Vous êtes sur la page 1sur 9

‫قسم اإلعالم اآللي‬

Département d’Informatique

Domaine : Mathématique & Informatique


Option : Automatique & Informatique
Appliquée

Module :
Modélisation par les Réseaux Graphiques Formels ‘ MRGF ’

Présenté par :
DIB NOUR EL-ISLEM

EXPOSE SUR LE THEME :


“ RESEAUX DE PETRI TEMPORISES ’’

1|Page
Sommaire

RDP ( Réseau de Petri ) ............................................ 3


Introduction ..................................................... 3
Extensions Possibles ............................................. 3
RDP Temporisé ...................................................... 4
Introduction ..................................................... 4
Réseau de Petri P-temporisé ...................................... 6
Principe de fonctionnement ....................................... 6
Propriétés des RdPT .............................................. 8
Autres modèles temporisés ........................................ 8
Conclusion ......................................................... 9
Références ......................................................... 9

Listes des Figures

Figure 1:Schéma illustratif d'appartenance du RDP Temporisé ........ 3


Figure 2:Passage d’un RDP P-temporisé vers un RDP T-Temporisé ...... 5
Figure 3:Passage d’un RDP T-temporisé vers un RDP P-Temporisé ...... 6
Figure 4: Modèle P-Temporisé ....................................... 7
Figure 5: Les Séquences de Franchissement .......................... 7

2|Page
RDP ( Réseau de Petri )

Introduction
Les réseaux de Petri (RDP) sont un outil graphique et mathématique qui
s’applique à un grand nombre de domaines ou les notions d’événements
et d’évolutions simultanées sont importantes.

Un RDP est un graphe orienté biparti, c'est à dire disposant de deux


types de sommets (des places et des transitions) qui sont reliées par
des arcs orientés qui forment des chemins alternant place &
transition.
Par conséquent, un arc doit avoir un sommet à chaque extrémité, et ces
deux sommets sont nécessairement différents

Extensions Possibles
Ils existent plusieurs extensions possibles à partir du RDP :

 RDP Autonome,
 RDP Généralisé,
 RDP à Capacité,
 RDP Coloré,
 RDP Temporisé.

Dans notre cas, nous allons étudier uniquement le RDP Temporisé, qui
appartient à la Catégorie des RDP Non Autonomes, Schéma illustratif :

RDP Temporisé RDP Non Autonomes

Figure 1:Schéma illustratif d'appartenance du RDP Temporisé

: veut dire qu’il y a d’autres extensions RDP qui appartiennent


à cette catégorie, par exemple : RDP Synchronisé (RDPS)

Le comportement de ces modèles dépend du temps. Ils permettent


d’évaluer les performances temporelles d’un système, il peut s’agir
d’évaluer le temps d’exécution d’une série d’opérations.

3|Page
RDP Temporisé

Introduction

Aucune Durée n’est est liée au franchissement des transitions et/ou


au temps de séjour des marques dans les places en ce qui concerne les
RdPAs. Cependant il y a beaucoup de Systèmes à Événements discrets
dont l'Évolution dépend du Temps. D'Autre Part la notion de temps est
Capitale lorsque l’On veut l'Evaluer les performances ou Étudier les
Problèmes d'ordonnancement d'un system dynamique. La Nécessité de
Modéliser et d'Étudier de tels Systèmes a donné naissance aux RDPs
temporisés.

Le premier travail sur les RdPTs a été réalisé par Ramchandani [RAM,74].
Son modèle (les réseaux de Petri t-temporisé (T-RdPT)) associe à chaque
transition d'un RdP autonome un paramètre temporel dont la sémantique
correspond à la durée de tir de cette transition.

Un autre modèle a été proposé plus tard par Sifakis [SIF,77.1], [SIF,77.2]:
les réseaux de Petri p-temporisés (p-RdPTs). Un paramètre temporel est
associé à chaque place. La sémantique de ce paramètre correspond au
temps de séjour minimum d'une marque dans une place (temps
d'indisponibilité). Sifakis montrera plus tard [SIF,79.1], [SIF,79.2] que
son modèle et celui de Ramchandani sont équivalents.

Compte tenu de cette équivalence entre les deux modèles temporisés,


seuls la définition et les résultats obtenus pour le modèle P-RdPT
seront discutés. De la même manière, la définition et les résultats
concernant les T-RdPT peuvent être obtenus.

Ce modèle fut la première extension temporelle de réseaux de Petri.


Cet outil permet de représenter les mécanismes temporels associés à
un processus avec une logique de description des temps nécessaires aux
opérations. Il est performant pour la spécification et la validation
des systèmes comprenant des temps minimum.

Dans ce type de réseau non autonome, aux transitions (ou aux places)
sont associées des franchissements (des activations de jetons)
effectifs au bout d'un certain temps donné.

4|Page
Il y a (02) Modèles, et selon [Sifakis] a montré que tous ces
modèles sont équivalents. Ces modèles sont :

 (Modèle t-temporisé) aux transitions,

 (Modèle p-temporisé) aux places.

Il est possible de transformer un RdP P- temporisé en RdP T- temporisé


et inversement. Ainsi et sans perte de généralité, on présentera
uniquement les RdP P- temporisés.
Pour les RdP P- temporisés, on associe à chaque place P une
temporisation T, éventuellement nulle. On considère le cas le plus
simple où T est fixe mais dans le cas général elle peut être variable.

a) Passage d’un RDP P-temporisé vers un RDP T-Temporisé

Equivalence entre RdP T- temporisés et RdP P-Temporisés.

RdP P-Temporisé RdP T-Temporisé

Deux places et une transition


Une Place avec d1
avec d1
41

Figure 2:Passage d’un RDP P-temporisé vers un RDP T-Temporisé

5|Page
b) Passage d’un RDP T-temporisé vers un RDP P-Temporisé

Equivalence entre RdP T- temporisés et RdP P-Temporisés.

RdP T-Temporisé RdP P-Temporisé

Deux transitions et une place


Une transition avec d1
avec d1
42

Figure 3:Passage d’un RDP T-temporisé vers un RDP P-Temporisé

Réseau de Petri P-temporisé


Un réseau de Petri P-temporisé est un doublet <R,D> avec :

 R est un réseau de Petri autonome <P,T,Pre,Post> avec un marquage


initial M0 ;
 D est une fonction durée minimale de séjour d’une marque dans une
place, qui à chaque place fait correspondre un nombre rationnel
positif décrivant la durée d’indisponibilité des jetons (D:P→Q∗).

Pour les RdP P- temporisés, on associe à chaque place P une


temporisation T, éventuellement nulle. On considère le cas le plus
simple où T est fixe mais dans le cas général elle peut être variable.

Principe de fonctionnement
On utilisera la notion d’état pour caractériser la situation du réseau
à un instant donné.
Définition :
Un état est un doublet <M,I> où :

- M est une application de marquage, assignant à chaque place du réseau un


certain nombre de marques (∀p∈P, M(p)≥0);

- I est une application de temps d'indisponibilité, assignant à chaque


marque k dans la place p un temps T. T est la durée qui reste à la marque k
pour terminer son temps de séjour minimal dans la place p.

6|Page
Lorsqu’un jeton est déposé dans une place p, ce jeton doit rester au
moins pendant le temps T. On dit que le jeton est indisponible pendant
cette durée. Quand la temporisation T s’est écoulée, alors le jeton
devient disponible.
A titre d’illustration, on considère l’exemple suivant :

Figure 4: Modèle P-Temporisé

Figure 5: Les Séquences de Franchissement

Dans un RdP P-temporisé, quand une marque est déposée dans la place
P, elle reste indisponible pendant un temps de Tempo(P). Une fois ce
temps écoulé, elle devient disponible. Pour déterminer si une
transition est validée, ne sont pris en compte que les marques
disponibles. Le marquage initial est supposé disponible au temps 0.
Le franchissement d’une transition validée est supposé de durée nulle.

Propriété : Pour un RdP P-temporisé, le fonctionnement à vitesse


maximale conduit à un Fonctionnement périodique au bout d’un temps
fini pour tout marquage initial tel que le RdP P-temporisé soit borné.

Il est intéressant de caractériser ce fonctionnement périodique.

Définition : La fréquence de franchissement Fj > 0 d’une transition


Tj est d´définie comme le nombre moyen.

7|Page
Propriétés des RdPT

Les propriétés dynamiques et structurelles qui peuvent être étudiées


pour les RdPT, sont les mêmes que pour les RdPA (RDP Autonomes) et
elles ont les mêmes définitions.
Il est important de noter que les propriétés dynamiques d'un RdPA ne
se conservent pas nécessairement lorsque l'on introduit une
temporisation. Ghosh [Gho,77] a montré à l'aide d'exemples que :

 Un réseau temporisé peut être vivant alors que son réseau sous-
jacent ne l'est pas.
 Un réseau temporisé dont le réseau marqué sous-jacent est vivant
peut ne pas être vivant.
 Un réseau temporisé dont le réseau marqué sous-jacent n'est pas
borné peut être borné.
Comme le souligne Chrétienne [CHR,83], le seul résultat positif dont
on dispose est le fait qu'un réseau temporisé est nécessairement borné
si le réseau sous-jacent l'est aussi.
D'après la règle de franchissement des transitions, celui-ci peut
avoir lieu dès qu’elle est validée et jusqu’à l’infini. Par conséquent,
à partir d’état donné, on a un nombre infini d’un état accessible (en
fonction du temps). Pour cela, les travaux effectués sur les RdPT ne
définissent pas l’arbre de couverture1 pour ces réseaux (ceci sera
fait en traitant les RdPT comme une sous-classe des réseaux temporels).

 Il reste à rappeler que plusieurs autres modèles temporisés ont


été définis.

Autres modèles temporisés


Le premier modèle est créé par Razouk et Pheleps [RAZ,83]. Deux
paramètres de temps sont utilisés : un est associé aux transitions et
l'autre est associé aux places. Chaque transition doit rester validée
une certaine durée avant qu'elle puisse être franchissable. Quand la
transition devient franchissable, son franchissement commence
immédiatement et dure le temps associé à cette transition. Ce modèle
n'a pas la puissance de modélisation suffisante pour modéliser les
systèmes avec des mécanismes de synchronisation sous obligation. En
fait, on ne commence à compter le temps que quand la transition est
validée.
Un modèle p-t-temporisé semblable est utilisé dans [JUL,94] [JUL,95]
pour calculer un ordonnancement faisable sous un ensemble de
contraintes cycliques.

1
Un graphe de couverture est presque la même chose qu'un graphe de marquage. La différence se situe lors d'un graphe
qui implique une infinité de jetons. Si une transition « crée » un jeton à chaque fois qu'elle est traversée et qu'on peut
répéter cette transition, nous allons donc faire un graphe de couverture pour représenter la progression du graphe.
8|Page
Conclusion

Nous avons montré que les extensions temporisés de réseaux de Petri


présentées dans ce rapport n'ont pas la puissance suffisante pour
modéliser les systèmes à événements discrets nécessitant des
synchronisations sous obligation. Pour pouvoir modéliser des tels
systèmes, il faut définir un nouveau modèle.
En Conclusion, Il est clair que les réseaux temporisés ne peuvent pas
modéliser des durées d'opérations comprises entre des minimums et des
maximums. Pour ces réseaux, les temporisations n'influent pas sur la
gestion du conflit définie dans la version native des réseaux de Petri
(les RdP autonomes).

Références

[1] http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9seau_de_Petri
[2] http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9seau_de_Petri_temporis%C3%A9
[3]http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9seau_de_Petri_Ptemporis%C3%A9
[4] Gérard Scorletti, « Réseaux de Petri », UNIVERSITE de CAEN/BASSE–
NORMANDIE, 2006.
[5] N.Bennis, « Les Réseaux de Petri, Théorie, propriétés et
applications »
[6] Didier Buchs, « Réseaux de Petri Temporisés », Université de
Genéve, 2009.

9|Page

Vous aimerez peut-être aussi