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- La désintégration α concerne les noyaux « trop gros », qui contiennent trop de neutrons et de protons pour
que les interactions qui maintiennent la cohésion du noyau soient suffisantes. Ils se désintègrent en libérant une
particule α (un noyau d’hélium 4).
- La désintégration β− concerne les noyaux qui contiennent trop de neutrons. Un neutron va donc
transmuter (se transformer) en un proton, en libérant un électron. (ex le rubidium, le carbone, dont les
neutrons se transforment en protons avec émission d’électrons, ce qui ne changent pas le nombre de
nucléons).
- La désintégration β+ concerne les noyaux qui contiennent trop de protons. Un proton va donc transmuter en
un neutron, en libérant un positon (ou positron), antiparticule de l’électron.
La radioactivité est un phénomène naturel, qui se traduit par la « transmutation » d’un élément
chimique instable, le « noyau père », en un autre, le « noyau fils » de façon inéluctable, aléatoire,
spontanée et indépendante des conditions extérieures.
On nomme demi-vie T d’un noyau radioactif la durée nécessaire pour que la moitié des noyaux
initialement présents dans un échantillon se soit désintégrée.
2) La datation du carbone 14.
a. La formation du carbone 14
En entrant dans l'atmosphère, les particules cosmiques (neutrons) entrent en collision avec des atomes
d'azote. Lors de ce choc, l'atome d'azote perd un proton et se transforme en carbone 14. Cet atome n'est
pas stable, il est radioactif β- : un de ses neutrons élimine spontanément un électron pour devenir un proton
si bien que l’atome de carbone redevient un atome d’azote avec une période de demi vie de 5 730 ans
A la mort de l’organisme, tout échange avec le milieu extérieur cesse et les atomes de carbones
radioactifs disparaissent peu a peu par désintégration radioactive.
En supposant que le rapport 14C /12C de l’atmosphère n’a pas varié au cours des temps, le rapport entre
la teneur en isotope actuel et celui de l’échantillon analysé fournit l’âge de l’échantillon
On date ainsi des échantillons de moins de 50 000 ans.
c. Cas concret
Par contre, au temps t=0, date de la formation de la roche, les minéraux d’une roche en formation
incorporent le même rapport initial (87Sr / 86Sr)0. car l’incorporation d’un élément ne dépend pas de ses
propriétés nucléaires (nombres de neutron)
La mesure par spectrométrie de masse des rapports ( 87Sr / 86Sr ) et ( 87Rb/86Sr) de plusieurs minéraux
d’une même roche, permet de tracer une droite dite isochrone car elle relie des points correspondant
à des minéraux de même âge.
Les minéraux les plus riches initialement en 87Rb sont aussi ceux qui se vont le plus s’enrichis en 87Sr, ainsi
plus le temps va passer, plus le coefficient directeur p de cette droite est important. Comme celui-ci
dépend de t, on peut retrouver l'âge de l'échantillon analysé. On démontre mathématiquement que :
t = ln(p+1)
λ
λ étant la constante de désintégration radioactive propre à l’élément et pour le rubidium λ = 1,42 .10 -11. an-1