Vous êtes sur la page 1sur 14

TOXICOMANIES ET

DEPENDANCES A
L’ADOLESCENCE
I- Quelques chiffres...................................................................................................................................................2
A- Adolescence et alcool........................................................................................................................................2
B- Tabac en France.................................................................................................................................................2
C- Drogues illégales en Europe..............................................................................................................................2
II- Pourquoi consommer.............................................................................................................................................2
III- Différents produits.................................................................................................................................................2
D- Classification des différents produits.................................................................................................................2
E- Syndrome de sevrage.........................................................................................................................................2
F- Probabilité de développer une dépendance après avoir consommé une fois dans la vie...................................3
IV- Dépendance ou abus ?...........................................................................................................................................3
A- Utilisation nocive Pour la santé (ICD-10).........................................................................................................3
B- Syndrome de dépendance CIM-10.....................................................................................................................3
V- Mécanismes neurobiologiques..............................................................................................................................3
A- Les différents aspects de la dependance............................................................................................................4
1) Héréditaire....................................................................................................................................................4
2) Biologie..........................................................................................................................................................4
3) Psychologie....................................................................................................................................................4
4) Environnemental..........................................................................................................................................4
VI- Comorbidités psychiatriques.................................................................................................................................5
VII- Approches thérapeutiques......................................................................................................................................5
A- Programmes de prévention pour les jeunes.......................................................................................................5
1) Traitements médicamenteux.......................................................................................................................5
2) Approches psychothérapeutiques...............................................................................................................6
1) Précontemplation.........................................................................................................................................7
2) Contemplation..............................................................................................................................................8
3) Détermination...............................................................................................................................................8
4) Action  Le but est de produire un 1 chang ds la zone de pb.................................................................8
5) Maintenance  Challenge : maintenir le chang et prévenir la rechute..................................................8
6) Rechutes ...................................................................................................................................................8
I- Quelques chiffres
A- Adolescence et alcool
- Modification du mode de boire - De plus en plus fréquemment, consommation en quantité importante
- De + en + d’ado expérimentent des états d’ivresse
- Appa de pb qui ne touchaient habituellement pas cette tranche d’âge telle que la dépendance
- Problèmes souvent compliqués par la consommation d’autres substances : haschisch, ecstasy et cocaïne
Binge drinking, Biture expresse
 1 âge de plus en plus précoce des consommations ;
 1 phénomène qui touche l'ensemble de la population des jeunes qu'ils soient éduqués ou non
 Des alcoolisat° qui se font ds les lieux publics dans la moitié des cas, au domicile des parents dans un quart des cas ;
 Ds une majorité des situations, les jeunes ne sont pas issus de foyers où père et mère habitent ensemble
L’alcool n’est pas 1 drogue légale pr les ado, elle est considéré comme telle avec le cannabis
B- Tabac en France
- 1er drogue consommée par les jeunes Français - 26,3 % des jeunes de 15 ans sont des fumeurs réguliers
- 18ème rang européen (sur 27) - La moitié de ces jeunes ne parviendra pas à arrêter de fumer
- Un quart d’entre eux (la moitié de ceux qui resteront fumeurs) mourra de son tabagisme
C- Drogues illégales en Europe
Prés de 2 millions d’usagers problématiques de drogues dans l’union européenne.
Groupes vulnérables :
- Jeunes placés en institut° - Décrochage sco - Jeunes sans domicile fixe - Jeunes délinquants : forte corrélation
- Jeunes issus de familles ou quartiers défavorisés
Ces groupes présenteraient le risque de développer une toxicomanie plus précoce, plus fréquente et plus problématique.

Opiacés 1.3 à 1.7 million d’usagers problématiques d’opiacés et l’héroïne est à l’origine de la plus grande partie des coûts
sanitaires et sociaux liés à la drogue en Europe.
 Abondance sur marché mondial  Entre 50% et 80% de ttes les dem de traitement st liés à la conso d’opiacés
 Surdose st l’1 des principales cause de décès chez les jeunes
 7000 à 8000 décès imputable aux opiacés chaque années  À l’origine de 3000 nv cas de VIH chaque année
 40% des usagers injectants sont infectés par le VIH  Trait de substitut°: 600000 usagers chaque année.
 Aug de la production  Aug des saisies  Pas de diminution du problème à attendre
Cocaïne  Tendance de conso à la hausse  Proport° d’usagers 15-34 as: 3% et 5.5 % chez jeunes adultes
 Aug du nbre de dem de traitement (triplé)  Arrive en Europe par l’Espagne et Europe de l’est
Stimulant  Amphétamine / Extasy / Cocaïne sont les drogues les plus fréquemment consommées en Europe
s  35 millions d’européens (15- 34 ans) ont expérimenté la cocaïne durant l’année
 2 millions d’européens (15- 34 ans) ont expérimenté les amphétamines
 2.5 millions d’européens (15- 34 ans) ont expérimenté l’ecstasy
II- Pourquoi consommer
 La curiosité  La fascination du tabou, de l’interdit  Le rejet des valeurs traditionnelles
 La fuite devant la souffrance, la solitude, les difficultés de vie, l’angoisse du lendemain
 Carences de l’entourage, notamment dans le processus d’autonomisation

III- Différents produits


D- Classification des différents produits

Dépresseurs Alcool / GHB / Rohypnol / Benzodiazépines / Barbituriques / Opiacés-opium / Héroïne / Morphine /


Méthadone
Stimulant Alcool / Cocaïne – Crack / Amphétamines / Ritaline / Concerta
Perturbateurs Alcool / Cannabis / Solvants - Inhalants
Hallucinogènes Alcool / Extasie / L S D / Mescaline / P C P - Kétamine / Champignons magiques
E- Syndrome de sevrage
1. Tachycardie, (aug du pouls) 2. Hyper-tension (aug de la tension artérielle) 3. Humeur dépresive, dépression
4. Anxiété 5. Malaise, faiblesse 6. Tremblements, transpirations
7. Céphalées (maux de tête) 8. Irritabilité, frustration, colère 9. Insomnie
10. Difficulté de concentration 11. Nausées, vomissements
- Douleurs abdominales (diarrhées) - augmentation de l'appétit et/ou prise de poids rapide
- + grave: Agitat°, désorientat° (temporo/spatiale), confus°, idées délirantes, hallucinations, troubles mnésiques, convuls°.
Le seul produit don le sevrage et mortel c’est l’alcool.
F- Probabilité de développer une dépendance après avoir consommé une fois dans la vie
Tabac : 32 % Opiacés :23 % Cocaïne :17 % Alcool : 15 % Psychostimulants :11 % Cannabis : 9 %
IV- Dépendance ou abus ?
A- Utilisation nocive Pour la santé (ICD-10)
Preuves manifestes que l'utilisat° d'1 substance Ψ- active a entraîné (Ou a contribué de façon significative à) la survenue de T.
Ψ ou phy, y compris 1 altérat° du jugement ou des T. du cpt, pvt ê à l'origine d'1 incapa ou d'1 altérat° des rela interpersoll.
Syndrome de dépendance (ICD-10)
A. Au moins trois des manifestations suivantes ont persisté conjointement pendant au moins un mois, ou, quand elles ont
persisté pendant moins d'un mois, sont survenues ensemble de façon répétée au cours d'une période de douze mois.

1- Désir puissant ou compulsif d'utiliser une substance psycho-active.


2- Altérat° de la capa à contrôler l'utilisat° de la substance, cara par des diffi à s'abstenir initialement d'1 substance, à
interrompre sa conso ou à contrôler son utilisat°, comme en témoigne le fait que la substance est souvent prise en
quantité sup ou sur un laps de tps + long que ce que le sujet avait envisagé, ou par 1 ou pls efforts infructueux pr réd
ou contrôler son utilisation.
3- Survenue d'un syndrome de sevrage Φ (qd le sujet réduit ou arrête l'utilisat° de la substance, comme en témoigne la
présence de symptômes de sevrage, caractéri° de la substance, ou l'utilisat° de la substance (ou d'une substance
similaire) dans le but de diminuer ou d'éviter les symptômes de sevrage.
4- Mise en évidence d'1 tolérance aux effets de la substance, cara par un besoin de quantités nettement majorées pour
obtenir une intoxication ou l'effet désiré, ou un effet nettement diminué en cas d'usage continu de la même dose.
5- Préoccupat° par l'utilisat° de la substance, comme en témoigne le fait que d'autres plaisirs ou intérêts / !\ st
abandonnés ou réduits en raison de l'utilisat° de la substance, ou qu'un temps considérable est passé à faire le
nécessaire pour se procurer la substance, la consommer, ou récupérer de ses effets.
6- Poursuite de la conso de la substance Ψ-active malgré présence manifeste de conséquences nocives, comme en
témoigne la poursuite de la conso malgré fait que le sujet est effectivement cs de la nature + la gravité des effets
nocifs, ou qu'il devrait l'ê. On peut utiliser le 5ième et le 6ième carac du code pr préciser diagno de syndrome de dépe°.
B- Syndrome de dépendance CIM-10
Présence d’au moins trois Manifestations au cours de la dernière année : A savoirs par coeurs
 Désir compulsif d’utiliser une substance psycho-active  Difficulté de contrôler l’utilisation  Tolérance
 Syndrome de sevrage Φ à l’arrêt  Abandon progressif d’autres acti  Poursuite de la conso malgré ses effets -
V- Mécanismes neurobiologiques
La dépendance est une maladie,
Sy limbique produ des neurtrans. Tout ces neurone sot co entre eux par un courant électrique. Toutes les substances que l’ont
trouve le cerveau les fabrique.
A- Les différents aspects de la dépendance
1) Héréditaire
 Nombre total de récepteurs
Neurone, à des capteur spécif pr chaque produit. Qd il y conso prod va sur capteurs spé, ca transmet direct l’info à la cellules,
dc le flux de libérat° de dopamine par ex aug. Après la conso, il y a 1 baisse de libérat° de flux. Ds se cas le cerveau qui fct de
façon économe va pr pallier se « manque » libère/ ouvrir de nouveau récepteur sur le neurone afin d’augmenter la chance de
recapture la substance externe lorsque elle sera de nouveau présente dans l’organisme.
La quantité de capteur présent varie d’1 indiv à l’autre, le fait qu’un individue et plus de capteur et du au caractéré héréditaire.
Sevrage = les capteurs st tous libéré ss que le produit viennent, dc le sentiment de manque et de souffrance arrive. Av le tps,
les capteurs « rentre » il reste juste les capteurs de base. Mais si la pers recommence, tout les capteurs ressorte tout de suite.
2) Biologie
 Déficit de la fabrication en neurotransmetteurs
- Manque de satisfaction de plaisir, dès la naissance il y a une espèce de mal-être (T. anxieux, dépression, TDAH, HP,
syndrome de TPST)
3) Psychologie
 Epuisement de la réserve en neurotransmetteur et diminution de la capacité à faire face
- Il y a des capteurs en réserve, quand on vie des deuil spé pr contre balancer la souffrance le cerveau commence à fabrique
de la sérotonine, dopa, mais si la situ persiste on met nos batterie à plat toute la sérotonine, dopa et utilisé.
4) Environnemental
- Cad que tt se qui es habitue de vie tt les soir boire une cop avec copain, avoirs un métier à risque (barman, croupier) ou
des jeux qui on commencer à jouer très top par exemple de part un entrainement familiale
- C’est pour toute ces raisons que l’on dit que la dépendance une maladie neuro-bio-psyo-sociale. C’est une maladie
chronique on ne peut pas guérir sauf si celle-ci et mise entre en parenthèse (sevrage)
- C’est une maladie  Je ne suis pas responsable de la maladie dc se n’est pas une question de volonté mais une question
de motivation
- Le patient n’est pas responsable de la maladie mais il es responsable du cpt face à la maladie.  ex le diabète
Le facteur le + embêtant à avoirs c’est le cara héréditaire, celui qui es le + facile à soigner c’est la facteurs psycho. L’enviroll
et complique car il faut changer les habitue et le facteur bio c’est un besoin de traitement souvent pour les comorbidités.
MECANISME DES DEPENDANCES
 Normalement, le cerveau prod ses propres substances
psychotropes : endorphines, amandamide, coc,
amphétamine
 Ds divers circonstances, surstimulat° par comportement
addictif ou stimulation artificielle par des produits
exogènes.
 Avec les produits, court-circuit des NT endogènes et
stimulation directe des R
 Prédispositions biologiques en interaction avec l’histoire
psychosociale d’une personne et des facteurs de
l’environnement
 Déficit de fonctionnement de certaines parties du
cerveau : déficit sur le plan de l’inhibition qui se traduit
par des difficultés à contrôler les comportements ou à maîtriser les impulsions
 Dysfonctionnement sérotoninergique, noradrénergique et dopaminergique

Pour rentrer tous les capteurs il faut 3 mois.

L’alcool peut se fixé sur différent récepteur contrairement au autre drogue.

VI- Comorbidités psychiatriques


- Schizophrénie - Dépress° et risque suicidaire - T. anxieux -T. de perso - T. hyperkinétiques - SSPT

VII- Approches thérapeutiques


Les traitements seront dc :  Pharamaco-psychothérapeutiques
A- Programmes de prévention pour les jeunes
 Information, notamment en milieu scolaire  Formation des adultes qui encadrent les adolescents
 Augmentation de la résilience des jeunes à risques
 Niveau individuel : efforts de l’individu notamment à l’école  Familial : schéma parental, rôles des parents
 Communautaire : cohésion et organisation
 Aspects légaux : rôle de la répression

1) Traitements médicamenteux
- Agonistes ou antagonistes du Récepteur mu (mu = récepteur dopamine)
- Antidépresseurs (citalopram / mirtazapin) (Ecitalopram/réméron)
- Réducteurs de l’action ecxitatrice du glutamate sur le NMDA : acamprosate (Campral / Aotal)
- Diminution du « craving » en augmentant la dopamine avec un inhibiteur de la recapture de la dopamine : bupropion
(Ziban)
- Antagoniste du R glutamate et facilitation du GABA : topiramate (topamax)
- Baclophène (spasmes musculaires) - Sélincro (nalméfène) - Antabus / Espéral

Traitement de substitution pour les dépendances aux opiacés


 Buprenophine (subutex): peut être prescrite par le médecin
 Méthadone : prescription seulement dans les CSST et les établissements de soins
Buprénorphine haut dosage
 Mise sur le marché en 1995
 En 2006 représente 85% de la substitution
 En 2011: 70% de la substitution (augmentation des traitement à la méthadone)

Methadone
Action et rôle
- Du point de vue pharmacologique: la MTD se distingue des autres opiacés par sa durée d’action .
- Ce narcotique synthétique est prescrit 1 X par jour par voie orale aux toxico ayant fait 1 usage répété d’opiacés,
généralement de l’héroïne.
- Agissant sur les mm récepteurs que les opiacés, son avantage réside ds son effet qui dure 24 heures, (alors qu’il est de 4 à
6 heures pr l’héroïne.) Chez les toxico, la MTD selon le dosage annule ou atténue fortement les effets d’inject° d’héroïne.
2) Approches psychothérapeutiques
- TCC - Entretient motivationnel
Modèle cognitivo-comportemental
 Traitements psychothérapeutiques cognitivo-comportementaux reconnus actuellement comme efficaces.
 Une idée qui ne date pas d’hier…
 Marc Aurèle guerrier et philosophe au IIème siècle après J.C. écrivait déjà: « Si qlqe objet extérieur te chagrine, ce
n’est Ø lui, c’est le jugement que tu portes sur lui qui te T.. Il ne tient qu’à toi d’effacer ce jugement de ton âme… »
 Nos soucis, nos angoisses et bcp de nos souffrances proviennent plus de notre façon de voir les choses et de notre
comportement (conscient ou inconscient) face à ces choses que des choses elles-mêmes
 A partir de ce postulat de base, les thérapies cognitivo-cptll se sont développées sur trois hypothèses indissociables

1. Nos difficultés psychologiques peuvent être dues soit :


 A notre style de pensée et des perceptions face à des évènements qui nous arrivent
 A notre comportement.
2. Il est possible d’apprendre modifier ce style de pensée ainsi que notre comportement.
3. Ces modif vont avoir des effets bénéf non seulement sur nos pensées et nos cpt mais aussi sur nos émo qui en dépendent
Le modèle cognitivo-comportemental est
un modèle « tridimensionnel » qui repose
sur 1 interact° permanente entre la
dimension cog (ce que je pense), la
dimension comportementale (ce que je fais)
et la dimension affective (ce que je ressens)

Qu’est-ce qui motive les gens à changer ?


Motivation : Etat d’être prêt au changement
= proba qu’une perso va entrer, continuer et adhérer à une straté de chargement spé
 Cet etat peut varier  Ce n’est pas tant ce que la pers dit que ce qu’elle fait qui va prédire le chang
Si on utilise d’EM, la rechute 1, si il ya une rechute 2 elle ne sera pas au même niv, il y a une spirale qui va vers le haut

IDENTIFICATION DES STADES


MOTIVATIONNELS

1) Je veux avoir de la méthadone, parce que


l’héroïne est trop chère  Détermination
2) Mes parents n’arrêtent pas de se plaindre
de ma consommation d’alcool, c’est leur
problème. Précontemplation
3) Les choses vont bien depuis trois mois,
depuis que j’ai arrêté de boire. 
Maintient d’action
4) Est-il possible d’arrêter de boire d’un
coup ? 5) Si j’avais un logement
convenable, tout irait bien !
6) J’ai bu dix verres de moins cette semaine. 7) Si je peux le faire, je voudrais modérer ma consommation.
8) Pendant six mois, je suis arrivé à prendre de la cocaïne que durant les week-end.
9) Je ne me suis pas disputer avec ma copine depuis que j’ai arrêté de consommer cette semaine.
10) Je n’ai Ø de pb. 10) Parfois, je pense : p-ê me faut-il moins boire ? 11) Depuis hier, je ne conso + d’héroïne.
12) C’est dur de ne pas consommer de cocaïne pendant la semaine, mais ça va de mieux en mieux.
13) J’ai peur de rechuter. 14) Fumer est le cadet de mes soucis.
1) Précontemplation
 La personne n’a pas encore considéré la po de changer ou n’a pas encore identifié son pb comme étant un problème
 A ce stade, la personne se présente rarement d’elle-même en traitement
 Action : donner de l’info et du feed-back pr aug sa cs du pb et la possibilité de changer
 Donner des prescriptions peut s’avérer contre-productif

2) Contemplation
- Plus ou moins conscience du problème - Caractérisée par l’ambivalence
- Aller et venir entre les raisons pour changer et les raisons pour rester le même
• Action du traitement :
- Faire pencher la balance en faveur du - Changement
- Ne pas donner de stratégies d’action à ce stade sinon résistances possibles !
Etablir une balance decisionnelle
 Commencer par les aspects positifs du comportement  Questions ouvertes / reformulation
 Prendre le plus possibles les mots de la personne  Vérifier la pertinence des éléments négatifs
 Si on doit faire préciser une idée bien vérifier que la personne soit d’accord avec les mots proposés

Etablir une balance décisionnelle


1. Faire le relevé
2. Faire l’analyse:
 Pointer les incohérences ●
Mettre en évidence les items
importants
 « Défocaliser » les aspects
positifs du comportement et
négatifs du changement
 Donner « quittance » aux aspects
négatifs du changement
3. Si décla d’automotiv ou Discours Chang renfo le discours changement (diapo 61) et passer en stade de détermination

3) Détermination
* La balance penche en faveur du chang = fenêtre ouverte sur une action possible. si «Oui» -> stade 4 sinon retour stade 2
• Action du traitement : l’aider à trouver la meilleure stratégie de changement qui soit (les 4 A): Acceptable / Accessible
/ Appropriée / Agissante (efficace)

4) Action  Le but est de produire un 1 chang ds la zone de pb


5) Maintenance  Challenge : maintenir le chang et prévenir la rechute
6) Rechutes 
MOTIVATION n’est pas une question de VOLONTE

La 1er partie est relativement facile à atteindre rapidement, la motiv sera de se servir de l’abstinence pr atteindre des objectifs
à  long terme

RECHUTE DEFINITION
- Rupture ou recul dans la tentative qu’une personne fait de changer ou de modifier un comportement cible (Marlat 1985)
- Un changement, temporaire ou permanent, dans une résolution de changement (Saunders & allops 1987)
- Reprise d’une maladie qui etait en voie de guérison ou rémission (Le petit robert)
DERAPAGE  - Notion de quantité - Notion de durée - Notion d’état d’esprit
Ce qui menace ces phases :
- Objectifs atteints : ++ cher les ado des qu’il on atteint un objectif il ne revienne +
- chang encore nn fa mds la manière de penser, de sentir, de se comporter
- Il existe des chang externes mais 1 ambivalence interne
- Réticence à poursuivre 1 traitement après les 1er chang - Diffi à faire le deuil du prod° - Diffi à accepter la maladie
- Mauvaise estime de soi - Impression de manquer de compétences - Toutes situations à haut risque

Maintien d’action
1. Processus de deuil : 2. Gestion des émotions et des problèmes : Lien avec les émotions du Processus de deuil
3. Prévention de rechute Situations à risque
4. Travail sur les envies (ou dérapages) au niveau :
 Cptll : qu’est-ce que j’ai fait pr avoir 1 envie  Cog: qu’est-ce que j’attendais du prod pr avoir 1 envie
 Emotionnel : qu’est-ce que j’ai ressenti pour avoir une envie

1. Processus de deuil ou de séparation

1. Le Déni 2. La Protestation / Colère 3. La tristesse / souffrance 4. La Peur (d’être abandonné)


5. La culpabilité 6. La Rationa° / Marchandage 7. L’acceptation 8. Créer un nouvel attachement
9. Le Pardon /l’Adieu 10. La gratitude / le Cadeau 11. Réactivation possible si on vit un autre processus

Se situer par rapport à la perte du produit (compagnon de tous les jours ou de situations difficiles), et l’acceptation de la
maladie. Plus si d’autres deuils…. le deni
 Le refus de la réalité, de la fin de l’attachement
« Je savais que c’était une maladie mais je ne pensais pas être malade »
La protestation / La colère
 Elle est ressentie à l ’égard de la perte de l ’attachement. ● Il y a une tentative de recréer ou garder un lien

La culpabilité Ressenti par rapport à soi-même ou La Honte par rapport aux autres (pertinence des faits)
La rational° / Le marchandage Font appel à l’utilisation d’arguments logiques. c’est l’acceptation au niveau psychologique
La Tristesse / La souffrance Sentiment douloureux qui peut se manifester pour une grande comme une petite séparation
La Peur Le sentiment d ’ê abandonné, qui se manifeste très profondément à l’intérieur de la personne

L’acceptation • Le sentiment d ’être bien, en accord avec la perte


• L’acceptation est faite au niveau émotionnel
Créer un nouvel attachement Le sentiment de bien-être éprouvé ds la créa de lien nv
Le pardon Il s’agit d’une détente profonde qui crée un état d’esprit nv et la capacité de dire « Adieu »
La gratitude • C’est un sentiment bon et cicatrisant, il permet la reconnaissance.
• La personne découvre l’aspect positif de cette expérience de souffrance
La Réactivation Possible si on vit un autre processus de deuil

2. GESTION DES EMOTIONS niveau I

 Faire la part des émo qui sont en lien avec le processus de deuil et les émo qui sont en lien av la sphère privée.
(compartimenter les émotions et les problèmes)
 Différence entre sentiment et émotion ; les emo sont plus brève dans le tps, les sentiment eux rester + lgtps
3. Situation à risques et stratégies
 Repérer les situations à risques : - Fêtes - Anniversaire - Sorties en boîte - Autres…
 Réfléchir aux straté : - Y aller ou pas… - Limiter ma conso - Me faire accompagner - Autres…

4. Travail sur les envies : niveau comportemental


- Sensibiliser les personnes abstinentes aux situations et processus qui pourraient les mener à reprendre des produits et
donc prévenir les situations à risque ( voir trajet du joueur de Marlatt)
- Apprendre à stopper un dérapage pour éviter son évolution - Tirer un enseignement des dérapages et des rechutes

PROCESSUS DE DECISION
 La conso est le résultat de décis° multiples (comme des embranchements sur une route) qui conduisent ou non à la conso
 La décision au départ ne semble pas en lien avec une prise de produit éventuelle
 A l’arrivée, les décisions mènent à la rechute à force de multiplier les situations à risque
 Les personnes sont souvent inconscientes des détours pris pour arriver à la consommation

Californie = jeux interdi mais l’état à côté c’est autorisé.


4.Travail sur les envies: niveau cognitif
 Prendre conscience des envies de consommation
 Décoder et tenir compte des « signaux avertisseurs » d’une reprise (même éventuelle) de produit ou du comportement
(schéma de Beck)
 Travail sur les cognitions
UTILISATION DU MODELE (Beck)
POUR LA RECHUTE OU POUR UNE
ENVIE

1. Quel était le contexte, stimulus du


départ ? ( je suis passé devant une
terrasse et j’ai pensé à boire…)
2. Qu’attendiez-vous du produit à ce
moment précis ? ( je voulais ê + gai…
- triste…oublier…)
3. Travail sur le sy de pensées pr arriver
sur le « vrai » stimulus du départ (je
suis tendu à cause de ma situ pro…Je
suis triste parce que…)
4. Envie très forte
5. Qu’est-ce que vous vous êtes dit pour passer à l’action (juste un verre…Je l’ai bien mérité…Cela me détendra…)
6. Comment av-vs contrôlé la quantité (j’ai acheté juste 3 cannettes de bière…Après avoir débouché la bouteille, j’ai
vidé la moitié dans l’évier…
7. Dérapage ( J’ai bu l’autre moitié…) 8. Culpabilité

4. Travail sur les envies niveau émotionnel


SITUATIONS A HAUT RISQUE

• ETATS EMOTIONNELS NEG OU PO ( Frustrat°, peur, colère, honte, dépression, ennui, joie, récompense…)
• CONFLITS INTERPERSONNELS ● PRESSION SOCIALE
Aide-mémoire en cas de rechute ( pas vue)
- Rester calme, s’éloigner de la « source », réfléchir à ce qui vient d ’arriver
- Cibler les pensées qui ont contribué à reconsommer - Se rappeler des efforts accomplis jusqu’à présent
- Se souvenir des avantages de l’abstinence - Demander de l ’aide si tout ce qui précède échoue

8. Style de l’intervenant
 Accueil :  Création du lien / Accompagnement ● Enviro ● Empathie ● Communication
Création du lien/Accompagnement
 Création du lien : Tisser un lien de
confiance, croire que l’intervenant
peut-être réellement aidant
 Accompagnement : Avec subtilité
détecter le chemin que la personne
souhaite emprunter.

L’empathie
 Authenticité
 Compréhension
 Disponibilité
 Croyance en l’autre
 Intérêt et respect
 Acceptation de l’autre

Penser à l’ENVIRONNEMENT
- Le volume - La couleur - La
luminosité - La sonorité - Les
odeurs - Les po - La distance
critique
- Le territoire - Les objet
Communication : Ecouter,
questionner, reformuler
La communication peut mal passer
car :
 Celui qui parle ne dit pas exactement ce qu’il pense (1)
 Celui qui écoute n’entend pas correctement ce qui est dit (2)
 Celui qui écoute donne une interprétation différente au mots (3)
 L’écoute réflective est censée effectuer la connexion (4) et vérifier si ce que l’auditeur pense que « le locuteur veut
dire » correspond bien à « ce que le locuteur a dit »

Ecoute réflective ;
 Une façon de penser accompagne l’écoute réflective
 Ce que vous pensez que la personne veut dire, peut ne pas être ce qu’elle veut dire réellement
 « Est-ce bien cela que vous voulez dire ? » ● Exercices…

Ecoute réflective : vérifier les hypo :


 Est-ce que vous voulez dire que…  Répondre par oui ou non…
 Satisfaction ?  Frustration ?  Fascination ?

1. REFLETS SIMPLES 2. REFLETS COMPLEXES 3. RESUMES

« laisser la main » au patient en ce qui concerne le contenu du discours tout en l’orientant dans le développement ou
l’explication de son ambivalence, sa motivation, son discours-changement

Reflets structurés simples


 La répétition (répéter tout simplement un élément de ce qui a été dit)
 « Vous êtes fâché par ce que je viens de dire ? » (le ton monte)
 « Vous êtes fâché par ce que je viens de dire » (le ton baisse)
 Faire des affirmations avec le ton de la voix qui baisse
 Répondre seulement avec des reformulations (infléchir le ton de la voix en fin de phrase)
« Quelque chose que j’aime bien chez moi c’est que je… »
« Quelque chose que j’aimerai vous dire de moi c’est que je… » « Quelque chose que j’aimerai changer
c’est…. »

Reflets structurés complexes


La reformulation (répéter en substituant des synonymes) « ma femme me surveille sans arrêt »: « vous pensez que votre
femme vous contrôle… »
La paraphrase (modification substantielle des phrases voulant vérifier une hypothèse en reflétant avec des mots nouveaux)
« je n’ai rien bu »: « vous préférez (me) dire que vous n’avez rien bu »
Le reflet de sentiment (reformulation qui met l’accent sur la dimension émotionnelle)
 « Ils peuvent tous boire sauf moi! »« vous devez être très en colère de ne pas pouvoir boire… »
 « Je n'aurais pas dû faire cela... Je ne l'ai pas fait volontairement » « Vous regrettez ce que vous avez fait et vous
vous sentez coupable.... »

L’entretien motivationnel, bien qu’il soit centré sur le patient, est assez DIRECTIF à ce but LE THÉRAPEUTE VA
CRÉER: L’INCONFORT, LA DIVERGENCE, LA CONTRADICTION
- Reconnaissance des conséquences d’un comportement
- Divergence entre les comportements présents et les buts futurs :  DISSONANCE COGNITIVE
- Le patient présente lui-même les arguments au changement

EVITER LES DISPUTES


• Contreproductif ● Produit d’être sur la défensive ● Résistance = changement de stratégie
• Donner des diagnostics n’est pas nécessaire
UTILISER LA RÉSISTANCE «Judo psychologique»
• Utiliser l’élan du patient ● Chang des perceptions par le patient
• Nvll perspectives propo, mais non imposées ● C’est le patient qui trouve les solutions

SOUTENIR L’AUTO-EFFICACITÉ
• Croire dans les possibilités de changement
• Le patient est responsable pour choisir et mener à bien les changements personnels
• Soutenir les solutions alternatives

9. La Codépendance
- Place des parents dans le traitement d’un adolescent dépendant - Risques pour ceux qui côtoient les dépendants.

Vous aimerez peut-être aussi