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DEPENDANCES A
L’ADOLESCENCE
I- Quelques chiffres...................................................................................................................................................2
A- Adolescence et alcool........................................................................................................................................2
B- Tabac en France.................................................................................................................................................2
C- Drogues illégales en Europe..............................................................................................................................2
II- Pourquoi consommer.............................................................................................................................................2
III- Différents produits.................................................................................................................................................2
D- Classification des différents produits.................................................................................................................2
E- Syndrome de sevrage.........................................................................................................................................2
F- Probabilité de développer une dépendance après avoir consommé une fois dans la vie...................................3
IV- Dépendance ou abus ?...........................................................................................................................................3
A- Utilisation nocive Pour la santé (ICD-10).........................................................................................................3
B- Syndrome de dépendance CIM-10.....................................................................................................................3
V- Mécanismes neurobiologiques..............................................................................................................................3
A- Les différents aspects de la dependance............................................................................................................4
1) Héréditaire....................................................................................................................................................4
2) Biologie..........................................................................................................................................................4
3) Psychologie....................................................................................................................................................4
4) Environnemental..........................................................................................................................................4
VI- Comorbidités psychiatriques.................................................................................................................................5
VII- Approches thérapeutiques......................................................................................................................................5
A- Programmes de prévention pour les jeunes.......................................................................................................5
1) Traitements médicamenteux.......................................................................................................................5
2) Approches psychothérapeutiques...............................................................................................................6
1) Précontemplation.........................................................................................................................................7
2) Contemplation..............................................................................................................................................8
3) Détermination...............................................................................................................................................8
4) Action Le but est de produire un 1 chang ds la zone de pb.................................................................8
5) Maintenance Challenge : maintenir le chang et prévenir la rechute..................................................8
6) Rechutes ...................................................................................................................................................8
I- Quelques chiffres
A- Adolescence et alcool
- Modification du mode de boire - De plus en plus fréquemment, consommation en quantité importante
- De + en + d’ado expérimentent des états d’ivresse
- Appa de pb qui ne touchaient habituellement pas cette tranche d’âge telle que la dépendance
- Problèmes souvent compliqués par la consommation d’autres substances : haschisch, ecstasy et cocaïne
Binge drinking, Biture expresse
1 âge de plus en plus précoce des consommations ;
1 phénomène qui touche l'ensemble de la population des jeunes qu'ils soient éduqués ou non
Des alcoolisat° qui se font ds les lieux publics dans la moitié des cas, au domicile des parents dans un quart des cas ;
Ds une majorité des situations, les jeunes ne sont pas issus de foyers où père et mère habitent ensemble
L’alcool n’est pas 1 drogue légale pr les ado, elle est considéré comme telle avec le cannabis
B- Tabac en France
- 1er drogue consommée par les jeunes Français - 26,3 % des jeunes de 15 ans sont des fumeurs réguliers
- 18ème rang européen (sur 27) - La moitié de ces jeunes ne parviendra pas à arrêter de fumer
- Un quart d’entre eux (la moitié de ceux qui resteront fumeurs) mourra de son tabagisme
C- Drogues illégales en Europe
Prés de 2 millions d’usagers problématiques de drogues dans l’union européenne.
Groupes vulnérables :
- Jeunes placés en institut° - Décrochage sco - Jeunes sans domicile fixe - Jeunes délinquants : forte corrélation
- Jeunes issus de familles ou quartiers défavorisés
Ces groupes présenteraient le risque de développer une toxicomanie plus précoce, plus fréquente et plus problématique.
Opiacés 1.3 à 1.7 million d’usagers problématiques d’opiacés et l’héroïne est à l’origine de la plus grande partie des coûts
sanitaires et sociaux liés à la drogue en Europe.
Abondance sur marché mondial Entre 50% et 80% de ttes les dem de traitement st liés à la conso d’opiacés
Surdose st l’1 des principales cause de décès chez les jeunes
7000 à 8000 décès imputable aux opiacés chaque années À l’origine de 3000 nv cas de VIH chaque année
40% des usagers injectants sont infectés par le VIH Trait de substitut°: 600000 usagers chaque année.
Aug de la production Aug des saisies Pas de diminution du problème à attendre
Cocaïne Tendance de conso à la hausse Proport° d’usagers 15-34 as: 3% et 5.5 % chez jeunes adultes
Aug du nbre de dem de traitement (triplé) Arrive en Europe par l’Espagne et Europe de l’est
Stimulant Amphétamine / Extasy / Cocaïne sont les drogues les plus fréquemment consommées en Europe
s 35 millions d’européens (15- 34 ans) ont expérimenté la cocaïne durant l’année
2 millions d’européens (15- 34 ans) ont expérimenté les amphétamines
2.5 millions d’européens (15- 34 ans) ont expérimenté l’ecstasy
II- Pourquoi consommer
La curiosité La fascination du tabou, de l’interdit Le rejet des valeurs traditionnelles
La fuite devant la souffrance, la solitude, les difficultés de vie, l’angoisse du lendemain
Carences de l’entourage, notamment dans le processus d’autonomisation
1) Traitements médicamenteux
- Agonistes ou antagonistes du Récepteur mu (mu = récepteur dopamine)
- Antidépresseurs (citalopram / mirtazapin) (Ecitalopram/réméron)
- Réducteurs de l’action ecxitatrice du glutamate sur le NMDA : acamprosate (Campral / Aotal)
- Diminution du « craving » en augmentant la dopamine avec un inhibiteur de la recapture de la dopamine : bupropion
(Ziban)
- Antagoniste du R glutamate et facilitation du GABA : topiramate (topamax)
- Baclophène (spasmes musculaires) - Sélincro (nalméfène) - Antabus / Espéral
Methadone
Action et rôle
- Du point de vue pharmacologique: la MTD se distingue des autres opiacés par sa durée d’action .
- Ce narcotique synthétique est prescrit 1 X par jour par voie orale aux toxico ayant fait 1 usage répété d’opiacés,
généralement de l’héroïne.
- Agissant sur les mm récepteurs que les opiacés, son avantage réside ds son effet qui dure 24 heures, (alors qu’il est de 4 à
6 heures pr l’héroïne.) Chez les toxico, la MTD selon le dosage annule ou atténue fortement les effets d’inject° d’héroïne.
2) Approches psychothérapeutiques
- TCC - Entretient motivationnel
Modèle cognitivo-comportemental
Traitements psychothérapeutiques cognitivo-comportementaux reconnus actuellement comme efficaces.
Une idée qui ne date pas d’hier…
Marc Aurèle guerrier et philosophe au IIème siècle après J.C. écrivait déjà: « Si qlqe objet extérieur te chagrine, ce
n’est Ø lui, c’est le jugement que tu portes sur lui qui te T.. Il ne tient qu’à toi d’effacer ce jugement de ton âme… »
Nos soucis, nos angoisses et bcp de nos souffrances proviennent plus de notre façon de voir les choses et de notre
comportement (conscient ou inconscient) face à ces choses que des choses elles-mêmes
A partir de ce postulat de base, les thérapies cognitivo-cptll se sont développées sur trois hypothèses indissociables
2) Contemplation
- Plus ou moins conscience du problème - Caractérisée par l’ambivalence
- Aller et venir entre les raisons pour changer et les raisons pour rester le même
• Action du traitement :
- Faire pencher la balance en faveur du - Changement
- Ne pas donner de stratégies d’action à ce stade sinon résistances possibles !
Etablir une balance decisionnelle
Commencer par les aspects positifs du comportement Questions ouvertes / reformulation
Prendre le plus possibles les mots de la personne Vérifier la pertinence des éléments négatifs
Si on doit faire préciser une idée bien vérifier que la personne soit d’accord avec les mots proposés
3) Détermination
* La balance penche en faveur du chang = fenêtre ouverte sur une action possible. si «Oui» -> stade 4 sinon retour stade 2
• Action du traitement : l’aider à trouver la meilleure stratégie de changement qui soit (les 4 A): Acceptable / Accessible
/ Appropriée / Agissante (efficace)
La 1er partie est relativement facile à atteindre rapidement, la motiv sera de se servir de l’abstinence pr atteindre des objectifs
à long terme
RECHUTE DEFINITION
- Rupture ou recul dans la tentative qu’une personne fait de changer ou de modifier un comportement cible (Marlat 1985)
- Un changement, temporaire ou permanent, dans une résolution de changement (Saunders & allops 1987)
- Reprise d’une maladie qui etait en voie de guérison ou rémission (Le petit robert)
DERAPAGE - Notion de quantité - Notion de durée - Notion d’état d’esprit
Ce qui menace ces phases :
- Objectifs atteints : ++ cher les ado des qu’il on atteint un objectif il ne revienne +
- chang encore nn fa mds la manière de penser, de sentir, de se comporter
- Il existe des chang externes mais 1 ambivalence interne
- Réticence à poursuivre 1 traitement après les 1er chang - Diffi à faire le deuil du prod° - Diffi à accepter la maladie
- Mauvaise estime de soi - Impression de manquer de compétences - Toutes situations à haut risque
Maintien d’action
1. Processus de deuil : 2. Gestion des émotions et des problèmes : Lien avec les émotions du Processus de deuil
3. Prévention de rechute Situations à risque
4. Travail sur les envies (ou dérapages) au niveau :
Cptll : qu’est-ce que j’ai fait pr avoir 1 envie Cog: qu’est-ce que j’attendais du prod pr avoir 1 envie
Emotionnel : qu’est-ce que j’ai ressenti pour avoir une envie
Se situer par rapport à la perte du produit (compagnon de tous les jours ou de situations difficiles), et l’acceptation de la
maladie. Plus si d’autres deuils…. le deni
Le refus de la réalité, de la fin de l’attachement
« Je savais que c’était une maladie mais je ne pensais pas être malade »
La protestation / La colère
Elle est ressentie à l ’égard de la perte de l ’attachement. ● Il y a une tentative de recréer ou garder un lien
La culpabilité Ressenti par rapport à soi-même ou La Honte par rapport aux autres (pertinence des faits)
La rational° / Le marchandage Font appel à l’utilisation d’arguments logiques. c’est l’acceptation au niveau psychologique
La Tristesse / La souffrance Sentiment douloureux qui peut se manifester pour une grande comme une petite séparation
La Peur Le sentiment d ’ê abandonné, qui se manifeste très profondément à l’intérieur de la personne
Faire la part des émo qui sont en lien avec le processus de deuil et les émo qui sont en lien av la sphère privée.
(compartimenter les émotions et les problèmes)
Différence entre sentiment et émotion ; les emo sont plus brève dans le tps, les sentiment eux rester + lgtps
3. Situation à risques et stratégies
Repérer les situations à risques : - Fêtes - Anniversaire - Sorties en boîte - Autres…
Réfléchir aux straté : - Y aller ou pas… - Limiter ma conso - Me faire accompagner - Autres…
PROCESSUS DE DECISION
La conso est le résultat de décis° multiples (comme des embranchements sur une route) qui conduisent ou non à la conso
La décision au départ ne semble pas en lien avec une prise de produit éventuelle
A l’arrivée, les décisions mènent à la rechute à force de multiplier les situations à risque
Les personnes sont souvent inconscientes des détours pris pour arriver à la consommation
• ETATS EMOTIONNELS NEG OU PO ( Frustrat°, peur, colère, honte, dépression, ennui, joie, récompense…)
• CONFLITS INTERPERSONNELS ● PRESSION SOCIALE
Aide-mémoire en cas de rechute ( pas vue)
- Rester calme, s’éloigner de la « source », réfléchir à ce qui vient d ’arriver
- Cibler les pensées qui ont contribué à reconsommer - Se rappeler des efforts accomplis jusqu’à présent
- Se souvenir des avantages de l’abstinence - Demander de l ’aide si tout ce qui précède échoue
8. Style de l’intervenant
Accueil : Création du lien / Accompagnement ● Enviro ● Empathie ● Communication
Création du lien/Accompagnement
Création du lien : Tisser un lien de
confiance, croire que l’intervenant
peut-être réellement aidant
Accompagnement : Avec subtilité
détecter le chemin que la personne
souhaite emprunter.
L’empathie
Authenticité
Compréhension
Disponibilité
Croyance en l’autre
Intérêt et respect
Acceptation de l’autre
Penser à l’ENVIRONNEMENT
- Le volume - La couleur - La
luminosité - La sonorité - Les
odeurs - Les po - La distance
critique
- Le territoire - Les objet
Communication : Ecouter,
questionner, reformuler
La communication peut mal passer
car :
Celui qui parle ne dit pas exactement ce qu’il pense (1)
Celui qui écoute n’entend pas correctement ce qui est dit (2)
Celui qui écoute donne une interprétation différente au mots (3)
L’écoute réflective est censée effectuer la connexion (4) et vérifier si ce que l’auditeur pense que « le locuteur veut
dire » correspond bien à « ce que le locuteur a dit »
Ecoute réflective ;
Une façon de penser accompagne l’écoute réflective
Ce que vous pensez que la personne veut dire, peut ne pas être ce qu’elle veut dire réellement
« Est-ce bien cela que vous voulez dire ? » ● Exercices…
« laisser la main » au patient en ce qui concerne le contenu du discours tout en l’orientant dans le développement ou
l’explication de son ambivalence, sa motivation, son discours-changement
L’entretien motivationnel, bien qu’il soit centré sur le patient, est assez DIRECTIF à ce but LE THÉRAPEUTE VA
CRÉER: L’INCONFORT, LA DIVERGENCE, LA CONTRADICTION
- Reconnaissance des conséquences d’un comportement
- Divergence entre les comportements présents et les buts futurs : DISSONANCE COGNITIVE
- Le patient présente lui-même les arguments au changement
SOUTENIR L’AUTO-EFFICACITÉ
• Croire dans les possibilités de changement
• Le patient est responsable pour choisir et mener à bien les changements personnels
• Soutenir les solutions alternatives
9. La Codépendance
- Place des parents dans le traitement d’un adolescent dépendant - Risques pour ceux qui côtoient les dépendants.