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SEPTEMBRE 1967
PILE TRITON
DESCRIPTIF
TABLE DES MATIERES
Pages
1.1 - Géologie 5
I. 2 - Hydrogéologie 5
6
I. 3 - Seismologie
I. 4 - Météorologie 6
II - BATIMENT ?
II. 1 - Description ?
II. 2 - Hall Triton H
II. 3 - Bâtiment des laboratoires et bureaux 12
IV - PISCINE 17
V - ELEMENTS COMBUSTIBLES 31
V. 1 - Elément standard . 31
V. 2 - Elément de contrôle 32
V. 3 - Fourchette - Electro-aimant 34
V. 4 - Elément Béryllium 34
- 2-
Pages
VI - NEUTRONIQUE 39
VIII - VENTILATION 69
VIII. 1 - But 69
VIII. 2 - Disposition, débits, description 69
VIII. 3 - Fonctionnement automatique 71
VIII. 4 - Extraction Effluents gazeux, cellule chaude 74
IX - CONTROLE 77
IX. 1 - But 77
IX. 2 - Appareillage propre au Réacteur 77
IX. 3 - Appareillage de contrôle des radiations 86
X - INSTALLATIONS ELECTRIQUES 93
Pages
XII - EXPERIMENTATION 111
SABLE DE FONTAINEBLEAU
B LANC
f i g. 1
- 5-
SITE DE FONTENAY-AUX-ROSES
I. 1 - GEOLOGIE (fig. 1)
Le réacteur est implanté sur le plateau du Fort de ChStillon, petit promontoire Nord-Est
du plateau de Clamart-Villacoublay-Verrière, dernière avancée Nord-Ouest avant la Seine de l'en-
semble des "plate aux-témoins" correspondant aux calcaires et meulières de Beauce.
L'altitude varie de 150 à 170 mètres.
Le plateau de Châtillon continue vers l'Est, le plateau de Clamart s'abaisse au Nord vers
la. vallée de la Seine et présente vers le Sud et l'Est des abrupts correspondant aux thalwegs de la
Bièvre et de son affluent, le Rû de la Fontaine-des-Moulins. Ce dernier sépare le promontoire de
Châtillon de celui de Châtenay.
En somme, l'implantation est géologiquement identique à celle de Saclay, mais sur un
plateau beaucoup plus petit.
La série stratigraphique, sub-horizontale, est connue par les forages de reconnaissance
de l'ordre de 10 mètres pratiqués lors de l'implantation et par un sondage de 80 mètres pour une
prise de terre des installations EDF, à moins de 500 mètres à l'Est de TRITON.
De haut en bas, on rencontre la terre végétale et des terrains rapportés sur 1, 60 m, puis
sur 4, 20 m les limons des plateaux avec rognons de calcaires et meulières de Beauce (chattien).
On tombe alors dans le sable stampien de Fontainebleau que le sondage EDF a traversé sur 65 m
pour rencontrer des marnes vertes sannoisiennes où il a été arrêté à la profondeur de 80 mètres.
La base du radier du bloc pile, situé à 7, 30 m sous la surface du sol, repose donc sur le
sable de Fontainebleau comme à Saclay celui d'Osiris.
1.2 - HYDROGEOLOGIE
La nappe superficielle est pratiquement négligeable : l'abrupt Est du plateau se situe à
moins de 40 m du réacteur.
La nappe profonde, celle des sables de Fontainebleau, nommée "per descensum" à tra-
vers les horizons supérieurs, alimente de nombreuses sources en contrebas. On sait que ces sa-
bles, perméables (10~ à 10~ m/s) ont un faible pouvoir d'échange. Mais l'étanchéité du cuvelage
- 6-
s
I. 3 - SEISMOLOGIE
Sans être absolument aséismique, le bassin parisien ne reçoit que de faibles répercus- ,
sions de secousses dues à des foyers éloignés. Il ne se pose, pas plus qu'à Saclay, de problème de
protection dans ce sens.
I. 4.1 - Précipitations
I. 4. 2 - Températures
1.4. 3 - Vents ^
II
BATIMENT
Le bâtiment qui abrite la pile TRITON, situé au Fort de Châtillon, fait partie d'un en-
semble de constructions conçu par le Service "Travaux et Installations" du C.E. A.
Cet ensemble comprend trois halls reliés, le long de leur façade Nord-Ouest, par un bâ-
timent qui permet la circulation entre les différents Halls.
L'axe longitudinal coincide avec la direction SO-NE. Le hall des piles, dont TRITON, est
le plus à l'Est.
Le hall abritais les piles est lui-même partagé en deux parties par une cloison étanche,
pour éviter la pollution de l'atmosphère en cas d'accident sur l'une de celles-ci.
Le bâtiment qui relie les halls, moins élevé qu'eux, renferme dans la partie adjacente
aux halls TRITON et MINERVE, des bureaux et laboratoires, les salles de contrôle des réacteurs,
et en sous-sol les installations de chauffage et d'alimentation électrique.
A l'emplacement de cet ensemble, se trouvaient des fortifications. La destruction des
forts a permis de constituer une plate-forme d'environ 160 m sur 50 m, d'altitude 162, 5 m (défini
comme niveau 0 des bâtiments), constituée par des remblais. Le sous-sol, affleurant à 151 m en-
viron, est constitué par du sable de Fontainebleau dont le taux de travail admissible est de 4, 5
kg/m 2 .
L'ossature du hall est constituée par des portiques en béton armé articulés à leur base,
le niveau des articulations étant -5,10 m pour les portiques du hall TRITON. Ces portiques sont
espacés de 6 m. Il y en a 9 en tout.
Le bâtiment abritant bureaux et laboratoires a une ossature classique de poutres et po-
teaux en béton armé.
Les portiques et poteaux reposent sur des puits en béton.
La description qui suit concerne le hall abritant TRITON ainsi que la partie du bâtiment
des bureaux longeant les halls TRITON et MINERVE.
Ces deux corps de bâtiments, indépendants et séparés par un joint, adjacents mais diffé-
rents dans leur architecture et leur hauteur, sont inclus dans un rectangle de 49 m x 36 m.
- 11 -
Un autre escalier relie les niveaux -5,10 m et 0 contre le long pan S-E.
Le hall TRITON est desservi par un pont roulant prévu pour une charge de 10 tonnes, se
déplaçant parallèlement au grand axe du hall, sur des rails portés par des poutres reposant sur le
portique : le chemin de roulement est à la cote + 10 m.
Une passerelle métallique au niveau + 7 m environ longe le pan N-W afin de recevoir les
baies expérimentales. Un escalier dans l'angle SO-NO permet d'y accéder. Une échelle verticale
de secours est placée dans l'angle NO-NE. Une sortie de secours permet à cet endroit d'entrer
dans le bâtiment des bureaux.
III
HISTORIQUE DE LA PILE
La pile TRITON est entrée en fonctionnement en 1959 après une première divergence ef-
fectuée le 30 Juin de cette même année.
Elle était destinée principalement aux études de protection contre les rayonnements.
Dans ce but, le coeur de la pile pouvait se déplacer dans le sens longitudinal de la piscine
et permettre des irradiations en divers emplacements.
Le fonctionnement s'effectuait en convection forcée pour une position fixe dans le petit
compartiment et en convection naturelle dans le reste de la piscine.
L'arrière de la piscine comporte une fenêtre d'aluminium contre laquelle le coeur pouvait
être approché. Ceci permettait d'effectuer des irradiations à sec à l'intérieur de la fosse Nai'ade.
La puissance de la pile en convection forcée était alors de 1, 2 MW.
Après cette première période, des modifications successives portant tout particulière-
ment sur l'évacuation de chaleur ont permis de porter la puissance pile successivement à partir
de Mars 1960 à 2 MW et de Mars 1964 jusqu'en Avril 1965 à 3 MW.
A cette date une refonte complète de la pile a été entreprise dans le but : de spécialiser '
le réacteur pour des irradiations en position fixe, et de développer ses possibilités expérimentales
tant dû point de vue emplacement que du point de vue augmentation de flux.
Le coeur de la pile devenant fixe, les possibilités d'irradiation pour les études de protec-
tion en pleine eau et à sec ont nécessité de rendre mobile le coeur de Néréide mis précédemment
en service en position fixe dans le grand compartiment de la pile TRITON contre la fenêtre d'alu-
minium.
Après cette refonte la puissance de fonctionnement de TRITON est passée à 6, 5 MW en
Août 1965.
Depuis cette date l'utilisation expérimentale a repris, compte tenu des nouvelles possibi-
lités et notamment sur les irradiations de matériaux de structure, la fabrication des radioéléments
ainsi que sur des études de recherches fondamentales.
La figure se reportant au cycle B3 - 67 donne la configuration du coeur actuel avec le char-
gement des dispositifs expérimentaux, à cette époque.
La description qui suit est postérieure à la période d'Août 1965.
- 14 -
COUPE X.X
BETON DE PROTECTION
TRITON
- 17 -
IV
PISCINE
La piscine est comprise entre les niveaux -6, 65 m et + 3, 30 m par rapport au rez-de-
chaussée du bâtiment 30.
Le sous-sol du bâtiment aux environs immédiats de la piscine est au niveau -5, 10 m.
La piscine peut être séparée en deux compartiments inégaux par un batardeau. Le coeur
TRITON est placé dans le petit compartiment, le coeur NEREIDE dans le grand compartiment.
Un troisième compartiment sans eau, appelé NAÏADE II, est séparé par une paroi en bé-
ton dans laquelle est aménagée une fenêtre obturée par une plaque d'aluminium (2, 50 m x 2, 70 m).
La fosse Nai'ade II sert à des expériences de protection en utilisant la pile NEREIDE.
r
- Matériaux : Les parois de la piscine et du compartiment Nai'ade sont en béton précon-
traint de densité 2, 3. . .
- RevStement intérieur : Les parois verticales des deux compartiments sont recouvertes
d'un mélange à base de résine d'araldite, stractifié de tissu de verre : l'épaisseur du revêtement
est de 4 à 5 mm.
Sur les fonds des deux compartiments, le revêtement comprend :
- 1 mortier d'araldite de 3 à 5 mm
- sur ce mortier, un mélange de résine d'araldite identique à celui des parois verti-
cales (4 à 5 mm)
- des carreaux grès cérame collés avec le même mélange d'araldite.
IV. 2. 3 - Le tabouret
Fabriqué en AGg il repose sur le bac de désactivation, près de la grille, et sert de sup-
port à l'écran de plomb de 100 mm d'épaisseur et aux tubes de protection des chambres de contrô-
le du réacteur. «•
égales (200 x 180) par un renfort. Une goulotte de sortie semblable permet la liaison avec une sec-
tion ronde. Un débitmètre Faure-Herman, de longueur 684 mm, suit la goulotte.
L'ensemble de la tuyauterie est en acier inoxydable.
2
L'échangeur de 400 in. est noyé dans la piscine et repose sur le carrelage par l'intermé-
diaire d'une plaque de perbunan.
L'eau primaire y fait deux circuits, à l'extérieur des tubes.
Elle sort de l'échangeur au fond de la piscine par un diffuseur vertical calculé de manière
à avoir une perte de charge négligeable.
Des prises de température et de pression sont disposées à l'entrée et à la sortie de l'é-
changeur.
ELEMENTS COMBUSTIBLES
V. 1 - ELEMENT STANDARD
V. 1. 3 - Plaques^ de rive
hauteur = 724 mm
- 32 -
, or , + 0,12 mm
largeur = 80 _ ^ 25 mm
épaisseur = 4,8 mm
6
°' 3 2 - 0 , 8 5
et 61,10 + ° j 4
II repose sur un cône incliné à 20°, usiné sur la grille, l'orifice intérieur permettant le passage
de l'eau de réfrigération à un diamètre de 50, 8 mm.
Le débit d'eau est réglé par un diaphragme placé sous l'élément sur un épaulement de la
grille.
V. 2 - ELEMENTS DE CONTROLE
V. I. 2 - Dimensions
Les deux plaques absorbantes sont fixées par vis, à leur partie supérieure, à la tige de
liaison (Acier Inox)." Cette tige est vissée dans le piston dash-pot après passage dans l'alésage in-
férieur du cylindre dash-pot.
Dans le haut du piston, la tête de I1 electro-aimant (fer doux chromé) est maintenue par
une rotule.
- Electro-aimant
Force portante de 24 kg. Il est alimenté en 24 V continu par batterie.
La tige porte electro-aimant se compose :
1) d'un tube de 10 x 14 en AG,. terminé à chaque extrémité par une chape de liaison
o
2) d'un flotteur en AG% concentrique au tube. Ce flotteur compense l'excès de poids des barres
afin de ménager les mécanismes de commandes.
Le dernier tronçon supérieur du tube-guide est découpé en deux demi-coquilles de manière
à pouvoir déconnecter la chape supérieure de la tige porte electro-aimant et permettre le démon-
tage rapide du bloc mécanisme de commande.
Chaque élément est constitué d'un bloc de béryllium non gainé fixé par deux axes dans le
pied et par 2 axes dans l'embout supérieur de manutention.
Pied, axes et embout sont en AG% .
Les cotes du pied pour ajustage dans la grille sont identiques à celles de l'élément stan-
dard combustible.
VI
NEUTRONIQUE
Rappelons d'abord que le coeur de TRITON est supporté par une grille à 100 emplace-
ments, au pas de 77, 1 x 81, nombre nettement supérieur à celui des éléments utilisés. On dispose
ainsi de beaucoup de possibilités pour constituer des coeurs à géométrie variable suivant les be-
soins expérimentaux, étant bien entendu que toute nouvelle configuration doit faire l'objet d'une étu-
de préalable.
Configuration actuelle
La configuration actuelle est la suivante :
- 29 éléments standards à 18 plaques (196 g. d'U235 par élément)
- 4 éléments de contrôle, type fourchette comprenant : 12 plaques chargées en combusti-
ble (131 g d'U235 ), 4 plaques inertes en Al. Deux plaques ont été enlevées pour le passage des
absorbants.
- 8 éléments de Béryllium qui occupent toute la face du côté des canaux.
Le combustible est disposé de façon à ménager pour l'expérimentation, en plus des em-
placements en périphérie du coeur :
- 3 cavités
- 2 créneaux
Pour le coeur, constitué uniquement de combustible vierge, le poids ^'^235 serait de
6.208 g.
- Constantes à 4 groupes
Groupe D Sa v Sf Sr
BC
1 BC
2 BC
3 BC4
3ilan de réactiv]ité
Antiréactivité de sécurité : En début de cycle on se trouve avec une antiréactivité de sécurité des
barres de l'ordre de 5000 pcm. En fait, cette valeur varie d'un cycle à l'autre avec l'efficacité
des barres. Cette variation est due principalement au voisinage des expériences et à l'usure des
éléments combustibles de contrôle.
Remarque : Les réactivités données ci-dessus ont été déterminées à partir d'une courbe de Mord-
hein établie pour un (3 = 640 pcm.
avac c a \ O r iwiktre A\ .
- 47 -
VII
REFROIDISSEMENT DU REACTEUR
13,5 W/cm 2
et au maximum de : 30 W/cm
Le circuit primaire, pour des raisons de sécurité, répond aux impératifs suivants :
- aucune tuyauterie transportant un fluide radioactif ne doit sortir de l'enceinte étanche ;
- la circulation d'eau dans le coeur doi't être maintenue avec un débit suffisant fonction de
la puissance à évacuer. En particulier, la puissance ne pouvant s'annuler brusquement, la circu-
lation ne doit pas être stoppée brutalement.
Le circuit primaire est logé dans la piscine, échangeur noyé dans le grand compartiment,
la pompe primaire dans le puits Nord, comme décrit au chapitre "Piscine".
- eau déminéralisée de :
. résistivité > 0, 6 M n
. pH compris entre 5 et 7
VII. 2. 5 - Mesures
Les températures sont enregistrées en permanence au tableau de contrôle, les sondes
sont des thermorésistances au platine.
Les débits sont indiqués et enregistrés au tableau de contrôle.
Une sécurité sur le primaire fait chuter les barres lorsque le débit est inférieur à 440
3 1
m h' .
pour une evaporation au réfrigérant de 6 m /h environ. L'eau d'appoint passe par un adoucisseur
donnant de l'eau à un TH ~ 0.
o
Le débit nominal est de 760 m /h, une 2ème pompe est maintenue en réserve (Pompe
BREGUET KSB, puissance moteur 115 cV. ).
Les pompes sont installées au sous-sol du bâtiment 34 au niveau -4,19 m.
Les tuyauteries en acier, de diamètre 308/324, dans le hall pile, le local pompes et le
réfrigérant, passent dans une galerie technique au niveau variant de -4, 19 m à 2, 25 m. Le bâti-
ment réfrigérant est placé à 20 m environ au Sud du bâtiment principal de la pile.
La tuyauterie placée au-dessus de la piscine est décrite dans le chapitre "Tuyauteries
dans la piscine".
Poste de Régénération :
'
Element* combosh'bla normal m
2 Elément" contrôle
x 4mm
C
C
C
„,».-
X/mw
Enhre 2 ®lemenh& combufthbles eh 3
4 3
l,63M MM)
2 dcmenha Beryllium C C
6
2 plaques d' ecoulemenh
...
P
P
C
C •**••
E"hJ"re 2 elements combu&Hbles eh ^mm
7 C C
2 plaques d'écoulement P p
v»^
CnFc-e I étemenh combustible , A élément1 /1mm
8 /I Mm
P j8 2>93i< MM)
Beryl lie/m et & plaquas d' écoulement* P C
10
Entre £ plaque* d ' écoula manh P
4 mm
P
/(mm
1f En)"re 2> é\émAr\^$. Beryllium
12
Fuit"e par (a jonchoo d«& bouchons
SB"-
_ • t^ n
®~ 2.— n q
- 66 -
o, 5 m/s 50 mm
1 m/s 80 mm
1, 5 m/s 100 mm
2 m/s 120 mm
Pour une puissance de 6 MW, soit une puissance dégagée dans les plaques combustibles
d'environ 90 %, soit 5, 4 MW, en fonction de la vitesse d'écoulement de l'eau, nous obtenons les
températures d'ébullition locales, températures au point chaud et les marges de sécurité suivantes :
Le débit dans les éléments combustibles de 440 m^/h autorise une puissance de 7,1 IV
- 5 °/0 environ du débit nominal sont utilisés pour le refroidissement des expériences en pile.
•j
La sécurité débit réglée à 10 % du débit total (480 m /h) laisse une marge suffisant
sécurité.
L
- 69 -
VIII
VENTILATION
VIII. 1 - BUT
Zone I : Bureaux et locaux placés du côté Nord du Bâtiment. L'air neuf y est soufflé.
Zone II : Couloirs et locaux placés entre les couloirs et le Hall pile.
Zone III : Les Halls piles TRITON et MINERVE.
Chaque hall possède son propre circuit de recyclage et d'extraction, mais l'air de com-
pensation à l'extraction est soufflé par le même ventilateur : dans la Zone II.
Débits : Air neuf = 1 6 . 500 m 3 /h dont 11. 000 m 3 /h vers le Hall TRITON
et 5. 500 m 3 /h vers le Hall MINERVE
Recyclage = 25. 000 m 3 /h
VIII. 2. 2 - Description
a) L'air neuf est prélevé à l'extérieur des bâtiments. L'aspiration du ventilateur comporte
un registre motorisé et un filtre d'amiante.
- 71 -
Le refoulement se divise en trois circuits. Chaque gaine est équipée d'une batterie de
chauffage et d'une arrivée de vapeur d'humidification.
Des hygrostats et thermostats réglables sont placés dans les bureaux et agissent sur la
régulation BILLMAN.'
b) L'air de recyclage est filtré et réchauffé. Un registre motorisé règle l'entrée d'air du
ventilateur.
L'Humidification est faite sur le refoulement et maintien à l'intérieur du Hall le degré hy-
grométrique affiché.
c) L'air d'extraction est aspiré aussitôt après les filtres d'amiante du recyclage et traver-
se des filtres spéciaux à charbons actifs afin de retenir les effluents actifs, en particulier l'iode.
Le ventilateur refoule dans une cheminée commune avec l'extraction de MINERVE.
VIII. 2. 3 - Contrôle
- Le contrôle des filtres d'amiante se fait par manomètre différentiel, celui des filtres
charbons actifs par filtre à iode témoir monte en dérivation sur le filtre principal.
- Les commandes sont groupées dans un local spécial celle du ventilateur de recyclage
est reportée au tableau de commande.
IX
CONTROLE
IX. 1 - BUT
a) Chafne Linéaire
Elle permet la mesure linéaire de la puissance à partir d'une chambre CC5 ou CCC2 B
liée à un galvanomètre SEFRAM de grande sensibilité = 2.10~ ampère par millimètre.
C'est une mesure fine de la puissance.
La chambre d'ionisation est alimentée par une tension stabilisée réglable entre 200 et
400 V.
b) Chafnes y
. - L'une est équipée d'une chambre MX 32 placée à 3 m au-dessus du coeur et d'un am-
-9
plificateur de sensibilité 10 ampère pour la déviation totale.
Cette chafne permet la mesure approximative de la puissance et ne donne pas de lecture
à faible puissance.
. - La 2ôme chafne y équipée également d'une chambre MX 32 et d'un amplificateur, per-
met d'afficher la puissance au tableau de contrôle et dans le hall pile par l'intermédiaire d'un volt-
mètre numérique.
Sur l'amplificateur est branché également un enregistreur.
c) Chafne logarithmique
La puissance est mesurée à partir d'une chambre CC5 ou CCC2 B alimentée par tensions
stabilisées.
L'amplificateur logarithmique permet la mesure de la puissance sur 6 décades de 10~ à
-4
10 ampère.
La puissance est enregistrée. Un déclencheur électronique incorporé à l'amplificateur,
ainsi qu'un contact mobile sur l'enregistreur, assurent la sécurité.
d) Périodëmètre
Le signal période est obtenu par dérivation du signal de sortie de l'amplificateur logari-
thmique. La période est enregistrée.
La gamme de mesure est de -5 secondes à + 5 secondes ; la sécurité est obtenue par le
déclencheur électronique du tiroir périodemètre doublé par un contact placé sur l'enregistreur,
réglé tous les deux à + 5, 55.
Ces sécurités sont réglées 15 % au-dessus de la puissance nominale et ne sont pas court -
circuitables.
Chaîne D. R. G.
Une chambre différentielle CD 22 mesure l'activité de l'air prélevé au-dessus de la pis-
cine, sensiblement à l'aplomb du coeur.
-'•',4 -8
La mesure est effectuée à l'aide d'un amplificateur à courant continu de 10 " à 10
ampère.
d) Mesures de résistivité
Elles sont effectuées à l'aide de sondes platinées avec compensation de température. Les
points de mesure sont :
1- dans la piscine à proximité de l'échangeur et à 1, 50 m de profondeur
2- à l'entrée du circuit d'épuration
- 85 -
Clé Patron X
Chaîne de démarrage
a) minimum X
b) maximum X X
Chafne logarithmique
a) électronique X
b) enregistreur X
Périodemètre
a) électronique X
b) enregistreur X
Sécurité
2 de 3 X
Températures X
Débit
minimum X
Mesure de la puissance
Le pilotage se fait manuellement par lecture de la mesure sur la chaîne linéaire.
La référence de la puissance nominale est la chafhe Y qui est recalée périodiquement sur
le bilan thermique.
Le bilan thermique est mesuré en précisant la différence entre les températures entrée
échangeur et sortie diffuseur.
»
Les mesures faites ont montré que les températures de sortie du diffuseur et de dessus
du coeur restaient pratiquement identiques en régime établi.
- 86 -
La différence entre 1s. sortie coeur et l'entrée échangeur dépend des fuites thermiques sur
le trajet, qui sont très faibles.
La précision sur la mesure des débits secondaire et primaire atteint environ 1 % •
La précision sur la lecture de la différence de température entrée-sortie peut être esti-
mée à 0, 3° maximum sur 9 ou 10° (à 5 ou 6 MW). L'erreur sur la mesure du bilan thermique est
donc au total inférieure à 5 %.
IX. 3. 1 - Disposition
Le T. C.R. mesure et enregistre :
- l'irradiation y et neutrons thermiques
- l'irradiation neutrons rapides
- la contamination de l'atmosphère ambiante (mesure de l'activité des gaz et poussières).
De plus, en cas de franchissement des seuils fixés, le tableau déclenche automatiquement
les alarmes lumineuses et sonores, à la fois dans la Salle de commande et sur le lieu de l'alerte.
L'appareillage y + n^ utilise 3 ampli AC4K 1. Deux châssis seuils traitent chacun 6 voies.
b) - Contrôle NR - Baie n° 2
Le contrôle est réparti en 3 postes mobiles enregistrés sur un MECI 6 voies : chaque
voie est doublée. On utilise 3 amplificateurs ILOK et un châssis seuils.
Chaque chafhe comprend :
1) La chaûie gaz + poussières est équipée d'un DPGR 210 et comprend pour le PMI (au-
dessus piscine) :
-14 -14
Mesure ( - 1 chambre à circulation CD 22 -» 1 préampli 10 A -• 1 ampli 10 À
gaz ( AC/SET - 1 voie MECI
La chaîne gaz + poussières PM 10 a un ampli AC4K 1 mais est d'autre part identique à la
chaîne PMI.
1er seuil : Limite supérieure de la zone d'accès libre. Travail non arrêté, applications de consi-
gnes, vérifications SPR. (Dans le cas des gaz et poussières, recherche des nuclides).
Voyants BF pompes
ME C I M E CI M E CI
C R1 C R 2 C R 3
Suiveur Suiveur
(12 voies) (6 voies) (6 voies)
SI S2
AC4 K 1 C AC4 K 1 D
Evacuation du Hall Triton, balisage des accès, intervention immédiate des organismes de
sécurité, arrêt concerté du réacteur.
Le franchissement de ces différents seuils est annoncé :
- par des signaux lumineux sur l'ampli concerné au synoptique T. C. R. et sur un boîtier local à
proximité du détecteur.
- par des signaux sonores au synoptique T. C. R. et en local.
Nota : 1) Pour les postes PFl (coeur TRITON) - PF9 (échangeur) et PM5 où l'activité y + nth est
plus importante, les 1er seuils sont décalés à 10 m R/h mais le voyant lumineux correspondant
reste allumé fixe, l'avertisseur demeurant silencieux.
2) Le poste PF2 (Cellule chaude) est soumis à une forte activité, non dangereuse, porte
de cellule fermée. La fermeture de cette porte court-circuite les signaux de sécurité des 3 seuils.
3) Les signaux sonores Sème seuils (klaxon fort et sirène) ne sont pas répétés au T. C. R.:
leur puissance est suffisante pour qu'ils y soient entendus.
- 91 -
Des sirènes sont placées dans les bâtiments 30 et 31 pour être entendues de tous les lo-
caux.
4) Une évacuation automatique a été prévue dans le cas de certaines coincidences pour
éviter des déclenchements intempestifs.
INSTALLATIONS ELECTRIQUES
X. 2 - DISTRIBUTION PRIORITAIRE
Les appareils alimentés sont ceux nécessaires au fonctionnement de la pile et aux expé-
riences.
Un transformateur (T 2 ) de 630 KVA - 15. 000 V/220 V alimente ce réseau en triphasé neu-
tre impédant à la masse.
Ce transformateur alimente également un moteur asynchrone entraînant à vide un alterna-
teur de 400 KVA placé sur la ligne d'arbres du Diesel de secours.
En cas de panne EDF, le Diesel entraîne l'alternateur de 400 KVA qui prend à sa charge
l'alimentation de l'armoire prioritaire avec une coupure de l/10e de seconde.
Le tableau prioritaire alimente les appareils suivants :
- pompe primaire 80 KVA
- pompe secondaire (1) 88 KVA
- pompe secondaire (2) 88 KVA
- ventilateur aéro-réfrigérant 65 KVA
- chaufferie et ventilation 38 KVA
- expérimentation 76 KVA
- armoire épuration 15 KVA
- auxiliaires du groupe 9, 1 KVA
- auxiliaires prioritaires 20 KVA
- cellule chaude 11,5 KVA
- armoire superprioritaire 40 'KVA
Les "auxiliaires prioritaires" représentent :
- le sas
- l'éclairage du Tableau de contrôle
- le monte-charge de Néréide
- le chargeur 24 V de la batterie de secours
L'armoire superprioritaire est alimentée automatiquement en l/10e s. par le tableau
prioritaire en cas de défaillance de l'alternateur 40 KVA superprioritaire. La coupure du super-
prioritaire entrafne la chute des barres.
Le transformateur T2 est logé à la partie supérieure du bâtiment 34.
X. 3 - DISTRIBUTION SUPERPRIORITAIRE
Ce réseau alimente les installations de conduite et contrôle des réacteurs, contrôle des
radiations, ainsi que le contrôle des expériences en pile.
En marche normale, ce réseau est alimenté par l'alternateur 40 KVA à li fréquence de
51 H . Cette fréquence a été définie par le calcul du volant d'inertie de la ligne d'arbres. Lors
d'une panne secteur EDF, la fréquence varie ainsi de 48 Hz minimum à 52 Hz . La reprise effec-
- 96 -
-GROUPE A C OUPURE
- C E N.FAR PILE T R i TON -
DfSPOSITION DE PRINCIPE
PALIER
VOLANT P D 2 A f t O O Kç/m*
PALIER
ALTERNATEUR 4 0 0 KVA
GENERATRICE
SW A740 b
TACHYMETRI
PA LI E R
ACCOUPLEMENT PAULSTftA
RT P 2/ C
ALTERNATEUR 40 K V A
SW A 450 Z
POMPE A HUILE
«M
CRAISSAfrE DES PALIERS
v 43
- 97 -.
Ce groupe est installé au bâtiment 56, au niveau 0 ; sont installés également à. ce bâtiment
les armoires de recyclage et de régulation, ainsi que les auxiliaires nécessaires à. la marche au-
tonome du groupe.
X, 4.1 - Description des machines (voir schéma)
a) Moteur Diesel
Type MGO - V 12 A
Nombre de cylindres = 12
Vitesse nominale = 1500 t/mn
Puissance nominale = 600 ch
Alésage/Course = 175/180 mm
Régulateur de vitesse hydraulique
b) Embrayage électromagnétique
Embrayage SIME type GA 640
L'embrayage s'effectue par tension 110 V fournie par une batterie tampon (bloc URA).
• c) Volant d'inertie en acier forgé.
R = 50/55kg mm 2
Q
PD = 4800 kg m 2
d) Alternateur prioritaire
Type A 740 b - Marque SW - 400 KVA
Tension nominale 220 V triphasé, neutre sorti non utilisé.
Fréquence 50 Hz - (Vitesse de régime 1500 t/mm)
Cos cp = 0, 8 à 1
Puissance fournie = 320 kW
- 98 -
e) Alterrateur superprioritaire
Type A 450 z - Marque SW- 40 KVA
Tension nominale 220 V entre phases, neutre sorti non utilisé.
Fréquence 50 HZ (vitesse de régime 1500 t/mn)
Cos cp = 0, 8 à 1
Puissance fournie = 32 kW
il Moteur asynchrone
Type V 225 m R - Marque Jeumont
Tension nominale entre phases = 220 V
Fréquence = 50 Hz
Puissance = 90 en
Vitesse de régime = 1490 t/mn
X. 4. 2 - Principe de fonctionnement
a) Marche de veille
Le Diesel est à l'arrêt, prêt à démarrer lors d'un défaut secteur EDF. Le moteur
est en préchauffage (huile et eau).
L'embrayage est ouvert.
La ligne d'arbres est entraînée à 1530 t/mn par le moteur asynchrone.
L'alternateur 400 kVA est excité à vide.
L'alternateur de 40 kVA alimente tous ses circuits.
b) Marche de secours
En cas de baisse de tension ou de fréquence secteur, le diesel démarre automati-
quement, soit par :
- un mini de tension réglé à 150 V environ, temporisation 0,1 seconde
- Un relais alimenté par une génératrice tachymétrique accouplée au moteur asyn-
chrone contrôlent la vitesse de la ligne d'arbres (1480 t/mn ~ 49, 3 Hz )
- Un mini fréquence (48, 5 H2 ) sur le super-prioritaire démarre le diesel en cas
de rupture de courroies.
Au temps 0 : Fonctionnement d'un des relais de détection de défaut, soit :
- Mini de tension
- Baisse de vitesse de la ligne d'arbres
- Mini de fréquence
Au temps 1 : Dès les mini vitesse ou fréquence ou après 0,1 s pour le mini de tension :
- démarrage du diesel
- ouverture du contacteur du moteur asynchrone
- 99 -
c) Démarrage exceptionnel
Dans le cas d'un défaut de démarrage du moteur Diesel, l'embrayage est attiré au
moment prévu. Le moteur est alors lancé par la ligne d'arbres, la fréquence minimum atteinte est
légèrement inférieure à celle correspondant à un démarrage normal.
X. 4. 3 - Accessoires
b) Compresseur d'air
Un compresseur spécial alimenté en courant prioritaire maintient automatiquement
2
2 bouteilles d'air comprimé entre 26 et 35 kg/cm . Ces bouteilles de lancement du Diesel sont pur-
gées automatiquement deux fois par jour.
2
Un pressostat réglé à 24 kg/cm signale le défaut de pression d'air.
c) Commandes locales
Sur les portes de l'armoire de commande du groupe sont disposés les appareils
suivants :
- commutateur de commande
- voltmètre et ampèremètre d'excitation des alternateurs
- boutons poussoirs d'amorçage
- 100 -
X. 4. 4 - Sécurités
a) L'arrêt d'urgence par coupure de l'arrivée de gas-oil est provoqué pour les dé-
fauts suivants :
Diesel : - Survitesse
- Manque de pression d'huile
- Excès température huile
- Excès température d'eau douce
- alarme chaufferie
- disjonction pompe primaire
- disjonction pompe secondaire 1
- disjonction pompe secondaire 2
- disjonction ventilateur aéro-réfrigérant
- échauffement transformateur ^2
- défaut acquittement "tourner-pousser" (commandes des pompes)
- arrêt ventilateur cheminée
- dépression cellule chaude < 10 mm eau
- défaut isolement 1er seuil alternateur 400 KVA
- défaut isolement 1er seuil alternateur superprioritaire
- défaut isolement 1er seuil transformateur T2 .
Ci-joint le principe de ces circuits de détection de défauts, alimentés en 24 V. (fig. 44)
Un enregistreur relève la fréquence du courant superprioritaire et d'intensité absorbée
par la pompe primaire.
- 105 -
XI
CELLULE CHAUDE
La cellule chaude est placée dans l'angle N. O. du Hall 30, entre les niveaux + 0, 75 m et
1
-5,10 m, accolée à la piscine.
C'est un parallélépipède rectangle en béton :
- de longueur = 5, 35 m
largeur = 2, 30 m
hauteur = 4, 85 m (dimensions intérieures)
Le toit de la cellule communique avec le Hall 30 et est composé de 5 dalles de béton de
0,80 m de large encastrées entre elles. L'une comporte un orifice de diamètre 0 = 303 mm à obtu-
rateur pneumatique. Cet orifice sert à toutes les opérations de manutention entre châteaux et cel-
lule chaude.
Le sol de la cellule est en pente vers la piscine : pente de 10 mm par mètre. Cette pente
sert à canaliser une fuite éventuelle de l'eau du sas vers un siphon qui renvoie l'eau dans la fosse
des effluents placée sous lo parquet de la zone de télémanipulateur.
L'épaisseur des parois est de 1, 030 m de béton lourd (densité 3, 5).
Le sol cellule est percé de 5 trous de stockage sur le câté Nord, (diamètre : 124 mm et
profondeur 3, 50 m). Un autre trou de stockage dans la moitié Sud du sol a un diamètre de 352 et
une profondeur de 1, 200 m.
Le sol et les deux longs murs de la cellule ont une rainure guide de cloison mobile. Cette
cloison diviserait la cellule dans le sens de la longueur en deux compartiments de 3, 18 m et 1, 89m.
Le mur arrière possède une porte se déplaçant sur rails dans une zone étanche, le hall
pile restant ainsi sole, lors des interventions éventuelles en zone arrière.
L
- 107 -
Un sas, au niveau -2, 85 m, relie piscine et cellule chaude, de manière à permettre des
mouvements sans passage par châteaux plomb:'
Ce sas permet de recevoir un poids maximum de 10 kg, de longueur maximum 1, 800 m -
hauteur maximum 177 mm - largeur maximum 174 mm.
Le fonctionnement de ce sas est pneumatique.
Sur l'avant de la cellule, trois vitres permettent la visibilité des opérations, effectuées à
l'aide d'appareillage télécommandé. Ces vitres sont composées de 4 verres au plomb. L'espace
entre les différents verres est rempli d'huile pour éviter toute réfraction. La vitre proche de la
piscine, plus petite, sert aux mouvements par le sas.
XI. 2 - OUTILLAGE
Caractéristiques :
- débattement avant-bras = 100°
- débattement total poignet = 105°
- rotation pince illimitée dans les deux sens
- ouverture pince mâchoires parallèles = 124 mm
- course verticale = 1300 mm
- course longitudinale = longueur cellule
- course transversale = largeur cellule
- force à la pince dans toutes les positions de l'avant-bras = 100 kg
- force de serrage à la pince, réglable de 0 à 150 kg"
- force au crochet = 400 kg
- pression pneumatique = 6 kg/cm
Le chariot du télémanipulateur comporte également un palan électrique de 500 kg.
Sur les télémanipulateurs CRL, un crochet peut être monté à l'extrémité du bras : le
poids maximum possible soulevé est alors de 54, 4 kg.
Les deux types d'appareils ont les caractéristiques de déplacement communes suivantes :
N. B_. - Pour le télémanipulateur PYE : l'angle de 90° n'est possible que si le décalage X est nul,
sinon l'angle maximum vers l'arrière est de 60°.
- Freins : Les mouvements X et Y, ainsi que la rotation de la pince, peuvent être verrouillés.
Ceci permet de maintenir la pince en position fixe tout en relâchant le tëlémanipulateur.
- Restriction d'air : L'orifice de passage des câbles de commande est réduit au minimum dans le
tube de jonction entre l'intérieur et l'extérieur de la cellule. Cette protection de la zone de travail
prend toute sa valeur lors de rupture de la gaine plastique entourant le bras intérieur du télémani-
pulateur.
- Alimentation électrique :
L'alimentation électrique se fait en 115 V ~. Un transformateur incorporé à l'appareil
- 109 -
Caractéristiques :
- Avances et courses :
Vitesse longitudinale lente : 0, 285 m/min.
Vitesse longitudinale rapide : 0, 570 m/min.
Course longitudinale : 607 mm
Course verticale : 120 mm
Course transversale : 120 mm
IX. 2. 4 - 1 scie alternative électrique fixée sur une plaque -mobile sur la table de travail.
Cette plaque fixe également l'étau pneumatique indispensable au sciage. Capacité = 100 mm.
Le plan de travail est constitué d'une table roulante, sur rails, verrouillable en 2 posi-
tions, aux 2 extrémités longitudinales de la cellule.
Dimensions : longueur : 2, 5 m
largeur : 1,76 m
hauteur : 0, 70 m
La périphérie comporte un rebord de 70 mm destiné à éviter la chute d'objets disposés
sur la table. Le dessus de table est constitué par 8 plaques en Inox démontables au télémanipula-
teur.
Les rails sont montés sur vis vérin de façon à permettre un réglage facile de l'horizonta-
- 110 -
lité requise.
- charge supportée par le plan de travail = 500
- flèche maxi d'une plaque de la table pour 500 kg/m* = 2 mm
- effort maximum de traction pour déplacer le plan de travail vide = 30 kg.
XI. 4 - DETECTION
Le contrôle permanent de l'activité y + neutrons thermiques est effectué par une chambre
BK 32. La signalisation sonore n'est remise en service que lorsqu'il y a ouverture de la porte ar-
rière de la cellule.
Le contrôle de l'activité des pièces en cellule,est fait par une chambre à haut flux y et 2
sondes mobiles.
nobiles. - Plage de mesure 1 à 1.10 'R/h en 5 décades. Cet appareil est alimenté en 127
V, batterie en tampon d'une autonomie de 15 heures.
- Ill -
XII
EXPERIMENTATION
Les baies électroniques de contrôle et régulation des dispositifs expérimentaux sont, dans
là mesure du possible, alimentées en courant superprioritaire, mais les fours de régulation ther-
mique et les pompes sont alimentés, soit en courant prioritaire, soit en courant .secteur normal,
suivant les dispositifs.
Les sécurités comprennent 2 seuils avec klaxon. Le klaxon peut être coupé du Tableau de
contrôle du réacteur mais la lampe témoin doit être coupée sur le tableau voisin du dispositif, à
condition que le défaut ait été éliminé sur le dispositif lui-même.
Certains dispositifs peuven* exiger l'arrêt immédiat du réacteur. A cet effet, un coffret
spécial permet de commander un relais de chute de barres. Dans ce même coffret des signaux
branchés sur le MECI de puissance logarithmique la coupure des fours de certains dispositifs ex-
périmentaux.
XIII
FONCTIONNEMENT DU REACTEUR
Chaque cycle actuel couvre une période de 4 à 5 semaines et débute par 3 à 4 jours d'ar-
rêt.
Cet arrêt est indispensable pour :
- le rechargement du coeur
- les mouvements des dispositifs expérimentaux
- la dosimétrie
- parfois l'étalonnage des barres
- les travaux de maintenance
XIII. 2 - CONDUITE
1) du réacteur
La conduite du réacteur est assurée par :
- un ingénieur de service
- des équipes de quart (3 x 8 h) comprenant chacune :
. un chef de quart
. 3 conducteurs de pile
Outre la conduite, les équipes de quart, appliquent les consignes générales et particuliè-
res relatives au fonctionnement du réacteur et des dispositifs expérimentaux. Elles rendent compte
de toute anomalie à l'ingénieur de service.
Le chef de hall est seul habilité aux manoeuvres et tous mouvements sur le coeur du réac-
teur.
I 2) des dispositifs expérimentaux
ft^
Les équipes de quart exploitent les relevés des différentes mesures et interviennent direc-
te tement pour toute marche intempestive des dispositifs.
Une équipe de jour prépare l'installation et l'évacuation des dispositifs.