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W X W X W X
MINISTERE DE L'EQUIPEMENT ET DU TRANSPORT
W X W X W X
DIRECTION DES EQUIPEMENTS PUBLICS
i
CHAPITRE 3 : MODE D'EXECUTION DES TRAVAUX 15
ii
4.1 GENERALITES 44
4.1.1 - NETTOYAGE ET STERILISATION DES CONDUITES 44
4.2 CONTROLE DES MATERIAUX ET APPAREILS 44
4.2.1 - GENERALITES 44
4.2.2 - CONSTATATION DES DEFAUTS 44
4.2.3 - FRAIS AFFERENTS AUX OPERATIONS DE CONTROLE 44
4.3 E SSAIS EN LABORATOIRE 44
4.3.1 - CHOIX DU LABORATOIRE 44
4.3.2 - ESSAIS SUR TUBES ET TUYAUX 45
4.3.3 - ESSAIS SUR LA ROBINETTERIE 45
4.3.4 - ESSAIS SUR LES APPAREILS SANITAIRES 46
4.4 E SSAIS IN-SITU DES INSTALLATIONS 46
4.4.1 - ESSAIS D'ETANCHEITE 46
4.4.2 - ESSAIS DE FONCTIONNEMENT 47
4.4.3 - ESSAIS DE SALUBRITE 48
4.4.4 - ESSAIS RELATIFS AUX BRUITS 48
iii
Chapitre 1 : Généralités
a) Distribution d'eau
La pression de service du réseau de distribution d'eau en un point situé à moins de 20
mètres de l'emplacement fixé pour le branchement.
Les locaux où seront logés éventuellement le compteur général, le dispositif de
surpression ou de détente ainsi que les dispositifs particuliers tels que clapet de retenue,
poste de neutralisation etc.
Le régime de distribution de l'eau â l'intérieur des constructions : Ceinture générale,
nourrice, colonnes montantes, compteurs divisionnaires, colonnes spéciales aux robinets
de chasse, etc.
La pression résiduelle au point le plus défavorisé de l'installation.
Les emplacements des robinets d'arrêts.
Les dispositions prévues pour le service d'incendie, le cas échéant.
La tension du courant électrique distribué.
b) Eaux usées
Le système d'évacuation et d'assainissement des eaux pluviales et ménagères.
Le système d'évacuation des eaux usées à l'intérieur de la construction, chute unique ou
chutes différenciées.
Le système de relèvement des eaux ne pouvant être évacuées directement (éjecteur à air
comprimé ou pompe).
Les cotes de raccordement des évacuations sur le réseau public.
c) Les plans
Les plans doivent situer les emplacements suivants
Locaux de service, compteurs, transformateurs, machinerie d'ascenseurs, etc.
1
Passages obligatoires de canalisations : sous-sol, galeries de canalisations, gaines de
colonnes montantes, passages enterrés, etc.
En outre dans le cas de canalisations enterrées, les plans indiqueront les emplacements
et les encombrements des fondations.
robinet
Lave-mains 0,10 --- 10
Bac à laver 0,33 --- 13
Machine à laver le linge 0,20 _-_ I0
Machine à laver la vaisselle 0,10 --- 10
Le débit à prendre en compte est obtenu en multipliant la somme des débits des appareils
par un coefficient de simultanéité donné par la formule :
1
y
x 1
Dans laquelle :
2
x y = coefficient probable de simultanéité.
x x = nombre d'appareils ( x > 5)
Ce coefficient est donné à titre indicatif, pour les bâtiments collectifs il y a lieu d'adapter ce
coefficient par un planning d'utilisation d'eau. Pour les robinets de chasse, N M 10.4.001
§ 6-4-2, les débits à prendre en compte sont les suivants :
Nombre d'appareils
Appareils installés fonctionnant en
(Robinet de chasse) simultanéité (Robinet de
chasse)
3 I
4à12 2
13à24 3
25 et 50 4
>50 5
V7
x Eau froide : DuJ 9,24
10 D
V7
x Eau chaude : DuJ 4,64
10 D
Dans laquelle :
x D = diamètre intérieur ( m)
x J = Perte de charge ( m CE/ m).
x V = Vitesse ( m/s).
Les pertes de charges par accident de parcours sont évaluées à 15 % des pertes de
charges linéaires totales.
Les vitesses limites admises sont :
x 2 < V < 3 m/s pour les canalisations en vide sanitaire, galeries techniques et
locaux techniques.
x 0,80 < V < 1,50 m/s pour les colonnes montantes.
Les diamètres des conduites sont aussi donnés par Abaque voir la norme N M 10.4.001
par. 6-2 (Annexes).
3
Désignation de l'appareil Débit de base Diamètre minimal intérieur
(I/s) (mm)
Baignoire 1,20 33
Douche 0,50 33
Lavabo 0,75 30
Bidet lave main 0,50 30
Évier 0'75 33
Bac laver 0,75 33
Urinoir 0,50 33
Urinoir action siphonique 1,00 50
W.C robinet de chasse 1,50 90
W.C action siphonique 1,50 90
Vidoir avec robinet de chasse 1,50 100
Machine à laver le linge 0,65 33
(domestique)
Machine à laver la vaisselle 0,40 33
Le débit à prendre en compte est obtenu en multipliant la somme des débits des appareils
par un coefficient de simultanéité donné au paragraphe0. Le diamètre intérieur des
branchements de vidange doit être au moins égal à celui des siphons qu'il reçoit.
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L'appareil Nombre total d'appareils Diamètre
intérieur
minimal en
(mm)
WC 1 ou plusieurs 90
Baignoire
1 à 3 appareils autre que baignoire ou 1 baignoire
Évier 50
au plus
Lavabo
Douche
Urinoir 4 à 10 appareils incluant 2 baignoires au plus 65
Bidet
Lave - mains
11 appareils et au-delà 90
Machines à laver
Q 87 Rh V ixSm
z V R
Dans laquelle :
x Q = Débit (m3/s)
x Rh = Rayon hydraulique ( m) : qui est le rapport de la surface mouillée (section
droite du liquide) sur le périmètre mouillé (périmètre de la section mouillée en
contact avec la paroi de la conduite).
x i = Pente en ( m/ m)
x z = Coefficient de frottement = 0,16
x S m = Surface mouillée ( m')
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Les collecteurs seront remplis au 5/10 de leur section. Les vitesses d'écoulement seront
comprises entre 1 m/s et 3 m/s.
Lorsque le calcul donne pour le collecteur un diamètre inférieur au diamètre de la chute, le
diamètre à prendre en considération est celui de la chute.
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Surface en plan de Pente du conduit en millimètres par mètre
toitures desservies
(en m²) <1 2 3 5 7 10 15 20
20 65 50 45 35 35 30 25 20
30 85 70 60 50 45 40 35 30
40 105 80 70 60 55 50 40 35
50 120 90 85 70 65 55 50 45
60 140 110 95 80 70 60 55 50
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2/Tuyaux de descente
Pour éviter les risques d'obstruction, le diamètre intérieur minimal des tuyaux de descente
est de 60 mm.
Les diamètres des tuyaux de descente seront déterminés comme suit en fonction de la
surface de la toiture ou terrasse desservie pour un débit max. de 3 lit./mn/m2 : 0,7 cm2 de
section de tuyau par mètre carré de surface en plan de toiture desservie (entrée d'eau par
moignon tronconique).
3/ Collecteurs
En cas de système séparatif, le calcul des collecteurs se fera avec la même formule de
Bazin citée au § 1.3.2 pour les eaux usées.
En cas de système unitaire (eaux usées, eaux vannes et eaux pluviales) les collecteurs
seront prévus remplis à 70 % de leur section.
1.4 Définitions
- Canalisations enrobées
Il s'agit du cas où la canalisation est noyée dans un élément du gros œuvre, la mise en
place du matériau (béton généralement) ayant lieu après la pose de cette canalisation.
- Canalisations encastrées
Cas où la canalisation est mise en place dans un emplacement réservé au moment de
l'exécution du gros œuvre, le remplissage étant effectué ensuite au moyen d'un matériau
de même nature que le matériau voisin.
- Canalisations engravées
Cas où une saignée est pratiquée dans un ouvrage existant pour y installer la canalisation,
le remplissage étant effectué ensuite au moyen d'un matériau de même nature que le
matériau voisin ou compatible.
- Canalisations accessibles
Il s'agit de canalisations qui peuvent être remplacées ou réparées sans démolition
d'obstacles ou sans dépose d'autres canalisations.
- Ravoirage
Terme employé pour désigner une forme disposée entre un plancher support et un
revêtement de sol pour y installer une canalisation. Cette forme peut être réalisée en
matériaux divers (sable, gravillons, pouzzolane, mâchefer...) éventuellement stabilisés par
du ciment.
- Elément porteur
Tout élément du gros œuvre (vertical, horizontal ou autre) qui contribue à la stabilité du
bâtiment.
- Gainage
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Enveloppe continue, non fendue, non solidaire de la tuyauterie, ayant pour
but de permettre une dilatation de celle-ci et d'assurer son isolement vis-à-vis
de l'humidité ou d'un liquide extérieur.
- Fourreau
Elément de tube, dans lequel une tuyauterie est placée à la traversée d'un plancher, d'un
mur ou d'une cloison, en vue de désolidariser la tuyauterie du gros œuvre et/ou du
remplissage et d'empêcher un contact entre cette tuyauterie et un liquide extérieur
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Chapitre 2 : Nature et qualité des maté riaux et matériel
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2.2 Appareils sanitaires
Les appareils sanitaires peuvent être en céramique sanitaire émaillée, en fonte, en acier
inoxydable ou en acier émaillé dont les caractéristiques sont définies dans la N M
10.4.017.
Ils devront satisfaire, selon le type aux spécifications contenues dans les normes
marocaines ci-après ou à venir :
x 10.4.018 : baignoires en fonte émaillée
x 10.4.019 : appareils sanitaires : éviers
x 10.4.020 : Lavabos et lave-mains
x 10.4.021 : appareils sanitaires : bidets
x 10.4.022 : appareils sanitaires : Cuvettes de WC cm.
Les réparations des défauts ne sont tolérées que pour les surfaces non susceptibles de
venir en contact avec l'eau.
L'émail doit recouvrir toutes les surfaces susceptibles d'être mouillées. Il doit être lisse,
brillant, opaque de couleur régulière, sans soufflures.
2.3 Robinetterie
2.3.1 Généralités
La robinetterie doit correspondre aux critères suivants
x Robustesse pour les besoins ;
x Facilité d'entretien ;
x Débits de charges minimales ;
x Protection efficace contre le bruit ;
x Facilité d'utilisation.
La robinetterie utilisée couramment dans le bâtiment et comprenant les robinets d'arrêt, de
puisage, de réservoir de chasse, robinets simples et mélangeurs, mitigeurs mécaniques,
réducteurs de pression, clapets de non-retour, anti-bélier etc. est connue sous le nom de
"robinetterie de bâtiment"
Elle doit être conforme aux normes marocaines en vigueur.
« La robinetterie sanitaire » est destinée à alimenter en eau froide et eau chaude les
divers appareils sanitaires.
Ces robinets doivent être conçus pour assurer un mélange d'eau chaude satisfaisant pour
des pressions pouvant différer de 2 bars.
Le bec verseur doit assurer un écoulement sans éclaboussure lorsque le mélangeur est
combiné avec un vidage extérieur. Le joint de la tige de commande doit être parfaitement
étanche.
La saillie doit être telle que l'impact du jet se produise sur le fond au minimum sur la gorge
de raccordement avec les parois, l'écartement des 2 manœuvres doit être soit 11 cm soit
15 cm.
Toute la robinetterie sanitaire doit être essayée à la pression d'étanchéité de 16 bars cm.
En outre, il doit être vérifié que pour une pression de service comprise entre 3,5 et 4,5
bars, le fonctionnement ne donne lieu à aucun bruit gênant ni à aucune vibration et pour
des vitesses d'écoulement inférieures à 2 m/s.
2.4.3 – Anti-béliers
Les dispositifs anti-bélier devront être impérativement des bouteilles contenant une
membrane gonflée d'un gaz neutre. Leur montage et leur réglage seront réalisés après
pose de l'ensemble de l'installation et ce, en fonction des longueurs de canalisations et
des pressions d'utilisation.
Les anti-béliers à fonctionnement pneumatique seront en fonction du type et du nombre
d'appareils à protéger. Les membranes élastiques seront protégées par une pellicule de
glycérine pour éviter la diffusion du gaz dans l'eau. Le gaz maintenant la pression, sera un
gaz neutre, type argon par exemple.
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x Echelle avec graduation (en bar) maxima égale au double de la pression de
service
x Montage avec robinet d'arrêt et de contrôle
x Précision ± 10 % cm.
Les thermomètres seront du type à cadran et à lecture directe.
x - Cadran de diamètre 100 mm
x Echelle avec graduation en degré centigrade ; maxima égal ou double de la
température de service.
x Précision ± 10 % cm.
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Chapitre 3 : Mode d'exécution des travaux
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Toute canalisation en acier ou acier galvanisé en aval d'un tube de cuivre est à proscrire.
Les parties de canalisations sous pression, en service normal, destinées à devenir
inaccessibles, ne doivent pas comporter de raccord et doivent être revêtues
extérieurement d'un produit anticorrosion approprié. Avant d'être rendues inaccessibles,
ces parties de canalisation doivent être éprouvées à une pression de 1,5 fois la pression
de service.
Si l'inaccessibilité résulte d'un enrobage, les canalisations d'eau chaude doivent être
calorifugées afin d'assurer la bonne tenue de l'enrobage et des parties voisines.
Aucune canalisation d'installation sanitaire ne doit être enrobée dans les éléments
porteurs.
Les supports de fixation doivent être démontables. Ils doivent être disposés à intervalles
suffisamment rapprochés pour que les canalisations, sous l'effet de leurs poids et des
efforts auxquels elles peuvent être soumises, n'accusent pas de déformations.
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Les parcours d'allure horizontale des ventilations devront comporter une pente pour
assurer l'évacuation vers une chute, des eaux de condensation.
Pour un groupe d'appareils sanitaires, lorsque les tuyaux de chute et de descente ne
peuvent être prolongés en ventilation primaire, jusqu'à l'air libre et au-dessus des locaux
habités, le collecteur du groupe d'appareils doit être ventilé par une canalisation d'un
diamètre au moins égal au diamètre maximal de l'évacuation piqué à la partie supérieure
du collecteur principal lui-même ventilé.
Les tuyaux seront assemblés de telle sorte qu'ils ne provoquent aucune gêne au bon
écoulement des effluents.
Les colonnes et collecteurs seront munis aux endroits appropriés de bouchons de visite
hermétiques, facilement accessibles.
Les joints des tuyaux seront réalisés suivant la nature du matériau normalisé et conformes
aux prescriptions des fournisseurs.
Les canalisations seront fixées au moyen de colliers à scellements démontables,
galvanisés, l'écartement suivant les normes du matériau. En règle générale, il sera prévu
un collier à chaque collet cm.
Les changements de diamètre seront réalisés par des raccords de réduction.
Les changements de direction seront faits par des branchements à 45° et des coudes
grand rayon 1/8 à 1/6.
Les tés ne seront pas employés pour les E.V. les coudes au 1/4 ne pourront être
employés que s'il y a passage de l'horizontale à la verticale.
Les joints de raccords des chutes verticales des E.V. avec les canalisations enterrées
devront être situés sous le dallage (collet du tuyau non apparent).
Les raccordements des tuyaux de ventilation en P V.C se feront par mandrinage et
collage. Les piquages pourront se faire par soudure au moyen d'un chalumeau à air
chaud.
3) Evacuation en fonte
Les joints pour tuyaux en fonte mince se font par joints leviers caoutchouc. Lors du
montage, il sera laissé un jeu de 5 à 10 mm entre l'extrémité du bout uni et le fond de
l'emboîtement si l'espace annulaire le permet.
Les canalisations seront fixées au moyen de colliers de scellement démontables
galvanisés.
En règle générale, il sera prévu un collier à chaque collet.
Les tampons de visite seront de diamètre de la tuyauterie jusqu'au diamètre 100. Au-
dessus, ils auront un diamètre uniforme de 100 mm.
Les tuyaux devront être revêtus de leur peinture d'origine.
Les joints de raccord des chutes verticales des EN avec les canalisations enterrées
devront être situés sous le dallage (collet du tuyau non apparent).
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Les trous dans le béton doivent être prévus aux plans de percement et les réservations
seront constituées à la construction.
Si un percement est pratique pour le passage de la canalisation, il ne doit pas
compromettre la résistance des éléments porteurs.
En aucun cas, il ne sera fait de percement, scellement ou saignée dans un élément
porteur (poteau, poutre ou nervure de plancher) ni dans les ouvrages comportant une
étanchéité.
Lorsqu'il s'agit de percer des trous ou d'exécuter des scellements dans des matériaux non
traditionnels, l'entrepreneur peut, soit demander au fournisseur le mode de travail et de
pose ne risquant pas de détériorer les matériaux, soit faire exécuter les trous et
scellements dans ces matériaux par l'entreprise chargée de la mise en œuvre des dits
matériaux.
Dans le cas où des percements non indiqués aux plans remis par l'entreprise de plomberie
avant l'exécution du gros-œuvre, doivent être exécutés, ils sont mis à la charge de
l'entrepreneur de plomberie sauf s'ils résultent de modifications apportées par le maître
d'œuvre postérieurement à l'exécution du gros-œuvre.
En tout cas, les percements, rebouchages et scellements dans les cloisons (parois non
porteuses d'épaisseur inférieure 15 cm) ainsi que les rebouchages sont à la charge de
l'entrepreneur de plomberie.
3.2.3.2 Fourreaux
Toutes les canalisations, traversant des murs, des cloisons ou des planchers seront
isolées par des fourreaux en tube acier galvanisé ou P.VC de diamètre approprié.
Ceux-ci devront dépasser les surfaces finies d'au moins 0,03 m et sortir sous arase des
dalles de 0,01 m. Ils seront isolés phoniquement par bourrage d'un matériau isolant (joints
plastiques) et remplis de laine de verre.
Les fourreaux en gaine seront de résistance au feu de degré Ml.
3.2.3.3 Traversées de planchers
Concerne les canalisations exécutées en tous matériaux sous réserve des prescriptions
propres à chacun d'entre eux et quelle que soit la constitution du plancher.
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En dehors des cas visés par le § d ci-après, aucun assemblage par joint « bourré » ne doit
se trouver dans la traversée.
Les autres types d'assemblages (par joints coulés, par joints préformés ou comprimés, par
brassage ou soudo-brassage, par collage) sont admis dans les limites fixées par les
prescriptions particulières aux divers matériaux constituant les tuyauteries.
c) Assemblages placés à proximité de la traversée
Lorsqu'un assemblage de quelque nature que ce soit est placé à proximité de la traversée
d'un plancher, la distance doit être suffisante pour permettre la confection ou le montage
de cet assemblage.
d) Evacuation de certains appareils sanitaires
Pour l'évacuation de certains appareils sanitaires, lorsque la présence d'un assemblage
dans le plancher ne peut être évitée, les dispositions décrites ci-dessous sont admises.
e) Evacuation des cuvettes de W.C à l'anglaise
Le raccordement peut être réalisé par l'une des méthodes suivantes :
Cas du montage direct (sans pipe intermédiaire)
Si la sortie de l'appareil est raccordée directement sur la canalisation d'évacuation,
l'assemblage peut être obtenu soit au moyen d'un joint préformé, soit au moyen d'un joint
bourré au mastic bitumineux, oléorésineux ou de résine synthétique.
La profondeur du joint dans le plancher doit être la plus faible possible.
En aucun cas la distance entre la surface du sol fini et le bord de l'emboîtement ne doit
dépasser 0,10 m.
Cas du montage comportant une pipe
L'assemblage supérieur (entre la sortie de l'appareil et la pipe) peut être obtenu par un
joint préformé ou par un joint au mastic bitumineux, oléorésineux ou de résine synthétique.
Exceptionnellement, il peut être réalisé un joint collé ou un joint comprimé, si la pipe
assure elle-même la souplesse nécessaire de la liaison entre l'appareil et la canalisation.
L'assemblage inférieur (entre la pipe et la canalisation) peut être obtenu par l'un des types
de joints suivants :
x Joint au mastic bitumineux, oléorésineux ou de résine synthétique,
x Joint au mortier de ciment,
x Joint préformé
x Joint comprimé
x Joint bras ou soudo-brasé,
x Joint collé
Commentaire
Une autre solution admise est celle du montage par bride de sol, dans lequel une rondelle
compressible forme joint entre la sortie à axe vertical et une pipe en plomb s'appuyant sur la
bride, l'ensemble étant serré par des boulons. Le joint supérieur est donc au-dessus du
plancher le joint inférieur peut être soit dans la traversée, soit au-dessous du plancher).
- Evacuation des sièges à la turque et des siphons de sol
Pour ces appareils, les dispositions suivantes sont admises :
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L'assemblage entre l'appareil et le siphon et l'assemblage entre le siphon et la canalisation
d'évacuation peuvent être réalisés avec des joints de type quelconque, y compris les joints
bourrés, sans limitation de nature du matériau constituant le joint.
Une tubulure de raccordement d'allure horizontale est tolérée, à condition que cette
tubulure soit d'une seule pièce et que sa longueur ne dépasse pas 1,00 m.
Si le plancher comporte une dalle pleine, la tubulure doit être : soit incorporée au coulage,
soit placée dans une trémie réservée pour le passage de la canalisation et rebouchée
après sa mise en place.
L'assemblage entre l'appareil et la tubulure peut être d'un type quelconque, mais
l'assemblage entre la tubulure et la canalisation d'évacuation doit être conforme aux
dispositions du paragraphe (b).
- Evacuation des receveurs de douches
L'assemblage entre le siphon et la canalisation d'évacuation peut être obtenu soit au
moyen d'un joint préformé, soit au moyen d'un joint bourré au mastic bitumineux
oléorésineux ou de résine synthétique.
Une tubulure de raccordement d'allure horizontale est tolérée dans les conditions
indiquées ci-dessus
3 - Protection extérieure
Elle concerne les canalisations pour toutes destinations (eau avec pression évacuation)
traversant un plancher.
a) Dispositions générales
Les matériaux qui sont placés au contact direct de la canalisation pour constituer
l'enrobage, le rebouchage ou le calfeutrement, doivent être sans aucune action chimique
sur cette canalisation.
Commentaire
Les matériaux visés sont notamment :
x Les mortiers de ciment ou de plâtre
x Les bétons
x Les adjuvants du béton ou des mortiers.
Ils doivent assurer à la tuyauterie une protection convenable contre l'humidité, si le
matériau de cette tuyauterie l'exige.
L'emploi de béton caverneux est interdit pour cet usage, quel que soit le matériau de la
canalisation.
Lorsque les mouvements propres de la canalisation en service (dilatation, vibration) ou les
mouvements du bâtiment l'exigent, la canalisation doit être isolée du gros œuvre par un
fourreau.
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Si les matériaux entourant la canalisation ne satisfont pas aux dispositions du paragraphe
(a) précédent elle doit être protégée
x Soit par un revêtement approprié (bande adhésive, brai, peinture..).
x Soit par un fourreau, (cf. paragraphe 3.2.3.2).
x Soit simultanément par un revêtement et par un fourreau.
3.2.3.4 Traversées de murs et cloisons
Concerne les canalisations pour toutes destinations (eau avec pression et évacuation)
traversant une paroi verticale (mur ou cloison) ou une paroi inclinée et ceci quelle que soit
la nature de la paroi traversée.
1 - Dispositions d'ordre géométrique
a) 1er cas : enrobage ou trou réservé
(Canalisation installée avant exécution du gros œuvre ou dans un passage préparé au
moment de la construction).
La canalisation peut être soit perpendiculaire à la paroi, soit oblique, sans limitation de
l'obliquité, ni de la longueur de la traversée, sous réserve de ne pas nuire à la stabilité de
l'ouvrage.
b) 2ème cas : percement
(Canalisation installée dans un bâtiment neuf après exécution du gros œuvre).
La canalisation doit être rectiligne dans la traversée. Si l'épaisseur de la paroi dépasse
0,15 m la canalisation doit être perpendiculaire à la paroi ou présenter une obliquité
maximale de 50° et la longueur noyée dans le gros œuvre ne doit pas dépasser 0,60 m.
c) 3ème cas : travaux de rénovation, aménagement ou entretien
(Canalisation installée postérieurement à la construction du bâtiment).
Si le mur est porteur, la canalisation doit être rectiligne dans la traversée et la longueur de
la partie noyée ne doit pas dépasser 1,00 m (au-delà de 1,00 m, elle serait considérée
comme encastrée ou enrobée). Si la canalisation emprunte un remplissage, cette longueur
n'est pas limitée.
2 - Assemblages placés dans la traversée
a) Canalisation d'eau avec pression
Il est interdit de placer un assemblage dans la traversée d'un mur, d'une cloison ou d'une
paroi inclinée. Toutefois, les assemblages rigides de type soudé (ou brasé ou soudo-
brasé) ou collé placés dans la traversée sont autorisés dans les limites fixées par les
dispositions particulières aux divers matériaux constituant les tuyauteries.
b) Canalisations d'évacuation
Aucun assemblage par joint « bourré » ne doit se trouver dans la traversée.
Les autres types d'assemblages (par joints coulés par coulés préformés ou comprimés,
par brasage ou soudo-brasage, par collage) sont admis dans les limites fixées par les
prescriptions particulières aux divers matériaux constituant les tuyauteries.
3 - Assemblages placés à proximité de la traversée
Lorsqu'un assemblage, de quelque nature que ce soit, est place à proximité de la
traversée d'une paroi verticale ou inclinée, la distance doit être suffisante pour permettre la
confection ou le montage de cet assemblage.
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4 - Protection extérieure
Concerne les canalisations pour toutes destinations (eau avec pression évacuation)
traversant une paroi verticale ou inclinée.
a) Dispositions générales
Les matériaux placés au contact direct de la canalisation pour constituer l'enrobage, le
rebouchage ou le calfeutrement doivent être sans aucune action chimique sur cette
canalisation.
Ils doivent assurer la tuyauterie une protection convenable contre l'humidité, si le matériau
de cette tuyauterie l'exige.
L'emploi de béton caverneux est interdit pour cet usage, quel que soit le matériau de la
canalisation.
Lorsque les mouvements propres la canalisation en service (dilatation, vibration) ou les
mouvements du bâtiment l'exigent, la canalisation doit être isolée du gros œuvre par un
fourreau.
3.2.4 - Engravures
Lorsque les canalisations d'eau sous-pression et les évacuations sont posées dans une
engravure, elles sont obligatoirement en métal protégé efficacement contre la corrosion
des matériaux de contact. En outre, les canalisations véhiculant de l'eau chaude doivent
être établies en vue de ménager les effets de la dilatation. La pose est interdite dans les
cas suivants lorsqu'il y a risque de gel en cas d'arrêt du chauffage :
1. Murs en béton caverneux ;
2. Vide intérieur de parois composites ;
3. Murs extérieurs de bâtiments d'épaisseur inférieure à 20 cm.
a) Parcours horizontaux
L'engravure horizontale est interdite sur une longueur supérieure à 1,60 m dans le cas de
cloisons pleines ou creuses d'épaisseur inférieure à 8 cm.
23
En outre quelle que soit l'épaisseur de la paroi, la pose horizontale est interdite à moins de
50 cm au-dessous des appuis de poutres ou solives d'un plancher.
b) Cas de l'eau chaude
Sauf pour les parcours engravés inférieurs à 1,00 m, des précautions spéciales sont à
prendre pour assurer la dilatation dans la maçonnerie.
Commentaire
La transmission des bruits est évitée ou affaiblie par un rebouchage en matériaux inertes
entre les fourreaux et tuyaux dans la traversée de murs et de planchers, par serrage des
tuyaux au moyen de colliers munis de matière inerte, compressibles, par la fixation des
pompes, sélecteurs, etc., au moyen de dispositifs spéciaux (socles antivibratiles) et par
l'interposition de joints souples dans le raccordement de ces engins sur les canalisations).
Commentaire
La transmission des bruits est évitée ou affaiblie par un rebouchage en matériaux inertes
entre les fourreaux et tuyaux dans la traversée de murs et de planchers, par serrage des
tuyaux au moyen de colliers munis de matière inerte, compressibles, par la fixation des
pompes, sélecteurs, etc., au moyen de dispositifs spéciaux (socles antivibratiles) et par
l'interposition de joints souples dans le raccordement de ces engins sur les canalisations).
Commentaire
L'emploi d'une machine à percer est recommandé.
3.3.2.3 - Nettoyage et finition
Après façonnage, les limailles doivent être éliminées.
Les tubes doivent être examinés avant montage pour contrôler le bon état du revêtement
intérieur au voisinage des extrémités et celui du revêtement extérieur sur toute la
longueur.
Si le revêtement intérieur présente un défaut de continuité, il doit être remis en état.
Si cette remise en état est impossible, le tube doit être rebuté.
3.3.2.4 - Assemblages
1 - Assemblages des tubes galvanisés entre eux
- Assemblages vissés
Les tubes d'acier galvanisés filetés sont assemblés au moyen de pièces de raccord en
fonte malléable galvanisée ou de pièces de raccord en bronze.
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Les manchons filetés en acier peuvent être utilisés, à condition qu'ils soient galvanisés
intérieurement et extérieurement.
Les matériaux suivants peuvent être utilisés dans l'exécution des assemblages vissés
(cette liste n'étant pas limitative)
x Pâte jointe à base de produits non corrosifs, avec ou sans filasse
x Bande de polytétrafluoréthylène.
x Soudo-brasage, soudage, brasage :
S o u d o -brasage
Les tubes d'acier galvanisés peuvent être assemblés par soudo-brasage, soit directement,
soit par l'intermédiaire de raccords en acier galvanisé.
La disposition relative des pièces (tubes ou raccords) peut être l'une des suivantes
x Assemblage à bord : Les diamètres extérieurs des deux pièces doivent être
égaux, avec une tolérance de 3 mm
x Assemblage par emboîtement
x Assemblage angulaire (piquages)
La température de fusion du métal d'apport doit être comprise entre 500°C et 875°C. Elle
doit être indiquée sur les baguettes de soudo-brasure ou sur leur emballage.
Le matériel et les fournitures utilisés ainsi que le mode d'exécution du soudo-brasage,
doivent s'opposer à la formation d'oxydes.
Après exécution, le cordon de soudo-brasage doit se raccorder sans angle vif sur les
pièces assemblées ; la surface intérieure de l'assemblage ne doit présenter ni saillie, ni
cavité, ni porosité.
Soudage autogène
Le soudage autogène est interdit pour l'assemblage des tubes galvanisés, quel que soit le
mode de chauffage : la température atteinte détruirait le revêtement de zinc.
Brasage capillaire
Les assemblages par brasage capillaire sont également interdits.
Piquages
Les assemblages par piquage doivent respecter les dispositions énoncées.
26
Les tubes ne doivent former aucune saillie à l'intérieur l'un de l'autre, la surface intérieure
dans la zone de raccordement doit être régulière et sans aspérités.
2 - Assemblages des tubes d'acier galvanisés avec des tubes ou tuyaux en matériaux
différents
Les matériaux envisagés sont principalement : le cuivre, le plomb, le PVC, le polyéthylène,
la fonte.
Les modes d'assemblage sont les suivants
- Assemblages vissés
Les assemblages avec des tubes en matières plastiques (PVC ou polyéthylène) peuvent
être effectués par des raccords mixtes comportant, du cot du tube d'acier, un filetage de
type courant. Du cot du tube en matière plastique l'assemblage est conforme aux
dispositions concernant chaque matériau.
- Piquages
Le piquage direct d'un tube de cuivre sur un tube d'acier galvanisé petit être réalisé par
soudo-brasage dans les conditions prévues auparavant.
Toutefois, le raccordement d'un tube de cuivre sur un circuit bouclé en acier galvanisé
faisant partie d'une distribution d'eau chaude ne doit pas être réalisé par piquage direct : il
est nécessaire d'interposer soit une pièce de raccord ( T : par exemple) soit une tubulure
en acier galvanisé de longueur minimale 0,05 m.
Le piquage d'un tube d'acier galvanisé sur un tuyau en forme, en plomb, en PVC ou en
polyéthylène, peut être réalisé au moyen d'une pièce de raccord ou d'un (collier de prise
en charge)
3 - Assemblages de tubes d'acier galvanisé avec des appareils de robinetterie ou autres
(pompes compteurs, ballons, filtres)
Ces assemblages peuvent être réalisés :
x Par vissage (soit directement, soit par (intermédiaire de raccords taraudés ou
filetés)
x Par brides
x Par raccords bagues,
x Par raccords spéciaux.
3.3.2.5 - Dispositions relatives à la situation des canalisations
1 - Canalisations apparentes
b) Calfeutrement
Le calfeutrement entre une canalisation apparente et une paroi est interdit : l'espace
compris entre la canalisation et la paroi doit rester libre.
2 - Canalisations placées dans des gaines et galeries techniques, derrière
des coffrages ou des faux plafonds ou dans des vides sanitaires
c) Vides sanitaires
Une canalisation ne doit être installée dans un vide sanitaire que si celui-ci comporte des
trappes d'accès et présente au droit de la canalisation une hauteur libre minimale de
0,60 m.
d) Calorifugeage
Une canalisation d'eau froide installée dans une gaine ou une galerie technique non
ventilée ou derrière un faux-plafond non ventilé ou dans un vide sanitaire non ventilé, doit
recevoir un calorifugeage ou une protection équivalente.
e) Calfeutrement
Les prescriptions concernant le calfeutrement sont applicables aux canalisations placées
dans une gaine ou galerie technique, derrière un coffrage ou un faux - plafond ou dans un
vide sanitaire.
b) Canalisations non apparentes et non accessibles
- Modes d'assemblages
Les assemblages doivent être réalisés par soudo-brasage ou vissage.
Les assemblages mécaniques sont interdits.
- Piquages
Les piquages sont admis, sauf sur une tuyauterie d'eau chaude placée dans un élément
horizontal.
- Protection externe
Eau froide
Dans les cas prévus auparavant, la tuyauterie doit recevoir soit une protection au moyen
d'une bande imprégnée ou adhésive, soit un gainage.
Eau chaude
La tuyauterie doit recevoir une protection par gainage.
- Remplissage
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Dans les cas prévus auparavant (enrobage, encastrement, engravure) l'enrobage ou le
remplissage doit être exécuté de façon entièrement conforme aux dispositions déjà citées
(dosage, adjuvants, épaisseur de recouvrement).
Dans le cas de pose dans une forme en mortier, les dispositions concernant les adjuvants
sont applicables.
c) Sorties de planchers
Les dispositions suivantes s'appliquent aux points d'entrée ou de sortie d'une tuyauterie
noyée dans un plancher
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Les soudures effectuées soit par chalumeau à air chaud, avec baguette d'apport, soit par
résistance électrique chauffante, sont interdites.
2) Outils
L'outillage utilisé pour les différentes opérations de mise en œuvre ne doit pas entraîner
de détériorations des éléments ni affecter leurs caractéristiques.
3) Rebut
Toute pièce ou partie de pièce portant des marques de dégradation doit être éliminée, sur
la longueur de la zone dégradée, augmentée d'au moins 10 cm de part et d'autre de cette
zone.
Commentaire
Les précautions d'usage sont prises lors de la manutention et du transport pour
l'approvisionnement du chantier de façon que les tubes et les raccords mis en œuvre ne
soient pas affectés dans leur aspect et dans leurs caractéristiques
Sont considérées comme dégradations : les rayures et entailles profondes, les fissures,
les traces de carbonisation (teintes foncées) ou les traces de chocs ou d'effort en flexion
ou torsion.
3.3.3.2 - Réalisation des assemblages
1) Assemblage par collage
La réalisation d'un assemblage par collage nécessite la propreté des éléments à
assembler et le respect des précautions énoncées ci-après
x Dans le cas où l'opération a eu lieu à l'extérieur, il est indispensable de travailler à
l'abri de la pluie.
x Les limites de température ambiante à respecter sont indiquées dans le mode
d'emploi de l'adhésif.
x Après la coupe éventuelle la longueur désirée du tube, ébavurer et chanfreiner
l'extrémité considérée comme le bout mâle (en l'absence de coupe, vérifier la
présence du chanfrein, et le reconstituer éventuellement).
x Mesurer et repérer à l'aide d'un crayon gras ou au feutre sur le bout mâle la
profondeur d'emboîtement.
x Dépolir complètement les surfaces destinées à être mises en contact (bout mâle
et emboîture) à l'aide de toile émerifine ou de papier de verre fin. L'usage de la
râpe ou de la lame de scie à métaux est interdit pour cette opération.
x Essuyer soigneusement ces surfaces avec un chiffon propre.
x Les dégraisser en utilisant le décapant associé à (adhésif ou du trichloréthylène).
x Attendre que le produit utilisé pour le dégraissage soit complètement évaporé.
x Vérifier visuellement le bon état de l'adhésif contenu dans le pot (produit
homogène, assez visqueux, sans corps étrangers, ni peau, ni croûtes).
x A l'aide d'un pinceau appliquer l'adhésif en 30 à 60 secondes des (opération
effectuée au besoin par deux personnes) dans les deux sens en terminant par le
sens longitudinal, sur l'entrée de l'emboîture et sur toute la longueur de l'extrémité
mâle.
31
x Immédiatement après l'application de l'adhésif, emboîter les deux éléments à fond
(jusqu'au repère préalablement tracé). en poussant longitudinalement, et surtout
sans mouvement de torsion.
x Oter avec un chiffon l'adhésif superflu à l'extérieur de l'assemblage.
x Eviter de manipuler l'assemblage pendant les quelques minutes qui suivent.
x Le temps de séchage à respecter avant la mise en eau est indiqué dans le mode
d'emploi de l'adhésif.
x La jonction par collage de deux pièces à bout est interdite.
2) Assemblage par bagues d'étanchéité
Les assemblages par bague d'étanchéité sont de deux types :
a) Assemblage fixe
Destiné à assurer l'étanchéité mais non les mouvements longitudinaux relatifs à des
éléments entre eux, (mouvements dus à la dilatation ou au retrait).
b) Assemblage coulissant
Destiné à assurer à la fois l'étanchéité et les mouvements longitudinaux relatifs à des
éléments entre eux dus à la dilatation ou au retrait.
La réalisation d'un assemblage par bague d'étanchéité nécessite la propreté des éléments
à assembler ainsi que de la bague d'étanchéité elle-même et le respect des précautions
énoncées ci-après :
x Après la coupe éventuelle de la longueur désirée du tube, ébavurer et chanfreiner
l'extrémité considérée comme le bout mâle (en l'absence de coupe, vérifier la
présence du chanfrein et le reconstituer éventuellement).
x Mesurer et repérer à l'aide d'un crayon gras ou feutre, sur le bout mâle, la
profondeur d'emboîtement.
x Essuyer les parties à assembler.
x Lubrifier l'extrémité mâle, y compris le chanfrein et la tranche, en utilisant
exclusivement le lubrifiant préconisé par le fabricant.
x Vérifier le positionnement correct de la bague d'étanchéité dans son logement et
la propreté de l'emboîture et du joint.
x Emboîter le bout mâle dans l'emboîture, jusqu'au repère préalablement tracé.
Dans le cas d'assemblage coulissant, la position du repère doit tenir compte des
phénomènes de dilatation.
3.3.3.3 - Pose de canalisation
1) Généralités
La pose des canalisations comprend, indépendamment des assemblages précédents, les
moyens de fixation et de protection des canalisations.
Les fixations (percements, scellements) doivent être compatibles avec la nature de la
paroi.
Elles sont interdites dans les poutrelles précontraintes
a) Effets mécaniques
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Lors des opérations de pose, les efforts de flexion et de torsion des tubes sont à éviter.
c) Chocs
Les canalisations doivent emprunter de préférence un tracé tel que les risques de
détériorations dues â des chocs éventuels, soient réduits.
Les parties qui seraient néanmoins particulièrement exposées aux chocs doivent être
protégées par des dispositifs résistants.
Commentaire
Les systèmes amortisseurs sont à considérer parmi ces dispositifs).
2) Mode de pose
a) Cas de canalisation pour évacuation des eaux pluviales
- Fixations
Les colliers sont montés sans serrage forcé, pour permettre un léger glissement.
Ils guident ou supportent la canalisation sans la bloquer. Les points fixes font exception.
Leurs emplacements sont définis par le tableau ci-après.
- Supports
Ce mode de pose nécessite l'emploi de colliers de fixation.
Les colliers sont montés sans serrage forcé pour permettre un léger glissement.
Ils supportent mais ne bloquent pas les canalisations.
Si pour des raisons particulières (vibrations), le serrage est impératif, l'interposition d'une
bague élastomère ou en matière plastique est nécessaire.
Les crochets et les fils métalliques sont interdits.
L'espacement maximal à respecter entre les colliers est donné dans le tableau ci-après.
Mouvements propres aux tubes.
La pose doit tenir compte des mouvements propres du matériau et en particulier de la
dilatation et du retrait.
Les assemblages coulissants, bagues d'étanchéité, doivent être prévus dans les
alignements droits, pour absorber les variations linéaires dues à la dilatation et au retrait
des tubes.
Toute longueur droite de canalisation, supérieure à 1 m, comprise entre deux points fixes,
doit comporter un assemblage coulissant.
Les supports placés entre les points fixes doivent guider le tube sans s'opposer à son
coulissement.
Les points fixes sont constitués par un encastrement, un scellement, un
collier de serrage sur le tube. Les branchements situés plus de 2 m d'un point fixe doivent
être réalisés de façon à constituer eux-mêmes un point fixe.
La distance entre deux points fixes ne sera jamais supérieure à :
x 3 m pour les vidanges individuelles ou collecteurs d'appareils.
x 8 m pour les canalisations ou collecteurs généraux d'allure horizontale.
Les colliers de fixation, à l'exception des points fixes sont disposés non pas sur les coudes
ou sur les tés, mais sur les parties droites, une distance des coudes ou des tés d'au moins
0,20 m.
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b -3) Pose encastrée ou en enrobée
Est considérée comme encastrée ou enrobée, toute partie du réseau d'une longueur
supérieure à un mètre noyée dans le gros œuvre et rendue de ce fait inaccessible.
Commentaire
Est considérée comme encastrée, une canalisation mise en place dans un emplacement
réservé au moment de l'exécution du gros œuvre, le remplissage étant effectué ensuite au
moyen d'un matériau voisin.
Est considérée comme enrobée, une canalisation noyée dans un élément du gros œuvre,
la mise en place du matériau (béton généralement) ayant lieu après la pose de cette
canalisation).
Tout enrobage ou encastrement d'une partie de réseau comportant un ou plusieurs
assemblages inaccessibles à l'exception des assemblages réalisés par collage, est
interdit.
Ce type de pose à dilatation bloquée, nécessite la réalisation de points d'ancrage, situés
d'une part à une distance minimale de 0,10 m des sorties des tubes, et d'autre part, au
moins tous les 2 mètres sur le parcours du tube.
Ces points d'ancrage sont constitués par des sur épaisseurs de la tuyauterie.
Ces ancrages doivent être encastrés ou enrobés de façon particulièrement compacte, à
l'aide de blocage en mortier de ciment.
Les blocages doivent déborder des emboîtures ou des coquilles d'ancrage de 0,10 m de
part et d'autre des extrémités de celles-ci, dans le parcours principal de la canalisation.
Le tube doit être au contact direct du matériau de remplissage, compact autour de celui-ci
lors de la mise en œuvre. L'épaisseur minimale du matériau d'enrobage en tous points,
autour du tube, doit être de 2,5 cm.
II y a lieu d'éviter au cours d'exécution des travaux, les chocs susceptibles de provoquer
des détériorations de la tuyauterie.
Il est nécessaire, pour les ouvrages d'allure horizontale, d'assurer une protection
immédiate des canalisations aux endroits de passage.
3.4.2 Scellements
Les appareils sanitaires sont fixés soit au mur, soit au sol.
Fixation au mur
Cette fixation se fait sur consoles par goujons filetés, contre écrou et scellement ou
directement par vis sur taquets scellés ou chevilles tamponnées. Les chevilles sont
toujours en matière imputrescible.
Les scellements dans le béton et le béton armé sont exécutés au mortier de ciment. Les
têtes de vis ou les écrous sont isolés de la céramique par, des rondelles en plomb ou en
36
caoutchouc, il ne sera faits en plâtre que dans les cloisons en carreaux de plâtre ou dans
les murs déjà recouverts d'enduits de plâtre.
Fixation au sol
Lorsqu'un appareil est fixé au sol, cette fixation est réalisée par des vis en métal
inoxydable fixées sur des chevilles imputrescibles. Les têtes de vis sont isolées de la
céramique comme ci-dessus. Lorsque l'appareil est accolé à une paroi verticale, il doit être
fixé à celle-ci pour éviter les décollements.
Les têtes destinées à recevoir des chevilles auront exactement les dimensions des
chevilles qui doivent pénétrer par frottement dur et être enfoncées à refus.
L'utilisation du pistolet est recommandée pour les fixations dans le béton.
Toutes les fixations sont calculées en fonction de l'utilisation et des poids en pleine charge
de l'appareil.
Dans le cas d'une pose contre une cloison de faible épaisseur des tiges filetées traversant
ces cloisons avec des plaques d'appui des deux cotés doivent être utilisées.
Les consoles en fer profil pour la pose de certains appareils tel que bacs de lavabo ou
évier, doivent être galvanisées à chaud.
En aucun cas les tuyaux d'alimentation ne pourront être raccordés directement aux
appareils. Les raccordements dans les diamètres correspondants seront exécutés avec
x 1 raccord mixte fer et cuivre
x 1 bout de tuyau de cuivre
Les bondes et les siphons devront avoir des dimensions en rapport avec les diamètres
normalisés des orifices d'écoulement.
3.4.3 Encastrements
Lorsque la forme de l'appareil exige l'encastrement, celui-ci doit assurer le ruissellement
des eaux de la paroi verticale sur le bord de l'appareil pour qu'il y ait écoulement dans la
cuve.
37
Les cuvettes suspendues seront fixées par l'intermédiaire de supports ou par des goujons
de scellement avec rondelles Nylon, écrous, cache-entrée.
La liaison des cuvettes à l'anglaise avec la tuyauterie d'évacuation se fera soit par pipe en
plomb de 4 mm d'épaisseur et de diamètre intérieur en rapport avec celui de la cuvette (80
mm à 110 mm pour les cuvettes aspiration) soit par une pipe plastique.
Les cuvettes à la turque seront scellées au sol et raccordées sur le siphon.
Les joints de la pipe sur la cuvette et sur l'évacuation en fonte ne se feront pas au ciment,
mais au mastic ou par joints lèvres.
En aucun cas la pipe ne sera encastrée dans le ciment.
3.4.7 - Lavabo
Les lavabos sans dosserets seront écartés du mur de 3cm
Les lavabos reposeront sur leur support par l'intermédiaire de tétons en caoutchouc.
3.5 - A C C E S S O I R E S
3.5.1 - Vannes d'arrêt
x A l'origine des distributions principales de bâtiments ou réseaux particuliers.
x En amont et en aval de tous matériels spécifiques tels que compteurs, pompes,
ballons, traitements d'eau, etc...
x A chaque by-pass prévu pour tous les matériels spécifiques,
x En pied de chaque colonne montante. Dans ce cas, un purgeur sera placé en aval de
la vanne ou incorporé à celle-ci.
Les robinets d'arrêt seront placés à l'étage de l'utilisation et dans la gaine la plus proche.
Chaque groupe d'appareil de même nature, s'il est isolé sera commandé par un robinet.
38
3.5.4 - Anti-bélier
x En aval d'installation de surpression
x En extrémité de toutes les colonnes montantes.
3.5.7 - Manomètre
x A l'origine de toutes distributions principales
x En amont et aval d'installation de surpression, de traitement d'eau et de pompe de
réticulation..
3.5.8 - Thermomètre
En amont et aval de toutes productions d'eau chaude et sur le circuit de recyclage de
pompes.
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3.6 Dispositions particulières relatives à la pose des chauffes
eau électriques
3.6.1 - Vidange des appareils
Les appareils doivent être installés conformément aux normes marocaines en vigueur ou à
défaut à la norme NF C15-100, article 100. Ils doivent pouvoir être purgés par un dispositif
formant solution de continuité au siphon avant raccordement à la conduite d'eaux usées.
Commentaire
Cette purge peut être assurée par des appareils dit "groupes de sécurité" à condition qu'ils
soient prévus pour cet usage.
40
Ces appareils ne doivent être fixés par boulons de scellement que sur des murs pleins de
moins de 20 cm d'épaisseur.
Dans le cas de murs creux de 20 cm ou de cloisons pleines de 12 â 20 cm d'épaisseur, les
boulons doivent traverser la paroi et être solidarisés 2 à 2 par des contres plaques
métalliques.
Les appareils ne doivent pas être fixés directement sur une cloison mince.
3.8.3 - Désinfection
Avant la mise en service des installations, l'entrepreneur doit procéder à la désinfection
des réseaux d'alimentation d'eau froide.
41
3.8.4 - Repérage, étiquettes et schémas
Chaque robinet d'arrêt comportera une plaque indicatrice (tôle émaillée ou plastique
gravée) comportant d'une façon claire et précise toutes les indications nécessaires telles
que nature du fluide, destination, numéro de repérage donné sur les plans.
Toutes les canalisations générales et, colonnes montantes comporteront un dispositif
linéaire de repérage. Ce repérage sera réalisé sur toute la longueur des canalisations par
un système de bagues collées, en matière plastique, de couleur différente, repérées sur
les plans.
Les vannes, clapets, détendeurs, organes de régulation porteront une plaque indicatrice
en matière inaltérable indiquant le numéro de la vanne ou de l'appareil, sa fonction et la
nature du circuit. Les étiquettes et plaques en matière inaltérable seront vissées sur
support métallique soudées à la tuyauterie.
Les numéros de repérage seront reportés sur les plans et schémas.
Les circuits seront repérés au moyen de bandes aux couleurs conventionnelles suivant
norme marocaine.
Dans les locaux techniques, un schéma général de l'installation en matière inaltérable
devra être placé.
3.8.5 - Calorifugeage
Le calorifugeage ne sera pose sur les canalisations qu'après les essais d'étanchéité.
A chaque raccord, le calorifugeage sera arrêté aux abouts par des manchettes
métalliques.
Le calorifugeage sera d'une efficacité minimale de 75 %.
3.8.7 - Peinture
Toutes les parties métalliques en métaux ferreux non galvanisés ou oxydables devront
recevoir avant réception, une couche de peinture antirouille sur le chantier avant pose.
42
Toute la fonte employée ainsi que tous supports (chaises, colliers, tiges filetées), recevront
en plus de leur peinture d'origine une couche de peinture antirouille avant réception. Si les
parties à peindre sont oxydées, il sera réalisé un brossage avant toute peinture.
43
Chapitre 4 : Contrôle essais et tolérances
4.1 Généralités
Les contrôles effectués au cours et à la fin des travaux ont pour but de vérifier que
l'installation est bien conforme à celle prévue au descriptif et que son exécution ne
présente pas de dispositions contraires aux prescriptions particulières du marché, à celles
du présent fascicule et aux règles de l'art.
L'entrepreneur fournira tout le matériel, les instruments de la main d'œuvre et le personnel
qualifié pour effectuer les essais nécessaires sauf indications contraires du CPS.
Tout matériel ou appareil non conforme ou suspect, sera remplacé.
44
Lorsque les opérations de contrôle comportent des essais à effectuer en laboratoire, les
parties se mettent d'accord pour en agréer un laboratoire.
46
En général les canalisations d'eaux usées sont observées en service pour déceler les
fuites éventuelles. Toutefois, quand certaines parties de canalisations traversent des
locaux inaccessibles, on procède à un essai à la fumée, à la pression d'air ou de l'eau
sous faible hauteur.
a) Essais à la fumée
L'essai est effectué avec une cartouche fumigène produisant un volume de fumée
supérieur au volume des canalisations à essayer.
Les orifices de communication avec l'air extérieur ne sont obturés que lorsque la fumée
s'en échappe par leur entière section.
Les siphons sont vides et obturés.
Aucun joint ne doit laisser passer la fumée.
b) Essai à la pression d'air
Il s'effectue en obturant les extrémités de la tuyauterie avec des ballons gonflés et celles
des branchements( par des bouchons filetés (l'essai est fait avant la pose des appareils).
L'alimentation en air sous-pression étant fermée, le manomètre ne doit accuser aucune
baisse de pression.
L'essai à l'air sera effectué sous une pression d'air comprimé de 0,3 bars maintenue sans
fuite pendant 15 minutes.
c) Essai à la pression d'eau
Il est conduit de façon analogue. On obture les deux extrémités et les branchements de la
partie à éprouver ; l'une des extrémités étant munie d'un ajutage, on raccorde l'ajutage à
un réservoir d'eau place à 3 m environ, au-dessus de l'extrémité la plus élevée, l'essai est
d'une durée de 30 mn.
Après purge de l'air, il ne doit y avoir aucun suintement.
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x Que l'installation ne donne lieu à aucun bruit, ni à aucune vibration, la pression de
service étant comprise entre 3,5 et 4,5 bars.
x Que le réseau de ventilation primaire et éventuellement secondaire a été
convenablement exécuté.
Pour pouvoir comparer les résultats obtenus avec les hypothèses de calcul, on note au
cours de l'essai, le débit du compteur et la pression d'alimentation à la sortie de celui-ci.
Dans aucune de leurs parties, les pièces essayées ne devront présenter de traces de
fuites.
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