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M1 – UE 1.

1 – SCTP
TP 16 et 17
Autorité et gestion de conflit
I. Du côté des textes officiels…
- Règlement intérieur type (http://www.ia49.ac-nantes.fr/)
3.4.1 Les mesures d’encouragement
Il y a lieu de mettre en valeur les actions des élèves dans différents domaines tels que leurs efforts en matière de travail, leur
implication dans la vie de l’école, un esprit de solidarité, de responsabilité tant vis-à-vis d’eux-mêmes que de leurs camarades.
Les mesures d’encouragement appropriées seront définies par chaque école en relation étroite avec son projet d’école et en y
associant l’ensemble des membres de la communauté éducative.
3.4.2 Mesures conservatoires susceptibles d’être prononcées à l’école maternelle
L'école joue un rôle primordial dans la socialisation de l'enfant. Tout doit être mis en œuvre pour que son épanouissement y
soit favorisé. C'est pourquoi aucune sanction ne peut lui être infligée.
Un enfant momentanément difficile pourra cependant être isolé pendant le temps très court nécessaire à lui faire retrouver un
comportement compatible avec la vie du groupe. Il ne devra à aucun moment être laissé sans surveillance.
Toutefois, quand le comportement de l'enfant perturbe gravement et de façon durable le fonctionnement de la classe et
traduit une évidente inadaptation au milieu scolaire, la situation de l'enfant doit être soumise à l'examen de l'équipe éducative
élargie (cf. chapitre 8.4).
Une décision de retrait provisoire de l’école peut être prise par la directrice ou le directeur après un entretien avec les parents
et en accord avec l’Inspecteur de circonscription. Le Maire en est informé. Dans ce cas, des contacts fréquents doivent être
maintenus entre les parents et l’équipe pédagogique de façon à permettre dans les meilleurs délais la réinsertion de l’élève
dans le milieu scolaire.

3.4.3 Sanctions et mesures éducatives à l’école élémentaire


L’enseignant ou l'équipe pédagogique de cycle doit exiger de chaque élève un travail à la mesure de ses capacités.
En cas de travail insuffisant, et après s'être interrogé sur ses causes, l’enseignant ou l'équipe pédagogique de cycle décidera des
mesures appropriées.
Tout châtiment corporel est strictement interdit.
Un élève ne peut être privé de la totalité de la récréation à titre de punition, on évitera également les exercices
supplémentaires qui déprécient le travail scolaire et dévalorisent la punition.
Les manquements au Règlement intérieur de l'école et en particulier toute atteinte à l'intégrité physique ou morale des autres
élèves ou des enseignants peuvent donner lieu à des réprimandes qui sont, le cas échéant, portées à la connaissance des
familles.
Il est permis d'isoler de ses camarades, momentanément et sous surveillance, un enfant difficile ou dont le comportement peut
être dangereux pour lui-même ou pour les autres. Dans le cas de difficultés particulièrement graves affectant le comportement
de l'élève dans son milieu scolaire, sa situation doit être soumise à l'examen de l'équipe éducative et la communication
engagée auprès de l’Inspecteur de l’Education nationale (cf. chapitre 8.4) [28]
S'il apparaît, lorsque la situation de l’enfant l’autorise, à l’issue d’une période probatoire d’au moins un mois durant laquelle les
états ont été formalisés, qu'aucune amélioration n'a pu être apportée au comportement de l'enfant, une décision de
changement d'école pourra être prise par l'Inspecteur de l’Education nationale sur proposition de la directrice ou du directeur
après avis du Conseil d’école. La famille doit être consultée sur le choix de la nouvelle école et le Maire en est informé. La
famille peut faire appel de la décision de transfert devant le DASEN. [28 bis]

- Arrêté du 18 juillet 2013 (Le référentiel de compétences du PE)


6. Agir en éducateur responsable et selon des principes éthiques
- Accorder à tous les élèves l'attention et l'accompagnement appropriés.
- Éviter toute forme de dévalorisation à l'égard des élèves, des parents, des pairs et de tout membre de la communauté
éducative.
- Apporter sa contribution à la mise en œuvre des éducations transversales, notamment l'éducation à la santé, l'éducation à la
citoyenneté, l'éducation au développement durable et l'éducation artistique et culturelle.
- Se mobiliser et mobiliser les élèves contre les stéréotypes et les discriminations de tout ordre, promouvoir l'égalité entre les
filles et les garçons, les femmes et les hommes.
- Contribuer à assurer le bien-être, la sécurité et la sûreté des élèves, à prévenir et à gérer les violences scolaires, à identifier
toute forme d'exclusion ou de discrimination, ainsi que tout signe pouvant traduire des situations de grande difficulté sociale
ou de maltraitance.
- Contribuer à identifier tout signe de comportement à risque et contribuer à sa résolution.
- Respecter et faire respecter le règlement intérieur et les chartes d'usage.
- Respecter la confidentialité des informations individuelles concernant les élèves et leurs familles.

12. Coopérer avec les parents d'élèves


- Œuvrer à la construction d'une relation de confiance avec les parents.
- Analyser avec les parents les progrès et le parcours de leur enfant en vue d'identifier ses capacités, de repérer ses difficultés
et coopérer avec eux pour aider celui-ci dans l'élaboration et la conduite de son projet personnel, voire de son projet
professionnel.
- Entretenir un dialogue constructif avec les représentants des parents d'élèves.

II. Analyse de l’autorité


Trois dominantes à mettre en synergie :
 Dominante didactique : maîtriser les savoirs à transmettre, élaborer une programmation, des progressions,
des modules… savoir clairement où l’on va !
* Identifier les objectifs et les compétences en jeu…
* Donner les critères de réussite…
* Favoriser l’essai-erreur et valoriser les erreurs…
* Donner du sens aux apprentissages, s’inscrire dans un projet…

 Dominante pédagogique : maîtriser l’art de la ruse, ne pas avoir une conception frontale des apprentissages,
ne pas postuler l’élève en l’enfant, respecter les rythmes du jeune enfant…
* Les rituels : jeux de doigts, comptines, lectures dynamiques, structuration du temps, transitions, retour
au calme…
* Limiter les moments prolongés d’écoute, sans manipulation, varier les modalités d’apprentissage…
* Proposer des activités motivantes, basées sur le jeu…
* Moduler sa voix, éviter le « chut ! » et les aigus, les cris…
* Jouer avec son corps, user d’une marotte…
* Utiliser le « tu » à la place du « vous »…
* Prévoir des activités pour ceux qui ont terminé…

 Dominante psychologique : faire preuve de bienveillance et d’empathie ; connaître la psychologie du jeune


enfant…
* Partir de la bonne foi de l’élève…
* Avoir une vision positive des attitudes…
* Comprendre les difficultés, anticiper les obstacles…
* Ne pas supposer la compréhension et anticiper les difficultés langagières…
* La confiance comme fondement de l’autorité :
= Ne dire que ce que l’on est capable de faire et faire toujours ce que l’on a dit.
= Ne rien exiger des enfants qu’ils soient dans l’incapacité de réaliser.
= Ne pas confondre éducation bienveillante et relation affective.

III. Les conflits avec l’ATSEM


- Connaître le cahier des charges de l’ATSEM
- Réfléchir à des espaces de « communication »

IV. Les conflits avec les familles


Avec les familles  ne pas nier le conflit, importance du regard – philosophie du regard, bienveillance, bonne foi
de l’interlocuteur à postuler, prendre des notes, médiation, rapport au temps…

1/ Définition et problématique
- Conflit : toute situation dans laquelle les aspirations de deux personnes ou deux groupes se
révèlent incompatibles.
- Les conflits représentent des problèmes complexes : il n’y a pas de solutions simples…
- Pas de tactique idéale, ni de solution toute faite…
- Mais il existe des principes de base reconnus efficaces !
- Dans une situation de conflit, deux dimensions dans le comportement :
* La détermination, l’affirmation de soi => satisfaire ses aspirations et ses intérêts.
* La souplesse, le désir de coopérer => satisfaire les aspirations et les intérêts d’autrui

2/ Cinq attitudes spécifiques peuvent être adoptées pour résoudre un conflit :


* Le mode d’évitement : Pas de tentative de gestion du conflit. « Remettre à plus tard »…
* Le mode d’accommodation : Soumission, sacrifice de soi.
* Le mode de compétition : gagner à tout prix. Force et autorité, cherche à convaincre.
* Le mode du compromis : Trouver un terrain d’entente. Partage. Solution médiane.
* Le mode de la collaboration : Trouver une solution « gagnant/gagnant ». Solution pouvant
satisfaire pleinement les aspirations de chaque partie.

3/ Résolution de conflit en huit étapes :


1) Recueillir les données – écouter – ne pas interrompre…
2) Identifier le problème : « Précisez-moi », « Si je vous ai bien compris… »
3) Le partager en sous-problèmes : « Parlons d’abord de… »
4) Amener l’interlocuteur à suggérer des solutions possibles
5) Écrire la solution retenue
6) Vérifier, changer, valider le choix
7) Définir le plan d’action
8) Synthétiser : « Pour que nous soyons bien d’accord… »

4/ Les détails qui facilitent la résolution de conflits :


- Faire asseoir la personne, fermer la porte, s’isoler ;
- Éviter les conflits en présence d’élèves ;
- Partir du postulat de bonne foi de l’interlocuteur ;
- Ne jamais minimiser le problème de la famille, prendre au sérieux et avoir un minimum
d’empathie !
- Prendre des notes, ne pas couper la parole, même si ce qui est dit est faux ou calomnieux !
- Reformuler ;
- Se centrer sur des faits objectifs, évacuer toute impression, tout jugement de valeur… ;
- Utiliser le langage indirect : « Vous ne pensez pas que… ? » ;
- Toujours recentrer sur l’intérêt de l’enfant-élève ;
- Avoir une posture Institutionnelle : respect de l’École, de l’Institution.

V. Typologie des conflits


a. Entre élèves : la cour, la classe, en dehors de l’école…
Élaborations de solutions : en amont, règlements de cour / de classe, dispositifs spatiaux et temporels,
attitudes de l’enseignant, cahier d’incidence, boîte à problèmes, conseils de classe…
Toujours favoriser la médiation : « remets ta violence à plus tard ». Favoriser le lien école / quartier. Ne pas
stigmatiser, ne pas enfermer les élèves dans des « rôles » à tenir (« voleur », « turbulent », « insolent »…).

b. Élèves/enseignant : la cour, la classe


Élaboration de solutions : fermeté et bienveillance, espaces de parole, construction d’une relation, rapport
dual (rencontrer l’élève après la classe, pour discuter avec lui sans le regard des « copains »…), confiance
réciproque, justesse et justice. BIENVEILLANCE !
Éviter les réactions « à chaud ». Favoriser les médiations. Prendre appui sur l’équipe, ne pas rester seul
dans ses problèmes…

c. Avec les familles : au portail, le rendez-vous en classe…


Élaboration de solutions : Regard, écoute, postulat de bonne foi, bienveillance, « institutionnalité ».

d. Au sein de l’équipe : en conseil de cycle, des maîtres…


Élaboration de solutions : Partir de la bonne foi de ses collègues, éviter les jugements de valeur…
VI. Les grands invariants dans la résolution de conflit (ou pour éviter
les conflits…)
- LE CLIMAT DE CLASSE ET D’ÉCOLE : Faire de la classe un espace hors menaces (Meirieu, Faire l’école, faire
la classe). Expliciter toutes les règles. L’idée de « contrat didactique »… Entre droit de l’enfant et autorité
de l’adulte (voir Alain Renaut, La libération des enfants). L’élève qui se sent « co-propriétaire » de son école
la respecte davantage, respecte davantage les enseignants et les autres élèves.

- LE REGARD : Porter un regard bienveillant et valorisant sur tout élève. Ce qui n’évacue pas fermeté et
exigence. Ne rien laisser passer ! Ne rien « autoriser » qui contredise la Loi. Se rapporter sans cesse à LA Loi.

- LA PAROLE : toujours permettre à l’élève de s’exprimer, de mettre des mots sur ses actes. Créer des
espaces de parole et de débat. Favoriser la recherche de solutions (plutôt que de sanctions).

- LA MÉDIATION : imposer aussi souvent que possible le passage par l’écrit. Cela permet de différer la
violence, de différer la vengeance, de prendre du recul et de prendre conscience.

- LE « RACHAT » : toujours permettre à un élève de se reconstruire, de modifier l’image qu’il pense


véhiculer, de se défaire d’une identité négative. Par exemple, ne jamais dire à un élève « tu es un voleur »,
mais plutôt « tu as volé », et lui donner l’opportunité de regagner la confiance de chacun.

 Donc, ce qu’il faut retenir pour gérer les conflits élèves-élèves et élèves-enseignants :
1. Rappel à la loi : s’appuyer sur des règles explicites
2. Médiation :
-> Passer par l’écrit
-> Différer la sanction (mais ne doit pas être éloignée dans le temps des faits)
-> Passer par un « conseil d’élèves »
3. Proportionnalité de la sanction à la « faute »
4. Grands principes régulateurs :
- Principe de la bonne foi de l’interlocuteur
- Principe de l’individualisation de la sanction
- Principe de la légalité : s’appuyer sur des règles objectives

 Ce qui peut permettre de ne pas en arriver au conflit :


(1) Avec les familles…
- Communication régulière (réunions, entretien dual périodique – avec ou sans élève…) ;
- Distanciation. Positionnement institutionnel (ce n’est pas soi qui est visé mais l’Institution) et réflexion en
amont… ;
- Bienveillance et postulat de bonne foi ; Écoute (noter !), reconnaissance de la parole de l’autre;
- Honnêteté, probité intellectuelle…
- Éviter de traiter les problèmes en public…

(2) Avec les élèves…


A. Obsession du sens des apprentissages, du sens des tâches proposées pour l’élève ;
B. Mise au travail rapide, variation des modalités d’apprentissage, pas de « temps morts » ;
C. Comportement modélisant (faire à autrui – même enfant – ce qu’on souhaite qu’il nous fasse…),
respect ;
D. Explicitation systématique des règles (même les plus évidentes). Régler sa classe (voir débat réglé…) ;
E. Dans la continuité, instaurer des rituels. Doivent savoir quoi faire à quel moment… Ritualiser sa pratique,
ses séances (en se méfiant tout de même l’ennui !) ;
F. Valoriser systématiquement le positif. Oublier bien souvent le négatif (« Tom est prêt, son bureau est
rangé, il me regarde avec un sourire… ») ;
G. Aménager des « soupapes de décompression » (transitions, moments d’autonomie et de liberté…)…

(3) Avec les collègues…


- Écoute et modestie ;
- Postulat de bonne foi ;
- « Ruse »… ;
- Esprit démocratique : la Volonté Générale l’emporte au final, dans le respect des textes… ;
-…
VII. Rédiger un règlement de classe : Qui ? Comment ?
* Ce sont les élèves qui doivent expliciter les règles ;
* Ne pas énoncer plus de 10 règles ;
* Énoncer les règles de façon positive, en termes de droits et devoirs… Ne pas être dans le pur
négatif « Je ne dois pas », mais aussi « Je peux », « J’ai le droit »…;
* Toujours les poser à l’écrit et les afficher ;
* C’est l’occasion de présenter le code pénal et l’esprit du code (entre autre présenter le
règlement sous forme d’articles ?) ;
* Toujours s’y référer ;
* Si nécessaire établir une échelle de sanctions (réalisables et intelligentes) ;
* Certaines règles ne sont pas négociables !
* Favoriser des espaces de parole autour des règles et de leur respect (débats, conseils d’élèves…).
VIII. Exemples de dispositifs
- La boîte à problèmes :
* Une boîte dans laquelle un élève en colère contre un autre peut déposer sa plainte, peut
exprimer sa colère, voire sa haine… Ce qui l’oblige à différer sa violence : « Si tu souhaites le taper,
écris le d’abord, on se donne rendez-vous plus tard pour en parler »… Évidemment, l’élève ayant
différé ne tapera pas !
* Pas le droit de déposer plus de trois mots dans la semaine (par élève)…
* En fin de semaine, la boîte est dépouillée. Les élèves ayant déposé un papier doivent dire si
depuis leur problème est résolu (en général, 4/5 des problèmes sont alors résolus) ;
* Deux possibilités concernant les problèmes à traiter : 1/ C’est le conseil de classe, réglé par les
délégués, joue le rôle de médiateur ; 2/ C’est le maître (ou le directeur) qui reçoit les élèves en
dehors de la classe et remplit le rôle de médiateur.
* Médiateur = pas de prise de partie, juste permettre à chacun d’exprimer sa version, son ressenti,
et d’être entendu. Puis recherche de solutions.

- Le cahier d’incidences :
* En cas d’évènement « suffisamment grave », le ou les élève(s) concerné(s) doi(ven)t venir devant
le maître lui restituer l’« affaire ». Son (leur) témoignage est noté dans le cahier. Le ou les élève(s)
doi(ven)t le signer.
* Un contrat est consigné parfois à la suite de la déposition.
* En cas de « récidive » ou de rendez-vous avec les parents, la déposition peut être relue…

- Le conseil de classe : de nombreux dispositifs possibles. Moment de débat important. Se


prépare, est réglé.
- Les ceintures de comportement :
* Les élèves baissent en ceinture en fonction de critères définis.
* Baisser de ceinture signifie perdre des droits. Monter, signifie gagner des droits.

IX. Aides extérieures et protocoles d’intervention


- Équipe éducative
- Signalement au RASED : psychologue et maître G
- Information préoccupante : Enfance en danger
X. La gestion des temps de transition en classe
a. Les passages d’une séance à une autre ou d’une forme de travail à une autre
* Quels types de transitions possibles ?
- Rituels corporels
- Le « point qui grossit »
- Les symboles sonores et visuels (feux, musique, bâton de pluie, cloches…)
* Des séances à « phases identifiées et identifiables »
* Annoncer le programme, éviter l’inconnu… Ne pas naviguer « à vue »…

b. Les temps de déplacements (de la cour vers la classe et inversement, les trajets vers les installations sportives,…)
* Jeux vocaux pour apprendre à « chuchoter »
* Faut-il exiger le silence absolu ?
* L’enseignant est-il « exemplaire » ?
* La sécurité dans les escaliers…
* l’image au portail : « troupeau » ou « rang militaire » ? Un juste milieu…

c. Les moments de fatigue, d’excitation des élèves


* Savoir arrêter une séance qui ne se passe pas bien ;
* Proposer des situations variées, alternant les modalités et les types d’activités

 Quelques pistes : voir Recto Verso n° 10, 32, 60, 68


http://www.ia49.ac-nantes.fr/44113765/0/fiche___pagelibre/&RH=49ped_rectoverso1&RF=49ped_rectoverso
- Arriver en avance pour pouvoir préparer sa classe ;
- Ne pas laisser attendre trop longtemps les élèves sur la cour ;
- Apprendre et exiger des déplacements dans le calme ;
- S’arrêter avant d’entrer dans la classe, se positionner à l’entrée ;
- Utiliser des rituels ;
- Mettre rapidement les élèves en activité à l’entrée en classe ;
- Veiller aux enchainements (faire le bilan, introduire la nouvelle séance, se référer au programme
de la journée) ;
- Etre à l’écoute du niveau de réceptivité des élèves (possibilité d’utiliser des rituels corporels).

Bibliographie
Faire l’école, faire la classe, P. Meirieu (ESF 2004) : pages 155 et 187
Lettre à un jeune professeur, P. Meirieu (ESF 2005) : page 55
La saveur des savoirs, J.-P. ASTOLFI (ESF 2008) : page 221
La libération des enfants, Alain RENAUT (Calmann-Lévy 2002)
Généalogie de la morale, Nietzsche
http://eduscol.education.fr/pid25976-cid47481/les-punitions-scolaires-et-les-sanctions-disciplinaires.html
http://webu2.upmf-grenoble.fr/sciedu/pdessus/sapea/sanction.html
http://www.rosenczveig.com/

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