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REPUBLIQUE TUNISIENNE

e
nn
sie
ni
Tu
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iq
bl
STATUT GENERAL

pu

DES PERSONNELS
DE LA FONCTION PUBLIQUE la
de
lle
cie
ffi
O
ie
er
im
pr

Publications de l’Imprimerie Officielle de la République Tunisienne


Im

2009
Im
pr
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er
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O
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cie
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de
la

pu
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iq
ue
Tu
ni
sie
nn
e
Loi n° 83-112 du 12 décembre 1983, portant statut

e
nn
général des personnels de l'Etat, des collectivités
publiques locales et des établissements publics à

sie
caractère administratif(1).

ni
(JORT n° 82 du 16 décembre 1983)

Tu
Au nom du Peuple,
Nous, Habib Bourguiba, Président de la République

ue
Tunisienne,

iq
La Chambre des Députés ayant adopté,

bl
Promulguons la loi dont la teneur suit :

pu

TITRE PREMIER
la
DISPOSITIONS GENERALES
de
Article premier
Le présent statut général s'applique à tous les personnels
lle

employés, à quelque titre que ce soit dans les administrations


cie

centrales de l'Etat et des services extérieurs en dépendant, les


collectivités publiques locales ou les établissements publics à
ffi

caractère administratif.
O

Le présent statut ne s'applique ni aux magistrats, ni aux


ie

personnels militaires, ni aux personnels des forces de sécurité


er

intérieure, ni aux personnels des établissements publics à


caractère industriel et commercial, qui sont régis par des textes
im

particuliers.
pr
Im

(1)
Travaux préparatoires :
Discussion et adoption par la Chambre des Députés dans sa séance du 9 décembre 1983.

3
Article 2 (Modifié par la loi n°92-97 du 26 octobre 1992)
Les statuts particuliers fixent pour chaque catégorie de
personnel les modalités d'application de la présente loi. Ces

e
statuts particuliers sont pris sous forme de décret.

nn
En ce qui concerne les personnels du corps diplomatique, du

sie
corps administratif et technique particulier au ministère des
affaires étrangères, du corps enseignant, des corps supérieurs

ni
des services extérieurs de l'administration régionale, des agents

Tu
des douanes, du corps des services actifs des forêts, du corps du
contrôle général des services publics relevant du Premier

ue
ministère, du corps du contrôle général des finances relevant du

iq
ministère des finances, du corps du contrôle général des

bl
domaines de l’Etat, du corps de rédacteurs d'actes de la

pu
conservation de la propriété foncière, du corps médical et
juxtamédical, du corps des contrôleurs de la réglementation


municipale, du corps technique, du corps des animateurs
sportifs relevant du ministère de la jeunesse et de l’enfance et
la
du corps du contrôle économique relevant du ministère de
l’économie nationale, leurs statuts particuliers peuvent déroger
de
à certaines dispositions de la présente loi qui ne répondraient
pas à la nature des fonctions de ces agents.
lle
cie

Article 3
L'agent public doit, dans le service, comme dans sa vie privée,
ffi

éviter tout ce qui serait de nature à compromettre la dignité de la


O

fonction publique et est tenu, en toute circonstance, de respecter


ie

et de faire respecter l'autorité de l'Etat.


er

Article 4
im

Le droit syndical est reconnu aux agents publics. Leurs


pr

syndicats professionnels, régis par le code du travail, peuvent


Im

ester en justice devant toute juridiction.

4
Toute organisation syndicale de fonctionnaires est tenue
d'effectuer, dans les deux mois de sa création, le dépôt de ses
statuts et de la liste de ses administrateurs auprès de l'autorité
hiérarchique dont dépendent les agents publics appelés à en

e
nn
faire partie.

sie
Article 5
Il est interdit à tout agent public d'exercer, à titre

ni
professionnel, une activité privée lucrative de quelque nature

Tu
que ce soit. Les conditions dans lesquelles il peut être dérogé à

ue
cette interdiction sont fixées par décret.

iq
Il est interdit à tout agent public, quelle que soit sa position,

bl
d'avoir, par lui-même ou par personne interposée et sous

pu
quelque dénomination que ce soit, dans une entreprise soumise
au contrôle de son administration ou service, des intérêts de


nature à compromettre son indépendance.

la
Lorsque le conjoint d'un agent public exerce, à titre
professionnel, une activité privée lucrative, déclaration doit en
de
être faite à l'administration dont relève l'agent.
lle

L'autorité compétente prend, s'il y a lieu, les mesures propres


cie

à sauvegarder les intérêts du service.


Article 6
ffi
O

Tout agent public, quel que soit son rang dans la hiérarchie,
est responsable de l'exécution des tâches qui lui sont confiées.
ie
er

L'agent chargé d'assumer la marche d'un service est


im

responsable, à l'égard de ses supérieurs, de l'autorité qui lui a été


conférée à cet effet et de l'exécution des ordres qu'il a donnés.
pr

Il n'est dégagé d'aucune des responsabilités qui lui


Im

incombent par la responsabilité propre de ses subordonnés.

5
Article 7
Indépendamment des règles prévues dans le code pénal en
matière de secret professionnel, tout agent public est lié par

e
l'obligation de discrétion professionnelle pour tout ce qui

nn
concerne les faits et informations dont il a connaissance dans

sie
l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de ses fonctions.
Tout détournement, toute communication contraire aux

ni
règlements de pièces ou documents de service à des tiers sont

Tu
formellement interdits.

ue
L'agent public ne peut être délié de cette obligation de
discrétion ou relevé de l'interdiction édictée par l'alinéa

iq
précédent que par autorisation écrite du chef de l'administration

bl
dont il dépend.

pu
Article 8


Toute faute commise par un agent public, dans l'exercice de
la
ses fonctions, l'expose à une sanction disciplinaire sans
préjudice, le cas échéant, des peines prévues par la loi pénale.
de

Dans le cas où un agent est poursuivi par un tiers pour faute


lle

de service, l'administration doit couvrir l'agent des


cie

condamnations civiles prononcées contre lui.


Article 9
ffi
O

L'agent public a droit, conformément aux textes en vigueur,


à une protection contre les menaces, outrages, injures ou
ie

diffamations dont il peut être l'objet.


er
im

L'administration est tenue de protéger l'agent public contre


les menaces et attaques de quelque nature que ce soit dont il
pr

peut être l'objet à l'occasion de l'exercice de ses fonctions et de


Im

réparer, s’il y a lieu, le préjudice qui en est résulté.

6
L'Etat ou la collectivité publique, tenu dans les conditions
prévues à l'alinéa précédent, est subrogé aux droits de la victime
pour obtenir des auteurs des menaces ou attaques, la restitution
des sommes versées à son agent.

e
nn
Il dispose, en outre, aux mêmes fins d'une action directe qu'il
peut exercer au besoin par voie de constitution de partie civile

sie
devant la juridiction pénale.

ni
Article 10

Tu
Le dossier individuel de l'agent public doit contenir toutes les
pièces concernant son état civil et sa situation de famille ainsi que

ue
celles intéressant sa situation administrative. Celles-ci doivent être

iq
enregistrées, numérotées et classées sans discontinuité.

bl
En aucun cas, ne peut figurer à ce dossier individuel, une

pu
mention faisant état des opinions politiques, philosophiques ou
religieuses de l'intéressé.


Article 11
la
Sous réserve des dispositions spéciales commandées par la
nature des fonctions et qui peuvent être prises à ce sujet, aucune
de
distinction n'est faite entre les deux sexes pour l'application de
la présente loi.
lle

Article 12
cie

Il est institué dans chaque administration une ou plusieurs


ffi

commissions administratives paritaires dont les membres


O

représentant le personnel sont élus.


ie

Ces commissions sont compétentes dans les conditions


er

fixées par la présente loi, en matière de titularisation, notation,


im

promotion, mutation d'office pour nécessité de service avec


changement de résidence et discipline des agents publics.
pr

L'organisation et le fonctionnement des commissions


Im

administratives paritaires sont fixés par décret après avis du

7
conseil supérieur de la fonction publique et de la réforme
administrative.
Article 13

e
Les agents de l'Etat, des collectivités publiques locales ou

nn
des établissements publics à caractère administratif ont droit,

sie
après service fait, à une rémunération. Cette rémunération est
fixée par décret pris sur avis du ministre des finances.

ni
Ils bénéficient, en outre, des régimes de retraite et de

Tu
prévoyance dans les conditions prévues par la loi.

ue
Article 14

iq
Aucune indemnité ou allocation de quelque nature que ce

bl
soit ne peut être accordée à un agent régi par le présent statut

pu
général, si elle n'a fait l'objet d'un décret pris après avis du
ministre des finances.


Article 15

la
Le Premier ministre veille à l'application du présent statut
général. Il préside le conseil supérieur de la fonction publique et
de
de la réforme administrative dont la composition et le
fonctionnement sont déterminés par décret.
lle

Ce conseil donne son avis notamment sur les questions


cie

relatives à l'organisation, au fonctionnement, et au coût des


services de l'Etat, des collectivités publiques locales et des
ffi

établissements publics à caractère administratif, à la modernisation


O

de leurs méthodes et techniques de travail, au statut, à la carrière,


ie

aux conditions de travail et au rendement de leur personnel.


er
im
pr
Im

8
TITRE II

e
nn
DES FONCTIONNAIRES

sie
Chapitre premier - Définition

ni
Tu
Article 16
Le fonctionnaire est, vis-à-vis de l'administration, dans une

ue
situation statutaire et réglementaire.

iq
Le fonctionnaire appartient à un corps qui comprend un ou

bl
plusieurs grades. Il est classé, selon son niveau de recrutement,

pu
dans une catégorie déterminée.


Le corps groupe les fonctionnaires soumis au même statut
particulier et ayant vocation aux mêmes grades. Les fonctionnaires
la
sont répartis en quatre catégories désignées dans l'ordre décroissant
par les lettres A, B, C et D et définies par décret.
de

Chapitre II - Recrutement
lle

Article 17
cie

Nul ne peut être nommé à un emploi de fonctionnaire de


ffi

l'Etat d'une collectivité publique locale et d'un établissement


O

public à caractère administratif :


ie

1°) s'il ne possède la nationalité tunisienne, sous réserve des


er

incapacités prévues par le code de la Nationalité Tunisienne,


im

2°) s'il ne jouit de ses droits civiques et s'il n'est de bonne


moralité,
pr
Im

3°) s'il ne se trouve en position régulière au regard des


dispositions de la loi sur le recrutement de l'armée,

9
4°) s'il n'est âgé de 18 ans au moins,
5°) s'il ne remplit les conditions d'aptitude physique et
mentale nécessaires pour l'exercice des fonctions auxquelles il
postule, sur tout le territoire de la République.

e
nn
Article 18 (Modifié par la loi n°97-83 du 20 décembre
1997)

sie
Le recrutement a lieu par voie de concours sur épreuves, sur

ni
titres ou sur dossiers, les aptitudes professionnelles des

Tu
candidats sont appréciées par un jury désigné par arrêté du
Premier ministre qui établit un classement des candidats par
ordre de mérite.

ue
Les élèves issus des écoles agréées sont recrutés par voie de

iq
nomination directe. Les modalités d’application de ces

bl
dispositions sont fixées par les statuts particuliers à chaque

pu
corps.


Article 19 (Abrogé par la loi n°97-83 du 20 décembre
1997)
Article 20 la
de
Tout candidat admis à un concours doit, pour ses nomination
et affectation, se tenir à la disposition entière de
lle

l'administration. En cas de refus de rejoindre le poste qui lui est


cie

attribué, il est, après une mise en demeure, considéré comme


ayant refusé la nomination et radié de la liste des candidats
ffi

admis au concours.
O

Chapitre III - Notation et avancement


ie

Section 1 - Notation
er
im

Article 21
pr

Il est attribué, chaque année, à tout fonctionnaire en activité


ou en service détaché, une note globale chiffrée exprimant sa
Im

valeur professionnelle.

10
Le pouvoir de notation appartient au Chef de
l'Administration à laquelle appartient le fonctionnaire.
Article 22

e
La note chiffrée est portée à la connaissance du

nn
fonctionnaire intéressé qui peut, à cette occasion, demander à la

sie
commission administrative paritaire compétente d'inviter
l'autorisé ayant pouvoir de notation, à réviser, le cas échéant, la

ni
note décernée.

Tu
Section 2 - Avancement

ue
Article 23

iq
L'avancement d'échelon a lieu d'un échelon à celui

bl
immédiatement suivant.

pu
Article 24


Sous réserve des dispositions des articles 50, 51, 68, 69 et
70, l'avancement d'échelon a lieu automatiquement selon les
la
cadences déterminées par les statuts particuliers.
de
Chapitre IV- Durée du travail
lle

Article 25
cie

La durée annuelle du travail effectif des fonctionnaires est


fixée entre 2.000 et 2.400 heures.
ffi
O

Toutefois, certaines catégories de personnels occupant


certains emplois déterminés par les statuts particuliers, peuvent
ie

exercer à mi-temps, les modalités d'application de ces


er

dispositions sont déterminées par décret.


im

Article 26
pr

Les jours fériés, donnant lieu à congé en faveur des


Im

fonctionnaires, sont fixés par décret.

11
Sous-Titre Premier
DU FONCTIONNAIRE TITULAIRE
Chapitre premier - Définition

e
nn
Article 27

sie
Est fonctionnaire titulaire, celui qui, nommé dans un emploi

ni
permanent, est titularisé dans un grade permanent prévu dans

Tu
les cadres de l'administration dont il relève.
Chapitre II - Promotion

ue
iq
Article 28

bl
La promotion est l'accession du fonctionnaire au grade

pu
immédiatement supérieur à celui dont il est titulaire.


Cette promotion a lieu selon les modalités ci-après :
A) à la suite d'un concours interne, d'un examen
la
professionnel ou d'un cycle de formation organisé par
l'administration,
de
B) au choix au profit des fonctionnaires inscrits par ordre de
lle

mérite sur une liste d'aptitude établie après consultation de la


commission administrative paritaire compétente et comprenant
cie

l'ensemble du personnel remplissant les conditions de


promotion requises.
ffi
O

Le mérite du fonctionnaire concerné est déterminé compte


tenu de la moyenne des notes professionnelles des trois
ie

dernières années précédant l'année au titre de laquelle la liste est


er

établie, des cycles de formation qu'il a suivis et des résultats


im

qu'il y a obtenus, ainsi que de son ancienneté dans le grade; un


décret fixera les modalités d'application de ces dispositions.
pr

Les commissions de promotion pourront demander à


Im

entendre le fonctionnaire intéressé.

12
Les inscriptions sur la liste d'aptitude sont effectuées par
ordre de mérite. Les candidats dont le mérite est jugé égal, sont
départagés par l'ancienneté générale ou si l'ancienneté est la
même, par l'âge.

e
nn
Le ministre a toute latitude pour apporter des modifications à
l'ordre d'inscription des agents appartenant aux catégories A et B.

sie
La liste des agents à promouvoir arrêtée par le ministre

ni
concerné est publiée au Journal Officiel de la République

Tu
Tunisienne.
Article 28 bis (Ajouté par la loi n° 97-83 du 20 décembre

ue
1997)

iq
La promotion a lieu par voie de concours internes ou

bl
d’examens professionnels au profit des fonctionnaires justifiant

pu
d’au moins cinq années d’ancienneté dans le grade


immédiatement inférieur au grade de promotion.
Les aptitudes professionnelles des candidats sont appréciées
la
par un jury désigné par arrêté du Premier ministre, qui établit
une classification des candidats par ordre de mérite.
de

La promotion a lieu également suite aux cycles de


lle

formation, ou au choix, au profit des fonctionnaires titulaires


cie

dans le grade immédiatement inférieur au grade de promotion.


Les modalités d’application de ces dispositions sont fixées
ffi

par décret.
O
ie

Toutefois, et en ce qui concerne les grades qui sont


accessibles aux candidats externes, ils ne peuvent être accordés
er

par voie de promotion au choix qu’à concurrence de dix pour


im

cent (10 %) des postes à pourvoir au titre de la même année, et


pr

ce, au profit des fonctionnaires qui justifient au moins de dix


ans (10) d’ancienneté dans le grade immédiatement inférieur au
Im

grade de promotion et d’au moins 40 ans d’âge, ce mode de

13
promotion n’est possible qu’une seule fois durant la vie
professionnelle du fonctionnaire.
Article 29

e
nn
Les nominations consécutives à la promotion doivent avoir
lieu dans l'ordre figurant sur la liste d'aptitude définitive visée à

sie
l'article 28 de la présente loi.

ni
Article 30

Tu
Est interdite, toute promotion n'ayant pas pour objet exclusif

ue
de pourvoir régulièrement à une vacance.

iq
Article 31

bl
Pour chaque grade, il ne peut être établi qu'une seule liste

pu
d'aptitude au titre de chaque année.


Article 32

la
Tout fonctionnaire qui bénéficie d'une promotion de grade est
de
tenu d'accepter l'emploi qui lui est assigné dans son nouveau grade.
Son refus peut entraîner l'annulation de sa nomination après avis
lle

de la commission administrative paritaire compétente.


cie

Article 33 (Modifié par la loi n°97-83 du 20 décembre


1997)
ffi
O

Le fonctionnaire qui bénéficie d’une promotion est rangé à


l’échelon correspondant au traitement de base d’origine
ie

immédiatement supérieur à celui qu’il percevait dans son


er

ancienne position.
im

Toutefois, l’augmentation obtenue suite à la promotion ne


pr

peut être inférieure à l’avantage que lui aurait procuré un


Im

avancement normal dans son ancienne position.

14
Article 34
La composition des commissions administratives paritaires
sera modifiée de telle façon, qu'en aucun cas, un fonctionnaire

e
ne soit appelé à formuler une proposition relative à un

nn
fonctionnaire d'un grade supérieur.

sie
Chapitre III - Congés

ni
Tu
Section 1 - Dispositions générales

ue
Article 35

iq
Les congés sont accordés par les chefs des administrations,

bl
des collectivités publiques locales ou des établissements publics

pu
à caractère administratif.


Sauf cas d'indisponibilité subite, à charge de régularisation
ultérieure, aucun fonctionnaire ne peut interrompre l'exercice de
la
ses fonctions s'il n'a demandé et obtenu un congé.
de
Toute absence non justifiée par un congé régulier
conformément aux dispositions de la présente loi, donne lieu à
lle

retenue sur salaire au titre des journées d'absence, sans


cie

préjudice, le cas échéant, des sanctions disciplinaires.


ffi

Les congés se divisent en :


O

1°) congés administratifs comprenant les congés de repos et


ie

les congés exceptionnels,


er

2°) congés pour raisons de santé comprenant les congés de


im

maladie de longue durée, les congés de maladie ordinaire, les


pr

congés de maternité et les congés post nataux,


Im

3°) congés pour formation continue,

15
4°) congés sans solde,
5°) congés pour la création d’une entreprise. (1)
Les congés de maladie n'entrent pas en ligne de compte

e
dans le calcul de la durée de congés administratifs et

nn
réciproquement.

sie
Un congé de repos peut faire suite à un congé de maladie.

ni
En revanche, un congé de maladie ne peut faire suite à un
congé de repos sauf autorisation de la commission médicale

Tu
prévue à l'article 43 de la présente loi.

ue
Article 36

iq
Il est interdit au fonctionnaire bénéficiaire d'un congé de se

bl
livrer à toute activité rémunérée, sous peine d'application des
dispositions de l'article 56 de la présente loi.

pu

Section 2 - Congés administratifs
I - CONGE DE REPOS
la
Article 37 (Modifié par la loi n° 97-83 du 20 décembre
de
1997)
Tout fonctionnaire en activité a droit à :
lle

1) un congé de repos hebdomadaire d’une durée d’un jour,


cie

2) un congé de repos annuel d’une durée d’un mois à plein


ffi

traitement par année de services effectifs du 1er janvier au 31


O

décembre, les fonctionnaires qui n’ont pas exercé leurs fonctions


pendant la totalité de la période ouvrant droit au bénéfice du congé
ie

de repos annuel, ont droit à une période de congé payé calculée


er

comme suit :
im

- deux jours et demi de repos pour chaque mois de services


pr

effectifs,
Im

(1)
Le sous paragraphe 5°) a été ajouté par la loi n° 2003-20 du 17 mars 2003.

16
- une demi journée de repos pour chaque six (6) jours de
services effectifs, pour les périodes de service inférieure à un mois.
L’administration peut effectuer une répartition des congés
compte tenu de la nécessité de service, elle peut également

e
nn
s’opposer à tout fractionnement du congé annuel de repos.
Les fonctionnaires ayant des enfants à charge bénéficient de la

sie
priorité pour le choix et la fixation de la période de congé annuel

ni
de repos.

Tu
Article 38 (Modifié par la loi n° 97-83 du 20 décembre
1997)

ue
L’administration peut décider, pour des raisons que l’intérêt

iq
du service peut rendre nécessaires, le report du congé de repos
annuel attribué aux fonctionnaires, et ce, pour une seule année

bl
suivant celle au titre de laquelle le congé est dû.

pu
Article 39


Sous réserve des dispositions de l'article 35 de la présente
loi, le fonctionnaire qui ne rejoint pas son poste de travail à
la
l'expiration du congé de repos peut être traduit devant le conseil
de
de discipline.
lle

II - CONGES EXCEPTIONNELS
cie

Article 40
ffi
O

Des congés exceptionnels peuvent être accordés à plein


traitement et sans entrer en ligne de compte dans le calcul des
ie

congés de repos :
er

1°) pour l'accomplissement d'un des devoirs imposés par la


im

loi dans la limite de la durée nécessaire à cet effet,


pr

2°) pour l'accomplissement du pélerinage. Ce congé


exceptionnel ne peut être accordée que pour un mois au maximum
Im

durant la période de pélerinage et une seule fois dans la carrière,

17
3°) pour l'accomplissement de devoirs impérieux de famille
et dans la limite de 6 jours par an,
4°) à l'occasion de chaque naissance au foyer du
fonctionnaire chef de famille. La durée de ce congé est fixée à

e
nn
deux jours ouvrables devant intervenir dans un délai qui expire
dix jours après la date de naissance. Les naissances gémellaires

sie
ou multiples ne donnent droit qu'à un seul congé de cette nature,
5°) à l'occasion de la convocation des congrès

ni
professionnels, syndicaux, fédéraux, nationaux, internationaux,

Tu
ou des organismes directeurs, aux fonctionnaires représentants
dûment mandatés, ou membres élus des organismes directeurs;

ue
6°) à l'occasion de la convocation des congrès des partis

iq
politiques et des organisations nationales et de jeunesse,

bl
7°) à l'occasion de la convocation à des compétitions

pu
internationales, aux fonctionnaires faisant partie d'équipes
nationales sportives. Ce congé est accordé sur la demande du


ministre de la jeunesse et des sports.
La durée des congés prévus aux paragraphes 5, 6 et 7 du
la
présent article est égale au total des journées indiquées dans les
de
convocations, augmentées, le cas échéant, des délais de routes
nécessaires.
lle

Section 3 - Congés pour raison de santé


cie

I - Congés de maladie ordinaire


ffi
O

Article 41
ie

En cas de maladie dûment constatée et le mettant dans


er

l'impossibilité d'exercer ses fonctions, le fonctionnaire peut


im

obtenir un congé de maladie ordinaire.


pr

Toute demande de congé pour maladie doit être appuyée


d'un certificat médical indiquant le temps présumé pendant
Im

lequel le fonctionnaire est hors d'état d'exercer ses fonctions.

18
L'administration effectue tout contrôle utile par un médecin
de la santé publique ou par le médecin désigné à cet effet.
Indépendamment de ce contrôle médical, elle prescrit toutes

e
mesures de contrôle administratif à l'effet de s'assurer que le

nn
fonctionnaire n'use de son congé qu'en vue de se soigner.

sie
Sauf cas d'urgence dûment établi, le fonctionnaire,
bénéficiant d'un congé de maladie, ne peut quitter sa résidence

ni
habituelle que sur autorisation de son administration.

Tu
Article 42 (Modifié par la loi n°97-83 du 20 décembre

ue
1997)
Durant les premiers mois de son recrutement et tant qu’il n’a

iq
pas accompli une période minimum de 365 jours, le

bl
fonctionnaire a droit à un congé de maladie ordinaire à plein

pu
traitement, à raison de cinq (5) jours pour chaque mois de


services effectifs.
Le fonctionnaire qui a accompli ses fonctions pendant une
la
période minimum de 365 jours a droit à un congé de maladie
ordinaire dont la durée maximum est fixée à douze (12) mois
de
dont deux (2) à plein traitement et dix (10) à demi-traitement.
lle

Pendant la durée du congé de maladie à demi-traitement, le


fonctionnaire conserve la totalité des indemnités à caractère
cie

familial.
ffi

Sont inclus dans la période minimum de 365 jours, les


O

périodes de services effectifs, les congés de repos, les jours


fériés, les congés pour formation continue, les congés de
ie

maternité et les congés exceptionnels.


er

Le fonctionnaire qui a épuisé ses droits à congé de maladie


im

ordinaire à plein traitement ou à demi-traitement ne peut obtenir


pr

à nouveau un congé de maladie ordinaire, que lorsqu’il aura


accompli ses fonctions durant une nouvelle période minimum
Im

commence à courir le jour de la reprise de service à l’issue du

19
premier congé de maladie ordinaire obtenu au titre de la
précédante période de travail de 365 jours.
Est considéré en disponibilité d’office, tout fonctionnaire qui

e
s’absente pour raison de maladie après avoir épuisé ses droits à

nn
congé de maladie ordinaire.

sie
Lorsque le fonctionnaire qui a épuisé ses droits à congé de
maladie ordinaire est reconnu définitivement inapte, il est admis

ni
à la retraite.

Tu
Article 43

ue
Les congés de maladie ordinaire, ne dépassant pas au total
30 jours par période de 365 jours, sont accordés directement par

iq
le chef de l'administration, de la collectivité publique locale ou

bl
de l'établissement public à caractère administratif.

pu
Dans tous les autres cas, les congés de maladie ordinaire


d'une durée supérieure à 30 jours ne peuvent être accordés par
le Chef de l'Administration intéressée que sur avis conforme
la
d'une commission médicale dont la composition et le
de
fonctionnement sont fixés par décret.
lle

II - CONGES DE MALADIE DE LONGUE DUREE


cie
ffi

Article 44
O

Les congés de maladie de longue durée peuvent être


ie

accordés aux fonctionnaires de l'Etat, des collectivités publiques


er

locales et des établissements publics à caractère administratif,


im

en exercice ou en congé de maladie ordinaire, atteints d'une des


pr

maladies dont la liste est fixée par décret après avis du conseil
supérieur de la fonction publique et de la réforme
Im

administrative.

20
Ces congés ne pourraient, en aucun cas, être accordés s'il est
établi que ces maladies étaient consécutives à la consommation
de boissons alcoolisées ou à l'usage de stupéfiant.

e
Ces congés sont attribués par le chef de l'administration du

nn
fonctionnaire soit à la demande de l'intéressé, soit à l'initiative
de l'administration, et ce, après avis conforme d'une

sie
commission médicale dont la composition et le fonctionnement

ni
sont fixés par décret.

Tu
Article 45

ue
Le congé de maladie de longue durée est accordé pour une
période de cinq (5) ans dont trois (3) ans à plein traitement et

iq
deux (2) ans à demi-traitement.

bl
pu
III - DISPOSITIONS COMMUNES AUX CONGES


DE MALADIE
Article 46
la
Lorsque la maladie ordinaire ou de longue durée est
de
contractée ou aggravée soit en service soit en accomplissant
un acte de dévouement dans l'intérêt général, soit à la suite
lle

d'un accident survenu à l'occasion de l'exercice des fonctions,


cie

le fonctionnaire conserve l'intégralité de ses émoluments


jusqu'à ce qu'il soit en état de reprendre son service. Dans
ffi

tous ces cas, il a droit au remboursement des honoraires


O

médicaux et des frais entraînés directement par la maladie ou


ie

l'accident.
er

Lorsque le fonctionnaire visé au paragraphe précédent est


im

reconnu définitivement inapte il est admis à faire valoir ses


pr

droits à la retraite. Dans ce cas, il a droit à une rente viagère


d'invalidité pour incapacité permanente cumulable avec la
Im

pension de retraite.

21
Article 47
Les congés de maladie à passer hors du territoire de la
République doivent faire l'objet, sauf cas d'urgence, d'une

e
autorisation préalable du chef de l'administration intéressée.

nn
sie
IV - CONGE DE MATERNITE ET CONGE
POST-NATAL

ni
Tu
Article 48
Le fonctionnaire de sexe féminin bénéficie, sur production

ue
d'un certificat médical, d'un congé de maternité de deux mois à
plein traitement cumulable avec le congé de repos.

iq
bl
A l'issue du congé de maternité, un congé post-natal destiné

pu
à lui permettre d'élever ses enfants et ne dépassant pas quatre
mois, à demi-traitement peut lui être accordé, sur sa demande.


Ces congés sont accordés directement par le Chef de
l'Administration.
la
Article 48 bis (Ajouté par la loi n° 97-83 du 20 décembre
de
1997)
Le repos d’allaitement :
lle

La femme fonctionnaire a droit, sur sa demande, à un repos


cie

d’allaitement d’une heure, en début ou au terme de la séance de


ffi

travail, à condition que la durée de la séance de travail ne soit


pas inférieure à quatre heures.
O

Au cas où le travail est aménagé en deux séances, il est


ie

accordé à l’intéressée deux repos d’une heure chacun, au début


er

ou à la fin de chaque séance, à condition que la durée minimum


im

totale de travail soit égale à sept heures par jour.


pr

Le repos d’allaitement est accordé pour une période


maximum de six mois à compter de la fin du congé de
Im

maternité.

22
Section 4 - Congé pour formation continue
Article 49
Le fonctionnaire peut demander un congé pour participer à

e
un cycle de formation continue organisé par l'administration.

nn
Les modalités d'application de ces dispositions sont

sie
déterminées par décret.
Section 5 - Congé sans solde

ni
Article 50

Tu
Des congés sans solde peuvent être accordés aux

ue
fonctionnaires. La durée du congé sans solde, qui ne peut
excéder trois mois par année, n'est pas considérée comme

iq
service effectif.

bl
Section 6 (1)

pu
Congé pour la création d’une entreprise


Article 50 bis ( Paragraphe premier et 3 modifiés par

la
l’article 34 de la loi n° 2007-69 du 27 décembre 2007)
Un congé pour la création d’une entreprise peut être
de
accordé au fonctionnaire titulaire pour une durée maximale
lle

d’une année renouvelable une seule fois. Ce congé est


cie

renouvelable deux fois dans le cas où l’entreprise est créée


dans les zones de développement régional. Il peut être
ffi

accordé dans le cadre de la transmission prévue par la loi n°


O

95-34 relative au redressement des entreprises en difficultés


ie

économiques telle que modifiée et complétée par les textes


er

subséquents. Ce congé est accordé par décret.


im

Durant la période du congé pour la création d’une


entreprise, le fonctionnaire continue de bénéficier de la
pr

couverture sociale. Sur cette base l’intéressé doit procéder au


Im

(1)
La section (6) a été ajoutée par la loi n° 2003-20 du 17 mars 2003.

23
paiement de sa cotisation au titre du régime de retraite, de
prévoyance sociale et du capital décès alors que
l’administration se charge de payer les contributions mises à
la charge de l’employeur. Dans ce cas, l’intéressé perd son

e
droit au bénéfice du traitement, de l’avancement et de la

nn
promotion.

sie
Dans le cas où l’entreprise est créée dans les zones de
développement régional et nonobstant les dispositions

ni
législatives contraires, le fonctionnaire continue de bénéficier
de la couverture sociale pendant les trois années et du demi-

Tu
traitement pendant les deux premières années, sans pour autant
avoir le droit à l’avancement et à la promotion.

ue
Article 50 ter

iq
bl
Il est interdit au fonctionnaire bénéficiaire d’un congé pour
la création d’une entreprise d’exercer une activité contraire au

pu
motif au titre duquel le congé a été accordé.


Le chef de l’administration, de la collectivité locale ou de
l’établissement public à caractère administratif peut à tout
la
moment faire procéder aux enquêtes nécessaires en vue de
s’assurer que l’activité du fonctionnaire concerné correspond
de
réellement aux motifs pour lesquels le congé pour la création
d’une entreprise a été accordé.
lle

S’il est établi que l’intéressé a contrevenu aux conditions


cie

d’octroi de ce congé, il est immédiatement mis fin au congé


et, le cas échéant, l’intéressé doit rembourser les sommes
ffi

dont il a bénéficié, sans préjudice des poursuites


O

disciplinaires.
ie

Article 50 quater ( Paragraphe premier modifié par


er

l’article 34 de la loi n° 2007 69 du 27 décembre 2007)


im

Le fonctionnaire bénéficiaire d’un congé pour la création


d’une entreprise doit demander par lettre recommandée sa
pr

réintégration ou le renouvellement de ce congé pour une


Im

deuxième année ou pour une troisième année dans le cas où


l’entreprise est créée dans les zones de développement régional

24
et ce dans un délai d’un mois au moins avant l’expiration de la
période du congé.
A l’expiration de la période du congé pour la création d’une
entreprise, le fonctionnaire a le droit de réintégrer son corps

e
d’origine même en surnombre. Ce surnombre doit être résorbé à

nn
la première vacance venant à s’ouvrir dans le corps considéré.

sie
Au cas où le fonctionnaire ne demande pas sa réintégration
dans le délai ci-dessus indiqué, et après avoir été mis en

ni
demeure, il est considéré comme ayant rompu tout lien avec le

Tu
service public.
Article 50 quinto

ue
Les procédures et les modalités d’application des

iq
dispositions prévues par les articles 35 (5ème sous paragraphe

bl
nouveau), 50 (bis), 50 (ter) et 50 (quater) de la présente loi sont

pu
fixées par décret.


Chapitre IV - Discipline

la
Article 51 (Modifié par la loi n° 97-83 du 20 décembre
de
1997)
Le pouvoir disciplinaire est du ressort du chef de
lle

l’administration à laquelle appartient le fonctionnaire.


cie

Le chef de l’administration concerné peut déléguer son


pouvoir disciplinaire ou sa signature à l’un des cadres
ffi

supérieurs de son administration, conformément à des


O

conditions fixées par décret.


ie

Les sanctions disciplinaires qui peuvent être infligées aux


er

fonctionnaires comprennent :
im

Les sanctions du premier degré, qui sont :


pr

1) l’avertissement ;
Im

2) le blâme.

25
Les sanctions du 2ème degré, qui sont :
1) le retard de 3 mois à un an au maximum pour
l’avancement,

e
2) la mutation d’office avec changement de résidence,

nn
3) l’exclusion temporaire pour une période maximum de six

sie
mois avec privation de traitement,

ni
4) la révocation sans suspension des droits à pension de

Tu
retraite.
Les sanctions du premier degré sont prononcées après

ue
audition du fonctionnaire intéressé et sans consultation du

iq
conseil de discipline.

bl
Les sanctions du deuxième degré ne peuvent être prononcées

pu
qu’après consultation du conseil de discipline.


Les commissions administratives paritaires jouent dans ce
cas le rôle de conseil de discipline, leur composition est alors
modifiée conformément aux dispositions de l’article trente
quatre de la présente loi. la
de
Le fonctionnaire est traduit devant le conseil de discipline au
vu d’un rapport écrit émanant de l’autorité ayant pouvoir
lle

disciplinaire ou du cadre supérieur qui a délégation d’exercer le


cie

pouvoir disciplinaire ou de signer les rapports de traduction


devant le conseil de discipline. Le rapport indique clairement
ffi

les faits reprochés au fonctionnaire et, s’il y a lieu, les


O

circonstances dans lesquelles ils ont été commis.


ie

Les sanctions sont prononcées par décision motivée émanant


er

de l’autorité qui a le pouvoir disciplinaire ou du cadre supérieur


im

qui a délégation d’exercer le pouvoir disciplinaire ou de signer


pr

les sanctions disciplinaires. Toutefois, la sanction de révocation


ne peut être prononcée que par l’autorité qui a le pouvoir
Im

disciplinaire exclusivement.

26
Article 52
Le fonctionnaire a le droit d'obtenir, aussitôt l'action
disciplinaire engagée, la communication de toutes les pièces

e
relatives a l'inculpation avec la faculté de lever copies de ces

nn
dernières.

sie
Il a droit, en outre, à la communication de son dossier
individuel.

ni
Cette communication a lieu sur place en présence d'un

Tu
représentant de l'administration. Le fonctionnaire est tenu de
déclarer par écrit avoir reçu cette communication ou, le cas

ue
échéant, y avoir renoncé volontairement.

iq
Il peut présenter devant le conseil de discipline des

bl
observations écrites ou verbales, citer des témoins et se faire
assister d'un défenseur de son choix.

pu
Le droit de citer des témoins appartient également à


l'administration
Le fonctionnaire doit être convoqué par écrit au moins
la
quinze (15) jours avant la réunion du conseil de discipline.
de
Article 53
lle

S'il ne se juge pas suffisamment éclairé sur les faits


reprochés au fonctionnaire ou sur les circonstances dans
cie

lesquelles ces faits ont été commis, le conseil de discipline peut


ordonner une enquête.
ffi
O

Article 54
ie

Compte tenu des observations écrites produites devant lui et, le


cas échéant, des déclarations verbales de l'intéressé, des témoins et
er

du défenseur ainsi que des résultats de l'enquête à laquelle il a pu


im

être procédé, le conseil de discipline émet un avis motivé sur la


pr

sanction disciplinaire que lui paraissent devoir entraîner les faits


reprochés au fonctionnaire poursuivi et transmet, sans délai, cet
Im

avis à l'autorité ayant pouvoir disciplinaire.

27
Article 55
Le conseil de discipline doit transmettre son avis dans le
délai d'un mois à compter du jour où il a été saisi.

e
Ce délai est porté à deux mois, lorsqu'il est procédé à une

nn
enquête ordonnée par le conseil de discipline.

sie
Article 56

ni
En cas de faute grave commise par un fonctionnaire, qu'il
s'agisse d'un manquement à ses obligations professionnelles ou

Tu
d'une infraction de droit commun, l'auteur de cette faute est
immédiatement suspendu de ses fonctions, par ordre de son

ue
chef direct, à charge pour ce dernier, d'en référer

iq
immédiatement au chef de l'administration qui doit prendre la

bl
décision voulue.

pu
Lorsque la faute commise constitue un délit ou un crime et
notamment lorsqu'il s'agit de corruption, de détournement de


deniers publics, de faux, de violation du secret professionnel le
ministère public doit être saisi sans délai,
la
Dans tous les cas, le conseil de discipline doit être saisi dans un
de
délai maximum d'un mois et la situation administrative du
fonctionnaire suspendu doit être réglée dans un délai maximum de
lle

trois mois à compter du jour où la décision de suspension a pris effet.


cie

Si, à l'expiration du délai de trois mois susvisé, le


fonctionnaire n'a pas été révoqué il a droit au remboursement de
ffi

l'intégralité de son traitement afférent à la période de suspension


O

déduction faite éventuellement du traitement correspondant à la


durée de l'exclusion temporaire de service.
ie

Article 57
er

Les décisions portant sanctions disciplinaires sont classées


im

au dossier individuel du fonctionnaire intéressé. Il en est de


pr

même des avis émis par le conseil de discipline et de toutes


pièces et documents annexés conformément aux dispositions de
Im

l'article 10 de la présente loi.

28
Article 58
Le fonctionnaire frappé d'une sanction disciplinaire autre que la
révocation peut, après 5 ans s'il s'agit d'une sanction du premier

e
degré, et après 10 ans, pour les sanctions du second degré introduire

nn
auprès du chef de d'administration une demande tendant à ce
qu'aucune trace de la sanction prononcée ne subsiste à son dossier.

sie
Si par son comportement général, l'intéressé a donné toute

ni
satisfaction, depuis la sanction dont il a fait l'objet, il est fait

Tu
droit à sa requête et son dossier individuel sera reconstitué selon
sa nouvelle situation.

ue
Le fonctionnaire qui a été révoqué à la suite d'une
condamnation pénale et qui a recouvré ses droits civiques à la

iq
suite d'une amnistie ou grâce amnistante, peut demander sa

bl
réintégration dans l'année qui suit cette réhabilitation. Dans ce

pu
cas, l'administration peut le réintégrer dans son grade d'origine à


l'échelon qu'il détenait à la date de sa révocation.

Chapitre V. - Positions
Article 59
la
de
Tout fonctionnaire doit être placé dans une position
lle

régulière. Ces positions sont les suivantes :


cie

1°) l'activité,
2°) le détachement,
ffi

3°) la disponibilité,
O

4°) sous les drapeaux.


ie
er

Section 1. - L'activité
im

Article 60
pr

L'activité est la position du fonctionnaire qui, régulièrement


Im

titulaire d'un grade, exerce effectivement les fonctions de l'un


des emplois correspondants.

29
Pendant toute la durée d'un congé de quelque nature que ce
soit, accordé à plein ou à demi-traitement, le fonctionnaire
bénéficiaire est considéré comme étant en activité.
Section 2. - Le détachement

e
nn
Article 61

sie
Le détachement est la position du fonctionnaire placé hors de

ni
son corps d'origine mais continuant à bénéficier dans ce corps, de
ses droits à l'avancement, à la promotion et à la retraite.

Tu
Le détachement est prononcé sur la demande du

ue
fonctionnaire ou d'office dans les conditions prévues par
l'article 66 de la présente loi.

iq
bl
Le détachement est essentiellement révocable.

pu
Le détachement ne peut avoir lieu :


1°) qu'auprès d'une administration, d'une collectivité
publique locale, d'un établissement public, d’une société
la
nationale ou d'une société d'économie mixte.
de
Dans ce cas, il est prononcé par arrêté du chef de
l'administration dont relève le fonctionnaire après accord du chef
lle

de l'administration auprès de laquelle le fonctionnaire sera détaché.


cie

2°) qu'auprès d'une organisation nationale,


3°) qu'auprès de l'Agence Tunisienne de Coopération
ffi

technique pour les fonctionnaires appelés à exercer une activité


O

auprès de gouvernements étrangers ou d'organismes


ie

internationaux,
er

4°) que pour exercer la fonction de membre du


im

Gouvernement ou une fonction élective autre que celle de


député.
pr

Dans les cas prévus aux paragraphes 2, 3 et 4, le


Im

détachement est prononcé par arrêté du Premier ministre.

30
Le détachement sur demande ne peut être accordé qu'aux
fonctionnaires comptant au moins deux ans de services civils
effectifs.

e
Le fonctionnaire détaché subit les retenues légales pour la

nn
retraite.

sie
La subvention légale complémentaire pour la constitution de

ni
la pension de retraite est à la charge de l'administration, de la

Tu
collectivité publique ou de l'organisme où est détaché le
fonctionnaire. Toutefois, le détachement auprès de l'Agence

ue
Tunisienne de Coopération Technique est exonéré de cette
subvention.

iq
bl
Article 62

pu
Le détachement peut être accordé pour une période


maximum de cinq ans renouvelable.

la
A l'issue du détachement, le fonctionnaire peut soit être
réintégré dans son corps d'origine, soit être intégré dans les
de
cadres de l'Administration ou de l'organisme où il est détaché, et
ce, dans les conditions fixées par décret.
lle
cie

Il est mis fin au détachement par arrêté pris dans les


conditions prévues à l'article 61 de la présente loi.
ffi

Article 63
O
ie

Le fonctionnaire détaché demeure régi par le statut


er

particulier de son corps d'origine; il est soumis, toutefois, à


l'ensemble de règles régissant la fonction qu'il exerce par le fait
im

de son détachement.
pr

Le fonctionnaire détaché peut être remplacé dans son corps


Im

d'origine.

31
Il est noté, dans les conditions prévues par les articles 21 et
22 de la présente loi, par le chef de l'administration où il est
détaché, qui transmet sa fiche de notation au chef de
l'administration dont relève le fonctionnaire intéressé.

e
nn
Article 64

sie
A l'expiration de son détachement, le fonctionnaire est
obligatoirement réintégré dans son corps d'origine et réaffecté à

ni
un emploi correspondant à son grade dans ce corps, il a priorité

Tu
pour être affecté au poste qu'il occupait avant son détachement.

ue
Si aucun emploi de son grade n'est vacant dans son corps
d'origine, l'intéressé peut être réintégré en surnombre à charge

iq
de résorber ce surnombre à la première vacance venant à

bl
s'ouvrir dans le grade considéré.

pu
Article 65


Le fonctionnaire, nommé stagiaire dans un grade autre que
celui auquel il appartient, est placé vis-à-vis de ce dernier en
la
position de détachement pour toute la durée du stage auquel il
de
est astreint dans l'emploi considéré.
Lors de sa titularisation dans le nouveau grade, il doit être
lle

rayé de son corps d'origine.


cie

Article 66
Dans le cas du transfert d'un service ou d'une activité
ffi

publique d'une administration à une autre ou dans le cas où un


O

service administratif a été déconcentré ou décentralisé, les


ie

fonctionnaires affectés à ce service sont, d'office, détachés ou


er

mutés sans consultation de la commission administrative


im

paritaire compétente.
pr

Ces détachements ou mutations sont prononcés par arrêté du


Im

Premier ministre sur proposition des chefs des administrations


intéressées.

32
Article 67
Indépendamment du détachement, les fonctionnaires dont
l'appellation et les conditions de rémunération sont communes à

e
plusieurs administrations, collectivités publiques locales ou

nn
établissements publics à caractère administratif, peuvent sur leur
demande ou d'office être mutés d'une administration à une autre.

sie
Ces mutations sont prononcées par décision conjointe des

ni
chefs des administrations intéressées et lorsqu'il s'agit d'une

Tu
mutation d'office après consultation de la commission
administrative paritaire compétente.

ue
En ce qui concerne les fonctionnaires autres que ceux visés à

iq
l'alinéa premier ci-dessus, les mutations d'office, lorsqu'elles

bl
entraînent un changement de résidence, ne peuvent intervenir

pu
qu'après consultation de la commission administrative paritaire


compétente.
Section 3. - La disponibilité
Article 68 la
de
La disponibilité est la position du fonctionnaire qui, placé
lle

hors de l'administration dont il relève, continue d'appartenir à


son corps d'origine, mais cesse d'y bénéficier de ses droits à
cie

l'avancement, à la promotion et à la retraite.


ffi

La disponibilité est prononcée par arrêté du chef de


O

l'administration, de la collectivité publique locale ou de


l'établissement public à caractère administratif, intéressé, soit
ie

d'office, soit à la demande écrite du fonctionnaire.


er
im

La position de disponibilité n'ouvre droit à aucune


rémunération.
pr

Le fonctionnaire intéressé conserve les droits acquis dans


Im

son corps d'origine à la date de sa mise en disponibilité.

33
«Le fonctionnaire mis en disponibilité demeure soumis aux
dispositions énoncées dans les articles 5, 7 et 9 de la présente
loi ». (Ajouté par la loi n° 97-83 du 20 décembre 1997).

e
Article 69

nn
La disponibilité d'office ne peut être prononcée que pour

sie
raisons de santé après avis de la commission administrative
paritaire lorsque le fonctionnaire ne peut reprendre son service à

ni
l'expiration d'un congé de maladie ordinaire ou d'un congé de

Tu
maladie de longue durée. La durée de la disponibilité prononcée

ue
d'office ne peut excéder une année. Elle peut être renouvelée, à
deux reprises, pour la même période.

iq
A l'expiration de cette durée, il faut :

bl
pu
- soit réintégrer le fonctionnaire dans les cadres de son
Administration d'origine, à condition qu'il produise un certificat


médical constatant qu'il est en état de reprendre, sans risque de
dommage, ses fonctions,
la
- soit le mettre à la retraite,
de
- soit, s'il n'a pas droit à pension, le rayer des cadres, par
licenciement, après avis de la commission administrative
lle

paritaire compétente.
cie

«Durant les périodes de disponibilité d’office, le


ffi

fonctionnaire continue à bénéficier de la couverture sociale. Les


O

contributions de l’employeur et du fonctionnaire au régime de


ie

couverture sociale dues au titre des périodes de mise en


er

disponibilité d’office sont mises à la charge de l’employeur ».


im

(Ajouté par la loi n° 97-83 du 20 décembre 1997).


Article 70
pr
Im

La mise en disponibilité sur demande ne peut être accordée


qu'au fonctionnaire justifiant de deux années de services civils

34
effectifs au moins. Cette mise en disponibilité a lieu
conformément aux dispositions suivantes :
1) pour une durée d'une année, renouvelable une seule

e
fois, pour accident ou maladie grave de son conjoint, d'un de ses

nn
ascendants ou descendants,

sie
2) pour une durée de trois ans, renouvelable une seule fois,
pour recherches ou études présentant un intérêt général,

ni
3) pour une durée de deux ans, renouvelable deux fois,

Tu
pour la femme fonctionnaire à l'effet d'élever un ou plusieurs
enfants âgés de moins de 6 ans, ou atteints d'infirmités exigeant

ue
des soins continus,

iq
4) « pour une durée maximum de 5 ans pour des

bl
circonstances exceptionnelles, cette mise en disponibilité est

pu
accordée par décret ». (Modifié par la loi n° 97-83 du 20


décembre 1997)
Article 71
la
Le fonctionnaire peut, sur sa demande. être mis en
de
disponibilité spéciale par arrêté du Premier ministre, et ce, dans
les conditions suivantes :
lle
cie

- pour une période d'une année, renouvelable autant de fois


que nécessaire, pour tout fonctionnaire dont le conjoint
ffi

fonctionnaire a été soit muté à l'intérieur du territoire de la


O

République, soit appelé à exercer à l'étranger,


ie

- pour une période de 5 ans, renouvelable autant de fois que


er

nécessaire, au profit du fonctionnaire élu à la chambre des


im

députés.
pr

A la cessation de leur fonction parlementaire, les agents mis


en disponibilité spéciale réintègrent de plein droit leur cadre
Im

d'origine en conservant le grade ou la catégorie dont ils sont

35
titulaires. Ils bénéficient des indemnités afférentes à l'emploi
fonctionnel dont ils étaient chargés à la date de leur mise en
disponibilité spéciale, et ce, jusqu'à la régularisation de leur
situation administrative par leur nomination à un emploi

e
nn
fonctionnel équivalent à celui dont ils étaient chargés avant leur
élection à la chambre des députés.

sie
Cette réintégration est effectuée même en surnombre au cas

ni
où il n'existe pas d'emploi vacant dans leur cadre d'origine.

Tu
Les députés mis en disponibilité spéciale qui optent pour le

ue
régime de retraite dont ils sont déjà bénéficiaires continuent à
bénéficier de leurs droits à la retraite et à subir la retenue de la

iq
cotisation pour la retraite sur le traitement et les indemnités

bl
afférents à leur grade, emploi fonctionnel, catégorie et échelon

pu
dans leur cadre d'origine.


La subvention correspondante au profit de l'organisme de
retraite est prise en charge par la chambre des députés.
la
La liquidation de la pension de retraite s'effectue également
de
sur la même base.
Dans la position de mise en disponibilité spéciale, l'intéressé
lle

perd ses émoluments mais conserve ses droits à l'avancement, à


cie

la promotion et à la retraite. Les conditions d'application de ces


dispositions sont déterminées par décret.
ffi
O

Article 72
ie

Le chef de l'administration, de la collectivité publique locale


er

ou de l'établissement public à caractère administratif peut, à tout


im

moment, faire procéder aux enquêtes nécessaires, en vue de


pr

s'assurer que l'activité du fonctionnaire intéressé correspond


réellement aux motifs pour lesquels il a été placé en position de
Im

disponibilité sur sa demande.

36
Article 73 (Modifié par la loi n°97-83 du 20 décembre
1997)
Le fonctionnaire mis en disponibilité sur sa demande doit
demander sa réintégration deux mois au moins avant

e
nn
l’expiration de la période de disponibilité, par lettre
recommandée.

sie
A l’expiration de la période de mise en disponibilité, le

ni
fonctionnaire a le droit de réintégrer son corps d’origine même

Tu
en surnombre, lequel doit être résorbé à la première vacance
venant à s’ouvrir dans le corps considéré.

ue
Au cas où le fonctionnaire n’a pas demandé sa réintégration
dans le délai sus-indiqué, il est alors considéré comme ayant

iq
rompu tout lien avec le service public.

bl
Article 74

pu
Le fonctionnaire mis en disponibilité et qui, lors de sa


réintégration, refuse le poste qui lui est assigné, peut être
licencié après avis de la commission administrative paritaire
compétente.
la
de
Section 4. - La position sous les drapeaux
Article 75
lle

Le fonctionnaire incorporé dans une formation militaire pour


cie

accomplir son temps de service actif, tel que prévu par la loi sur
le recrutement. est placé dans une position spéciale dite "sous
ffi

les drapeaux".
O

Dans cette position, il perd les émoluments qu'il percevait,


ie

mais conserve ses droits à l'avancement, à la promotion et à la


er

retraite.
im

A sa libération, l'intéressé est réintégré de droit dans son


pr

corps d'origine, même en surnombre à charge de résorber ce


Im

surnombre à la première vacance venant à s'ouvrir dans le grade


considéré.

37
Section 5. - La Cessation définitive des fonctions
Article 76
La cessation définitive des fonctions entraînant radiation des

e
cadres et perte de la qualité de fonctionnaire résulte :

nn
1) de la perte de la nationalité tunisienne ou des droits

sie
civiques,
2) de la démission régulièrement acceptée,

ni
Tu
3) du licenciement,
4) de la révocation,

ue
5) de l'admission à la retraite.

iq
Article 77

bl
La démission ne peut résulter que d'une demande écrite du

pu
fonctionnaire marquant sa volonté non équivoque et
inconditionnelle de quitter définitivement les cadres de son


administration.

la
Elle n'a d'effet qu'autant qu'elle est acceptée par le chef de
l'administration concernée.
de
Si l'autorité compétente refuse d'accepter la démission, le
fonctionnaire peut saisir, de son cas, la commission
lle

administrative paritaire celle-ci émet un avis motivé qu'elle


cie

transmet à l'autorité compétente.


Article 78
ffi
O

L'acceptation de la démission la rend définitivement


irrévocable. Elle ne fait pas obstacle, le cas échéant, à l'exercice
ie

de l'action disciplinaire en raison de faits que l'administration


er

aurait découverts après cette acceptation.


im

Article 79
pr

Le fonctionnaire qui cesse ses fonctions avant la date fixée


Im

par la décision d'acceptation de la démission peut faire l'objet


d'une sanction disciplinaire.

38
Article 80
Le fonctionnaire dont la démission a été acceptée, ne peut
être à nouveau recruté par l'administration, que s'il remplit

e
toutes les conditions exigées des candidats à l'emploi envisagé,

nn
sans aucune considération de son ancienne situation et de sa
qualité de fonctionnaire.

sie
Article 81

ni
Le fonctionnaire dont l'insuffisance professionnelle est

Tu
établie, est :
* soit muté, dans le cadre correspondant d'une autre

ue
administration,

iq
* soit admis à faire valoir ses droits à la retraite,

bl
* soit, s'il ne remplit pas les conditions pour prétendre à

pu
pension, intégré, compte tenu de ses aptitudes, dans un grade


inférieur avec reconstitution de sa carrière,
* soit licencié.
la
Dans tous les cas, la décision est prise par le chef de
de
l'administration après consultation de la commission
administrative paritaire compétente, statuant comme en matière
lle

disciplinaire.
cie

En cas de licenciement, et si l'intéressé ne peut pas prétendre


à la pension de retraite, il bénéficie d'une indemnité de
ffi

licenciement égale à un mois de sa rémunération totale par


O

année de services civils effectifs sans que cette indemnité puisse


ie

dépasser douze mois de rémunération.


er

Article 82
im

Le fonctionnaire qui a cessé définitivement ses fonctions


pr

pour l'une des causes prévues par l'article 76 de la présente loi


ou qui a été mis en disponibilité ne pourra exercer directement
Im

ou par personne interposée des activités privées en rapport avec

39
ses anciennes fonctions et susceptibles de porter atteinte aux
intérêts de l'administration.
Un décret fixera la durée de cette interdiction, les sanctions

e
encourues en cas de violation ainsi que les modalités

nn
d'application de ces dispositions.
Article 83

sie
Les dispositions de l'article 7 de la présente loi s'appliquent

ni
au fonctionnaire ayant cessé définitivement ses fonctions.

Tu
Article 84 (Modifié par la loi n°97-83 du 20 décembre
1997)

ue
Le fonctionnaire ayant cessé définitivement d’exercer ses

iq
fonctions et ayant totalisé vingt ans au moins de service civil

bl
effectif, peut se voir conférer par décret l’honorariat dans le

pu
grade ou la fonction qu’il occupait avant la cessation de ses
fonctions.


A la même condition d’ancienneté de service, l’honorariat
peut être conféré au fonctionnaire qui, sans quitter
la
définitivement l’administration, aura cessé d’appartenir à un
corps déterminé.
de
A titre exceptionnel, l’honorariat peut être conféré au
lle

fonctionnaire dans le grade ou la fonction immédiatement


supérieurs.
cie

SOUS TITRE II
ffi
O

DU FONCTIONNAIRE STAGIAIRE
ie

Chapitre premier - Définition


er

Article 85
im
pr

Est fonctionnaire stagiaire, l'agent public qui, recruté afin


d'occuper un emploi permanent dans les cadres de
Im

l'administration dont il relève, accomplit, dans les conditions

40
déterminées par le statut particulier qui lui est applicable, un
stage préalablement à sa titularisation.

Chapitre II. - Conditions de titularisation

e
nn
Article 86

sie
Les statuts particuliers déterminent les conditions de stage et
de titularisation.

ni
Tu
La durée du stage, est fixée à deux ans elle est d'une année
pour les agents issus d'une école de formation agrée, ainsi que

ue
pour ceux ayant accomplit, en qualité de temporaire ou de
contractuel, au moins deux années de services civils effectifs.

iq
bl
Toutefois, s'il n'a pas été statué sur sa titularisation, et à
l'expiration d'un délai de quatre ans à compter du recrutement,

pu
le fonctionnaire est titularisé d'office.


Chapitre III.— Congés
Article 87
la
de
Le fonctionnaire stagiaire bénéficie du même régime de
congé que celui prévu pour le fonctionnaire titulaire, à
lle

l'exclusion des congés pour formation continue.


cie

Toutefois et au titre de la première année de service, la durée


du congé pour la période courue de la date de prise de fonctions
ffi

à la date de la demande du congé est décomptée à raison de


O

deux jours et demi par mois de service, la fraction du mois


initial de service ouvre droit à une demie journée de congé par
ie

six jours pleins.


er
im

Article 88
pr

Les dispositions prévues par la présente loi pour les


fonctionnaires titulaires en matière de discipline, position et
Im

cessation de fonction sont applicables au fonctionnaire stagiaire.

41
Im
pr
im
er
ie
O
ffi
cie
lle
de
la

pu
bl
iq
ue
Tu
ni
sie
nn
e
TITRE III

e
DES OUVRIERS

nn
sie
Chapitre premier. - Définition

ni
Article 89

Tu
Le corps des ouvriers régi par les dispositions du présent
titre comprend :

ue
- des ouvriers stagiaires,

iq
- des ouvriers titulaires.

bl
Le personnel ouvrier est classé en unités, catégories et

pu
échelons. Chaque unité comprend plusieurs catégories et
chaque catégorie est divisée en échelons.


Chapitre II. - De l'ouvrier stagiaire
Article 90
la
de
Les ouvriers stagiaires sont ceux qui, recrutés afin d'occuper
un emploi permanent dans la limite des effectifs des cadres de
lle

l'administration, de la collectivité publique locale ou de


l'établissement public à caractère administratif, accomplissent
cie

dans les conditions prévues par les statuts particuliers un stage


de deux ans préalablement à leur titularisation.
ffi
O

Ils doivent satisfaire aux conditions générales prévues par


l'article 17 de la présente loi et aux autres conditions prévues
ie

par les statuts particuliers.


er
im

Article 91
pr

L'ouvrier stagiaire ne peut être titularisé que s'il a satisfait


aux conditions de titularisation prévues par les statuts
Im

particuliers.

43
A l'issue du stage, il est, après avis de la commission
administrative paritaire soit titularisé, soit licencié, soit reclassé
à la catégorie inférieure.

e
Toutefois, s'il n'a pas été statué sur sa titularisation et à

nn
l'expiration d'un délai de quatre ans à compter du recrutement,

sie
l'ouvrier est titularisé d'office.
Chapitre III. - Recrutement

ni
Tu
Article 92
Le personnel ouvrier ne peut être recruté qu'à la suite d'un

ue
test ou d'un examen professionnel dont les modalités sont

iq
déterminées par les statuts particuliers.

bl
Chapitre IV. - Avancement

pu
Article 93


L'avancement du personnel ouvrier est le passage d'un
échelon à celui immédiatement supérieur dans la même
la
catégorie. Il a lieu dans les mêmes conditions que pour les
de
fonctionnaires, et conformément aux règles édictées par les
statuts particuliers.
lle

Chapitre V. - Promotion
cie

Article 94
ffi

La promotion est le passage d'une catégorie à une catégorie


O

immédiatement supérieure.
ie

Elle s'effectue :
er

1) soit au choix après avis de la commission administrative


im

paritaire compétente,
2) soit à la suite de succès à un test ou examen professionnel.
pr

Les conditions de promotion sont déterminées par les statuts


Im

particuliers.

44
Article 94 bis (Ajouté par la loi n°97-83 du 20 décembre
1997)
Le personnel ouvrier qui bénéficie d’une promotion est

e
rangé à l’échelon correspondant au traitement de base d’origine

nn
immédiatement supérieur à celui qu’il percevait dans son
ancienne position.

sie
Toutefois, l’augmentation provenant de la promotion ne peut

ni
être inférieure à l’avantage que l’ouvrier aurait perçu suite à un

Tu
avancement normal dans son ancienne position.
Chapitre VI. - Intégration

ue
Article 95

iq
bl
Le personnel ouvrier peut être intégré par voie d'examen

pu
professionnel dans les cadres des fonctionnaires, les conditions
de cette intégration sont fixées par décret.


Chapitre VII. - Discipline, notation, position, congé et
la
cessation de fonctions
de
Article 96
Les dispositions prévues par la présente loi en matière de
lle

discipline, notation, position, congé et cessation de fonctions


cie

sont applicables au personnel ouvrier dans les mêmes


conditions que pour les fonctionnaires titulaires.
ffi
O

Chapitre VIII. - Durée du travail


ie

Article 97
er

La durée du travail pour le personnel ouvrier est fixée à


im

quarante huit heures par semaine.


pr
Im

45
Im
pr
im
er
ie
O
ffi
cie
lle
de
la

pu
bl
iq
ue
Tu
ni
sie
nn
e
TITRE IV

e
nn
DU PERSONNEL TEMPORAIRE

sie
Chapitre premier. - Définition

ni
Tu
Article 98
Sont considérés temporaires, les agents qui, appelés à

ue
participer directement à l'exécution d'un service public, sont

iq
recrutés par voie de nomination directe à titre précaire et
révocable soit pour occuper un emploi vacant dans les cadres de

bl
l'administration, faute de titulaires, soit pour remplacer pour une

pu
période limitée un agent titulaire ou pour exécuter des travaux


occasionnels ou accidentels.
Chapitre II. - Recrutement
Article 99 la
de
Les agents temporaires doivent remplir les conditions
générales prévues à l'article 17 de la présente loi.
lle

Chapitre III. - Avancement


cie

Article 100
Pendant la durée de leur recrutement les agents temporaires
ffi

bénéficient de l'avancement d'échelon dans les mêmes


O

conditions que les fonctionnaires et conformément aux règles


ie

édictées par les statuts particuliers.


er

Chapitre IV. - Discipline


im

Article 101
pr

Les sanctions disciplinaires applicables au personnel


temporaire comprennent :
Im

1) l'avertissement,

47
2) le blâme,
3) la suspension privative de rémunération pour une durée
n'excédant pas un mois,

e
nn
4) la révocation.

sie
Article 102
Les sanctions disciplinaires sont prononcées par le chef de

ni
l'administration concernée, au vu d'un rapport d'enquête sur les

Tu
faits reprochés à l'agent, ce dernier dûment entendu.

ue
Chapitre V. - Cessation définitive de fonctions

iq
Article 103

bl
pu
La cessation définitive des fonctions du personnel
temporaire résulte :


1) de la perte de la nationalité tunisienne ou des droits
civiques,
la
de
2) de la démission régulièrement acceptée,
3) du licenciement,
lle

4) de la révocation,
cie

5) la mise à la retraite.
ffi
O

Article 104
ie

L'agent temporaire qui présente sa démission ne peut cesser


er

ses fonctions qu'après acceptation de la démission par le chef de


l'administration.
im

Toutefois, en ce qui concerne le personnel temporaire


pr

enseignant, la démission ne peut être effectivement qu'à la fin


Im

de l'année scolaire en cours.

48
Article 105
A l'exception du cas disciplinaire, l'agent temporaire ne peut
être licencié, qu'après un préavis d'un mois lorsqu'il a accompli

e
au moins six mois de services effectifs.

nn
sie
Chapitre VI. - Congés

ni
Article 106 (Modifié par la loi n°97-83 du 20 décembre

Tu
1997)
Les agents temporaires ont droit :

ue
1) au congé hebdomadaire de repos,

iq
bl
2) au congé annuel de repos d’une durée d'un mois par année

pu
de service,


3) au congé de maternité,
4) au congé post-natal,
5) au repos d’allaitement,la
de
6) au congé de maladie ordinaire dans la limite de deux mois
lle

à plein traitement, de quatre mois à demi traitement après avoir


accompli une période minimum de 365 jours de services
cie

effectifs.
ffi

Durant les premiers mois suivant le recrutement et tant qu’il


O

n’a pas accompli une période minimum de 365 jours de services


ie

effectifs l’agent temporaire a droit à des congés de maladie


er

ordinaire à plein traitement à raison de cinq (5) jours pour


im

chaque mois de services effectifs.


pr

Sont applicables aux agents temporaires, les dispositions


relatives aux congés sus-mentionnées dans les articles 35, 36,
Im

38 (nouveau), 41, 43, 47 et 48 bis de la présente loi.

49
Chapitre VII. - De la Titularisation
Article 107

e
nn
Les agents temporaires nommés en qualité de fonctionnaire
stagiaire ou titularisés dans leurs emplois bénéficient dans leur

sie
nouvelle situation et sans effet pécuniaire, d'une ancienneté
égale à celle acquise en qualité d'agent temporaire.

ni
Tu
Les conditions de titularisation des agents temporaires sont
fixées par décret.

ue
iq
bl
pu

la
de
lle
cie
ffi
O
ie
er
im
pr
Im

50
TITRE V

e
nn
DU PERSONNEL CONTRACTUEL

sie
ni
Chapitre premier. - Définition

Tu
Article 108

ue
L'Administration peut recruter, par voie de contrats, des
agents de nationalité tunisienne pour l'exécution de missions

iq
particulières d'une durée limitée.

bl
pu
Le recrutement des personnels contractuels de nationalité
étrangère est régi soit par les dispositions des accords de


coopération administrative ou technique, soit par les
dispositions des contrats.
la
Chapitre II. - Discipline
de

Article 109
lle

Les sanctions disciplinaires applicables aux personnels


cie

contractuels comprennent :
ffi

1) l'avertissement,
O

2) le blâme,
ie

3) la résiliation du contrat sans préavis.


er
im

Article 110
pr

Les sanctions sont prononcées par le chef de l'administration


concernée dans les conditions prévues par l'article 102 de la
Im

présente loi.

51
Chapitre III. - Congés

Article 111 (Modifié par la loi n°97-83 du 20 décembre


1997)

e
nn
Les agents contractuels ont droit :

sie
1) au congé hebdomadaire de repos,

ni
2) au congé annuel de repos, à raison de deux jours et demi

Tu
pour chaque mois de services effectifs,

ue
3) au congé de maternité conformément aux mêmes
dispositions auxquelles sont soumis les fonctionnaires,

iq
bl
4) au repos d’allaitement,

pu
5) au congé de maladie ordinaire dans la limite d’un mois à


plein traitement après avoir accompli une période minimum de
365 jours de services effectifs.
la
Durant les premiers mois suivant le recrutement et tant qu’il
de
n’a pas accompli une période minimum de 365 jours de services
effectifs, l’agent contractuel a droit à des congés de maladie
lle

ordinaire à plein traitement à raison de deux jours et demi pour


cie

chaque mois de services effectifs.


ffi

Sont applicables aux agents contractuels, les dispositions


O

relatives aux congés susmentionnées dans les articles 35, 36,


38, 41, 43, 47 et 48 bis de la présente loi.
ie
er

Chapitre IV. - Résiliation de contrat


im

Article 112
pr

Il peut être mis fin au contrat, à la requête de l'une des


Im

parties, sous réserve d'un préavis d'un mois.

52
TITRE VI(1)

e
nn
LA GRATIFICATION EXCEPTIONNELLE

sie
Article 112 bis

ni
Une gratification exceptionnelle peut être accordée aux

Tu
personnels régis par les dispositions de la présente loi.
Article 112 ter

ue
La gratification exceptionnelle citée à l’article 112 bis de la

iq
présente loi est accordée :

bl
a) à l’agent qui a réalisé une méthode de travail, ou a inventé

pu
un outil de production ayant occasionné un accroissement dans
la production ou une économie dans les coûts ou une


amélioration dans la qualité des services administratifs ;
b) à l’agent qui a évité à l’administration des dégâts graves ;
la
c) à l’agent qui s’est distingué par un haut degré de
de
perfection dans l’exercice de ses fonctions.
lle

Article 112 quater


La gratification exceptionnelle peut être accordée :
cie

- soit sous forme de promotion à un grade ou à une catégorie


ffi

immédiatement supérieurs, dans ce cas, l’agent doit remplir les


O

conditions indispensables pour exercer ses nouvelles fonctions ;


ie

- soit sous forme d’un avancement d’un ou de plusieurs


échelons ;
er
im

- soit sous forme d’une prime globale dont le montant est


fixé selon le cas.
pr
Im

(1)
les dispositions du titre VI (articles 112 bis à 112 quinquies) sont
ajoutées par la loi n°97-83 du 20 décembre 1997.

53
Article 112 quinquies
La gratification exceptionnelle est accordée par le Président
de la République.

e
La gratification exceptionnelle peut être accordée sur

nn
proposition de l’autorité qui a le pouvoir de nomination, et ce,

sie
sur la base d’un rapport circonstancié et après avis de la
commission administrative paritaire.

ni
Article 113

Tu
Toutes dispositions antérieures contraires à la présente loi

ue
sont abrogées et notamment la loi n° 68-12 du 3 juin 1968
portant statut général des personnels de l'Etat, des collectivités

iq
publiques locales et des établissements publics à caractère

bl
administratif.

pu
Fait au Palais de Carthage le 12 décembre 1983.


Le Président de la République Tunisienne

la Habib BOURGUIBA
de
lle
cie
ffi
O
ie
er
im
pr
Im

54
Im
pr
im
er
ie
O
ffi
cie
lle
de
la

ANNEXE

pu
bl
iq
ue
Tu
ni
sie
nn
e
Im
pr
im
er
ie
O
ffi
cie
lle
de
la

pu
bl
iq
ue
Tu
ni
sie
nn
e
CIRCULAIRE N° 3 du 31 janvier 1984

e
Le Premier ministre

nn
A

sie
Messieurs les ministres et secrétaires d'Etat

ni
(Jort n° 10 du 14 février 1984)

Tu
Objet : Modalités d'application des dispositions de la loi

ue
n°83-112 du 12 décembre 1983, portant statut général des

iq
personnels de l'Etat, des collectivités publiques locales et des

bl
établissements publics à caractère administratif.

pu
La loi n° 83-112 du 12 décembre 1983, vient d'adopter un


nouveau statut général des personnels de la fonction publique.
Ce texte constitue la base essentielle des réformes importantes
la
qui seront réalisées dans la fonction publique Tunisienne.
de
En conséquence l'attention de Messieurs les Ministres et
Secrétaires d'Etat est particulièrement attirée sur les
lle

prescriptions de la présente circulaire qui a pour objet


cie

d'expliciter les nouvelles dispositions du statut général et


d'indiquer les textes réglementaires d'application qui devraient
ffi

être pris ou révisés au cours de l'année 1984.


O

Les innovations introduites par le statut général seront


ie

présentées selon l'ordre numérique des articles de la loi


er

n0 83-112 du 12 décembre 1983.


im
pr
Im

57
Im
pr
im
er
ie
O
ffi
cie
lle
de
la

pu
bl
iq
ue
Tu
ni
sie
nn
e
TITRE I

e
nn
DISPOSITIONS GENERALES

sie
ni
Articles 1 et 2

Tu
Champ d'application du Statut Général

ue
A l'exception des magistrats, des personnels militaires, des
personnels des Forces de Sécurité Intérieure et des personnels

iq
des établissements publics à caractère industriel et commercial,

bl
les dispositions du nouveau statut s'appliquent à tous les

pu
personnels employés à quelque titre que ce soit dans les


Administrations Centrales de l'Etat et les services extérieurs en
dépendant, les collectivités publiques locales et les
la
établissements publics à caractère administratif.
de
Les modalités d'application de ces nouvelles dispositions
seront précisées pour chaque catégorie de personnel par des
lle

décrets portant statuts particuliers qui doivent être établis en


cie

harmonie avec les principes fixés par le statut général.


Toutefois, les statuts particuliers régissant les personnels
ffi

dont la liste suit peuvent déroger à certaines dispositions du


O

statut général, qui ne répondraient pas à la nature des fonctions


ie

de ces agents :
er

- corps diplomatique,
im

- corps administratif et technique particulier du Ministère


pr

des Affaires Etrangères,


Im

- corps enseignant,

59
- corps supérieurs des services extérieurs de l'administration
régionale,
- corps des services actifs de la douane,

e
nn
- corps des services actifs des forêts,

sie
- corps du contrôle général des services publics relevant du
Premier Ministère.

ni
- corps du contrôle général des finances relevant du

Tu
ministère des finances,

ue
- corps médical et juxtamèdical,

iq
- et corps techniques.

bl
Les départements sont invités chacun en ce qui le concerne à

pu
élaborer et proposer des projets de statuts particuliers qui


remplaceront les statuts particuliers actuellement en vigueur.
En attendant l'adoption de ces textes, les statuts particuliers
la
actuellement en vigueur continuent à être appliqués compte tenu
de
des prescriptions de la présente circulaire.
Articles 3 à 15
lle

Droits et obligations des agents publics


cie

L'article 5 du statut général interdit à l'agent public d'exercer


ffi

à titre professionnel une activité privée lucrative de quelque


O

nature que ce soit.


ie

Ce même article renvoie à un décret pour déterminer les


er

conditions dans lesquelles il peut être dérogé à cette


im

interdiction.
pr

En attendant la publication de ce décret il est rappelé que les


dispositions du décret du 1er mars 1937, relatif aux cumuls
Im

demeurent en vigueur.

60
Il demeure entendu que les administrations doivent veiller à
ce que l'agent se consacre entièrement à l'exercice de ses
fonctions et à ne pas s'adonner à des activités de nature à
compromettre son indépendance.

e
nn
L'article 12 prévoit l'institution des Commissions
Administratives Paritaires compétentes en matière de

sie
titularisation, notation, promotion, mutation d'office pour
nécessités de service avec changement de résidence et discipline

ni
des agents publics.

Tu
Ce même article renvoie à un décret pour la détermination

ue
de l'organisation et du fonctionnement de ces commissions.
En attendant la publication de ce décret, les dispositions du

iq
décret n° 60-56 du 25 février 1960, fixant les modalités

bl
d'organisation et de fonctionnement des commissions

pu
administratives Paritaires, demeurent en vigueur.


L'article 13 prévoit le droit après service fait à une
rémunération au profit des agents de l'Etat, des collectivités
la
publiques et des établissements publics à caractère
administratif.
de

Par ailleurs et conformément aux dispositions de l'article 35


lle

du Statut Général et de l'article 96 du code de la comptabilité


publique, toute absence irrégulière et non justifiée donne lieu à
cie

une retenue sur salaire au titre des journées d'absence sans


ffi

préjudice, le cas échéant des sanctions disciplinaires.


O

- L'article 5 renvoie à un décret pour fixer la composition et


le fonctionnement du conseil supérieur de la fonction publique
ie

et de la réforme administrative.
er

Les dispositions du décret n° 72-201 du 9 juin 1972, relatif


im

au conseil supérieur de la fonction publique et de la réforme


pr

administrative tel qu'il a été modifié par le décret n° 78-587 du


Im

28 juin 1978, demeurent en vigueur jusqu'à publication du


nouveau décret d'application.

61
Im
pr
im
er
ie
O
ffi
cie
lle
de
la

pu
bl
iq
ue
Tu
ni
sie
nn
e
TITRE II
DES FONCTIONNAIRES

e
nn
Article 16

sie
Définition

ni
Les dispositions de l'article 16 définissent le cadre dans

Tu
lequel évolue le fonctionnaire,
A ce titre le fonctionnaire appartient à un corps qui

ue
comprend un ou plusieurs grades, il est classé selon son niveau

iq
de recrutement dans l'une des quatre catégories désignées dans
l'ordre décroissant par les lettres A, B, C et D.

bl
pu
La définition de chaque catégorie sera fixée par un décret.
Articles 17 à 20


Recrutement
la
I. - CONDITIONS D'ACCES A LA FONCTION
de
PUBLIQUE
Les dispositions de l'article 17 précisent les conditions que
lle

doit remplir le candidat à un emploi de fonctionnaire de l'Etat,


cie

d'une collectivité publique locale et d'un établissement public à


caractère administratif,
ffi

L'agent candidat à un emploi dans l'administration :


O

* doit avoir la nationalité tunisienne, sous réserve des


ie

incapacités prévues par l'article 26 du code de la nationalité


er

tunisienne,
im

* doit jouir de ses droits civiques dans les conditions prévues


par les articles 3 et 4 du code électoral, telles que explicitées par
pr

la circulaire n° 58 du 29 novembre 1974.


Im

* doit jouir d'une bonne moralité.

63
* doit se trouver en position régulière au regard des
dispositions de la loi sur le recrutement de l'armée. Il est rappelé
à ce sujet que les prescriptions de ma circulaire n° 1 du 8 février
1979, demeurent en vigueur.

e
* doit être en mesure physiquement ou mentalement

nn
d'exercer les fonctions auxquelles il postule sur tout le territoire

sie
de la République,
C'est ainsi que l'handicap résultant des affectations

ni
tuberculeuse, cancéreuse ou poliomyélitique ne constitue plus

Tu
en tant que tel un obstacle pour le recrutement des agents
publics. Ces dispositions ont en harmonie avec la loi n° 81-46

ue
du 29 mai 1981, relative à la protection des handicapés.
L'aptitude physique et mentale doit être appréciée compte

iq
tenu de la nature des tâches qui seront confiées à l'agent.

bl
pu
II. - MODES DE RECRUTEMENT


A) Recrutement dans un emploi des catégories A, B et C :
la
Sous réserve des dispositions particulières applicables aux
corps énumérés à l'article 2 de la loi sus-visée n° 83-112 du 12
de
décembre 1983, et nonobstant les dispositions des différents
statuts particuliers actuellement en vigueur, le recrutement dans
lle

chaque emploi des catégories A, B et C, lorsque celui-ci est


cie

accessible aux candidats étrangers à l'administration a lieu selon


les modalités ci-après :
ffi

1) dans la limite de 50% des emplois à pourvoir par un


O

apport externe :
ie

* par voie de nomination directe parmi les élèves issus d'une


er

école de formation agréée et dont la scolarité a été jugée


satisfaisante conformément au statut de la dite école,
im

* par voie de concours externes sur épreuves ouverts aux


pr

candidats justifiant de la possession de diplôme ou de


Im

l'accomplissement d'études, dans les conditions prévues par les


statuts particuliers.

64
2) dans la limite de 50% des emplois à pourvoir par voie de
promotion :
- 40% parmi :

e
* les fonctionnaires les plus méritants ayant été titularisés

nn
dans le grade immédiatement inférieur et ayant suivi avec

sie
succès un cycle de formation organisé par l'administration.
L'ancienneté requise pour participer à un cycle de formation

ni
ainsi que la durée du cycle pour l'accès à un grade supérieur

Tu
seront fixés ultérieurement par un décret.

ue
* Les fonctionnaires comptant au moins 5 ans d'ancienneté
dans le grade immédiatement inférieur du même corps, ayant

iq
subi avec succès les épreuves d'un concours interne,

bl
pu
- 10% au choix, parmi les fonctionnaires âgés de 40 ans au
moins et comptant 10 ans d'ancienneté dans le grade


immédiatement inférieur du même corps.
Cette promotion sera effectuée dans les conditions prévues
la
par l'article 28 de la loi susvisée n° 83-112 du 12 décembre
de
1983 comme précisé ci-dessous.
Il est rappelé que cette promotion n'intervient qu'une seule
lle

fois dans la carrière du fonctionnaire.


cie

En attendant, l'adoption des nouveaux statuts particuliers qui


ffi

détermineront les pourcentages affectés à chaque mode de


O

recrutement précisés ci-dessus (nomination directe, concours


externes, promotion à la suite d'un cycle de formation continue et
ie

de perfectionnement et concours internes) les départements sont


er

invités à fixer par un arrêté et compte tenu de leurs possibilités de


im

recrutement, le nombre des emplois à pourvoir pour l'année 1984,


selon les modes de recrutement ci-dessus mentionnés.
pr
Im

Cet arrêté comportera sous forme de tableau les indications


suivantes :

65
Im

66
pr
im Nombre Nombre
Nombre d'emplois à
d'emplois d'emplois à
Grades Mode de recrutement pourvoir selon le
vacants à la loi pourvoir
er
ie mode de recrutement
des cadres durant 1984
O
Inspecteur (à titre …………………. …………………. - Voie externe 50%
d'exemple) * Ecole de formation …………………………..
ffi
* Concours externe …………………………..
cie
- Voie de promotion 50%
lle
* 40%
- cycle de formation continue …………………………..
de
la - Concours interne …………………………..
* 10%
- au choix …………………………..

pu Total ………………………….

bl
Attaché d'inspection (à idem iq
titre d'exemple) …………………. ………………….
ue Total …………………………..

idem
Tu
…………………. …………………. Total …………………………..
ni
sie
nn
e
L'arrêté en question doit être soumis à la formalité du visa
préalable (direction générale de la fonction publique).
Exemple : 70 emplois vacants de contrôleurs sont prévus à la

e
loi des cadres d'un département.

nn
Le département concerné décide de combler en 1984, 60

sie
emplois uniquement. La répartition entre les divers modes de
recrutement sera effectuée ainsi qu'il suit :

ni
1) Voie externe 50% soit 30 emplois qui peuvent être

Tu
comblés ainsi :

ue
- dans le cas où il y a une école de formation à ce grade, un
nombre d'emplois pourrait être réservé aux sortants de cette

iq
école,

bl
- le reliquat sera pourvu par voie de concours externe.

pu
Toutefois dans le cas où il n'y a pas d'école de formation les


30 emplois seront totalement pourvus par le concours externe.
2) Voie de promotion : 50% soit 30 emplois qui peuvent être
la
comblés de la manière suivante :
de
a) - 40% soit 24 emplois peuvent être comblés ainsi qu'il suit
- dans le cas où il y a un cycle de formation continue et de
lle

perfectionnement à ce grade un nombre d'emplois peut être


cie

réservé aux agents ayant suivi avec succès ce cycle,


- le reliquat sera pourvu par voie de concours interne.
ffi
O

Toutefois dans le cas où il n'est pas prévu de cycle de


formation continue, les 24 emplois seront totalement pourvus
ie

par le concours interne.


er

b) - 10% soit 6 emplois seront comblés au choix.


im

Il est signalé que ces 6 emplois ne seront comblés qu'à la


pr

suite du recrutement par voie externe et par voie de promotion à


Im

la suite d'un cycle de formation continue et de perfectionnement


ou d'un concours interne.

67
L'article 19 du statut général précise que le recrutement des
personnels de la catégorie "D" est effectué par voie de concours
sur épreuves.

e
Les modalités de ce recrutement prévues par les statuts

nn
particuliers actuels demeurent en vigueur jusqu'à adoption de
nouvelles dispositions.

sie
ni
III. - DISPOSITIONS DIVERSES

Tu
L'article 20 du statut général dispose que le candidat admis à
un concours et qui refuse de rejoindre le poste qui lui est

ue
attribué, est après une mise en demeure, considéré comme ayant

iq
refusé la nomination, et radié de la liste des candidats admis au

bl
concours.

pu
L'attention des administrations est attirée sur la procédure à


respecter pour la mise en demeure qui doit être faite par la voie
nominative ou par des lettres recommandées avec accusé de
réception.
la
de
Il est précisé que les pourcentages de recrutement prévus par
les statuts particuliers sont abrogés sauf pour les corps
lle

énumérés à l'article 2 du statut général auxquels il sera


cie

provisoirement appliqué soit les pourcentages prévus par leurs


statuts particuliers soit ceux prévus par la loi n° 83-112 du 12
ffi

décembre 1983.
O

Articles 21 et 22
ie

Notation
er

L'article 21 du Statut Général modifie les règles


im

antérieurement admises en matière de notation. Le nouveau


pr

régime maintient la note globale chiffrée attribuée annuellement


Im

qui doit exprimer la valeur professionnelle du fonctionnaire et


supprime l'appréciation générale.

68
Un décret paraîtra ultérieurement pour préciser davantage les
conditions générales de notation des fonctionnaires. En
attendant la publication de ce texte, la notation de l'année 1983
continuera à être opérée dans les conditions prévues par la

e
nn
réglementation et les instructions antérieures.

sie
Le pourvoir de notation appartient au Chef de
l'Administration dont relève le fonctionnaire. Toutefois, le

ni
personnel détaché est noté par le Chef de l'Administration ou de

Tu
l'organisme auprès duquel il est détaché qui transmet sa fiche de
notation à l'Administration d'origine (article 63 alinéa 3).

ue
Enfin, les dispositions de l'article 22 réaffirment le principe

iq
de la communication de la note chiffrée au fonctionnaire

bl
intéressé qui peut à cette occasion demander la révision de la

pu
note qui lui a été décernée.


En vue de permettre aux agents publics d'exercer
effectivement cette possibilité offerte par la loi, il est demandé
la
aux départements de prendre toutes dispositions afin que les
de
notes professionnelles soient attribuées et notifiées aux
intéressés en temps opportun.
lle

Articles 23 et 24
cie

Avancement
ffi
O

- l'article 23 définit l'avancement. Désormais celui-ci désigne


uniquement l'avancement d'échelon qui s'effectue d'un échelon
ie

à celui immédiatement supérieur.


er
im

- l'article 24 énonce le principe de l'automacité de


l'avancement d'échelon. Les commissions administratives
pr

paritaires ne sont plus comme il est mentionné à l'article 12 du


Im

statut général compétentes en matière d'avancement d'échelon.

69
L'application des dispositions de l'article 24 précité suppose
l'existence de cadences d'avancement fixés pour l'accès à
l'échelon supérieur. A cet effet, l'article 24 renvoie aux statuts
particuliers visés à l'article 2 de la nouvelle loi qui fixeront entre

e
nn
autres les cadences d'avancement.

sie
Dans ces conditions et en attendant l'intervention des statuts
particuliers, les agents susceptibles de recevoir un avancement

ni
d'échelon à compter du 12 décembre 1983 bénéficieront de

Tu
l'avancement automatiquement sans consultation des
commissions administratives paritaires, et ce, conformément

ue
aux prescriptions suivantes :

iq
- Pour les fonctionnaires dont les statuts particuliers

bl
prévoient une durée de temps minimum requis, l’avancement

pu
sera opéré sur la base de cette cadence.


Pour les fonctionnaires dont les statuts particuliers prévoient
une cadence moyenne, l'avancement de ces agents sera effectué
la
sur la base de cette cadence moyenne réduite de 6 mois qui de-
de
vient ainsi une cadence fixe.
Articles 25 et 26
lle

Durée du travail
cie

L'article 25 fixe la durée annuelle du travail effectif des


ffi

fonctionnaires qui n'a pas subi de modification et maintient le


O

principe du travail à mi-temps dont le régime sera fixé par un décret.


ie

L'article 26 reproduit en ce qui concerne les jours fériés les


er

dispositions de l'article 34 de la loi n° 68-12 du 3 juin 1968. Il


im

renvoie à un décret le soin de fixer la liste des jours donnant


pr

lieu à congé en faveur des fonctionnaires. En attendant la


parution de ce texte, les dispositions du décret n° 78-954 du 2
Im

novembre 1978 demeurent en vigueur.

70
SOUS-TITRE I
DU FONCTIONNAIRE TITULAIRE
Article 27

e
nn
Définition

sie
Sans changement.

ni
Articles 28 à 34

Tu
Promotion

ue
Les articles 28 à 34 organisent la promotion en précisant

iq
notamment les modalités de son intervention, les critères pour

bl
la promotion au choix des fonctionnaires ainsi que la procédure
d'établissement de la liste d'aptitude.

pu
I. - En application des articles 28 et 29, trois possibilités sont


ouvertes pour l'accès au grade supérieur dans le cadre de ces
dispositions :
la
a) à la suite d'un concours interne ou d'un examen
de
professionnel,
b) à la suite d'un cycle de formation organisé par
lle

l'administration,
cie

c) au choix au profit des fonctionnaires répondant aux


conditions requises par les statuts particuliers et inscrits sur une
ffi

liste d'aptitude par ordre de mérite après consultation de la


O

commission administrative paritaire.


A ce sujet, il convient de signaler que les nouvelles
ie

dispositions législatives comportent les innovations suivantes :


er

1) En ce qui concerne la détermination du mérite du


im

fonctionnaire.
pr

L'article 28 (alinéa 5) du statut général stipule que "le mérite


Im

du fonctionnaire concerné est déterminé compte tenu de la


moyenne des notes professionnelles des trois dernières années

71
précédant l’année au titre de laquelle la liste est établie, des
cycles de formation qu'il suivis et des résultats qu'il y a obtenus,
ainsi que de son ancienneté dans le grade...".
Un décret s'attachera à fixer les modalités d'application de

e
ces dispositions qui ne pourront s'appliquer qu'à la promotion

nn
au choix afférente à l'année 1984 puisque les concours et les

sie
examens professionnels donnant lieu à la promotion au choix au
titre de 1983 ont été déjà organisés conformément à la

ni
réglementation ancienne.

Tu
Dans ces conditions, les départements continueront pour les
promotions au choix au titre de l'année 1983 à appliquer les

ue
anciennes dispositions telles que explicitées par la circulaire

iq
n° 8 du 24 mai 1983.

bl
2) En ce qui concerne l'élaboration de la liste d'aptitude :

pu
La mise en oeuvre des dispositions relatives à la promotion


au choix doit s'effectuer à l'avenir pour ce qui est de
l'élaboration de la liste d'aptitude selon la procédure suivante :
la
- La liste d'aptitude prévue à l'article 28 est préparée par
de
l'Administration. Cette liste d'aptitude remplace l'ancien tableau
d'avancement spécial elle doit comporter les noms de tous les
lle

fonctionnaires remplissant les conditions de promotion requises.


cie

Les inscriptions sur cette liste sont effectuées par ordre de


mérite compte tenu des critères précités,
ffi
O

- Elle est soumise ensuite pour avis à la commission


administrative paritaire compétente,
ie

- Elle est enfin soumise au ministre concerné. Le ministre a


er

alors toute latitude pour apporter des modifications à l'ordre


im

d'inscription des agents appartenant aux catégories A et B, après


pr

ces éventuelles modifications le ministre arrête la liste


d'aptitude. La liste d'aptitude dûment arrêté par le ministre
Im

concerné constitue la liste d'aptitude définitive.

72
3) En ce qui concerne "la liste des agents à promouvoir".
La liste des agents à promouvoir remplace l'ancienne liste
d'aptitude, elle est établie par le ministre concerné et comporte

e
uniquement les noms des agents retenus pour la promotion dans

nn
l'ordre figurant sur la liste d'aptitude définitive sus-indiquée.

sie
La liste des agents à promouvoir est portée à la connaissance

ni
des fonctionnaires concernés par voie de publication au Journal
Officiel de la République Tunisienne.

Tu
II. - L'article 31 interdit la pratique des listes d'aptitude

ue
complémentaires. En conséquence, il ne peut être établi pour

iq
chaque grade qu'une seule liste d'aptitude au titre de chaque
année.

bl
pu
III. - L'article 33 du statut général traite du classement du
fonctionnaire bénéficiaire d'une promotion en précisant qu'il


doit être rangé à l'échelon correspondant au traitement de base
immédiatement supérieur à celui qu'il percevait dans son
la
ancienne situation. L'expression "traitement de base" doit être
de
entendue dans le sens du traitement indiciaire de base.
lle

S'agissant des fonctionnaires rangés au plafond de leur


grade, il y aura lieu de leur maintenir l'ancienneté dans le
cie

nouveau grade à concurrence d'un échelon au maximum.


ffi

Il est précisé enfin que la circulaire n° 39 du 2 septembre


O

1978 n'étant pas en conformité avec le nouveau statut général,


ie

est abrogée.
er

Articles 35 et 36
im

Dispositions générales relatives aux congés


pr

L'article 36 interdit au fonctionnaire bénéficiaire d'un congé


Im

de se livrer à toute activité rémunérée.

73
La violation de cette interdiction constitue une faute grave
entraînant la suspension immédiate du fonctionnaire en cause et
sa traduction devant le conseil de discipline.

e
Articles 37 à 40

nn
Congés administratifs : congés de repos et congé

sie
exceptionnels

ni
Les modifications apportées dans ce domaine par rapport à

Tu
la législation antérieure sont les suivantes :
a) La possibilité d'autoriser le report du congé de repos

ue
annuel pendant les deux années suivant celle au titre de laquelle

iq
le congé est dû, alors que la législation antérieure ne permettait

bl
le report du congé que sur l'année suivant celle au titre de

pu
laquelle ce congé est dû.


Cette nouvelle disposition peut s'appliquer aux congés de
repos annuels dûs au titre des années 1982 et 1983 et non
encore accordés. la
de
b) Le bénéfice d'un congé exceptionnel d'une durée d'un
mois au maximum à plein traitement pour permettre au
lle

fonctionnaire d'accomplir le pélérinage une seule fois dans la


cie

carrière.
c) L'augmentation de la durée du congé accordée à
ffi

l'occasion de chaque naissance au foyer du fonctionnaire chef


O

de famille. Ce congé qui était d'un jour est dorénavant de 2


ie

jours ouvrables qui doivent être inclus dans une période de 10


er

jours après la date de naissance.


im

d) L'extension du congé exceptionnel qui était accordé à


pr

l'occasion de la convocation des congrès du P.S.D. aux


Im

fonctionnaires participant aux congrès des autres partis


politiques légalement constitués.

74
e) L'institution d'un congé exceptionnel aux fonctionnaires
participant aux congrès des organisations de jeunesse.
f) L'octroi d'un congé exceptionnel aux fonctionnaires

e
faisant partie d'équipes nationales sportives et convoqués pour

nn
participer à des compétitions internationales. Ce congé est

sie
accordé sur la demande du ministre de la jeunesse et des sports.
Articles 41 à 48

ni
Tu
Congés pour raisons de santé
a) Les congés de maladie ordinaire :

ue
L'article 43 du nouveau statut général prévoit que les congés de

iq
maladie ordinaire dépassant 30 jours sont accordés par le chef de

bl
département sur avis conforme d'une commission médicale dont la

pu
composition et le fonctionnement seront fixés par décret.


Il est précisé par ailleurs que les congés de maladie ordinaire
inférieurs à 1 mois continuent à être accordés par le chef du
la
département sans examen de la commission médicale.
de
En attendant la publication du décret susvisé, la
commission des maladies ordinaires dont l'organisation et le
lle

fonctionnement sont prévus par la loi n° 68-12 du 3 juin 1968,


cie

continuera à examiner les demandes de congé comme


auparavant.
ffi
O

Les congés relatifs aux maladies ordinaires contractées ou


aggravées soit en service, soit en accomplissant un acte de
ie

dévouement dans l'intérêt général soit à la suite d'un accident


er

survenu à l'occasion de l'exercice des fonctions seront de la


im

compétence de la commission médicale prévue par l'article 43


pr

du nouveau statut général. En attendant la publication du décret


concernant ladite commission, ces congés demeurent du ressort
Im

de la commission de réforme.

75
b) Les congés de maladie de longue durée :
L'article 44 du nouveau statut général prévoit que la liste des
maladies ouvrant droit à un congé de longue durée est fixée par

e
décret après avis du conseil supérieur de la fonction publique et

nn
de la réforme administrative.

sie
Les congés sont attribués après avis conforme d'une
commission médicale dont la composition et le fonctionnement

ni
sont fixés par décret.

Tu
En attendant la publication des décrets susvisés les
dispositions du décret n° 59-239 du 24 août 1959, relatif au

ue
congé de maladie de longue durée demeurent en vigueur, à
l'exception des dispositions des § 2 et suivants de l'article 4.

iq
bl
En conséquence la durée du congé de maladie de longue

pu
durée ne doit pas dépasser 5 ans dont 3 ans à plein traitement et
2 ans à demi-traitement.


Les congés relatifs aux maladies de longue durée contractées
la
ou aggravées soit en service soit en accomplissant un acte de
dévouement dans l'intérêt général soit à la suite d'accident
de
survenu à l'occasion de l'exercice des fonctions seront de la
compétence de la commission médicale prévue à l'article 44 du
lle

nouveau statut général. En attendant la publication du décret


cie

concernant la dite commission, ces congés demeurent du ressort


de la commission de réforme.
ffi
O

c) Dispositions particulières :
ie

- Le fonctionnaire qui bénéficie d'un congé de maladie


er

ordinaire ou de longue durée qui a été contractée ou aggravée


soit en service soit en accomplissant un acte de dévouement
im

dans l'intérêt général soit à la suite d'un accident survenu à


pr

l'occasion de l'exercice des fonctions conserve l'intégralité de


Im

ses émoluments toutes primes comprises jusqu'à ce qu'il soit en


état de reprendre son service.

76
- Il a droit en outre au remboursement des honoraires
médicaux et des frais entraînés directement par la maladie ou
l'accident.

e
- Lorsque ce fonctionnaire est reconnu définitivement inapte,

nn
il est admis à faire valoir ses droits à la retraite.

sie
d) Les congés de maternité :

ni
L'article 48 du nouveau statut général porte à 2 mois à plein

Tu
traitement le congé de maternité
e) Le congé post-natal :

ue
L'alinéa 2 de l'article 48 institue le congé post-natal qui peut

iq
être accordé à l'issue du congé de maternité sur la demande de

bl
la femme fonctionnaire en vue de lui permettre d'élever ses

pu
enfants et pour une période maximum de 4 mois à demi-


traitement toutes primes comprises mêmes celles liées à
l'exercice effectif des fonctions, à l'exception des indemnités
la
familiales qui sont accordées dans leur intégralité. Ce congé
de
post-natal a pour but de permettre à la femme fonctionnaire de
se consacrer entièrement à ses enfants.
lle

En conséquence la circulaire n° 22 du 24 juin 1959


cie

complétée par la circulaire n° 4 du 12 janvier 1973, relatives à


ffi

l'octroi d'autorisation d'absence aux mères de famille allaitant


O

leurs enfants est abrogée.


ie

Par ailleurs, la période de congé post-natal entre en ligne de


er

compte pour le calcul de la prime de rendement.


im

En ce qui concerne l'avancement, la promotion et la retraite,


cette période de congé est considérée comme période entière
pr

d'activité. Dans ces conditions l'intéressée doit cotiser sur la


Im

base du traitement correspondant à la pleine activité.

77
Article 49
Congé pour formation continue
L'article 49 du nouveau statut général institue le congé pour

e
nn
formation continue qui est accordé par administration sur
demande du fonctionnaire qui désire participer à un cycle de

sie
formation continue organisée par l'administration. Les

ni
modalités d'application de ces dispositions notamment la durée

Tu
de ce congé, le mode de rémunération, seront fixées par décret.
Article 50

ue
Congé sans solde

iq
bl
La durée maximum du congé sans solde est maintenue à

pu
trois mois par année; le congé sans solde ne doit pas être
considéré comme service effectif et ne doit pas par conséquent


être pris en compte pour l'avancement, la promotion, la
participation aux concours et à la retraite.
Articles 51 à 58
la
de
Discipline
lle

La nouvelle législation a apporté au régime disciplinaire les


cie

modifications suivantes :
1°) Quant aux sanctions disciplinaires
ffi

a) Les sanctions supprimées :


O

- La radiation du Tableau d'Avancement,


ie

- L'abaissement d'échelon,
er

- La rétrogradation,
im

- et la révocation avec suspension des droits à pension


pr

b) Les sanctions modifiées :


Im

- Le déplacement d'office avec changement de résidence,

78
- L'exclusion temporaire, privative de toute rémunération, est
réduite de 6 à 3 mois.
c) Les sanctions maintenues :

e
Elles concernent les sanctions du 1er degré (l'avancement et

nn
le blâme) ainsi que la révocation sans suspension des droits à

sie
pension.
Ainsi, la nouvelle législation réduit l'échelle des sanctions

ni
disciplinaires du 2ème degré susceptibles d'être infligées au

Tu
fonctionnaire à quatre sanctions qui sont :
- le retard de 3 mois à un an au maximum pour

ue
l'avancement,

iq
- le déplacement d'office avec changement de résidence,

bl
- l'exclusion temporaire, privative de toute rémunération,

pu
pour une durée ne pouvant excéder trois mois,


- la révocation sans suspension des droits à pension.
Par ailleurs les sanctions disciplinaires qu'elles soient du 1er
la
ou du 2ème degré doivent être motivées la décision relative à la
sanction doit nécessairement comporter parmi ses visas le ou les
de
motifs pour lesquels la sanction a été infligée à l'agent.
lle

En outre, il est à préciser que quelle que soit la gravité de la


cie

faute commise par le fonctionnaire et contrairement à l'ancienne


législation (article 54 de la loi n° 68-12 du 3 juin 1968), aucune
ffi

révocation ne peut être prononcée sans les garanties disciplinaires.


O

2°) Quant à la procédure disciplinaire :


ie
er

Aussitôt l'action disciplinaire engagée, le fonctionnaire


im

intéressé doit être convoqué par écrit au moins 15 jours avant la


date prévue pour la réunion du conseil de discipline.
pr

Par ailleurs le délai imparti au conseil de discipline pour


Im

transmettre son avis à l'autorité ayant pouvoir disciplinaire

79
lorsqu'il ordonne une enquête est ramené à 2 mois seulement et
ce à compter du jour où il a été saisi du dossier (article 55).
3°) Quant à la suspension :

e
- nature de la suspension :

nn
Il y a lieu de rappeler à cet égard que la suspension ne

sie
constitue pas une sanction disciplinaire mais une mesure
conservatoire indépendante d'une éventuelle sanction

ni
disciplinaire qui pourrait être infligée pour la même faute.

Tu
- obligation de suspendre l'auteur d'une faute grave :

ue
Le fonctionnaire qui commet une faute grave qu'il s'agisse

iq
d'un manquement à ses obligations professionnelles ou d'une

bl
infraction de droit commun doit être immédiatement suspendu

pu
de ses fonctions.


- dénonciation au ministère public :
Lorsque la faute commise constitue un délit ou un crime
la
notamment lorsqu'il s'agit de corruption de détournement de
de
deniers publics, de faux de violation du secret professionnel, le
ministère public est immédiatement saisi.
lle

- saisine du conseil de discipline


cie

Dans tous les cas, le conseil de discipline doit être saisi dans
ffi

un délai maximum d'un mois à compter de la suspension.


O

- régularisation de la situation administrative du


ie

fonctionnaire suspendu.
er

En tout état de cause, la situation administrative de


im

fonctionnaire suspendu doit être régularisée dans un délai


maximum de 3 mois à compter de la suspension et ce
pr

nonobstant la décision de justice. L'action pénale ne suspend


Im

plus la procédure disciplinaire.

80
Les fonctionnaires suspendus avant 1’entrée en vigueur du
nouveau statut général doivent être traduits devant le conseil de
discipline et leur situation doit être régularisée dans un délai
maximum de trois mois à compter de la date de la présente

e
nn
circulaire.

sie
- Rémunération du fonctionnaire suspendu.
Il demeure entendu qu'en application de la règle du service

ni
fait édictée par l'article 13 du nouveau statut général, la mesure

Tu
de suspension entraîne d'office la privation du fonctionnaire de

ue
ses émoluments.

iq
Cependant, il est précisé que :

bl
y le fonctionnaire conserve l'intégralité de son traitement

pu
dans les cas suivants :


- Lorsque aucune sanction disciplinaire ne lui a été infligée à
la suite de la procédure disciplinaire,
la
- Lorsqu'il ne lui a été infligée que l'une des sanctions
suivantes
de

- une sanction du 1er degré (avertissement ou blâme)


lle

- retard dans l'avancement


cie

- déplacement d'office.
ffi

* le fonctionnaire est privé totalement de toute rémunération


O

- lorsqu'il est révoqué


ie

- lorsque la période d'exclusion est égale ou supérieure à la


er

période de suspension.
im

* le fonctionnaire est privé partiellement de sa


rémunération :
pr

- lorsque la période d'exclusion est inférieure à la période de


Im

suspension,

81
Dans ce cas il a droit au traitement afférent à la période de
suspension déduction faite du traitement correspondant à la
durée de l'exclusion.

e
Remarques

nn
- Le "traitement" à servir au fonctionnaire suspendu et prévu

sie
à l'article 56 dernier alinéa comprend la rémunération intégrale,
toutes indemnités comprises, même celles liées à l'exercice de

ni
la fonction (y compris la prime de rendement).

Tu
- S'il est établi que le fonctionnaire suspendu a pendant la

ue
période de suspension, exercé une activité privée lucrative, la
rémunération qu'il aurait perçue à ce titre est déduite de la

iq
rémunération à laquelle il a droit en application de l'article 56

bl
dernier alinéa,

pu
- La période de suspension pour laquelle il a perçu une


rémunération en application de l'article 56 dernier alinéa est
considérée comme services civils effectifs donnant notamment
la
droit à l'avancement à la promotion et à la retraite.
de
4°) La réintégration du fonctionnaire révoqué à la suite d'une
condamnation pénale (article 58).
lle

Le fonctionnaire révoqué à la suite d'une condamnation


cie

pénale peut être réintégré, sur sa demande, s'il a recouvré ses


droits civiques à la suite soit d'une amnistie soit d'une grâce
ffi

amnistiante.
O

Cette demande doit être formulée dans un délai d'une année


ie

à compter de la date de l'amnistie ou de la grâce amnistiante.


er

Il demeure entendu que cette intégration n'est pas un droit


im

auquel peut prétendre le fonctionnaire intéressé mais demeure


pr

une simple possibilité laissée à l'appréciation de


l'administration, et ne donne lieu en aucun cas à une
Im

reconstitution de carrière.

82
Article 59
Positions
Sans changement

e
nn
Article 60

sie
L'Activité

ni
Sans changement

Tu
Articles 61 à 67

ue
Le Détachement
Les modifications apportées par la nouvelle législation sont

iq
les suivantes:

bl
1°) La durée

pu
Le détachement de courte durée (1 an renouvelable une fois)


a été supprimé.
Désormais le détachement est prononcé pour une période
la
d'une durée maximum de 5 ans renouvelable.
de
2°) La procédure
Sous l'empire de la loi n0 68-12 du 3 juin 1968, le
lle

détachement était prononcé dans tous les cas par un arrêté du


cie

Premier Ministre.
ffi

En application du nouveau statut le détachement est


O

prononcé
ie

a) par arrêté du chef de l'administration dont relève le


er

fonctionnaire après accord du chef de l'administration auprès de


im

laquelle il sera détaché lorsqu'il s'agit d'un détachement auprès


d'une administration, d'une collectivité publique locale, d'un
pr

établissement public, d'une société nationale ou d'une société


Im

d'économie mixte.

83
b) par arrêté du Premier Ministre lorsqu'il s'agit d'un
détachement
- auprès d'une organisation nationale;

e
- auprès de l'agence tunisienne de coopération technique

nn
pour les fonctionnaires appelés à exercer une activité auprès de

sie
gouvernements étrangers ou d'organismes internationaux;

ni
- pour exercer la fonction de membre du gouvernement ou

Tu
une fonction élective autre que celle de député;
3°) Le Détachement d'Office :

ue
Désormais le détachement peut être prononcé d'office à la

iq
suite du transfert d'un service ou d'une activité publique d'une

bl
administration à une autre, principalement en matière de

pu
décentralisation ou de déconcentration. Les fonctionnaires


relevant de ce service sont selon le cas, détachés ou mutés sans
consultation préalable de la commission administrative
paritaire.
la
de
Ce détachement est prononcé par arrêté du Premier ministre.
4°) La mutation
lle

A) Mutation des fonctionnaires des cadres communs.


cie

Ces fonctionnaires peuvent être mutés d'une administration à


ffi

une autre
O

a) soit sur leur demande


ie
er

b) soit d'office pour nécessité de service. Cette mutation est


subordonnée à la consultation de la commission administrative
im

paritaire compétente.
pr

c) soit d'office à la suite d'un transfert de service, prévu à


Im

l'article 66 du Statut Général.

84
B) Mutation des fonctionnaires autres que ceux des cadres
communs.
Ces fonctionnaires peuvent être mutés à l'intérieur de leur
Administration :

e
nn
a) soit sur leur demande

sie
b) soit d'office pour nécessités de service.
Cette mutation, lorsqu'elle entraîne un changement de

ni
résidence, ne peut intervenir qu'après consultation de la

Tu
commission administrative paritaire compétente.
c) soit d'office à la suite d'un transfert de service prévu par

ue
l'article 66 du Statut Général.

iq
Articles 68 à 74

bl
pu
La Disponibilité


Le nouveau statut général apporte certaines modifications à
la position de mise en disponibilité et institue la mise en
disponibilité spéciale.
la
a) La mise en disponibilité «habituelle».
de

Les innovations concernant la mise en disponibilité


lle

"habituelle" sont les suivantes :


cie

- la possibilité d'obtenir le renouvellement une seule fois de


la mise en disponibilité pour accident ou maladie grave du
ffi

conjoint d'un ascendant ou d'un descendant.


O

- l'âge des enfants ouvrant droit à la femme fonctionnaire


ie

d'obtenir une mise en disponibilité est portée de 5 à 6 ans.


er

- la durée maximum de mise en disponibilité pour


im

convenances personnelles est portée de 2 à 5 ans.


pr

- le fonctionnaire mis en disponibilité pour convenances


personnelles peut exercer des activités privées lucratives.
Im

Toutefois il lui est interdit d'exercer directement ou par

85
personne interposée des activités privées en rapport avec ses
fonctions et susceptibles de porter atteinte aux intérêts de
l'Administration.

e
Les modalités d'application de cette interdiction, sa durée

nn
ainsi que les sanctions encourues seront fixées par décret.

sie
b) La mise en disponibilité "spéciale" :

ni
La loi n° 83-112 du 12 décembre 1983, prévoit la mise en

Tu
disponibilité spéciale qui peut être accordée à la demande du
fonctionnaire par arrêté du Premier ministre pour :

ue
- une période d'une année renouvelable autant de fois que

iq
nécessaire pour tout fonctionnaire dont le conjoint fonctionnaire

bl
en activité ou en détachement a été appelé à exercer à l'intérieur

pu
du territoire de la République ou à 1'ètranger.


- une période de 5 ans renouvelable autant de fois que
nécessaire au profit du fonctionnaire élu à la chambre des députés.
la
La mise en disponibilité spéciale n'est pas accordée de plein
de
droit mais elle est subordonnée à la production de toutes les
justifications nécessaires et à l'accord préalable du Ministre
lle

intéressé et à la décision du Premier ministre.


cie

En fin, les conditions d'application de la mise en


disponibilité spéciale seront fixées par décret.
ffi
O

c) La réintégration après la mise en disponibilité :


ie

1°) La réintégration du fonctionnaire :


er

Le nouveau statut général exige un délai de deux mois au


im

moins avant l'expiration de la période de mise en disponibilité


pr

pour le fonctionnaire qui doit solliciter sa réintégration. Passé


ce délai le fonctionnaire est considéré comme ayant rompu tout
Im

lien avec l’Administration.

86
En conséquence, il peut être rayé des cadres sans bénéfice
des garanties disciplinaires.
La réintégration ne peut avoir lieu qu'en cas de vacance

e
d'emploi en ce qui concerne la mise en disponibilité pour

nn
convenances personnelles.

sie
A défaut de vacance d'emploi le fonctionnaire est considéré
comme demeurant en position de disponibilité jusqu'à sa

ni
réintégration qui doit intervenir à la 1ère vacance.

Tu
En ce qui concerne la réintégration du fonctionnaire mis en
position de disponibilité pour les raisons énumérées à l'article

ue
70 à l'exception de la mise en disponibilité pour convenance

iq
personnelle, elle est de droit même en surnombre qui doit être

bl
résorbé à la 1ère vacance venant à s'ouvrir dans le corps

pu
considéré.


2°) La réintégration du fonctionnaire élu à la Chambre des
Députés

la
La réintégration du fonctionnaire élu à la chambre des
Députés est accordée de plein droit après la cessation de sa
de
fonction parlementaire même en surnombre.
lle

Dans ces conditions il conserve le grade ou la catégorie dont


il est titulaire et bénéficie des indemnités afférentes à l'emploi
cie

fonctionnel dont il occupait avant son élection jusqu'à la


ffi

régularisation de sa situation administrative.


O

Article 75
ie

La position sous les drapeaux


er

Sans changement.
im

Articles 76 à 84
pr

La cessation définitive des fonctions


Im

1°) Les cas de cessation de fonctions

87
Le nouveau statut a maintenu les cas de cessation définitive
des fonctions qui sont:

- la démission,

e
nn
- le licenciement,

sie
- la révocation,

ni
- l'admission à la retraite.

Tu
Il a en outre ajouté la perte de la nationalité tunisienne ou

ue
des droits civiques.

iq
Ainsi, lorsque le fonctionnaire perd ces droits civiques ou la

bl
nationalité tunisienne, il perd la qualité de fonctionnaire et doit

pu
être radié des cadres sans bénéficier des garanties disciplinaires.


2°) La démission

la
Le délai d'un mois prévu par l'article 75 de la loi n° 68-12
de
imparti à l'Administration pour prendre une décision
concernant la demande de démission est supprimé. Ainsi à
lle

défaut d'un délai expressément fixé par la nouvelle loi il


cie

convient de faire application du principe général de droit


selon lequel le silence de l'Administration pendant 4 mois
ffi

vaut décision implicite de rejet.


O

A cet effet, l'intéressé peut saisir la commission


ie

administrative paritaire dans les conditions prévues au dernier


er

§ de l'article 77.
im
pr

Dans le cas d'un refus expresse ou tacite d'accepter la


démission, l'administration peut réviser sa décision après avis
Im

motivé de la commission administrative paritaire.

88
3°) L'abandon de poste

Il est précisé que le fonctionnaire qui abandonne son poste


sans avoir demandé sa démission et attendu l'acceptation de

e
nn
cette démission se place de lui même en dehors du champ
d'application de la loi et doit être radié des cadres sans bénéfice

sie
des garanties disciplinaires.

ni
4°) L'insuffisance professionnelle

Tu
Les modifications apportées par la nouvelle loi concernent

ue
les points suivants :

iq
- la décision relative au fonctionnaire lorsque l'insuffisance

bl
professionnelle est établie est dorénavant prise par le chef de

pu
l'administration après avis de la commission administrative paritaire,


alors qu'elle était prise auparavant par le Premier ministre.

la
- le montant maximum de l'indemnité de licenciement qui
peut être accordé au fonctionnaire licencié pour insuffisance
de
professionnelle est porté de 6 à 12 mensualités,
lle

- cette indemnité ne peut être servie que dans le cas où


cie

l'intéressé ne peut pas prétendre à une pension de retraite.


ffi

5°) L'exercice des activités privées


O

Le fonctionnaire qui a cessé définitivement ses fonctions ne


ie

pourra pas exercer directement ou par personne interposée des


er

activités privées en rapport avec ses anciennes fonctions et


im

susceptibles de porter atteinte aux intérêts de l'administration.


pr

Les modalités d'application de cette interdiction, sa durée


Im

ainsi que les sanctions encourues seront fixées par décret.

89
SOUS TITRE II
DU FONCTIONNAIRE STAGIAIRE

e
Article 85

nn
Définition

sie
Sans changement

ni
Article 86

Tu
Conditions de titularisation

ue
L'administration est tenue, à l'expiration de la durée

iq
réglementaire du stage de statuer sur le cas d'un fonctionnaire

bl
stagiaire selon les dispositions en vigueur.

pu
Si l'administration ne statue pas sur la titularisation dans un


délai de 4 ans de services effectifs à compter de son
recrutement, le fonctionnaire stagiaire est réputé titularisé
d'office.
la
de
Articles 87 et 88
Congés, discipline, position, cessation de fonction
lle

1°) Congés
cie

A l'exception des congés pour formation continue ; le


ffi

fonctionnaire stagiaire bénéficie du même régime de congé que


O

celui applicable au fonctionnaire titulaire.


ie

Néanmoins, la durée du congé de repos au titre de la


er

première année de service et pour la période courue, de la date


im

de prise de fonction à la date de la demande de congé, est


pr

décomptée pour le fonctionnaire stagiaire de deux jours et demi


par mois de service ; la fraction du mois initial de service ouvre
Im

droit à une demie journée de congé par six jours pleins.

90
Il est précisé à ce sujet que les fonctionnaires stagiaires ne
sont plus astreints à un délai d'un an de service civil effectif
pour bénéficier de leur droits à congé de repos.

e
2°) Discipline

nn
Le fonctionnaire stagiaire est soumis au même régime

sie
disciplinaire que le fonctionnaire titulaire et bénéficie des
mêmes garanties disciplinaires.

ni
3°) Positions et cessation de fonctions

Tu
Les mêmes dispositions relatives aux positions et à la

ue
cessation des fonctions prévues pour les fonctionnaires titulaires
sont applicables aux fonctionnaires stagiaires.

iq
bl
pu

la
de
lle
cie
ffi
O
ie
er
im
pr
Im

91
Im
pr
im
er
ie
O
ffi
cie
lle
de
la

pu
bl
iq
ue
Tu
ni
sie
nn
e
TITRE III.

e
nn
DES OUVRIERS

sie
ni
Articles 89 à 97

Tu
Définition, recrutement et titularisation
Le personnel ouvrier est classé en unités, catégories et

ue
échelon. Chaque unité comprend plusieurs catégories et chaque
catégorie est divisée en échelons.

iq
bl
Le statut particulier des ouvriers fera l'objet d'un décret; en
attendant la publication de ce décret le statut particulier actuel

pu
continue à être appliqué dans les conditions prévues par la


présente circulaire.
1°) Recrutement
la
Désormais, le recrutement du personnel ouvrier aura lieu à la
de
suite d'un test ou d'un examen professionnel.
2°) Titularisation
lle

la titularisation du personnel ouvrier aura lieu dans les


cie

mêmes conditions que celles prévues pour les fonctionnaires


notamment en ce qui concerne l’avis de la Commission
ffi

Administrative Paritaire et la titularisation d’office après un


O

délai de 4 ans.
ie

Articles 93 à 95
er

Avancement, promotion, intégration


im

1°) Avancement
pr

Il est précisé que l'avancement du personnel ouvrier signifie


Im

le passage d'un échelon à celui immédiatement supérieur dans la


même catégorie.

93
Cet avancement a lieu dans les mêmes conditions que celles
prévues pour les fonctionnaires telles que explicitées par la
présente circulaire.
2°) Promotion

e
nn
La promotion est le passage d'une catégorie à une catégorie
immédiatement supérieure.

sie
Les conditions actuelles de promotion demeurent en vigueur

ni
jusqu'à l'adoption du nouveau statut particulier.

Tu
3°) Intégration
Le personnel ouvrier peut être intégré dans le cadre des

ue
fonctionnaires, cette intégration doit s'effectuer par voie

iq
d'examen professionnel dans les conditions qui seront fixées par

bl
décret.

pu
Articles 96 à 97


Discipline, notation, position, congés, cessation de
fonctions et durée du travail
la
En matière de discipline, notation, position, congé et
de
cessation de fonction, le personnel ouvrier est désormais régis
par les mêmes dispositions que celles prévues pour les
lle

fonctionnaires titulaires.
cie

Il est précisé qu'en matière de congé pour raison de santé


toutes les dispositions prévues pour les fonctionnaires sont
ffi

également applicables au personnel ouvrier.


O

L'attention est particulièrement attirée sur les dispositions de


ie

l'article 46 du Statut Général telles que explicitées par la


er

présente circulaire (cf : chapitre III section III) qui désormais


im

s'appliqueront également au personnel ouvrier.


pr

Les dispositions de l'article 1er (nouveau) du décret-loi


n° 70-3 du 14 septembre 1970 sont abrogées par le nouveau
Im

Statut Général.

94
Il en résulte que les ouvriers en question auront droit à une
rente viagère d'invalidité pour incapacité permanente,
cumulable avec la pension de retraite, qui seront servies par la
Caisse Nationale de Retraite et de Prévoyance Sociale.

e
nn
sie
ni
Tu
ue
iq
bl
pu

la
de
lle
cie
ffi
O
ie
er
im
pr
Im

95
Im
pr
im
er
ie
O
ffi
cie
lle
de
la

pu
bl
iq
ue
Tu
ni
sie
nn
e
TITRE IV.

e
nn
DU PERSONNEL TEMPORAIRE

sie
ni
Articles 98 et 99

Tu
Définition et recrutement
Sans changement

ue
Article 100

iq
bl
Avancement

pu
L'avancement du personnel temporaire a lieu dans les


mêmes conditions que celles prévues pour les fonctionnaires
telles qu'explicitée par la présente circulaire.
Articles 101 et 102 la
de
Discipline
lle

Le nouveau statut général remplace le licenciement en tant


que sanction disciplinaire par la révocation.
cie

Articles 103 à 105


ffi
O

Cessation de fonction
ie

La cessation définitive des fonctions du personnel


er

temporaire a lieu pour les mêmes motifs prévus pour les


fonctionnaires.
im

L'agent temporaire qui présente sa démission ne peut, dans


pr

tous les cas, cesser ses fonctions qu'après acceptation de cette


Im

démission par le chef de l'Administration.

97
Article 106
Les congés
La personne temporaire a droit

e
nn
1) au congé de repos, au congé de maternité, au congé post-
natal dans les mêmes conditions que les fonctionnaires telles

sie
qu'explicitées par la présente circulaire.

ni
2) au congé de maladie ordinaire de 2 mois à plein

Tu
traitement et 2 mois à demi-traitement par période de 365 jours.

ue
Article 107

iq
La titularisation

bl
a) le principe

pu
Désormais la loi prévoit la titularisation des agents


temporaires (article 107 du statut général). Un décret
d'application, fixera les conditions de titularisation de ces
la
agents. Dans l'attente de la publication de ce décret ; la
de
titularisation des agents temporaires a lieu conformément aux
dispositions des articles 11, 13 et 14 du décret n° 73-315 du 27
lle

juin 1973 ; fixant le statut particulier aux agents temporaires.


cie

b) le décompte de l'ancienneté
ffi

L'article 107 du statut général précise que : les agents


O

temporaires nommés en qualité de fonctionnaires stagiaires ou


titularisés dans leurs emploi bénéficient dans leur nouvelle
ie

situation et sans effet pécuniaire, d'une ancienneté égale à celle


er

acquise en qualité d'agent temporaire.


im

En application de ces dispositions la situation de l'agent


pr

temporaire titularisé sera déterminée ainsi qu'il suit :


Im

* En ce qui concerne l'échelon.

98
L'agent temporaire titularisé ou nommé en qualité de
fonctionnaire stagiaire dans son emploi est rangé à un échelon
comportant un traitement de base immédiatement supérieur à
celui qu'il percevait dans son ancienne situation.

e
nn
S'agissant de l'ancienneté dans l'échelon, celle-ci sera

sie
déterminée selon les mêmes régies que celles applicables aux
fonctionnaires

ni
* En ce qui concerne l'ancienneté dans le grade elle est fixée

Tu
sans effet pécuniaire et sans aucune reconstitution de carrière, à

ue
la date de recrutement en qualité d'agent temporaire.

iq
Exemple : La situation administrative d'un agent temporaire
de la catégorie "B" (5ème échelon Indice 240, recruté depuis le

bl
1er janvier 1979 et titularisé le 7 janvier 1984 à la suite d'un

pu
concours dans le grade de Secrétaire d'Administration) sera


établie ainsi qu'il suit :

la
de
lle
cie
ffi
O
ie
er
im
pr
Im

99
Im

100
pr
im
er
Ancienne situation Nouvelle situation
ie
O
ffi
cie
lle
Anc. dans le
Anc.
Anc. Anc. grade de
de
Ech. Ind. Dans la Grade Ech. Ind.
Ech. Ech. Secrét.
Cat. "B"
la
D'Adm.
Agent

temporaire
pu
catégorie
"B"
bl
iq
Secrét. 1.1.79 pour
ue
5 240 1.1.84 1.1.79 4ème 260 7.1.84
D'Adm Tu ordre
ni
sie
nn
e
A ce sujet il est précisé que :
- Il n'est tenu compte que de l'ancienneté acquise dans la
catégorie correspondante à celle du grade dans lequel l'agent

e
temporaire est titularisé.

nn
- Le maintien de cette ancienneté servira notamment pour la

sie
participation à un concours interne, à la promotion etc...

ni
- Les agents temporaires titularisés avant la promulgation de

Tu
la loi n° 83-112 du 12 décembre 1983 et n'ayant pas bénéficié
de promotion de grade après leur titularisation peuvent

ue
bénéficier sur leur demande des dispositions de l'article 107
telles qu'explicitées par la présente circulaire.

iq
bl
- L'article 11 Bis du décret n° 73-315 du 27 juin 1973 tel que
complété par le décret n° 81-5 du 5 janvier 1981 ainsi que les

pu
prescriptions de la circulaire d'application n° 15 du 13 juin 1981


sont abrogés.
- Le décret n° 82-1229 du 2 septembre 1982, portant
la
dispositions dérogatoires pour la participation au concours de
de
recrutement à titre externe demeure en vigueur.
lle
cie
ffi
O
ie
er
im
pr
Im

101
Im
pr
im
er
ie
O
ffi
cie
lle
de
la

pu
bl
iq
ue
Tu
ni
sie
nn
e
TITRE V.

e
DU PERSONNEL CONTRACTUEL

nn
sie
Articles 108 à 112

ni
Recrutement, discipline congés, résiliation du contrat

Tu
Les dispositions relatives au recrutement et à la discipline du
personnel contractuel n'ont pas subi de modification. S'agissant

ue
des congés, il convient de souligner que l'article 111 a étendu au

iq
profit de cette catégorie d'agents le bénéfice du congé de

bl
maternité qui sera accordé dans les mêmes conditions que pour
les fonctionnaires. Le personnel concerné ne peut pas prétendre

pu
ainsi au congé post-natal prévu à l'alinéa 2 de l'article 48.


Il reste entendu par ailleurs, que le recours aux services de
ces personnels demeure régi par les prescriptions de la circulaire
la
n° 8 du 17 février 1975 pour ce qui est des contractuels de droit
de
interne et des circulaires n° 15, 20 et 34 respectivement des 12 août
1972, 21 novembre 1972 et 23 juillet 1974 en ce qui concerne la
lle

Coopération Technique et Culturelle.


cie

Pour ampliation
ffi

Pour le Ministre Délégué


O

Auprès du Premier Ministre


Chargé de la Fonction
ie

Publique et de la Reforme
er

Administrative
im

Le Chef de Cabinet. Le Premier Ministre


pr

Signé : Signé :
Mohamed Moncef Ksibi Mohamed Mzali
Im

103
Im
pr
im
er
ie
O
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cie
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e
Im

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110
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112
pr
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ni

113
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e
Im

114
pr
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la

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115
sie
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e
Im

116
pr
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Im

118
pr
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O
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Im
pr
im
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O
ffi
cie
lle
de
la

pu
bl
iq
ue
Tu
ni

119
sie
nn
e
Il est à noter que les dispositions de la loi n° 97-83 ont soumis tous les
agents mis en disponibilité à l’obligation de discrétion professionnelle et à
l’interdiction d’exercer une activité privée lucrative à titre professionnel.

e
Par ailleurs, le fonctionnaire mis en disponibilité à sa demande doit,

nn
deux mois au moins avant l’expiration de la période de mise en disponibilité,

sie
demander par lettre recommandée son intégration.
Il est à noter, par ailleurs, que les agents mis en disponibilité

ni
conservent le droit à la protection contre les atteintes dont ils pourraient être

Tu
victime, en raison de l’activité professionnelle qu’ils ont assurée avant la mise
en disponibilité.

ue
Quant aux agents mis en disponibilité pour convenances personnelles
avant la modification de la loi n° 83-112, ils demeurent dans cette position

iq
bl
jusqu’à la fin de la période indiquée sur l’arrêté leur accordant cette mise en
disponibilité.

pu
A l’expiration de cette période, l’Administration pourra :


- soit les réintégrer dans leur situation antérieure;
-

exceptionnelles. la
soit proposer leur mise en disponibilité, pour des circonstances
de
lle

IX - L'HONORARIAT
1) Les dispositions antérieures les anciennes dispositions de la loi
cie

n° 83-112 prévoyaient la possibilité d’octroyer l’honorariat dans le grade


seulement et exigeaient une ancienneté de 25 ans au moins de services civils
ffi

effectifs.
O

2) Les dispositions actuelles en vertu de la loi n° 97-83 la période


ie

minimum exigée pour l’octroi de l’honorariat a été ramenée de 25 ans à 20


er

ans; en outre, les nouvelles dispositions permettent d’octroyer l’honorariat non


seulement dans le grade mais aussi dans la fonction qu’occupait le
im

fonctionnaire avant la cessation de ses fonctions ou dans la fonction


pr

immédiatement supérieure.
Im

Il ressort de ce qui précède que les modifications apportées au Statut


Général des agents de la Fonction Publique sont importantes et nécessitent

120
Im
pr
im
er
ie
O
ffi
cie
lle
de
la

pu
bl
iq
ue
Tu
ni

121
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nn
e
Im

122
pr
im
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ie
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ni

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e
Im

124
pr
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er
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O
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cie
lle
de
la

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ue
Tu
ni
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nn
e
Im
pr
im
er
ie
O
ffi
cie
lle
de
la

pu
bl
iq
ue
Tu
ni

125
sie
nn
e
Im

126
pr
im
er
ie
O
ffi
cie
lle
de
la

pu
bl
iq
ue
Tu
ni
sie
nn
e
Décret n°89-1957 du 23 décembre 1989 fixant les
attributions, la composition et le fonctionnement du

e
conseil supérieur de la fonction publique et de la

nn
réforme administrative.

sie
(Jort n° 88 du 29 - 31 décembre 1989)

ni
Le Président de la République ;

Tu
Vu la loi n°83-112 du 12 décembre 1983 portant statut
général des personnels de l’Etat, des collectivités publiques

ue
locales et des établissements publics à caractère administratif et

iq
notamment son article 15 ;

bl
Vu le décret n°85-260 du 15 février 1985 portant

pu
composition et fonctionnement du conseil supérieur de la
fonction publique et de la réforme administrative ;


Sur proposition du Premier ministre ;
la
Sur l’avis du tribunal administratif.
de
Décrète :
Article premier
lle

Le présent décret fixe les attributions, la composition et le


cie

fonctionnement du conseil supérieur de la fonction publique et


de la réforme administrative.
ffi
O

TITRE PREMIER
ie

ATTRIBUTIONS DU CONSEIL
er
im

Article 2
pr

Le conseil supérieur de la fonction publique et de la réforme


administrative est un organe consultatif, placé auprès du
Im

Premier ministre.

127
Il est consulté sur les questions ayant trait à l’organisation et
au fonctionnement des services publics, ainsi que sur les
programmes de réforme et de modernisation de
l’administration. Dans ce cadre, il donne son avis notamment

e
sur :

nn
- l’organisation des services de l’Etat, des collectivités

sie
publiques locales et des établissements publics à caractère
administratif ;

ni
Tu
- les politiques de déconcentration et de décentralisation
administratives ;

ue
- les programmes de formation et de formation continue des

iq
agents publics ;

bl
- les questions se rattachant aux statuts des agents et au

pu
déroulement de leurs carrières ;


- les problèmes ayant trait au rendement des agents et au
coût des services ;
la
Et plus généralement, toute autre question relative aux
de
programmes de réforme et de modernisation de
l’administration.
lle
cie
ffi
O
ie
er
im
pr
Im

128
TITRE II
COMPOSITION DU CONSEIL

e
Article 3 (Modifié par le décret n°96-1653 du 18

nn
septembre 1996)

sie
Le conseil supérieur de la fonction publique et de la réforme
administrative est présidé par le Premier ministre ou son

ni
représentant. Il comprend les membres ci-après :

Tu
- le secrétaire général du gouvernement ;

ue
- le secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre chargé de la
réforme administrative et de la fonction publique ;

iq
bl
- le premier président du tribunal administratif ;

pu
- le premier président de la cour des comptes ;


- le président du haut comité du contrôle administratif et
financier ;
la
- le conseiller juridique et de législation du gouvernement ;
de
- le directeur général des services administratifs et de la
fonction publique ;
lle

- le directeur général des réformes, simplifications et


cie

prospectives administratives ;
ffi

- le directeur général du budget au ministère des finances ;


O

- le directeur général des études juridiques et du contentieux


au ministère de l’intérieur ;
ie
er

- le chef du contentieux de l’Etat ;


im

- le directeur général du travail au ministère des affaires


sociales ;
pr

- un représentant du ministre chargé des affaires de la femme


Im

et de la famille ;

129
- 3 représentants de l’union générale des travailleurs
tunisiens.
Le président du conseil peut convoquer pour les travaux du

e
conseil toute personne dont la présence est jugée utile compte

nn
tenue de ses compétences dans une question inscrite à l’ordre
du jour du conseil.

sie
La fonction de rapporteur du conseil supérieur de la fonction

ni
publique et de la réforme administrative est assurée par un cadre

Tu
supérieur avec rang et prérogatives de directeur
d’administration centrale au moins.

ue
iq
bl
pu

la
de
lle
cie
ffi
O
ie
er
im
pr
Im

130
TITRE III

e
nn
FONCTIONNEMENT DU CONSEIL

sie
Article 4

ni
Le conseil supérieur de la fonction publique et de la réforme

Tu
administrative se réunit en session plénière au moins une fois
par an sur convocation de son président, pour donner son avis

ue
sur les questions figurant à l’ordre du jour de la réunion.

iq
L’ordre du jour du conseil est arrêté par le Premier ministre,

bl
pu
et est distribué aux membres du conseil et à tous les ministères
15 jours au moins avant la date de la réunion.


Le conseil peut également se réunir en sections toutes les
fois que nécessaire.
la
de
Les sections du conseil sont au nombre de quatre :
- la section des statuts ;
lle

- la section de la réforme et de la modernisation de


cie

l’administration ;
ffi

- la section de l’organisation des services publics ;


O

- et la section de la déconcentration et de la décentralisation


ie

administratives.
er
im

Les sections sont présidées par le secrétaire général du


gouvernement ou son représentant.
pr

Le conseil désigné en plénière, les membres des sections


Im

visées ci-dessus.

131
Article 5
Le conseil supérieur de la fonction publique et de la réforme
administrative est doté d’un secrétariat général permanent

e
chargé notamment :

nn
- de préparer le projet d’ordre du jour des réunions du

sie
conseil ;
- d’inviter les membres ;

ni
Tu
- d’établir les procès-verbaux des réunions ;
- d’assurer le suivi des décisions et propositions du conseil,

ue
et d’établir, chaque année, un rapport sur l’état de réalisation

iq
des programmes de réforme et de modernisation de

bl
l’administration.

pu
Article 6 (Modifié par le décret n°96-1653 du 18
septembre 1996)


Le secrétariat général permanent du conseil est présidé par le
la
secrétaire général du gouvernement ou son représentant, et est
composé :
de
- du secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre chargé de la
lle

réforme administrative et de la fonction publique ;


cie

- du premier président du tribunal administratif ;


- du premier président de la cour des comptes ;
ffi
O

- du président du haut comité du contrôle administratif et


financier ;
ie

- du rapporteur du conseil supérieur de la fonction publique


er

et de la réforme administrative.
im

Article 7
pr

Les observations des départements sur les question inscrites


Im

à l’ordre du jour sont portées à la connaissance des membres du

132
conseil. Le conseil supérieur de la fonction publique et de la
réforme administrative donne son avis exprimant celui de la
majorité des membres présents.

e
Les avis n’exprimant pas la position de la majorité des

nn
membres présents, sont à la demande de leurs auteurs,
consignés dans le procès-verbal de séance.

sie
Article 8

ni
Sont abrogées toutes dispositions antérieures contraires au

Tu
présent décret et notamment celles du décret sus-visé n°85-260
du 15 février 1985.

ue
Article 9

iq
bl
Le Premier ministre est chargé de l’exécution du présent
décret qui sera publié au Journal Officiel de la République

pu
Tunisienne.


Tunis, le 23 décembre 1989.

la Zine El Abidine Ben Ali


de
lle
cie
ffi
O
ie
er
im
pr
Im

133
Im
pr
im
er
ie
O
ffi
cie
lle
de
la

pu
bl
iq
ue
Tu
ni
sie
nn
e
Décret n° 2003-1617 du 16 juillet 2003, fixant

e
procédures et les modalités d’octroi d’un congé pour

nn
la création d’entreprise.

sie
(Jort n°58 du 22 juillet 2003)
Le Président de la République,

ni
Sur proposition du premier ministère

Tu
Vu la loi n°83-112 du 12 décembre 1983, portant statut
général des personnels de l’Etat, des collectivités locales et des

ue
établissements publics à caractère administratif, ensemble les

iq
textes qui l’ont modifiée ou complétée et notamment la loi

bl
n° 2003-20 du 17 mars 2003,

pu
Vu la loi n° 85-78 du 5 août 1985, portant statut général des
agents des offices, des établissements publics à caractère


industriel et commercial et des sociétés dont le capital est
détenu directement et entièrement par l'Etat ou les collectivités
la
publiques locales, ensemble les textes qui l'ont modifiée ou
complétée et notamment la loi n° 2003-21 du 17 mars 2003,
de
Vu la loi n° 88-27 du 25 avril 1988, portant institution de
chambres d'agriculture,
lle

Vu la loi n° 88-43 du 19 mai 1988, portant création de


cie

chambres de commerce et d'industrie,


Vu la loi n° 89-9 du 1er février 1989, relative aux
ffi

participations, entreprises et établissements publics, ensemble


O

les textes qui l'ont modifiée ou complétée et notamment la loi


ie

n° 2001-33 du 29 mars 2001,


er

Vu la loi n° 93-84 du 26 juillet 1993, relative aux


im

groupements interprofessionnels dans le secteur agricole et


agro-alimentaire,
pr

Vu la loi n° 94-123 du 28 novembre 1994, relative aux


Im

centres techniques dans les secteurs industriels,

135
Vu la loi n° 96-4 du 19 janvier 1996, relative aux centres
techniques dans le secteur agricole,
Vu la loi n° 2000-93 du 3 novembre 2000, portant
promulgation du code des sociétés commerciales,

e
nn
Vu le décret n° 69-400 du 7 novembre 1969, portant création
d'un Premier ministère et fixant les attributions du Premier

sie
ministre,

ni
Vu le décret n° 88-188 du 11 février 1988, réglementant les

Tu
conditions d'attribution et de retrait des emplois fonctionnels de
secrétaire général de ministère, de directeur général

ue
d'administration centrale, de directeur d'administration centrale,
de sous-directeur d'administration centrale et de chef de service

iq
d'administration centrale, tel que complété par le décret n° 98-

bl
1572 du 28 septembre 1998,

pu
Vu le décret n° 89-572 du 30 mai 1989, fixant les emplois


fonctionnels pouvant être créés dans les communes,
Vu le décret n° 99-483 du 1er mars 1999, portant
la
délimitation des zones d'encouragement au développement
régional,
de
Vu l'avis des ministres des finances, de l'industrie et de
lle

l'énergie et du développement et de la coopération internationale,


cie

Vu l'avis du tribunal administratif.


Décrète :
ffi

Article premier
O

Les dispositions du présent décret fixent les procédures et les


ie

modalités d'octroi d'un congé pour la création d'une entreprise


er

prévues par les dispositions de la loi n° 83-112 du 12 décembre


im

1983 et de la loi n° 85-78 du 5 août 1985 susvisées.


Les dispositions du présent décret s'appliquent aux :
pr
Im

- fonctionnaires régis par les dispositions de la loi n° 83-112


du 12 décembre 1983,

136
- agents des entreprises et des établissements publics, régis
par les dispositions de la loi n° 85-78 du 5 août 1985,
- agents des établissements et entreprises publics non régis

e
par les dispositions de la loi n° 85-78 du 5 août 1985,

nn
- agents des établissements et autres structures publics qui ne

sie
sont pas considérés comme des établissements ou entreprises
publics au sens de la loi susvisé n° 89-9 du 1er février 1989.

ni
Article 2

Tu
Le congé pour la création d'une entreprise est accordé par
décret sur proposition du ministre qui exerce le pouvoir

ue
hiérarchique ou le pouvoir de tutelle administrative à l'égard des

iq
agents concernés au profit des fonctionnaires et agents des

bl
établissements, entreprises et structures publics, titulaires, et ce

pu
après avis d'une commission technique composée des membres
suivants :


- un représentant du Premier ministre : président,

la
- le directeur général des services administratifs et de la
fonction publique : membre,
de
- le directeur général de l'unité de suivi de l'organisation des
lle

établissements et des entreprises publics : membre,


cie

- un représentant du ministre du développement et de la


coopération internationale : membre,
ffi

- un représentant du ministre des finances : membre,


O

- un représentant du ministre de l'industrie et de l'énergie :


ie

membre,
er

- un représentant du ministère dont relève le demandeur du


im

congé : membre.
pr

Le président de la commission peut inviter, à titre


Im

consultatif, un représentant de tout organisme administratif dont


la contribution est jugée utile.

137
La commission se réunit en présence, au moins, de la moitié
de ses membres permanents, elle rend son avis à la majorité et
la voix du président de la commission est prépondérante.

e
Le secrétariat de la commission est assuré par la direction

nn
générale des services administratifs et de la fonction publique.

sie
Article 3
La commission prévue par l'article 2 du présent décret

ni
évalue la faisabilité du projet, selon sa nature, sur la base des

Tu
critères suivants :
- son rattachement aux secteurs innovateurs ou ayant une

ue
valeur ajoutée élevée,

iq
- sa contribution dans le développement des métiers et

bl
activités en place, et ce, en adjaçant les nouvelles technologies

pu
afin d'améliorer la productivité et la qualité du produit tout en
lui procurant une compétitivité,


- sa contribution dans l'innovation et la créativité dans le
cadre des activités artisanales et traditionnelles,
la
- l'exploitation des techniques innovatrices dans le cadre des
de
activités de la production agricole ou des industries
alimentaires.
lle

- son intégration dans le cadre des orientations générales de


cie

l'économie nationale soit de part sa valeur ajoutée ou sa


capacité d'exportation ou d'employabilité.
ffi

La commission peut, le cas échéant, solliciter l'avis des


O

agences spécialisées dans le domaine de l'investissement.


ie

Article 4
er

La commission prévue par l'article 2 du présent décret doit,


im

dans un délai d'un mois à compter de la date de prise en charge


pr

du dossier, donner son avis sur la demande d'octroi du congé


Im

pour la création d'une entreprise ou le renouvellement de ce


congé.

138
Les demandes de congé pour la création d'une entreprise ou
son renouvellement sont transmises à la direction générale des
services administratifs et de la fonction publique par les chefs
des administrations auxquelles appartient les agents concernés,

e
et ce, pour les fonctionnaires de l'Etat et par les ministres

nn
exerçant le pouvoir de tutelle, et ce, pour les agents des

sie
collectivités locales et des établissements publics à caractère
administratif et des agents des établissements, entreprises et

ni
structures publics.

Tu
La commission statue sur les dossiers des projets présentés
par les demandeurs du congé à la lumière notamment de :

ue
- la situation administrative de l'agent concerné par le congé,

iq
- l'étude de faisabilité du projet,

bl
- le schéma de financement du projet,

pu
- la satisfaction aux conditions juridiques nécessaires pour la


réalisation du projet,
- le statut juridique de l'entreprise,
la
- absence de conflit d'intérêts entre l'activité de l'entreprise à
de
créer et les intérêts de l'administration ou l'établissement auquel
appartient l'agent concerné,
lle

- un rapport avec justifications sur l'avancement de la


cie

réalisation du projet dans le cas de renouvellement de congé.


ffi

La commission peut demander de lui faire fournir toutes les


O

pièces jugées nécessaires pour l'étude des dossiers soumis soit


à l'occasion de l'octroi du congé ou lors de son
ie

renouvellement.
er

Article 5
im

Sont considérées comme zones de développement régional


pr

permettant au promoteur du projet de bénéficier d'un congé


Im

avec le maintien d'un demi-traitement, les zones prévues par le


décret susvisé n° 99-483 du 1er mars 1999.

139
Les éléments pris en compte dans le calcul du demi-
traitement couvrent toutes les indemnités se rattachant au grade
de l'intéressé et celles liées à son emploi fonctionnel, le cas
échéant.

e
Les avantages en nature rattachés à l'emploi fonctionnel ou à

nn
la situation administrative de l'intéressé sont remplacées,
conformément à la réglementation en vigueur, par leur

sie
équivalent en indemnités.
Les éléments constituant le demi-traitement sont fixés par

ni
arrêté du chef de l'administration ayant l'autorité de

Tu
recrutement. Cet arrêté est soumis au visa du Premier ministre.
Article 6

ue
Le bénéficiaire du congé pour la création d'une entreprise

iq
continue après sa réintégration dans son corps d'origine de

bl
bénéficier des indemnités et avantages rattachés à l'emploi

pu
fonctionnel dont il était chargé à la date d'octroi de ce congé, et
ce, jusqu'à sa nomination dans un autre emploi fonctionnel


correspondant à ses aptitudes dès la première vacance.
Article 7
la
L'agent qui a réintégré son corps d'origine est considéré
de
comme ayant rompu toute relation directe ou indirecte avec le
projet ou l'entreprise créé par ses soins.
lle

Les dispositions de l'article 5 de loi n° 83-112 du 12


cie

décembre 1983 et l'article 6 de la loi n° 85-78 du 5 août 1985


susvisées s'appliquant dans ce cas.
ffi

Article 8
O

Le Premier ministre, les ministres et les secrétaires d'Etat


ie

sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du


er

présent décret qui sera publié au Journal Officiel de la


im

République Tunisienne.
Tunis, le 16 juillet 2003.
pr
Im

Zine El Abidine Ben Ali

140
e
Loi n° 2006-58 du 28 juillet 2006, instituant un régime

nn
spécial de travail à mi-temps avec le bénéfice des deux
tiers du salaire au profit des mères.

sie
Au nom du peuple,

ni
Tu
La chambre des députés et la chambre des conseillers ayant
adopté,

ue
Le Président de la République promulgue la loi dont la

iq
teneur suit :

bl
Article premier

pu
Il est institué un régime spécial de travail permettant aux


mères de travailler à mi-temps avec le bénéfice des deux tiers
du salaire.
Article 2 la
de
Ce régime s’applique aux mères régies par les dispositions
lle

des statuts généraux ci-après :


cie

- la loi n° 67-20 du 31 mai 1967, portant statut général des


militaires,
ffi
O

- la loi n° 82-70 du 6 août 1982, portant statut général des


forces de sécurité intérieure,
ie
er

- la loi n° 83-112 du 12 décembre 1983, portant statut


général des personnels de l’Etat ,des collectivités locales et des
im

établissements publics à caractère administratif,


pr

- la loi n° 85-78 du 5 août 1985, portant statut général des


Im

agents des offices, des établissements publics à caractère

141
industriel et commercial et des sociétés dont le capital
appartient directement et entièrement à 1’Etat ou aux
collectivités publiques locales,

e
- la loi n° 95-46 du 15 mai 1995, portant statut général des

nn
agents des douanes.

sie
Article 3

ni
Les mères peuvent sur leurs demandes bénéficier du régime

Tu
spécial de travail à mi-temps avec le bénéfice des deux tiers du
salaire, ce régime est accordé par arrêté du ministre exerçant le

ue
pouvoir hiérarchique ou le pouvoir de tutelle administrative à

iq
l’égard des agents concernés compte tenu de la nécessité du

bl
service et des crédits budgétaires disponibles.

pu
Peut bénéficier de cette mesure, la mère ayant un enfant de


moins de seize ans, la condition d’âge ne s’applique pas aux
enfants handicapés.
Article 4 la
de
La durée du bénéfice du régime spécial de travail à mi-temps
lle

est fixée à trois ans tant que les conditions prévues au denier
paragraphe de l’article 3 de la présente loi sont remplies.
cie

Cette durée peut être renouvelée deux fois durant la carrière


ffi

administrative de l’agent et selon les mêmes conditions.


O

Article 5
ie
er

Les mères bénéficiaires du régime spécial de travail à mi-


im

temps conservent intégralement leurs droits à l’avancement, à la


promotion, aux congés et à la couverture sociale.
pr

Elles demeurent tenues par toutes les obligations imposées


Im

aux agents assurant leurs services à plein temps.

142
Article 6
Les mères bénéficiaires du régime spécial de travail à mi-
temps avec le bénéfice des deux tiers du salaire peuvent

e
demander le retour à l’exercice à plein temps.

nn
Le chef de l’administration, ou de l’entreprise ou de

sie
l’établissement public peut inviter la mère bénéficiaire de ce
régime à reprendre l’exercice à plein temps dans les cas où la

ni
nécessité du service l’exige.

Tu
Article 7

ue
Les procédures et les modalités d’application des

iq
dispositions de la présente loi sont fixées par décret.

bl
Article 8

pu
La présente loi entre en vigueur à compter du 1er janvier


2007.

la
La présente loi sera publiée au Journal Officiel de la
République Tunisienne et exécutée comme loi de l'Etat.
de

Tunis, le 28 juillet 2006.


lle

Zine El Abidine Ben Ali


cie
ffi
O
ie
er
im
pr
Im

143
Im
pr
im
er
ie
O
ffi
cie
lle
de
la

pu
bl
iq
ue
Tu
ni
sie
nn
e
e
nn
Décret n° 2006-3230 du 12 décembre 2006, fixant les

sie
procédures et les modalités d’application du régime
spécial de travail à mi-temps avec le bénéfice des

ni
deux tiers du salaire au profit des mères.

Tu
Le Président de la République,
Sur proposition du Premier ministre,

ue
Vu la loi n° 67-20 du 31 mai 1967, portant statut général des

iq
militaires, telle que modifiée et complétée par la loi n° 85-76 du

bl
4 août 1985 et la loi n° 87-82 du 31 décembre 1987,

pu
Vu la loi n° 82-70 du 6 août 1982, portant statut général des


forces de sécurité intérieure, telle que modifiée et complétée par
la loi n° 2000-58 du 13 juin 2000,
la
Vu la loi n° 83-112 du 12 décembre 1983, portant statut
de
général des personnels de l’Etat, des collectivités locales et des
établissements publics à caractère administratif, telle que
lle

modifiée et complétée par la loi n° 97-83 du 20 décembre 1997


cie

et la loi n° 2003-20 du 17 mars 2003,


ffi

Vu la loi n° 85-78 du 5 août 1985, portant statut général des


agents des offices, des établissements publics à caractère
O

industriel et commercial et les sociétés dont le capital est détenu


ie

directement et entièrement par l’Etat ou les collectivités


er

publiques locales, ensemble les textes qui l’ont modifiée et


im

complétée et notamment la loi n° 2003-21 du 17 mars 2003,


pr

Vu la loi n° 95-46 du 15 mai 1995, portant statut général des


agents des douanes, telle que modifiée et complétée par la loi
Im

n° 96-102 du 18 novembre 1996,

145
Vu la loi n° 2006-58 du 28 juillet 2006, instituant un régime
spécial de travail à mi-temps avec le bénéfice des deux tiers du
salaire au profit des mères,

e
Vu le décret n° 69-400 du 7 novembre 1969, portant création

nn
d’un Premier ministère et fixant les attributions du Premier
ministre,

sie
Vu l’avis du ministre de l’intérieur et du développement

ni
local,

Tu
Vu l’avis du ministre de la défense nationale,
Vu l’avis du ministre des finances,

ue
Vu l’avis de la ministre des affaires de la femme, de la

iq
famille, de l’enfance et des personnes âgées,

bl
Vu l’avis du tribunal administratif.

pu
Décrète :


Article premier
la
Les dispositions du présent décret fixent les procédures et les
modalités d’application du régime spécial de travail à mi-temps
de
avec le bénéfice des deux tiers du salaire au profit des mères,
institué par la loi susvisée n° 2006-58 du 28 juillet 2006.
lle
cie

Article 2
Le régime spécial du travail à mi-temps consiste en
ffi

l’accomplissement d’un service hebdomadaire d’une durée


O

égale à la moitié de la durée exigée des agents assurant à plein


ie

temps les mêmes fonctions.


er

Article 3
im

L’autorisation d’exercer un travail à mi-temps avec le


pr

bénéfice des deux tiers du salaire peut être accordée aux mères
pour une durée de trois ans renouvelable deux fois, suite à une
Im

demande écrite des intéressées, laquelle demande est adressée

146
par la voie hiérarchique au chef de l’administration ou de
l’entreprise ou de l’établissement public concerné.
Cette demande doit être présentée dans un délai n’excédant

e
pas le 31 janvier de chaque année.

nn
Article 4

sie
Les demandes agréées par le chef de l’administration ou de

ni
l’entreprise ou de l’établissement public concerné, ainsi que les
demandes de renouvellement sont soumises à l’avis d’une

Tu
commission technique siégeant au Premier ministère composée
comme suit :

ue
- le directeur général de l’administration et de la fonction

iq
publique ou son représentant : président,

bl
- le directeur général de l’unité de suivi de l’organisation des

pu
entreprises et des établissements publics ou son représentant :


membre,
- le représentant du ministre des finances : membre,
la
- le représentant de la ministre des affaires de la femme, de
de
la famille, de l’enfance et des personnes âgées : membre,
- un représentant du ministre qui exerce le pouvoir
lle

hiérarchique ou la tutelle administrative à l’égard de la mère


cie

concernée : membre.
Le président de la commission peut faire appel le cas
ffi

échéant, et à titre consultatif au représentant de toute autre


O

structure administrative dont la contribution est jugée utile.


ie

La commission se réunit en présence de la moitié de ses


er

membres au moins, elle émet son avis à la majorité des voix. En


im

cas d’égalité des voix, celle du président de la commission est


prépondérante.
pr
Im

Le secrétariat de la commission est assuré par la direction


générale de l’administration et de la fonction publique.

147
Article 5
Sous réserve des dispositions de l’article 3 du présent décret,
la commission technique donne son avis sur les demandes qui

e
lui sont soumises compte tenu notamment du nombre et de

nn
l’âge des enfants.

sie
Article 6

ni
L’autorisation d’exercer à mi-temps avec le bénéfice des

Tu
deux tiers du salaire est accordée par arrêté du ministre exerçant
le pouvoir hiérarchique ou la tutelle administrative à l’égard des

ue
mères concernées, après accord de la commission technique.

iq
Cet arrêté comporte un tableau fixant la répartition de l’horaire
hebdomadaire du travail que doit assurer la bénéficiaire de ce

bl
régime.

pu
Article 7


Les mères bénéficiaires de ce régime perçoivent les deux
la
tiers du salaire afférent à leur situation administrative. Les
indemnités familiales leur sont, le cas échéant, servies
de
intégralement conformément à la réglementation en vigueur.
lle

Article 8
cie

Les mères bénéficiaires de ce régime conservent


intégralement leurs droits à l’avancement, à la promotion et à la
ffi

couverture sociale.
O

Les retenues opérées au titre de la contribution au régime de


ie

retraite et de prévoyance sociale sont effectuées sur la base du


er

traitement qui leur est servi durant l’exercice du travail à plein


im

temps.
pr

La pension de retraite est liquidée sur la base du régime de


Im

travail à plein temps.

148
Article 9
Les mères bénéficiaires du régime de travail à mi-temps ont
droit aux mêmes congés accordés aux agents exerçant à plein

e
temps.

nn
Toutefois, au cas où elles bénéficient d’un congé n’ouvrant

sie
pas droit à plein traitement, il leur est servi au titre de la période
de ce congé, la rémunération afférente à l’exercice d’un travail

ni
à plein temps.

Tu
Article 10

ue
La reprise du travail à plein temps avant l’expiration de la

iq
période autorisée peut avoir lieu dans les deux cas suivants :

bl
- soit sur demande des mères bénéficiaires de ce régime

pu
adressée par la voie hiérarchique ou par lettre recommandée et
après accord du chef de l’administration ou de l’entreprise ou de


l’établissement public,

la
- soit à l’initiative du chef de l’administration ou de
l’entreprise ou de l’établissement public dans les cas où la
de
nécessité du service l’exige.
lle

La reprise du travail à plein temps est prononcée par arrêté


du ministre exerçant le pouvoir hiérarchique ou la tutelle
cie

administrative à l’égard des agents concernés, et ce, dans un


ffi

délai maximum de six (6) mois à compter de la date du dépôt de


O

la demande ou de l’envoi de la lettre recommandée ou de la


réception de la convocation pour la reprise du travail
ie

conformément aux modalités légales.


er
im

Article 11
Les mères doivent dans un délai de six (6) mois avant
pr

l’expiration de la période accordée solliciter, par écrit et par la


Im

voie hiérarchique ou par lettre recommandée, soit le retour à

149
l’exercice à plein temps, soit le renouvellement de l’autorisation
à exercer à mi-temps.
Ce renouvellement est soumis aux mêmes conditions exigées

e
pour l’obtention de l’autorisation au titre de la première fois.

nn
Au cas où les mères ne sollicitent ni le retour à l’exercice à

sie
plein temps ni le renouvellement de leur autorisation à
l’exercice à mi-temps dans le délai prescrit à l’alinéa premier du

ni
présent article, l’administration décide de leur régime de travail.

Tu
L’administration doit notifier sa décision aux intéressées un

ue
mois avant l’expiration de la période d’exercice à mi-temps,
faute de quoi, l’autorisation d’exercice à mi-temps est

iq
renouvelée automatiquement pour une nouvelle période dans la

bl
limite de la durée maximale légale et après avis de la

pu
commission technique.


La reprise du travail à plein temps est prononcée par arrêté
du ministre exerçant le pouvoir hiérarchique ou la tutelle
la
administrative à l’égard des agents concernés.
de
Article 12
lle

Les dispositions du présent décret entrent en vigueur à


compter du 1er janvier 2007.
cie

Article 13
ffi

Le Premier ministre, les ministres et les secrétaires d’Etat


O

sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du


ie

présent décret qui sera publié au Journal Officiel de la


er

République Tunisienne.
im

Tunis, le 12 décembre 2006.


pr

Zine El Abidine Ben Ali


Im

150
TABLE DES MATIERES

e
Matière Articles Page

nn
Loi n°83-112 du 12 décembre 1983,
portant statut général des personnels de

sie
l’Etat, des collectivités publiques locales et
des établissements publics à caractère

ni
administratif………………………………. 1 - 113 3
1 - 15 3

Tu
Titre I – Dispositions générales ……………
Titre II – Des fonctionnaires…………… 16 - 88 9
Chapitre I – Définition………………… 16 9

ue
Chapitre II – Recrutement…………… 17 – 20 9

iq
Chapitre III – Notation et avancement… 21 – 24 10
Section 1 – Notation………………… 21 – 22 10

bl
Section 2 – Avancement ……………… 23 – 24 11

pu
Chapitre IV – Durée du travail 25 – 26 11
Sous-titre I – Du fonctionnaire titulaire 27 – 84 12


Chapitre I – Définition…………………. 27 12
Chapitre II – Promotion………………... 28 – 34 12
la
Chapitre III – Congés………………….. 35 – 50
Section 1 – Dispositions générales….. 35 – 36
15
15
de
Section 2 – Congés administratifs…… 37 – 40 16
Section 3 – Congés pour raison de
lle

santé…………………………………. 41 – 48bis 18
cie

Section 4 – Congé pour formation


continue……………………………… 49 23
ffi

Section 5 – Congé sans solde………... 50 23


O

Section 6 – Congé pour la création 50 Bis - 23


d’une entreprise………........................ 50 quinto
ie

Chapitre IV : Discipline………………... 51 – 58 25
er

Chapitre V : Positions………………….. 59 – 84 29
Section 1 – L’activité………………... 60 29
im

Section 2 – Le détachement…………. 61 – 67 30
pr

Section 3 – La disponibilité…………. 68 – 74 33
Section 4 – La position sous les
Im

drapeaux……………………………. 75 37

151
Matière Articles Page
Section 5 – La cessation définitive des
fonctions……………………………... 76 – 84 38
Sous- titre II – Du fonctionnaire stagiaire….. 85 – 88 40

e
Chapitre I – Définition…………………. 85 40

nn
Chapitre II – Conditions de titularisation 86 41

sie
Chapitre III – Congés………………….. 87–88 41
Titre III – Des ouvriers……………………. 89 – 97 43

ni
Chapitre I : Définition………………….. 89 43

Tu
Chapitre II : De l’ouvrier stagiaire……... 90 – 91 43

ue
Chapitre III : Recrutement……………... 92 44
Chapitre IV : Avancement …………….. 93 44

iq
Chapitre V : Promotion ………………. 94–94 bis 45

bl
Chapitre VI : Intégration……………... 95 45

pu
Chapitre VII : Discipline, notation,


position, congé et cessation de fonction.. 96 45
Chapitre VIII : Durée du travail……… 97 45
la
Titre IV – Du personnel temporaire……... 98 – 107 47
de
Chapitre I : Définition………………….. 98 47
Chapitre II : Recrutement……………… 99 47
lle

Chapitre III : Avancement……………... 100 47


cie

Chapitre IV : Discipline………………... 101 - 102 47


Chapitre V : Cessation définitive de
ffi

fonction………………………………… 103 – 105


O

48
Chapitre VI : Congés…………………... 106 49
ie

Chapitre VII : De la titularisation……… 107 50


er

Titre V – Du personnel contractuel………. 108 - 112 51


im

Chapitre I : Définition………………….. 108 51


pr

Chapitre II : Discipline………………… 109 – 110 51


Im

Chapitre III : Congés…………………... 111 – 112 50

152
Matière Articles Page
Chapitre IV Résiliation de contrat………….. 112 52
Titre VI – La gratification exceptionnelle.. 53

e
ANNEXES

nn
Circulaire n°3 du 31 janvier 1984………… 57
Circulaire n°3 du 23 janvier 1998………… 105

sie
Décret n°89-1957 du 23 décembre 1989
fixant les attributions, la composition et le

ni
fonctionnement du conseil supérieur de la

Tu
fonction publique et de la réforme
administrative................................................. 1à9 127

ue
Décret n°2003-1617 du 16 juillet 2003,
fixant les procédures et les modalités

iq
d’octroi d’un congé pour la création

bl
d’entreprise.................................................... 1à8 135
Loi n° 2006-58 du 28 juillet 2006,

pu
instituant un régime spécial de travail à
mi-temps avec le bénéfice des deux tiers du


salaire au profit des mères………………... 1-8 141
Décret n° 2006-3230 du 12 décembre 2006,
fixant les procédures et les modalités
la
d’application du régime spécial de travail à
de
mi-temps avec le bénéfice des deux tiers du
salaire au profit des mères……………….. 1 - 13 145
Table des matières 151
lle
cie
ffi
O
ie
er
im
pr
Im

153

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