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Compilé par
Cheikh Ya’coub Patel
Ya’coub. a. patel
Madrassah Mou’inoul Islam Zakaria Park Lenasia
Afrique Du Sud
© Éditions Nousra
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Au Nom
Les préfaces
Enseignant & Moufti principes
Préface
J’ai constaté bien souvent que la pudeur chez les femmes peut
être un obstacle à l’apprentissage de ces régles, et que de ce fait,
elles restent ignorantes à leur sujet. De ce constat m’est venue
l’intention de préparer un livret général et pratique sur les régles
importantes que toute femme se doit de connaître pour résou-
dre ses problèmes au quotidien.
Ya’coub Patel
Enseignant à la Madrassah Mou’inoul Islam
Zakaryya Park Lenasia Afrique du Sud
8
Preface de Moufti Radhaoul Haqq
Chaikhoul Hadîth et Principal du Daroul Ouloum
Zakariyya
Préface de Moufti
Isma‘il Moussa A. Rahim
Principal de la Madrassah Mou’inoul Islam et de la
Jami‘a Mahmoudiya. (Zakariyya Park et Springs)
Âmine.
10
Note du traducteur
La &Purification
ses principes
12
La purification
& ses principes
Les menstrues
(Al-haidh)
14
La purification
& ses principes
Exemple : une femme saigne habituellement pendant 5 jours,
et exceptionnellement elle saigne pendant 9 ou 10 jours, alors
tous ces jours seront considérés comme étant ses menstrues.
Mais, si elle saigne pendant 11 jours, les cinq premiers jours
seront ses menstrues, les six autres jours seront de la métrorra-
gie. Elle devra alors remplacer les prières qu’elle a manqué pen-
dant ces 6 jours. (Bahishti Zewar)
16
La purification
& ses principes
n’aura pas pris son ghusl. Cependant, si elle n’en prend pas et que
le temps d’une Salâ se termine de sorte qu’elle devienne Qadha,3
il lui sera permis d’avoir un rapport intime. Avant cela, il lui
sera interdit d’en avoir. (Sharhoul Bidaaya)
Note : elle n’est donc pas considérée dans ce cas comme Mous-
sâfir Mais si, à partir de l’endroit où elle est devenue pure jusqu’à
sa destination, la distance est égale ou supérieur à celle d’un Mous-
sâfir, alors elle sera Moussâfir et accomplira la Salâ du voyageur.
Si une femme commence un voyage en état de pureté rituelle
et qu’elle a ses menstrues pendant le voyage, elle fera Qassar
après ses menstrues jusqu’à ce qu’elle retourne chez elle, car elle
a commencé son voyage comme Moussâfir et il en sera ainsi jus-
qu’à la fin du voyage. (Ahkaamous Saafir)
18
La purification
& ses principes
des 15 jours, elle saura que c’était bien sa période de menstrues.
Elle considérera son habitude depuis la première fois où elle a
vu l’écoulement du sang comme étant ses menstrues. Elle devra
dans ce cas accomplir un ghusl et continuer à accomplir sa Salâ.
Après les 1 ou 2 jours si elle ne saigne pas pendant 15 jours
ou plus alors elle saura que les 1 ou 2 jours étaient de la métror-
ragie, et elle fera le replacement des Salâ manquées pendant ces
jours.(Deen Ki Baate)
20
La purification
& ses principes
6 Voir glossaire.
7 Voir glossaire.
22
La purification
& ses principes
versets coraniques. Cependant, il n’est pas permis de toucher les
mots du Coran dans ces livres. (Ahsanoul Fataawa page 71, vol.2
/Kifaayatul Mufti)
Si une femme apprend aux enfants à lire le Coran, alors qu’elle est
en état de menstrues ou de lochies, elle doit lire en l’épelant mot à
mot (Hijje). Elle ne doit pas réciter un verset en entier en retenant son
souffle, mais elle doit lire mot à mot en coupant son souffle entre les
mots. (Bahishti Zewar/Fataawa Hindiya)
8 Coran (2,201). Traduction « O notre Seigneur, réserve nous une belle part dans ce
monde et dans l’autre.. ».
Dans cet état il est permis de réciter les (Salutation sur le Pro-
phète (Douroud Sharif). (Sharhout Tanwir/Bahishti Zewar)
- Les Noms d’Allah (Ibid)
9 Voir glossaire.
10 Voir glossaire.
24
La purification
& ses principes
17
Il est permis de manger la nourriture cuisinée par une femme
en état de menstrues ou de lochies, tant qu’elle est consciente de
la propreté requise pour le faire. D’isoler une femme en état de
menstrues ou de lochies de façon à ce que la nourriture qu’elle cui-
sine ne soit pas consommée, de ne pas toucher un récipient qu’elle
aurait touchée, et de faire lit à part ne font pas partie de l’Islam.
Adopter de telles attitudes est interdit. Seuls les rapports intimes
restent interdits. (Fataawa Mahmoodia)
18
Si une femme fait un rêve érotique (ou mouillé) en état de
lochies, accomplir le ghusl lui suffira pour être pure après les
lochies. (Ahsanoul Fataawa/Khaania)
Une femme doit ôter ses poils en plus [autre que les sourcils]
au moyen de crèmes, épilations etc. L’utilisation d’un rasoir est
déconseillé ; mais permis (Aap Ke Masaa’il)
11 Partie du corps [qui comprend l’ensemble du corps à l’exception des mains, du visage et des
pieds] que la femme doit cacher en prèsence d’étranger, avec qui le mariage est permis.
12 Personne avec qui le mariage est permis.
26
La purification
& ses principes
Les ablutions
(al-Wudû)
Commencer par :
4 laver trois fois les mains jusqu’aux poignets
4 gargariser et rincer la bouche trois fois, et utiliser le Miswaak* ; s’il n’est
pas disponible, les doigt doivent être utilisés pour se nettoyer les dents13.
Ne pas se gargariser la bouche en état de jeûne.
4 mettre de l’eau dans les narines trois fois et les nettoyer avec [le petit
doigt de] sa main gauche. En état de jeûne, on ne doit pas laisser l’eau
pénétrer au-delà de la partie souple du nez.
4 laver le visage trois fois, depuis les cheveux au niveau du front jusqu’au-des-
sous du menton, et de lobe d’une oreille à l’autre.
4 laver le bras droit trois fois jusqu’au coude et de la même façon pour
le bras gauche.
4 faire le At-takhlil des mains c’est-à-dire entrecroiser les doigts des
mains. Bagues, bracelets et tout ce qui est aux bras doivent être remués
pour y faire pénétrer l’eau.
4 Faire une fois le Massh14 de la tête entière, puis le Massh des oreilles
en plaçant l’index dans les oreilles et le pouce à l’extérieur des oreilles;
puis le Massh de la nuque avec le dos des mains. On ne fera pas le
Massh de la gorge. Il n’est pas nécessaire de reprendre de l’eau pour
faire le Massh des oreilles. L’eau qui reste sur les mains après avoir
fait le Massh de la tête est suffisante. Se laver trois fois le pied droit
jusqu’aux chevilles puis de la même façon le pied gauche.
4 Faire le At-takhlil des doigts de pied avec le petit doigt de la main
gauche, en commençant par le petit doigt du pied droit et en termi-
nant par le petit doigt du pied gauche.
13 L’index sera utilisé.
14 Massh : action de passer les mains mouillées sur la tête, puis de passer les index des
mains dans les pavillons de l’oreilles.
28
La purification
& ses principes
Une personne qui urine doit s’asseoir sans être face à la Qibla*.
15 Action de se purifier les parties intimes, après avoir fait ses besoins.
30
La purification
& ses principes
en s’ablutionnant. On ne doit pas donner le Salam en mangeant,
et il ne sera pas nécessaire pour une personne qui mange de
répondre au Salam. (Aap Ke Masaa’il)
Il n’y a pas de mal à faire les ablutions debout s’il n’y a pas de
place pour s’asseoir. (Aap Ke Masaa’il)
32
La purification
& ses principes
18 Mazi : sécrétion claire de couleur blanchâtre qui sort de la partie privée et qui apparaît
au moment de l’exitation.
19 Une des raisons est, que c’est un péché de regarder un homme/une femme étranger.
20 Massh : action de passer les mains mouillées sur la tête, puis de passer les index des
mains dans les pavillons des oreilles.
34
La purification
& ses principes
nécessaire. Cependant, si un désir charnel est ressenti alors il le
devient, selon certains Juristes. Par mesure de précaution elle
devrait prendre un ghusl.
Néanmoins, il n’est pas permis d’agir ainsi pour susciter les
désirs charnels. (Durrul Moukhtaar/Fataawa Rahimiyyah)
L’ablution majeure
(Al-ghusl)
36
La purification
& ses principes
• D’enlever les matières qui sont imperméables à l’eau car cer-
taines femmes ont l’habitude d’utiliser du vernis à ongles.
• D’enlever la pâte restée parfois sous les ongles.
Il est impératif que l’eau atteigne tout le corps, et les matières
imperméables à l’eau doivent être enlevées. (Aap Ke Masaa’il)
Si les cheveux d’une femme sont tressés, il ne lui sera pas néces-
saire d’ouvrir sa tresse pour laisser l’eau y pénétrer. Cependant l’eau
doit au moins atteindre la racine des cheveux, c’est à dire le cuir
chevelu. Cependant, si ses cheveux ne sont pas tressés, comme c’est
courant aujourd’hui, il sera nécessaire que l’eau mouille tous les che-
veux. Si cela n’est pas fait, le gusl est incomplet. (Aap Ke Masaa’il)
38
La purification
& ses principes
Ce qui necessitent
ou non le ghusl
De nos jours, c’est une mode pour les filles (voir pour les
hommes) de se teindre les cheveux. Si la teinture utilisée est
liquide et peu épaisse comme le henné, il est permis de procéder
au ghusl sans enlever cette teinture. Cependant, il est préférable
pour elles de s’abstenir de suivre de telles modes. Si la teinture
est épaisse et empêche l’eau de pénétrer la racine des cheveux, le
ghusl ne sera pas valide (Fataawa Rahimiyya)
Concernant
le vernis à ongles
40
La purification
& ses principes
parence qu’Allah nous a donné, à condition qu’une femme ne soit
pas en contact avec des non-mahrams24 tout en étant maquillée.
Le fond de teint est inclus dans ce type de maquillage. Cependant,
une femme devra s’abstenir d’utiliser du vernis à ongles. Si le fond
de teint reste collé à sa peau, il sera nécessaire de l’enlever avant de
faire les ablutions ou de prendre le ghusl. (Aap Ke Masaa’il)
25 Voir glossire
42
La purification
& ses principes
La prière (As-Salâ)
& ses fondements
1 7
1 11 1 1 1
La prière (la Salât)
& ses fondements .
• Formuler l’intention
1 Dire « Allaahou Akbar ».
5 En disant « Allaahou Akbar », lever les deux mains jusqu’aux
épaules. Les mains ne doivent pas sortir du Bourkah26.
2 Poser les mains sur la poitrine en plaçant la paume de la
main droite sur le dos de la gauche (sans croiser les mains
comme le font les hommes)
5 Lire le Sana27
5 Lire Aouzou bi-llahi mina-chaytani-r-rajîm et Bismillah
5 Lire le chapitre de l’Ouverture (La Fâtiha). Après avoir lu
« Walad-daallin » on dira « Âmine ».
5 Réciter la Basmallah et une Soura ensuite.
3 Dire « Allaahou Akbar » tout en s’inclinant.
5 Pendant l’inclinaison dire : « Soubahaana Rabbiyal A’zim »
trois, cinq ou sept fois (les femmes se baisseront légère-
ment pour que leurs mains touchent leurs genoux, doigts
et chevilles joints et les bras touchant les côtés).
4 Se redresser en disant : « Sami’Allaahou Liman Hamidah ».
5 Dire « Allaahou Akbar » en se prosternant genoux à terre,
mains à hauteur des oreilles. Doigts serrés tête entre les
mains. Les doigts et les orteils devront être en direction de
la Qibla. Ne pas laisser les pieds debout (comme le font les
hommes), mais les tourner vers la droite.
5 Se prosterner en se recroquevillant, l’estomac touchant, les
cuisses, les bras au sol et touchant les côtes.
5 Durant la prosternation réciter « Soubhaana Rabbiyal
A‘laa » trois, cinq ou sept fois.
6 Dire : « Allaahou Akbar » en se relevant du Sidjdah et en
s’asseyant bien droite.
5 S’asseoir sur son postérieur gauche et laisser ses deux pieds
tournés à droite, de telle façon que sa cuisse droite sera sur
sa cuisse gauche et sa cheville droite sur sa gauche.
7 Faire le deuxième Sidjdah en disant « Allaahou Akbar »
26 Voir glossaire.
27 Voir glossaire.
28 Voir glossaire.
46
La prière (la Salât)
& ses fondements .
Quelques règles
relatives à la Salâ
29 Voir glossaire.
30 Voir glossaire.
31 Voir glossaire.
48
La purification
& ses principes
Si une fille n’a jamais fait la Salâ depuis qu’elle est pubère, et
ne se souvient plus de l’âge sa puberté, elle calculera ses prières à
remplacer (Qadhas) depuis le jour de ses dix ans, car une jeune
fille ne peut devenir pubère qu’à l’âge de neuf ans révolu. (Aap
Ke Masaa’il)
50
La prière (la Salât)
& ses fondements .
Craquer les os des doigts, garder les mains sur les hanches,
regarder à droite ou à gauche sont des actes répréhensibles pendant
la Salâ. Cependant, bouger les yeux mais pas le cou n’est pas répré-
hensible, mais c’est à éviter. (Sharhoul Bidaaya/Bahishti Zewar)
52
La prière (la Salât)
& ses fondements .
À l’epoque du Prophète
les femmes allaient à la mosquée
qu’en est-il de nos jours ?
54
La prière (la Salât)
& ses fondements .
le comportement des femmes aujourd’hui, Il leur interdirait de
se rendre à la mosquée à l’instar des femmes des Bani Israïl ».
(Boukhari)
Il est rapporté dans le livre « Inaaya » qui est le commentaire de
« Hidaaya » que lorsque Omar interdit aux femmes de se ren-
dre à la Mosquée, elles se rendirent chez ‘Aïcha pour se plaindre.
‘Aïcha répondit « que si à l’époque du Prophète , les femmes
s’é taient comportées comme elles le font à l’époque d’Omar il ne
les aurait pas autorisées à se rendre à la mosquée.
Les Savants actuels s’appuient sur cet exemple pour interdire
aux jeunes femmes de sortir de chez elles, car la présence des
femmes dans les rues et les lieux publics est un facteur contri-
buant à la corruption des mœurs, et il est nécessaire de s’abstenir
et d’éviter toute corruption.
32 Voir glossaire.
33 Voir glossaire.
34 Imâm : celui qui officie la prière.
56
La prière (la Salât)
& ses fondements .
58
La prière (la Salât)
& ses fondements .
38 Expliqué à la page 77
39 C.à. à la 3e unité de prière, après avoir récité une Soura, après la Sourat al-Fâtiha.
60
La prière (la Salât)
& ses fondements .
40 Voir glossaire.
Prière surrérogatoire
(an-nawâfil pluriel de nâfila)
Prière surrérogatoire
(an-nawâfil pluriel de nâfila)
Les règles juridiques
de la Salâ « Sounna »
64
Prière surrérogatoire
(an-nawâfil pluriel de nâfila)
Savants ont également classé la Salâ de Tahadjoud 41 comme une
Sounna-Mouakkadah. (Bahishti Zewar)
66
Prière surrérogatoire
(an-nawâfil pluriel de nâfila)
Salâ de Icha, la récompense cependant ne sera pas la même.
Abou Houraïrah rapporte que le Prophète a dit « Que
la miséricorde d’Allah soit sur cet homme qui se réveille la nuit
pour accomplir la Salâ de Tahadjoud et réveille sa femme pour
qu’elle aussi l’accomplisse. Si elle trouve le réveil difficile, le mari
peut lui envoyer quelques gouttes d’eau sur le visage pour la
réveiller afin qu’elle puisse accomplir sa Salâ de Tahadjoud ».
Puis, le Prophète a dit « Que la miséricorde d’Allah soit sur
cette femme qui se réveille la nuit pour accomplir la Salâ de Taha-
djoud et réveille son mari afin que lui aussi l’accomplisse. S’il trouve
le réveil difficile, elle peut lui envoyer quelques gouttes d’eau sur le
visage pour qu’il se réveille et accomplisse le Tahadjoud ».
Ainsi ceux qui accomplissent le Tahadjoud bénéficient de l’in-
vocation bénéfique du Prophète . De nombreux autres avanta-
ges sont mentionnés dans d’autres Âhâdîth* sur le Tahadjoud.
68
Prière surrérogatoire
(an-nawâfil pluriel de nâfila)
Les règles concernant
la Salâ At-Tasbih
70
Prière surrérogatoire
(an-nawâfil pluriel de nâfila)
La Salâ de la consultation
(Salât al-’istikhâra)
72
Prière surrérogatoire
(an-nawâfil pluriel de nâfila)
Les règles juridiques du
remplacement de la Salâ
74
Prière surrérogatoire
(an-nawâfil pluriel de nâfila)
dant, dans un tel cas, elle doit joindre une Soura à la Soura al-Fâti-
hah dans chaque Rak’at. Il est également nécessaire qu’elle n’accom-
plisse pas ses Salâ après la Salâ de l’aube (Fajr), et de Assr. De plus,
elle devra joindre une autre Rak’at avec la Salâ de Maghrib et de
Witr après le dernier Tachahhoud*. (Aap Ke Masaa’il)
76
Prière surrérogatoire
(an-nawâfil pluriel de nâfila)
Prostenation de l’oubli
(sadjda as-Sahw)
78
Prière surrérogatoire
(an-nawâfil pluriel de nâfila)
Durant la Salâ une personne fait une erreur nécessitant une Sidj-
dah-Sahw* mais en terminant sa Salâ, elle oublie de l’accomplir ;
néanmoins elle est toujours assise à la même place, tournée vers la
Qibla*, elle n’a parlé à personne et n’a commit aucun acte qui annule-
rait une Salâ, elle peut faire la Sidjdah-Sahw. En fait même si en étant
assise, elle a récité l’attestation de foi (Kalimah), la Salat-alan-Nabi*
ou une autre Wazifa* il n’y a également aucun mal et elle devrait
faire la Sidjdah-Sahw et sa Salâ sera valable. (Aap Ke Masaa’il)
80
Prière surrérogatoire
(an-nawâfil pluriel de nâfila)
82
Prière surrérogatoire
(an-nawâfil pluriel de nâfila)
Si une personne omet délibérément une des choses qui, par
erreur nécessite l’accomplissement d’une Sidjdah-Sahw*, dans ce
cas la Sidjdah-Sahw n’est pas suffisante. En fait, la Salâ doit être
répétée, même si la Sidjdah-Sahw a été faite.
Par exemple, si une personne omet (volontairement) la réci-
tation de la Soura al-Fâtihah, la Salâ devra être nécessairement
répétée. (Deen Ke Baate)
84
Prière surrérogatoire
(an-nawâfil pluriel de nâfila)
86
Prière surrérogatoire
(an-nawâfil pluriel de nâfila)
En mer, quelles que soient les conditions, que l’on ait répété
plusieurs fois le verset avec Sidjdah ou pas, dans la Salâ ou en
dehors on ne doit faire qu’une seule Sidjdah. (Ahsanoul Fataawa)
88
Prière surrérogatoire
(an-nawâfil pluriel de nâfila)
Les règles concernant
la Salâ du malade
90
Prière surrérogatoire
(an-nawâfil pluriel de nâfila)
92
Prière surrérogatoire
(an-nawâfil pluriel de nâfila)
Les règles concernant la Salâ
du voyageur (Al-mousâfir)
94
Prière surrérogatoire
(an-nawâfil pluriel de nâfila)
Si une femme voyage avec son mari et, quelque soit l’endroit
où elle s’arrête, reste avec lui ; dans ce cas, l’intention du mari
sera prise en considération. Si son mari décide de rester quinze
jours, sa femme ne sera pas « voyageur » indépendamment du
fait qu’elle décide de rester ou non. Si le mari décide de rester
moins de quinze jours, la femme aura le statut de « voyageur ».
(Sharhout Tanwir/ Raddoul Moukhtar/Bashisti Zewar)
Si, après son mariage, une femme habite avec ses beaux-pa-
rents, la maison de ses beaux-parents devient sa ville de rési-
dence. A présent, si elle voyage à distance [supérieure à 3 Man-
zil]49 pour aller chez ses parents et n’a pas l’intention d’y rester
plus de quinze jours, elle sera « voyageur ». Cependant, si une
personne n’a pas l’intention de vivre dans sa nouvelle ville pour
toujours, sa ville natale restera sa ville de résidence.(Bahishti
Zewar)
96
Prière surrérogatoire
(an-nawâfil pluriel de nâfila)
Sidjah-Sahw n’aurait pu y remédier, (par exemple une posture
essentielle de la Salâ (Roukn) a été oubliée) elle devra seulement
répéter deux Rak’at Fardh, car la Salâ faite précédemment était
nulle et sa condition d’obligation (de Fardh) n’a pas été remplie.
Cependant, si l’erreur qui annule sa Salâ aurait pu être remé-
diée par une Sidjdah-Sahw, sa condition de Fardh a été remplie,
mais comme la Sidjdah-Sahw n’a pas été faite, la Salâ doit être
répétée ; elle devra répéter les quatre Rak’at, qui remplaceront
la Salâ incomplète faite précédemment. (Fataawa Aalimgiri/
Oumdatoul Figh/Fataawa Rahimiyyah)
50 Voir glossaire.
51 Voir glossaire.
98
Prière surrérogatoire
(an-nawâfil pluriel de nâfila)
fait la Sidjdah-Sahw ; la règle préférée est que ses deux Rak’ats
sont accomplies. Les deux dernières Rak’ats seront considérées
comme le Tarawih et les deux premières comme des prières
surérogatoire (Nawâfil). Cependant, si elle s’est assise après les
deux Rak’ats pour le Tachahhoud* et s’est relevée par la suite et
a fait au total quatre Rak’ats, ces quatre Rak’ats seront acceptées
en tant que Tarawih et la Sidjdah-Sahw* n’aura pas à être effec-
tuée. (Shaami)
102
Rites
funéraires .
dire que], si quelqu’un de la communauté accomplit ce devoir,
la communauté Musulmane ne sera plus responsable. Le ghusl
n’est pas obligatoire (Fardh) sur chaque Musulman.
Si le mari d’une femme meurt, il lui est permis de voir son visage,
de lui donner le bain et de le couvrir de son linceul. Cependant, si la
femme d’un homme meurt, il ne lui est pas permis de lui donner le
bain ni de toucher son corps. Il lui est par contre permis de voir son
visage ou de la toucher si elle est habillée et de porter son corps après
que son linceul lui ait été mis.(Fataawa Hindiya/ Bahishti Zewar)
104
Rites
funéraires .
valide, et si le bain n’est pas valide la prière mortuaire (Salaat-
oul-Janâsah) ne sera pas également valide. (Ahsanoul Fataawa)
106
Rites
funéraires .
Concernant la période de deuil
(‘iddah) de la veuve
108
Rites
funéraires .
couche et si l’enfant a des membres déjà formés, son ‘Iddah est
considéré comme terminé; mais, si aucun membre n’est formé et
qu’il n’y a qu’un fœtus qui n’est pas formé, on considérera qu’elle
n’a jamais été enceinte et son ‘Iddah sera de quatre mois et dix
jours depuis le jour de la mort de son mari. (Shaami/Ahkam-
Mayyit)
110
Rites
funéraires .
d’autres plus simples, même si elle doit vendre quelques-uns
de ses beaux vêtements. Elle peut porter ses beaux vêtements
jusqu’à ce qu’elle s’en procure de plus simples, mais elle ne les
portera pas dans l’intention de s’embellir (Bahishti Zewar).
Il est rapporté dans un Hadîth* de Tirmidhi que le Prophète
a dit en ce sens « qu’un croyant ne peut porter le deuil d’une
personne plus de trois jours sauf la femme dont le mari est
décédé. La durée de son deuil (si elle n’est pas en enceinte) est
de quatre mois et dix jours. »
Si une femme (en deuil) est tellement pauvre qu’elle n’a aucun
moyen à sa disposition pour subvenir à ses besoins, par néces-
sité il lui est permis de quitter son foyer en observant stricte-
ment son Hidjâb 55. Cependant, elle devra regagner son foyer à la
tombée de la nuit. Elle ne doit pas passer de temps inutilement
à l’extérieur de chez elle. (Imdaadoul Fataawa/Bahishti Zewar)
55 Voir glossaire.
Si la maison dans laquelle une femme vivait avec son mari était
une location, elle peut continuer à y vivre à condition d’avoir les
moyens. Cependant, si elle n’en a pas les moyens, elle pourra s’ins-
taller dans un autre endroit proche où sa chasteté, sa richesse et
sa vie seront protégés ; et où elle pourra vivre dans des conditions
favorables au Hidjâb*. Elle ne devra pas se déplacer sans néces-
sité. Elle complétera les jours restant de son deuil à l’endroit où
elle s’est installée. (Raddoul Moukhtaar/Shaami/Ahkaam Mayyit)
112
Rites
funéraires .
relations tendues, même si cela est difficile, peut toujours être
supportée. (Imdaadoul Fataawa/Ahkaam Mayyit)
Si une femme était en route quand son mari est mort, qu’elle
soit dans une ville ou dans un endroit abandonné, elle regar-
dera à quelle distance se trouve sa ville natale. Si la distance
est inférieur ou égale à la distance d’un voyageur 56, elle doit
immédiatement retourner chez elle, qu’elle ait un Mahram*
pour la raccompagner ou non. Cependant, certains Juristes
disent que, si la distance de sa destination est inférieure à la
distance d’un voyageur, elle a le choix de l’endroit ou elle désire
passer sa période de deuil. Néanmoins, l’opinion préférée de
ces Juristes est qu’elle retourne chez elle pour compléter son
deuil. (Ahkaam Mayyit)
Il est une coutume parmi les femmes qui est de casser leurs
bracelets lorsque leurs maris décèdent ; c’est une mauvaise pra-
tique. Il ne faut pas le faire car cela est nuisible aux biens d’une
personne. La chose adéquate à faire est de les enlever pour qu’ils
soient portés plus tard. Mais, s’il est très difficile de les enle-
ver, elle pourra, par nécessité, les casser. (ImdaadoulFataawa/
Ahkaam Mayyit)
114
Rites
funéraires .
Glossaire
116
Glossaire
Glossaire .
Glossaire
Adhân : Appel qui est lancé afin d’annoncer l’heure de la
prière rituelle obligatoire.
Dou’a‘
Al-Qounout : Invocation récitée dans la troi-
sième Rak’at de la Salât de Witr.
Fouqaha’ : Juristes.
Hâfizah/Hâfiz :
Femme/homme ayant mémorisé l’intégralité du
Saint Coran.
Imane-
Moudjmal : Croyance en résumée, qui consiste à dire « J’ai cru
en Allah avec tous Ses noms et toutes Ses qualités
tels qu’ils sont, et j’ai accepté tous Ses ordres »
Imane-
Moufassal : Croyance détaillée, qui consiste à dire « J’ai cru
en Allah, en Ses anges, en Ses livres, en Ses pro-
phètes, au jour final, au destin du bien et du mal
venant d’Allah et en la résurrection après la mort ».
118
Glossaire
Glossaire .
Kafan : Linceul.
Mani: Sperme.
akrouh
M
Tahrimi : Se dit d’un acte proche du Haram ; établit par
une preuve hypothétique (Dalil Zani), celui qui
pratique un acte de cette nature est un pécheur,
de même que celui qui nie son existence.
akrouh
M
Tanzihi : Abandonner un acte de cette nature permet
d’obtenir des récompenses. De le faire n’en-
traîne pas de punition, néanmoins, celui qui
l’accomplit continuellement est un pécheur.
Nafila.
Plu. Nawâfil : Prières optionnelles.
120
Glossaire
Glossaire .
Najâsa-
Ghaliza : Grande impureté.
Roukou : Inclinaison.
Sadaqatoul
Fitr : Aumône de la rupture du jeûne
du mois de Ramadan.
Sounna
Mou’akkada : Pratiques que le Prophète observait régu-
lièrement et dont Il a blâmé l’omission.
Sounnah ghayr-
Mou’akkada : Pratiques que le Prophète obser-
vait et dont Il n’a pas blâmé l’omission.
122
Glossaire
Glossaire .
Takbir
Tahrima : Fait de dire Allahou Akbar=(Allah est grand) et
de lever les mains au commencement de la prière.
124
Un précieux cadeau • Pour la femme musulmane
des matières
Table
Préface . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
Preface de Moufti Radhaoul Haq . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
Préface de Moufti Ismail Moussa A. Rahim . . . . . . . . . .10
Note du traducteur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
Chapitre 1
Principes de purification
Le defunt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .101
La période de deuil (‘iddah) de la veuve . . . . . . . . . . .107
Conception graphique : Z. Larbi
z.larbi@gmail.com