
partie a été soutenue par des analyses statistiques et des examens histologiques, puis enrichie
par des discussions instructives. Enfin, une conclusion générale et des perspectives ont été
établies pour ficeler cette présente recherche.

5
Revue bibliographique Chapitre 1 : Pathologies investiguées

I.1. Stress oxydant


I.1.1. Généralités
Le stress oxydant est un déséquilibre entre la manifestation de l'oxygène réactif et la capacité
du système biologique à éliminer rapidement les intermédiaires réactifs ou à réparer les
dommages qui en résultent. En outre, le stress oxydatif est causé soit par une augmentation de
la production de radicaux libres ou soit par une diminution de l'activité des défenses
antioxydantes ou les deux (Valko et al., 2007 ; Chidi et al., 2020).

Les radicaux libres font partie des métabolites normaux pour de nombreux organismes, et un
système complexe de sources d'antioxydants endogènes et exogènes dans l'organisme est utilisé
pour atténuer les dommages potentiels des radicaux libres (Liu et al., 2014). Ce sont des
espèces chimiques, atomes ou molécules contenant un ou plusieurs électrons non appariés
(Li et al., 2003). Ces électrophiles vont chercher à arracher un électron à une molécule voisine
afin d’apparier leur électron célibataire. Cet état est donc seulement transitoire, de l’ordre de la
microseconde (Gambini et Granier, 2013).

Les espèces radicalaires peuvent être générées à partir de nombreux éléments, mais dans les
systèmes biologiques, ce sont ceux impliquant l’oxygène et l’azote qui sont les plus importants
(Burton et Jauniaux, 2011) ; soit par scission homolytique d’une liaison covalente pendant
laquelle chaque atome conserve son électron, soit par scission hétérolytique où un atome reçoit
deux électrons lorsque les liaisons covalentes sont brisées. Et également, au cours d’une
réaction redox avec perte ou gain d’un électron à partir d’un composé non radical
(Dasgupta et Klein, 2014 ; Halliwell et Gutteridge, 2015).

Lorsque l'organisme est dans un état de vieillissement ou de stress, ces espèces chimiques
hautement réactives sont produites de manière excessive, et des anomalies structurelles et un
dysfonctionnement des cellules et des mitochondries peuvent apparaître. Des radicaux libres en
excès affectent les performances de l’organisme en entrainant le développement de diverses
maladies (Shang et al., 2018).

I.1.2. Espèces réactives de l'oxygène (ERO) et de l'azote (ERN)


L'O2 partiellement réduit, appelé collectivement les ERO, sont hautement réactifs et produits en
permanence comme sous-produits de la respiration cellulaire. Les ERO comprennent les
composés radicalaires tels que le superoxyde (O2-), les radicaux hydroxyle (HO-), les
hydroperoxydes lipidiques et les composés réactifs non radicalaires, notamment l'oxygène

6
Revue bibliographique Chapitre 1 : Pathologies investiguées

singulier (1O2), le peroxyde d'hydrogène (H2O2), l'acide hypochloreux (HClO), les chloramines
(RNHCl) et l'ozone (O3) (Bedard K et Krause, 2007).

Les composés radicalaires réactifs tels que l'oxyde nitrique (-NO), le dioxyde d'azote (-NO2),
et les composés non radicalaires, notamment ; le peroxynitrite (ONOO) et le trioxyde de diazote
(N2O3), sont collectivement appelés espèces réactives azotées (ERN). Ces radicaux libres sont
instables en raison de la présence d’électrons non appariés dans leur orbite électronique externe.
Les ERN sont souvent liées aux ERO, par exemple dans la formation de peroxynitrite causant
un stress nitrosatif (Bhattacharyya et al., 2014).

I.1.3. Origines des espèces réactives de l'oxygène (ERO)


I.1.3.1. Sources endogènes
Les compartiments intracellulaires, notamment les mitochondries, le réticulum endoplasmique,
les peroxysomes, les noyaux, le cytosol, membranes plasmiques, et même les espaces
extracellulaires sont capables de générer des ERO (Pritchard et al., 2001 ;
Balaban et al., 2005).
La chaîne de transport d'électrons mitochondriale est le principal site de production de ERO
dans la plupart des cellules de mammifères (Poyton et al., 2009). Les enzymes qui catalysent
les réactions chimiques générant des ERO sont les peroxydases, la NADPH oxydase, les
isoformes de la NADPH oxydase (NOX), la xanthine oxydase (XO), les lipoxygénases (LOX),
la glucose-oxydase, la myéloperoxydase (MPO), oxyde nitrique synthase, et cyclooxygénases
(COXs) (Kulkarni et al., 2007 ; Swindle et al., 2007).

I.1.3.2. Sources exogènes


Il existe de multiples facteurs externes qui induisent un stress oxydatif et qui ont des effets
directs ou indirects sur les processus physiologiques de l’organisme. Les polluants
atmosphériques, la fumée de tabac, les radiations ionisantes et non ionisantes, les aliments et
les médicaments, ainsi que les xénobiotiques peuvent tous contribuer au stress oxydatif. Les
agents chimiques tels que les métaux lourds (le plomb, l'arsenic, le mercure, chrome et le
cadmium), les solvants organiques et les pesticides sont des sources exogènes courantes de
ERO (Yildirim et al., 2000).

I.1.4. Mécanismes de génération des espèces réactives de l'oxygène (ERO)


Lors du métabolisme normal de l’oxygène, sa réduction tétravalente en eau se fait en plusieurs
étapes successives qui donnent naissance à des intermédiaires potentiellement réduits, appelés

7
Revue bibliographique Chapitre 1 : Pathologies investiguées

radicaux primaires ou espèces réactives de l’oxygène (ERO), car ces entités radicalaires et
moléculaires sont beaucoup plus réactives que l’oxygène qui leur a donné naissance.

Ainsi, environ 2 % de l’oxygène consommé au niveau mitochondrial sont transformés en


radicaux superoxydes O2•− lors de la première réduction électronique de l’oxygène
(Migdal et Serres, 2011). La figure 1 récapitule les quatre étapes de la réduction de l’oxygène
et la formation des intermédiaires partiellement réduits.

La réaction (1) correspond à la réaction de Fenton et la réaction (2) à la réaction d’Haber Weiss.
O2 : Oxygène, e- : électron, H+ : ion hydrogène, Fe2+ : ions ferreux, Fe3+ : ions ferriques,
GSH : glutathion réduit, GSSG : glutathion oxydé, HO- : anion hydroxyde.

Figure 1 : Mécanismes de génération des espèces réactives de l’oxygène.


(d’après Migdal et Serres, 2011).

I.1.5. Stress oxydant et dommages moléculaires


Le processus du stress oxydatif conduit à l'oxydation des biomolécules avec pour conséquence
la perte de ses fonctions biologiques et/ou des déséquilibres homéostatiques, dont la
manifestation est le dommage oxydatif potentiel des cellules et des tissus. L'accumulation de
ROS/RNS peut entraîner un certain nombre d'effets délétères telles que la peroxydation des
lipides, l'oxydation des protéines et les lésions de l'ADN (Lushchak, 2014).

8
Revue bibliographique Chapitre 1 : Pathologies investiguées

I.1.6. Stress oxydant et pathologies


 Le stress oxydatif est impliqué dans plusieurs processus pathologiques aigus et
chroniques, tels que les maladies cardiovasculaires, les maladies rénales aiguës et chroniques
(MRAC), les maladies neurodégénératives (MN), la dégénérescence maculaire (DM), les
maladies biliaires, le diabète et le cancer (Liguori et al., 2018).
 Plusieurs recherches scientifiques suggèrent que le stress oxydatif joue un rôle majeur
dans la physiopathologie de diverses maladies neurodégénératives, notamment la maladie
d'Alzheimer, la maladie de Parkinson, la maladie de Huntington, la dyskinésie tardive (DT),
l'épilepsie et les maladies aiguës du système nerveux central, tels que les lésions de la moelle
épinière et/ou les traumatismes cérébraux (Rao et Balachandran, 2002 ;
De Araújo et al., 2016).
 En raison des lésions oxydatives de l'ADN, il existe une corrélation directe entre le diabète
et le cancer. Il est décrit que les patients diabétiques présentent des niveaux élevés de ERO en
raison des taux élevés de glucose, combinés à une capacité antioxydante moindre
(Lee et Chan, 2015).
 Dans les infections virales, le NO et l'ONOO-, qui sont des molécules primitives de
défense de l'hôte, provoquent des dommages oxydatifs non spécifiques dans les tissus infectés
par le virus, entraînant divers événements pathologiques. Le stress oxydatif induit par les virus
a été signalé lors d'infections par le VIH, le virus de la grippe, le virus de l'hépatite C, le virus
de l'encéphalomyocardite (VEMC) et d'autres virus (Akaike et Maeda, 2000).
 De nombreuses voies de signalisation qui régulent le métabolisme des ERO sont
également liées à la tumorigenèse (Cairns et al., 201 ; Gorrini et al., 2013). Cependant, les
ERO peuvent également favoriser la formation de tumeurs en induisant des mutations de l'ADN
et des voies de signalisation pro-oncogènes. La production d'un faible niveau des ERO est
nécessaire pour les événements de signalisation homéostatiques. Elle peut être induite par la
NAD(P)H et la NAD(P)H oxydase (NOX), conduisant à l'augmentation de la prolifération et
de la survie cellulaire par la modification post-traductionnelle des kinases et des phosphatases
(Gorrini et al., 2013 ; Gupta et al., 2016).

I.1.7. Systèmes de défense antioxydant


Les réactions d'oxydation sont cruciales pour la vie aérobie, mais la génération incontrôlée des
ERO est néfaste. Bien que les radicaux libres soient générés en permanence, l'organisme est
équipé pour se défendre contre eux à l'aide d'antioxydants, appelés collectivement le système
de défense antioxydant. Ce dernier comprend des mécanismes enzymatiques tels que les

9
Revue bibliographique Chapitre 1 : Pathologies investiguées

superoxydes dismutases, la glutathion peroxydase, la glutathion-réductase et la catalase, et non


enzymatiques (glutathion). Les antioxydants éliminent les radicaux libres du système et
inhibent l'oxydation en étant eux-mêmes oxydés (Bhattacharyya et al., 2014).

I.2. Inflammation
I.2.1. Généralités
L'inflammation est la réponse du système immunitaire aux stimuli nocifs, tels que les agents
pathogènes, les cellules endommagées, les composés toxiques ou l'irradiation
(Medzhitov, 2010 ; Chen et al., 2017), et agit en éliminant les stimuli nocifs et en initiant le
processus de guérison (Ferrero-Miliani et al., 2007). L'inflammation est donc un mécanisme
de défense essentiel à la santé (Nathan et Ding, 2010).

Habituellement, au cours des réponses inflammatoires aiguës, les événements et interactions


cellulaires et moléculaires minimisent efficacement les blessures ou infections imminentes. Ce
processus d'atténuation contribue à la restauration de l'homéostasie tissulaire et à la résolution
de l'inflammation aiguë. Cependant, une inflammation aiguë incontrôlée peut devenir
chronique et contribuer à diverses maladies inflammatoires chroniques (Zhou et al., 2016).

Au niveau des tissus, l'inflammation se caractérise par une rougeur, un gonflement, une chaleur,
une douleur et une perte de fonction tissulaire, qui résultent des réponses locales des cellules
immunitaires, vasculaires et inflammatoires à une infection ou une blessure
(Takeuchi et Akira, 2010 ; Virshette et al., 2019).

Les événements microcirculatoires importants qui se produisent au cours du processus


inflammatoire comprennent des modifications de la perméabilité vasculaire, le recrutement et
l'accumulation de leucocytes et la libération de médiateurs inflammatoires
(Chertov et al., 2000 ; Ferrero-Miliani et al., 2007) .

Les étiologies de l'inflammation peuvent être infectieuses ou non infectieuses. En réponse à une
lésion tissulaire, l'organisme déclenche une cascade de signaux chimiques qui stimulent des
réponses visant à guérir les tissus affectés. Ces signaux activent le chimiotactisme des
leucocytes de la circulation générale vers les sites des lésions. Ces leucocytes activés produisent
des cytokines qui induisent des réponses inflammatoires (Jabbour et al., 2009).

I.2.2. Mécanismes de la réponse inflammatoire


La réponse inflammatoire est l'activation coordonnée de voies de signalisation qui régulent les
niveaux de médiateurs inflammatoires dans les cellules tissulaires résidentes et les cellules

10
Revue bibliographique Chapitre 1 : Pathologies investiguées

inflammatoires recrutées dans le sang (Lawrence, 2009). L'inflammation est une pathogenèse
commune à de nombreuses maladies chroniques, notamment les maladies cardiovasculaires et
intestinales, le diabète, l'arthrite et le cancer (Libby, 2007).
Bien que les processus de réponse inflammatoire dépendent de la nature précise du stimulus
initial et de sa localisation dans l'organisme, ils partagent tous un mécanisme commun, qui peut
être résumé comme suit (Chen et al., 2017):
1) les récepteurs de surface des cellules reconnaissent les stimuli nuisibles ;
2) les voies inflammatoires sont activées ;
3) les marqueurs inflammatoires sont libérés ;
4) les cellules inflammatoires sont recrutées.

I.2.3. Marqueurs inflammatoires


Les marqueurs sont utilisés dans les applications cliniques pour indiquer les processus
biologiques normaux et pathogènes, et évaluer les réponses aux interventions thérapeutiques.
Les marqueurs inflammatoires peuvent être prédictifs des maladies inflammatoires
(Bhowmik et al., 2000 ; Cesari et al., 2003 ; Pecoits-Filho et al., 2003 ; Pai et al., 2004 ;
Bautista et al., 2005 ; Ross, 2009) et sont corrélés aux causes et aux conséquences de diverses
maladies inflammatoires, telles que les maladies cardiovasculaires, les dysfonctionnements
endothéliaux et les infections (Carrero et al., 2008 ; Machowska et al., 2016).

Les stimuli activent les cellules inflammatoires, tels que les macrophages et les adipocytes, et
induisent la production de cytokines inflammatoires, telles que IL-1β, IL-6, TNF-α, ainsi que
de protéines, principalement la protéine réactive-C (CRP) et d'enzymes inflammatoires,
incluant la superoxyde dismutase (SOD), la glutathion peroxydase (GPx), la NADPH oxydase
(NOX) et la cyclooxygénase (COX)-2. Ces molécules peuvent potentiellement servir de
biomarqueurs pour le diagnostic des maladies, le pronostic et la prise de décision thérapeutique
(Goldstein et al., 2009 ; Miller et al., 2009 ; Gupta et al., 2012).

I.2.4. Cellules de la réponse inflammatoire


La réponse inflammatoire implique un réseau hautement coordonné de nombreux types de
cellules. Les macrophages, les monocytes et d'autres cellules activées sont les médiateurs des
réponses locales aux lésions tissulaires et aux infections. Au niveau des lésions tissulaires, les
cellules épithéliales et endothéliales endommagées libèrent des facteurs qui déclenchent la
cascade inflammatoire, ainsi que des chimiokines et des facteurs de croissance, qui attirent les
neutrophiles et les monocytes. Les premières cellules attirées sur le site d'une lésion sont les
neutrophiles, suivis des monocytes, des lymphocytes (cellules tueuses naturelles [cellules NK],

11
Revue bibliographique Chapitre 1 : Pathologies investiguées

cellules T et cellules B) et des mastocytes (Stramer et al., 2007 ; Van et al., 2014 ;
Robb et al., 2016).
Les monocytes peuvent se différencier en macrophages et en cellules dendritiques et sont
recrutés par chimiotaxie dans les tissus endommagés. Les altérations des cellules immunitaires
médiées par l'inflammation sont associées à de nombreuses maladies, notamment l'asthme, le
cancer, les maladies inflammatoires chroniques, l'athérosclérose, le diabète et les maladies auto-
immunes et dégénératives (Chen et al., 2017).

I.2.5. Réponses inflammatoires et pathologies


L'inflammation est reconnue comme une cause majeure de maladie. On estime qu'environ 15
% des cancers humains sont associés à une infection et une inflammation chroniques
(He et Karin 2011). Des lésions tissulaires aiguës et chroniques provoquées par l'inflammation
sont observées dans de nombreux systèmes organiques :
 Les médiateurs inflammatoires jouent un rôle clé dans l'athérosclérose, depuis le
recrutement initial des leucocytes jusqu'à la rupture de la plaque d'athérome
(Packard et Libby, 2008 : Libby et al., 2010 ; Libby, 2012).
 L'inflammation est également un événement précoce dans le stress cardiaque. Des
niveaux élevés de molécules d'adhésion endothéliales et une production/libération accrue de
cytokines et de chimiokines inflammatoires sont observés dans les tissus cardiaques affectés
(Glezeva et Baugh, 2014).
 Le diabète type 2 (DT2) est de plus en plus caractérisé comme une maladie
inflammatoire (Larsen et al., 2007 ; Donath et al., 2008 ; Esser et al., 2014). Des taux
circulants élevés de protéines de la phase aiguë, dont la CRP, le fibrinogène, l'amyloïde A
sérique, de cytokines et de chimiokines, ont été observés chez les patients atteints de DT2. Des
taux élevés d'IL-1β, d'IL-6, de TNF-α et de CRP sont également prédictifs du DT2.
L'antagoniste du récepteur de l'IL-1 (IL-1RA) est élevé dans le prédiabète avant l'apparition du
DT2 (Dinarello et al., 2010 ; Turner, 2017).
 L'inflammation protège le foie contre les infections et les lésions, mais une inflammation
excessive peut entraîner une perte importante d'hépatocytes, des altérations métaboliques et
finalement des lésions hépatiques permanentes (Brenner et al., 2013). L'inflammation peut
détruire les cellules du parenchyme hépatique, ce qui augmente le risque de maladies
chroniques du foie, comme la stéatose hépatique non alcoolique ou l'hépatite virale
(Leitao et al., 2016).

12
Revue bibliographique Chapitre 1 : Pathologies investiguées

 Des réponses inflammatoires se manifestent dans le cerveau dans de nombreuses


maladies du système nerveux central (SNC), notamment les maladies auto-immunes, les
maladies neurodégénératives comme la maladie d'Alzheimer (MA), la maladie de Parkinson
(MP), et l'épilepsie. Les réponses inflammatoires dans le cerveau peuvent augmenter
l'excitabilité neuronale, blesser les cellules et accroître la perméabilité de la barrière hémato-
encéphalique à diverses molécules (Nelson et al., 2002 ; Vezzani et Granata, 2005 ;
Block et al., 2007).

I.3. Diabète
I.3.1. Généralités
Le diabète, dont la prévalence mondiale ne cesse d'augmenter, est devenu l'un des problèmes
de santé les plus importants et les plus difficiles auquel est confrontée la population mondiale
actuelle. L'augmentation de la prévalence du diabète dans la plupart des régions du monde est
parallèle au développement économique rapide (Blas et Kuru, 2010 ; Banday et al., 2020).

En 2019, le nombre d'adultes âgés de 20 à 79 ans atteints de diabète a été estimé à environ 463
millions de personnes, ce qui représente 9,3 % de la population adulte mondiale totale. D'ici
2030, ce nombre devrait passer à 578 millions, ce qui représente 10,2 % de la population adulte
mondiale totale. 700 millions en 2045, ce qui représente 10,9 % de la population mondiale totale
(Saeedi et al., 2019). Par ailleurs, au cours de l'année 2019, environ 4,2 millions de personnes
adultes âgées de 20 à 99 ans sont décédées en raison du diabète et de ses complications associées
(International Diabetes Federation, 2019).

Le diabète sucré (DS) est un trouble métabolique complexe caractérisé par une hyperglycémie,
un état physiologiquement anormal représenté par une élévation continue de la glycémie.
L'hyperglycémie résulte d'anomalies de la sécrétion d'insuline, de l'action de l'insuline ou des
deux. Le diabète se manifeste de manière chronique et hétérogène par un dysfonctionnement
du métabolisme des glucides, des graisses et des protéines. Il suit un modèle progressif avec
pathogenèse complexe et une présentation variée (American Diabetes Association, 2014;
2018).

Si elle n'est pas contrôlée à long terme, la carence en insuline peut entraîner des complications
invalidantes et potentiellement mortelles, telles que des lésions microvasculaires (rétinopathie,
neuropathie et néphropathie) et macrovasculaires (infarctus, accident vasculaire cérébral et
maladie vasculaire périphérique) (Thévenod, 2008). Il est également décrit que plusieurs

13
Revue bibliographique Chapitre 1 : Pathologies investiguées

symptômes telles que la polyphagie, polydipsie, polyurie et la perte de poids sont associées au
diabète (Salhi et al., 2019).

I.3.2. Classification et physiopathologie


Le diabète sucré (DS) est caractérisé par une pathogenèse complexe et des présentations variées.
Par conséquent, toute classification de ce trouble est arbitraire, mais néanmoins utile, et elle est
souvent influencée par les conditions physiologiques présentes au moment de l'évaluation et du
diagnostic.

La classification actuellement utilisée est basée à la fois sur l'étiologie et la pathogénèse de la


maladie et est utile dans l'évaluation clinique de la maladie et pour décider de la thérapie
nécessaire. Selon cette classification, le diabète peut être divisé en quatre principales
catégories : le diabète sucré de type 1 (DT1), le diabète sucré de type 2 (DT2), le diabète
gestationnel (DG), et le diabète causé ou associé à certaines conditions et/ou troubles
spécifiques (MODY) (Banday et al., 2020).

I.3.2.1. Diabète de type1 (DT1)


Le diabète de type 1 (DT1), connu selon l'ancienne nomenclature, de diabète insulinodépendant
(DID), constitue environ 5 à 10 % de tous les cas de diabète. Il s'agit d'une maladie auto-immune
caractérisée par la destruction des cellules β du pancréas, ce qui entraîne une carence en insuline
et finalement une hyperglycémie (Knip et Siljander, 2008 ; Kahaly et Hansen, 2016).

Comme de nombreuses autres maladies à médiation immunitaire, le DT1 présente une


hétérogénéité en termes d'âge d'apparition, de sévérité de la réponse auto-immune et d'efficacité
du traitement (Eisenbarth, 2007).

Les progrès dans la compréhension de la physiopathologie du diabète type 1 sont


inévitablement liés aux avancées dans le domaine de l'immunologie. Comme la grande majorité
des troubles auto-immuns, la cause primaire du DT1 est encore inconnue. Le DT1 se caractérise
par une implication sélective et spécifique des cellules β sans altération pathologique apparente
des autres cellules de Langerhans, telles que les cellules α- (sécrétant le glucagon)
(Willcox et al., 2009).

L'immunité humorale et cellulaire est impliquée dans la pathogenèse du DT1. Les lymphocytes
T sont prédominants dans les lésions des îlots de Langerhans, avec des concentrations plus
faibles que d'autres cellules immunologiques, telles que les macrophages, les lymphocytes B et
les plasmocytes (Willcox et al., 2009). La présence d'une immunité humorale, en revanche,

14
Revue bibliographique Chapitre 1 : Pathologies investiguées

a été reconnue il y a plus de 40 ans, lorsque des auto-anticorps contre les îlots de Langerhans
ont été détectés chez des sujets atteints de DT1 (Bottazzo et al., 1974).

L'événement initial, cependant, n'est toujours pas clair. A noter que la présence d'auto-anticorps
détectables n'est pas suffisante pour le développement clinique du DT1, car certains sujets
présentant une positivité sérologique ne développeront jamais de DT1 (Eisenbarth, 2007). Ces
observations soulignent l'importance de la fonction et le renouvèlement des cellules β dans la
pathogenèse de la carence en insuline (Chmelova et al., 2015).

Dans les phases initiales, la destruction progressive des cellules β et la positivité sérologique ne
sont pas associées à des changements de la glycémie, car une réserve pancréatique "
fonctionnelle " suffit à maintenir l'euglycémie. Dans les étapes suivantes, une nouvelle
destruction des cellules β, avec pour conséquence une perte de la production d'insuline et une
augmentation parallèle de la concentration de glucose dans le sang sont exprimées. Lorsque la
majorité des cellules β sont détruites, le diabète apparaît (Nathan et al., 2005).

1.3.2.2. Diabète de type2 (DT2)


Le diabète de type 2 (DT2), anciennement connu sous le nom de diabète non insulino-dépendant
(DNID) ou de diabète de l'adulte, constitue environ 90 à 95 % de tous les cas de diabète. Ce
type de diabète est caractérisé par deux principales anomalies liées à l'insuline : la résistance à
l'insuline et le dysfonctionnement des cellules β (DeFronzo, 2004 ; Leahy, 2005 ;
Muoio et Newgard, 2008).

La résistance à l'insuline résulte de perturbation de diverses voies cellulaires, qui conduisent à


une diminution de la réponse ou de la sensibilité des cellules des tissus périphériques, en
particulier les muscles, le foie et le tissu adipeux, à l'insuline.

Aux premiers stades de la maladie, la diminution de la sensibilité à l'insuline déclenche


l'hyperfonctionnement des cellules β afin d'atteindre une augmentation compensatoire de la
sécrétion d'insuline pour maintenir une normoglycémie. Les niveaux plus élevés d'insuline
circulante (hyperinsulinémie), préviennent donc l'hyperglycémie. Cependant, progressivement,
l'augmentation de la sécrétion d'insuline par les cellules β ne compense pas suffisamment la
diminution de la sensibilité à l'insuline. De plus, la fonction des cellules β commence à décliner
et le dysfonctionnement des cellules β conduit finalement à une carence en insuline. Il en résulte
que la normoglycémie ne peut plus être maintenue et l'hyperglycémie se développe
(Muoio et Newgard, 2008).

15
Revue bibliographique Chapitre 1 : Pathologies investiguées

La progression du DT2 est très lente et de manière asymptomatique, avec même une légère
hyperglycémie se développant au fil des ans. Les symptômes classiques associés à
l'hyperglycémie sévère tels que la perte de poids, les troubles de la croissance, la vision floue,
polyurie et polydipsie n’apparaissent qu’aux stades avancés de la maladie. En effet, il est
généralement admis qu'une sensibilité à l'insuline "anormale" précède de 15 ans le diagnostic
clinique du diabète. (Tabák et al., 2009).

La pathogenèse/étiologie de cette forme de diabète est complexe et implique de multiples


facteurs connus et inconnus, qui peuvent être décrits de manière concluante comme une
combinaison de prédispositions génétiques (polygéniques) et de fortes influences
environnementales. Le diabète de type 2 a été plus fréquemment associé à l'augmentation de
l'âge, à l'obésité, aux antécédents familiaux de diabète, à l'inactivité physique et à l'adoption de
modes de vie modernes, avec des conditions physiopathologiques telles que l'hypertension et
la dyslipidémie (Frayling, 2007; Zeggini et al., 2008).

I.4. Ulcère gastroduodénal


I.4.1. Généralités
L'ulcère gastrique (UG) est l'une des maladies du système digestif les plus courantes avec une
morbidité élevée d'environ 5 à 10% au cours de la vie humaine, représentant un fardeau majeur
pour la santé publique au cours du 21ème siècle (Lanas et Chan, 2017). L'ulcère
gastro-duodénal touche 1 à 2 personnes sur 1 000 par an, selon une revue systématique avec
des données provenant des États-Unis, du Royaume-Uni et de l'Europe (Sverdén et al., 2019).
Il est réparti en deux parties principales, notamment les ulcères gastriques et duodénaux
(Ragab et al., 2020).

L'ulcère gastroduodénal est causé par le déséquilibre critique entre les facteurs invasifs de la
muqueuse (comme la consommation à long terme d’anti inflammatoire non stéroïdiens) et les
facteurs protecteurs de la muqueuse gastrique (en particulier taux de prostaglandine et activité
des enzymes anti-oxydants), entrainant une perturbation de la barrière défensive de la muqueuse
gastrique conduisant ainsi à l’ulcère gastrique (Wu et al., 2019). Cette lésion est généralement
localisée dans l'estomac ou le duodénum proximal, et caractérisée par une muqueuse altérée,
s'étendant à la sous-muqueuse et à la musculeuse (Narayanan et al., 2018).

Traditionnellement, on considère que la perturbation de la muqueuse chez les patients atteints


de la maladie gastro-intestinale est le résultat d'un environnement acide hypersécrétoire associé
à des facteurs alimentaires ou au stress. Les facteurs de risque d'ulcère gastroduodénal

16
Revue bibliographique Chapitre 1 : Pathologies investiguées

comprennent l'infection par Helicobacter pylori, la consommation d'alcool et de tabac, la prise


d'anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et le syndrome de Zollinger-Ellison
(Soreide et al., 2015). Toutefois, les principaux facteurs de risque d'ulcères gastriques et
duodénaux sont l'infection à Helicobacter pylori et la prise d'AINS (Zhang et al., 2014). En
effet, des études antérieures ont suggérés que 90% des ulcères duodénaux et 70% des ulcères
gastriques sont associés à une infection par H pylori. (Sverdén et al., 2019).

I.4.2. Physiopathologie
 Helicobacter pylori provoque une dégénérescence des cellules épithéliales et des lésions,
qui sont généralement plus graves dans l'antre, par la réponse inflammatoire des neutrophiles,
des lymphocytes, des plasmocytes et des macrophages.
Le mécanisme par lequel H. pylori induit le développement de différents types de lésions dans
la muqueuse gastroduodénale n'est pas entièrement expliqué. L'infection par cette bactérie peut
entraîner une hypochlorhydrie ou une hyperchlorhydrie, déterminant ainsi le type d'ulcère
gastroduodénal. Les principaux médiateurs de l'infection par H. pylori sont des cytokines qui
inhibent la sécrétion des cellules pariétales, mais H. pylori peut agir directement en activant la
somatostatine qui inhibe à son tour la production de gastrine (Zaki et al., 2013).

Bien que la formation d'ulcères gastriques soit associée à une hyposécrétion, 10 à 15 % des
patients atteints d'une infection à H. pylori présentent une sécrétion gastrique accrue causée par
une hypergastrinémie et une réduction de la teneur en somatostatine. Cela conduit à une
augmentation de la sécrétion d'histamine, puis à une augmentation de la sécrétion d'acide ou de
pepsine par les cellules pariétales et gastriques (El-Omar et al., 1997). En outre, l'éradication
de H. pylori entraîne une diminution de l'expression de l'ARNm de la gastrine et une
augmentation de l'expression de l'ARNm de la somatostatine (Moss et al., 1992).

 Le principal mécanisme des lésions de la muqueuse gastroduodénale associées aux AINS


est l'inhibition systémique de l’expression constitutive de la cyclo-oxygénase-1 (COX-1), qui
est responsable de la synthèse des prostaglandines, et qui est associée à une diminution du débit
sanguin de la muqueuse, à une faible sécrétion de mucus et de bicarbonate, et à l'inhibition de
la prolifération cellulaire. Les AINS inhibent l'enzyme de manière réversible et en fonction de
la concentration. L'administration conjointe de prostaglandines exogènes et d'AINS sélectifs de
la cyclo-oxygénase-2 (COX-2) réduit les lésions de la muqueuse et le risque d'ulcères
(Bhala et al., 2013).
Les AINS perturbent les phospholipides du mucus, ce qui déclenche des lésions des muqueuses.
Lorsqu'ils sont exposés au suc gastrique acide (pH 2), les AINS deviennent protonés et

17
Revue bibliographique Chapitre 1 : Pathologies investiguées

traversent les membranes lipidiques pour pénétrer dans les cellules épithéliales (pH 7,4), où ils
s'ionisent et libèrent H+. Sous cette forme, les AINS ne peuvent pas traverser la membrane
lipidique et sont piégés dans les cellules épithéliales, ce qui entraîne une diminution de la
production d'énergie mitochondriale, une augmentation de la perméabilité cellulaire et une
réduction de l'intégrité cellulaire (Narayanan et al., 2018).

I.5. Alzheimer
I.5.1. Généralités
La maladie d'Alzheimer (MA) (nommée d'après le psychiatre allemand Alois Alzheimer) est le
type de démence le plus courant. Elle peut être définie comme une maladie neurodégénérative
lentement progressive caractérisée par des plaques neuritiques et des enchevêtrements
neurofibrillaires résultant de l'accumulation du peptide bêta-amyloïde (Aβ) dans la zone la plus
touchée du cerveau, le lobe temporal médian et les structures néocorticales
(De-Paula et al., 2012 ; Breijyeh et Karaman, 2020).

À l'heure actuelle, on compte environ 50 millions de patients atteints de la maladie d'Alzheimer


dans le monde et ce nombre devrait doubler tous les cinq ans pour atteindre 152 millions en
2050. Le fardeau de la MA affecte les individus, leurs familles et l'économie. À l'heure actuelle,
il n'existe aucun traitement curatif de la maladie d'Alzheimer, bien qu'il existe des traitements
qui ne font qu'améliorer les symptômes (Yiannopoulou et Papageorgiou, 2020 ;
Livingston et al., 2020).

Deux types de modifications neuropathologiques ont été distingués dans la maladie


d’Alzheimer, qui fournissent des preuves de l'évolution de la maladie et des symptômes,
à savoir (1) les lésions positives (dues à l'accumulation), qui sont caractérisées par
l'accumulation d'enchevêtrements neurofibrillaires, de plaques amyloïdes, de neurites
dystrophiques et d'autres dépôts trouvés dans le cerveau des patients atteints de MA. En plus
(2) des lésions négatives (dues à des pertes), qui sont caractérisées par une grande atrophie due
à une perte neuronale, neuropil et synaptique. En outre, d'autres facteurs peuvent provoquer la
neurodégénérescence, comme la neuroinflammation, le stress oxydatif et les lésions des
neurones cholinergiques (Serrano-Pozo et al., 2011 ; Spires-Jones et Hyman, 2014 ;
Singh et al., 2016).

Les phases cliniques de la maladie d'Alzheimer peuvent être classées en (1) Le stade préclinique
ou pré-symptomatique, qui peut durer plusieurs années. Il se caractérise par une légère perte de
mémoire et des changements pathologiques précoces dans le cortex et l'hippocampe, sans

18
Revue bibliographique Chapitre 1 : Pathologies investiguées

altération fonctionnelle dans les activités quotidiennes (Dubois et al., 2016 ;


Kumar et al., 2020). (2) Le stade léger ou précoce de la MA, où plusieurs symptômes
commencent à apparaître chez les patients, tel qu'un trouble de la vie quotidienne avec une perte
de concentration et de mémoire (Wattmo et al., 2016 ; Kumar et al., 2020). (3) Le stade
modéré de la MA, dans lequel la maladie s'étend aux zones du cortex cérébral, ce qui entraîne
une perte de mémoire accrue (Kumar et al., 2020). (4) La MA sévère ou stade avancé, qui
implique la propagation de la maladie à l'ensemble du cortex avec une accumulation importante
de plaques neuritiques et d'enchevêtrements neurofibrillaires, entraînant une déficience
fonctionnelle et cognitive progressive (De-Paula et al., 2012 ; Apostolova, 2016).

La maladie d’Alzheimer a été considérée comme une maladie multifactorielle associée à


plusieurs facteurs de risque tels que l'augmentation de l'âge, les facteurs génétiques, les
traumatismes crâniens, les maladies vasculaires, les infections et les facteurs environnementaux
(métaux lourds, métaux traces, et autres). La cause sous-jacente des changements pathologiques
dans la maladie d'Alzheimer (Aβ, TNFs, et perte synaptique) est encore inconnue.

I.5.2. Hypothèses de la pathogénèse de la maladie d'Alzheimer


Plusieurs hypothèses ont été proposées pour expliquer la maladie d’Alzheimer, mais deux
d'entre elles sont considérées comme la cause principale : certains pensent qu'une altération de
la fonction cholinergique est un facteur de risque critique pour la MA, tandis que d'autres
suggèrent que l'altération de la production et de la transformation de la protéine β-amyloïde est
le principal facteur d'initiation. Cependant, à l'heure actuelle, il n'existe aucune théorie reconnue
pour expliquer la pathogenèse de la MA (Anand et Singh ; Armstrong, 2019).

 Hypothèse cholinergique : Dans les années 1970, il a été signalé que les déficits
cholinergiques néocorticaux et présynaptiques étaient liés à l'enzyme choline acétyltransférase
(ChAT), qui est responsable de la synthèse de l'acétylcholine (ACh). En raison du rôle essentiel
de l'ACh dans la fonction cognitive, une hypothèse cholinergique de la MA a été proposée.
Dans le cerveau, l'ACh est impliquée dans plusieurs processus physiologiques tels que la
mémoire, l'attention, l'information sensorielle, l'apprentissage et d'autres fonctions essentielles.
Il a été constaté que la dégénérescence des neurones cholinergiques a lieu dans la MA et qu'elle
entraîne une alternance des fonctions cognitives et une perte de mémoire. La Β-amyloïde
affecterait la neurotransmission cholinergique et provoquerait une réduction de l'absorption de
choline et une libération d'ACh. Des études ont démontré que la perte synaptique cholinergique
et la formation de fibrilles amyloïdes sont liées à la neurotoxicité des oligomères Aβ et aux

19
Revue bibliographique Chapitre 1 : Pathologies investiguées

interactions entre l’acétylcholinestérase (AChE) et le peptide Aβ (Babic, 1999 ;


Monczor M, 2005 ; Ferreira-Vieira et al., 2016).

 Hypothèse amyloïde : Pendant des décennies, il a été reconnu que le dépôt anormal de
feuilles β dans le système nerveux central a une forte corrélation avec la démence, ce qui a
conduit au concept de l'hypothèse amyloïde. Ces dernières années, d'autres hypothèses ont été
proposées pour la forme non héréditaire de la MA, mais à l'heure actuelle, l'hypothèse amyloïde
reste le mécanisme pathologique le plus accepté pour la MA héréditaire. L'hypothèse amyloïde
suggère que la dégradation de l'Aβ, dérivé de l'APP par les β- et γ-sécrétases, est diminuée par
l'âge ou les conditions pathologiques, ce qui conduit à l'accumulation de peptides Aβ (Aβ40 et
Aβ42). L'augmentation du rapport Aβ42/Aβ40 induit la formation de fibrilles amyloïdes Aβ,
ce qui entraîne une neurotoxicité et une induction de la pathologie tau, et par conséquent,
conduit à la mort des cellules neuronales et à la neurodégénérescence
(Ricciarelli et Fedele, 2017 ; Kametani et Hasegawa, 2018 ; Paroni et al., 2019).

20
Revue bibliographique Chapitre II : Traitements

II.1. Traitements synthétiques usuels et leurs effets secondaires


II.1.1. Antioxydants
Les antioxydants synthétiques sont des substances créées à partir de processus chimiques. De
nombreux efforts sont déployés pour concevoir et synthétiser des piégeurs de radicaux libres et
des substances antioxydantes qui peuvent diminuer la production excessive des espèces
réactives et améliorer les défenses antioxydantes endogènes (Mahmoud et al., 2021).
Les médicaments antioxydants tels que la défériprone et la N-acétylcystéine peuvent cibler les
voies essentielles du stress oxydant dans de nombreuses conditions pathologiques.
 Défériprone (HPO), 3-Hydroxy-1,2-diméthylpyridin-4(1H)-one est un chélateur du fer
efficace, qui a été largement étudié pour son activité dans l'atténuation de la surcharge en fer et
dans la protection contre le stress oxydatif dû aux espèces réactives de l'oxygène (ERO)
(Puglisi et al., 2012).
 N-acétylcystéine, est un antioxydant exogène, dérivé N-acétyle de l'acide aminé naturel
l-cystéine, qui agit comme un piégeur de radicaux libres. C'est également un précurseur du
glutathion, considéré comme l'un des plus importants antioxydants intracellulaires
(Żukowski et al., 2018).

II.1.2. Antiinflammatoires
 AINS, anti-inflammatoires non stéroïdiens, sont parmi les médicaments contre la
douleur les plus couramment prescrits. Il s'agit d'une classe thérapeutique très efficace contre
la douleur et l'inflammation (Wongrakpanich et al., 2018). Ils représentent environ 5 à 10 %
de tous les médicaments prescrits chaque année (Onder et al., 2004).

Ces médicaments inhibent les enzymes cyclooxygénases (COX), qui sont des protagonistes
déterminants dans la synthèse des prostaglandines, représentants un médiateur majeur du
processus inflammatoire (Wongrakpanich et al., 2018). Par rapport aux AINS non sélectifs
qui inhibent à la fois la COX-1 et la COX-2, les inhibiteurs de la COX-2 (connus sous le nom
de coxibs) n'inhibent que les enzymes COX-2. La COX-2 joue un rôle plus important dans la
douleur et l'inflammation médiées par les prostaglandines, tandis que la COX-1 joue un certain
rôle dans la protection de la muqueuse gastrique et dans l'hémostase plaquettaire
(Harirforoosh et al., 2013).

Les effets secondaires les plus courants associés à ces AINS, dont l'ampleur varie en fonction
du type d'AINS (aspirine, indométhacine, ibuprofène, diclofénac, naproxène) sont des
symptômes gastro-intestinaux tels que douleurs d'estomac, constipation, diarrhée, ulcères

21
Revue bibliographique Chapitre II : Traitements

d'estomac. De plus, des problèmes rénaux et hépatiques ont également été signalés
(Horl, 2010 ; Kim et al., 2016 ; Yehiyan et al., 2017 ; Liu et al., 2018 ; Mahesh et al., 2020).

 AIS : un grand nombre des rôles cliniques des stéroïdes est liés à leurs puissantes
propriétés anti-inflammatoires et immuno-modulatrices (Ericson-Neilsen et Kaye, 2014). Les
propriétés anti-inflammatoires des stéroïdes ont été attribuées à leurs effets inhibiteurs sur
l'action de la phospholipase A2, une enzyme essentielle à la production de composés
inflammatoires. Les glucocorticoïdes freinent la production de médiateurs inflammatoires tels
que les leucotriènes et les prostaglandines et bloquent efficacement la cascade inflammatoire
(Blackwell et al., 1980 ; Wallner et al., 1986 ; Ericson-Neilsen et Kaye, 2014.

Les effets secondaires de l'utilisation chronique des AIS comprennent des ecchymoses, une
faiblesse musculaire, une prise de poids, des modifications de la peau, des troubles du sommeil,
des cataractes et des fractures pathologiques (Curtis et al., 2006). Les glucocorticoïdes
affectent la résorption osseuse et diminuent l'absorption du calcium dans le tractus gastro-
intestinal, ce qui entraîne une ostéopénie et une ostéoporose (Cooper et Stewart, 2003 ;
Stewart et Krone, 2011).

II.1.3. Antidiabétiques
 L'insuline représente le principal traitement du diabète de type 1 (DT1). L'objectif de
l'administration d'insuline est de prévenir le développement d'une acidose diabétique due à
l'insuffisance absolue de la production d'insuline intrinsèque et de maintenir les taux de
glycémie dans la gamme physiologique. Cependant, une insulinothérapie excessive peut
entrainer un choc hypoglycémique (Iqbal et al., 2018).

 Un bon contrôle de la glycémie reste le principal fondement de la prise en charge du DT2.


Cette approche joue un rôle essentiel pour prévenir ou retarder l'apparition et la progression des
complications diabétiques (Chaudhury et al., 2017). Un certain nombre de thérapies orales
non basées sur l'insuline ont vu le jour pour le traitement du diabète de type 2, les principales
classes d'antidiabétiques oraux comprennent (ADO) :

- Les sécrétagogues de l'insuline : Cette catégorie de médicaments (notamment les


sulfonylurées et les métiglinides) agissent en augmentant la sécrétion d'insuline par le pancréas
en se liant au récepteur des sulfonylurées (SUR) du canal potassique sensible à l'ATP sur les
cellules β du pancréas (Seino et al., 2017). Les sulfonylurées de 1ère génération sont le
Tolbutamide, le Chlorpropamide, le Tolazamide, l'Acétohexamide et les sulfonylurées de 2ème
génération comprennent le Glibenclamide, le Glipizide, le Glimepiride (Kalra et al., 2018).

22
Revue bibliographique Chapitre II : Traitements

Néanmoins ces médicaments présentent certains effets secondaires, notamment réaction


cutanée, porphyrie aiguë, prise de poids, flatulence, constipation. Le glimépiride provoque
également une cholestase hépatiques aiguë (Yadav et al., 2018).

- Biguanides : Ils agissent en améliorant la réponse de l'organisme à l'insuline naturelle,


diminuent l'absorption du glucose par l'intestin et réduisent la production hépatique de glucose
en diminuant la gluconéogenèse et en stimulant la glycolyse (Quillen et al., 1999).
Contrairement aux sécrétagogues de l'insuline, ces molécules n'influencent pas directement la
sécrétion d'insuline. Les différentes molécules de cette catégorie sont la Metformine, la
Phenformine et la Buformine (Rubiño et al., 2019). Mais les biguanides ont un effet indésirable
commun de détresse gastro-intestinale, y compris diarrhée, crampes, nausées, vomissements et
augmentation des flatulences. Leur utilisation à long terme est associée à une diminution de
l'absorption de la vitamine B12 (Sanchez-Rangel E et Inzucchi, 2017).

- Il existe également d’autre types d’ADO, tels que les thiazolidinediones (TZD), les
inhibiteurs de la dipeptidyl peptidase 4 (DPP-4), les inhibiteurs du cotransporteur sodium-
glucose (SGLT2) et les inhibiteurs de l'α-glucosidase (James et al., 2016).

II.1.4. Antiulcéreux
 Durant des années, et avant la découverte de H.pylori, le développement de thérapies
médicales contre l’ulcère gastroduodénal a ciblé principalement la sécrétion d'acide gastrique
et les mécanismes de défense de la muqueuse ; les antiacides (Malfertheiner et al., 2009) .

 Les médicaments anti-ulcéreux les plus utilisés sont les inhibiteurs de la pompe à protons
(IPP) ; omeprazole, lansoprazole et rabeprazole, les analogues de la prostaglandine
(misoprostol) et les antagonistes des récepteurs de l'histamine 2 (ARH2). Ils ont été développés
pour la protection de la muqueuse, la guérison des lésions de la muqueuse et la stabilisation des
saignements gastro-intestinaux, et sont prescrits pour la prévention de l'ulcère gastroduodénal,
pour favoriser la guérison, et comme traitement des complications hémorragiques
(Scally et al., 2018 ; Périco et al., 2020).

Bien que ces médicaments possèdent une efficacité thérapeutique contre l’ulcère
gastroduodénal, ils ne restent pas dépourvus d’effets notoires. D’après Rostom et al. (2002)
les analogues de la prostaglandine provoquent des nausées, des diarrhées et des douleurs
abdominales. D’autres études ont associé les IPP à un risque accru d'infarctus du myocarde.
(Shih et al., 2014 ; Shah et al., 2015), de fractures osseuses (Yu et al., 2011 ;
Fraser et al., 2013) d'hypomagnésémie (Markovits et al., 2014 ; Park et al., 2014),

23
Revue bibliographique Chapitre II : Traitements

de démence (Gomm et al., 2016) et d'insuffisance rénale chronique (Arora et al., 2016 ;
Wijarnpreecha et al., 2017).

II.1.5. Neuroprotecteurs (Anti-Alzheimer)


Bien que la maladie d’Alzheimer (MA) soit un problème de santé publique, il n'existe pour
l'instant que deux classes de médicaments approuvés pour traiter la MA, à savoir les inhibiteurs
de l'enzyme cholinestérase (analogues naturels, synthétiques et hybrides) et les antagonistes du
N-méthyl d-aspartate (NMDA) (Breijyeh et Karaman R, 2020).

 Plusieurs processus physiologiques de la MA détruisent les cellules productrices


d'acétylcholine (ACh), ce qui réduit la transmission cholinergique dans le cerveau. Les
inhibiteurs de l'acétylcholinestérase (IAChE), tels que le donépézil, la rivastigmine et la
galantamine, agissent en bloquant les enzymes cholinestérases (AChE et butyrylcholinestérase
(BChE)) de dégrader l'ACh, ce qui entraîne une augmentation des taux d'ACh dans la fente
synaptique (Sharma et al., 2019 ; Eldufani et Blaise, 2019 ; Singh et Sadiq, 2020).

 D'autre part, la suractivation de NMDAR entraîne une augmentation des niveaux de


Ca2+, ce qui favorise la mort cellulaire et le dysfonctionnement synaptique. L'antagoniste
NMDAR empêche la suractivation du récepteur du glutamate NMDAR et donc l'influx de
Ca2+, et rétablit son activité normale. La mémantine est le seul médicament autorisé dans cette
catégorie pour traiter la MA modérée à sévère (Wang R et Reddy, 2017 ; Liu et al., 2019 ;
Kuns et al., 2020).

Malgré l'effet thérapeutique de ces deux classes, elles ne sont efficaces que pour traiter les
symptômes de la maladie d’Alzheimer, mais ne guérissent pas et ne préviennent pas la maladie.
De ce faite, plusieurs mécanismes ont été proposés pour comprendre la pathologie de la MA
afin de modifier sa voie et de développer des traitements efficaces, notamment le métabolisme
anormal de la protéine tau, la β-amyloïde, la réponse inflammatoire, les dommages
cholinergiques et les radicaux libres (Briggs et al., 2016 ; Kumar et al., 2020).

II.2. Traitements naturels


II.2.1. Composés antioxydants
II.2.1.1. Vitamine C (acide ascorbique)
La vitamine C (acide l-ascorbique) est un micronutriment hydrosoluble nécessaire à de
multiples fonctions biologiques. Les plantes représentent la principale source d'apport en
vitamine C pour l'homme (Tolbert et al., 1975 ; Pehlivan, 2017). Ce micronutriment est l'un
des agents réducteurs les plus puissants et un piégeur de radicaux libres dans les systèmes

24
Revue bibliographique Chapitre II : Traitements

biologiques. Il agit comme un piégeur de radicaux libres oxydants et d'espèces nocives dérivées
de l'oxygène, comme le radical hydroxyle, le peroxyde d'hydrogène (H2O2) et l'oxygène
singulier (Hacışevki, 2009 ; Arrigoni et De Tullio, 2002).

II.2.1.2. Vitamine E (α-tocophérol)


La vitamine E (α-tocophérol) est un antioxydant important et abondant qui protège les
membranes cellulaires de la peroxydation lipidique en piégeant les radicaux peroxydes
lipidiques (Traber et Atkinson, 2007), mais il est lui-même converti en un radical réactif au
cours de cette réaction (Van Acker et al., 1993). Le α-tocophérol peut également réduire le Fe
ou le Cu, en tant que pro-oxydant. La capacité du α-tocophérol à agir comme pro- ou
antioxydant dépend de la quantité d'alpha-tocophérol disponible pour piéger les ERO
(Yamamoto et Niki, 1988 ; Bhattacharyya et al., 2014).

II.2.1.3. Caroténoïdes (vitamine A)


La vitamine A, que l'on trouve dans les aliments, est appelée caroténoïde ou provitamine A. Les
fruits jaunes et oranges ainsi que les légumes à feuilles vertes fournissent la plupart des
caroténoïdes présents dans l'alimentation. L'alpha-carotène, le bêta-carotène, le lycopène et la
cryptoxanthine sont les principaux caroténoïdes présents dans l'alimentation et dans l'organisme
(Gerster, 1997). Les propriétés antioxydantes des caroténoïdes biologiques dépendent des
protéines de liaison au rétinol et d'autres antioxydants (Rao et Rao, 2007). Il a été démontré
que le bêta-carotène supprime la peroxydation lipidique (Iyama et al., 1996 ;
Zhang et Omaye, 2000).

II.2.1.4. Minéraux
Le zinc (Zn), le cuivre (Cu), le manganèse (Mn), le fer (Fe) et le sélénium (Se) sont des
composants clés des enzymes ayant des fonctions antioxydantes, et sont désignés comme des
micronutriments antioxydants. Zn, Mn et Cu sont des cofacteurs de la superoxyde dismutase
(Cu/Zn-SOD) (Harris, 1992). Fe est un composant de la catalase. (Se) est un antioxydant
majeur sous la forme de sélénoprotéines qui atténue les effets cytotoxiques des ERO
(Michiels et al., 1994).

II.2.1.5. Polyphénols
Les polyphénols végétaux sont des métabolites secondaires caractérisés par un ou plusieurs
groupes hydroxyles liés à un ou plusieurs cycles aromatiques (Zhou et al., 2019). Plusieurs
milliers de molécules polyphénoliques ont été identifiées dans les plantes, y compris les plantes
comestibles. Les polyphénols végétaux sont divisés en deux groupes principaux, les flavonoïdes
et les non-flavonoïdes. Les flavonoïdes peuvent être divisés en flavanols, flavonols,
25
Revue bibliographique Chapitre II : Traitements

anthocyanidines, flavones, flavanones et chalcones. Les non-flavonoïdes comprennent les


stilbènes, les acides phénoliques, les saponines et les tannins (Zhou et al., 2019).

Parmi les propriétés biologiques importantes des polyphénols végétaux, leur activité
antioxydante a suscité un grand intérêt (Stagos, 2020). Un certain nombre d'études ont montré
que les polyphénols végétaux peuvent être utilisés comme antioxydants contre différentes
maladies induites par le stress oxydatif (Boo, 2019 ; Pawlowska et al., 2019). Effectivement,
il a été suggéré dans la littérature que la consommation à long terme d’aliments riches en
polyphénols protège contre certains cancers, les maladies cardiovasculaires, le diabète de
type-2, l'ostéoporose, la pancréatite, les problèmes gastro-intestinaux, les lésions pulmonaires
et les maladies neurodégénératives (Fraga et al., 2010 ; Martin-Pelaez et al., 2013 ;
Fujiki et al., 2015 ; Xiao JB et Hogger P, 2015 ; Cory et al., 2018).

La principale explication de ces bienfaits est la "théorie du piégeur biochimique", selon laquelle
les composés polyphénoliques neutralisent les radicaux libres en formant des complexes
chimiques stabilisés, empêchant ainsi toute réaction ultérieure (Sroka et Cisowski, 2003).

II.2.2. Quelques plantes médicinales pourvues d’activités thérapeutiques

Les plantes médicinales constituent une ressource naturelle pour la thérapie depuis des milliers
d'années. Elles conservent encore une importance contemporaine en tant que mode de soins
élémentaires pour environ 85 % de la population mondiale (Abdala et al., 2012 ;
Michel et al., 2020).

Elles contribuent également à élaborer de nouvelles formulations pharmaceutiques, en tant que


matière première, puisque 80 % des médicaments de synthèse en dérivent (Bauer et
Bronstrup, 2014, Rastogi et al., 2016, Mishra et al., 2018). Diverses plantes constituent une
riche source de substances chimiques bioactives, qui sont exemptées d'effets secondaires
indésirables et possèdent de puissantes actions pharmacologiques (Singab et al., 2014 ;
Sharifi-Rad et al., 2018).

Comme l'ont également souligné Durazzo et al. (2018), l'action combinée des composés
biologiquement actifs (les polyphénols, les caroténoïdes, les lignanes, coumarines, les
alcaloïdes, glucosinolates, etc.) conduit aux propriétés potentiellement avantageuse de chaque
matrice végétale, ce qui peut représenter une première étape dans la compréhension de leurs
actions biologiques et leurs activités bénéfiques.

26
Revue bibliographique Chapitre II : Traitements

II.2.2.1. Activité antioxydante


II.2.2.1.1. Ligustrum vulgare
Une plante de la famille des Oleaceae. L'activité antioxydante des feuilles a été évaluée à l'aide
du test DPPH. Ses principaux phytoconstituants sont les flavonoïdes, les iridoïdes, les
coumarines et l'huile essentielle, où les flavonoïdes sont responsables de l'activité antioxydante
et montrent une puissante capacité de piégeage des radicaux libres (Nagy et Sersen, 2006).

II.2.2.1.2. Citrus lemon


Un arbre de la famille des Rutaceae. L'activité antioxydante a été évaluée par deux tests in vitro,
l'activité de piégeage des radicaux DPPH et l'inhibition de la peroxydation lipidique induite par
l'ascorbate. Les principaux phytoconstituants sont le citral et le limonène. La propriété
antioxydante de cette plante est due à ces deux protagonistes (Kokate et al., 2004).

II.2.2.1.3. Artemisia annua L.


Une herbe adventice annuelle à croissance vigoureuse. Ses principaux phytoconstituants sont
les flavonoïdes, les coumarines, les stéroïdes, les composés phénoliques, les purines, les lipides,
les composés aliphatiques, monoterpénoïdes, triterpénoïdes et sesquiterpénoïdes. Le plus
important des sesquiterpénoïdes semblent être l'artémisinine, l'acide dihydroartémisinique,
l'acide artémisinique et l'arteannuin B. L'huile essentielle des parties aériennes d'Artemisia
annua est composée de camphre, germacrène D, trans-pinocarveol, β-sélinène, β-caryophyllène
et Artemisia ketone. Cette huile a montré une activité antioxydante équivalente à 18% du
produit de référence (α-tocophérol) (Juteau et al., 2002).

II.2.2.1.4. Thymus vulgaris


Une importante plante médicinale appartenant à la famille des Lamiaceae. Elle est reconnue par
ses vertus thérapeutiques. Utilisée depuis des siècles comme épice, remède maison, parfum et
insecticide. En médecine, elle est utilisée comme antispasmodique, antibactérienne,
antifongique, expectorant, antiseptique et antitussif. De plus, les feuilles du thym ont un
potentiel antioxydant et les principaux phytoconstituants sont des flavonoïdes
(Zeghad et Merghem, 2013).

II.2.2.2. Activité antiinflammatoire


II.2.2.2.1. Zingiber officinale
Connu sous le nom de Le gingembre, de la famille des Zingiberaceae, son rhizome est un
diététique naturel qui possède diverses propriétés biologiques (Gupta et al., 2021). Contient
un grand nombre de constituants ; gingerol, betacarotene capsaicin, acide caféique et
curcumine, dont l’activité anti-inflammatoire est bien évidente. L’extrait du rhizome du
27
Revue bibliographique Chapitre II : Traitements

gingembre est un puissant inhibiteur de la synthèse des prostaglandines et des leucotrienes, il


inhibe également la production du TNF-α en agissant sur l’expression des gènes
(Setty et Sigal, 2005).

II.2.2.2.2. Arnica montana


Très utilisée pour le traitement des œdèmes et des meurtrissures. Son effet anti-inflammatoire
revient à ces sesquiterpènes lactones tels que helenaline et dihydrohelenaline qui inhibent
l’activation du facteur de transcription du Facteur nucléaire kappa-B, impliqué dans la
transcription de médiateurs pro-inflammatoires (Wiart, 2006).

II.2.2.2.3. Harpagophytum procumbens


Une plante issue de la médecine traditionnelle africaine. Son activité anti-inflammatoire a été
largement investiguée in vivo et in vitro. Cette plante réduit significativement l’œdème de la
patte induit par le carragénine (Catelan et al., 2006). Elle inhibe la production du TNF-α par
les monocytes, et réduit la production de la myélopéroxydase par les neutrophiles, elle bloque
également la synthèse de la prostaglandine E2 (Setty et Sigal, 2005).

II.2.2.3. Activité antidiabétique


II.2.2.3.1. Catharanthus roseus L.
Catharanthe Rose ou Pervenche de Madagascar, appartient à la famille des Apocynacées. Elle
est connue comme une plante antidiabétique, indication pour laquelle elle était très employée à
Madagascar. Les alcaloïdes responsables de l'action antidiabétique ont été isolés des parties
aériennes (feuilles) de la plante (Tiong et al., 2013). Son mode d’action est d’améliorer l'effet
d'absorption du glucose par l'activation de l'expression des gènes de la famille des transporteurs
de glucose (GLUT) (Al-Shaqha et al., 2015).

II.2.2.3.2. Mangifera indica L.


Un grand arbre à feuilles persistantes, appartient à la famille des Anacardiaceae. Parmi tous les
composants chimiques, la mangiférine a été évoquée comme un produit phytochimique majeur
responsable de l'activité antidiabétique. Cet effet anti-hyperglycémiant est également associé
au rétablissement de l’hypo-cholestérolémie (Samanta et al., 2019).
Ganogpichayagrai et al. (2017) ont suggéré que la mangiférine possède un potentiel inhibiteur
des enzymes clés impliquant le métabolisme du glucose, à savoir l'α-amylase et l'α-glucosidase.

II.2.2.3.3. Punica granatum L.


Un fruit comestible d’origine d’Iran et d’Afghanistan. Plusieurs recherches ont indiqué que les
composés de Punica granatum possèdent des propriétés thérapeutiques, telles que

28
Revue bibliographique Chapitre II : Traitements

antidiabétique, antioxydant, anti-inflammatoire, anti-carcinogène, antiviral, antifongique


(Madugula et al., 2017). L’extrait de Punica granatum induit une augmentation marquée des
niveaux d'expression des ARNm de Glut-2 et Glut-4, ce qui entraîne une amélioration de
l'absorption du glucose et favorise son stockage (Gharib et Kouhsari, 2019).

II.2.2.3.4. Aegle marmelos L.


Aegle marmelos (L.) Correa (A. marmelos), communément appelé Bael, appartenant à la
famille des Rutaceae, a été largement utilisé dans la médecine indienne en raison de ses diverses
propriétés médicinales (Rahman et Parvin, 2014). L'activité anti-hyperglycémique
d'A. marmelos est médiée par l'amélioration de l'action de l'insuline pour absorber le glucose
dans les tissus périphériques (Ansari et al., 2016).

II.2.2.4. Activité antiulcéreuse


II.2.2.4.1. Panax ginseng
De la Famille des Araliaceae, communément appelée ginseng coréen, est une plante herbacée
vivace utilisée pour améliorer les symptômes des maladies/troubles métaboliques,
neurodégénératifs et cardiovasculaires (Kim et al., 2018). La présence de glycosides
triterpéniques appelés ginsénosides assure l’effet antiulcéreux en réduisant la production de NO
et diminuant l'expression de l'ARNm de gènes inflammatoires tels que COX-2, iNOS, TNF-α
d'une manière dose-dépendante (Han et al., 2018).

II.2.2.4.2. Balanites aegyptiaca L.


Un arbre du désert communément appelé «datte du désert», de la famille des Zygophyllaceae.
Il est originaire d'Afrique et de certaines parties du Moyen-Orient. La Delile possède des
propriétés antiulcéreuses. Ces substances bioactives forment des complexes avec les protéines.
(Ugwah et al., 2019). Ces complexes confèrent une protection à l'estomac en cas d'ulcères
gastriques en augmentant la résistance chimique et mécanique aux blessures
(De Jesus et al., 2012).

II.2.2.4.3. Zingiber officinale


Compte tenu de la présence de nombreux composants biologiques dans son rhizome,
notamment les gingérols, les gingerdiols, les shogaols, les paradols et les zingérones, le
gingembre possède une considérable activité antiulcéreuse. Grace à son effet protecteur contre
l'infection par H.pylori ainsi qu'une activité de piégeage des radicaux libre. Le Zingiber peut
donc être utilisé pour le traitement contre l'ulcère gastroduodénal (Roli et al., 2020).

29
Revue bibliographique Chapitre II : Traitements

II.2.2.5. Activité Neuroprotectrice (AntiAlzheimer)


II.2.2.5.1. Curcuma longa
La curcumine est un composé polyphénolique naturel présent dans le rhizome de Curcuma
longa appartenant à la famille des zingibéracées. Un rapport récent a suggéré un potentiel
thérapeutique de la curcumine dans la pathophysiologie de la maladie d'Alzheimer
(Mishra et Palanivelu, 2008). Dans une étude in vitro, la curcumine inhibe l'agrégation de la
protéine amyloïde-β (Aβ), l'inflammation induite par l'Aβ, ainsi que les activités de la
β-sécrétase et de l'acétylcholinestérase (Hamaguchi et al., 2010). La curcumine atténue les
dommages oxydatifs des neurones dopaminergiques, soulage la dysfonction motrice
(Cui et al., 2016) et a des effets neuroprotecteurs directs sur les cellules hippocampiques
(Lee et al., 2016).

II.2.2.5.2. Artemisia absinthium L.


Cette herbe est originaire des pays méditerranéens chauds. L’absinthe améliore la mémoire et
restaure le déclin de la fonction mentale (Altunkaynak, 2017). Elle joue un rôle dans les
préventions contre les maladies neurodégénératives, d’après Bora et Sharma (2010), le stress
oxydatif et les dommages cérébraux, ainsi que les déficits comportementaux qui ont été
significativement atténués par le prétraitement avec l'extrait méthanolique d'Artemisia
absinthium.

II.2.2.5.3. Hypericum perforatum


L’extrait de H. perforatum contient des Flavonoïdes telles que la rutine, la quercétine et la
quercitrine, qui a démontré une activité d'élimination des radicaux libres dans un modèle
d'auto-oxydation des membranes cérébrales (Saija et al., 1995). L’effet de H. perforatum
conduit à la réduction des dommages oxydatifs et de l'œdème qui contribuent à la pathogenèse
de la maladie d’Alzheimer (Oliveira et al., 2016).

II.2.2.5.4. Boswellia
Le genre Boswellia regroupe une vingtaine d’espèces d’arbre ou d’arbustes de la famille de
Burceraceae originaire d’Afrique ou d’Asie, produisant une résine aromatique. Ce produit
naturel améliore efficacement la mémoire et protège le cerveau contre les métaux lourds qui
provoquent le stress oxydant (Zerroukiet al., 2021).

30
Revue bibliographique Chapitre II1 : Phoenix dactylifera L. & Fruit dattier

III.1. Palmier dattier (Phoenix dactylifera L.)

III.1.1. Généralités
Le palmier dattier (P. dactylifera L.) est considéré comme l'une des plus anciennes
(5500-3000 avant J.-C.) et principales cultures de base en Asie du Sud-Ouest et en Afrique du
Nord, grâce à ses valeurs nutritionnelles, environnementales, économiques et ornementales
(Habib et Ibrahim 2009 ; Qadir et al., 2019). La culture du palmier dattier (PD) a été liée au
développement culturel, environnemental, religieux et social des personnes qui appartiennent à
des régions chaudes et arides comme le Moyen-Orient et l'Afrique (Nehdi et al., 2018).

P. dactylifera L. appartient à la famille des Arecaceae (anciennement, Palmaceae) qui compte


environ 200 genres et plus de 2 500 espèces. Le phoenix (Coryphoideae phoeniceae) est l'un
des genres avec environ 14 espèces dont P. dactylifera L. (Siddiq et al., 2013; Eoin, 2016).

Le nom de l'espèce dactylifera signifie "portant des doigts", ce qui fait référence aux grappes
de fruits produites par cette plante. Dactylifera est un regroupement du mot grec dactylus, qui
signifie "doigt", et du mot latin ferous, qui signifie "portant"
(Ashraf et Hamidi-Esfahani, 2004).Très récemment, le génome entier du palmier dattier a été
séquencé, ce qui permet de mieux comprendre la diversification d'une culture d'arbres fruitiers
(Hazzouri et al., 2015).

Le palmier dattier une plante monocotylédone qui peut pousser jusqu'à une altitude de 1500 m
dans des sols bien drainés (Masood et al., 2011). Il commence à fructifier à l'âge moyen de
5 ans, avec une production moyenne de 400-600 kg/arbre/an et continue à produire jusqu'à
60 ans (Al-Shahib et Marshall, 2013). Les fleurs du palmier-dattier sont petites et de couleur
jaune, attachées directement aux épillets qui se développent en fruits appelés fruits du
palmier dattier (El Modafar et El Boustani, 2001; Biglari et al., 2007).

C’est une plante arborescente à un tronc cylindrique. Ce tronc élancé marqué par les vestiges
des palmes reçoit le nom de stipe. L’élongation du stipe s’effectue dans sa partie coronaire par
le bourgeon terminal ou phyllophore. Le stipe ne se ramifie pas, mais le développement des
gourmands ou des rejets peut donner naissance à des pseudo-ramifications. Son système
racinaire est fasciculé, les racines se ramifient peu et n'ont relativement que peu de radicelles
(Munier, 1981).

31
Revue bibliographique Chapitre II1 : Phoenix dactylifera L. & Fruit dattier

III.1.2. Classification
Le genre Phoenix appartient à la famille des Arecaceae (anciennement, Palmaceae).
La propriété taxonomique de P. dactylifera est la suivante (Tab.1).
Tableau 1 : Taxonomie de P.dactylifera L. (Munier, 1973)

Embranchement : Angiospermes
Classe : Monocotylédones
Famille : Areacaceae (Palmaceae)
Tribu : Phoenicea
Genre : Phoenix
Espèce : Phoenix dactylifera L.

III.1.3. Distribution géographique


L'Égypte, l'Iran, l'Algérie, l'Arabie saoudite, l'Irak, le Pakistan, le Soudan, Oman, les Émirats
arabes unis et la Tunisie sont les dix principaux pays producteurs de dattes. D'un point de vue
économique et en raison de la croissance rapide de la demande, la production de dattes a
augmenté au fil des années. En prenant en considération les 20 premiers pays producteurs de
dattes, la production de dattes était d’environ 3,5 millions de tonnes métriques en 1990, et 10
ans plus tard, en 2000, la production mondiale a augmenté pour atteindre presque le double
(environ 6,5 millions de tonnes métriques), tandis que le dernier calcul statistique disponible,
pour 2014, dépasse les sept millions et demi de tonnes métriques (Fig.2) (FAO,
http://www.fao.org; Al-Alawi et al., 2017).

Figure 2 : Carte géographique des 10 pays producteurs de dattes dans le monde en 2014 (FAO, 2014).

32
Revue bibliographique Chapitre II1 : Phoenix dactylifera L. & Fruit dattier

III.2. Fruit dattier


III.2.1. Généralités
Les fruits du palmier dattier sont des baies contenant une seule graine (noyau) enfermée dans
un endocarpe fibreux et parcheminé, un mésocarpe charnu et la peau du fruit (péricarpe) (Fig.3).
Le noyau représente entre 10 et 15 % du poids du fruit, selon la variété et la qualité
(Hussein et al., 1998). Chaque région donne des dattes différentes selon la forme, la taille et le
poids. Elles varient également dans leurs caractéristiques organoleptiques, physiques et
chimiques (Al-Qarawi et al., 2004 ; Barghini et al., 2007).

Noyau Péricarpe Pulpe

Endocarpe Mésocarp
e

Figure 3 : L'anatomie du fruit dattier (Ghnimia et al., 2017)

Certaines variétés de dattes, telles que ''Ajwa, Medjool, Khalas et Deglet Noor'', sont
considérées comme les meilleures variétés (Ahmed et al. 1995). La principale particularité du
fruit du DP est qu'il peut être consommé comme aliment de base dans divers pays, y compris
les pays arabes, asiatiques et certains pays africains (Zaid et de Wet 1999).

Les cinq stades de pré-maturation, de maturation et de mûrissement des datte sont Hababauk,
Kimri, Khalal, Rutab et Tamer (Fadel et al., 2006 ; Al-Mssallem et al., 2013). En fonction de
ces stades de maturité pendant la croissance et le développement de la datte, différents
changements externes et internes sont observés au niveau de la couleur, la texture et la
composition chimique (Al-Mssallem et coll, 2013 ; Al-Shahib et Marshall, 2013). La datte
contient de nombreux nutriments tels que : glucides, protéines, matières grasses, minéraux et
vitamines (Al-Qarawi et al., 2004 ; Barghini et al., 2007).

33
Revue bibliographique Chapitre II1 : Phoenix dactylifera L. & Fruit dattier

III.2.2. Importance nutritionnelle de pulpes et noyaux de dattes


Les fruits de P. dactylifera apportent une alimentation riche en nutriment en raison de leur
contenu diversifié en composés essentiels qui incluent des glucides, lipides, acides aminés,
protéines, fibres alimentaires, sels minéraux et vitamines (Hasan et al., 2010 ;
Al Juhaimi et al, 2018). Les noyaux de dattes ont également une grande valeur nutritionnelle
et ils sont utilisés pour des applications alimentaires notamment dans les huiles
(Al-Shahib et Marshall, 2003). Les compositions nutritionnelles de pulpes et de noyaux de
dattes ont été rapportées par différentes recherches scientifiques dans la littérature (Tab.2,
Tab.3).

Tableau 2 : Contenu nutritionnel de pulpes de dattes (Qadir et al., 2019)


Nutriments Teneur Référence
Glucide 44–88% Al-Shahib and Marshall (2003)
Lipides 0.2–0.5%
Protéines 2.3–5.6%
Fibres alimentaires 11.5%
Pectine 0.5–3.9%
acide ascorbique 30–50 mg/kg Al-Oqla and Sapuan (2014) ;
Cendres (sels minéraux) 3.5–4.2% Ismail et al. (2006)
Vitamine A 10.50 ug/100 g Hasan et al. (2010)
Vitamine B 824.98 mg/kg
Vitamine E 12.98 mg/kg
Calcium 614.74 mg/kg
Sodium 485.86 mg/kg
Magnésium 660.74 mg/kg
Potassium 50–60% Al Juhaimi et al. (2018)
Glucose et fructose 65 and 80%
Eau 7% (dried), 79% (fresh)
Acides aminés essentiels Elguerrouj et al. (2011) ;
Lysine 184 mg/100 g Hasan et al. (2010)
Isoleucine 122 mg/100 g
Thréonine 98 mg/100 g

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Tableau 3 : Contenu nutritionnel de noyaux de dattes


Nutriments Teneur Référence
Glucide 8,70-9,54g/100g Bouhlali et al. (2017)
Lipides 5,66-6,97g/100g
Protéines 4,30-6,14mg/100g
Fibres alimentaires 15,84-19,9mg/100g
Cendres 1,09-1,3mg/100g
Glucose 20,1% Khalid et al. (2016)
Fructose 16,1%
Sacharose 2,8%
Acides aminés essentiels Assirey (2015)
Glutamate 265mg/100g
Asparagine 225mg/100g
Arginine 60mg/100g
Calcium 2mg/100g Khalid et al. (2016)
Potassium 4,6mg/100g
Phosphore -
Zinc 1,91
Acide oléique 48.67% Amira et al. (2011), Nehdi et al.
Acide laurique 17.26% (2018)
Acide stéarique 10.74%
Acide linolénique 8.13%
a-Tocotrienol 19.07%
a-tocopherol 17.52%

III.2.3. Substances phytochimiques dans les pulpes et noyaux de dattes


De nombreux constituants biologiquement actifs des plantes médicinales sont classés comme
des métabolites secondaires. Le fruit dattier est riche en ces composés tels que les caroténoïdes,
les polyphénols (ex : les acides phénoliques, les flavonoïdes, les isoflavones, les tanins et les
lignanes) et les stérols (Martín-Sánchez et al., 2014).
La concentration et la composition de ces constituants phytochimiques sont très variables en
fonction de plusieurs paramètres, dont la variété de la datte, le stade de la cueillette des fruits,

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Revue bibliographique Chapitre II1 : Phoenix dactylifera L. & Fruit dattier

stockage, le traitement post-récolte, l'origine géographique des dattes et les conditions du sol
(Al-Laith, 2009 ; Amorós et al., 2009 ; Al-Turki et al., 2010).

III.2.3.1. Flavonoïdes
Les flavonoïdes sont classés en plusieurs sous-groupes, dont les flavones, les flavonols, les
flavanones, les flavanonols, les isoflavones, isoflavonones, flavan-3-ols et anthocyanidines. Les
flavonoïdes sont présents dans une variété de fruits et de légumes et apportent un grand intérêt
thérapeutique comme antioxydants et anti-inflammatoires (Moss et Ramji, 2016).
Hong et al. (2006) ont étudié les compositions en glycosides flavonoïdes et en procyanidine du
fruit de la datte, variété Deglet Noor, récolté au stade de maturité Khalal, par chromatographie
liquide-ionisation électrospray/spectrométrie de masse en tandem (LCESI/MS/MS) et ont
trouvé qu'il contient 13 glycosides flavonoïdes d'apigénine, de lutéoline et de quercétine, 19
sous des formes isomériques. Dans une autre étude sur 11 variétés différentes de fruits dattiers
saoudiens, l'apigénine, la lutéoline, la quercétine, l'isoquercétine et la rutine ont été
majoritairement identifiées (Hamad et al., 2015).
Lemine et al. (2014) ont rapporté que la teneur totale en flavonoïde diminue de manière
significative du stade Khalal au stade Tamer pour les sept variétés différentes de fruits dattiers
qu'ils ont examinées. Al Farsi et al. (2005) ont mesuré la teneur en anthocyanes des fruits de
dattes frais et séchés et ceux-ci n'ont été identifiés que dans les dattes fraîches. Ce qui pourrait
être dû à leur destruction après exposition au soleil. Il a été signalé que des réactions de
brunissement enzymatiques et non enzymatiques peuvent provoquer la destruction des
anthocyanes pendant le séchage et le stockage (Wrolstad, 2004).
De plus, le total de flavanol, y compris la catéchine dans la partie comestible, s'est avérée être
plus élevée que celui dans les noyaux de dattes (Hammouda et al., 2013).

III.2.3.2. Acides phénoliques


Al Farsi et al. (2005) ont étudié trois différents fruits de dattes d'Oman (Fard, Khasab et Khalas)
et ont découvert qu'ils contiennent les dérivés d'acide benzoïque suivants ; p-hydroxybenzoïque,
l'acide protocatéchique, l'acide vanillique, l'acide gallique et l'acide syringique et l'acide
syringique. Tandis que les dérivés de l'acide cinnamique sont les suivants l'acide o-coumarique,
l'acide p-coumarique, l'acide caféique et l'acide férulique.
Une autre étude a mentionné que les principaux acides phénoliques dans les variétés de fruits
dattiers d’origine Saoudienne étaient principalement l'acide gallique, l'acide p-coumarique, et
les dérivés de l'acide férulique (Hamad et al., 2015).

36
Revue bibliographique Chapitre II1 : Phoenix dactylifera L. & Fruit dattier

III.2.3.3. Caroténoïdes
Les caroténoïdes, considérés comme une classe majeure de substances phytochimiques, sont
présents dans les fractions lipidiques du fruit de la datte. Ils sont les précurseurs de la vitamine
A, qui joue un rôle décisif dans la protection des cellules contre les effets délétères des radicaux
libres en agissant comme des antioxydants (Julia et al., 2015).
Al Farsi et al. (2005) ont analysé les caroténoïdes totaux de trois variétés de dattes
(Fard, Khasab et Khalas) et ils ont trouvé que Khalas a la plus grande quantité de caroténoïdes,
comme prévu, car cette variété a une couleur jaune. Ils ont également signalé la destruction des
caroténoïdes totaux après le séchage au soleil des fruits de dattes qui se situait entre 4 et 30%.
Le fruit de datte séché est une source modérée de caroténoïdes (0,97 mg/100 g) par rapport à
d'autres fruits secs, par exemple ; les figues (0,032 mg/100 g) et l'abricot (2,20 mg/100 g)
(Martín-Sánchez et al., 2014).

III.2.3.4. Phytostérols et phytoestrogènes


Les phytostérols sont des substances phytochimiques importantes que l'on trouve dans la
fraction liposoluble du fruit de la datte. Ces composés sont exclusivement présents dans les
plantes et ont une structure chimique similaire à celle du cholestérol (Al-Laith, 2009). La
cystalline ; mélange de stérols végétaux, a été isolée pour la première fois de la partie comestible
du fruit de la datte et a été identifiée comme comprenant du β-sitostérol, le stigmastérol, le
campestérol et l'isofucostérol (Kikuchi et Miki, 1978).
Les phytoestrogènes sont des composés naturels qui peuvent se lier aux récepteurs d'œstrogènes
et exercer divers effets œstrogéniques ou antiœstrogéniques (Al-Turki et al., 2010).
Thompson et al. (2006) ont étudié le contenu en phytoestrogènes des fruits de dattes et ils ont
identifié plusieurs phytoestrogènes dont la formononetin, daidzein, genistein, glycitein,
matairesinol, laricirésinol, pinorésinol, secoisolaricirésinol et coumestrol.

III.2.4. Effets thérapeutiques de pulpes et de noyaux de dattes


En tant que des produits naturels, les pulpes et noyaux du fruit dattier possèdent de nombreuses
propriétés thérapeutiques tels que des effets anti-inflammatoires, antifongiques, antioxydants
antidiabètes, antihypertenseurs et antitumoraux (Al-Qarawi et al., 2004 ; Chaira et al., 2009
Vayalil, 2012 ; Ragab et al., 2013 ; Rahmani et al., 2014 ; Saddi et al., 2018).

III.2.4.1. Effet antioxydant


P. dactylifera démontre une forte activité antioxydante qui est possible grâce à la présence des
polyphénols, caroténoïdes et vitamines. (Benmeddour et al., 2013 ;

37
Revue bibliographique Chapitre II1 : Phoenix dactylifera L. & Fruit dattier

Chandrasekaran et Bahkali 2013 ; Elguerrouj et al., 2011 ; Hamad et al., 2015 ;


Mansouri et al., 2005).

III.2.4.2. Effet antifongique


Une étude a rapporté que le traitement avec l'extrait de fruit de datte aux concentrations de
5-20 % p/v a provoqué une distorsion, un affaiblissement et finalement la mort cellulaire par
lyse de la paroi cellulaire chez le Candida albicans (Shraideh et al., 1998). Cette propriété est
liée aux flavonoïdes et qu'il s'agit d'un des principaux constituants chimiques de pulpes et des
noyaux de dattes (Shraideh et al., 1998 ; Jassim et Naji, 2010 ).

III.2.4.3. Effet anti-cancérigène et antimutagène


Plusieurs études ont montré une forte activité anticancéreuse du fruit dattier dans la littérature
(Abutaha et al., 2018 ; Khan et al., 2018b ; Makhlouf-Gafsi et al., 2018 ; Tao et al., 2018).
L’activité antimutagène des extraits de dattes a été également mentionnée par Vayalil, (2002)
qui ont révélé l’inhibition de mutagénicité induite par le benzo( a)pyrène sur les souches de
Salmonella.

38
Etude expérimentale Axe I : Composition Phytochimique

I.1. Introduction
Les composés phénoliques d'origine végétale sont parmi les composés phytochimiques
essentiels qui ont une action positive sur la prévention de plusieurs maladies chroniques. La
plupart des fruits contiennent un nombre élevé d'antioxydants actifs, et une consommation
élevée aurait un impact favorable sur la santé. Les études sur les polyphénols se sont
multipliées, principalement en raison de la relation entre leur consommation et les avantages
qu’ils confèrent. Les fruits sont les meilleures et excellentes sources de polyphénols
(Swallah et al., 2020). Afin de bien comprendre et identifier ces métabolites secondaires, il est
important d’établir des processus adéquats d’extraction ainsi que des méthodes de leur
identification et quantification.

I.2. Matériels et méthodes


I.2.1. Matériel végétal
Le choix du matériel végétal a été porté sur les pulpes et les noyaux du fruit dattier
(P. dactylifera L.) de la variété "Deglet-Nour". Les dattes ont été collectées au stade de maturité
complète en Octobre 2018 par la famille des phoeniciculteurs « Aidi Mosbah et fils » dans la
région de Tolga située dans la wilaya de Biskra dans le nord-est du Sahara Algérien. (34° 43′
44″ N, 5° 22′ 50″ E) (Fig.4).

A B

Région de récolte

Figure 4 : A-Localisation géographique de la wilaya de Biskra -Algérie (région de Tolga)


(http://www.villes.co/algerie/carte_biskra_07000.html)
B- Photo du palmier dattier

39
Etude expérimentale Axe I : Composition Phytochimique

Après la séparation manuelle des deux parties du fruit dattier, les noyaux ont été séchés à l’étuve
(50°C) pendant sept jours, puis finement broyés pour obtenir une poudre homogène
(Diab et Aboul-Ela, 2012). Les pulpes, quant à elles, ont été délicatement découpées
et écrasées afin de former une texture pâteuse (Abdelaziz et al., 2015) (Fig.5).

A B

Figure 5 : Photo du fruit dattier ; (A) Pulpes de dattes, (B) Noyaux de dattes

I.2.2. Préparation des extraits bruts


L’extraction aqueuse a été réalisée selon la méthode d’écrite par Al-Qarawi et al., (2008).
Les pulpes et noyaux de dattes ont fait objet d’une macération à froid (4°C) pendant 48 heures.
Les solides issus des mélanges constitués de matière végétale et d’eau distillée (1 :10) ont été
ensuite séparés par centrifugation à 1000 tour/min durant 10 minutes suivant le protocole établie
par Al-Farsi et Lee (2008). Les surnageants ont été filtrés en utilisant le papier Wattman N°4.
Ainsi les filtrats obtenus ont été conservés à – 86C° (Vayalil, 2002) pour les études
expérimentales in vivo des activités biologiques.
Concernant l’extraction alcoolique, elle a été obtenue par mixture des échantillons étudiés
(pulpes et noyaux de dattes) avec l’éthanol pur (1 :4) sous agitation continue pendant 24 heures,
à température ambiante. Par la suite, une filtration a été effectuée à l’aide de papier filtre
(Sartorius Ft3104125, G391, 125 mm).
De plus, une extraction éthanolique du fruit dattier entier constitué de 90% de pulpes et 10% de
noyaux de dattes a été également réalisée suivant les mêmes étapes que l’extraction alcoolique
sus-cité.

40
Etude expérimentale Axe I : Composition Phytochimique

1.2.3. Analyses phytochimiques

I.2.3.1. Analyses phytochimiques qualitatives


I.2.3.1.1. Polyphénols
Le test de chlorure de fer permet la caractérisation des polyphénols. Il consiste en le mélange
de 1 ml de l’extrait étudié avec 1 ml de HCl à 2%, suivie de l’addition de quelques gouttes de
chlorure de fer (FeCl3) à 3%. Une couleur verdâtre plus ou moins foncée indique une réaction
positive (N’guessan et al., 2009).

I.2.3.1.2. Tanins
D’après le test de Stiasny ; mélanger 10 ml d’échantillon à étudier avec 5 ml de réactif de
Stiasny (10 ml de formol et 5 ml de HCl). Ensuite, un chauffage au bain marie à 90 C° pendant
15 minutes a été réalisé. La présence des tanins catéchiques est confirmée par l’apparition d’un
précipité rouge. Suite à la neutralisation du surnageant avec l’hydroxyde de sodium (NaOH) et
quelques gouttes de FeCl3, une coloration bleue noirâtre évoque la présence des tanins galliques
(Diallo, 2005).

I.2.3.1.3. Flavonoïdes
Test d’acétate de plomb ; consiste en l’addition de 1ml d’acétate de plomb à 10% à 1ml d’extrait
investigué. Un précipité jaune indique la positivité de la réaction (Bhandary et al., 2012).

I.2.3.1.4. Coumarines
Dissoudre 2 ml de l’extrait à investiguer dans 3 ml d’hydroxyde de sodium (NaOH) à 10%, la
formation d’une couche jaune à la surface indique la présence des coumarines
(Bruneton, 1999).

I.2.3.1.5. Anthocyanes
L’addition de 1 ml d’acide sulfurique (H2SO4) 10% à 1 ml d’extrait étudié, supplémentée après
agitation de 1 ml d’ammoniaque (NH4OH) à 10%. La présence des anthocyanes est confirmée
par l’apparition d’une coloration bleue (Diallo, 2005).

I.2.3.1.6. Alcaloïdes
Conformément au test de Dragendorff ; l’apparition d’un précipité orange ou orange rougeâtre
suite à l’addition de 1 ml de l’extrait à étudier avec 1 ml de HCl à 1%, en rajoutant quelques
gouttes du réactif de Dragendorff, confirme la positivité de ce test pour les alcaloïdes
(Roopalatha et Mala, 2013).

41
Etude expérimentale Axe I : Composition Phytochimique

I.2.3.1.7. Terpénoïdes
Le test de Salkowski consiste en la mixture de 1 ml de l’extrait étudié avec le même volume de
chloroforme et d’acide sulfurique (H2SO4) concentré. La formation d’une couches brune-
rougeâtre à l’interphase prouve la présence des terpénoïdes (Roopalatha et Mala, 2013).

I.2.3.1.8. Saponosides
Test de la mousse : la présence des saponosides est indiquée par la formation d’une mousse
persistante supérieure à 1 cm, après une agitation de l’extrait investigué (3 ml) pendant
15 secondes (Dohou et al., 2003).

I.2.3.1.9. Stérols et triterpènes


Le test de Liebermann-Burchard a été réalisé à partir d’un volume de 0.5 ml d’anhydride
acétique (C4H6O3) additionné à 0.5ml de l’extrait étudié. Une agitation est ensuite nécessaire
puis un chauffage jusqu’à ébullition. La formation d’un anneau rouge brunâtre ou violet avec
une coloration du surnageant en vert ou violet confirme la présence de stérols et de triterpènes
(Roopalatha et Mala, 2013).

I.2.3.2. Analyses quantitatives


I.2.3.2.1. Détermination de la teneur en phénols totaux
La teneur en phénols totaux des extraits étudiés a été déterminée selon le protocole décrit par
Slinkard et Singleton (1977). 20μl d'extrait ont été mélangés à 680 μl d'eau distillée. 400 µl
de réactif Folin-Ciocalteu à 0,5 N (10%) et 400 µl de solution de carbonate de sodium (10%)
ont été ajoutés au mélange. La réaction a été incubée dans l'obscurité à température ambiante
pendant 120 mn. L'absorbance de la solution a été mesurée en utilisant un spectrophotomètre
Secoman, UviLine 9400 à 760 nm. Le résultat a été exprimé en milligrammes d'équivalent acide
gallique par 100g de la matière végétale (mg EAG/100g MV).

I.2.3.2.2. Détermination de la teneur en flavonoïdes totaux


La teneur en flavonoïdes totaux des extraits à investiguer a été mesurée selon la méthode de
Fukumoto et Mazza (2000). 250 µl d'extrait et 2,15 ml de méthanol ont été mixés. 100 µl de
nitrate d'aluminium (10%) ont été ajoutés suivis de 100 µl d'acétate d'ammonium (1M). Enfin,
l’ensemble a été incubé à température ambiante pendant 40 minutes. L'absorbance a été
déterminée à 415 nm. Le résultat a été rapporté en milligrammes d'équivalent quercétine par
100g de matière végétale (mg EQU/100g MV).

42
Etude expérimentale Axe I : Composition Phytochimique

I.2.3.2.3. Détermination de la teneur en tanins condensés


La détermination de la teneur en tanins condensés des extraits étudiés a été réalisée selon la
méthode décrite par Julkunen-Titto (1985). L’échantillon (25μl) a été mélangé à la solution
de vanilline 4% (750 μl) et de l'acide chlorhydrique à 37% (375 μl). La mesure de l'absorbance
à 500nm a été enregistrée après 20mn d’incubation à l’abri de la lumière. La concentration en
tanins condensés a été exprimée en milligrammes d'équivalent catéchine par 100g de matière
végétale (mg EC/100g MV).

I.2.3.2.4. Détermination de la teneur des tanins hydrolysables


La teneur en tanin hydrolysable des extraits a été déterminée par la méthode de
Willis et Allen (1998), décrite pour la première fois par Haslam (1965). 1 ml d'extrait étudié a
été mélangé avec 5 ml d'une solution aqueuse (2,5%) de KIO 3. L'absorbance a été mesurée à
550 nm après une incubation de 4 mn à température ambiante. Les résultats ont été exprimés
en milligrammes d'équivalent acide tannique pour 100g de matière végétale
(mg EAT/100gMV).

I.2.3.3. Profil phénolique (RP-HPLC-UV)


Les extraits éthanoliques bruts de pulpes et de noyaux de dattes ainsi que le fruit dattier entier
ont été évaporés jusqu'à obtention d’extraits secs à 40°C sous vide en utilisant un évaporateur
rotatif (IKA RV 05 Basic, Allemagne). 10 ml d'eau acidifiée (pH=2) ont été ajoutés aux extraits
secs. Deux procédés de fractionnement par solvant ont été utilisés afin d’obtenir des extraits
riches en composés phénoliques ; l’addition alternative de 15 ml d'éther diéthylique puis 15 ml
d'acétate d'éthyle, séparée par une agitation orbital à l’aide d’un agitateur (HeidolphPromax,
Allemagne) pendant 15 minutes. Deux répétions ont été effectuées pour optimiser la
purification des polyphénols. Ces extraits obtenus ont été concentrés sous pression réduite à
40°C à l'aide d'un évaporateur rotatif. Les extraits résultants ont été dilués dans 2 ml de
méthanol pur, puis filtrés à travers des filtres seringues en PTFE de 0,45 μm.
Le profil des acides phénoliques et des flavonoïdes des extraits étudiés a été déterminés en
utilisant la chromatographie liquide haute performance en phase inversée (RP-HPLC-UV)
(Elite LaChrom Hitachi, Japon). 19 standards ont été explorés (annexes 1). Les analyses ont été
réalisées à l'aide d'une colonne C18 en phase inversée (150 mm x 4,6 mm, 5μm ; Fortis) et en
appliquant un système de gradient avec de l'acétonitrile, de l'eau et de l'acide acétique. En effet,
2 % d'acide acétique dans le réservoir A (eau pure) et 70-30 % d'acétonitrile-eau pure dans le
réservoir B ont été utilisé. De plus, le volume d'opération a été optimisé en ajustant le volume
d'injection des échantillons étudiés et des standards à 20 µL,

43
Etude expérimentale Axe I : Composition Phytochimique

le débit de la phase mobile à 1,00 mL/min et la température de la colonne à 30 ° C


(Can et al., 2015). Les résultats ont été exprimés en mg par g de matière végétale (matière
fraiche pour les pulpes et matière sèche pour les noyaux).

I.2.3.4. Profil des sucres (HPLC-RID)


1 g d’extrait éthanolique a été dissout dans 10 ml d'eau ultrapure, puis passé à travers un filtre
de 0,45 μm et mis dans des flacons. L'analyse des sucres des échantillons étudiés (extraits de
pulpes, de noyaux et du fruit dattier) a été réalisée à l'aide d'un détecteur d’indice de réfraction
(RID) avec HPLC (Elite LaChrom, Hitachi, Japon) et une colonne d'amide en phase inverse
(200/4,6 Nucleosil 100-5 NH2), selon le protocole décrit par Can et al. (2015). Un programme
isocritique avec une phase mobile 79-21% d'acétonitrile- eau ultrapure a été utilisé.
L'optimisation du fonctionnement a été réalisée en ajustant le volume d'injection de l'échantillon
à 25 μl, le débit de la phase mobile à 1,5 ml.dk-1, et la température de la colonne à 30° C.
Le graphique d'étalonnage de chaque sucre a été obtenu et les valeurs ont été exprimées
en % des mono-, di- et trisaccharides par 100g de matière végétale.

I.3. Résultats

I.3.1. Analyses phytochimiques

I.3.1.1. Analyses phytochimiques qualitatives


Les tests phytochimiques effectués ont indiqué la présence des polyphénols et des tanins
hydrolysables dans l’extrait aqueux et leur absence dans l’extrait éthanolique de pulpes de
dattes. Alors que les flavonoïdes se sont avérés présents dans les deux extraits étudiés, avec une
intensité plus élevée dans l’extrait aqueux. De même, pour les terpénoïdes qui était positivement
plus intense dans l’extrait aqueux. De plus, le test de Dragendorff pour les alcaloïdes et le test
du pouvoir moussant pour les saponosides étaient positifs dans l’extrait aqueux et négatif dans
l’extrait éthanolique de pulpe. Par ailleurs, l’appréciation qualitative pour les coumarines,
anthocyanes, stérols et triterpènes étaient nulle dans les deux extraits investigués (Tab.4).
En ce qui concerne l’estimation qualitative des composés phytochimiques dans les extraits de
noyaux de dattes, les tests pour les polyphénols, tanins, flavonoïdes et coumarines ont présenté
des réactions positives dans les extraits aqueux et éthanoliques de noyaux, en notant une
intensité de réaction plus importante dans l’extrait éthanolique. Cependant, l’extrait aqueux de
noyaux s’est distingué par la présence des alcaloïdes, terpénoïdes et les saponosides, qui n’ont
pas été retrouvés dans l’extrait éthanolique. Les anthocyanes et les stérols quant à eux, étaient
absents dans les deux extraits étudiés (Tab.4.).

44
Etude expérimentale Axe I : Composition Phytochimique

Tableau 4 : Analyses phytochimiques qualitatives des extraits aqueux et éthanolique de pulpes


et de noyaux de dattes
Extrait Extrait Extrait
Composés Extrait aqueux
éthanolique de aqueux de éthanolique
phytochimiques de pulpes
pulpes noyaux de noyaux
Polyphénols + - + ++
Tanins
- - ++ +++
condensés
Tanins
+ - ++ ++
hydrolysables
Flavonoïdes ++ + ++ +++
Coumarines - - + +
Anthocyanes - - - -
Alcaloïdes + - + -
Terpénoïdes +++ + + -
Saponosides + - + -
Stérols et
- - - -
triterpènes
Intensité élevée (+++), modérée (++), faible (+) et nulle (-).

I.3.1.2. Analyses phytochimiques quantitatives


Les courbes d’étalonnage pour chaque standard (acide gallique, quercétine, catéchine et acide
tanique) ont été établies par l’équation de la régression linéaire (y= a x+b) et utilisé pour
l’estimation quantitative des phénols totaux, flavonoïdes, tanins condensés et hydrolysables
respectivement dans les extraits étudiés (Fig.6).
Le tableau 5 récapitule le résultat des concentrations des composants phénoliques analysés. Les
teneurs en phénols totaux ont été exprimées en mg équivalent acide gallique par 100g de matière
fraiche. L’extrait aqueux de pulpes renferme une teneur plus élevée en phénols totaux de l’ordre
de 132.3± 0.08 mg EAG/100gMF, alors que l’extrait éthanolique a enregistré la valeur de 57.6
± 0.06 mg EAG/100gMF.
Les teneurs en flavonoïdes ont été exprimés en mg équivalent quercétine par 100g de matière
fraiche. Les valeurs enregistrées ont été de l’ordre de 26.5 ± 0.027 et 5.63 ± 0.00 mg EQU/100g
dans les extraits aqueux et éthanolique de pulpes respectivement.
Les tanins condensés et hydrolysables ont été exprimés en mg équivalent catéchine et acide
tanique par 100g de matière fraiche. La valeur de 7.5 ± 0.021 mg EC/100gMF était la teneur
enregistrée des tanins condensés dans l’extrait aqueux de pulpes, tandis que ces derniers n’ont
pas été déterminés dans l’extrait éthanolique.

45
Etude expérimentale Axe I : Composition Phytochimique

Alors que les tanins hydrolysables leurs valeurs varient entre 37 ± 0.06mg EAT/100g pour
l’extrait aqueux et 14 ± 0.021 mg EAT/100g pour l’extrait éthanolique de pulpes de dattes.

A 1,4 y = 1,2587x + 0,0171 B 0,6


1,2 R² = 0,999 0,5 y = 4,7714x - 0,04
1 R² = 0,9998
0,4
Abs (nm)

Abs (nm)
0,8
0,3
0,6
0,4 0,2
0,2 0,1
0 0
0 0,5 1 1,5 0 0,05 0,1 0,15
(mg/ml) (mg/ml)

C 1,6 y = 1,4641x + 0,0266 D 0,3 y = 2,8508x - 0,0259


1,4 0,25 R² = 0,9993
R² = 0,9983
1,2
1 0,2
Abs (nm)

Abs (nm)

0,8 0,15
0,6 0,1
0,4
0,2 0,05
0 0
0 0,5 1 1,5 0 0,05 0,1 0,15
(mg/ml) (mg/m)l

Figure 6 : Courbes d’étalonnages. A : acide gallique, B : Quercétine, C : Catéchine,


D : Acide tannique.

Tableau 5 : Teneur en composés phénoliques dans les extraits aqueux et éthanoliques de pulpes
de dattes.
Phénols totaux Flavonoïdes Tanins condensés Tanins
(mg EAG/100gMF) (mg EQU/100gMF) (mg EC/100gMF) hydrolysables
(mg EAT/100gMF)

Extrait aqueux 132.3 ± 0.08 26.5 ± 0.027 7.5 ± 0.021 37 ± 0.06


de pulpes
Extrait 57.6 ± 0.06 5.63 ± 0.00 n.d 14 ± 0.021
éthanolique de
pulpes
n.d : non détecté

Les résultats obtenus pour les extraits de noyaux de dattes ont été affichés dans le tableau 6
L’extrait alcoolique de noyaux s’est distingué par ses teneurs élevées en phénols totaux,
flavonoïdes, tanins condensés et hydrolysables, qui sont de l’ordre de 5367.9mg EAG/100g,
165.3mg EQU/100g, 927.9mg EC/100g, 389mg EAT/100g respectivement.

46
Etude expérimentale Axe I : Composition Phytochimique

Quant à l’extrait aqueux, il renferme des quantités moins élevées variant de


1433.4 mgEAG/100g pour les phénols totaux, 46.6 mg EQU/100g pour les flavonoïdes,
492.3 mg EC/100g pour les tanins condensés et 214 mg EAT/100g pour les tanins
hydrolysables.

Tableau 6 : Teneur en composés phénoliques dans les extraits aqueux et éthanoliques de


noyaux de dattes.
Phénols totaux Flavonoïdes Tanins condensés Tanins
(mg EAG/100gMS) (mg EQU/100gMS) (mg EC/100gMS) hydrolysables
(mg EAT/100gMS)

Extrait aqueux 1433.4 ± 0.731 46.6 ± 0.012 492.3 ± 0.148 214 ± 0.32
de noyaux
Extrait 5367.9 ± 1.04 165.3 ± 0.042 927.9 ± 1.375 389 ± 0.33
éthanolique de
noyaux

I.3.1.3. Profil phénolique


Les composés phénoliques investigués ont été identifiés et quantifiés en utilisant
RP-HPLC-UV. Le chromatogramme HPLC-UV a affiché la présence de 13 standards avec
différentes concentrations dans l’extrait éthanolique de pulpe de dattes (Fig.7), et 11 standards
dans l’extrait de noyaux (Fig.8). Alors qu’une autre analyse HPLC a été effectuée sur le fruit
dattier entier (90% pulpes et 10% noyaux) et qui a englobé le profil phénolique des deux parties
de dattes (Fig.9).

47
Etude expérimentale Axe I : Composition Phytochimique

UV
12 cezayir-pulp-081019 12
Retention Time
Area

10 10

30,943 71071
172450

31,197 43462
31,793 66698
304058

8 8

65670
16,910

10902
3,420

108302
13,623 41002
6 6
mAU

mAU
22,287 44305
17,513

24,033
12,987 24975

15,583
4
9,413 25613

4
7213
5,673 24307

10,437

2 2

0 0

0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 30 32 34 36 38 40 42 44 46 48
Minutes
Figure 7 : Chromatogramme HPLC-UV de l'extrait éthanolique de pulpes de dattes

UV
cezayir-seed-081019
80 80
Retention Time
Area
2786733

60 60
10,397

22,123 784554
12,183 555768

88607
mAU

mAU
40 40
30,737 118283
998193

85730
31,583 96586
17,423
291609

9,343 34549

30,997
5,653

20 20
3,420

1457288
13,490

0 0

0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 30 32 34 36 38 40 42 44 46 48
Minutes

Figure 8 : Chromatogramme HPLC-UV de l'extrait éthanolique de noyaux de dattes


15,0 UV 15,0
cezayir-mix-081019
Retention Time
252858

Area
12,5 12,5
22,140
16,813 97270

30,803 35725
17,427 44273

29054

10,0 10,0
115289
311145

31,630 22407
31,023
12,937 31559
334942

14610
102744

7,5 7,5
32285

15,493
mAU

mAU
3,420

23,883
5,673

12,200
10,447
25672

5,0 5,0
9,380

2,5 2,5
106501
13,547

0,0 0,0

0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 30 32 34 36 38 40 42 44 46 48
Minutes

Figure 9 : Chromatogramme HPLC-UV de l'extrait éthanolique du fruit dattier

48
Etude expérimentale Axe I : Composition Phytochimique

La composition phénolique établie par HPLC a révélé les huit acides phénoliques étudiés dans
le fruit dattier avec des concentrations différentes, sept d'entre eux ont été détectés dans les
pulpes, majoritairement l’acide gallique et férulique, à l'exception de l'acide caféique. Par contre
seulement quatre ont été retrouvés dans les noyaux, principalement les acides Protocatéchique,
et caféique.
En ce qui concerne les flavonoïdes, la chrysine de la classe des flavones a été principalement
quantifiée dans l’extrait de pulpe, suivie de l’épicatéchine et de la catéchine, qui sont des
flavanols. Parmi les flavonoïdes identifiés dans l’extrait de noyaux, les concentrations des
catéchine et épicatéchine ont été largement représentées. Ce qui a été également confirmé dans
l’extrait du fruit dattier. Cependant, myricétine, resvératrol, lutéoline, hespérétine n’ont pas été
retrouvés dans les trois échantillons étudiés (Tab.7).

49
Etude expérimentale Axe I : Composition Phytochimique

Tableau 7 : Profil phénolique des extraits éthanoliques de pulpes, noyaux et fruit dattier par
RP-HPLC-UV (mg/g MV)

Extrait de pulpes Extrait de noyaux Extrait du fruit


Standards
de dattes de dattes dattier
Acide gallique 11.013 11.154 12.144
Acide 3.213 80.148 27.905
protocatéchique
Acide p-OH 2.928 3.863 3.138
benzoïque
Catéchine 4.739 595.114 25.350
Acide Caféique n.d 29.223 7.315

Acide Syringique 1.378 n.d 1.769


Epicatéchine 8.054 245.922 19.592
Acide p- 6.282 n.d 6.925
Coumarique
acide Férulique 9.375 n.d 12.974

Rutine n.d 14.427 n.d

Myricetine n.d n.d n.d


Resveratrole n.d n.d n.d

Daidzeine 3.008 40.183 13.632

Luteoline n.d n.d n.d


Acide t- 0.559 n.d 0.661
Cinnamique
Hesperetine n.d n.d n.d
Chrysine 29.748 35.753 28.894
Pinocembrine 3.655 6.132 3.154
CAPE 5.862 8.589 2.838
n.d : non détecté.

50
Etude expérimentale Axe I : Composition Phytochimique

I.3.1.4. Profil des sucres


L'analyse des sucres a été réalisée par HPLC-RID en étudiant huit standards distincts.
Le glucose et le fructose ont été les seuls sucres réducteurs retrouvés dans les trois échantillons
investigués. Toutefois, l’extrait de pulpes a révélé des concentrations plus élevées de ces oses.
En tant que sucre non réducteur, le saccharose a été l’unique composé osidique présent dans les
extraits étudiés avec un fort taux dans l’extrait de pulpes de dattes (Tab.8).

Tableau 8 : Teneurs en sucres dans l’extrait de pulpes de dates par HPLC-RID (%MV)
Standards Extrait de pulpes Extrait de noyaux Extrait du fruit
dattier
Ribose n.d n.d n.d
Fructose 13.08 1.03 9.29
Glucose 16.99 1.57 13.76
Saccharose 38.44 3.02 33.41
Maltose n.d n.d n.d
Tréhalose n.d n.d n.d
Melibiose n.d n.d n.d
Mélézitose n.d n.d n.d
n.d: non détecté.

I.4. Discussion

Les substances phytochimiques contenues dans les produits naturels ont été largement
associées à leurs effets biologiques (El Far et al., 2019). En effet, plusieurs composés
phénoliques bioactifs présents dans les pulpes et noyaux de dattes leurs confèrent de potentielles
propriétés thérapeutiques préalablement décrites (Qadir, 2019).

La majorité des métabolites secondaires recherchés ont été révélés lors du screening
phytochimique dans les extraits de pulpes et de noyaux de dattes notamment ; les tanins,
flavonoïdes, coumarines, terpénoïdes et alcaloïdes avec des intensités différentes entre les deux
extraits étudiés. La richesse en ces éléments phytochimiques nous oriente vers l’intérêt porté
sur les capacités thérapeutiques de dattes (P. dactylifera L.). Ces résultats concordent avec les
travaux de Farid et al. (2020) ayant travaillé sur des extraits aqueux et méthanolique de pulpes
de dattes d’origine Egyptienne. Tandis que, Temitope Olabisi et Ojotule (2017) qui ont
investigué des extraits aqueux et alcoolique de pulpe de dattes du Niger, ont apporté des
résultats presque similaires à ceux de notre étude à l’exception de la détection des stérols.
D’autres travaux qui ont consisté en l’analyse phytochimique de noyaux de dattes originaires

51
Etude expérimentale Axe I : Composition Phytochimique

de l’Inde ont démontré la présence des flavonoïdes, tanins, phénols, alcaloïdes, stérols et
triterpènes dans un extrait acétonique (Dhevi et al., 2017).

Les teneurs en phénols totaux obtenus dans l’extrait aqueux et éthanolique de pulpe de
dattes (132.3 mg EAG/100g, 57.6 mg EAG/100g respectivement) étaient beaucoup plus élevés
que ceux rapportés dans l’étude mené par Ali Haimoud et al. (2016), qui ont noté une
concentration des phénols totaux de 4,72 ± 0,41 mg EAG/100g MS dans l'extrait méthanolique
du fruit de dattes Algériennes de la variété Deglet Noor. Al Harthi et al. (2015) ont également
apporté des concentrations inférieures de polyphénols dans l’extrait éthanolique de dattes
originaire d'Oman variant entre 32,24 à 34,9 mg EAG/100mgMF. Cependant,
Farid et al. (2020) ont enregistré un taux plus élevé des polyphénols dans les dattes d’Egypte
de l’ordre de 181,27 mg EAG/g MS.
La quantification des phénols totaux dans l’extrait éthanolique de noyaux
(5367.9mg EAG/100g) était légèrement inférieure à celle rapportée par Al-Farsi et Lee (2008)
qui ont indiqué que l'extrait hydro-acétonique à 50% des noyaux de dattes d'Oman contenait
6,39±0,3 g/100g de concentré phénolique. John et Shahidi (2019) ont mentionné également
des valeurs légèrement supérieures dans l'extrait méthanolique de noyaux de dattes originaire
d’Arabie Saoudite, qui variaient de 68,73±0,95 à 82,62±3,70 mgEAG/g d'échantillon. En outre,
Djaoudene et al. (2019) ont rapporté une concentration largement plus élevée de phénols totaux
(476 mgEAG/g MS) dans l’extrait de noyaux de dattes Algériennes. Alors que, les plus faibles
concentrations des polyphénols comprises entre 1,98 et 4,65 mg EAG/100g ont été observées
par AL Juhaimi et al. (2012), qui ont étudié l'extrait aqueux de noyaux de dattes originaire
d'Arabie saoudite. Les composés phénoliques sont considérés comme de remarquables
antioxydants par leur capacité à piéger les radicaux libres (Scalbert et al., 2005).

Concernant les flavonoïdes, la teneur retrouvée dans l’extrait éthanolique de pulpe de


dattes (5.63 mg EQU/100g) était plus au moins supérieure à celle rapportée par
Ali Haimoud et al. (2016) qui ont enregistré une concentration de 3,48 mgEQ/100g MS dans
l'extrait méthanolique de dattes Algériennes de la variété Deglet Noor. Alors que l’extrait
aqueux de pulpes a enregistré un taux plus élevé (26.5 mg EQU/100g MF). Une autre étude a
également rapporté une teneur en flavonoïdes de 15,22 ±0,5 mg QE/ 100g MF dans un extrait
hydro-acétonique à 60% de dattes de variété Deglet Noor de la région de Biskra
(Benmeddour et al., 2013).
Les extraits aqueux et éthanolique de noyaux ont présenté des teneurs en flavonoïdes
(46.6 mg EQU/100g, 165.3 mg EQU/100g respectivement) beaucoup moins élevées que celles

52
Etude expérimentale Axe I : Composition Phytochimique

notées par Metoui et al. (2019) qui ont enregistré un taux de 2.31±0.01 g EAC/ 100g MS dans
l’extrait acétonique de noyaux de dattes d’origine Tunisienne. Bouhlali et al. (2017) ont
enregistré également des valeurs élevées variant entre 1,224 à 1,844 g ER /100g MS.

Les résultats des teneurs en tanins ont indiqué des proportions plus élevées des tanins
hydrolysables par rapport aux tanins condensés dans les pulpes de dattes. De plus les
concentrations de ces deux composés étaient supérieures dans l’extrait aqueux de pulpes. Ces
résultats ne concordent pas avec ceux apportés par Benmeddour et al. (2013), qui ont
mentionné des valeurs beaucoup plus élevées des tanins condensés variant entre 82,81±3,43 à
525,06±12,17 mgEC/100g dans 10 cultivars de dattes Algériennes.
En revanche les proportions des tanins condensés ont été plus élevées que les tanins
hydrolysables dans les noyaux de dattes, avec des teneurs plus accentuées dans l’extrait
éthanolique de noyaux (927.9mg EC/100g). Les valeurs obtenues ont été largement supérieures
à celles indiquées par Adeosun et al. (2016), qui ont trouvé la teneur des tanins de l’ordre de
133,2mg/100g MS dans l’extrait hydro-acétonique à 70% de noyaux dattes du Niger. Les
composés tanniques sont des chélateurs potentiels des ions métalliques, des agents précipitants
des protéines et des antioxydants naturels (Okuda et al., 1995).

Les variations entre les résultats de différentes études de quantification des composés
phénoliques seraient probablement dues à la variété des dattes, aux conditions de croissance, à
la maturité, au climat, à l'origine géographique, aux conditions de stockage et aux méthodes
d'extractions (Al-Alawi et al., 2017).

D’autre part, d’après les résultats obtenus des teneurs en composés phénoliques entre
l’extrait de pulpes et l’extrait de noyaux des différents travaux cités précédemment, il serait
intéressant de relever que les concentrations des phénols totaux, flavonoïdes, tanins condensés
et hydrolysables ont été aisément plus élevées dans l’extrait de noyaux. Ce qui permettrait de
considérer les noyaux de dattes comme une éventuelle source naturelle riche en polyphénols.

La chromatographie liquide à haute performance (HPLC) est une technique spécifique,


qui permet avec précision la séparation et l'identification des composés contenus dans un
mélange Ahmed et al. (2016). Elle est également considérée comme la méthode la plus
pratiquée en raison de sa sensibilité et sa résolution élevée par rapport aux méthodes classiques
(Al Harthi et al., 2015).
L'analyse des composés phénoliques par HPLC a montré des variations importantes entre les
échantillons étudiés. Le profil des acides phénoliques détectés dans l’extrait éthanolique de
pulpe comprenait quatre dérivés hydroxylés de l'acide benzoïque (acide gallique,
53
Etude expérimentale Axe I : Composition Phytochimique

acide protocatéchique, acide p-OH benzoïque, acide syringique) et trois dérivés de l'acide
cinnamique (acide p-coumarique, acide férulique, acide t-cinnamique). Ces résultats sont plus
ou moins proches de ceux enregistrés par Bouhlali et al. (2018) qui ont détecté sept acides
phénoliques (caféique, chlorogénique, p-coumarique, férulique, gallique, syringique,
vanillique) dans les variétés de dattes d’origine Marocaines. Tandis que Hamad et al. (2015)
ont identifié les acides gallique, p-coumarique et férulique comme principaux acides
phénoliques dans les variétés de dattes d'Arabie saoudite. En outre, les acides protocatéchique,
vanillique, gallique, syringique et p-coumarique ont été détectés dans trois différentes variétés
de dattes originaires de Tunis (Mrabet et al., 2016). Les études précédemment citées ont
déterminé presque les mêmes composés d'acides phénoliques avec quelques concentrations
différentes par rapport à notre profil.
Néanmoins, les acides phénoliques révélés dans l’extrait éthanolique de noyaux étaient
représentés par trois dérivés hydroxylés de l'acide benzoïque (protocatéchique, gallique,
p-OH benzoïque) et un dérivé de l'acide cinnamique (caféique). Ce qui concorde avec les
travaux d’Al-Farsi et Lee (2008) qui ont rapporté neuf acides phénoliques identifiés dans les
noyaux de datte originaire d'Oman, principalement les acides protocatéchique,
p-OH benzoïque et caféique. En revanche, Bouhlali et al. (2020) ont détecté sept acides
phénoliques dans quatre variétés de dattes Marocaines par HPLC-DAD, dont les acides
p-coumarique, férulique, syringique n’ont pas été déterminés dans notre échantillon. De plus,
El-Rahman et Al-Mulhem (2017) ont enregistré dans leurs travaux les acides cinnamique,
férulique, syringique, protocatéchique, caféique, ρ-coumarique, salicylique et benzoïque.

Par ailleurs, parmi les composés flavonoïdes trouvés dans l’extrait de pulpes, la chrysine était
prédominante, suivie de la catéchine et de l'épicatéchine. Alors que la rutine et la lutéoline
n'étaient pas présentes dans l'extrait étudié. En revanche, Benmeddour et al. (2013) ont
rapporté que l'isoquercétine, la rutine, la quercétine et la lutéoline ont été identifiées dans
l'extrait aqueux acétonique de dattes Algériennes. Dans une autre étude sur 11 différentes
variétés de dattes originaires d'Arabie saoudite, l'apigénine, la lutéoline, la quercétine,
l'isoquercétine et la rutine ont été également mentionnées (Hamad et al., 2015).
Concernant les composés flavonoïdes analysés dans l'extrait de noyaux, la catéchine était le
composé prédominant, suivi par l'épicatéchine, la daidzéine et la chrysine. Alors que,
El-Mergawi et al. (2016) ont étudié les profils phénoliques des noyaux de dix variétés de fruits
de dattes d'Arabie saoudite et ont trouvé cinq composés flavonoïdes (quercétine, kaempférol,

54
Etude expérimentale Axe I : Composition Phytochimique

naringénine, lutéoline et isorhamnetine). En outre, Ahmed et al. (2016) ont détecté la


quercétine dans Hallawi, Ajwa et Aseel d'extrait méthanolique de noyaux de dattes.
Quant au profil phénolique déterminé dans l’extrait du fruit dattier, correspondant à 90% pulpes
et 10% noyaux, il a représenté parfaitement le total des composés d'acide phénolique et de
flavonoïdes trouvés dans chaque partie de la datte avec des concentrations intermédiaires.

D’autre part, Les résultats obtenus de l'analyse des sucres par HPLC-RID des échantillons
investigués n’ont pas été en accord avec ceux apportés par Salomón-Torres et al. (2019) qui
ont travaillé sur des dattes d’origine mexicaine. En effet, ils ont enregistré des taux de glucose
et fructose importants dans l’extrait de pulpes alors qu’ils étaient absents dans l’extrait de
noyaux. Tandis que le saccharose a été retrouvé avec des teneurs très faibles dans les deux
extraits de pulpes et de noyaux de dattes.

55
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre I : Matériel animal & tests de toxicité

I.1. Matériel animal


Pour les besoins de l’évaluation in vivo des différentes activités biologiques investiguées dans
notre recherche, des rats de souche Wistar et des souris de souche NMRI ont été procurés auprès
de l’Institut de Pasteur d’Alger (IPA). Les expérimentations ont été réalisées au niveau de
l’animalerie du laboratoire de recherche de pharmacognosie et Api-Phytothérapie de
l’université de Mostaganem. Les animaux ont reçu une alimentation standard (ONAB) avec
une ration journalière de 15±5g/Jours pour les souris, 25±5g/Jours pour les rats selon leur âge
et un accès libre à l'eau ad libitum. Ils ont été maintenus dans un environnement contrôlé dans
des conditions standards de température ambiante, avec un cycle nycthéméral de 12h
lumière/12h obscurité.
Le protocole expérimental in vivo a été approuvé selon les instructions établies par le laboratoire
de Pharmacognosie et d'Api-Phytothérapie (Université de Mostaganem), en suivant les
recommandations décrites par les comités institutionnels de protection et d'utilisation des
animaux (IACUCs).

I.2. Tests de toxicité


Afin de déterminer les effets secondaires des extraits étudiés, notamment ; les troubles de
l'activité ou du comportement, des tests toxicologiques ont été réalisés avant d’entamer les
évaluations in vivo des activités thérapeutiques. Les procédures ont été établies conformément
aux directives décrites par l’organisation de la coopération économique et développement
(OCDE, Esaai N°425, 2008).
Ce test consiste en l’observation de l’apparition des signes de toxicité ; changement de
comportement (troubles de l’activité, troubles de réactions, dénutrition, convulsion, coma) et
mortalité. Ces symptômes ont été observés régulièrement à partir de 30 min, 24h, 48h jusqu'à
14 jours après l'administration des extraits à investiguer.

I.2.1. Test de toxicité chez les souris


Trois doses (300, 1000 et 2000mg/kg) ont été choisies pour effectuer le test de toxicité des
extraits aqueux de pulpes et de noyaux de dattes chez les souris NMRI pesant 30±2g. Deux
groupes distincts représentants les deux extraits étudiés ont été divisé en trois lots, de cinq souris
chacun, correspondant aux doses choisies. L’administration des extraits a été effectuée par
gavage gastrique.

56
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre I : Matériel animal & tests de toxicité

I.2.2. Test de toxicité chez les rats


Deux groupes de rats Wistar, pesant 200 ±10 g, ont représenté les deux extraits étudiés (pulpes
et noyaux de dattes) ont été divisés en trois lots comportant huit rats chacun. Les lots
correspondaient aux trois doses choisies ; 150mg/kg, 300mg/kg et 1000mg/kg. La voie
d’administration des extraits a été établie par gavage gastrique.

I.3 Résultats des tests de toxicité


L’administration des deux extraits aqueux de pulpes et de noyaux de dattes chez les souris et
les rats n’a induit aucun signe de toxicité aux cours des 30 minutes, 24 et 48 heures jusqu’à 14
jours d’observation quotidienne (Tab.9, Tab.10).

Tableau 9 : Résultats du test de toxicité chez les souris NMRI

Extraits Doses Trouble de Trouble de Dénutrition Coma Mort


l’activité réactions
Groupe 1 Lot 1 : _ _ _ _ _
Extrait 300mg/kg
Aqueux Lot 2 : _ _ _ _ _
de 1000mg/kg
Pulpes Lot 3 : _ _ _ _ _
2000mg /kg
Groupe 2 Lot 1 : _ _ _ _ _
Extrait 300mg/kg
Aqueux Lot 2 : _ _ _ _ _
de 1000mg/kg
Noyaux Lot 3 : _ _ _ _ _
2000mg/kg
(-) : Rien à signaler

Tableau 10 : Résultats du test de toxicité chez les rats Wistar


Extraits Doses Trouble de Trouble de Dénutrition Coma Mort
l’activité réactions
Groupe 1 Lot 1 : _ _ _ _ _
Extrait 150mg/kg
Aqueux Lot 2 : _ _ _ _ _
de 300mg/kg
Pulpes Lot 3 : _ _ _ _ _
1000mg /kg
Groupe 2 Lot 1 : _ _ _ _ _
Extrait 150mg/kg
Aqueux Lot 2 : _ _ _ _ _
de 300mg/kg
Noyaux Lot 3 : _ _ _ _ _
1000mg/kg
(-) : Rien à signaler

57
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre I : Matériel animal & tests de toxicité

I.4. Discussion
D’après les résultats des tests de toxicité réalisés, les extraits aqueux de pulpes et de noyaux de
dattes ont clairement montré qu’ils ne présentaient aucun effet toxique. Ces données ont
également permis de sélectionner les doses thérapeutiques à partir de 100mg/kg jusqu’à
300m/kg. Plusieurs études ont rapporté des résultats similaires, et ont utilisé des doses
thérapeutiques proches de celles choisies pour notre étude (Ali Haimoud et al., 2016 ;
Ague et al., 2017 ; Melek et al., 2019).

58
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre II : Activité Antioxydante

II.1. Matériels et méthodes

II.1.1. Détermination de l’activité antioxydante in vitro


II.1.1.1. Piégeage du radical libre DPPH (2,2-diphenyl-1-picrylhydrazil)
La capacité antiradicalaire de pulpes et de noyaux de dattes a été évaluée par la détermination
du piégeage des radicaux libres en utilisant le 1,1-diphénylhy-drazyle (DPPH) selon le
protocole développé initialement par Blois (1958) et décrit ensuite par Molyneux (2004).
Le principe de ce test, est la réduction du DPPH (C18H12N5O6) ayant une couleur violette par
les antioxydants présents dans l’échantillon étudié, en un composé jaune, le diphényl picryl
hydrazine (Sanchez-Moreno, 2002). L'interprétation des résultats de cette méthode est basée
sur la détermination de la valeur EC50 "concentration efficace" (également appelée valeur IC50
ou SC50). Elle est définie comme la concentration de substrat qui entraîne une perte de 50 % de
l'activité du DPPH (Brand-Williams et al., 1995).
Afin de réaliser cette réaction, 750 µl de l’extrait éthanolique étudié (pulpes, noyaux) à
différentes concentrations et 750 µl de DPPH méthanolique (0,1 mM) ont été mélangés et
incubés dans l'obscurité à température ambiante pendant 50 minutes. L'absorbance a été
déterminée à 517 nm. L'activité de piégeage du radical DPPH a été estimée en utilisant le trolox
(Acide 3,4-dihydro-6-hydroxy-2,5,7,8-tétraméthyl-2H-1-benzopyran-2-carboxylique) comme
standard antioxydant. Les valeurs obtenues ont été exprimées en SC50 (mg/ml), qui représente
la concentration des extraits provoquant un piégeage de 50% du radical DPPH
(Molyneux, 2004 ; Kedare et Singh, 2011)

II.1.1.2. Pouvoir antioxydant de la réduction ferrique (FRAP)


La réduction du complexe ferrique tripyridyltriazine (FeIII-TPTZ) a été mesurée pour la
détermination de la capacité antioxydante totale des extraits éthanoliques de pulpes et de
noyaux de dattes (Benzie et Strain, 1996). À faible pH, lorsque le complexe ferrique-
tripyridyltriazine (FeIII-TPTZ) est réduit à la forme ferreuse (FeII), une couleur bleue intense
avec un maximum d'absorption à 593 nm apparaît (Benzie, 1996).
Le réactif FRAP a été préparé en mélangeant 2,5 ml de tampon acétate (300 mM, pH 3,6),
2,5 ml de solution de TPTZ (10 mM) dans HCl (40 mM) et 2,5 ml de solution de chlorure
ferrique (20 mM). Un volume de 3 ml de réactif FRAP frais a été ajouté à 100 µl de l’extrait
étudié (pulpes, noyaux). L'absorbance a été mesurée à 593 nm après 4 min à température
ambiante. Le sulfate ferreux heptahydraté (1 000μM) a été considéré comme un contrôle positif
pour construire une courbe standard. Les résultats ont été exprimés en mmol d'équivalent
FeSO4.7H2O pour 100 g d'échantillon.

59
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre II : Activité Antioxydante

II.1.2. Détermination de l’activité antioxydante in vivo

II.1.2.1. Répartition des lots d’expérimentation


Un effectif de 35 rats femelles pesant 190 ± 10g a été réparti en 7 groupes, de 5 rats chacun,
comme suit :
Groupe C : représente le contrôle, ayant reçu l’eau distillée
Groupe T-Hg : représente le témoin du stress oxydatif, ayant reçu l’eau distillée
Groupe Hg-EPD1 : ayant reçu l’extrait de pulpe de datte à 150mg/kg
Groupe Hg -EPD2 : ayant reçu l’extrait de pulpe de datte à 300mg/kg
Groupe Hg -END1 : ayant reçu l’extrait de noyaux de dattes à 150mg/kg
Groupe Hg -END2 : ayant reçu l’extrait de noyaux de dattes à 300 mg/kg
Groupe Hg -STD : ayant reçu l’acide ascorbique (Vitamine C)

II.1.2.2. Thérapeutique
L’administration des solutions par gavage gastrique a été établie pendant 10 jours selon le
protocole décrit par Necib et al. (2013). Les groupes ; contrôle (C) et témoin (T-Hg) ont reçu
l’eau distillé. Les extraits aqueux de pulpes et de noyaux de dattes considérés comme les
produits naturels à étudier ont été administrés aux groupes Hg-EP et Hg-EN à deux
doses chacun : 150 et 300mg/kg. L’acide ascorbique considéré comme le produit synthétique
de référence a été administré à 50mg/kg au groupe Hg-STD (Merghem et al., 2019).

II.1.2.3. Induction du stress oxydatif


Au 10ème jour du traitement, tous les rats préalablement mis à jeun (16 heures) ont reçu une
injection intra-péritonéale (IP) à dose unique du chlorure de mercure HgCl2 à 1,5mg/kg. Le
groupe contrôle (C) a reçu une injection IP du véhicule (eau physiologique) (Necib et al., 2013).
Après 24 heures de l’induction du stress oxydatif, les animaux d’expérimentation ont été
anesthésiés par inhalation au diéthyl éther, le sang a été immédiatement prélevé à partir de la
veine cave inférieure pour effectuer les analyses biochimiques, suivie de l’ablation du foie et
des reins pour examen anatomo-pathologique.

II.1.2.4. Paramètres étudiés

II.1.2.4.1. Dosage de la protéine C-réactive (CRP)


La protéine C-réactive (CRP) représente le meilleur examen biologique spécifique pour évaluer
la phase aigüe de l’inflammation résultante du stress oxydatif. Le dosage de cette protéine a été
réalisé par la méthode immuno-turbidimétrie basée principalement sur la formation de
complexe CRP/anticorps anti-CRP (Wu, 2006 ; Johnson, 2008).

60
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre II : Activité Antioxydante

II.1.2.4.2. Fonction hépatique


L’évaluation de la fonction hépatique a été déterminée par le dosage des transaminases ;
glutamate-oxaloacetate-transaminase (TGO) également connue sous le nom de l’Aspartate-
Amino-transférase (ASAT), et glutamate-pyruvate-transaminase (TGP) également connue sous
le nom de l’Alanine-amino-transférase (ALAT).
La détermination de l’activité de ces enzymes hépatiques a été réalisée avec la méthode IFCC
(International Federation of Clinical. Chemistry) sans phosphate de pyridoxal (P-5’-P) selon le
principe décrit par Schumann et al. (2002). Ces analyses ont été effectuées par un analyseur
biochimique automatisé (EliTechGroup, Clinical Système. Selectra PROM. Pays-Bas).

II.1.2.4.3. Fonction rénale


La fonction rénale a été évaluée par les paramètres biologiques usuels (urée et créatinine).
L’évaluation de l’urémie a été réalisée selon la méthode décrite par Bretaudière et al. (1976).
La créatinémie quant à elle, a été analysée suivant la méthode de Butler (1975) et
Vasiliades (1976). Ces analyses ont été effectuées par un analyseur biochimique automatisé
(EliTechGroup, Clinical Système. Selectra PROM. Pays-Bas).

II.1.2.4.4. Aspect macroscopique du foie et des reins


Le foie et les reins prélevés ont été rincés à l’eau physiologique, puis photographiés afin
d’examiner leur aspect morphologique.

II.1.2.4.5. Etude histologique


Après l’examen macroscopique du foie et des reins, ceux-ci ont été immédiatement fixés dans
la solution à 10% du formaldéhyde (37%).
L’examen anatomo-pathologique a été réalisé au niveau du laboratoire
« Pharmacognosie & Api-Phytothérapie » de l’université Abd Elhamid Ibn Badis-Mostaganem.
Les étapes réalisées ont été établies selon le protocole décrit par le manuel de technique
d’anatomo-cytopathologie (Marck, 2010).

A. Macroscopie
Les pièces prélevées ont été fragmentées, et placées par la suite dans des cassettes d’inclusion.

B. Imprégnation (circulation)
Cette étape consiste en le durcissement approprié des tissus, par leur imprégnation dans une
matière rigide qui leur confère la résistance mécanique voulue. Cette étape repose sur la
substitution de l’eau contenue dans les tissus par une substance chimiquement hydrophobe
inactive telle que la paraffine.

61
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre II : Activité Antioxydante

Une succession de différents bains a été mise en place pour la réalisation de cette étape
1) Post fixation :
 1 bain de solution de formaldéhyde à 10%
2) Déshydratation
 1 bain d’éthanol à 96% durant 1 heure
 1 bain d’éthanol à 96% durant 1 heure
 1 bain d’acétone pur durant 2 heures
3) Substitution
 1 bain de xylène durant 2 heures
4) Imprégnation
 1 bain de paraffine à 70°C durant 1 heure
 1 bain de paraffine à 70°C durant 1 heure

C. Inclusion
Les pièces réséquées ont été placées dans des moules en acier inoxydable et enrobées avec de
la paraffine liquéfiée. Les blocs ont été par la suite, stockés dans un congélateur (-20°C).

D. Microtomie
Les blocs solides contenant les fragments étudiés, ont été sectionnés en fines coupes de 4 µm
d’épaisseur à l’aide du microtome. Les coupes ont été ensuite étalées sur des lames de verre en
utilisant une plaque chauffante afin d’éviter la formation des plis.
Le séchage des lames a été réalisé dans une étuve à 37°C pendant 24 heures, dans le but
d’optimiser l’adhérence des fragments au-dessus des supports en verre.

E. Coloration
C’est une étape primordiale, qui permet la visualisation des trois principaux constituants
morphologiques des tissus (noyaux, cytoplasme, tissus conjonctif). Elle repose sur différentes
phases :
1) Déparaffinage
 1 bain de toluène / xylène durant 10 mn.
2) Réhydratation
Consiste à substituer progressivement le solvant du tissu par des bains d’éthanol à des
concentrations croissantes pour amener à l’eau.
 1 bain d’éthanol à 70% durant 5 mn
 1 bain d’éthanol à 80% durant 5 mn

62
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre II : Activité Antioxydante

 1 bain d’éthanol à 96% durant 5 mn


 Rinçage à l’eau durant 10 mn
3) Coloration
C’est une méthode bichromique, associant deux colorants : l’hématoxyline et l’éosine. Elle a
été réalisée en respectant la succession des bains suivants :
 1 bain d’hématoxyline de Harris durant 5-10mn
 1 bain d’eau acidifié
 1 bain d’eau basique
 1 bain d’éthanol 96%
 1 bain d’éosine durant 5 mn
 1 bain d’acétone durant 5 min
 1 bain d’acétone durant 5 min
 1 bain de xylène durant 5 min
 1 bain de xylène jusqu’au montage.

F. Montage
Cette opération consiste à fixer une lamelle couvre-objet sur la lame (la coupe) à l’aide d’une
résine synthétique (solution EUKITT) afin de protéger le fragment à examiner de la dégradation
chimique des colorants qui s’oxydent à l’air et des bris mécaniques.

G. Lecture microscopique
La lecture a été effectuée par un photo-microscope (OPTIKA microscope, Italie), ainsi chaque
coupe a été observée sur différents agrandissements et photographiée par la suite.

II.1.2.5. Analyse statistique

Les résultats obtenus ont été exprimés en moyenne ± standard de déviation (SD). Les analyses
statistiques ont été effectuées par le logiciel SPSS (Statistical Package for the Social Sciences)
version 23. Les données ont été analysées par comparaison des variances multivariées
(MANOVA) suivi de tests post hoc établi par Tukey. Les P ≤ 0,05 ont été considérés comme
statistiquement significatifs (***P≤0,001 hautement significatif, **P≤0,01 très significatif et
*P ≤ 0,05 significatif).

63
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre II : Activité Antioxydante

II.2. Résultats

II.2.1. Activité antioxydante in vitro

II.2.1.1. Piégeage du radical libre DPPH


La capacité de piégeage du radical DPPH a été mesurée par la SC50 en fonction de l’équation
suivante : y=a e-bx. La courbe des résultats du captage du DPPH par le trolox a été utilisée pour
l’appréciation des résultats (Fig.10).
Absorbance

mg/ml

Figure 10 : Capacité de piégeage du radical libre DPPH (Trolox)

Les résultats de la capacité de piégeage du radical libre (DPPH) ont été représentés dans la
figure 11 correspondant aux différentes concentrations des extraits éthanoliques de pulpes et de
noyaux de dattes. Les absorbances obtenues ont largement été atténuées en fonction des
concentrations croissantes de l’extrait de noyaux. Alors que l’extrait de pulpe n’a induit qu’une
légère diminution de l’absorbance.

y = 0,6964e-0,022x y = 0,8769e-10,77x
0,8 R² = 0,9456
1 R² = 0,9632
0,7 0,9
y = 0,6766e-0,018x y = 0,8936e-11,34x
R² = 0,9439
0,8
0,6 R² = 0,9565
0,7
Absorbance

Absorbance

0,5 y = 0,682e-0,019x 0,6 y = 0,9148e-12,41x


R² = 0,9554 R² = 0,9544
0,4 0,5
0,3 0,4
0,3
0,2
0,2
0,1 0,1
0 0
0 2 4 6 8 10 0 0,1 0,2 0,3
A mg/ml B mg/ml

Figure 11 : Capacité de piégeage du radical libre DPPH. A : extrait de pulpes ;


B : extrait de noyaux.

64
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre II : Activité Antioxydante

Ces résultats ont été traduits par la valeur très faible de SC50 dans l’extrait de noyaux
correspondant à la concentration (mg/ml) provoquant le piégeage de 50% du radical libre
DPPH. Cependant cette concentration était plus élevée que celle indiquée par le trolox. L’extrait
de pulpes a enregistrée une valeur de la SC50 beaucoup plus importante (Tab 11).

Tableau 11: Concentrations SC50 (mg/ml) provoquant le piégeage de 50% du radical libre
DPPH des extraits éthanoliques de pulpes et de noyaux de dattes, ainsi que le Trolox.
DPPH SC50
mg/ml
Extrait éthanolique de pulpes
35,235 ± 2,92

Extrait éthanolique de noyaux


0,057 ± 0,003

Trolox 0,0065 ± 0,000

II.2.1.2. Pouvoir antioxydant de la réduction ferrique (FRAP)


La capacité antioxydante totale des extraits éthanoliques de pulpes et de noyaux de dattes a été
déterminée selon l’équation de la régression linéaire (y = ax+b) établie par la courbe
d’étalonnage du sulfate ferreux heptahydraté (FeSO4.7H2O) (Fig.12).

0,8
y = 0,0007x - 0,0216
0,7
R² = 0,9977
0,6
Absorbance

0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0
0 200 400 600 800 1000 1200
FeSO4.7H2O (µM)

Figure 12 : Courbe d’étalonnage du sulfate ferreux heptahydraté (FeSO4.7H2O)

L’activité antioxydante évaluée par la méthode FRAP correspond à la capacité totale à réduire
le complexe FeIII-TPTZ. Ce qui a été traduit par un fort pouvoir réducteur par l’extrait de
noyaux de dattes (70,3011 mmol FeSO4.7H2O/100g MS), alors que l’extrait de pulpes a
enregistré une valeur de 0,1624 mmol FeSO4.7H2O/100g MS (Tab.12).

65
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre II : Activité Antioxydante

Tableau 12 : Potentiel antioxydant de la réduction ferrique (FRAP) des extraits éthanoliques


de pulpes et de noyaux de dattes
FRAP (mmol FeSO4.7H2O/100g
echantillon)
Extrait éthanolique de pulpes
0,1624 ± 0,03

Extrait éthanolique de noyaux 70,3011 ± 15,0

II.2.1.3. Corrélation bivariée entre les teneurs en composés phénoliques et l’activité


antioxydante
Une analyse statistique a été établie afin de calculer le coefficient de corrélation linéaire qui
permettrait de justifier l’existence de relations entre les teneurs en phénol totaux, flavonoïdes,
tanins condenses et hydrolysables avec l’activité antioxydante par les méthodes de la capacité
de piégeage du radical libre DPPH et la réduction ferrique FRAP.

Les résultats de corrélation mentionnés dans le tableau 13 ont révélé de fortes corrélations
négatives et hautement significatives (P≤0.001) entre les composés phénoliques et la capacité
de piégeage du radical libre DPPH : SC50DPPH/phénols totaux (r = -0,993),
SC50DPPH/Flavonoïdes (r = -0,993), SC50DPPH/Tanins condensés (r = -0.986), SC50DPPH/Tanins
hydrolysables (r = -0,989). Il a été également constaté une forte corrélation positive et
hautement significative (P≤0.001) entre les composés phénoliques et le pouvoir réducteur
ferrique : FRAP/ phénols totaux (r = 0,999), FRAP/ Flavonoïdes (r = 1,000), FRAP/ Tanins
condensés (r = 0.995), FRAP/ Tanins hydrolysables (r = 0,993). De plus, une forte corrélation
négative et hautement significative (P≤0.001) a été observée entre les deux tests de l’activité
antioxydante effectués : SC50DPPH/ FRAP (r = -0,993).

66
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre II : Activité Antioxydante

Tableau 13 : Corrélation bivariée entre les composés phénoliques (Phénols totaux, flavonoïdes,
tanins condensés et tanins hydrolysables) et l’activité antioxydante (DPPH et FRAP)
Phénols Flavonoïd Tanins Tanins DPPH FRAP
totaux es condensés hydrolysables SC50

Phénols
1
totaux

Flavonoïdes 0,999*** 1

Tanins
0,990*** 0,995*** 1
condensés

Tanins
0,996*** 0,993*** 0,980*** 1
hydrolysables

DPPH SC50
-0,993*** -0,993*** -0.986*** -0,989*** 1

FRAP
0,999*** 1,000*** 0.995*** 0,993*** -0,993*** 1

*** Corrélation hautement significative (P≤0.001).

II.2.2. Activité antioxydante in vivo

II.2.2.1. La protéine C-réactive (CRP)

II.2.2.1.1. Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes


Le dosage de la CRP a révélé chez le groupe témoin (T-Hg) un taux très significativement élevé
(P≤ 0.01) comparativement au groupe contrôle (C). Toutefois, les groupes traités avec l’extrait
de pulpes de dattes à 150mg/kg (Hg-EPD1) et 300mg/kg (Hg-EPD2) ont enregistré une
atténuation très significative (P≤ 0.01) de ce paramètre par rapport au groupe témoin (T-Hg).
En revanche le traitement avec l’acide ascorbique à 50mg/kg (Hg-STD) a induit une légère
diminution de la CRP sans rétablissement important (Fig.13).

67
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre II : Activité Antioxydante

14

12 **

10
##

CRP (μg/ml)
8

0
C T-Hg Hg-EPD1 Hg-EPD2 Hg-STD

Figure 13 : Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes (EP) sur la protéine C-réactive (CRP). Groupe
contrôle (C), témoin du stress oxydatif (T-Hg), groupes traités avec l’extrait aqueux de pulpes de dattes
(EP) : Hg-EPD1 (150mg/kg), Hg-EPD2 (300mg/kg), Groupe traité avec l’acide ascorbique à 50mg/kg
(Hg-STD). Les valeurs ont été représentées par les moyennes ± SD pour chaque groupe (n=5).
**P≤ 0.01 comparativement au groupe contrôle (C), ## P≤ 0.01 comparativement au groupe témoin (T-Hg).

II.2.2.1.2. Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes


L’administration de l’extrait aqueux de noyaux de dattes à 150 et 300mg/kg a engendré une
diminution hautement significative (P≤ 0.001) du taux de la CRP chez les groupes Hg-END1
et Hg-END2 respectivement, en comparaison avec le groupe témoin (T-Hg). Cette atténuation
a amené à des valeurs normales comparativement au groupe contrôle (C) (Fig.14).

14

12 ***

10
CRP (μg/ml)

8 ###

0
C T-Hg Hg-END1 Hg-END2 Hg-STD

Figure 14 : Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes (EN) sur la protéine C-réactive (CRP). Groupe
contrôle (C), témoin du stress oxydatif (T-Hg), groupes traités avec l’extrait aqueux de noyaux de dattes
(EN) : Hg-END1 (150mg/kg), Hg-END2 (300mg/kg), Groupe traité avec l’acide ascorbique à 50mg/kg
(Hg-STD). Les valeurs ont été représentées par les moyennes ± SD pour chaque groupe (n=5).
***P≤ 0.001 comparativement au groupe contrôle (C), ### P≤ 0.01 comparativement au groupe témoin (T-Hg).

68
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre II : Activité Antioxydante

II.2.2.2.Fonction hépatique

II.2.2.2.1. Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes


Le taux de TGO a enregistré une augmentation hautement significative (P≤ 0.001) chez les
groupes : témoin (T-Hg), traités avec l’extrait de pulpes à 150 mg/kg (Hg-EPD1) et 300mg/kg
(Hg-EPD2) ainsi que le standard (Hg-STD) comparativement au contrôle (C). Cependant, le
groupe Hg-EPD1 a indiqué une diminution hautement significative (P≤ 0.001) de la
concentration de cette protéine en comparaison au témoin (T-Hg).Tandis que le taux de TGP
n’a révélé qu’une légère diminution chez tous les groupes par apport au contrôle (C) (Fig.15).

300 100
***
250 80
###

TGP (UI/L)
200
TGO (UI/L)

60
150
40
100

50 20

0 0
C T-Hg Hg-EPD1 Hg-EPD2 Hg-STD C T-Hg Hg-EPD1 Hg-EPD2 Hg-STD

Figure 15 : Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes (EP) sur le taux sérique de glutamate-
oxaloacetate-transaminase (TGO), glutamate-pyruvate transaminase (TGP). Groupe contrôle
(C), témoin du stress oxydatif (T-Hg), groupes traités avec l’extrait aqueux de pulpes de dattes (EP) :
Hg-EPD1 (150mg/kg), Hg-EPD2 (300mg/kg), Groupe traité avec l’acide ascorbique à 50mg/kg
(Hg-STD). Les valeurs ont été représentées par les moyennes ± SD pour chaque groupe (n=5).
***P≤ 0.001 comparativement au groupe contrôle (C), ### P≤ 0.001 comparativement au groupe témoin (T-Hg).

II.2.2.2.2.Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes


Les groupes traités avec l’extrait aqueux de noyaux à 150mg/kg (Hg-END1) et 300mg/kg
(Hg-END2) ont manifesté des taux de TGO significativement élevés (P≤ 0.001) par rapport au
groupe contrôle (C). Cela dit, l’administration de l’extrait de noyaux a induit une diminution
très significative du taux de cette enzyme en comparaison au groupe témoin (T-Hg). D’un autre
côté, une diminution très modérée du taux de TGP a été enregistrée chez les groupes Hg-END1
et Hg-END2 comparativement au contrôle (C) (Fig.16).

69
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre II : Activité Antioxydante

300 100
***
250 80

TGP (UI/L)
200 ###
TGO (UI/L)

60
150
40
100

50 20

0 0
C T-Hg Hg-END1 Hg-END2 Hg-STD C T-Hg Hg-END1 Hg-END2 Hg-STD

Figure 16 : Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes (EN) sur le taux sérique de glutamate-
oxaloacetate-transaminase (TGO), glutamate-pyruvate transaminase (TGP). Groupe contrôle (C),
témoin du stress oxydatif (T-Hg), groupes traités avec l’extrait aqueux de noyaux de dattes (EN) :
Hg-END1 (150mg/kg), Hg-END2 (300mg/kg), Groupe traité avec l’acide ascorbique à 50mg/kg (Hg-
STD). Les valeurs ont été représentées par les moyennes ± SD pour chaque groupe (n=5). ***P≤ 0.001
comparativement au groupe contrôle (C), ### P≤ 0.001 comparativement au groupe témoin (T-Hg).

II.2.2.3. Fonction rénale


II.2.2.3.1. Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes
Le groupe témoin (T-Hg) a enregistré des taux sériques hautement significativement élevés
(P≤0.001) d’urée et de créatinine comparativement au groupe contrôle (C). Cependant,
l’administration de l’extrait de pulpes à 150 et 300mg/kg ainsi que l’acide ascorbique à 50mg/kg
ont induit chez les groupes Hg-EPD1, Hg-EPD2 et Hg-STD respectivement une diminution
hautement significative (P≤0.001) par rapport au groupe témoin (T-Hg). De plus cette
atténuation a pratiquement restauré les taux sériques d’urée et créatinine à la normale en
comparaison au groupe contrôle (C) (Fig.17).

140 30
***
120 25 ***
100
Créatinine (mg/l)

20
Urée (mg/dl)

###
80 ###
15
60
* 10
40

20 5

0 0
C T-Hg Hg-EPD1 Hg-EPD2 Hg-STD C T-Hg Hg-EPD1 Hg-EPD2 Hg-STD

Figure 17 : Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes (EP) sur le taux sérique de l’urée et la
créatinine. Groupe contrôle (C), témoin du stress oxydatif (T-Hg), groupes traités avec l’extrait aqueux
de pulpes de dattes (EP) : Hg-EPD1 (150mg/kg), Hg-EPD2 (300mg/kg), Groupe traité avec l’acide
ascorbique à 50mg/kg (Hg-STD). Les valeurs ont été représentées par les moyennes ± SD pour chaque
groupe (n=5). *P≤ 0.05, ***P≤ 0.001 comparativement au groupe contrôle (C), ### P≤ 0.001 comparativement au
groupe témoin (T-Hg).

70
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre II : Activité Antioxydante

II.2.2.3.2. Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes


Les taux sériques de l’urée et la créatinine enregistrés chez les groupes traités avec l’extrait de
noyaux à 150mg/kg (Hg-END1) et 300mg/kg (Hg-END2) ont indiqué une diminution
hautement significative (P≤0.001) comparativement au groupe témoin (T-Hg). Toutefois, le
groupe Hg-END2 a affiché des taux significativement élevés (P≤0.01) de ces deux marqueurs
par rapport au groupe contrôle (C) (Fig.18).

140 30
***
120 25 ***
100

Créatinine (mg/l)
###
20
Urée (mg/dl)

###
80 **
15
60 **
10
40

20 5

0 0
C T-Hg Hg-END1 Hg-END2 Hg-STD C T-Hg Hg-END1 Hg-END2 Hg-STD

Figure 18 : Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes (EN) sur le taux sérique de l’urée et la
créatinine. Groupe contrôle (C), témoin du stress oxydatif (T-Hg), groupes traités avec l’extrait aqueux
de noyaux de dattes (EN) : Hg-END1 (150mg/kg), Hg-END2 (300mg/kg), Groupe traité avec l’acide
ascorbique à 50mg/kg (Hg-STD). Les valeurs ont été représentées par les moyennes ± SD pour chaque
groupe (n=5). ***P≤ 0.001 comparativement au groupe contrôle (C), ### P≤ 0.001 comparativement au groupe
témoin (T-Hg).

II.2.2.4. Corrélation bivariée entre les composants phénoliques et la CRP, fonction


hépatique et rénale
Le coefficient de corrélation (r de Pearson) a été établi afin de démontrer l’existence de relations
entre les teneurs en phénol totaux, flavonoïdes, tanins condenses et hydrolysables avec l’activité
antioxydante in vivo par le dosage de la CRP, la fonction hépatique (TGO, TGP) et la fonction
rénale (Urée, créatinine).
Selon les résultats rapportés dans le tableau 14, il n’existe pas de relation entre les composés
phénoliques étudiés et le taux de la CRP, TGO et TGP. Cependant une faible corrélation
positive (P≤0.05) a été démontrée entre les phénols totaux, tanins condensés, tanins
hydrolysable et le taux sérique de l’urée.

71
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre II : Activité Antioxydante

Tableau 14 : Corrélation bivariée entre les composants phénoliques ( TP : Phénols totaux,


TF : Flavonoïdes totaux, TC : Tanins condensés, TH : Tanins hydrolysables) et la CRP, fonction
hépatique (TGO, TGP) et rénal (Urée, Créatinine)

TP TF TC TH CRP TGO TGP Urée Créa

TP 1

TF 0,988*** 1

TC 1,000*** 0,991*** 1

TH 0.995*** 0,986*** 0,996*** 1

CRP 0,011 -0,070 0,004 0,044 1,000

TGO -0,085 -0,121 -0,091 -0,088 0,118 1,000

TGP 0,238 0,223 0,234 0,210 0,173 0,051 1,000

Urée 0,454* 0,440 0,452* 0,445* -0,08 0,694** 0,022 1,000

Créa 0,452* 0,420 0,442 0,428 -0,209 0,603** 0,132 0,891*** 1,000

*Corrélation significative (P≤0.05), **Corrélation très significative (P≤0.01),


*** Corrélation hautement significative (P≤0.001).

II.2.2.5. Aspect macroscopique du foie et des reins

II.2.2.5.1. Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes

Les résultats de l’aspect morphologique du tissu hépatique chez les groupes d’expérimentation
ont été représentés dans la figure 19. Un foie sain avec surface lisse a était observé chez le
groupe contrôle (C). Contrairement au groupe témoin (T-Hg) qui a montré un foie atrophique
et une fibrose rétractile systématisée. En revanche, la fibrose rétractile n’intéressait que les
segments périphériques sur un foie normotrophique mais légèrement décolorique chez le
groupe Hg-STD traité avec l’acide ascorbique à 50mg/kg. Cependant une légère irrégularité de
la surface hépatique sans atteintes parenchymateuses profondes a été constatée chez les groupes
traités avec l’extrait de pulpes à 150 mg/kg (Hg-EPD1) et 300mg/kg (Hg-EPD2).

72
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre II : Activité Antioxydante

En ce qui concerne l’histologie du tissu rénal, le groupe témoin (T-Hg) a présenté un rein
caractérisé par une dilatation pyélocalicielle associée à un œdème médullaire et une réduction
de l’index cortico-médullaire. Tandis qu’une dilatation calicielle sans dilatation pyélique avec
mauvaise différentiation cortico-médullaire a été observée chez le groupe traité avec l’acide
ascorbique (Hg-STD). Néanmoins les groupes traités avec l’extrait de pulpes (Hg-EPD1,
Hg-EPD2) ont montré à la macroscopie, un rein de taille et de coloration normale avec une
légère dilatation pyélique sans dilatation calicielle et sans infiltration œdémateuse (Fig.19).

C T-Hg Hg-STD

Hg-EPD1 Hg-EPD2

C T-Hg Hg-STD

Hg-EPD1 Hg-EPD2

Figure 19 : Aspect macroscopique du foie et des reins. Groupe contrôle (C), témoin du stress oxydatif
(T-Hg), groupes traités avec l’extrait aqueux de pulpes de dattes (EP) : Hg-EPD1 (150mg/kg), Hg-EPD2
(300mg/kg), Groupe traité avec l’acide ascorbique à 50mg/kg (Hg-STD).

73
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre II : Activité Antioxydante

II.2.2.5.2. Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes

L’examen macroscopique du foie a révélé chez les groupes traités avec l’extrait de noyaux à
150 et 300mg/kg (Hg-END1, Hg-END2 respectivement) un foie normotrophique légèrement
décoloré à surface rugueuse sans fibrose rétractile ni altérations parenchymateuses profondes.
En ce qui concerne le rein, son histologie a montré une mauvaise différentiation cortico-
médullaire chez ces deux groupes. Toutefois, une légère dilatation médullaire avec œdème
localisé ont été observés chez le groupe traité avec l’extrait de noyaux à 300mg/kg (Hg-END2)
(Fig.20).

C T-Hg Hg-STD

Hg-END1 Hg-END2

C T-Hg Hg-STD

Hg-END1 Hg-END2

Figure 20 : Aspect macroscopique du foie et des reins. Groupe contrôle (C), témoin du stress oxydatif
(T-Hg), groupes traités avec l’extrait aqueux de noyaux de dattes (EN) : Hg-END1 (150mg/kg),
Hg-END2 (300mg/kg), Groupe traité avec l’acide ascorbique à 50mg/kg (Hg-STD).

74
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre II : Activité Antioxydante

II.2.2.6. Examen histologique

II.2.2.6.1. Examen histologique du tissu hépatique

 Effet de l’extrait aqueux de pulpes et de noyaux de dattes

Le tissu hépatique chez le groupe contrôle (C) a montré une structure histologique régulière
avec un motif caractéristique de lobules hexagonaux, avec une disposition normale des
hépatocytes par rapport aux veines centrales et aux sinusoïdes.
Le chlorure de mercure a induit après 24 heures de réelles altérations hépatiques chez les rats.
Ces dommages ont été caractérisés par l’apparition de nombreuses cellules apoptotiques chez
le groupe témoin (T-Hg), se manifestant par une coloration éosinophile du cytoplasme et de
petits noyaux condensés et intensément basophiles. De plus des noyaux pycnotiques, des
micro-vacuoles intracellulaires et des sinusoïdes légèrement dilatés ont été également
remarqués. La présence dispersée des cellulaires immunitaires tels que les polynucléaires
(PNN) et les cellules de kupffer a été largement constatée au niveau portal et périportal.
L’administration de l’extrait de pulpes de dattes à 150mg/kg et 300mg/kg a protégé
considérablement le foie des dommages causés par le HgCl2. En effet les groupes Hg-EPD1 et
Hg-EPD2 ont présenté un profil histologique normal, à l’exception d’une légère dilatation des
sinusoides. Le nombre de cellules apoptotiques et de vacuoles intracellulaires a été
remarquablement réduit. Cependant l’activation des cellules leucocytaires et de Kupffer a été
plus accentuée chez le groupe Hg-EPD1. D’autre part, le groupe Hg-STD traité avec l’acide
ascorbique a révélé à l’histologie un aspect irrégulier avec la forte présence de cellules
immunitaires portale et périportale (Fig.21).

D’autre part, les groupes traités avec l’extrait de noyaux de dattes (Hg-END1, Hg-END2) ont
montré une restauration importante sous forme d’arrangement hépatocytaire normale, sans
dilatation des sinusoïdes. Des granules hépatocytoplasmiques étaient également évidents avec
absence totale des microvacuoles intracellulaires. Une légère persistance des cellules
immunitaire a été notée (Fig.22).

75
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre II : Activité Antioxydante

C T-Hg
SH

Ca

VC
Np

CH
PNN

Hg-EPD1 Hg-EPD2

Ck CH

SH
VC
Cl VC SH

Hg-STD

PNN

Ck

Cl

Figure 21 : Photomicrographie du tissu hépatique coloré à l'hématoxyline et à l'éosine (X40). Groupe


contrôle (C), témoin du stress oxydatif (T-Hg), groupes traités avec l’extrait aqueux de pulpes de dattes
(EP) : Hg-EPD1 (150mg/kg), Hg-EPD2 (300mg/kg), groupe traité avec l’acide ascorbique à 50mg/kg
(Hg-STD). VC: veine centro-lobulaire, CH : cellules hépatocytaires, SH : sinusoïde hépatique, Ca :
Cellule apoptotique, Np : Noyaux pycnotique, PNN : polynucléaires neutrophiles , Cl : Cellule
leucocytaire, Ck : cellule de Kupffer.

76
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre II : Activité Antioxydante

C T-Hg
SH
Ca

VC
Np

CH PNN

Hg-END1 Hg-END2

CH CH

SH
VC

SH
VC

Hg-STD

PNN

Ck

Cl

Figure 22 : Photomicrographie du tissu hépatique coloré à l'hématoxyline et à l'éosine (X40). Groupe


contrôle (C), témoin du stress oxydatif (T-Hg), groupes traités avec l’extrait aqueux de noyaux de dattes
(EN) : Hg-END1 (150mg/kg), Hg-END2 (300mg/kg), groupe traité avec l’acide ascorbique à 50mg/kg
(Hg-STD). VC: veine centro-lobulaire, CH : cellules hépatocytaires, SH : sinusoïde hépatique, Ca :
Cellule apoptotique, Np : Noyaux pycnotique, PNN : polynucléaires neutrophiles , Cl : Cellule
leucocytaire, Ck : cellule de Kupffer.

77
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre II : Activité Antioxydante

II.2.2.6.2. Examen histologique du tissu rénal

 Effet de l’extrait aqueux de pulpes et de noyaux de dattes

Le groupe contrôle (C) a montré des structures histologiques normales des tubules rénaux, des
corpuscules rénaux et des glomérules représentés par un réseau capillaire dense à l'intérieur de
la capsule. Un cytoplasme granuleux abondant, avec des bordures cellulaires distinctes et des
noyaux centraux était présent dans les cellules tubulaires.
L’exposition au chlorure de mercure a provoqué des altérations néphrétiques se manifestant par
des atrophies et nécroses glomérulaires et dégénérescences tubulaires chez le groupe témoin
(T-Hg). Des changements dégénératifs, déformations et épaississement de l'espace de Bowman
en raison de la rétraction des glomérules ont été largement observés. De plus une dilatation des
tubules proximaux et distaux et des congestions capillaires gorgées d’hématies ont été
également observées.
L’administration de l’extrait aqueux de pulpes de dattes à 150mg/kg (Hg-EPD1) et 300mg/kg
(Hg-EPD2), ainsi que l’acide ascorbique (Hg-STD) a amélioré remarquablement ces altérations
à l’exception de légères dilatations des tubules rénaux qui ont été constatées. Toutefois,
quelques vacuoles extraglomérulaires ont été observées chez les groupes Hg-EPD1 et Hg-STD
(Fig.23).

En ce qui concerne les groupes traités avec l’extrait de noyaux à 150mg/kg (Hg-END1) et
300mg/kg (Hg-END2), ils ont présenté une structure histologique similaire à celle retrouvée
chez le groupe contrôle (C) à l'exception de légères dilatations des tubules rénaux (Fig.24).

78
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre II : Activité Antioxydante

C T-Hg

TCD GrD
Gr
CR
TCd Cc
CB

GrA

EBe
TCP

Hg-EPD1 Hg-EPD2

TCD
TCD EB
Gr
MVE
TCP

Gr
TCP

Hg-STD

TCP
MVE

Gr
TCD

Figure 23 : Photomicrographie du tissu rénal de la région cortical coloré à l'hématoxyline et à l'éosine


(X40). Groupe contrôle (C), témoin du stress oxydatif (T-Hg), groupes traités avec l’extrait aqueux de
pulpes de dattes (EP) : Hg-EPD1 (150mg/kg), Hg-EPD2 (300mg/kg), groupe traité avec l’acide
ascorbique à 50mg/kg (Hg-STD). CR : corpuscule rénal, Gr : Glomérule rénal, CB : Capsule de
Bowman, TCD : Tubule contourné distal, TCP : Tubule contourné proximal, GrD : Glomérule rénal
dégénéré, GrA : Glomérule rénal atrophié, Cc : Congestion capillaire, EB : Espace de Bowman,
EBe : Espace de Bowman épaissi, MVE : Microvacuole extraglomérulaire.

79
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre II : Activité Antioxydante

C TCD T-Hg

GrD
Gr
CR
TCd Cc
CB

GrA
TCP

CBe

Hg-END1 Hg-END2
TCD
TCP Gr
TCD

Gr

TCP

Hg-STD

TCP
MVE
Gr
TCD

Figure 24 : Photomicrographie du tissu rénal de la région cortical coloré à l'hématoxyline et à l'éosine


(X40). Groupe contrôle (C), témoin du stress oxydatif (T-Hg), groupes traités avec l’extrait aqueux de
noyaux de dattes (EN) : Hg-END1 (150mg/kg), Hg-END2 (300mg/kg), groupe traité avec l’acide
ascorbique à 50mg/kg (Hg-STD). CR : corpuscule rénal, Gr : Glomérule rénal, CB : Capsule de
Bowman, TCD : Tubule contourné distal, TCP : Tubule contourné proximal, GrD : Glomérule rénal
dégénéré, GrA : Glomérule rénal atrophié, Cc : Congestion capillaire, EB : Espace de Bowman,
EBe : Espace de Bowman épaissi, MVE : Microvacuole extraglomérulaire.

80
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre II : Activité Antioxydante

II.3. Discussion

L'accumulation des radicaux libres dans l'organisme a pour effet d’endommager la


physiologie et les fonctions cellulaires, conduisant à diverses pathologies liées au stress
oxydatif (Shinmoto et al., 1992 ; Wuytac et al., 2013). La protection conférée par les plantes
médicinales ainsi que les fruits et légumes contre le stress oxydatif dans plusieurs maladies a
été attribuée aux composés phytochimiques, en particulier aux composés phénoliques
(Tungmunnithum et al., 2018). Ils contribuent principalement à la protection des cellules et
des tissus contre les effets délétères des espèces réactives de l'oxygène et d'autres radicaux
libres. En outre, ils renforcent le système immunitaire, modifient le métabolisme des
carcinogènes, altèrent la prolifération cellulaire anarchique, et stimulent la réparation des
dommages causés à l'ADN (Barber et Harris, 1994, Djaoudene et al., 2019).

Dans ce but, l'utilisation d'antioxydants exogènes s'avère une nécessité vitale pour lutter
contre le stress oxydatif. Grâce à leurs propriétés antioxydantes déjà rapportées dans la
littérature (Chandrasekaran et Bahkali, 2013 ; Khalid et al., 2017) , les dattes ont été le fruit
de prédilection dans cette étude pour accomplir une action positive contre le stress oxydatif
induit par le chlorure de mercure (HgCl2).

Le test de capacité de piégeage des radicaux DPPH est largement utilisé pour évaluer la
capacité de captage des radicaux libres des antioxydants (Sanchez-Moreno, 2002). Le
comportement de piégeage des radicaux libres DPPH des produits naturels dépend
particulièrement de la structure chimique hétérogène et de la polarité de ces substances
phytochimiques. Ils peuvent également avoir des mécanismes synergiques et/ou antagonistes
(Frankel et Meyer, 2000 ; Molyneux, 2004).
La faible SC50 (autrement appelée valeur IC50 : concentration requise pour obtenir un effet
antioxydant de 50 %) fait référence à l'activité accrue de l'antioxydant (Farid et al., 2020). La
valeur diminuée de la SC50 obtenue dans l'extrait de noyaux de dattes (0,057mg/ml) a été
traduite par sa forte capacité de piégeage des radicaux libres (DPPH). Des résultats
pratiquement similaires ont été rapportés par Djaoudene et al, (2019), qui ont enregistré des
valeurs de IC50 de l'activité antioxydante (DPPH) des extraits hydro-cétoniques de noyaux de
dattes d’origine Algériennes variant entre 37,30 à 68,9 μg/ml. Une autre étude sur un extrait
méthanolique de noyaux de dattes a révélé une activité antioxydante (DPPH) légèrement plus
faible, de l’ordre de IC50=41,30 μg/ml (Dehghanian et al., 2017).
En revanche une faible activité antiradicalaire a été constatée dans l’extrait de pulpes de dattes,
se traduisant par une forte valeur de SC50 (35,235 mg/ml). Ces résultats n’ont pas été en accord

81
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre II : Activité Antioxydante

avec ceux apportés par Al-Harthi et al. (2015) qui ont trouvé des valeurs de IC50 du piégeage
du radical libre DPPH des extraits méthanolique de pulpes de dattes d’Oman beaucoup plus
faibles variant de 0,875 à 2,461 μg/ml. Salomón-Torres et al. (2019) ont également notés une
capacité de captage de DPPH très élevée (IC50 =0,079 g/l) dans les pulpes de dattes d’origine
Mexicaine.

En ce qui concerne le pouvoir antioxydant ferrique réducteur (FRAP), les composés


bioactifs peuvent également agir comme des chélateurs de métaux, empêchant l'oxydation
causée par les radicaux hydroxyles hautement réactifs (Perron et Brumaghim, 2009). D’après
les résultats de ce test, l’extrait de noyaux de dattes a manifesté un fort pouvoir réducteur
(70,3011 mmol FeSO4.7H2O/ 100gMS). Alors que les travaux menés par Bouhlali et al. (2017)
ont révélé une plus faible capacité réductrice des extraits méthanoliques de noyaux de dattes
d’origine Marocaine variant entre 10,966 à 22,863 mmol FeSO4.7H2O/ 100gMS. Autres
travaux mené sur cinq différents extraits de noyaux de dattes (aqueux, méthanolique50%,
méthanolique, acide formique et DMSO) de quatorze cultivars Iraniens ont rapporté des
concentrations plus faibles de leur pouvoir réducteur comparativement à nos résultats
(Ardekani et al., 2010).
Concernant l’extrait de pulpes de dattes, il a manifesté un pouvoir réducteur (0,1624 mmol
FeSO4.7H2O/ 100gMF) plus élevé que celui rapporté par Ali Haimoud et al., (2016) qui ont
étudié l’extrait méthanolique de pulpes de dattes DegletNour d'origine Algérienne
(33,95 μmolFe(II)/100g DW).

D’après les résultats obtenus, le pouvoir réducteur ferrique FRAP étaient inversement
proportionnel avec la capacité de piégeage du radical libre DPPH pour les échantillons étudiés.
Cela a été confirmé par une forte corrélation négative (r = -0,993) et hautement significative
(P≤0.001) entre ces deux tests de l’activité antioxydante. Ces résultats n’ont pas été en accord
avec ceux rapportés par Bouhlali et al. (2017) qui ont enregistré une faible corrélation entre
IC50DPPH/ FRAP (r = -0,599).
Par ailleurs, une corrélation forte et hautement significative a été observée entre les composés
phénoliques dans les extraits de pulpes et de noyaux de dattes et l’activité antioxydante à raison
de leur capacité de piégeage des radicaux libres DPPH et de leur pouvoir réducteur FRAP. Ces
résultats ont été en concordance avec plusieurs études antérieures qui ont démontré une forte
corrélation linéaire entre les contenus phénoliques des plantes et leurs capacités antioxydantes
(Thaipong et al., 2006 ; Bilgari et al., 2009; Benmeddour et al., 2013 ; Mianabadi et al.,
2015). Toutefois, Saafi et al., (2009) n'ont pas révélé de corrélation entre le test DPPH et les

82
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre II : Activité Antioxydante

composés phénoliques de l’extrait méthanolique de pulpes de dattes d’origine Tunisienne


(la variété Allig).
D’autre part, il serait intéressant de souligner la forte capacité antioxydante mesurée dans
l'extrait de noyaux de dattes illustrée par les deux méthodes de piégeage de DPPH et le pouvoir
réducteur FRAP, qui pourrait probablement s'expliquer par sa teneur élevée en acides
phénoliques principalement Protocatéchique et caféique et en composés flavonoïdes
majoritairement catéchine et épicatéchine, ainsi que les tanins condensés et hydrolysables.

L’évaluation de la capacité antiradicalaire in vitro des extraits de pulpes et de noyaux de


dattes a été complétée et soutenue par une étude in vivo, en analysant leur effet antioxydant sur
quelques paramètres du point de vue fonctionnel et histologique au niveau hépatique et rénal
après induction d’un stress oxydant provoqué par le chlorure de mercure (HgCl2).

Le mercure est un métal lourd dangereux qui fait partie des polluants industriels et
environnementaux affectant ainsi les humains et les animaux (Sener et al., 2003 ;
Datilo et al., 2018) provoquant de graves effets néfastes sur les tissus, notamment
neurologiques, hépatiques, rénaux, respiratoires, immunitaires, dermatologiques, et
reproductives (Risher et Amler, 2005). Des travaux ont montré que le mercure était
responsable de graves dommages oxydatifs (Kim et Sharma, 2005), ce qui le classe parmi les
oxydants potentiels dans la catégorie des facteurs environnementaux. En effet, les principaux
effets toxiques du mercure impliquent l’interaction avec un grand nombre de processus
cellulaires, y compris la formation de complexes avec les thiols libres et les groupes thiol des
protéines, qui peuvent conduire à un stress oxydatif (Stacey et Kappus, 1982). La toxicité du
mercure dépend de la forme des composés de ce dernier (élémentaire, inorganique et
organique). Le Hg inorganique s'accumule principalement dans les reins, provoquant une
insuffisance rénale aiguë (Emanuelli et al., 1996, Tanaka-Kagawa et al., 1998 ;
Gado et Aldahmash, 2013). Le stress oxydatif induit par le mercure contribue également de
manière importante au mécanisme moléculaire des lésions hépatiques (Farima et al., 2004).

La protéine C-réactive (CRP), une protéine plasmatique synthétisée par le foie, est un
marqueur systémique sensible et dynamique de l'inflammation aigue en réponse à l'interleukine
(IL-6) circulante et, dans une moindre mesure, en réponse à l'IL-1 β et au TNF-α
(Gonzalez-Gallego et al., 2007). Sa concentration dans la circulation augmente lors des
réponses aiguës à une infection grave ou à une lésion tissulaire importante
(Emerging Risk Factors Collaboration et al., 2010). Les résultats obtenus lors de cette étude,
ont montré que les extraits aqueux de pulpes et de noyaux de dattes ont significativement

83
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre II : Activité Antioxydante

diminué le taux de la CRP comparativement au groupe témoin (T-Hg). Ce qui a été en accord
avec les travaux menés par Bouhlali et al. (2020) qui ont étudié l’activité anti-inflammatoire
des extraits méthanoliques de noyaux de dattes d’origine Marocaine. D’autres travaux ont
rapporté également des résultats similaires en étudiant l’activité antiinflammatoire de pulpes de
dattes originaires d’Algérie (Kehili et al., 2016). Nile et al. (2016) ont indiqué que l'acide
gallique, l'acide férulique, l'acide caféique et l'acide p-coumarique, molécules phénoliques
contenues dans les dattes, possédaient un effet inhibiteur prometteur du TNF- α et de l'IL-6. De
plus, Gonzalez-Gallego et al. (2007) ont constaté qu'une consommation élevée d'aliments
riches en flavonoïdes est négativement corrélée au taux de la CRP. Par conséquent, l’action les
extraits de dattes à réguler le taux de CRP était dépendante de la quantité et de la diversité
chimique des composés phénoliques (Bouhlali et al., 2020).

L'intoxication au mercure induit également une élévation significative des taux sériques
des transaminases (TGO, TGP). Cette augmentation peut être due à la nécrose cellulaire des
hépatocytes, qui entraîne une augmentation de la perméabilité des cellules, ce qui provoque la
libération de ces enzymes dans la circulation sanguine (Vandenberghe, 1996 ;
Kumar et al., 2005). Néanmoins les résultats obtenus lors de notre expérimentation ont indiqué
un taux supérieur de TGO et une diminution de TGP sérique chez les groupes exposés au
mercure comparativement au groupe contrôle (C). Ces résultats n’ont pas été en total accord
avec ceux rapportés par Necib et al. (2013), qui ont enregistré une augmentation significative
des enzymes transaminases chez le témoin HgCl2 par rapport au contrôle. L’hépatotoxicité
induite par le paracétamol a également engendré une élévation significative des taux sériques
de TGO et TGP chez les rats intoxiqués (Bouhlali et al., 2021).
Néanmoins, les extraits de pulpes et de noyaux de dattes ont réduit significativement le taux de
TGO par rapport au témoin (T-Hg). Des travaux antérieurs qui ont induit le stress oxydatif par
le CCl4 ont rapporté des résultats similaires sur la contribution des dattes à améliorer les
perturbations des enzymes sériques (TGO, TGP, ALP) causées par des agents toxiques
(Sheikh et al., 2014 ; Al-Quarawi et al., 2004) . En outre, cet effet des extrait de dattes pourrait
être attribué à la protection ou l'accélération de la réparation et de la régénération des
hépatocytes endommagés, ce qui a été en concordance avec d'autres études (Zang et al., 1998
; Cuzzocrea et Reiter, 2001 ; Abdu, 2011). D’autre part, plusieurs travaux ont noté que le
prétraitement avec l’acide p-coumarique, acide caféique, acide chlorogénique, acide gallique,
acide syringique, acide vanillique, rutine, lutéoline ou quercétine, présents dans les noyaux de
dattes a empêché les augmentations pathologiques de TGO et de TGP, et amélioré le pouvoir

84
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre II : Activité Antioxydante

antioxydant du foie chez les rats soumis à des produits toxiques qui ont causé des dommages
hépatiques, en augmentant les activités enzymatiques telles que SOD, GSH, et de la CAT
(Boobalan Raja et Mol, 2010 ; Parvizi et al., 2020 ; Bouhlali et al., 2021).

La fonction rénale a été évaluée lors de cette étude par la détermination des taux d’urée
et créatinine sériques. Les résultats ont montré une élévation significative de ces déchets azotés
dans le sang chez le groupe témoin (T-Hg), ce qui pourrait être expliqué par le
dysfonctionnement de la filtration glomérulaire causé par la toxicité au mercure.
Aqeel et al. (2019) ont rapporté des résultats similaires, en indiquant une augmentation
significative des taux sériques de l’urée et la créatinine provoquée par le mercure à 2mg/kg.
Néanmoins les extraits aqueux de pulpes de dattes ainsi que l’acide ascorbique ont amélioré
significativement les taux pathologiques de ces paramètres sériques. Ces résultats ont été en
concordance avec ceux apportés par Ahmad et al. (2017) qui ont enregistré une nette
restauration de la créatinine après l’administration de l’extrait aqueux de pulpes de dattes
« Ajwa » à 300mg/kg aux lapins intoxiqué par L'Azithromycine.

Le stress oxydatif induit par le mercure conduit à la formation des espèces réactives de
l’oxygène (ERO) telles que le H2O2 (Cheng et al., 2006; Jadhav et al., 2007), ce qui pourrait
provoquer des altérations biochimiques et fonctionnelles de la membrane et ainsi induire des
dommages aux cellules hépatiques. Différentes études ont rapporté également que le HgCl2
inhibait sélectivement l’activité des enzymes antioxydants (Girardi and Elias, 1995 ;
Jadhav et al., 2006), suite à la déficience de l’activité antioxydante, le foie était devenu sensible
au stress oxydatif (Necib et al., 2013).
Dans ce même contenu, des dommages microscopiques du foie intéressants les cellules
hépatocytaires et l’infiltration des cellules immunitaires ont été constatés chez le groupe témoin
(T-Hg) exposé au mercure et non traité. Ceci a été confirmé par une étude précédente sur les
altérations histopathologiques du foie induites par l’intoxication au mercure
(Necib et al., 2013). Néanmoins, les résultats microscopiques ont montrés chez les groupes
traités avec les extrait de pulpes et de noyaux de dattes (Hg-EP et Hg-EN) une réduction
significative des altérations hépatiques induites par HgCl2 comparativement au groupe témoin
(T-Hg). Des résultats similaires ont été enregistrés par Sheikh et al. (2014), qui ont induit
l’hépatotoxicité par le CCl4. Ce qui pourrait s’expliquer par le rôle protecteur de pulpes et de
noyaux de dattes et leur éventuel effet chélateur, en plus de leur rôle d'antioxydant naturel et
stimulateur du système immunitaire (Rock et al., 2009 ; Saafi et al., 2011 ; Ragab et al., 2012).

85
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre II : Activité Antioxydante

D’autre part, Les reins sont le principal organe cible de l'accumulation et de la toxicité du
Hg inorganique. (Zalups, 2000). Il a été décrit, qu’une heure à peine, 50 % d'une dose
administrée de Hg inorganique est retrouvée dans les reins (Zalups, 1993). Au sein du rein, la
majorité des ions mercuriques ont été détectés dans le cortex et la bande externe de la médulla.
Cette constatation était la plus prévisible étant donné que le tubule proximal, qui s'étend sur ces
deux zones rénales, est le principal site d'accumulation des ions mercuriques (Zalups, 2000).
Lors de notre étude, l’histopathologie du tissu rénal chez le groupe témoin (T-Hg) a révélé des
nécroses glomérulaires et des dégénérescences tubulaires importantes. Plusieurs études
antérieures ont également rapporté des changements histologiques chez le rein du rat exposé au
HgCl2, ainsi des dégénérescences glomérulaires et tubulaires, néphrite interstitielle ont été
largement évoquées (Al-Saleh et al., 2005 ; Augusti et al., 2007 ; Aqeel et al., 2019). Alors
que Gado et aldahmash (2013) ont enregistré des lésions néphrétiques plus sévères avec
nécrose aiguë diffuse et un œdème interstitiel étendu induits par le mercure à 5mg/kg. Ces
études ont clairement démontré que le mercure est hautement toxique et qu'il cause de graves
dommages à différents systèmes.
Les groupes traités avec les extraits de pulpes (Hg-EPD1, Hg-EPD2) et de noyaux (Hg-END1,
Hg-END2) de dattes, ainsi qu’avec l’acide ascorbique (Hg-STD) ont manifesté d’une manière
générale une nette amélioration de la néphrotoxicité induite par le HgCl2, ce qui s’est exprimé
par une diminution des taux sériques de la créatinine et de l'urée, et la minimisation de l'intensité
des lésions rénales. Cet effet néphroprotecteur de pulpes et de noyaux de dattes a été noté dans
plusieurs recherches (Abdelaziz et al., 2015 ; Ahmed et al., 2015 ; Ahmad et al., 2018).

Il pourrait être suggéré lors de notre étude, que les extraits aqueux de pulpes et de noyaux
de dattes ont un effet préventif et protecteur sur le stress oxydatif, probablement en inhibant le
processus médié par les radicaux libres générés par le chlorure mercurique. Ce qui a impliqué
la protection des structures et fonctionnement des tissus hépatiques et rénaux. Par conséquent,
cet effet hépatoprotecteur et néphroprotecteur est lié à l’activité antioxydante conféré
probablement par les composés phénoliques et autres constituants phytochimiques contenus
dans les pulpes et noyaux de dattes.

86
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre III : Activité Antiinflammatoire

III.1. Matériels et méthodes


III.1.1. Répartition des lots d’expérimentation et traitement
Un effectif de 45 souris femelles pesant 28 ± 2g a été réparti en 5 groupes. Ces animaux ont
reçu les solutions par voie intragastrique après un jeûne de 16 heures :
Groupe C (n=5) : représente le contrôle, ayant reçu une solution saline
Groupe TI (n=5) : représente le témoin de l’inflammation, ayant reçu une solution saline
Groupe EP (n=15) : ayant reçu l’extrait aqueux de pulpe de dattes, réparti en 3 sous-groupes de
5 souris chacun, correspondant aux doses choisies ; 100 mg/kg (EPD1), 200 mg/kg (EPD2) et
300mg/kg (EPD3)
Groupe EN (n=15) : ayant reçu l’extrait aqueux de noyaux de dattes, réparti en 3 sous-groupes
de 5 souris chacun, correspondant aux doses choisies ; 100 mg/kg (END1), 200 mg/kg (END2)
et 300mg/kg (END3)
Groupe STD (n=5) : représente le standard, ayant reçu le Diclofénac® à 50mg/kg dissout dans
du NaCl 0.9%. Ce produit anti-inflammatoire est considéré dans notre étude comme le
traitement de référence.

III.1.2. Induction de l’inflammation


L'activité anti-inflammatoire des extraits aqueux de pulpes et de noyaux de dattes a été
déterminée suivant le modèle expérimental de l’œdème aigu de la patte chez la souris induit par
la carragénine selon la méthode de Winter et al. (1962).
Une heure après l’administration des solutions, 0,1 ml de suspension de la carragénine (1%)
dissoute dans du NaCl (0.9%) a été injectée par voie intra-articulaire dans la région
sous-plantaire de la patte arrière droite de toutes les souris. Le groupe contrôle (C) a reçu une
injection de l’eau physiologique (0,9%).

III.1.3. Paramètres étudiés

III.1.3.1. Mesure de l’œdème de la patte


L’œdème de la patte a été mesuré avant et après l’injection de la carragénine à l’aide d’un pied
de coulisse digital. L’appréciation de l’inflammation a été déterminée par le pourcentage
d’augmentation (AUG%) et d’inhibition (INH%) du volume de la patte. Les mesures du
diamètre œdémateux ont été prises à la 1ère, 2ème, 3ème, 4ème, 5ème et 6ème heure après
l'administration de la carragénine.

87
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre III : Activité Antiinflammatoire

 Calcul du pourcentage d’augmentation de l’œdème de la patte (%AUG)

Le pourcentage d’augmentation (%AUG) de l’œdème a été calculé pour chaque souris, selon
la formule suivante :
(Dx -Do) x 100
%AUG =
Do

Dx : Diamètre de la patte à x heure après l’injection de la carragénine.


Do : Diamètre de la patte avant l’injection de la carragénine.

 Calcul du pourcentage de l’inhibition de l’œdème (% INH)

Le pourcentage d’inhibition (%INH) de l’œdème a été calculé pour chaque souris traitée par
rapport au groupe témoin (TI). Il a été obtenu par la formule suivante :

%AUG témoin I- %AUG traité X 100


%INH=
%AUG témoin

III.1.3.2. Etude histologique


Les souris ont été anesthésiées par inhalation au diéthyl éther à partir de la 7ème heure après
l’induction de l’inflammation. Les pattes ont été prélevées, et mises immédiatement dans la
solution à 10% du formaldéhyde (37%).
Les étapes du protocole expérimental de l’étude histologique ont été précédemment décrites
(Axe II, Chapitre II, page 61-63). A noté que la patte, constituée principalement de cartilage, a
nécessité pour son examen histologique une décalcification par l’acide nitrique (10%) pendant
24heures, avant la macroscopie (Processus non inclus dans l’examen histologique antérieur).
Un rinçage à l’eau a été effectué par la suite.

III.1.4. Analyse statistique


Les résultats obtenus ont été exprimés en moyenne ± standard de déviation (SD). Les analyses
statistiques ont été effectuées par le logiciel SPSS (Statistical Package for the Social Sciences)
version 23. Les données ont été analysées par comparaison des variances (ANOVA à un
facteur) suivi de tests post hoc établis par Tukey. Les P ≤ 0,05 ont été considérés comme
statistiquement significatifs (***P≤0,001 hautement significatif, **P≤0,01 très significatif et
*P ≤ 0,05 significatif).

88
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre III : Activité Antiinflammatoire

III.2. Résultats

III.2.1. Augmentation (%AUG) et Inhibition (%INH) de l’œdème de la patte


III.2.1.1. Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes
Le pourcentage d'augmentation de l’œdème de la patte (%AUG) chez les groupes EPD1 et
EPD3 a indiqué une diminution significative (p≤0,05) à la 2 ème heure après l'injection de la
carragénine par rapport au groupe témoin (TI). Tandis qu’à partir de la 4ème heure, tous les
groupes traités (EP et STD) ont montré une diminution significative (p≤0,01) de l’œdème de la
patte jusqu'à la sixième heure de l’expérimentation comparativement au groupe témoin (TI). En
revanche, les groupes EPD1 et EPD2 ont manifesté une atténuation significative (p≤0,05) du
%AUG en comparaison avec le groupe STD à partir de la 4 ème heure (Fig.25).

120

100
* *
80
** *
% AUG

*** **
60
*
***
40 ***
#
**
#
***
20 ##
#

0
1H 2H 3H 4H 5H 6H
Times (Heures)

TI STD EPD1 EPD2 EPD3

Figure 25 : Pourcentage d'augmentation de l’œdème de la patte (%AUG) durant les six heures qui ont
suivi l’induction de l’inflammation. Groupe témoin (TI), Groupes traités avec l’extrait aqueux de pulpes
de dattes (EP) : EPD1 (100mg/kg), EPD2 (200mg/kg), EPD3 (300mg/kg). Groupe traité avec le
Diclofénac à 50mg/kg (STD). Les valeurs ont été représentées par les moyennes ± SD pour chaque
groupe (n=5). *P ≤ 0,05 ; **P ≤0,01 ; ***P ≤ 0,001 comparativement au groupe témoin (TI). #P ≤ 0,05 ;
##
P ≤ 0,01 comparativement au groupe STD

Le groupe traité avec l’extrait de pulpe à 150mg/kg (EPD1) a enregistré une augmentation
significative (p≤0,01) de l'inhibition de l'œdème de la patte à partir de la 4ème heure jusqu'à la
fin de l'expérience comparativement au groupe traité avec le diclofénac (STD). Quant au groupe
EPD2, il a révélé une augmentation significative du pourcentage d'inhibition à la 5ème (p≤0,05)
et à la 6ème heure (p≤0,01) après l'induction de l'inflammation (Fig.26).

89
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre III : Activité Antiinflammatoire

120
##
100 #
## #
80
% INH

##
60

40

20

0
1H 2H 3H 4H 5H 6H
Temps (Heures)

STD EPD1 EPD2 EPD3

Figure 26 : Pourcentage d'inhibition de l’œdème de la patte (%INH) durant les six heures qui ont suivi
l’induction de l’inflammation. Groupes traités avec l’extrait aqueux de pulpes de dattes (EP) : EPD1
(100mg/kg), EPD2 (200mg/kg), EPD3 (300mg/kg). Groupe traité avec le Diclofénac à 50mg/kg (STD).
Les valeurs ont été représentées par les moyennes ± SD pour chaque groupe (n=5). #P ≤ 0,05 ; ##P ≤ 0,01
comparativement au groupe STD

III.2.1.2. Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes


Une réduction significative du pourcentage d’augmentation (%AUG) de l’œdème de la patte a
été observée chez les groupes END1 (p≤0,01) et END3 (p≤0,05) dès la première heure qui a
suivie l'induction de l'inflammation par rapport au groupe témoin (TI). Alors que cette
diminution était devenue hautement significative (p≤0,001) pour tous les groupes traités avec
l’extrait aqueux de noyaux de dattes (EN) par rapport au groupe témoin (TI) à partir de la
2ème heure jusqu’au dénouement de l’expérimentation. Tandis que le groupe STD, il a manifesté
une atténuation significative (p≤0,01) du %AUG à la 2ème heure atteignant par la suite une
différence hautement significative à la 5ème et 6ème heure de l'expérimentation comparativement
au groupe témoin (TI).
Cependant, le groupe END1 a enregistré une réduction significative du %AUG à la 1 ère heure
(p≤0,05) et très significative (p≤0,01) à la 2ème et 4ème heure en comparaison avec le groupe
STD. Alors qu’à la 5ème heure, cette atténuation a indiqué une différence hautement significative
(p≤0,001) (Fig.27).

90
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre III : Activité Antiinflammatoire

120

100 ** * *
# **
80 ***
*** ***
% AUG

## **
60 **
***
40 ***
##
# ***
20 ###
#

0
1H 2H 3H 4H 5H 6H
Temps (Heures)

TI STD END1 END2 END3

Figure 27 : Pourcentage d'augmentation de l’œdème de la patte (%AUG) durant les six heures qui ont
suivi l’induction de l’inflammation. Groupe témoin (TI), Groupes traités avec l’extrait aqueux de noyaux
de dattes (EN) : END1 (100mg/kg), END2 (200mg/kg), END3 (300mg/kg). Groupe traité avec le
Diclofénac à 50mg/kg (STD). Les valeurs ont été représentées par les moyennes ± SD pour chaque
groupe (n=5). *P ≤ 0,05 ; **P ≤0,01 ; ***P ≤ 0,001 comparativement au groupe témoin (TI). #P ≤ 0,05 ;
##
P ≤ 0,01 ; ###P ≤ 0,001 comparativement au groupe STD.

En ce qui concerne les résultats du pourcentage d’inhibition de l’œdème de la patte, le groupe


traité avec l’extrait de noyaux à 100mg/kg (END1) a indiqué une augmentation significative
(p≤0,05) à partir de la 1ère heure suivant l'injection de carragénine par rapport au groupe traité
avec le diclofénac à 50mg/kg (STD). Cette élévation de %INH s’était manifestée
significativement (p≤0,01) à la 2ème, 4ème et 5ème heure de l’expérimentation. Néanmoins, à la
sixième heure, tous les groupes traités (END1, END2, END3) ont montré une augmentation
hautement significative (p≤0,001) de l'inhibition de l'œdème en comparaison avec le groupe
STD (Fig.28).

91
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre III : Activité Antiinflammatoire

120
###
100 ##
#
80 ##
% INH

60 ##

40 #

20

0
1H 2H 3H 4H 5H 6H
Temps (Heures)

STD END1 END2 END3

Figure 28 : Pourcentage d'inhibition de l’œdème de la patte (%INH) durant les six heures qui ont suivi
l’induction de l’inflammation. Groupes traités avec l’extrait aqueux de noyaux de dattes (EN) : END1
(100mg/kg), END2 (200mg/kg), END3 (300mg/kg). Groupe traité avec le Diclofénac à 50mg/kg (STD).
Les valeurs ont été représentées par les moyennes ± SD pour chaque groupe (n=5). #P ≤ 0,05 ; ##P ≤
0,01 ; ###P ≤ 0,001 comparativement au groupe STD.

III.2.2. Etude histologique

III.2.2.1. Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes


L'examen histologique a révélé une apparence structurale différente entre les groupes
expérimentaux. En effet, L'observation microscopique du tissu de la patte chez le groupe
contrôle (C) a révélé un tissu sain, considéré comme l’état physiologique. Alors que, le groupe
témoin (TI) a manifesté un tissu conjonctif lâche et clair correspondant à l'exsudat, avec un
infiltrat de cellules inflammatoires (polynucléaires) au niveau de l'épiderme et du derme
interstitiel, associé à une dilatation des capillaires et une congestion engorgée de globules
rouges au niveau des foyers lésionnels (Fig.29).
Quant aux fragments de pattes des souris traitées avec l’extrait aqueux de pulpes de dattes
(EPD1, EPD2), ils ont indiqués un œdème épidermique pratiquement atténué et une infiltration
de cellules inflammatoires légèrement dispersée au niveau des sites enflammés par rapport au
témoin (TI). Tandis que, la dose de 300mg/kg (EPD3) a réduit partiellement la réponse
inflammatoire, ceci a été observé par un œdème persistant dispersé discrètement au niveau du
derme profond. Toutefois, ces signes d’inflammation ont été moins accentués par rapport à ceux
retrouvés chez le groupe témoin (TI) (Fig.29).

92
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre III : Activité Antiinflammatoire

Cependant, le groupe traité avec le diclofénac à 50 mg/kg (STD), a présenté une atténuation de
l'œdème avec persistance au niveau de certaines zones lésionnelles accompagnées d'un léger
infiltrat leucocytaire. Cet aspect morphologique a semblé similaire à ceux observés chez les
groupes (EPD1 et EPD2) (Fig.29).

C TI STD

EPD1 EPD2 EPD3

Figure 29 : Photomicrographie représentative du tissu de pattes des souris. Coloration à l'hématoxyline


et à l'éosine (H&E). C : groupe contrôle ; TI : groupe témoin ; STD : groupe traité avec le diclofénac à
50mg/kg ; EPD1, EPD2 et EPD3 : groupes traités avec l’extrait aqueux de pulpes de dattes à 100, 200
et 300mg/kg respectivement. Œdème (flèches), congestion avec un infiltrat de cellules inflammatoires
(tête des flèches). GX40.

93
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre III : Activité Antiinflammatoire

III.2.2.2. Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes

L’histologie des tissus de la patte observée chez tous les groupes traités avec l’extrait de noyaux
de dattes (END 1, END2 et END3) a révélé une apparence structurale proche de l’état
physiologique. En effet un tissu conjonctif ferme et une jonction dermo-épidermique ont été
très clairement distingués, avec une régression significative de l’œdème et une disparition
quasi-totale de l'infiltration leucocytaire par rapport aux groupes ; témoin (TI) et standard
(STD) (Fig.30).

C TI STD

END1 END2 END3

Figure 30 : Photomicrographie représentative du tissu de pattes des souris. Coloration à l'hématoxyline


et à l'éosine (H&E). C : groupe contrôle ; TI : groupe témoin ; STD : groupe traité avec le diclofénac à
50mg/kg ; END1, END2 et END3 : groupes traités avec l’extrait aqueux de noyaux de dattes à 100, 200
et 300mg/kg respectivement. Œdème (flèches), congestion avec un infiltrat de cellules inflammatoires
(tête des flèches). GX40.

94
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre III : Activité Antiinflammatoire

III.3. Discussion
L'évaluation de l'activité anti-inflammatoire a été réalisée selon le modèle de
l’inflammation aigue induite par la carragénine décrit par Winter et al. (1962). L’étiologie de
Cette pathologie est basée principalement sur un événement biphasique (Tsai et al., 2015). La
phase initiale (0-1h) est attribuée à la production rapide de médiateurs inflammatoires tels que
l'histamine, la sérotonine, les bradykinines, et la synthèse accrue de prostaglandines dans le
tissu endommagé environnant (Begum et al., 2015). La deuxième phase (1-6h) est représenté
par la surproduction de prostaglandine par les macrophages et stimulée par la bradykinine, les
leucotriènes, les cellules polymorphonucléaires, les cellules phagocytaires mobilisées, les
monocytes, les macrophages, les ERO, l'oxyde nitrique, les enzymes protéolytiques et le facteur
d'activation plaquettaire (Tsai et al., 2015; Kuedo et al., 2016). De plus, il a été démontré que
la deuxième phase est la cible, sur le plan clinique, des médicaments anti-inflammatoires les
plus efficaces (Begum et al., 2015).

Au cours de l'expérimentation, une forte augmentation du volume de la patte a été


observée chez le groupe témoin (TI) dès la 1ère heure après l’injection de la carragénine. Cet
œdème est resté relativement inchangé durant la première phase de l’inflammation, de 1 à 3h
et a persisté pendant l'expérience par rapport aux groupes traités. Ce qui signifie que cet agent
phlogistique a engendré une inflammation aiguë qui résulte de l'action séquentielle de plusieurs
médiateurs (El Abed et al., 2018). Cette observation a été également constatée par plusieurs
études antérieures (Zhu et al., 2011 ; Douaouri et Djebli, 2018).

Néanmoins, une diminution significative de l'œdème de la patte des souris a été observée
chez le groupe traité avec le diclofénac à 50 mg/kg (STD) lors de la deuxième phase. Ce constat
est en accord avec celui enregistrés par El Abed et al. (2018) qui ont utilisé l'indométacine
comme produit de référence (AINS). Par ailleurs, Bouhlali et al. (2018) ont noté une inhibition
significative de l'œdème de la patte par l'indométacine à partir de la quatrième heure de
l'expérience. Ces résultats pourraient être expliqués par le fait que le produit de référence
(diclofénac) appartient aux anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Ces molécules sont
utilisées pour traiter les douleurs aiguës et chroniques résultant d'un processus inflammatoire.
Leur mécanisme est l'inhibition de l'action de la cyclo-oxygénase (COX), tant centrale que
périphérique, interférant dans la conversion de l'acide arachidonique en prostaglandines E2,
prostacyclines et thromboxanes (Dos Reis Nunes et al., 2020). Les AINS ont effectivement
une action sur deux types d'enzymes COX-1 et COX-2, agissant dans des régions différentes.
La COX-1 apparaît dans la plupart des cellules, et est impliquée dans ses effets régulateurs

95
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre III : Activité Antiinflammatoire

et protecteurs. La COX-2 est activée par l'inflammation et les cytokines pro-inflammatoires


(Inotai et al., 2010 ; Golden et al., 2018).

L’administration de l’extrait aqueux de pulpes de dattes à 100 mg/kg (EPD1), 200 mg/kg
(EPD2) et 300 mg/kg (EPD3) a conduit chez les souris à une atténuation significative de
l'œdème de la patte, précocement à la deuxième phase de l'inflammation comparativement au
groupe témoin (TI). De plus, les groupes EPD1 et EPD2 ont manifesté une réponse anti-
inflammatoire qui s’est avérée plus élevée par rapport aux souris traitées avec le produit de
référence (STD). Des résultats similaires ont été notés par Kehili et al. (2016) qui ont induit
l’inflammation par une injection sub-plantaire de formol (0.2%). El Abed et al. (2018) ont
également enregistré des résultats proches avec l'extrait hydro-éthanolique de la datte
parthénocarpique qui a engendré une augmentation de l’inhibition de l’œdème de la patte à la
3ème heure après l’injection de l’agent phlogistique. Par contre, Ali Haimoud et al. (2016) ont
rapporté que l'extrait méthanolique de la partie comestible de la datte a réduit l’œdème de la
patte qu’à partir de la 5 ème heure après l’injection de la carragénine.

En outre, nos résultats nous permettent de confirmer la contribution de l'extrait aqueux de


pulpe de datte à la réduction considérable de l'œdème de la patte. Il est bien mentionné
également dans la littérature que la datte est traditionnellement connue pour ses effets anti-
inflammatoires (Yasin et al., 2015). Les composés bioactifs contenus dans la pulpe de datte,
tels que les acides phénoliques et les flavonoïdes pourraient être responsables de leur effet
antiinflammatoire, en interférant avec la production des médiateurs de l'inflammation comme
les prostaglandines et le thromboxane (Zhang et al., 2013), inhibant ainsi l'expression des
cytokines inflammatoires telles que IL-6, IL-8, IL-10, TNF-α,et IGF-1 (Al-Yahya et al., 2016).
De plus, Kim et al. (2005) ont montré que l'acide gallique est responsable de l'inhibition de la
production d'histamine et de cytokines pro-inflammatoires telles que le TNF-α et l'IL-6 dans
les mastocytes humains activés. De même, il a été rapporté que les activités de la superoxyde
dismutase (SOD), de la myéloperoxydase (MPO), de l'oxyde nitrique (NO) et de la
prostaglandine E2 étaient réduites par l'acide férulique au cours de l'étude réalisée par
Vezza et al. (2016) lors d’un test d'inflammation induite par l'acide acétique. Dans ce même
sens, il a été déduit que ces composés bioactifs agissent par un mécanisme d’action identique à
celui des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) (Ambriz-pérez et al., 2016).

D’autre part, l'administration de l’extrait aqueux de noyaux de dattes à 100, 200 et


300mg/kg a induit une suppression significative de l’œdème de la patte des souris au premier
stade et pendant toutes les phases de l'inflammation comparativement au groupe témoin (TI).

96
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre III : Activité Antiinflammatoire

Alors que le groupe traité avec l'extrait de noyaux à 100mg/kg (END1) a révélé un fort effet
anti-œdémateux par rapport au groupe traité avec le diclofénac à 50mg/kg (STD). Ces résultats
sont presque identiques à ceux retrouvés par Bouhlali et al. (2020), qui ont rapporté que l'extrait
méthanolique de noyaux de dattes a induit une diminution significative du gonflement de la
patte à la deuxième phase de l'inflammation. Par conséquent, les résultats obtenus pourraient
suggérer que les constituants contenus dans les noyaux de dattes interviennent probablement
sur les différentes phases de l’inflammation. En effet, ces composés bioactifs pourraient agir
par le biais de l'inhibition de la libération d'histamine, des enzymes cyclo-oxygénases qui
produisent la prostaglandine, des enzymes lysosomales ainsi que de la capacité de piégeage des
radicaux libres produits par les leucocytes polymorpho-nucléaires qui conduiraient à des
dommages tissulaires au niveau du site de l'inflammation.

Dans ce même contexte, l’activité antiinflammatoire pourrait être associée aux acides
phénoliques contenus dans les noyaux de dattes, qui ont la capacité d'inhiber la production
d'oxyde nitrique (NO), de TNF-α et d'IL-6 (Choi et al., 2017). D'autres études ont rapporté que
l'extrait aqueux de noyaux a significativement atténué les taux de TGF-β, TNF-α, IL-6 et IL-1β
(Saryono at al., 2018). Il a été également indiqué que l'acide caféique était capable de réduire
la production de NO via une diminution de la biosynthèse d'iNOS en réduisant les teneur en
NF-kB (Vezza et al., 2016). De plus, Liu et al. (2014) ont noté que la catéchine contenue dans
les noyaux de dattes avait la capacité de bloquer l'activation de NF-κB inhibant ainsi les
cytokines inflammatoires, telles que TNF-α, IL-6. En outre, la rutine présente dans les noyaux
pourrait atténuer la transcription de plus de 20 gènes responsables de la synthèse des facteurs
pro-inflammatoires tels que le TNF-α dans les macrophages (Abd Nikfarjam et al., 2017).

Par ailleurs, le fort potentiel antioxydant révélé dans les noyaux de dattes pourrait
éventuellement contribuer à la réduction de l'inflammation induite par l'agent phlogistique
(Saryono et al., 2018). En effet, le lien entre ces deux processus, serait certainement la
contribution des composés phénoliques, agissant comme antioxydants, à éliminer les radicaux
libres produits lors du processus inflammatoire et empêchent ainsi les réactions biochimiques
indésirables, et en inhibant la production d'oxyde nitrique (NO) et de cytokines inflammatoires
comme le TNF-α (Schauss, 2013). El Far et al. (2019) ont rapporté que la potentialisation du
système antioxydant pourrait être un mécanisme possible des effets anti-inflammatoires de
Phoenix dactylifera L.

Au final, l'examen histologique a parfaitement concordé avec les résultats précédemment


présentés. En effet, les observations microscopiques des tissus de pattes de souris ont totalement

97
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre III : Activité Antiinflammatoire

correspondues aux données macroscopiques de l'œdème de pattes chez tous les groupes
d’expérimentation. L'aspect morphologique accentué de l'inflammation a confirmé la
persistance de l'œdème chez le groupe témoin non traité (TI) à la fin de l’expérimentation. Ces
résultats sont similaires à ceux retrouvés par Ben Menni et al. (2019). Cependant, l'histologie
chez les groupes traités avec l’extrait de pulpes de dattes (EPD1, EPD2, EPD3) ainsi qu'avec le
diclofénac (STD) a révélé une inflammation atténuée avec persistance de quelques follicules
œdémateux, contrairement aux groupes traités avec l’extrait de noyaux (END1, END2, END3)
qui ont montré un aspect pratiquement identique à celui rencontré chez le groupe contrôle (C).

La contribution à l’évaluation de cette activité biologique, permet de suggérer que les


extraits de pulpes et de noyaux de dattes pourraient potentiellement exercer une activité anti-
inflammatoire par l'inhibition de la dénaturation des protéines, la stabilisation des membranes
lysosomales, la capacité de piégeage des radicaux libres d'oxyde nitrique et l'inhibition de la
production de protéine C-réactive et de fibrinogène. Ces résultats pourraient être liés à la teneur
de composés phénoliques tels que la catéchine, épicatéchine, rutine, daidzaine, les acides
galliques, caféique et p-coumarique présents dans les deux parties de dattes. Toutefois, les
noyaux de dattes avaient suscité une plus importante activité antiinflammatoire, et cela
certainement grâce aux fortes teneurs en leurs composés bioactifs.

98
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre IV : Activité Antidiabétique

IV.1. Matériels et méthode


IV.1.1. Répartition des lots d’expérimentation
Un effectif de 49 rats mâles pesant 220±20g a été répartie en 7 groupes de 7 rats chacun. La
distribution des animaux s’est basée sur l’homogénéisation des poids corporels au niveau des
groupes d’expérimentation
Groupe C : représente le contrôle, ayant reçu l’eau distillée
Groupe TD : représente le témoin diabétique, ayant reçu l’eau distillée
Groupe D-EPD1 : rats diabétiques ayant reçu l’extrait aqueux de pulpes de dattes à 150mg/kg
Groupe D-EPD2 : rats diabétiques ayant reçu l’extrait aqueux de pulpes de dattes à 300mg/kg
Groupe D-END1 : rats diabétiques ayant reçu l’extrait aqueux de noyaux de dattes à 150mg/kg
Groupe D-END2 : rats diabétiques ayant reçu l’extrait aqueux de noyaux de dattes à 300mg/kg
Groupe D-STD : rats diabétiques ayant reçu le glibenclamide à 5mg/kg

IV.1.2. Induction du diabète


L’induction du diabète sucré a été effectuée par une injection de streptozotocine (STZ)
(60mg/kg de poids corporel) à dose unique par voie intrapéritonéale chez les rats mis à jeun
pendant 16heures. Ce produit diabétogène a été fraîchement préparé dans un tampon de citrate
de sodium (0,1M, pH 4,5) (Furman, 2015). Le groupe contrôle (C) a reçu uniquement le
véhicule (tampon de citrate de sodium). Une solution de saccharose (10%) a été administrée
immédiatement pendant 24h pour éviter l'hypoglycémie (Wu et Huan, 2008). Après 72 heures
d'administration de STZ, les animaux dont la glycémie à jeun était supérieure à 250mg/dl ont
été considérés comme diabétiques et utilisés dans notre expérimentation.

IV.1.3. Thérapeutique
Après 15 jours de l’induction du diabète (Adeyemi et al., 2010), l’administration intragastrique
des différentes solutions a été établie quotidiennement pendant 28 jours. Les groupes ; contrôle
(C) et témoin diabétique (TD) ont reçu l’eau distillée. Les extraits aqueux de pulpes et de
noyaux de dattes à 150 et 300mg/kg de poids corporel ont été testés en tant que traitement
naturel. Le glibenclamide à 5mg/kg a été considéré comme le produit de référence synthétique.
Après cette période thérapeutique, une durée de 15 jours a été rajoutée afin d’observer
l’évolution des paramètres analysés.

99
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre IV : Activité Antidiabétique

IV.1.4. Paramètres étudiés

IV.1.4.1. Evolution pondérale et consommation d’eau


L'évolution du poids corporel (g) de chaque rat a été évaluée une fois par semaine, tandis que
le volume de la consommation d'eau (ml) a été mesuré quotidiennement pour chaque groupe.
Ces deux paramètres biologiques ont été analysés pendant toute la durée de l'expérience.

IV.1.4.2. La glycémie
La glycémie à jeun a été mesurée après 72h de l’administration de la streptozotocine (STZ) puis
chaque semaine durant toute la période d'expérimentation (8 semaines). Les rats ont été mis à
jeun pendant la nuit et les échantillons de sang ont été prélevés de la veine caudale. Le taux de
glucose du sang périphérique a été déterminé en mg/dl à l'aide d'un glucomètre numérique
(Vital Check, MM1200. TECO diagnostics, USA).
Après 8 semaines d'expérimentation, le sang central prélevé à partir de la veine cave inférieure
a été collecté dans des tubes héparines. La glycémie plasmatique à jeun a été déterminée selon
le principe du glucose oxydase décrit par la méthode de Trinder (Trinder, 1969).

IV.1.4.3. Bilan lipidique


Les paramètres lipidiques étudiés ont été mesurés par des méthodes enzymatiques et
colorimétriques à l’aide d’un analyseur biochimique automatisé (EliTechGroup, Clinical
Système. Selectra PROM. Pays-Bas). Le cholestérol total sérique (CT) a été mesuré selon la
méthode décrite par Allain et al. (1974), les triglycérides (TG) suivant le principe de Fossati
et Prencipe, (1982), le cholestérol-HDL à partir du protocole indiqué par Burstein et al. (1970)
et le cholestérol-LDL a été évalué selon la formule de Friedewald (Friedewald et al., 1972).

IV.1.4.4. Fonction hépatique


L’évaluation de la fonction hépatique a été déterminée par le dosage des transaminases ;
glutamate-oxaloacetate-transaminase (TGO) et glutamate-pyruvate-transaminase (TGP). La
détermination de l’activité de ces enzymes hépatiques a été réalisée avec la méthode IFCC
(International Federation of Clinical. Chemistry) sans phosphate de pyridoxal (P-5’-P) selon le
principe décrit par Schumann et al. (2002). Ces analyses ont été effectuées par un analyseur
biochimique automatisé (EliTechGroup, Clinical Système. Selectra PROM. Pays-Bas).

IV.1.4.5. Fonction rénale


La fonction rénale a été évaluée par les paramètres biologiques usuels (urée et créatinine).
L’évaluation de l’urémie a été réalisée selon la méthode décrite par Bretaudière et al. (1976).
La créatinémie quant à elle, a été analysée suivant la méthode rapportée par

100
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre IV : Activité Antidiabétique

Butler (1975) et Vasiliades (1976). Ces analyses ont été effectuées par un analyseur
biochimique automatisé (EliTechGroup, Clinical Système. Selectra PROM. Pays-Bas).

IV.1.4.6. Examen histologique


Au dénouement de l’expérimentation, les rats ont été anesthésiés par inhalation au diéthyl éther,
les organes, à savoir pancréas, foies et reins ont été ensuite prélevés et immédiatement fixés
dans la solution à 10% du formaldéhyde (37%).
Les étapes du protocole expérimental de l’étude histologique ont été précédemment décrites
(Axe II, Chapitre II, page 61-63).

IV.1.5. Analyse statistique


Les résultats obtenus ont été exprimés en moyenne ± standard de déviation (SD). Les analyses
statistiques ont été effectuées par le logiciel SPSS (Statistical Package for the Social Sciences)
version 23. Les données ont été analysées par comparaison des variances (ANOVA à un
facteur) suivi de test post hoc établis par Tukey. Les P ≤ 0,05 ont été considérés comme
statistiquement significatifs (***P≤0,001 hautement significatif, **P≤0,01 très significatif et
*P ≤ 0,05 significatif).

IV.2. Résultats
IV.2.1. Evolution pondérale et consommation d’eau
IV.2.1.1. Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes
L’évolution pondérale observée chez le groupe contrôle (C) a montré une croissance régulière
(42,77%) tout au long de l'expérimentation. Cependant, tous les groupes diabétiques ont
enregistré une diminution hautement significative (P≤0,001) du changement de poids corporel
par rapport au groupe contrôle (C). Néanmoins, les groupes diabétiques traités avec l’extrait
aqueux de pulpes à 150 et 300mg/kg (D-EPD1 et D-EPD2 respectivement) ainsi qu’avec le
glibenclamide à 5mg/kg (D-STD) ont montré une diminution modérée de la perte de la masse
corporelle par rapport au groupe témoin diabétique (TD). Le tableau 15 récapitule le
changement du poids corporel (%) chez les groupes d’expérimentation, qui représente la
différence entre le poids initial, 72h après l’induction du diabète, et le poids final.

101
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre IV : Activité Antidiabétique

Tableau 15 : Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes (EP) sur le poids corporel chez les
rats diabétiques induit par la streptozotocine

Poids corporel (g)


Groupes
% changement du
Initial Final
poids corporel
Contrôle (C) 211,29±11,60 301,67±14,44 42,77
Témoin diabétique (TD) 236,33±4,97 174,00±9,25*** -26,37
D-EPD1
203,50±11,81 175,25±20,67*** -13,88
(150mg/kg)
D-EPD2
209,00±12,43 176,00±19,57*** -15,79
(300mg/kg)
D-glibenclamide
212,00±21,21 188,67±19,81*** -11,01
(D-STD) (5mg/kg)
Les données ont été représentées en moyenne ± SD (n=7). ***P≤0.001 comparativement au contrôle (C).

Le volume de la consommation d’eau chez tous les groupes diabétiques après l'administration
de STZ était significativement plus élevé (P≤0,001) que celui enregistré chez le groupe contrôle
(C) durant tout au long de l’expérimentation. En revanche, le groupe diabétique traité avec
l’extrait de pulpes à 150mg/kg (D-EPD1) a montré une consommation d’eau significativement
faible (P≤0,01) par rapport au groupe témoin diabétique (TD) pendant la période thérapeutique
(Fig.31).
900 ***
***
Consommation d'eau (ml/groupe)

*** #
800
##
700
600
500
400
300
200
100
0
Avant traitement Durant traitement Après traitement

C TD D-EPD1 D-EPD2 D-STD

Figure 31 : Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes (EP) sur la consommation d’eau chez les rats
diabétiques induit par la STZ durant les trois périodes d’expérimentation. Groupe contrôle (C), témoin
diabétique (TD), groupe diabétique traité avec l’extrait aqueux de pulpes de dattes (EP) : D-EPD1
(150mg/kg), D-EPD2 (300mg/kg), Groupe diabétique traité avec le glibenclamide à 5mg/kg (D-STD).
Les valeurs ont été représentées par les moyennes ± SD pour chaque groupe (n=7). ***P≤ 0.001
comparativement au groupe contrôle (C), #P≤ 0.05, ## P≤ 0.01 comparativement au groupe témoin diabétique (TD).

IV.2.1.2. Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes


Tous les groupes diabétiques ont manifesté une diminution significative (p≤0,001) du poids
corporel au cours de l'expérimentation par rapport au groupe contrôle (C).

102
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre IV : Activité Antidiabétique

Cependant, cette perte de poids était moins prononcée chez les groupes diabétiques traités
(D-END1, D-END2, D-STD) comparativement au groupe témoin diabétique (TD) (Tab.16).

Tableau 16 : Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes (EN) sur le poids corporel chez les
rats diabétiques induit par la streptozotocine
Poids corporel (g)
Groupes % changement du
Initial Final
poids corporel
Contrôle (C) 211,29±11,60 301,67±14,44 42,77

Témoin diabétique (TD) 236,33±4,97 174,00±9,25*** -26,37


D-END1
202,67±17,67 179,20±25,73*** -11,58
(150mg/kg)
D-END2
201,17±12,92 169,33±20,34*** -15,82
(300mg/kg)
D-glibendlamide
212,00±21,21 188,67±19,81*** -11,01
(D-STD) (5mg/kg)
Les données ont été représentées en moyenne ± SD (n=7). ***P≤0.001 comparativement au contrôle (C).

Concernant la mesure de la consommation quotidienne d'eau, elle a montré des niveaux


significativement plus élevés (P≤0,001) chez tous les groupes diabétiques après l'induction du
diabète par rapport au groupe contrôle (C). En revanche, la période post-traitement a enregistré
des volumes de consommation plus ou moins réduits, chez les groupes diabétiques traités avec
l’extrait de noyaux de dattes (D-END1, D-END2) en comparaison avec le témoin diabétique
(TD), en particulier le groupe traité avec le glibenclamide (D-STD) qui a enregistré une
diminution significative (P≤0,05) (Fig.32).
900 ***
Consommation d'eau (ml/groupe)

*** #
800 ***
700
600
500
400
300
200
100
0
Avant traitement Durant traitement Après traitement

C TD D-END1 D-END2 D-STD

Figure 32 : Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes (EN) sur la consommation d’eau chez les rats
diabétiques induit par la STZ durant les trois périodes d’expérimentation. Groupe contrôle (C), témoin
diabétique (TD), groupe diabétique traité avec l’extrait aqueux de noyaux de dattes (EN) : D-END1
(150mg/kg), D-END2 (300mg/kg), groupe diabétique traité avec le glibenclamide à 5mg/kg (D-STD).
Les valeurs ont été représentées par les moyennes ± SD pour chaque groupe (n=7). ***P≤ 0.001
comparativement au groupe contrôle (C), #P≤ 0.05 comparativement au groupe témoin diabétique (TD).

103
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre IV : Activité Antidiabétique

IV.2.2. La glycémie
IV.2.2.1. Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes
Après 72 heures d'administration de STZ, tous les groupes diabétiques ont enregistré une
augmentation hautement significative (p≤0,001) de la glycémie à jeun par rapport au groupe
contrôle (C). Néanmoins, le traitement avec l’extrait aqueux de pulpes de dattes à 150mg/kg a
engendré chez le groupe D-EPD1 une diminution significative de l’hyperglycémie pendant
(p≤0,001) et après le traitement (p≤0,01) par rapport au groupe témoin diabétique (TD).
Toutefois, l’administration de cet extrait n'a pas rétabli les valeurs normales de la glycémie en
comparaison avec le groupe contrôle (C). Par ailleurs, le groupe diabétique traité avec le
glibenclamide à 5mg/kg a indiqué un abaissement du taux élevé du glucose dans le sang
comparativement au groupe témoin diabétique (TD) durant la période thérapeutique. Cette
atténuation a vite enregistré une hausse de la glycémie en post-thérapeutique (Fig.33A).
Vue sous un autre angle, la mesure de la glycémie plasmatique à jeun à la fin des 8 semaines
d'expérimentation a montré une augmentation hautement significative (p≤0,001) chez les
groupes ; témoin diabétique (TD) et diabétique traité avec le glibenclamide (D-STD) par
rapport au groupe contrôle (C). Quant au traitement avec les extraits aqueux de pulpes (EPD1
et EPD2) a induit chez les rats diabétiques une diminution significative (p≤0,05) de
l’hyperglycémie par rapport au groupe témoin diabétique (TD), sans rétablir pour autant une
glycémie normale par rapport au groupe contrôle (C) (Fig.33B).

A *** *** B
600 *** 600 ***
Glycémie plasmatique (mg/dl)

***
500 *#
Glycémie à jeun (mg/dl)

##
500
400 ###
400
300
300
200
200
100
0 100
Avant Avant Durant Après
induction du traitement traitement traitement 0
diabète C TD D-EPD1 D-EPD2 D-STD
C TD D-EPD1 D-EPD2 D-STD

Figure 33 : (A) Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes (EP) sur la glycémie à jeun durant
l’expérimentation (8semaines). (B) Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes (EP) sur la glycémie
plasmatique à jeun après 8 semaines d’expérimentation. Groupe contrôle (C), témoin diabétique (TD),
groupe diabétique traité avec l’extrait aqueux de pulpes de dattes (EP) : D-EPD1 (150mg/kg), D-EPD2
(300mg/kg), groupe diabétique traité avec le glibenclamide à 5mg/kg (D-STD). Les valeurs ont été
représentées par les moyennes ± SD pour chaque groupe (n=7). *P≤ 0.05, ***P≤ 0.001 comparativement au
groupe contrôle (C), #P≤ 0.05, ## P≤ 0.01, ### P≤ 0.01 comparativement au groupe témoin diabétique (TD).

104
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre IV : Activité Antidiabétique

IV.2.2.2. Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes


L’administration de la streptozotocine a provoqué un état hyperglycémique hautement
significatif (P≤0,001) chez tous les groupes diabétiques. Cependant, l'administration de l’extrait
aqueux de noyaux de dattes (EN) à 150 et 300mg/kg a réduit de manière significative la
glycémie à jeun préalablement élevée chez les groupes D-END1 (P≤0,01) et D-END2 (P≤0,05)
par rapport au témoin diabétique (TD) durant la période thérapeutique. Mais pourtant cette
atténuation reste encore insuffisante pour rétablir l’état glycémique normal (Fig.34A).
D’un autre côté, Le taux de glucose plasmatique moyen a enregistré une réduction significative
(P≤0,05) chez le groupe diabétique traité avec l’extrait de noyaux à 150mg/kg (D-END1)
comparativement au groupe témoin diabétique (TD). De plus, cette diminution a pratiquement
restauré l’hyperglycémie rencontrée préalablement chez ce groupe diabétique traité (D-END1)
en le comparant avec le contrôle (C) (Fig.34B).

A *** B
600 *** 600
Glycémie plasmatique (mg/dl)

*** **
*
Glycémie à jeun (mg/dl)

500 500
400 #
##
400
300 #
300
200
200
100
0 100
Avant Avant Durant Après
induction du traitement traitement traitement 0
diabète C TD D-END1 D-END2 D-STD

C TD D-END1 D-END2 D-STD

Figure 34 : (A) Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes (EN) sur la glycémie à jeun durant
l’expérimentation (8semaines). (B) Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes (EN) sur la glycémie
plasmatique après 8 semaines d’expérimentation. Groupe contrôle (C), témoin diabétique (TD), groupe
diabétique traité avec l’extrait aqueux de noyaux de dattes (EN) : D-END1 (150mg/kg), D-END2
(300mg/kg), groupe diabétique traité avec le glibenclamide à 5mg/kg (D-STD). Les valeurs ont été
représentées par les moyennes ± SD pour chaque groupe (n=7). *P≤ 0.05, **P≤ 0.01, ***P≤ 0.001
comparativement au groupe contrôle (C), #P≤ 0.05, ## P≤ 0.01 comparativement au groupe témoin diabétique (TD).

IV.2.3. Bilan lipidique

IV.2.3.1. Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes


D’après les résultats du bilan lipidique chez les lots d’expérimentation, le taux du cholestérol
total (TC) a enregistré une augmentation significative (P≤0,05) chez le groupe témoin
diabétique (TD) par rapport au groupe contrôle (C), tandis que l'élévation des niveaux de
cholestérol-HDL et de cholestérol-LDL n'a pas manifesté une différence significative.

105
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre IV : Activité Antidiabétique

Cependant, les taux de cholestérol total (CT) et de cholestérol-LDL ont été réduits de manière
significative (P≤0,05) chez les groupes diabétiques traités avec l’extrait aqueux de pulpes de
dattes à 150mg/kg (D-EPD1) et 300.mg/kg (D-EPD2) comparativement au groupe témoin
diabétique (TD). En revanche, le traitement avec le produit de référence (STD) n'a pas entraîné
chez les rats diabétiques une diminution significative (P >0,05) des taux de cholestérol total
(CT) et cholestérol-LDL en comparaison avec le groupe témoin diabétique (TD) (Fig.35).

90
80 *
Taux sérique (mg/dl)

70
#
60
50
40
##
30
20
10
0
TC TG C-HDL C-LDL
Bilan lipidique
C TD D-EPD1 D-EPD2 D-STD

Figure 35 : Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes (EP) sur les taux de : cholestérol total (CT),
triglycérides (TG), cholestérol-HDL et cholestérol-LDL sériques chez des rats diabétiques induits par le
STZ. Groupe contrôle (C), témoin diabétique (TD), groupe diabétique traité avec l’extrait aqueux de
pulpes de dattes (EP) : D-EPD1 (150mg/kg), D-EPD2 (300mg/kg), groupe diabétique traité avec le
glibenclamide à 5mg/kg (D-STD). Les valeurs ont été représentées par les moyennes ± SD pour chaque
groupe (n=7). *P≤ 0.05 comparativement au groupe contrôle (C), #P≤ 0.05, ## P≤ 0.01 comparativement au groupe
témoin diabétique (TD).

IV.2.3.2. Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes


Les résultats de l'analyse des lipides sériques ont montré une augmentation des taux de
cholestérol total (TC), cholestérol-HDL et cholestérol-LDL chez le groupe témoin diabétique
(TD) par rapport aux groupes diabétiques traités (D-END1, D-END2, D-STD) ainsi qu’au
groupe contrôle (C). Néanmoins, l'administration de l’extrait aqueux de noyaux de dattes à
300mg/kg (END2) a engendré une réduction du taux de cholestérol total (TC), triglycérides
(TG) et le C-LDL comparativement à tous les groupes diabétiques. En outre, une diminution
significative (P≤0,05) du taux de cholestérol-LDL a également été observée chez le groupe
diabétique traité (D-END2) en comparaison avec le groupe témoin diabétique (TD) (Fig.36).

106
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre IV : Activité Antidiabétique

90
80
Taux sérique (mg/dl) 70
60
50
40
30
20 #

10
0
TC TG C-HDL C-LDL
Bilan lipidique
C TD D-END1 D-END2 D-STD

Figure 36 : Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes (EN) sur les taux de : cholestérol total (CT),
triglycérides (TG), cholestérol-HDL et cholestérol-LDL sériques chez des rats diabétiques induits par le
STZ. Groupe contrôle (C), témoin diabétique (TD), groupe diabétique traité avec l’extrait aqueux de
noyaux de dattes (EN) : D-END1 (150mg/kg), D-END2 (300mg/kg), groupe diabétique traité avec le
glibenclamide à 5mg/kg (D-STD). Les valeurs ont été représentées par les moyennes ± SD pour chaque
groupe (n=7). #P≤ 0.05 comparativement au groupe témoin diabétique (TD).

IV.2.4. Fonction hépatique et fonction rénale

IV.2.4.1. Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes


Le taux sérique des glutamate-pyruvate transaminases (TGP) s’était révélé élevé chez tous les
groupes diabétiques par rapport au groupe contrôle (C). Toutefois, l'élévation de cette enzyme
apparait très significative (P≤0,01) chez le groupe témoin diabétique (TD). Concernant le taux
de glutamate-oxaloacetate-transaminase (TGO), seul le groupe diabétique traité avec l’extrait
de pulpes à 300mg/kg (D-EPD2) et le groupe standard (D-STD), ont présenté des niveaux
élevés comparativement aux groupe contrôle (C).

D’un autre côté, le taux d'urée sérique a enregistré des valeurs significativement plus élevées
(P≤0,01) chez les groupes : témoin diabétique (TD) et les groupes diabétiques traités (D-EPD2
et D-STD) par rapport au groupe contrôle (C). Cependant, le groupe traité avec l’extrait aqueux
à 150mg/kg (D-EPD1) a montré une diminution significative (P≤0,05) de ce paramètre par
rapport au groupe témoin diabétique (TD). De plus, le niveau de créatinine sérique s’était révélé
significativement réduit chez le groupe diabétique traité (D-EPD1) par rapport aux groupes :
témoin diabétique (TD) et de contrôle (C) (Tab.17).

107
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre IV : Activité Antidiabétique

Tableau 17 : Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes (EP) sur le taux sérique de glutamate-
oxaloacetate-transaminase (TGO), glutamate-pyruvate transaminase (TGP), urée et créatinine
chez des rats diabétiques induits par le STZ.
Groupes TGO (UI/L) TGP (UI/L) Urée (mg/dl) Créatinine
(mg/l)
C 77,00 ± 3,61 40,00 ± 7,00 29,33 ± 4,51 6,47 ± 0,09

TD 69,33 ± 11,36 88,00 ± 7,81** 71,00 ± 17,52** 5,84 ± 0,14*

D-EPD1 78,50± 26,50 63,00 ± 15,5 43,33 ± 5,03# 4,99 ± 0,09***#

D-EPD2 109,33 ± 26,69 70,67 ± 17,21 71,33 ± 8,02** 5,80 ± 0,38

D-STD 94,00 ± 36,04 67,00 ± 7,00 61,33 ± 9,87* 6,16 ± 0,57


Les valeurs ont été représentées par les moyennes ± SD pour chaque groupe (n=7). *P≤ 0.05, **P≤ 0.01,
***P≤ 0.001 comparativement au groupe contrôle (C), #P≤ 0.05 comparativement au groupe témoin diabétique
(TD).

IV.2.4.2. Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes


Le groupe diabétique traité avec l’extrait aqueux de noyaux de dattes à 150mg/kg (D-END1) a
enregistré un taux de TGO similaire à celui noté chez le groupe contrôle (C). Tandis que le
groupe diabétique traité avec l’extrait de noyaux à 300mg/kg (D-END2) a révélé un taux
beaucoup plus élevé.
Concernant le taux sérique d’urée, il a révélé des valeurs significativement élevées chez les
groupes diabétiques traités avec l’extrait de noyaux D-END1(P≤0,05) et D-END2 (P≤0,01)
comparativement au groupe contrôle (C). Alors que le niveau de créatinine chez ces deux
groupes diabétiques traités n’a montré qu’une légère diminution par rapport au contrôle (C)
(Tab.18).

Tableau 18 : Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes (EN) sur le taux sérique de glutamate-
oxaloacetate-transaminase (TGO), glutamate-pyruvate transaminase (TGP), urée et créatinine
chez des rats diabétiques induits par le STZ.
Groupes TGO (UI/L) TGP (UI/L) Urée (mg/dl) Créatinine
(mg/l)
C 77,00 ± 3,61 40,00 ± 7,00 29,33 ± 4,51 6,47 ± 0,09

TD 69,33 ± 11,36 88,00 ± 7,81* 71,00 ± 17,52* 5,84 ± 0,14

D-END1 78,00± 8.00 77,00 ± 19.70 75,50± 12,50* 5,88± 0,97

D-END2 121,17 ± 28,87 75,50 ± 30,50 84,50± 20,50** 5,86± 2,19

D-STD 94,00 ± 36,04 67,00 ± 7,00 61,33 ± 9,87* 6,16 ± 0,57


Les valeurs ont été représentées par les moyennes ± SD pour chaque groupe (n=7). *P≤ 0.05, **P≤ 0.01,
***P≤ 0.001 comparativement au groupe contrôle (C), #P≤ 0.05 comparativement au groupe témoin diabétique
(TD).

108
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre IV : Activité Antidiabétique

IV.2.5. Corrélation bivariée entre les composants phénoliques et la glycémie


Le tableau 19 récapitule les résultats statistiques de la corrélation bivariée entre les composants
phénoliques étudiés (Phénols totaux, flavonoïdes, tanins condensés et les tanins hydrolysables)
et la glycémie à jeun durant la période thérapeutique ainsi que la glycémie plasmatique chez les
rats diabétiques traités avec les extraits de pulpes et de noyaux de dattes. Selon les valeurs du
Rho de Spearman obtenues, il n’existe pas de corrélation entre les variables.

Tableau 19 : Corrélation bivariée entre les composés phénoliques et la glycémie


Phénols totaux Flavonoïdes Tanins condensés Tanins
(mg EAG/100gMF) (mg EQU/100gMF) (mg EC/100gMF) hydrolysables
(mg EAT/100gMF)

Glycémie à
-0.137 -0.221 -0.247 -0.059
jeun
Glycémie
plasmatique à -0.347 -0.283 -0.163 -0.463
jeun

IV.2.6. Examen histologique

IV.2.6.1. Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes


IV.2.6.1.1. Tissu pancréatique
L'examen histologique du tissu pancréatique a montré un aspect normal des îlots de Langerhans
chez le groupe contrôle (C). En effet, les cellules glandulaires endocrines étaient dispersées au
sein du parenchyme exocrine pancréatique (acini) selon l'architecture physiologique.
Contrairement au groupe témoin diabétique (TD), qui a révélé un aspect irrégulier avec
réarrangement de la forme polygonale des îlots pancréatiques. De plus, une atteinte étendue des
îlots de Langerhans et une diminution importante de leur nombre avec des hypertrophies
considérables ont été observées. Il a été également noté, une raréfaction des cellules endocrines,
et pourtant, la nécrose cellulaire n'était pas clairement appréciée (Fig.37).
Le traitement avec des extraits de pulpes de dattes à 150mg/kg et 300mg/kg a réduit
positivement les dommages induits par le diabète au niveau des îlots pancréatiques chez les rats
diabétiques (D-EPD1, D-EPD2 respectivement). En effet, la morphologie des îlots est apparue
améliorée avec des contours réguliers, le nombre de cellules endocrines a également été restauré
de façon presque similaire au groupe contrôle (C). En revanche, le groupe diabétique traité avec
le glibenclamide à 5mg/kg (D-STD) a montré un aspect structurel hétérogène
des îlots de Langerhans, correspondant à des glandes endocrines pratiquement hypertrophiées

109
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre IV : Activité Antidiabétique

et de nombre limité avec des contours irréguliers et une raréfaction des cellules endocrines
(Fig.37).

C TD
*

50 μm 50 μm

D-EPD1 D-EPD2



*

50 μm 50 μm

D-STD

50 μm

Figure 37 : Photomicrographie du tissu pancréatique coloré à l'hématoxyline et à l'éosine (X40). Groupe


contrôle (C), témoin diabétique (TD), groupes diabétiques traités avec l’extrait aqueux de pulpes de
dattes (EP) : D-EPD1 (150mg/kg), D-EPD2 (300mg/kg), groupe diabétique traité avec le glibenclamide
à 5mg/kg (D-STD). Acini à coloration dense (astérisque), îlot de Langerhans à coloration claire (flèche)
obstrué par des cellules endocrines (tête de flèche).

110
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre IV : Activité Antidiabétique

IV.2.6.1.2. Tissu hépatique


L'examen de l'histologie du foie a révélé chez le groupe contrôle (C) un aspect architectural
hépatique normal en présence d'hépatocytes et de sinusoïdes hépatiques qui étaient disposés en
plaques radiales à partir de la veine centrale. En revanche, le groupe témoin diabétique (TD) a
présenté une perturbation de lobules hépatiques. Les lipides étaient accumulés sous forme de
macro-vacuoles intracellulaires correspondant à une stéatose légère. Quelques hépatocytes
apoptotiques et une dilatation des sinusoïdes hépatiques ont également été notés (Fig.38).
Alors que les groupes diabétiques traités avec l’extrait aqueux de pulpes de dattes à 150mg/kg
(D-EPD1) et 300mg/kg (D-EPD2), ainsi qu’avec le glibenclamide à 5mg/kg (D-STD) ont
montré un aspect homogène du lobule hépatique avec régularité des cellules hépatiques et des
endothéliales sinusoïdales. Ce profil microscopique a semblé plus ou moins similaire à celui
retrouvé chez le groupe contrôle (C), à l'exception d'une dilatation minime des sinusoïdes et
d'une activation des cellules de Kupffer (Fig.38).

111
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre IV : Activité Antidiabétique

C TD


CH ►

VC

SH ► ►
CH
50 μm 50 μm

D-EPD1 D-EPD2
CH
SH

VC
VC
CH

SH

50 μm 50 μm

D-STD

CH

SH
VC

50 μm

Figure 38 : Photomicrographie du tissu hépatique coloré à l'hématoxyline et à l'éosine (X40). Groupe


contrôle (C), témoin diabétique (TD), groupes diabétiques traités avec l’extrait aqueux de pulpes de
dattes (EP) : D-EPD1 (150mg/kg), D-EPD2 (300mg/kg), groupe diabétique traité avec le glibenclamide
à 5mg/kg (D-STD). VC: veine centro-lobulaire, CH : cellules hépatocytaires, SH : sinusoïde hépatique,
sinusoïde dilaté (flèche noire), macro-vacuole (tête de flèche), hépatocyte apoptotique (tête de flèche
bleue). Cellules de Kupffer (flèche blanche).

112
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre IV : Activité Antidiabétique

IV.2.6.1.3. Tissu rénal


L'histologie du tissu rénal chez le groupe contrôle (C) a montré une structure architecturale
normale des corpuscules de Malpighi constitués des glomérules entourés par une capsule de
Bowman régulière. Les tubules contournés proximaux et distaux ont apparus avec une épaisseur
ordinaire. En revanche, un rétrécissement des corpuscules rénaux avec une architecture
hétérogène et une désagrégation de la capsule de Bowman ont été constatés chez le groupe
témoin diabétique (TD) (Fig.39).
L'aspect histologique du rein chez les groupes diabétiques traités avec l’extrait aqueux de pulpes
de dattes à 150mg/kg (D-EPD1) et 300mg/kg (D-EPD2) ainsi qu’avec le glibenclamide à
5mg/kg (D-STD) a montré des similitudes apparentes par rapport au groupe contrôle (C). En
effet, l'absence de signes de néphropathie diabétique a été notée, de plus aucune expansion
mésangiale diffuse et nodulaire n'a été observée (Fig.39).

113
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre IV : Activité Antidiabétique

C TD
G

CR TP
G
EB ►
TD

TP TD

50 μm 50 μm

D-EPD1 D-EPD2
TD

G
G
TP

TP

TD 50 μm 50 μm

D-STD

SG

G TD

50 μm
TP

Figure 39 : Photomicrographie du tissu rénal de la région cortical coloré à l'hématoxyline et à l'éosine


(X40). Groupe contrôle (C), témoin diabétique (TD), groupe diabétique traité avec l’extrait aqueux de
pulpes de dattes (EP) : D-EPD1 (150mg/kg), D-EPD2 (300mg/kg), groupe diabétique traité avec le
glibenclamide à 5mg/kg (D-STD). CR : corpuscule rénal (corpuscule de Malpighi), G : glomérule, EB :
espace de Bowman, TP : tubule contourné proximal, TD : tubule contourné distal, capsule de Bowman
(flèche), capsule de Bowman désagrégé (flèche bleue), rétrécissement et hétérogénéité architecturale de
corpuscule rénal (tête de flèche).

114
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre IV : Activité Antidiabétique

IV.2.6.2. Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes

IV.2.6.2.1. Tissu pancréatique


D’après l’histologie, l'administration de l’extrait aqueux de noyaux de dattes à 150 mg/kg
(END1) a réduit efficacement les dommages résultant des changements induits par le diabète
au niveau du pancréas. Une amélioration de la morphologie et une restauration du nombre
d'îlots de Langerhans ont été largement observées. Cette aspect a rappelé amplement celui
rencontré chez le groupe contrôle (C). Cependant, l'histologie du groupe diabétique traité avec
l’extrait de noyaux à 300mg/kg (D-END2) a été caractérisée par un rétablissement modérée de
la structure et de la multitude des îlots pancréatiques. Toutefois, un nombre remarquable de
cellules endocrines a été observé au niveau de ces glandes (Fig.40).

115
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre IV : Activité Antidiabétique

C TD
*

50 μm 50 μm

D-END1 D-END2


* ►

50 μm 50 μm

D-STD

50 μm

Figure 40 : Photomicrographie du tissu pancréatique coloré à l'hématoxyline et à l'éosine (X40). Groupe


contrôle (C), témoin diabétique (TD), groupes diabétiques traités avec l’extrait aqueux de noyaux de
dattes (EN) : D-END1 (150mg/kg), D-END2 (300mg/kg), groupe diabétique traité avec le
glibenclamide à 5mg/kg (D-STD). Acini à coloration dense (astérisque), îlot de Langerhans à coloration
claire (flèche) obstrué par des cellules endocrines (tête de flèche).

116
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre IV : Activité Antidiabétique

IV.2.6.2.2. Tissu hépatique

L’étude histologique a révélé chez les groupes traités avec l’extrait de noyaux de dattes à
150mg/kg (D-END1) et 300mg/kg (D-END2) une architecture hépatique globalement
restaurée, sans turgescence des veines lobulaires et portales, et sans infiltrat leucocytaire portale
ou péri-portale. Par contre, une hyper-imprégnation des cellules immunitaires de Kepffer a été
constatée, ajouté à cela une dilatation homogènes des sinusoïdes hépatiques (Fig.41).

117
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre IV : Activité Antidiabétique

C TD


CH ►

VC

SH ► ►
CH
50 μm 50 μm

D-END1 D-END2
CH
SH

VC

VC
CH

SH

50 μm 50 μm

D-STD

CH

SH
VC

50 μm

Figure 41 : Photomicrographie du tissu hépatique coloré à l'hématoxyline et à l'éosine (X40). Groupe


contrôle (C), témoin diabétique (TD), groupes diabétiques traités avec l’extrait aqueux de noyaux de
dattes (EN) : D-END1 (150mg/kg), D-END2 (300mg/kg), groupe diabétique traité avec le
glibenclamide à 5mg/kg (D-STD). VC: veine centro-lobulaire, CH : cellules hépatocytaires, SH :
sinusoïde hépatique, sinusoïde dilaté (flèche noire), macro-vacuole (tête de flèche), hépatocyte
apoptotique (tête de flèche bleue). Cellules de Kupffer (flèche blanche).

118
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre IV : Activité Antidiabétique

IV.2.6.2.3. Tissu rénal

L’administration de l’extrait aqueux de noyaux de dattes (EN) à 150 et 300mg/kg a réparé


remarquablement la structure architecturale des reins chez les groupes D-END1 et D-END2
respectivement, contre les altérations causées par le diabète induit par la STZ. En, effet les
corpuscules rénaux apparaissent de taille normale et de contour régulier sans irrégularité de
l’espace de Bowman. A l’exception d’une dilatation focale de certains tubules rénaux (Fig. 42).

119
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre IV : Activité Antidiabétique

C TD
G

CR TP
G
EB ►
TD

TP TD

50 μm 50 μm

D-END1 D-END2
TP

G
TP

TD
TD

50 μm 50 μm

D-STD

SG

G TD

50 μm
TP

Figure 42 : Photomicrographie du tissu rénal de la région cortical coloré à l'hématoxyline et à l'éosine


(X40). Groupe contrôle (C), témoin diabétique (TD), groupes diabétiques traités avec l’extrait aqueux
de noyaux de dattes (EN) : D-END1 (150mg/kg), D-END2 (300mg/kg), groupe diabétique traité avec
le glibenclamide à 5mg/kg (D-STD). CR : corpuscule rénal (corpuscule de Malpighi), G : glomérule,
EB : espace de Bowman, TP : tubule contourné proximal, TD : tubule contourné distal, capsule de
Bowman (flèche), capsule de Bowman désagrégé (flèche bleue), rétrécissement et hétérogénéité
architecturale de corpuscule rénal (tête de flèche).

120
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre IV : Activité Antidiabétique

IV.3. Discussion
La présente étude a été menée afin d’évaluer l'activité antidiabétique des extraits aqueux
de pulpes (EP) et de noyaux (EN) de datte, et par conséquent, de déterminer un effet
hypolipidémique potentiel et une restauration probable des fonctions hépatiques et rénales dues
aux complications du diabète. Le diabète expérimental a été induit par une dose unique intra-
péritonéale de streptozotocine (STZ) à 60mg/kg. Cet agent diabétogène induit sélectivement en
48 heures la destruction complète des cellules β pancréatiques provoquant une carence en
insuline, une hyperglycémie, une polydipsie et une polyurie. Ces caractéristiques sont similaires
à celles du diabète sucré humain (Furman, 2015). Plusieurs mécanismes sont probablement
associés au pouvoir diabétogène de la streptozotocine, notamment la production d'oxyde
nitrique et de radicaux libres qui détériorent la fonction mitochondriale des cellules bêta
(Rakieten et al., 1963), ainsi que son implication dans l'altération de l'ADN et l'oxydation des
lipides (Spinas, 1999).

L'induction du diabète a provoqué chez tous les groupes diabétiques une perte de poids
et une forte consommation d'eau comparativement au groupe contrôle (C). Ces résultats ont été
en accord avec ceux rapportés par Manna et al. (2010) qui ont démontré que l'hyperglycémie
provoquait une diminution de la masse corporelle. La réduction du poids corporel observée
pourrait s’expliquer par la dégradation des protéines structurelles et des graisses résultant d’une
carence en glucides pour le métabolisme énergétique (Pepato et al., 1996).
Une atténuation modérée de la perte de poids corporel a été enregistrée chez les groupes
diabétiques traités avec l’extrait aqueux de pulpes de dattes à 150mg/kg (D-EPD1) et 300mg/kg
(D-EPD2), ainsi qu’avec le glibenclamide à 5mg/kg (D-STD) par rapport au groupe témoin
diabétique (TD), signifiant probablement l'inversion de la néoglucogenèse (Abiola et al., 2018).
Les groupes diabétiques traités avec l’extrait de noyaux de dattes à 150mg/kg (D-END1) et
300mg/kg (END2) ont également manifesté une perte de poids moins prononcée par rapport au
groupe témoin diabétique (TD). En revanche, Abdelaziz et al., (2015) ont trouvé une
amélioration significative de la croissance après traitement avec une suspension huileuse de
noyaux de dattes d’origine égyptienne à raison de 1g/kg/J.

L'hyperglycémie est le principal facteur du diabète sucré, il affecte l'homéostasie du


glucose causé par le disfonctionnement des cellules β endocrines (Nichols et Remed, 2012).
Lors de notre étude, une augmentation significative de la glycémie à jeun a été enregistrée
72 heures après l'induction du diabète chez tous les groupes diabétiques. Cette constatation
pourrait être expliquée par l'effet hyperglycémiant de la streptozotocine décrit ci-dessus.

121
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre IV : Activité Antidiabétique

Ces résultats ont été en accord avec plusieurs travaux précédemment établis (Saleh et al., 2013 ;
Abdelaziz et al., 2015 ; Kumar Soni et al., 2018 ; Melek et al., 2019). En outre,
Wi et al. (1998) ont démontré que l’effet hyperglycémiant de la streptozotocine était en grande
partie dû à une altération de la clairance du glucose à partir de la circulation sanguine.
L’administration de l’extrait aqueux de pulpes de dattes à 150 mg/kg (EPD1) et 300mg/kg
(EPD2) a engendré une diminution de l'augmentation du taux de glucose dans le sang chez les
rats diabétiques comparativement au groupe témoin diabétique (TD) pendant la période
thérapeutique et post-thérapeutique. Des résultats similaires ont été rapportés par
Hussein et al. (2015) qui ont étudié des extraits méthanoliques et aqueux de pulpes de dattes
d’Egypte. Zangiabadi et al. (2011) ont démontré également que le traitement avec l'extrait
aqueux de fruit de datte a amélioré significativement la glycémie à jeun en prévenant les risques
de diabète.
D’autre part, l’administration de l’extrait aqueux de noyaux de dattes (EN) a également suscité
le même effet antidiabétique que celui constaté par l’extrait de pulpes (EP). En effet, l’extrait
de noyaux administré à 150mg/kg a permis d’améliorer significativement le taux élevé de
glucose chez les rats diabétiques comparativement au groupe témoin diabétique (TD) pendant
et après la période thérapeutique. Ces résultats ont été en accord avec ceux mentionnés par
Melek et al. (2019) qui ont étudié l’effet antidiabétique de l'extrait méthanolique de noyaux de
dattes à 70, 140 et 280mg/kg d'Egypte. Les travaux décrits par Abiola et al. (2018) ont indiqué
également des résultats similaires, en induisant le diabète expérimental avec l’Alloxan
monohydrate à 150mg/kg par injection intrapéritonéal. De même, pour les travaux menés par
Mokhtari et al. (2008) qui ont démontré que l'extrait alcoolique de noyaux de dattes diminuait
significativement la glycémie chez des rats diabétiques.

Plusieurs mécanismes pourraient expliquer le potentiel anti-hyperglycémiant des extraits


aqueux de pulpes (EP) et de noyaux (EN) de dattes avec un effet prolongé même après l’arrêt
du traitement. Notamment ; la stimulation de la sécrétion endocrine d'insuline à partir des
cellules pancréatiques restantes, l'augmentation de la régénération ou de la prolifération des
cellules β en améliorant l'efficacité de l'insuline, l'augmentation du métabolisme d'absorption
du glucose en inhibant la gluconéogenèse hépatique dans les muscles et les tissus adipeux
(Kamanyi et al., 1994 ; Gray et al., 2000). Par ailleurs, une autre hypothèse évoquée au cours
des travaux menés par El-Fouhil et al. (2013) a suggéré que le mécanisme par lequel l'extrait
de noyaux de dattes exerce son effet hypoglycémique chez les rats diabétiques, était la
stimulation de la sécrétion endogène d'insuline par des sources extra-pancréatiques.

122
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre IV : Activité Antidiabétique

Cependant l’étioparthogénie la plus évoquée est l’existence d’une relation entre des niveaux
élevés de radicaux libres et le diabète sucré. Après l'apparition du diabète, des niveaux élevés
de radicaux libres augmenteront le risque de complications. Il a été prouvé que les dattes ont
une teneur élevée en flavonoïdes et en composés phénoliques qui peuvent augmenter la capacité
des antioxydants endogènes comme la superoxyde dismutase (SOD), catalase (CAT) et
glutathion peroxydase (GPx) et réduire les produits d'oxydation des radicaux libres
(Saryono et al., 2017).
Une capacité antioxydante élevée peut réduire le stress oxydatif, réduisant ainsi les dommages
cellulaires, en particulier ceux du pancréas. Salehi et al. (2019) ont également souligné
l’implication de divers phytoconstituants tels que des flavonoïdes, des terpénoïdes, des
saponines, des caroténoïdes, des alcaloïdes, et des glycosides, qui peuvent posséder des activités
antidiabétiques.
Concernant le médicament de référence, le glibenclamide a aussi réduit significativement le
taux de glucose chez les rats diabétiques comparativement au groupe témoin diabétique (TD).
Cette observation est en accord avec les résultats rapportés par Kumar Soni et al. (2018), qui
ont administré le glibenclamide à 5mg/kg durant 21 jours. Sachant que ce traitement
synthétique est un régulateur du canal K+ sensible à l'ATP utilisé pour traiter le diabète non
insulino-dépendant (Campbell, 2009). Cependant, l'effet antidiabétique de ce standard a été
estompé aussi rapidement que son administration a été interrompue. Contrairement à l’effet
prolongé du rétablissement de l’hyperglycémie constaté chez les groupes diabétiques traités
avec les extraits aqueux de pulpes (EP) et de noyaux (EN) de dattes. Ces constatations ont été
clairement confirmées par l’atténuation de l’hyperglycémie plasmatique après 15 jours de
traitement avec nos extraits étudiés.

La dyslipidémie est une complication secondaire du diabète, attribuée au


dysfonctionnement de diverses voies métaboliques et constitue un facteur prédisposant aux
complications diabétiques (Davidson, 1981). En effet en général, l'augmentation du glucose
s'accompagne d'une élévation des taux de cholestérol total (CT), de triglycérides (TG), de
lipoprotéines de basse densité (LDL) et d'une diminution des lipoprotéines de haute densité
(HDL) en raison d'une carence en insuline (Mitra et al., 1995). Les résultats obtenus ont
confirmé cette approche, puisque le groupe témoin diabétique (TD) a montré une augmentation
des taux de cholestérol total (TC) et de cholestérol-LDL par rapport au groupe contrôle (C).
Ce qui pourrait être lié à une perturbation de la lipase, qui est augmentée par la carence

123
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre IV : Activité Antidiabétique

en insuline, permettant la mobilisation des acides gras libres à partir du dépôt de graisse
périphérique (Schofield et al., 2016).
Cependant, l’administration de l’extrait aqueux de pulpes (EPD1, EPD2) a restauré de manière
significative les taux de cholestérol total (CT) et de cholestérol-LDL par rapport au groupe
témoin diabétique (TD). Toutefois, le groupe diabétique traité avec l’extrait de noyaux de dattes
à 300mg/kg (END2) a révélé une restauration significative des taux de cholestérol total (CT),
triglycérides (TG) et de cholestérol-LDL à des valeurs normales. Ces résultats étaient en accord
avec certains travaux antérieurs (Hasan et Mohieldein, 2016 ; Abiola et al., 2018 ;
Melek et al., 2019). Par conséquent, l’effet anti-hyperlipidémique des extraits de dattes pourrait
être attribué à la potentialisation de la sécrétion pancréatique d'insuline par les cellules β des
îlots de Langerhans, ce qui permet à l'insuline d'activer la lipoprotéine lipase pour la dégradation
des lipides. De plus, les flavonoïdes présents dans les pulpes et noyaux de dattes pourraient
également jouer un rôle dans la stimulation de l'activité de la lécithine-cholestérol
acyltransférase (LCAT) qui régule les lipides (Senecha et al., 2012).

L'hyperglycémie entraîne des répercussions sur la fonction hépatique qui se traduisent par
une élévation des marqueurs hépatiques sériques (Felig et al., 1970). Des perturbations de taux
des glutamate-pyruvate transaminases (TGP) et glutamate-oxaloacetate-transaminase (TGO)
ont été observées chez les rats diabétiques comparativement au groupe contrôle (C). plusieurs
précédentes recherches ont apporté des résultats similaires (Hussein et al., 2015 ;
Hasan et Mohieldein, (2016). Néanmoins, l’administration de l’extrait aqueux de pulpes de
dattes à 150mg/kg (EPD1) a restauré la perturbation des biomarqueurs hépatiques presque à la
normale. Ces données ont été en accord avec celles mentionnées par Hussein et al. (2015).
De même pour l’administration de l’extrait aqueux de noyaux de dattes à 150mg/kg (END1)
qui a rétabli efficacement le taux de TGP chez les rats diabétiques. Des résultats similaires ont
été indiqués par Abdelaziz et al. (2015).
Al- Qarawi et al. (2004) ont évalué l'activité amélioratrice des extraits aqueux de pulpes et de
noyaux de dattes chez un modèle d'hépatotoxicité induite par le CCl4. Ils ont démontré des
effets hépatoprotecteurs similaires pour les extraits de dattes de palmier sur l'hépatotoxicité.
Aussi, Okwuosa et al. (2014) ont indiqué que les extraits de palmier dattier ont réduit
significativement les concentrations des enzymes hépatiques. Cet effet hépatoprotecteur des
extraits de pulpes et de noyaux de dattes pourrait être attribué à leur composition
phytochimique, notamment les polyphénols qui ont un fort potentiel antioxydant préalablement
élucidé.

124
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre IV : Activité Antidiabétique

La néphropathie diabétique aiguë s'accompagne d'une élévation des taux d'urée et de


créatinine sériques. La présente étude a démontré une augmentation significative des niveaux
d'urée sérique chez les rats diabétiques par rapport au contrôle (C). En accord avec cette
constatation, une étude précédente a noté un résultat similaire (Dewanjee et al., 2011).
Toutefois, le traitement avec l’extrait de pulpes à 150mg/kg (EPD1) a réduit significativement
les taux élevés d'urée et de créatinine sériques chez les rats diabétiques par rapport au groupe
témoin diabétique (TD). Ce résultat est en accord avec celui rapporté par
Al-Qarawi et al. (2008) qui ont induit une néphrotoxicité par la gentamicine, et ont trouvé que
le traitement avec la pulpe de palmier dattier conduit à une diminution significative des
concentrations de créatinine et d'urée sériques. En revanche, l’administration de l’extrait de
noyaux à 150et 300mg/kg a augmenté le taux de l’urée sérique sans pour autant élevé la
créatinine comparativement au groupe contrôle (C). Ces résultats n’ont pas été en accord avec
ceux apporté par Abdelaziz et al. (2015) qui ont trouvé que la suspension aqueuse des noyaux
de P. dactylifera a amélioré de manière significative les marqueurs élevés de la fonction rénale
par rapport au groupe diabétique.

L'examen histologique du tissu pancréatique a confirmé les résultats sus-cités. En effet,


l'observation microscopique des îlots pancréatiques a révélé des dommages sévères et
largement prononcés causés par la streptozotocine (STZ) chez le groupe témoin diabétique (TC)
comparativement au contrôle (C). Des observations similaires ont été mentionnées
précédemment par différents auteurs (Adeyemi et al., 2010 ; El-Fouhil et al., 2013;
Eleazu et al., 2013). Bien que l'action cytotoxique des cellules β de Langerhans par la STZ
n’ait été précisément élucidée, elle serait probablement liée à la méthylation de l'ADN
provoquée par cet agent diabétique en agissant comme un donneur d'oxyde nitrique au niveau
des cellules pancréatiques. La streptozotocine pourrait éventuellement inhiber les enzymes
antioxydantes, notamment la superoxyde dismutase, augmentant ainsi la production de
superoxyde, qui est responsable des dommages effectués au niveau de l'ADN. De plus, les
cellules β sont particulièrement sensibles aux dommages causés par l'oxyde nitrique et les
radicaux libres générés par la STZ, vue leur quantité insuffisante d'enzymes antioxydantes
(Spinas, 1999).
L’administration de l’extrait aqueux de pulpes de dattes à 150mg/kg (EPD1) et 300mg/kg
(EPD2) a restauré remarquablement les lésions causées par l’agent diabétogène (STZ) au niveau
des îlots pancréatiques, ce qui explique l’amélioration de l’hyperglycémie pendant et après le
traitement. De même, l’extrait aqueux de noyaux de dattes à 150mg/kg (END1) a

125
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre IV : Activité Antidiabétique

remarquablement atténué les altérations pancréatiques résultantes des changements induits par
le diabète. Ces résultats étaient en accord avec ceux rapportés par Melek et al. (2019) qui ont
révélé un effet bénéfique de l’extrait méthanolique de noyaux de dattes contre les remaniements
pancréatiques causés par la streptozotocine. Cette action antidiabétique pourrait être expliquée
par les composés phytochimiques contenus dans les extraits de pulpes et de noyaux de datte tels
que les polyphénols connus pour leur effet antioxydant (Hamzah et al., 2018), cette propriété
consiste à inhiber la peroxydation lipidique et la synthèse de NO en plus de la capacité à piéger
les radicaux superoxydes et hydroxyles (Chis et al., 2009).
Par ailleurs, Le traitement avec le glibenclamide à 5mg/kg n'a pas rétabli les changements
pancréatiques résultants de l’induction du diabète, ce qui confirme que son mécanisme d’action
implique principalement l'activation de la sécrétion d'insuline et non la régénération des cellules
endocrines. Ces observations n’ont pas été conformes aux résultats rapportés par
Ahmed et al. (2010), qui ont constaté une régénération des cellules β suite au traitement avec
le glibenclamide.

Les résultats histologiques du tissu hépatique ont démontré une perturbation de


l'architecture physiologique des lobules hépatiques avec une légère stéatose chez le groupe
témoin diabétique (TD). Diverses études ont rapportées des résultats similaires
(Ramesh et al., 2007 ; Abolfathi et al., 2012 ; Eleazu et al., 2013). Néanmoins,
l’administration des extraits aqueux de pulpes et de noyaux de dattes ont amélioré la structure
morphologique du foie en réduisant les changements induits par le diabète, ce qui était cohérent
avec les résultats précédemment rapportés (Hussein et al., 2015 ; Melek et al., 2019).

D'autre part, l'analyse histologique des reins a révélé chez le groupe témoin diabétique
(TD) une architecture hétérogène du glomérule sans sclérose glomérulaire ni expansion
mésangiale. Cela pourrait s'expliquer par une insuffisance rénale aiguë (augmentation du taux
d'urée sérique). Contrairement à Melek et al. (2019) qui ont noté des dommages glomérulaires
sévères liés à la néphropathie diabétique chronique. Cependant, les rats diabétiques traités avec
les extraits aqueux de pulpes (EPD1, EPD2) et de noyaux (END1, END2) de dattes ainsi que
le glibenclamide (D-STD) ont présenté un aspect morphologique presque similaire au groupe
contrôle (C), probablement en raison que l'insuffisance rénale aiguë ne s'était pas accompagnée
d'une destruction glomérulaire sévère, pathognomonique d'une néphropathie rénale chronique
nécessitant plus de temps.

D'après les résultats obtenus dans cette étude, il serait approprié de suggérer le potentiel
antidiabétique de pulpes et de noyaux de dattes chez les rats diabétiques induits par la

126
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre IV : Activité Antidiabétique

streptozotocine. Probablement, les molécules actives telles que les composés phénoliques
joueraient un rôle décisif dans l'activité antidiabétique en piégeant les radicaux libres et en
réparant les cellules pancréatiques. En outre, il a été également démontré que les extraits étudiés
de dattes étaient largement efficaces pour rétablir l'hyperlipidémie ainsi que l'atténuation des
dommages au niveau du pancréas et du foie résultant des complications associées au diabète.

127
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre V : Activité Antiulcéreuse

V.1. Matériels et méthode


V.1.1. Répartition des lots d’expérimentation
Un effectif de 35 rats femelles pesant 200±10g a été réparti en 7 groupes, de 5 rats chacun,
comme suit :
Groupe C : représente le contrôle, ayant reçu l’eau distillée
Groupe TU : représente le témoin de l’ulcère gastrique, ayant reçu l’eau distillée
Groupe U-EPD1 : ayant reçu l’extrait de pulpe de datte à 150mg/kg
Groupe U-EPD2 : ayant reçu l’extrait de pulpe de datte à 300mg/kg
Groupe U-END1 : ayant reçu l’extrait de noyaux de dattes à 150mg/kg
Groupe U-END2 : ayant reçu l’extrait de noyaux de dattes à 300 mg/kg
Groupe U-STD : ayant reçu du Lansoprazole®.

V.1.2. Thérapeutique
L’administration intragastrique des solutions a été effectuée pendant 7 jours suivant le protocole
établi par (Nawale et al., 2019) avec modifications. Les groupes ; contrôle (C) et témoin (TU)
ont reçu l’eau distillée. L’extrait aqueux de pulpes de dattes à 150 et 300mg/kg a été administré
aux groupes U-EPD1 et U-EPD2 respectivement, de même pour l’extrait aqueux de noyaux de
dattes à 150mg/kg (U-END1) et 300mg/kg (U-END2). Le Lansoprazole® qui représente le
standard de synthèse (STD) a été administré à 30mg/kg au groupe U-STD
(Sannomiya et al., 2005).

V.1.3. Induction d’ulcère gastrique


L’évaluation de l’activité anti-ulcérogène des extraits aqueux de pulpes et de noyaux de dattes
a été déterminée selon le modèle expérimental de l’ulcère gastrique induit par HCl/Ethanol
décrit par Djebli et al. (2021). Au 7ème jour de la période thérapeutique, après la mise à jeun
avec un accès libre à l’eau (12 heures) de tous les rats, la solution ulcérogène (0.6M HCl/éthanol
80%), a été administrée par voie intragastrique une heure après la dernière prise des solutions.
Le groupe contrôle (C) a reçu l’eau distillée.
Tous les animaux ont été anesthésiés par inhalation au diéthyl éther une heure après
l’administration de la solution ulcérogène, le suc gastrique a été immédiatement prélevé, suivi
d’une exérèse totale de leurs estomacs pour l’examen macroscopique et microscopique
(Nawale et al., 2019).

128
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre V : Activité Antiulcéreuse

V.1.4. Paramètres étudiés

V.1.4.1. Volume et pH du suc gastrique


Le prélèvement du suc gastrique a été effectué à partir d’une sonde introduite dans le pylore
après clampage du cardia en amont et ligature du duodénum en aval.
Le volume du suc gastrique a été mesuré immédiatement après sa collecte. Le surnageant a été
ensuite récupéré et analysé après une centrifugation à 1000Trs/5 min.
Le pH du suc gastrique et du surnageant ont été déterminés en utilisant un pH mètre
(WTW PH 330).

V.1.4.2. Acidité totale


Un volume de suc gastrique a été dilué dans le même volume d’eau distillée, deux gouttes
d’indicateur de phénolphtaléine (1%) y ont été ajoutées, suivi d’un titrage avec l’hydroxyde
de sodium (NaOH 0.01N), jusqu’à ce qu’une couleur rose permanente soit observée
(Nawale et al., 2019). Le volume de NaOH 0.01N consommé a été noté. L’acidité totale a
été exprimée en mEq/l/100g par la formule suivante :

Volume de NaOH × N × 100 mEq/l/100g


Acidité totale =
Volume du suc gastrique prélevé X 0.1

N : Normalité

V.1.4.3. Indice d’ulcère (IU) et pourcentage de protection gastrique (%PG)


Afin de déterminer l’indice d’ulcère (IU), Les surfaces des lésions hémorragiques gastriques
ont été mesurées et calculées en accord avec la méthode de Alvarez-Suarez et al. (2011) par
planimétrie en utilisant le logiciel traitement et analyse d'images en Java (ImageJ). L’indice
d’ulcère (IU) a été déterminé selon la formule suivante (Ofusori et al., 2020):

Surface totale des lésions ulcéreuses


IU = X 100
Surface totale de l’estomac

Le pourcentage de protection gastrique (%PG) a été déterminé par rapport au groupe témoin
(TU) selon le protocole de Ofusori et al. (2020), suivant la formule suivante :

(IUc % - IUt)
% PG = X 100
IUc %

IUc : indice d’ulcère chez le groupe témoin d’ulcère (TU)


IUt : indice d’ulcère chez le groupe traité.

129
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre V : Activité Antiulcéreuse

V.1.4.4. Analyse macroscopique de l’estomac


Les estomacs prélevés ont été lavés à l’eau physiologique, mise en position ouverte pour
l'examen macroscopique et pour la prise de photographie.

V.1.4.5. Histologie de l’estomac


Après l’examen macroscopique des estomacs, ces organes ont été immédiatement fixés dans la
solution à 10% du formaldéhyde (37%).
Les étapes du protocole expérimental de l’étude histologique ont été précédemment décrites
(Axe II, Chapitre II, page 61-63).

V.1.5. Analyse statistique


Les résultats obtenus ont été exprimés en moyenne ± standard de déviation (SD). Les analyses
statistiques ont été effectuées par le logiciel SPSS (Statistical Package for the Social Sciences)
version 23. Les données ont été analysées par comparaison des variances multivariées
(MANOVA) suivi de test post hoc établi par Tukey. Les P ≤ 0,05 ont été considérés comme
statistiquement significatifs (***P≤0,001 hautement significatif, **P≤0,01 très significatif et
*P ≤ 0,05 significatif).

V.2. Résultats

V.2.1. pH, volume gastrique et acidité totale


V.2.1.1. Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes
Le volume du suc gastrique collecté chez le groupe témoin (TU) a enregistré une élévation très
significative (p≤0.01) comparativement au groupe contrôle (C). Alors que les valeurs obtenues
chez les groupes traités avec l’extrait de pulpes (U-EPD1, U-EPD2) et du lansoprazole
(U-STD) ont enregistrées des volumes de suc gastrique diminués par rapport au groupe témoin
(TU).
Les valeurs du pH obtenus du suc gastrique chez tous les groupes d’expérimentation ont été
pratiquement similaires à ceux retrouvés dans leur surnageant. Le groupe témoin (TU) et les
groupes traités (U-EPD1, U-EPD2, U-STD) ont affiché des pH faibles comparativement au
groupe contrôle (C).
Les résultats de l’acidité totale ont révélés des taux significativement élevés chez le groupe
témoin (TU) (P≤0.05) et le groupe traité avec l’extrait de pulpes à 150mg/kg (U-EPD1)
(P≤0.01) en comparaison avec le groupe contrôle (C) (Tab.20).

130
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre V : Activité Antiulcéreuse

Tableau 20 : Effet de l’extrait aqueux de pulpe de dattes sur le volume gastrique, le pH et


l’acidité totale
Volume suc Volume pH suc pH Acidité totale
gastrique surnageant gastrique surnageant (mEq/l/100g)
(ml) (ml)
C 0,5 ± 0,33 0,37± 0,36 2,68 ± 0,33 2,79 ± 0,31 35 ± 10,60
TU 1,92 ± 0,71** 1,2 ± 0,70 2,24 ± 0,39 2,37 ± 0,78 73,7 ±15,99*
U-EPD1
1,42± 0,36 1,13 ±0,32 2,14 ± 0,69 2,11 ± 0,87 79,08 ± 9,4**
(150mg/kg)
U-EPD2
1,75 ± 0,64* 1,25 ±0,57 2,57 ± 0.92 2,62 ± 0,85 60,78 ±23,3
(300mg/kg)
U-STD
(Lansoprazole 1,54± 1,05 1,06 ±1,08 2,23 ± 0,75 2,10 ± 1,10 58,62± 26,7
30mg/kg)
Les données ont été représentées en moyenne ± SD (n=5). *P≤0.05, **P≤0.01 comparativement au contrôle (C).

V.2.1.2. Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes


Les sucs gastriques ainsi que leurs surnageants ont enregistré des volumes relativement
diminués chez les groupes traités avec l’extrait de noyaux de dattes à 150mg/kg (U-END1) et
300mg/kg (U-END2) comparativement au groupe témoin (TU). Toutefois, cette baisse était
plus élevée que celle retrouvée chez le groupe contrôle (C).
Le pH du suc gastrique et de son surnageant noté chez le groupe traité avec l’extrait de noyaux
(U-END1) était pratiquement similaire à celui déterminé chez le groupe contrôle (C). Tandis
que le groupe traité avec l’extrait de noyaux à 300mg/kg (U-END2) a révélé un pH plus élevé.
Quant à l’acidité totale, des valeurs plus faibles ont été notées chez les groupes traités (U-END1
et U-END2) comparativement au groupe témoin (TU) (Tab.21).

Tableau 21 : Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes sur le volume gastrique, le pH et


l’acidité totale
Volume suc Volume
pH suc pH Acidité totale
gastrique surnageant
gastrique surnageant (mEq/l/100g)
(ml) (ml)
C 0,5 ± 0,33 0,37± 0,36 2,68 ± 0,33 2,79 ± 0,30 35 ± 10,60

TU 1,92 ± 0,71* 1,2 ± 0,70 2,24 ± 0,39 2,37 ± 0,78 73,7 ±15,99*
U-END1
1,28± 0,18* 0.84 ±0,36 2,6± 0,75 2,57± 0,38 57,97± 9,49
(150mg/kg)
U-END2
1,04± 0,46 0.64 ±0,42 3,19± 1,06 3,17± 1,03 57,27±16,3
(300mg/kg)
U-STD
(Lansoprazole 1,54± 1,05 1,06 ±1,08 2,23 ± 0,75 2,10 ± 1,10 58,62± 26,7
30mg/kg)
Les données ont été représentées en moyenne ± SD (n=5). *P≤0.05 comparativement au contrôle (C).

131
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre V : Activité Antiulcéreuse

V.2.1.3. Corrélation entre le pH, volume gastrique et l’acidité totale


Selon les résultats de la corrélation linéaire, il existe une corrélation positive (r = 0,387) et
significative (P ≤ 0,05) entre le volume du suc gastrique et l’acidité totale. En revanche, le
coefficient de corrélation entre le pH du suc gastrique et l’acidité totale a enregistré des
coefficients négatifs étant proches de zéro (corrélation non significative) (Tab.22).

Tableau 22 : Corrélation entre le pH, volume gastrique et l’acidité totale


Volume suc Volume pH suc pH Acidité
gastrique surnageant gastrique surnageant totale
Volume suc 1
gastrique
Volume 0.944** 1
surnageant
pH suc -0.271 -0.273 1
gastrique
pH -0.272 -0.263 0.910** 1
surnageant
Acidité 0.387* 0.390* -0.268 -0.224 1
totale
(*) Corrélation significative, (**) corrélation très significative.

V.2.2. Indice d’ulcère et pourcentage de protection gastrique


V.2.2.1. Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes
Le groupe traité avec l’extrait de pulpes de dattes à 150mg/kg (U-END1) a affiché un indice
d’ulcère significativement atténué (P ≤ 0,01) en comparaison avec le groupe témoin (TU). Alors
que les groupes traités avec l’extrait de pulpes à 300mg/kg (U-END1) et du Lansoprazole à
30mg/kg (STD) ont noté une diminution hautement significative (P ≤ 0,001) pour ce paramètre
par rapport au groupe TU. Ces résultats ont été soutenus par les pourcentages de protections
obtenus contre l’ulcère. En effet, l’administration de l’extrait de pulpes à 300mg/kg (U-EPD2)
a engendré une protection élevée et presque similaire au médicament synthétique (Lansoprazole
à 30mg/kg). Tandis que l’extrait de pulpes à 150mg/kg (U-EPD1) a révélé une protection
modérée (Fig.43).

132
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre V : Activité Antiulcéreuse

100
90
80
70
60 TU
## U-EPD1
50
%

###
40 U-EPD2

30 U-STD

20
10
0
IU% %Protection

Figure 43 : Indice d’ulcère et pourcentage de protection gastrique chez les groupes traités avec l’extrait
de pulpes de dattes à 150mg/kg (U-EPD1), 300mg/kg (U-EPD2) et du Lansoprazole à 30mg/kg
(U-STD) comparativement au groupe témoin (TU). Les valeurs ont été représentées par les moyennes ±
SD pour chaque groupe (n=5). ## P≤ 0.01, ### P≤ 0.001 comparativement au groupe témoin (TU).

V.2.2.2. Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes


Le pourcentage de l’indice d’ulcère enregistré chez les groupes traités avec l’extrait aqueux de
noyaux de dattes à 150mg/kg (U-END1) et 300mg/kg (U-END2) a enregistré une diminution
hautement significative (P ≤ 0,001) comparativement au groupe témoin (TU). Ceci a été
manifesté par une protection importante contre l’ulcère, dépassant légèrement le médicament
de référence (STD) (Fig.44)

100
90
80
70
60 TU

50 U-END1
%

###
40 UEND2

30 U-STD

20
10
0
IU% %Protection

Figure 44 : Indice d’ulcère et pourcentage de protection gastrique chez les groupes traités avec l’extrait
de noyaux de dattes à 150mg/kg (U-END1), 300mg/kg (U-END2) et du Lansoprazole à 30mg/kg
(U-STD) comparativement au groupe témoin (TU). Les valeurs ont été représentées par les moyennes ±
SD pour chaque groupe (n=5). ### P≤ 0.001 comparativement au groupe témoin (TU).

133
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre V : Activité Antiulcéreuse

V.2.3. Corrélation bivariée entre les composés phénoliques, l’indice d’ulcère et


pourcentage de protection gastrique
D’après les résultats des statistiques descriptives à deux dimensions, il existe une très forte
corrélation négative (r = -1) et hautement significative (p≤0.001) entre l’indice d’ulcère gastrique
et le pourcentage de protection contre l’ulcère. Il a été également démontré par ces analyses
statistiques, de faibles corrélations négatives et significatives (p≤0.05) entre les composés
phénoliques et l’indice d’ulcère : IU/phénols totaux (r = -0,458), IU/flavonoïdes (r = -0.459),
IU/tanins condensés (r = -0,459), IU/tanins hydrolysables (r = -0.461). Par conséquent, de
faibles relations positives ont été observées entre les composés phénoliques et le pourcentage
de protection gastrique (Tab.23).

Tableau 23 : Corrélation bivariée entre les composés phénoliques (Phénols totaux, flavonoïdes,
tanins condensés et tanins hydrolysables), l’indice d’ulcère et le pourcentage de protection
gastrique.
Phénols Flavonoïdes Tanins Tanins Indice %Protect
totaux condensés hydrolysables d’ulcère -ion
gastrique
Phénols 1
totaux
0,988*** 1
Flavonoïdes

Tanins 1,000*** 0,991*** 1


condensés

Tanins 0.995*** 0,986*** 0,996*** 1


hydrolysables

Indice 1
-0.458* -0.461* -0.459* -0.461*
d’ulcère

%Protection -1,000*** 1
0.458* 0.461* 0.459* 0.461*
gastrique
*Corrélation significative (p≤0.05), ***Corrélation hautement significative (p≤0.001)

V.2.4. Analyse macroscopique de l’estomac


L’examen macroscopique a révélé des ulcérations hémorragiques étendues associées à une
gastrite érosive sur toute la surface de l’estomac et une absence totale des plis gastriques chez
le groupe témoin (TU) comparativement au groupe contrôle (C) qui a présenté un aspect sain
sans lésions avec conservation des plis gastriques.
Le groupe traité avec l’extrait de pulpes de dattes à 150mg/kg (U-EPD1) a montré des
ulcérations hémorragiques localisées avec une gastrite non érosive et disparition totale de plis

134
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre V : Activité Antiulcéreuse

gastriques, tandis que le groupe traité avec la dose de 300mg/kg (U-EPD2) a manifesté une
conservation des plis gastriques avec quelques foyers de suffisions hémorragiques sur une
muqueuse gastrique pratiquement saine.
Le groupe traité avec l’extrait de noyaux de dattes à 150mg/kg (U-END1) a présenté une gastrite
érosive avec ulcérations punctiformes minimes et disparition subtotal des haustrations
gastriques, contrairement au groupe traité avec la dose 300mg/kg (U-END2) qui a indiqué une
surface saine de l’estomac pourvue de ses plis mis à part des microulcérations très restreintes.
Cependant le groupe traité avec du Lanzoprasole à 30mg/kg (U-STD) a révélé une gastrite plus
au moins érosive avec réduction des plis gastriques associée à des ulcérations hémorragiques
assez diminuées (Fig.45).

135
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre V : Activité Antiulcéreuse

C TU

U-EPD1 U-EPD2

U-END1 U-END2

U-STD

Figure 45 : Aspect macroscopique de la totalité de l’estomac chez le modèle d’ulcère gastrique induit
par 0.6MHCl/80%Ethanol. Groupe contrôle (C), témoin De l’ulcère gastrique (TU), groupes traités avec
l’extrait aqueux de pulpes de dattes (EP) : U-EPD1 (150mg/kg), U-EPD2 (300mg/kg), groupes traités
avec l’extrait aqueux de noyaux de dattes (EN) : U-END1 (150mg/kg), U-END2 (300mg/kg), groupe
traité avec du Lansoprazole à 30mg/kg (U-STD). Ulcérations hémorragiques (Flèche)

136
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre V : Activité Antiulcéreuse

V.2.5. Histologie de l’estomac


 Effet de l’extrait aqueux de pulpes et de noyaux de dattes
L’examen microscopique de l’estomac a révélé chez le groupe contrôle (C) une muqueuse
gastrique saine avec une sous-muqueuse réduite et une musculeuse sans aucunes lésions. De
plus, une distribution normale des glandes gastriques tapissées de cellules sécrétrices et une
lamina propria normale ont été également constatées.
Des signes sévères d'ulcération ont été observés chez le groupe témoin (TU) par rapport au
contrôle (C). En effet, un ulcère profond et net atteignant la membrane basale bordant la lamina
propria a été clairement marqué. Des altérations et érosions ont également franchi l’épithélium
de la muqueuse, associées à un remaniement de la disposition des glandes gastriques, et la
présence de cellules apoptotiques. De plus, des congestions capillaires engorgées d’hématies,
et infiltration leucocytaire ont été localisées au niveau de la sous-muqueuse, ainsi qu’une
formation des vacuoles œdémateuses et un exsudat diffus évoquant l’inflammation.
Le groupe traité avec l’extrait aqueux de pulpe de dattes à 150 mg/kg (U-EPD1) a montré des
lésions hémorragiques au niveau de la muqueuse et une formation de quelques vacuoles
œdémateuses avec un infiltrat leucocytaire au niveau de la sous muqueuse, avec hyperplasie de
cette dernière. Néanmoins, ces lésions restent moins marquées comparativement au groupe
témoin (TU). Par ailleurs, le groupe traité à 300mg/kg (U-EPD2) a présenté une architecture
cellulaire pratiquement homogène de l’épithélium à l’exception des nombreuses fosses qui ont
tapissé l’épithélium superficiel. La muqueuse était bien jointe sans érosions ni de lésions
hémorragiques et une sous muqueuse n’indiquant aucune réaction immunitaire.
Toutefois, le groupe traité avec du Lansoprazole à 30mg/kg (U-STD) a présenté un
enchevêtrement des strates de l’estomac, avec des lésions hémorragiques et une désorganisation
des glandes gastriques. De plus des congestions vasculaires et des infiltrations œdémateuses
ont été également observées au niveau de la sous-muqueuse (Fig.46).

D’autre part, l’histologie a révélé chez les groupes traités avec l’extrait de noyaux (EN), un
épithélium de surface homogène avec une organisation type des couches de l’estomac chez le
groupe traité à 150mg/kg (U-END1), avec une hyperplasie de la sous–muqueuse associée à une
infiltration leucocytaire moins évidente. Alors que le groupe traité à 300mg/kg (END2) a révélé
une organisation histoarchitecturale nette, n’objectivant aucune forme de distorsion ou
d’inflammation, et une répartition régulière des glandes gastriques à l’exception d’un discret
épaississement de la sous-muqueuse (Fig.47).

137
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre V : Activité Antiulcéreuse

C TU

ER
MU OE
CA

VOE

SM

MUS CC
IL

SR

U-EPD1 U-EPD2

LH

IL

VOE

U-STD

LH

IL

CC

Figure 46 : Photomicrographie de l’estomac coloré à l'hématoxyline et à l'éosine (X40). Groupe contrôle


(C), témoin de l’ulcère gastrique (TU), groupes traités avec l’extrait aqueux de pulpes de dattes (EP) :
U-EPD1 (150mg/kg), U-EPD2 (300mg/kg), groupe traité avec du Lansoprazole à 30mg/kg (U-STD).
MU : muqueuse, SM : sous muqueuse, MUS : musculeuse, SR : séreuse, ER : érosion, OE : œdème,
CC : congestion capillaire engorgée d’hématies et accompagnée d’infiltrat leucocytaire (PNN),
VOE : vacuole œdémateuse, LH : Lésions hémorragiques, IL : Infiltration leucocytaires,
CA : Cellules apoptotiques.

138
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre V : Activité Antiulcéreuse

C TU

ER
MU OE
CA

VOE

SM

MUS C
IL
SR

U-END1 U-END2

U-STD

LH

IL

CC

Figure 47 : Photomicrographie de l’estomac coloré à l'hématoxyline et à l'éosine (X40). Groupe contrôle


(C), témoin de l’ulcère gastrique (TU), groupes traités avec l’extrait aqueux de noyaux de dattes (EN) :
U-END1 (150mg/kg), U-END2 (300mg/kg), groupe traité avec du Lansoprazole à 30mg/kg (U-STD).
MU : muqueuse, SM : sous muqueuse, MUS : musculeuse, SR : séreuse, ER : érosion, OE : œdème,
CD : congestion capillaire engorgée d’hématies et accompagnée d’infiltrat leucocytaire (PNN),
VOE : vacuole œdémateuse, LH : Lésions hémorragiques, IL : Infiltration leucocytaires,
CA : Cellules apoptotiques.

139
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre V : Activité Antiulcéreuse

V.3. Discussion
L’éthanol est l'une des causes les plus fréquentes de l’ulcère gastrique
(Raish et al., 2021), c’est un agent nécrosant qui réduit les mécanismes défensifs gastriques, à
partir de la formation d'espèces réactives de l'oxygène (ERO) (Bhattacharyya et al., 2014 ;
Brito et al., 2018). En effet, L'accumulation des ERO induit un stress oxydatif et une
inflammation dans la muqueuse gastrique, et a été impliquée dans la formation de lésions
gastriques (Oates et Hakkinen, 1988 ; Aziz et al., 2019). En conséquence, les ERO
augmentent l'apoptose induite par le stress oxydatif dans les cellules de la muqueuse gastrique
(Tayeby et al., 2017). En outre, l'éthanol favorise l'hypersécrétion d'acide gastrique, de
cytokines pro-inflammatoires, ainsi il inhibe la production de prostaglandine E2
(Antonisamy et al., 2014; Albaayit et al., 2016 ; Mekonnen et al., 2020).

Le modèle expérimental établi dans notre étude afin d’évaluer l’activité antiulcéreuse des
extraits aqueux de pulpes et de noyaux de dattes (P. dactylifera L.) est l’induction de l’ulcère
gastrique aigu par la solution ulcérogène (0,6MHCl/80%éthanol) selon le protocole décrit par
Djebli et al. (2021). De nombreuses études ont démontré que les altérations physiologiques et
morphologiques de l’estomac chez les animaux d’expérimentation sont similaires à celles
observées chez l'homme (Fu et al., 2018). Les lésions de la muqueuse gastrique du rat induites
par de fortes concentrations d'éthanol ont été largement utilisées pour étudier l’effet
gastroprotecteur in vivo des plantes médicinales (Zhu et al., 2002). Le médicament de synthèse
sélectionné lors de notre expérimentation est le Lansoprazole, qui est considéré comme un
médicament antiulcéreux (inhibiteur de la pompe à protons) par l'inhibition de la H+/K+ATPase
dans les cellules pariétales gastriques (Abdulrahman et al., 2016).

Différents paramètres ont été investigués afin d’évaluer l’effet gastroprotecteur des
extraits aqueux de pulpes et de noyaux de dattes contre l’action d’ulcère gastrique induit par
l’éthanol, à savoir ; le volume de la sécrétion gastrique, le pH et l’acidité totale du suc gastrique,
ainsi que l’index d’ulcère et le pourcentage d’inhibition contre les lésions ulcéreuses.

Le groupe témoin (TU) a enregistré une sécrétion de suc gastrique élevée, un pH acide et
une acidité totale plus augmentés par rapport groupe contrôle (C). Ceci a confirmé l’action de
la solution ulcérogène HCl/éthanol suscité. Ces résultats ont été en concordance avec ceux
rapportés par Sannomiya et al. (2005) ; Jayachitra et al. (2018).
L’administration de l’extrait aqueux de pulpes de dattes à 150mg/kg n’a pas amélioré l’acidité
de l’estomac chez les rats du groupe U-EPD1, cependant la dose élevée de 300mg/kg a conduit

140
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre V : Activité Antiulcéreuse

à un suc gastrique moins acide et une acidité totale plus faible comparativement au groupe
témoin (TU). Ces résultats n’ont pas été en accord avec ceux indiqués par
Abba Musa et al. (2017), qui ont étudié l’extrait aqueux de pulpes de dattes d’origine
Nigériennes, et ont noté que le prétraitement avec cet extrait à 250 et 500 mg/Kg a généré un
pH plus acide que le contrôle.
L’extrait aqueux de noyaux de dattes à 150 et 300mg/kg a eu un effet bénéfique contre la
sécrétion et l’acidité gastrique accrue causée par la solution ulcérogène. En effet, le volume du
suc gastrique et l’acidité totale ont enregistré des valeurs plus faibles chez les groupes U-END1
et U-END2 comparativement au groupe témoin (TU), quant au pH, il était presque similaire au
groupe contrôle (C). D’après ces constatations, l’extrait aqueux de noyaux à 150 et 300mg/kg
a permis une meilleure protection de l’estomac, que ce soit en empêchant la sécrétion d'acide
gastrique ou bien en neutralisant l'acide gastrique sécrété par les glandes de l'estomac
(Rocha et al., 2016).
Concernant l’indice d’ulcère (IU) et le pourcentage d’inhibition (%P) qui ont présenté
une forte corrélation négative, ils ont indiqué des taux significativement diminués chez les
groupes traités avec l’extrait de pulpes (U-EPD1, U-EPD2) comparativement au groupe témoin
(TU), cependant cette diminution reste plus modérée par rapport au groupe standard traité avec
du Lansoprazole (U-STD). Des résultats similaires ont été rapportés par
Abba Musa et al. (2017), qui ont montré que le prétraitement avec l'extrait de P. dactylifera à
250 et 500 mg/kg a protégé la muqueuse de l'estomac contre les lésions dues à la consommation
d'éthanol.
L’administration de l’extrait aqueux de noyaux de dattes à 150 mg/kg (U-END1) et 300mg/kg
(U-END2) a engendré un effet gastroprotecteur évident en manifestant une diminution
significative des lésions ulcéreuses comparativement au témoin (TU), et une meilleure
protection que le traitement avec du Lansoprazole (U-STD).Ces résultats n’ont pas été en
accord avec ceux mentionnés par Al-Qarawi et al. (2005), qui ont indiqué que l'extrait aqueux
de fruit de dattes de la variété Sukari originaire de l’Arabi Saoudite était plus efficace à
améliorer la sévérité de l'ulcération gastrique que celui de l'extrait de noyaux de dattes.
Il est bien établi que l'acide gastrique joue un rôle dans l’induction de l'ulcère gastrique
(AL-Wajeeh et al., 2017). De ce fait, les effets bénéfiques de la neutralisation de l’acide
gastrique (antiacides) ont été bien établis, pour accélérer la guérison macroscopique de
l'épithélium sur un lit d'ulcère (Aihara et al., 2016). C’est pourquoi la préservation de la couche
muqueuse, puisse contribuer à la conséquence gastro protectrice établie par des substances
neutralisantes d'acide gastrique, tel que notre produit naturel étudié (noyaux de dattes) qui a

141
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre V : Activité Antiulcéreuse

prouvé sa capacité à réduire l’acidité et la sécrétion gastrique, ce qui pourrait éventuellement


accélérer le processus antiulcéreux.
Le pourcentage élevé de la protection (%PG) contre les lésions ulcéreuses de l'extrait de P.
dactylifera a montré que ce produit naturel est non seulement efficace pour réduire l’indice
d’ulcère (IU) mais aussi pour l'inhibition du taux de formation et de progression de l'ulcère, ce
qui rend l'extrait meilleur que certains médicaments contre les ulcères qui entraînent un taux
élevé de récurrence des ulcères (Saxena et Singh, 2012 ; Abdelwahab, 2013) .

Les résultats suscités ont été confirmés et soutenus par des examens macroscopiques et
microscopiques du tissu gastrique chez les différents groupes d’expérimentation.

Du point de vue macroscopique de l’estomac, les effets lésionnels de l’ulcère induit par
HCl/éthanol ont manifesté chez le groupe témoin (TU) des altérations très importantes
caractérisées par des nécroses et des lésions hémorragiques étendues sur la muqueuse gastrique.
Des résultats similaires ont été retrouvés par Alvares-Suarez et al. (2011) et
Jayachitra et al. (2018).
Toutefois, l’administration de l’extrait aqueux de pulpes de dattes à 300mg/kg a induit une
meilleure protection gastrique chez le groupe U-EPD2 que la dose de 150mg/kg (U-EPD1), en
réduisant modérément les lésions hémorragiques. Cependant les groupes traités avec l’extrait
de noyaux de dattes à 150mg/kg (U-END1) et 300mg/kg (U-END2) ont manifesté une
protection plus prononcé contre l’ulcère gastrique.
Le traitement avec du Lansoprazole quant à lui, n’a pas engendré les effets escomptés
caractéristiques aux IPP (inhibiteur de la pompe à protons). Cela dit, l’action antiulcéreuse des
IPP est destinée dans le protocole curatif et non préventif de la maladie ulcéreuse, ce qui
implique son efficacité mitigée observée lors de notre expérimentation. Des résultats similaires
ont été rapportés par Nawale et al. (2019). En revanche, des discordances ont été citées par
Ofusori et al. (2020), qui ont constaté une absence d’hémorragie suite à l’administration de
l’Oméprazole.

Les résultats de l’étude histologique de l’estomac ont été clairement calqués à l’examen
macroscopique. L’anatomopathologie a révélé chez le groupe témoin (TU) des lésions
ulcéreuses sévères, caractérisées par des érosions parenchymateuses, des destructions des
glandes gastriques, congestions capillaires et infiltrations œdémateuses et leucocytaires. Ces
résultats ont été en accord avec ceux rapportés par Parveen et al., 2018 ; Fahmi et al. (2019),
Djebli et al. (2021), qui ont mentionné que l'administration orale de l’éthanol provoquait des
lésions hémorragiques, un œdème sous-muqueux étendu, une friabilité muqueuse, une

142
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre V : Activité Antiulcéreuse

infiltration de cellules inflammatoires et une nécrose de cellules épithéliales de l'estomac.


D’autres travaux ont montré que l'éthanol provoquait des lésions gastriques par plusieurs voies,
notamment la déshydratation, qui perturbe les barrières cellulaires de la muqueuse, et la
cytotoxicité. Cette cytotoxicité contribue au recrutement de leucocytes libérant des ERO et de
cytokines inflammatoires, qui peuvent tous contribuer à l'apoptose des cellules
(Kim et al., 2005 ; Abdel-Salam et al., 2001 ; Liu et al., 2020). En outre, il a été démontré
que l'administration d'alcool à 80 % induit de manière fiable l'ulcération du tissu gastrique par
stress oxydatif, ce qui permet d'examiner l'effet gastroprotecteur (Abdelwahab, 2013).

Le groupe traité avec l’extrait de pulpes à 300mg/kg (U-EPD2) a montré à l’histologie du tissu
gastrique une restauration importante des lésions ulcéreuses causé par la solution ulcérogène
(HCl/Ethanol) par rapport au groupe traité avec la dose de 150mg/kg (U-EPD1). Ces résultats
ont été en concordance avec ceux indiqués par Abba Musa et al. (2017), qui ont constaté une
réduction des dommages épithéliaux de la muqueuse suite au prétraitement avec l’extrait
aqueux de fruit dattier d’origine Nigérienne. L’administration de l’extrait aqueux de noyaux à
150mg/kg (U-END1) et 300mg/kg (U-END2) ont nettement amélioré les changements
histopathologiques induits par l’éthanol, en réduisant d’une manière considérable les lésions
hémorragiques et œdémateuses, ainsi que l’infiltration leucocytaire. Cet effet gastroprotecteur
n’a pas été retrouvé par Al-Qarawi et al. (2005), qui ont indiqué un moindre effet protecteur
contre l’ulcère de l’extrait de noyaux de dattes.
La présente étude a mentionné une corrélation entre les composés phénoliques et l’effet
gastroprotecteur des extraits de dattes, cette relation a été particulièrement confirmée par l’étude
macroscopique et microscopique du tissu gastrique. D’après nos résultats, les extraits de dattes
ont la capacité à réduire les lésions ulcéreuses induites par la solution ulcérogène (HCl/Ethanol),
et que, compte tenu du fait que l'éthanol induit l'ulcération entre autre par une action oxydante,
et que les dattes contiennent des quantités relativement élevées de substances antioxydantes, il
est possible que le mécanisme de l'action gastroprotectrice se fasse par une action antioxydante.
En effet, plusieurs études antérieures ont décrit une corrélation entre l’activité antioxydante et
l’activité antiulcéreuse des composés phénoliques notamment les flavonoïdes
(Galati et al., 2003 ; Al-Quarawi et al., 2005 ; Dubey et al., 2013 ; Jayachitra et al., 2018).
Il a été rapporté dans la littérature que les polyphénols jouaient un rôle très important dans la
cicatrisation de l’ulcère gastrique par d’autres mécanismes tels que l’amélioration de la
ré-épithélialisation, la néovascularisation et l'angiogenèse (Farzaei et al., 2015). De plus,
d’après Castro-Vazquez et al. (2016) et Yismaw et al. (2020), les flavonoïdes possèdent des

143
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre V : Activité Antiulcéreuse

propriétés antisécrétoires et cytoprotectrices contre l’ulcère gastrique. L'activité antiulcérogène


de ces composés est due au fait qu’ils augmentent la sécrétion de mucus, de bicarbonate et
contrecarrent les effets délétères des oxydants réactifs dans la lumière gastro-intestinale
(Alrdahe et al., 2010 ; Inas et al., 2011 ; Yismaw et al., 2020).
En outre, d'autres mécanismes ne peuvent être exclus, il a été récemment évoqué que la présence
des tanins catéchiques et hydrolysables qui, en se liant aux protéines muqueuses, rendant la
couche la plus externe de la muqueuse gastrique moins perméable aux irritations chimiques
(Mekonnen et al., 2020 ; Yismaw et al., 2020). De plus, Les glucosides ont la capacité d’agir
comme un mucilage tapissant la paroi interne de l'estomac et empêchant les effets néfastes de
l'éthanol et des radicaux libres sur le mucus (Mekonnen et al., 2020).
Même si le mécanisme de prévention contre l’ulcère par l’extrait de dattes n'est pas clair, mais
la présence de composés phénoliques et d’autres composés phytochimiques contenus dans ce
produit naturel pourrait probablement jouer un rôle central dans le mécanisme de défense contre
l’ulcère gastroduodénal.

144
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre VI : Activité Neuroprotectrice

VI.1. Matériels et méthodes


VI.1.1. Répartition des lots d’expérimentation
Un effectif de 35 souris femelles pesant 30±5g a été réparti en 7 groupes, de 5 souris chacun,
comme suit :
Groupe C : représente le contrôle
Groupe C-EP : représente le contrôle de l’extrait de pulpes de dattes (EP)
Groupe C-EN : représente le contrôle de l’extrait de noyaux de dattes (EN)
Groupe T-Alz : représente le témoin du modèle Alzheimer
Groupe Alz-EP : modèle Alzheimer traité avec l’extrait de pulpes de dattes (EP)
Groupe Alz-EN : modèle Alzheimer traité avec l’extrait de noyaux de dattes (EN)
Groupe Alz-STD : modèle Alzheimer traité avec du Donépézil

VI.1.2. Induction de l’Alzheimer


L’évaluation de l’activité neurothérapeutique des extraits aqueux de pulpes et de noyaux de
dattes a été basée sur un modèle Alzheimer selon les protocoles décris par Feng et al. (2018) et
Xing et al. (2018). 20 souris des groupes T-Alz, Alz-EP, Alz-EN, Alz-STD ont reçu pendant
45 jours du trichlorure d'aluminium (AlCl3) à 100mg/kg administré par voie orale combiné à
une injection intrapéritonéale (IP) quotidienne de 0.1ml de D-galactose à 120mg/kg.
Les 15 souris des groupes contrôles (C, C-EP, C-EN) ont reçu le véhicule par voie orale (eau
physiologique) et en injection intrapéritonéale (eau distillée).
Du 40ème au 45ème jour de l’expérimentation, des tests de comportement (activité locomotrice,
test de curiosité et test d’anxiété) et de mémoires (Labyrinthe radiaire à huit bras) ont été
effectués afin d’apprécier le niveau d’atteinte neurologique chez les souris (Xing et al., 2018).

VI.1.3. Thérapeutique
L’administration quotidienne des solutions par gavage gastrique a été réalisée du 46 ème jour
jusqu’au 90ème jour de l’expérimentation. Les groupes C-EP et Alz-EP ont reçu l’extrait aqueux
de pulpes de dattes à 250mg/kg. Les groupes C-EN et Alz-EN ont reçu l’extrait aqueux de
noyaux de dattes à 250mg/kg et le groupe Alz-STD a reçu du Donépézil à 1mg/kg (Aricept®)
étant considéré comme un anti-Alzheimer. Quant aux groupes : C et T-Alz, ils ont reçu l’eau
distillée.
Au 91ème jour de l’expérimentation, des tests de comportement (activité locomotrice, test de
curiosité et test d’anxiété) et de mémoires (Labyrinthe radiaire à huit bras, Piscine de Morris)
ont été réalisés dans le but d’évaluer l’activité anti-Alzheimer des extraits aqueux de pulpes et
de noyaux de dattes.

145
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre VI : Activité Neuroprotectrice

VI.1.4. Paramètres étudiés


VI.1.4.1. Evolution pondérale et consommation de solutions
Des mesures hebdomadaires du poids corporel des souris et de la consommation de solution de
chaque lot ont été prises au cours des 12 semaines d’expérimentation, dans le but d’apprécier
la croissance et le développement physiologique des animaux selon nos conditions de travail.

VI.1.4.2. Tests de comportement neurologique


VI.1.4.2.1. Test de l’activité locomotrice
Ce test a été adapté selon l’étude décrite par Hall et al. (1934) chez le rat. Il est basé sur la
tendance naturelle des animaux à explorer un espace inconnu ce qui a permis les mesures
simultanées de locomotion et d’anxiété (Millan et al., 2003).
Au cours de cette épreuve, le comportement de l’animal dans un nouvel environnement a été
évalué pendant 20 minutes, réparties en quatre phases consécutives de 5 min chacune. L’animal
a été placé dans un espace fermé de 32X32 cm2 et divisée en 16 carrés identiques, numérotés
de 1 à 16. L’activité locomotrice a été mesurée par le nombre de carrés visités par la souris. Il
est important d’effectuer ce test dans le silence et de laisser un temps de repos entre chaque
phase afin de permettre à la souris d’explorer son nouvel environnement sans lui induire un
stress, qui pourrait engendrer des résultats erronés (Pittaras, 2011).

VI.1.4.2.2. Test de curiosité (test de trous)


Le test de la planche à trous a été conçu pour étudier le comportement de la souris confrontée à
un nouvel environnement. Le but de cet essai décrit par Bossière et Simon (1962), est d’évaluer
l’effet d’un traitement et/ou une intoxication sur le comportement d’exploration manifesté par
la souris.
La plaque en bois (60×45cm) a été placée à 50 centimètres au-dessus de la terre et comportant
14 trous, d’un diamètre de 2 cm chacun, espacés de 5 cm. Le nombre de l’immersion de la tête
de la souris dans le trou a été compté pendant 3 phases consécutives, d’une durée de 5 min
chacune.

VI.1.4.2.3. Epreuve d’anxiété


VI.1.4.2.3.1. Test de double compartiment noir/blanc
Le test de double compartiment noir/blanc est un dispositif largement utilisé pour mesurer
l’anxiété comportementale. Il est basé sur le comportement d'exploration naturelle des animaux
vers de nouveaux environnements et leur aversion pour les zones fortement éclairées
(Crawley et Goodwin, 1980 ; Costall et al., 1989).

146
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre VI : Activité Neuroprotectrice

La souris a été tout d’abord placée dans le compartiment lumineux, puis elle peut évoluer
librement dans le dispositif composé de compartiment clair et l’autre obscur. La durée de séjour
passée dans le compartiment sombre est calculée durant quatre phases de 5 min chacune.

VI.1.4.2.3.2. Test de labyrinthe en croix surélevée


Le test du labyrinthe en croix surélevée permet de fournir des indications sur le comportement
plus ou moins anxieux des animaux ainsi que sur leur tendance à prendre des risques. Ce modèle
a été initialement décrit par Pellow et al. (1986). Les bras ouverts sont plus anxiogènes et plus
dangereux pour les animaux car ils sont lumineux et non-protégés du vide
(Rodgers et Johnson, 1995).
Au début de cette épreuve, la souris a été placée au centre du dispositif expérimental. Elle peut
ensuite se déplacer librement. La durée de séjour passée dans les bras protégés a été mesurée
au cours de quatre phases consécutives de 5 min chacune.

VI.1.4.2.4. Test de Persolt (test de la nage forcée)


Le test de Persolt ou de la nage forcée, est un modèle d’immobilité comportemental qui permet
de prédire l’efficacité d’un traitement antidépresseur (Porsolt et al., 1977). Le principe de ce
test est de forcer la souris à nager dans une situation à laquelle elle ne peut s’échapper dans un
bain d’eau tiède à 25 C°. Après une période initiale d'activité vigoureuse, elle finit par ne plus
bouger du tout, ne faisant que les mouvements nécessaires pour garder la tête hors de l'eau,
adoptant un comportement de désespoir.
Cette immobilité comportementale est le signe d'un état de désespoir dans lequel la souris a
appris que la fuite est impossible et se résigne aux conditions expérimentales. Le but de ce test
est de calculer le temps d’immobilité de chaque souris.

VI.1.4.3. Tests de mémoire


VI.1.4.3.1. Le labyrinthe radiaire à huit bras
Mis au point par Wan et al. (1997), le labyrinthe à 8 bras radial est généralement utilisé pour
évaluer simultanément les performances de la mémoire de travail et de la mémoire de référence
associés à des signaux de motivation (motivation alimentaire dans la plupart des cas).
Cependant, ce paradigme nécessite un entraînement préalable (Penley et al., 2013).

VI.1.4.3.1.1. Mémoire spatiale de travail (MST)


Cette épreuve a été mise au point par Olton et Feustle (1981). La souris a été testée dans un
labyrinthe fermé à huit bras radial, dans lequel une des extrémités comportait un stimulus
(nourriture). De ce faite, la souris devait chercher la nourriture au fond de chaque couloir, une

147
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre VI : Activité Neuroprotectrice

erreur était enregistrée si la souris visitait deux fois le même couloir. Quatre jours
d’apprentissage ont été mis en place, permettant de calculer le nombre d’erreur effectué par la
souris (visite de bras répétés) durant 5min/jour. Le test de mémoire spatiale de travail a été
réalisé le 5ème jour, durant une séance de 5min.

VI.1.4.3.1.2. Mémoire spatiale de référence conditionnée (MSR)


Lors de cette épreuve, seulement deux bras du labyrinthe radiaire ont été exploités. Un de ces
deux bras était éclairé et contenait une récompense (nourriture). La souris a été placée dans le
centre du labyrinthe et les deux bras ont été ouverts simultanément. Quatre jours
d’apprentissage ont été mis en place, et le temps de séjour dans le bras éclairé avec nourriture
a été mesuré durant 5min/jour. Le test de mémoire spatiale de référence conditionnée a été
réalisé le 5ème jour, durant une séance de 5min.

VI.1.4.3.1.3. Distinction de position


Ce test est caractérisé par l’utilisation de six bras dans un ordre alterné de bras appâté et non
appâté. La souris a été déposée sur la plateforme centrale et les six bras ont été ouverts l'un
après l'autre, trois avec nourriture (bras appâté) et les trois sans nourriture (bras non appâté). Le
score a été comptabilisé à chaque fois que la souris visitait les bras appâtés, pendant 4 jours
d’apprentissage, durant 5min/jour. Le test de distinction de position a été réalisé le 5ème jour,
durant une séance de 5min.

VI.1.4.3.2. Piscine de Morris


Ce test constitue l'un des plus utilisés pour évaluer les fonctions cognitives liées à la mémoire
et à l'apprentissage chez les animaux dans une situation aversive (Morris, 1984). Cette épreuve
permet d’examiner la mémoire de la souris, en utilisant ou non des indices distaux à retrouver
la plate-forme immergée dans un bassin rempli d’eau tiède (25°C). Les performances
d’apprentissage ont été évaluées sur la base de mesures du temps nécessaire pour atteindre la
plate-forme, et ce laps de temps a tendance à diminuer au fil des essais. Les souris non atteintes
de troubles neurologiques ont retrouvé la plate-forme en utilisant le chemin le plus court quel
que soit leur point de départ (Zerrouki et al., 2021).
Le test de la référence de mémoire spatiale (MSR), est fondé sur la localisation de la plate-
forme rendue invisible dans une eau trouble (colorée). L’animal, devrait s'appuyer sur des
indices extra-labyrinthes, ainsi utiliser une stratégie fondée sur une représentation mentale de
sa position. Concernant le test de la mémoire spatiale de travail (MST), la plate-forme était
exposée et donc pointe visible qui permet à la souris d'utiliser une stratégie de guidage.

148
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre VI : Activité Neuroprotectrice

VI.1.4.4. Histologie du cerveau


Au dénouement de l’expérimentation, les souris ont été anesthésiées par inhalation au diéthyl
éther. Leurs cerveaux ont été réséqués dans leur totalité, et mis immédiatement dans la solution
à 10% du formaldéhyde (37%).
Les étapes du protocole expérimental de l’étude histologique ont été précédemment décrites
(Axe II, Chapitre II, page 61-63).

VI.1.5. Analyse statistique


Les résultats obtenus ont été exprimés en moyenne ± standard de déviation (SD). Les analyses
statistiques ont été effectuées par le logiciel SPSS (Statistical Package for the Social Sciences)
version 23. Les données ont été analysées par comparaison des variances univariés (ANOVA)
et multivariées (MANOVA) suivi de test post hoc établi par Tukey. Les P ≤ 0,05 ont été
considérés comme statistiquement significatifs (***P≤0,001 hautement significatif, **P≤0,01
très significatif et *P ≤ 0,05 significatif).

VI.2. Résultats
VI.2.1. Evolution pondérale et consommation de solutions
VI.2.1.1. Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes
La moyenne de l’évolution pondérale enregistrée durant les 6 semaines qui ont précédé la
période thérapeutique, et durant lesquelles l’administration du chlorure d’aluminium et le
D-galactose a été effectuée, a révélé des poids corporels équivalents chez pratiquement tous les
lots d’expérimentation, de l’ordre de 30±2g. Toutefois le groupe modèle Alzheimer (Alz-STD)
a présenté une diminution significative (p≤0.05) de la masse corporelle comparativement au
contrôle (C) (Fig.48A).
Durant les 6 semaines de la période thérapeutique, les résultats de l’évolution de la masse
corporelle ont montré une augmentation significative chez le groupe contrôle traité avec
l’extrait de pulpes de dattes à 250mg/kg (C-EP) en comparaison avec le groupe contrôle (C)
(p≤0.01) et le groupe témoin (T-Alz) (p≤0.001). Quant aux autres groupes, ils ont révélé des
moyennes de poids corporel pratiquement similaires (Fig.48B).

149
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre VI : Activité Neuroprotectrice

**
A 40,00 B
40,00
###
35,00 35,00
*
30,00 30,00

Poids corporel (g)


Poids corporel (g)

25,00 25,00
20,00 20,00
15,00 15,00
10,00 10,00
5,00 5,00
0,00 0,00
C C-EP T-Alz Alz-EP Alz-STD C C-EP T-Alz Alz-EP Alz-STD

Figure 48 : Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes sur l’évolution pondérale.


(A) : période pré-thérapeutique. (B) : période thérapeutique. C : groupe contrôle, C-EP : groupe
contrôle traité avec l’extrait de pulpes de dattes à 250mg/kg, T-Alz : groupe témoin du modèle
Alzheimer, Alz-EP : groupe modèle Alzheimer traité avec l’extrait de pulpes de dattes à 250mg/kg,
Alz-STD : groupe modèle Alzheimer traité avec du Donépézil à 1mg/kg. Les valeurs ont été
représentées par les moyennes ± SD pour chaque groupe (n=5).*P≤ 0.05, **P≤ 0.01 comparativement au
contrôle (C). ###P≤ 0.001 comparativement au groupe témoin (T-Alz).

La moyenne du volume des solutions consommées a enregistré durant la période


pré-thérapeutique (6 semaines) un intervalle de 210 à 230ml chez les lots d’expérimentation, à
l’exception du groupe modèle Alzheimer (Alz-STD) qui a révélé une diminution significative
(P≤ 0.05) du volume consommé par rapport au témoin (T-Alz) (Fig.49A).
En revanche durant la période thérapeutique (6 semaines), les groupes contrôle et modèle
Alzheimer traités avec l’extrait de pulpes de dattes à 250mg/kg (C-EP et Alz-EP
respectivement) ont révélé des volumes de consommation d’eau très significativement
diminués (P≤ 0.01) comparativement au témoin du modèle Alzheimer (T-Alz) (Fig.49B).

A 350 B 350
300 300
Solution consommée (ml)
Solution consommée (ml)

250 250
##
# ##
200 200

150 150

100 100

50 50

0 0
C C-EP T-Alz Alz-EP Alz-STD C C-EP T-Alz Alz-EP Alz-STD

Figure 49 : Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes sur la consommation de solution.


(A) : période pré-thérapeutique. (B) : période thérapeutique. C : groupe contrôle, C-EP : groupe contrôle
traité avec l’extrait de pulpes de dattes à 250mg/kg, T-Alz : groupe témoin du modèle Alzheimer, Alz-
EP : groupe modèle Alzheimer traité avec l’extrait de pulpes de dattes, Alz-STD : groupe modèle
Alzheimer traité avec du Donépézil à 1mg/kg. Les valeurs ont été représentées par les moyennes ± SD
pour chaque groupe (n=5). #P≤ 0.05, ##P≤ 0.01 comparativement au groupe témoin (T-Alz).

150
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre VI : Activité Neuroprotectrice

VI.2.1.2. Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes


Les résultats de la moyenne de l’évolution pondérale ont révélés chez le groupe modèle
Alzheimer traité avec l’extrait de noyaux de dattes à 250mg/kg (Alz-EN) une augmentation très
significative (P≤ 0.01) comparativement au groupe témoin du modèle Alzheimer (T-Alz),
durant la période thérapeutique (Fig.50).

A 40,00 B 40,00 ##
35,00 35,00
30,00 * 30,00
Poids corporel (g)

Poids corporel (g)


25,00 25,00
20,00 20,00
15,00 15,00
10,00 10,00
5,00 5,00
0,00 0,00
C C-EN T-Alz Alz-EN Alz-STD C C-EN T-Alz Alz-EN Alz-STD

Figure 50 : Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes sur l’évolution pondérale.


(A) : période pré-thérapeutique. (B) : période thérapeutique. C : groupe contrôle, C-EN : groupe
contrôle traité avec l’extrait de noyaux de dattes à 250mg/kg, T-Alz : groupe témoin du modèle
Alzheimer, Alz-EN : groupe modèle Alzheimer traité avec l’extrait de noyaux de dattes à 250mg/kg,
Alz-STD : groupe modèle Alzheimer traité avec du Donépézil à 1mg/kg. Les valeurs ont été
représentées par les moyennes ± SD pour chaque groupe (n=5).*P≤ 0.05 comparativement au contrôle (C).
##
P≤ 0.01 comparativement au groupe témoin (T-Alz)

Les groupes contrôle (C-EN) et modèle Alzheimer (Alz-EN) traités avec l’extrait de noyaux de
dattes à 250mg/kg ont montré des volumes de consommation d’eau très significativement
diminués (P≤ 0.01) comparativement au témoin du modèle Alzheimer (T-Alz) (Fig.51).

A 350 B 350
300 300
Solution consommée (ml)
Solution consommée (ml)

250 250
#
### ##
200 200

150 150

100 100

50 50

0 0
C C-EN T-Alz Alz-EN Alz-STD C C-EN T-Alz Alz-EN Alz-STD

Figure 51 : Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes sur la consommation de solution. A : période
pré-thérapeutique. B : période thérapeutique. C : groupe contrôle, C-EN : groupe contrôle traité avec
l’extrait de noyaux de dattes à 250mg/kg, T-Alz : groupe témoin du modèle Alzheimer, Alz-EN : groupe
modèle Alzheimer traité avec l’extrait de noyaux de dattes à 250mg/kg, Alz-STD : groupe modèle
Alzheimer traité avec du Donépézil à 1mg/kg. Les valeurs ont été représentées par les moyennes ± SD
pour chaque groupe (n=5). #P≤ 0.05, ##P≤ 0.01, ###P≤ 0.001 comparativement au groupe témoin (T-Alz).

151
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre VI : Activité Neuroprotectrice

VI.2.2. Tests de comportement neurologique


VI.2.2.1. Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes
VI.2.2.1.1. Activité locomotrice
Les résultats de l’activité locomotrice ont révélé après l’administration du chlorure
d’aluminium/D-galactose (6 semaine), une intensité décroissante de l’activité au cours des 4
phases testées, chez pratiquement tous les groupes d’expérimentation à l’exception du groupe
modèle Alzheimer (Alz-EP). Toutefois, cette hypoactivité a été plus marquée à la 4 ème phase
chez tous les groupes modèles Alzheimer comparativement au contrôle (C) (Fig.52A).
D’autre part, ce test a montré, après la période thérapeutique, une diminution hautement
significative (P≤ 0.001) de l’activité locomotrice chez les groupes modèles Alzheimer traités
(Alz-EP, Alz-STD) par rapport au groupe témoin (T-Alz) à la 3ème phase. Cette même
observation a été également constatée à la 4ème phase, chez le groupe témoin du modèle
Alzheimer (T-Alz) et le groupe Alzheimer traité avec le donépézil (Alz-STD) comparativement
au contrôle (C) (Fig.52B).

140 # 140
##
120 *** 120
***
###
100 ###
*
##
100 ***
### ***
80 80
Score
Score

### *
###
###
60 60
###
40 40 ###
***
20 20 ***

- 0
Phase1 Phase2 Phase3 Phase4 Phase1 Phase2 Phase3 Phase4
C C-EP T-Alz Alz-EP Alz-STD
A C T-Alz Alz-EP Alz-STD B

Figure 52 : Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes sur le dysfonctionnement neurologique (test de
l’activité locomotrice). (A) : période pré-thérapeutique. (B) : période post-thérapeutique. C : groupe
contrôle, C-EP : groupe contrôle traité avec l’extrait de pulpes de dattes à 250mg/kg, T-Alz : groupe
témoin du modèle Alzheimer, Alz-EP : groupe modèle Alzheimer traité avec l’extrait de pulpes de
dattes, Alz-STD : groupe modèle Alzheimer traité avec du Donépézil à 1mg/kg. Les valeurs ont été
représentées par les moyennes ± SD pour chaque groupe (n=5). *P≤ 0.05, **P≤ 0.01, ***P≤ 0.001
comparativement au contrôle (C). #P≤ 0.05, ##P≤ 0.01, ###
P≤ 0.01 comparativement au groupe témoin (T-Alz).

VI.2.2.1.2. Test de curiosité (test de trous)


Les résultats du test de curiosité ont montré, avant la période thérapeutique, une régression de
la curiosité chez tous les groupes modèles Alzheimer comparativement au contrôle (C), et ceci
a été significativement marqué (P≤ 0.001) à la 3ème phase (Fig.53A).

152
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre VI : Activité Neuroprotectrice

Par ailleurs, cette épreuve reproduite après l’administration de traitements, a révélé à la 2 ème et
3ème phase, un léger rétablissement de curiosité chez le groupe modèle Alzheimer traité avec
l’extrait aqueux de pulpes de dattes (Alz-EP) par rapport au contrôle (C) (Fig.53B)
40 40
35 35
#
30 30
25 25
Score

Score
20 ** 20 **
**
***
15 *** 15
###
10 10

5 5

- 0
Phase1 Phase2 Phase3 Phase1 Phase2 Phase3
C C-EP T-Alz Alz-EP Alz-STD
A C T-Alz Alz-EP Alz-STD B

Figure 53 : Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes sur le dysfonctionnement neurologique


(test de curiosité). (A) : période pré-thérapeutique. (B) : période post-thérapeutique. C : groupe contrôle,
C-EP : groupe contrôle traité avec l’extrait de pulpes de dattes à 250mg/kg, T-Alz : groupe témoin du
modèle Alzheimer, Alz-EP : groupe modèle Alzheimer traité avec l’extrait de pulpes de dattes,
Alz-STD : groupe modèle Alzheimer traité avec du Donépézil à 1mg/kg. Les valeurs ont été
représentées par les moyennes ± SD pour chaque groupe (n=5). *P≤ 0.05, **P≤ 0.01, ***P≤ 0.001
comparativement au contrôle (C). #P≤ 0.05, ##P≤ 0.01, ###P≤ 0.01 comparativement au groupe témoin (T-Alz).

VI.2.2.1.3. Epreuve d’anxiété


VI.2.2.1.3.1. Test de double compartiment noir/blanc
Les groupes modèles Alzheimer ont manifesté une préférence pour le compartiment éclairé, du
dispositif de ce test. Cela a été traduit par une diminution hautement significative (P≤ 0.001) du
temps de séjour dans le compartiment obscur en comparaison au contrôle (C) (Fig.54A).
En revanche, après la période thérapeutique, la durée de séjour dans le compartiment noir a été
plus longue chez les groupes modèles Alzheimer traités (Alz-EP et Alz-STD) comparativement
au témoin du modèle Alzheimer (T-Alz) (Fig.54B).

153
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre VI : Activité Neuroprotectrice

300 300
###
compartiment noir (Sec)
Durée de séjour dans le

compartiment noir (Sec)


250 250

Durée de séjour dans le


##

200 *** *** 200 * **


* *** ***
** # ***
150 * # 150 **

100 100

50 50

0 0
Phase1 Phase2 Phase3 Phase4 Phase1 Phase2 Phase3 Phase4
A C T-Alz Alz-EP Alz-STD B C C-EP T-Alz Alz-EP Alz-STD

Figure 54 : Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes sur le dysfonctionnement neurologique (test du
double compartiment noir/blanc). (A) : période pré-thérapeutique. (B) : période post-thérapeutique.
C : groupe contrôle, C-EP : groupe contrôle traité avec l’extrait de pulpes de dattes à 250mg/kg,
T-Alz : groupe témoin du modèle Alzheimer, Alz-EP : groupe modèle Alzheimer traité avec l’extrait
de pulpes de dattes, Alz-STD : groupe modèle Alzheimer traité avec du Donépézil à 1mg/kg. Les valeurs
ont été représentées par les moyennes ± SD pour chaque groupe (n=5). *P≤ 0.05, **P≤ 0.01, ***P≤ 0.001
comparativement au contrôle (C). #P≤ 0.05, ##P≤ 0.01, ###P≤ 0.01 comparativement au groupe témoin (T-Alz).

VI.2.2.1.3.2. Test de labyrinthe en croix surélevée


Les résultats de ce test, ont révélé une prise de risque importante par les groupes modèles
Alzheimer, après l’administration de l’AlCl3/D-galactose. En effet, la durée de séjour dans les
bras protégés a été significativement réduite chez ces derniers comparativement au contrôle (C)
(Fig.55A). D’autre part, le groupe modèle Alzheimer traité avec l’extrait de pulpes (Alz-EP) a
enregistré un temps de séjours presque similaire à celui du groupe témoin (T-Alz), alors que le
groupe Alzheimer traité avec le donépézil (Alz-STD) a parcouru un temps plus long (Fig.55B).

350 350
Durée de séjour dans les bras protégés
Durée de séjour dans les bras protégés

300 300 #
*** ** ** *
250 250 ***
*** ***
200 *
200 *** *** **
(Sec)
(Sec)

150 150

100
100
50
50
0
0
Phase1 Phase2 Phase3 Phase4
Phase1 Phase2 Phase3 Phase4
B C C-EP T-Alz Alz-EP Alz-STD
A C T-Alz Alz-EP Alz-STD

Figure 55 : Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes sur le dysfonctionnement neurologique


(test de croix surélevée). (A) : période pré-thérapeutique. (B) : période post-thérapeutique. C : groupe
contrôle, C-EP : groupe contrôle traité avec l’extrait de pulpes de dattes à 250mg/kg, T-Alz : groupe
témoin du modèle Alzheimer, Alz-EP : groupe modèle Alzheimer traité avec l’extrait de pulpes de
dattes, Alz-STD : groupe modèle Alzheimer traité avec du Donépézil à 1mg/kg. Les valeurs ont été
représentées par les moyennes ± SD pour chaque groupe (n=5). *P≤ 0.05, **P≤ 0.01, ***P≤ 0.001
comparativement au contrôle (C). #P≤ 0.05, ##P≤ 0.01, ###P≤ 0.01 comparativement au groupe témoin (T-Alz).

154
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre VI : Activité Neuroprotectrice

VI.2.2.1.4. Test de Persolt (test de la nage forcée)


L’épreuve de la nage forcée a permis d’enregistrer un temps d’immobilité chez le groupe témoin
du modèle Alzheimer (T-Alz) significativement diminué (P≤ 0.01) en comparaison avec le
groupe contrôle (C). Tandis que les groupes modèles Alzheimer traités avec l’extrait de pulpes
(Alz-EP) et le donépézil (Alz-STD) ont affiché un temps supérieur à celui indiqué chez le
groupe témoin (T-Alz) (Fig.56).

300

250
Temps d'immobilité (Sec)

200

150
**

100

50

0
C C-EP T-Alz Alz-EP Alz-STD

Figure 56 : Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes sur le dysfonctionnement neurologique (test de
Persolt). C : groupe contrôle, C-EP : groupe contrôle traité avec l’extrait de pulpes de dattes à 250mg/kg,
T-Alz : groupe témoin du modèle Alzheimer, Alz-EP : groupe modèle Alzheimer traité avec l’extrait
de pulpes de dattes, Alz-STD : groupe modèle Alzheimer traité avec du Donépézil à 1mg/kg. Les valeurs
ont été représentées par les moyennes ± SD pour chaque groupe (n=5). **P≤ 0.01, comparativement au
contrôle (C).

VI.2.2.2. Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes


VI.2.2.2.1. Activité locomotrice
L’administration de la combinaison AlCl3/D-galactose a induit chez les groupes modèles
Alzheimer une diminution de l’activité locomotrice en comparaison au groupe contrôle (C) au
cours des phases testées (Fig.57A).
Après la période thérapeutique, les groupes modèles Alzheimer traités avec l’extrait de noyaux
de dattes (Alz-EN) et le donépézil (Alz-STD) ont révélé une baisse hautement significative
(P≤ 0.001) de l’activité locomotrice par rapport au groupe témoin (T-Alz) à la 2ème et 3ème phase
de cette épreuve. Alors que l’hypoactivité a été très marquée (hautement significative : P≤
0.001) à la 4ème phase chez les groupes modèles Alzheimer non traités et traités
comparativement au contrôle (C) (Fig.57B).

155
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre VI : Activité Neuroprotectrice

140 # 140
120 120
100 **
## 100 ***
***
### ###
80 80

Score
Score

###
60 60 **
###
###
40 40 ###
***
20 20
- 0
Phase1 Phase2 Phase3 Phase4 Phase1 Phase2 Phase3 Phase4

A C T-Alz Alz-EN Alz-STD B C C-EN T-Alz Alz-EN Alz-STD

Figure 57 : Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes sur le dysfonctionnement neurologique (test
de l’activité locomotrice). (A) : période pré-thérapeutique. (B) : période post-thérapeutique. C : groupe
contrôle, C-EN : groupe contrôle traité avec l’extrait de noyaux de dattes à 250mg/kg, T-Alz : groupe
témoin du modèle Alzheimer, Alz-EN : groupe modèle Alzheimer traité avec l’extrait de noyaux de
dattes à 250mg/kg, Alz-STD : groupe modèle Alzheimer traité avec du Donépézil à 1mg/kg. Les valeurs
ont été représentées par les moyennes ± SD pour chaque groupe (n=5). *P≤ 0.05, **P≤ 0.01, ***P≤ 0.001
comparativement au contrôle (C). #P≤ 0.05, ##P≤ 0.01, ###P≤ 0.01 comparativement au groupe témoin (T-Alz).

VI.2.2.2.2. Test de curiosité (test de trous)


Les groupes modèles Alzheimer ont révélé une curiosité moins intense comparativement au
groupe contrôle (C) (Fig.58A). En revanche ce comportement a été légèrement restauré chez
le groupe (Alz-EN) après l’administration de l’extrait de noyaux à 250mg/kg (Fig.58B).

40 40
35 35
30 30 #

25 25
Score

***
Score

* ###
20 ** 20
** **
*** ***
15 15
###
10 10
5 5
- 0
Phase1 Phase2 Phase3 Phase1 Phase2 Phase3
B C C-EN T-Alz Alz-EN Alz-STD
A C T-Alz Alz-EN Alz-STD

Figure 58 : Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes sur le dysfonctionnement neurologique (test
de curiosité). (A) : période pré-thérapeutique. (B) : période post-thérapeutique. C : groupe contrôle,
C-EN : groupe contrôle traité avec l’extrait de noyaux de dattes à 250mg/kg, T-Alz : groupe témoin du
modèle Alzheimer, Alz-EN : groupe modèle Alzheimer traité avec l’extrait de noyaux de dattes à
250mg/kg, Alz-STD : groupe modèle Alzheimer traité avec du Donépézil à 1mg/kg. Les valeurs ont été
représentées par les moyennes ± SD pour chaque groupe (n=5). *P≤ 0.05, **P≤ 0.01, ***P≤ 0.001
comparativement au contrôle (C). #P≤ 0.05, ##P≤ 0.01, ###P≤ 0.01 comparativement au groupe témoin (T-Alz).

156
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre VI : Activité Neuroprotectrice

VI.2.2.2.3. Epreuve d’anxiété


VI.2.2.2.3.1. Test de double compartiment noir/blanc
Les groupes modèles Alzheimer ont été plus attirés par le compartiment éclairé où ils ont passé
le plus de temps, comparativement au groupe contrôle (C), qui a passé un temps plus long dans
le compartiment obscur (Fig.59A).
Par ailleurs, après l’administration de l’extrait aqueux de noyaux de dattes, le groupe (Alz-EN)
a passé un temps de séjour significativement élevé dans le compartiment noir par rapport au
groupe témoin du modèle Alzheimer (T-Alz), et pratiquement similaire à celui indiqué chez le
groupe contrôle (C) au cours des 4 phases (Fig.59B).

300 300 ###


###
##
250 250
Durée de séjours dans le
compartiment noir (Sec)
##
Durée de séjours dans le
compartiment noir (Sec)

###
*** 200
200 ***
# ## ### * *** ***
150 * ** 150 **

100 100

50 50

0 0
Phase1 Phase2 Phase3 Phase4 Phase1 Phase2 Phase3 Phase4
C T-Alz Alz-EN Alz-STD C C-EN T-Alz Alz-EN Alz-STD
A B

Figure 59 : Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes sur le dysfonctionnement neurologique (test
du compartiment noir/blanc). (A) : période pré-thérapeutique. (B) : période post-thérapeutique.
C : groupe contrôle, C-EN : groupe contrôle traité avec l’extrait de noyaux de dattes à 250mg/kg,
T-Alz : groupe témoin du modèle Alzheimer, Alz-EN : groupe modèle Alzheimer traité avec l’extrait
de noyaux de dattes à 250mg/kg, Alz-STD : groupe modèle Alzheimer traité avec du Donépézil à
1mg/kg. Les valeurs ont été représentées par les moyennes ± SD pour chaque groupe (n=5). *P≤ 0.05,
**P≤ 0.01, ***P≤ 0.001 comparativement au contrôle (C). #P≤ 0.05, ##P≤ 0.01, ###
P≤ 0.01 comparativement au
groupe témoin (T-Alz).

VI.2.2.2.3.2. Test de labyrinthe en croix surélevée


La durée de séjour dans les bras protégés enregistrée chez les groupes modèles Alzheimer a été
significativement restreinte comparativement au groupe contrôle (C) lors des 4 phases réalisées
(Fig.60A).
Toutefois, le groupe modèle Alzheimer traité avec l’extrait de noyaux de dattes à 250mg/kg
(Alz-EN) a indiqué à la 4ème phase, un temps de séjour significativement long (P≤ 0.05) dans
les bras protégés par rapport au groupe témoin du modèle Alzheimer (T-Alz) (Fig.60B).

157
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre VI : Activité Neuroprotectrice

350 350

Durée de séjour dans les bras protégés


Durée de séjour dans les bras protégés

300 300 ### #


*** ** **
250 *** 250 *** *
***
200 *** 200 ** *
***

(Sec)
*
(Sec)

150 150
100 100
50 50
0 0
Phase1 Phase2 Phase3 Phase4 Phase1 Phase2 Phase3 Phase4
A C T-Alz Alz-EN Alz-STD B C C-EN T-Alz Alz-EN Alz-STD

Figure 60 : Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes sur le dysfonctionnement neurologique (test
de croix surélevée). (A) : période pré-thérapeutique. (B) : période post-thérapeutique. C : groupe
contrôle, C-EN : groupe contrôle traité avec l’extrait de noyaux de dattes à 250mg/kg, T-Alz : groupe
témoin du modèle Alzheimer, Alz-EN : groupe modèle Alzheimer traité avec l’extrait de noyaux de
dattes à 250mg/kg, Alz-STD : groupe modèle Alzheimer traité avec du Donépézil à 1mg/kg. Les valeurs
ont été représentées par les moyennes ± SD pour chaque groupe (n=5). *P≤ 0.05, **P≤ 0.01, ***P≤ 0.001
comparativement au contrôle (C). #P≤ 0.05, ##P≤ 0.01, ###P≤ 0.01 comparativement au groupe témoin (T-Alz).

VI.2.2.2.4. Test de Persolt (test de la nage forcée)

Les résultats du test de Persolt ont montré que le temps d’immobilité enregistré chez le groupe
modèle Alzheimer traité avec l’extrait aqueux de noyaux de dattes (Alz-EN) était supérieur à
celui indiqué par le groupe témoin (T-Alz). Par contre ce laps de temps est resté néanmoins,
relativement inférieur en le comparant au groupe contrôle (C) (Fig.61).

300

250
Temps d'immobilité (Sec)

200

150
**

100

50

0
C C-EN T-Alz Alz-EN Alz-STD

Figure 61 : Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes sur le dysfonctionnement neurologique (test
de Persolt) après la période thérapeutique. C : groupe contrôle, C-EN : groupe contrôle traité avec
l’extrait de noyaux de dattes à 250mg/kg, T-Alz : groupe témoin du modèle Alzheimer, Alz-EN : groupe
modèle Alzheimer traité avec l’extrait de noyaux de dattes à 250mg/kg, Alz-STD : groupe modèle
Alzheimer traité avec du Donépézil à 1mg/kg. Les valeurs ont été représentées par les moyennes ± SD
pour chaque groupe (n=5). *P≤ 0.05, **P≤ 0.01, ***P≤ 0.001 comparativement au contrôle (C). #P≤ 0.05, ##P≤
0.01, ###P≤ 0.01 comparativement au groupe témoin (T-Alz).

158
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre VI : Activité Neuroprotectrice

VI.2.3. Corrélation bivariée entre les tests de comportement neurologique


VI.2.3.1. Phase 1
Dans le but d’établir des relations entre les différents tests de comportement neurologique
effectués, il était intéressant de réaliser des analyses statistiques descriptives à deux dimensions.
D’après les résultats de ces tests à la 1ère phase, il n’existe pratiquement aucune relation entre
les tests de l’activité locomotrice, la curiosité et les épreuves d’anxiété (double compartiment
noir/blanc et le labyrinthe en croix surélevée). A l’exception d’une faible corrélation
significative (P≤ 0.05) entre le test de curiosité et celui de la croix surélevée (Tabl.24).

Tableau 24 : Corrélation bivariée entre les tests de comportement neurologique (Activité


locomotrice, curiosité, double compartiment noir/blanc et le labyrinthe de la croix surélevée) à
la 1ère phase

Activité Compartiment Croix


Test Période curiosité
locomotrice noir/blanc surélevée

Activité Pré-thérapeutique 1

locomotrice Post-thérapeutique 1

Pré-thérapeutique 0,105 1
curiosité
Post-thérapeutique -0.079 1

Compartiment Pré-thérapeutique 0,198 0,128 1

noir/blanc Post-thérapeutique -0,273 0,250 1

Croix Pré-thérapeutique 0,092 0,593* 0,260 1

surélevée Post-thérapeutique -0,043 0,126 0,277 1

*Corrélation significative (p≤0.05).

VI.2.3.2. Phase 2
D’après les résultats observés dans le tableau 25 il existe une faible corrélation négative et
significative (P≤0.05) entre l’activité locomotrice/curiosité (r = -0,437), et l’activité
locomotrice/double compartiment noir et blanc(r = -0,531). Il a été également démontré une
faible corrélation positive et significative (P≤ 0.05) entre le test de curiosité/le labyrinthe de la
croix surélevée (r = 0.501)

159
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre VI : Activité Neuroprotectrice

Tableau 25 : Corrélation bivariée entre les tests de comportement neurologique (Activité


locomotrice, curiosité, double compartiment noir/blanc et le labyrinthe de la croix surélevée) à
la 2ème phase
Activité Compartiment Croix
Test Période curiosité
locomotrice noir/blanc surélevée

Activité Pré-thérapeutique 1

locomotrice Post-thérapeutique 1

Pré-thérapeutique -0,437* 1
curiosité
Post-thérapeutique -0,295 1

Compartim Pré-thérapeutique -0,531** 0,253 1


ent
Post-thérapeutique -0,351* 0,109 1
noir/blanc

Croix Pré-thérapeutique -0,181 0,501* 0,344 1

surélevée Post-thérapeutique -0,156 -0,143 0,275 1

VI.2.3.3. Phase 3
Les résultats exprimés dans le tableau 26 ont démontré une forte relation positive et significative
(P≤0.01) entre les tests de double compartiment noir et blanc/curiosité (r = 0,707) et double
compartiment /le labyrinthe de la croix surélevée (r = 0,657).

Tableau 26 : Corrélation bivariée entre les tests de comportement neurologique (Activité


locomotrice, curiosité, double compartiment noir/blanc et le labyrinthe de la croix surélevée) à
la 3ème phase
Activité curiosité Compartiment Croix
Test Période
locomotrice noir/blanc surélevée

Activité Pré-thérapeutique 1
locomotrice
Post-thérapeutique 1

curiosité Pré-thérapeutique -0,141 1

Post-thérapeutique -0,012 1

Compartim Pré-thérapeutique -0,061 0,707** 1


ent
-0,239 0,300 1
Post-thérapeutique
noir/blanc

Croix Pré-thérapeutique 0,263 0,399* 0,657** 1


surélevée
Post-thérapeutique 0,05 0,290 0,275 1

160
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre VI : Activité Neuroprotectrice

VI.2.3.4. Phase 4
Une forte corrélation positive (r = 0,764) et très significative (P≤0.01) a été constatée entre les
deux tests de l’épreuve d’anxiété effectués lors de notre expérimentation ; double compartiment
noir/blanc et le labyrinthe de la croix surélevée (Tab.27).

Tableau 27 : Corrélation bivariée entre les tests de comportement neurologique (Activité


locomotrice, curiosité, double compartiment noir/blanc et le labyrinthe de la croix surélevée) à
la 4ème phase
Activité Compartiment labyrinthe en
Test Période
locomotrice noir/blanc croix surélevée

Activité Pré-thérapeutique 1
locomotrice
Post-thérapeutique 1

Compartiment Pré-thérapeutique 0,303 1


noir/blanc
Post-thérapeutique -0,348* 1

labyrinthe en Pré-thérapeutique 0,492* 0,764** 1


croix
-0,342* 0,555** 1
Post-thérapeutique
surélevée

*Corrélation significative (p≤0.05), ***Corrélation hautement significative (p≤0.001)

VI.2.4. Tests de mémoire

VI.2.4.1. Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes


VI.2.4.1.1. Le labyrinthe radiaire à huit bras
VI.2.4.1.1.1. Mémoire spatiale de travail (MST)
Après l’exposition à l’Alcl3/D-galactose durant les 45 jours, les groupes modèles Alzheimer
ont entrepris un nombre d’erreur significativement élevé comparativement au contrôle (C)
durant pratiquement les 4 jours d’apprentissage, ainsi que le 5ème jour du test (Fig. 62A).
Lors des épreuves déroulées après la période thérapeutique (45 jours), Le nombre de visites
répétées enregistré chez le groupe témoin modèle Alzheimer (T-Alz) a été significativement
supérieur par rapport au groupe contrôle (C) durant les 4 jours d’apprentissage. Cette
augmentation s’est révélée hautement significative (P≤ 0.001) le jour du test (5 ème jours).
Toutefois, les groupes traités avec l’extrait de pulpes de dattes (Alz-EP) et le donépézile (Alz-
STD) ont réalisé pratiquement moins d’erreur en comparaison au groupe témoin (T-Alz) durant
les jours d’apprentissage. Le test du 5ème jour a mentionné une diminution hautement

161
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre VI : Activité Neuroprotectrice

significative (P≤ 0.001) du nombre de visite répété chez ces groupes Alzheimer traités par
rapport au témoin (Fig.62B).

40

35 **
30
** *
25
Score

20 ***
**
15 *

10

0
J1 J2 J3 J4 test (J5)
Temps (Jours)
A C T-Alz Alz-EP Alz-STD

40
35
***
30
*
25
Score

## ***
20 ***
##
### * ** #
# ## ###
15
###
10 ###

5
0
J1 J2 J3 J4 test (J5)
Temps (Jours)

B C C-EP T-Alz Alz-EP Alz-STD

Figure 62 : Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes sur la mémoire (MST : Mémoire spatiale de
travail). (A) : période pré-thérapeutique. (B) : période post-thérapeutique. C : groupe contrôle,
C-EP : groupe contrôle traité avec l’extrait de pulpes de dattes à 250mg/kg, T-Alz : groupe témoin du
modèle Alzheimer, Alz-EP : groupe modèle Alzheimer traité avec l’extrait de pulpes de dattes à
250mg/kg, Alz-STD : groupe modèle Alzheimer traité avec du Donépézil à 1mg/kg. Les valeurs ont
été représentées par les moyennes ± SD pour chaque groupe (n=5).*P≤ 0.05, **P≤ 0.01, ***P≤ 0.001
comparativement au contrôle (C). #P≤ 0,05, ##P≤ 0,01, ###P≤ 0,001 comparativement au groupe témoin (T-Alz).

VI.2.4.1.1.2. Mémoire spatiale de référence conditionnée (MSR)


Avant d’entamer le traitement, tous les groupes modèles Alzheimer ont manifesté une
préférence pour le bras éclairé qui contient de la nourriture comparativement au groupe contrôle
(C) durant les 4 jours d’apprentissage. Cependant lors du test, une augmentation hautement
significative (P≤ 0.001) du temps de séjour dans le bras éclairé a été enregistrée chez les groupes

162
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre VI : Activité Neuroprotectrice

modèle Alzheimer (Alz-EP, Alz-EN) à l’exception du groupe (T-Alz) par rapport au contrôle
(C) (Fig.63A).
Après la période thérapeutique, les groupes modèles Alzheimer traités (Alz-EP et Alz-STD) et
le groupe témoin (T-Alz) ont indiqué un temps de séjour dans le bras éclairé pratiquement
proche de celui enregistré chez le groupe contrôle (C) pendant les jours d’essai. En revanche
une élévation hautement significative (P≤ 0.001) du temps de séjour dans le bras éclairé a été
indiquée chez le groupe témoin modèle Alzheimer (T-Alz) par rapport au contrôle (C)
(Fig.63B).

250

200 ***
*** ***
Temps (Sec)

***
*** **
150
*

100

50

-
J1 J2 J3 J4 test (J5)
Temps (Jours)
A C T-Alz Alz-EP Alz-STD

300
***
250

200
Temps (Sec)

*
150 ###
** ###

100

50

0
J1 J2 J3 J4 test (J5)
Temps (Jours)

B C C-EP T-Alz Alz-EP Alz-STD

Figure 63 : Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes sur la mémoire (MSR : Mémoire spatiale de
référence conditionnée). (A) : période pré-thérapeutique. (B) : période post-thérapeutique. C : groupe
contrôle, C-EP : groupe contrôle traité avec l’extrait de pulpes de dattes à 250mg/kg, T-Alz : groupe
témoin du modèle Alzheimer, Alz-EP : groupe modèle Alzheimer traité avec l’extrait de pulpes de dattes
à 250mg/kg, Alz-STD : groupe modèle Alzheimer traité avec du Donépézil à 1mg/kg. Les valeurs ont
été représentées par les moyennes ± SD pour chaque groupe (n=5). *P≤ 0.05, **P≤ 0.01, ***P≤ 0.001
comparativement au contrôle (C). #P≤ 0,05, ##P≤ 0,01, ###P≤ 0,001 comparativement au groupe témoin (T-Alz).

163
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre VI : Activité Neuroprotectrice

VI.2.4.1.1.3. Distinction de position


Les groupes modèles Alzheimer (T-Alz, Alz-STD) ont enregistré moins de visites des bras
appâtés comparativement au groupe contrôle (C), mis à part le groupe Alzheimer (Alz-EP)
pendant les 4 jours d’apprentissage. Alors que durant le test (5ème jour), le score enregistré a été
pratiquement identique entre les groupes Alzheimer et le contrôle (C) (Fig.64A).
Par ailleurs, le score obtenu des visites des bras appâtés a relevé des valeurs supérieures chez
les groupes du témoin modèle Alzheimer (T-Alz) et du groupe Alzheimer traité avec l’extrait
de pulpes (Alz-EP) au cours des 4 jours d’essai. Cette observation a été également constatée le
jour du test (Fig.64B).

18
16
14
12 ***
Score

10
8
6 ***
***
4
2
-
J1 J2 J3 J4 test (J5)
Temps (Jours)
A C T-Alz Alz-EP Alz-STD

18
16
14 ***
12 *
** ** #
10
Score

8
6
4
2
0
J1 J2 J3 J4 test (J5)
Temps (Jours)
B C C-EP T-Alz Alz-EP Alz-STD

Figure 64 : Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes sur la mémoire (Distinction de position).
(A) : période pré-thérapeutique. (B) : période post-thérapeutique. C : groupe contrôle, C-EP : groupe
contrôle traité avec l’extrait de pulpes de dattes à 250mg/kg, T-Alz : groupe témoin du modèle
Alzheimer, Alz-EP : groupe modèle Alzheimer traité avec l’extrait de pulpes de dattes à 250mg/kg,
Alz-STD : groupe modèle Alzheimer traité avec du Donépézil à 1mg/kg. Les valeurs ont été
représentées par les moyennes ± SD pour chaque groupe (n=5). *P≤ 0.05, **P≤ 0.01, ***P≤ 0.001
comparativement au contrôle (C). #P≤ 0,05, ##P≤ 0,01, ###P≤ 0,001 comparativement au groupe témoin (T-Alz).

164
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre VI : Activité Neuroprotectrice

VI.2.4.1.2. Piscine de Morris


VI.2.4.1.2.1. Mémoire spatiale de travail (MST)
Les résultats de cette épreuve ont montré une durée significativement élevée pour l’atteinte de
la plateforme visible par le groupe témoin du modèle Alzheimer (T-Alz) en comparaison au
groupe contrôle (C) au cours des 4 jours d’apprentissage, ainsi que le jour du test (P≤ 0.001).
En revanche les groupes Alzheimer traités avec l’extrait de pulpes de dattes à 250mg/kg
(Alz-EP) et du Donépézil (Alz-STD) ont indiqué un laps de temps significativement réduit
(P≤ 0.001) pour arriver à la plateforme visible par rapport au groupe témoin (T-Alz) au cours
du 1er et du 4ème jour d’apprentissage, ceci a été également observé lors du test (5ème jour)
(Fig.65).

35

30 ***

25
Temps (Sec)

###
20 *** ***
* ***
** ***
15
*** ** ###
10 ### ### ###
###
###
5 ###

0
J1 J2 J3 J4 test (J5)
Temps (Jours)
C C-EP T-Alz Alz-EP Alz-STD

Figure 65 : Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes sur la mémoire (Piscine de Morris : Mémoire
spatiale de travail (MST)). C : groupe contrôle, C-EP : groupe contrôle traité avec l’extrait de pulpes de
dattes à 250mg/kg, T-Alz : groupe témoin du modèle Alzheimer, Alz-EP : groupe modèle Alzheimer
traité avec l’extrait de pulpes de dattes, Alz-STD : groupe modèle Alzheimer traité avec du Donépézil
à 1mg/kg. Les valeurs ont été représentées par les moyennes ± SD pour chaque groupe (n=5).
*P≤ 0.05, **P≤ 0.01, ***P≤ 0.001 comparativement au contrôle (C). #P≤ 0,05, ##
P≤ 0,01, ###
P≤ 0,001
comparativement au groupe témoin (T-Alz).

VI.2.4.1.2.2. Mémoire spatiale de référence conditionnée (MSR)


Dès le début de l’apprentissage de cette épreuve, le groupe témoin du modèle Alzheimer
(T-Alz) a parcouru un temps significativement long (P≤ 0.001) pour trouver la plateforme
invisible comparativement au groupe contrôle (C). Cette durée de temps a diminué au fur et à
mesure de l’apprentissage des souris, mais elle est restée toujours aussi élevée (P≤ 0.001)
jusqu’au jour du test (5ème jour).
Concernant les groupes Alzheimer traités avec l’extrait de pulpes de dattes (Alz-EP) et le
produit de référence (Alz-STD), ils ont indiqué une durée d’itinéraire nettement plus courte

165
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre VI : Activité Neuroprotectrice

(P≤ 0.001) pour retrouver la plateforme invisible en comparaison avec le groupe témoin de la
maladie (T-Alz), au cours des 4 jours d’apprentissage. Ce laps de temps était très rapproché de
celui parcouru par le groupe contrôle (C) (Fig.66).

50
45 ***
40
35
Temps (Sec)

30
***
25
20 ###
*** **
15 ***
###
###
10 ## ##
### ### ##
5 ###
0
J1 J2 J3 J4 test (J5)
Temps (Jours)
C C-EP T-Alz Alz-EP Alz-STD

Figure 66 : Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes sur la mémoire (Piscine de Morris : Mémoire
spatiale de référence conditionnée (MSR)). C : groupe contrôle, C-EP : groupe contrôle traité avec
l’extrait de pulpes de dattes à 250mg/kg, T-Alz : groupe témoin du modèle Alzheimer, Alz-EP : groupe
modèle Alzheimer traité avec l’extrait de pulpes de dattes, Alz-STD : groupe modèle Alzheimer traité
avec du Donépézil à 1mg/kg. Les valeurs ont été représentées par les moyennes ± SD pour chaque
groupe (n=5). *P≤ 0.05, **P≤ 0.01, ***P≤ 0.001 comparativement au contrôle (C). #P≤ 0,05, ##P≤ 0,01,
###
P≤ 0,001 comparativement au groupe témoin (T-Alz).

VI.2.4.2. Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes


VI.2.4.2.1. Le labyrinthe radiaire à huit bras
VI.2.4.2.1.1. Mémoire spatiale de travail (MST)
Avant d’entamer le traitement, les résultats du test de mémoire spatiale de travail ont indiqué
un nombre d’erreur significativement supérieur chez tous les groupes modèles Alzheimer par
rapport au contrôle (C), et ceci durant les 4 jours d’apprentissage, en plus du test (Fig.67A).
Après l’administration de l’extrait de noyaux de dattes pendant 45 jours, le groupe (Alz-EN) a
réalisé un score (nombre de visites répétées) significativement diminué (P≤ 0.001)
comparativement au témoin (T-ALZ) dès le 2ème jour d’apprentissage, jusqu’au jour de test
(5ème jour) (Fig. 67B).

166
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre VI : Activité Neuroprotectrice

40

35 **
30
**
25 *
Score

20 ***

15 * **

10

0
J1 J2 J3 J4 test (J5)
Temps (Jours)

A C T-Alz Alz-EN Alz-STD

40

35
***
30
*
25
Score

***
20 ***
###
# ###
15 ###
### ###
10 ### ###

0
J1 J2 J3 J4 test (J5)
Temps (Jours)

C C-EN T-Alz Alz-EN Alz-STD


B

Figure 67 : Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes sur la mémoire (MST : Mémoire spatiale de
travail). (A) : période pré-thérapeutique. (B) : période post-thérapeutique. C : groupe contrôle,
C-EN : groupe contrôle traité avec l’extrait de noyaux de dattes à 250mg/kg, T-Alz : groupe témoin du
modèle Alzheimer, Alz-EN : groupe modèle Alzheimer traité avec l’extrait de noyaux de dattes à
250mg/kg, Alz-STD : groupe modèle Alzheimer traité avec du Donépézil à 1mg/kg. Les valeurs ont été
représentées par les moyennes ± SD pour chaque groupe (n=5). *P≤ 0.05, **P≤ 0.01, ***P≤ 0.001
comparativement au contrôle (C). #P≤ 0.05, ##P≤ 0.01, ###P≤ 0.01 comparativement au groupe témoin (T-Alz).

VI.2.4.2.1.2. Mémoire spatiale de référence conditionnée (MSR)


L’épreuve de la mémoire spatiale de référence (MSR) a permis de révéler une attirance de tous
les groupes Alzheimer vers le bras lumineux contenant la nourriture en comparaison avec le
groupe contrôle (C) pendant les 4 jours d’apprentissage et le test (Fig.68A).
Toutefois, après les 45 jours de traitement avec l’extrait de noyaux de dattes à 250mg/kg, le
groupe (Alz-EN) a manifesté moins de préférence pour le bras éclairé durant les 4 jours

167
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre VI : Activité Neuroprotectrice

d’apprentissage par rapport au test précédent (pré-thérapeutique). Le temps de séjour dans le


bras éclairé a été significativement réduit chez le groupe Alzheimer traité (Alz-EN)
comparativement au groupe témoin de la maladie (T-Alz) lors du test final (5 ème jour) (Fig.68B).

250

200 ***
***
Temps (Sec)

** ***
150
* **
100

50

-
J1 J2 J3 J4 test (J5)
Temps (Jours)
A C T-Alz Alz-EN Alz-STD

300
***
250
Temps (Sec)

200
* * ###
150 ** ###
**
#
# ***
100 #

50

0
J1 J2 J3 J4 test (J5)
Temps (Jours)
B C C-EN T-Alz Alz-EN Alz-STD

Figure 68 : Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes sur la mémoire (MSR : Mémoire spatiale de
référence conditionnée). (A) : période pré-thérapeutique. (B) : période post-thérapeutique. C : groupe
contrôle, C-EN : groupe contrôle traité avec l’extrait de noyaux de dattes à 250mg/kg, T-Alz : groupe
témoin du modèle Alzheimer, Alz-EN : groupe modèle Alzheimer traité avec l’extrait de noyaux de
dattes à 250mg/kg, Alz-STD : groupe modèle Alzheimer traité avec du Donépézil à 1mg/kg. Les valeurs
ont été représentées par les moyennes ± SD pour chaque groupe (n=5). *P≤ 0.05, **P≤ 0.01, ***P≤ 0.001
comparativement au contrôle (C). #P≤ 0.05, ##P≤ 0.01, ###P≤ 0.01 comparativement au groupe témoin (T-Alz).

VI.2.4.2.1.3. Distinction de position


Les résultats de cette épreuve ont indiqué un nombre de visites des bras appâtés restreint chez
les groupes modèles Alzheimer par rapport au groupe contrôle (C) au cours de l’apprentissage.

168
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre VI : Activité Neuroprotectrice

Alors que lors du test (5ème jour), le groupe modèle Alzheimer (Alz-EN) a manifesté plus
d’intérêt pour les bras appâtés comparativement au groupe contrôle (C) (Fig.69A).
Par ailleurs, le groupe modèle Alzheimer traité avec l’extrait de noyaux de dattes (Alz-EN) a
enregistré un score (nombre de visites des bras appâtés) plus élevé par rapport au groupe
contrôle (C), et presque similaire au groupe témoin (T-Alz) au cours de l’apprentissage.
Cependant, une diminution de ce score a été indiquée lors du test (5ème jour) (Fig.69B).

18
16
14
12 ***
10
Score

8
6 ***
***
4
2
-
J1 J2 J3 J4 test (J5)
Temps (Jours)
A
C T-Alz Alz-EN Alz-STD

18
16 ***
14
12 *
# #
10
Score

8
#
6
4
2
0
J1 J2 J3 J4 test (J5)
Temps (Jours)
B C C-EN T-Alz Alz-EN Alz-STD

Figure 69 : Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes sur la mémoire (Distinction de position). (A) :
période pré-thérapeutique. (B) : période post-thérapeutique. C : groupe contrôle, C-EN : groupe
contrôle traité avec l’extrait de noyaux de dattes à 250mg/kg, T-Alz : groupe témoin du modèle
Alzheimer, Alz-EN : groupe modèle Alzheimer traité avec l’extrait de noyaux de dattes à 250mg/kg,
Alz-STD : groupe modèle Alzheimer traité avec du Donépézil à 1mg/kg. Les valeurs ont été
représentées par les moyennes ± SD pour chaque groupe (n=5). *P≤ 0.05, **P≤ 0.01, ***P≤ 0.001
comparativement au contrôle (C). #P≤ 0.05, ##P≤ 0.01, ###P≤ 0.01 comparativement au groupe témoin (T-Alz).

169
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre VI : Activité Neuroprotectrice

VI.2.4.2.2. Piscine de Morris


VI.2.4.2.2.1. Mémoire spatiale de travail (MST)

A propos du groupe modèle Alzheimer traité avec l’extrait de noyaux de dattes (Alz-EN), les
résultats de la piscine de Morris (MSR) ont montré un laps de temps significativement restreint
(P≤ 0.001) pour aboutir à la plateforme visible comparativement au groupe témoin du modèle
Alzheimer (T-Alz) durant l’apprentissage et le jour du test. Cette durée réduite était presque
similaire à celle parcourue par le groupe contrôle (C) lors du 5 ème jour du test (Fig.70).

35

30 ***

25
Temps (Sec)

*** ***
###
20
* ***
* ***
15 ###
## ### ###
10 ###
### ### ###
5

0
J1 J2 J3 J4 test (J5)
Temps (Jours)

C C-EN T-Alz Alz-EN Alz-STD

Figure 70 : Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes sur la mémoire (Piscine de Morris : Mémoire
spatiale de travail (MST)). C : groupe contrôle, C-EN : groupe contrôle traité avec l’extrait de noyaux
de dattes à 250mg/kg, T-Alz : groupe témoin du modèle Alzheimer, Alz-EN : groupe modèle Alzheimer
traité avec l’extrait de noyaux de dattes à 250mg/kg, Alz-STD : groupe modèle Alzheimer traité avec
du Donépézil à 1mg/kg. Les valeurs ont été représentées par les moyennes ± SD pour chaque groupe
(n=5). *P≤ 0.05, **P≤ 0.01, ***P≤ 0.001 comparativement au contrôle (C). *P≤ 0.05, **P≤ 0.01, ***P≤ 0.001
comparativement au contrôle (C). #P≤ 0.05, ##P≤ 0.01, ###P≤ 0.01 comparativement au groupe témoin (T-Alz).

VI.2.4.2.2.2. Mémoire spatiale de référence conditionnée (MSR)


Dans l’épreuve de la piscine de Morris, les résultats du test de la mémoire spatiale de référence
conditionnée évoquent pratiquement les mêmes constatations relevées par le test spatial de
travail. En effet, le groupe modèle Alzheimer traité avec l’extrait de noyaux à 250mg/kg
(Alz-EN) ont présenté une durée de temps significativement courte (P≤ 0.001) pour atteindre
la plateforme invisible en comparaison avec le groupe témoin (T-Alz) durant les jours
d’apprentissage et le test final (5 ème jour) (Fig.71).

170
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre VI : Activité Neuroprotectrice

50
45 ***
40
35
Temps (Sec)

30
### ***
25
20 ** *** **
15 ***
### ###
10 ##
### ### ##
### ###
5
0
J1 J2 J3 J4 test (J5)
Temps (Jours)
C C-EN T-Alz Alz-EN Alz-STD

Figure 71 : Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes sur la mémoire (Piscine de Morris : Mémoire
spatiale de référence conditionnée (MSR)). C : groupe contrôle, C-EN : groupe contrôle traité avec
l’extrait de noyaux de dattes à 250mg/kg, T-Alz : groupe témoin du modèle Alzheimer, Alz-EN : groupe
modèle Alzheimer traité avec l’extrait de noyaux de dattes à 250mg/kg, Alz-STD : groupe modèle
Alzheimer traité avec du Donépézil à 1mg/kg. Les valeurs ont été représentées par les moyennes ± SD
pour chaque groupe (n=5). *P≤ 0.05, **P≤ 0.01, ***P≤ 0.001 comparativement au contrôle (C). *P≤ 0.05,
**P≤ 0.01, ***P≤ 0.001 comparativement au contrôle (C). #P≤ 0.05, ##P≤ 0.01, ###
P≤ 0.01 comparativement au
groupe témoin (T-Alz).

VI.2.5. Corrélation bivariée entre les tests de comportement neurologique


VI.2.5.1. 1er Jour d’apprentissage
Selon les résultats de la corrélation linéaire entre les tests neurologiques effectués lors de notre
étude, il existe une forte relation négative et significative entre le test de la mémoire spatiale de
référence conditionnée et le test de la distinction de position (MSR/Dsitinction de position :
r = -0,736) lors du 1er jour d’apprentissage avant la période thérapeutique.
Une faible relation positive existe également entre les deux tests de la piscine de Morris
(MST/MSR : r = 0,672) après la période thérapeutique (Tab.28).

171
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre VI : Activité Neuroprotectrice

Tableau 28 : Corrélation bivariée entre les tests de mémoires (MST, MSR, distinction de
position, Morris MST, Morris MSR) au cours du 1er jour d’apprentissage

Distinction de Morris Morris


Test Période MST MSR
position MST MSR

Pré-thérapeutique 1
MST
Post-thérapeutique 1

Pré-thérapeutique 0 ,300 1
MSR
Post-thérapeutique 0,265 1

Distinction Pré-thérapeutique -0,212 -0,736** 1

de position Post-thérapeutique 0,083 -0,029 1

Morris Pré-thérapeutique - - - -

MST Post-thérapeutique 0,289 0,263 -0,140 1

Morris Pré-thérapeutique - - - - -

MSR Post-thérapeutique 0,490* 0,273 0,059 0,672** 1

*Corrélation significative (p≤0.05). **Corrélation très significative (p≤0.01)

VI.2.5.2. 2ème jour d’apprentissage


Selon les résultats exprimés dans le tableau 29, de fortes corrélations positives et significatives
existent lors des épreuves en période post-thérapeutiques, entre les tests de la piscine de Morris
(MST/MSR : r = 0,793), et la piscine de MorrisMSR/labyrinthe à 8 bras MST (r = 0,663).

172
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre VI : Activité Neuroprotectrice

Tableau 29 : Corrélation bivariée entre les tests de mémoires (MST, MSR, distinction de
position, Morris MST, Morris MSR) au 2ème jour

Distinction de Morris Morris


Test Période MST MSR
position MST MSR

Pré-thérapeutique 1
MST
Post-thérapeutique 1

Pré-thérapeutique 0,198 1
MSR
Post-thérapeutique 0,235 1

Distinction Pré-thérapeutique -0,079 0,240 1

de position Post-thérapeutique 0,391 0,458* 1

Morris Pré-thérapeutique - - - -

MST Post-thérapeutique 0,385 0,484* 0,267 1

Morris Pré-thérapeutique - - - - -

MSR Post-thérapeutique 0,663** 0,180 0,320 0,793* 1

*Corrélation significative (p≤0.05). **Corrélation significative (p≤0.005).

VI.2.5.3. 3ème jour d’apprentissage


Au cours du 3ème jour d’apprentissage, aucune relation forte n’apparait entre les tests de
mémoire, à l’exception de faibles corrélations positives et significatives entre les tests de la
piscine de Morris (MST/MSR : r = 0,544), et la piscine de Morris MSR/labyrinthe à 8 bras MST
(r = 0,578) (Tab.30).

173
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre VI : Activité Neuroprotectrice

Tableau 30 : Corrélation bivariée entre les tests de mémoires (MST, MSR, distinction de
position, Morris MST, Morris MSR) au 3ème jour

Distinction de Morris Morris


Test Période MST MSR
position MST MSR

Pré-thérapeutique 1
MST
Post-thérapeutique 1

Pré-thérapeutique 0,087 1
MSR
Post-thérapeutique 0,147 1

Distinction Pré-thérapeutique -0,154 0,012 1

de position Post-thérapeutique 0,430* 0,203 1

Morris Pré-thérapeutique - - - 1

MST Post-thérapeutique 0,307 0,117 0,242 1

Morris Pré-thérapeutique - - - - 1

MSR Post-thérapeutique 0,578* 0,209 0,429* 0,544* 1

*Corrélation significative (p≤0.05).

VI.2.5.4. 4ème jour d’apprentissage


Au cours du 4ème jour d’apprentissage, aucune relation forte n’existe entre les tests de mémoire
(Tab.31).

174
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre VI : Activité Neuroprotectrice

Tableau 31 : Corrélation bivariée entre les tests de mémoires (MST, MSR, distinction de
position, Morris MST, Morris MSR) au 4ème jour

Distinction de Morris Morris


Test Période MST MSR
position MST MSR

Pré-thérapeutique 1
MST
Post-thérapeutique 1

Pré-thérapeutique 0,500* 1
MSR
Post-thérapeutique 0,028 1

Distinction Pré-thérapeutique 0,204 -0,172 1

de position Post-thérapeutique 0,433* -0,266 1

Morris Pré-thérapeutique - - - -

MST Post-thérapeutique 0,477* 1

Morris Pré-thérapeutique - - - - -

MSR Post-thérapeutique 0,480* -0,096 -0,197 0,487* 1

*Corrélation significative (p≤0.05).

VI.2.5.5. Jour du test (5ème jour)


D’après les résultats statistiques bidimensionnels, il existe de fortes corrélations positives et
significatives entre les tests du labyrinthe radiaire à 8 bras et le test de Morris :
labyrinthe MST/Morris MST (r = 0,752) et labyrinthe MSR/Morris MST. Il apparait également
de faibles relations entre les tests de labyrinthe à 8 bras (MST/MSR : r = 0,613) en
post-thérapeutique, et entre les tests de la piscine de Morris (MST/MSR : r = 0,568) (Tab.32).

175
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre VI : Activité Neuroprotectrice

Tableau 32 : Corrélation bivariée entre les tests de mémoires (MST, MSR, distinction de
position, Morris MST, Morris MSR) au 5ème jour (test)

Distinction de Morris Morris


Test Période MST MSR
position MST MSR

Pré-thérapeutique 1
MST
Post-thérapeutique 1

Pré-thérapeutique -0,178 1
MSR
Post-thérapeutique 0,613** 1

Distinction Pré-thérapeutique -0,040 -0,135 1

de position Post-thérapeutique 0,303 0,313 1

Morris Pré-thérapeutique - - - -

MST Post-thérapeutique 0,752** 0,704** 0,247 1

Morris Pré-thérapeutique - - - - -

MSR Post-thérapeutique 0,397 0,437* 0,416* 0,568** 1

*Corrélation significative (p≤0.05). **Corrélation significative (p≤0.01).

VI.2.6. Histologie du cerveau

VI.2.6.1. Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes

L’étude histologique effectuée au niveau du cortex cérébral et de l’hippocampe a révélé chez


le groupe témoin du modèle Alzheimer (T-Alz) une nette observation de perte neuronale et de
dépôt de plaques amyloïdes (PA), constituées de peptide bêta-amyloïde et de matériel cellulaire
à l'extérieur et autour des neurones. Les enchevêtrements neurofibrillaires (ENF) ont été
clairement visibles en particulier dans l’hippocampe, ce sont des agrégats de la protéine tau
associée aux microtubules qui est devenue hyperphosphorylée et s'accumule à l'intérieur des
cellules elles-mêmes. L’apparition des corps de dégénérescence granulovacuolaire survenue
dans les neurones pyramidaux de l'hippocampe et des cellules pycnotiques ont été également
observée. En revanche, l’histoarchitecture de la section cérébrale a été intacte chez le groupe
contrôle (C). Cependant, ces altérations ont été minimisées chez les groupes modèles Alzheimer

176
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre VI : Activité Neuroprotectrice

traités avec les extraits de pulpes (Alz-EP) et de noyaux de dattes (Alz-EN) ainsi que le
donépézil (Alz-STD) (Fig.72).

C T-Alz PA

CP
DGV
CV
ENF

VI.3. Discussion

C-EP Alz-EP

Alz-STD

Figure 72 : Photomicrographie du cortex cérébral et l’hippocampe coloré à l'hématoxyline et à l'éosine


(X40).C : groupe contrôle, C-EP : groupe contrôle traité avec l’extrait de pulpes de dattes à 250mg/kg,
T-Alz : groupe témoin du modèle Alzheimer, Alz-EP : groupe modèle Alzheimer traité avec l’extrait
de pulpes de dattes, Alz-STD : groupe modèle Alzheimer traité avec du Donépézil à 1mg/kg.
PA : plaques amyloïdes. ENF: enchevêtrements neurofibrillaires. DGV : dégénérescence
granulovacuolaire. CP : cellule pycnotique. CV : cellule vacuolée

177
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre VI : Activité Neuroprotectrice

VI.2.6.2. Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes

L’étude microscopique des coupes histologiques au niveau du cortex cérébral et l’hippocampe


chez le groupe contrôle (C), le contrôle traité avec l’extrait de noyaux de dattes (C-EN), et ceux
exposés au AlCl3/D-galactose ; le groupe témoin du modelé Alzheimer (T-Alz), les groupes
modèles Alzheimer traités avec l’extrait aqueux de noyaux à 250mg/kg (Alz-EN), et le groupe
modèle Alzheimer traité avec du Donépézil à 1mg/kg (Alz-STD) ont été représentés dans la
figure 73. L’histologie a montré chez le groupe modèle Alzheimer traité avec l’extrait de
noyaux de dattes (Alz-EN) un aspect régulier avec des lésions minimisées comparativement au
modèle Alzheimer (T-Alz) (Fig.73).

178
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre VI : Activité Neuroprotectrice

C T-Alz PA

CV CP
DGV

ENF

VI.3. Discussion

C-EN Alz-EN

Alz-STD

Figure 73 : Photomicrographie du cortex cérébral et l’hippocampe coloré à l'hématoxyline et à l'éosine


(X40).C : groupe contrôle, C-EN : groupe contrôle traité avec l’extrait de noyaux de dattes à 250mg/kg,
T-Alz : groupe témoin du modèle Alzheimer, Alz-EN : groupe modèle Alzheimer traité avec l’extrait
de noyaux de dattes, Alz-STD : groupe modèle Alzheimer traité avec du Donépézil à 1mg/kg. PA :
plaques amyloïdes. ENF: enchevêtrements neurofibrillaires. DGV : dégénérescence granulovacuolaire.
CP : cellule pycnotique. CV : cellule vacuolée.

179
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre VI : Activité Neuroprotectrice

VI.3. Discussion
Dans la présente étude, un modèle de souris Alzheimer induit par le D-galactose/AlCl3 a
été établi selon Feng et al. (2018) et Xing et al. (2018) afin d'étudier l’activité anti-Alzheimer
des extraits aqueux de pulpes et de noyaux de dattes (P. dactylifera L.) par administration
intragastrique. L’étude expérimentale du fruit dattier dans le domaine de la neuro-thérapie a été
peu exploitée dans les recherches ultérieures.
L'exposition chronique au D-galactose (D-gal), qui est largement utilisée pour établir un
modèle de vieillissement accéléré, pourrait induire un stress oxydatif, puis entraîner une
neurodégénérescence similaire au vieillissement naturel chez la souris (Li et al., 2018). De plus,
l'aluminium, un agent neurotoxique, pourrait induire un dysfonctionnement cholinergique dans
le SNC, la génération de radicaux libres et de neurotoxicité au niveau cérébral
(Kaizer et al., 2008 ; Justin et al., 2016). Effectivement, une étude récente a rapporté que
l’administration combinée d’AlCl3/D-gal pendant 40 jours a provoqué des anomalies du
système cholinergique, un stress oxydatif, une apoptose neuronale et une neuroinflammation,
accompagnés de troubles cognitifs chez les souris (Abulfadl et al., 2018). La stimulation
chronique par combinaison de D-gal et d'AlCl3 est devenue un modèle utile pour étudier le
vieillissement et les maladies neurodégénératives (Feng et al., 2018).

L’évolution pondérale et le volume de la solution consommée ont été mesurés chaque


semaine durant toute la période de l’expérimentation afin d’évaluer les changements
physiologiques provoqués par l’exposition au chlorure d’aluminium combiné au D-galactose.

Les résultats obtenus durant la période d’exposition à l’AlCl3/D-gal et avant d’entamer le


traitement ont indiqué une perte de poids pratiquement négligeable des groupes modèles
Alzheimer par rapport au groupe contrôle (C). Ceci a été en accord avec les résultats mentionnés
par Feng et al. (2018) qui ont indiqué que le D-gal et AlCl3 n'ont pas affecté le poids corporel
des souris. Toutefois, Tair et al. (2016) ont constaté un effet néfaste du chlorure d’aluminium
sur le poids corporel des rats mâles après injection intrapéritonéale de 50mg/kg durant 90 jours.

Cette légère diminution a été également constatée en générale entre les groupes
d’expérimentation durant la période thérapeutique. A l’exception du groupe contrôle traité avec
l’extrait de pulpes (C-EP) qui a enregistré une augmentation significative de la masse corporelle
comparativement au contrôle (C) et au témoin de la maladie (T-Alz). Ce qui pourrait s’expliquer
par l’apport nutritif des pulpes du fruit dattier (Benamara et al., 2017).

180
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre VI : Activité Neuroprotectrice

Concernant le volume de la solution consommée, les groupes modèles Alzheimer ont


enregistré des moyennes quasiment identiques en comparaison au contrôle (C). Cela signifie
que l’exposition au chlorure d’Aluminium (AlCl3) n’a pas affecté l’apport hydrique des souris.
Ces résultats ont été en discordance avec ceux mentionnés par Kowalczyk et al. (2004), qui
ont remarqué une diminution de la consommation d’eau et du poids corporel des animaux après
administration orale de la solution d’AlCl3-6H2O à 80mg/l pendant trois mois.

En revanche, la période thérapeutique a été caractérisée par une réduction significative de la


moyenne du volume de la consommation hydrique chez les groupes Alzheimer traités avec les
extraits aqueux de pulpes (Alz-EP), de noyaux de dattes (Alz-EN) et ceux des contrôles (C-EP,
C-EN) par rapport au groupe modèle Alzheimer (T-Alz). Ces résultats pourraient être expliqués
par l’apport en eau et en nutriment de nos extraits étudiés.

De nombreuses recherches ont affirmé des altérations neurocomportementales et


neurochimiques dues à l’exposition à l'Aluminium (Colomina et al., 2002 ;
Kumar et al., 2009). Le cerveau est considéré comme le plus vulnérable aux manifestations
toxiques de l'Al, et il est particulièrement sensible au stress oxydatif en raison de l'augmentation
des niveaux de radicaux libres et la diminution des niveaux d'antioxydants à la suite d'une
toxicité (Chaitanya et al., 2012 ; Giorgianni et al., 2014 ; Kumar et Gill, 2014).

La présente étude a été divisée en deux parties, la première représente une période
pré-thérapeutique, qui consiste en l’exposition chronique (45 jours) de la solution AlCl 3
combiné au D-galactose. La seconde, détermine la période thérapeutique, caractérisée par
l’administration intragastrique des extraits de pulpes et de noyaux de dattes, ainsi que le
donépézil durant les 45 jours suivants. Les tests de comportement neurologique et de mémoire
ont été réalisés après la fin de chaque période, afin d’évaluer les changements neurologiques
des souris dus à l’exposition AlCl3/D-gal, ainsi que l’effet neurothérapeutique de nos extraits
étudiés pour améliorer ces altérations.
L’épreuve de l’activité locomotrice a révélé une hypoactivité chez les groupes modèles
Alzheimer exposés à l’AlCl3 (100mg/kg) combiné au D-gal (200mg/kg) comparés au groupe
contrôle (C). Des observations similaires ont également été rapportées par Lal et al. (1993) ;
Rebai et Djebli, (2008) ; Biasotto et al. (2016), qui ont remarqué une réduction significative
de l'activité locomotrice après l'administration de l’Aluminium-D-gal. Par ailleurs,
Debbache-Benaida et al. (2018), ont retrouvé des résultats en désaccord avec ceux de notre
étude. Ils ont constaté que les souris exposées à l’AlCl3/D-gal n’ont pas développé de
perturbation de l’activité locomotrice.

181
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre VI : Activité Neuroprotectrice

Cette hypoactivité pourrait s’expliquer par la baisse de l’activité de l’acétylcholine et une


désorganisation des neurones de l’hippocampe chez les modèle Alzheimer
(Kumar et al., 2009). Amador et al. (2001) ont rapporté que l'aluminium interfère avec la
neurotransmission cholinergique. glutaminergique (Platte et al., 1994) et
gammaaminobutyrique (Cordeiro et al., 2003). Ceci confirme l'étude selon laquelle
l'exposition à l'aluminium provoque des déficits moteurs et une dégénérescence des neurones
moteurs (Shaw et Petrik, 2009).

Les résultats de l’activité locomotrice obtenus, après 45 jours de la période thérapeutique, ont
enregistré une hyperactivité chez les souris modèle Alzheimer (T-Alz) par rapport au contrôle
(C). Tandis que les souris Alzheimer traitées avec l’extrait aqueux de pulpes de dattes (Alz-EP)
ont apparu avoir pratiquement la même cadence comparée au contrôle (C). Des constatations
très rapprochées ont été observées au cours des travaux dirigés par Pujari et al. (2014) qui ont
travaillé avec l’extrait méthanolique du fruit dattier de P. dactylifera. L’amélioration des
performances locomotrices des souris Alzheimer après traitement a joué en faveur de la plante
démontrant ainsi une activité nootropique.

Les résultats du test de curiosité (Essai de trous) mesurants la capacité d’exploration


manifestée par les souris, ont démontré que les groupes modèles Alzheimer ont exprimé une
curiosité moins intense que le groupe contrôle (C). Ces résultats ont été en accord avec plusieurs
études ultérieures (Zerrouki et al., 2017 ; Debbache-Benaida et al., 2018). Cependant, des
résultats différents ont été indiqués par Rebai et Djebli, (2008), qui ont noté que les souris
modèles Alzheimer étaient plus exploratrices (curieuses et dynamiques) que les souris témoins.
Ces résultats suggèrent que les changements dans le comportement d'immersion de la tête dans
le test de la planche à trous peuvent refléter l'état anxiogène et/ou anxiolytique des animaux
(Takeda et al., 1998).Après la période thérapeutique, les résultats de cette épreuve révèlent une
curiosité légèrement améliorée chez les modèles Alzheimer traités avec les extraits de pulpes
(Alz-EP) et de noyaux de dattes (Alz-EN) par rapport au groupe témoin (T-Alz).

Le comportement anxieux des souris a été mesuré par les épreuves de compartiment
noir/blanc et le labyrinthe en croix surélevée. Les résultats ont indiqué chez les groupes modèles
Alzheimer une préférence pour le compartiment éclairé et une prise de risque en passant plus
de temps dans les bras non protégés comparativement au contrôle (C). Ces données ont été en
concordance avec différentes études précédentes (Rebai et Djebli, 2008 ;
Zerouki et al., 2016). L’exploitation d’un environnement anxiogène et dangereux pourrait
affirmer l’état oppressé des animaux (Rodgers et Johnson, 1995). Tandis que, d’autres

182
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre VI : Activité Neuroprotectrice

recherches ont rapporté des résultats opposés (Pan et al., 2008 ;


Debbache-Benaida et al., 2018).

En outre, après l’administration de l’extrait aqueux de noyaux de dattes, le groupe Alz-EN a


manifesté une préférence pour le compartiment obscur comparativement au témoin modèle
Alzheimer (T-Alz). Ces résultats sont expliqués par le rapport de Zimmer et al, (2016) qui
démontrent que les souris préfèrent les zones sombres lorsqu’elles sont présentent dans un
nouvel environnement.

En ce qui concerne le test de la croix surélevée, les résultats ont indiqué un temps de séjour
dans les bras protégés chez les souris Alzheimer traitées avec l’extrait aqueux de pulpes de
dattes (Alz-EP) pratiquement semblable aux souris du témoin modèle Alzheimer (T-Alz). Alors
que Subash et al, (2015) ont remarqué une amélioration du comportement après traitement
avec l’extrait acétonique de pulpes de dattes originaires d’Oman, chez des souris modèles
Alzheimer transgéniques. Cependant les souris Alzheimer traitées avec l’extrait aqueux de
noyaux de dattes (Alz-EN) ont séjourné dans le bras protégé avec un temps comparable à celui
passé par le contrôle (C).

Lors de l’épreuve de la natation forcée, les résultats ont montré une augmentation du
temps d'immobilité chez les groupes modèles Alzheimer traités avec l’extrait de pulpes (Alz-
EP) et de noyaux (Alz-EN) de dattes, ainsi qu’avec le donépézil (Alz-STD) comparativement
au groupe témoin du modèle Alzheimer (T-Alz). Ces résultats ont été en accord avec le principe
du test selon Castagné et al. (2009), qui stipule que la validité de ce test découle du fait que le
stress physique ou psychologique administré avant le test pousse les animaux à abandonner plus
tôt et que le traitement avec un médicament antidépresseur augmente le temps que l'animal
passe dans ses tentatives d'évasion. Le test de Persolt est un test comportemental commun pour
évaluer la dépression dans laquelle les animaux ont abandonné l'espoir de s'échapper et la
dépression reste controversée (Porsolt et al., 1978 ; Gardier et Bourin, 2001).

L'exposition de l’AlCl3 combiné au D-Galactose perturbe nettement la mémoire et les


fonctions cognitives, et provoque par la suite des degrés similaires d'altération de la mémoire
de référence et de la mémoire de travail dans le test du labyrinthe de Morris (Yang et al., 2014).
Cela suggère un effet néfaste de l’aluminium sur la mémoire en raison de la réduction de la
capacité fonctionnelle de la neurotransmission comme cela a été suggéré précédemment
(AbuTaweel et al., 2012).

183
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre VI : Activité Neuroprotectrice

Sur la base de ces notions scientifiques, deux tests ont été retenus : Labyrinthe radiaire à
8 bras et la piscine de Morris, pour explorer l’altération des capacités d’apprentissage et de
mémoire après l’exposition à l’AlCl3/D-gal durant 45 jours, puis l’éventuelle
protection/amélioration de ces deux paramètres après traitement avec les extraits de pulpes et
de noyaux de dattes. La performance de ces tests dépend de plusieurs éléments, allant de
l'attention, l'apprentissage et la mémoire visuo-spatiale (Vandam et al., 2005).

L'hippocampe joue un rôle central dans la consolidation de la mémoire, un processus qui permet
de convertir la mémoire à court terme en une mémoire durable stockée dans le cortex du cerveau
des mammifères (Wittenberg et Tsien, 2002).

Lors de cette étude, la mémoire et les capacités d'apprentissage des souris ont été
considérablement altérées après l’exposition au chlorure d’aluminium combiné au D-galactose
pendant 45 jours dans les deux tests de mémoire utilisées (Labyrinthe à 8 bras et piscine de
Morris). Ces résultats ont clairement évoqué l’effet toxique de l’AlCl3/D-gal, qui en
conséquence, conduit à des déficits d'apprentissage et de mémoire (Yang et al., 2014).

L’évaluation de la mémoire spatiale de travail (MST) à travers le labyrinthe radiaire à 8


bras, a révélé une réduction significative du nombre d’erreurs chez les groupes modèles
Alzheimer traités avec les extraits aqueux de pulpe (Alz-EP) et de noyaux de dattes (Alz-EN),
ainsi que le donépézil (Alz-STD) en comparaison avec le groupe témoin du modèle Alzheimer
(T-ALz). De même pour le test de la mémoire spatiale de référence conditionnée (MSR), durant
lequel, les groupes Alzheimer traités (Alz-EP, Alz-EN, Alz-STD) ont passé un temps
significativement diminué par rapport au témoin de la maladie (T-Alz). Quant au test de
distinction de position, il a montré une légère diminution du score de visites des bras appâtés
chez le groupe Alzheimer traité avec l’extrait de noyaux de dattes (Alz-EN) par rapport au
témoin (T-Alz).

Malgré des décennies de recherche, les mécanismes neuronaux de la mémoire de travail


spatiale restent mal compris. Bien que l'on sache que l'hippocampe dorsal est essentiel au
comportement guidé par la mémoire, des preuves expérimentales suggèrent que la mémoire
spatiale de travail dépend non seulement de l'hippocampe lui-même, mais aussi du circuit
composé de l'hippocampe et du cortex préfrontal médian (Griffin, 2015). Cependant,
l’altération de la mémoire spatiale est la conséquence de la neurodégénérescence et de la
modification du cortex cérébral, du cervelet, et l’hippocampe en raison d'un niveau élevé de
stress oxydatif induit dans le modèle d’Alzheimer (Thangarajan et al., 2014).
Une perturbation des fonctions de l'hippocampe produit un déficit dans le processus
184
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre VI : Activité Neuroprotectrice

d'apprentissage et d'acquisition dans la mémoire à court terme. Ces changements sont le résultat
de dégénérescence des neurones chez le modèle Alzheimer (Zerrouki et al., 2021).

L'apprentissage a été également exploré par le test de Morris qui étudie la capacité d'un
animal à apprendre une route spatiale pour trouver une plate-forme cachée dans une piscine,
après une phase d'entraînement. Sur le site général, la cognition comprend au moins trois
processus primaires : l'acquisition, la consolidation et la rétention. Ce test représente une tâche
de mémoire dépendant de l'hippocampe qui a été utilisée pour évaluer les déficits cognitifs dans
le cerveau altéré.
Au cours des épreuves de la mémoire spatiale de travail (MST) et de la mémoire spatiale de
référence conditionnée (MSR) du test de la piscine de Morris, les résultats ont montré que les
capacités d'apprentissage et de mémoire ont été altérées chez le groupe témoin du modèle
Alzheimer (T-Alz). Ce dernier a enregistré des durées significativement longues pour atteindre
la plateforme visible (MST) et invisible (MSR) au cours les 4 jours d’apprentissage et le 5 ème
jour du test. En revanche les groupes modèle Alzheimer traités avec les extrait de pulpes
(Alz-EP) et de noyaux de dattes (Alz-EN) ainsi que le donépézil (Alz-STD) ont révélé une
amélioration et une restauration significatives de l’apprentissage et de la mémoire. Ces résultats
ont été en concordance avec ceux rapportés par Pujari et al. (2014) et Subash et al. (2015),

Les caractéristiques neuropathologiques de la maladie d’Alzheimer (MA) comprennent


la présence de dépôts extracellulaires des plaques amyloïdes (PA) et la formation intracellulaire
d'enchevêtrements neurofibrillaires (ENF) dans le cerveau, ainsi qu'un dysfonctionnement
synaptique caractérisé sur le plan neurochimique par une diminution constante de la
neurotransmission cholinergique et une perte importante de cellules neuronales
(Blennow et al., 2006). Ces lésions contiennent un excès de la protéine tau hyperphosphorylée
et une surabondance de glie réactive dans le cerveau de la MA (Thangavel et al., 2012).

L'examen microscopique de la région corticale et de l’hippocampe par coloration H&E a


révélé chez le témoin du modèle Alzheimer (T-Alz) des anomalies histopathologiques
marquées provoquées certainement par l’exposition à l’Aluminium combiné au D-gal. Ces
altérations ont été caractérisées notamment par des dépôts de plaques amyloïdes, des cellules
pycnotiques, des enchevêtrements neurofibrillaires et des dégénérescences granulovacuolaires.
Ces résultats ont été en corrélation avec ceux affirmés par de nombreuses études
(Tair et al., 2016 ; Xing et al., 2018 ; Chiroma et al., 2019 ; Zerrouki et al., 2021). Par
conséquent, ces altérations ont été associées à des troubles de l'apprentissage et de la mémoire
(Brodal, 2003). D'autres recherches ont signalé que les cellules vacuolées sont une

185
Etude expérimentale Axe II : Activités Biologiques
Chapitre VI : Activité Neuroprotectrice

caractéristique marquante à la fois dans le parenchyme cérébral vieillissant et exposé à


l'aluminium, et peuvent être considérées comme les stades initiaux de la mort des cellules qui
produisent un aspect gonflé avec des limites indistinctes (Ponsar et al., 1993 ;
Struys-Ponsar et al., 1994).
Par ailleurs, ces altérations ont été minimisées chez les groupes modèles Alzheimer traités avec
les extraits de pulpes (Alz-EP) et de noyaux de dattes (Alz-EN) ainsi que le donépézil
(Alz-STD), qui ont présenté un aspect régulier avec la présence de légères lésions notamment,
les cellules vacuolées, les dégénéréscences granulovacuolaires ainsi que les noyaux
pycnotiques. Ces résultats ont été en concordance avec ceux apportés par Pujari et al., 2011,
qui ont observé d’importante atténuation des lésions neuronales après administration de l’extrait
méthanolique de datte à 100 et 300mg/kg.

A cet égard, les dattes se sont révélées être une source prometteuse de substances
phytochimiques présentant un large éventail d’avantages pour la santé. D’après nos résultats
précédents, les extraits de pulpes et de noyaux de dattes possèdent une forte activité
antioxydante probablement liée à leur contenu phénolique. L'acide férulique est une molécule
naturelle abondamment présente dans les pulpes de dattes. Il possède des activités
antioxydantes (Graf, 1992 ; Scott et al., 1993) et des activités anti-inflammatoires
(Ozaki, 1993). Des rapports antérieurs ont montré que l'administration à long terme
d'acide férulique protège contre les troubles de l'apprentissage et de la mémoire induits par
l'Aβ (1-42) administré par voie intracérébroventriculaire, et inhibe l'activation des astrocytes et
des microglies (Kim et al., 2004 ; Cho et al., 2005) chez la souris. Outre les effets protecteurs
de l'acide férulique, Ban et al. (2007) a également démontré l'effet neuroprotecteur de l'acide
protocatéchuique, un autre important constituant polyphénolique majoritaire dans les noyaux
de dattes, contre la toxicité induite par l'Aβ in vitro. Un autre rapport (Huang et al., 2013) a
montré les effets protecteurs de l'acide caféique, contenu dans les noyaux de dattes, contre la
neurotoxicité induite par l'acroléine dans des cellules hippocampiques de souris.

Dans la présente étude, les extraits aqueux de pulpes et de noyaux de dattes ont présenté une
neuroprotection et une activité nootropic significative contre le stress oxydatif, les dommages
neuronaux et les troubles de l'apprentissage spatial et de la mémoire induits par l’AlCl3/D-
galactose. Le rôle neurothérapeutique pourrait être attribué aux composés polyphénoliques tels
que les flavonoïdes, les tanins et les acides phénoliques. Ces résultats suggèrent un rôle
prometteur de P. dactylifera dans la maladie d'Alzheimer, les démences séniles et les troubles
de la mémoire liés à l'âge.

186
Conclusion & perspectives

Conclusion & perspectives


Les plantes médicinales représentent une source renouvelable et inestimable en raison de leurs
contenances diversifiées en substances biologiquement actives. D’où l’orientation médicale
vers la phytothérapie comme alternative de choix pour la recherche de nouvelles molécules
contre différentes pathologies.

L’évaluation in vivo des activités biologiques à savoir ; antioxydante, antiinflammatoire,


antidiabétique, antiulcéreuse et neuroprotectrice des extraits de pulpes et de noyaux de dattes
(P. dactylifera L.) de la variété Deglet Nour, a suscité l’intérêt principale de notre étude. Afin
de déterminer ces effets thérapeutiques, il a été nécessaire d’établir la composition
phytochimique de ces deux produits naturels.

Les résultats de l’analyse phytochimique réalisée, ont révélé la présence de divers métabolites
secondaires dans les deux extraits de pulpes et de noyaux de dattes. Cependant l’extrait de
noyaux (EN) a indiqué une richesse en composés phénoliques (phénols totaux, flavonoïdes,
tanins condensés et hydrolysables). L’analyse par HPLC-UV a révélé la présence de 13 et 11
acides phénols et flavonoïdes dans les extraits éthanoliques de pulpe et de noyaux de dattes
respectivement, avec des concentrations nettement plus élevées dans l’extrait de noyaux de
dattes (EN). En revanche les teneurs en glucose, fructose et saccharose mesurées par HPLC-
RID ont été plus importantes dans l’extrait de pulpes de dattes (EP).

L’évaluation de l’activité antioxydante in vitro établie par les mesures de captage de radicaux
libres DPPH et le pouvoir antioxydant ferrique réducteur (FRAP) a montré un effet
antiradicalaire et un pouvoir de réduction très élevé de l’extrait éthanolique de noyaux de dattes.
Cette propriété est probablement liée à la teneur des noyaux de dattes en composés phénoliques,
de plus cette théorie a été fortement soutenue par la démonstration de la forte corrélation entre
ces substances actives et le pouvoir antioxydant.

Les résultats obtenus de l’évaluation in vitro de la capacité antioxydante des extraits de pulpes
et de noyaux de dattes ont été complétés et confirmés par une étude in vivo. En effet, les extraits
EP et EN ont remarquablement protégé le foie et les reins contre les dommages induits par le
HgCl2 en inhibant probablement la formation de radicaux libres causant le stress oxydant.
Ces manifestations histologiques ont été bien élucidées par le rétablissement fonctionnel des
reins, caractérisé par la diminution significative des taux sériques de l’urée et la créatinine chez
les groupes de rats traités avec les extraits aqueux de pulpes et de noyaux de dattes.

187
Conclusion & perspectives

Les résultats de l’évaluation in vivo de l’activité antiinflammatoire ont évoqué une forte
contribution des extraits aqueux de pulpes et de noyaux de datte à la réduction considérable de
l'œdème de la patte généré par l’agent phlogistique (carragénine) par les mesures des %AUG
et %INH. Néanmoins cette inhibition de l’inflammation a été largement constatée par l’étude
microscopique chez les souris traitées avec l’extrait de noyaux de dattes (EN). De ce faite,
l’effet antiinflammatoire attribué à ce dernier, serait expliqué probablement par les
concentrations élevées des composés phénoliques qu’il contient.

Le potentiel antidiabétique a été également déterminé lors de notre étude. Il a été constaté que
l’administration des extraits aqueux de pulpes et de noyaux de dattes a atténué significativement
l’hyperglycémie chez les rats diabétiques. Cette observation a été fortement soutenue par la
régression des lésions provoquées par la streptozotocine (STZ) au niveau des ilots de
Langerhans chez ces animaux. Cette activité anti-hyperglycémiante des pulpes et noyaux de
dattes pourrait être expliquée par plusieurs hypothèses, notamment ; la stimulation de la
sécrétion endocrine d'insuline à partir des cellules pancréatiques restantes, ou bien l'activation
de la régénération ou de la prolifération des cellules β en améliorant la production de l'insuline.

L’effet gastroprotecteur des extraits de dattes a été amplement objectivé. En effet, une nette
amélioration des lésions gastriques a été observée chez les rats traités avec les extraits de pulpes
et de noyaux de dattes sur le plant macroscopique et microscopique du tissu gastrique. D’après
les résultats obtenus, les extraits de dattes en particulier l’extrait de noyaux de dattes (EN) ont
révélé leur capacité à réduire les lésions ulcéreuses induites par la solution ulcérogène
(HCl/Ethanol). Il semblerait évident que le mécanisme de l'action gastroprotectrice se fasse par
une action antioxydante, et cela par la contribution des substances bioactives tels que les
composés phénoliques.

Les résultats de l’évaluation de l’activité anti-Alzheimer ont indiqué que les extraits de pulpes
et de noyaux de dattes ont permis de procurer un avantage thérapeutique contre la progression
de la maladie d'Alzheimer, en améliorant les capacités d’apprentissage et de la mémoire. De
plus, l’atténuation des lésions cérébrales a été assez évidente à l’histologie après le traitement
avec les extraits EP et EN. Parmi les hypothèses du mécanisme d’action de la neurothérapie qui
pourraient être retenues, seraient la potentialité probable d'activation du système cholinergique
et/ou leur capacité à piéger les radicaux libres, ce qui pourrait offrir une neuroprotection et une
action nootropique dans la prévention ou la prise en charge de l’Alzheimer.

A la lumière de ce qui précède, les extraits de pulpes et de noyaux de dattes, en tant que produits
naturels, ont présenté un contenu phénolique élevé et une puissante activité antioxydante, en
188
Conclusion & perspectives

particulier l’extrait EN, obtenue par des essais de piégeage des radicaux libres et de pouvoir
réducteur. L’éventuelle utilisation de pulpes et de noyaux de dattes dans le domaine médical
comme antiinflammatoire, antidiabétique, antiulcéreux et neuroprotecteur sera probablement
relié à leurs propriétés antioxydantes conférés par leurs composants bioactifs, notamment les
polyphénols.

En perspective, l'isolement et la caractérisation de ces extraits naturels du fruit dattier


(P. dactylifera L.), devraient être explorés afin d'identifier leur composition complète et le(s)
principe(s) actif(s) responsable(s) de leur bioactivité, ainsi que le mécanisme d’action par lequel
il (s) procède(ent), afin d'être introduits comme candidats potentiels pour le développement de
médicaments, ou bien utilisés dans les processus de formulation pharmaceutique.

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228
Annexes

Annexes A : compositions phytochimique

 Figure 1 : Chromatogramme des standards phénoliques

1-Acide gallique, 2-Acide Protocatechuique, 3-Acide p-OH Benzoique, 4-Catéchine, 5-Acide


Caffeique, 6-Acide Syringique, 7-Epicatéchine, 8-Acide p-Coumarique, 9-acide Férulique,
10-Rutine, 11-Myricetine, 12-Resveratrole, 13-Daidzeine, 14-Luteoline, 15-Acide
t-Cinnamique, 16-Hesperetine, 17-Chrysine, 18-Pinocembrine, 19-CAPE.

Annexes B : Evaluation de l’activité antioxydante

 Tableau 1 : Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes (EP) sur de la protéine C-réactive
(CRP). Groupe contrôle (C), témoin du stress oxydatif (T-Hg), groupes traités avec l’extrait
aqueux de pulpes de dattes (EP) : Hg-EPD1 (150mg/kg), Hg-EPD2 (300mg/kg), Groupe traité
avec l’acide ascorbique à 50mg/kg (Hg-STD). Les valeurs ont été représentées par les
moyennes ± SD pour chaque groupe (n=5).

CRP (μg/ml)
C 3,645 ± 1,68
T-Hg 9,805 ± 2,07
Hg-EPD1 3,65 ± 1,86
Hg-EPD2 4,358 ± 3,52
Hg-STD 7,383 ± 0,72
Annexes

 Tableau 2 : Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes (EN) sur de la protéine C-


réactive (CRP). Groupe contrôle (C), témoin du stress oxydatif (T-Hg), groupes traités avec
l’extrait aqueux de noyaux de dattes (EN) : Hg-END1 (150mg/kg), Hg-END2 (300mg/kg),
Groupe traité avec l’acide ascorbique à 50mg/kg (Hg-STD). Les valeurs ont été représentées
par les moyennes ± SD pour chaque groupe (n=5).

CRP (μg/ml)
C 3,645 ± 1,68
T-Hg 9,805 ± 2,07
Hg-END1 4,49 ± 2,014113
Hg-END2 3,622 ± 1,824067
Hg-STD 7,383 ±0,72

 Tableau 3 : Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes (EP) sur le taux sérique de
glutamate-oxaloacetate-transaminase (TGO), glutamate-pyruvate transaminase (TGP). Groupe
contrôle (C), témoin du stress oxydatif (T-Hg), groupes traités avec l’extrait aqueux de pulpes
de dattes (EP) : Hg-EPD1 (150mg/kg), Hg-EPD2 (300mg/kg), Groupe traité avec l’acide
ascorbique à 50mg/kg (Hg-STD). Les valeurs ont été représentées par les moyennes ± SD pour
chaque groupe (n=5).

TGO UI/L TGP UI/L


C 113,2 ± 8,70 71,2 ± 6,06
T-Hg 225,25 ± 22,93 53,75 ± 13,40
Hg-EPD1 175,333 ± 20,62 57,25 ± 2,27
Hg-EPD2 209,5 ± 10,35 63,6 ± 6,98
Hg-STD 214 ± 8,60 67,2 ± 13,22

 Tableau 4 : Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes (EN) sur le taux sérique de
glutamate-oxaloacetate-transaminase (TGO), glutamate-pyruvate transaminase (TGP). Groupe
contrôle (C), témoin du stress oxydatif (T-Hg), groupes traités avec l’extrait aqueux de noyaux
de dattes (EN) : Hg-END1 (150mg/kg), Hg-END2 (300mg/kg), Groupe traité avec l’acide
ascorbique à 50mg/kg (Hg-STD). Les valeurs ont été représentées par les moyennes ± SD pour
chaque groupe (n=5).

TGO (UI/L) TGP (UI/L)


C 113,2 ± 8,70 71,2 ± 6,06
T-Hg 225,25 ± 22,93 53,75 ± 13,40
Hg-END1 170,25 ± 10,40 65 ± 6,12
Hg-END2 206,667 ± 6,41 61,5 ± 7,83
Hg-STD 214 ± 8,60 67,2 ± 13,22
Annexes

 Tableau 5 : Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes (EP) sur le taux sérique de
l’urée et la créatinine. Groupe contrôle (C), témoin du stress oxydatif (T-Hg), groupes traités
avec l’extrait aqueux de pulpes de dattes (EP) : Hg-EPD1 (150mg/kg), Hg-EPD2 (300mg/kg),
Groupe traité avec l’acide ascorbique à 50mg/kg (Hg-STD). Les valeurs ont été représentées
par les moyennes ± SD pour chaque groupe (n=5).

Urée (mg/dl) Créatinine (mg/L)


C 50,5 ± 7,08 5,785 ± 0,41
T-Hg 122 ± 2,74 20,54 ± 3,46
Hg-EPD1 34,5 ± 5,68 6,44 ± 0,75
Hg-EPD2 53 ±13,55 8,118 ± 2,069
Hg-STD 42,667 ± 4,08 8,11 ± 1,45

 Tableau 6 : Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes (EN) sur le taux sérique de
l’urée et la créatinine. Groupe contrôle (C), témoin du stress oxydatif (T-Hg), groupes traités
avec l’extrait aqueux de noyaux de dattes (EN) : Hg-END1 (150mg/kg), Hg-END2 (300mg/kg),
Groupe traité avec l’acide ascorbique à 50mg/kg (Hg-STD). Les valeurs ont été représentées
par les moyennes ± SD pour chaque groupe (n=5).

Urée (mg/dl) Créatinine (mg/L)


C 50,5 ± 7,08 5,785 ± 0,41
T-Hg 122 ± 2,74 20,54 ± 3,46
Hg-END1 44,333 ± 5,89 7,483 ± 1,55
Hg-END2 70 ± 3,94 10,675 ± 1,54
Hg-STD 42,667 ± 4,08 8,11 ± 1,45
Annexes

Annexes C : Evaluation de l’activité anti-inflammatoire

 Tableau 7 : Pourcentage d'augmentation de l’œdème de la patte (%AUG) durant les six


heures qui ont suivi l’induction de l’inflammation. Groupe témoin (TI), Groupes traités avec
l’extrait aqueux de pulpes de dattes (EP) : EPD1 (100mg/kg), EPD2 (200mg/kg), EPD3
(300mg/kg). Groupe traité avec le Diclofénac à 50mg/kg (STD). Les valeurs ont été
représentées par les moyennes ± SD pour chaque groupe (n=5).
1H 2H 3H 4H 5H 6H

TI 104,02±5,10 103,22±6,69 86,64±4,97 72,38±6,18 49,49±4,94 29,99±7,78

STD 98,71±10,41 80,91±11,70 56,08±8,33 45,55±6,33 26,73±3,88 10,21±3,05

EPD1 94,01±7,16 80,90±8,41 55,39±7,73 27,54±3,01 10,45±4,19 3,05±3,19

EPD2 90,92±14,44 76,22±22,20 46,68±24,22 26,22±13,55 10,90±5,85 1,66±3,36

EPD3 92,37±7,31 75,19±12,21 52,64±13,49 42,64±21,12 17,57±11,06 4,93±3,64

 Tableau 8 : Pourcentage d'inhibition de l’œdème de la patte (%INH) durant les six


heures qui ont suivi l’induction de l’inflammation. Groupes traités avec l’extrait aqueux de
pulpes de dattes (EP) : EPD1 (100mg/kg), EPD2 (200mg/kg), EPD3 (300mg/kg). Groupe traité
avec le Diclofénac à 50mg/kg (STD). Les valeurs ont été représentées par les moyennes ± SD
pour chaque groupe (n=5).
1H 2H 3H 4H 5H 6H

STD 5,10±10,01 21,62±11,34 35,28±9,62 37,06±8,75 45,99±7,84 65,94±10,16

EPD1 9,03±7,81 21,08±9,29 35,50±10,20 61,40±4,59 78,18±9,60 87,29±10,40

EPD2 12,59±13,88 26,16±21,50 46,12±27,95 63,77±18,73 77,98±11,82 94,47±11,19

EPD3 11,20±7,02 27,16±11,83 39,25±15,56 41,08±29,18 62,09±22,35 83,56±12,15


Annexes

 Tableau 9 : Pourcentage d'augmentation de l’œdème de la patte (%AUG) durant les six


heures qui ont suivi l’induction de l’inflammation. Groupe témoin (TI), Groupes traités avec
l’extrait aqueux de noyaux de dattes (EN) : END1 (100mg/kg), END2 (200mg/kg), END3
(300mg/kg). Groupe traité avec le Diclofénac à 50mg/kg (STD). Les valeurs ont été
représentées par les moyennes ± SD pour chaque groupe (n=5).
1H 2H 3H 4H 5H 6H

TI 104,02±5,10 103,22±6,69 86,64±4,97 72,38±6,18 49,49±4,94 29,99±7,78

STD 98,71±10,41 80,91±11,70 56,08±8,33 45,55±6,33 26,73±3,88 10,21±3,05

END1 76,60±9,07 52,68±3,56 42,73±3,21 23,01±6,12 6,23±5,28 1,81±3,34

END2 96,27±12,30 73,19±14,23 52,36±16,47 32,80±10,69 14,75±11,02 0,95±2,13

END3 83,58±12,11 66,06±14,69 51,79±16,64 29,56±14,81 13,46±7,03 2,10±2,34

 Tableau 10 : Pourcentage d'inhibition de l’œdème de la patte (%INH) durant les six


heures qui ont suivi l’induction de l’inflammation. Groupes traités avec l’extrait aqueux de
noyaux de dattes (EN) : END1 (100mg/kg), END2 (200mg/kg), END3 (300mg/kg). Groupe
traité avec le Diclofénac à 50mg/kg (STD). Les valeurs ont été représentées par les moyennes
± SD pour chaque groupe (n=5).
1H 2H 3H 4H 5H 6H

STD 5,10±10,01 21,62±11,34 35,28±9,62 37,06±8,75 45,99±7,84 65,94±10,16

END1 26,36±8,72 48,97±3,45 50,68±3,71 68,21±8,45 87,42±10,67 93,97±11,14

END2 7,45±11,82 29,09±13,79 39,57±19,01 54,68±14,77 70,20±22,26 96,82±7,10

END3 19,65±11,64 36,00±14,23 40,22±19,21 59,16±20,46 72,80±14,21 93,01±7,81


Annexes

Annexes D : Evaluation de l’activité antidiabétique

 Tableau 11 : Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes (EP) sur le poids corporel
chez les rats diabétiques induit par la streptozotocine. Groupe contrôle (C), témoin diabétique
(TD), groupe diabétique traité avec l’extrait aqueux de pulpes de dattes (EP) : D-EPD1
(150mg/kg), D-EPD2 (300mg/kg), Groupe diabétique traité avec le glibenclamide à 5mg/kg
(D-STD). Les valeurs ont été représentées par les moyennes ± SD pour chaque groupe (n=7).
J72H S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8

C 211,29± 222,57± 241,57± 253,43± 261,43± 270,71± 287,43± 298,17± 301,67±


11,60 8,06 8,96 10,06 11,69 13,23 15,99 16,70 15,82

TD 236,33± 219,17± 195,83± 180,60± 177,20± 179,80± 179,60± 166,00± 174,00±


4,97 13,44 21,46 17,59 18,93 16,41 18,20 11,83 13,09

D- 203,50± 186,17± 174,40± 159,40± 158,80± 158,40± 160,20± 168,00± 175,25±


EPD1 11,81 12,72 21,92 26,60 27,03 30,45 34,52 29,81 29,36

D- 209,00± 195,50± 170,40± 166,25± 164,25± 170,00± 169,50± 163,75± 176,00±


EPD2 12,43 20,80 22,88 23,99 23,87 26,94 23,19 26,16 27,68

D-STD 212,00± 207,25± 189,25± 184,75± 189,50± 200,75± 202,75± 177,33± 188,67±
21,21 26,03 35,59 31,95 40,12 42,87 48,00 31,53 34,31

 Tableau 12 : Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes (EN) sur le poids corporel
chez les rats diabétiques induit par la streptozotocine. Groupe contrôle (C), témoin diabétique
(TD), groupe diabétique traité avec l’extrait aqueux de noyaux de dattes (EN) : D-END1
(150mg/kg), D-END2 (300mg/kg), groupe diabétique traité avec le glibenclamide à 5mg/kg
(D-STD). Les valeurs ont été représentées par les moyennes ± SD pour chaque groupe (n=7).
J72H S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8

C 211,29± 222,57± 241,57± 253,43± 261,43± 270,71± 287,43± 298,17± 301,67±


11,60 8,06 8,96 10,06 11,69 13,23 15,99 16,70 15,82

TD 236,33± 219,17± 195,83± 180,60± 177,20± 179,80± 179,60± 166,00± 174,00±


4,97 13,44 21,46 17,59 18,93 16,41 18,20 11,83 13,09

D- 202,67± 194,00± 177,40± 165,00± 165,00± 166,80± 171,00± 171,00± 179,20±


END1 17,67 16,72 18,49 25,91 22,59 25,47 25,97 25,76 31,52

D- 201,17± 192,60± 175,40± 155,60± 153,00± 155,25± 157,25± 154,00± 169,33±


END2 12,92 9,63 13,46 15,50 14,65 19,94 24,54 27,14 35,23

D-STD 212,00± 207,25± 189,25± 184,75± 189,50± 200,75± 202,75± 177,33± 188,67±
21,21 26,03 35,59 31,95 40,12 42,87 48,00 31,53 34,31
Annexes

 Tableau 13 : Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes (EP) sur la consommation d’eau
chez les rats diabétique induit par la STZ durant les trois périodes d’expérimentation. Groupe
contrôle (C), témoin diabétique (TD), groupe diabétique traité avec l’extrait aqueux de pulpes
de dattes (EP) : D-EPD1 (150mg/kg), D-EPD2 (300mg/kg), Groupe diabétique traité avec le
glibenclamide à 5mg/kg (D-STD). Les valeurs ont été représentées par les moyennes ± SD
pour chaque groupe (n=7).
Avant traitement Durant traitement Après traitement
C 182,45± 1,84 171,46± 15,06 213,93± 10,61

TD 656,41± 25,68 743,89± 34,81 875,43± 7,48

D-EPD1 598,02± 10,93 692,46± 40,81 840,50± 26,77

D-EPD2 680,30± 63,01 774,25± 45,17 846,36± 27,98

D-STD 691,07± 41,11 732,36± 42,56 778,14± 3,64

 Tableau 14: Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes (EN) sur la consommation
d’eau chez les rats diabétique induit par la STZ durant les trois périodes d’expérimentation.
Groupe contrôle (C), témoin diabétique (TD), groupe diabétique traité avec l’extrait aqueux de
noyaux de dattes (EN) : D-END1 (150mg/kg), D-END2 (300mg/kg), groupe diabétique traité
avec le glibenclamide à 5mg/kg (D-STD). Les valeurs ont été représentées par les moyennes ±
SD pour chaque groupe (n=7).
Avant traitement Durant traitement Après traitement
C 182,45± 1,84 171,46± 15,06 213,93± 10,61
TD 656,41± 25,68 743,89± 34,81 875,43± 7,48
D-END1 718,14± 10,10 742,04± 21,42 816,71± 39,40
D-END2 675,86± 52,12 750,68± 16,92 808,43± 13,33
D-STD 691,07± 41,11 732,36± 42,56 778,14± 3,64
 Tableau 15 : (A) Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes (EP) sur la glycémie à jeun
(mg/dl) durant l’expérimentation (8semaines). Groupe contrôle (C), témoin diabétique (TD),
groupe diabétique traité avec l’extrait aqueux de pulpes de dattes (EP) : D-EPD1 (150mg/kg),
D-EPD2 (300mg/kg), groupe diabétique traité avec le glibenclamide à 5mg/kg (D-STD). Les
valeurs ont été représentées par les moyennes ± SD pour chaque groupe (n=7).
Avant Avant Durant Après
induction du traitement traitement traitement
diabète
C 127,86 126,10 ± 10,02 129,89±10,26 133,67±6,47
TD 125,17 411,56± 149,81 397,45±106,76 426,13±102,36
D-EPD1 118,83 368,53±138,7 278,15±99,1 306,85±119,17
D-EPD2 115,67 393,66± 136,9 365,19± 92,1 384,63± 102,23
D-STD 120,75 382,08± 117,43 338,31± 106,2 457,00± 77,7
Annexes

 Tableau 16: (B) Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes (EP) sur la glycémie
plasmatique à jeun (mg/dl) après 8 semaines d’expérimentation. Groupe contrôle (C), témoin
diabétique (TD), groupe diabétique traité avec l’extrait aqueux de pulpes de dattes (EP) :
D-EPD1 (150mg/kg), D-EPD2 (300mg/kg), groupe diabétique traité avec le glibenclamide à
5mg/kg (D-STD). Les valeurs ont été représentées par les moyennes ± SD pour chaque groupe
(n=7).

Glycémie plasmatique
(mg/dl)
C 240 ± 37
TD 515 ± 19
D-EPD1 375 ± 6
D-EPD2 384 ± 85
D-STD 551,5 ±12,5

 Tableau 17 : (A) Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes (EN) sur la glycémie à
jeun (mg/dl) durant l’expérimentation (8semaines). Groupe contrôle (C), témoin diabétique
(TD), groupe diabétique traité avec l’extrait aqueux de noyaux de dattes (EN) : D-END1
(150mg/kg), D-END2 (300mg/kg), groupe diabétique traité avec le glibenclamide à 5mg/kg
(D-STD). Les valeurs ont été représentées par les moyennes ± SD pour chaque groupe (n=7).
Avant Avant Durant Après
induction du traitement traitement traitement
diabète
C 127,86 126,10 ± 10,02 129,89±10,26 133,67±6,47

TD 125,17 411,56± 149,81 397,45±106,76 426,13±102,36

D-END1 115,83 406,06± 140,04 291,90±76,12 366,92±132,76

D-END2 114,50 375,38± 68,26 302,25± 72,13 413,96± 144,8

D-STD 120,75 382,08± 117,43 338,31± 106,2 457,00± 77,7

 Tableau 18 : (B) Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes (EN) sur la glycémie
plasmatique (mg/dl) après 8 semaines d’expérimentation. Groupe contrôle (C), témoin
diabétique (TD), groupe diabétique traité avec l’extrait aqueux de noyaux de dattes (EN) :
D-END1 (150mg/kg), D-END2 (300mg/kg), groupe diabétique traité avec le glibenclamide à
5mg/kg (D-STD). Les valeurs ont été représentées par les moyennes ± SD pour chaque groupe
(n=7).
Glycémie plasmatique (mg/dl)
C 240 ± 37
TD 515 ± 19
D-END1 245,5 ± 89,5
D-END2 452,66 ± 148,37
D-STD 551,5 ±12,5
Annexes

 Tableau 19 : Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes (EP) sur les taux de :
cholestérol total (CT), triglycérides (TG), lipoprotéines de haute densité (HDL) et lipoprotéines
de basse densité (LDL) sériques chez des rats diabétiques induits par le STZ. Groupe contrôle
(C), témoin diabétique (TD), groupe diabétique traité avec l’extrait aqueux de pulpes de dattes
(EP) : D-EPD1 (150mg/kg), D-EPD2 (300mg/kg), groupe diabétique traité avec le
glibenclamide à 5mg/kg (D-STD). Les valeurs ont été représentées par les moyennes ± SD pour
chaque groupe (n=7).
Groups TC TG C-HDL C-LDL

C 51,33 ± 4,04 45,33 ± 11,68 19,67 ± 0,58 23± 1,73

TD 70,5 ± 9,5 43,5 ± 16,5 27 ± 5,2 34,5 ± 3,5

D-EPD1 49,5 ± 4,5 41,5 ± 3,5 23 ± 3 18 ±1

D-EPD2 47,67 ± 8,14 43 ±11,14 22,33 ± 8,08 17 ± 7,81

D-STD 60 ±5,57 52 ± 9,54 25,67 ± 2,08 23,67 ± 5,13

 Tableau 20 : Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes (EN) sur les taux de :
cholestérol total (CT), triglycérides (TG), lipoprotéines de haute densité (HDL) et lipoprotéines
de basse densité (LDL) sériques chez des rats diabétiques induits par le STZ. Groupe contrôle
(C), témoin diabétique (TD), groupe diabétique traité avec l’extrait aqueux de noyaux de dattes
(EN) : D-END1 (150mg/kg), D-END2 (300mg/kg), groupe diabétique traité avec le
glibenclamide à 5mg/kg (D-STD). Les valeurs ont été représentées par les moyennes ± SD
pour chaque groupe (n=7).

Groups TC TG C-HDL C-LDL

C 51,33 ± 4,04 45,33 ± 11,68 19,67 ± 0,58 23± 1,73

TD 70,5 ± 9,5 43,5 ± 16,5 27 ± 5,2 34,5 ± 3,5

D-END1 59,67± 15,31 45,67± 2,31 20,67 ± 9,02 29,33 ±9,50

D-END2 50,00± 19,97 31,00 ±19,00 22,00± 12,12 17,67 ± 0,58

D-STD 60 ±5,57 52 ± 9,54 25,67 ± 2,08 23,67 ± 5,13


Annexes

Annexes E : Evaluation de l’activité antiulcéreuse

 Tableau 21 : Indice d’ulcère et pourcentage de protection chez les groupes traités avec
l’extrait de pulpes de dattes à 150mg/kg (U-EPD1) , 300mg/kg (U-EPD2) et le Lansoprazole à
30mg/kg (U-STD) comparativement au groupe témoin (TU). Les valeurs ont été représentées
par les moyennes ± SD pour chaque groupe (n=5).

IU% %Protection

TU 58,13 ± 7,12 -

U-EPD1 34,73 ± 15,17 40,26 ± 23,34

U-EPD2 23,88 ± 10,11 58,92 ± 15,55

U-STD 21,96 ± 15,67 62,23 ±24,10

 Tableau 22 : Indice d’ulcère et pourcentage de protection chez les groupes traités avec
l’extrait de noyaux de dattes à 150mg/kg (U-END1) , 300mg/kg (U-END2) et le Lansoprazole
à 30mg/kg (U-STD) comparativement au groupe témoin (TU). Les valeurs ont été représentées
par les moyennes ± SD pour chaque groupe (n=5).

IU% %Protection

TU 58,13 ± 7,12 -

U-END1 20,76 ± 9,74 64,29 ± 14,99

UEND2 14,93 ± 8,80 74,31 ± 13,54

U-STD 21,96 ± 15,67 62,23 ±24,10


Annexes

Annexes F : Evaluation de l’activité anti-Alzheimer (Neuroprotectrice)

 Tableau 23 : Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes sur l’évolution pondérale.


(A) : période pré-thérapeutique. (B) : période thérapeutique. C : groupe contrôle, C-EP :
groupe contrôle traité avec l’extrait de pulpes de dattes à 250mg/kg, T-Alz : groupe témoin du
modèle Alzheimer, Alz-EP : groupe modèle Alzheimer traité avec l’extrait de pulpes de dattes
à 250mg/kg, Alz-STD : groupe modèle Alzheimer traité avec du Donépézil à 1mg/kg. Les
valeurs ont été représentées par les moyennes ± SD pour chaque groupe (n=5)

Evolution pondérale Evolution pondérale


(période pré-thérapeutique) (période thérapeutique)
C 31.57 ± 0.93 32.45 ± 1.82

C-EP 32.26 ± 0.83 35.00 ± 1.20

T-Alz 31.14 ± 0.88 31.49 ± 1.14

Alz-EP 31.64 ± 0.50 32.00 ± 0.67

Alz-STD 29.60 ± 1.18 32.05 ± 0.62

 Tableau 24 : Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes sur la consommation de solution.


(A) : période pré-thérapeutique. (B) : période thérapeutique. C : groupe contrôle, C-EP :
groupe contrôle traité avec l’extrait de pulpes de dattes à 250mg/kg, T-Alz : groupe témoin du
modèle Alzheimer, Alz-EP : groupe modèle Alzheimer traité avec l’extrait de pulpes de dattes
à 250mg/kg, Alz-STD : groupe modèle Alzheimer traité avec du Donépézil à 1mg/kg. Les
valeurs ont été représentées par les moyennes ± SD pour chaque groupe (n=5)

Consommation de solutions (ml) Consommation de solutions


(période pré-thérapeutique) (période thérapeutique)
C 212.6 ± 10.09 217.40 ± 37.96

C-EP 235.6 ± 40.89 186.37 ± 34.99

T-Alz 230.1 ± 15.11 275.85 ± 48.00

Alz-EP 223.5 ± 26.14 182.43 ± 26.26

Alz-STD 189.5 ± 19.41 263.91 ± 56.66


Annexes

 Tableau 25 : Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes sur l’évolution pondérale.


(A) : période pré-thérapeutique. (B) : période thérapeutique. C : groupe contrôle, C-EN :
groupe contrôle traité avec l’extrait de noyaux de dattes à 250mg/kg, T-Alz : groupe témoin du
modèle Alzheimer, Alz-EN : groupe modèle Alzheimer traité avec l’extrait de noyaux de dattes
à 250mg/kg, Alz-STD : groupe modèle Alzheimer traité avec du Donépézil à 1mg/kg. Les
valeurs ont été représentées par les moyennes ± SD pour chaque groupe (n=5)

Evolution pondérale Evolution pondérale


(période pré-thérapeutique) (période thérapeutique)
C 31.57 ± 0.93 32.45 ± 1.82

C-EN 31.31 ± 1.38 32.97 ± 1.16

T-Alz 31.14 ± 0.88 31.49 ± 1.14

Alz-EN 32.23 ± 1.54 33.86± 1.26

Alz-STD 29.60 ± 1.18 32.05 ± 0.62

 Tableau 26 : Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes sur la consommation de


solution. A : période pré-thérapeutique. B : période thérapeutique. C : groupe contrôle, C-EN
: groupe contrôle traité avec l’extrait de noyaux de dattes à 250mg/kg, T-Alz : groupe témoin
du modèle Alzheimer, Alz-EN : groupe modèle Alzheimer traité avec l’extrait de noyaux de
dattes à 250mg/kg, Alz-STD : groupe modèle Alzheimer traité avec du Donépézil à 1mg/kg.
Les valeurs ont été représentées par les moyennes ± SD pour chaque groupe (n=5).
Consommation de solutions (ml) Consommation de solutions
(période pré-thérapeutique) (période thérapeutique)
C 212.6 ± 10.09 217.40 ± 37.96

C-EN 222.9 ± 30.59 169.76 ± 29.67

T-Alz 230.1 ± 15.11 275.85 ± 48.00

Alz-EN 216.2± 20.77 182.45 ± 21.63

Alz-STD 189.5 ± 19.41 263.91 ± 56.66


Annexes

 Tableau 27 : Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes sur le dysfonctionnement


neurologique (test de l’activité locomotrice). C : groupe contrôle, C-EP : groupe contrôle traité
avec l’extrait de pulpes de dattes à 250mg/kg, T-Alz : groupe témoin du modèle Alzheimer,
Alz-EP : groupe modèle Alzheimer traité avec l’extrait de pulpes de dattes, Alz-STD : groupe
modèle Alzheimer traité avec du Donépézil à 1mg/kg. Les valeurs ont été représentées par les
moyennes ± SD pour chaque groupe (n=5).
Avant la période thérapeutique Après la période thérapeutique

Phase 1 Phase 2 Phase 3 Phase 4 Phase 1 Phase 2 Phase 3 Phase 4


C 115,75 52,33 37,00 32,50 107 63,5 37 23
±11,62 ±13,77 ±6,48 ±20,44 ±16,05 ±8,87 ±3,54 ±2,55
C-EP - - - - 69,75 45,75 24,4 11,5
±8,29 ±16,21 ±5,98 ±1,80
T-Alz 88,50 36,00 32,00 11,50 101,5 78,5 46,75 17,33
±6,40 ±4,83 ±3,99 ±8,23 ±8,20 ±6,87 ±11,84 ±4,32
Alz-EP 118 89,30 87,00 ± 30,00 103,67 71,33 25,33 19
±10,40 ±3,70 13,42 ±11,90 ±16,54 ±8,06 ±4,78 ±0,82
Alz- 111,00 67,00 24,00 27,00 62,75 54,25 24,75 12,75
STD ±22,25 ±21,93 ±11,00 ±7,00 ±10,69 ±10,28 ±7,50 ±2,49

 Tableau 28 : Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes sur le dysfonctionnement


neurologique (test de curiosité). C : groupe contrôle, C-EP : groupe contrôle traité avec l’extrait
de pulpes de dattes à 250mg/kg, T-Alz : groupe témoin du modèle Alzheimer, Alz-EP : groupe
modèle Alzheimer traité avec l’extrait de pulpes de dattes, Alz-STD : groupe modèle Alzheimer
traité avec du Donépézil à 1mg/kg. Les valeurs ont été représentées par les moyennes ± SD
pour chaque groupe (n=5).

Avant la période thérapeutique Après la période thérapeutique

Phase 1 Phase 2 Phase 3 Phase 1 Phase 2 Phase 3

C 28,33±6,34 15,46±3,48 17,50±0,41 23,6 ±1,52 8,75 ±2,17 9,08 ±2,61

C-EP - - - 24,6 ±4,98 11,6 ±1,14 8 ±1,41

T-Alz 16,33±1,70 11,67±1,70 5,00 ±1,41 14,6 ±2,88 9 ±2,24 5,25 ±1,92

Alz-EP 21,10±5,98 10,73±3,77 7,00 ±2,55 15 ±3,74 12±1,41 7 ±1,63

Alz-STD 14,67±4,51 10,33±2,08 10,17±2,02 12,87±2,07 6,75±1,09 7,94 ±2,58


Annexes

 Tableau 29 : Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes sur le dysfonctionnement


neurologique (test du double compartiment noir/blanc). C : groupe contrôle, C-EP : groupe
contrôle traité avec l’extrait de pulpes de dattes à 250mg/kg, T-Alz : groupe témoin du modèle
Alzheimer, Alz-EP : groupe modèle Alzheimer traité avec l’extrait de pulpes de dattes, Alz-
STD : groupe modèle Alzheimer traité avec du Donépézil à 1mg/kg. Les valeurs ont été
représentées par les moyennes ± SD pour chaque groupe (n=5).

Avant la période thérapeutique Après la période thérapeutique

Phase 1 Phase 2 Phase 3 Phase 4 Phase 1 Phase 2 Phase 3 Phase 4


160,75 160,89 204,56 265 157,8 208,5 259,5 228,6
C
±19,02 ±11,41 ±13,78 ±10,61 ±8,58 ±11,01 ±30,42 ±29,91
138 159 244,67 242,4
C-EP - - - -
±22,44 ±28,78 ±12,17 ±36,45
134 151,33 164,89 157,92 116,25 138 133,25 160,67
T-Alz
±10,71 ±3,40 ±8,85 ±11,77 ±26,89 ±27,18 ±31,16 ±5,67
136,2 130,25 150,5 156,33 126,75 144,5 138,5 176,25
Alz-EP
±18,51 ±8,95 ±11,46 ±26,18 ±16,68 ±9,40 ±23,91 ±12,92

Alz- 155,50 133,00 138,50 132,00 145,8 152,4 167,5 218,5


STD ±1,50 ±15,00 ±4,50 ±12,00 ±20,84 ±26,75 ±28,37 ±13,96

 Tableau 30 : Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes sur le dysfonctionnement


neurologique (test de croix surélevée). C : groupe contrôle, C-EP : groupe contrôle traité avec
l’extrait de pulpes de dattes à 250mg/kg, T-Alz : groupe témoin du modèle Alzheimer,
Alz-EP : groupe modèle Alzheimer traité avec l’extrait de pulpes de dattes, Alz-STD : groupe
modèle Alzheimer traité avec du Donépézil à 1mg/kg. Les valeurs ont été représentées par les
moyennes ± SD pour chaque groupe (n=5).

Avant la période thérapeutique Après la période thérapeutique

Phase 1 Phase 2 Phase 3 Phase 4 Phase 1 Phase 2 Phase 3 Phase 4


212,33 283,78 286,67 286 213,75 235 247,6 260,5
C
±6,80 ±13,67 ±11,47 ±12,33 ±3,90 ±17,16 ±9,94 ±6,42
171 195,5 213,2 257
C-EP - - - -
±8,77 ±15,60 ±21,65 ±10,93
156 223,11 232,44 186,5 161,75 203,33 210,33 212,67
T-Alz
±10,98 ±30,64 ±14,76 ±33,88 ±16,87 ±38,05 ±15,51 ±23,76
157,75 218,5 243,33 231,79 169 184,67 194 216
Alz-EP
±18,74 ±29,37 ±16,35 ±26,74 ±17,63 ±20,27 ±26,55 ±46,54

Alz- 146,67 209,50 189,00 181,50 201,75 204,5 233,75 251,6


STD ±22,90 ±7,50 ±25,00 ±3,50 ±28,89 ±41,94 ±31,40 ±15,58
Annexes

 Tableau 31 : Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes sur le dysfonctionnement


neurologique (test de Persolt). C : groupe contrôle, C-EP : groupe contrôle traité avec l’extrait
de pulpes de dattes à 250mg/kg, T-Alz : groupe témoin du modèle Alzheimer, Alz-EP : groupe
modèle Alzheimer traité avec l’extrait de pulpes de dattes, Alz-STD : groupe modèle Alzheimer
traité avec du Donépézil à 1mg/kg. Les valeurs ont été représentées par les moyennes ± SD
pour chaque groupe (n=5).
Temps d’immobilité (Sec)

C 187,59 ±65,65

C-EP 125,75 ± 10,21

T-Alz 93,75 ± 24,72

Alz-EP 131 ± 27,82

Alz-STD 138 ± 37,44

 Tableau 32 : Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes sur le dysfonctionnement


neurologique (test de l’activité locomotrice). C : groupe contrôle, C-EN : groupe contrôle traité
avec l’extrait de noyaux de dattes à 250mg/kg, T-Alz : groupe témoin du modèle Alzheimer,
Alz-EN : groupe modèle Alzheimer traité avec l’extrait de noyaux de dattes à 250mg/kg, Alz-
STD : groupe modèle Alzheimer traité avec du Donépézil à 1mg/kg. Les valeurs ont été
représentées par les moyennes ± SD pour chaque groupe (n=5).
Avant la période thérapeutique Après la période thérapeutique

Phase 1 Phase 2 Phase 3 Phase 4 Phase 1 Phase 2 Phase 3 Phase 4

C 115,75 52,33 37,00 32,50 107 63,5 37 23


±11,62 ±13,77 ±6,48 ±20,44 ±16,05 ±8,87 ±3,54 ±2,55
C-EN - - - - 66,25 40,75 25,25 11,67
±14,50 ±3,96 ±4,15 ±1,08
T-Alz 88,50 36,00 32,00 11,50 101,5 78,5 46,75 17,33
±6,40 ±4,83 ±3,99 ±8,23 ±8,20 ±6,87 ±11,84 ±4,32
Alz-EN 103,25 50,00 ± 37,00 26,33 71,67 49,5 26,25 11,25
± 13,22 16,08 ±5,52 ±9,60 ±3,30 ±1,29 ±5,12 ±1,26
Alz- 111,00 67,00 24,00 27,00 62,75 54,25 24,75 12,75
STD ±22,25 ±21,93 ±11,00 ±7,00 ±10,69 ±10,28 ±7,50 ±2,49
Annexes

 Tableau 33 : Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes sur le dysfonctionnement


neurologique (test de curiosité).C : groupe contrôle, C-EN : groupe contrôle traité avec l’extrait
de noyaux de dattes à 250mg/kg, T-Alz : groupe témoin du modèle Alzheimer, Alz-EN : groupe
modèle Alzheimer traité avec l’extrait de noyaux de dattes à 250mg/kg, Alz-STD : groupe
modèle Alzheimer traité avec du Donépézil à 1mg/kg. Les valeurs ont été représentées par les
moyennes ± SD pour chaque groupe (n=5).

Avant la période thérapeutique Après la période thérapeutique

Phase 1 Phase 2 Phase 3 Phase 1 Phase 2 Phase 3

C 28,33±6,34 15,46±3,48 17,50±0,41 23,6 ±1,52 8,75 ±2,17 9,08 ±2,61

C-EN - - - 24,2 ±4,82 14,8 ±3,49 7,25 ±1,48

T-Alz 16,33±1,70 11,67±1,70 5,00 ±1,41 14,6 ±2,88 9 ±2,24 5,25 ±1,92

Alz-EN 22,10±6,50 12,50±6,42 2,75 ±0,43 16,5±3,51 10,67±0,94 5,33 ±2,62

Alz-STD 14,67±4,51 10,33±2,08 10,17±2,02 12,87±2,07 6,75±1,09 7,94 ±2,58

 Tableau 34 : Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes sur le dysfonctionnement


neurologique (test du double compartiment noir/blanc). C : groupe contrôle, C-EN : groupe
contrôle traité avec l’extrait de noyaux de dattes à 250mg/kg, T-Alz : groupe témoin du modèle
Alzheimer, Alz-EN : groupe modèle Alzheimer traité avec l’extrait de noyaux de dattes à
250mg/kg, Alz-STD : groupe modèle Alzheimer traité avec du Donépézil à 1mg/kg. Les
valeurs ont été représentées par les moyennes ± SD pour chaque groupe (n=5).

Avant la période thérapeutique Après la période thérapeutique

Phase 1 Phase 2 Phase 3 Phase 4 Phase 1 Phase 2 Phase 3 Phase 4


160,75 160,89 204,56 265 157,8 208,5 259,5 228,6
C
±19,02 ±11,41 ±13,78 ±10,61 ±8,58 ±11,01 ±30,42 ±29,91
162,4 180 204,6 222,8
C-EN - - - -
±7,89 ±12,19 ±13,16 ±27,56
134 151,33 164,89 157,92 116,25 138 133,25 160,67
T-Alz
±10,71 ±3,40 ±8,85 ±11,77 ±26,89 ±27,18 ±31,16 ±5,67
136,2 162,5 139,67 150 171,5 193,25 243,25 272
Alz-EN
±17,25 ±17,04 ±17,91 ±20,87 ±3,70 ±8,26 ±24,06 ±18,09

Alz- 155,50 133,00 138,50 132,00 145,8 152,4 167,5 218,5


STD ±1,50 ±15,00 ±4,50 ±12,00 ±20,84 ±26,75 ±28,37 ±13,96
Annexes

 Tableau 35 : Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes sur le dysfonctionnement


neurologique (test de croix surélevée). C : groupe contrôle, C-EN : groupe contrôle traité avec
l’extrait de noyaux de dattes à 250mg/kg, T-Alz : groupe témoin du modèle Alzheimer,
Alz-EN : groupe modèle Alzheimer traité avec l’extrait de noyaux de dattes à 250mg/kg,
Alz-STD : groupe modèle Alzheimer traité avec du Donépézil à 1mg/kg. Les valeurs ont été
représentées par les moyennes ± SD pour chaque groupe (n=5).

Avant la période thérapeutique Après la période thérapeutique

Phase 1 Phase 2 Phase 3 Phase 4 Phase 1 Phase 2 Phase 3 Phase 4


212,33 283,78 286,67 286 213,75 235 247,6 260,5
C
±6,80 ±13,67 ±11,47 ±12,33 ±3,90 ±17,16 ±9,94 ±6,42
185,5 212,75 255 281,2
C-EN - - - -
±15,50 ±16,08 ±21,31 ±9,96
156 223,11 232,44 186,5 161,75 203,33 210,33 212,67
T-Alz
±10,98 ±30,64 ±14,76 ±33,88 ±16,87 ±38,05 ±15,51 ±23,76
147,25 219,25 230,92 238 176,25 181 209 262,5
Alz-EN
±28,51 ±11,12 ±31,14 ±21,58 ±7,18 ±19,17 ±8,04 ±26,85

Alz- 146,67 209,50 189,00 181,50 201,75 204,5 233,75 251,6


STD ±22,90 ±7,50 ±25,00 ±3,50 ±28,89 ±41,94 ±31,40 ±15,58

 Tableau 36 : Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes sur le dysfonctionnement


neurologique (test de Persolt). C : groupe contrôle, C-EN : groupe contrôle traité avec l’extrait
de noyaux de dattes à 250mg/kg, T-Alz : groupe témoin du modèle Alzheimer, Alz-EN : groupe
modèle Alzheimer traité avec l’extrait de noyaux de dattes à 250mg/kg, Alz-STD : groupe
modèle Alzheimer traité avec du Donépézil à 1mg/kg. Les valeurs ont été représentées par les
moyennes ± SD pour chaque groupe (n=5).

Temps d’immobilité (Sec)

C 187,59 ±65,65

C-EN 113,33 ± 4,32

T-Alz 93,75 ± 24,72

Alz-EN 137,33 ± 30,34

Alz-STD 138 ± 37,44


Annexes

 Tableau 37 : Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes sur la mémoire (MST :


Mémoire spatiale de travail). C : groupe contrôle, C-EP : groupe contrôle traité avec l’extrait
de pulpes de dattes à 250mg/kg, T-Alz : groupe témoin du modèle Alzheimer, Alz-EP : groupe
modèle Alzheimer traité avec l’extrait de pulpes de dattes à 250mg/kg, Alz-STD : groupe
modèle Alzheimer traité avec du Donépézil à 1mg/kg. Les valeurs ont été représentées par les
moyennes ± SD pour chaque groupe (n=5)

Avant la période thérapeutique


Jour 1 Jour 2 Jour 3 Jour 4 Jour 5 (Test)
C 16,5 ±3,32 14±2,94 13,75±1,71 10±1,83 10±1,41
C-EP - - - - -
T-Alz 27±7,35 22,33±4,64 21,33±4,11 13±1,41 18,25±1,50
Alz-EP 21,60 ±3,78 17,75±2,28 16,50±4,03 12,60±1,67 14,20±2,68

Alz-STD 22,00±5,00 18,50±5,50 17,50±5,50 10,50±0,50 10,33±1,15

Après la période thérapeutique


Jour 1 Jour 2 Jour 3 Jour 4 Jour 5 (Test)
C 13,25±4,44 11±6,63 13,75±0,43 8±1,22 6,5±2,5
C-EP 14,2±1,64 13,8±3,03 12,2±1,92 12,25±3,49 7,5±1,12
T-Alz 21,5±4,5 25,25±6,18 17±2,56 17,25±0,83 16,8±4,21
Alz-EP 16,25±2,22 16,25±4,35 18,75±4,79 13,00±2,94 7,67±0,94

Alz-STD 15,00±4,95 12,75±2,28 11,00±3,39 8,25±2,17 10,00±3,08

 Tableau 38: Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes sur la mémoire (MSR : Mémoire
spatiale de de référence conditionnée). C : groupe contrôle, C-EP : groupe contrôle traité avec
l’extrait de pulpes de dattes à 250mg/kg, T-Alz : groupe témoin du modèle Alzheimer,
Alz-EP : groupe modèle Alzheimer traité avec l’extrait de pulpes de dattes à 250mg/kg,
Alz-STD : groupe modèle Alzheimer traité avec du Donépézil à 1mg/kg. Les valeurs ont été
représentées par les moyennes ± SD pour chaque groupe (n=5).

Avant la période thérapeutique


Jour 1 Jour 2 Jour 3 Jour 4 Jour 5 (Test)
C 75,67 ±14,43 65,25±6,18 85,60±8,32 63,78±6,81 60,89±10,09
C-EP
T-Alz 111,67±15,11 91,00±13,64 140,00±14,14 151,33±17,91 67,00±11,00
Alz-EP 112,60±16,79 124,25±24,99 156,69±36,86 134,00±21,85 144,67±19,16

Alz-STD 150,67±33,01 93,00±5,00 103,33±5,77 140,75±17,25 139,75±17,25


Annexes

Après la période thérapeutique


Jour 1 Jour 2 Jour 3 Jour 4 Jour 5 (Test)
C 100,2±18,3 92,8±19,25 127,2±22,43 163,8±29,55 131,8±30,51
C-EP 117,8±8,41 116,2±15,02 121,6±11,93 139,4±14,84 120,8±5,49
T-Alz 137,2±35,04 133,8±35,36 127,2±27,98 125±26,70 235±24,75
Alz-EP 131,25±18,66 133,75±26,54 121,25±28,08 131,25±29,04 117,00±15,51

Alz-STD 110,00±12,57 119,60±14,84 116,20±20,52 109,20±23,95 95,20±17,57

 Tableau 39 : Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes sur la mémoire (Distinction de


position). C : groupe contrôle, C-EP : groupe contrôle traité avec l’extrait de pulpes de dattes
à 250mg/kg, T-Alz : groupe témoin du modèle Alzheimer, Alz-EP : groupe modèle Alzheimer
traité avec l’extrait de pulpes de dattes à 250mg/kg, Alz-STD : groupe modèle Alzheimer
traité avec du Donépézil à 1mg/kg. Les valeurs ont été représentées par les moyennes ± SD
pour chaque groupe (n=5).

Avant la période thérapeutique


Jour 1 Jour 2 Jour 3 Jour 4 Jour 5 (Test)
C 14,00 ±1,41 11,25±1,26 9,00±2,16 7,25±2,22 8,25±2,22
C-EP - - - - -
T-Alz 9,50±1,73 10,00±0,82 7,00±1,83 6,33±0,94 7,67 ±0,47
Alz-EP 8,25±1,48 12,20 ±1,64 8,25±0,83 8,00 ±1,00 8,00±1,41

Alz-STD 4,50 ±0,50 4,00±1,00 4,67±1,53 5,33±1,15 7,00±1,00

Après la période thérapeutique


Jour 1 Jour 2 Jour 3 Jour 4 Jour 5 (Test)
C 9,6±2,30 6±1,87 8±2,12 6±2,34 6±1,22
C-EP 12±1,22 10±0,71 9±0,71 8,4±1,14 7±1,22
T-Alz 11,4±2,60 12,2±1,48 10,2±0,83 9,6±2,30 8±1,22
Alz-EP 12,00±2,45 10,00±0,82 10,25±2,06 8,75±1,71 7,75±0,96

Alz-STD 8,00±1,73 8,80±1,30 8,00±1,00 8,00±1,22 6,60±1,95


Annexes

Tableau 40 : Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes sur la mémoire (Piscine de Morris :
Mémoire spatiale de travail (MST)). C : groupe contrôle, C-EP : groupe contrôle traité avec
l’extrait de pulpes de dattes à 250mg/kg, T-Alz : groupe témoin du modèle Alzheimer,
Alz-EP : groupe modèle Alzheimer traité avec l’extrait de pulpes de dattes, Alz-STD : groupe
modèle Alzheimer traité avec du Donépézil à 1mg/kg. Les valeurs ont été représentées par les
moyennes ± SD pour chaque groupe (n=5).

Jour 1 Jour 2 Jour 3 Jour 4 Jour 5 (Test)

C 16,6±1,82 10,58±1,51 6,664±1,47 4,664±1,47 4,5±1,50

C-EP 7±1,87 6,664±1,78 4,598±1,46 3±0,71 3,5±1,12

T-Alz 25,3±4,08 16,25±1,64 16,67±2,68 12,336±3,91 15±2,24

Alz-EP 15,50±3,67 11,50±2,86 12,42±3,34 6,55±1,03 4,00±1,63

Alz-STD 15,25±3,27 12,75±4,71 16,22±4,35 6,00±2,55 7,00±2,55

Tableau 41 : Effet de l’extrait aqueux de pulpes de dattes sur la mémoire (Piscine de Morris :
Mémoire de référence conditionnée (MSR)). C : groupe contrôle, C-EP : groupe contrôle traité
avec l’extrait de pulpes de dattes à 250mg/kg, T-Alz : groupe témoin du modèle Alzheimer,
Alz-EP : groupe modèle Alzheimer traité avec l’extrait de pulpes de dattes, Alz-STD : groupe
modèle Alzheimer traité avec du Donépézil à 1mg/kg. Les valeurs ont été représentées par les
moyennes ± SD pour chaque groupe (n=5).

Jour 1 Jour 2 Jour 3 Jour 4 Jour 5 (Test)


C 5,75±1,48 7,5±3,04 5,312±2,10 5±1,58 4,5±1,12
C-EP 4,2±0,84 3,8±1,48 2,5±0,50 6,66±2,27 5,2±1,30
T-Alz 37,58±6,01 22,5 ±4,60 14±2,83 11,5±2,06 11,562±5,13
Alz-EP 4,75±1,26 6,00±1,41 7,67±2,05 11,00±1,63 7,65±1,70

Alz-STD 13,41±3,36 6,25±2,28 3,75±0,83 7,00±2,12 7,50±1,66


Annexes

 Tableau 42 : Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes sur la mémoire (MST :


Mémoire spatiale de travail). C : groupe contrôle, C-EN : groupe contrôle traité avec l’extrait
de noyaux de dattes à 250mg/kg, T-Alz : groupe témoin du modèle Alzheimer, Alz-EN : groupe
modèle Alzheimer traité avec l’extrait de noyaux de dattes à 250mg/kg, Alz-STD : groupe
modèle Alzheimer traité avec du Donépézil à 1mg/kg. Les valeurs ont été représentées par les
moyennes ± SD pour chaque groupe (n=5).

Avant la période thérapeutique


Jour 1 Jour 2 Jour 3 Jour 4 Jour 5 (Test)
C 16,5 ±3,32 14±2,94 13,75±1,71 10±1,83 10±1,41
C-EN - - - - -
T-Alz 27±7,35 22,33±4,64 21,33±4,11 13±1,41 18,25±1,50
Alz-EN 23,00±1,87 18,75±2,95 20,40±5,08 11,28±2,19 14,20±1,30

Alz-STD 22,00±5,00 18,50±5,50 17,50±5,50 10,50±0,50 10,33±1,15

Après la période thérapeutique


Jour 1 Jour 2 Jour 3 Jour 4 Jour 5 (Test)
C 13,25±4,44 11±6,63 13,75±0,43 8±1,22 6,5±2,5
C-EN 18,5±4,55 10,75±2,38 13,25±1,64 7,75±1,30 6,8±1,79
T-Alz 21,5±4,5 25,25±6,18 17±2,56 17,25±0,83 16,8±4,21
Alz-EN 15,75±2,63 10,00±2,16 9,33±2,49 8,33±1,25 7,33±1,25

Alz-STD 15,00±4,95 12,75±2,28 11,00±3,39 8,25±2,17 10,00±3,08

 Tableau 43 : Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes sur la mémoire (MSR :


Mémoire spatiale de de référence conditionnée). C : groupe contrôle, C-EN : groupe contrôle
traité avec l’extrait de noyaux de dattes à 250mg/kg, T-Alz : groupe témoin du modèle
Alzheimer, Alz-EN : groupe modèle Alzheimer traité avec l’extrait de noyaux de dattes à
250mg/kg, Alz-STD : groupe modèle Alzheimer traité avec du Donépézil à 1mg/kg. Les
valeurs ont été représentées par les moyennes ± SD pour chaque groupe (n=5).
Avant la période thérapeutique

Jour 1 Jour 2 Jour 3 Jour 4 Jour 5 (Test)


C 75,67 ±14,43 65,25±6,18 85,60±8,32 63,78±6,81 60,89±10,09
C-EN
T-Alz 111,67±15,11 91,00±13,64 140,00±14,14 151,33±17,91 67,00±11,00
Alz-EN 124,75±16,59 73,50 ±20,16 113,50±29,61 128,50±12,38 99,75±22,15

Alz-STD 150,67±33,01 93,00±5,00 103,33±5,77 140,75±17,25 139,75±17,25


Annexes

Après la période thérapeutique

Jour 1 Jour 2 Jour 3 Jour 4 Jour 5 (Test)


C 100,2±18,3 92,8±19,25 127,2±22,43 163,8±29,55 131,8±30,51
C-EN 104,4±6,11 68,8±21,90 81,4±13,46 104,8±7,63 119,6±15,44
T-Alz 137,2±35,04 133,8±35,36 127,2±27,98 125±26,70 235±24,75
Alz-EN 96,00±6,48 140,25±26,15 100,75±17,15 100,75±7,37 105,00±23,76

Alz-STD 110,00±12,57 119,60±14,84 116,20±20,52 109,20±23,95 95,20±17,57

 Tableau 44 : Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes sur la mémoire (Distinction


de position). C : groupe contrôle, C-EN : groupe contrôle traité avec l’extrait de noyaux de
dattes à 250mg/kg, T-Alz : groupe témoin du modèle Alzheimer, Alz-EN : groupe modèle
Alzheimer traité avec l’extrait de noyaux de dattes à 250mg/kg, Alz-STD : groupe modèle
Alzheimer traité avec du Donépézil à 1mg/kg. Les valeurs ont été représentées par les moyennes
± SD pour chaque groupe (n=5).

Avant la période thérapeutique


Jour 1 Jour 2 Jour 3 Jour 4 Jour 5 (Test)
C 14,00 ±1,41 11,25±1,26 9,00±2,16 7,25±2,22 8,25±2,22
C-EN - - - - -
T-Alz 9,50±1,73 10,00±0,82 7,00±1,83 6,33±0,94 7,67 ±0,47
Alz-EN 8,25 ± 1,30 9,00±2,12 7,50±0,87 7,81±1,11 10,00±1,00

Alz-STD 4,50 ±0,50 4,00±1,00 4,67±1,53 5,33±1,15 7,00±1,00

Après la période thérapeutique


Jour 1 Jour 2 Jour 3 Jour 4 Jour 5 (Test)
C 9,6±2,30 6±1,87 8±2,12 6±2,34 6±1,22
C-EN 10±3,94 9±1,22 7±1,41 6,76±2,28 5,5±1,12
T-Alz 11,4±2,60 12,2±1,48 10,2±0,83 9,6±2,30 8±1,22
Alz-EN 12,00±1,63 12,75±2,75 10,00±2,94 7,68±0,47 5,75±0,50

Alz-STD 8,00±1,73 8,80±1,30 8,00±1,00 8,00±1,22 6,60±1,95


Annexes

Tableau 45 : Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes sur la mémoire (Piscine de Morris :
Mémoire spatiale de travail (MST)). C : groupe contrôle, C-EN : groupe contrôle traité avec
l’extrait de noyaux de dattes à 250mg/kg, T-Alz : groupe témoin du modèle Alzheimer, Alz-
EN : groupe modèle Alzheimer traité avec l’extrait de noyaux de dattes à 250mg/kg, Alz-STD :
groupe modèle Alzheimer traité avec du Donépézil à 1mg/kg. Les valeurs ont été représentées
par les moyennes ± SD pour chaque groupe (n=5).

Jour 1 Jour 2 Jour 3 Jour 4 Jour 5 (Test)

C 16,6±1,82 10,58±1,51 6,664±1,47 4,664±1,47 4,5±1,50

C-EN 10±2,12 4±0,71 7±1,22 5,64±0,41 3,8±1,92

T-Alz 25,3±4,08 16,25±1,64 16,67±2,68 12,336±3,91 15±2,24

Alz-EN 11,42±3,12 12,00±4,32 10,00±0,82 7,00±2,45 5,50±2,04

Alz-STD 15,25±3,27 12,75±4,71 16,22±4,35 6,00±2,55 7,00±2,55

Tableau 46 : Effet de l’extrait aqueux de noyaux de dattes sur la mémoire (Piscine de Morris :
Mémoire spatiale de référence conditionnée (MSR)). C : groupe contrôle, C-EN : groupe
contrôle traité avec l’extrait de noyaux de dattes à 250mg/kg, T-Alz : groupe témoin du modèle
Alzheimer, Alz-EN : groupe modèle Alzheimer traité avec l’extrait de noyaux de dattes à
250mg/kg, Alz-STD : groupe modèle Alzheimer traité avec du Donépézil à 1mg/kg. Les
valeurs ont été représentées par les moyennes ± SD pour chaque groupe (n=5).

Jour 1 Jour 2 Jour 3 Jour 4 Jour 5 (Test)

C 5,75±1,48 7,5±3,04 5,312±2,10 5±1,58 4,5±1,12

C-EN 7,332±4,08 6±1,87 3,5±0,50 10±1,22 8,25±2,49

T-Alz 37,58±6,01 22,5 ±4,60 14±2,83 11,5±2,06 11,562±5,13

Alz-EN 15,77±2,68 5,67±2,36 4,75±1,50 4,00±0,82 5,67±1,25

Alz-STD 13,41±3,36 6,25±2,28 3,75±0,83 7,00±2,12 7,50±1,66


Productions scientifiques

PUBLICATIONS INTERNATIONALES

 Hadjer Chenini-Bendiab, Noureddine Djebli, Yakub Kara, Meltem Uçar, Sevgi Kolayli.
2021. An investigation of algerian dates (Phoenix dactylifera L.) ; antioxidant, anti-inflmmatory
properties and phenolic compositons. Emirates Journal of Food and Agriculture. 33(8): 1-10

 Rabia El Adaouia Taleb, Noureddine Djebli, Hadjer Chenini, Huseyin Sahin, Sevgi
Kolayli. 2020. In vivo and in vitro anti-diabetic activity of ethanolic propolis extract. J Food
Biochem. DOI: 10.1111/jfbc.13267.

 Hanane Ben Menni, Meriem Belarbi, Dounia Ben Menni, Hadjer Bendiab, Yamina
Kherraf, Riadh Ksouri, Noureddine Djebli & Francesco Visioli.2019. Anti-inflammatory
activity of argan oil and its minor components. International Journal of Food Sciences and
Nutrition. DOI: 10.1080/09637486.2019.1650005

COMMUNICATIONS INTERNATIONALES

1- Hadjer Chenini-Bendiab and Noureddine Djebli, (2021)


Phytochemical composition and in vivo assessment of antidiabetic effect of Algerian date
extract (Phoenix dactylifera L.). QUO VADIS Life Sciences conference. June 23-27, 2021.
Opole, POLAND

2- Hadjer Chenini-Bendiab and Noureddine Djebli, (2021)


In vivo Evaluation of Antidiabetic activity of Algerian Date Extract (Phoenix dactylifera L.).
III. International Turkic World Congress on Science and Engineering (TURK-COSE).
June 14-15, 2021. Niğde, TURKEY

3- Hadjer Chenini-Bendiab, Noureddine Djebli, Yakup Kara and Sevgi Kolayli, (2021)
Phenolic profie and in vivo anti-inflmmatory activity of aqueous seed extract of date fruit
(Phoenix dactylifera L.). Global Congress on Plant Biology and Biotechnology (GPB) –
Magnus Group conferences. March 22-23, 2021. Valancia, SPAIN

4- Hadjer Chenini-Bendiab, Rabia El Adaouia Taleb and Noureddine Djebli, (2020).


Activité antioxydante et anti-inflammatoire de l’extrait hydrocetonique de dattes ; Phoenix
dactylifera L. de la région de Biskra (Deglet Nour). 1st International Symposium 'Environment
& Sustainable Development'. February 10-11, 2020. Relizane, ALGERIA

1
Productions scientifiques

5- Hadjer Chenini-Bendiab, Rabia El Adaouia Taleb and Noureddine Djebli, (2019).


Phytochemical Composition and Anti-Inflammatory Effect of Aqueous and Hydrocetonic
Extracts of Algerian Dates (Phoenix dactylifera L.). Eurasian Congress on Molecular
Biotechnology (ECOMB2019). September 19 – 21, 2019. Trabzon, TURKEY

COMMUNICATIONS NATIONALES

1- Hadjer Chenini-Bendiab, Rabia El Adaouia Taleb and Noureddine Djebli, (2019).


Contribution à l’évaluation de l’activité anti-inflammatoire de la pulpe de dattes Phoenix
dactylifera L. de la région de Biskra (Deglet Nour). 1st National Seminar on Nutrition and
Health (NSNH1). December 16-17, 2019. Chlef- ALGERIA

2
Emirates Journal of Food and Agriculture. 2021. 33(8): 629-639
doi: 10.9755/ejfa.2021.v33.i8.2737
http://www.ejfa.me/

RESEARCH ARTICLE

An investigation of algerian dates (Phoenix


dactylifera L.); antioxidant, anti-inflammatory
properties and phenolic compositions
Hadjer Chenini-Bendiab1, Noureddine Djebli1, Yakup Kara2, Meltem Uçar3*, Sevgi Kolayli2
1
Laboratory of Pharmacognosy & Api-Phytotherapy (LPAP), Université Abdelhamid Ibn Badis de Mostaganem, 27000 Mostaganem, Algeria,
2
Department of Chemistry, Faculty of Sciences, Karadeniz Technical University, 61080 Trabzon, Turkey, 3Department of Medical Laboratory
Technique, Vocational School of Health Services, European University of Lefke, Lefke, Northern Cyprus, TR-10 Mersin, Turkey

ABSTRACT
Date fruit (Phoenix dactylifera L.) is not only known for its nutritional properties but also its therapeutic virtues. The objective was
to investigate the phenolic compounds and evaluate the antioxidant and anti-inflammatory activities of pulp, seed, and whole fruit of
Algerian dates. The total phenolic and flavonoid contents of ethanolic pulp (EP), seed (ES), and whole fruit (EF) extracts were measured
using colorimetric methods. Phenolic acids and flavonoid profiles were determined by RP-HPLC-UV. The examination of the antioxidant
potential was established by Free radical scavenging DPPH and FRAP assays. Anti-inflammatory activity of aqueous pulp (AP), seed (AS),
and whole fruit (AF) of dates at 100, 200, and 300 mg/kg BW of each extract were carried out according to the experimental model of
carrageenan-induced acute paw edema in mice, using diclofenac (50 mg/kg) as a reference product. Measurement of the percentage of
inhibition of paw edema in mice as well as the histological study of the paw tissue, allowed us to assess the anti-inflammatory effect of
the extracts investigated. Ethanolic pulp, seed, and whole fruit of date extracts contained total phenolic and flavonoids compounds at
different concentrations as well as a diverse phenolic profile. The strongest antioxidant capacity was determined in ethanolic date seed
extract. Concerning anti-inflammatory activity, the administration of aqueous pulp (100 and 200 mg/kg), seed (100mg/kg), and fruit
(100, 200, and 300 mg/kg) of date extract induced a higher anti-inflammatory response from the fourth hour after carrageenan injection
compared to the standard group treated with diclofenac. It is concluded that pulp, seed, and whole fruit of Algerian date possess antioxidant
activity with phenolic and flavonoid contents and anti-inflammatory activity and dates with pulp and seed parts could be used as a natural
bioactive substance for supporting anti-inflammatory therapies.
Keywords: Anti-inflammatory activity, antioxidant activity, Phoenix dactylifera L.

INTRODUCTION (Hydroxyl radicals, peroxyl radicals, and superoxide


radicals), thus resulting in a state of oxidative stress (Tsai
Inflammation is a normal process in our body; acute et al., 2015).
inflammation works to clear infections and promote
the healing of wounds (Liu et al., 2019). It is a complex Nonsteroidal anti-inflammatory drugs (NSAIDs) are the
mechanism, made up of a cascade of sequential events in most common synthetic drugs used in the world, for the
the tissue to eliminate the initial cause of cellular damage. treatment of inflammation, by inhibiting the cyclooxygenase
Symptoms of inflammation are local redness, swelling, pain, (COX) arachidonic acid metabolism pathway that produces
heat, and loss of function (Virshette et al., 2019). Several prostaglandins (Blackler et al., 2014). However, the use of
chemical mediators such as bradykinins, prostaglandins, NSAIDs is associated with many side effects, such as their
thromboxanes, complement proteins, histamine, and unwanted effects on the gastrointestinal tract, kidneys,
monokines activate and regulate inflammatory events that and cardiovascular system (Virshette et al., 2019). For this
underline these manifestations (Bauri et al., 2015). The reason, a new therapeutic approach has been investigated
persistence of the inflammatory process increases the for the development of herbal medicine for use in the
excessive production of reactive oxygen species (ROS) treatment of inflammation without causing side effects.
*Corresponding author:
Meltem Uçar, Department of Medical Laboratory Technique, Vocational School of Health Services, European University of Lefke, Lefke,
Northern Cyprus, TR-10 Mersin, Turkey. Tel: +90 392 6602000-2581. Fax: +90 392 7277528. E-mail: mucar@eul.edu.tr

Received: 08 July 2021;   Accepted: 23 August 2021

Emir. J. Food Agric ● Vol 33 ● Issue 8 ● 2021 629


Chenini-Bendiab, et al.

Indeed, plants are an important source of new bioactive sulphate heptahydrate, ferric chloride, formaldehyde,
substances, which lead to promising therapies. hematoxylin Harris, eosin, carrageenan and authentic
phenolic standards used for RP-HPLC-UV (Gallic acid,
Polyphenols are known for their anti-inflammatory effect protocatechuic acid, p-OH benzoic acid, catechin, caffeic
by acting on the inflammatory process by modulating acid, syringic acid, epicatechin, p-coumaric acid, ferulic acid,
the activities of enzymes involved in the metabolism of rutin, luteolin, myricetin, resveratrol, daidzein, t-cinnamic
arachidonic acid (phospholipase A2, COX, lipoxygenase acid, hesperetin, chrysin, pinocembrin, and caffeic acid
(LOX)), nitric oxide synthases (NOS), modulating the phenyl ester (CAPE)) were provided from Sigma-Aldrich
secretion of other pro-inflammatory molecules (Hussain (St. Louis, MO, USA).
et al., 2016).
Experimental design
Date palm (Phoenix dactylifera L.) is one of the most In this study, the profile of phenolic compounds of
important agricultural products in the Algerian Sahara. Date ethanolic pulp, seed and whole fruit of dates extracts was
fruits are considered a high-energy food source (Hamad determined by RP-HPLC-UV. The assays of potential
et al., 2015). They are composed of pulp and seed which antioxidant allowed us to attribute a strong antioxidant
constitutes 5,6% to 15% of date fruit weight (Abiola et al., power of the ethanolic extract of date seeds. The results
2018). In literature, parts of different date varieties are rich of the evaluation of the anti-inflammatory activity were
in flavonoids, carotenoids, phenolic acids, anthocyanins, revealed a higher effect of attenuation of the inflammatory
tannins, and alkaloids but the phenolic composition of response induced by injection of carageenan of aqueous
dates vary with variety, growth stage, and environmental pulp, seed and whole fruit dates extracts. These findings
conditions (El-Far et al., 2019; Qadir et al., 2019, Hussain could represent a potential support for pharmaceutical uses.
et al., 2020). Several studies showed that different date Emperimental design were shown in Fig. 1.
palm varieties comprise gallic acid, catechin, p-coumaric
acid, caffeic acid, ferulic acid, syringic acid, protocatechuic Plant material and extract preparation
acid, vanillic acid, p-OH benzoic acid, cinnamic acid. Date palm fruit (Phoenix dactylifeara L.) of Deglet Noor variety
quercetin, luteolin, rutin, apigenin, isoquercetrin as was collected from Biskra, Algeria in October 2018. Three
phenolic coumpouds and flavonoids (Hussain et al. 2020). samples were used pulps (P), seeds (S), and whole fruits (F).
The therapeutic properties of dates are attributed to their Seeds were oven-dried for seven days at 50°C and then ground
various phytochemical compounds. In many studies, it was to obtain a fine powder. Pulps (EP), seeds (ES), and whole fruit
shown that anti-inflammatory properties of dates related (EF) were subjected to the maceration process with ethanol
to its flavonoid and phenolic compounds such as ferulic (1:4, w/v) at room temperature for 24h and were filtered.
acid, syringic acid, caffeic acid, and antioxidant behaviors
(Al-Alawi et al., 2017; Qadir et al., 2019, Hussain et al., The samples were mixed with distilled water (1:2 w/v) for
2020). Several previous researches have reported that dates aqueous extraction. Pulp aqueous extract (AP) was incubated
possess hepatoprotective, antidiabetic, neuroprotective, at 5°C for 48h according to the method of Khalifa et al.,
anticancer, and antimicrobial activities (Abiola et al., 2018; (2018). Seed aqueous extract (AS) was obtained after 48h of
Pujari et al., 2014; Qadir et al., 2019). This study aimed to incubation at 5°C (Al-Quarawi et al., 2008), solids of AS were
determine the total phenolic and flavonoid content, and centrifuged at 4000rpm/20mn (Sheikh et al. 2014). Whole
phenolic profile as well as evaluate the antioxidant (DPPH, Fruit aqueous extract (AF) was maintained for 1h30mn at
FRAP) and anti-inflammatory activities of pulp, seed, and 85°C with continuous stirring (Benyagoub et al., 2011),
whole fruit Algerian date extracts. Further, this could allow
Phytochemical analysis
the use of Algerian dates as an eventual source of bioactive
Total phenolic content (TPC)
substances, which would be employed in therapy.
The total phenolic contents of ethanolic extracts (EP, ES,
EF) were determined by the colorimetric method using
MATERIALS AND METHODS the Folin–Ciocalteu reagent and gallic acid as standard
(Slinkard and Singleton, 1977). All tests were realized in
Chemicals triplicate. The total phenolic compounds were expressed
Chemicals used in this study were of analytical grade. as mg gallic acid equivalents (GAE) per 100g of sample
2,2-diphenyl-1-picryl-hydrazyl (DPPH), Folin–Ciocalteu (mg GAE/100g sample).
reagent, sodium carbonate, ethanol, methanol, aluminium
nitrate, ammonium acetate, quercetin, diethyl ether, Total flavonoid content (TFC)
ethyl acetate, acetic acid, trichloromethane, acetonitrile, The total flavonoid contents of ethanolic extracts (EP, ES,
2,4,6-Tripyridl-s-triazine, hydrochloric acid, trolox, ferrous EF) were carried out by the method of Fukumoto and
630 Emir. J. Food Agric ● Vol 33 ● Issue 8 ● 2021
Chenini-Bendiab, et al.

Mazza, (2000). This analysis was based on the colorimetric SC50 (mg/mL), the concentration of the extracts resulting
method and quercetin as standard. All tests were realized in 50% scavenging of DPPH radicals.
in triplicate. Results were expressed as mg of quercetin
equivalents (QUE) per 100 g of sample (mg QUE/100g Evaluation of anti-inflammatory activity
sample). animals
One hundred and five (105) female NMRI mice weighing
Identification of phenolic compounds by RP-HPLC-UV 28 ± 2g were obtained from the Pasteur Institute of Algeria.
All ethanolic crude extracts (EP, ES, and EF) were Animals were maintained under standard conditions
evaporated to dryness at 40°C under vacuum using a rotary (Temperature 25 ± 2°C, light-dark cycle 12:12 hr/day), and
evaporator (IKA RV 05 Basic, Germany). 10 ml of acidified were given had ad libitum access to water and standard food.
water (pH=2) was added to the dry extracts. 15 ml of In vivo experimental protocol was approved according to the
diethyl ether then 15 ml of ethyl acetate were used to purify guidelines established by the laboratory of pharmacognosy
phenolics from the extract by two solvent fractionation and Api-phytotherapy (Mostaganem University), following
processes using an orbital shaker (HeidolphPromax 2020, the instruction described by the Guide for the Care and
Germany) for 15 minutes between stages. These phenolic Use of Laboratory Animals, and were approved by the
extracts were concentrated under reduced pressure at
Institutional Animal Ethics Committee (1205/c/08/
40°C using a rotary evaporator. The resultant extracts were
CPCSEA, 21.04.08).
diluted in 2 ml of pure methanol and then filtered through
0.45 μm PTFE syringe filters. Acute toxicity test
An acute toxicity test was carried out according to the
Phenolic acids and flavonoid profile of date fruit,
Economic Co-operation and Development (OECD, Essai
pulp, and seed were determined using Reversed-Phase
High-Performance Liquid Chromatography-Ultraviolet No: 425 guidelines, 2008). Mice received intragastrically
Spectrometry (RP-HPLC-UV) (Elite LaChrom Hitachi, aqueous extracts (AP, AS, and AF) at 300, 1000, and
Japan). Analyzes were performed using a reversed-phase 2000 mg/kg body weight for each sample, behavioural
C18 column (150 mm x 4.6 mm, 5μm; Fortis) and applying changes were observed over a period of 24h to 14 days
for a gradient program with acetonitrile, water, and acetic for signs of acute or chronic toxicity.
acid. A gradient program with 2% acetic acid in reservoir
A (pure water) and 70-30% acetonitrile-pure water in Experimental groups
reservoir B was used. In addition, the operation volume The anti-inflammatory activity of aqueous extracts was
was optimized by adjusting the injection volume of the determined using the experimental model of carrageenan-
samples and standards to 20 µL, the mobile phase flow induced acute paw edema in mice according to the method
rate to 1.00 mL/min, and the column temperature to 30 ° of Winter et al., (1962). Animals were divided into 6 groups
C in the column furnace (Can et al., 2015). The calibration and were given solution intragastrically as following:
values for all phenolic compounds were between 0.998 and
0.999. The results were expressed as mg per g of sample Control group (C): 5 mice were given saline solution (0.9%)
for date pulp, seed, and whole fruit. Measurements were
done one time. Inflammatory group (IC): 5 mice were given saline solution
(0.9%)
Evaluation of antioxidant activity
Ferric reducing antioxidant power (FRAP) Date pulp group (AP): 15 mice were given aqueous extract
The reducing ability of ferric tripyridyltriazine (FE-III- of date pulps at 100 mg/kg (APD1), 200 mg/kg (APD2)
TPTZ) complex was used for total antioxidant capacity and 300mg/kg (APD3). Each dose for 5 mice
assay of ethanolic extracts (EP, ES, EF) (Benzie and Strain,
1996). All tests were realized in triplicate. The results were Date seed group (AS): 15 mice were given aqueous extract
expressed as mmol FeSO4.7H2O equivalent per 100 g of of date seeds at 100 mg/kg (ASD1), 200 mg/kg (ASD2)
sample. and 300mg/kg (ASD3). Each dose for 5 mice

DPPH radical scavenging activity Date fruit group (AF): 15 mice were given aqueous extract
Free radical scavenging capacity using 1.1-diphenylhy- of date fruit at 100 mg/kg (AFD1), 200 mg/kg (AFD2)
drazyl (DPPH) was carried out as described by Molyneux, and 300mg/kg (AFD3). Each dose for 5 mice
(2004). All tests were realized in triplicate. The DPPH
radical scavenging activity was determined by using Trolox Standard group (STD): 5 mice were given diclofenac at
as an antioxidant standard, and the values are expressed as 50 mg/kg.
Emir. J. Food Agric ● Vol 33 ● Issue 8 ● 2021 631
Chenini-Bendiab, et al.

One hour after treatment, 0.1ml of carrageenan solution (1%) stained with Harris’s hematoxylin and eosin as nuclear
was intraarticular injected in the sub-planter region of the and cytoplasmic stains (Marck, 2010). Morphological and
right hind paw of all mice except the control group (C). The anatomical changes in paw fragments were observed using a
volume of edema was measured at the 1st, 2nd, 3rd, 4th, 5th, and microscope and photographed at a magnification of 400X.
6th hour after carrageenan administration. The percentage of
edema inhibition was calculated using the following formula: Statistical analysis
Data of phytochemical analysis and antioxidant activity
Percentage inhibition (%) = (VIC- Vt/VIC) X100. of date pulp, date seed, and whole date fruit expressed as
SD but data of anti-inflammatory activity of date pulp,
VIC: Increase in paw volume of the inflammatory control date seed, and whole date fruit were expressed as mean
group ± SEM. Anti-inflammatory activity results were analyzed
using a one-way ANOVA test followed by Turkey’s multiple
Vt: Increase in paw volume of mice treated with different comparison tests. P ≤ 0.05 were considered statistically
extracts. significant (***P≤0.001, **P≤0.01 and *P ≤ 0.05).

Histological study
Animals were anesthetized with trichloromethane by RESULTS
inhalation. Their paws were removed and fixed in 10%
Phytochemical analysis
buffered formaldehyde solution. The paw tissues were
The total phenolic contents in EP, ES, and EF were
dehydrated, cleared, and impregnated with paraffin. The
4.30 ± 0.004 mg GAE/100g FW, 6967.30 ± 2.100 mg
solidified blocks were sectioned using microtome at
GAE/100gDW, and 664.20 ± 0.350 mg GAE/100g FW
4 µm thicknesses. The sections were deparaffinized and
respectively. In addition, the values of total flavonoid
Table 1: Total phenolic and flavonoid contents of date pulp, contents in EP and EF were not identified, for the ES it
date seed, and whole date fruit. Values are mean±SD, n=3 was 1.35 ± 0.006 mg QE/100g DW as shown in Table 1.
Extracts Phytochemical analysis
Total phenolics Total flavonoids Table 1. Total phenolic and flavonoid contents of date pulp,
(mg GAE/100g ) (mg QE/100g)
date seed, and whole date fruit. Values are mean ± SD, n=3.
EP 4.30±0.004 ND
ES 6967.30±2.100 1.35±0.006
EF 664.20±0.350 ND
The composition and concentration of phenolic contents
EP: Ethanolic extract of date pulp. ES: Ethanolic extract of date seed.
were determined by HPLC-UV analysis. Eight phenolic
EF: Ethanolic extract of whole date fruit. ND: Non detected. acids (Gallic acid, protocatechuic acid, p-OH benzoic acid,
Table 2: Total phenolic compounds of date pulp, date seed, and whole date fruit by RP‑HPLC‑UV (mg/g of sample). Measurments
were done one time, n=1
Standards Date Pulp (mg/g) Date Seed (mg/g) Whole Date Fruit (mg/g)
Gallic Acid 11.013 11.154 12.144
Protocatechuic acid 3.213 80.148 27.905
p‑OH Benzoic acid 2.928 3.863 3.138
Catechin 4.739 595.114 25.350
Caffeic acid ND 29.223 7.315
Syringic acid 1.378 ND 1.769
Epicatechin 8.054 245.922 19.592
p‑Coumaric acid 6.282 ND 6.925
Ferulic acid 9.375 ND 12.974
Rutin ND 14.427 ND
Myricetin ND ND ND
Resveratrol ND ND ND
Daidzein 3.008 40.183 13.632
Luteolin ND ND ND
t‑Cinnamic acid 0.559 ND 0.661
Hesperetin ND ND ND
Chrysin 29.748 35.753 28.894
Pinocembrin 3.655 6.132 3.154
CAPE 5.862 8.589 2.838
ND: Non detected

632 Emir. J. Food Agric ● Vol 33 ● Issue 8 ● 2021


Chenini-Bendiab, et al.

Ferric reducing
antioxidant
power (FRAP
Therapeutical DPPH radical
activities scavenging activity)

Evaluation- of antioxidant activity

Phytochemical analysis

Total phenolic contents (TPC)


Total flavonoid contents (TFC)
Identification of phenolic Percentage of paw edema inhibition
compoundsby RP-HPLC-UV

Mice paw tissues

Fig 1. General diagram of the experiment.

A B luteolin, hesperetin) in addition the Rutin was also absent


in date pulp and whole date fruit. The highest amount
of protocatechuic acid, p-OH benzoic acid, caffeic acid,
CAPE, catechin, epicatechin, rutin, daidzein, chrysin, and
pinocembrin was detected in date seed and the highest
amount of gallic acid, syringic acid, p-coumaric acid, ferulic
acid, and t-cinnamic acid was detected in whole date fruit.
Date seed had the strongest total phenolic composition as
shown in Table 2.
Fig 2. Percentage of increase paw volume (A). Percentage of paw
edema inhibition (B). Date pulp group (AP): APD1 (100 mg/kg),
APD2 (200 mg/kg), APD3 (300 mg/kg). Standard group treated with Table 2. Total phenolic compounds of date pulp, date seed,
Diclofenac (STD). Values represent means ± SEM in each group. *P and whole date fruit by RP-HPLC-UV (mg/g of sample).
< 0.05; ** P < 0.01; *** P < 0.001 compared to inflammatory control
Measurements were done one time, n=1.
(IC). #P < 0.05; ##P < 0.01compared to STD.

Antioxidant activity
caffeic acid, syringic acid, p-coumaric acid, ferulic acid, and Antioxidant activity was measured in the forms of FRAP,
t-cinnamic acid), ten flavonoids (Catechin, epicatechin, and DPPH radical scavenging activity. The determined
rutin, luteolin, myricetin, resveratrol, daidzein, hesperetin, values of DPPH and FRAP were different between
chrysin, and pinocembrin) and one phenyl ester CAPE samples; EF (0.219 ± 0.010 mg/ml; 2.908 ± 0.140 mmol
were identified and quantified in the investigated ethanolic FeSO4.7H2O/100g FW), EP (35.235 ± 2.920 mg/ml, 0.162
extracts. All phenolic acids were identified in date fruit, ± 0.030 mmol FeSO4.7H2O/100g FW) and ES (0.057 ±
seven of them were identified in date pulp except caffeic 0.003 mg/ml, 70.301 ± 15.000 mmol FeSO4.7H2O/100g
acid, just four phenolic acids (Gallic Acid, protocatechuic DW) as shown in Table 3.
acid, p-OH benzoic acid, caffeic acid) were found in
date seed. Concerning flavonoid contents, four were Table 3. Antioxidant activity of date pulp, date seed, and
not found in the three samples (Myricetin, resveratrol, whole date fruit. Values are mean ± SD, n=3.
Emir. J. Food Agric ● Vol 33 ● Issue 8 ● 2021 633
Chenini-Bendiab, et al.

Acute toxicity induction of inflammation compared to the IC. At the second


No behavioral disorders or mortality were observed in the hour, this decrease had become significant for all groups
mice after 14 days of administration of aqueous extracts (AP, (STD and AS) compared to the IC group and reached high
AS, AF) at 300, 1000, and the highest dose of 2000 mg/kg. significance at the 5th and 6th hour of the experiment (Fig. 3A).

Anti-inflammatory activity The ASD1 group showed a significant increase (p≤0.05)


The percentage of increased paw volume in APD1 and in the inhibition of edema after the first hour from the
APD3 groups indicated a significant decrease (p≤0.05) injection of carrageenan in comparison with the group
at the second hour after the injection of the carrageenan treated with diclofenac (STD). This difference in the
compared to the inflammatory control group (IC). From inhibition of paw edema between ASD1 and STD groups
the fourth hour of the experiment, all groups (STD and showed a significant increase during the following five
AP) showed a significant decrease of paw volume until the hours. At the sixth hour of the experiment, all groups
sixth hour (p≤0.01) of the experiment compared to (IC) (ASD1, ASD2, ASD3) showed a highly significant increase
(Fig. 2A). Mice treated with APD1 showed a significant (p≤0.001) in inhibition of paw edema compared to the
increase in the inhibition of paw edema from the fourth STD group (Fig. 3B).
hour (p≤0.01) until the end of the experiment (p≤0.05)
compared to mice treated with diclofenac (STD). As for The AFD1 group presented a significant decrease in paw
the APD2 group, it recorded a significant increase in the volume at the first hour compared to the IC group. A highly
percentage of inhibition at the fifth (p≤0.05) and sixth significant decrease was observed for all groups (STD
hour (p≤0.01) after the induction of inflammation (Fig.2B). and AF) from the third to sixth hour of the experiment
(Fig. 4A). The percentage of paw edema inhibition in AF
A significant decrease in paw volume in the ASD1 (p≤0.01) groups showed a significant increase starting from the
and ASD3 (p≤0.05) groups was observed at the first hour after fourth hour (AFD1: p≤0.05; AFD2 and AFD3: p≤0.01)
compared to the group treated with diclofenac (STD).
This increase in the inhibition of edema reached a highly
A B
significant difference (p≤0.001) in the three doses studied
at the fifth and sixth hours of the experiment (Fig. 4B).

Histological study of paw tissue


The histological examination revealed a different
morphological appearance between the experimental groups.

The microscopic observation of the paw tissue in the control


group (C) represented healthy tissue without inflammation.
Fig 3. Percentage of increase paw volume (A). Percentage of paw
edema inhibition (B). Date seed group (AS): ASD1 (100 mg/kg),
A microscopic analysis of the inflammatory group (IC)
ASD2 (200 mg/kg), ASD3 (300 mg/kg). Standard group treated with revealed a loose and clear connective tissue corresponding
Diclofenac (STD). Values represent means ± SEM in each group. to the exudate, with an infiltrate of inflammatory cells
*P < 0.05; ** P < 0.01; *** P < 0.001 compared to inflammatory control (polynuclear) at the level of the epidermis and the interstitial
(IC). #P < 0.05; ##P < 0.01, ###P < 0.001compared to STD.
dermis, associated with dilation of the capillaries and
congestion engorged with red blood cells.
A B
The standard group (STD) treated with diclofenac at
50 mg/kg presented attenuation of the edema with persistence
at the level of some lesional areas accompanied by a slight
Table 3: Antioxidant activity of date pulp, date seed, and
whole date fruit. Values are mean±SD, n=3
Antioxidant activity
DPPH SC50 FRAP (mmol FeSO4.7H2O/
mg/ml 100 g)
Fig 4. Percentage of increase paw volume (A). Percentage of paw
edema inhibition (B). Date fruit group (AF): AFD1 (100 mg/kg), AFD2 EP 35.235±2.920 0.162±0.030
(200 mg/kg), AFD3 (300 mg/kg). Standard group treated with Diclofenac ES 0.057±0.003 70.301±15.000
(STD). Values represent means ± SEM in each group. *P < 0.05; EF 0.219±0.010 2.908±0.140
** P < 0.01; *** P < 0.001compared to inflammatory control (IC). EP: Ethanolic extract of date pulp. ES: Ethanolic extract of date seed.
#P < 0.05; ##P < 0.01, ###P < 0.001compared to STD. EF: Ethanolic extract of whole date fruit.

634 Emir. J. Food Agric ● Vol 33 ● Issue 8 ● 2021


Chenini-Bendiab, et al.

A B C

D E F

G H I

J K L

Fig 5. A representative photomicrograph of mice paw tissues stained with Haematoxylin and Eosin (H&E). At mag X40. A: control group (C); B:
inflammatory group (IC); C: standard group (STD) treated with Diclofenac at 50mg/kg; D, E, F: Date fruit group (D: 100 mg/kg (AFD1), E: 200
mg/kg (AFD2), F: 300mg/kg (AFD3)). G, H, I: Date pulp group (G: 100 mg/kg (APD1), H: 200 mg/kg (APD2), I: 300 mg/kg (APD3)). J, K, L: Date
seed group (J: 100 mg/kg (ASD1), K: 200 mg/kg (ASD2), L: 300mg/kg (ASD3)).

leukocyte infiltrate. The paw fragments of mice treated with can give them potential therapeutic properties (Qadir,
AF showed a significant regression of the inflammation 2019). This study explored three distinct components;
and reduction of leukocyte infiltration as compared to the the identification and quantification of total phenolic and
inflammatory control (IC). These observations were also flavonoid compounds in pulp, seed, and whole fruit of
found in the paw tissues of mice treated with AS. However, date, determination of their antioxidant capacity (DPPH,
the APD3 dose didn’t significantly reduce the inflammatory FRAP), and evaluation of their anti-inflammatory activity.
response, while the epidermal edema was partially suppressed
and inflammatory cell infiltration persisted slightly at the The total phenolic contents of EP obtained in our study
inflamed sites in the paw tissues of treated groups APD1, agreed with previous results reported by Haimoud et al.,
(2016) in Algerian date (DegletNour), who found that
APD2 compared to IC (Fig. 5).
TPC value was 4.72 ± 0.41 mg GAE/100g DW for the
methanolic extract of date fruit. Nevertheless, our data
DISCUSSION were higher than those reported by Al Harthi et al., (2015)
who noted the TPC of ethanolic extract from Oman
Several bioactive polyphenolic compounds are found in date ranged between 32.24 to 34.9 mg GAE/100 mg FW.
all parts of date (Pulp and seed) and these substances Concerning the results of the total phenolics contained in
Emir. J. Food Agric ● Vol 33 ● Issue 8 ● 2021 635
Chenini-Bendiab, et al.

the extract of the date fruit, they represented intermediate radical scavenging ability. Another study showed that
TPC values between the extract of date pulp and date seed. the percentage of inhibition of Deglet Nour date seeds
This result corresponds to the composition of 10% seed was 41.32 ± 0.01 % (Metoui et al., 2019). The strong
and 90% pulp, which form the date fruit. antioxidant capacity measured in date seed extract (ES)
could be explained by its content of phenolic acids and
Total flavonoid contents in EP were not identified in our flavonoids compounds. However, the lowest DPPH radical
study. Unlike Haimoud et al., (2016) who reported that TFC scavenging ability was measured in EP. Amira et al., (2013)
of methanolic date extract was 3.48 mg CEQ/100g DW. also noted this observation, who indicated EC50 DPPH
Our data of the total flavonoid contents of ES were lowest values ranged from 0.93 to 1.91 μg sample of Tunisian
than those reported by Metoui et al., (2019) and Bouhlali date seeds. Salomón-Torres et al., (2019) reported that IC50
et al., (2017) who recorded 2.31±0.01 g CAE/100g DW, DPPH was 0.079 g/l in Mexican date pulp. The Amount
1.224±0.03 to 1.844±0.018 g RE/100g DW respectively. of SC50 DPPH recorded in EF represented an intermediate
Variations in the results of TPC and TFC amounts of level between EP and ES.
date’s pulp and seed may be probably owing to the variety,
growing condition, maturity, geographic origin, storage Other techniques are also used to assess antioxidant activity
conditions, and extraction methods (Ahmed et al., 1995). such as FRAP. Our FRAP results were in agreement with
those obtained by SC50 DPPH for investigated samples.
In our study, HPLC analysis of total phenolic compounds Therefore, a high level of correlation between SC50 DPPH
showed considerable variations among the samples. The and FRAP assays was observed. The data FRAP results in
phenolic acid profile detected in date pulp included EP were much higher than those reported by Haimoud
four hydroxylated benzoic acid derivatives (Gallic Acid, et al., (2016) who studied DegletNour date fruit from
protocatechuic acid, p-OH benzoic acid, syringic acid) Algeria (33.95 ± 1.2 μmol Fe(II)/100g DW). In other parts,
and three cinnamic acid derivatives (p-Coumaric acid, Bouhlali et al., (2017) found values of FRAP assay varied
ferulic acid, t-cinnamic acid). These results were more or between 10.966 ±0.339 to 22.863 ±0.358 mmol TE/100g
less close to those recorded by Bouhlali et al. (2018) who DW in Moroccan date seeds. These results were lowest
detected seven phenolic acids (Caffeic acid, chlorogenic than those obtained by studied extract (ES). As for the EF
acid, p-coumaric acid, ferulic acid, gallic acid, syringic acid, extract, it regularly represents intermediate values between
vanillic acid) in Moroccan date varieties. Hamad et al., those provided by EP and ES extracts. Based on the data
(2015) identified the major phenolic acids in Saudi Arabia obtained in our research, the results showed that the pulp,
date varieties, which were gallic acid, p-coumaric acid, and seed, and fruit of dates have antioxidant activity at different
ferulic. Among the flavonoid compounds found in date levels and seeds have the highest antioxidant capacity.
pulp, chrysin was predominant followed by catechin and
epicatechin. While rutin and luteolin were not present in The evaluation of the anti-inflammatory activity in our
the studied extract. On the other hand, the phenolic acids study was based on a very common test to elucidate the
revealed in date seed represented three hydroxylated benzoic capacity of a compound to reduce induced local edema
acid derivatives (Protocatechuic acid, gallic Acid, p-OH by injection of Carrageenan as an irritant into the paw of
benzoic acid) and one cinnamic acid derivative (Caffeic mice (Winter et al., 1962). This method is supposed to be
acid). Among the analyzed flavonoid compounds in date a biphasic event (Initial phase for 0-1h and Second phase
seed, catechin was the predominant compound, followed for 1-6h) (Tsai et al., 2015).
by epicatechin, daidzein, and chrysin. About the phenolic
profile determined in whole date fruit, it represented the In the experiment, a high increase in the volume of mice
total of phenolic acid and flavonoid compounds found in paw was observed in the inflammatory control group
each part of date with intermediate amounts. This finding (IC) at the first phase after the injection of carrageenan.
confirmed the mixture of phenolic compounds detected This edema remained relatively unchanged from 1-3h and
in the pulp and seed of date. Moreover, the difference in persisted during the experiment compared to the treated
the presence and content of phenolic acids and flavonoids groups. This means that this phlogistic agent produced an
between our data (date pulp, date seed) and other studies acute inflammation that results from the sequential action
may be explained by several parameters, including the of several mediators (El Abed et al., 2018).
variability of the studied cultivars and growing/extraction
processing conditions (Al-Alawi et al., 2017). Nevertheless, a significant decrease of edema in mice
paw was observed in the group treated with diclofenac at
DPPH radical scavenging ability test is widely used to 50 mg/kg body weight at the second phase. This finding
assess the free radical scavenging capacity of antioxidants. was similar to those recorded by El Abed et al., (2018)
Our results revealed clearly that the ES had a strong free using indomethacin as a reference product. Moreover,
636 Emir. J. Food Agric ● Vol 33 ● Issue 8 ● 2021
Chenini-Bendiab, et al.

Bouhlali et al., (2018) have noted a significant inhibition to the AP and AS groups. This was observed in the first
of paw edema by indomethacin from the fourth hour phase of inflammation, paw edema was significantly
of the experiment. These results could be explained by suppressed by date fruit at all investigated doses. Moreover,
the fact that the reference product (Diclofenac) belongs mice treated with the extract of date fruit at 100, 200, and
to NSAIDs. These molecules are used to treat acute and 300mg/kg showed a highly significant attenuation of the
chronic pain resulting from an inflammatory process. inflammatory response from the second stage than the one
observed in the mice treated with the reference product
In the AP group, the three doses (APD1, APD2, and (STD).
APD3) led to significant attenuation in paw swelling
precociously at the second phase of inflammation. Histological examination agrees perfectly with the results
The administration of aqueous extract of date pulp at previously shown. The microscopic observations of paw
100mg/kg (APD1) and 200mg/kg (APD2) induced a tissues corresponded to the macroscopic data of the
higher anti-inflammatory response compared to the mice paw swelling in all groups. The accentuated aspect of
treated with the reference product (STD). Haimoud et al., the inflammation in the inflammatory control group (IC)
(2016) and El Abed et al., (2018) reported that methanolic confirms the persistence of the edema. However, the
extract of date edible portion and aqueous ethanolic histology of all investigated groups treated with the studied
extract of date parthenocarpic respectively suppressed the extracts (AP, AS, and AF) as well as with the reference
increases of paw edema at the late phase of inflammation. product (STD) demonstrated minimal inflammation, which
Further, our finding allows us to confirm the contribution reflects the attenuation of paw edema in mice.
of the aqueous extract of date pulp at 100 and 200mg/kg to
considerably reduce paw edema. The bioactive compounds
contained in pulp date, such as phenol acids and flavonoids CONCLUSION
could be responsible for this effect, by interfering with the
formation of inflammation mediators like prostaglandins The finding obtained from this study reveals the presence
and thromboxane (Zhang et al., 2013), thus inhibiting the of several phenolic compounds at different concentrations
expression of inflammatory cytokines such as IL-6, IL-8, in the ethanolic extracts of pulp, seed, and fruit of dates.
IL-10, TNF-α, IGF-1 and the activities of superoxide These substances are considered bioactive molecules,
dismutase (SOD), myeloperoxidase (MPO), NO and could explain the potential antioxidant effect of the three
prostaglandin E2 (Kim et al., 2005; Al-Yahya et al., 2016, studied extracts. Particularly, the ethanolic date seed extract
Vezza et al., 2016) (ES) has shown the strongest anti-free radical ability. On
the other hand, all aqueous extracts of Phoenix dactylifera
About AS group, administration of all studied doses induced L. had induced a better anti-inflammatory response than
a significant suppression of the inflammatory response at the synthetic reference product (STD), especially aqueous
the first stage and during all phases of inflammation. date fruit extract (AF). This suggests that their mechanism
Whereas, mice treated with aqueous date seed extract at of this activity could contribute to the inhibition of
100 mg/kg (ASD1) revealed a strong anti-edema effect inflammatory mediators and pro-inflammatory cytokines.
compared to mice treated with the reference product This study suggests that dates with pulp and seed parts
(STD). Bouhlali et al., (2018) reported that date seed extract could be used as a source of natural antioxidant and anti-
induced a significant diminution in paw swelling at the inflammatory compounds. Further studies will be advisable
second phase of inflammation. Therefore, our results lead to target with certainty the bioactive compounds of Phoenix
us to conclude the anti-phlogistic effect of date seeds. This dactylifera L. in the hope of understanding their exact role
activity could be associated with phenolic acid contents in
in process of the anti-inflammatory activity.
seeds of date, which can inhibit the production of NO,
TNF-α, and IL-6 (Choi et al., 2017). Also, it has been
shown that caffeic acid, catechin, epicatechin, rutin have ACKNOWLEDGEMENTS
anti-inflammatory effects in previous studies (Liu et al.,
2014; Vezza et al., 2016; Abd Nikfarjam et al., 2017). On the The authors are grateful to Dr. Takerli (Anatomopathologist)
other hand, the strong antioxidant potential revealed in date for his collaboration to complete the histological
seeds could contribute to the reduction of the inflammation interpretation. We also appreciate the help of Mr. Maazia
induced by the phlogistic agent (Saryono et al., 2018; (Department of Medicine, University of Mostaganem.
El-Far et al., 2019). Algeria) for the statistical study.

Analysis of the results in the AF group demonstrated an Conflicts of interest statement


enhanced potential for anti-inflammatory activity compared All authors declare no conflicts of interest.
Emir. J. Food Agric ● Vol 33 ● Issue 8 ● 2021 637
Chenini-Bendiab, et al.

Author contributions 350-357.


Mrs. Hadjer Chenini-Bendiab carried out the in vivo study. Bouhlali, E. D. T., J. E. Hilaly, J. Ennassir, M. Benlyas, C.
She performed statistical analyzes and histological studies. Alem, M. Y. Amarouch and Y. Filali-Zegzouti. 2018. Anti-
inflammatory properties and phenolic profile of six Moroccan
She also interpreted the results and wrote the manuscript date fruit (Phoenix dactylifera L.) varieties. J. King Saud. Univ.
with Mrs. Meltem Uçar. Prof. Noureddine Djebli initiated Sci. 30: 519-526.
this research and directed the entire experimental study. Can, Z., O. Yildiz, H. Sahin, E. Akyuz Turumtay, S. Silici and S.
He also supervised the interpretation of the results and Kolayli. 2015. An investigation of Turkish honeys: Their physico-
edited the manuscript with the first author. Mr. Yakub chemical properties, antioxidant capacities and phenolic profiles.
Food Chem. 180: 133-141.
Kara took charge of the phytochemical analyzes as well
Choi, K. C., Y. O. Son, J. M. Hwang, B. T. Kim, M. Chae and J. C. Lee.
as the evaluation of the anti-oxidant activity with the first 2017. Antioxidant, anti-inflammatory and anti-septic potential
author. Prof Sevgi Kolayli contributed to the in vitro part of phenolic acids and flavonoid fractions isolated from Lolium
of this study at the level of her laboratory. multiflorum. Pharm. Biol. 55: 611-619.
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